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Thursday, July 28th, 2016
Roger-Luc Chayer
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, nous annonçait il y a quelques jours qu’il serait le «premier» Premier ministre fédéral à participer à une parade de la fierté gaie à Toronto, comme s’il donnait son support plein et entier à la communauté LGBT. Tiens donc! Il s’agit d’un revirement assez planétaire de la position de Monsieur Trudeau quand on connaît ses antécédents face à cette communauté, même alors qu’il était simple député de Papineau, à Montréal.
Contacté depuis son élection comme député par Gay Globe Magazine, Monsieur Trudeau n’avait jamais, jusqu’à tout récemment, accepté de parler de la question gaie ni à Gay Globe Magazine, ni à quelque média ou journaliste que ce soit. Comme de nombreux autres élus probablement, inconfortables avec la question homosexuelle, pensant que de parler des gais les transformerait en homos, Trudeau a ignoré l’ensemble des LGBT pendant des années, jusqu’à ce qu’un beau jour, les sondages commencent à lui donner espoir de prendre le pouvoir. En fait, pas tout à fait. Quand Gay Globe a commencé à rapporter à ses lecteurs tant dans le magazine que sur son fil de presse Le National le comportement de Trudeau, c’est là qu’il a commencé à se faire voir chez nos compétiteurs, à accorder des entrevues pour tenter de nous faire croire qu’il avait toujours été pour l’avancement de nos droits et préoccupé par nos réalités.
Mais ça, c’est du «trudisme» classique! Son père, Pierre-Elliott Trudeau, caméléon professionnel et ancien Premier ministre du Canada dans ses loisirs, savait jouer du camouflage lui aussi et était passé maître, en son temps, du déguisement électoral. Justin est allé à la bonne école! Mais ce qui trahit aujourd’hui le Premier ministre, c’est son zèle à vouloir plaire à tout le monde. Le paradoxe Trudeau concernant les gais est qu’alors qu’il tente de nous faire croire qu’il veut notre bien, il va prier le plus sérieusement du monde, dans un lieu de culte de Montréal, habillé religieux de surcroît, avec ceux qui, par leur nature, veulent la mort des homosexuels. Il me semble paradoxal d’aller prier une religion à laquelle il n’adhère pas, prier avec des gens qui sont souvent homophobes et pire, tout en acceptant que les femmes soient exclues de cet événement et de la salle. Justin est incohérent voilà tout! Quand tu manges à la même table que le diable, déguisé, et que tu viens serrer la main des anges ensuite, t’as un sacré culot. Pour moi, Justin Trudeau ne sera jamais l’ami des LGBT, il n’est pas crédible!
Tags: gais, justin, relations, trudeau
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Thursday, July 28th, 2016
AFP
Homosexuels et bisexuels sont davantage exposés aux problèmes de santé mentale, physique, tabagisme et de consommation excessive d’alcool que les hétérosexuels, selon une étude américaine publiée lundi 27 juin, expliquant ce constat par le stress lié à la discrimination dont ces communautés sont victimes.
L’enquête publiée dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine et conduite au niveau national en 2013 et 2014 aux États-Unis a comparé l’état de santé, les taux de tabagisme et la consommation d’alcool de 525 lesbiennes, 624 homosexuels et 515 bisexuels à 67.150 hétérosexuels.
«Notre étude indique que la communauté des lesbiennes, gays et bisexuels connaît d’importantes disparités en matière de santé, surtout mentale et également en termes de consommation d’alcool ou de tabagisme», relèvent les auteurs.
Selon eux, «ces disparités s’expliquent probablement par le stress résultant de la marginalisation et de la discrimination que subit la communauté homosexuelle et bisexuelle en raison de sa préférence sexuelle». Parmi les hommes hétérosexuels interrogés dans le cadre de l’étude, 16,9% souffraient de détresse psychologique modérée ou sévère. La proportion montait à 25,9% chez les gays et 40,1% parmi les bisexuels. Les hommes bisexuels étaient aussi nettement plus nombreux à faire part de problème d’alcoolisme avec 10,9% contre 5,7% pour les hétérosexuels et 5,1% pour les gays, ont également constaté les auteurs de l’étude conduite par Gilbert Gonzales de l’université Vanderbilt à Nashville, dans le Tennessee.
Les résultats montrent aussi que les gays et hommes bisexuels sont plus souvent fumeurs que les hétérosexuels masculins. Mais les hommes bisexuels sont plus fréquemment de gros fumeurs (9,3%) comparativement aux hétérosexuels (6%) et aux hommes gays (6,2%). Dans le détail, 21,9% des femmes hétérosexuelles présentent des symptômes modérés et sévères de problèmes psychologiques, contre 28,4% pour les lesbiennes et 46,4% pour les femmes bisexuelles. Ces dernières étaient les plus fortes consommatrices d’alcool avec 11,7% de ce groupe contre 8,9% pour les lesbiennes et 4,8% parmi les hétérosexuelles.
Plus de 25% des lesbiennes et bisexuelles étaient fumeuses contre seulement 14,7% des hétérosexuelles. Les lesbiennes étaient par ailleurs plus souvent en mauvais état de santé que les femmes hétérosexuelles tandis que les bisexuelles souffraient plus fréquemment de multiples maladies chroniques que les hétérosexuelles. Au total le groupe représentatif de 68.814 personnes comptait 51% de femmes et l’âge moyen était proche de 47 ans.
Shams : Plainte contre Zitouna TV pour appel
au meurtre des homos
(Kapitalis.com)
Emboîtant le pas à l’Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM), Shams, l’association défendant les droits des homosexuels, a indiqué, hier soir, dans un communiqué, qu’elle saisira la justice contre l’animateur et la chaîne TV islamiste non autorisée, suite à la diffusion de l’émission « Yaslah rayek », où Mohamed Affess, appelle à éliminer les homosexuels par défenestration, conformément à la charia islamique.
Tags: fragile, gais, gays, santé
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Monday, June 13th, 2016
Puretrend.com
Ils ont fait de leur notoriété une arme pour défendre la communauté gay et font des merveilles sur le tapis rouge. D’Ellen DeGeneres et Portia de Rossi à Tom Ford et Richard Buckley, 6 portraits de couples gays iconiques.
Ellen DeGeneres & Portia de Rossi
L’une est l’un des monuments de la télévision américaine, l’autre est une actrice australienne. Leur idylle démarre en 2004 et il faudra attendre 2008 pour que les deux femmes puissent se marier.
Dans le genre «figure de proue de la cause gay», Ellen DeGeneres (58 ans) et Portia de Rossi (43 ans) sont les reines aux États-Unis. Et pour cause : celle qui a depuis 2003 son talk-show à elle – «The Ellen DeGeneres Show» – a aussi été l’une des premières personnalités publiques à faire son coming out. C’était en 1997 sur le plateau d’Oprah Winfrey.
Sur tapis rouge, Portia a le monopole des robes longues et sexy tandis qu’Ellen opte pour le costume, toujours efficace, ou le casual ensemble blazer/jean. En prime, le couple ne rate jamais une occasion d’utiliser leur notoriété et rayonnement pour servir la cause LGBT.
Elton John & David Furnish
S’il y a un couple dont l’idylle perdure, c’est bien celui d’Elton John (69 ans) et David Furnish (53 ans). Le chanteur anglais mondialement connu et le réalisateur canadien inscrivent 23 ans de vie commune au compteur. Ensemble depuis 1993, le couple scelle son union de manière officielle en 2005, à l’aube de l’ère du PACS ; ils se marieront finalement en 2014. Depuis, ils sont pères de deux enfants, Zachary Jackson Levon Furnish-John (5 ans) et Elijah Daniel Joseph Furnish-John (3 ans), nés de la même mère porteuse.
Sans surprise, c’est le clinquant et l’extravagant qui définissent le style du couple lorsqu’il s’agit de se présenter à des évènements officiels. Si David Furnish n’a jamais souhaité être dans la lumière, Elton John est considéré comme «l’icône gay» par excellence des temps modernes. «I’m still standing», comme il le déclarait déjà dans son tube de 1983.
Tom Ford & Richard Buckley
L’idylle entre Tom Ford (54 ans) et Richard Buckley (68 ans) a tout d’un conte de fée et a de quoi concurrencer celle d’Elton John et de son conjoint, avec leur 29 ans de vie commune.
Le couple se rencontre lors d’un défilé de mode, à New York, en 1986. Le styliste a 25 ans et est un grand timide ; Richard Buckley, lui, a 38 ans et il est rédacteur mode pour Women’s Wear Daily (il deviendra par la suite rédacteur en chef du Vogue Hommes International, de 1999-2005).
Leur rencontre, les deux hommes la décrivent comme un coup de foudre dans le «Love Issue» du magazine Out, en 2011. En 2012, ils deviennent les heureux parents d’un petit Alexander John Buckley Ford.
Après 27 ans de relation, le couple se marie dans le plus grand secret en 2014. Duo tiré à quatre épingles sur le tapis rouge, ils restent fidèles à eux-mêmes en étant très discrets sur leur vie privée. Et c’est certainement ce qui fait toute leur particularité.
Ellen Page & Samantha Thomas
C’est en 2014 qu’Ellen Page (29 ans), actrice de «Juno» ou, encore, «Inception» dévoile publiquement son homosexualité lors d’une soirée de soutien à la jeunesse LGBT organisée par Human Rights Campaign.
Il fallait s’en douter : quelques mois plus tard les paparazzis révèlent rapidement l’actrice canadienne au bras d’une grande blonde. La rumeur enfle et les deux jeunes femmes finissent par officialiser leur relation sur le tapis rouge du Festival international de Toronto, en fin d’année 2015. L’identité de la petite amie de l’actrice est alors dévoilée : Samantha Thomas (34 ans), une jeune femme qui n’a rien à voir avec le show-business qui vit entre le surf et son métier d’artiste peintre.
Aussi grande et blonde qu’Ellen Page est petite et brune, le couple détonne sur le red carpet mais partage les mêmes goûts. Plutôt costumes élégants que robes, les deux jeunes femmes savent faire des merveilles avec sobriété.
Aussi féministe que porte-drapeau de la cause LGBT, l’actrice de «Hard Candy» est une de ces figures ouvertement homosexuelles dont la nouvelle génération avait besoin.
Rufus Wainwright & Jörn Weisbrodt
Entre le brillant musicien de 42 ans et l’Allemand de 43 ans, considéré comme le prince des arts à Toronto, c’est le coup de foudre lorsqu’ils sont présentés par une amie commune en 2005. Rufus Wainwright et Jörn Weisbrodt offcialiseront finalement leur union en 2012.
Sur le tapis rouge le duo affiche un goût vestimentaire similaire : celui du dandy chic.
À noter que le couple n’a pas une situation familiale des plus classiques, puisque Rufus Wainwright a eu un enfant avec Lorca Cohen, fille du musicien Leonard Cohen, par insémination in vitro. Il devient ainsi le «père adjoint» de Viva Katherine Wainwright Cohen, née en 2011, et dont Lorca n’est donc pas que la mère porteuse.
Neil Patrick Harris & David Burtka
Dans la vraie vie, Neil Patrick Harris n’a rien d’un Don Juan comme Barney Stinson, son personnage dans la série «How I Met Your Mother». Il partage une idylle depuis 12 ans avec son compagnon, l’acteur reconverti dans la cuisine David Burtka. Ce dernier apparaît également dans la série à succès comme Scooter, l’ex-petit ami de Lily.
Lorsqu’en novembre 2006 des rumeurs les disant en couple éclatent, l’agent de Neil Patrick Harris se dépêche de démentir l’information. Le même mois, pourtant, l’acteur fera son coming out dans le magazine People en confirmant son idylle avec Burtka, celui qu’il appelle sa «meilleure moitié». Les deux hommes, en couple donc depuis 2004, foulent leur premier tapis rouge ensemble en 2007 et se marient lors d’une cérémonie intime en Italie, en 2014.
Plus que pour ses costumes impeccables sur tapis rouge ou ses looks casual chic à la ville, le couple est connu pour former une famille parfaite avec ses faux jumeaux, Gideon Scott et Harper Grace, tous deux nés d’une mère porteuse en novembre 2010. Très attachés à leur vie privée, cela n’empêche pas Neil Patrick Harris et David Burtka de faire craquer la Toile à chaque fête d’Halloween grâce à un cliché de famille où ils se mettent en scène dans des déguisements de compétition !
Misterbnb, l’Airbnb pour les gays, intègre une
assurance à chaque location
(Toutsurmesfinances.com)
La plate-forme de location entre particuliers misterbnb, une sorte d’Airbnb dédiée à la communauté gay et gay-friendly propose désormais à ses utilisateurs une assurance multirisques habitation. Le principe est similaire à celui de Airbnb, à la différence près que misterbnb est exclusivement réservé à la communauté homosexuelle dans des quartiers comme le Marais à Paris, Soho à Londres ou Castro à San Francisco. Toutefois le site se défend d’être associé d’une quelconque manière à Airbnb. Pour devenir hôte, il suffit de publier une annonce comprenant les caractéristiques du logement, puis de sélectionner les demandes de séjour qui vous intéresse.
Tags: couples, gais, populaires, stars
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Monday, December 28th, 2015
Dakaractu.com
Des organes de presse ont indiqué, le mardi 8 décembre 2015, l’octroi du statut de réfugié à 1.839 homosexuels sénégalais, au cours des cinq dernières années par la Belgique. “Le chiffre est exagéré”, selon Assane Diagne de Africa Check, un projet de la fondation AFP qui précise que la presse s’est trompée sur le chiffre de 1.839.
Il indiquera par la même occasion que d’après les données disponibles, le vrai chiffre serait à un peu plus de 300. Se demandant quelle est la source de l’organe ayant publié de telles informations, Assane Diagne indiquera qu’Africa Check a pris contact avec le cabinet de Theo Francken, secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, qui a promis, par courriel, de traiter notre demande « dans les plus brefs délais » ou de « la transmettre aux services compétents». Mais aucune réaction ne nous est parvenue jusqu’ici, note Diagne qui précise qu’ en tout cas, Damien Dermaux du service Communication, Information et Presse du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA ) de la Belgique a expliqué à Africa Check que « c’est bien le CGRA …qui se charge de l’évaluation de toutes les demandes d’asile introduites en Belgique ».
Et il a déclaré que l’information selon laquelle « 1 839 Sénégalais ont reçu leur titre de réfugié après avoir été reconnus comme homosexuels est fausse, et ces chiffres sont tout simplement fantaisistes ! »
Et pour cause, selon Dermaux, « sur les cinq dernières années (2010 – 2014), il y a eu en Belgique 1.781 demandes d’asile introduites par des personnes originaires du Sénégal et ce tous motifs invoqués à l’appui de leurs demandes d’asile confondues ».
Selon lui, le CGRA a pris durant la période de cinq ans allant de 2010 à 2014 « un total de 319 décisions de reconnaissance de la qualité de réfugié au bénéfice de personnes originaires du Sénégal et qui ont invoqué un motif lié à l’orientation sexuelle et identité de genre (cela concerne principalement l’homosexualité) ».
Damien Dermaux a relevé que de manière générale, les demandes d’asile basées sur l’homosexualité « sont en augmentation en Belgique par rapport à la situation d’il y a quelques années. »
« 376 demandes d’asile – tous pays confondus – basées sur ce motif avaient été traitées par le CGRA en 2009, 528 en 2010, 823 en 2011, 1.059 en 2012, 1.225 en 2013 et 1.070 en 2014 (en légère baisse par rapport à 2013 donc) », a-t-il signalé. Pour 2015, a-t-il expliqué, « les chiffres ne sont pas encore disponibles puisqu’ils sont calculés seulement à la fin d’une année. »
Parmi les dossiers traités en 2014, 1.070 étaient des demandes d’asile basées sur une crainte liée à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Ces demandes émanaient de 841 hommes et 229 femmes.
Sur ces 1.070 dossiers – tous pays confondus – 227 concernaient la prise en considération ou la non prise en considération de demandes multiples. Il y a donc eu, pour l’année 2014, 843 dossiers dans lesquels le CGRA a pris une décision au fond, c’est-à-dire une décision d’accorder ou non la protection internationale. Sur ces 843 dossiers traités au fond en 2014, 295 se sont clôturés par une décision positive (289 reconnaissances du statut de réfugié et 6 octrois de la protection subsidiaire), soit un taux de protection de 34,9 %.
Selon le CRGA, les demandeurs d’asile ayant invoqué ce motif en 2014 provenaient de 70 pays différents. Parmi ces 70 pays de provenance, les pays africains occupent le haut du « classement » en termes de nombre de ressortissants.
Il est important de rappeler qu’au Sénégal, l’homosexualité est pénalement réprimée et qu’au cours de ces dernières années, « beaucoup de personnes ont été condamnées pour actes ‘contre nature’ », a-t-il rappelé à Africa Check.
Avant de conclure, Assane Diagne laissera entendre que l’affirmation du site d’information est fausse, même si les demandes d’asile sont en hausse et parle plutôt de 319 Sénégalais ayant bénéficié de ce statut en raison de leur orientation sexuelle au cours des cinq dernières années.
Les mêmes chiffres indiquent toutefois que les demandes d’asile basées sur une crainte liée à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sont en augmentation par rapport à la situation il y a quelques années.
Ils révèlent que le Sénégal occupe la première place du top 5 des principaux pays de provenance en 2014 avec 249 demandes (parmi lesquelles 52 décisions de reconnaissance) en Belgique.
Les statistiques :
Année Nombre total de demandes d’asile en Belgique
2010 252
2011 397
2012 534
2013 344
2014 254
Total 1781
Source : CGRA de la Belgique
Année Nombre de décisions de reconnaissance pour le Sénégal :
2010 55
2011 94
2012 45
2013 73
2014 52
Total 319
Tags: gais, réfugiés, sénégalais
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Tuesday, December 15th, 2015
Gay Globe Média
Suite aux attentats de Paris, les services de sécurité français et belges recommandaient, sur la base d’informations obtenues dans le cadre des multiples enquêtes, que les personnes des communautés LGBT d’Europe et d’Amérique du Nord restent prudentes et gardent l’oeil ouvert pour détecter des comportements suspects de certains individus qui pourraient les viser suite à un appel de l’État Islamique. La prudence est requise dans les lieux publics gais.
Tags: attentats, gais, menaces
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Monday, January 19th, 2015
journaldemontreal
Austin et Aaron Rhodes, deux jeunes hommes populaires sur les réseaux sociaux, ont décidé d’annoncer à leur père leur homosexualité et de partager le moment à leurs abonnés YouTube.
Dans la vidéo touchante, les deux hommes, qui éprouvent de la difficulté au début à révéler leur préférence sexuelle, annoncent finalement à leur père qu’ils sont gais.
Au bout du fil, leur père se montre très compréhensif et rassure ses garçons que leur homosexualité ne change absolument rien à leur relation. Il les aime peu importe leur orientation sexuelle.
Avec cette vidéo, les jumeaux voulaient démontrer que l’important dans la vie est d’assumer la personne que nous sommes.
Tags: gais, homosexualité, jumeaux
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Wednesday, December 3rd, 2014
Fin octobre dernier, la police britannique diffusait la photo de deux individus qui, sous le couvert d’un profil sur Grindr, rencontraient des hommes gais dans le but de les agresser. Quel est l’état de la situation au Québec?
Les sites de rencontres gais sont nombreux au Québec et servent trop souvent à la prostitution, aux «pseudo massages» ou bien tout simplement à quelques personnes de bonne foi qui ne fréquentent pas les établissements gais et qui souhaitent faire des rencontres amoureuses ou sexuelles.
Le phénomène de la violence sur les sites de rencontres gais n’est toutefois pas nou- veau à Montréal. En effet, il y a quelques années, un homme ayant décidé d’inviter
un de ses correspondants chez lui pour une soirée chaude s’est retrouvé attaqué à la porte par un groupe d’individus qui voulaient non seulement lui voler ses biens, mais aussi vider sa carte de guichet.
Les suspects n’ont jamais été retracés.
Gay Globe a tenté depuis au moins deux ans de trouver des victimes de ces attaques et intrusions sur les trois principaux sites québécois, et selon les témoignages recueillis, la nature de la violence faite aux hommes gais qui acceptent de rencontrer des inconnus chez eux ou en public est préoccupante. Par exemple, Louis (prénom fictif pour préserver son anonymat) a rencontré ce gentil bear via un site appartenant à un commerce connu du
village gai, dans un café, et a décidé de l’inviter chez lui pour dormir. Au matin, pensant que son nouvel ami était à la douche ou au salon, il a vite réalisé qu’il était parti avec son porte-feuille lui causant par la suite des mois de tourments avec des fraudes totalisant environ 12,000$. Le suspect a été capturé par la suite dans d’autres affaires de fraude.
Michel (prénom fictif) a, quant à lui, vécu une affaire qui le laisse aujourd’hui traumatisé à un tel point qu’il sort à peine de chez lui et en a perdu son travail. Lorsqu’il a accepté de don- ner son adresse à un jeune de 21 ans qui lui semblait très beau et sympathique, en écrit du moins sur le site, il ne pensait pas qu’il se retrouverait dans une affaire de psychose liée à la drogue
et à une séquestration. Car ce jeune homme était en fait en manque de drogue et, pour tenter de calmer les terribles effets de son manque, ses hallucinations et son stress intense, a tout simplement décidé de rencontrer un mec sur un site gai, de se rendre chez lui pour le forcer, à la pointe d’un couteau et en le maltraitant, à lui livrer l’ensemble de son argent. Il est parti au bout de 12 heures avec quelques appareils électroniques dont son ordinateur. Il n’existe aucune garantie de sécurité sur ces sites, et dès qu’on ouvre une conversation, on ouvre la porte à tous les cas malveillants et problématiques de la société. Avant d’inviter quelqu’un chez soi, il est recommandé de lui demander son numéro de téléphone et son vrai nom. Il faut aussi vérifier!
Tags: gais, grindr
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on LES «GROS MOTS» Les dangers des sites de rencontres gais Par : Roger-Luc Chayer Photo : Grindr
Tuesday, October 21st, 2014
Pourquoidocteur.fr
Une vie sociale épanouie aide les seniors à rester en bonne santé. Selon le Baromètre Santé Inpes, les 55-85 ans qui voient leur famille et leurs amis mangent mieux, fument moins.
Pour vivre heureux, vivons groupés. Selon les résultats du Baromètre Santé Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), les seniors sont en meilleure santé, physique et psychique lorsqu’ils voient régulièrement leurs proches et participent à des activités de groupe ou de loisir. Cette photographie des comportements de santé des 55-85 ans est particulièrement importante quand on sait que, d’ici 2050, un Français sur trois aura dépassé la soixantaine. Plus de 27 600 personnes vivant en France métropolitaine ont participé à cette enquête. Globalement, la vie sociale ne varie pas trop avec les ans : 82 % des 55-85 ans ont rencontré des amis ou de la famille la semaine précédant l’enquête, 52 % ont participé à des activités de groupe ou de loisir, ce qui est comparable à la tranche 15-54 ans. Ces interactions sont importantes pour rester en bonne santé. Les seniors qui rencontrent des gens se sentent mieux informés que les solitaires sur l’alcool et le tabac (90 %), le cancer (86 %), la contraception (88 %) ou la maladie d’Alzheimer (69 %). Ils ont aussi plus tendance à chercher en ligne des informations sur les thèmes de santé qui les intéressent.
Mais le lien social semble aussi accentuer les inquiétudes autour de certaines maladies. Ainsi, les sondés qui ont vu leurs proches expriment plus de craintes autour du cancer (58 % vs 48 %), la maladie d’Alzheimer (54 % vs 47 %) ou les maladies cardiaques (44 % vs 38 %).
Concernant la santé des seniors, elle est aussi fortement influencée par leur vie sociale. Le tabagisme est moins fréquent chez les personnes qui pratiquent des activités de groupe ou de loisir et diminue avec l’âge. Les 55-85 ans semblent également plus attentifs à leurs habitudes alimentaires : ils sont 27 % à associer l’alimentation à un moyen de rester en bonne santé.
Et une large majorité d’entre eux ont mangé équilibré la veille (fruits, légumes, viandes, poissons, oeufs, féculents et produits laitiers).
La consommation d’alcool, en revanche, augmente avec les années et le lien social. 19 % des hommes et 8 % des femmes qui n’ont pas participé à des activités la semaine précédant l’enquête ont eu une consommation à risque ponctuel, contre 26 % des hommes et 13 % des femmes qui sont sortis de chez eux. Côté santé mentale, là aussi, la vie sociale est bénéfique. Un sondé sur cinq est ou a été en état de souffrance psychologique au cours de l’année précédente. Mais le fait de vivre seul quadruple le risque de dépression chez les hommes.
Tags: gais, seniors
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Tuesday, October 21st, 2014
Commentaire Roger-Luc Chayer
Le plus grand danger pour la communauté gaie est la manipulation faite par des individus plus ou moins transparents et des causes parfois très obscures. Ça arrive souvent et, sauf pour la vigilance des professionnels de l’information, elles pourraient réussir à nous ridiculiser collectivement…
C’est le cas avec une nouvelle pétition en ligne qui demande la conversion du Complexe Bourbon (Café Européen, Club Sandwich, Hôtel Bourbon et compagnie…) en un nouveau centre communautaire des gais et lesbiennes.
Sur le site de pétitions en ligne Change.org, un individu (Emilio Alvarez) prétend que le centre actuel serait dans un piètre état, à cause de la Ville de Montréal, en énumérant une longue liste de revendications et de faits plus ou moins précis ou exacts, et la pétition qu’il adresse au premier ministre Couillard, de même qu’au maire de Montréal M.Coderre ne mentionne pas certains faits pourtant importants que le public serait en droit de savoir avant de signer ce torchon comportant de nombreuses fautes d’orthographe et même de mentions qui résultent visiblement d’un oubli de révision avant publication (il mentionne un article média datant de l’an 201… sous les Romains?). Si elle se rendait entre les mains des politiciens mentionnés, ce papier pourrait nous faire passer pour une sérieuse bande de clowns. Mais quels sont les faits que le public aurait le droit de connaître avant de signer?
D’abord, ce que ne dit pas Emilio Alvarez, c’est qu’il était candidat de l’équipe Mélanie Joly dans l’arrondissement St-Michel et qu’il était donc contre le maire. Le fait d’avoir un intérêt politique avec cette pétition aurait dû être mentionné, par transparence et par éthique, car le parti de Mélanie Joly est aussi celui du conseiller Steve Shanahan, le même qui a écrit des courriels haineux à Gay Globe en réponse à une invitation à participer à notre édition de la fierté gaie et qui a fait l’objet d’un article antérieur (lire http://gayglobe.us/blog/?p=7979). Le fait de déclarer dans cette pétition que la Ville est responsable de l’état lamentable du Centre communautaire des gais et lesbiennes, situé actuellement sur la rue Plessis, est faux. Il existe des problèmes majeurs avec ce centre que personne ou presque ne connaît. Des problèmes internes structurels dans son administration qui provoquent le désintéressement des autorités municipales depuis longtemps…. Avant de financer des millions de dollars pour rénover une coquille aussi immense que le Complexe Bourbon, un sérieux coup de barre devrait être fait au CCGLM de manière à permettre une véritable représentativité de la communauté. Enfin, M. Alvarez, en parlant comme il le fait au nom de l’ensemble des gais, a commis un impair pharaonesque. Nul ne peut parler aux autorités au nom de l’ensemble des gais. Le faire relève de l’insulte, car où est la consultation au préalable? Nulle part! Alors ne signons pas cette farce, nous y gagnerons bien plus.
Tags: centre, communautaire, gais, lesbiennes, montréal, pétition
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Tuesday, October 21st, 2014
Gay Globe Média
Une toute nouvelle étude canadienne, réalisée par l’Université Simon Fraser en collaboration avec le Centre de santé des hommes homosexuels de Vancouver et l’Université de Toronto, conclut que la principale cause de décès chez les hommes homosexuels et bisexuels canadiens est le suicide et le VIH!
Selon cette étude, les hommes gais et bisexuels subissent un plus grand nombre de discriminations basées sur la santé que les hommes hétérosexuels, incluant un taux plus élevé de VIH et de sentiments suicidaires. L’étude avait pour objectif de cerner un moyen de quantifier ou d’estimer le taux de VIH et de suicide en l’absence d’informations relatives à l’orientation sexuelle dans les cas étudiés.
En assumant que 2% des hommes canadiens sont soit homosexuels ou bisexuels, et que ces hommes sont 42 fois plus susceptibles de décéder du SIDA et 4 fois plus de suicide, l’étude estime qu’en 2011, le taux de suicide chez les hommes gais a été de 46 décès par tranche de 100,000 hommes alors que le taux de décès du VIH a été de 30 décès par tranche de 100,000 hommes.
En se basant sur ces résultats, entre 2007 et 2011, le suicide a dépassé le VIH comme principale cause de décès chez les hommes homosexuels et bisexuels.
Malgré les conséquences importantes de ce constat sur la population visée par l’étude, il est devenu évident que les recherches portant sur le suicide des hommes gais ou bisexuels sont peu nombreuses et sont de l’ordre de 10% du nombre d’études portant sur le VIH, particulièrement entre 2003 et 2012. L’étude recommande donc aux autorités de santé publique au Canada de prendre les moyens nécessaires afin de mieux quantifier non seulement les résultats alarmants sur le suicide, mais pour permettre d’établir des moyens ou des outils pouvant mener à une prévention accrue et plus efficace.
Suicide chez les ados
(Canoë)
Pour les adolescents et jeunes adultes, le suicide vient au 2e rang des causes de décès, immédiatement après les accidents de la route. Le taux annuel moyen de suicide des adolescents âgés de 15 à 19 ans est environ 1 par 10 000.
Parmi les jeunes âgés de 12 à 16 ans, jusqu’à 10 % des garçons ont déjà songé à se suicider. À l’adolescence, les gais et lesbiennes risquent plus de tenter de se suicider que les adolescents hétérosexuels.
Les tendances suicidaires n’apparaissent pas tout simplement dans un ciel serein : les personnes font habituellement montre de plusieurs signes d’alarme lorsque les événements semblent aller si mal qu’il leur semble préférable d’abandonner. Bien que plusieurs adolescents suicidaires puissent paraître déprimés ou abattus, d’autres dissimulent leurs problèmes sous une énergie débordante.
L’hyperactivité et l’agitation anormale des adolescents peuvent également signaler l’existence d’un problème sous-jacent. Cette agitation peut donner lieu à un comportement agressif ou marqué par la discorde.
Tags: décès, gais, jeunes, suicide
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Sunday, July 20th, 2014
Libération
Silvio Berlusconi n’a pas encore pris sa carte à l’Arcigay, la grande association italienne de défense des droits des homosexuels. Mais à presque 78 ans, et après des décennies de blagues sexistes et de prises de position pour «la famille traditionnelle», l’ancien chef du gouvernement n’en est peut-être plus très loin. Sa jeune compagne, Francesca Pascale (29 ans), a adhéré la semaine dernière, à l’occasion de la Gay Pride, et reçoit ses représentants à Arcore, la villa lombarde de l’ancien Premier ministre. Et celui-ci s’est publiquement prononcé, il y a quelques jours, en faveur des «droits civils» pour les couples gays. «Dans un pays vraiment moderne et démocratique, cela devrait être un engagement de tous», a-t-il indiqué. Une volte-face totale pour celui qui il, y a un an, déclarait fièrement : «Si aujourd’hui, l’Italie n’a pas légalisé l’euthanasie, le mariage gay et la fécondation hétérologue, comme dans d’autres pays européens, c’est grâce à nous.»
Dans le camp de la droite italienne, où l’on s’était plutôt habitué aux saillies d’un Berlusconi homophobe («Il vaut mieux vaut regarder les belles filles qu’être gay»), la conversion n’a pas plu à tout le monde. Mais elle reflète l’évolution de la droite qui, longtemps sous la tutelle du Vatican, semble finalement prête à accorder des droits aux couples homos. Dimanche, un sondage publié par le Corriere della Sera indiquait que 38% des Italiens sont favorables au mariage gay et 40% à une sorte de Pacs. Parmi les électeurs de Forza Italia, 58% sont favorables à une union civile pour les homosexuels. Alors qu’il y a encore cinq ans, la droite organisait une manifestation monstre, le «Family Day», pour s’opposer à la première et timide ouverture du gouvernement de centre gauche de Romano Prodi.
De toute évidence, l’arrivée de Jorge Mario Bergoglio sur le trône de Saint-Pierre a modifié le climat. «Qui suis pour juger ?» avait-il bruyamment lancé il y a quelques mois à propos des homosexuels. L’accession au pouvoir du jeune et très populaire démocrate Matteo Renzi qui, bien que catholique pratiquant, s’est déclaré favorable aux unions civiles, oblige également les partis de droite et Silvio Berlusconi à se repositionner. Le travail de persuasion de Francesca Pascale sur le vieillissant magnat de la communication aurait fait le reste. Pour Berlusconi, cette évolution a deux avantages : politiquement, elle lui permet de retrouver l’inspiration libérale initiale de Forza Italia qui s’était diluée dans les compromis avec les courants et les formations chrétiennes. Surtout, l’adoption des unions civiles ouvertes aux couples homosexuels mais aussi aux hétéros présenterait un intérêt non négligeable sur le plan personnel. Soumis à la pression constante de Francesca Pascale, une simple union permettrait à Silvio Berlusconi, déjà deux fois divorcé, d’éviter de nouvelles noces.
Eric JOZSEF
Tags: berlusconi, droits, gais, positif
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Sunday, July 20th, 2014
Nouvelobs
L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne a rendu des conclusions qui pourraient bien contraindre la France à ouvrir le don du sang aux homosexuels et bisexuels masculins. Pour Brigitte Goldberg, présidente de Trans-Europe, c’est une bonne nouvelle, qui viendrait mettre un terme à une grave situation d’injustice.
Un homme en train de donner son sang à Namur, en Belgique, le 6 décembre 2013 (ISOPIX/SIPA).
À Cyril…
En 2012, François Hollande s’engageait explicitement à mettre fin à l’exclusion des personnes homosexuelles du don du sang. Cela n’a pas empêché la ministre de la Santé d’exceller dans le rétropédalage en déclarant le 14 décembre 2012 sur BFM :
“Je ne peux lever l’interdiction qui existe que si on me donne une garantie absolue que cela n’apportera pas plus de risques pour les transfusés.”
Après la plainte d’un homosexuel qui a attaqué l’Établissement français du sang pour discrimination en raison de l’orientation sexuelle, l’affaire a été porté devant la Cour de justice européenne.
L’argument de la “fenêtre muette”
L’avocat général a produit un réquisitoire sans appel, considérant que le fait pour un donneur d’être homosexuel ne saurait constituer à lui seul un facteur de risque justifiant une telle discrimination, et ce, d’autant plus que se déclarer comme tel sur le questionnaire que doivent remplir les donneurs les excluent définitivement du don de sang pour le restant de leurs jours.
La question est simple : quels risques y a t-il à prélever le sang d’un donneur contaminé ?
Les tests de dépistages pratiqués systématiquement sur les poches de sang permettent d’écarter quasiment tout risque contamination. Le problème vient de ce que les médecins nomment “la fenêtre muette“. Il s’agit d’une période d’environ 15 jours, qui suit la contamination et durant laquelle les tests ne permettent pas de détecter la présence du virus.
Selon l’Institut de veille sanitaire, sur la période 2010-2012, les risques résiduels ont été estimés par la méthode dite : “taux d’incidence/fenêtre silencieuse” à 1 sur 2.750.000 dons pour le VIH.
Voilà pourquoi, lorsque qu’au vu des réponses faites au questionnaire de l’EFS, une personne présente un comportement jugé “à risque”, elle doit temporairement s’abstenir de donner son sang.
Il y a une discrimination incontestable
Ainsi un donneur ou une donneuse dont le partenaire est séropositif fait l’objet d’une contre-indication temporaire de quatre mois.
On ne peut que s’interroger sur cette discrimination évidente. Pourquoi une personne hétéro ayant un comportement à risque ne serait-elle écartée que temporairement du don de sang, alors qu’une personne qui se déclare gay en sera définitivement exclue, même si elle n’a jamais eu de relation avec un autre homme ?
Cette discrimination est due au fait que l’EFS entretien délibérément un distinguo entre les hétérosexuels – qui sont jugés sur leurs comportements – et les homosexuels – considérés comme une population à exclure systématiquement.
La psychose du sang contaminé
Sa seule argumentation repose sur la prévalence accrue du VIH au sein de la population homosexuelle.
C’est considérer d’emblée qu’une personne homosexuelle a – par essence – un comportement irresponsable, alors que le bon père de famille qui aura des relations non-protégées avec de multiples partenaires de passage présentant un fort risque de contamination pourra donner son sang en toute bonne conscience.
Il ne s’agit pas là de mettre à bas les principes de précaution qui doivent prévaloir au don du sang, mais de mettre un terme à une inégalité de traitement que rien ne justifie sinon la psychose qui hante l’EFS depuis l’affaire du sang contaminé et qui l’amène à confondre précautions justifiées et discrimination aveugle.
Le risque, ce sont les pratiques. Pas l’orientation sexuelle
Que la personne soit hétéro ou homo, le risque est strictement le même puisqu’il ne repose que sur l’honnêteté des déclarations du donneur. Comme le demande avec force Jean-Luc Roméro, pourquoi ne pas appliquer la même règle à tous, comme l’ont déjà fait l’Espagne et l’Italie ?
L’American Medical Association, qui regroupe plus de 800.000 praticiens, a demandé la levée de cette interdiction qu’elle considère comme “non fondée scientifiquement”.
Dans la même veine, le rapport remis à Marisol Touraine en juillet 2013 par le député Olivier Veran, qui est également neurologue au CHU de Grenoble, recommandait d’ouvrir le don du sang aux homosexuels en ne se focalisant plus sur l’orientation sexuelle mais sur “le niveau de risque individuel du donneur”.
L’EFS continue à s’enfermer dans le dénie d’une réalité pourtant simple : ce n’est pas l’orientation sexuelle qui est la cause du risque mais les pratiques du donneur, et si l’on considère que le questionnaire de l’EFS est la seule garantie que l’on peut avoir, alors, la confiance doit être la même pour tous sans distinction.
L’exclusion systématique et définitive des homosexuels n’est pas seulement discriminatoire. Deux épidémiologistes de l’Institut de veille sanitaire, Caroline Semaille et Josiane Pillonel ont fait valoir qu’elle pouvait même s’avérer contre-productive.
Ouvrir le don aux gays, c’est améliorer la réduction des risques
Cette discrimination amène souvent les gays à ne pas déclarer leur homosexualité, l’exclusion du don du sang pour ce seul motif étant vécu comme étant particulièrement stigmatisant. Résultat : c’est que presque la moitié des dons de sang trouvés positifs au VIH qui sont issus d’hommes contaminés par des rapports entre hommes.
Lever cette exclusion permanente serait un facteur de responsabilisation. En traitant les gays à égalité avec les autres donneurs, cela pourrait enfin leur permettre de se déclarer comme tels et entraînerait une bien meilleure information de leurs comportements, permettant enfin un dialogue honnête et facteur d’une importante réduction des risques.
Si une large majorité de nos concitoyens trouvent cette interdiction injustifiée et qu’il probable que la Cour de justice européenne condamne la France, il ne faudrait pas oublier que cette discrimination plonge ses racines, non pas dans une démarche scientifique digne de ce nom, mais dans une morale qui a fait écrire à certains : “Pas envie d’avoir du sang de pédale dans les veines !”
Tags: don, gais, sang
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Saturday, July 5th, 2014
7sur7.be
© Photo publique Facebook.
La photo d’un premier contact peau à peau de deux papas avec leur bébé nés depuis quelques minutes a été posté de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. Et largement critiquée par ceux qui ne comprennent pas qu’on laisse deux homosexuels devenir pères.
Les deux heureux parents ont répondu sur la page Facebook de la photographe Lindsay Foster, qui a pris le cliché à la naissance du petit Milo. “Merci à tous ceux qui ont pris le temps d’aimer, de commenter et de partager cette photo. Ce fut un moment incroyable de nos vies qui fut capturé par l’adorable Lindsay Foster.”
“Nous sommes chanceux d’avoir un garçon en bonne santé. Tous les commentaires ci-dessous sont respectables bien que nous ne soyons pas d’accord avec les négatifs. Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion. C’est un moment d’amour pur et d’acception. Milo est entouré d’amour inconditionnel et il va grandir en sachant qu’il existe différents types de familles et il accepter tout le monde, y compris les personnes intolérantes.”
“L’amour n’a pas de couleur, de sexe, ni d’orientation sexuelle. L’amour est inconditionnelle. Merci encore du fond de nos coeurs.”
La photographe précise que sur la photo, les deux parents ne sont pas nus mais torse nu. Elle rappelle que le contact peau à peau est bénéfique pour un nouveau-né. “Autre fait réel: le bébé est énormément aimé.”
Tags: gais, parents
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Friday, June 13th, 2014
Québec Conseil de Presse Gai du Québec
Ville de Montréal Avis et décisions
Date: 10 mars 2001
___________________________________
Table de Concertation des Lesbiennes et des
Gais du Québec
Monsieur Laurent McCutcheon
Demandeur
et
Provigo
Mis-en-cause
__________________________________
DÉCISION
Le Conseil de Presse Gai du Québec a été saisi d’une demande de retrait d’avis déposée par Monsieur Laurent McCutcheon, de la Table de Concertation des Lesbiennes et des Gais du Québec. Cet avis portait sur la diffusion d’une marque de biscuits par Provigo que la Table croyait négative envers les gais et lesbiennes.
Après étude de toute la correspondance dans le dossier ” Provigo ” et de la lettre de Monsieur McCutcheon au Conseil, Il est clair dans l’esprit des membres qu’il y a bel et bien eu demande d’avis de la part de monsieur McCutcheon contrairement à ce qu’il affirme et que ce dernier avait même fait mention d’une demande d’avis au Conseil, lors de sa visite au CPGQ.
Dans la demande d’avis de monsieur McCutcheon, on retrouve un document qui dit bien : ” Le Conseil de Presse Gai du Québec ne devrait pas considérer qu’il y a plainte devant lui à ce moment-ci. Toutefois le Conseil de Presse Gai du Québec peut toujours donner son avis sur le sujet”. Ce courriel est signé de monsieur Laurent McCutcheon.
Le Conseil a donc décidé de maintenir son avis dans le dossier Table de Concertation VS Provigo, à l’unanimité.
Les parties à ce dossier ne peuvent en appeler de cette décision comme il y a prescription. Cette décision est finale.
CPGQ
C.P. 172, succ. Rosemont, Montréal, Québec, Canada H1X 3B7
Téléphone et Télécopieur (514) 728-6436
Web: http://ca.geocities.com/cpgq/index.html COURRIEL: cpgq@yahoo.com
Tags: concertation, gais, lesbiennes, table
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Sunday, March 9th, 2014
Slate.fr
Si vous voulez incarner un homo à l’écran, aucun problème, regardez Matt Damon ou Ewan McGregor. Mais être homo «dans la vraie vie» et sauver le monde à l’écran, ce n’est toujours pas possible.
– Superman à Acapulco, le 25 décembre 2013. REUTERS/Jesus Solano –
En 2008, le magazine de la culture gay OUT mettait en couverture le journaliste star de CNN Anderson Cooper et l’actrice Jodie Foster avec le titre «The Glass Closet» («le placard de verre»).
Dans ses colonnes, le magazine s’interrogeait sur toutes ces célébrités notoirement connus comme homosexuelles mais refusant de faire leur coming-out «public».
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Interrogé par le magazine, un responsable de relations publiques expliquait:
«Il y a quatre types de gays à Hollywood: le gay déclaré, le gay dont la situation est connue de tous mais dont personne parle, le gay marié qui n’en parle jamais et le gay procédurier qui attaque systématiquement. En d’autres termes, l’absence de placard, le placard de verre, le placard en acier et le placard qui sert de cercueil.»
Si, dans un monde idéal, une telle classification ne devrait pas exister; si, dans un monde idéal, personne ne devrait avoir à exposer son orientation sexuelle devant des milliards d’autres êtres humains, il semble quand même que le monde dans lequel nous vivons est ainsi fait. Mais le monde change.
Cinq ans après l’article de OUT, le «placard de verre» n’en est plus vraiment un: Anderson Cooper a fait son coming-out en 2012 dans un e-mail à l’auteur Andrew Sullivan. Jodie Foster l’a fait en 2013 pendant la cérémonie des Golden Globes.
Et beaucoup ont suivi à Hollywood: l’acteur de la série Prison Break, Wentworth Miller, l’acteur de la série Alias, Victor Graber, celui de la série Kyle XY, Matt Dallas, les actrices Raven-Symoné et Maria Bello, l’acteur vu dans Skyfall et Le parfum, Ben Whishaw, et pas mal d’autres moins connus.
Même dans le milieu sportif, réputé beaucoup plus macho que le milieu du show-business, plusieurs athlètes ont révélé leur homosexualité: du basketteur de la NBA Jason Collins au plongeur Tom Daley en passant par le footballeur Robbie Rogers ou le catcheur Darren Young.
1997 paraît loin. Cette année, la comédienne Ellen DeGeneres faisait la couverture de Time Magazine pour dire «Yep, I’m Gay» et voyait sa sitcom Ellen, pourtant si populaire, annulée par ABC l’année suivante après une énorme chute d’audience.
Il semble loin ce temps, Ellen étant aujourd’hui à la tête d’un des talk-shows les plus regardés de la télé américaine et d’ores et la présentatrice des Oscars. En juillet 2012, à propos des coming-out de Anderson Cooper et du chanteur Frank Ocean, le New York Magazine titrait son article: «La nouvelle est sortie. Et tout le monde, captivé, bâilla.»
Voilà. Hollywood (et le monde qui l’entoure) a changé. Dans une certaine limite…
Car il y a encore un tabou, un sérieux tabou. Celui des grands héros du cinéma populaire, les alpha-mâles des blockbusters, ceux qui jouent dans les films d’action, ceux qui jouent les super-héros, les hommes musclés, viriles qui finissent inévitablement par embrasser leur partenaire féminine à la fin du film.
Il n’y a jamais eu de coming-out de ce côté-ci d’Hollywood. Rock Hudson, la plus grande star de comédies romantiques des années 1950-60, n’a jamais révélé son homosexualité jusqu’à sa mort du sida en 1985 –même si le tout Hollywood savait.
A l’écran, pas de problème. Mais dans la vraie vie…
Depuis, rien n’a changé. Et les rumeurs d’homosexualité de Tom Cruise, de John Travolta, de Hugh Jackman, de Will Smith ou de Vin Diesel font le bonheur des discussions de comptoirs et de soirées entre amis. Qu’elles soient alimentées par des acteurs porno en manque de notoriété, par l’appartenance à une secte, une présence un peu trop marquée dans des comédies musicales, une vie privée beaucoup trop privée ou par une vie maritale trop «propre», ces rumeurs prouvent quand même une chose: quand on place sa virilité au centre de sa carrière, il n’est pas (encore) possible d’être homosexuel dans «la vraie vie».
Au cinéma, c’est possible. Pour de faux. Jake Gyllenhaal, Jim Carrey, Ewan McGregor, Heath Ledger, Matt Damon, Michael Douglas, Tom Hanks ou Sean Penn l’ont bien prouvé. Là aussi, c’est une évolution récente.
Pour de vrai, les acteurs craignent pour leur carrière. Ils craignent de ruiner les fantasmes de tous ces petits garçons et adolescents qui ont les posters de leurs films dans leur chambre, ces posters où ils étalent leurs muscles suintants et tiennent fièrement dans leur bras l’actrice qu’ils viennent de sauver des méchants aliens/terroristes.
Ils craignent par conséquent de ne plus trouver de travail, de ne plus être choisi pour les rôles pour lesquels ils sont taillés, pour les rôles qui leur payent leur villa hollywoodienne et leur loft new-yorkais. Dans l’article de OUT Magazine, il y a cette phrase:
«A Hollywood, les choix ne se font pas sur le positif mais sur le négatif. Celui-ci est trop ci ou trop ça. Et les acteurs ne veulent pas être ceux qui donnent le signal d’alarme.»
Bref, s’entendre dire «tu es trop gay» par un producteur ou une directrice de casting n’est pas une option quand on postule au rôle de nouveau sauveur de l’humanité.
Voyez Luke Evans. L’acteur britannique de 34 ans est sur le point de devenir le nouveau héros de films d’action qu’on s’arrache. Sa filmographie est réglée au millimètre pour atteindre cet objectif. La première fois qu’on l’a vu au cinéma, c’est dans le très viril Choc des Titans en 2010, suivi des Trois Mousquetaires et des Immortels en 2011. Cette année, on l’a vu dans Fast & Furious 6, dans le rôle du méchant, et dans Le Hobbit dans le rôle de Bard.
Résultat: en guise d’apothéose à ce début de carrière sévèrement burné, il a été choisi pour être le nouveau The Crow et le nouveau Dracula dans Dracula Untold.
Voilà une carrière à Hollywood sur de bons rails. Avec tout ce qui va avec: juste après Le Choc des Titans, une certaine Holly Goodchild, une attachée de presse pour Armani, annonçait fièrement leur liaison, et c’est elle qui l’accompagne désormais à toutes les avant-premières.
Sauf que…
Sauf que Luke Evans, il y a plus de dix ans, en 2002, lorsqu’il était jeune premier dans la comédie musicale de Boy George Taboo, se disait ouvertement gay dans le magazine The Advocate. «Des gens viennent me voir dans les pubs, les pubs gay bien sûr, et n’arrivent pas à croire que je sois gay!» disait-il fièrement.
Deux ans plus tard, il réitérait même le message dans le magazine gay londonien QX alors qu’il jouait dans la pièce Hardcore, sur l’industrie du porno:
«Je l’ai fait pour moi. Je n’étais pas heureux de vivre dans le mensonge. Alors jouer dans Taboo était le bon moment de faire mon coming-out. Et ça n’a pas du tout gêné ma carrière.»
Alors, en 2011, quand le blogueur et journaliste Michael Jensen tenta d’en savoir plus sur ce «revirement» auprès de l’attachée de presse de Evans, il se passa deux choses.
La première: le commentaire habituel «je ne commente pas la vie privée de mes clients dans les médias etc. etc.»
La deuxième: un changement brutal de la fiche Wikipédia transformant «Luke Evans est ouvertement gay»:
Tags: gais, gays, hollywood, vedette
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Sunday, February 23rd, 2014
Roger-Luc Chayer
Une situation de plus en plus répandue fait son apparition sur les réseaux sociaux gais au Québec et c’est le spectre honteux de l’âgisme chez les jeunes gais. J’ai donc décidé d’en parler ouvertement et de donner une bonne leçon à ces jeunes arrogants qui ne connaissent rien de notre histoire communautaire.
C’est donc suite à de nombreuses plaintes reçues d’utilisateurs de sites de rencontres comme Gay411 ou Priape que j’ai décidé d’aller y voir d’un peu plus près pour découvrir, à ma plus grande stupéfaction, que plusieurs profils de jeunes qui recherchent des rencontres violent la Charte québécoise des droits et libertés et font dans un âgisme évident.
Qu’est-ce que l’âgisme au juste? Selon Wikipédia: «L’âgisme regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation, de mépris fondées sur l’âge. Selon le Glossaire du site Stop Discrimination publié par l’Union européenne, l’âgisme est un «préjugé contre une personne ou un groupe en raison de l’âge». Selon l’Observatoire de l’âgisme, l’âgisme est à l’âge ce que le sexisme est au sexe ou ce que le racisme est aux races.»
La Charte québécoise va plus loin: «Article 10: Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge». Les tribunaux québécois condamnent et mettent à l’amende ceux qui commettent l’âgisme.
Or, en voyant des dizaines d’annonces sur ces sites qui disaient essentiellement «vieux s’abstenir» ou «j’ai déjà un père et un grand-père, vieux décâlissez», il est devenu évident que l’arrogance de certains jeunes gais vient directement de leur ignorance des combats des plus vieux, pour leur permettre aujourd’hui de pouvoir bénéficier de ces libertés qu’ils ne savent clairement pas apprécier.
Ce sont les plus matures des hommes gais qui se sont battus pour faire retirer des dictionnaires médicaux la mention de l’homosexualité comme maladie mentale, qui ont forcé le Gouvernement à approuver la trithérapie pour sauver des vies alors que les gais mourraient par dizaines chaque semaine, qui ont exigé l’inclusion de l’orientation sexuelle dans la Charte, qui ont fait reconnaître les conjoints de même sexe à la Régie des Rentes du Québec, qui ont réussi à obtenir d’abord l’union civile pour les couples gais et ensuite le droit au mariage, etc…
Si, plutôt que de vouloir exclure les anciens, ils pensaient à les respecter tout simplement quand on les croise, le monde gai ne s’en porterait que mieux. Parce qu’il y a aussi la solution du bon vieux coup de pied au cul mais ça, c’est une autre loi!
Tags: âgisme, gais, gay411, internet, rencontres
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Sunday, February 23rd, 2014
Gay Globe Magazine
Denis Coderre, Maire de Montréal et de l’Arrondissement Ville-Marie, s’est déplacé le 14 février pour lancer la Marche du Collectif Carré Rose Montréal contre la violence et l’homophobie dans le Village, en compagnie du conseiller du District de St-Jacques, Richard Bergeron. Plus de 600 participants s’étaient donné rendez-vous Chez Mado pour ensuite occuper la rue Ste-Catherine Est jusqu’à Papineau. Le Maire Coderre a annoncé de nombreuses nouvelles mesures visant à sécuriser définitivement le Village et a souligné l’apport exceptionnel des policiers du poste 22 et du Commandant Vincent Richer. Le discours intégral du Maire est diffusé sur GGTV au http://www.gayglobe.us/coderre140214.html
Tags: coderre, denis, gais, gays, homos, maire, pop, village
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Monday, January 20th, 2014
Lemag.ma
Lemag : Les autorités espagnoles de l’enclave occupée de Melilia, auraient commencé à réceptionner les demandes d’asiles des homosexuels maghrébins, fuyant les législations interdisant leurs penchants sexuels.
Six individus se déclarant homosexuels, auraient déposé des demandes d’asile auprès du tribunal de Melilia occupée.Il s’agirait de deux marocains de la ville de Beni Nsar, d’un marocain de la ville d’Al Hoceima, d’une ressortissante algérienne ‘lesbienne’ et de deux maliens ‘gays’.
Selon le site arabophone Al Yaoum 24, des instructions de dossiers ont été ordonnées par le tribunal de Melilia, qui a notifié aux services espagnols de sécurité, d’enquêter sur ces 6 ‘homosexuels’ demandeurs d’asile.
Les six individus recevraient, selon les procédures espagnoles d’usage, des réponses statuant sur leurs dossiers, dans les six mois à venir; ils ont effectué leurs demandes, suite à une ordonnance de la justice européenne autorisant les pays membres de l’UE, à accorder asile, aux homosexuels étrangers sous conditions.
En effet, la justice examine avant de donner son accord, le degré de sévérité des législations à l’encontre des homosexuels, dans leurs pays, ainsi que les dangers sécuritaires et ségrégationnistes qu’ils encourent.
Tags: gais, marocains, réfugiés
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Monday, January 20th, 2014
RFI
La loi controversée durcissant la répression envers les homosexuels ne passera pas en Ouganda. Le président Yoweri Museveni a refusé, ce vendredi 17 janvier, de promulguer cette loi pourtant votée à une écrasante majorité en décembre 2013.
Yoweri Museveni n’approuve pas l’homosexualité mais il pense que ces personnes ont le droit d’exister. Le chef de l’Etat ougandais estime par ailleurs que les gays sont « malades », mais que la répression n’est pas une solution. Voici en substance ce que le porte-parole du président a révélé à la presse, ce vendredi 17 janvier, pour justifier le refus de ce dernier de promulguer un texte qui durcissait la répression contre les homosexuels.
Votée fin décembre par une écrasante majorité du Parlement, cette loi prévoyait en outre la prison à vie pour les récidivistes, ainsi que la criminalisation de la promotion publique de l’homosexualité, autrement dit les discussions de groupes de militants.
Concert de protestations
En refusant de signer ce texte, le président ougandais, même s’il s’en défend, semble céder à la pression internationale. L’annonce du vote de la loi par le Parlement avait en effet causé un concert de protestations de la part des pays occidentaux, à commencer par les Etats-Unis.
Rappelons que l’homosexualité est très mal perçue en Ouganda où les nouvelles églises, inspirées du protestantisme, pullulent. Les organisations de défense des droits de l’homme y dénoncent régulièrement des menaces et violences subies par les gays.
Tags: gais, gays, ouganda
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Monday, January 20th, 2014
Canoe
MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a assuré dimanche que la Russie accueillerait tous les sportifs et visiteurs, indépendamment de leur orientation sexuelle, aux jeux Olympiques de Sotchi et a minimisé la décision de certains leaders occidentaux de ne pas s’y rendre.
«Les gens ont différentes orientations sexuelles. Nous accueillerons tous les sportifs et tous les visiteurs des jeux Olympiques», a-t-il déclaré dans un entretien à plusieurs chaînes de télévision russes et étrangères enregistré à Sotchi et diffusé à moins de trois semaines de l’ouverture des JO.
Une loi russe interdisant la «propagande» homosexuelle devant mineurs, passible de prison, a provoqué une vive controverse, avec des appels au boycott des JO de plusieurs personnalités internationales.
Des défenseurs des droits de l’Homme reprochent aux autorités russes de vouloir stigmatiser les homosexuels à travers ce texte dont la formulation vague ouvre la porte à une très large interprétation. Ce que contestent les dirigeants russes.
M. Poutine a dans son entretien une nouvelle fois défendu cette loi et affirmé qu’elle ne s’en prenait pas aux homosexuels.
«Une loi a été récemment adoptée interdisant la propagande, pas seulement de l’homosexualité mais de l’homosexualité et des abus sexuels vis-à-vis des enfants», a-t-il dit.
«Mais cela n’a rien à voir avec les poursuites contre les gens pour leur orientation sexuelle», a-t-il ajouté.
«C’est pourquoi les gens ayant cette orientation non-traditionnelle qui ont l’intention de venir soit en tant qu’invité soit en tant que participant aux JO, n’ont aucune crainte à avoir», a-t-il dit.
Le président a par ailleurs minimisé la décision de certains dirigeants occidentaux de ne pas assister à l’inauguration des jeux.
«Certains chefs d’État et de gouvernement n’ont absolument pas l’habitude d’aller à l’inauguration (des JO)», a-t-il déclaré dans un entretien télévisé.
Le fait de venir «à mon avis, est une bonne occasion (…) de s’entretenir, discuter de certaines choses, mais je ne voudrais pas mélanger le sport et la politique», a-t-il ajouté.
«Les jeux Olympiques ne sont pas une compétition d’hommes politiques», a-t-il estimé.
Les présidents américain Barack Obama et français François Hollande, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé qu’ils ne se rendraient pas à Sotchi.
M. Obama a par ailleurs indiqué qu’une militante de la cause homosexuelle ferait partie de la délégation officielle américaine.
Tags: gais, moscou, sotchi
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Thursday, August 22nd, 2013
Pagtour.net
Les nouvelles lois russes contre la publicité en faveur de l’homosexualité qui défraient actuellement la chronique font oublier que dans certains pays les gays et les lesbiennes risquent, ni plus, ni moins, la peine de mort.
Et dans les pays, dits avancés, comme aux USA par exemple, on oublie que 13 états interdisent encore dans leurs législations les « actes contre nature » . Mieux même, en 1983, au Texas un procureur avait requis et obtenu la peine de mort à l’encontre de Calvin Burdine, accusé de meurtre et ouvertement homosexuel, en arguant que la prison à vie pour un homosexuel n’était pas vraiment une punition. Pour avoir été mal défendu par son avocat, le jugement a été cassé en 2001 après qu’il ait passé 18 ans dans les couloirs de la mort… Alors pour les AGV qui vendent un voyage ou un forfait à des homosexuels, mieux vaut s’informer sur les législations en cours dans certains pays.
L’homosexualité est illégale dans environ 50 % des pays du monde. Cette interdiction va jusqu’à la peine de mort au Pakistan. La peine de mort est la peine que risquent les homosexuels dans certains pays (marqués dans la liste ci-dessous). Selon les lois en vigueur, l’homosexualité est illégale dans certains états des États-Unis. Toutefois, on n’y applique pas les châtiments proposés.
Afghanistan, Algérie, Angola, Arabie, Arménie, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bénin, Bhoutan, Botswana, Birmanie, Bosnie, Brunei, Burundi, Cameroun, Cap Vert, Corée du Nord, Cuba, Djibouti, Égypte, Émirats Arabes Unis, Éthiopie, Fidji, Gabon, Ghana, Grenade, Guinée, Guinée Équatoriale, Guyana, Haïti, Iran, Iraq, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Kiribati, Koweït, Liban, Libéria, Libye, Malaisie, Malawi, Maldives, , Maroc, Marshall, Maurice, Mauritanie, Micronésie, Mongolie, Mozambique, Nauru, Nigéria, Oman, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Qatar, Rwanda, Salomon, Samoa, Sainte-Lucie, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Singapour, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Sri Lanka, Syrie, Swaziland, Taïwan, Tanzanie, Togo, Tonga, Trinité, Tobago, Tunisie, Turkménistan, Tuvalu, Vatican, Yémen, Zaïre, Zambie, Zimbabwe.
Où est-ce légal? Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Belgique, Brésil, Canada, Costa-Rica, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Islande ,Israël, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume Unis, Portugal, Suède, Suisse, Uruguay. La Thaïlande est un cas particulier. Dans ce pays, la société a un profond respect des hommes et des femmes homosexuels. Aux USA, si prompts à donner des leçons de morale, 13 états qui ont ce qu’on appelle des “sodomy laws” qui interdissent la sodomie (Caroline du Nord et du Sud, Floride, Alabama, Mississippi, Louisiane, Arizona, Idaho, Michigan, Minnesota).
Tags: gais, homophobes, pays, tourisme
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Thursday, August 22nd, 2013
Les organismes “Les Habitations La Traversée” et “Bâtir son Quartier”, un groupe de ressources techniques, s’apprêtent à donner une nouvelle vocation à l’ancien couvent des Sœurs de la Providence, un immense bâtiment de six étages en forme de T situé au 1431, rue Fullum, à Montréal.
Inséré entre la rue Ste-Catherine Est et le boulevard de Maisonneuve, le projet sans but lucratif de plusieurs millions $, financé par différentes sources dont : Le gouvernement du Québec, la ville de Montréal et un prêt hypothécaire, se prépare aussi à transformer pour l’organisme “Les Habitations La Traversée” un autre couvent en 72 appartements pour personnes aînées cette fois, au 1460, boulevard Crémazie Est à Montréal.
62 chambres pour personnes aînées gaies seront construites dans l’actuel couvent sur une partie des 4ème et 5ème étages qui auront aussi leur propre salle à manger avec 3 repas par jour et de nombreux soins puisque la section sera réservée aux personnes en perte d’autonomie.
De plus, 32 studios pour personnes seules ayant besoin de soutien communautaire avec des espaces communautaires dans le bâtiment seront offerts en collaboration avec l’organisme Chambreclerc. Ces studios seront réservés aux personnes autonomes. En tout, les personnes aînées de la communauté gaie pourront compter sur de nombreux studios, 3 et 1/2 et probablement sur 7 4 et 1/2 grâce à un financement d’Accès Logis. Le poêle et le frigo ne seront pas compris dans les logements.
On prévoit que le coût des logements sera très accessible. Par exemple, une personne seule ayant moins de 27,000$ de revenus par an pourrait payer environ 865$ pour un studio, tout compris et près de 700$ si il est subventionné. 514.274.5736
Tags: ainés, gais, hébergement, montréal
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Friday, July 26th, 2013
Gay Globe Magazine
Beaucoup de québécois comptent sur Justin Trudeau et sur le Parti Libéral du Canada, lors de la prochaine élection fédérale, pour renverser le gouvernement conservateur actuel. Mais moralement, est-ce que M. Trudeau ne serait qu’un simple opportuniste ou pire, un manipulateur?
Parce que ces questions se doivent d’être posées suite à la présence de Justin Trudeau à la Fierté gaie de Toronto en 2013 alors qu’il brandissait un drapeau gai avec un geste donnant toutes les apparences d’une victoire. Suite à la diffusion de cette photo, Gay Globe Magazine a contacté M. Trudeau pour lui offrir de soutenir la communauté gaie par une publicité et à notre plus grande surprise, pour ne pas dire choc, son adjoint, un dénommé M. Roy, nous a répondu que le budget ne permettait pas ce placement.
Questionné à savoir si M. Trudeau avait directement refusé, M. Roy nous a informé qu’il avait décidé lui-même sans en parler à M. Trudeau, mais qu’il le ferait dans la même semaine, tout en promettant de nous revenir avec ça avant la fin de la semaine. Promesse non respectée, aucune nouvelle…
De plus, M. Roy avait ajouté que M. Trudeau soutenait la communauté gaie. Surpris de cette affirmation qui revient souvent d’ailleurs avec les politiciens, j’ai demandé dans les 3 dernières années, combien M. Trudeau avait donné au SIDA? Réponse: Rien!
Dans le fond, M. Trudeau se sert allégrement de notre drapeau avec enthousiasme sans jamais soutenir concrètement les gais. Le fait de ne pas s’opposer à ses revendications n’est pas un soutien M. Trudeau. Demandez à votre attaché qui décide tout pour vous, il vous le dira!
Tags: gais, justin, trudeau
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Thursday, May 30th, 2013
Gay Globe Magazine / Roger-Luc Chayer
Michel en a assez de sombrer dans un état très intense de fatigue tous les midis, allant jusqu’à voir un voile blanc devant ses yeux et perdre sa capacité de concentration, lui qui doit être performant au travail sur le plan intellectuel. Il décide donc de consulter et pendant 3 ans, de vivre les dédales de la médecine québécoise pour finir avec une explication simple, l’hémochromatose, une maladie génétique commune chez les francophones…
Ses principaux symptômes étaient d’ailleurs la perte de libido et l’impossibilité d’obtenir une érection lors de ses activités sexuelles et comme gai, Michel avait de quoi s’inquiéter puisqu’il n’avait que 38 ans. Confronté à ce problème, son médecin de famille, visiblement mal à l’aise de parler sexe avec un gai, lui a indiqué qu’il ne pouvait pas l’aider, sans se donner la peine de faire quelques vérifications de routine via des prises de sang.
Déçu de la réaction de son médecin, Michel décide d’aller consulter un médecin de l’Institut québécois d’Andropause dont il avait entendu parler par un ami. Dès la première visite, le médecin lui prescrit quelques analyses sanguines et détecte rapidement une très faible production de testostérone, l’hormone masculine responsable de la libido et du désir sexuel de même que de la force musculaire et de l’énergie. Il lui prescrit alors un supplément hormonal sous forme de gel de testostérone. Les mois passent et malgré la médication, rien à faire, le niveau de testo dans le sang ne monte pas. La normale étant à 25, Michel reste à 7, que faire?
Et soudain son médecin à une bonne idée, et si cette attaque contre la testo était causée par une Hémochromatose? Une maladie génétique causant une forte accumulation de fer dans le sang qui a pour effet de nuire au fonctionnement de nombreux organes comme le coeur, le foie, les intestins, l’hypophyse et qui attaque directement les gonades, ces glandes masculines productrices de testostérone.
Petit test génétique à l’hôpital et Bingo! Le résultat est clair: Positif et porteur de deux allèles génétiques hétérozygotes causant l’hémochromatose! Voilà qui change la donne et permet une nouvelle approche pour Michel qui doit dorénavant se faire retirer 500ml de sang à l’hôpital toutes les 6 semaines, à vie ou du moins, jusqu’à ce que ses niveaux de fer redeviennent normaux dans le sang, réglant du coup la cause de ses problèmes de fatigue et ses problèmes sexuels. L’hémochromatose serait selon de nombreux chercheurs la principale cause de la baisse de production de la testostérone chez les hommes québécois, ces gènes défectueux étant présents principalement à cause de nos origines françaises.
Avec des phlébotomies (saignées) régulières et un supplément hormonal, Michel est redevenu l’homme de sa jeunesse avec une excellente forme et une vie sexuelle plus épanouie.
Si vous soupçonnez une baisse de production de la testostérone, il suffit de demander au médecin une mesure sanguine, une mesure du taux de fer et s’il le faut, une analyse génétique de l’hémochromatose et vous aurez ainsi un portrait exact de la situation…
Tags: gais, gays, hémochromatose, testostérone
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Monday, February 11th, 2013
Il a été membre des jeunesses hitlériennes jusqu’en 1945 pour ensuite en diminuer la portée, il a interdit le port du condom permettant ainsi à des centaines de milliers de personnes de contracter le VIH et d’en mourir surtout en Afrique, il a interdit l’avortement pour les femmes victimes de viol et a détruit la vie de celles qui osaient le faire malgré tout, il a dirigé le plus grand empire de pédophiles de l’histoire de l’humanité en protégeant des prêtres et des évêques de poursuites criminelles permettant de détruire à vie des milliers de jeunes garçons en sachant ce qui se passait. Il était plus que temps que ce personnage démissionne.
Tags: avortement, démission, gais, hitler, pape, pédophiles
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Sunday, February 3rd, 2013
On parle souvent depuis les années 90 de l’impact économique de l’activité commerciale gaie et on annonce à tous vents que ces derniers sont riches, qu’ils dépensent beaucoup, ça se sait…
Quand vient le temps de faire le portrait social des gais par contre, personne ne peut vraiment répondre puisque les statistiques lancées selon les intérêts ne sont souvent pas corroborées. Voilà que Statistiques Canada annonce enfin que le portrait humain de la communauté gaie a fait l’objet de statistiques recueillies en 2006, lors du dernier recensement national. Voici donc, en bref, le vrai portrait de ce que nous sommes collectivement, au Canada du moins!
Quand on pose la question quant au nombre exact de personnes homosexuelles au Canada, on nous répond: “Statistique Canada ne possède ni le nombre exact de personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, ni le nombre de personnes transgenres, mais l’organisme tente de quantifier certaines estimations à partir de différentes enquêtes et du recensement.”
18,4% des couples de la région de Montréal se déclaraient de même sexe alors qu’à l’échelle provinciale, 27,370 se déclaraient ainsi…
En 2009, 1,1% des Canadiens âgés de 18 à 59 ans se déclaraient homosexuels (gai ou lesbienne). 0,9% se considéraient bisexuels.
13 % Proportion des crimes haineux motivés par l’orientation sexuelle.
188 Le nombre des crimes haineux en 2009 motivés par l’orientation sexuelle, en hausse de 18 % par rapport au nombre enregistré en 2008.
74 % La proportion des crimes haineux motivés par l’orientation sexuelle qui étaient de nature violente. Les voies de fait simples étaient le type de crime violent le plus fréquent.
Les hommes gais sont plus susceptibles de consulter un médecin, fréquentent plus que les hétéros les clubs sportifs.
9% des couples gais ont au moins un enfant.
24,5% des femmes gaies en couple avaient un enfant à la maison.
3% des hommes gais en couple et 16% des femmes gaies en couple déclaraient qu’un enfant de moins de 24 ans vivait à la maison.
28,5 % La proportion des homosexuels et des bisexuels qui ont déclaré avoir trouvé la vie stressante en 2009, comparativement à 26,7 % des hétérosexuels.
Tags: canada, gais, gays, statistiques
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Monday, January 21st, 2013
Slate.fr
La violence chez les couples homosexuels, qu’ils soient gays ou lesbiens, est un sujet rarement abordé. Pourtant, les quelques chiffres dont on dispose indiquent que non seulement cette violence existe, mais qu’elle pourrait bien être plus fréquente encore que chez les hétérosexuels.
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Behind the door / bonkiss via FlickrCC
Licence by –
Interrogez plusieurs associations LGBT sur la violence conjugale chez les homosexuels, et vous obtiendrez peu ou prou la même réponse: le problème existe, c’est important d’en parler, mais… c’est compliqué.
D’abord parce qu’on manque de chiffres, d’une étude de référence qui établirait clairement la situation en France. Et puis parce que le timing est mauvais.
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En plein débat sur la mariage pour tous, votre demande «interpellera», on se demandera «quel est l’intérêt d’un tel angle de papier en ce moment». Mais une fois que vous aurez montré patte blanche, que vous aurez prouvé que vous ne souhaitez pas écrire un article réactionnaire destiné à plomber le mouvement LGBT, alors le ton changera et on vous l’avouera franchement: la violence conjugale est un véritable problème chez les homosexuels.
Deux fois plus de violences conjugales chez les homosexuels?
Reste qu’il est difficile de trouver des interlocuteurs qualifiés. Personne ne se penche sérieusement sur le sujet en France. Il a bien existé pendant quelques années une association qui luttait contre les violences au sein des couples lesbiens, Air Libre, mais elle n’est plus active.
Il faut donc traverser l’Atlantique pour trouver une documentation plus fournie. Une étude de Statistique Canada indique par exemple qu’au cours de l’année 2004, 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violences conjugales contre 7% des hétéros.
Selon le site rezosante.org, certains chercheurs américains considèrent même que la violence conjugale est le 3e problème de santé chez les homosexuels, après le VIH et la consommation de drogue.
Difficile donc de penser que la réalité soit différente en France. Preuve en est ce questionnaire mis en ligne par le site communautaire yagg.fr en 2011. 84% des personnes qui ont répondu étaient lesbiennes et 18% ont affirmé avoir déjà été victimes de violences conjugales.
Alors pourquoi cette difficulté à communiquer sur le sujet? Elodie Brun, coordinatrice de la Lesbian and Gay Pride Montpellier (LGPM) l’explique facilement:
«Les associations LGBT ont peur de réactiver les clichés, comme celui de la lesbienne camionneuse. Elles ne souhaitent pas donner de grain à moudre à leurs détracteurs.»
Mais Elodie Brun n’est pas d’accord avec cette stratégie. Dans ses bureaux, à Montpellier, des affiches traînent depuis un an et demi. Ce sont des prototypes pour une campagne d’information. Leur slogan:
«La violence chez les homosexuels, plus qu’un mythe, une réalité.»
La LGPM a décidé de s’emparer du problème, mais «c’est difficile de trouver le ton juste», avoue sa coordinatrice.
«Elle m’a poussé à bout»
Elodie Brun est d’autant plus concernée par ce sujet qu’elle même a eu une compagne avec un lourd passé de violences conjugales. Avant de devenir la copine d’Elodie à 35 ans, Pauline* n’avait tout simplement jamais connu de relations exemptes de violences physiques. Elle justifiait ces violences par le même argument que les hommes hétérosexuels utilisent souvent pour expliquer pourquoi ils battent leurs femmes: «Elle m’a poussée à bout.»
Cette femme avait vu, enfant, son père battre très violemment sa mère. Plus tard, elle a reproduit ces gestes, relation après relation. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Elodie et qu’elle puisse évacuer cette violence par la parole. Elle ne sont plus ensemble aujourd’hui, mais Pauline n’a semble-t-il jamais recommencé à frapper ses compagnes.
Elodie Brun a été marquée par une anecdote qui montre bien la lourde chape de plomb qui pèse sur les violences conjugales. Quand elle était encore avec Pauline, elle a subi une agression dans la rue. Son visage a porté la trace des coups pendant plusieurs jours. Le milieu LGBT de Montpellier, connaissant la réputation de Pauline, a cru que celle-ci «recommençait». Mais pas une personne n’a osé demander ce qu’il s’était passé.
Pourtant il s’agit là d’un milieu militant, qui lutte contre les violences subi par les LGBT. Mais quand celles-ci proviennent des LGBT eux-mêmes, le silence est aussi écrasant que chez les hétéros.
La violence conjugale, c’est un homme qui bat une femme
Il faut dire que s’il est difficile pour tout le monde d’aller chercher de l’aide ou de porter plainte après avoir été victime de violences conjugales, la situation est encore plus compliquée pour les homosexuels. Ils ont peur de ne pas être pris au sérieux par la police ou par les associations.
Certains trouvent difficile d’avouer leur homosexualité devant des inconnus. Et puis, pour ceux qui ont du mal à assumer leur orientation sexuelle et qui vivent leurs vies en dehors des réseaux LGBT, la peur de perdre son conjoint est encore plus forte: cela signifierait devoir tout recommencer, se retrouver seul et devoir retrouver quelqu’un d’autre dans une société qui n’est pas, loin s’en faut, parfaitement tolérante envers l’homosexualité.
Enfin, dans l’imaginaire collectif, la violence conjugale c’est un homme qui bat sa femme. Ce qui sort de ce schéma est rarement évoqué, même si le fait que les femmes aussi peuvent être violentes envers leurs conjoints fraie doucement son chemin dans l’univers médiatique. Reste finalement à comprendre que la violence peut-être exercée par tous sur tous, quel que soit le sexe ou l’orientation sexuelle.
Une violence physique mais aussi psychologique
La situation est plus avancée au Canada. Le Centre de Solidarité Lesbienne a par exemple mis en ligne un court métrage informatif qui présente bien la situation:
Tout y est: la violence physique mais également psychologique, la menace de révéler l’homosexualité du conjoint à ses proches, la difficulté d’expliquer la situation aux policiers…
En France, il n’existe pas pour l’instant pas d’équivalent à cette campagne d’information. Pourtant, Elodie Brun en est persuadée:
«Les associations LGBT doivent protéger les homosexuels de toutes les violences qu’ils subissent, qu’elles proviennent d’homophobes ou des homosexuels eux-mêmes.»
Elle veut croire que le mariage pour tous arrangera la situation. Le couple homosexuel y acquerra la même légitimité juridique que le couple hétérosexuel. Alors le verrou psychologique sautera peut-être, et quand ça arrivera conclut Elodie: «On n’est pas à l’abri d’avoir une explosion de plaintes…»
Benjamin Billot
Tags: conjugale, gais, violence
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Wednesday, July 4th, 2012
COMMUNIQUÉ
Roger-Luc Chayer, éditeur et journaliste responsable du groupe média Gay Globe/Le National/Le Point dénonce les appels à l’exécution des personnes homosexuels publiés sur la page Facebook de Stéphane Gendron, animateur au Canal V et Maire de la ville de Huntingdon au Québec.
La page comportant les propos extrêmement violents est au http://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151070552345915&set=a.485015790914.267924.529680914&type=1&theater¬if_t=photo_reply
“J’ai été le triste témoin d’une attaque terrible à l’endroit des personnes homosexuelles de la part d’un ami Facebook de Stéphane Gendron. Cet ami à lui a publié des appels à exécuter les personnes homosexuelles, les seules à mériter une exécution selon lui, il a déclaré que les nazi avaient raison de vouloir les exécuter et ont bien fait de le faire, il n’a pas cessé de publier des messages haineux par dizaines, au plus grand désaroi des autres utilisateurs présents et témoins impuissants. Stéphane Gendron, bien qu’invité à retirer ces messages de sa page, a volontairement laissé ces textes haineux persister”, déclare Roger-Luc Chayer, journaliste et ex-ami de Stéphane Gendron.
Les autorités ont été consultées sur cette sordide affaire et des interventions à l’endroit de Stéphane Gendron sont en préparation car quiconque publie ou laisse se publier des textes en infraction avec les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés, qui interdisent toute discrimination ou attaque contre des minorités protégées comme celles concernant l’orientation sexuelle, s’expose à de graves accusations de la part des autorités.
“J’ai requis ces intervention après avoir consulté les autorités perstinentes parce que la nature des propos est si violente qu’elle peut pousser des individus à agir contre les gais et parce que je crois sincèrement, c’est aussi l’avis des autorités consultées, qu’un individu qui ne retire pas de tels messages démontre qu’il endosse ces propos. Il doit asumer son choix de laisser survivre des appels à une haine qui ne trouvent aucun justificatif dans une société démocratique telle que le Québec”, déclare avec émotion l’éditeur qui avoue qu’il n’a jamais vu de sa vie une telle violence contre ce qu’il représente, venant d’un ami.
Stéphane Gendron a refusé de retirer les messages haineux contre les gais même après qu’il ait été avisé que l’identité de l’auteur était fausse et sa photo Facebook aussi, démontrant qu’il endosse par passivité les propos de cet étrange et anonyme tueur de gais…
La Commission Canadienne des droits de la personne et la Commission québécoise sont sur le dossier et des accusations graves pourraient être portées contre Stéphane Gendron dans les heures qui viennent.
NDLR: Stéphane Gendron donnait finalement signe de vie le 5 juillet au matin et déclarait dans une série de messages publics et privés à Gay Globe, pour expliquer les délais à retirer les messages haineux, qu’il avait une vie, qu’il ne pouvait être présent sur sa page continuellement et qu’il n’endossait pas ces propos. Ce à quoi Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe, lui répondait que la responsabilité de gérer ses sites internet et ses outils de communication lui incombait directement et qu’il devait assumer la responsabilité de ce qui avait été fait sur des outils internet lui appartenant et laissés sans surveillance si longtemps. Quant à l’argumentaire à l’effet qu’il ne pouvait pas être présent et ne pouvait se libérer de la journée, l’éditeur de Gay Globe lui a fait remarquer qu’il était pourtant intervenu avec un message, peu de temps après les premières attaques, et qu’il avait décidé de ne pas effacer les messages incriminés. Ce à quoi Stéphane Gendron a répondu qu’il n’avait pas lu les messages initiaux, que ces messages n’étaient pas de sa connaissance au moment de son intervention.
Tags: animateur, exécutions, gais, gendron, haine, homophobie, homosexuels, maire, nazi, stéphane, tuer, v
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Saturday, June 30th, 2012
Thérapies contre l’homosexualité bientôt interdites en Californie
Le Sénat de Californie a adopté un projet de loi visant à inter- dire les traitements présentés comme remède à l’homosexua- lité. Le vote, mercredi par 23 voix contre 13, est une victoire pour les associations défendant les droits des homosexuels. Ces traitements, soulignent-elles, n’ont aucun sens, l’homo- sexualité n’étant pas une maladie, et exposent en outre à des effets indésirables (dépression, pharmacodépendance).
Homos au sein de Tsahal, tolerance et hypocrisie…
L’homosexualité au sein de Tsahal est un sujet de polémi- que sces derniers jours. Le député Uri Ariel (Union natio- nale) pense que les homosexuels n’aideront pas à renforcer les forces de Tsahal et il a ajouté que c’est un interdit de la Thorah. Shelly Yachimovich a répondu aux derniers pro- pos du député Uri Ariel : «Il s’agit d’une attaque primitive et dangereuse car Israël se trouve parmi l’un des pays les plus tolérants de la région.
Des propos sur l’homosexualité choquent la Flandre
Les propos d’Alexander-Karel Evrard (88 ans) paru dans un courrier de lecteur du Snep, la parution de Natuurpunt de l’université de Gand, ont de quoi choquer. Pour ce profes- seur émérite, l’homosexualité, d’un point de vue biologique, est une déviance de la nature. Pourtant selon ses dires “Il n’a rien contre les holebis (homosexuels, lesbiennes et bis) qui sont comme ils sont, mais bien contre la propagation de cette déviance”.
Imam Mbaye Niang: “Nous ne transigerons pas sur l’ho- mosexualité…”
Présent dans la banlieue de Dakar, Imam Mbaye Niang af- firme qu’il s’opposera de toute force contre toute tentative de dépénalisation de la pratique de l’homosexualité au Séné- gal. « Il y a dans le monde une tendance à vouloir mondiali- ser des comportements et des manières de vivre qui ne sont pas forcément compatibles avec nos croyances », a dit Mbaye Niang dans Enquête. Et d’avertir: « Or, tout le monde sait que l’Assemblée nationale est le lieu où on peut faire passer certaines lois qui autoriseraient certains dérapages comme la dépénalisation de l’homosexualité. Ce type de mondiali- sation n’arrange pas certains pays comme le Sénégal, une nation pleinement religieuse. Donc il y a des choses que nous ne pouvons pas accepter. Nous ne transigerons pas sur cette question comme sur d’autres touchant la morale et aux mœurs ».
Dubaï: un Belge en prison pour homosexualité
Un Belge de 24 ans, soup- çonné d’avoir poussé son compagnon de 25 ans par la fenêtre d’un appartement, a été condamné mercredi à un an de prison à Dubaï en raison de son homosexualité mais n’a pas été poursuivi pour avoir tué son ami.
Journal de Mon- tréal: Une bourde plus que monu- mentale
Au lendemain du décès de Jean Guilda, le Journal publiait partout en papier et web le nom de Guida sans le L. Avisé, le JdM refuse de corriger. Bande de pleu- tres…
Tags: bref, gais, gays, monde
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Saturday, June 30th, 2012
Suite à un premier schisme au début des années 2000 résultant de la décision du comité montréalais de la Fédé- ration des Jeux Gais de se retirer de la fédération pour or- ganiser ses propres jeux, les premiers Outgames de 2006 et de l’échec lamentable de ces mêmes Outgames avec une faillite impliquant plus de 750 fournisseurs et la disparition de Louise Roy, alors Présidente montréalaise des Outgames, les deux organisations officielles avaient convenu de se réu- nir pour discuter de la réunification des équipes afin de ne proposer à l’avenir qu’une seule version de jeux gais sur le plan international.
Or, voici qu’au début mai, selon un communiqué de la FGG, les représentants des deux organisations, malgré plusieurs jours de travaux encore une fois à Montréal, en arrivaient à la conclusion qu’un accord ne serait pas possible à temps pour faire une annonce sur des jeux conjoints en 2018. Se- lon Kurt Dahl, co-Président de la FGG, les représentants de la GLISA à Montréal refusaient, le 6 mai dernier, une offre finale de la FGG. Le noeud du désaccord résidant principa- lement dans la répartition du risque financier pour les vil- les et comités organisateurs. Toujours selon le co-Président de la FGG “ceci constituait un noble effort afin de préparer un évenement unique, sportif et culturel, aux quatre ans. De nombreux points communs ont été identifiés pendant ces travaux et surtout les différences structurelles entre les deux organisations.”
Un autre point de désaccord selon le communiqué reçu à Gay Globe Magazine, qui avait été commanditaire officiel des Jeux Gais de 2006 à Chicago, résidait dans le fait que la FGG préfère que le droit de vote ne soit accordé qu’aux per- sonnes présentes aux réunions alors que la GLISA favorise un droit de vote à distance. Peu de temps après la réception du communiqué de la FGG, nous recevions un appel à sou- mettre une candidature pour les villes qui souhaiteraient organiser les jeux gais de 2018. Malheureusement, Mon- tréal aura encore une fois été responsable d’un schisme qui ne fait pas honneur à la communauté.
Tags: divorce, gais, games, gay, jeux
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Saturday, April 28th, 2012
Malades, handicapés ou… homosexuels : voilà les trois motifs que les hommes turcs peuvent avancer afin de se faire dispenser de service militaire, obligatoire en Turquie. Mais prouver que l’on est gai est bien plus compliqué qu’il n’y paraît, et donne lieu à une épreuve plus qu’humiliante.
“Ils m’ont demandé à quand remontaient mes premières relations sexuelles anales, mes premières fellations, avec quelles sortes de jouets je m’amusais étant petit.” Ahmed, un jeune homme d’une vingtaine d’années, témoigne dans un reportage édifiant diffusé par la BBC World Service de ce qu’il a vécu lors de son bilan de santé précédant son service militaire. “Ils m’ont interrogé pour savoir si j’aimais le foot- ball, si je portais des vêtements ou des parfums de femme. Comme je portais une barbe de trois jours, ils m’ont dit que je ne ressemblais pas à un gai normal.”
Les officiers l’ont ensuite fortement invité à fournir une pho- to de lui vêtu en femme, ce qu’Ahmed a refusé. “Mais je leur ai proposé une autre offre, qu’ils ont acceptée” : et le jeune homme de leur donner une photo où il embrasse un homme. Cela devrait lui permettre – il l’espère en tout cas – d’obte- nir un “certificat rose”, qui le déclare homosexuel, et donc exempté de service militaire.
Gokhan, enrôlé dans les années 1990, a très vite compris qu’il n’était pas fait pour l’armée. “J’avais une peur bleue des armes à feu”, se souvient-il dans ce reportage de la BBC. En tant qu’homosexuel, il craignait aussi les intimidations, et se décide donc à faire son coming out au bout d’une se- maine auprès de son commandant, qui lui demande aussi sec des photos pour preuve.
Gokhan prépare donc des images très explicites, où on le voit en pleine relation sexuelle avec un autre homme. Mais il comprend qu’il ne pourra pas repartir avec ses photos. “Le visage doit être visible”, raconte Gokhan, “et les pho- tos doivent clairement établir que vous êtes le partenaire passif”. Les images satisfont les médecins militaires, qui lui délivrent son fameux “certificat rose”.
Au prix d’une “terrible expérience”, selon ses propres di- res, “cela reste un événement très éprouvant, parce que quelqu’un détient ces photos. Et cette personne peut un jour décider de les montrer à mon village, à mes parents, à mes proches.”
Ces dernières années, les homosexuels ont, il est vrai, commencé à ne plus se ca- cher dans les grandes villes turques. Des bars et clubs gais ont ouvert à Istanbul, et la Gay Pride de l’été der- nier – unique dans le monde musulman – a été un succès total. Certes, il n’existe pas de lois spécifiques contre l’homosexualité en Turquie, mais les homosexuels ne sont pas pour autant les bienvenus dans l’armée.
À vrai dire, la stigmatisation sociale des homosexuels est telle en Turquie qu’en de- hors des cercles des jeunes urbains des grandes villes, comme Istanbul et Ankara, il est difficile de croire qu’un homme puisse se déclarer gai sans l’être. Mais la sim- ple éventualité que l’armée soit leurrée préoccupe beau- coup les militaires.
De fait, sur le certificat rose de Gokhan, son statut est ainsi libellé : “trouble psy- chosexuel”, suivi de l’anno- tation “homosexualité” entre parenthèses.
Car les hôpitaux militaires turcs continuent de définir l’homosexualité comme une maladie, en se basant sur un document de l’Associa- tion psychiatrique américai- ne de 1968.
Même si certains Turcs considèrent que les gais sont chanceux de pouvoir échap- per à l’armée, les homo- sexuels portent leur “certifi- cat rose” comme un fardeau. Un employeur peut exiger les raisons pour lesquelles le demandeur d’emploi n’a pas effectué son service – et même se renseigner auprès de l’armée si nécessaire -, et refuser d’embaucher un pré- tendant homosexuel.
Un problème que ne connaî- tra pas Ahmed cette année : l’armée a décidé de reporter sa décision quant à la déli- vrance de son certificat rose.
D’après le jeune homme, le fait qu’il refuse de poser en femme lui a porté préjudice. Le chemin de la tolérance est encore long.
Tags: gais, turquie
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Saturday, February 4th, 2012
En Inde, il est un prince que l’on surnomme le Prince Gai. Manvendra Singh Gohil appartient à la famille royale de l’ancien État princier du Rajpipla de l’Inde. En 2006, il devint un véritable symbole pour la communauté gaie en révélant publiquement son homosexualité dans la presse régionale. Premier prince à revendiquer ouvertement son homosexualité, il a eu le courage d’affronter famille et so- ciété traditionaliste, pour enfin se sentir en adéquation avec lui-même après être passé par de nombreuses épreuves : mariage forcé, divorce, dépression.
S’il est le premier prince à avoir osé affirmer publiquement son homosexualité, il n’est cependant pas le premier Prince Gai. De nombreux princes et ducs, en France mais aussi à l’étranger ont été soupçonnés, à tort ou à raison, d’entrete- nir des relations homosexuelles : Henri III, Le grand Condé Louis II de Bourbon, Monsieur Frère du Roi Louis XIV Phi- lippe de France, Le Prince de Conti, Frédéric II de Prusse, ou le Roi Louis II de Bavière. Alors que pour certains (comme HenriIII)ilnes’agitquederumeurs,pourd’autrescelane fait aucun doute. La princesse palatine, Elisabeth-Charlotte de Bavière seconde épouse de Monsieur frère du Roi Louis XIV rapporte dans certaines de ses correspondances les pratiques homosexuelles du Duc de Condé. Remarquable combattant, ses nombreuses victoires, irriteront d’ailleurs le roi, jaloux de la gloire militaire de son frère. De même Frédéric II de Prusse dont l’homosexualité a notamment été rapportée par Voltaire, a fait de son armée, la plus puis- sante d’Europe.
ElledécritégalementlesalluresefféminéesdeMonsieurle Frère du Roi Philippe de France, connu pour son libertinage homosexuel et sa grande histoire d’amour avec le Chevalier de Lorraine, rapportée notamment dans les correspondan- ces de Madame de Sévigné. Pour lever les a-priori, il convient de préciser que bien qu’efféminé, Monsieur s’illustrait large- ment dans l’art de la guerre. Si les écrits attestent donc de l’homosexualité de certains princes, Manvendra Singh Go- hil reste toutefois le premier à l’avoir reconnu publiquement.
Désormais connu dans le monde entier depuis qu’il s’est rendu sur le pla- teau d’Oprah Winfrey en 2007, son action semble aujourd’hui ouvrir peu à peu les mentalités indien- nes (dépénalisation des relations homosexuelles en 2009) bien qu’il se soit tout de même attiré les foudres de sa famille (déshérité, puis réhabilité récemment) et de l’opinion publique.
Véritable icône, il milite et utilise sa notoriété pour informer et lutter contre le SIDA en Inde ou environ 2,3 millions de personnes sont infectés par le virus -via sa fondation Lakshya Trust- et a lancé en juillet 2010 son magazine Fun, dédié aux gais.
Tags: gais, princes
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Thursday, December 15th, 2011
Chute importante de la popularité du NPD auprès des québécois: Ce dernier sondage met en évidence une tendance nette à la baise pour l’Opposition officielle à Ottawa alors que tous les autres partis gagnent en popularité. Les observateurs parlent de désaffection des québécois, de déception et de la mauvaise représentativité de Nycole Turmel, trop peu francophone aux yeux des québécois nationalistes. Or, le NPD, qui constituait une excellente opportunité pour les québécois, semble vivre le même drame que l’ADQ au niveau provincial, qui, après être devenu l’Opposition officielle à Québec, a été relégué aux oubliettes à cause de l’arrogance de ses élus. Le NPD n’a pas tout à fait cette même arrogance. Certains élus du NPD font d’ailleurs leur marque comme d’excellents élus, l’exemple d’Hélène Laverdière est éloquent pour le Village gai de Montréal. Toutefois, certaines exceptions semblent vouloir se démarquer comme le cas du député Alexandre Boulerice dans Rosemont qui lance des signaux qui inquiètent les observateurs locaux: Par exemple, son refus de participer ou de commenter la journée mondiale du SIDA récemment alors que le plus important média gai du Québec est situé dans son comté et l’avait invité à participer à cette journée. Ses habitudes de prendre la parole de façon brusque sur des questions trop globales pour le comté démontrent que le jeune député n’est pas à l’aise avec certaines questions comme l’homosexualité (dont il ne prononcera jamais le mot depuis son élection) et qu’il utilise le populisme peut-être un peu trop, comme si les rosemontois débarquaient sur la planète et n’avaient pas l’habitude de ce genre d’attitude d’élus. Les sondages confirment aujourd’hui que le NPD a raté son entrée au Québec, 80% des interventions publiques impliquaient le jeune syndicaliste militant Alexandre Boulerice, est-ce qu’on doit y voir un lien? Nous allons aider M. Boulerice à faire mieux, nous allons le conseiller s’il est encore capable d’accepter les commentaires de vieux rosemontois comme nous mais si son attitude devait perdurer, il est à prévoir que les québécois lui réserveront le même sort que pour les ex-députés du Bloc Québécois. Certitude: Les homosexuels de Montréal sont très préoccupés par son absence lors de la journée mondiale du SIDA, ce jour-là il célébrait d’ailleurs un événement qui n’avait aucun lien avec le SIDA. Les sourcils se lèvent, la déception est exprimée, il n’est pas trop tard…
Tags: alexandre, boulerice, démocratique, gais, hélène, laverdière, nouveau, npd, nycole, parti, québec, rosemont, turmel
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Friday, December 9th, 2011
La Grande-Bretagne a offi- cialisé l’ouverture aux gais du don du sang, mais seule- ment ceux qui n’auraient pas eu de relation sexuelle avec un autre homme au cours des… douze derniers mois !
En matière de prévention le gouvernement anglais esti- me donc que seule l’absti- nence peut garantir la sécu- rité sanitaire. Le message qui sous-tend cette pensée est limpide : les gais seraient moins responsables que les hétéros. Un gai en couple, fidèle et séronégatif ne peut pas donner son sang ; un hétérosexuel célibataire qui a de multiples aventures et n’a peut-être jamais fait de test de dépistage du VIH le pourra.
Tags: brande-bretagne, don, gais, sang
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Friday, November 4th, 2011
Presse Canadienne
Un groupe de défense des droits des homosexuels demande au coroner en chef de l’Ontario d’ouvrir une enquête sur le suicide chez les jeunes, après qu’un adolescent de 15 ans ouvertement gai se soit récemment enlevé la vie.
Égalité pour les gais et les lesbiennes (Égale) a qualifié de profondément affligeante la mort du jeune Jamie Hubley, d’Ottawa, qui s’est suicidé le 14 octobre dernier. L’adolescent souffrait de dépression, en plus d’être victime de harcèlement et de railleries par ses pairs à l’école, a souligné Égale.
Le groupe a aussi relevé les suicides, en 2010 à Orangeville, de Jeanie Blanchette et de Chantal Dubé, âgées de 21 et 17 ans, en plus de celui, en 2007, du jeune Shaquille Wisdom, âgé de 13 ans, d’Ajax.
Égale a également rappelé que le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes Canadiens.
Des études ont démontré que le taux de suicide chez les adolescents homosexuels est quatre fois plus élevé que celui chez les jeunes en général, a fait valoir l’organisme.
Une enquête du coroner devrait se pencher, selon Égale, sur les causes sous-jacentes aux suicides chez les jeunes, sur les moyens de les prévenir, ainsi que sur les façons d’améliorer le soutien aux jeunes et les politiques actuelles.
Tags: gais, jeunes, suicide
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Thursday, September 29th, 2011
Nouvelobs
Le nombre des personnages gays, lesbiens, bisexuels et transgenres dans les séries télé américaines de la saison 2011-2012 est légèrement en baisse. C’est ce que révèle un rapport du Gay & Lesbian Alliance Against Defamation (Glaad), l’association américaine de veille médiatique dénonçant les discriminations à l’encontre des homosexuels dans les médias.
Ce 16ème rapport annuel, intitulé “Where We Are on TV” (“Où nous sommes à la télé”) explique qu’après l’explosion de personnages LGBT qui représentaient 3,9% de l’ensemble des personnages des séries en 2010-2011, la proportion est tombée à 2,9% cette rentrée.
“Bien que le nombre de personnages LGBT soit en baisse, certaines séries les plus populaires auprès de la critique et du public, comme ‘Glee’, ‘True Blood’ ou ‘The Good Wife’, tissent leur histoire à partir de personnages gays ou lesbiens” , a tempéré Mike Thompson, président du GLAAD lors d’une conférence de presse. “Les Américains attendent de voir la diversité de notre pays représentée dans leurs programmes favoris, et cela inclut les personnes gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres” , a-t-il ajouté.
Fox la réac très gay friendly
La chaîne Fox, qui diffuse notamment la série “Glee”, se classe en première position avec 6,8% de personnages gays réguliers: ce score marque un grand progrès pour la chaîne qui avait été montrée du doigt dans le rapport 2007, avec un seul personnage homosexuel dans toutes ses séries diffusées. Autre nouveauté de ce rapport 2011-2012: pour la première fois depuis 6 ans, la chaîne ABC n’est pas première au classement, mais deuxième. NBC est troisième, suivie par CW et CBS.
Du côté des chaînes du câble, HBO remporte la palme avec 11 personnages LGBT dans ses séries, dont 7 réguliers. Showtime en comptabilise 10, ABC, FX et TeenNick quatre chacune, tandis que TNT et BBC America en ont trois. Pour en arriver à ces statistiques d’une grande précision, les enquêteurs du GLAAD ont visionné par moins de 91 séries !
Tags: américaine, gais, gays, homosexuels, personnages, télé
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Sunday, September 25th, 2011
Gagner de l’argent avec un bar est chose difficile. Les charges sont élevées, les clients versatiles, et le personnel, fluctuant. Selon le Bureau du recensement américain, le nombre de dé- bits de boissons aux États- Unis a chuté de 11,1% entre 1997 et 2007, passant de 52.825 à 46.924.
Pour les bars gais, le seuil de rentabilité est encore plus difficile à atteindre. Les guides Damron, qui réper- torient tous les bars LGB depuis 1964, ont constaté que leur nombre avait dimi- nué de 12% entre 2005 et 2011. Un bar peut-il gagner de l’argent alors même qu’il exclut 90% de la popula- tion? Auparavant, la répon- se était: oui. Les gais avaient si peu d’endroits où sortir qu’ils fréquentaient n’im- porte quel établissement qui, même à contrecœur, leur ouvrait ses portes. Les frais de fonctionnement de ces bars étaient faibles, vu qu’ils se trouvaient souvent au milieu de nulle part et ne nécessitaient pas de déco recherchée. L’improbabilité de l’emplacement et l’absen- ce de fioritures participaient d’ailleurs souvent au frisson de l’interdit.
Aujourd’hui, la communau- té LGB ne se limite plus aux établissements communau- taires, le sida a rendu les backrooms moins attracti- ves, et les rencontres se font autant sur Internet que dans les bars. Pour les établisse- ments lesbiens, c’est encore plus difficile, ce qui explique leur rareté. Loin des gran- des villes, beaucoup de bars dits «gais» accueillent une clientèle aussi bien masculi- ne que féminine, mais dans les centres urbains, les bars gais sont beaucoup plus nombreux que les lesbiens.
D’après l’édition 2011-2012 des Gayellow Pages («Pages jaunes gaies»), San Fran- cisco compte un bar les- bien, 24 bars à la clientèle principalement gaie et 7 à la clientèle mi-gaie mi-les- bienne. Atlanta compte 2 bars lesbiens, 12 bars gais et 8 mixtes. Manhattan possède 2 bars lesbiens, 28 gais, 13 mixtes, et Seattle, 1 bar lesbien, 4 gais et 6 mixtes. Plus intéressées par les relations de longue durée, les lesbiennes fré- quentent moins les bars que les gais. Avant Stonewall, les gais et les lesbiennes étaient plus susceptibles de fréquenter les mêmes bars.
Cela leur permettait d’avoir une couverture en cas de descente de police, les hom- mes se mettant alors à dan- ser avec les femmes. Par ailleurs, un ou une ami(e) rencontré(e) au bar pouvait servir à donner le change lors de soirées profession- nelles ou familiales. De nos jours, en ville, ces établis- sements ont tendance à se regrouper dans les quartiers gais (Greenwich Village et Chelsea à New York, Castro et SoMa à San Francisco, Dupont Circle à Washing- ton), tout comme les bars sportifs prolifèrent autour des stades.
Aujourd’hui, les milieux gais et hétéro se mélangent de plus en plus dans les bars. Peut-être est-ce dû d’un côté aux habitudes de consom- mation des gais, et de l’autre à une plus grande tolérance de la part des hétéros. Ce serait donc un suicide éco- nomique de restreindre sa clientèle (surtout dans une ville où le choix ne manque pas).
NDLR: En conclusion, la journaliste déclare que la plupart des proprios de bars gais ne tiennent leurs établis- sement que pour la passion. Encourageons-les donc!
Tags: bars, gais, hétéros
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
La police empêche un
kiss-in au passage du pape:
Après les heurts de mercredi
soir (17 août) entre policiers
et manifestants laïcs
(dont de nombreux gays), la
police a barré la route à des
manifestants LGBT venus
accueillir le pape à leur manière.
Le kiss-in prévu par des
gays et lesbiennes madrilènes
pour accueillir Benoît
XVI dans leur ville a tourné
court. Un groupe d’une centaine
de gays et lesbiennes a
été retenu par les forces de
l’ordre sous prétexte d’un
contrôle d’identité, avant de
s’entendre ordonner de se
disperser. Au moins un couple
aura toutefois réussi à
se faire immortaliser par un
photographe de l’AFP sur le
passage de la Papamobile.
Le 19 août, quelque 5000
laïcs, «Indignés», catholiques
dissidents et membres
d’associations LGBT avaient
défilé dans les rues de Madrid.
Plusieurs centaines
ont bravé le cordon de police
qui leur interdisait l’accès à
la Puerta del Sol. C’est sur
cette place emblématique de
la protestation sociale du 15
mai que se sont installés les
pèlerins des JMJ. Des échauffourées et des
échanges d’insultes ont
éclaté avec les jeunes chrétiens.
En fin de soirée, la police
a plusieurs fois chargé
les manifestants anti-JMJ.
Bilan des heurts: 8 arrestations
et 11 blessés légers,
dont deux policiers.
La police a empêché jeudi
une manifestation d’une
centaine d’homosexuels,
hommes et femmes, qui
avaient appelé à une séance
de baisers au passage du
pape Benoît XVI à Madrid.
Seul un couple d’hommes,
qui avait réussi à déjouer la
vigilance de la police, s’est
embrassé au passage de la
papamobile.
Un saint patron rien qu’à
nous!
Profitant de la visite du Pape
à Madrid, des entrepreneurs
gay espagnols demandent
au Vatican de faire de Saint
Sébastien le protecteur des
homos. La demande provient des
organisateurs de la Foire
ExpoGays, qui se tient en
octobre dans la station balnéaire
de Torremolinos. Les
entrepreneurs ont saisi l’occasion
de la visite de Benoît
XVI à Madrid pour prier le
Vatican de reconnaître Saint
Sébastien comme le protecteur
des gays et lesbiennes.
Représenté transpercé de
flèche par d’innombrables
artistes dans des poses aussi
douloureuses qu’homoérotiques,
ce martyr semble,
il est vrai, en attente d’une
mission. Il est censé protéger
les populations contre
la peste bubonique, ce qui,
au XXIe siècle, ne doit plus
l’occuper à plein temps.
La presse espagnole n’a pas
précisé comment le comité
d’ExpoGays comptait transmettre
sa requête au Souverain
pontife. Ils espèrent
toutefois attirer l’attention
de l’Église sur l’existence
d’une partie de la communauté
vivant sa foi catholique
«malgré la marginalisation
imposée par le Vatican.»
Tags: gais, pape, répression
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
Michele Bachmann, candidate
à l’investiture républicaine
pour la présidentielle
américaine de 2012,
rétablirait l’obligation pour
les homosexuels servant
dans l’armée de taire leur
orientation sexuelle si elle
était élue, a-t-elle dit dimanche.
Mme Bachmann, l’une des
figures de proue du mouvement
ultraconservateur «tea
party», a remporté samedi
une élection-test entre candidats
à l’investiture républicaine.
Interrogée sur CNN dimanche,
elle a expliqué que si
elle était élue, elle remettrait
en vigueur la loi controversée
«Don’t ask, don’t tell» qui
oblige les militaires homosexuels
à dissimuler leur
homosexualité sous peine
de renvoi, mais qui doit être
abrogée le 20 septembre.
Cette loi, adoptée en 1993,
«a très bien fonctionné», a
déclaré Mme Bachmann
sur CNN. Interrogée pour
savoir si elle la remettrait en
vigueur, elle a répondu: «ce
serait en consultation avec
nos commandants, mais
oui, probablement». Mme Bachmann est dans le
collimateur de la communauté
homosexuelle à la suite
d’information selon lesquelles
le centre chrétien de
conseil dirigé par son mari
proposerait des programmes
pour changer l’orientation
sexuelle des homosexuels.
L’Iowa, où se tenait l’élection-
test remportée samedi
par Mme Bachmann,
compte parmi les
six États américains sur
cinquante à autoriser les
unions homosexuelles.
Christine Boutin aux cotes
de Michele Bachmann
à Montréal:
Lors de la Fierté Gay de
Montréal, les propos de la
présidente du Parti-Chrétien-
Démocrate ont été
dénoncés sur des affiches,
avec les phrases des personnalités
politiques les plus
homophobes du monde. « les
civilisations qui ont reconnu
l’homosexualité ont connu
la décadence ». Christine
Boutin s’est rangée, selon
les associations gaies et lesbiens
de Montréal à coté des
femmes les plus homophobes
de cette génération avec la célèbre Michele Bachmann,
qui pourrait être
la première présidente des
États Unis et qui considère
que « les gays sont dans les
plans de Satan » ou encore
avec Alessandra Mussolini,
députée et petite-fille du dictateur
italien qui pense qu’
«il vaut mieux être fasciste
que pédé».
Le mari de Michele Bachmann
fera-t-il son outing?
Si Michelle Bachman est
élue Présidente, l’Amérique
aura une Présidente et une
First Lady. Depuis quelques
temps, cette histoire alimente
les talk shows satirique,
mais aussi les networks:
Marcus Bachmann est-il gay
???
Tags: armée, gais, gays, michele bachmann, tabou
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Thursday, August 25th, 2011
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Les gays restent célibataires
moins longtemps après
une rupture que les hétéros.
Par ailleurs, la durée
de leurs relations amoureuses
est en général plus
courte. Les attentes face
à la vie de couple sont en
revanche similaires, selon
un sondage en ligne présenté
mercredi à Zurich.
Parmi les hétéros, 56%
des personnes interrogées
sont ou ont été «célibataires
» durant trois ans
ou plus. Chez les homosexuels,
cette proportion
n’atteint que 30%.
Après leur coming out, les
gays sont sans doute plus
enthousiastes et ouverts à
l’idée d’entamer une relation
amoureuse, a déclaré
aux médias Udo Rundfleisch,
psychothérapeute
et professeur émérite à
l’Université de Bâle. L’absence
de réglementation
de leurs relations par le
mariage permet en outre
aux homosexuels de se
lier plus facilement.
Tags: gais, partenaires
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
Plusieurs raisons peuvent
inciter votre bon ami homo
à vous emmener avec lui
dans un bar gay. Parce qu’il
a envie de tester l’endroit
avec quelqu’un en qui il a
confiance, parce qu’aucun
de ses amis hétéros n’ose
l’accompagner ou simplement
parce qu’il sait qu’on
s’y amuse et qu’il veut vous
faire découvrir l’endroit.
Comme vous passez toujours
de très bonnes soirées
avec lui, vous décidez d’accepter
et vous vous laissez
entraîner dans ce fameux
bar gay dont votre ami vous
parle tant. À la fin de la soirée,
c’est l’heure du bilan: il
y a du sympa et du moins
sympa, mais vous avez passé
un bon moment!
Pour: il y a de beaux mecs
partout. Des filles dans des
bars homos réservés aux
hommes, on en voit peu.
Par contre, les hommes sont
partout, du barman au DJ,
en passant par ceux qui
sirotent un verre sur les canapés.
Bref, on ne s’ennuie
pas!
Contre: vous ne trouverez
pas l’homme de votre vie. À
part dans le cas où vous tombez
miraculeusement nez-à-nez avec le seul hétéro
de la soirée, ce n’est pas en
accompagnant votre pote
homo dans un bar gay que
vous trouverez l’amour de
votre vie. On regarde, on
peste, mais on ne touche
pas!
Pour: on ne s’ennuie pas.
Comme il est plutôt rare
qu’une fille pointe le bout
de son nez dans ce genre
de bars, quand c’est le cas,
vous êtes en quelque sorte
la star de la soirée. Vous ne
passez pas inaperçue parmi
tous ces hommes, et on vous
interpelle de tous côtés pour
vous demander ce que vous
faites là et pour vous dire
combien c’est agréable de
voir un visage féminin de
temps en temps.
Contre: le barman ne vous
voit pas. Vous risquez d’attendre
un certain temps
avant de pouvoir commander.
Le barman est souvent
occupé à draguer ou à se faire
draguer, et vous passez plus
ou moins inaperçue dans la
horde d’hommes qui se bat
pour commander un verre.
Le mieux dans ces cas-là,
c’est de sympathiser avec un
homme proche du bar et de
lui demander de vous prendre
quelque chose en même
temps que sa commande. Pour: il n’y a jamais la file
aux toilettes. C’est sans
doute l’avantage majeur
des bars gays: pas ou peu
de filles, donc un accès rapide
aux toilettes! Attention
cependant au piège de certains
bars, qui ne disposent
que de W.C. pour hommes!
Pour ou contre selon votre
degré de complicité: redécouverte
de votre ami.
Accompagner votre ami
dans un bar gay, c’est prendre
le risque d’en sortir en le
voyant d’un autre oeil. Jeu
de séduction, commentaires
graveleux et poses suggestives
seront sûrement de la
partie, et mieux vaut être
préparée à cette idée avant
d’entrer dans le bar!
Des avantages et des inconvénients,
donc. Et si vous
vous rendez compte que,
vraiment, les bars gay ce
n’est pas votre truc, ditesvous
que vous aurez au
moins fait plaisir à votre
ami.
Tags: bars, fille, gais, gays
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
Depuis bientôt 30 ans, les
gais et lesbiennes du Québec
peuvent compter sur l’existence
de plusieurs médias
pour les représenter et leur
transmettre des nouvelles
que les médias nationaux ne
souhaitaient pas, à une époque,
aborder.
Le papier a été vedette pendant
plus de 20 ans et depuis
l’an 2000, les médias Web se
sont développés et occupent
des plages spécialisées sur
la toile, Gay Globe Média
ayant commencé son aventure
en 1998 sous le nom de
“Le National”, en 2002 sous
le nom de “Revue Le Point”
et aujourd’hui sous le vocable
unitaire de Gay Globe.
Dans toute l’histoire des
médias gais, peu ont été
capables de produire du
matériel journalistique professionnel
à la hauteur des
normes en vigueur au Québec,
dictées principalement
par le Conseil de Presse.
Le Magazine RG par exemple,
dans ses versions
d’avant 1999, remplissait ces
critères et offrait à la communauté
de très nombreux
dossiers de recherches,
d’enquêtes et des chroniques
spécialisées en santé. Nombre de ces articles toujours
aussi pertinents et
informatifs sur les grandes
questions de l’heure sont offerts
en publication sur Gay
Globe au http://www.gayglobe.
us/Chayer-rg.html. Le
Magazine RG publié depuis,
tout comme Fugues ou quelques
autres sites Internet,
donnent toutefois l’impression
de ne faire que dans le
communiqué complaisant.
Cependant en ce qui concerne
l’ancien Magazine RG,
malgré les standards dictés
par le Conseil de Presse ou
les médias nationaux, un
certain nombre de personnages
influents de la communauté
n’étaient absolument
pas à l’aise avec ce
type de journalisme, très populaire
auprès des lecteurs
mais qui soulevait parfois
des réactions négatives chez
des groupes ou individus
qui préféraient le silence des
médias pour mieux flouer
collectivement la communauté.
Normal… Ceci aura
été le cas de quelques maisons
d’hébergement de personnes
atteintes du SIDA en
phase terminale qui maltraitaient
leurs résidants ou
de groupes communautaires
dirigés par quelques “bénévoles”
qui s’en mettaient
plein les poches. Le milieu gai a toujours eu
une relation amour/haine
avec ses médias, recherchant
l’appui et le pouvoir
d’un article pour faire changer
des choses et punissant
ensuite ces médias pour
leurs contributions à démasquer
et identifier les abuseurs
qui parfois, étaient les
mêmes personnes.
Est-ce qu’à l’approche de
2012 les gais du Québec
peuvent compter sur des
médias professionnels qui
respectent d’abord leur rôle
de surveillance des pouvoirs
sans complaisance? Les
pressions sont extrêmes afin
de nous empêcher de fonctionner
et les politiciens sont
les premiers à continuellement
vouloir corrompre les
médias ou les journalistes.
Tous ne sont pas de mauvaise
foi heureusement mais
souvent, dès qu’un politicien
est critiqué par un média, il
cesse d’acheter de la publicité
et en ceci, ces élus violent
la démocratie en se servant
de l’argent du public pour
favoriser ceux qui écriront
“ce qui doit être écrit” de la
bonne façon. C’est arrivé
souvent sous André Boulerice,
Réal Ménard ou Gilles
Duceppe, est-ce que l’avènement
du NPD changera la
donne? C’est à voir…
Tags: gais, gays, médias, professionnels
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
En juin dernier, une association
de médecins catholiques
allemands proposait de
soigner l’homosexualité grâce
à un traitement homéopathique.
Leur argumentation se
voulait rassurante envers
les homosexuels qui souffriraient
de leur sexualité.
Michel Duponcelle de l’association
gay et lesbienne Tels
Quels réagit avec fougue à
cette conception : “Les homosexuels
ne souffrent pas
d’être homosexuels, ils souffrent
de l’homophobie et de
ce genre de considération
médicale, point !”.
Le médecin bavarois à l’origine
de cette “thérapie”,
Gero Winkelmann, précise
bien que “l’homosexualité
n’est pas une maladie”, mais
plutôt une “tendance”, qui
pourrait être soignée car
certaines personnes “qui se
sentent homosexuelles, se
trouvent dans une situation
de détresse spirituelle
et psychique, et souffrent
beaucoup”. À l’heure où le
mariage gay vient d’être
autorisé dans l’État de New-
York, d’aucun pensent encore
que l’homosexualité est
une pathologie. Le terme apparaît pour la
première fois dans le livre
“Psychopathtia sexualis” du
psychiatre austro-hongrois
Richard von Krafft-Ebing
paru en 1886. Cette étude,
qui est l’une des premières
monographies de la sexualité,
devint un best-seller à
l’époque. Le docteur y établit
un lien entre l’homosexualité
et la dégénérescence.
Sa thèse s’appuie sur le fait
que l’homosexualité serait
acquise dès la naissance.
Une théorie selon laquelle
les maladies mentales se
transmettraient génétiquement.
A travers ce livre,
l’homosexualité n’est plus
considérée comme un vice
par la communauté, mais
comme une maladie. C’était
sans compter l’apparition de
la psychanalyse.
Freud quant à lui s’intéresse
particulièrement au thème
de l’homosexualité. Il rejette
immédiatement la thèse de
la dégénérescence parce que
pour lui, tout est acquis (ou
presque). S’il ne la voit pas
comme une maladie, il affirme
qu’il s’agit d’un comportement
pervers, au sens de
sexualité déviée, en dehors
de la norme. Dans sa thèse
sur la dépsychiatrisation de l’homosexualité, le psychiatre
Malick Briki affirme :
“Mais si les travaux de Freud
visaient aussi à dépsychiatriser
l’homosexualité, ses
successeurs ont transformé
les théories du maître et leur
ont donné une connotation
moralisatrice et rigide”, remarque-
t-il. “L’homosexualité
va donc continuer à être
définie comme une maladie
mentale” malgré l’avènement
de la psychanalyse.
Jusque dans les années 70,
on utilise nombre de méthodes
radicales pour “purifier”
les homosexuels et tenter de
les “remettre dans le droit
chemin”. Aux Etats-Unis
notamment, outre la lecture
de la Bible fortement
recommandée, on préconise
la castration chimique ou
chirurgicale, la lobotomie
ou encore les électrochocs.
C’est ce qu’on a appelé la
thérapie par aversion.
Dans la foulée du courant de
l’antipsychiatrie, on assiste
à partir des années 1970 à
une remise en question de la
part des psychiatres américains.
Ce qui les incite à établir
une nouvelle classification
des maladies mentales.
Suite à la page 12
Au même moment, le lobbying
gay américain se développe
considérablement
et tente de faire réagir l’Association
des Psychiatres
Américains (APA). Un débat
a lieu à l’APA en 1973 sur le
thème “L’homosexualité estelle
un diagnostic ?”.
Pro et anti psychiatrisation
s’affrontent alors dans un
débat acharné qui ne se fonde
sur aucune théorie tangible
: “Il n’y avait pas de théorie
scientifiquement valable
pour classer l’homosexualité
au rang de pathologie:
quelques cas cliniques isolés
et des théories qui n’avaient
rien d’empirique avaient servi
de paradigme scientifique
aux psychiatres pendant
plus d’un siècle”, précise le
Docteur Briki.
Suite à ce débat, l’homosexualité
est retirée de la
classification des maladies
mentales aux États-Unis.
58% des psychiatres ont voté
pour et 39% contre au cours
d’un scrutin qui réunissait
plus de 10 000 psychiatres.
L’homosexualité n’est toujours
pas vue comme une
sexualité normale à ce stade, mais elle est diagnostiquée
au même titre que le fétichisme,
l’exhibitionnisme
et le sadomasochisme. Ces
paraphilies sont considérées
comme une pathologie
seulement lorsque la personne
en souffre et cherche
à changer sa sexualité.
“Mais qu’est-ce qui faisait
souffrir les homosexuels qui
consultaient?”, s’interroge
Malick Briki. “Leur homosexualité
ou les préjugés qui
l’entouraient, renforcés par
le diagnostic d’homosexualité?
En fait, ces personnes
souffraient surtout de l’opprobre
jeté sur eux par la
société et les autorités médicales”.
Il faudra attendre le 17 mai
1990, pour que l’Organisation
Mondiale de la Santé
retire l’homosexualité des
maladies mentales dans sa
Classification Internationale
des Maladies. David Paternotte
est chargé de recherches
au FNRS (Fond de la
Recherche Scientifique) de
l’ULB, il précise que l’association
américaine de psychiatrie,
qui produit cette
liste des maladies, avait déjà
démédicalisé l’homosexualité
en 1973. “En ce qui
concerne l’OMS, il ne faut
pas oublier qu’il s’agit d’une organisation de l’ONU. À ce
titre, elle comprend des pays
très différents. En général,
toutes les questions relatives
à l’homosexualité s’y
heurtent au Vatican, qui
influence le comportement
de plusieurs pays, et à plusieurs
pays musulmans,
qui s’allient aux pays fondamentalistes
chrétiens. La
décision de 1990 couronne
une campagne assez longue
de l’ILGA (International Lesbian
and Gay Association)”.
Le 17 mai est d’ailleurs devenu
depuis 2005 la journée
mondiale contre l’homophobie.
“Par ailleurs, il ne
faut pas oublier que la sortie
de l’homosexualité de ce
genre de liste s’est traduite
par l’entrée d’autres troubles
relatifs au genre ou à
la sexualité, tout particulièrement
dans le domaine de
la transsexualité… toujours
considérée comme un trouble
mental !”, ajoute-t-il.
Sous l’influence des débats
français, à partir de 1965,
un député socialiste belge
propose un amendement
à la loi sur la protection de
la jeunesse: l’article 372 bis
du Code pénal. Celui-ci est
accepté et prévoit un âge
de consentement plus élevé
pour les relations homoC’est la seule fois que la loi
cite l’homosexualité en Belgique,
la majorité sexuelle
est de 15 ans pour les hétérosexuels
et de 18 ans pour
les homosexuels. Mais le
chercheur précise: “En fait,
ce n’est pas la loi de la majorité
sexuelle qui est importante
et la situation n’était
pas très différente de celle
de la France. Il faut savoir
que la Belgique a dépénalisé
l’homosexualité lors de
la conquête française qui a
suivi la révolution française,
comme la moitié de l’Europe.
À partir de ce moment et
jusqu’en 1965, il n’y a plus
eu de pénalisation en tant
que telle”.
En France, c’est sous la
présidence de François Mitterrand
en 1982, que prendra
fin la pénalisation des
relations homosexuelles
avec les mineurs de plus de
quinze ans. Dans le reste
du monde, 88 États pénalisent
encore aujourd’hui les
homosexuels, en les emprisonnant
ou les torturant.
Parmi ces pays, au moins
sept (l’Iran, l’Arabie Saoudite,
le Yémen, les Émirats
Arabes Unis, le Soudan, le
Nigeria et la Mauritanie)
appliquent la peine capitale
aux personnes “coupables
d’homosexualité”.
Tags: droits, gais, gays, homos, homosexuels
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
Les personnes âgées homosexuelles
pourront voir
leurs droits mieux protégés,
grâce à une Charte
de bientraitance qui a été
dévoilée mardi, à laquelle
l’adhésion est volontaire.
Cette charte vise à sensibiliser
et informer les
personnes qui côtoient les
aînés homosexuels sur la
réalité que vivent ces personnes.
Parmi ces valeurs, on note
le traitement égalitaire et
exempt de toute manifestation
homophobe, une
attitude positive à l’égard
de l’homosexualité et de
la transsexualité et l’inclusion
de la lutte contre
l’homophobie dans les
programmes de formation
du personnel.
La charte a été lancée
mardi par la Fondation
Émergence et la ministre
responsable des Aînés,
Marguerite Blais.
Tags: ainés, blais, charte, gais, marguerite
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Thursday, August 25th, 2011
http://www.gayglobe.us
L’homosexualité enseignée
à l’école : une pilule
qui passe mal (Libération)
Ce ne sont que quelques
paragraphes dans des manuels
de SVT de deux-cents
pages mais ils font polémique
depuis maintenant plus
d’un mois, et cela risque de
durer jusqu’à la rentrée scolaire.
Début septembre, les
élèves de Première ES et L
auront le plaisir de découvrir
un nouveau point de
programme: la question
du genre et de l’orientation
sexuelle, dans un chapitre
intitulé «Devenir homme ou
femme».
Il y est expliqué, en résumé,
que si l’on naît homme ou
femme, l’orientation sexuelle
des individus peut varier au
cours de la vie, et que si la
majorité des personnes sont
héterosexuelles, une partie
de la population est homosexuelle
ou bi. La question
de l’orientation sexuelle
appartenant à la «sphère
privée». L’enseignement catholique,
des associations
familiales ou encore des politiques
multiplient les communiqués,
les emails, les
pétitions et les menaces de
boycott des livres depuis.
Air France refuse d’expulser
un homosexuel camerounais
(Slate Afrique)
A défaut d’être libre sur le sol
britannique, Joseph Kaute
échappe encore à l’expulsion.
Le 8 août 2011, le site
Air Journal a annoncé que
Air France avait refusé, pour
la troisième fois consécutive,
de rapatrier cet homosexuel
de 43 ans, indésirable sur
les terres de Sa Majesté
Elisabeth II. Le commandant
de l’appareil a refusé
de l’embarquer à l’aéroport
d’Heathrow, jugeant que sa
présence pouvait menacer la
sécurité du vol. Une décision
en partie motivée par les
personnes et associations
venues le soutenir. L’autorité
du commandant étant
indiscutable aux yeux des
lois internationales, le demandeur
d’asile a donc évité
l’expulsion pour la troisième
fois depuis juin 2011. Le cas
de Joseph Kaute n’est pas
isolé. Au Cameroun, les gays
sont visés, depuis 1972, par
l’article 347 qui punit «d’un
emprisonnement de six mois
à cinq ans et d’une amende
de 20.000 à 200.000 francs
toute personne qui a des
rapports sexuels avec une
personne du même sexe».
Obsèques de Rudolf Brazda,
déporté pour homosexualité
(Le Parisien)
Les obsèques de Rudolf
Brazda, dernier survivant
connu des déportés en raison
de leur homosexualité
par le régime nazi, se sont
déroulées lundi à Mulhouse
en présence de représentants
d’anciens combattants
et d’associations gaies. M.
Brazda, décédé mercredi à
l’âge de 98 ans, a été incinéré
au centre funéraire à l’issue
d’une brève et sobre cérémonie
religieuse. Ses cendres
ont ensuite été déposées
au cimetière de Mulhouse,
dans la plus stricte intimité,
auprès de celles de son compagnon,
décédé en 2003.
“Quelles que soient nos
convictions, notre foi en
l’homme ou en Dieu, nous
pouvons faire un bout de
chemin ensemble”, a souligné
le père Léonard Basler
qui dirigeait la cérémonie
rassemblant une quarantaine
de personnes. Il a notamment
cité le “lourd tribut
payé pour son homosexualité”
en évoquant les “32
mois d’enfer” passés dans
le camp de concentration de
Buchenwald
Tags: droits, gais, gays
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Saturday, July 30th, 2011
Le cabinet d’avocats McCar- thy Tétrault lance un réseau pour ses employés de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et trans- genre (LGBT) dans tous ses bureaux au Canada. Ce réseau vise à sensibiliser les gens aux questions liées à la communauté LGBT, à pro- mouvoir le perfectionnement professionnel, à assurer le mentorat des avocats LGBT et à encourager le réseauta- ge et le développement des affaires.
Tous les bureaux du cabinet : Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa, Montréal et Québec, coordonneront leurs activi- tés et programmations loca- les, mettront en oeuvre une procédure de soutien et de partage d’information et fa- voriseront l’avancement pro- fessionnel pour les profes- sionnels LGBT du cabinet. De concert avec les autres initiatives dans le cadre du Programme sur la diversité de McCarthy Tétrault, le Ré- seau de la Fierté veillera à ce que le cabinet comprenne réellement les besoins de ses clients et de la collectivi- té et mettra à profit la riches- se des idées émanant d’un milieu de travail diversifié.
Tags: avocats, gais, mccarthy, tétrault
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on McCarthy Tétrault Des avocats lancent leur réseau de la fierté gai
Saturday, July 30th, 2011
Selon Têtu Têtu.com D’humeur militante, l’ancien- ne compagne de Samantha Ronson s’est fait prendre en photo pour les droits des homos, et se félicite sur Twit- ter de l’ouverture du mariage à tous les couples à New- York. Actuellement en liberté conditionnelle et assignée à résidence, elle rentabilise son temps pour nous…
Tags: gais, lindsay, lohan
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Saturday, July 30th, 2011
Par L’étoile
Sept milliards $. C’est ce que la communauté LGBT du Canada dépense par année en voyages d’affaires et de plaisance. Certaines pro- vinces canadiennes, dont l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, ont com- pris qu’en les attirant, elles peuvent elles aussi profiter de cette manne. Mais pas le Nouveau-Brunswick, qui s’y prend autrement pour donner du boulot aux tourniquets de ses attractions touristiques.
En feuilletant les guides de tourisme de la Nouvelle- Écosse et de l’Île-du-Prince- Édouard, on remarque que des efforts sont déployés pour attirer la communauté LGBT. L’espace réservé à cet effet n’est pas considérable, mais il est tout de même là. Dans les guides du Nou- veau-Brunswick, ce n’est pas le cas. Selon la porte- parole du ministère du Tou- risme, Jane Matthews-Clark, l’approche est géographi- que, pas sociale. «Nous ne visons pas spécifiquement les touristes LGBT. Cette année, nous avons adopté une approche très précise afin d’attirer des gens qui recherchent le genre d’expé- riences que l’on retrouve au Nouveau-Brunswick.
Tags: brunswick, gais, gays, nouveau
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Tuesday, July 5th, 2011
Gay Globe Média
Le Sauna 456, situé au 456 de la Gauchetière à Montréal et ouvert depuis près de 30 ans annonce sa fermeture en septembre 2011, pendant la fin de semaine du travail, de manière à permettre des travaux majeurs sur une très longue période.
Selon nos renseignements, il semblerait que l’édifice abritant le fameux sauna et un gym aurait été vendu et la transaction aurait été conditionnelle à la possibilité de rouvrir un sauna, d’ici quelques années, au même endroit sans qu’une date précise n’ai été mentionnée.
Le 456 fermera donc officiellement ses portes vers le 3 septembre, d’autres sauna gais à Montréal sont prêts à prendre la relève dont le Sauna du Plateau ou le 5018.
Tags: 456, fermeture, gai, gais, gay, montréal, sauna, spa
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Saturday, June 18th, 2011
GENÈVE – Les Nations unies ont endossé pour la première fois, vendredi, les droits des gais, des lesbiennes et des transgenres en adoptant une résolution considérée comme historique par les États-Unis et les autres pays qui l’appuient, mais décriée par de nombreux pays africains et musulmans.
La déclaration, dont les termes ont été soigneusement choisis, exprime une «grave préoccupation» quant aux violences et à la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle, et appelle à la rédaction d’un rapport mondial sur les discriminations contre les personnes homosexuelles.
Les militants des droits des gais et lesbiennes se sont réjouis de l’adoption de la déclaration, estimant qu’il s’agissait d’un revirement remarquable sur une question qui a divisé les Nations unies pendant des décennies. Ils ont salué la défense de ce dossier par l’administration du président américain Barack Obama aux États-Unis et dans le monde, affirmant que cela avait contribué à rallier les appuis en faveur de la résolution.
Après des négociations tendues, les membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ont voté par une mince majorité en faveur de la résolution présentée par l’Afrique du Sud, avec 23 votes pour et 19 contre.
Les États-Unis, l’Union européenne, le Brésil et d’autres pays d’Amérique latine ont appuyé la résolution. La Russie, l’Arabie saoudite, le Nigeria et le Pakistan ont voté contre. La Chine, le Burkina Faso et la Zambie se sont abstenus, le Kirghizistan n’a pas voté et la Libye, suspendue du Conseil, n’a pas participé aux débats.
Pour les militants, l’aspect le plus important de la résolution est qu’elle établit un processus formel à l’ONU pour documenter les violations des droits de la personne commis contre les homosexuels, notamment les lois discriminatoires et les actes de violence.
Selon Amnistie internationale, les relations consensuelles entre personnes du même sexe sont encore illégales dans 76 pays du monde, et le harcèlement et la discrimination restent répandus dans de nombreux pays.
La perspective que leurs lois soient analysées sous l’angle des droits des homosexuels va beaucoup trop loin pour plusieurs des 47 pays membres du Conseil des droits de l’Homme.
S’exprimant au nom de l’Organisation de la conférence islamique, le Pakistan a affirmé que la résolution n’avait «rien à voir avec les droits de l’Homme fondamentaux».
«Nous sommes sérieusement préoccupés par cette tentative d’introduire aux Nations unies certaines notions qui n’ont pas de fondement juridique», a déclaré Zamir Akram, représentant du Pakistan au Conseil.
Le Nigeria a affirmé que la proposition allait beaucoup plus loin que la volonté de la plupart des pays africains. Un diplomate de la Mauritanie a qualifié la résolution de «tentative de remplacer les droits naturels d’un humain par un droit non naturel».
Tags: droits, gais, onu
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Friday, June 17th, 2011
«La vie est un peu plus difficile, car même aujourd’hui, il y a un stigmate négatif rattaché aux homosexuels. La vie est généralement plus facile pour les hétérosexuels. Je pense qu’il devrait y avoir plus de ressources facilement accessibles pour les jeunes homosexuels d’ici.» Kevin a 21 ans, habite Pierrefonds et fait partie des quelque 4 500 jeunes gais, lesbiennes, bisexuels ou transsexuels qui résident dans l’Ouest-de-l’Île. Il aurait aimé avoir de l’aide, il y a quelques années.
Depuis le 15 mai dernier, ces adolescents disposent d’un tout nouveau centre de jeunesse, le LGBTQ Youth Centre à l’Église unie de Beaconsfield. Situé en arrière de la bâtisse, le local est entièrement rénové. Un divan, une télévision et quelques tables remplissent l’espace. «Nous venons tout juste d’ouvrir, alors nous sommes encore en période de construction», mentionne le directeur du LGBTQ Youth Centre, Daniel Bastian, dans la salle tapissée de haut en bas d’affiches contre l’homophobie. «Il s’agit toutefois d’un environnement sûr et accueillant où les jeunes peuvent se rencontrer, parler et apprendre à mieux se comprendre.»
Pour l’homme de 23 ans, originaire du Vermont et ouvertement gai depuis trois ans, l’ouverture du centre est justifiée et nécessaire pour les résidants de l’Ouest-de-l’Île. Les coordonnateurs de l’Église unie de Beaconsfield, Cindy Casey et Shaun Fryday, ont procédé à plusieurs recherches et études sur les homosexuels ici et sont arrivés à la conclusion qu’il était temps qu’un centre ouvre ses portes. «Shaun Fryday est le ministre de l’Église et il est ouvertement gai. Ce centre est un projet qui lui tenait à cœur, car la plupart des ressources sont au centre-ville de Montréal et ne sont pas toujours faciles d’accès pour les jeunes qui n’y habitent pas.» Le manque de ressources pour les homosexuels dans l’ouest de Montréal n’est pas une nouveauté pour la directrice générale du Centre de ressources communautaires de l’Ouest-de-l’Île (CRC), Rania Cotran. Le LGBTQ Youth Centre est d’ailleurs la seule ressource existante pour eux, d’après ses connaissances. «Ici, on dirait que nous prenons les choses trop personnelles et nous refusons de parler de cette problématique», explique-t-elle en entrevue téléphonique. «Le CRC est toujours ouvert à parrainer ce genre de projets et nous admirons le courage de ce centre de jeunesse.»
Changement de refrain du côté de l’Action Jeunesse de l’Ouest-de-l’Île (AJOI). Son directeur, Benoit Langelin, affirme qu’il est faux de dire qu’aucune ressource n’existe pour les homosexuels de la région. «La seule contrainte, c’est que nous travaillons avec la jeunesse globale, et non en spécificité, notamment avec les maisons de jeunes un peu partout. Il n’y a jamais eu autant de support à la jeunesse qu’aujourd’hui.»
Un avis qui n’est pas partagé par Philip Mendeiros, jeune homosexuel de Dollard-des-Ormeaux. Maintenant «sorti du placard» et étudiant universitaire, il ne compte pas assister aux activités du nouveau centre de Beaconsfield. Il ajoute cependant que les moments les plus durs pour lui se sont passés au secondaire, où il n’y avait pas de clubs gais ou autres ressources. «Je savais que j’étais homosexuel, mais je ne connaissais personne d’autre qui l’était, alors je ne pouvais pas vraiment être moi-même», décrit-il. «Le manque de ressources pour les gais et les lesbiennes complique leur processus de sortie et les fait se sentir aliénés.»
Changer la donne
Ouvert depuis deux semaines, le LGBTQ Youth Centre propose déjà plusieurs activités aux 14 à 19 ans, comme deux périodes de consultation et une soirée film et pizza chaque jeudi soir, à compter de 18h30. «Le Centre est équipé du réseau Wifi, d’un lecteur Blu-ray et d’un système de haut-parleurs pour iPod», ajoute Daniel Bastian. «Les jeunes sont invités à regarder des films, utiliser leurs ordinateurs portables et jouer leur propre musique, tout cela dans le but de faire de cet endroit un lieu confortable et amusant pour eux.» Il est à noter que les activités se dérouleront en anglais.
Une chose est certaine: le LGBTQ Youth Centre est là pour rester et innover. En effet, Daniel Bastian a entrepris un dialogue avec certaines écoles de l’Ouest-de-l’Île, afin d’éduquer et informer les étudiants des enjeux, défis, réalisations et chances qu’ils peuvent rencontrer. Et ce, dès l’automne prochain. «Mais il s’agit surtout de mettre fin à l’homophobie, une bonne fois pour toutes.»
Tags: centre, gais, jeunes, montréal
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Wednesday, June 15th, 2011
Par Gay Globe Média
edito@gglobetv.com
Photo Google
Permis refusé pour cause d’homosexualité
(360.ch)
En Italie, la validité du «bleu» est limitée. Tous les dix ans au moins, son titulaire doit assurer être en bonne condition physique et mentale pour prendre le volant. C’est cette formalité qu’a entreprise dernièrement C. F., un jeune Italien de Brindisi (Pouilles). Mais celui-ci a eu la surprise d’essuyer un refus. Stupéfait, il a appris qu’il était atteint d’une «pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite.»
Il n’a pas mis longtemps à apprendre la nature de cette mystérieuse maladie: il est homosexuel. Le service de délivrance des permis de conduire avait, en effet, reçu une communication de l’hôpital militaire de Bari.
Plusieurs années auparavant, C.F. y avait été envoyé après avoir déclaré qu’il était gay lors de l’appel sous les drapeaux.
Selon le centre de défense des droits des LGBT Certi Diritti, cité par le «Corriere del Mezzogiorno», «ce n’est qu’un exemple des discriminations qui peuvent se produire aujourd’hui contre une personne homosexuelle.» De fait, la même mésaventure était déjà arrivée en 2008 à un gay de Catane (Sicile). Il avait porté plainte et obtenu 20 000 Euros d’indemnités des ministères de la Défense et des Transports. Manifestement, ce jugement n’a pas poussé ces deux administrations à revoir leur manière de faire.
Afrique du Sud: Human Rights Watch s’alarme des meurtres d’homosexuels
(AFP)
Le violent assassinat d’une lesbienne dans un township sud-africain est le dernier d’une “épidémie” de crimes haineux visant des homosexuels.
Noxolo Nogwaza, 24 ans, membre de l’Ekurhuleni Pride Organising Committee (Epoc), un groupe de défense des droits des homosexuels de la banlieue est de Johannesburg, a été lapidée à mort dans le township de Kwa Thema le 24 avril, selon la police.
“La mort de Nogwaza est le dernier d’une longue série de crimes sadiques visant les lesbiennes, les homosexuels et les transsexuels en Afrique du Sud”, a déclaré dans un communiqué Dipika Nath, un chercheur associé au groupe de défense des droits de l’Homme. Mais le porte-parole de la police Tshisikhawe Ndou a indiqué à l’AFP que les enquêteurs ne considéraient pas à ce stade ce meurtre comme un crime haineux.
Deux livres phares publiés à nouveau en primeur sur Gay Globe Média
Deux livres phares écrits par l’auteure française Caroline Gréco portant sur l’annonce aux parents de l’homosexualité d’un enfant et sur l’annonce d’un SIDA et l’accompagnement jusqu’à la fin de vie seront publiés à nouveau en primeur sur Gay Globe Média dès la mi-mai 2011. “Il s’agit d’une part d’un hommage à l’auteure décédée récemment et aussi de remettre en circulation deux documents très importants pour les relations parents-enfants gais”, déclare Roger-Luc Chayer de Gay Globe Média. www.gayglobe.us/julien
Tags: brèves, gais, gays, homosexualité, internationales, nouvelles
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Thursday, January 27th, 2011
En mars dernier, les administrateurs du CCGLM invitaient le Magazine RG à examiner les livres comptables et ce, en toute transparence. C’est d’ailleurs une demande de plus en plus fréquente de la population gaie et lesbienne auprès des organismes qui disent la représenter. Comme nous n’avions aucune plainte au sujet du centre, il ne nous apparaissait pas particulièrement urgent d’accepter l’invitation. Jusqu’au jour ou un ex-employé démissionnaire du projet Dire la Violence (administré par le CCGLM) portait plainte auprès du Ministère de la Sécurité du revenu du Québec, de l’Assurance-emploi et de la police de la C.U.M. pour “détournements de fonds, fausses factures, fraudes” et j’en passe…
RG a donc décidé d’accepter la dernière invitation datant de septembre du nouveau directeur du Centre, Monsieur Claude St-Pierre. Nous avons donc examiné méticuleusement les livres comptables allant d’avril 1995 à mars 1996. On nous a même offert des photocopies pour étude ultérieure. À la lecture de ces documents et sur la base des informations recueillies par notre journaliste auprès du plaignant Frégeau, une série d’irrégularités ont été constatées et des rencontres de discussion ont été tenues entre la rédaction de RG et le directeur St-Pierre. Dès le début, St-Pierre a vite fait de confirmer l’existence d’irrégularités. Sous prétexte de devoir gérer une entreprise communautaire avec trop peu de fonds, le directeur du CCGLM nous expliquait qu’il était d’usage dans le milieu de passer quelques fois outre les lois afin de boucler les fins de mois:<<… Nous ne sommes pas différents des autres organismes du même type…>> disait-il. Le stratagème consistait, dans le cas des bénéficiaires de l’Assurance-emploi, à émettre une avis de cessation d’emploi pour que l’employé reçoive du chômage. Au moment ou ce dernier commençait à recevoir son chèque correspondant à 57% de son salaire, le centre lui versait la différence de son salaire en dessous de la table et l’employé continuait son travail. Comme il n’était pas disponible à l’emploi (loi sur l’Assurance-emploi) on pourrait présumer qu’il était en infraction. L’employé ne payait pas d’impôt sur un revenu non déclaré et le CCGLM gardait son employé qui ne lui coûtait plus que 43% du salaire. Le principe était pratiquement le même pour les assistés sociaux. Dès la seconde rencontre, RG donc mettait en demeure verbalement le Centre, par l’entremise de son directeur, de corriger dans les 3 mois la série d’irrégularités constatées et admises afin de rétablir un climat de confiance vis-à-vis l’institution. St-Pierre acceptait de bon gré nos conditions.
À peine une semaine plus tard, le Ministre de la Métropole Serge Ménard coupait plus de 75% du budget du projet Dire enfin la Violence en attendant les résultats des enquêtes, le Centre communautaire lui, décrétait le blocus total envers RG. Est-ce que nous en savions trop?
Les faits
Les livres du CCGLM démontrent une série d’irrégularités qui, à ce jour, sont toujours inexpliquées. On a parlé plus tôt des assistés sociaux et des chômeurs employés du Centre qui recevaient des salaires supplémentaires, à même l’argent du projet Dire la Violence. Est-ce que le centre à déclaré ces salaires aux gouvernements? NON! Est-ce que les bénéficiaires ont déclaré ces revenus additionnels au B.S. ou au Chômage? NON. On qualifie dans les livres de “soutien administratif” ce qui est en réalité du travail au noir. Comme les chômeurs et les assistés sociaux auraient vu leurs chèques réduits en fonction de cet apport, personne n’avait intérêt à ce que ça se sache d’où les plaintes de Monsieur Frégeau. Non seulement les allégations de Frégeau étaient fondées dans les faits mais celui-ci ne mentionnait que la pointe de l’iceberg.
Un autre cas intéressant est celui de cet ordinateur qui aurait été vendu par Monsieur Stéphane Ruel, incidemment le conjoint de l’époque du Président du CCGLM Le Clerc, pour une somme de 3000$. Questionné sur ce qui serait un prix grossièrement gonflé pour un appareil de type IBM, le directeur St-Pierre admettait avoir payé en réalité seulement 1000$. À ce jour, aucune explication n’a été offerte quant à la destination du 2000$ restant. Favoritisme? Fausse facture? Détournement? Une chose est certaine, est-ce qu’une personne sensée accepterait de payer 3000$ pour un ordinateur et une imprimante usagés de marque IBM?
Des frais à gogo!?!
Les sommes versées à titre de salaire à des assistés sociaux ou à des bénéficiaires de l’Assurance-emploi (fraudeurs au sens de la loi si ils ne le déclarent pas) totalisent près de 14 000$ pour la dernière année fiscale ce qui n’est pas une mince affaire. Nous retrouvons entres autres, dans la liste des bénéficiaires, le nom de la compagnie Cintaxe. Curieux, nous demandions au directeur St-Pierre de nous dire de quel genre de travail s’occupait cette compagnie pour qu’elle emette des factures totalisant 2800$ en 3 mois. D’après St-Pierre, il s’agissait en fait d’une entreprise appartenant au frère de l’ex-directeur du Centre, Monsieur Denis Laporte, et qu’il s’agissait de travail de bureau. Comme nous avons l’habitude de vérifier toutes les informations qu’on veut bien nous donner, nous décidions quelques jours plus tard de communiquer avec cette compagnie. Quelle ne fut pas notre surprise que d’entendre à l’autre bout du fil la voix de Monsieur Michael Hendrix, administrateur du projet Dire la Violence et Porte-parole de la table de concertation des gais et lesbiennes (eux aussi administrés par le CCGLM). Afin d’en avoir le coeur net, RG a recueilli de l’Inspecteur général des institutions financières du Québec la fiche descriptive de la compagnie Cintaxe et en effet, cette compagnie est bel et bien enregistrée au seul nom de Monsieur Hendrix.
Tel est prit qui croyait prendre!
Dans son édition du 10 octobre, un petit journal gai de Montréal publiait un éditorial (en anglais of course) signé de la main de Monsieur Michael Hendrix dans lequel ce dernier niait toutes les alléguations et assurait la population que personne n’avait, de toute façon, bénéficié personnellement de sommes d’argent:<<… That no one had pocketed a cent. That we were shoked and humiliated that gossip about charges made by this ex-employee was beleived while no one even bothered asking us for the facts…>> Monsieur Hendrix a la mémoire courte car il a lui-même facturé au nom de sa compagnie plus de 2800$ en trois mois pour des services obscurs et qui plus est, il a toujours refusé de répondre à nos questions. Et que dire de l’ordinateur et des milliers d’autres dollars inexpliqués? Enfin, cette compagnie étant déclarée inactive depuis janvier 1995, toutes les factures étaient irrégulières et probablement aucun impôt n’a été payé sur ces sommes:<<… La compagnie Cintaxe est en infraction avec les lois sur l’impôt, avec celles des institutions financières du moins et n’a pas le droit d’émètre des factures…>> de nous confirmer l’Inspecteur général des institutions financières. On pourrait se demander enfin si Monsieur Hendrix ne se serait pas placé en conflit d’intérêt en se payant des sommes d’argent alors qu’il clame publiquement être administrateur bénévole du projet dire enfin la violence et de la table de concertation?
Un fonds multi-service qui devient multi-usage!
Dans les états financiers du Centre communautaire des gais et lesbiennes de Montréal de la dernière année, on peut y lire:<<… Le fonds de réserve spécial a été créé en juin 1995 lorsque l’assemblée générale annuelle avait donné le mandat aux membres du conseil d’administration de réaliser une campagne de levée de fonds pour la réalisation d’un Centre Multi Service (…) Les sommes amassées dans le cadre de ce projet ne peuvent être utilisées pour d’autres fins.>> Or, il appert aux livres que les sommes amassées auraient été utilisées par le CCGLM pour payer des salaires ce qui a été confirmé par le directeur St-Pierre. Il resterait actuellement moins de la moitié de ce qui a été amassé et on nous promet de rembourser ces sommes d’ici les fêtes. Ce qui inquiète dans cette dernière découverte c’est que la garantie donnée dans les états financiers est fausse et que toute la crédibilité du Centre est remise en question. Comment faire confiance à un organisme qui prêche d’un coté la bonne gestion et qui, de l’autre, se sert de fonds qui lui sont confiés pour un projet précis à des fins NON AUTORISEES par les donnateurs?
Le dernier mot à la population.
RG a certes constaté des irrégularités qu’il faudra bien un jour expliquer. Des milliers de gais et lesbiennes s’inquiètent des alléguations de Frégeau et des faits découverts par RG. Est-ce que le président du CCGLM, Monsieur Roger LeClerc, aura le courage d’affronter les gens qu’il dit représenter et d’expliquer ce qui semble être une histoire de mauvaise gestion? Est-ce que le Centre aura le même courage de nous dire la vérité et de corriger les choses qu’il n’en a de revendiquer de l’argent auprès des gouvernements en prétendant être un exemple à suivre? En attendant, la population gaie s’impatiente et exige la vérité de ceux qui la représente.
R.L.C.
Tags: ccglm, centre, communautaire, gais, lesbiennes, montréal
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 1996- CCGLM À quand toute la vérité? Les gais et lesbiennes demandent toute la vérité.
Thursday, January 27th, 2011
Le 29 septembre dernier, le Ministre André Ménard suspendait les subventions au projet “Dire enfin la Violence” après avoir découvert que le Ministère de la Sécurité du Revenu, que l’Assurance-chômage et que la police de la C.U.M. enquêtaient sur de nombreuses irrégularités financières. Or, RG avait déjà pratiquement terminé son enquête sur les livres comptables du CCGLM et avant même que nous puissions avoir des éclaircissements du président Roger LeClerc, le ministre agissait.
RG a toutefois été en mesure de constater dans les livres plusieurs irrégularités sur les salaires, certaines factures et des achats d’équipement. En entrevue, le Directeur Claude St-Pierre admettait la plupart des faits, en expliquant que les faits précédaient sa nomination Monsieur Benoît Frégeau, employé démissionnaire de “Dire enfin la Violence” affirmait en entrevue avoir justement quitté son emploi afin de ne plus voir son nom associé à des tractations financières irrégulières.
Monsieur Roger LeClerc, président du CCGLM et responsable du projet sur la violence envers les gais ayant ordonné à ses employés de ne pas adresser la parole aux journalistes de RG sous peine “d’avoir affaire à lui!!!” et Madame Claudine Metcalfe, coordonatrice du projet “Dire la Violence” n’ayant pas retournée nos trois demandes d’entrevue, RG informera ses lecteurs dans une prochaine édition des développements sur les trois plaintes et de notre propre enquête.
Tags: ccglm, ccglm.org, centre, claudine, communautaire, gais, le clerc, leclerc, lesbiennes, lise, metcalfe, montréal, roger
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 1996- Le Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de Montréal: Enquêtes multiples, allégations graves, subventions suspendues. La mèque des gais encore une fois dans l’eau chaude!
Saturday, December 18th, 2010
Il y a longtemps que nous la subissons mais depuis peu, à force de nous y faire goûter, l’envie nous est venue d’en parler, un peu plus ouvertement. Certains le remarquent d’ailleurs et nous en font part, pourquoi est-ce que dans les médias gais qui reçoivent des publicités de l’Arron- dissement Ville-Marie on ne mentionne jamais quelque problème que ce soit avec les hausses massives de taxes, les tarifs de parcomètres et la diminution importante de clientèle des éta- blissements du Village? La réponse est simple, parce qu’ils reçoivent des revenus publicitaires de ceux qu’ils devraient normalement surveiller et critiquer dans l’intérêt du public.
Il s’agit d’ailleurs d’une mode qui devient de plus en plus évidente et qui avait commencé à l’époque avec l’ex-député de Ste-Marie-St-Jacques, André Boulerice, qui exigeait toujours que le média gai qui recevait ses pubs s’abstienne de le critiquer. C’est arrivé lorsque j’étais jour- naliste pour un autre média gai, Boulerice ayant suspendu ses pubs à une époque parce qu’il n’aimait pas que l’on questionne son manque d’énergie comme critique officiel de l’opposition en matière de culture. Voilà que la technique utilisée par Boulerice fait des petits et en 2008, il est pratiquement impossible d’obtenir des revenus publicitaires des politiques sans s’engager à ne pas les critiquer et dans certains cas, on nous demande même de nous positionner en support aux politiques des représentants parlementaires du Village, ce qui est une insulte fla- grante au rôle des médias.
Tous les partis et tous les parlementaires du Village gai de Montréal et même à Québec, sont impliqués dans ces manipulations qui nuisent à la libre circulation des informations non pas en privant un média de revenus publicitaires en espérant qu’il se taise, mais parce que les mé- dias gais qui acceptent cette forme de corruption politique s’exposent à perdre leur crédibilité. Par exemple, alors que Le Point publiait des photos d’un village complètement abandonné et livré aux clochards et prostitués, peu avant les dernières élections municipales à Montréal, les autres médias, qui eux recevaient des revenus publicitaires des candidats, ne disaient mot sur l’état du Village, se contentant de véhiculer les promesses faites.
Tous les politiciens du Québec, qu’ils soient sur la scène municipale, provinciale ou fédérale, ne sont pas corrompus et certains ont le courage de confier leur campagne à des médias qui, parfois, critiquent certaines de leurs positions et ces politiciens doivent être encouragés car ils démontrent un respect formidable des outils démocratiques que nous représentons.
Les lecteurs des médias gais, comme les consommateurs des autres médias nationaux, ont droit à la même intégrité de la part de leurs médias et sont soumis, en théorie du moins, aux mêmes règles déontologiques. Quand les médias font leur travail à l’abri de la corruption, la démocratie en sort toujours gagnante. La prochaine fois que vous verrez certains politiciens boycotter des médias pendant les campagnes électorales, servez-leur un peu de leur méde- cine, boycottez-les et exigez qu’ils respectent les règles démocratiques qui font l’honneur du Québec, je vous parie qu’ils y penseront sérieusement. Je suggère de commencer avec Benoît Labonté, empereur de l’arrondissement Ville-Marie, qui boycotte Le Point parce que nous parlons des vraies choses. Labonté refuse toute entrevue avec Le Point de- puis son élection mais augmente massivement les taxes sans opposition. Exigez de vos élus qu’ils s’expliquent quand on leur demande une entrevue, c’est de votre argent qu’il s’agit
dans le fond… Si on ne respecte pas vos médias, c’est vous que l’on méprise non?
Tags: chayer, éditorial, gais, manipulation, médias, politique, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 55- La manipulation politique des médias gais
Saturday, December 18th, 2010
Montréal – Réjean Roy, écrivain et journaliste, vient de fonder L’arc-en-ciel littéraire en collaboration avec Richard Bradley, auteur bien connu pour son implication auprès des Archives gaies du Québec. Cet organisme à but non lucratif a pour mandat de regrouper les auteurs gais dans le but de met- tre fin à leur isolement et de leur offrir une meilleure visibilité. L’organisme mettra l’accent sur la recon- naissance des auteurs gais, sur la promotion de leurs titres et sur la diffusion de la littérature gaie. Selon Réjean Roy, le nom L’arc-en-ciel littéraire s’est imposé de lui-même. « D’abord, il faut dire que l’arc-en-ciel fait référence au drapeau gai et, conséquemment, à notre diversité en tant qu’individus. Nos différences sont toutes aussi colorées au niveau individuel qu’au niveau de la création », explique-t-il. « Finalement, comme l’arc-en-ciel, nous, auteurs de la communauté gaie, sommes autant de gouttelettes d’eau réunies pour for- mer un tout, pour créer une synergie autour d’un projet commun, soit celui de promouvoir la littérature gaie ainsi que les écrits d’auteurs gais qui ne publient pas exclusivement de la littérature à thématique gaie.
Pour Réjean Roy, la disparition de la librairie l’Androgyne et, tout dernièrement, de Serge et Réal Libraires et de la succursale de Renaud-Bray dans le village, est une perte immense pour les auteurs gais qui se retrouvent maintenant isolés. Comme les maisons d’édition gaies sont absentes du paysage littéraire québécois, survivre en tant qu’auteur gai est un défi de taille, soutient Monsieur Roy. Il ose espérer que la librairie Ménage à trois saura survivre à ces éternelles intempéries économiques. D’ailleurs, il lui souhaite la meilleure des chances. « De plus, comme la relève se fait toujours attendre au niveau de l’Union des écrivains gais depuis l’exil de son fondateur, L’arc-en-ciel littéraire se veut une alternative pour tous ces auteurs qui travaillent dans l’isolement. Nous leur proposons une structure simple et efficace qui permettra la mise en commun des ressources et des initiatives concrètes pour faciliter le développement et l’affirmation de notre création collective », poursuit-il.
L’arc-en-ciel littéraire s’adresse à tous ceux et celles qui croient à une démarche globale de soutien aux auteurs gais et à l’écriture gaie. Conséquemment, tous sont invités à y participer (peu importe leur orienta- tion sexuelle), autant les auteurs, les lecteurs, les journalistes, les chroniqueurs, les éditeurs et les profes- sionnels de l’industrie du livre. L’adhésion est gratuite. Pour devenir membre en règle, il suffit d’avoir pu- blié un livre. Tous les autres peuvent obtenir le statut d’ami de l’arc-en-ciel. Il suffit d’une simple demande écrite pour devenir membre de L’arc-en-ciel littéraire et pour recevoir la correspondance de l’organisme.
Les membres et amis de L’arc-en-ciel littéraire recevront automatiquement tous les communiqués de pres- se et toutes les offres promotionnelles provenant des membres de l’organisme. De plus, en figurant sur la liste d’envoi, tous recevront automatiquement l’information sur les réalisations, sur les projets et sur les in- terventions de l’organisme. Finalement, Monsieur Roy confirme que les projets à moyen terme incluent la participation à des activités culturelles et artistiques (festivals, foires, lectures publiques, conférences, jour- nées communautaires, fierté gaie), la conception d’un site Internet où les auteurs membres seront mis en vedette, la publication de recueils de textes collectifs sur une base annuelle, la mise sur pied d’une maison d’édition pour promouvoir les écrits de nos membres et la promotion des titres de nos membres. Pour de- venir membre de L’arc-en-ciel littéraire, il suffit de nous envoyer un courriel à arcenciellitteraire@yahoo. ca. Vous pouvez également visiter le site Internet de l’organisme à http://arcenciellitteraire.site.voila.fr/.
Tags: association, auteurs, chayer, écrivains, gais, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 54- Association des auteurs gais
Saturday, December 18th, 2010
Issu de l’imagination de plu- sieurs élèves de l’école de théâtre, le scénario est poi- gnant. « Lorsque j’ai proposé ce sujet, on s’est vite rendu compte qu’on était tous con- cernés de près ou de loin, ra- conte Anouck, 18 ans. L’homo- sexualité génère beaucoup de souffrance chez les jeunes et augmente le risque de suicide de 50%. »
Le spectacle, qui comprend des moments de romance en- tre deux filles, des passages hi- larants, des chants et des dan- ses, est interprété avec brio par 25 apprentis comédiens.
Tags: ados, chayer, gais, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 53- Des ados écrivent et jouent des gais…
Saturday, December 18th, 2010
LYON (Reuters) – Un groupe d’assurances basé à Lyon an- nonce le lancement d’assuran- ces dédiées à la communauté homosexuelle, activité pour la- quelle il a créé une filiale.
Le groupe April dit avoir été sol- licité par des associations ho- mosexuelles qui déploraient ne pas trouver sur le marché des assurances répondant à leurs problèmes spécifiques, notam- ment en matière d’assurance de prêt. “Les couples gays et lesbiens ne bénéficient pas de la même reconnaissance et donc des mêmes avantages que les couples hétérosexuels, et ce malgré la création du Pacs”, explique Frédéric Autran, qui dirige cette filiale appelée Solidaris. “En outre, de nombreuses personnes sé- ropositives font partie de cette communauté, entre 6 et 10 %, et se voient refuser l’accès à la propriété faute d’assurance”, ajoute-t-il.
Solidaris propose des assuran- ces sur les prêts immobiliers, mais aussi des assurances complémentaires santé “sans questionnaire médical, seul ou en couple” et des emprunts pour les personnes porteuses du virus du sida. “Jusqu’à pré- sent, le VIH était une cause d’exclusion systématique alors qu’aujourd’hui on peut vivre aussi longtemps qu’une autre personne avec la maladie”, re- lève Frédéric Autran.
“Les gens étaient obligés de tricher et de mentir sur leur état de santé pour obtenir des prêts”, dit-il. La compagnie pro- pose des “solutions juridiques” comme l’aide d’un avocat en cas de discrimination à l’em- bauche ou sur des sujets fis- caux, patrimoniaux ou de Pacs, d’assurance auto “couple” ou de prêts professionnels. Et ceci sans surcoût.
Tags: assurances, chayer, gais, gay, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 52- Des assurances dédiées aux gais
Saturday, December 18th, 2010
Le GROUPE de pères gais de Québec a pour but de réunir des hommes qui ont des en- fants et qui se questionnent sur leur orientation sexuelle.
Par des thèmes proposés, les PÈRES échangent sur leurs préoccupations concernant leur sexualité, leur rôle et tous les changements qu’amènent cette réalité.
Ce groupe communautaire GAI favorise l’acceptation de son homosexualité en partageant ses appréhensions face aux impacts sur ses proches .
Le GROUPE DE PÈRES GAIS s’adresse a toute personne de la grande région de Québec s’intéressant à l’homoparentali- té et désirant se retrouver entre pairs dans un climat basé sur l’écoute, le respect, le partage et la confidentialité. Contact : 418-572-7273 et par courriel à parentgaiquebec@hotmail. com.
Tags: chayer, gais, pères, québec, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 52- On recherche des pères gais à Québec
Sunday, December 5th, 2010
Selon
Blague.info
Photo
Google
C’est 2 gays qui se parlent sur
une terrasse et l’un dit à l’autre:
– Ma soeur est enceinte de sept
mois, elle va bientôt avoir son
bébé!
– Ah oui! Dit l’autre.
– Eh oui, j’ai hâte de voir si je
vais être un oncle ou une tante.
————————————-
Comment appelle-t-on un
homosexuel qui fait du bouche
à bouche? Une tante à
oxygène.
_____________________
Un gars va voir son médecin
pour faire un check-up.
Après de nombreux tests, le
docteur lui dit :
– J’ai bien étudié les résultats
de vos tests, et j’ai une bonne
et une mauvaise nouvelle pour
vous : vous avez une personnalité
homosexuelle cachée.
– Oh non, c’est affreux ! Et quelle
est la bonne nouvelle ?
Le docteur répond :
– Je trouve que vous êtes plutôt
mignon.
Nice, une destination
labélisée
pour les familles
Par Tourmagazine.fr
Après avoir fait les yeux doux
aux touristes gay en sortant
un Gay Friendly Guide en
mai 2010, Nice s’attaque aux
familles. La ville vient d’obtenir
le label Famille Plus.
Une reconnaissance pour les
efforts fournis par plusieurs
professionnels du tourisme
de la ville pour accueillir les
parents et leurs enfants.
Nice est la 5e ville à obtenir
ce label si particulier en
France. Créé en 2006, ce
label n’est attribué qu’après
un audit poussé de la politique
de l’office du tourisme en
faveur de la clientèle des familles
mais aussi des professionnels
(hôteliers, restaurateurs,
parcs d’attraction…) de
la destination.
Ainsi à Nice, 19 acteurs des
hôtels et restaurants proposent
des forfaits familles très
intéressants et des services
comme chambre communicante,
espaces jeux, menus
enfants…
Après le Gay Friendly Guide
en mai 2010, l’office a mis en
ligne un guide qui recense
les principales activités destinées
aux familles ainsi que
la liste des établissements
(hôtels, restaurants…) sensibilisés
à cet accueil.
Trois pères de famille attendent
un quatrième pour faire
un golf. Alors que ce dernier
est en train de régler les parcours,
ils discutent de leurs
enfants respectifs. Le premier
dit :
– Mon fils aîné a si bien réussi
dans l’automobile, qu’il a offert
une Ferrari jaune à un de
ses meilleurs potes.
Le second dit :
– Notre fils unique a tellement
réussi dans l’immobilier, qu’il
a offert une maison avec piscine
à un très bon copain.
Et le dernier dit :
– Et bien mon petit dernier a
si bien réussi dans la gestion
financière, qu’il a offert un
portefeuille complet à un de
ses meilleurs amis.
Sur ce, le quatrième arrive,
et on lui demande ce que fait
son fils.
– Mon fils est homosexuel,
il travaille dans un bar gay
comme gogo-dancer. Silence
gêné des trois autres. Puis il
ajoute :
– Mais il ne doit pas être trop
mauvais au lit, car dernièrement
il s’est fait offrir une Ferrari
jaune, une maison avec
piscine et un portefeuille
complet de valeurs boursières…
———————————-
Lorsque deux gays font
l’amour, lequel fait la femme
?
Le plus intelligent.
C’est l’histoire d’un mec qui
rentre dans son village après
des années passées a la ville.
Et là, il croise un de ses vieux
copains :
– Tiens ça fait longtemps
qu’on t’avais pas vu dans le
coin ! Mais tu deviens quoi toi
maintenant ?
– Bah moi je suis professeur
de logique!
– Et c’est quoi ça ?
– Bouge pas je vais te montrer
: t’as un aquarium chez toi ?
– Ouaip !
– Donc si t’as un aquarium
c’est que t‘aimes les poissons?
– Ouaip !
– Si t’aimes les poissons c’est
que t’aimes la mer ?
– Ouaip !
– Si t’aime la mer c’est que
t’aimes la plage ?
– Ouaip
– Si t’aime la plage c’est que
t’aimes les femmes sur la
plage ?
– Ouaip !
– Bah tu vois c’est ça la logique
!
Sur ce le mec repart tout content
et va voir un de ses amis
pour lui faire part du retour de
leur ancien pote :
– Je viens de croiser machin
la et tu sais ce qu’il fait maintenant
?
– Non ?
– Il est professeur de logique.
– Et c’est quoi ça?
– Bouge pas je vais te montrer
: t’as un aquarium chez toi ?
– Non
– Bah ?! C’est que t’es un gay
alors !
Tags: blagues, gais, roger-luc chayer
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 72- Quelques bonnes blagues sur les gais…
Sunday, December 5th, 2010
Par
Cyberpresse
Photo
Google
La communauté québécoise
lesbienne, gaie, bisexuelle et
transgenre (LGBT) a un poids
économique considérable, représentant
annuellement un
pouvoir d’achat et d’épargne de
13 milliards de dollars. C’est ce
qui ressort d’une étude menée
par Léger Marketing, en février
et mars derniers, auprès de
520 résidants adultes de la province.
Le revenu annuel personnel
des membres de la communauté
LGBT est plus élevé de
21% que celui de la population
du Québec dans l’ensemble (41
195$ comparé à 34 095$). Il
n’y a plus de doute, aux yeux
de la Chambre de commerce
gaie qui a commandé l’étude,
du poids économique du groupe
qu’elle représente. «Treize
milliards, c’est incroyable! Dit
son président Hans Janiak.
On parle d’argent après impôts
que la communauté a à dépenser.
C’est l’élément intéressant
d’une telle étude.»
Selon la Chambre de commerce
gaie, cette étude était pertinente.
D’abord parce que personne
au Québec n’avait entre
ses mains des chiffres récents,
d’une perspective surtout économique,
attribuables aux gais.
«On était beaucoup dans l’extrapolation
et dans de fausses
perceptions, celle du «double
revenu, pas d’enfant», explique
Hans Janiak. Beaucoup
d’entreprises font des études
à l’interne pour leurs produits.
Mais globalement, il n’y avait
rien. Même Statistique Canada
n’avait pas de telles données.»
Pertinente, cette étude permet
également d’avoir des rapports
détaillés à remettre aux entreprises
dans le cadre de demandes
de commandites, notamment.
«Les dirigeants sondés
nous répondent sensiblement
toujours la même chose. À savoir,
votre communauté est attirante
d’un point de vue économique,
mais ça nous prendrait
des chiffres».
Toujours selon celle-ci, 7%
des Québécois se considèrent
lesbiennes, gais, bisexuels ou
transgenres. De ceux-ci, 45%
détiennent un diplôme universitaire
et 61% habitent dans la région
de Montréal. Si la valeur des
actifs non financiers des LGBT
(immobilier et biens durables
moins l’hypothèque) est équivalente
à celle du reste de la population,
soit environ 115 000$,
la valeur financière nette des
LGBT est plus élevée de 21%
(77 691$ comparé à 64 415$).
L’industrie des films
pour adultes plus
“clean” que jamais…
Par Gay Globe Média
Est-ce que les moyens exemplaires
mis en place par l’industrie
du film pour adultes
pourrait être la solution afin
de contrer la transmission du
VIH? C’est la question qu’on
se pose quand on sait que
depuis l’apparition des tests
instantanés et grâce à l’application
de quelques principes
simples, l’industrie du porno
peut fièrement déclarer que
jamais auparavant le taux de
prévalence n’aura été aussi
bas chez les acteurs.
Le principe est simple, une
hygiène corporelle et buccale
exemplaire, un test de
dépistage de 20 minutes est
administré et aucun tournage
ne se fait avant d’avoir eu un
résultat quel qu’il soit et enfin,
l’usage du condom est systématiquement
observé. Selon
les producteurs, les acteurs
sont plus en santé que jamais.
Si ces principes faciles
fonctionnent pour l’industrie,
est-ce qu’ils ne seraient pas
envisageables dans la vie de
tous les jours? Si les partenaires
se mettent d’accord
pour se donner le test avant
chaque relation sexuelle,
même s’ils ne souhaitent pas
l’usage du condom il est logique
de croire que cela permettrait
certainement de freiner
la transmission, réaliste?
L’étude s’attarde aussi aux habitudes
de consommation des
LGBT. Si moins de personnes
parmi eux sont propriétaires
d’une maison ou d’un condo,
ceux qui le sont possèdent une
propriété d’une valeur de 32%
plus élevée que celle du reste
de la population (248 290$
comparé à 188 533$).
La valeur des véhicules achetés
et loués est de 28% plus
élevée (13 201$ comparé à 10
348$). Et les dépenses moyennes
mensuelles pour les services
en communications sont de
140$ comparé à 124$.
Là où les LGBT se démarquent
le plus selon l’étude est dans
la consommation de produits
culturels, de produits de soins
personnels et de repas à l’extérieur
de la maison. Ils investissent
quatre fois plus d’argent
pour assister à des spectacles,
à des manifestations sportives,
aller au cinéma et au musée. Le
budget consacré à des voyages
est aussi de 40% supérieur à
celui de la population québécoise.
Par ailleurs, l’étude détaille les
attentes des LGBT à l’égard
des entreprises. Pour 74% des
répondants, il est très ou assez
important pour eux que l’entreprise
possède une charte de
non-discrimination en fonction
de l’orientation sexuelle de ses
employés. Et pour 42% d’entre
eux, que l’entreprise participe
au financement des événements
LGBT.
Tags: économie, finances, gais, moyens, roger-luc chayer
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 72- Les gais ont les moyens de leurs aspirations!
Sunday, November 7th, 2010
Par Roger-Luc Cayer
L’auteur marseillaise Caroline Gréco, responsable de deux formidables livres sur l’homosexualité, le SIDA et la relation parents-enfants dans ces contextes se bat courageusement contre une maladie grave qui l’empêche pour le moment d’écrire ou de s’exprimer verbalement. Elle peut toutefois prendre connaissance de son courrier et c’est avec le support de son époux Gilles et de leur fille Claire que Caroline peut vaquer à certaines affaires.
Le dernier bulletin de santé de Caroline n’état pas très rose mais on lui souhaite de se remettre vite de cette épreuve car le public a manifesté depuis quelques mois le désir qu’elle revienne à l’écriture et produise de nouveaux livres sur la question des relations parents-enfants gais.
Prompt rétablissement Caroline.
Tags: caroline, chayer, enfants, gais, gay, globe, gréco, parents, roger-luc, sida
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on L’auteure Caroline Gréco combat courageusement la maladie
Wednesday, October 13th, 2010
Par Stéphane G.
Photo Fondation Émergence
Nous sommes en 2010 et pourtant, l’homophobie est partout, même en prison. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne vient pas que des détenus car ils comprennent généralement que l’homosexualité en prison est une conséquence de l’incarcération.
La majorité des prisons de la Floride est située en région rurale et bien souvent, les employés qui y travaillent sont aux prises avec une mentalité dictée par l’Église qui condamne l’homosexualité. Le personnel masculin est généralement plus homophobe et il n’est pas rare de voir les détenus gais être les victimes d’une certaine forme de discrimination de la part des gardiens.
À cause de mon orientation sexuelle, j’ai souvent l’impression que les règlements me sont appliqués plus sévèrement.
Lors de fouilles générales, je suis régulièrement appelé à justifier la présence de “Gay Globe Magazine” dans mon casier. Bine qu’il soit impossible pour eux de lire les articles en français, les gardiens cherchent en vain une photo quelconque pouvant les amener à ridiculiser les homosexuels en général, et moi en particulier.
Si certains détenus sont plus homophobes que d’autres, cela est dû à mon avis au fait qu’ils sont vivement encouragés à l’être par l’Église qui a un pouvoir énorme en prison. L’étude de la Bible y est hautement recommandée en lieu et place des programmes de réhabilitation inexistants. Voici quelques exemples d’enseignements reçus par les prisonniers, on se demandera ensuite d’où vient l’homophobie dans la société…
Levictus 12:22 L’homosexualité est une abomination!
Levictus 25:44 On affirme que j’ai le droit de posséder deux esclaves, hommes ou femmes en autant qu’ils soient achetés de nations avoisinantes.
Exodus 21:7 Un chrétien d’ici voudrait vendre sa fille comme esclave, tel que permis par la Bible cependant il n’arrive pas à se décider à savoir quel serait le juste prix de nos jours.
Levictus 15:19-24 Il n’est pas autorisé d’être en contact avec une femme pendant ses menstruations. Comment faire pour le savoir? Est-ce une question acceptable pour une femme?
Levictus 11:10 Quelqu’un ici croit que même si manger des fruits de mer est une abomination, c’est tout de même moins grave que l’homosexualité. Est-ce qu’il y a différents niveaux d’abomination?
Levictus 1:9 Si je brûle un taureau sur l’autel du sacrifice, cela créé une odeur plaisante au Seigneur. Cependant si les voisins s’en plaignent, dois-je les ignorer?
Levictus 11:6-8 Toucher à la peau d’un cochon mort me qualifie d’impur. Dois-je jouer au football avec des gants?
Levictus 19:19 Mon oncle a une ferme et y fait pousser deux légumes différents et ma tante s’habille avec des vêtements faits de deux tissus différents (laine et polyester). Selon la Bible il faudrait les lapider! Est-ce que le Village entier doit être présent ou ne pourrions nous pas en faire une affaire familiale privée et juste les excommunier?
Les prisonniers sortent de prison avec ces enseignements en tête et doivent ainsi réintégrer la société. Est-ce qu’on se surprendra de voir le nombre d’homophobes en liberté?
On peut écrire à Stéphane à l’adresse info@gayglobe.us
Argentine : un groupe immobilier veut construire un quartier gai
Par E-Illico
Un groupe immobilier veut construire le premier quartier privé pour homosexuels d’Argentine. L’idée est de construire “un complexe de résidences pour les gens de même sexe”, a expliqué Antonio Forte, un responsable du projet qui dément toutefois que la mesure soit discriminatoire. “Ceux qui le veulent pourront y habiter”, “ce ne serait pas exclusivement pour les homosexuels”, a-t-il précisé.
Le choix de la ville où sera construit le quartier fermé, d’une centaine de logements haut de gamme, n’a pas encore été arrêté. Par ordre de préférence : Mendoza (ouest), Cordoba (centre) ou San Luis (centre-ouest). Chaque maison sera construite selon le goût du client. Les constructeurs prévoient de plus la création d’un “lac artificiel et un centre de spa et de détente”, selon Forte.
Plus d’une centaine de couples de gays et de lesbiennes se sont mariés depuis l’entrée en vigueur de la loi en Argentine, le premier pays à légaliser le mariage homosexuel au niveau de tout le pays, en Amérique latine.
Tags: chayer, chronique, états-unis, gais, gay, homophobie, prison, roger-luc, stéphane, www.gayglobe.us
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 71- La vie gaie en prison aux États-Unis L’homophobie en prison, avec humour…
Thursday, August 19th, 2010
Par 360.ch
Photos 360.ch
L’agent de renseignement Manning, accusé d’avoir organisé des fuites de documents sur le conflit afghan, aurait agi après une rupture d’avec son ex-boyfriend. La droite se déchaîne contre l’ouverture de l’armée aux gays.
Bradley Manning, un G.I. de 22 ans, dort en prison depuis le mois de mai dernier. Il est soupçonné d’avoir transmis au site Wikileaks les images d’un fiasco militaire en Afghanistan où plusieurs civils, dont deux journalistes, avaient été tués. Selon le Pentagone, le jeune agent de renseignement militaire serait en outre le responsable de la fuite de dizaines de milliers de documents top secret.
Alors que l’affaire continue de soulever un vaste débat sur la liberté d’Internet et sur les opérations militaires américaines en Irak et en Afghanistan, elle a récemment pris un tour inédit avec l’examen de l’orientation sexuelle du suspect.
Selon «The Daily Telegraph», Manning, qui ne cachait pas son homosexualité, pourrait avoir agi alors qu’il souffrait d’une dépression suite à sa rupture d’avec son compagnon. Le quotidien britannique se base sur l’historique de la page Facebook du soldat. En particulier, les statuts utilisés par Manning avant son arrestation refléteraient un profond dépit à l’égard des services de renseignement où il travaillait, ainsi que sa déception vis-à-vis de son ex-boyfriend. Il se serait décrit «plus que frustré par l’armée et la société en général» ou «plombé par le sentiment de n’avoir plus rien».
Manning aurait posté ces états d’âme peu avant la date où il aurait, selon l’accusation, téléchargé les documents confidentiels sur des CD déguisés en albums de Lady Gaga (!).
Ces révélations font le beurre de la droite américaine qui combat la levée, ordonnée par Barack Obama, du «Don’t ask, don’t tell». Jusqu’à cette année, ce principe exigeait des soldats américains une discrétion absolue sur leur orientation sexuelle. Il n’en fallait pas plus pour mettre le bourbier militaire sur le compte de l’ouverture de l’US Army envers les gays et les lesbiennes. Cette politique, écrit notamment le site ultraconservateur Accuracy in Media, «s’est maintenant retournée dans des proportions considérables contre les forces américaines. Cela pourrait causer non seulement des perte au sein de l’armée […] mais aussi porter atteinte aux relations avec le Pakistan et l’Afghanistan et mener à une possible défaite dans la région.»
Bradley Manning est actuellement détenu sur une base militaire de Virginie, en attente de son procès devant une cour martiale. Il serait sous surveillance après avoir tenté de mettre fin à ses jours.
L’US Army admet avoir étudié une «bombe gay»
Une ONG américaine s’est procuré un document de travail prouvant que ce projet d’arme chimique a bel et bien été examiné par le Pentagone.
L’armée américaine a finalement admis qu’elle avait examiné en 1994 la réalisation d’une arme permettant de stimuler chez l’ennemi des «attitudes homosexuelles». Évoquée une première fois en 2005 sur Internet, l’affaire avait alors provoqué l’indignation des associations LGBT américaines.
C’est le Sunshine project, une ONG luttant contre les armes chimiques qui s’est procuré un document de travail. Parmi celles-ci, «un exemple dégoûtant , mais totalement non-fatal, serait des aphrodisiaques puissant, surtout si ceux-ci causent un comportement homosexuel.» Le projet était estimé à près de 8 millions de dollars sur 6 ans.
Tags: chayer, espionage, gais, gay, gay globe magazine, miltaires, roger-luc, secrets
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 70- Fuite de documents militaires confidentiels à Wikileaks Une rupture amoureuse entre militaires gais à l’origine?
Thursday, August 19th, 2010
Par Roger-Luc Chayer
Photo Gay Globe Magazine
Qui dit vidéo pour adultes gais dit obligatoirement Wega Vidéo car il s’agit non seulement du seul grossiste québécois dans le domaine mais aussi du plus gros dépositaire de films de tous les formats, de toutes les marques et de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel au Québec.
Wega Vidéo c’est aussi une système de distribution partout en Amérique du nord, des sites internet d’achat, de location et de visionnement en ligne des plus modernes et, une première au Canada, une association avec un média gai qui permet aux abonnés gratuits de Gay Globe TV se voir des scènes complètes des films offerts à la vente avec des critiques sérieuses et directes. On peut d’ailleurs voir ces critiques et ces films au www.gayglobe.us, l’abonnement gratuit est toutefois requis afin de certifier l’âge de la majorité dans tous les pays. Wega Vidéo c’est aussi une équipe de passionnés et de professionnels qui sont là à notre service et qui savent non seulement approvisionner le commerce avec les films les plus récents et même des vidéos plus vieux, historiques dans plusieurs cas, ils sont aussi au service de la clientèle pour la guider, la conseiller, un peu comme à la SAQ quand on ne sait plus quel vin choisir.
Il y a le big boss George qui dirige l’entreprise de main de maître en sachant surtout s’entourer d’excellents employés comme Jean-François le gérant toujours chic, Fritz le jeune assistant de direction aux yeux dévastateurs, Mario avec la barbiche qui fait jaser tout le village et le beau Robert, le sage et ancien caissier qui fait craquer tout le monde avec son sourire.
L’importance de tels commerces pour la communauté gaie a toujours été admise car si les films pour adultes ne sont pas accessibles à la population en général, les films gais, eux, le sont facilement pour les gais et ils véhiculent définitivement des messages que le même public gai a besoin parfois de revoir. Par exemple, la question du barebacking chez les gais a été l’objet de nombreux débats difficiles et dans les films, on a choisi le message pro-sécurité, comme quoi cette industrie peut aussi être un modèle à sa façon. Bonne fête Wega!
Tags: adultes, chayer, commerce, dvd, gais, gay globe magazine, roger-luc, vidéo, wega
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Tuesday, July 13th, 2010
Par Gay Globe Magazine
Dans un article récent de Canoë, le Président du Conseil Québécois des Gais et Lesbiennes, Steve Foster, déclare que les agressions sont en augmentation dans le Village gai depuis 2007. Or, les policiers du poste 22 déclarent qu’il n’ont aucune information à ce sujet et ne peuvent arriver à cette conclusion selon les chiffres qu’ils possèdent. Pourquoi annoncer une telle chose si elle n’est pas vérifiable ni confirmée?
Tags: conseil, foster, gai, gais, lesbiennes, montréal, québécois, roger-luc chayer, steve, village, violence
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Monday, May 10th, 2010
Les actualités animées pour mai 2010 sont en ligne actuellement sur GGTV au http://www.gayglobe.us
Tags: actualités, chayer, communauté, gais, gay, gayglobe.us, gglobetv.com, ggtv, le-national.com, mai, roger-luc
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Wednesday, May 5th, 2010
Après l’humiliation internationale des Outgames de Montréal en 2006 et la faillite des mêmes jeux quelques jours après les cérémonies de fermeture au stade olympique de Montréal, les Outgames décident enfin de se réunifier avec la Fédération des Jeux Gais.
Montréal a été en 2006 le théâtre d’un schisme honteux et humiliant au niveau international, alors qu’elle présentait de prétendus jeux gais sous le nom de Outgames alors que la Fédération des Jeux Gais officielle, elle, présentait les siens à Chicago, la même année.
Ce schisme, provoqué par l’arrogance et l’immaturité des organisateurs de Montréal, qui avaient pourtant le mandat d’organiser les vrais jeux gais depuis 2002, a provoqué la division des équipes nationales qui, pour certaines, choisissaient Montréal, pour d’autres, Chicago.
Or, La crédibilité de la Fédération des Jeux Gais étant établie depuis longtemps et ce schisme ne faisant pas l’unanimité dans la communauté gaie, Montréal a été la perdante, proposant un événement avec très peu de participants, des cérémonies d’ouverture dans un stade vide ou presque et déclarant faillite tout de suite après, alors que les jeux de Chicago eux, réussissaient leur pari et livraient des jeux “officiels” devant une communauté internationale et avec des résultats financiers plus qu’acceptables.
Depuis 2006, les deux organisations présentaient en parallèle des jeux qui avaient toujours pour effet de diviser les équipes sportives et qui avaient surtout le désavantage de diviser les ressources financières disponibles entre les deux groupes, limitant ainsi les possibilités de survie des deux organisations à long terme.
Le 19 mars dernier, Coup de théâtre, La Fédération des Jeux Gais annonçait par voie de communiqué qu’elle s’était entendue avec les Outgames pour réunifier les deux organisations et ne présenter à l’avenir qu’une seule version des jeux gais, mettant un terme définitivement à la catastrophe organisée et fomentée par Montréal en 2006.
Selon le communiqué signé par Kelly Stevens, une rencontre a été tenue à Manchester (Royaume-Uni) le 5 mars 2010 entre des représentants des Jeux Gais et des Outgames lors de laquelle la réunification des organisations a été décidée.
La GLISA (Outgames) convenait alors avec la FGG (Gay Games) de laisser se terminer les mandats actuels et de réunifier les deux organisations en 2018, l’objectif étant d’assurer à long terme la survie d’un événement sportif et culturel international purement gai.
En entrevue avec Gay Globe Magazine, Monsieur Kevin Boyer, directeur des relations publiques et du marketing pour la FGG, déclarait que la tenue d’un seul événement aux quatre ans permettait de maximiser la participation internationale, de minimiser l’impact de tels événements sur les événements sportifs locaux et permettait de mieux réaliser les objectifs globaux en matière de sport gai. “Personnellement, je crois que les pertes vécues par l’expérience de Montréal permet de tirer des leçons qui pourront guider les organisateurs de futurs événements importants s’adressant à la communauté LGBT”. Si 2018 a été déterminée comme l’année de la réunification, c’est que Cleveland avait déjà été sélectionnée par la FGG pour 2014 et que Antwerp quant à elle sélectionnée par les Outgames pour 2012. “Je suis heureux de constater les progrès réalisés pour réunifier nos communautés et je suis impatient de voir les résultats en 2018”, concluait M. Boyer.
Tags: chayer, gais, games, gay, jeux, outgames, réunification, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 68- Jeux gais : La réunification pour 2018
Wednesday, May 5th, 2010
À l’ère du questionnement constant sur la pertinence de l’existence de certains médias, au moment où 40% des journaux américains ferment, en présence de la possibilité de fermeture de médias “traditionnels” québécois, est-ce que les médias gais ont toujours leur place?
La question est à la fois terrible et évidente en même temps, elle se pose quand même car l’actualité parle continuellement de la fermeture de certains médias et plusieurs se demandent si les médias gais sont affectés par ce qui se produit au niveau international.
La réponse est non! Ce qui se passe actuellement dans les médias “nationaux” ne peut se comparer à ce qui se fait dans les médias gais. Probablement parce que le rôle de ces médias est beaucoup plus ciblé, qu’il constitue une source importante d’informations spécifiques pour la communauté et que la pluralité de ces médias gais est aussi vitale si nous voulons avoir plus d’une perspective dans les domaines qui intéressent les gais.
Par exemple, le SIDA constitue sans l’ombre d’un doute le sujet le mieux traité par les journalistes gais. Depuis quelques années maintenant, les gouvernements du Québec et du Canada ne soutiennent plus la prévention de la maladie par des campagnes publicitaires qui permettaient autrefois de pouvoir accorder plus d’espace au sujet tout en unifiant les idées autour de projets communs.
Les médias gais doivent donc assumer seuls ces campagnes et le font au meilleur de leurs moyens.
À Gay Globe Magazine par exemple, nous consacrons au moins 20% de notre espace rédactionnel à parler de la maladie, de prévention et de recherches audacieuses parce que les personnes atteintes, qui sont aussi nos lecteurs, ont besoin d’une information de bonne qualité pour prendre les décisions qui peuvent influencer leur qualité de vie et leur longévité. Il est exact de dire que nous consacrons beaucoup d’espace à ce sujet, nous recevons parfois des plaintes de lecteurs qui aimeraient que l’on diminue le nombre de nouvelles parce que ça peut devenir lassant de toujours lire des nouvelles qui nous rappellent ceux qui sont morts, nos amis et nos amoureux qui sont disparus.
Ces lecteurs ont raison et en même temps, nous devons le continuer ce combat parce que la maladie progresse dans nos propres rangs, parce que les jeunes ont droit à cette information qui a été vitale pour nous les plus matures et que nous devons compter sur nos propres moyens maintenant pour transmettre cette information. GGTV et GG Radio existent pour nous permettre d’en sortir aussi, allez-y jeter un coup d’oeil au www.gayglobe.us
Tags: chayer, gais, gay, globe, importance, luc, magazines, médias, roger
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 68- L’importance des médias gais contre le SIDA
Wednesday, May 5th, 2010
Un nouveau site Internet fait bande à part du mouvement communautaire gai et au même titre que les
Panthères Roses, il met la corde au cou des leaders communautaires gais pour mieux les critiquer…
Lʼexpression lancée dans les
années 70 par quelques groupes
anti-communautaires homo-
sexuels de New-York prend un
sens tout à fait nouveau au Qué-
bec avec lʼapparition de groupes
qui se distancient de plus en plus
du pouvoir “mainstream” tradi-
tionnel gai.
Jadis, jusquʼen 2005, il était pra-
tique de croire que les leaders
gais provenaient du milieu com-
munautaire et constituaient des
porte-parole structurés dʼune
communauté en manque dʼélus
et de représentation démocrati-
que.
Roger LeClerc, président du
Centre Communautaire des Gais
et Lesbiennes de Montréal et
Laurent Mc Cutcheon, président
de Gai Écoute constituaient les
porte-parole dʼoffice de la com-
munauté à une époque où leur
crédibilité était suffisante pour
que le message passe et soit con-
sidéré par la société.
Or, depuis le début des années
2000, on observe un effritement
du tissu communautaire gai qué-
bécois. Les leaders traditionnels,
suite à des gestes graves posés
dans le cadre de leurs fonctions,
sont devenus obsolètes et non
représentatifs de la masse. La
génération suivante de jeunes
gais lʼaffirme en criant son indé-
pendance des vieilles sacoches.
Le premier groupe à faire son
apparition au Québec a été les
Panthères Roses dont on peut re-
trouver le site Internet au http://
www.lespantheresroses.org/
Les Panthères Roses tentent à
leur manière de changer le dis-
cours traditionnel gai en mettant
en évidence, par un cynisme de
bon goût, les aspects ridicules
de certaines politiques gaies ou
du pouvoir gai en général. Les
gestes dʼéclat des Panthères sont
connus de tous et les leaders du
groupe sont très sincères dans
leurs objectifs.
Un nouveau joueur est venu sʼajouter à la liste des organisations et
individus qui contestent ouvertement le pseudo pouvoir de gais non
élus. Il sʼagit du site Mafia Rose que lʼon peut consulter au http://www.
mafiarose.com/category/vie-gai/. Le site propose une série dʼéditoriaux
sur des sujets dʼactualité qui remettent en cause le discours traditionnel-
lement livré par les vieux militants gais qui semblent ne plus avoir leur
place dans un monde moderne et ouvert sur les autres. Le site constitue
une banque de renseignements importants à consulter pour connaître
les dessous du pouvoir rose, de la pègre lilas si vous préférez…
Tags: article, chayer, corruption, gai, gais, gay, mafia, magazine, milieu, panthères, reportage, roger-luc, rose, roses
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Wednesday, May 5th, 2010
Les quartiers gais aux États-Unis risquent-ils de disparaître? Ces enclaves, même branchées, semblent
en tout cas menacées dʼune crise identitaire alors que lʼacceptation de lʼhomosexualité progresse dans la
société américaine.
À San Francisco, le quar-
tier Castro est connu depuis
longtemps comme un bastion
homosexuel. Mais pour Brian
Basinger, une figure de cette
communauté, il risque de se
transformer en musée ou pire,
un lieu où les gais pourraient un
jour ne plus se sentir chez eux.
Pendant plus de 30 ans, la plu-
part des grandes villes aux
États-Unis ont eu des lieux ré-
putés fréquentés par les homo-
sexuels, comme West Village
et Chelsea à New York, Dupont
Circle à Washington et South
End à Boston.
Mais alors que les homosexuels
ont gagné des droits et, globa-
lement, une plus grande accep-
tation sociale, les militants de
la cause gaie estiment que ces
quartiers risquent de perdre leur
identité. Certains disent: “nous
nʼavons plus besoin de Castro
car San Francisco est devenu
notre Castro”, explique Don Ro-
mesburg, du Club démocratique
des lesbiennes, gais, bisexuels et
transsexuels.
Don Reuter, un écrivain de New
York qui mène des recherches
sur lʼessor et le déclin de quar-
tiers gais dans le pays, observe
la même tendance à La Nou-
velle-Orléans, Philadelphie et
Seattle. Il évoque un processus
de «Disneylandisation» avec
lʼinstallation de grandes ensei-
gnes commerciales dans des
lieux désormais «débarrassés de
toute référence au sexe».
«Quʼest-ce qui rend ces quar-
tiers gais? Pas grand-chose»,
souligne M. Reuter, qui prédit
quʼen dehors de New York, San
Francisco et quelques autres
grandes villes, les quartiers gais
vont disparaître.
Au début des années 70, une
autre atmosphère régnait dans les
«ghettos gais». Des hommes qui
avaient caché leur homosexua-
lité à leur entourage pouvaient y
mener une vie ouvertement gay
pour la première fois. Le climat
a été assombri par lʼarrivée du
SIDA dans les années 80.
Aujourdʼhui, la peur du SIDA a
reculé et les quartiers gais sont
devenus des lieux attractifs pour
les promoteurs immobiliers
cherchant à convaincre les fa-
milles de revenir dans les cen-
tre-villes. Signes dʼun change-
ment à Castro, un hôtel a installé
des grilles de sécurité lʼan der-
nier pour éviter que son terrain
ne devienne un lieu de rencontre
gay et deux petits commerces
locaux installés de longue date
ont été remplacés par des suc-
cursales de grandes enseignes
commerciales.
Plusieurs OSBL ont égale-
ment déménagé tandis que 500
nouveaux appartements sont
prévus dans la zone, dont la
moitié à vocation familiale. Cer-
tains militants soulignent que les
quartiers homosexuels risquent
de perdre de leur spécificité à
lʼavenir, comme cʼest déjà le cas
dans certaines localités. Dans
le quartier Midtown dʼAtlanta,
les discothèques gaies ont ainsi
récemment laissé la place à des
appartements. Autre tendance,
entre 2000 et 2005, les dix États
qui ont enregistré la plus forte
progression en pourcentage des
couples gais sont tous dans le
Midwest. «Il y a trente ans, si
je vivais dans le Midwest et que
jʼétais gai, jʼaurais pensé aller à
San Francisco ou New York»,
dit-il. «Aujourdʼhui, une per-
sonne peut aller à Kansas City
et trouver une communauté gaie
relativement active et ouverte.»
Tags: chayer, disparition, gais, gay, globe, le point, luc, magazine, média, menaces, quartiers, radio, roger, roger-luc chayer, tv
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 49- Quartiers gais en disparition!
Wednesday, May 5th, 2010
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte par
Pas même un an après la ter-
rible faillite des Outgames de
Montréal et ses effets négatifs
sur lʼéconomie gaie, voilà que
les Outgames recommencent
ailleurs au Canada, en Alberta
pour être plus précis.
Pourtant, sauf les discours
enflammés de quelques orga-
nisateurs qui insistent encore
aujourdʼhui pour affirmer que la
première version a été un succès,
pour leurs poches probablement,
personne à Montréal nʼose plus
sʼassocier à ce discours empreint
dʼun mépris quasi méchant pour
les nombreux créanciers floués
par lʼorganisation.
Ce que jʼaimerais quʼon mʼex-
plique un jour, je suis certaine-
ment capable de comprendre un
raisonnement logique, cʼest en
quoi la faillite dʼune entreprise
peut être considérée comme un
succès?
Je vis peut-être sur une autre
planète car dans mon monde,
bien utopique pour certains,
flouer les gens de leur argent est
négatif et quand cela se fait au
nom des gais en général, ça ne
peut quʼavoir des retombées très
négatives globalement.
Le plus grand scandale politico-financier de lʼhistoire homosexuelle québécoise, les Outgames de Mon-
tréal, se reproduit et fait des petits. Les prochaines victimes seront-elles en Alberta?
Quʼon mʼexplique et vite. Si
un économiste ou comptable lit
ces lignes et quʼil souhaite venir
nous lʼexpliquer, il aura droit à
une entrevue cʼest certain.
En attendant, le plus odieux dans
cette répétition version Alberta
du fiasco des premiers Outga-
mes est que les fournisseurs im-
payés voient et constatent que ce
qui devrait être en faillite et non
actif se répète ailleurs au Cana-
da, sans quʼils ne puissent rece-
voir quelque compensation que
ce soit. La simple visite du site
Web de ces nouveaux Outgames
met en évidence le fait que per-
sonne ne semble vouloir suivre
cette folie commise au nom des
gais. En effet, on nʼy compte
que 14 annonceurs en date du 3
avril, au beau milieu de la pré-
sentation de ces Outgames fan-
tômes et parmi ces annonceurs,
quelques-uns sont très locaux
ou peu significatifs. Au premier
coup dʼoeil, puisque ces Outga-
mes se tenaient du 1er au 8 avril
2007, aucune mise à jour nʼest
faite sur le site en date du 4 avril
2007, ni communiqués de pres-
se, ni comptes rendus, ni photos
de quelque compétition que ce
soit, le dernier communiqué da-
tant du 20 mars…
La plupart des blogs gais
se questionnent dʼailleurs sur
lʼexistence réelle de ces Outga-
mes de Calgary. Même le Cal-
gary Sun, principal journal de
Calgary ne dit mot sur dʼéven-
tuels outgames et ce, en date du
3 avril, au beau milieu des jeux.
Sur le site Outsports, spécialisé
dans la nouvelle sportive gaie,
aucune mention de ces jeux et
surtout, rien dans lʼactualité
médiatique locale ne permet de
croire quʼil puisse y avoir plus
de 2500 athlètes homosexuels
sur place, comme prévu par lʼor-
ganisation.
Exagération verbale et comp-
table comme pour les Outgames
de Montréal? Tout semble le
laisser croire encore une fois.
Il est assuré que si les Outgames
de Calgary se terminent encore
une fois par une faillite, elle
aura moins dʼimpact car seule-
ment quelques partenaires sont
liés à lʼévénement et Montréal
aura été positive si ce nʼest pour
les retombées prévues, au moins
pour prévenir les autres investis-
seurs.
Le Point
version Web
www.gayglobe.us/
lenationalweb
Le Conseil de Presse
Gai du Québec
www.gayglobe.us/cpgq
Gay Globe TV
www.gayglobe.us
Tags: 2006, chayer, faillite, gais, histoire, jeux, montréal, outgames, répétition, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 49- Faillite Outgames : l’histoire se répète..
Saturday, April 17th, 2010
Les quartiers gays aux États-Unis risquent-ils de disparaître? Ces enclaves, même branchées, semblent
en tout cas menacées dʼune crise identitaire alors que lʼacceptation de lʼhomosexualité progresse dans la
société américaine.
À San Francisco, le quar-
tier Castro est connu depuis
longtemps comme un bastion
homosexuel. Mais pour Brian
Basinger, une figure de cette
communauté, il risque de se
transformer en musée ou pire,
un lieu où les gays pourraient un
jour ne plus se sentir chez eux.
Pendant plus de 30 ans, la plu-
part des grandes villes aux
États-Unis ont eu des lieux ré-
putés fréquentés par les homo-
sexuels, comme West Village
et Chelsea à New York, Dupont
Circle à Washington et South
End à Boston.
Mais alors que les homosexuels
ont gagné des droits et, globa-
lement, une plus grande accep-
tation sociale, les militants de
la cause gay estiment que ces
quartiers risquent de perdre leur
identité. «Certains disent: «nous
nʼavons plus besoin de Castro
car San Francisco est devenu
notre Castroʼ«, explique Don
Romesburg, du Club démocra-
tique des lesbiennes, gays, bi-
sexuels et transsexuels.
Don Reuter, un écrivain de New
York qui mène des recherches
sur lʼessor et le déclin de quar-
tiers gays dans le pays, observe
la même tendance à La Nou-
velle-Orléans, Philadelphie et
Seattle. Il évoque un processus
de «Disneylandisation» avec
lʼinstallation de grandes ensei-
gnes commerciales dans des
lieux désormais «débarrassés de
toute référence au sexe».
«Quʼest-ce qui rend ces quar-
tiers gays? Pas grand-chose»,
souligne M. Reuter, qui prédit
quʼen dehors de New York, San
Francisco et quelques autres
grandes villes, les quartiers gays
vont disparaître.
Au début des années 70, une
autre atmosphère régnait dans
les «ghettos gays». Des hommes
qui avaient caché leur homo-
sexualité à leur entourage pou-
vaient y mener une vie ouverte-
ment gay pour la première fois.
Le climat a été assombri par
lʼarrivée du SIDA dans les an-
nées 80.
Aujourdʼhui, la peur du SIDA
a reculé et les quartiers gays
sont devenus des lieux attractifs
pour les promoteurs immobi-
liers cherchant à convaincre les
familles de revenir dans les cen-
tre-villes. Signes dʼun change-
ment à Castro, un hôtel a installé
des grilles de sécurité lʼan der-
nier pour éviter que son terrain
ne devienne un lieu de rencontre
gay et deux petits commerces
locaux installés de longue date
ont été remplacés par des suc-
cursales de grandes enseignes
commerciales.
Plusieurs OSBL ont égale-
ment déménagé tandis que 500
nouveaux appartements sont
prévus dans la zone, dont la
moitié à vocation familiale. Cer-
tains militants soulignent que les
quartiers homosexuels risquent
de perdre de leur spécificité à
lʼavenir, comme cʼest déjà le cas
dans certaines localités. Dans
le quartier Midtown dʼAtlanta,
les discothèques gays ont ainsi
récemment laissé la place à des
appartements. Autre tendance,
entre 2000 et 2005, les dix États
qui ont enregistré la plus forte
progression en pourcentage des
couples gays sont tous dans le
Midwest. «Il y a trente ans, si
je vivais dans le Midwest et que
jʼétais gay, jʼaurais pensé aller
à San Francisco ou New York»,
dit-il. «Aujourdʼhui, une per-
sonne peut aller à Kansas City
et trouver une communauté gay
relativement active et ouverte.»
Tags: chayer, disparition, gais, gays, quartiers, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 48- Quartiers gais en disparition!
Friday, April 16th, 2010
Le 20 février, à Paris, sur la scène de lʼOlympia, le chanteur new-yorkais Rufus Wainwright rendra
hommage à Judy Garland, actrice et chanteuse américaine morte en 1969, mais restée, en particulier aux
Etats-Unis, une des icônes gay les plus célébrées.
Le monde de la chanson fé-
minine fournit depuis longtemps
son lot de fi gures au panthéon
intime de lʼhomosexualité mas-
culine. De Marlene Dietrich à
Madonna, de Dalida à Mylène
Farmer, en passant par Barbara,
Kylie Minogue, Barbra Strei-
sand ou Sheila, elles sont nom-
breuses à être régulièrement
citées ou revendiquées comme
références culturelles de la com-
munauté gay.
Est-ce céder aux stéréotypes
que de chercher comment et
pourquoi une artiste rassem-
ble des fans en partie identifi és
selon leurs préférences sexuel-
les ? La question fait débat sur
les forums dʼInternet. Celui de
gayland.com sʼinterroge : “Les
gays aiment Mylène Farmer ?”,
avec prises de bec entre fans et
détracteurs de la chanteuse ; le
site etalors?.com (une autre vi-
sion du monde gay et lesbien)
demande, lui, “La communauté
homo est-elle stéréotypée en
musique ?”
Certains en profi tent pour dé-
noncer les clichés et multiplier
les contre-exemples (“Pas be-
soin dʼêtre gay pour aimer
Madonna”, “On peut être gay
et détester Sheila”), dʼautres
détectent là les effets pervers
du communautarisme (“Je vois
ça comme du conformisme par
rapport aux autres homos ou un
moyen de sʼaffi rmer en tant que
tel”) ou constatent la réalité de
ces coups de coeur (“Quand une
artiste chante avec des paroles
qui pourraient sʼassimiler à la
vie dʼhomosexuels, cʼest normal
que les homos sʼy retrouvent”).
Si les chanteuses attirent plus
que les chanteurs, estime Serge
Hureau, directeur du Hall de la
chanson, artiste et ancien mi-
litant du FAHR (Front dʼaction
homosexuel révolutionnaire) au
début des années 1970, cʼest, en
particulier, à cause du “plaisir
dʼentendre des mots dʼamour
adressés à des hommes. La
chanson permet le polymorphis-
me du désir”.
“Ces chanteuses cristallisent,
parfois dès lʼenfance, notre part
de féminité, à un moment où
nous ne savons pas encore expri-
mer cela consciemment”, sug-
gère Pierre Fageolle, journaliste
à Femme actuelle, qui, pour le
magazine Idol, avait réalisé une
CD compilation, Nos meilleures
copines, sur le thème des icô-
nes gay. Pour quʼune chanteuse
soit consacrée “diva homo”,
lʼidentifi cation par les mots
sʼaccompagne en général dʼune
stylisation extrême de lʼappa-
rence. “La question du sexe
se joue aussi sur le vête-
ment, constate Serge Hureau,
sur des artifi ces, sur un mas-
que que lʼon peut sʼapproprier,
au besoin jusquʼau travestis-
sement.” Ce jeu peut porter
vers lʼandrogynie – comme le
look de garçonne de Barbara,
ou les smokings portés, en son
temps, par Marlene Dietrich.
Il met surtout en scène une fé-
minité exacerbée, à la façon des
meneuses de revue du music-
hall. Comme au temps de Mis-
tinguett et de ses “boys”, des
artistes telles Mylène Farmer,
Mireille Mathieu, Dalida, Sylvie
Vartan ou Kylie Minogue (dont
les robes ont lʼhonneur dʼune
exposition, jusquʼau 10 juin, au
Victoria and Albert Museum, à
Londres) ont manipulé parures,
maquillage, chevelure, choré-
graphies comme on joue à la
poupée. Suite page 22
Showgirl hors pair, Madonna
a poussé lʼart de la métamor-
phose jusquʼau transformisme,
souvent aidée de son ami, le
couturier Jean Paul Gaultier. De
cette relation particulière avec le
public homosexuel, Madonna a
dit un jour : “Je crois que lʼune
des raisons pour lesquelles la
culture gay accepte plus faci-
lement les femmes fortes et les
divas est que la tension sexuelle
a disparu. Le côté “cul” nʼexiste
pas, si bien que les gays ne trai-
tent avec les femmes que sur un
plan intellectuel et émotionnel.”
Le destin et la personnalité de
ces “reines” offrent dʼautres oc-
casions de se rapprocher dʼelles.
Rarement des jeunettes, ces di-
vas – lyriques comme Maria Cal-
las ou de la chanson populaire
– ont affi rmé leur indépendance,
au prix parfois de la solitude ou
dʼune vie amoureuse chaotique.
“Le choix des homos se porte
souvent vers des femmes phal-
liques, observe Serge Hureau,
des vestales qui peuvent être à la
fois maternelles et dʼune auto-
rité qui conteste le patriarcat.
Leur solitude, leurs blessures
entrent aussi en résonance avec
une expérience homosexuelle
qui connaît cette souffrance.”
Ce mal de vivre, ces fêlures,
ces chanteuses savent, là encore,
les styliser. On pense aux vête-
ments noirs de Barbara qui sa-
vait mêler deuil intime et rayon-
nement scénique, ou à la façon
dont Mylène Farmer exploite
des thèmes comme lʼenfance
perdue, lʼobsession morbide ou
lʼambiguïté sexuelle.
Comme chez Judy Garland,
drame et glamour peuvent faire
bon ménage. Lʼexemple le plus
révélateur serait, en France, ce-
lui de Dalida, vamp et madone
à la voix grave et aux épaules
carrées, morte suicidée, le 3 mai
1987. “Dalida est lʼincarnation
des fantasmes du public gay, de
la femme quʼil voudrait être, à la
fois glamour, forte, fragile”, as-
sure Orlando, frère et légataire
universel de la chanteuse. “Ce
public sʼest rapproché dʼelle
une première fois en 1967, après
son premier suicide, elle était
alors une madone aux grandes
chansons tragiques. Puis une
seconde fois, dans les années
1970, quand elle est devenue
une vamp disco.” Grâce aux
remix techno de ses chansons,
produits par son frère après
sa mort, Dalida a renouvelé
son contingent de fans dans la
communauté gay. Elle demeure
un must des DJ, par exemple
dans des lieux de fêtes parisiens
comme le Tango ou la Nuit des
Follivores, et Orlando reste actif
– huit DVD sortiront en mars, et
une grande exposition Dalida aura
lieu, en mai, à la mairie de Paris.
Les pistes de danse ont souvent
adoubé de nouvelles icônes.
Dans les années 1970, la vogue
du disco a correspondu à lʼépa-
nouissement dʼune culture gay
sortant de la clandestinité, pour
revendiquer un hédonisme pro-
portionnel à ce quʼavait été ses
frustrations. Amanda Lear, Don-
na Summer… les “disco queen”
se multiplieront.
Le virage disco pris par Sheila,
à la fi n des années 1970, trans-
formera ainsi une partie de son
public. “Avant cela, jʼétais la
chanteuse des familles”, analyse
Sheila. “Avec le disco, la frange
gay de mon public sʼest brus-
quement agrandie. Mais cʼest à
la fi n des années 1980 et surtout
lors de mon retour en 1998, que
je mʼen suis aperçue. Ce public
constituait soudain 80 % de la
salle de concert !”
Un soutien que Sheila – dont
on vient de rééditer les albums
en intégrale – apprécie. “Cʼest un
public aussi exigeant que fi dèle.
Ce sont des gens qui aiment fai-
re la fête, qui nʼont pas peur de
se lâcher.
Ils entraînent tout le monde. Si
je peux continuer à faire ce mé-
tier, cʼest en grande partie grâce
à eux.” Chantal Goya, remixée
et fêtée régulièrement par un
public masculin attaché à ses
souvenirs dʼenfance, pourrait en
dire autant.
Cette proximité entre vedettes
féminines et public homosexuel
tisse des liens extra-musicaux,
spécialement depuis les ravages
de lʼépidémie de sida. Sheila,
comme Madonna, Barbara,
Line Renaud ou de nombreuses
autres, se sont impliquées dans
la lutte contre ce fl éau, renfor-
çant encore lʼaffection quʼon
leur porte.
Au contraire dʼune Donna Sum-
mer qui, dans les années 1980,
avait eu la bêtise de parler du sida
comme dʼune “punition divine”.
La communauté gay se détourna
de sa diva, qui, commerciale-
ment, ne sʼen remit jamais.
Tags: chanteuses, chayer, dalida, gais, gay, mathieu, mireille, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 47- Ces chanteuses adorées par les gais
Friday, April 16th, 2010
Le ras-le-bol des journalistes, qui font lʼobjet de manipulations constantes de la part de certains politi-
ciens est tel, que leur principal regroupement au Québec dénonce les comportement anti-démocratiques
de certains politiciens et partis politiques.
Ils veulent gagner leurs élec-
tions à tout prix et leurs mani-
pulations seraient considérées
comme des tentatives de corrup-
tion si elles sʼadressaient à des
magistrats ou des policiers.
Pourquoi est-ce que la mani-
pulation des journalistes se-
rait moins grave?
Nous attendions ces élections
québécoises avec beaucoup
dʼenthousiasme car nous avions
des révélations à faire et que
notre ras-le-bol rédactionnel est
repris par une organisation de
journalistes réputée pour être
pourtant proche du pouvoir.
Dans un communiqué récent, la
Fédération Professionnelle des
Journalistes du Québec dénon-
çait les manipulations politiques
qui ont pour résultat de contrôler
ou, du moins, de tenter de con-
trôler la presse et les médias.
La communauté gaie est cer-
tainement la plus visée au Qué-
bec par cette mise en garde de
la FPJQ. Jamais la manipulation
nʼaura été aussi évidente et clai-
rement utilisée pour contrôler ce
que vous lisez dans les médias
gais mais surtout, pour créer
artifi ciellement, une image po-
sitive des politiciens qui, sans
ces manipulations, devraient
expliquer leur comportement,
leurs décisions et leur gestion à
la limite de la corruption.
Le meilleur exemple est certai-
nement Le Point. Nous ne nous
complaisons pas à faire dans le
“politically correct” avec les po-
liticiens non pas parce que nous
avons un malin plaisir à parler de
ce quʼils font, mais parce que nous
croyons en notre obligation de
scruter la vie démocratique et de
vous rapporter le plus fi dèlement
possible ce que nos élus font en
notre nom et avec notre argent.
Quand on vous raconte que
lʼarrondissement Ville-Marie
utilise les médias en les ache-
tant, que personne ne parle des
hausses de taxes déguisées avec
les parcomètres, que lʼarrondis-
sement donne un emploi à un
des responsables de la faillite
outrageante des Outgames qui
coûte un bras aux commerçants,
que cet arrondissement nous
achète de la pub à condition
de ne jamais les critiquer, cʼest
parce quʼon espère, à la Revue
Le Point du moins, que vous, les
lecteurs, prendrez conscience
que si vous ne savez pas la vé-
rité cʼest quʼon vous empêche
de la connaître. Vous ne verrez
pas de pub de lʼarrondissement
Ville-Marie dans Le Point parce
que nous refusons de nous taire
et de nous laisser dicter notre fa-
çon de penser. Vous verrez par
contre leur pub dans Fugues ou
Être, vous nʼy verrez jamais de
critiques ni de commentaires…
Même chose avec Martin
Lemay, le nouveau député
péquiste du comté de Ste-Ma-
rie-St-Jacques qui nous refuse
toute entrevue ou qui nʼachète
aucune publicité depuis notre
critique de ses agissements dans
une affaire de manipulation de
la presse via Revenu Québec qui
passera en Cour bientôt. La pre-
mière question posée au Point
par le représentant de la libérale
Malépart aux dernières élec-
tions partielles dans Ste-Marie
était: “Allez-vous parler de nous
positivement ou pas avant les
élections? On verra pour la pub
dans votre magazine après…”
Nous en avons ras-le-bol des
manipulations qui viennent nui-
re à la libre circulation des idées.
Si on offrait de lʼargent à un fl ic
pour quʼil se taise, il sʼagirait de
corruption criminelle. Pourquoi
est-ce que la corruption serait
plus acceptable dans les mé-
dias gais? Allez voter de grâce…
Tags: chayer, gais, manipulation, médias, roger-luc
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 47- Manipulation des médias gais
Saturday, April 3rd, 2010
Pour sa onzième édition de la “Nuit Gay”, Canal+ propose un voyage au coeur des “paradis gay”, ces cités rêvées de la communauté homosexuelle à travers le monde, dont notamment la petite île américaine de Fire Island, exclusivement réservée aux hommes.
Par:
Télé Satellite
Photo:
Google.images
Article
Régulier
Résumé:
Les paradis gais dans le monde à lʼhonneur à Paris.
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Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 44- Paradis gais dans le monde
Saturday, March 20th, 2010
Québec dit «Oui, je le veux» aux touristes. Misant sur le romantisme du Vieux-Québec, lʼOffice de tourisme lance cette semaine une campagne de séduction auprès des fiancés du monde entier. Un marché très lucratif.
Lʼan dernier, Jason et Christine, deux Américains de Boston, ont dépensé plus dʼun demi-million de dollars pour célébrer leur mariage. Au Château Frontenac. Avec plus dʼune centaine dʼinvités chacun, le couple a fait plusieurs heureux dans la capitale.
«Nous nʼavons pas de données sur le nombre de mariages entre touristes à Québec, mais cʼest une niche intéressante», assure Daniel Gagnon, directeur des communications de lʼOffice. Question de développer ce marché, une toute nouvelle section de son site Internet sera dédiée spécifiquement aux futurs mariés. Elle sera mise en ligne cette semaine, sitôt la traduction en anglais achevée. Ainsi, les fiancés pourront découvrir les entreprises qui offrent leurs services pour les mariages, des bijouteries aux entreprises de location de limousines (et calèches), en passant par les fleuristes. Sans oublier les salles propices aux voeux éternels. «Un mariage peut être un événement très solitaire quand les mariés nʼinvitent personne comme ça peut ressembler à un mini congrès quand les invités sont nombreux», observe Daniel Gagnon.
À lʼaffût des endroits romantiques, de nombreuses revues spécialisées se sont informées ces dernières années auprès de lʼOffice de tourisme sur les possibilités de mariages dans la capitale. Mais ce sont les pressions de la marieuse Francine Lortie qui ont convaincu Québec de courtiser les fiancés étrangers. La femme a elle-même organisé le mariage dʼune vingtaine de couples étrangers. Si des gens dʼaussi loin que les Bermudes viennent à Québec pour convoler en justes noces, la majorité provient de la côte est américaine.
«Ce sont des gens prêts à dépenser un peu plus que les autres. Cʼest sûr que cʼest plus facile de se marier dans sa petite ville, mais ces gens aiment lʼaventure, alors ça ne les gêne pas de faire voyager tous leurs invités», observe Mme Lortie. Évidemment, le Château Frontenac remporte la palme des lieux de prédilection chez les touristes – mariés. Reste que le Musée des beaux-arts, la chapelle du Séminaire et le Cercle de la Garnison charment aussi. «Des fois, ils viennent deux seulement. Dʼautres fois, ils ont 25 invités ou encore 100. Cʼest un marché extraordinaire», assure Mme Lortie.
La marieuse a dʼailleurs organisé lʼunion dʼun couple ayant attiré plus de 120 proches à Québec. La femme a fait venir sa famille des États-Unis, tandis que lʼhomme a fait venir la sienne des Bermudes.
Capitale canadienne du mariage, Niagara Falls accueille annuellement plus de 1200 mariages. Une brève visite dans Internet permet de constater lʼampleur de ce marché pour la ville frontalière. Six entreprises rivalisent dʼimagination pour séduire les couples. Certaines vont jusquʼà offrir des forfaits tout inclus. Pour 849 $US, un couple a droit aux services dʼune marieuse, à la location dʼun smoking, de bijoux, à lʼassistance pour le permis de mariage (qui coûte 100 $ en Ontario), à la décoration dans une chapelle et à une (romantique) visite dans un vignoble. Et sʼil faut en croire lʼexpérience de Niagara Falls, Québec devra également faire la cour aux couples homosexuels si elle veut se tailler une place dans ce marché. Légalisé en juin 2003 en Ontario, le mariage gai représente désormais 15 % des unions célébrées dans le décor des chutes les plus imposantes du pays. Fait intéressant à noter, Niagara Falls a surtout la cote auprès des lesbiennes. En date du 1er octobre, 119 couples de femmes ont uni leur destinée en 2006, tandis que 42 couples dʼhommes faisaient de même.
Au Québec, plus de 22 000 mariages ont été célébrés en 2005, dont 450 entre conjoints de même sexe.
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Saturday, March 20th, 2010
Rita Verdonk, la ministre néerlandaise de lʼimmigration, est revenue, mercredi 18 octobre, sur sa décision dʼautoriser le renvoi vers Téhéran dʼhomosexuels iraniens qui avaient demandé lʼasile aux Pays-Bas. Dans une lettre adressée la veille aux députés de la Seconde Chambre, Mme Verdonk a indiqué que tous ceux qui “craignent dʼêtre poursuivis ou de subir des traitements inhumains (…) peuvent prétendre à recevoir une autorisation de séjour”.
Les éventuelles expulsions de chrétiens iraniens, dont des musulmans convertis, sont, elles, suspendues jusquʼen mai 2007. Elles feront lʼobjet dʼun moratoire en lʼattente dʼun rapport de la diplomatie néerlandaise sur la situation précise des croyants non musulmans en Iran. A un mois des élections législatives du 22 novembre aux Pays-Bas, celle que la presse néerlandaise appelle “Rita de fer” met ainsi fin à une polémique quʼelle avait déclenchée en février à la Chambre en affirmant, en réponse à des députés, que les homosexuels et les chrétiens ne risquaient rien en Iran. Sʼappuyant, disait-elle, sur des rapports officiels néerlandais, la ministre affirmait que personne ne pouvait, en Iran, être exécuté pour homosexualité. Même si elle est passible de la peine capitale, la sodomie, justifiait la ministre, nʼest plus la “cause unique” dʼune condamnation à mort.
Entre-temps, lʼorganisation non gouvernementale Human Rights Watch a confirmé que le code iranien prévoit la flagellation des homosexuels, hommes et femmes, ainsi que leur exécution si leur “crime” se répète à trois reprises. LʼONG, évoquant une répression systématique des homosexuels, invitait également à la prudence face aux assurances diplomatiques obtenues de Téhéran. En 2005, quelque 500 Iraniens ont demandé lʼasile aux Pays-Bas ; 166 ont été rapatriés. Une dizaine sʼétaient déclarés homosexuels, dont lʼun se disait menacé de mort dans son pays. Compte tenu du revirement opéré par la ministre, les Iraniens qui, désormais, prouveront leur nationalité, leur homosexualité ainsi que le fait quʼils nʼont pas de casier judiciaire et quʼils nʼont pas introduit de demande dans un autre Etat de lʼUnion européenne, bénéficieront du droit dʼasile. En cas de mensonge, ils seront immédiatement privés de leur titre de séjour.
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Saturday, March 20th, 2010
Kal28, âgé de 29 ans en 2004, vit dans une petite ville du maghreb. Son coming-out nʼest que virtuel, via le net, ne pouvant pas lʼannoncer chez lui…
Bonjour à tous. Eh bien moi, je ne suis pas européen ! Je suis marocain ! Dans un pays arabomusulman ! Le coming-out pour moi, cʼest comme se jeter dans les enfers ! Ni famille, ni amis, ni personne ici ne pourra comprendre ce que cʼest dʼêtre homo… ! Alors… ne trouvant aucune lueur dʼespoir, en 1997, alors que jʼavais 22 ans, et en plus du stress quotidien qui gonfle terriblement quand on est déjà mal dans sa peau, jʼai tenté de me suicider… et jʼai frôlé la mort…
Une seule chose mʼa retenu à ce moment dʼextrême désespoir : cʼest que jʼai une maman qui ne vit que pour nous voir heureux, moi et mes autres frères ! Même le suicide ne mʼétait pas permis à 22 ans ! Après cet incident… jʼai choisi la vie de solitude ! Mon chat, mes livres, mes rêveries de gay si désepérées, tellement je vis dans un milieu qui ne sera jamais favorable à un gay comme moi… Jʼavais donc mon monde à moi et je me sentais presque parfaitement suffisant… jusquʼà la découverte dʼInternet qui fut une révolution pour moi !
Je passais des heures à prendre des internautes virtuels pour des vrais amis ! Jʼétais sincère aux tchats… Même quand on me disait “quel est votre nom ?” je donnais mon vrai nom et je croyais ce quʼon me disait… Déception après déception, jʼai découvert que le monde du net nʼest quʼun domaine où chacun fait ce quʼil ne pourra pas faire en réalité…
Mais grâce au net, jʼai eu la chance de connaître quelquʼun qui nʼest pas du Maroc. Jʼai fait mon coming-out avec lui ! Pour la 1re fois de ma vie, je pleure en sanglot devant quelquʼun ! Car chez nous, les arabes, un homme ne doit jamais pleurer ! Jʼai parlé sans arrêt ! Jʼai confessé tout ce qui me pesait sur le coeur depuis 15 ans déjà, au point que jʼai oublié que ce copain était un mec beau et que de bons moments dʼamour physique et affectif aussi mʼattendraient…
Pour quelquʼun qui voudrait vivre dans la dignité… le net cʼest déjà un miracle ! Au moins il permet à un souffrant dʼextérioriser même si ce nʼest que virtuel (mais cʼest mieux que rien)… Le net chez nous, pour moi, cʼest le psy, cʼest une association, cʼest la loi qui me reconnaît en tant quʼêtre humain, cʼest mon jardin secret… Car tout cela est malheureusement absent dans le monde arabe.
Tags: chayer, gais, gay, luc, maroc, roger
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 43- Au Maroc les gais ont la vie dure
Saturday, March 20th, 2010
La seule clinique spécialisée en santé gaie du Canada propose un nouveau site Internet consultatif pour le public et les professionnels de la santé.
La clinique médicale lʼActuel, située coin Amherst et de Maisonneuve à Montréal lançait dernièrement un nouveau format de site Internet orienté vers une information santé très détaillée et consacrée à la santé de lʼhomme gai sous toutes ses formes.
Depuis la fin des années ʻ80, lʼhomme gai a été confronté au SIDA et à toutes ses maladies associées comme les infections, les dérèglements hormonaux et les troubles liés à la gestion de cette maladie grave. De plus, lʼhomme gai cʼest connu, à une activité sexuelle beaucoup plus active que la population moyenne et à ce titre, les grands classiques comme les condylomes, la chlamydia ou la gonorrhée sont très courantes.
Dʼabord conçu pour offrir une information spécifique aux maladies vénériennes, le site Internet de la clinique lʼActuel offre en plus, des informations spécialisées sur le diagnostic, les symptômes et même des photos de la plupart des maladies transmises sexuellement. De plus, le site de la clinique lʼActuel présente de nombreuses chroniques sur la santé des hommes, le résultat de nombreuses recherches médicales et une banque dʼimages de maladies et conditions souvent liées à la sexualité.
On y parle aussi de «vivre avec le VIH», «avant une visite médicale», la santé sexuelle gaie et lesbienne, les difficultés érectiles et on y offre aussi un service très important en matière de maladies graves comme le SIDA, un département strictement réservé à la recherche médicale où lʼon pourra aiguiller les patients vers des protocoles de recherches pertinents à leur condition. Ces recherches servent à démontrer lʼefficacité de nouveaux médicaments ou nouvelles techniques et sont très utiles pour les personnes atteintes de maladies difficiles à traiter qui nécessitent des approches nouvelles.
La clinique lʼActuel, fondée par le docteur Réjean Thomas, propose les services de nombreux médecins spécialisés en santé gaie et SIDA de même que des spécialités médicales comme la gastro-hépatologie, la médecine interne, la physiatrie, la microbiologie et la santé des femmes.
Retour du LGV – ITS rare!
Par: Clinique lʼActuel
Le lymphogranulome vénérien (LGV) est une infection transmissible sexuellement inhabituelle dans les pays développés mais commune dans les pays en voie de développement. Au printemps 2003, les Pays-Bas ont rapporté une recrudescence, et depuis lʼinfection a été constatée dans plusieurs pays dʼEurope, notamment en Espagne, en France et en Angleterre. La bactérie à chlamydia a aussi été identifiée en Amérique du Nord, au Canada ainsi quʼaux États-Unis. En outre, selon la direction de Santé publique, 22 cas ont été rapportés au pays dans les 17 derniers mois.
Tous les cas ont été diagnostiqués chez des hommes, particulièrement ceux ayant des relations sexuelles avec dʼautres hommes. La recrudescence mondiale de cette infection semble attribuable à des comportements sexuels hautement à risque (« fisting ») et à lʼutilisation de drogues récréatives (particulièrement le Crystal Méthamphétamine). Le Laboratoire nationale de microbiologie (Canada) nʼavait identifié aucun cas de LGV entre janvier 1994 et 2004.
Tags: actuel, chayer, clinique, gais, gay, ggtv, globe, hommes, roger-luc, santé, tv, web
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on 43- Un site internet santé exceptionnel
Wednesday, March 17th, 2010
Cʼest reparti pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale
Québec, le 8 août 2006 – La saison 2006 -2007 commence pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale (LIVC). Le match dʼouverture aura lieu le mardi 26 septembre 2006 au bar le Drague à 21h00.
Tous les autres mardis au Cabaret Club Le Drague, à partir de 21h00, retrouvez les rouges, les bleus et les noirs sʼaffronter pour une année explosive dʼimprovisation.
Pour toutes les personnes qui désirent faire partie de la LIVC, les auditions auront lieu au Cabaret Club Le Drague, le mardi 12 septembre prochain à 20h00.
Pour vous inscrire, indiquez nous votre nom, vos coordonnées ainsi que le rôle souhaité dans la ligue (joueur, arbitre, animateur,…) à lʼadresse suivante : livc@infobab.net Pour de plus amples renseignements sur la ligue, consulter notre site Internet www.livc.org
Brad Pitt et Angelina font chambre à part…
(Actustar) – Le couple le plus observé de la planète ne dort plus dans la même chambre depuis quelques semaines. Brad Pitt et Angelina Jolie ont trouvé un compromis pour préserver le sommeil de lʼacteur qui tourne en ce moment Oceanʼs 13.
Lʼacteur dort dans une chambre dʼamis, alors que lʼactrice est restée dans la chambre parentale avec Shiloh Nouvel, née le 27 mai dernier, et qui pleure toutes les nuits. Lʼactrice ne se voit pas un seul instant séparée de sa fille et est heureuse de passer ses nuits avec elle, dʼautant que Brad Pitt reste disponible dès quʼelle lʼappelle.
LʼAlterno, le petit bar gai du Vieux-Québec
(Le Point) – On a beau dire «petit» en parlant de lʼAlterno, en fait, il nʼest pas si petit que ça si on doit se fier à notre visite des lieux.
Nouvellement ouvert tout juste derrière la porte St-Jean, dans le Vieux-Québec, lʼAlterno commence à faire sa niche dans le petit marché de la Capitale en offrant quelque chose de différent aux gais.
«Je ne voulais pas faire de compétition avec les bars gais historiques bien implantés dans la ville, qui sʼimpliquent déjà beaucoup dans la vie gaie locale. Je voulais plutôt offrir une alternative qui viendrait compléter le paysage des bars sʼadressant à une clientèle gaie, dans ma ville», déclare Benoît Ouellette, patron de lʼAlterno.
«Qui dit bar gai dit implication dans sa communauté et jʼai lʼintention de participer à ma façon à lʼactivité économique gaie», conclut Benoît. LʼAlterno est situé au 1018, rue St-Jean, à deux pas du Capitole de Québec et est ouvert tous les jours.
Tags: brèbes, chayer, gai, gais, gayglobe.us, gays, gglobetv.com, globe, homos, internationales, le point, le-national.com, luc, magazine, nationales, nouvelles, revue, roger, roger-luc
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Wednesday, March 17th, 2010
The project aimed to overcome the reluctance for gay men to go to a physician and test themselves for HIV and other venereal diseases after homosexual sex. The project claims success in reversing this trend, and the Oslo concept was discussed during the major AIDS conference in Toronto, where Crown Princess Mette-Marit was one of the VIP speakers.
The Brynseng project in Oslo began in the autumn of 2004. By offering a free service, open in the evening with no appointment necessary, the ease of use made the testing far more attractive and 486 patients had taken advantage of the facility by February of this year.
“In 2005 we found nine percent of the total of 56 new HIV cases among homosexual men nationwide. This is a very high figure for such a small operation like us,” said Thomas Tønseth, a general practitioner and one of the doctors behind the project.
The Directorate for Health and Social Affairs published the latest figures for HIV infection in 2005 on Monday. A total of 219 new cases were discovered, 122 men and 97 women, compared to a total of 251 for 2004.
“Research reveals that men who have sex with other men, for various reason do not visit their regular doctor to get test or find it difficult to discuss their sexual preference and practice. We have patients from around the country that would rather use some extra money on a plane ticket to us in Oslo than visit their family doctor,” Tønseth said.
The Directorate started up the Brynseng Project in response to the start of rising HIV cases among gay men in 2002.
“The project is extremely important and successful. In 2005 we see a decrease in the number of new HIV cases among men who have sex with men, but we donʼt know if the trend will continue. The positive numbers do not mean we can rest,” said Hedda Bie, adviser at the Directorate.
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Wednesday, March 17th, 2010
Photo: Centre-ville de Beyrouth avant la guerre
Alors que les marines occidentales ont évacué plus de 40 000 ressortissants, nous avons recueilli les témoignages de plusieurs gais et lesbiennes à Beyrouth, mais aussi à Montréal et Paris. Malgré les offensives et lʼinertie de la diplomatie, la vie gaie continue tant bien que mal.
Évacuations à haut risque
Jeudi 27 juillet, les autorités américaines, canadiennes, françaises et britanniques estimaient avoir quasiment bouclé les opérations de rapatriement de leurs ressortissants du Liban, alors quʼune armada dʼune cinquantaine de navires de guerre et marchands poursuivait encore, depuis lʼouverture de «corridors humanitaires» voulus par Paris, leurs rotations entre Beyrouth et Larnaca (Chypre) puis Mersin (Turquie). Au final, environ 12 000 américains, 8 700 canadiens, 6 100 français et 4 500 britanniques ont été évacués par mer. Après le départ de deux navires loués, lʼun de Beyrouth, lʼautre de Tyr avec 49 canadiens à bord, le gouvernement, bien que soucieux dʼaider la centaine de ressortissants qui se trouveraient encore au Sud-Liban, théâtre de violents affrontements entre lʼarmée israélienne et le Hezbollah, sʼest refusé à envoyer 3 navires de guerre sur zone. Cʼétait par contre lʼobjectif de la mission française Calliste, qui a mobilisé les frégates Jean de Vienne et Jean Bart, venant en protection du transport de chalands de débarquement Sirocco et du flambant neuf porte-hélicoptères dʼassaut Mistral, dont cʼétait la première OPEX et qui, tous deux, possèdent plusieurs blocs opératoires.
Une évacuation qui nʼa pas été sans incidents, un hélicoptère Couguar de lʼunité dʼalerte des chasseurs alpins ayant été pris pour cible par un bâtiment US. Cʼest justement ce genre de «cas non-conforme» que craint Pascal Ausseur, le commandant du Jean Bart: «En 1986, la frégate USS Stark, par manque de vigilance, nʼa pas réagi à un tir de deux missiles irakiens qui ont fait une trentaine de morts. [Puis] le croiseur USS Vincennes qui, se croyant attaqué, a tiré sur un Airbus iranien au décollage de Bandar Abbas, [faisant] 380 morts civils», rappelle-t-il. Pour parer aux pertes collatérales, les transmissions internes des bâti-
Société
Guerre au Liban
Les gais libanais abandonnés
Par: Patrick Rogel, IB News
ments de guerre (satellite, radio, téléphone, texte, image et vidéo) sont doublées de transferts de données tactiques externes entre bâtiments via des liaisons cryptées.
Les gais libanais isolés
On ne peut pas en dire autant des télécoms civils. Nous avons réussi à joindre le 24 juillet à Beyrouth Chantal Bartamian, coordonnatrice de lʼantenne lyonnaise de lʼassociation internationale des libanais gais Helem («rêve» en arabe), qui nous avouait être encore «coincée» dans la capitale dévastée et «incapable dʼavoir un contact permanent» depuis la destruction 2 jours plus tôt par les F-16 israéliens de relais de télévision et de téléphone mobile. Reporters sans frontières a protesté contre ces attaques visant «des installations de médias [qui] ne peuvent en aucun cas être considérées comme des cibles militaires» et qui ont fait par ailleurs un mort et plusieurs blessés. Certains Libanais nʼont, à lʼheure actuelle, plus accès à la chaîne publique Télé Liban, ni aux privées LBCI et Future TV, ni aux radios. Carla Sfeir, une Franco-Libanaise, gérante dʼune boutique dʼoptique gai-friendly à Montpellier, faisait partie des 1,6 million de touristes attendus cet été au Pays du Cèdre et qui ne sont plus que mirage pour une économie durement éprouvée.
Rencontrée la veille de son départ, elle nʼa jamais atterri à lʼaéro-
port international de Beyrouth, situé dans la banlieue sud contrôlée
par le Hezbollah et bombardée dès lʼaube du 13 juillet. Comme elle,
dʼautres ont vu leur vol détourné vers Chypre ou remis à plus tard.
Cʼest le cas de Ghassan, responsable libanais de Helem à Paris, qui
comptait se rendre à Beyrouth en août en compagnie dʼune cinquan-
taine de gais et de lesbiennes…
Appels aux dons
Rémy, coordinateur de Helem Montréal nous confi rme que, pour
lʼinstant, lʼassociation, à travers ses antennes, «travaille sur le plan
humanitaire libanais plutôt que sur la cause LGBT. Nous voulons être
présents sur la scène arabe comme un groupe qui fait plus quʼêtre gai».
Comme à Paris, les activités qui encadrent la Pride québécoise du 30
juillet servent à la récolte de fonds, déjà de lʼordre de 75% des dépen-
ses: «Nous enverrons donc une large partie des profi ts de nos activités
au Liban et nous porterons des messages de paix à travers tous nos
discours», rajoute t-il.
Helem, supporté essentiellement par ces dons et lʼambassade des
Pays-Bas au Liban, a transformé ses locaux de ce beau quartier du
vieux Beyrouth en accueil pour réfugiés. Cette urgence tranche avec
le cadre du lieu, la Zico House, un centre culturel dédié aux expos
dʼartistes contemporains et fi nancé par lʼUNESCO. Cʼest de là que
Georges Azzi, président de lʼassociation, estime que «la situation des
réfugiés gais est la même que celle des réfugiés hétéros». Ghassan
de Paris sʼinquiète: «Je crains que si lʼéconomie va très mal, on aura
tendance à rechercher des boucs émissaires», les gais et les lesbiennes
de préférence. Plus fataliste, Firas, un jeune gai évacué par le Mistral
a «le sentiment de jouer le jeu dʼIsraël en partant, car la donne main-
tenant, cʼest quʼune fois que les étrangers seront partis, cʼest là quʼils
vont faire le vrai nettoyage et bombarder partout».
Pays de paradoxes
Certes, avec Israël, le Liban a été le seul pays du Moyen-Orient à
avoir autorisé ce printemps la diffusion dans les salles du ʻSecret de
Brokeback Mountainʼ. À Beyrouth, le fi lm, certes amputé de 4 mn, est
resté un mois à lʼaffi che. La généralisation de la télé par satellite puis
dʼInternet permet aux gais beyrouthins de rester branchés et, comme
se remémore Munir, un journaliste cité par le quotidien français Li-
bération, «de voir des homos dans des feuilletons télé, des fi lms, les
entendre parler de leur sexualité dans des talk-shows». Dans un pays
assez tolérant en matière de sexe (en tout cas, comparé à ses voisins
arabes), la vie gaie libanaise subit une loi répressive et le machisme
méditerranéen (surtout dans les villes moyennes comme Tripoli ou les
villages), bien que des études aient montré que 35% de la popula-
tion aurait eu au moins une expérience homosexuelle, un pourcentage
énorme comparé à la moyenne mondiale de 5%! À Beyrouth, la scène
gaie compte 4 boîtes gai-friendly: lʼUV, le BO 18, lʼAcid et le X-OM,
ces deux dernières ayant subi des descentes de la «police des moeurs»
à lʼautomne dernier.
Il existe également 4 ou 5 bars et cafés (le plus populaire étant le Wa-
limat Wardeh, tandis que le Wolf, établissement bear, refuse fréquem-
ment les folles), des saunas, des lieux de drague et, chaque été, des
soirées privées sur une plage proche de Jbeil, à 30 km au nord. Parallè-
lement, la Journée mondiale contre lʼhomophobie a pu se tenir en mai
sous protection policière à lʼintérieur du Monroe, un grand hôtel de la
capitale. Mais les manifestations de rue ne sont pas encore à lʼordre du
jour. Si des militants gais couverts de rainbow-fl ags avaient osé défi ler
il y a 3 ans contre la guerre en Irak aux côtés de partis de gauche et
nationalistes (dont le Hezbollah), un conseiller municipal beyrouthin
a demandé récemment, au gouvernement, comme à Jérusalem, de les
interdire…
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Wednesday, March 17th, 2010
Le Point vous a présenté au fil des années de nombreux dossiers sur la condition des personnes retraitées homosexuelles. Certaines de nos interventions se sont faites lors de participations aux émissions de radio dʼAndré Arthur et toutes mettaient en évidence le manque de ressources en hébergement pour les personnes en perte dʼautonomie de la communauté gaie. Nous rendions même publique une situation où un CHSLD, refusant quʼun couple gai habite la même chambre, avait causé le suicide dʼun des conjoints. Un membre de la communauté gaie a décidé de relever tout un défi, celui de régler une fois pour toutes le manque de ressources pour les personnes âgées gaies vieillissantes. André Saindon, homme dʼaffaires connu de la communauté, a décidé de construire une résidence
pour les gais uniquement, avec tous les services requis par les personnes autonomes ou semi-autonomes en perte de capacités où elles pourront finir leurs jours sans avoir à se cacher ou à se priver de services parce quʼelles sont homosexuelles.
Sécurité, services, fiabilité, voilà ce qui est proposé aux gais retraités, actifs ou pas. Sans parler du luxe de lʼimmeuble qui proposera des logements en location, du studio au 3 et 1/2. Vous avez un conjoint plus jeune? Vous êtes sexuellement actif? Personne ne vous jugera dans cette résidence de 40 logements. Réservez immédiatement au 514-524-9650, votre avenir pourrait être vraiment plus rose!
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Wednesday, March 17th, 2010
EXCLUSIF AU QUÉBEC
Par Larry R. Oberg, bibliothécaire principal émérite.
Willamette University, Salem, Oregon, États-Unis
loberg@willamette.edu
Réalisé par Julian Schnabel et sorti en 2000, le film «Avant la nuit» raconte lʼhistoire de feu lʼécrivain cubain Reynaldo Arenas à partir de ses mémoires. Il traite de son passage à lʼâge adulte, qui correspond au début de la révolution cubaine, du harcèlement des autorités dont il a été victime, pour cause dʼhomosexualité et de son statut dʼartiste, ainsi que de son exil volontaire et définitif à New York. Écrites une dizaine dʼannées après son départ en 1980, lors de lʼexode de Mariel, massif et autorisé par les autorités cubaines, les mémoires dʼArenas ont été publiées peu avant sa mort du sida, en 1990.
Les critiques ont soulevé plusieurs questions, tant à lʼégard du livre que du film, qui vont au-delà de la qualité littéraire de ces oeuvres. Ainsi, on remet en cause lʼexactitude de son témoignage concernant la persécution des gais au début de la révolution, lʼintérêt de ses mémoires tout autant que leur adaptation à lʼécran par Schnabel. En somme, le livre et le film sont-ils vraiment représentatifs de la réalité telle que vécue de nos jours par les gais de Cuba ?
Pour ma part, je dirais quʼà tout le moins, Arénas a exagéré ses « exploits ». Par exemple, sa prétention, assez incroyable, dʼavoir couché avec quelque 5 000 garçons avant lʼâge de 25 ans… On admettra que cette donnée, basée sur « des calculs mathématiques compliqués », est invraisemblable; si on le prenait au mot, tous les jeunes mecs de lʼîle restaient aux aguets pour lui sauter dessus !
Quant au film, il nʼaborde lʼappétit sexuel dʼArénas, apparemment insatiable, que de façon superficielle. On pourrait aller jusquʼà prétendre que le réalisateur a produit une version cinématographique très édulcorée des mémoires. Lʼauteur y est présenté comme nʼétant rien de plus quʼun allumeur invétéré qui donne peu ou pas de suites aux avances quʼil provoque.
Une critique informative du livre et du film, par Leonardo Hechavarria, un Cubain, et le Québécois Marcel Hatch, Les gays à Cuba et lʼécole de falsification de Hollywood, est disponible sur Internet (http://vdedaj.club.fafr/spip/article.php.32id_article=7).
Le statut légal des gais et des lesbiennes cubains
Avant dʼaller plus loin, situons dʼabord lʼhistorique du statut légal des gais et des lesbiennes à Cuba. Dans les années trente, le régime dʼalors, non communiste faut-il le rappeler, adoptait la Ley de ostentación pública, une loi interdisant les attitudes et les comportements ouvertement homosexuels en public. Prenant pour cibles ceux qui « font étalage » de leur homosexualité, la loi définissait les actes homosexuels publics et même privés dont pourraient être témoin, même involontaire, une tierce personne. Cela était punissable dʼamende et dʼemprisonnement. Elle fut abrogée en 1988, mettant ainsi fin à la discrimination légale contre les homosexuels puisque toutes les autres lois pénalisant les actes homosexuels en tant que tels, lʼavaient précédemment été en 1979.
Le contraste légal entre Cuba et les États-Unis en devient frappant. Ainsi, aux États-Unis, plusieurs États ont maintenu en vigueur des lois séculaires anti-sodomie jusquʼà ce que, tout récemment, en 2003, la Cour suprême des États-Unis les déclare anticonstitutionnelles et quʼelles ne disparaissent à jamais, espérons-le, du cadre légal du pays. Malgré cela, des États maintiennent toujours dʼautres lois répressives à lʼégard des gais et de nouvelles sont constamment adoptées. Nʼoublions pas quʼau niveau fédéral, les États-Unis de George W. Bush résistent avec vigueur à lʼacceptation du mariage entre personnes du même sexe.
Le contexte historique de Cuba
Il vaut la peine de sʼattarder au contexte historique de Cuba sous lʼangle particulier du sort réservé aux gais et aux lesbiennes durant les premières années de la révolution. Le passé de Cuba à lʼégard du droit des gais nʼest peut-être pas plus reluisant que celui de la plupart des sociétés occidentales. Indubitablement, la culture gaie cubaine a été réprimée, parfois sévèrement, pendant la période décrite par Arenas dans ses mémoires. Ne correspondait-elle pas, plutôt, à cette ère pré-Stonewall, comme partout ailleurs dans le monde ?
On pourrait aller jusquʼà prétendre que, dans les premières heures de la révolution, la tolérance envers les gais et les lesbiennes pouvait, dans lʼesprit des gens de lʼépoque, sʼapparenter à des relents de décadence bourgeoise dont on venait tout juste de se libérer avec la révolution. Ou quʼau contraire, la répression exercée contre cette minorité prenait sa source dans des attitudes petites bourgeoises persistantes chez les révolutionnaires eux-mêmes. Alors que le contexte nʼexcuse que de façon rarissime un tel comportement, il faut se souvenir que Cuba nʼétait pas le seul pays à discriminer les gais de cette façon, au contraire ! Souvenons-nous que de semblables exemples, voire des pires, ont existé dans lʼhistoire de la plupart des pays occidentaux.
Cependant, aujourdʼhui, Cuba soutient avantageusement la comparaison sous ce rapport avec les pays dʼAmérique latine, voire même avec les États-Unis et plusieurs pays européens.
Ainsi, encore récemment, il ne se passait pas trois jours, en moyenne, sans que les « escadrons de la mort » brésiliens nʼassassinent un homosexuel. La comparaison avec les États-Unis ne cesse de surprendre: des citoyens motivés par la haine, ont commis beaucoup de meurtres contre des homosexuels. Ne retenons que les cas les plus récents de Matthew Shepard, Brandon Teena, Billy Jack Gaither et dʼautres encore. En 1955, il sʼest produit, en Idaho, sans doute lʼune des plus infâmes actions «anti-gaies» de lʼhistoire des États-Unis.
Connues sous le nom de Boys of Boise (Les gars de Boise), quelque 1 400 personnes furent impliquées dans cette minable affaire dont plusieurs furent persécutées et dʼautres forcées de quitter leur foyer et leur famille, poursuivies quand elles se réfugiaient dans les États voisins et emprisonnées pendant des années. Un récent documentaire a été réalisé à propos de cette histoire par lʼÉtats-Unienne Seth Randal; il sortira bientôt sous le titre de The Fall of ʼ55 (Automne 1955). De plus, la Floride, qui abrite tant dʼexpatriés cubains, a commis maintes offenses contre les gais et les droits de lʼhomme. De même, dans les années quatre-vingt-dix, la police de la ville dʼAdrien, au Michigan, a guetté un parc public pendant des mois. Une vingtaine dʼhommes, presque tous mariés et hétérosexuels, furent accusés dʼattentat à la pudeur. La plupart furent arrêtés à leur domicile devant leur épouse, leurs enfants et, dans certains cas, leurs petits-enfants.
Si Cuba était aussi répressif que ses critiques nous le laissent croire, il est peu probable quʼun magazine gai aussi branché quʼOut nʼait fait de La Havane, sa destination vedette dans son numéro de février 2001. On y décrivait La Havane comme étant « la nouvelle destination gaie branchée […] garçons passionnés, bars sexy de travestis et beaucoup plus encore […] » !
Suite, partie II de ce dossier dans la prochaine édition de la Revue Le Point: La culture cubaine.
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Wednesday, March 17th, 2010
Lʼéthique du don de sang nʼest pas à proprement parler une question dʼéthique de la recherche indiquait Édith Deleury aux animateurs de lʼémission radiophonique Génération Queer. Autant lʼopinion de la présidente du Comité dʼÉthique de la Recherche de lʼUniversité Laval vous laisse possiblement perplexe ou vous apparaît éloignée des réalités LGBT, autant une telle déclaration légitime indirectement le refus du don de sang aux hommes gais. Va-t-on aussi leur interdire de donner leurs organes? Que va-t-on faire avec les dons de sang ou dʼorganes dʼhommes bisexuels? Pourquoi cette mise en garde et pourquoi ne pas vouloir faire de lʼéthique du don de sang une question dʼéthique de la recherche?
Je vous propose ici de vous demander si travailler ensemble à ce quʼelle le devienne peut suffire pour autant à protéger les hommes gais voulant donner leur sang du profilage sexuel à lʼoeuvre dans nos banques de sang. Qui pourrait nous y aider? Entre autres exemples, Jean-Luc Roméro, dans sa lutte contre le Sida, tâche aussi de briser cet interdit discriminatoire. Fort dʼavoir reçu la légion dʼhonneur pour cette lutte, puisse le député populaire français inspirer les personnalités publiques, à commencer par certains hommes – gais ou bisexuels – vivant dans des pays où ce changement est escompté ou envisageable… Il me semble que nous disposons, ici, dʼoutils – communautaires, syndicaux et politiques – pour suivre et poursuivre lʼélan récemment insufflé par le Portugal, en matière dʼéquité du don de sang.
Ce quʼil nous faut néanmoins comprendre est que : même si vouloir faire de lʼéthique du don de sang une question dʼéthique de la recherche ne garantit en rien lʼabsence de risques discriminatoires encourus par les hommes gais donneurs de sang, ceux-ci ne seront protégés, et ne pourront lʼêtre, que par cette protection éthique. Pourquoi? Et que va-t-on faire de leur sang et de leurs organes, de ceux des hommes bisexuels, sʼils veulent les donner mais si le profilage sexuel de leur personne (sang, organes, moralité…) les en empêche?
Alors pourquoi lʼéthique du don de sang pourrait déjà et avant tout protéger les hommes gais de cet interdit discriminatoire? Parce que toute instance du don de sang légitimant le questionnement de lʼorientation sexuelle en situation de don de sang est un comité dʼéthique de la recherche. En autorisant le personnel infirmier-médical à poser cette question, il y a présomption implicite que les hommes gais sont nécessairement des groupes à risque. Pourtant, on sait bien que les hommes gais ne sont pas majoritaires dans lʼadoption des comportements sexuels à risque.
La promiscuité sexuelle nʼa pas dʼorientation sexuelle; pas plus que la sur consommation dʼalcool ou de drogue comme le crystal meth. Elles sont queer, dépassent et font se parler les frontières générationnelles dʼidentité de genre, de sexe, de sexualité. Si lʼon prétend alors vraiment protéger les hommes gais donneurs de sang de discriminations supplémentaires, il faut veiller à le pleine application des idéaux de justice et dʼégalité sociales et non pas évacuer la question du don de sang de lʼéthique de la recherche. Et ceci puisque le maintien de lʼinvestigation et de la suspicion de lʼorientation homosexuelle des donneurs de sang relève de lʼéthique, de lʼéthique à donner aux recherches faites sur le sang. Nous sommes par conséquent en droit de nous demander si Héma-Québec sera encore bien longtemps en situation de refuser la générosité de donneurs simplement parce quʼils préfèrent partager la joie des plaisirs avec un partenaire du même sexe?
À lʼinstar de Jean-Luc Roméro, nous pensons quʼon a peu réfléchi au don de sang depuis 1983 et, à cette période, certaines interdictions compréhensibles. Mais ces temps sont désormais révolus et la sexualisation avancée de nos jeunes devrait nous amener à repenser éthiquement lʼéducation à la solidarité. Autant donner son sang aux autres en cas où lʼon en aurait besoin un jour nous paraît symptomatique dʼun utilitarisme grandissant, autant éduquer nos jeunes à la solidarité pleinement désintéressée nous apparaît potentiellement avant-gardiste de discriminations de sexe, de genre ou de sexualité.
Pour comprendre déjà la situation française décriée par Jean-Luc Roméro, il faut nous rappeler que le VIH-Sida concerne dʼabord les personnes hétérosexuelles et partant que les hommes gais ne sont pas un groupe à risque majoritaire. Ainsi lʼabsurdité de lʼinterdiction du don de sang aux hommes gais doit plus que jamais être démystifiée et problématisée. Et quand bien même les hommes gais seraient majoritairement atteints, ce nʼest pas une raison suffisante pour leur interdire de donner leur sang au nom seulement de la présomption – hâtive et infondée – des risques associés à leur orientation sexuelle.
Sans compter que cela incite les personnes désireuses de donner leur sang (comme celles qui désirent être parents…) à mentir. A-t-on un jour quitté le fichage des figures homosexuelles ostracisées par lʼordre médical ou ne fait-il que se développer autrement dans un contexte de libération sexuelle? Illusion démocratique supplémentaire? Doit-on laisser questionner et suspecter plus longtemps lʼorientation sexuelle plutôt que la pertinence du multipartenariat? Sʼest-on au moins questionné sur les impacts identitaires, psycho-affectifs et psycho-sexuels, de ce profilage des donneurs de sang? Puisque lʼon parle surtout en termes de rentabilité aujourdʼhui, quʼy a-t-il à gagner à laisser vivre certains de nos jeunes cette injustice? Plutôt que dʼévincer le problème en refoulant la question du don de sang du champ de lʼéthique de la recherche, la direction de chacun de ses sous-comités ne devrait-elle pas exiger la formation de tous ses membres, et pas seulement de ses membres majoritaires? Par exemple le sous-comité des sciences humaines et sociales du Comité dʼÉthique de la Recherche de lʼUniversité Laval ne gagnerait-il pas à sʼenquérir de cette problématisation et à la partager avec les sous-comités des sciences de la santé, des sciences de lʼéducation et de psychologie? Il semble que leur évaluation éthique et scientifique de la justice de poser – oralement et par formulaires écrits – la question de lʼorientation sexuelle des donneurs de sang a tout bénéfice à sʼinstruire de la diversité sexuelle et à véritablement la
reconnaître comme une partie intégrante-déterminante de la diversité humaine. Du même coup, ces membres réaliseraient quʼils ont indirectement (involontairement?) participé au renforcement de lʼostracisme et de lʼisolement des jeunes homosexuels et bisexuels; dont il ne faut pas présumer de lʼactivité sexuelle ou, pire, profiler la promiscuité sexuelle. Si reconnaître la diversité sexuelle humaine nʼest en rien encourager au prosélytisme, voire inciter à la débauche, laisser se profiler tout discours invitant à compartimenter certains sangs et partant certaines sous-populations a pourtant engendré bien des ravages regrettables (pas nécessairement excusés). Sans compter ceux qui nʼont pas encore été condamnés et desquels il nʼy a pas eu dʼexcuses officielles catholiques à propos des victimes du triangle rose. Puisse dʼailleurs le suivi du dialogue “inter-religieux” amorcé par Jean-Paul II enfin conduire au dialogue “inter-sexuel”, cʼest-à-dire à lʼécoute et au respect des personnes de la diversité sexuelle. Dʼici là, saisir la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour lʼÉgalité est une réaction que nous espérons mènera Jean-Luc Roméro à une reconnaissance internationale plus que méritée. Ayant également bien compris que lʼévaluation scientifique peut apparaître tout à fait « contraire à lʼéthique » (et partant que cette discrimination nʼavait pas été détectée jusque là par quelque comité dʼéthique de la recherche que ce soit), nous invitons les communautés “allo-sexuelles” à sʼenquérir de cette information. Elles ont fort à gagner à participer activement à cette réforme qui peut être juridique; telle la Suède, lʼItalie et maintenant le Portugal. Un projet de loi pourrait passer par une demande dʼévaluation éthique dʼune recherche visant entre autres à démystifier les différences entre comportements à risque et groupes à risque. Nous espérons le rapport canadien commandité par le ministère canadien de la justice en traiter. Dans tous les cas, je vous invite à lire la chercheuse Monik Audet (CDPDJ), son rapport – à paraître – écrit pour le comité mixte sur lʼhomophobie (et sur les LGBTQ-phobies…).
Tags: chayer, don, gais, gay, globe, interdiction, le point, magazine, média, roger-luc, sang
Posted in Le Point / fil de presse international | Comments Off on Quelques réflexions éthiques: Pourquoi le don de sang demeure-t-il interdit aux hommes gais?
Saturday, March 6th, 2010
Depuis des années, on prévient les “baby boomers” de la nécessité de préparer leur retraite
et leur hébergement pour ne pas se retrouver à la dernière minute dans le besoin. Maison
Urbaine, la résidence officielle des retraités gais, est là pour nous.
Les hommes et les femmes de
la communauté gaie le savent,
décider de partir dans une résidence
de personnes retraitées
n’est pas une évidence du à
l’orientation sexuelle et au désir
de maintenir une vie active audelà
de la retraite.
Grâce à une médecine moderne,
les personnes vivent
plus longtemps et gardent leur
autonomie même 20 ans après
leur retraite et le choix, en matière
de résidences avec services
pour les personnes homosexuelles
était jusqu’ici limité,
pour ne pas dire inexistant.
Un promoteur de la communauté,
André Saindon, a décidé
de se relever les manches et
de nous l’offrir cette résidence
gaie, ce lieu de retraite où l’on
peut vivre ouvertement sa vie
de gai ou de lesbienne avec
des services qui sont adaptés
juste pour nous et par nous.
Maison Urbaine offre par
exemple un 3-1/2 à 1200$ par
mois comprenant le chauffage,
l’éclairage, l’eau chaude, l’entretien
ménager, la lessive et
la literie, la sécurité 24h, des
infirmières et un médecin sur
place.
Ce qui m’a le plus épaté lors
de ma visite de la semaine
dernière, c’est la grandeur de
l’établissement Papineau, l’activité
bourdonnante et surtout
la gentillesse des membres du
personnel qui est composé à
50% de personnes de la communauté
gaie. André Saindon
a réussi son pari en ouvrant
une résidence moderne et sécuritaire
pour nous les gais et
lesbiennes. On s’y retrouve en
famille, avec les nôtres, sans
jugement ou différence. C’est
notre refuge et notre havre de
paix, au coeur du Village gai de
Montréal et tout ça, bonheur
inclus!
Maison Urbaine ce n’est pas
qu’une seule résidence, il y en
a déjà deux à Montréal et André
Saindon ne compte pas
s’arrêter là.
“Il s’agit d’une philosophie qui
respecte ce que nous sommes”,
déclare M. Saindon. Par
exemple, si vous êtes un couple
gai, vous y serez logé avec les
mêmes services et la même minutie
que dans les autres résidences
et vous pourrez même
recevoir vos invités, en toute
confidentialité, pour ceux qui
ont une vie sexuelle active.
Maison Urbaine c’est aussi
une longue liste de services qui
permettent aux résidants de vivre
pleinement leur retraite ou
leur pré-retraite sans avoir à
se casser la tête avec des choses
comme le ménage puisque
l’entretien ménager est compris
dans le loyer ou avec la lessive,
aussi comprise.
Tags: andré, chayer, gais, gayglobe.us, havre, homosexualité, le-national.com, lesbiennes, maison, montréal, résidence, retraite, retraités, roger-luc, saindon, urbaine
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Monday, February 22nd, 2010
EXCLUSIF – MONTRÉAL (Le Point) – La revue Le Point, son personnel et ses partenaires sont heureux dʼannoncer aux lecteurs que le comité organisateur des Jeux Gais de Chicago 2006 (chicago2006.org) souhaite rendre hommage aux participants qui viendront du Québec en leur donnant quelques cadeaux.
«Nous voulions souligner dʼune façon toute spéciale les derniers jours de préparatifs pour les jeux de Chicago en offrant aux lecteurs du Point quelques cadeaux et souvenirs de Chicago quʼils pourront porter fièrement pour souligner la réussite des jeux autant quant aux performances sportives que pour lʼinclusion qui aura été réelle et sincère de la part de lʼéquipe de Chicago 2006», déclare Roger-Luc Chayer, rédacteur en chef du Point, média partenaire officiel des jeux gais.
Surveillez les kiosques du Point lors du Festival des arts du Village ou des différents événements de la Fierté gaie et demandez-nous un cadeau, vous pourriez recevoir des produits de beauté, des vêtements ou de nombreux autres produits sur simple demande. Stock limités, premiers arrivés, premiers servis, aucun échange ou remboursement, jusquʼà épuisement des stocks, aucun achat possible, produits gratuits. Le Point, la revue gaie qui ouvre les portes de la communauté gaie québécoise sur le monde!
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Monday, February 22nd, 2010
Le militantisme gai en prend pour son rhume depuis quelques jours, suite aux différentes apparitions publiques par exemple de M. Laurent McCutcheon, président de Gai Écoute, sur la question de lʼhomosexualité du chef du Parti Québécois André Boisclair. Les nombreuses réactions face à la représentativité de M. McCutcheon nous interpellent puisque depuis des années, les gais et lesbiennes demandent un meilleur système de représentation qui mettrait en évidence une vraie diversité dʼopinions et qui ne permettrait plus aux traditionnels militants de parler au nom de tous en ne livrant quʼune seule vision.
Les médias proposaient il y a quelques semaines de nombreux débats sur la question et à en juger dʼaprès la réaction du public en général, on semble accorder beaucoup moins de crédibilité aux traditionnels Laurent McCutcheon de ce monde, dʼune part parce que le public est plus conscient que jamais quʼil existe un problème majeur de représentativité au sein de la communauté gaie et dʼautre part, parce que les gais commencent à récolter le fruit de ce qui a été semé pendant des années justement par des militants comme Laurent, qui ne font plus la distinction entre leurs aspirations personnelles et celles du reste de lʼhumanité gaie. Il existe un manque grave de démocratie à lʼintérieur de la communauté gaie, cette dernière étant trop représentée par des militants qui ont des agendas politiques et financiers à réaliser, alors que la réalité est toute autre.
Notre confrère Franco Nuovo du Journal de Montréal en parle régulièrement, comme sʼil était à même de constater que les gais sont peut-être en train de vivre le «backlash» dʼannées dʼabus verbal contre la communauté hétérosexuelle. À force de se faire accuser dʼhomophobie et en absence réelle dʼhomophobie, est-ce que les militants gais ne sont pas en train de créer une crise artificielle? Pourquoi est-ce que ce sont ceux qui exigent des subventions de lʼÉtat qui crient le plus alors que ceux qui évoluent dans la communauté ne se plaignent jamais? Est-ce quʼil y aurait deux mondes gais diamétralement opposés?
Dʼaprès Franco Nuovo: «Les propos de Laurent McCutcheon de la fondation Émergence et de Gai Écoute sont complètement absurdes. Cet homme est aveuglé par son militantisme et son orientation sexuelle. Et il voudrait que tous souffrent du même mal.
Il y a quelques années déjà, dans le même esprit, obsédé par sa cause, M. McCutcheon voulait rendre publique la liste des personnalités quʼil avait invitées à participer au Défilé de la diversité, appelé autrefois le Défilé de la fierté gaie, mais qui avaient décliné.
Cela avait fait toute une histoire parce que sa volonté de délation laissait sous-entendre lʼhomophobie de ceux qui nʼavaient aucune envie de se balader dans un char allégorique. Cʼest comme si jʼinvitais McCutcheon au défilé de la fête de lʼItalie, quʼil refuse et que je vois dans ce refus la preuve de son racisme. Aussi crétin que ça.
Pour appuyer sa position, M. McCutcheon souligne que plein dʼautres politiciens tels Gilles Duceppe, Jack Layton, Gérald Tremblay, Pierre Bourque (à lʼépoque où il était maire et chef de lʼopposition), pour ne nommer quʼeux, participent régulièrement au défilé. On peut sʼentendre, sans toutefois généraliser, que certains le font par démagogie et pur souci électoral.
Allons donc ! Quʼest-ce quʼon en a à cirer de la «gaieté» dʼAndré Boisclair? Il nʼa pas été élu chef du Parti québécois pour défendre les intérêts dʼun groupe précis de la population, mais bien pour diriger le PQ, entrer à lʼAssemblée nationale et, éventuellement, remporter les prochaines élections. Et peut-être même, un jour, faire du Québec un pays souverain.
Boisclair ne veut pas participer au défilé de la Diversité. Voilà qui ne regarde que lui. Peut-être nʼa-t-il juste pas envie de devenir le muppet dʼune mafia rose. Peut-être préfère-t-il éviter toute récupération par un groupe ou un autre. Ce qui est dʼailleurs tout à son honneur.
Boisclair ne parle pas suffisamment, selon ses détracteurs, de son homosexualité. Ça aussi ce sont ses affaires. Boisclair nʼest pas un militant gai. Boisclair est un militant péquiste. Il pourrait être aux filles ou aux poulets ou aux cailloux, ça ne changerait rien. Ce nʼest pas pour ça quʼil est là.
Cette réserve de la population à son égard est bien davantage attribuable au vacuum politique quʼil dégage, à son inaction et à son absence à lʼAssemblée nationale, quʼà son orientation sexuelle.
Lʼattitude de Laurent McCutcheon et des autres représentants de la communauté est tout bonnement primaire. Et les arguments quʼils avancent, plutôt que dʼaider leur cause, nuisent.
Peut-être maintenant que pour faire plaisir au président de la Fondation Émergence et à ses amis militants, André Boisclair pourrait, torse nu, faire la une du Fugue et de La Voix du Village.»
Franco Nuovo soulève dans son article publié récemment la véritable question. Outre la représentativité au sein de la communauté gaie, est-ce quʼil serait le temps de se donner des outils démocratiques afin de refléter toutes les couleurs de notre arc-en-ciel et est-ce quʼil deviendrait évident aux yeux de la population en général que les gais sont représentés par les personnes qui ont intérêt à tenir un discours négativiste?
De nombreux groupes communautaires gais le pensent mais nʼosent parler à voix haute de peur de subir les mêmes représailles que celles vécues par Madame Denise Bombardier lorsquʼelle soulevait la question à Radio-Canada ou que celles que nous sommes en mesure dʼobserver à lʼintérieur de la communauté comme journalistes gais.
Comment arriver à créer une organisation qui aurait pour mandat dʼêtre plus représentative de la diversité gaie sans quʼelle ne soit gangrenée de lʼintérieur dès ses premiers mois de fonctionnement? Le Conseil de Presse Gai a terriblement souffert justement en osant contredire une Fatwa de M. McCutcheon sur une simple affaire de miettes de biscuits. Écrivez-nous et dites-nous comment vous verriez un outil démocratique efficace!
Tags: chayer, communauté, empereurs, franco, gais, journal, mafieux, montréal, nuovo, québécor, roger-luc
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Monday, February 22nd, 2010
Depuis de nombreuses années, la société se questionne sur les aspirations des gais et lesbiennes. Depuis des années, les mêmes personnes, non élues, répondent à ces questions. Qui devrait représenter les gais?
Roger-Luc Chayer est journaliste et rédacteur en chef de la Revue Le Point
Jʼai souvent participé à des débats télévisés ou communautaires et jʼai toujours été surpris par lʻutilisation du “nous” par des personnes qui ne me représentent pas. Quand je lis les journaux et que je vois certains militants comme Laurent Mc Cutcheon parler au nom de tous, je suis toujours surpris de ne pas avoir été consulté ou de ne pas avoir participé à une consultation qui permettrait à ces représentants improvisés de parler pour moi. Je nʼaime pas que lʼon parle pour moi, ça me purge!
Jʼai dʼailleurs noté une phrase sur mon frigidaire il y a plus dʼun an: “Cʼest facile de parler pour tout le monde quand on ne consulte personne!”. Cʼest encore plus facile de ne consulter personne et de faire croire quʼon représente tout le monde. Est-ce que jʼai raison?
Je ne crois pas que les représentants communautaires soient de valables représentants de la communauté dans son ensemble. À mon avis, on devrait consulter plus souvent les chefs dʼentreprises qui tirent leurs revenus de la communauté gaie. Eux savent ce que les gais veulent, ils en vivent! Les éditeurs de médias gais ne sont jamais consultés par les autorités. Ils connaissent pourtant très bien leur communauté puisquʼils publient ce que les gais veulent lire.
Pendant que les militants revendiquent le droit au mariage, aucun lecteur ne pose une seule question sur le mariage aux éditeurs. Pendant que le communautaire gai crie au meurtre pour un rien, les lecteurs exigent des réponses à des questions qui nʼont rien à voir avec les revendications communautaires. Ce que je vois depuis toujours cʼest une communauté qui est loin dʼêtre monolithique, qui nʼest pas représentée adéquatement par ses représentants les plus visibles et qui a certainement le droit dʼêtre consultée et respectée dans ce désir.
Jʼaimerais être moi-même consulté plus souvent. Je connais mes lecteurs et je ne mʼoppose pas à certaines revendications pour rien. À quand une représentativité plurielle des gais au Québec?
Luc Chayer est journaliste et Rédacteur en chef de la
revue Le Point
Jʼai souvent participé à des débats télévisés ou communautaires et jʼai toujours été surpris par ʻutilisation du “nous” par des personnes qui ne me représentent pas. Quand je lis les journaux et que je vois certains militants comme Laurent Mc Cutcheon parler au nom de tous, je suis toujours surpris de ne pas avoir été consulté ou de ne pas avoir participé à une consultation qui permettrait à ces représentants improvisés de parler pour moi. je nʼaime pas que lʼon parle pour moi, ça me purge!
Jʼai dʼailleurs noté une phrase sur mon frigidaire il y a plus dʼun an: “Cʼest facile de parler pour tout le monde quand on ne consulte personne!”. Cʼest encore plus facile de consulter personne et de faire croire quʼon représente tout le monde. Est-ce que jʼai raison?
Raymond Gravel est prêtre catholique à
Ste-Anne-des-Plaines
À votre question, jʼaurais le goût dʼen poser une autre: La communauté gaie a-t-elle besoin de se faire représenter par quelquʼun dʼautres que ses membres? Pourquoi faut-il quʼil y ait des homosexuel(le)s pour représenter dʼautres homosexuel(le)s? Que chacun se représente lui-même et quʼil défende ses droits par rapport à lʼensemble de la société. Il est vrai que des personnes influentes peuvent aider à faire avancer la cause homosexuelle…Je pense que Laurent McCutcheon fait un bon boulot; je pense aussi que dʼautres personnes ont travaillé pour la cause et parmi ceux-là, il nʼy a pas que des homosexuels…
De nombreux hétérosexuels travaillent à plus de justice et dʼégalité quant à lʼorientation sexuelle. Il nʼest point nécessaire dʼavoir subi un avortement pour aider les femmes qui ont à vivre une telle situation. Ça mʼagace toujours de se chercher des représentants pour tout et pour rien. Ça me donne lʼimpression quʼon infantilise les gens et quʼon les empêche de sʼengager dans les domaines politiques et sociaux. Les reproches faits à André Boisclair, parce quʼil ne veut pas participer au défilé de la Fierté gaie, sont sans fondement…
Ce nʼest pas parce quʼAndré Boisclair est gai quʼil doive nécessairement participer à toutes les activités des gais…Ça ne veut pas dire quʼil nʼappuie pas la lutte contre lʼhomophobie; au contraire, il appuie les revendications des homosexuels, mais il nʼest pas chef dʼun parti politique qui serait réservé aux homosexuels. Si la communauté gaie a besoin dʼêtre représentée officiellement par quelquʼun, il nʼy a personne dʼautres que les homosexuels eux-mêmes pour la représenter; sinon, on attendrait un messie qui ne pourrait jamais faire lʼunanimité, car les homosexuels commes les hétérosexuels ne sont pas tous pareils et cʼest tant mieux comme ça…La diversité, la pluralité, ça enrichit toujours une communauté…
Michel Girouard est chroniqueur de mode et animateur télé.
En ce qui me concerne je ne crois pas quʼil soit nécessaire de parler de communauté homosexuelle que ce soit au Québec, aux États-Unis, en France ou ailleurs.
Ce qui est important pour une bonne entente entre chaque être humain, cʼest le repect et lʼacceptation des différences conçernant certains êtres marginaux qui nʼont pas demandé a naître avec un état de vie quʼon ne choisis pas mais que malheureusement en lʼan 2006 on juge encore.
La maturité de lʼhomme sʼinstalle à partir du moment où il a la capacité de comprendre et dʼaccepter toutes le races, toutes les religions, tous les choix de vie en donnant un première importance à ce que lʼhomme ou la femme ont de positif a dégager dans la société dʼaujourdʼhui.
Ce qui est important pour une bonne entente entre chaque être humain, cʼest le repect et lʼacceptation des différences conçernant certains êtres marginaux qui nʼont pas demandé a naître avec un état de vie quʼon ne choisis pas mais que malheureusement en lʼan 2006 on juge encore.
La maturité de lʼhomme sʼinstalle à partir du moment où il a la capacité de comprendre et dʼaccepter toutes le races, toutes les religions, tous les choix de vie en donnant un première importance à ce que lʼhomme ou la femme ont de positif a dégager dans la société dʼaujourdʼhui.
Personnellement je ne crois ni à lʼhomosexualité, ni à lʼhétérosexualité et je réalise très bien que la sexualité est une chose importante et agréable qui fait partie de la vie de tous les jours et des bonheurs de lʼexistence.
Personne ne doit avoir cette prétention de dire quʼil représente une communauté, lʼimportant cʼest lʼintégration et lʼacceptation. À partir du moment où lʼon cessera de parler dʼhomophobie et du calvaire qui accable certains gais, on tournera la page et notre état de vie deviendra synonyme de positivité. Jʼai toujours été fier dʼafficher ma différence et à tous ces jeunes qui grandissent en réalisant quʼils sont uniques en leur genre, je leur demande de sʼaccepter tels quʼils sont, cʼest de cette facon quʼils en viendront à etre compris et acceptés de tous.
Jean-Luc Romero est politicien et journaliste en France
Au moment dʼaller chez lʼimprimeur, notre confrère Jean-Luc était en Russie où il participait à la première Gay Pride de Moscou, interdite par les autorités. Il nʼa pas été en mesure de nous envoyer son opinion mais il nous reviendra plus en forme que jamais dans la prochaine édition du Point.
Tags: chayer, gais, gay, gays, girouard, gravel, représentativité, roger-luc, romero
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Monday, February 22nd, 2010
Après des années de fidélité et de partenariat avec les jeux gais officiels de Chicago, Le Point fait honneur à sa communauté…
Partenariat, inclusion et respect, voilà comment se résument les relations entre le comité organisateur des jeux gais officiels de la Fédération Internationale des Gay Games, à Chicago cet été. Depuis les tout premiers débuts de lʼaventure de jeux gais, quʼils soient à Montréal ou dans nʼimporte quelle ville du monde, la revue Le Point sʼest fait un point dʼhonneur de respecter le principe fondamental de base qui motivait son créateur Tom Waddell, lʼinclusion!
Les jeux gais mondiaux qui devaient se tenir à Montréal mais qui se dérouleront finalement à Chicago du 15 au 22 juillet 2006, se veulent un formidable outil dʼinclusion. Personne de la communauté gaie ne devrait être laissé pour compte et tous peuvent participer à ce qui devrait être une expérience sociale et communautaire inégalée jusquʼà maintenant.
La revue Le Point signait dʼailleurs avec les jeux gais de Chicago 2006 un partenariat dʼaffaires visant à permettre à lʼorganisation dʼavoir une voix au Québec, comme elle le fait dans tous les pays du monde. Cʼest ainsi que la revue le Point est devenue partenaire media officiel de Chicago 2006 et de la Fédération des Jeux Gais au Québec.
Pour souligner notre apport et notre contribution au succès des jeux de Chicago, ville non seulement américaine mais internationale par excellence avec une véritable masse critique gaie pendant les jeux, le comité organisateur nous remerciait en consacrant le badminton comme sport officiellement commandité par la revue Le Point, qui recevait le titre de “Capitaine”. Le Point est donc commanditaire unique du badminton à Chicago et on peut visiter la page web du badminton au http://www.gaygameschicago.org/sports/sports.php?mgroup=Badminton.
Pourquoi le badminton?
Au printemps 1997, lʼéditeur du Point Roger-Luc Chayer, alors membre et compétiteur avec les G-Bleus (équipe gaie de badminton de Montréal) se méritait une médaille et gagnait les finales en double: “Il sʼagissait pour moi dʼun moment important de ma vie, je venais de subir une importante opération chirurgicale et cette médaille venait récompenser une longue remontée vers mes capacités sportives dʼantan, je venais de vaincre la destinée. Quand on mʼa offert de choisir un sport qui me tenait à coeur pour mʼy associer comme commanditaire, jʼai tout de suite demandé le badminton. Lorsque je vois le logo du Point et le Québec avoir sa place dans un événement aussi prestigieux que des jeux gais, jʼai le sentiment dʼavoir donné un cadeau à ma communauté et dʼassurer au Québec sa juste place au sein dʼun événement qui aura des retombées partout dans le monde”, déclare Roger-Luc Chayer. Les jeux gais de Chicago sont les jeux officiels de la Fédération des Gay Games.
Tags: chayer, chicago, commandite, gais, games, gay, jeux, le point, magazine, roger-luc
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Monday, February 22nd, 2010
LʼInstitut portugais du sang (IPS), qui excluait les dons de sang des
homosexuels considérés comme un groupe à risques, a décidé de lever
ce critère dʼexclusion.
«La tendance actuelle est à lʼégalité des critères pour tous indépendam-
ment de leur orientation sexuelle», affi rme José de Almeida Gonçalves,
directeur de lʼIPS, dont les propos ont été rapportés samedi par le quo-
tidien Diario de Noticias. LʼIPS a décidé de retirer de sa page internet
il y a quelques semaines dans la catégorie des personnes exclues des
dons de sang: «les hommes ayant des rapports sexuels avec dʼautres
hommes».
Le président de cet organisme fait valoir que lʼIPS nʼa réagi à aucune
pression. Lʼapparition de nouvelles techniques de dépistage beaucoup
plus fi ables comme le test dʼamplifi cation des acides nucléiques (TAN)
permettent aujourdʼhui de lever cette interdiction frappant les gais, se-
lon lui. «Grâce à un degré de fi abilité très supérieur aux précédents
tests, cette technique permet de dépister avec beaucoup plus de sécurité
dʼéventuelles infections comme le VIH ou les hépatites», relève M.
Almeida Gonçalves.
Les associations homosexuelles portugaises applaudissent la levée
de cette interdiction, mais restent prudentes quant à son application.
«À présent, il faut sʼassurer que ce nouveau critère soit vraiment appli-
qué», observe Paulo Corte Real de lʼassociation Ilga Portugal.
Tags: chayer, don, gais, gay, portugal, roger-luc, sang
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Thursday, January 14th, 2010
Aucun média ne sera toléré dans les espaces
commerciaux de la Place Dupuis
(Le Point) – Le plus grand centre commercial du Village gai, le seul
dʼailleurs, annonçait début mars que plus un seul média ne serait toléré
dans la Place Dupuis, malgré la très forte demande en ce sens.
Cʼest essentiellement ce qui était écrit dans un simple courriel envoyé à
tous les médias qui distribuaient leurs publications gratuitement dans le
centre commercial: “Au fil des années, plus dʼune douzaine de dépôts de
journaux et magazines ont fait leur apparition dans les aires communes
de la galerie marchande de Place Dupuis. Nous les avons tolérés jusquʼà
maintenant, mais la situation est devenue incontrôlable et inacceptable
et la Place Dupuis a pris la décision de procéder au retrait de tous les
dépôts de ses aires communes.»
Le Point distribuait ses revues avec lʼautorisation des administrateurs
de la Place Dupuis, la société BUSAC et il sʼagissait pour la revue
dʼun important point de distribution pour le secteur Ouest du Village
gai. Il est clair que dʼautres publications profitaient des kiosques des
compétiteurs pour jeter leurs journaux, parfois par-terre, donnant raison
à BUSAC sur les faits mais pas sur la solution.
Lʼeuthanasie nʼest pas le meilleur remède à toutes les maladies,
cʼest connu et Le Point fera parvenir une protestation officielle aux
administrateurs de la Place Dupuis car il nous semble illogique de
priver les lecteurs locaux de la libre circulation des nouvelles de
la communauté gaie, ces dernières étant déjà rares dans les médias
traditionnels. La Place Dupuis est une porte dʼentrée importante
dans le Village gai, les jeux gais arrivent, la fierté gaie se prépare,
le message envoyé à la population est maladroit et peut-être avec
quelques arguments logiques, la Place Dupuis reviendra sur sa décision
et décidera de sévir contre ceux qui ne respectent pas les autorisations
plutôt que de faire disparaitre tout le monde.
Oeuvre exposée à lʼEspace Création Loto Québec
500, rue Sherbrooke Ouest Montréal 514) 282-8000
Une commandite Le Point
Tags: chayer, dupuis, expulsés, gais, magazines, médias, place, roger-luc
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Saturday, January 9th, 2010
ROME/MILAN (Reuters) – Plusieurs dizaines de milliers
dʼItaliens ont manifesté pour réclamer la reconnaissances des unions
dʼhomosexuels et le droit à lʼavortement, deux jours après la con-
damnation par le pape Benoît XVI du mariage homosexuels et de la
pilule abortive.
Brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «On ne nous
fera plus taire», les manifestants, dont de nombreuses femmes et des cou-
ples homosexuels, se sont rassemblés sur des places de Rome et de Milan.
«Nous pensions que lʼEglise avait cessé de sʼingérer dans la politique
italienne (…) mais au contraire, il y a une terrible résurgence. Ce sont de
mauvais signes pour la liberté dʼexpression», a déclaré à des journalistes,
lors de la manifestation de Milan, le Prix Nobel de littérature Dario Fo.
La participation à la manifestation de Milan a été estimée à 50.000 per-
sonnes par la police, à 100.000 par les organisateurs. Des ministres de la
coalition de centre-droit de Silvio Berlusconi ont abondé samedi dans le
sens de la condamnation papale. «Ces manifestations mʼont totalement
écoeuré», a déclaré le ministre des Réformes Roberto Calderoli, membre
de la Ligue du Nord, un parti populiste. «Ces choses dégoûtantes ont
revendiqué de manière absurde des privilèges sur la base dʼun sexe im-
productif (…) Cʼest révoltant».
Le ministre de la Culture, Rocco Buttiglione, a affirmé que lʼItalie avait
pour responsabilité de protéger les jeunes couples hétérosexuels afin de
leur permettre dʼavoir des enfants, pas de sʼoccuper des couples homo-
sexuels. Les élections législatives du 9 avril opposeront le centre-gauche,
conduit par lʼancien président de la Commission européenne Romano
Prodi, au centre-droit de Berlusconi.
LʼEglise catholique italienne a déjà fait savoir au centre-gauche quʼelle
combattrait toute velléité de reconnaissance de partenariat civil pour les
couples hétérosexuels non mariés et les couples homosexuels.
Prodi a promis une forme de pacs à lʼitalienne pour les couples non ma-
riés, mais il sʼest gardé dʼapporter son soutien au mariage homosexuel.
Son refus de participer aux manifestations de samedi a indisposé certains
petits partis de la coalition de gauche.
BERLIN, 11 jan 2006 (AFP) – Un entretien pour la
nationalité allemande fait des vagues
Que pensez-vous des kamikazes du 11 septembre? Des mariages forcés?
Quelle serait votre réaction si votre fils vous annonçait quʼil est homo-
sexuel? Voici en substance les questions posées depuis le début de lʼannée
aux personnes «douteuses» demandant la nationalité allemande dans une
des seize régions du pays. Le milieu associatif crie au scandale.
Lʼidée, qui vient du ministère de lʼIntérieur de lʼEtat régional du Bade-
Wurtemberg (sud-ouest), est de sʼassurer que les candidats qui veulent
devenir citoyens de lʼAllemagne adhèrent «intimement» à ses «valeurs»
et à sa constitution, la Loi fondamentale. En décembre, le ministère an-
nonçait quʼun entretien personnel de trente questions sʼappliquerait aux
ressortissants des 57 pays de la Conférence islamique, ainsi quʼà tous les
postulants à propos desquels «des doutes existent» quant à leurs convic-
tions intérieures. Les candidats à la nationalité allemande doivent faire
formellement allégeance à la Loi fondamentale. Or les musulmans peu-
vent «faire éventuellement allégeance sans que cela corresponde à leurs
convictions intérieures», argumentait le ministère régional. Il affirmait
sʼappuyer sur une étude de lʼInstitut central dʼarchives sur lʼislam, selon
lequel 21% des quelque trois millions et demi de musulmans dʼAllemagne
pensent que la constitution allemande nʼest pas compatible avec le Coran.
Tags: gais, gay, manif, vatican
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Saturday, January 9th, 2010
Un vaste soupir de soulagement a soufflé au-dessus des principales
villes canadiennes alors que le plus haut tribunal du Dominion
rendait publique sa décision sur les clubs échangistes et, du coup,
sur les saunas gais, très nombreux au Canada.
Lʼenjeu était de taille. Est-ce que les adultes, majeurs, au Canada, avaient le
droit de fréquenter et de poser des gestes sexuels ailleurs que chez eux, dans
leur vie privée? Depuis le bill Omnibus de Pierre-Élliotte Trudeau, dans les
années ʻ70, la sexualité des canadiens nʼétait plus considérée comme le parent
pauvre des lois sociales avant-gardistes du gouvernement de lʼépoque. Lʼho-
mosexualité a été reconnue comme normale et les actes sexuels des adultes
consentants, pourvu quʼils se produisent dans des lieux privés, ne relevaient
pas de la compétence du Gouvernement.
Cʼest sur cette nouvelle base de définition de la sexualité des canadiens que de
nombreux saunas gais firent leur apparition. Montréal, toujours un pas en avant
des autres villes canadiennes, permettait que des saunas fonctionnent sur son
territoire pourvu quʼils soient discrets et que ne soient pas admis les mineurs
et que les règles en matière dʼalcool soient respectées. Rien quʼà Montréal, en
2005, on pouvait compter plus de 20 saunas pour la communauté gaie.
Lʼéchangisme a, quant à lui, connu un essor beaucoup plus tard, dans les années
ʻ90 mais même si le principe de tolérance par les autorités restait le même, il
subsistait jusquʼà aujourdʼhui un doute sur la légalité de tels établissements.
Une affaire de descente de police à Montréal à la fin des anées ʻ90 con-
firmait le doute de plusieurs et face aux accusations criminelles déposées
par la suite contre les tenanciers des clubs échangistes impliqués dans la
descente dʼorigine, une contestation judiciaire sʼest engagée menant les
acteurs de lʼaffaire devant les honorables juges de la Cour suprême du
Canada. Traditionnellement, la plus haute Cour du pays intervient dans
toutes les questions qui impliquent lʼévolution des moeurs et de la morale
des canadiens, parfois discrètement, comme dans le cas des clubs échan-
gistes dont le jugement vient tout juste dʼêtre publié. Non seulement les
clubs échangistes seront désormais légaux, les juges, en majorité, déclarent
que les établissements du même genre, comme les saunas, représentent
lʼaboutissement dʼune évolution sociale devenue acceptable au Canada.
Quʼon se le dise, et les juges de la Cour suprême du Canada le déclarent: Selon
la preuve, seules les personnes déjà favorables à ce genre dʼactivité sexuelle
étaient admises à y participer et à en être témoins. La preuve nʼétablit pas
non plus lʼexistence dʼattitudes ou dʼactes antisociaux envers les femmes, ni
dʼailleurs envers les hommes. Personne nʼa été contraint de se livrer à des ac-
tivités sexuelles, nʼa été payé pour sʼy livrer, ni nʼa été traité comme un simple
objet sexuel servant à la gratification des autres. Lʼaccusé doit être acquitté!
Tags: chayer, gais, gays, légaux, sauna, saunas
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Friday, December 25th, 2009
CHICAGO, le 13 novembre 2005 — La Fédération
internationale des Gay Games a annoncé aujourdʼhui que
Cologne est retenue comme ville hôte des Gay Games VIII en 2010.
La ville allemande a été sélectionnée au bout dʼun processus de
candidature au cours duquel Paris en France et Johannesburg, en Afrique
du Sud, avaient également rivalisé pour organiser cette manifestation
quadriennale réunissant sport et culture. Cette manifestation met en
avant les principes des Gay Games, à savoir la participation, lʼinclusion
et le meilleur de soi, ainsi que la mission de faire progresser à travers le
monde la cause de lʼégalité au profit de la communauté lesbienne, gaie,
bi- et transexuelle.
«Cologne sera un formidable site pour que les sportifs LGBT du monde
entier se retrouvent pour participer en 2010 aux Gay Games VIII.
Chacune des villes candidates a apporté ses points forts spécifiques, et
toutes sʼétaient engagées pour faire perdurer lʼhéritage des Gay Games,
celui dʼouvrir les portes pour des gens où quʼils soient par le biais du
sport, » a indiqué Kathleen Webster, co-présidente de la Fédération
internationale des Gay Games. »
Les Gay Games sont devenus lʼune des manifestations internationales
les plus attractives pour les villes à travers le monde, dans la mesure ou
ils mettent en valeur lʼintégration, la diversité et la créativité dʼune ville
en accueillant des dizaines de milliers de sportifs et dʼartistes ainsi que
leurs amis et parents, dont la présence dans une ville pendant plus dʼune
semaine représente un bénéfice économique substantiel pour la ville
hôte.
«Nous sommes ravis que la Fédération internationale des Gay Games
ait retenu Cologne pour accueillir les Gay Games VIII en 2010,» a
indiqué Michael Lohous and Annette Wachter ducomité de candidature
de Cologne.
«En tant que lʼune des villes les plus accueillantes et diverses en Europe,
le comité dʼorganisation de Cologne est heureux de préparer lʼaccueil de
ces milliers de participants issus de la communauté internationale LGBT,
leurs amis et parents, et sʼengage à proposer lʼune des manifestations les
plus passionnantes de lʼhistoire des Gay Games, déjà vieille de 25 ans.»
« Nous comptons sur lʼoccasion donnée par la présence dʼune
importante délégation de Cologne à Chicago pour quʼelle sʼinspire du
formidable travail accompli par le comité dʼorganisation des jeux de 2006
», » a rappelé Roberto Mantaci, co-président de la FGG.
« En effet, si la Fédération internationale des Gay Games tient son
assemblée générale annuelle cette année à Chicago, cʼest en partie afin de
revoir les projets des Gay Games VII en juillet 2006.
Les préparatifs de Chicago sont en bonne voie, avec davantage de
sponsors, des milliers de sportifs déjà inscrits, et pour la première fois,
une couverture télévisée à grande échelle des Gay Games Avec tout ceci,
et avec dʼautres développements positifs comme lʼarrivée récente de Sir
Elton John comme Ambassadeur des Gay Games, nous nous attendons à
une grande réussite en 2006 pour partir sur les fondations solides des Gay
Games afin de leur offrir un avenir encore meilleur. »
Pour des précisions sur les moyens de soutenir les Gay Games™
VII à Chicago, ou sur comment y participer, consulter le site
www.gaygameschicago.org, écrire à info@gaygameschicago.org, ou
téléphoner au +1 773 907 2006. Pour plus dʼinformations sur les Gay
Games, consulter le site www.gaygames.org.
Tags: cologne, gais, jeux, ville
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Saturday, December 5th, 2009
Les hommes et femmes de la communauté gaie sont actifs dans le monde entier. Voici quelques nouvelles de leurs exploits…
(Montréal) Soirée spectaculaire “fétiche” au Sauna Ste-Cath de Montréal qui relevait le défi de produire une première soirée orientée vers le thème du fétichisme en général, soft et actif, en collaboration avec le Bar l’Aigle Noir. Non seulement la soirée aura été un succès, elle aura été telle que les organisateurs songent maintenant à en organiser sur une base régulière. Entre 150 et 200 clients au total, toutes les chambres louées et les casiers occupés, voilà qui relève d’un exploit et le Ste-Cath mérite de porter ses lauriers. Informations additionnelles: www.saunastecath.com
(Vatican et Montréal) Le porte-parole de Benoît XVI a appelé mercredi à “éviter toute forme de discrimination injuste” à l’égard des homosexuels, après les déclarations d’un cardinal mexicain affirmant que ces derniers “n’entreront jamais au Royaume des Cieux”.
Les homosexuels “doivent être accueillis avec respect et délicatesse et il faut éviter à leur égard toute forme de discrimination injuste”, a déclaré le père Federico Lombardi, interrogé par l’AFP sur les propos du cardinal Javier Lozano Barragan, ancien “ministre de la Santé” du Vatican. Le père Lombardi a cité le Catéchisme de l’Eglise catholique, qui qualifie de “déréglés” les actes homosexuels mais “prend acte du fait qu’un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles innées”. “Les transsexuels et les homosexuels n’entreront jamais au Royaume des Cieux, et ce n’est pas moi qui le dis, mais Saint Paul”, avait déclaré plus tôt le cardinal Barragan.
“On ne naît pas homosexuel, mais on le devient. Pour différentes raisons, des questions d’éducation, parce qu’on n’a pas développé sa propre identité au cours de l’adolescence. Peut-être qu’ils ne sont pas coupables, mais agir contre la nature et la dignité du corps est une offense à Dieu”, avait-il ajouté. “Ministre de la Santé” à la retraite, ce membre de différentes congrégations pontificales avait cité un passage de la Lettre de Saint Paul aux Romains, qui parle de “passions déshonorantes” et des “hommes qui font avec les hommes des choses infâmes” (premier chapitre, versets 26 et 27).
“L’homosexualité est donc un péché, mais cela ne justifie aucune forme de discrimination. Dieu seul a le droit de juger. Nous, sur Terre, ne pouvons pas condamner, et en tant que personnes, nous avons tous les mêmes droits. Ce sont tout de même des personnes et il faut donc les respecter”, avait conclu le cardinal.
Gay Globe Magazine a tenté d’obtenir les commentaires du Cardinal Turcotte, Archevêque de Montréal, nous attendons toujours sa réaction. En entrevue avec un avocat de la région de Montréal, spécialisé dans les droits des minorités, Gay Globe Mag a demandé si les lois au Canada et au Québec protégeaient les homosexuels contre les propos haineux venant de l’Église et si un recours collectif pouvait être fait au nom des homosexuels persécutés par une organisation exempte d’impôt, donc favorisée. D’après notre consultant en droit, il faudrait d’abord isoler deux catholiques pratiquants homosexuels qui accepteraient de dévoiler leur identité publiquement et demander à la Cour supérieure l’autorisation d’exercer un recours collectif au nom des gais pour dommages moraux sur la base de persécutions causées par leur orientation sexuelle.
Toutefois, toujours selon notre expert, “il faudrait faire la preuve d’un lien entre le Vatican, ce type de positions et l’Église catholique canadienne afin d’obtenir gain de cause. Le fait que les propos se tiennent au siège social de l’Église, dans un état étranger, complique la situation”. En attendant, Gay Globe Magazine suggère fortement de suspendre les dons et les legs à l’Église catholique québécoise, de manière à rétorquer à ces propos haineux, du même type que les nazis sous Hitler pouvaient avoir à l’encontre des gais et lesbiennes. En y allant sur l’aspect financier, les homosexuels québécois frapperont finalement là où ça fait mal, directement dans le porte-feuille de nos persécuteurs.
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Saturday, December 5th, 2009
Un peu partout dans le monde, le tourisme gay connaît un formidable essor. Avec des revenus près de trois fois supérieurs à la moyenne, la clientèle homosexuelle est réputée dépensière et consacre une part très importante de son budget aux loisirs, aux voyages, privilégiant le plus souvent les hôtels de luxe.
(FRANCE) Ce n’est donc pas un hasard si Maison de la France, chargée de la promotion touristique de l’Hexagone à l’étranger, cherche à séduire la clientèle gay et lesbienne. Hier, ce sont dix journalistes, spécialisés dans la presse homosexuelle, venus d’Europe mais également des USA, qui ont fait une halte d’une journée dans l’agglomération stéphanoise, après avoir visité Montpellier et Lyon. « Ce que nous voulons, c’est monter qu’il y a des villes “gay friendly”, très ouvertes à la communauté homosexuelle, explique Karine Gourgue, qui accompagnait la délégation de journalistes. L’objectif affiché est bien de développer une offre commerciale par segment et de générer des recettes. » Des journalistes qui ont visiblement été séduits par l’accueil chaleureux des Stéphanois. De là à faire de l’agglomération stéphanoise une destination prisée pour la communauté homosexuelle, il n’y a qu’un pas. Totem, l’Office du tourisme intercommunal, propose même sur son site Internet une page pour un accueil gay friendy sur le territoire stéphanois, avec toutes les bonnes adresses pour boire un verre, manger, dormir, se divertir.
(Royaume-Uni) Le secteur du tourisme, forcé de faire face à des réductions de dépenses en raison de la crise économique internationale, a vu en le tourisme spécialement conçu pour les groupes gays une mine d’or pouvant générer des avantages à long terme… de façon significative. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le PDG de Out Now Consulting, Ian Johnson, qui a noté que seulement au Royaume-Uni, environ 3 millions de personnes gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres ont un revenu total de 81,000 millions de livres (89,600 millions d’euros), ce qui représente une niche de marché « très attractive » en ce moment.
La tête de ce conseil spécialisé dans le domaine a souligné, lors d’une conférence de presse tenue dans le cadre de l’exposition World Travel Market (WTM) qui se tient à Londres, qu’on « ne peut pas fermer la porte à un groupe qui se déplace pour plus 700,000 millions US dollars aux États-Unis chaque année ». De nombreuses villes ont compris le potentiel de ce marché et se présentent maintenant comme destination touristique gay friendly, offrant des itinéraires spécialement conçus pour ces groupes. C’est le cas de Tel-Aviv en Israël. À travers une offre de services dédiés aux homosexuels qui mélangent la culture, l’histoire, le soleil, la plage et la vie nocturne, elle est devenue au fils du temps une nouvelle « capitale homosexuelle ».
(Italie) Est-ce le début d’un pas important pour l’Italie qui vit parfois quelques difficultés avec la tolérance et les droits des homosexuels. Une entreprise italienne, Assotravel, propose de présenter un parcours gay friendly à des agents de voyage afin de faire connaître à ses membres, le marché du tourisme gai. C’est ainsi qu’elle présentera quelques destinations touristiques gay friendly tout en tissant des liens concernant la communauté gaie. Les agents visiteront la ville de Rome le 10 décembre suivi de Milan le 11 décembre prochain. Les villes de Milan et de Rome auront peut-être d’ici quelques mois, un visage plus gay friendly !
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Sunday, November 29th, 2009
‘homosexualité existe depuis la nuit des temps. Si beaucoup pensent que le combat pour faire accepter l’homosexualité est en train d’être gagné, il serait opportun à ces personnes de se rappeler que l’histoire de l’homosexualité n’est pas une ligne droite qui va de plus en plus vers l’acceptation. Il n’y a pas un avant qui serait fait de rejet, de souffrance et de répression et un maintenant plus heureux qui serait chose acquise. Comme le montre le passé, les homosexuels ont déjà connu des période de relative tolérance à leur égard, (notamment en grèce antique et dans l’allemagne pré- nazie) ce qui n’a pas empéché d’être persécutés quelques temps après alors qu’on pensait alors que rien ne pouvait arréter la marche vers leur totale intégration dans la société. Il semble donc intéressant de retracer l’histoire de l’homosexualité pour rappeler que le combat ne s’arrétera jamais et qu’il est nécessaire de rester vigilant. Cette bréve étude permettra, en outre, de tordre le cou à certaines idées reçues.
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La Grèce antique: péderastie et rite initiatique.
vant de parler de la Gréce et pour ne pas laisser penser que le probléme gay est purement occidental; il est bon de rappeler que les pharaons comptaient des jeunes garçons dans leurs harems et qu’au japon, les samourais, emblémes de la force, se livraient à des relations homosexuelles.
Concernant la Gréce, on pense que l’homosexualité y était totalement acceptée, ce qui n’est pas complétement exact, les choses étant beaucoup plus complexes. Certes la “paiderasteia” y était acceptée mais celà n’est pas exactement ce qu’on désigne de nos jours par le mot “Homosexualité”.Ce que les grecs encourageaient, c’etait l’amour entre un homme (eraste) et un jeune garçon (éroméne) alors que l’amour entre deux hommes était plutôt considéré avec mépris.
Dire dès lors que l’homosexualité a eu son age d’or en Gréce antique est faux. Il faut se rappeler que le culte du corps était omni présent à l’époque, “disposer” d’un jeune garçon (ce qui impliquait un corps sain, svelte, imberbe..répondant à tous les critères de beauté de l’époque) était donc très valorisant et n’était donc que le paroxisme de ce culte.
La relation entre ces deux personnes de sexe masculin répondait aussi à un rôle éducatif: si le plus agé pouvait admirer la beauté du corps du benjamin, en contre partie, il devait servir de modéle pour ce dernier. La pédérastie y est donc considérée comme un rite initiatique entre un adulte (le maitre) et un jeune garçon (l’éléve), d’un rite social de passage, où l’enfant élevé par les femmes s’émancipe pour devenir un homme.
es relations entre le maître et l’éléve étaient théoriquement platoniques mais dans les faits, celles-ci étaient souvent sexuelles. Dans ce cas, les régles étaient très codifiées: l’adulte devait jouer le rôle de l’actif, le jeune garçon étant là et uniquement là pour le plaisir de son ainé auquel il devait obéir.Si il venait à ce que l’adulte soit, dans un rapport sexuel, celui qui soit le passif, il se faisait rapidement rappelé à l’ordre et subissait de nombreuses critiques. Et c’est très symptomatique de la raison pour laquelle la pédérastrie était acceptée en Grèce antique, raison bien peu glorieuse.
En effet, si on acceptait ces relations homosexuelles entre un adulte et un garçon, c’etait avant tout parceque la société grecque était mysogine et que la femme y était traitée avec mépris. On ne se mariait pas par amour mais pour des raisons basement politiques , financières ou religieuses. Le célibat était très mal vu et même dans certaines villes comme Sparte, celui-ci était puni par la loi.
Coucher avec une femme était donc avant tout pour s’assurer une déscendence. Alors que l’amour vrai et noble, la recherche du vrai plaisir charnel se faisait entre hommes. La péderastrie était donc avant tout une traduction du machisme de la Grèce antique.
D’où aussi , le fait qu’on n’acceptait pas que l’adulte soit le passif car dans ce cas, il se rabaissait au niveau de la femme et il n’avait plus , vu son age, l’excuse de la jeunesse qu’avait le jeune garçon avec qui il couchait.
De même, on n’acceptait pas que ces rapports se poursuivent une fois que le garçon arrivait à l’age adulte. L’éraste s’occupait du jeune garçon de 12 ans à 18 ans, c’est à dire à partir du moment où la barbe apparaissait
L’homosexualité fût parfois institutionnalisée dans certains milieux aristocratiques ou dans l’armée. Ce fût notamment le cas à Sparte ou à Thébes. On invoquait souvent pour justifier une telle tolérance, l’atout militaire que l’homosexualité représente: en effet, deux amants côte à côte sur un champ de bataille, sont plus combatifs puisque ce n’est pas seulement leur vie qui est en jeu mais aussi celle de leur amant. Le bataillon sacré de Thébes composé uniquement de couples gays remporta de très nombreuses victoires pendant 30 ans et il fallût toute l’armée d’Alexandre pour en venir à bout.
On préte aussi à des homosexuels, le meurtre de nombreux tyrans et un rôle primordial dans l’installation de la démocratie dans plusieurs villes. Ils ont donc parfois joui d’une réputation de courage et d’amour de la liberté.
Mais dans tous les cas, si on tolérait l’homosexualité, c’etait à condition que les concernés se comportent comme des hommes et on refusait qu’ils agissent comme des “folles” sous peine de se voir rejetés et traités de « culs-larges ».
Les historiens grecs, Éphore et Strabon, évoquent ,quand à eux des mythes selon lesquels des hommes vennaient kidnapper des garçons et les emmènaient dans les forêts, où ils les gardaient pour en faire des hommes. L’apprentissage durait deux mois, au cours desquels il y avait pénétration anale. Voir son fils enlevé etait très honnorifique, et c’est pourquoi les familles se montraient peu entrainte pour empécher ces enlévement.
Comme le dit Michel Foucault, il faut donc rejeter l’idée que l’homosexualité était tolérée à l’époque de la Grèce classique. d’une part, il s’agissait plus d’une bisexualité puisque les hommes y étaient mariés et d’autre part, parceque, les pratiques qui y étaient acceptée étaient strictement définies et enfermées dans un carcans de régles
.
e sort des gays va subir un changement avec l’arrivée du christianisme mais à ce sujet, il est nécessaire de rappeler certains faits. La Bible, livre saint commun aux trois religions monothéistes, condamnait déjà l’homosexualité, ce n’est donc pas une nouveauté “chrétienne”.
Sodome et Gomorrhe, furent ainsi détruites par le feu du fait de leur “dépravation homosexuelle”. Et on peut lire, dans le Lévithique, “quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous deux une abomination. Ils seront punis de mort”
Mais surtout l’équation largement répandue “christianisme = répression” est inexacte. Comme l’a démontré John Boswell, ce que l’on va qualifier de morale chretienne, à savoir la monogamie, interdits à propos de la sexualité.. tout celà existait déjà avant l’avénement du christianisme.
ROME et l’HOMOSEXUALITE
n retrouve un peu la même situation à Rome: niveau pratique sexuelle, on se montre relativement libéré. On accepte que l’esclave serve d’objet sexuel pour son maitre et les relations sexuelles entre deux hommes libres sont tolérées même si elles peuvent donner lieu parfois à quelques moqueries. Ce qui pose probléme c’est, comme en Grèce, la passivité plus que l’homosexualité. On va même jusqu’à penser qu’un homme passif est incapable de bien diriger et d’être un bon politicien. Ce qui n’empêchera pas l’empereur Néron de se marier avec son esclave castré Sporus.
Si les relations homosexuelles étaient admises à Rome, à condition que ce soit juste pour le plaisir charnel et que l’homme soit marié à une femme dont le rôle se limitait à tenir la maison et à élever les enfants, le lesbianisme y était mal vu. Dans une société mysogine, on voyait dans le lesbianisme une provocation à la toute puissance masculine.
Mais des voix se font de plus en plus entendre pour condamner toutes formes d’homosexualité, c’est notamment le cas de Cicéron. Et peu à peu les lois romaines vont se montrer de plus en plus sévéres envers les gays.
Ainsi, la Lex scatina de 226 punit d’une amende l’amour entre deux hommes libres. C’est prèt d’un siècle avant que la religion catholique ne devienne religion d’état. on ne peut donc pas lier homophobie et religion chrétienne. Comme le souligne Boswell, la morale judéo-chrétienne a fait sienne, pour l’essentiel, l’attitude envers la sexualité des autres codes moraux qui l’ont précédée. Le christinanisme n’a donc rien inventé et a juste repris des régles qui existaient bien avant sa création.
L’ARRIVEE DU CHRISTIANISME
e christianisme a bien évidemment joué un role dans la place des homosexuels dans notre société et dans la répression. Mais ce n’est pas, comme il vient d’être dit, le christianisme en tant que tel qu’il faut accuser car l’homophobie et les régles condamnant l’homophobie préexistaient au christianisme. Ce serait faire preuve de peu de réflexions que d’affirmer que tout allait bien pour les gays jusqu’à ce qu’à l’arrivée du christianisme.
Le christianisme n’a été que l’eau qui est venue arrosée les graines d’homophobie qui préexistaient dans divers codes moraux de nos sociétés. Et il est fort à parier que si celà n’avait pas été l’église, il y aurait eu une autre religion, une autre idéologie.. qui aurait donné la chance à cette homophobie latente qui n’attendait qu’à se développer. De plus, comme le souligne Yvan Matagnon dans la revue Historia, en février 2002, “L’église sera toujours plus clémente que le pouvoir civil, particulièrement pour ses clercs” concernant les sanctions à infliger en cas d’acte homosexuels.
n 313, la religion chrétienne devient religion d’état sous l’empereur Constantin. Il faudra pourtant attendre 30 ans pour qu’une loi réprimant l’homosexualité voit le jour. C’est , en effet, en 342, qu’un texte législatif va condamner l’homosexualité passive. Sous l’influence de personnes telles que Saint Augustin, ces lois deviennent de plus en plus sévéres. Après avoir été qualifiées de crime contre la dignité humaine, les relations entre hommes deviennnent un crime contre nature. En 390, l’empereur Théodose rejette officiellement l’homosexualité, une « infamie qui condamne le corps viril, transformé en corps féminin, à subir les pratiques réservées à l’autre sexe ». La spirale infernale ne fait que commencer.
On ne fait plus le distinguo passif/actif pour arriver à une condamnation totale de l’homosexualité. Sous le règne de Théodose (379-395), on prévoit même le bûcher pour de tels actes. Et les circonstances ne vont pas jouer en faveur des gays. En effet, l’empire romain doit faire face à des guerres meurtrières. A celà s’ajoutent des catastrophes naturelles (tremblements de terre.)et des épidémies. L’empire voit sa population fondre comme neige au soleil.
Le taux de mortalité atteint des sommets, l’age moyen tombe à 25 ans et moins de 25% de la population arrivera à dépasser la barre des 50 ans. Il faut réagir et favoriser la procréation. Les romains doivent faire des enfants pour assurer la pérénité de l’empire. Dans un tel état des choses, l’homosexualité apparait comme un frein et un danger qu’il faut éliminer. Ce n’est plus seulement la morale qui se trouve atteinte mais l’existence de la société même. L’homosexualité constitue une menace pour le repeuplement de l’empire romain dans la mesure où cette sexualité empêche toute procréation. On va alors redurcir les lois réprimant l’homosexualité.
Pour faciliter les choses, on va se servir de la religion et affirmer que les tremblements de terre et les épidémies sont des châtiments divins pour punir les homosexuels. En s’en prenant aux gays, on ne fait donc que punir le “coupable” des catastrophes qui déciment l’empire.
L’empereur Byzantin Justinien (527-565) se montrera particulièrement cruel envers les homosexuels: en 553, il fera condamner tout acte homosexuel par la castration et le bûcher.
AU MOYEN AGE
eu à peu, l’homophobie tend à se calmer. On cesse de voir les homosexuels comme les responsables de tous les malheurs. Celà reste certes une faute mais au même titre que l’adultére, pas plus, pas moins. Le début du Moyen age se caractèrise donc par une relative tolérance même si le terme n’est pas tout à fait exact. On voit même certaines situations saugrenues se produire. Ainsi, des ouvrages de clercs à la gloire de l’amour entre hommes sont publiés. On consacre même un évêque ouvertement homosexuel à Orléans en 1098 sans que le pape Urbain II ne dise quoique ce soit bien qu’il ait été au courant. En Angleterre, les aventures avec des hommes des rois Richard Coeur de Lion et Edouard II d’Angleterre sont de notoriété publique.
Malheureusement ce climat assez tolérant ne va pas durer.
a montée de l’absolutisme au 13ième siécle va porter un rude coup à l’homosexualité. Les plus réactionnaires de l’église trouve dans le climat agité du moment un prétexte idéal pour relancer la lutte contre les gays. On est alors en pleine croisade, on cherche des coupables, des ennemis facilement identifiables et les gens se tournent de plus en plus vers l’église. Partout en Europe des lois sévéres vont alors condamner fermement les responsables de ce que l’on appelle alors des “crimes contre la nature”.
Saint-Thomas d’Aquin (1225-1274), théologien de renom, jouera un grand rôle dans le retour de la répression contre les homosexuels et dans la position homophobe de l’église catholique.
Peu à peu, on rapproche les notions d’homosexualité et d’hérésie notamment parceque le plus souvent les homosexuels faisaient parties de groupes en rébellion contre l’église. A ce titre, les homosexuels sont condamnés à la peine capitale.
D’un pays à l’autre, les modalités d’exécution varient: en Espagne, celui qui est déclaré coupable de “péché contre nature” est castré et lapidé; en France, on préfére le bucher, en Angleterre, on les enterre vivant….
La répression des homosexuels est sévére mais elle n’est pas exceptionnelle à cette époque et sil sont loin d’être les seuls victimes de cette intolérance: les juifs et les prêteurs sur gage sont eux aussi sanctionnés.
La Réalité des chiffres
On estime qu’entre 1317 et 1789, il n’y a eu que 78 procès pour homosexualité et 38 condamnations à la peine capitale soit un condamné tous les 7 ans. Comme le fait remarquer Yvan Matagon, comparé aux 10 de femmes brulées pour sorcélerie chaque année durant cette période, c’est bien peu.
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L’église part aussi en guerre contre l’homosexualité dans ses propres rangs. Elle met tout en place pour empêcher toute tentative homosexuelle chez les moines. C’est pour celà, par exemple, qu’elle généralise les dortoirs de 10 personnes placées sous la surveillance d’un ancien dans les monastères, ce qui empêche tout rapprochement nocturne. Et on n’hésite pas à se servir de l’homosexualité pour discréditer ses opposants. Ainsi, le roi Philippe Lebel en conflit avec le pape Boniface VIII désireux de réaffirmer son pouvoir, l’accusera d’être sodomite.
La situation générale de la société donne lieu à de terribles débordements: Edward II, roi d’Angleterre dont l’attirance pour les hommes est de notoriété publique est déchu et empalé par le rectum selon certaines rumeurs; les chevaliers de l’ordre des templiers sont massacrés au motif, entre autres, d’être des sodomites…
La Renaissance: l’homosexualité renaît à travers l’Art
La Renaissance va permettre de relacher très légérement la pression sur les homosexuels notamment grace à la redécouverte des chefs d’oeuvres de l’antiquité. Si les textes se montrent toujours aussi fermes (malgré la tentative de certains juristes pour dépénaliser ces faits), en pratique un certain libéralisme réapparait. Les homosexuels trouveront à travers l’art un moyen de s’exprimer. Pendant toute cette période, les tableaux présentant des hommes nus se multiplient.
Michel ange glorifiera à travers la plupart de ses oeuvres la beauté du corps masculin. Malgré tout, une certaine censure veille et les sonnets qu’il écrira pour l’homme dont il était amoureux verront le pronom “il” remplacé par “elle” et ce n’est qu’en 1863 que tout reviendra en ordre.
Il est important de noter que cette bienveillance concernait surtout des artistes placés sous la protection de riches et puissants mécénes, et non pas l’homosexuel lambda.
C’est durant cette période qu’on découvre aussi les pratiques homosexuelles dans le Nouveau Monde à travers les Aztéques adeptes du travestisme.
La réforme protestante de Martin Luther au XIième siécle ne viendra pas en aide aux homosexuels bien au contraire, elle se servira bien souvent de l’homosexualité pour discréditer l’église catholique, notamment du fait du célibat des prétres.
De nouvelles lois sont adoptées pour réprimer l’homosexualité: Charles Quint, Empereur du Saint Empire romain-germanique, fait adopter un code pénal qui punit du bucher tout acte de luxure entre deux hommes, ou deux femmes (1532). Petit à petit, l’homosexualité, de péché religieux devient péché contre l’Etat. Malgré celà, dans certains pays, une certaine tolérance continue de s’étendre. La rivalité entre les deux églises (catholique et protestante) occupant la majorité des débats, on ressent moins le besoin de trouver un adversaire en la personne des gays. C’est d’autant plus vrai en France sous le régne d’Henri III (1574-1589). Il est de notoriété publique que ce roi aime la compagnie de ses “mignons”, ce qui conduit le poète Pierre de Ronssard à écrire des vers pour se moquer de ce penchant homosexuel du souverain.
“Le roi ne m’aime point, pour être trop barbu,
il aime à semencer le champ qui n’est herbu,
et, comme un vrai castor, chevaucher le derrière”
Mais encore une fois, cette tolérance est uniquement présente dans les milieux aisés de la société et uniquement si on respecte les rôles dominant/dominé.
Les Lumières.
Le siècle des Lumières va apporter un regard nouveau sur l’homosexualité. Pour une des toutes premières fois, l’homosexualité fait l’objet d’un débat et non plus d’une condamnation pure et ferme. L’amour philosophique devient un des principaux thémes de la philosophie de l’époque
Malheureusement, les penseurs de l’époque n’arriveront pas à se mettre d’accord et auront tous une position différente les uns des autres.
Dans “Essai sur la pédérastie”, le philosophe anglais Jérémy Bentham s’interroge sur la sévérité des peine sinfligées aux homosexuels. A l’issue de son étude, il ne trouve aucune raison qui puisse expliquer cet état de fait (1).
Selon lui, l’homosexualité ne produit aucun préjudice à personne. Il va même jusqu’à affirmer que tous les personnages de l’antiquité ont eu, à un moment ou un autre, un certain penchant homosexuel.
Dans son ouvrage “Des délits et des peines” qui jouera un rôle fondamental dans le droit pénal européen dans la mesure où il synthétise les différentes attentes des juristes de l’époque , Cesaria Beccaria s’interroge sur la proportionnalité des peines et donc sur leur utilité. Il pense notamment qu’il faut décriminaliser l’homosexualité.
Rousseau, quant à lui, est beaucoup moins favorable à l’homosexualité. dans le livre II des “Confessions”, il démontre même un dégoût certain pour les homosexuels . Il est vrai qu’il y décrit sa mésaventures avec le faux Maure qui essaya d’abuser de lui. Toujours est il que de cet événement, Rousseau en tire une généralité sur les gays. Et si on peut comprendre qu’il n’ait pas apprécié de se faire “harcelé” de la sorte, on peut regretter qu’un tel philosophe se laisse aller à une telle animosité à l’égard de ces hommes qui ont un “goût dépravé qui outrage la nature”. En dehors de l’hétérosexualité, point de salut aux yeux de Rousseau.
En dehors de ces débats philosophiques, l’homosexualité va gagner du terrain dans les villes.
En Angleterre, apparaissent les Molly House, ancétre des bar gay souvent tenus par un homme déguisée en femme. A Paris, les sodomites investissent plusieurs lieux de la capitale notamment le jardin des Tuileries.
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Sunday, November 29th, 2009
D’après Monchoix.net
Antiquité : Les amours masculines sont très présentes dans la mythologie :
Ganymède (Pindare, Homère) ;
Apollon et Hyacinthe (Ovide) ;
Achille et Patrocle (Eschyle).
En Egypte, les pharaons disposaient de leur harem de beaux jeunes hommes.
Au Japon, les samouraïs ne cachaient pas leurs relations homosexuelles….etc… “Aimer un jeune homme au temps de Socrate était comme, aujourd’hui, entretenir une maîtresse, puis se fiancer avec une autre femme” dit Proust.
Dans l’esprit des Grecs anciens, le mariage entre un homme et une femme n’avait rien à voir avec l’amour, mais était avant tout politique et religieux. Pour eux, la sexualité avec une femme est vide de sens, sans âme et uniquement domestique, tandis que l’amour noble et le plaisir du sexe sont des affaires d’hommes. L’homosexualité est donc à cette époque la manifestation d’un machisme suprême.
C’est avec Moïse qu’apparaissent les grands châtiments pour les pratiques homosexuelles. Mais la répression et l’intolérance naissent véritablement avec le christianisme. L’Eglise toute-puissante va, vingt siècles durant, punir et châtier les invertis, qu’elle associe aux puissances maléfiques (Homosexualité masculine pourquoi ? (écologie humaine))
1071–1127 – Vie de Guillaume IX d’Aquitaine, le plus ancien des troubadours connus. Sonnets d’amour à un garçon.
XVIe siècle – Amours de Michel-Ange et Tommaso dei Cavalieri.
XVIe siècle – Règne d’Henri III, dont les ‘mignons’ sont conspués par Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay.
1804 – Code Napoléon. Sous l’ influence du duc Jean-Jacques de Camba-Cérès, l’homosexualité est décriminalisée.
1837–1901 – Règne de l’Impératrice Victoria. Lois très dures contre les homosexuels (lesbiennes ignorées).
1873 – Suicide de Piotr Tchaïkovski, vraisemblablement à cause du problème posé par son homosexualité.
1895 – Procès d’Oscar Wilde pour « mauvaises mœurs » (deux ans de prison)
Au 19eme siècle L’homosexualité est toujours qualifiée de “passions honteuses”, d’”acte immoral”, de “faits qui révoltent la nature”…mais il n’existait cependant pas de répression pénale spécifique.
1912–1921 – Floraison d’œuvres littéraires à thème homosexuel (Mort à Venise, La confusion des sentiments, Corydon, Si le Grain ne meurt).
1941–1945 – 800’000 homosexuels déportés dans les camps de concentration nazis. Le triangle rose qu’ils portaient sur la poitrine est devenu, avec le drapeau arc-en-ciel, l’un des symboles de ralliement gays (pointe tournée vers le bas).
6 août 1942 (sous Vichy) La majorité sexuelle est portée à 15 ans pour les actes hétérosexuels, et à 21 ans pour les actes homosexuels.
2 juillet 1945 (sous De Gaulle) Maintien de la loi de 1942 : la majorité pénale est à 18 ans, mais la majorité civile est de 21 ans pour les garçons.
30 juillet 1960 L’homosexualité est toujours considérée comme étant un “fléau social” ou une “maladie” qu’il fallait combattre en l’empêchant d’ être vu et d’ atteindre les mineurs. 1969 – Émeutes de Stonewall (2–4 juillet). Début du mouvement de libération gay.
1973 – L’American Psychiatric Association exclut l’homosexualité de la liste des psychopathologies.
1980’s – Le Danemark et la Suède créent le contrat de partenariat, « mariage » homosexuel.
4 août 1982 Dépénalisation de l’homosexualité en France. La majorité sexuelle est portée à 15 ans pour les relations hétérosexuelles et homosexuelles.
Depuis cette loi les textes législatifs vont dans le sens d’une harmonisation des droits entre couples hétérosexuels et homosexuels. (Homosexualité et droit ; Daniel Borrillo, 1998, P.U.F) En 1991 : L’O.M.S. retire l’homosexualité de sa liste des maladies mentales. (Droit et homosexualité ; Caroline Mecary, 2000)
1993 – Pink Cross lance en Suisse une pétition pour l’égalité juridique des couples homosexuels.
1994 – L’Union Démocratique Fédérale lance en Suisse une pétition contre l’égalité juridique des couples homosexuels.
1994 – Gay Pride internationale de New York : plus d’un million de participants. Manifestation annuelle se déroulant dans les grandes villes d’Europe et des États-Unis à la fin du mois de juin. Elle célèbre les émeutes de Stonewall (bar à New York, où les gays se sont révoltés contre les persécutions policières il y a 25 ans).
Ces fêtes peuvent réunir plusieurs centaines de milliers de gays dans les grandes villes, avec défilés, discos, festivals, pendant plusieurs jours.
1996 – Le Canada (surtout le Québec, Colombie-Britannique) et l’Afrique du Sud protègent constitutionnellement les homosexuels contre la discrimination homophobe
15 novembre 1999 : loi sur le PACS (pacte civil de solidarité) Selon le ministère de la justice : 19054 pacs ont été enregistrés entre le 16/11/99 et le 30/06/00.(c’est en Ile-de-France que le nombre de PACS a été le plus élèvé)
Tags: gais, gay, histoire, homosexualité
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Saturday, November 14th, 2009
La vie gaie à Cuba a font lʼobjet de très nombreuses
rumeurs, allant de la pire répression à lʼouverture digne des
grandes villes nord-américaines. Il existe toutefois une réalité
qui, parfois, peut être observée par les voyageurs, qui ont
toujours le sentiment de prendre une chance avec la loi en se
laissant aller à flirter un beau cubain.
Le texte qui vous est présenté aujourdʼhui vient replacer dans
son contexte tout la question de la liberté sexuelle à Cuba.
Il sʼagit dʼune première publication au Québec et dʼune
exclusivité dans un média gai. Le texte, de toute évidence, est
très partisan! Il ne sʼagit pas ici de faire le procès de ses auteurs,
qui voulaient sʼexprimer sur la sortie dʼun film américain qui
détruisait, dʼaprès eux, la réalité sexuelle de leur pays. Non,
ce nʼest pas dans le propos que nous souhaitons attirer votre
attention mais bien sur le geste lui-même, sa publication.
Si un groupe de cubains décide de sʼexprimer apparemment
en toute liberté et quʼil va jusquʼà parler très ouvertement
de la question homosexuelle en en faisant pratiquement la
promotion, il doit être écouté. Jusquʼà ce jour, nous pensions
tous que cette analyse de la vie gaie ne pouvait exister au pays
de Fidel, nous étions peut-être dans lʼerreur.
[ LES AUTEURS : Leonardo Hechavarria, citoyen cubain, est traducteur
et interprète. Cʼest un partisan fervent de la Révolution et milite pour la
reconnaissance des lesbiennes et des gays dans son pays. Marcel Hatch
est typographe et un vétéran de la lutte pour les droits des homosexuels
au Canada. Ils organisent chaque année à Cuba la Tournée dʼEducation de
Nouveau Parti Démocratique [du Canada], sponsorisée par le Mouvement
de la Paix Cubain (voir www.ndpsocialists.ca). Vous pouvez contacter
Hechavarria et Hatch à lʼadresse suivante : cubatour@ndpsocialists.ca ]
«Avant la Nuit» nʼest pas un film bâclé. Au contraire, cʼest du ci-
néma finement ciselé, avec de bons acteurs de niveau international tels
que Javier Bardem, Olivier Martinez, Andrea Di Stefano, Johnny Depp
et Sean Penn.
Cette production US, dirigée par Julian Schnabel et tournée au Mexique,
a reçu de nombreux prix grâce à la qualité de ses images et une charge
émotionnelle à vous briser le coeur. Qualifié «dʼhistoire vraie», ce film
est rempli aussi de demi-vérités et de sornettes anti-castristes présentés
comme de lʼart et de la poésie, le tout enrobé de sexe. Et, fidèle à un cer-
tain genre, lʼhomosexuel meure avant le générique de fin.
Ce film est une version épurée de la vie du poète et écrivain Cubain Rei-
naldo Arenas. On nous montre son enfance pauvre, ses talents de poète et
ses premiers penchants pour ceux du même sexe.
Nous suivons son évolution sociale et hormonale, son voyage comme
auteur, ses frustrations face à lʼhomophobie dʼune époque, ses désillu-
sions sur Cuba, son emprisonnement.
Nous assistons à lʼauto-exil dʼArenas, à sa vie à New-York où il attrape
le SIDA, vit dans une misère noire, écrit beaucoup sur Cuba, et se suicide
en 1990.
On sort de la salle de projection avec lʼimpression dʼun Cuba aussi
corrompu quʼun état policier stalinien – un goulag pour homosexuels,
intellectuels et artistes. Est-ce que ça marche ? A voir la consommation de
mouchoirs en papier de nos voisins de séance, il semblerait que oui.
Est-ce que nous vous conseillons de boycotter ce film ? Non. Mais nous
vous demandons de le regarder avec un oeil critique. Nous ne connais-
sons pas un seul Cubain, quʼil soit partisan ou adversaire du régime, qui
trouve le film crédible. Pas plus que les militants gay intelligents. Dans le
Guardian du 7 Mai 2001, le Dr. Steve Williamson, un expert de lʼoeuvre
dʼArenas, dit que le film «rabache une histoire très vieille et déformée».
Il pense que le poète souffrait de paranoïa, sinon de démence, lorsquʼil
écrivit «Avant la Nuit» dans les derniers moments de sa vie.
Williamson ajoute : «Cuba a énormément changé depuis cette époque.
Cʼest de loin le pays le plus progressiste de toute lʼAmérique latine en
ce qui concerne les droits des gays. A lʼévidence, [Arenas] a souffert ce
quʼil a vécu durant cette période à Cuba, ce qui fut une erreur, mais si on
prend au pied de la lettre ce quʼil a écrit ou ce que le film montre, on est
en train de falsifier lʼhistoire.» Le film présume que le public est aveugle
ou ignorant, mais pas forcément totalement hostile à la réalité Cubaine.
Pourtant, par une étrange pirouette cinématographique, il fait lʼimpasse
sur les progrès énormes accomplis pour les travailleurs, les femmes, les
gens de couleur et, bien entendu, les gays à Cuba depuis 1959.
La disparition de la faim, des sans-logis, de lʼanalphabétisme, du
taux de mortalité infantile élevé et de la domination étrangère sur lʼîle
sont bien sûr indiscutables – grâce à la Révolution.
Ce fut sous le règne de Clinton/Bush que fut déclenchée la vague de mé-
lodrames anti-Cubains autour de lʼhomosexualité. Le mythe persistant,
promu principalement par les cubano-américains dʼextrême-droite (dont
la plupart sont violemment homophobes), que lʼhomosexualité serait
illégale à Cuba, que les gays et les lesbiennes seraient bannis du Parti
Communiste et quʼils seraient maltraités et jetés en prison ne sont que
des balivernes.
Cette contre-vérité est très prisée chez les progressistes septiques et la
communauté gay. Cʼest ce public là qui est visé par le film. Il est néces-
saire de contrer ces affabulations par des faits. Les voici.
UNE HISTOIRE BREVE DES HOMOSEXUELS A CUBA
Avant le Révolution de 1959, la vie des lesbiennes et des gays était mar-
quée par un isolement extrême et une répression inscrite dans la loi et ren-
forcée par le dogme Catholique. Les attitudes patriarcales rendaient les
lesbiennes invisibles. Si elles étaient démasquées, elles étaient souvent
victimes de violences sexuelles, dʼune mise à lʼécart de la communauté
et de la perte de leur emploi. Le milieu clandestin des gays à la Havane
— environ 200.000 — était un bouillon de prostitution pour le tourisme des
Etats-Unis, dʼasservissements, de menaces constantes et de chantages.
La mise au placard était de rigueur. La survie passait souvent par de faux
mariages hétérosexuels, ou par un bannissement dans le ghetto gay. La
vie des homos à Cuba ressemblait en tous points à celle des homos des
autres pays.
Après la Révolution, lʼégalité des sexes fut inscrite dans la loi, y compris
pour les salaires, la garde des enfants, lʼavortement, le service militaire,
entre autres conquêtes historiques, élevant ainsi le statut social et politi-
que des femmes.
Cette politique, une première en Amérique latine, a joué un grand
rôle pour lʼindépendance des femmes et leur liberté sexuelle, un pré re-
quis à la libération homosexuelle. La Révolution a aussi détruit la position
contrôlée par la Mafia et alimentée par le tourisme US qui maintenait les
homosexuels et lesbiennes sous un joug. La Révolution entreprit de four-
nir une éducation et un emploi aux femmes prostituées. Les lesbiennes
bénéficiaient des avancées sociales des femmes en général, et beaucoup
sont devenues de ferventes partisanes de la Révolution. Dʼun autre coté,
une minorité importante dʼhommes gays quittèrent le pays. Certains ont
rejoint les expatriés contre-révolutionnaires à Miami ou y ont été forcés
par le chantage. Ironiquement, les Etats-Unis, tout en menant la chasse
aux homosexuels et les jetant en prison dans la période du McCarthysme,
ouvrait grand les bras aux Cubains gays dans le cadre de la tentative de
déstabilisation généralisée du régime castriste.
Le machisme latin, la bigoterie catholique et lʼhomophobie stali-
nienne se sont combinées au début de la Révolution pour limiter les ré-
formes légales pour les lesbiennes et les gays. Cependant, ces derniers ont
joint leurs efforts dans la construction du Socialisme : la majorité espérait
un avenir meilleur, tout en gardant un profil bas.
En 1965, Cuba était soumis aux agressions des Etats-Unis (Baie des
Cochons en 1961, Crise des Missiles en 1962, des incursions militaires
et biologiques incessantes à partir de la Floride). Des brigands contre-
révolutionnaires sévissaient dans les montagnes de lʼEscambray. Dans un
effort maladroit de faire participer aux efforts de la récolte de canne à su-
cre tous ceux qui réussissaient à échapper au service militaire — depuis les
gays jusquʼaux Témoins de Jehova en passant par les travestis — , le gou-
vernement créa les Unités Militaires dʼAide à la Production (UMAP).
A la suite de pressions internes et internationales, et aussi suite à une
intervention politique directe de Fidel Castro, les UMAPs furent suppri-
mées 18 mois plus tard. Les Cubains considèrent le projet des UMAPs
comme une grave erreur et une atteinte au principe dʼégalité socialiste.
Cependant, la droite persiste à décrire les UMAPs comme des camps de
concentration, et laissent entendre quʼelles existent toujours. «Avant la
Nuit» se sert des UMAPs pour renforcer lʼimage dʼun Cuba transformé
en colonie pénitentiaire pour les gays.
A la fin des années 60, lʼattitude de Cuba à lʼégard des lesbiennes et des
gays était en synchronisation avec les pays dʼEurope ou le Canada. Lʼho-
mosexualité était traitée comme une «maladie» qui devait être soignée et
non plus comme une activité criminelle.
Dans les années 70, on abandonna la notion importée du Stalinisme-
Maoisme selon laquelle lʼhomosexualité était une «manifestation de la
décadence capitaliste». LʼHomosexualité était perçue comme une forme
de comportement sexuel quʼil fallait étudier.
En 1971, un pas en arrière fut accompli lorsquʼun Congrès Culturel
a adopté une déclaration qui stipulait «quʼaucun homosexuel ne pouvait
représenter Cuba». Le décret fut contesté devant la justice par un groupe
de théâtre et fût finalement abrogé deux ans plus tard. Tout comme au
Canada dans les années 70 et début 80, les gays Cubains souffraient du
harcèlement routinier des policiers et faisaient lʼobjet de dénonciations
honteuses en public. Mais à Cuba il nʼy a jamais eu de tortures pratiquées
sur les gays.
LE BOND EN AVANT
1975 : les lois qui limitaient lʼemploi des homosexuels dans les domaines
de lʼart et de lʼéducation sont abrogées. Un code de la famille fût adopté
qui préconisait une responsabilisation à égalité entre hommes et femmes
pour lʼéducation des enfants et les tâches ménagers.
1979 : les actes homosexuels sont dépénalisés.
1981 : le bestseller Cubain «Pour défendre lʼamour» (traduction du titre
anglais), par le Dr Sigfried Schnabl, déclare que lʼhomosexualité «nʼest
pas une maladie, mais une variante de la sexualité humaine».
1986 : La Commission Nationale sur lʼEducation Sexuelle présente un
programme sur lʼhomosexualité et la bisexualité qualifiées de saines et
positives.
1987 : Interdiction pour la police de harceler les gens pour leur apparence
ou leur manière de sʼhabiller. Cette interdiction profite largement aux
gays.
1988 : la loi contre lʼhomosexualité «ostensible» est abrogée. Fidel
Castro explique quʼil est temps de rejeter les rigidités et de changer les
attitudes négatives envers les gays dans le Parti et la société .
1992 : Vilma Espin, dirigeante de la Révolution et présidente de la
Fédération des Femmes Cubaines condamne les préjudices à lʼégard des
gays et lesbiennes. Castro sʼexprime en faveur de lʼégalité des femmes et
rejette les sentiments anti-gays : «je suis absolument contre toute forme
de répression, de mépris, de critique ou de discrimination à lʼégard des
homosexuels. [Il sʼagit] dʼune tendance humaine naturelle quʼil faut sim-
plement respecter.»
1993 : Sortie du film à succès financé par lʼEtat, «Fraise et Chocolat»,
qui critique la discrimination des gays par le Parti Communiste dans les
années 70 et 80. Le film remporte un très vif succès à Cuba et reçoit les
louanges du monde entier. Le premier groupe de gays pour combattre le
SIDA est lancé.
1994 : le documentaire «Gay Cuba», de lʼétat-unien Sonja de Vries, exa-
mine avec franchise la situation des droits des gays sur lʼîle. Le film est
projeté à lʼouverture dʼune soirée de la Fédération des Femmes Cubaines
(FFC). La FFC invite des gays état-uniens à visiter lʼîle.
1995 : le documentaire cubain «papillons sur lʼéchafaud» (traduction du
titre anglais, «papillon» = expression pour dire «gay») raconte comment
des travestis se sont intégrés dans un quartier de la Havane. Des gays et
travestis Cubains dansent en tête du cortège du 1er Mai à la Havane, et
deux délégations état-uniennes de gays participent à la marche.
1997 : les dernières traces de références anti-homos dans la loi cubaine
sont supprimées.
1998 : un programme national à la télévision cubaine lance une
série de débats sur les lesbiennes et les gays. Pendant les semaines qui
suivent, le sujet provoque des discussions à travers le pays.
AUTRE LUTTE, AUTRE COMBAT
Contrairement à beaucoup de leaders gays au Canada qui considèrent que
la fin du fin seraient que les mariages gays bénéficient des mêmes avanta-
ges et droits que les mariages mixtes, les lesbiennes et gays de Cuba ont
dʼautres préoccupations. A Cuba, le mariage nʼest pas considéré comme
un but ultime dans la vie. Le système social Cubain garantie une protec-
tion à vie pour tous, particulièrement pour les enfants et les personnes
âgées. De même que la santé, lʼalimentation, le logement, lʼéducation et
lʼemploi ne constituent pas un enjeu majeur pour les gays à Cuba, comme
cela est le cas dans des pays «avancés». Les malades du SIDA à Cuba (qui
a le plus faible taux de sidéens de toute lʼAmérique), reçoivent lʼintégra-
lité de leur salaire et bénéficient de soins gratuits, quʼils soient en capacité
de travailler ou non.
La violence physique contre les gays a disparu depuis 1959. Les
médias décrivent pas les gays et lesbiennes comme des hédonistes, des
narcissiques ou des pédérastes. Il nʼy a pas de groupes de pressions riche-
ment financés et des manifestations homophobes.
Les lesbiennes, les gays et les travestis peuvent se réunir librement, tant
quʼil nʼy a pas de drogues ou de prostitution en cause.
Les transsexuels bénéficient dʼopérations chirurgicales prises en charge
par lʼEtat. Les syndicats, les écoles et les organisations de masse défen-
dent officiellement leur membres homosexuels contre les discriminations.
Les harcèlements mineurs de la part de la police sont en nette baisse.
La lutte pour les droits des homosexuels à Cuba ne présente pas le mêmes
caractéristiques que chez nous parce que de nombreux objectifs légaux
et les revendications dʼégalité dʼici sont déjà satisfaits là-bas. Ce que les
homosexuels Cubains réclament est le respect total et la dignité dans le
milieu social, et la reconnaissance que leur contribution à la société en
tant que gays, lesbiennes et travestis vaut autant que celle de leurs com-
patriotes hétérosexuels.
AUCUN HOMO NʼEST LIBRE
SI TOUT LE MONDE NʼEST PAS LIBRE
A chaque nouvelle du meurtre dʼun gay aux Etats-Unis ou ailleurs, les
Cubains sont révulsés dʼhorreur, et prennent toute la mesure des obsta-
cles quʼils ont réussi à surmonter et des erreurs quʼils ont évitées dans le
passé, et renforcent leur détermination à intégrer leur propres citoyens
gays. Au début des années 60, une section du Parti Communiste Cubain
considérait lʼhomosexualité comme une déviation capitaliste. A présent,
les Cubains comprennent que la haine et la discrimination contre les gays,
ainsi que contre les femmes ou les gens de couleur, est plutôt une maladie
du capitalisme.
Tags: cuba, gais
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Saturday, November 14th, 2009
À quoi se mesure lʼégalité sociale?
Lʼégalité sociale correspond à la reconnaissance de la valeur de chaque
citoyen, de chaque communauté, des différents modes de vie et parcours
des individus. Ainsi, elle repose entre autres sur la connaissance de
lʼidentité et des réalités multiples des gais et de leurs communautés. Une
société égalitaire apprécie aussi leurs valeurs et soutient activement ces
différences, en les considérant comme une source dʼenrichissement. La
question de lʼégalité sociale des hommes gais concerne ainsi les individus,
les membres de leur famille et toute la société.
La situation des hommes gais de 20 à 60 ans
Les gais et leurs communautés forment un monde à comprendre et
à découvrir, par-delà les préjugés et le manque de connaissance qui
déforment leur identité sociale. Les hommes gais de 20 à 60 ans forment
trois générations aux racines sociales et culturelles diverses. De plus, la
réalité socioculturelle des gais est différente selon quʼils habitent les villes
centres ou de petits villages. Depuis quatre décennies, au Québec, les
hommes gais ont combattu de sérieux préjugés et ont aussi assisté à des
transformations heureuses et avant-gardistes dans la société. Toutefois,
la connaissance des diverses facettes de la réalité gaie nʼest pas encore
complète, loin de là. Nous-mêmes, hommes gais, devons apprendre à
mieux nous connaître. Le défi est dʼautant plus grand pour nos concitoyens,
nos parents, nos enfants, nos amis et nos politiciens.
Les jeunes adultes gais font face à de nombreuses difficultés lorsquʼils veulent
définir leur identité personnelle et sʼintégrer dans le monde du travail et dans
la société. De plus, puisquʼils vivent assez longtemps chez leurs parents,
les problèmes qui peuvent être liés à leur identité deviennent familiaux.
Surtout, on doit soutenir les enfants de père gai afin quʼils puissent
conserver leur estime personnelle pendant lʼenfance et lʼadolescence.
Les enjeux liés à la réalité des gais de 35 à 45 ans sont parfois aussi
professionnels. Leurs milieux de travail nʼont pas tous le même degré
dʼouverture face à lʼhomosexualité. Ainsi, il faudrait voir sʼil nʼexiste pas
des liens entre le harcèlement psychologique dont sont victimes certains
gais et lʼhomophobie.
Le mitan de la vie est, de plus, une période de transition difficile pour tous
les hommes. Entre autres, depuis quelques années, le nombre de suicides
chez les 40 à 49 ans a augmenté. Considérant ce problème, on doit chercher
à éclairer la situation des hommes gais de cette tranche dʼâge. Surtout, la
société doit pouvoir les soutenir. Un téléroman comme La vie la vie a été
un médium culturel intéressant, qui a su dessiner une image positive de
cette génération de gais, sans les traiter comme une minorité à part. Des
réalisations comme celle-là doivent être répétées.
Enfin, la génération des gais de 50 à 60 ans a traversé des périodes de
rejet culturel plus difficiles et a affronté des préjugés colossaux. Ils ont
été et sont des leaders dans lʼhistoire des communautés gaies au Québec.
En tant que parents et grands-parents, ils ont mené bien des batailles pour
la reconnaissance des droits des gais et des pères gais. Aujourdʼhui, la
société doit reconnaître leur apport social, et les petits-enfants de gais
doivent pouvoir sentir quʼils ont le droit dʼêtre fiers de leurs grands-
parents. Il y a ainsi plusieurs défis à relever, tant personnels, familiaux que
professionnels, pour que les gais et leurs communautés soient reconnus
comme citoyens à part entière.
Cʼest pourquoi les parents
ont le droit dʼobtenir du soutien
et de lʼinformation sur le sujet afin
dʼêtre fiers de leur fils. Ils doivent
pouvoir comprendre leur rôle en
tant que parent de gai et, surtout,
apprécier la richesse de ce mode
de vie.
La réalité des gais de 35 à 45 ans
est quelque peu différente. Ces
hommes ont connu des itinéraires
très diversifiés : gai célibataire,
couples de longue date, homme
dʼabord investi dans une relation
hétérosexuelle qui vit une
transition vers un nouveau mode
de vie, pères gais qui doivent
réajuster la compréhension de leur
paternité. Toujours, cependant,
la réalité gaie touche la famille
entière : les grands-parents, les
parents, les frères, les sœurs et
les enfants. Ainsi, la société doit
informer, soutenir et éduquer la
population en plus de trouver des
moyens originaux dʼintervention
pour que les enfants et les
parents des gais se sentent fiers
du mode de vie de leur proche.
Lʼégalité sociale passe surtout par la connaissance de leur identité.
Nous avons encore de grands pas à faire pour nous connaître nous-mêmes,
nous faire connaître et, aussi, pour faire reconnaître le mode de vie gai
comme valable par la société.
Comment tendre vers lʼégalité sociale?
Propositions
v Reconnaître le travail des gais et leur engagement social.
v Créer des centre multiservices qui favoriseraient la synergie entre les
organismes et les individus afin de comprendre et de promouvoir les
modes de vie gais.
v Encourager la production artistique qui explore et exprime les
différentes facettes des individus et des communautés gais.
v Favoriser la compréhension du vécu des hommes gais des plus petites
communautés et les aider à entretenir des contacts entre eux afin de
contrer lʼexode vers les villes centres.
v Soutenir les recherches sur les modes de vie gais et encourager les
chercheurs à communiquer leurs résultats.
v Créer des outils de soutien pour les familles des gais (parents, enfants,
adolescents et petits-enfants) et produire du matériel éducatif pour les
intervenants du milieu de la santé.
v Reconnaître les liens pouvant exister entre le harcèlement
psychologique dont sont victimes certains gais et lʼhomophobie,
dans différentes situations (utilisation des enfants à la suite dʼune
rupture conjugale, harcèlement par des collègues de travail ou par des
voisins).
v Promouvoir lʼutilisation dʼun langage positif lorsquʼon parle des
gais et de leurs mode de vie et dénoncer lʼutilisation dʼun langage
dévalorisant.
Marina, CASTANEDA, Comprendre lʼhomosexualité. Des clefs, des conseils pour les homosexuels, leurs
familles, leurs thérapeutes. Paris, Robert Laffont, 1999.
Françoise, MILLET-BARTOLI, La crise du milieu de la vie. Une deuxième chance. Paris, Odile Jacob, 2002.
Santé et Services sociaux du Québec, Pour une nouvelle vision de lʼhomosexualité. Intervenir dans le respect de
la diversité des orientations sexuelles. 2001.
Tags: gais, hommes, psychologie
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Saturday, November 14th, 2009
Longtemps considérée comme le tabou des tabous, lʼhomosexualité nʼest plus un motif de mise à lʼécart sociale.
Par: Google.news
Mais si les gays corses commencent à sortir du bois, ils sont toutefois
loin dʼafficher ouvertement leurs préférences sexuelles. Vous avez dit
« silence de Maure » ?
Le répondeur téléphonique tourne à vide. Malgré plusieurs messages,
lʼassociation de défense des gays, Semu Qui, ne rappellera pas. Hasard?
Coïncidence ? Discrétion ? Les homos corses commencent pourtant à se
faire entendre. Mais timidement, avec une prudence de Sioux. « Après un
premier coup de projecteur médiatique lors de sa création, Semu Qui a
reçu des menaces », croit savoir un connaisseur du milieu homo insulaire.
Sur Internet, à visage découvert, de plus en plus de – jeunes – Corses font
leur coming-out virtuel. Bien sûr, il faut connaître les sites, faire la démar-
che, chercher, cliquer. Mais le rempart semble bien mince. Et ce premier
pas vers la lumière en annonce sans doute dʼautres. « Ce nʼest pas encore
très perceptible mais de plus en plus de jeunes sʼassument clairement »
remarque Patrick. A quarante ans, dont plus de dix passés sur le Continent,
il croit dans cette « logique de banalisation ». En Corse comme partout
ailleurs, être homosexuel nʼest plus vraiment considéré comme une tare.
A condition toutefois de ne pas trop revendiquer ses préférences sexuelles,
de sauver les apparences et de laisser le corps social faire le reste. Car de
manière paradoxale, les non-dits qui traversent la société insulaire agis-
sent davantage comme une protection. « Beaucoup dʼhomos sont mariés
ou se prétendent bi pour ne pas sʼavouer leur état, mais le plus dur reste le
coming-out, même partiel. » dit Patrick.
Le milieu gay reste donc assez « undercover ». Révélatrices, les annonces
passées sur Internet prennent des allures de rendez-vous dʼespions : « discré-
tion assurée », « discrétion obligatoire », « merci dʼêtre discret car je vis ma-
ritalement et ma copine nʼest pas au courant ». « On est obligés de passer par
le web, les salons de discussion » regrette FiFi_2A, rencontrée sur Internet.
A vingt-cinq ans, la jeune femme, lesbienne, assure quʼil est « impossible de
trouver des copines autrement, même en ville ». Sans véritables lieux de ren-
contres, les homos corses ne veulent pas risquer la capata – le coup de boule
– en draguant un amoureux potentiel sans être certain de son inclination. Con-
séquence : les lieux de drague sauvage restent des passages obligés et clai-
rement identifiés. A Bastia, le jardin Romieu abrite certains soirs les amours
clandestines dʼhommes souvent âgés, tandis que quelques gays se retrouvent
très occasionnellement dans un sex-shop du boulevard Gaudin. Ni vu, ni con-
nu, dans des cabines de voisinage où même le patron ignore ce qui se trame.
A Ajaccio, les hommes qui aiment les hommes se retrouvent plutôt vers le
quai Tino Rossi ou sur les parkings bordant lʼaéroport de Campo dellʼOro.
« Un public de vioques qui se connaît depuis des années et tourne en
rond » estime Patrick, qui trouve cela « un peu pathétique, quand même ».
Du coup, les homos attendent lʼété et lʼarrivée de touristes. Ou sʼexilent sur
le Continent le temps dʼune virée dans les lieux chauds de la capitale. « On
oublie tout et on se laisse aller pour rattraper le temps perdu en Corse » dit
Rémi, adepte avoué dʼune sexualité débridée. Parfois, cʼest la surprise, une
rencontre inattendue sur une plage du sud de Bastia ou en Balagne. « On
se reconnaît assez rapidement et une fois les premiers regards échangés,
le rendez-vous ne tarde pas. » Si ce genre de rencontres peut se nouer fa-
cilement sur le littoral, question dʼattrait touristique et de démographie, la
situation est plus difficilement tenable dans le rural. Certes, la plupart du
temps, et contrairement aux idées reçues, le village tisse davantage un co-
con de silence quʼune toile dʼaraignée meurtrière autour des homosexuels,
mais la crainte dʼêtre jugé est trop présente à lʼesprit pour se laisser aller
à afficher ses préférences sexuelles. Ce qui nʼempêche pas certains de
vouloir conjuguer identité affirmée et homosexualité. A cet égard, Inter-
net, toujours, livre de surprenants messages : « Vulerebbi cunnosce i gay
di Corsica chì parlanu corsu. Sò sicuru chʼelli esistenu. Campu cù u mo
amicu in un paese di lʼinternu è mi piacerebbe à pudè scuntrà omosessuali
chì parlanu corsu è sò in listessa situazione. » En clair : partager davantage
quʼune « identité sexuelle », pouvoir échanger points de vue, sentiments et
expériences. Parler librement. Davantage quʼune boîte homo ou lʼorganisa-
tion dʼune Gay pride entre la Place du Diamant et la Rue Fesch, cʼest pro-
bablement ce qui, aujourdʼhui, fait le plus défaut aux homosexuels corses.
Tags: corse, gai, gais, gay, gays
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Tuesday, October 20th, 2009
Entrevue exclusive avec un jeune gai mexicain, travaillant comme escorte à Montréal depuis plusieurs années, qui a décidé de demander le statut de réfugié afin de pouvoir continuer à travailler à Montréal avec tous les bénéfices sociaux accordés aux vrais réfugiés…
Dans le cadre de cet article, nous parlerons de Sasha (prénom fictif) sans permettre la divulgation de sa véritable identité car le sujet n’est pas tant lui mais ce qu’il fait à Montréal et les coûts et conséquences qu’engendrent les nombreux cas comme lui pour la société.
Sasha a 23 ans, il a de superbes yeux en amandes, il est d’un petit format, bien mince et découpé avec un look de star. Mexicain, il vient à Montréal depuis environ 4 ans, de février à novembre, pour travailler comme escorte indépendant au tarif de 100$ la relation et recrute la plupart de ses clients sur Internet, grâce au site gay411.com. Il vivait jusqu’à tout dernièrement dans une situation relativement précaire, louant des chambres un peu partout dans le village, rencontrant ses clients dans les saunas mais malgré sa situation et son statut illégal au pays, ne vivait que des revenus de ses clients sans jamais consommer quelque drogue que ce soit. De novembre à février, Sasha retournait au Mexique se payer quelques vacances et revenait sans jamais que les autorités aux douanes ne se questionnent un seul instant sur l’origine de ses revenus lui permettant de vivre au Canada.
“La prostitution est un commerce dont l’enveloppe est plus attrayante que le contenu.” (Moses Isegawa)
Or, depuis quelques mois, le Gouvernement canadien, devant l’afflux des nombreux cas de demande d’asile de la part des mexicains déjà sur le territoire national, a décidé d’exiger un visa à tous les mexicains souhaitant venir au Canada. Sasha, voyant la fin proche de ses possibilités de travailler au Canada et d’avoir des revenus équivalents à ce que fait un médecin au Mexique et sachant qu’il ne recevrait jamais un visa de 10 mois par an vu l’impossibilité de démontrer sa fortune ou ses revenus de l’extérieur lui permettant de résider ici comme touriste à l’année, a demandé la semaine dernière le statut de réfugié, alléguant faussement être l’objet de discriminations et violences basées sur son homosexualité.
Il a automatiquement été accepté comme réfugié, on lui a donné l’aide sociale au tarif maximal, la carte-services lui permettant de recevoir lunettes et services dentaires gratuits, il a maintenant accès à l’aide juridique gratuitement et a reçu une carte d’assurance-maladie lui permettant de recevoir 100% de ses soins médicaux gratuitement. Il peut demander un logement HLM s’il le souhaite aussi.
Si nous parlons de cette affaire dans nos pages aujourd’hui, c’est que la question d’équité soulevée par la demande du statut de réfugié de la part d’un prostitué mexicain met certainement en évidence certaines failles de notre système d’accès à la justice. Pendant des années, les québécois se sont battus pour que les gais mexicains victimes de violences soient reconnus par le Canada et voilà que comme conséquence, on se sert de cette ouverture pour abuser de nos ressources. (Voir à gauche)
Pour ou contre le statut de réfugié aux prostitués gaies
Par : GGMag
Il ne s’agit pas ici de juger ou de mettre à l’index Sasha, parce qu’il a été assez futé pour trouver un moyen de continuer à pratiquer son métier d’escorte au Canada en se déclarant réfugié. Comme le Canada vit la crise économique mondiale, que le déficit atteint des records et que des gestes comme ceux posés par Sasha coûtent si chers qu’ils obligent la remise en question de nos mesures sociales globales, la question doit être posée: Est-ce qu’un jeune gai mexicain, désirant travailler comme escorte au Canada et recevoir l’aide sociale (et tous les services sociaux gratuits) doit être pardonné du simple fait qu’il est homo ou est-ce qu’il doit être déporté?
Exprimez-vous sur le blog de GGTV au http://www.gayglobe.us/blog
Tags: canada, chayer, faux, gais, gays, réfugiés
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Tuesday, October 20th, 2009
Selon un sondage mené aux États-Unis, Vancouver, Montréal et Toronto seraient les villes canadiennes les plus visitées par la clientèle gaie et lesbienne.
S’il y a une destination à laquelle reste fidèle la clientèle LGBT américaine, c’est bien le Canada. Pas simplement parce que nous jouissons d’un panorama plus exquis que celui de nos voisins du Sud sur les chutes Niagara, mais parce que chez nous, le mariage gai est légal, la scène culturelle, inclusive, et les villes, sympathiques aux gais (avec ou sans vue sur l’océan). Sans compter notre taux de change des plus intéressants!
Menée auprès de 4 000 consommateurs issus de ce marché par la société Community Marketing, Inc. (CMI) de San Francisco, en Californie (États-Unis), la 13e édition annuelle de l’étude LGBT Tourism Study, dont les conclusions étaient récemment dévoilées, portait sur les séjours d’au moins une nuit effectués au cours de la dernière année aux États-Unis et au Canada.
Vancouver, en Colombie-Britannique, et Toronto, en Ontario, se classent au sommet de la liste rayon voyage d’agrément et d’affaires, tandis que Montréal, au Québec, arrive bonne troisième dans les deux catégories. Vous pouvez consulter les résultats complets grâce au lien suivant : LGBT Tourism Study results.
Vancouver
Comme si les corps célestes qui arpentent les rues de Vancouver ne suffisaient pas, voici que la ville sera sous peu envahie d’athlètes dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010. En attendant, vous pourrez vous rabattre sur le mégapopulaire Vancouver Pride, les plages sablonneuses, les enclaves artistiques exceptionnelles, les soirées endiablées et les quartiers funky. Pas mal, non? Joignez-vous à la faune locale de West End pour admirer les couchers de soleil sur English Bay et plongez dans la culture du monde dans Commercial Drive.
Toronto
Avant-gardiste, branchée et en pleine expansion, Toronto ouvre grand ses bras : scène musicale indépendante, shopping tendance et danse dans le village gai jusqu’au petit matin, sans compter la faune ultracool bigarrée qui carbure au café que l’on croise dans West Village. La mégafête Pride Parade, qui dure dix jours, s’inscrit sous le thème de l’amour et se déroule en pleine rue.
Montréal
À la fois audacieuse et ravissante, relevée d’un zeste de panache parisien, Montréal abrite un village gai au parfum de métropole européenne qui rivalise avec ceux de New York ou de San Francisco. L’été venu, la zone urbaine se transforme en immense terrain de jeu piétonnier. Divers/Cité, le festival de la fierté LGBT, ainsi qu’image + nation sont parmi les manifestations LGBT les plus populaires de la planète!
Tags: chayer, gais, gays, voyager, voyages
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Saturday, October 10th, 2009
Altern’Art de Québec, appuyé par l’Association des gens d’affaires du Faubourg et différents organismes gais, veut reprendre l’initiative de la
«L’Association des gens d’affaires du Faubourg (AGAF) voit d’un bon
œil que cette fête annuelle revienne sous le contrôle de la communauté
homosexuelle de Québec, en collaboration avec les commerçants de la rue
Saint-Jean, les gens d’affaires gais et ceux de notre association» confie M.
Martin Léveillée directeur général de l’AGAF.
Si la demande est acceptée, la Fête Arc-En-Ciel de Québec sera donc de
retour sur la rue Saint-Jean dans l’harmonie et la bonne humeur. Déjà, des
commanditaires majeurs se sont pointés pour appuyer cet événement qui
sera à la ressemblance des gens d’ici, avec une administration démocratique
et transparente.
«Il est important, non seulement de se reprendre en main, mais de présenter
un événement festif qui va regrouper tous ceux et celles qui veulent affirmer
leur orientation sexuelle et marquer leur différence, ainsi que tous les autres
qui veulent découvrir différents aspects du vécu homosexuel» de conclure
M. Gauthier en espérant que la demande faite auprès des responsables
municipaux « soit traitée avec diligence pour ne pas retarder indûment les
préparatifs de cette fête.»
Au cours des trois dernières années, cet événement s’est déroulé sous l’égide
de Fierté Québec et de son promoteur André Gagnon. De nombreux problèmes
ont surgi tant auprès des autorités municipales, qu’avec les gens d’affaires et les
organismes gais de Québec. Cet état de fait, loin de concerter la communauté
homosexuelle de Québec et de créer des liens positifs avec l’ensemble de la
population a plutôt divisé les uns et repoussé les autres.
« La gestion autocratique et nébuleuse, les nombreuses dettes accumulées par
Fierté Québec par l’entremise de son président André Gagnon et le manque de
soutien des organismes gais de Québec à sa fête, nous amènent à faire une
demande de réappropriation de la rue Saint-Jean auprès de Monsieur Martin
Leclerc responsable des événements spéciaux pour l’Arrondissement de la cité»
de souligner Yves Gauthier secrétaire d’Altern’Art de Québec et coordonnateur
des activités pour le Festival d’art gai de Québec.
D’ailleurs l’an dernier le même souhait avait été formulé mais sans en faire de
demande officielle. Le Conseil de quartier Saint-Jean-Baptiste n’avait pas hésité
à voter une résolution à cet effet. Mais après plusieurs mois d’hésitation les
responsables avaient finalement accordé la priorité à M. Gagnon et à son événement
qui doit encore plus de 9 000$ à la ville de Québec sans compter les dizaines de
milliers de dollars de dettes accumulées auprès des gens d’affaires de Québec.
Tags: andré, chayer, fierté, gagnon, gaie, gais, roger-luc
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Thursday, October 1st, 2009
SPRINGFIELD Le premier épisode de la série The Simpsons date du
17 décembre 1989. Aux Etats-Unis, leurs apparitions sur la chaîne NBC
attirent régulièrement cinquante millions de téléspectateurs. Chez nous,
Club RTL soutient des pointes de 120.000 spectateurs grâce à ces héros
du comics.
Un tel succès a ses recettes. La principale, c’est qu’occasionnellement
les producteurs lancent une info qui alimente le suspense et, surtout,
entretient les forums de mordus sur Internet. Jusqu’à ce jour, le plus bel
exemple datait de l’an 2000, lorsqu’on annonça la mort imminente d’un
personnage de la série. Les pronostiqueurs de tout poil y sont allés de leurs
supputations. Finalement, dans l’épisode du 13 février de cette année-là,
Maude Flanders, la voisine des Simpsons, apparaissait en ange volant vers
l’au-delà.
Cette fois, c’est de tout autre chose qu’il s’agit. En août dernier, Matt
Groening, le créateur des personnages, disait que l’un d’eux annoncerait
bientôt son coming out, c’est-à-dire son homosexualité. Le bonhomme sa-
vait ce qu’il faisait car, depuis quelques mois, la communauté gay d’Amé-
rique a véritablement adopté la série: depuis qu’en mai dernier, Homer, le
père, a distraitement réservé les vacances de toute sa petite famille dans
une station fréquentée par les gays.
Du coup, les pronostics ont de nouveau envahi les sites Internet. On par-
lait de Moe, de Krusty le Clown, le plus souvent de Smithers qui serait
amoureux du patron de la centrale nucléaire… On a même supposé qu’il
pourrait s’agir d’une femme homosexuelle. On citait Patty dont on sait
qu’elle n’aime pas les hommes.
L’épisode tant attendu est passé sur NBC dimanche soir. Et la solution est
plus subtile que ça: c’est papa Homer qui, certes, n’a pas viré gay, mais s’est
rendu compte de l’argent qu’il pourrait se faire en célébrant des mariages
gay, à condition d’être nommé échevin. Le dire, c’est le faire. Le voilà donc
officiant pour son premier mariage homosexuel, avec ses enfants comme
photographe (Lisa) ou garçon et demoiselle d’honneur (Bart et Maggie).
Tags: argent, gais, gay, homer, simpson
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Thursday, October 1st, 2009
Dans une Inde profondément conservatrice en matière de relations sexuel-
les et de condition féminine, des couples homosexuels tirent parti du vide
de la loi pour se marier et vivre ensemble au grand jour. Ils risquent pour-
tant jusqu’à dix ans de prison pour homosexualité.
Toutefois, moins de 50 personnes ont été condamnées en application
de la loi de 1861 entrée en vigueur sous la domination britannique. Les
juges se montrent plutôt cléments et les autorités réticentes à lancer une
controverse.
Pour autant, la vie des homosexuels est difficile dans ce pays de castes où
même les hétérosexuels s’embrassent rarement en public. Gays et lesbien-
nes sont ridiculisés, victimes de discrimination au quotidien, de chantage
et de persécution de la part de la police et des autorités, selon les organisa-
tions de défense des droits de l’Homme.
C’est encore plus dur pour les femmes, dont la condition est déjà difficile
quelle que soit leur orientation sexuelle. D’après les estimations officielles,
une femme est violée toutes les heures en Inde, une épouse brûlée toutes
les six heures dans une dispute concernant la dot, et 80% des avortements
illégaux concernent des foetus féminins.
C’est dans ce contexte que Raju, 25 ans, et Mala, 22 ans, ont publiquement
déclaré leur union et se sont présentées comme épouses, ce qui leur vaut la
«Une» des journaux, avec deux autres couples de femmes. Non seulement
Raju et Mala sont homosexuelles, mais en outre Raju est une Dalit, une
Intouchable, une hors caste. Bien que le fossé ne soit plus infranchissable,
le mélange reste peu fréquent entre Indiens de castes différentes, a fortiori
avec des Intouchables.
En décembre, un mois avant le mariage prévu de Mala avec un homme,
celle-ci s’est échappée de chez elle, à Amritsar dans le Nord du pays, et
s’est mariée en secret avec Raju, lors d’une cérémonie hindoue à New
Delhi. Quand elles ont annoncé leur union, leurs familles respectives les
ont fait arrêter. Mais la justice a conclu qu’elles pouvaient vivre ensemble,
le cas n’étant pas prévu par la loi. «Personne ne peut nous séparer. Pas
même la loi. Nous nous sommes juré de vivre ensemble pour le reste de
notre vie en tant qu’époux», a déclaré Raju à la presse.
Un autre couple a été moins chanceux dans l’État du Bihar, dans l’Est du
pays. La police a arrêté Pooja Singh, une veuve, mère d’un garçon de huit
ans, et l’a inculpée pour l’enlèvement de sa compagne âgée de 19 ans,
Sarita. Cette dernière a été rendue à ses parents. Pooja s’apprête à faire
appel de la décision.
Un troisième couple s’est fait connaître à Aroor, dans le Kerala, État du
Sud de la péninsule. Dans ce cas, une jeune femme de 26 ans, Mangala,
était mariée à Venu, un homme de 40 ans. Quand Mangala lui a révélé
que depuis leur mariage, dix ans auparavant, elle fréquentait Ramlath, 23
ans, Venu a accepté d’épouser la maîtresse de sa femme. Ils vivent tous
les trois ensemble.
Ruth Vanita, professeur à l’Université du Montana et auteure d’un livre
sur les mariages homosexuels en Inde et en Occident, estime que le fait le
plus frappant en Inde est que les couples sont issus des classes moyennes
et qu’ils n’ont aucun lien avec des organisations de défense des homo-
sexuels.
Pour Ranjana Kumari, chef du Centre de recherches sociales de New
Delhi, les coupes lesbiens sont plus visibles aujourd’hui, mais «ils sont
toujours totalement rejetés socialement. Seules les personnes ayant un sta-
tut social privilégié peuvent faire tacitement accepter leur orientation».
Les organisations de défense des homosexuels demandent l’abrogation de
la loi sur l’homosexualité. Ruth Vanita souligne pour sa part que la tradi-
tion indienne célèbre depuis des siècles l’amour sous toutes ses formes,
dans la mythologie, le folklore et la littérature. Forte de cet argument, elle
«pense que cette tradition l’emportera sur les gens sans coeur qui partout
s’opposent au droit d’aimer».
Tags: droits, gais, gay, inde, lesbiennes
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Thursday, August 27th, 2009
La star d’Harry Potter a effectué une donation importante à une ligne américaine de soutien et d’aide aux jeunes LGBT, le Trevor Project.
L’acteur déclare dans un communiqué : “Il est extrêmement déprimant de constater que le suicide est une des premières causes de mortalité chez les jeunes gays”.
A la veille de la sortie du dernier film en date de la série “Harry Potter et le Prince de sang-mêlé”, il y a trois semaines, Daniel Radcliffe a reconnu que beaucoup de gens pensaient qu’il était gay, ajoutant trouver cela “formidable”, mais sans donner toutefois aucune information décisive sur son orientation sexuelle.
Tags: daniel, don, film, gais, gays, harry, jeunes, potter, radcliffe, support
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Thursday, August 27th, 2009
Gay Globe Média lance deux nouveaux blogues qui s’adressent principalement aux hommes et qui permettent de sortir de la solitude sur certains sujets comme sur la prostate et les troubles érectiles.
(Wikipédia) Un blog ou blogue est un site Web constitué par la réunion de billets agglomérés au fil du temps et souvent classés par ordre antéchronologique (les plus récents en premier). Chaque billet (appelé aussi « note » ou « article ») est, à l’image d’un journal de bord ou d’un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d’hyperliens et d’éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires.
Gay Globe Magazine a souhaité profiter de sa restructuration et de son intégration en une seule entité média pour lancer en même temps, en août dernier, de nouveaux services qui permettent la communication entre lecteurs et utilisateurs sur des sujets importants pour eux. Il s’agit d’une suggestion d’un auditeur de GGTV qui se demandait pourquoi il n’existait pas de blogues francophones gais québécois portant sur les troubles de la prostate. Son idée, excellente d’ailleurs, consistait à offrir un moyen de communiquer pour les personnes intéressées par les questions liées à la prostate en permettant la conversation, l’échange d’idées et la contribution à des pistes possibles de solutions.
“La communication est plus rare que le bonheur, plus fragile que la beauté” (Emmanuel Mounier )
L’idée était si bonne que GGTV a décidé de créer sur son site Internet au http://www.gayglobe.us une section dédiée (sur son blogue) et réservée exclusivement au sujet de la prostate. Tant qu’à avoir une bonne idée, pourquoi ne pas la développer encore plus?
Tant qu’à y être donc, une autre section a été ouverte sur les troubles érectiles chez l’homme et régulièrement, des blogues seront ainsi ouverts sur des sujets qui s’adresseront spécifiquement aux hommes gais. Ce n’est pas que GGTV veuille compartimenter les personnes de sexe masculin, c’est uniquement afin de créer un sentiment d’appartenance dans un contexte où les hommes gais seront à l’aise de parler et de se raconter, à leur façon et selon leur orientation.
Quant au fonctionnement des blogues, auxquels on peut accéder directement par le http://www.gayglobe.us/blog, il sera laissé à l’entière discrétion des utilisateurs en autant que ces derniers respectent les règles de la nétiquette qui proscrivent les attaques personnelles et la vulgarité. Dans le cas du blogue sur la prostate par exemple, un nouveau message général y sera placé de temps en temps et les utilisateurs pourront y répondre et ajouter à ce message les compléments nécessaires.
Dans le cadre de l’intégration des médias constitués par Gay Globe TV, Le Point, Disques A Tempo et les nombreuses autres divisions, un outil de communication moderne et gratuit nous semblait être requis. Venez contribuer dès aujourd’hui à la discussion, c’est gratuit et sans abonnement requis!
Tags: blog, blogues, chayer, gais, gay, ggtv, hommes, santé
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Wednesday, July 15th, 2009
76% des Français estiment que l’interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang n’est pas justifiée, selon un sondage BVA publié le 10 juin. 17% considèrent que cette interdiction est justifiée, et 7% ne se prononcent pas. Ce sondage a été commandé par Alexandre Marcel, un homosexuel qui a porté plainte contre X après que l’établissement du sang français (EFS) lui a refusé de donner son sang, le 27 mars.
“J’ai décidé de commander ce sondage car tout le monde autour de moi me disait que la cause était perdue d’avance. Or les résultats démontrent que les Français sont plus en avance que l’État sur la question des droits des homosexuels”, affirme Alexandre Marcel, contacté par Relaxnews.
Les associations homosexuelles se battent pour que les gays puissent donner leur sang, au minimum six mois après un comportement à risque, pouvant entraîner une contamination du VIH. A ce jour, un décret leur interdit de donner leur sang. Le sondage a été réalisé par téléphone les 5 et 6 juin, auprès d’un échantillon de 1.009 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. “C’est la première fois qu’un sondage est commandée à l’institut BVA par un particulier”, indique Alexandre Marcel.
Au Québec: Le don de sang est de juridiction des provinces et au Québec, Héma-Québec est responsable de la collecte et de la gestion des dons de sang. Héma-Québec applique l’interdiction absolue au don de sang des personnes homosexuelles nonobstant qu’elles soient actives ou pas sexuellement et malgré des années de protestation.
Comme Héma-Québec aligne ses décisions généralement sur celles de son homologue français, si ce dernier décidait d’ouvrir le don de sang aux personnes de la communauté sous certaines conditions, la même chose risquerait d’arriver au Québec. N’oublions pas qu’Héma-Québec accepte le sang des prostituées et des narcomanes alors que ces personnes sont beaucoup plus à risque de contracter des maladies liées au partage des seringues ou à des comportements à risque, en plus du VIH/SIDA.
Tags: don, france, gais, héma, québec, sang, sondage
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Sunday, February 1st, 2009
(Novopress) La France vient d’exiger la libération de neuf Sénégalais condamnés le 7 janvier dernier à huit ans de prison par le tribunal de Dakar, pour homosexualité. Âgés de moins de 30 ans, ils ont été accusés d’avoir violé l’article du code pénal sénégalais punissant « quiconque commet un acte indécent ou contre nature avec une personne de même sexe ». Selon le journal La Croix, cette affaire s’inscrit dans un contexte général de rejet de l’homosexualité en Afrique.
(Têtu) À Ryad, le ministère de l’Intérieur a rendu publique la décapitation au sabre de deux Saoudiens, le 26 décembre. Condamnés à mort pour le viol d’un homme, ces deux homosexuels ont vu leurs noms publiés dans la presse du Royaume wahhabite. Ils ont été accusés d’être entrés dans la chambre d’un homme alors qu’il dormait, de l’avoir battu, attaché puis violé. Des informations qui n’ont pas pu être vérifiées: une campagne de répression dans la communauté homosexuelle, semblable à celle engagée par l’Iran en 2007, tarit les sources d’information en Arabie Saoudite.
(Le Figaro) Le prince Harry, troisième dans l’ordre de succession au trône britannique a reçu aujourd’hui les félicitations d’un militant des droits des homosexuels après avoir embrassé et léché la joue d’un de ses camarades. Sur la vidéo, on peut voir le prince, au cours d’une soirée entre amis, mimer un “je t’aime” avec les lèvres à un ami, avant de l’embrasser sur la joue et de lui lécher le visage. “Embrasser en public un ami soldat et lécher son visage, c’est plutôt un geste libéré et éclairé pour un hétérosexuel”, a estimé Peter Tatchell, militant des droits des homosexuels. Les embrassades entre hommes, y compris au sein d’une même famille, sont très rares en Grande-Bretagne.
(Libérations) Une nouvelle recherche démontre que les animaux sont capables de “faire du sexe pour le sexe”, de se masturber ou d’avoir des relations homosexuelles. Saviez-vous également que les girafes s’accouplent très fréquemment entre mâles ? Ces relations homosexuelles sont d’ailleurs caractérisées par une étrange parade appelée “necking” (l’enlacement des cous) : les mâles enlacent leurs cous, ce qui provoque généralement une érection suivie de “montes” auxquels peuvent s’associer 2 à 3 autres mâles attirés par le jeu…
NDLR: À quand un dossier sur une découverte encore plus spectaculaire? Les relations hétérosexuelles très nombreuses dans le monde animal! Scandaleux! Après tout, seulement 5% des animaux sont homos, et 95% hétéros, quels dépravés ces animaux hétéros…
Tags: actualités, gais, gays, monde, news, nouvelles
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Sunday, February 1st, 2009
Selon un arrêté signé de la Ministre de la santé française Roselyne Bachelot, en raison de leur orientation sexuelle et des suspicions pesant sur leur état de santé, les homosexuels masculins continuent à être exclus des donneurs de sang. Un « homme ayant eu un rapport avec un homme » est une contre-indication au don. Les raisons de cette discrimination sont expliquées par la ministre de la santé sur le site du journal Libération où elle évoque les risques liés au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) : « D’abord, il y a une période muette de plusieurs jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable. Ce qui pose un vrai problème. Ensuite, les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18 % des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels. »
Les propos de Roselyne Bachelot laissent songeur, car la « période muette » qui pose « un vrai problème » n’est pas propre aux homosexuels. Faut-il comprendre que les risques liés aux dérivés sanguins ne sont toujours pas maîtrisés et que les autorités sanitaires en sont conscientes ? Les médecins doivent-ils prendre en compte cette période muette lorsqu’ils réalisent un acte, en particulier chirurgical, et que le patient est un homme homosexuel ? Ces débats, que l’on croyait d’un autre âge, doivent-ils être relancés puisque la ministre parle d’avis d’experts ? Roselyne Bachelot fait aussi un parallèle entre les risques liés à la maladie de la vache « folle » et ceux liés aux homosexuels pour ce qui est des dons de sang… Humour ? Provocation ? Maladresse ?
NDLR: Au Québec, le don de sang est administré par Héma-Québec. Or, malgré une plainte à la Commission des Droits de la Personne, Héma-Québec persiste à considérer le sang des gais comme pestiféré et potentiellement contaminé à 100% par le VIH-SIDA. Pourtant, le sang des toxicomanes par intraveineuses ou des prostituées est parfaitement accepté alors que ces personnes sont beaucoup plus exposées aux risques de contamination non seulement du VIH mais des hépatites, des herpès et de nombreuses autres conditions liées à ces comportements. Il y a longtemps que nous sommes arrivés à la conclusion, ici à la Revue Le Point, qu’Héma-Québec démontre une haine viscérale des personnes homosexuelles et que cette haine est égale à l’antisémitisme et au racisme. Nous invitons d’ailleurs toutes les personnes homosexuelles à ne faire aucun don à Héma-Québec, que ce soit en argent ni en services. L’égalité commence par la fierté! Suivre ce lien pour en savoir plus http://www.ledevoir.com/2008/03/07/179309.html
Tags: gais, héma-québec, homos, interdiction, sang
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