Posts Tagged ‘gaie’

Plainte (2) La Toile Gaie du Québec

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
H1X 3B7
Téléphone·Fax: (514) 728-6436 Courriel: [email protected]
http://ca.geocities.com/cpgq/index.html

 

Montréal, le 25 septembre 2000

OBJET: Plainte du National contre La Toile Gaie du Québec.

DÉCISION FINALE

Le Conseil de Presse Gai du Québec a été saisi d¹une plainte déposée par Le National contre La Toile Gaie du Québec concernant une affaire de discrimination à l¹intérieur même de la communauté gaie et lesbienne. En effet, dans sa plainte, Le National affirmait que La Toile Gaie servait les intérêts personnels de son propriétaire Pierre Goudreau en permettant la présence de médias gais concurrents tout en refusant la présence du National dans ce que la Toile Gaie présente comme un site de référencement. Le National affirmait qu¹un site qui se présente comme “Le portail officiel des gais au Québec” devrait permettre la présence de tous les médias gais sans discrimination et aux mêmes conditions.

Le Conseil avait d¹abord décidé, dans une réunion au mois d¹août, de suspendre l¹étude du volumineux dossier, le temps de permettre à la Toile Gaie de fournir une explication sur la situation. Aucune réponse ni collaboration n¹a été constatée de la part de la Toile Gaie du Québec.

Lors de sa réunion régulière du 22 septembre 2000, le Conseil a donc procédé à l¹étude finale du dossier et a rendu la décision suivante:

- Après plusieurs échanges, les membres du Conseil, unanimement, ne se reconnaissent pas la compétence juridique pour trancher le présent litige.

- Toutefois, ils reconnaissent Le National comme média et recommandent à La Toile Gaie d¹inclure ce média dans son moteur de recherche, les membres croyants que le public pourrait être privé d¹information inutilement si Le National n¹était pas présent dans La Toile Gaie.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter notre site web au: http://ca.geocities.com/cpgq/index.html

Plainte La Toile Gaie du Québec

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
H1X 3B7
Téléphone·Fax: (514) 728-6436 Courriel: [email protected]
http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

 

Montréal, le 4 août 2000

OBJET: Plainte du National contre La Toile Gaie du Québec.

DÉCISION

Lors de son assemblée régulière du 4 août 2000, le Conseil de Presse Gai du Québec a étudié une plainte contre la Toile Gaie du Québec pour discrimination.

Monsieur Pierre Goudreau, propriétaire de la Toile Gaie du Québec, a été invité à collaborer avec le Conseil mais ce dernier a refusé et/ou négligé de le faire.

ÉTUDE DU DOSSIER

D’abord, monsieur Roger-Luc Chayer, propriétaire du National et membre du Conseil de Presse Gai a déposé, conformément aux réglements du Conseil, une déclaration de conflit d’intérêt dans ce dossier. Les membres sont donc unanimes à ce que monsieur Chayer ne soit pas présent pour la durée du traitement de la plainte contre La Toile Gaie du Québec.

Après délibération, le Conseil en arrive à la décision suivante:

1) Considérant l’ampleur du dossier.

2) Considérant le soin apporté à la présentation des documents contenus au dossier.

3) Considérant l’importance du dossier.

4) Considérant qu’une décision juste, impartiale, équitable et éclairée doit être rendue.

Les membres du Conseil, unanimenent, sur proposition de monsieur Réal Boucher, appuyé de monsieur Mitchel St-Cyr, conviennent que l’étude du présent dossier soit reportée à la prochaine réunion, afin de permettre aux membres de faire une étude exhaustive des documents déposés par le plaignant.

En conséquence, il est convenu qu’une extension aux délais prévus aux réglements, soit accordée jusqu’au 6 septembre 2000 et que le secrétaire doit en informer les représentants de la Toile Gaie du Québec.

À noter que le mis-en-cause qui ne collabore pas à cette première étape ne pourra demander un appel de la décision.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter notre site web au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

Méningite virulente Une ALERTE SANTÉ chez les gais

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe Magazine

Le décès d’un homme gay de 33 ans a entraîné des déclarations alarmistes au sein de la communauté gay de Los Angeles.

Le quartier gay de West Hollywood, à Los Angeles, est en ébullition depuis qu’un de ses habitants est tombé dans le coma à la suite d’une méningite foudroyante. Brett Shaad a succombé à l’infection samedi soir. Or le 30 mars dernier, l’homme de 33 ans s’était rendu à la White Party de Palm Springs, une fête gay géante rassemblant des milliers de participants. Il n’en a pas fallu plus pour que la presse et les politiciens locaux s’emballent, craignant le début d’une épidémie qui se propagerait via les rapports homosexuels. Un élu du comté a réclamé une campagne de vaccination au sein de la communauté, invoquant «les conséquence du retard dans la réponse au sida». «Nous tirons la sonnette d’alarme, a déclaré John Duran. Les hommes gay sexuellement actifs doivent être conscients que nous faisons face à une souche bactérienne qui est mortelle.»

Les autorités sanitaires ont tenté de calmer le jeu. A ce jour, aucun autre cas n’a été signalé dans la communauté gay de Los Angeles. De son côté, la famille a précisé n’avoir aucune idée de où et comment le jeune homme a contracté la maladie. En 2011-2012, la méningite bactérienne avait fait sept morts à New York, dont plusieurs homosexuels.

NDLR: À noter qu’une forte présence de méningite avait été signalée dans le Nord-Est des Etats-Unis il y a quelques mois, ceci incluant New York, Washington, Boston et Montréal bien que dans ce dernier cas, aucune alerte n’ait encore été signalée. Toutefois, il est important d’avoir conscience que la forme actuelle de méningite impliquée dans cette vague d’infections est plus virulente que la normale et semble se propager principalement à cause de la promiscuité dans certains types d’établissements gais. Chez les adultes, un mal de tête sévère est le symptôme le plus commun de la méningite. Ce dernier survient dans presque 90 % des cas de méningite bactérienne, suivi d’une raideur de la nuque. La triade classique des signes diagnostiques se compose d’une raideur de la nuque, d’une subite forte fièvre et d’un état mental altéré.

Une école gay en projet à Toronto

Monday, November 19th, 2012

Le Figaro

 

Le rectorat de la ville canadienne étudie l’ouverture d’un lycée pour les élèves gays. Une première consultation s’est tenue dans une ville où les écoles alternatives sont de plus nombreuses, avec des résultats mitigés.

«Une école pour les gays à Toronto?», s’interrogent ces jours-ci les médias de la Ville reine. Des étudiants et des professeurs de la communauté homosexuelle de Toronto ont mené une première consultation pour étudier l’ouverture d’une école gay.

Ce lycée accueillerait des lycéens homosexuels âgés de 14 ans à 17 ans. Les deux instigateurs du projet sont un professeur et conseiller du Toronto District School Board (équivalent du rectorat), Javier Davila, et un étudiant torontois, Fan Wu. Si les contours d’une telle école demeurent encore flous, celle-ci recevrait des élèves, des professeurs et des personnels administratifs homosexuels.

«Il y a un réel manque d’éducation et un besoin pour une école qui encourage l’esprit critique, particulièrement dans les domaines du sexe et de la diversité sexuelle», a confié Fan Wu au magazine torontois Xtra. Outre la mise en valeur d’une culture homosexuelle dans un Canada anglais où les librairies et les bibliothèques ont des rayons de littérature dite gay, les promoteurs du projet estiment que de nombreux étudiants se sentent rejetés ou persécutés et qu’une telle école ferait office de refuge.

Polémiques

Dans un pays politiquement correct où toute initiative est bien perçue, l’idée d’une telle école a toutefois déclenché de sérieuses polémiques. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un programme ségrégationniste. Le pasteur Charles McVety, du Canada Christian College, s’est indigné lors d’une entrevue au quotidien The Toronto Sun: «C’est scandaleux, mais je ne suis pas surpris. Les gays ont déjà fait redéfinir la notion de mariage… Cette école est de la ségrégation.» Les critiques des opposants ont assez peu porté sur le fond, mais essentiellement sur l’utilité d’avoir une telle école financée avec l’argent des contribuables. «Laissons la communauté gay fonder son école avec ses propres dollars», a proposé le pasteur McVety.

La communauté homosexuelle semble elle-même assez divisée. Si le TDSB s’est gardé de mettre de l’huile sur le feu ou de prendre position et de dévoiler un échéancier, la Ville reine est habituée aux écoles alternatives. Le Toronto District School Board a donné son feu vert il y a quelques années aux premières Black Focused School (écoles axées sur la culture noire, NDLR).

Dans ces établissements, où se trouvent des jeunes Noirs en situation d’échec scolaire, les professeurs tentent de motiver les écoliers en leur apprenant, dans toutes les matières, quelle a été la contribution des Noirs à la société canadienne. Le succès est mitigé. Si l’école élémentaire pour Noirs fonctionne à pleine capacité, le programme lycéen n’a accueilli que six élèves à la rentrée. Cet échec a relancé le débat sur le besoin d’avoir une telle école et il a donné de l’eau au moulin des opposants à l’école gay. Dans un Canada anglais en manque d’identité et où les communautés se côtoient sans se parler, l’école pour gays, si elle voit le jour, ne rapprochera certainement pas les esprits.

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Défilé de la Fierté Gaie à Montréal, forte participation

Sunday, September 9th, 2012

Le Nouvel Observateur

Un interminable fleuve coloré et bruyant de plusieurs milliers de personnes, militants homosexuels et leurs sympathisants, a coulé dimanche à travers le centre de Montréal à l’occasion du défilé de Fierté Gaie aux allures de carnaval exotique.

Conformément à la tradition, tous les partis politiques québécois étaient représentés par des hauts responsables. Les dirigeants des partis d’opposition fédéraux, les libéraux et les sociaux-démocrates, ont fait le déplacement depuis Ottawa.

La cause homosexuelle est peut-être l’unique occasion pour tous ces partis de se trouver réunis, a observé l’un des animateurs de la marche, Laurent McCutcheon, président de Gai Ecoute et de la Fondation Emergence, tandis que le militant anti-sida français Jean-Luc Romero déplorait qu’il ne puisse en être de même en France.

Seul le parti conservateur, au pouvoir à Ottawa, n’était pas représenté. Dans le ciel bleu, un petit avion traînait une banderole jaune annonçant “Stephen Harper nous déteste”. Mais il s’agissait apparemment de l’initiative d’un syndicat de fonctionnaires voulant dénoncer des restrictions budgétaires introduites par le Premier ministre.

Jouant de tambours ou de trompettes, juchés sur des camions-remorques décorés de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et diffusant à grand renfort de décibels qui de la techno, qui de vieux airs de rock, certains en slip et exhibant leurs muscles, d’autres couverts de plumes et de paillettes à la manière des danseuses de samba de Rio, les manifestants ont parcouru lentement le boulevard René Lévesque, acclamés par des milliers de spectateurs.

Montréal ayant été couronnée l’année dernière ville la plus amicale du monde vis à vis des homosexuels et le Canada ayant reconnu depuis des années leurs droits au mariage et à l’homoparentalité, la manifestation était complètement dépourvue d’agressivité.

Cependant, a déclaré Eric Pineault, président de Fierté Montréal, évoquant une récente “agression homophobe et transphobe” de deux lesbiennes montréalaises à Paris, et, sur le plan plus général, des pays où les homosexuels voient leur droit à l’égalité sociale bafoué, “nous continuerons à marcher” tant que l’homophobie persistera dans le monde.

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Vietnam: vélos et ballons pour la première gay pride à Hanoï

Sunday, August 26th, 2012

Nouvelobs

Des dizaines de vélos décorés de ballons et de drapeaux arc-en-ciel ont sillonné dimanche les rues de Hanoï à l’occasion de la première gay pride organisée au Vietnam.

La police n’a pas tenté d’empêcher ce défilé préparé par la petite mais grandissante communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans), quelques jours après que le ministre de la Justice a déclaré qu’il était peut-être temps d’envisager une légalisation du mariage entre personnes du même sexe.

“On fait aujourd’hui beaucoup plus attention aux droits des homosexuels”, a déclaré à l’AFP Le Minh, 21 ans, en attachant un drapeau arc-en-ciel à son vélo.

“Il y eu des questions sur le mariage homosexuel lors de la récente session de l’Assemblée nationale. C’est vraiment bien pour la communauté”, a-t-elle ajouté.

Dans ce pays communiste où domine la morale confucéenne, qui insiste sur tradition et famille, l’homosexualité reste un tabou. Les gays sont communément caricaturés, dépeints comme des comiques ou des malades pouvant être soignés.

Mais fin juillet, le ministre de la Justice Ha Hung Cuong avait créé la surprise en envisageant de changer la loi pour permettre le mariage entre personnes du même sexe.

La législation interdit actuellement ces mariages, et en cas de changement, le Vietnam serait le premier pays en Asie à les autoriser.

“Il est temps de mettre fin à la discrimination contre les gens ayant une sexualité différente. Je suis hétérosexuel, mais ma cousine est lesbienne”, a commenté dimanche pendant la gay pride Kyle Tran, 19 ans, portant un bandeau rouge “J’aime les LBGT”.

Le parcours du défilé a dû être modifié sous la pression de la police, pour éviter des zones sensibles de la capitale où une manifestation anti-chinoise a été empêchée dimanche, selon des militants.

“Nous n’avons pas eu d’autorisation officielle, et si nous l’avions demandée, ça n’aurait pas été possible”, a expliqué à l’AFP Van Anh, participante de 51 ans.

“Mais nous avons le soutien de la société vietnamienne et beaucoup m’ont dit qu’ils voulaient y participer”, a-t-elle ajouté, espérant que la loi sur le mariage serait changée.

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Russie: la mairie interdit à nouveau une gay pride à Moscou

Saturday, May 19th, 2012

Le Point

Les autorités de Moscou ont interdit pour la septième année consécutive une gay pride dans la capitale, prévue le 27 mai, estimant que ce défilé risquait de provoquer une “réaction négative” des habitants, ont indiqué vendredi les organisateurs.

Les autorités de Moscou ont interdit pour la septième année consécutive une gay pride dans la capitale, prévue le 27 mai, estimant que ce défilé risquait de provoquer une “réaction négative” des habitants, ont indiqué vendredi les organisateurs.

La société y verra une “provocation qui fait moralement du tort aux enfants et adolescents”, a déclaré aux organisateurs un responsable de la mairie de Moscou, Vassili Oleïnik, selon un communiqué de l’association GayRussia.

Les organisateurs ont expliqué avoir demandé l’autorisation pour un défilé d’un millier de personnes dans la rue principale de la capitale suivi d’un rassemblement sur la place de la Révolution, près du Kremlin.

Les autorités ont refusé même après “notre accord pour tout autre endroit et notre promesse qu’il n’y aurait ni obscénité ni nudité”, a écrit Nikolaï Alexeïev, président de GayRussia, sur sa page Twitter.

Il a indiqué vouloir faire appel lundi de cette interdiction devant un tribunal de Moscou, réaffirmant sa volonté de maintenir le défilé en dépit du risque de répression par la police.

“Préparez-vous à des affrontements le 27 mai”, a-t-il averti.

Depuis leur première demande en 2006, les homosexuels n’ont jamais obtenu le droit de manifester à Moscou. Toutes leurs tentatives ont été dispersées sans ménagement par la police.

Fin février, l’assemblée de Saint-Pétersbourg, deuxième ville de Russie, a adopté une loi interdisant la propagande en faveur de l’homosexualité.

Nikolaï Alexeïev est devenu en mai le premier militant de la cause homosexuelle condamné à une amende dans le cadre de cette loi, après avoir brandi une pancarte devant un bâtiment de l’administration locale.

Les militants homosexuels sont très mal vus en Russie. L’homosexualité y était considérée comme un crime jusqu’en 1993, et comme une maladie mentale jusqu’en 1999, bien après la chute du régime soviétique en 1991.

Une Église gaie en Ukraine

Friday, December 9th, 2011

Une Église gaie et œcumé- nique a ouvert ses portes, en février 2011, à Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine. Un refuge et un lieu de parole dans le pays d’Europe où les droits des homos et des lesbiennes sont le moins res- pectés.
En moins d’une demi-heu- re, la messe est dite, et les paroissiens se répartissent en petits groupes pour dis- cuter, plaisanter et échan- ger leurs expériences de la semaine tout en profitant du thé et du café mis à leur dis- position.
L’Église de Saint Cornelius est en effet avant tout un cer- cle chaleureux de rencontre et de détente, qui permet à ces chrétiens homosexuels de se retrouver à l’écart des pressions de la société.

Bayrou pour l’adoption des couples homosexuels

Friday, October 21st, 2011

LeFigaro
Dans un entretien accordé jeudi au magazine Têtu, le président du MoDem propose l’établissement d’un contrat d’union civile aux effets similaires à ceux du mariage.

Interrogé dans le dernier numéro du mensuel Têtu, François Bayrou a pu affirmer sa volonté d’agir pour les droits des homosexuels. Comme il l’avait fait avant la présidentielle de 2007, le président du MoDem s’est prononcé en faveur de l’adoption par des couples homosexuels. «L’homoparentalité existe, l’adoption homosexuelle existe (…) ne reste donc qu’une question en suspens: le partage de la parentalité», a-t-il déclaré.

Le troisième homme de la dernière présidentielle reste cependant opposé à l’ouverture aux homosexuels du mariage, qu’il considère comme «une question symbolique importante». François Bayrou le juge en effet comme «l’union d’un homme et d’une femme» comme il est d’ailleurs défini implicitement dans le code civil.
Une parade législative

Reste que pour garantir à un couple le droit à l’adoption, il faut que celui-ci soit marié. C’est dans cette optique que le plus que probable candidat à la présidentielle de 2012 propose un contrat d’union civile qui produirait des effets juridiques identiques à ceux du mariage. «Tous les couples qui ont un projet stable (…) et veulent que ce projet soit reconnu par la société doivent avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cet engagement doit être contracté dans les mêmes conditions de solennité, y compris par l’état civil de la nation, devant le maire», explique-t-il.

Il y a quelques mois, le candidat socialiste à la prochaine présidentielle, François Hollande avait affirmé être favorable au mariage homosexuel et donc à l’adoption. De son côté, l’UMP reste très divisée sur ces thèmes et ne s’est pas encore prononcée sur la question. En 2006, la majorité avait évoqué l’idée d’une union civile qui améliorerait les droits des couples homosexuels tout en écartant les idées de mariage et d’adoption.

La vie gaie en bref de par le monde…

Thursday, August 25th, 2011

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Le Cameroun plus dur
envers les homosexuels:
Le gouvernement camerounais
prépare actuellement
une réforme de sa législation
pénale pour durcir la
répression des pratiques
homosexuelles considérées
comme un délit dans le
pays, ont affirmé vendredi
deux militants des droits
des homosexuels. “Le gouvernement
prépare la réforme
du code pénal. Dans
(son) avant-projet de loi, il a
maintenu et même renforcé
le délit (d’homosexualité) en
terme de pénalisation”, a
affirmé Me Alice Nkom, avocate
et présidente de l’Association
camerounaise pour
la défense de l’homosexualité
(Adhefo).
L’homosexualité dans
American Idol, un sujet
tabou?
Fort de son statut de juré
dans le télécrochet de NBC
“The Voice”, le chanteur
Adam Levine (Maroon 5) n’a
pas hésité à tacler “American
Idol”, émission concurrente
diffusée sur ABC, en l’accusant
de dissimuler l’homosexualité
de ses candidats, dans une interview au magazine
Out. “Ce qui m’agace
avec “Idol” c’est qu’ils cherchent
à la cacher, il ne faut
pas que ce soit dit. Franchement.
On ne peut pas être
ouvertement gay? Au point
où on en est? Soyons sérieux.
On ne peut pas masquer
la réalité de la vie des
gens.” attaque-t-il. Avant de
se rassurer: “Le fait que “The
Voice” n’ait aucun problème
avec ça est une bonne chose”.
La Coupe du Monde au
Qatar interdite aux homosexuels
et aux séropos!
Le choix du Qatar pour organiser
la Coupe du Monde
de football en 2022 pose de
très graves problèmes selon
Jean-Luc Romero, président
d’Elus Locaux Contre
le Sida : le président d’ELCS
rappelle cette situation dramatique
: le Qatar punit
l’homosexualité de 5 ans
de prison et de 90 coups de
fouet ! Cela signifie que tout
homosexuel pourrait être
arrêté et placé en détention
lors de la Coupe du Monde !
Le Qatar exige également un
test de séropositivité pour
toute personne souhaitant
résider plus d’un mois sur
son territoire. Rue Sésame : les marionnettes
ne sont pas homosexuelles
!
Le programme pour enfants
1, Rue Sésame a annoncé
que deux de ses marionnettes
d’apparence masculine
n’ont “pas d’orientation
sexuelle”, après que de
nombreux téléspectateurs
aient demandé qu’elles se
marient. Signée par plus
de 7.600 personnes, la pétition
ne demande “pas à Rue
Sésame de faire quelque
chose de grossier ou d’irrespectueux,
nous voulons
juste que Bart et Ernest se
marient ou qu’ils ajoutent un
personnage transgenre à la
série. Cela peut être fait avec
goût. Enseignons la tolérance
à l’égard de ceux qui sont
différents”

Fierté gaie à Montréal

Sunday, August 14th, 2011

Bon défilé et bonne Fierté gaie à tous les gais montréalais.

Gay Globe Média

Célébrations gaies: Gay Globe Média présent!

Saturday, July 30th, 2011

Comme chaque année, Gay Globe Média sera présent au défilé de la fierté gaie à Mon- tréal et à la journée commu- nautaire de la rue St-Jean à Québec pour faire une distri- bution directe du magazine. Le public aura alors l’occa- sion de nous transmettre des demandes spéciales ou des commentaires pour les édi- tions futures.

Demandez aussi votre CD de relaxation, offert gratuite- ment aux gens présents.

Points saillants des deux grandes célébrations gaies du Québec La Fierté gaie à Montréal et Québec…

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Les célébrations de la fierté gaie, qu’elles se déroulent à Montréal ou à Québec, sont des événements de première importance pour l’ensemble des personnes de la commu- nauté LGB. Il s’agit, pour les communautés de Montréal et de Québec, d’une occasion annuelle de rendre compte de son existence, de ses reven- dications et parfois de faire le point sur des sujets plus poin- tus comme l’homophobie ou le SIDA.

Cette année encore, les deux événements se tiendront cet été et en voici les points saillants.

À Montréal, les célébrations se tiendront du 9 au 14 août 2011 etnonen3011commeindiqué sur le site de l’organisation. :O)

La journée communautaire

se tiendra le 13 août de 11h à 17h et permettra à de nom- breux groupes et associations de se faire connaître et aussi d’amasser des fonds pour financer leurs activités… Le défilé se tiendra le 14 août dès 13 h. Partant à l’angle de René-Lévesque Ouest et de la rue Guy, le défilé parcourra le centre-ville vers l’est et se ter- minera à la rue Sanguinet. Les spectateurs pourront ensuite poursuivre la marche en direc- tion du parc Émilie-Gamelin, où se déroula le MÉGA T-DANCE et le spectacle de clôture.

À Québec, les célébrations sont différentes et beaucoup plus familiales, sans pour autant être moins populaires.

La Fête Arc-en-Ciel se tiendra donc du 2 au 4 septembre, pen- dant la fin de semaine de la fête du travail et se déroulera prin- cipalement sur la rue St-Jean. Cette année, le thème sera La France et de nombreux spec- tacles seront offerts au public avec des artistes français.

La rue St-Jean sera d’ailleurs piétonne le 3 septembre de 10h à 22h et de nombreux kiosques permettront de faire connaître des groupes communautaires partout au Québec. Le cabaret Le Drague sera aussi de la fête avec sa rue piétonnière.

Lady Gaga, sacrée citoyenne d’honneur et icône gay en Australie

Tuesday, July 12th, 2011

plurielles.fr

Les petits “monstres”, disciples de Lady Gaga connaissent bien son discours de tolérance : “Ne te noies pas dans les regrets, aime-toi toi-même (…) relève la tête” chante-t-elle dans Born This Way, rappelant que chacun est “beau à sa manière”.

Lady Gaga, c’est un style et un discours de soutien, de revendication de ce qu’on est et d’amour envers la communauté gay. Un engagement salué aujourd’hui par la ville de Sydney qui rend hommage à Lady Gaga, une artiste qui a “utilisé sa notoriété pour attirer l’attention sur les préjugés dont étaient victimes les gays et les lesbiennes“. Un honneur rendu à l’occasion du “Mardi-gras gay” célébré chaque année dans la ville australienne.

La veille, à l’occasion d’une émission télévisée, Lady Gaga en avait profité pour interpeller le premier ministre en faveur de la légalisation du mariage homosexuel, position politique de plus en plus revendiquée alors que l’état de New York vient d’y accéder.

Pour les Australiens fans de Lady Gaga, il faudra faire partie des quelques chanceux afin d’assister au concert que la star donnera demain soir, mercredi, à l’Hôtel de Ville de Sydney, prestation réservée à 1.000 personnes.

1.200 gays sur un bateau: En avant la croisière!

Sunday, July 3rd, 2011

Têtu

REPORTAGE. TÊTU a embarqué à bord de la première croisière des soirées belges la Démence. Pour cette «Démence Cruise», 1.200 gays, âgés de 18 à 85 ans et de 61 nationalités différentes, ont pris le large.

Pour la première fois, la Démence, reine des soirées belges et européennes, se met en mode croisière. Parti vendredi de Malaga, le bateau se rendra à Athènes via Malte, Santorin et Mykonos. Mais pour les passagers de l’«Horizon», la croisière commence en fait à l’aéroport de Bruxelles. Dans le vol pour Malaga, il y a notamment Marc, de Charleroi. C’est sa première croisière gay. «J’ai gagné mon voyage lors de la dernière soirée organisée à la Démence, raconte-t-il. Je n’ai pas réfléchi longtemps avant de me décider à y participer, vu que je n’avais pas prévu de vacances cette année et que je suis célibataire depuis peu.»

A Malaga, il faut prendre un train pour rejoindre le centre-ville. A la terrasse d’un café dans le quartier commerçant de Malaga, il y a TJ et son ami Stuart. Ils vivent à New York. On vient de loin pour cette croisière! «J’ai visité Bruxelles il y a quelques mois, raconte TJ, et j’ai bien sûr découvert cette soirée. Je me suis inscrit sur la mailing-list et j’ai eu la chance de gagner une place à bord.»

Gays de tous les styles
Une fois à bord du navire, Brett, australien qui vit aux Pays-Bas, s’installe au bord de la piscine. «C’est ma quatrième croisière gay», explique-t-il. Brett a de l’expérience en la matière, et il trouve le bateau plutôt petit. «Par contre, il y a moins de monde que sur les croisières américaines et je pense que ce sera beaucoup plus convivial.»

Il faut dire que le bateau est un mini-monde. Très diversifié, les participants ont entre 18 et 85 ans! Il y a les habitués de la Démence bien sûr, tous muscles dehors, mais aussi des centaines d’autres gays de tous les styles. Pas moins de 61 nationalités sont représentées: Belges, Français et Espagnols forment le trio de tête.

«Nous comptons beaucoup sur le bouche-à-oreille»
Avant de larguer les amarres, tous les passagers participent à un exercice de sauvetage. Une quinzaine d’Anversois racontent qu’ils sont -encore une fois!- tous invités par la Démence. Quelques minutes plus tard, alors que le tea dance commence au bord de la piscine, Thierry Coppens, organisateur de la croisière, savoure pourtant son bonheur. «Bien sûr, cette croisière n’est absolument pas rentable, explique-t-il. C’est une première édition et il n’a pas été facile de trouver notre place, car d’autres croisières sont organisées cet été en Méditerranée.» Et celle de la Démence n’est pas la moins chère. «Nous avons noué de nombreux partenariats à Londres, Paris, Berlin, Amsterdam, Barcelone, poursuit Thierry Coppens, et nous avons massivement offert des places.»

Finalement, toutes les cabines sont occupées: il y a 1.200 personnes à bord alors que l’«Horizon» a une capacité de 1.800 passagers. «500 cabines ne sont occupées que par une seule personne, explique Thierry Coppens. Mais ce n’est pas grave, car pour nous, cette première édition est surtout une opération marketing. Nous comptons beaucoup sur le bouche-à-oreille et la satisfaction des participants pour que la seconde édition soit un succès.» Alors que les côtes espagnoles s’éloignent et que le soleil se couche, un petit millier de gays se déhanchent au bord de la piscine.

53- RÈVES H Par Paris, troisième ville la plus “gaie” au monde

Saturday, December 18th, 2010

Paris est la troisième ville au monde la plus appréciée des homosexuels américains, révè- le une étude américaine, me- née par Community Marketing Inc., à l’occasion de sa 12e en- quête annuelle menée auprès de la communauté gay et les- bienne des Etats-Unis. 6,2% des personnes interrogées la plébiscite.
La capitale française est de- vancée par Londres (8,4%) et par la ville mexicaine de Puerta Vallerta (7,6%). Le Canada est particulièrement apprécié des touristes américains homo- sexuels. Vancouver, Montréal et Toronto occupent respecti- vement la 4e, 5e et 6e place.
Aux Etats-Unis, New York et Las Vegas sont les deux villes les plus visitées par la popula- tion homosexuelle du pays de l’oncle Sam.
7.651 Américains représentatifs de la population homosexuelle américaine ont répondu à cette enquête.
Source: communitymarketin- ginc.com

70- La vie gaie en prison aux États-Unis… La réhabilitation en prison? Connais pas!

Thursday, August 19th, 2010

Par Stéphane G.
Photo Google.com

J’ai souvent parlé ici des conditions de détention qui sont imposées aux personnes incarcérées aux États-Unis.

Au début de mon incarcération, j’étais hébergé dans des dortoirs à aires ouvertes comme ce que l’on peut voir dans les films où les toilettes et les douches sont aussi ouvertes à la vue de tous, d’où la rumeur sur les savons que l’on échappe… Comme je suis un homosexuel déclaré, j’attirais l’attention bien malgré moi.

À prime abord, cela peut sembler agréable, même excitant, mais quand j’ai commencé à me faire réveiller à deux heures du matin par un premier, un second puis un régiment de détenus en chaleur, qui voulaient avoir du sexe la nuit, j’ai trouvé cela un peu moins amusant.

N’oubliez pas que tous les contacts sexuels en prison sont strictement interdits.

Il n’existe que trois unités de ce genre actuellement en Floride. Elles hébergent un total d’environ 240 à 250 détenus et sont peuplées de détenus qui sont à risque de subir une forme de violence quelconque de la part des détenus de la population dite “générale”.

On y retrouve d’anciens policiers, des avocats et autres représentants de la loi, des délateurs, des détenus d’un certain âge, trop jeunes ou trop vieux qui n’arrivent pas à s’adapter sans subir de pressions, un grand nombre de détenus comme moi qui sont homosexuels et qui ont été victimes de harcèlement sexuel et enfin de certains transsexuels.

Ces unités sont placées dans des institutions régulières souvent adjacentes à d’autres unités du même dortoir hébergeant des détenus généraux.

Tout cela nécessite une logistique spéciale au niveau de la sécurité afin qu’en aucun temps, un détenu protégé ne se trouve en présence d’un détenu de la population générale. Bien entendu, cela génère de nombreux délais lors des déplacements à l’intérieur du périmètre de la prison ne serait-ce que pour se rendre à la salle à manger ou au pavillon médical.

Comme cela s’est répété à plusieurs reprises, j’ai dû me résoudre à contacter la sécurité. Une équipe de classification a donc déterminé que j’étais matière à risque vu mon orientation sexuelle connue et qu’il valait mieux pour ma sécurité que je sois transféré dans une unité de protection. Je me suis donc retrouvé là où je réside actuellement, dans des conditions pas si inconfortable puisque j’ai une cellule climatisée.

Tout dernièrement, un juge de la Cour criminelle de Floride a été condamné pour corruption et a reçu une sentence de 20 ans de détention. Il est arrivé dans mon unité il y a deux semaines et a vite attiré l’attention des autres détenus. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec lui à quelques reprises et au cours d’une conversation, je lui ai demandé s’il avait déjà sentencé des prévenus à des peines de prison.

Après avoir répondu par l’affirmative, je me suis dépêché de le questionner sur ce qu’il pensait du système pour lequel il avait travaillé maintenant qu’il se trouvait à l’intérieur des murs. Il m’a répondu “en tant que juge, je t’avouerais que je n’avais aucune idée ce que qu’était la prison. Je crois que le système d’incarcération est aberrant et totalement défaillant. Si le but de l’incarcération est la réhabilitation, cela m’apparaît tout à fait inexistant ici.

Je crois que tout juge qui siège sur une Cour de justice devrait être incarcéré ne serait-ce qu’une semaine afin de se rendre compte de l’inutilité et de l’inefficacité du système.”  Adjugé votre honneur!!!

NDLR: Notre chroniqueur Stéphane G. est une personnalité de la culture québécoise incarcérée pour une sentence de longue durée suite à des actes graves. Sa contribution nous aide collectivement à mieux comprendre la réalité vécue dans une prison aux États-Unis et à comprendre le cheminement d’un homme gai dans cet environnement. On peut lui communiquer des suggestions ou lui transmettre des commentaires ou questions à [email protected]

70- Fierté Montréal 2010: Vulgarités et violation de la loi 101…

Thursday, August 19th, 2010

Par Gay Globe Magazine
Ils se targuent de vouloir nous faire honneur mais n’y parviennent peut-être pas toujours. Par exemple, dans son programme 2010, Célébrations Montréal 2010 annonce à pleine page 3 une pub “Where do you masterbeat” un jeu de mot douteux avec une image qui ne laisse pas de doutes sur les intentions du mec mais pourquoi violer la loi 101 en affichant une pub unilingue anglaise dans le catalogue d’un événement montréalais?
Tous les gais ne sont pas pervers, encore moins unilingues anglais…

49- Fierté gaie 2007 : tout est annulé!

Wednesday, May 5th, 2010

Célébration de la Fierté
LGB2T de Montréal est dans
lʼimpossibilité dʼorganiser les
festivités de la fierté LGBT de
Montréal

Montréal, 7 mai 2007 – Célébra-
tion de la Fierté LGB2T de Mon-
tréal, lʼorganisme mis en place
par Divers/Cité afin dʼorganiser
les festivités de la fierté LGBT
à Montréal (Défilé et journée
communautaire)  et  ainsi  créer
un  second  événement  LGBT
dʼenvergure  à  Montréal cons-
tate,  après  un  processus  de
consultation  auprès  des  grou-
pes  communautaires,  la diffi-
culté de mener ce projet à terme.
Les groupes communautaires
consultés ont exprimé le besoin
dʼêtre écoutés et entendus par
ceux qui auront comme tâche
dʼorganiser ces événements ras-
sembleurs. Comme acteurs du
Dans un communiqué de presse diffusé le 7 mai 2007, la nouvelle corporation responsable de lʼorganisa-
tion des festivités de la Fierté gaie, de la parade gaie et de la journée communautaire à Montréal annonce
quʼelle annule tout, à cause “des groupes communautaires et de lʼarrondissement Ville-Marie”!
défilé  et  de  la  journée  com-
munautaire,  les  groupes  ont
exprimé  le  besoin  dʼêtre  re-
présentés au sein de lʼorganisme
qui va organiser ces activités.
De plus, il sʼavère très difficile
de réserver des dates propres à
lʼévénement dans le calendrier
estival de lʼarrondissement Vil-
le-Marie tout en parvenant à un
consensus auprès des groupes
présents aux réunions de con-
sultation.

Vu la situation, le présent con-
seil dʼadministration de lʼorga-
nisme Célébration de la Fierté
LGB2T de Montréal termine
ses activités et souhaite de tout
cœur que le défilé de la fierté
LGBT  de  Montréal  et  la  jour-
née  communautaire  puissent
revenir  et  connaître  autant  de
succès que ces 14 dernières an-
nées, lorsquʼils étaient organisés
par Divers/Cité.
Le Point a demandé à Jean-
Yves Duthel, porte-parole de
lʼarrondissement Ville-Marie
à Montréal, de nous livrer son
analyse de la situation: “Lʼexcu-
se sur le dos de lʼarrondissement
est tirer lʼélastique un peu loin!!
Nous refusons toute responsa-
bilité dans cette décision. Si les
choses se faisaient bien avec le
communautaire il nʼy aurait pas
de problème. Il y a une rumeur
qui court comme quoi dʼautres
reprendraient la parade, mais je
nʼen sais pas plus en ce moment”.
Le Point a tenté dʼobtenir les
commentaires de certaines orga-
nisations communautaires sur la
question mais personne ne sem-
ble vouloir expliquer la teneur
de ce communiqué par crainte
de représailles de la part de la
communauté en général qui ne
verra pas dʼun bon oeil de telles
annulations.
AVIS DE DÉCÈS
Le célèbre révérend et télévan-
geliste américain Jerry Falwell
est mort subitement le 15 mai
dernier à lʼâge de 73 ans. Connu
pour ses positions fondamen-
talistes contre lʼexpression de
lʼhomosexualité à tous les ni-
veaux de la société, Falwell a
fondé plusieurs mouvements
anti-gais dont certains très pro-
ches du président Bush. Falwell
a été retrouvé inanimé chez lui.

49- La prostitution masculine gaie

Wednesday, May 5th, 2010

Depuis quelques mois, les sites de clavardage Internet et certains commerces spécialisés sont pris dʼas-
saut par des nuées de jeunes hommes proposant leurs services professionnels. Quʼest-ce qui explique une
telle présence?
Les adeptes de la drague sur
Internet le remarquent depuis
quelques semaines, particuliè-
rement sur les sites traditionnels
comme Priape ou Gay 411, la
présence de jeunes hommes qui
se proposent comme escortes
ou masseurs érotiques se fait de
plus en plus visible.
Une simple visite de 30 minu-
tes sur le site de clavardage de
Priape, avec quelques conversa-
tions bien ciblées, permet dʼiso-
ler très rapidement une dizaine
de jeunes hommes âgés entre
18 et 22 qui ne recherchent que
des hommes matures en deman-
dant contrepartie. Certains sont
très beaux alors que dʼautres ont
visiblement lʼallure de jeunes
drogués en manque. Sur un autre
style de site Internet spécialisé
en rencontres par abonnement
payant, les escortes et prostitués
sont plus subtils.
Le site Gay 411 propose, par ab-
onnement payant, de vous
mettre en contact avec des mil-
liers dʼhommes gais dans la ré-
gion de Montréal mais on cons-
tate rapidement que près de 30
% des jeunes qui sʼy présentent,
avec des photos parfois un peu
édulcorées, sont en affaires. Le
site annonce pourtant que les
“escortes” sont interdites mais
on ne semble pas faire cas de
ceux qui y opèrent.
Dʼautres sources de présence
importante à Montréal de jeunes
hommes à louer sont certains sau-
nas gais mais pas tous. Dʼaprès
nos recherches, certains saunas
seraient plus susceptibles dʼavoir
la présence dʼescortes alors
que dʼautres, grâce à des règles
strictes mises en place par leurs
propriétaires, sont pratiquement
exempts de ce genre de clients.
Plusieurs facteurs expliqueraient
la présence de ces travailleurs
du sexe dans des endroits moins
reconnus pour les accueillir :
“Un nouveau marché sʼoffre à
eux sur Internet et leur permet
de vite conclure une transaction
à lʼabri des regards indiscrets et
réprobateurs”, déclare un poli-
cier du SPVM en entrevue. La
possibilité de gagner rapidement
des sommes dʼargent intéressan-
tes attire certains jeunes des ban-
lieues vers le sexe. Les services
offerts vont de 20 à 150 $.

48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante http://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

42- Histoire du SIDA Juin 1981, l’étrange maladie gaie!

Wednesday, March 17th, 2010

Photo: Campagne contre le SIDA de la compagnie Benetton, dans les années 80
Cinq jeunes hommes, homosexuels, sont soignés pour une pneumonie rare. Une revue médicale américaine alerte les spécialistes. Lʼépidémie du sida est née.
Cʼest daté du 5 juin 1981. Un titre technique : «Pneumocystis pneumonia-Los Angeles». Dans lʼarticle, il est fait état, «durant la période dʼoctobre 1980 à mai 1981, de cinq jeunes hommes, tous homosexuels, traités pour une pneumonie à pneumocystis, dans trois hôpitaux de Los Angeles. Deux des patients sont morts. Les cinq patients sont également victimes dʼinfections par cytomégalovirus (CMV), une candidose muqueuse». Le papier est publié dans la revue du Center of Disease Control (CDC) dʼAtlanta, Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR).
Sur les traces du «patient zéro»
Quand James Curran, spécialiste des maladies transmissibles au CDC, a reçu quelques jours auparavant le papier pour validation, il a écrit aussitôt dessus : «Hot Stuff.» «Cʼest du lourd.» Lʼhomme est médecin, sérieux, nullement familier. Plutôt élégant. Pour lui, il nʼy a aucun doute. Lʼarticle quʼil vient de recevoir aurait pu paraître anodin, décrivant un simple phénomène infectieux un rien étrange, mais sans gravité.
Santé
Histoire du SIDA
Juin 1981, l’étrange maladie gaie!
Par: Éric Favereau, Libération
Les cinq patients sont tous atteints dʼune pneumonie rare, baptisée pneumocystose, une pathologie dʼordinaire bénigne. Mais là, pour des raisons mystérieuses, ils sont dans une situation clinique délicate : leur système immunitaire sʼest effondré. Et ils sont tous gais. James Curran décide aussitôt de publier le compte rendu de ces cas. Une intuition qui se révélera pertinente.
Bizarrerie épidémique
Mais, en attendant, comment présenter lʼarticle ? Faut-il mettre en avant le fait que les cinq patients sont gais ? Nʼy a-t-il pas un risque de stigmatiser un groupe ? Les responsables du CDC hésitent. Finalement, lʼarticle ne sera pas mis en première page et, dans le titre, lʼhomosexualité des patients ne sera pas évoquée. Le texte est signé par deux médecins, Michael Gottlieb et Joël Weisman. A cet instant, qui peut imaginer que lʼon est face à lʼacte de naissance officiel de la plus «grande catastrophe sanitaire que lʼhumanité ait connue», selon lʼexpression de lʼOrganisation mondiale de la santé ? Cʼest, en tout cas, la première trace écrite qui témoigne de lʼexistence du sida. Deux jours plus tard, à 10 000 kilomètres de là, Willy Rozenbaum gare sa moto devant lʼhôpital Claude-Bernard, à Paris. Chef de clinique dans le service des maladies infectieuses, il a 35 ans, porte encore de grosses moustaches, souvenir de ses années de militant au Salvador et au Nicaragua.

Photo: Campagne nationale contre le SIDA de la Confédération Helvétique (Suisse)
Comme chaque semaine, il jette un coup dʼoeil sur la revue Morbidity and Mortality Weekly Report, quʼil vient de recevoir. «Cʼest une sorte de bible pour les épidémiologistes du monde entier, cela donne une photographie des pathologies transmissibles à lʼoeuvre aux États-Unis», raconte-t-il aujourdʼhui. En France, François Mitterrand vient dʼêtre élu. En ce début de juin 1981, lʼactualité tourne autour de la présence des ministres communistes au gouvernement.
Quelques heures plus tard, Willy Rozenbaum tient sa consultation. «Mon premier patient est un steward. Il était malade depuis trois à quatre semaines, me raconte-t-il. Il voyage beaucoup. Il tousse, il a beaucoup maigri et souffre dʼune forte diarrhée. Je lʼausculte. Et ce qui me frappe cʼest quʼil nʼest pas venu seul, il est accompagné dʼun ami. Je décide de lui faire passer une radio pulmonaire. Elle révèle une pneumonie interstitielle. Aussitôt, je fais le lien avec lʼarticle que jʼai lu le matin même.» Même histoire, même profil. «Cʼétait une incroyable coïncidence. Les semaines qui ont suivi ont été assez agitées», reconnaît Rozenbaum. Lui, à Paris, et quelques autres, aux États-Unis, ne sont alors quʼune poignée à sʼintéresser à cet étrange phénomène. Dʼailleurs, il faut être un peu fou pour prendre au sérieux cette bizarrerie épidémique.
Retour en arrière. Le 1er février 1981, dans son petit bureau de lʼimmeuble de briques rouges du CDC à Atlanta, Sandra Ford, agacée, lit et relit une deuxième demande de prescription dʼun antibiotique très peu utilisé, la Pentamidine. Ce médicament est si peu prescrit que, lorsque des médecins en ont besoin, ils appellent le CDC et en particulier Sandra Ford, jeune technicienne de 30 ans. Dans les deux cas, cʼest pour traiter une pneumocystose. Deux cas… ou peut-être une erreur.
Cʼest le docteur Michael Gottlieb, médecin dans le service dʼimmunologie de lʼUniversity of California Los Angeles (UCLA), qui lui a adressé la demande. Quelques jours auparavant, celui-ci a reçu un patient jeune, avec une très forte fièvre, qui a perdu beaucoup de poids et respire difficilement. Gottlieb est dʼautant plus perplexe quʼil retrouve le même tableau clinique que celui dʼun autre patient, ausculté trois mois plus tôt. Coïncidence, tous les deux sont gais.
Coïncidence, tous les deux nʼont quasiment plus de défense immunitaire. Quelques jours plus tard, comme ils le font souvent, Gottlieb et Joël Weisman se retrouvent avec deux autres spécialistes pour en discuter. Selon Randy Shilts, journaliste au San Francisco Examiner (1), Weisman se montre inquiet. Depuis la fin des années 70, ce médecin est connu pour son attitude bienveillante envers les gais. Ce soir-là, il réfléchit à voix haute avec ses collègues.
Il évoque lʼhypothèse dʼun lien avec certains virus. Il pense au virus dʼEpstein-Barr et au cytomégalovirus surtout, car des études ont montré que plus de 90 % des gais de la côte Ouest en sont porteurs, mais dʼordinaire cette présence est sans conséquence sur leur santé.
Le groupe discute avec dʼautant plus de vivacité que depuis quelque temps les milieux médicaux gais ont publiquement fait part de leurs inquiétudes. Depuis la libération sexuelle, on a noté une forte recrudescence de MST aux États-Unis. À New York, plus de 30 % des patients gais souffrent de parasites intestinaux.
On évoque même un Gay Bowel Syndrome, une sorte de syndrome gai intestinal. Fin 1980, dans un magazine gai de New York, Dan William, directeur médical du New York Gay Menʼs Project, écrivait : «Un effet de la libération gai est que le sexe a été institutionnalisé et franchisé. Il y a vingt ans, il devait y avoir près dʼun millier dʼhommes qui avaient des rapports, dans les bains-douches, les bars ou les jardins. Maintenant, il y en a plus de 20 000, et dans de multiples endroits. La pléthore des rencontres pose désormais un problème de santé publique, qui augmente à chaque fois que sʼouvre un nouveau lieu de sexe dans la ville.»

quatrième cas. Puis un cinquième. En lʼespace de quelques semaines, Michael Gottlieb est devenu un professionnel de cette pneumonie atypique. Il est désormais capable de lister tous les symptômes. Cette fois-ci, lʼhomme malade est noir. Il a 36 ans ; sur lui, comme chez les précédents, on découvre un dosage très élevé de CMV. Gottlieb discute avec lʼun de ses amis, le docteur Wayne Shandera, qui travaille au département de santé publique de Los Angeles. Gottlieb a raconté la scène au journaliste du San Francisco Examiner. Gottlieb à Wayne : «Il y a vraiment quelque chose de bizarre avec ces cas de pneumocystose et de CMV chez les gais.» «Une apparition inhabituelle dʼune maladie, dans le jargon médical, cela sʼappelle une épidémie», lui répond Wayne. Le mot est lâché. Un des patients est déjà mort. Ce jour-là, Gottlieb se souvient dʼavoir eu un mauvais pressentiment, lʼimpression dʼêtre face à quelque chose de beaucoup plus important». Surtout, «quatre cas dʼune maladie inhabituelle, apparus en quelques mois, cela veut dire que cette maladie ne va pas longtemps rester limitée aux gais».
25 millions de morts
Que faire ? Alerter ? Gottlieb pense tout de suite à une publication. Il se tourne vers la plus prestigieuse des revues, The New England Journal of Medicine. Il appelle un éditeur quʼon lui a recommandé, et lui dit quʼil se passe quelque chose de grave». Lʼéditeur lʼécoute, et, circonspect, lui rappelle quʼil faut trois mois pour que lʼarticle soit publié, non sans avoir été lu et relu au préalable. Ajoutant quʼil nʼy a pas de garantie de publication». Gottlieb est frustré. «Cʼest une urgence», lâche-t-il. Rien nʼy fait. En ce début des années 80, qui peut croire que le temps des virus va revenir ? Peu après, un collègue lui suggère dʼappeler un vieil ami au CDC. Qui lui parle aussitôt de leur relevé hebdomadaire, le MMWR. Le 5 juin, lʼarticle paraît.
4 juillet. Nouvel article dans le MMWR : «Cancer rare chez 41 homosexuels». Cette fois, il est fait référence à un sarcome de Kaposi, une forme de cancer de la peau découvert par dʼautres cliniciens, installés autour de New York. Tous, là encore, sont troublés par le fait que la maladie touche des homosexuels. Ce sera lʼautre symptôme de lʼarrivée de lʼépidémie du sida sur la planète.
Depuis ? En vingt-cinq ans, le sida a fait près de 25 millions de morts ; plus de 40 millions de personnes vivent avec. Le Dr James Curran a longtemps été responsable du département sida au CDC, avant de devenir professeur de santé publique. Michael Gottlieb est parti dans le privé, un rien amer que son apport historique nʼait pas été plus reconnu. En mai 1983, Willy Rozenbaum aura un rôle décisif dans la découverte du virus, avec le professeur Montagnier ; il préside aujourdʼhui le Conseil national du sida. La très grande majorité des tout premiers patients est décédée.
(1) And the Band Played on, par Randy Shilts, Penguin Books, 1987.
Thérapies SIDA: une pause dans les traitements nʼest pas nuisible
Une équipe des hôpitaux universitaires genevois a fait une découverte majeure en matière de sida: le traitement peut être interrompu plusieurs semaines sans que les patients nʼen souffrent ni que le virus ne devienne résistant. Aucun décès ni aucun cas de maladie lié au sida nʼa été observé parmi les 430 personnes séropositives suivies dans le cadre de lʼétude genevoise, à paraître bientôt dans la revue médicale internationale «The Lancet».
Chef de lʼunité sida des HUG, le professeur Bernard Hirschel a confirmé vendredi à la télévision suisse les résultats réjouissants annoncés par le quotidien «Le Temps». Depuis 1996, les trithérapies antirétrovirales hautement actives (HAART) ont fait leurs preuves en réduisant de 85% la mortalité du sida.
Mais elles ont deux points faibles: leur coût élevé, qui en interdit lʼaccès pour les pays en développement et leurs effets secondaires sévères qui entament la qualité de vie des patients. Selon lʼagence nationale de recherche contre le sida (ANRS), 11 à 12% des patients pratiquent eux-mêmes des pauses afin de diminuer le contrecoup du traitement. Plusieurs études ont été lancées dès 2000 afin dʼévaluer les conséquences de lʼarrêt de la médication. La contribution de lʼéquipe genevoise est importante: elle montre que la résistance du virus aux médicaments nʼaugmente pas quand le traitement est interrompu autour de 18 semaines. Mais il faut faire dʼautres essais avec dʼautres seuils, souligne le Pr Hirschel. Lʼétude Staccato était devisée à quatre millions de francs. Elle a impliqué 430 patients domiciliés en Thaïlande, pour 80% dʼentre eux, en Suisse et en Australie. Ce genre de recherche est déterminante pour les pays pauvres: un nombre beaucoup plus grand de malades pourraient y être soignés avec le même investissement financier, a encore expliqué le professeur.

Le Point commun entre le Pape et la communauté

Saturday, March 6th, 2010

Ce texte est reproduit avec l’aimable autorisation de Sabine Torres, rédactrice en chef de
DijOnscOpe.com et l’image centrale est de Bloëm l dijOnscOpe l2010. Nous la remercions pour
cette collaboration très appréciée et pour la qualité de ce texte.

Quel est le point commun entre
le Pape et la communauté
gay?
Difficile de répondre à cette
question si on ne possède pas
les arcanes du savoir… Et pourtant,
la comparaison est aisée si
l’on se penche sur cet élément
des plus banals : l’arc-en-ciel.
Croisé à tous les chemins, surtout
en Bourgogne, il est l’élément-
clé réunissant ces deux
antagonismes que sont le Pape
et les gays. Arcanciologue de
métier, Philippe Fagot étudie la
question depuis plusieurs années
et est entré dans les détails
les plus intimes de ce magnétique
phénomène lors d’une
conférence à Dijon samedi 20
février 2010. La profession en
intrigue plus d’un ; dijOnscOpe
ne pouvait éviter le sujet…
Philippe Fagot, comment devient-
on arcanciologue ?
“Un concours de circonstance
m’a amené sur ce thème, tandis
que je suivais une formation
à l’école du Louvre, notamment
sur le peintre Pit Mondrian, l’un
des fondateurs de l’art abstrait
géométrique. Dans le cadre
d’un voyage dans son pays
natal, en Hollande, à la fin des
années 1970, je me suis rendu
Mais au fond, qu’y a-t-il de si
fascinant dans un arc-en-ciel
pour que toutes les cultures
le vénèrent?
J’ai débuté ce thème de recherche
il y a une trentaine d’années
et il est vrai qu’il me fascine
toujours, voire m’obsède !
Pendant longtemps, j’ai eu une
approche à caractère historique
– d’ailleurs, le contenu de
la conférence partira de cette
approche –, puis j’ai progressivement
développé une analyse
plus “exotique” : Australie,
Amérique centrale, Afrique,
Tibet, etc. Pour entrevoir comment
ces différentes cultures
perçoivent ce phénomène et
ont développé des mythes et
légendes autour de lui. En effet,
si on étudie le sujet de près, on
se rend vite compte qu’il n’affiche
aucune constante, mise à
part la fascination des observateurs…
Mais au-delà de ce trait commun,
l’appréhension du phénomène
diffère selon les cultures.
Par exemple, dans les régions
de l’hémisphère nord, l’arc-enciel
est connoté positivement.
Selon certaines légendes ancestrales,
passer sous un arcen-
ciel est synonyme de changement
de sexe. Suite p. 22
compte que j’avais une vision
très différente des personnes
qui m’accompagnaient.
En effet, j’ai développé une
caractéristique visuelle qui fait
que quand j’observe des objets
noirs sur un fond clair ou objet
clair sur fond noir, je vois des
couleurs ; il s’agit d’une aberration
chromatique.
A mon retour en France, je me
suis penché sur cette particularité
physiologique et puis
me suis laissé prendre au piège.
Étude de la vision, de la
physique de la lumière, de la
symbolique des couleurs, rencontre
avec le Centre français
de la couleur (au musée d’histoire
naturelle de Paris), dont
je suis devenu le Directeur.
Parallèlement, j’ai continué des
recherches, certaines très académiques
et d’autres très passionnelles.
Je suis ainsi devenu arcanciologue
à travers trois manières
d’appréhender l’arc-en-ciel :
rationnel/scientifique, esthétique,
sociologique/symbolique.
Ma recherche se situe dans le
lien et la compatibilité entre ces
disciplines : entre art et pensée
sociale, entre sciences et philosophie,
etc.

On retrouve cette dimension de
fin, d’achèvement, puis de renaissance
de l’humanité dans
la Bible, dans la Genèse comme
dans l’Apocalypse.
Au contraire, dans les cultures
de l’hémisphère sud, l’arc-enciel
est un signe de mauvais
augure. Il est annonciateur,
sinon de catastrophe, d’évènements
problématiques. En
Afrique, il apparaît à la fin de
l’orage, signe à la fois de fertilité
mais aussi de sécheresse.
En Amérique latine, il est considéré
par les chamanes ou faiseurs
de pluie comme le signe
d’un changement climatique
fort. Il est ainsi comparé au serpent,
qui vient puiser l’eau des
rivières, des lacs, pour l’acheminer
dans l’atmosphère.
L’arc-en-ciel est devenu un
outil de communication international
puissant…
Plus régionalement, la France
arbore un folklore important
autour de l’arc-en-ciel, jusqu’à
être comparé à la jarretière de
la Sainte-Vierge dans l’est du
pays. En Allemagne, il ne faut
pas le montrer du doigt car on
risquerait de crever les yeux
des anges.
Christianisme, homosexualité
: le symbole
est-il identique ?
Nous pourrions dire “presque”.
Le “détournement” de la communauté
gay s’inscrit également
dans un mouvement international,
qui s’est approprié
l’arc-en-ciel comme emblème.
Là aussi, la mythologie de
transformation prédomine et
s’inscrit dans une revendication,
celle d’un troisième sexe,
celle d’avoir une alternative à la
sexualité hétérosexuelle.
Dans cette même idée de
transformation, on peut évoquer
le logo d’Apple et celui des
Pompes Funèbres Générales,
à savoir un oiseau sur fond arcen-
ciel. On constate alors la
continuité de signification des
signes ancestraux : l’oiseau suit
le chemin de l’arc-en-ciel pour
emmener l’âme des morts jusqu’au
Paradis.
Rappelez-vous sinon les Journées
Mondiales de la Jeunesse
à Paris en 1997 : le succès de la
maison Castalbajac est retentissant
lorsque le pape Jean Paul
II ainsi que 5.500 ecclésiastiques
arrivent habillés en Castelbajac,
arborant des chasubles
frappées d’un arc-en-ciel…
Bien entendu, ces mythes et
légendes sont fortement inscrits
dans un héritage chrétien,
même s’il faut constater l’érosion
de cette dimension religieuse.
De fait, vous retrouvez
bon nombre d’arcs-en-ciel magnifiques
en Bourgogne, tels
ceux dessinés sur les vitraux
de des églises de Dijon mais
aussi aux Hospices de Beaune.
Dans tous les cas, l’arc-en-ciel
tend à se teinter de contenus
beaucoup plus laïcs, plus profanes.
En effet, l’érosion symbolique
n’est pas localisée mais vraiment
internationale. Il suffit de
considérer les symboles suivants,
extrêmement forts, tels
le Rainbow Warrior, le bateau
de Greenpeace. Ce nom, qui
est devenu un emblème international
de l’association écologiste,
emprunte ses symboles à
la culture indienne, navajos et
hopis notamment. Ces derniers
avaient imaginé un personnage
(réunifiant toutes les nations
indiennes, qui s’opposerait à
l’envahisseur blanc américain.
Ce personnage, ils l’ont appelé
“Rainbow Warrior”. On passe
donc d’une dimension sacrée
pour les Indiens à une dimension
profane, celui d’une idéologie
écologique.

Roger-Luc Chayer au 1570 AM

Thursday, February 4th, 2010

Syntonisez la radio AM et participez à l’émission de samedi le 13… Avec GGTV!

Suite au lancement de la nouvelle émission de Christian Dominique sur les ondes de Radio Boomers 1570 AM à Montréal, Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Magazine et responsable de Gay Globe TV co-animera l’émission du 13 février 2010 de 23h à 1h du matin qui portera sur le SIDA et l’expérience gaie en milieu échangiste.

L’Émission sera aussi filmée et diffusée sur GGTV la semaine suivante…

Roger-Luc Chayer est mieux connu pour ses nombreuses chroniques sur les ondes de TQS à l’émission “Le Midi avec André Arthur” (voir ses émissions) et pour ses actualités à Gay Globe TV. Il participera à l’émission avec son expertise dans le domaine du SIDA et une ligne ouverte sera offerte pendant l’émission, lui permettant de répondre aux questions des auditeurs.

Chrisitan Dominique est animateur de l’émission et est mieux connu comme administrateur du Sauna et Club échangiste Le 3333 à Montréal.

Syntonisez le 1570 AM samedi le 13 février prochain dès 23h et participez à l’émission… ÉCOUTEZ AUSSI L’ÉMISSION SUR INTERNET EN DIRECT!

Des virus endormis dans nos cellules

Saturday, January 23rd, 2010

Des virus parfois anciens de centaines de millions d’années ont colonisé notre ADN. Une équipe a découvert comment notre organisme neutralise ces squatteurs. Une avancée décisive qui pourrait aussi ouvrir la voie à de nouvelles thérapies contre le SIDA.

La moitié environ de notre ADN ne nous appartient pas tout à fait. Il est notamment constitué de virus dits «rétrovirus endogènes»: des squatteurs, qui se sont infiltrés au coeur de nos cellules et que nous nous transmettons, de génération en génération, parfois depuis l’époque des dinosaures. Heureusement, ils restent profondément endormis.

Des chercheurs de l’EPFL ont mis à jour le mécanisme permettant d’inhiber ces hôtes surprenants. Publiée dans Nature, cette découverte nous en apprend un peu plus sur les processus complexes de la sélection naturelle. Plus pragmatiquement, les travaux des lausannois pourraient aussi ouvrir la voie à de nouvelles thérapies contre les virus du SIDA ou de l’herpès.

Avant d’être endogènes, ces virus étaient des agresseurs extérieurs, ou «exogènes», comme par exemple le VIH, qui colonise les cellules sanguines. Mais les rétrovirus endogènes ont ciblé les cellules germinales ? les précurseurs des ovules et spermatozoïdes. C’est pourquoi les individus touchés ont transmis les intrus à leur descendance.

Ces rétrovirus endogènes ne sont pas seulement des ennemis. Ils sont aussi de formidables moteurs de l’évolution. Car ces visiteurs indésirables tendent à faire muter l’ADN de leur hôte. «Ce sont de véritables architectes du génome, explique Didier Trono, directeur de la recherche. Ils peuvent activer, désactiver ou moduler les gènes.» De fait, les grandes vagues d’apparition des rétrovirus endogènes coïncident avec des moments où, singulièrement, l’évolution semble mettre un coup d’accélérateur. «Dans notre génome, nous trouvons les traces des deux dernières vagues principales. La première a eu lieu il y a 100 millions d’années, au moment du développement des mammifères, la seconde il y a une cinquantaine de millions d’années, peu avant que n’apparaissent les premiers primates anthropoïdes.»

Lors de très anciennes pandémies, certains individus parvenaient à plonger en dormance le rétrovirus impliqué. Ils survivaient ainsi à de vraisemblables hécatombes. Leur descendance, dont nous faisons partie, a hérité de cette faculté. Pour ce faire, nos cellules fabriquent des protéines inhibitrices.

C’est dans un embryon de souris que les scientifiques ont mis au jour le mécanisme. Dans les cinq ou six premiers jours de l’embryon, une armée de protéines auxiliaires se chargent de reconnaître les nombreuses séquences virales dans notre ADN. Une protéine maître, appelée KAP1, orchestre leur endormissement. Les rétrovirus endogènes, vieux pour certains de centaines de millions d’années, se réveillent de leur long sommeil à l’intérieur de la cellule. Ils induisent d’innombrables mutations, «un peu comme une infection VIH en accéléré», compare le chercheur. L’embryon meurt.

Les chercheurs lausannois sont d’ores et déjà en train de déterminer si la protéine KAP1 est également impliquée dans la capacité du virus VIH à s’endormir temporairement dans nos cellules, et à échapper ainsi aux traitements. «Comme dans le cas des rétrovirus endogènes, ce sont peut-être nos propres cellules qui inhibent le virus pour défendre l’organisme. Ce pourrait être le même processus, mais imparfait. Nous pourrions alors imaginer réveiller les virus endormis pendant la thérapie, pour les éliminer aussi.»

Fiat 500C: Le cabriolet élue Voiture gay européenne de l’année 2010
Par : NouvelObs.com

Du 15 novembre au 15 décembre 2009, se sont tenues les élections pour la “Voiture gay européenne de l’année 2010” et “La Marque automobile gay européenne de l’année 2010”, présentées comme le fruit d’une “consultation européenne de la population gay”.

Un mois durant, les votants ont fait leur choix parmi 60 nouveautés et 90 marques automobiles. Résultat, la Fiat 500C décroche le titre de “Voiture gay européenne de l’année 2010” ; tandis que c’est Citroën qui l’emporter côté marques.

Union gaie au Maroc

Friday, December 25th, 2009

Au Maroc, lʼhomosexualité est punie par la loi,
mais un consulat bénéficie de lʼextraterritorialité
Deux hommes marchent, la main dans la main, sous les applaudisse-
ments et les jets de pétales. Ils sʼavancent en direction dʼun consul qui
les déclarera dans quelques instants mari et…mari. Mais pourront-ils
sortir sans dommage du consulat? Cʼest bien dʼun mariage homosexuel
quʼon parle. La scène pourrait être anodine sous dʼautres cieux, où les
mariages gay sont de plus en plus admis par la société comme par les
pouvoirs publics. Elle lʼest beaucoup moins lorsquʼelle a lieu sur le sol
marocain et surtout si lʼon sait que lʼun des futurs «mariés» est marocain.
Il faut dʼabord signaler que la demande de mariage a été déposée auprès
du consulat dʼun pays étranger et non musulman. Ce qui veut dire que,
juridiquement, lʼéventuelle «cérémonie» nʼaura pas lieu sur le territoire
national. Mais techniquement, cʼest bien sur le sol de lʼÉtat marocain,
musulman, que deux hommes seront probablement unis par «les liens
sacrés du mariage».
Une question: Pourquoi parle-t-on dʼun mariage gay dans un pays
où lʼhomosexualité est réprimée par le code pénal? Au regard de la loi
et des conventions internationales, il est tout à fait possible pour un
consul de marier deux personnes selon les lois de son pays. Dans ce cas
dʼespèce, il se trouve que le pays du Consulat admet les mariages gay.
A priori, aucun problème ne se pose. Sauf peut-être celui des relations
diplomatiques et du «respect des susceptibilités» dʼun peuple musulman
pour lequel une telle scène représente une profonde offense. En face, le
consul qui a reçu la demande pour lʼunion des deux hommes se trouve
également dans une situation peu enviable. Il doit à la fois sʼassurer de ne
pas heurter la susceptibilité des Marocains et faire face aux pressions des
lobbies gay qui ont poussé son gouvernement à adopter une loi légalisant
les mariages homosexuels.
Cet imbroglio juridique ressemble beaucoup à celui que pourrait rencon-
trer un Marocain musulman résidant dans un pays dont les lois interdisent
la polygamie. Imaginons ce dernier se présentant au Consulat du Maroc le
plus proche et demandant dʼêtre marié à deux, trois, voire quatre femmes.
Il semble peu probable que le consul accepte de lui accorder ce droit, qui
est pourtant légitime selon le statut personnel marocain. Et même si ce
Marocain polygame se marie avec plus dʼune femme au Consulat, il ne
pourra jamais vivre sa polygamie dans le pays hôte.
Les deux gay qui souhaitent se marier vivaient «paisiblement» en con-
cubinage dans le pays du ressortissant étranger. Un beau jour, la police
dʼimmigration débarque au domicile des deux «tourtereaux» et découvre
que le conjoint marocain est un immigré clandestin. Autrement dit, il
était sans papier. Il est alors expulsé. Une décision qui aurait dû briser
«le ménage» à jamais puisquʼils ne devaient plus se retrouver. Mais
cʼétait sans compter «la force de lʼamour», puisque le ressortissant étran-
ger décide de suivre son compagnon au Maroc et de faire le nécessaire
pour lʼaider à regagner le pays où ils vivaient. Le couple a alors pensé
au regroupement familial à travers le mariage. Ils seront dʼautant plus
confortés dans leur décision que le gouvernement du pays du ressortissant
étranger approuve le mariage entre deux personnes du même sexe.

bière Pride

Saturday, November 14th, 2009

(Dʼaprès Infopresse)
Afin de financer les équipes sportives gaies québécoises no-
tamment pour les 1ers Outgames mondiaux Montréal 2006,
la microbrasserie montréalaise Le Chaudron International et
la Fondation Pride ont lancé au Québec une bière dénommée
Pride. On la retrouve dans divers établissements du Village,
dont les restaurants St-Hubert et Roulé-Boulé ainsi que plu-
sieurs bars, et au marché Metro du quartier, lesquels remettent
5¢ par bière vendue à un organisme sportif gai de leur choix.
«Ce produit est pensé et conçu en fonction de la clientèle gaie
montréalaise, dit François Robert Lemire, président de la Fondation
Pride. Le but était de créer une marque identitaire afin de donner le jour
à un fonds permanent qui serait puisé à même les dépenses des consom-
mateurs gais.»
La fondation a contactée plusieurs microbrasseries afin de trouver
la bière qui conviendrait le mieux à la clientèle ciblée. «Elle de-
vait être douce et régulière, dit François Robert Lemire. Plusieurs
brasseurs nous ont soumis des produits trop alcoolisés ou au goût
trop prononcé. Ce nʼest pas ce que consomment les gais dʼaprès
une étude de marché que nous avons effectuée au préalable.» Le
Chaudron a donc remporté la partie avec une ale blonde classique.Pour en savoir plus sur la bière Pride, absolument unique dans le
marché gai québécois, nous vous proposons un  petit quiz en com-
pagnie de François-Robert Lemire, président de la compagnie, qui
accepte de répondre à nos questions.
Pourquoi le mot PRIDE? Mot international, nous voulions que tous les
gais puissent sʼy identifier.
Est-ce que PRIDE fabrique sa propre bière? Non, nos produits sont
fabriqués sous licence, en sous-traitance.
Qui fait fortune avec ça? Personne.
Alors pourquoi fabriquer de la bière gaie? Pour financer les athlètes
gais et lesbiennes qui désirent participer aux Outgames® de Montréal ou
aux Jeux gais de Chicago en 2006.
Avez-vous une idée de ce que vous allez donner? 1.20$ la caisse ven-
due au Québec
Et quand pouvons-nous espérer avoir un don aux athlètes? En avril
2006 au plus tard.
Qui est supposé recevoir cet argent au Québec? Chaque commerçant-
distributeur décide à quelle équipe ira lʼargent. Toutes les équipes et
athlètes du Québec sont éligibles.

Divers/cité questionnée sur sa fierté

Saturday, November 14th, 2009

Les célébrations de la fierté
gaie 2005, non seulement un bou-
leversement dans lʼorganisation,
mais une vive déception que les
responsables refusent ou négligent
de commenter.
Cʼest une conclusion à laquelle nous
pouvons, pour le moment, en arriver
puisque depuis le défilé, le lende-
main en fait, nous tentons par tous
les moyens de communiquer avec
Suzanne Girard de Divers/Cité,
impossible dʼobtenir des commen-
taires ou une collaboration dans les
suites à donner à la Fierté.
Pourtant, le Point est un magazine
gai qui fait son travail, cʼest-à-dire
que nous avons le devoir de ques-
tionner les autorités et dans le cas
présent, les organisateurs de Divers/
Cité 2005, pour connaître exacte-
ment les réponses aux questions du
public, peine perdue.
1- Pourquoi faire un défilé de nuit la semaine alors que tout allait si bien
quand cʼétait la fin de semaine et de jour?
2- Pourquoi toujours vouloir amoindrir le succès des années antérieures
avec des décisions franchement anti-économiques face aux commerçants du
Village?
3- Qui sert exactement Divers/Cité? Les gais du Village ou la population
montréalaise en général?
4- À quand un retour des bonnes années alors que tout se passait dans le Vil-
lage et que lʼargent nʼétait pas la première raison dʼêtre?
Pourtant ce nʼest pas sorcier, même très simple: les gens, quʼils soient gais ou
commerçants du Village, veulent simplement savoir le pourquoi de plusieurs
changements et surtout, veulent savoir si la guerre entre les organisateurs de
lʼévénement et la communauté gaie durera encore longtemps car la vraie
question est: «est-ce quʼil y aura une célébration en 2006 et si oui, qui lʼor-
ganisera?».
Afin dʼen savoir plus, au nom des lecteurs, voici les questions que nous adres-
sons à madame Suzanne Girard, Directrice Générale de Divers/Cité. Le Point
demandera aux organisateurs de répondre, résultats dans la prochaine édition!

Les gais veulent se réapproprier leur Fier- té

Saturday, October 10th, 2009

Altern’Art de Québec, appuyé par l’Association des gens d’affaires du Faubourg et différents organismes gais, veut reprendre l’initiative de la
«L’Association des gens d’affaires du Faubourg (AGAF) voit d’un bon
œil que cette fête annuelle revienne sous le contrôle de la communauté
homosexuelle de Québec, en collaboration avec les commerçants de la rue
Saint-Jean, les gens d’affaires gais et ceux de notre association» confie M.
Martin Léveillée directeur général de l’AGAF.
Si la demande est acceptée, la Fête Arc-En-Ciel de Québec sera donc de
retour sur la rue Saint-Jean dans l’harmonie et la bonne humeur. Déjà, des
commanditaires majeurs se sont pointés pour appuyer cet événement qui
sera à la ressemblance des gens d’ici, avec une administration démocratique
et transparente.
«Il est important, non seulement de se reprendre en main, mais de présenter
un événement festif qui va regrouper tous ceux et celles qui veulent affirmer
leur orientation sexuelle et marquer leur différence, ainsi que tous les autres
qui veulent découvrir différents aspects du vécu homosexuel» de conclure
M. Gauthier en espérant que la demande faite auprès des responsables
municipaux « soit traitée avec diligence pour ne pas retarder indûment les
préparatifs de cette fête.»
Au cours des trois dernières années, cet événement s’est déroulé sous l’égide
de Fierté Québec et de son promoteur André Gagnon. De nombreux problèmes
ont surgi tant auprès des autorités municipales, qu’avec les gens d’affaires et les
organismes gais de Québec. Cet état de fait, loin de concerter la communauté
homosexuelle de Québec et de créer des liens positifs avec l’ensemble de la
population a plutôt divisé les uns et repoussé les autres.
« La gestion autocratique et nébuleuse, les nombreuses dettes accumulées par
Fierté Québec par l’entremise de son président André Gagnon et le manque de
soutien des organismes gais de Québec à sa fête, nous amènent  à faire une
demande de réappropriation de la rue Saint-Jean auprès de Monsieur Martin
Leclerc responsable des événements spéciaux pour l’Arrondissement de la cité»
de souligner Yves Gauthier secrétaire d’Altern’Art de Québec et coordonnateur
des activités pour le Festival d’art gai de Québec.
D’ailleurs l’an dernier le même souhait avait été formulé mais sans en faire de
demande officielle. Le Conseil de quartier Saint-Jean-Baptiste n’avait pas hésité
à voter une résolution à cet effet. Mais après plusieurs mois d’hésitation les
responsables avaient finalement accordé la priorité à M. Gagnon et à son événement
qui doit encore plus de 9 000$ à la ville de Québec sans compter les dizaines de
milliers de dollars de dettes accumulées auprès des gens d’affaires de Québec.

Ferté Montréal 2009: Plus que jamais hétéro

Sunday, August 16th, 2009

C’était aujourd’hui le défilé de la fierté gaie de Montréal, qui cloturait quelques jours de célébrations destinées en fait aux gais mais qui ne réunit plus autant qu’avant les personnes de cette orientation à Montréal. On le remarque en se promenant dans les rues pendant la journée communautaire et surtout pendant le défilé. Réussite marketing oui, si c’est en termes de population familiale qui vient voir un beau spectacle mais quant à l’aspect gai, quant à la découverte de groupes communautaires et à la célébration de la différence, ça ne tient plus debout.

Tout d’abord, lors de la journée communautaire, il aurait été intéressant que seuls les organismes gais soient autorisés à se présenter. Non, on a accepté des compagnies commerciales qui n’ont rien à faire avec les gais et on les a autorisées à faire de la promo. Pendant qu’un petit groupe de Drummondville avec 2 bénévoles essayait de se faire connaître, devant sa table se pressaient 6 gros tas de muscles déguisés en romains torse nu en train de distribuer des condoms de marque Trojan, une répétition démodée des autres années d’ailleurs. Toute l’atention était rivée sur ces gros muscles aux dépends du petit groupe qui s’en repartira pas plus connu qu’avant parce qu’il n’avait pas les moyens de Trojan pour se faire connaître. Est-ce que Trojan leur viendra en aide cette année au niveau local, oubliez ça!

Plus loin, on vend des breloques, des lampes et quelques bibelots cheaps, des bijoux en plastique, les raéliens distribuaient en masse leur propagande et pendant ce temps on passe affreusement à côté de la réalité, de la journée communautaire des gais et lesbiennes.

C’était affreux. Et il fallait les chercher les gais. Par le passé, les hommes se tenaient par la main, les femmes s’embrassaient de manière à laisser s’exprimer ce qu’ils étaient et se promenaient en toute visibilité, cette année, de belles familles avec des enfants, des couples du plateau Mont-Royal qui venaient voir ça comme on va au zoo, beaucoup de ti-couples de Laval et Longueuil qui viennent voir… Vous-êtes gais? Non. Vous conaissez des gais? Non, mais on vient pour la fierté.. Autrement dit, ils ne savaient pas ce que signifiait la célébration et ils s’en foutent carrément.

Pendant le défilé, au moment de faire une pause et une minute de silence pour les personnes décédées du SIDA, ce qui est normalement le point le plus touchant, l’aboutissement de toutes ces célébrations et l’appogée de notre conscience collective comme gais a raté tout son effet, les ti-couples et les gangs de gars straights qui veulent se saouler la gueule en public continuaient à crier et à rire très fort, pendant que seuls quelques gais que l’on reconnaît maintenant parce qu’ils ont la tête baissée en signe de respect, font leur minute de silence et se donnent entiers à ce qu’ils sont. Ils sont peu nombreux dans la foule, ce n’est plus notre foule, c’est une foule. Les hommes étaient gênés de s’embrasser parce qu’il y avait trop de familles et de straight, on ne se sentait plus à notre place, dans notre propre village tellement il y avait des touristes. Pathétique.

La parade gaie n’est plus un moment de réjouissance pour nous les gais, il est l’événement ordinaire qui fera repasser les mêmes groupes et commerces et surtout les mêmes politiciens prostitués et putes qui font semblant d’être avec nous alors qu’ils veulent nos votes, comme un zoo, on fait passer les éléphants pour que le public dise ahhh, ohhhh, ce n’était pas gai aujourd’hui, c’était triste.

ET pour les statistiques, il y avait moins de monde cette année 2009 que pour les pires années comme quoi…

Une naissance annoncée…

Saturday, August 8th, 2009

Quelque chose de grandiose va se produire d’ici quelques semaines, la naissance d’un nouveau concept, un événement média encore plus grandiose que la naissance en 2006 de Gay Globe TV. Il s’agit de la nouvelle revue Gay Globe Magazine, qui remplacera définitivement la Revue Le Point dès sa prochaine édition et qui correspondra à l’intégration totale du Point à Gay Globe TV.

Gay Globe Magazine est le seul magazine gai au Québec, il n’en existe aucun autre. Il y a des guides, des agendas et des bottins, ou encore des feuillets sur le nightlife mais il n’existe qu’un seul magazine, dans le format traditionnel si cher à la communauté (8.5 X 11 pouces), c’est Gay Globe Magazine. Unique, jamais copié, encore moins égalé!

Gay Globe Magazine

Gay Globe Magazine

Le nouveau Magazine, qui vient répondre à un désir souvent exprimé par les lecteurs et les annonceurs, ne fera que dans l’information pure et limpide tant sur la santé, l’économie et l’ensemble des sujets qui intéressent les gais mais dans une perspective mondiale, globale et à la fine pointe de l’actualité. Comment y arriver?

En ne publiant que des textes recherchés qui seront souvent exclusifs ou si récents qu’ils risquent de ne se retrouver que dans Gay Globe Magazine. On se jettera sur Gay Globe Magazine pour le dévorer et le déguster. Le concept Gay Globe TV s’est taillé une place de grand choix depuis son lancement en 2006, occupant la première place absolue dans le palmarès des médias gais du Québec, loin devant Fugues et les autres publications gais ou lesbiennes. Le contenu est étudié afin de correspondre exactement à ce que veulent les hommes gais du Québec, les analyses sont franches, directes, blindées et indépendantes. Gay Globe Magazine fera encore mieux, intégrant l’ensemble des recettes qui font de GGTV un succès à la formule Magazine qui plaît tant avec Le Point.

Gay Globe Magazine viendra donc remplacer Le Point, qui cesse donc d’être publié dès maintenant, dès le 1er août 2009. Le nouveau magazine sera publié en maintenant les numéros de publication du Point puisqu’il ne part pas à neuf mais se transforme, s’intègre à GGTV et se développe pour conquérir de nouveaux marchés et pour consacrer définitivement la place de leader de Gay Globe. Le tout, gratuitement…

À quand la fin du chialage de Fierté Montréal?

Thursday, July 23rd, 2009

L’incessant chialage des organisateurs de la Fierté gaie de Montréal 2009 est en train de faire perdre toute crédibilité à la communauté gaie dans son ensemble et nous savons tous qu’ils ne disent pas les vraies raisons du refus du Gouvernement canadien de les subventionner. Informons ici les lecteurs…

Le Canada annonçait hier qu’il ne subventionnerait ni Fierté Montréal, ni Divercité, pas un rond pour 2009. Tout de suite après, les militants, divas et castrats classiques du militantisme gai criaient à la discrimination affirmant que le gouvernement de M. Harper avait une dent contre les gais.

FAUX, FAUX, archi-FAUX!

Les militants ont la mémoire courte et une mise au point est devenue nécessaire puisqu’ils parlent encore au nom de tous sans consulter personne. Voici exactement ce qui se passe et les raisons de cette décision controversée mais courageuse du Canada.

LES ORGANISATEURS DE FIERTÉ MONTRÉAL SONT LES MÊMES QUE POUR LES OUTGAMES 2006! Vous vous souvenez des jeux gais en faillite de Montréal 2006? Oui, les mêmes, ils utilisent les mêmes tactiques, les mêmes magouilles et récoltent la stricte logique des choses de la part du Canada fortement blâmé à l’époque pour ne pas avoir protégé les investisseurs dans Montréal 2006. La faillite des Outgames a été terrible pour des centaines de personnes et Le Point avait annoncé cette faillite avant les jeux car tous les ingrédients étaient réunis de même que la découverte d’un dossier criminel grave et violent au nom d’une administratrice de l’époque.

De plus, Fierté Montréal 2009 refuse de communiquer avec Le Point et GGTV depuis 3 ans, en représailles pour nos dossiers journalistiques les impliquant lors des Outgames alors que nous étions les diffuseurs officiels de la parade gaie juste avant. Magouilles? Bien sur, oui, absolument. Le Canada, découvrant que les administrateurs et employés des Outgames se sont recyclés dans les célébrations de la fierté gaie de Montréal, découvrant qu’ils boycottent des médias gais qui sont pourtant les premiers à être intéressés par une parade gaie, ne sont pas assez stupides pour encourager les fautifs. sanctions, punition, oui, il était temps!

ET quand on voit les libéraux actuels crier au scandale homophobe contre Harper, où étaient ces libéraux lors de la faillite des Outgames avec plus de 700 victimes? Nulle part, ils sont au mauvais endroit, dans la mauvaise cause, au mauvais moment, ils ont tort, le public a la mémoire longue et les médias ont le devoir de faire leur travail en refusant que des imbéciles se targuant de la cause gaie tentent par la magouille d’avoir du fric des subventions alors qu’ils sont en fait les responsables d’une failite honteuse et coûteuse. Ils récoltent ce qu’ils sèment, c’est normal.

Magouilles = fin des subventions. Harper se comporte en gouvernement responsable, à Montréal 2009 de se réveiller maintenant et de revenir dans le droit chemin, sinon, les tapoches sur les ménettes ne sont pas terminées. Trust us!

La Fierté gaie dans le monde

Wednesday, July 15th, 2009

Plusieurs “marches des fierté” ont été organisées dans les grandes capitales d’Europe. Gay, bi, trans n’ont pas hésité à fustiger leurs gouvernements respectifs, surtout dans les pays à dominante très catholique.

A Rome : “la liberté pour tous”
Sous le soleil de l’après-midi du samedi 13 juin, des dizaines de milliers de personnes se sont rendues à la Gay Pride organisée dans la capitale italienne. Les militants costumés, n’ont pas hésité à critiquer le gouvernement conservateur de Silvio Berlusconi. Ils demandaient “la liberté pour tous”, ainsi que des droits pour les couples de même sexe et la reconnaissance du mariage homosexuel. Plus d’une vingtaine de chars ont paradé dans la ville.

A Zagreb : “Homophobie, repose en paix”
Ils étaient entre cinq et huit cents à manifester dans la capitale croate, lors de la 8e Gay Pride organisée dans le pays, tandis que qu’une cinquantaine de contre-manifestants, probablement d’extrême droite, les injuriaient. Aucune violence physique n’a été rapportée.

A Varsovie : “4O ans d’égalité, 20 ans de liberté”
Environ 1.500 personnes ont défilé dans la capitale polonaise. Néanmoins, ce fut sous la protection de la police car des dizaines de jeunes d’extrême droite se sont montrés agressifs et insultaient le cortège. Certaines des banderoles demandaient notamment une légalisation des unions homosexuelles. Mot d’ordre : “4O ans d’égalité, 20 ans de liberté”. Une allusion au 40ème anniversaire des premiers mouvements homosexuels aux Etats-Unis, et au 20ème anniversaire de la chute du communisme en Pologne et en Europe de l’Est.

Difficultés pour la première Gay Pride chinoise

L’organisation de la première Gay Pride de Chine, cette semaine à Shanghai, est fortement perturbée par les autorités. La projection d’un film et la représentation d’une pièce de théâtre ont fait les frais des interventions officielles, selon le témoignage d’un porte-parole de Shanghai LGBT, recueilli par l’AFP.

La projection du film, qui devait se tenir dans un restaurant a été annulée «à la dernière minute mercredi soir», après l’intervention de responsables du Bureau de l’Industrie et du Commerce municipal, ayant signifié à l’établissement qu’il n’avait aucune autorisation pour projeter des films. Le même scénario s’est déroulé dans un galerie d’art qui devait accueillir une représentation théâtrale du “Projet Laramie”, vendredi soir.

La Fierté gaie à Montréal en 2009

Wednesday, July 15th, 2009

De nombreux événements se dérouleront en 2009 dans le cadre des célébrations de la fierté gaie à Montréal. Du 13 au 16 août principalement, on y présentera le 15 août la traditionnelle journée communautaire où les groupes gais ou s’adressant aux gais feront leur présentation.

Suivra le 16 août dès 16 heures, le grand défilé de la fierté qui partira à l’angle de l’avenue de Lorimier et du boulevard René-Lévesque Est, le défilé parcourra le Village vers l’ouest et s’arrêtera à la rue Saint-Hubert. Les spectateurs pourront ensuite poursuivre les festivités à la Place Émilie-Gamelin ainsi que sur la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Saint-Hubert et Papineau.

Sera aussi offert tout au long de la journée du 16, entre 13 et  23h tout à fait gratuitement un grand T-Dance avec les DJ les plus populaires de l’heure. Une occasion unique de s’amuser au coeur de Montréal.