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48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante https://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

André Gagnon fierté Québec

Saturday, November 14th, 2009

Alors quʼil vendait des espace dans sa parade de la fierté
gaie quelques jours avant lʼévénement, le président de Fierté
Québec, André gagnon, annule tout la veille de lʼévénement.
Le grand bonze de Fierté Québec, André gagnon, annonçait dans un
communiqué diffusé le 1er septembre 2005, que pour des raisons
financières liées encore une fois au Gouvernement du Québec, son
événement serait reporté en juin 2006, le temps de lui permettre de payer
ses dettes.
Mais cʼest là exactement où les gais et lesbiennes de Québec voulaient en
venir, lʼobliger à payer les dettes antérieures dont il fait lʼadmission dans
son communiqué et permettre aux participants floués des années
antérieures de se faire payer avant de permettre à Monsieur Gagnon de
revenir parler de fierté.
Le public aura enfin eu gain de cause contre lʼincurie et la mégalomanie
dʼun homme qui aura utilisé le filon gai à des fins dont la honte serait le
meilleur qualificatif. Dettes énormes avec des commerçants et fournisseurs,
dettes avec lʼétat, taxes impayées, impossibilité de connaître les détails
de la gestion de lʼorganisme dont les membres du C.A. se désistent par
requêtes, impossibilité dʼavoir un dialogue avec le Président, etc, etc…
Comme à son habitude, le communiqué, signé par le Président, accuse
tout le monde dʼêtre à lʼorigine des déboires de son organisation (dont
on ne dénombre que trois membres incluant son conjoint) mais refuse de
prendre ses responsabilités en admettant que le fait dʼêtre à lʼorigine de
dettes importantes impayées depuis des années, parfois envers de petits
commerçants et fournisseurs, peut causer un refroidissement des ardeurs
envers sa cause.
Cette année, Fierté Québec nʼétait pas de la fête gaie à Québec et tous
sʼen portaient mieux. La fête Arc-en-Ciel, organisée par Yves Gauthier
et une solide équipe de pros a fait un tabac monstre sur la rue St-Jean
et les alentours, pendant 3 jours, le tout Québec ne parlait que du succès
de la fête qui est enfin redevenue une fierté pour les homosexuels et les
lesbiennes de la Capitale Nationale du Québec. Plus de tables que jamais
sur St-Jean, plus de monde que jamais partout sur la rue et aux activités, les
gais et lesbiennes de Québec nʼont plus besoin de M. Gagnon pour exister!

Magazine Être: Les annonceurs du magazine se disent choqués

Sunday, April 26th, 2009

Les annonceurs du magazine Être, dont les élus de l’arrondissement Ville-Marie, se disent choqués de voir leur publicité côtoyer la brochure pornographique de Wegavidéo.

L’un des conseillers de l’arrondissement, Sammy Forcillo, n’en revenait tout simplement pas. «Je suis estomaqué. Nous faisons très attention à ce genre de chose dans nos publicités. On a des valeurs que l’on tient à préserver.

Mauvais goût

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# Des photos explicites à la vue de tous

Le responsable du placement publicitaire à l’arrondissement, Jean-Yves Duthel, n’était pas moins étonné. «Je ne suis pas en contrôle de tout le contenu publicitaire dans les médias où nous annonçons, mais c’est de très mauvais goût. Ça, c’est sûr.»

Se disant très préoccupé, M. Duthel se promet de consulter les élus à ce propos, après avoir appelé l’éditeur du magazine. «J’ai déjà commandé la publicité pour le prochain numéro. C’est la première fois qu’on est confronté à ce genre de chose.»

Entretien

Guy Ménard, directeur adjoint aux particuliers à la Caisse populaire du Quartier latin, a lui aussi l’intention d’avoir un petit entretien avec l’éditeur du magazine. «Je tiens à m’assurer que ce ne sera pas répétitif.»

M. Ménard espère par ailleurs continuer d’agir comme partenaire avec le magazine. «Nous respectons la personnalité de la communauté homosexuelle, mais on souhaiterait un peu plus de retenue de la part du magazine.»

Pornographie magazine être: Des photos explicites à la vue de tous

Sunday, April 26th, 2009

Un magazine pour homosexuels, distribué dans les présentoirs de journaux gratuits de Montréal, expose des photos pornographiques crues et explicites.

Les photos proviennent d’un encart publicitaire du club vidéo Wegavidéo agrafé à la revue Être, où l’on peut voir des gros plans de sexes masculins et des couples homosexuels en pleine action. Aucune précaution n’est prise pour cacher les parties intimes des figurants.

Grand malaise

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# Les annonceurs du magazine se disent choqués

VOTRE OPINION:

Doit-on laisser en circulation libre des publicités de ce type dans un magazine gratuit?

Dans la communauté gaie, la publication de cette publicité, qui compte une vingtaine de pages, provoque un grand malaise. «Quand des images sont distribuées dans le grand public, elles doivent être convenables, ce qui n’est évidemment pas le cas ici», affirme Laurent McCutcheon, président de Gai écoute.

«On a une responsabilité à assumer. Il faut être très vigilant quand les revues ne sont pas distribuées dans une enveloppe scellée ou placées en hauteur sur les tablettes», ajoute-t-il.

Mineurs

Bernard Plante, directeur des communications à la Société de développement commercial du village, se dit aussi étonné. «Si c’est gratuit, des mineurs peuvent tomber là-dessus. C’est délicat.»

À ce sujet, le règlement municipal est très clair: Tout imprimé érotique doit être placé hors de la vue de la clientèle, à au moins 1,5 mètre au-dessus du plancher et derrière un écran, ou encore dans une pièce aménagée spécialement.

Réaction de l’éditeur

L’éditeur du magazine, André Gagnon, prétend que cet encart n’aurait jamais dû se retrouver dans sa revue.

«J’ai averti l’annonceur qu’on ne voulait pas de matériel publicitaire explicite avant l’impression du magazine. Or, la publication de l’encart et celle de la revue ont eu lieu en même temps.»

M. Gagnon assure aussi avoir restreint volontairement la distribution en prévenant le distributeur de ne placer le magazine que dans les lieux pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Le Journal en a pourtant trouvé plusieurs exemplaires à la sortie d’un café, à la vue de tous.

M. Gagnon a déjà reçu quelques plaintes de lecteurs à ce sujet. «Des mesures ont été prises pour que l’on ne revoie pas ces photos», affirme-t-il.

Le magazine Être célèbre son dixième anniversaire.

Offert dans les cafés et restaurants de la ville, il est publié 12 fois par année.