Posts Tagged ‘porno’

L’alerte au VIH dans les studios pornographiques de Los Angeles est levée

Sunday, August 31st, 2014

Lemonde.fr

L’industrie du film pornographique à Los Angeles a brièvement cessé ses activités, jeudi et vendredi 29 août, après une fausse alerte au VIH. « L’annonce du test positif au VIH d’un acteur était un test erroné. L’acteur n’est pas séropositif. (…) La production peut reprendre dans l’industrie du film pour adultes », a expliqué la Free Speech Coalition, la principale association du secteur pornographique. L’organisation avait lancé le moratoire sur les tournages de film X la veille « par précaution ».

Ces annonces surviennent alors que la majeure partie de l’industrie du film X s’oppose au port obligatoire du préservatif, voté à Los Angeles fin 2012. Depuis l’adoption de cette loi, la production de films pornographiques est en chute libre dans la ville, et se déplace vers les Etats voisins et le Canada.

Le Los Angeles Times évoque une diminution de 90 % des permis délivrés pour tourner des films classés X entre 2012 et 2013 dans la ville. Selon le quotidien américain, l’industrie du film X de Los Angeles représentait dans les années 2000 entre 10 et 20 000 emplois, pour des revenus estimés à 4 milliards de dollars par an.

Selon la Free Speech Coalition, qui tente de freiner la délocalisation des tournages, aucun acteur de porno n’a été contaminé à Los Angeles au cours des neuf dernières années, alors que les acteurs sont testés tous les quinze jours pour toute une série de maladies sexuellement transmissibles en plus du VIH. En 2013, après le vote de la loi les obligeant à porter un préservatif pendant un tournage, deux acteurs de films X avaient tout de même été testés séropositifs, déclenchant un important moratoire. Les représentants du secteur avaient ensuite affirmé que ces personnes avaient été contaminées hors des plateaux.

Sida : l’actrice porno testée positive témoigne

Sunday, September 15th, 2013

Huffington post

SANTÉ – A part un sac à dos rempli de vêtements, Cameron Bay ne possédait rien quand elle a commencé à travailler comme escort-girl il y a un an, dans l’espoir de reconstruire sa vie. Il y a quelques mois, elle a fait sa première séance porno, une orgie de dix personnes. Neuf autres scènes plus tard, elle apprenait qu’elle avait le Sida, une nouvelle qui a mené à un moratoire dans l’industrie du porno. Il est difficile de dire où et quand elle a pu contracter la maladie.

Elle déclare que sur les scènes, aucun de ses partenaires sexuels masculins n’a jamais utilisé de préservatif. Une actrice l’avait même mise en garde: «N’en parle même pas, car il y en a d’autres qui attendent pour te remplacer.»

«J’ai appris qu’il y avait toujours quelqu’un de plus jeune et de plus sexy, prêt à faire ce que vous ne voulez pas faire. C’est un monde de requins», a expliqué Bay au HuffPost, lors d’une interview exclusive. «Je pense que nous devrions, du coup, avoir plus le choix. Mettre un préservatif devrait être un choix.»

 

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En novembre dernier, les électeurs de Los Angeles ont fait passer une loi rendant obligatoire l’usage du préservatif dans le porno, et ce malgré une forte mobilisation de l’industrie contre cette mesure. Mais des gens qui travaillent dans ce milieu racontent que la nouvelle loi n’est pas appliquée.

Après avoir eu des relations sexuelles avec cinq hommes dans sa première scène porno, Bay a eu une infection rénale qui l’a rendue malade durant des semaines (voir photo). Elle a tourné toutes ces scènes à Los Angeles pour les magazines Hustler, Zero Tolerance et 21st Sextury. La seule scène qui n’a pas été shootée à LA était la dernière, tournée le 31 juillet pour Kink.com à San Francisco, où se trouve le siège de l’entreprise. C’est aussi la seule fois où elle a pratiqué le BDSM («Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadomasochisme») et le sexe anal.

Pour ce dernier tournage, on a indiqué à Bay que les préservatifs étaient optionnels. Elle a répondu aux personnes sur place qu’elle laisserait le choix à son partenaire masculin. Bay a expliqué au HuffPost qu’elle ne pensait pas avoir besoin d’un préservatif parce que son partenaire avait été testé négatif aux MST. Kink.com a confirmé au HuffPost qu’un préservatif avait été proposé à Bay mais qu’il n’avait pas été utilisé.

Durant la scène, un acteur a frappé trop fort la jeune femme, la blessant gravement à la poitrine gauche. Kink.com a réglé les frais d’hôpitaux à travers son assurance accident de travail et le docteur de Bay lui a demandé de ne pas travailler durant deux semaines, le temps que sa poitrine guérisse. L’opération chirurgicale qu’elle devait faire pour ses seins, artificiellement grossis, a été reportée, et ce peut-être de façon permanente puisqu’elle a le Sida.

Kink.com nous a confirmé que les blessures des acteurs lors d’un tournage étaient couvertes par leur assurance accident du travail, mais la Direction des ressources humaines de l’entreprise n’a pas souhaité commenter la blessure de Bay.

Lors du même tournage, il y a un incident isolé où «les choses ont mal tourné», a déclaré Bay. «Disons qu’il y a eu un incident et qu’on aurait dû arrêter de filmer », explique-t-elle, refusant de donner les détails. «De mauvaises décisions ont été prises par certains d’entre nous.»

« Je débutais dans ce métier. Quand on m’a dit que je pouvais tourner en sécurité, j’ai dit : ‘Ok,cool’. Je n’avais aucune idée de la réalité. Je n’ai pas compris. »

Quand Bay a appris qu’elle avait le Sida le 21 août, un moratoire a été décrété sur les tournages de porno à L.A.. Contrairement à sa blessure au sein, on ne peut relier de façon certaine sa contraction du virus à un tournage en particulier : du coup, la jeune femme doit payer seule son traitement très onéreux. Sans assurance maladie, elle n’est pas certaine de pouvoir se l’offrir. La plupart des acteurs porno n’ont pas d’assurance santé.

Les pilules dont elle a besoin pour ralentir la maladie –qui lui ont déjà causé des symptômes semblables à ceux de la grippe durant une semaine– coûtent 2000 dollars par mois. «Je dépense plus en traitement médicaux en une journée qu’en deux mois de loyer» a-t-elle indiqué. «Je m’étais constitué des économies pour vivre trois mois sans travailler, mais j’en ai déjà dépensé une bonne partie pour ce traitement.»

Quand elle a appelé une assurance santé pour savoir si elle pouvait y souscrire, une gestionnaire de cas lui a expliqué qu’elle ne pourrait pas être couverte durant deux ans. «Elle m’a dit que si je survivais deux ans, je ne représenterai plus un si gros risque et que je pourrais alors rappeler», explique Bay.

Qui plus est, maintenant qu’elle a été identifiée au niveau national comme le « patient zéro » ayant contracté le sida et conduit au moratoire sur le porno, Bay ne s’attend plus à retrouver du travail avec d’autres acteurs. Le monde du porno est si petit qu’elle a eu le sentiment de devoir rendre public son résultat positif au test VIH, raconte-t-elle. Désormais, pour joindre les deux bouts, elle projette de faire des films en solo via une webcam, depuis chez elle.

Le dernier test négatif de Bay au VIH a eu lieu le 26 juillet, ce qui lui permettait de tourner jusqu’au 26 août. Mais elle explique qu’elle a décidé de se faire tester plus tôt, le 19 août, parce qu’elle avait entendu qu’un acteur avec lequel elle avait travaillé avait l’hépatite C. C’est alors qu’elle a été stupéfaite d’apprendre qu’elle avait le sida.

« Heureusement que j’ai fait ce test pour l’hépatite C. Je devais tourner la semaine suivante. J’aurais pu contaminer mes partenaires sans le savoir. »

C’est à cause de cela que Bay estime que le système actuel ne fonctionne pas. Selon elle, au lieu d’être testés tous les 30 jours, les acteurs devraient l’être sur le plateau, avant chaque tournage. Autrement, explique-t-elle, un acteur peut contracter une MST après un test négatif, mais avoir encore 30 jours de tournage devant lui.

Six jours après que Bay ait été déclarée séropositive, la Free Speech Coalition (FSC, une association de défense de la pornographie) qui supervise une base de données des tests MST de tous les acteurs, a levé le moratoire, déclarant que tous ceux qui avaient travaillé avec Bay avaient été testés négatifs.

Une semaine après la levée du moratoire et la reprise des tournages porno, le petit ami de Bay, Rod Daily, un acteur de porno gay, a annoncé qu’il était également porteur du sida. Bay et Daily n’ont jamais tourné ensemble, mais sont officiellement amoureux depuis deux ans. Aucun d’eux ne peut être sûr de la façon dont il a contracté la maladie.

Deux jours après la déclaration de Daily, un troisième acteur a été testé positif, poussant la FSC à imposer de nouveau le moratoire. Le fait que deux acteurs aient été testés positif après que le moratoire ait été levé ont conduit certains, dont Bay, à dire que celui-ci aurait dû être maintenu plus longtemps.

Bay déclare espérer que plus d’acteurs de cette industrie s’informeront sur les risques qu’ils encourent, afin de prendre des décisions en toute connaissance de cause : « L’éducation est un pouvoir. J’ai plus lu ces dernières semaines que depuis mes années de lycée ».

Elle explique aussi que si elle avait fait ces recherches avant de tourner, elle aurait réclamé aux producteurs un préservatif à chaque fois et aurait quitté le plateau si cela lui avait été refusé : « Car au bout du compte, ce qui est en jeu, c’est votre sécurité. Et une feuille de papier indiquant que vous êtes apte à tourner ne veut absolument rien dire.»

Un troisième test positif secoue l’industrie du porno

Sunday, September 8th, 2013

Canoe.ca

LOS ANGELES – Un nouveau résultat positif à un test de dépistage du VIH a encore une fois semé l’émoi dans l’industrie du film pornographique aux États-Unis.

Selon l’agence de presse Reuters, il s’agit du troisième acteur (ou actrice) de films pornographiques, en moins de trois semaines, à obtenir un résultat positif. Le sexe de la personne en question, l’endroit précis où il ou elle travaille et la compagnie qui l’engage n’ont pas été dévoilés.

La Free speech coalition (FSC), un regroupement de lobbying qui défend l’industrie, demande un moratoire sur la production afin d’évaluer la situation et d’établir des mesures pour mieux protéger les acteurs, rapporte Reuters.

«Bien que nous n’ayons pas de preuve que l’infection s’est transmise sur le plateau, nous faisons tout ce que nous pouvons pour déterminer la source et protéger les acteurs», a déclaré la porte-parole de la coalition, Johanne Cachapero, en entrevue. Le groupe demande un arrêt de production d’une durée indéterminée.

Ce troisième résultat positif ravive la controverse entourant l’usage du condom dans la production de films pornographiques.

En janvier 2012, la Ville de Los Angeles a voté en faveur du port obligatoire du condom par les acteurs de films pornographiques. Cette motion avait été hautement dénoncée par l’industrie et la FSC qui estimait que cette pratique mettrait en péril les emplois de milliers d’acteurs. Les producteurs favoriseraient les tests réguliers et volontaires des acteurs plutôt que l’usage systématique du condom.

Etats-Unis: L’industrie porno à l’arrêt après un cas de VIH

Sunday, September 25th, 2011

Les tournages de films pornographiques sont pour la plupart interrom- pus aux Etats-Unis, après la découverte du virus du sida chez un acteur, annonce ce mardi la Free speech coalition.
De nouveaux tests devai- ent être pratiqués pour confirmer la séropositi- vité de l’acteur, a précisé le syndicat de l’industrie pornographique. Diane Duke, directrice exécu- tive de l’organisation, a indiqué que, à sa connais- sance, les productions pornographiques avaient été interrompues en gran- de partie sur tout le ter- ritoire et qu’elle n’avait pas connaissance de pro- ducteurs ayant refusé de se conformer au mora- toire proposé par la Free speech coalition. En 2010, la séropositivité de l’acteur Derrick Burts avait égale- ment provoqué l’interrup- tion temporaire des tour- nages.

Acteur porno séropositif: un producteur veut des excuses d’une association

Friday, September 2nd, 2011

AFP
LOS ANGELES — Un producteur de films pornographiques a confirmé qu’un de ses acteurs avait été testé positif au VIH, mais a réclamé jeudi des excuses d’une association de Los Angeles qui a laissé entendre qu’il avait continué à travailler après un premier test positif.

Après la révélation de ce cas, les maisons de production de films pornographiques situées dans la vallée de San Fernando, au nord de Los Angeles, avaient décidé de suspendre leurs tournages “pour éviter tout risque pour les acteurs”, selon leur syndicat Free Speech Coalition.

Jeudi, Manwin, une société basée au Luxembourg avec des antennes à Montréal et à Los Angeles, a confirmé qu’un acteur travaillant pour une de ses filiales avait bien été testé positif au VIH et attendait le résultat de nouveaux tests pour confirmer ce résultat.

Mais la société a également dénoncé des déclarations d’une association de lutte contre le sida, AIDS Healthcare Foundation (AHF), qui avait laissé entendre qu’elle aurait laissé cet acteur continuer à travailler après un premier test positif.

“Le communiqué de l’AHF est une tentative intolérable de saper la réputation de nos producteurs en publiant de fausses informations”, a déclaré Manwin dans un communiqué, réclamant une rétractation immédiate de l’association et la menaçant d’une plainte en diffamation.

Mercredi, l’AHF avait annoncé avoir déposé une plainte en Floride (sud-est) et auprès des autorités fédérales contre Brazzers, une des filiales canadiennes de Manwin.

“A aucun moment le +patient A+ (l’acteur en question, ndlr) n’a joué ou fourni des prestations pour nos producteurs après un test qui aurait révélé ne serait-ce que la possibilité qu’il soit infecté par le VIH”, insiste Manwin dans son communiqué, ajoutant qu’en outre cet acteur n’avait jamais joué pour sa filiale Brazzers.

En 2010, au moins quatre sociétés de production de films pornographiques de Los Angeles avaient décidé de suspendre leurs tournages pendant quelques semaines après la découverte de la séropositivité d’un acteur qui avait semé la panique sur les plateaux.

Etats-Unis: L’industrie porno à l’arrêt après un cas de VIH

Wednesday, August 31st, 2011

20 minutes.fr

Les tournages de films pornographiques sont pour la plupart interrompus aux Etats-Unis, après la découverte du virus du sida chez un acteur, annonce ce mardi la Free speach coalition.

De nouveaux tests devaient être pratiqués pour confirmer la séropositivité de l’acteur, a précisé le syndicat de l’industrie pornographique. Diane Duke, directrice exécutive de l’organisation, a indiqué que, à sa connaissance, les productions pornographiques avaient été interrompues en grande partie sur tout le territoire et qu’elle n’avait pas connaissance de producteurs ayant refusé de se conformer au moratoire proposé par la Free speach coalition.

La Californie requiert l’utilisation de préservatifs

En 2010, la séropositivité de l’acteur Derrick Burts avait également provoqué l’interruption temporaire des tournages.

«Le système sanitaire autorégulé de notre industrie fonctionne depuis 1998, en dépit des fausses informations répandues par nos adversaires», a assuré le syndicat dans un communiqué. Plusieurs organisations de santé publique réclament davantage de sanctions à l’encontre des acteurs pornographiques tournant sans préservatif.

La Californie, où sont tournés la plupart des films, requiert l’utilisation des préservatifs dans ce genre de productions mais l’industrie ignore largement cette loi, déplorent les associations de lutte contre le sida.

Les entreprises de films pour adultes refusent d’imposer le port des préservatifs en expliquant que cela les obligerait à travailler clandestinement ou en dehors des Etats-Unis, augmentant ainsi les risques pour la santé des acteurs et actrices.

48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante https://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

Magazine Être: Les annonceurs du magazine se disent choqués

Sunday, April 26th, 2009

Les annonceurs du magazine Être, dont les élus de l’arrondissement Ville-Marie, se disent choqués de voir leur publicité côtoyer la brochure pornographique de Wegavidéo.

L’un des conseillers de l’arrondissement, Sammy Forcillo, n’en revenait tout simplement pas. «Je suis estomaqué. Nous faisons très attention à ce genre de chose dans nos publicités. On a des valeurs que l’on tient à préserver.

Mauvais goût

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# Des photos explicites à la vue de tous

Le responsable du placement publicitaire à l’arrondissement, Jean-Yves Duthel, n’était pas moins étonné. «Je ne suis pas en contrôle de tout le contenu publicitaire dans les médias où nous annonçons, mais c’est de très mauvais goût. Ça, c’est sûr.»

Se disant très préoccupé, M. Duthel se promet de consulter les élus à ce propos, après avoir appelé l’éditeur du magazine. «J’ai déjà commandé la publicité pour le prochain numéro. C’est la première fois qu’on est confronté à ce genre de chose.»

Entretien

Guy Ménard, directeur adjoint aux particuliers à la Caisse populaire du Quartier latin, a lui aussi l’intention d’avoir un petit entretien avec l’éditeur du magazine. «Je tiens à m’assurer que ce ne sera pas répétitif.»

M. Ménard espère par ailleurs continuer d’agir comme partenaire avec le magazine. «Nous respectons la personnalité de la communauté homosexuelle, mais on souhaiterait un peu plus de retenue de la part du magazine.»