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L’AFFAIRE FUGUES/PJC Les dessous d’une affaire de sexe et de Média

Tuesday, September 9th, 2014

Par: Roger-Luc Chayer

Il y a quelques semaines, une sorte de scandale se manifestait, propulsé par la colère des gens de Fugues à l’idée de ne plus pouvoir voir la distribution de leur guide dans les pharmacies Jean Coutu du Québec.

Selon l’article publié par Fugues au moment des faits, il s’agissait d’une décision finale de la part du premier groupe pharmaceutique québécois qui reposait sa décision sur la très (lire trop) grande place faîte à la nudité et au contenu sexuel dans les pages du guide Fugues.

Tant du côté de Jean Coutu que de celui de Fugues, on parlait uniquement des images de mecs souvent dénudés dans le cadre d’une publication offerte au grand public et accessible à tous.

Mais personne n’avait parlé jusqu’ici des autres éléments pouvant mener PJC à vouloir retirer ces revues. Examinant l’édition de septembre d’un peu plus près, voici ce qu’on pouvait y découvrir entre les pages 160 à 172 dans les diverses petites annonces:
Ésotérisme: 1 médium
(Illégal au Canada)
Esthétique: 1 escorte
Massothérapie non-sexuelle: 58 annonces dont 50% annoncent sur d’autres sites d’escortes et proposent des services sexuels en extras.
Massage naturiste: 3 offres de services sexuels.
Massothérapie non-sexuelle en région: 4 annonces.
Massage région: 3 annonces, services sexuels.
Divers: 1 escorte.
Massage érotique: 15 annonces, services sexuels.

Escortes: 11 annonces, services sexuels complets.

Au total, 96 annonces offrent des services sexuels plus ou moins explicites contre rémunération. Est-ce qu’il était donc raisonnable pour Jean Coutu de conclure que cette publication comportait des éléments sexuels? Il est raisonnable de le croire. La réaction de Jean Coutu pouvait s’expliquer un peu comme pour la vente de cigarettes, autrefois autorisée dans les pharmacies mais dénoncée par les autorités de la santé publique comme une pratique incompatible avec le rôle et la mission d’un pharmacien. En effet, il était illogique de vendre un produit causant assurément le cancer et, au fond du couloir, de la chimiothérapie pour lutter contre ce cancer.

Quand on connaît les troubles sociaux engendrés par la prostitution, la consommation de drogues qui y est souvent associée, la transmission de maladies comme les Hépatites ou le VIH/SIDA de même que l’exploitation des humains et possiblement des mineurs associée à la prostitution déguisée en massothérapie, massages et escortes à gogo, la question soulevée par la réaction de PJC était plus que légitime. Et tout cela sans oublier que Fugues tire profit financièrement de la publication de telles annonces, Jean Coutu avait certainement le droit de se questionner sur l’image projetée mais, après avoir été menacé par le Rédacteur en chef de Fugues de représailles importantes, la chaîne est finalement revenue, pour le moment, sur sa décision…

Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal)

Sunday, July 31st, 2011
Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Par Roger-Luc Chayer – Photos Gay Globe

POUR VOIR LES PHOTOS EN GRANDES RÉSOLUTION, SIMPLEMENT CLIQUER DESSUS.

Un projet d’intégration urbaine qui se voulait écolo et vert à l’origine s’est transformé en véritable dépotoir à ciel ouvert en plein centre-ville de Montréal et c’est l’Arrondissement Ville-Marie qui est à l’origine de ce désastre écologique avec lequel doivent composer non seulement les citoyens qui vivent dans cet environnement mais les commerçants qui en ont gros sur le cœur.

Se voulant un projet permettant l’implantation de verdure dans l’Arrondissement Ville-Marie, le Jardin du Marché Frontenac, commandité par Bricoville Rona l’Express de la rue Lafontaine dans le même quartier, est en train de devenir la honte municipale tellement le concept a déraillé alors qu’il devait à l’origine permettre l’intégration d’un marché de fruits et légumes dans un quartier déjà fortement atteint par un manque d’espaces verts. Il s’agissait de permettre l’accès à des produits agricoles pour les citoyens de même que de permettre de transformer ce coin de rue défavorisé en îlot de verdure de manière à améliorer la qualité de vie de tous.

Or, alerté par un citoyen qui n’en pouvait plus de vivre avec les conditions désagréables imposées par ce projet, Gay Globe Média s’est rendu sur les lieux situés au coin de la rue Ontario et d’Iberville pour constater l’ampleur du désastre, et désastre il y avait comme le démontrent les photos plus bas.

En entrevue avec Gay Globe, Ronald (prénom fictif afin de préserver l’anonymat du plaignant) nous disait que depuis le printemps, il avait l’impression de vivre face à une piquerie tant l’environnement est devenu nauséabond et géré par des gens qui sont visiblement incapables de mener un tel projet, pourtant assez simple. “On dirait que tout ce que touche la ville se transforme en déchet et en échec. Expliquez-moi comme est-ce possible qu’aucun inspecteur de l’arrondissement ne soit venu ici constater l’état des lieux pour faire respecter le règlement municipal quand on voit bien qu’il s’agit d’un dépotoir à ciel ouvert?”, nous demande Ronald qui est un résident de longue date du quartier.

“N’importe quel commerçant ou résident qui ferait ça devant chez lui recevrait une amende salée mais comme la ville autorise ce qui se passe, nous devons vivre avec ce dépotoir et le plus triste pour moi c’est de voir que personne n’a supervisé ça, qu’on a sali un coin de rue peut-être pas très chic mais qui avait au moins l’avantage de ne pas être une poubelle avant le début de cette affaire-là”.

Sur les photos, on peut voir que des déchets pourtant récupérables sont abandonnés en tas, par les organisateurs du Jardin du Marché Frontenac et que le plastique est mêlé au carton, au styrofoam, que des légumes et plantes sont en putréfaction dans les boites et que des sacs de resto McDonald y sont aussi présents, démontrant que ce projet ou ses administrateurs et commanditaires font peu de cas de la qualité de vie des résidants voisins qui doivent supporter ce qui est pourtant présenté comme une initiative écolo et verte! “Tout ça pour avoir des subventions?” demande Ronald…

De plus, lors de notre visite, entre les pots de fleurs et les jardins se trouvaient des sacs verts remplis qui n’avaient pas été placés pour la collecte et le pire, de ce projet de dépotoir sur lequel aucun contrôle n’est exercé, c’est que les planches et boites sont placés en tas, par dessus de magnifiques petites fleurs écrasées et deux petites tomates accrochées à leur plant, encore vivantes qui tentent de survivre malgré le poids des déchets qui les recouvrent, les photos sont d’ailleurs criantes de vérité car le tas est placé par dessus des fleurs et légumes plantés avec l’agent de la ville et de Rona!

Gay Globe a demandé à Rona l’Express de commenter les photos et de nous dire si c’est cela le projet qu’ils souhaitaient en prêtant le nom de Rona et surtout s’ils sont fiers des résultats de leur commandite. Nous ferons le suivi une fois leur réponse arrivée. Quant à la ville de Montréal et au Maire Gérald Tremblay, Gay Globe leur a offert de commenter, les réponses seront publiées dès réception si elles arrivent car notre prestigieux Maire a pour mauvaise habitude d’ignorer les journalistes quand il s’agit de questions négatives pour son image. Enfin, on verra bien…

Quant à l’organisation à l’origine de ce dépotoir, qui déclare sur son site Internet à www.marchefrontenac.com “Le Jardin sur rue du Marché solidaire Frontenac fait aussi partie du Groupe de travail en agriculture urbaine de Montréal. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le document Montréal fière d’être verte et nourricière” une entrevue a été demandée et nous attendons leur réponse.

En conclusion, est-ce que la ville de Montréal avait vraiment besoin de ce dépotoir entouré de conteneurs que même la ville interdit normalement sur son territoire? Évidemment pas. Espérons que les responsables de cet échec cuisant, qui ne sont d’ailleurs pas enregistrés légalement au Registre des entreprises du Québec comme le requiert la loi, pour recevoir des subventions, se réveilleront et iront immédiatement nettoyer ce bac à vidanges à ciel ouvert qu’est le Jardin du Marché Frontenac.

Le 2 août 2011, Madame Josée Caron, porte-parole de Rona, déclarait dans un courriel adressé à Gay Globe: “En réponse à votre article intitulé « Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal) » nous désirons vous laisser savoir que le marchand-propriétaire de la Quincaillerie Bricoville RONA L’express a été mis au courant de la situation en lisant votre article et a pris action pour rejoindre les responsables du projet « Le Jardin du Marché Frontenac » afin de s’assurer que le problème des déchets soit rapidement régularisé et ne se reproduise plus.  Le but de la commandite accordée par la Quincaillerie Bricoville est de participer à un projet de quartier visant à améliorer la qualité de vie des citoyens et nous sommes confiants que des correctifs pourront rapidement être apportés pour qu’il en soit ainsi.”

NEWSMAKER-Rebekah Brooks, Murdoch’s fiery favourite

Sunday, July 17th, 2011

Reuters

(Reuters) – Rebekah Brooks, arrested on Sunday as part of an investigation into allegations of phone hacking and bribing police, rose to the top of British tabloid journalism armed with charm and networking skills.

After becoming editor of the News of the World in 2000 and the Sun’s first female editor in 2003, the flame-haired 43-year-old was promoted in 2009 to become chief executive of Rupert Murdoch’s UK newspaper business, reporting to his son James.

She became a favourite of Rupert, who put his arm around her and told reporters she was his top priority when he flew into London a week ago to take charge of the crisis shaking his global media empire News Corp

She counts Prime Minister David Cameron as a friend — a fact that has added to his discomfort since the hacking scandal erupted and provided ammunition to the opposition Labour party.

“She’s sinuous and clever and probably the most brilliant networker I’ve ever met,” said veteran media commentator Roy Greenslade, a former News International journalist who has known Brooks for many years.

Former employees describe her as “one of the lads” who fitted into the macho culture of the tabloids by swearing in the newsroom and drinking in the pub with colleagues — while making it very clear who was boss.

“At first, I wondered who this person flouncing around the office with big red hair like she owned the place was. I soon found out,” said one ex-Sun reporter.

OLD WARHORSES

Brooks, known as Rebekah Wade until her second marriage to ex-racehorse trainer and author Charlie Brooks two years ago, spent almost her entire career at News International.

After a grammar-school education in the northwestern English county of Cheshire and a short spell in Paris, she joined the News of the World at the age of 20 as a feature writer and rose to become deputy editor.

In 1998 she transferred to sister tabloid The Sun, a daily, spending two years as deputy editor there before returning as editor to the News of the World, where she ran a controversial campaign to name and shame child sex offenders.

It was under her editorship that an investigator working for the News of the World hacked into the voicemail of missing schoolgirl Milly Dowler, later found murdered. Brooks says she did not know about the hacking. Rupert Murdoch has personally apologised to the girls’ parents.

One ex-employee from that time describes her as a hands-on editor who led from the front and mucked in with news editors as the weekly publication deadline approached.

Despite a sometimes tough demeanour that could intimidate hardened ‘hacks’, she was generally charming and wrapped the paper’s male editors around her little finger, current and former colleagues say.

“She buttered up a lot of middle-aged men, and she’s good at that. They probably each thought they were a special adviser and confidant. She was very good at keeping those old warhorses well and truly on her side,” said one ex-employee.

PERSONAL LIFE

In 2003, Brooks returned to the Sun, succeeding her former boss David Yelland as editor of Britain’s best-selling newspaper, which currently has almost 3 million daily readers and at the time had many more.

During her tenure, the newspaper’s former hard news focus shifted towards more celebrity stories. The topless girls who appear daily on page 3 of the tabloid remained, despite reports that she had earlier campaigned against them as deputy editor.

It was during this period that Brooks separated from her first husband Ross Kemp, best known for his role as hard man Grant Mitchell in the popular BBC soap opera EastEnders.

It was gleefully reported by rival newspapers that she had been arrested following an alleged assault on her husband — while the Sun was running a campaign against domestic violence. She was later released and no further action was taken.

“She wouldn’t bring her personal life into the office,” says a former News of the World reporter.

“She wouldn’t come in and say: ‘Ross and I have had a terrible row,’ like some women might. She was more likely to come in and say: ‘Where the hell is that page you promised me?’”

As the crisis intensified in recent weeks, Brooks became a lightning rod for public anger by initially holding on to her job while 200 staff at the News of the World lost theirs as the scandal forced the Murdochs to shut the paper.

Despite finally resigning on Friday, she remains a central figure in the drama and, with Rupert and James Murdoch, is due to appear on Tuesday for a grilling by a parliamentary committee. (Additional reporting by Olesya Dmitracova; editing by Sara Ledwith, Simon Robinson and Elizabeth Piper)

Livre scandale sur les prêtres gais à Rome et au Vatican Ils prient le jour et se débauchent la nuit

Wednesday, June 15th, 2011

Par Leparisien.fr
[email protected]

Photo Google

Nombre de prêtres au Vatican ou dans les congrégations catholiques à Rome mènent une vie homosexuelle clandestine, affirme un ouvrage à paraître en Italie, évoquant un thème épineux récurrent pour le Saint-Siège qui exige la chasteté pour les religieux.

Ce livre du journaliste Carmelo Abbate, intitulé “Sex and the Vatican, voyage secret dans le règne des chastes”, décrit, à partir de témoignages anonymes, des relations homosexuelles entre prêtres ou avec des laïcs qui seraient fréquentes. L’auteur affirme s’être introduit dans des lieux gays avec une caméra cachée. “Des prêtres de toutes nationalités, affirme l’éditeur italien Piemme, partagent leur vie entre les salles de la Via della Conciliazione (l’avenue menant à la basilique Saint-Pierre) et la movida de Rome by night”. Le livre évoque aussi des relations amoureuses avec des femmes, l’existence de fils et de filles de prêtres, et parle même d’avortements clandestins. Carmelo Abbate entend dénoncer la culture du secret et le déni de réalité de l’Église vis-à-vis des désirs sexuels des prêtres, mais ne fournit que des témoignages anonymes. Sur le magazine Panorama, le même journaliste avait déjà attiré l’attention en juillet dernier avec le même sujet. Il avait vendu son histoire sous le titre vendeur “Les folles nuits des prêtres gays”. Le diocèse de Rome s’était dit “déterminé à poursuivre avec rigueur tout comportement indigne de la vie sacerdotale”. Interrogé sur le livre, le Vatican s’est refusé à tout commentaire. A la conférence épiscopale italienne, un porte-parole s’est refusé à “lui faire de la publicité”. “On ne peut réagir à tous les livres qui parlent mal de l’Église”, a-t-il dit à l’AFP.

L’existence des prêtres homosexuels n’est pas niée au Vatican, le pape Benoît XVI ayant prôné un meilleur discernement avant l’entrée au séminaire pour éviter à des jeunes hommes appelés à vivre dans un monde masculin d’être en porte-à faux.
Interrogé par l’AFP, le vaticaniste Marco Tosatti a souligné la “généralisation” de ce type d’assertions, qui omettent aussi de dire que des prêtres “peuvent avoir aussi des tendances homosexuelles, et être chastes et pieux”.

Malaisie: Un camp pour «hétérosexualiser» des ados «efféminés»
(Yagg)

Un groupe de 66 adolescents malaisiens de l’État de Terengganu, jugés « efféminés » par leurs professeurs, a été envoyé dans un camp dont le but était de les « hétérosexualiser » par des pratiques sportives et des enseignements religieux. Le directeur du département de l’Éducation a déclaré qu’il savait que certains finiraient travestis ou homosexuels, mais que l’État faisait de son mieux pour limiter leur nombre.

La ministre de la Famille, Shahrizat Abdul Jalil, s’est dit alarmée par cette affaire et estime que ce genre de camp peut être très traumatisant pour des adolescents et pourrait avoir d’énormes répercussions psychologiques. Elle a déclaré que ce camp était illégal et devait être fermé.

Enquête dans l’affaire Steve Biron: Des victimes pas si victimes que ça…

Friday, January 7th, 2011

Le journaliste Roger-Luc Chayer, éditeur des médias du Groupe Gay Globe vient de publier les résultats de son enquête sur les dessous de l’affaire Steve Biron, ce jeune gai emprisonné à Québec depuis deux mois pour avoir sollicité, selon les accusations, des relations sexuelles sans condoms en se sachant séropositif.

L’enquête peut être lue sur Gay Globe au http://www.gayglobe.us/Biron.pdf et ces résultats exclusifs mettent en évidence le fait troublant que les prétendues victimes ne sont peut-être pas si victimes que ça. Un dossier explosif pour les homophobes qui veulent mettre les gais séropositifs derrière les barreaux et pour les tribunaux qui devront se questionner sur leurs connaissances en 2011 du VIH face à la trithérapie.

54- Scandale gai à American Idol?

Saturday, December 18th, 2010

Un finaliste du top 12 d’American Idol serait un stripper. La question soulevée par la découverte de photos un peu chaudes suscite surtout des questions additionnelles sur son orientation sexuelle.
Il est superbe, il a un corps qui fait craquer toutes les petites ados qui sont fans d’American Idol et de nombreux hommes gais, il a une voix solide et tout semble indiquer qu’il ira très loin dans les finales de la célèbre émission américaine qui comporte des records d’assistance avec environ 37 millions de téléspectateurs chaque soir de diffusion. Tout allait bon train pour la future star jusqu’à ce qu’un patron de bar gay du sud des États-Unis ne décide d’utiliser la popularité de David Hernandez pour se faire un coup de pub.
Les gais, c’est connu, sont capables des pires bitcheries et l’ex-patron du jeune chanteur l’a démontré cette se- maine en diffusant publiquement des photos de son ex-employé, torse nu, en train de travailler dans son bar gai. Est-ce qu’il s’est posé un seul instant des questions quant aux conséquences que pourraient avoir la sortie de ces photos alors que son ex-employé, un excellent employé d’ailleurs d’après ce patron, est maintenant passé à autre chose et travaillait à l’époque pour vivre et payer ses études?
En entrevue, cet ex-patron que nous ne nommerons pas de peur de lui faire trop de pub, a pensé qu’il serait sympathique de diffuser des photos de son ex-employé en train de servir des clients, de faire la caisse, de danser aux tables pour des clients masculins. Tout de suite, on aura titré dans la presse “Un finaliste d’Ameri- can Idol Danseur nu gay!”. Or, il s’agit ici d’une terrible méprise pour ce jeune homme qui ne travaillait dans un établissement gai que pour gagner sa vie, comme 90 % des danseurs nus des bars gais montréalais qui sont hétérosexuels et qui ne font que travailler pour des gais. Ce faisant, ces professionnels de l’érotisme gai dé- montrent une ouverture d’esprit envers les établissements gais qui fait exemple. En associant immédiatement le travail professionnel de David Hernandez à son orientation sexuelle, les médias tombaient dans le panneau des
idées préconçues qui associent le travail dans un bar gai à l’orientation sexuelle individuelle.
Pourquoi être gai devrait être un scandale? Il est clair que David Hernandez n’a pas apprécié le comportement de son ex-patron mais les produc- teurs d’American Idol le sou- tiennent, affirmant que tout le monde a le droit de gagner sa vie en travaillant à l’abri de la discrimination contre les gais. Il est probable que des poursuites judiciaires seront intentées en violation de la vie privée contre le gérant du bar gai à l’origine de cette fuite. La publication de photos personnelles dans le but de nuire est interdite aux États- Unis. Le 12 mars, David était expulsé de la compétition!

Belami: Taboo en critique sur GGTV

Thursday, July 1st, 2010

Le film Taboo de Belami, dénoncé par le Vatican, sur GGTV au http://www.gayglobe.us/modeles/taboo.html

48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante http://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

44- Outgames: Un odieux scandale

Saturday, April 3rd, 2010

Louise Roy, directrice générale et porte-parole du comité organisateur des jeux de Montréal 2006, lʼancienne entité avant lʼarrivée des Outgames résultant du schisme causé par Montréal à la Fédération Internationale des jeux Gais, nʼest plus.
Du moins, physiquement puisque les autorités, le public, les médias et ses propres employés la cherchent depuis le 13 novembre dernier, au moment où sortait un premier rapport faisant état dʼun déficit de 5.3 Millions résultant de la tenue de ces Outgames.
Un odieux scandale vient dʼéclater sur lʼadministration des finances liées aux Outgames de Montréal 2006 et lʼaffaire est en train de ruiner toute crédibilité des personnes homosexuelles face à lʼopinion publique canadienne. Un trou de 5.3 millions de dollars canadiens vient dʼêtre annoncé et au moment de rendre compte de son administration, la directrice générale Louise Roy disparaît sans laisser de traces, de la même manière que les profits de 200 000$ annoncés juste avant les jeux. Où est lʼargent? Où est la dame?
Avant même la présentation des Outgames, en 2004, 2005 et 2006, Le Point avait observé que plusieurs ingrédients étaient réunis pour susciter un questionnement sur la possibilité que se tiennent véritablement ces jeux.
En 2005, une source qui souhaite garder lʼanonymat nous fournissait le dossier criminel dʼun membre haut placé du C.A. des Outgames et ce dossier impliquait de la fraude, enlèvement, voies de fait, séquestration et autres accusations. Ce membre haut placé du C.A. plaidant coupable à plusieurs accusations. Rien quʼen cela, nous avions de quoi nous inquiéter puisque cette personne était responsable justement de la gestion de millions de dollars en subventions publiques.
Cet avertissement, qui prend tout son sens aujourdʼhui avec la déconfiture annoncée, avait été dénoncé à lʼépoque par certains militants gais dont Équipe Montréal, Luc Boulanger de Voir, Liza elle-même, les députés André Boulerice et Réal Ménard et est en rediffusion sur Gay Globe TV, www.gayglobe.us, dans la section sports.
Où sont ces mêmes ténors aujourdʼhui? Ce sont pourtant eux qui claironnaient que les Outgames allaient permettre un développement incroyable pour la communauté gaie et la société en général en générant des retombées record? En lʼabsence de toute retombée positive et face à ces promesses non respectées, il devenait intéressant dʼobtenir les commentaires de ces bonzes.
Tout a commencé avec un avertissement servi par lʼauteur de ces lignes lors dʼun débat animé par lʼex-ministre Liza Frulla en 2002 à la SRC: “Les organisateurs veulent des jeux mais viennent de faire un flop avec le Salon dʼAffaires et de Vie Gaie (BBCM partenaire) qui a reçu environ 300 personnes sur les 22 000 prévues. Ils sont mieux de ne pas rater sinon la communauté ne sʼen remettra jamais…”.

Scandale Weir : Claude Mailhot et Alain Goldberg out!

Saturday, March 6th, 2010

Malgré son immense talent et sa capacité à entrer dans le club sélect des meilleurs athlètes
au monde, Johnny Weir se fait sauvagement attaquer par deux vieux routiers de RDS, Claude
Mailhot et Alain Goldberg, uniquement pour ses manières…

Le scandale haineux de la décennie
vient de se produire et
les principaux protagonistes
se promènent en toute liberté,
malgré les atteintes illicites à
toutes les lois nous protégeant
contre de tels actes.
Claude Mailhot et Alain Goldberg
sont des noms qui passeront
à l’histoire pour les mauvaises
raisons, pour des raisons
que la société réprouve et pour
leur manque de compassion
envers une minorité protégée.
Mais le débat n’est pas si clair
que ça selon de nombreux intervenants
dont le Conseil Québécois
des Gais et Lesbiennes,
à Montréal.
Selon Steve Foster, président
du CQGL, il ne s’agirait pas
nécessairement d’homophobie
mais bien plus d’intolérance
face à la diversité et la différence.
M. Foster vient d’ailleurs de
déposer une plainte officielle
contre les animateurs de RDS
à l’office fédéral responsable
des normes de diffusion dans
le domaine de la télévision.
Pour résumer les propos à
l’origine de l’affaire, M. Claude
Mailhot, en conversation avec
son analyste Alain Goldberg, a
déclaré sur les ondes de TQS:
ce qui prouve que non seulement
les animateurs ne parlaient
au nom de personne,
mais qu’il agissaient de manière
à blesser le public, choqué
d’entendre de tels propos.
Messieurs Claude Mailhot et
Alain Goldberg devront maintenant
répondre de leurs actes
face à l’autorité canadienne en
matière de télé et les excuses
diffusées le lendemain n’ont
rien fait pour calmer le jeu. En
effet, prétextant s’excuser pour
des propos relatifs à l’habillement
de M. Weir, le réseau RDS
est passé complètement à côté
de la question, sans aborder la
discrimination ni l’intolérance
des animateurs face à ceux qui
ne sont pas comme eux.
Est-ce qu’il nous viendrait à
l’idée de commenter négativement
l’allure de ces animateurs,
gros, chauve pour l’un,
visiblement andropausé pour
l’autre et de juger de leurs
compétences sportives sur la
simple base de leur apparence
grotesque? Absolument pas.
Pour voir l’analyse et les commentaires
de Steve Foster et
de l’auteur de ces lignes sur les
ondes de TVA, rendez-vous au

http://www.gayglobe.us/tvadirect190210.

html
“Tout le monde pense que Johnny
Weir nuit à l’image des patineurs
artistiques”. Tiens, c’est
du nouveau ça car si on se fie
au nombre de plainte déposées
dans tous les médias contre
ces commentaires, peu de gens
pensent comme ces deux animateurs
qui, en plus de médicaliser
l’apparence de M. Weir,
allaient jusqu’à déclarer qu’on
devrait lui faire passer des test
de féminité, qu’il exagérait en
portant du rouge à lèvres alors
que tous les patineurs sont maquillés,
qu’il portait des vêtements
extravagants alors qu’il
est habillé par Versace et que
les autres patineurs font encore
plus dans la paillette que lui bref,
on a attaqué spécifiquement
Johnny Weir en prétextant ses
vêtements et son maquillage,
qui sont des éléments à 100%
dans les normes du sport, alors
qu’en réalité, Claude Mailhot et
Alain Goldberg ont commis un
acte encore pire, on a jugé un
athlète sur la base de ses manières,
de son allure naturelle,
de son apparence et cela est
illégal au Canada.
Le fait de cibler une personne,
au Canada et au Québec, sur la
base de son allure, est discriminatoire
et le public a explosé lors
de la diffusion de ces propos,

Nourribêtes en faillite

Saturday, November 14th, 2009

Un événement insensé sʼest produit à la fi n juin dans le Village.
Insensé par que les personnes impliquées, qui se targuaient dʼêtre
intègres et professionnelles avec les animaux, sont à lʼorigine
dʼune faillite de plus de 60,000$ envers des fournisseurs mais
pire, on a abandonné sur place, sans soins ni compassion, des
animaux fragiles. Cʼest pourtant ce que Le Point a été en mesure
de constater en entrant dans les lieux abandonnés la veille par
Michel Daudelin, administrateur de Nourribêtes Montréal inc. sis
au 1205 Ste-Catherine Est à Montréal. Non seulement on avait
fermé les portes sans payer les fournisseurs, en ayant bien pris soin
de vider la place avant de faire faillite, on avait surtout abandonné
des dizaines de poissons dont certains se nourrissaient à même la
carcasse des autres poissons morts faute de nourriture. Voilà de
quoi avoir honte, un animalier à lʼorigine de cruauté envers danimaux. Fierté gaie mon oeil Monsieur Daudelin!!!

Benoît Labonté: L’Empereur déchu quitte la ville

Sunday, October 18th, 2009

Le politicien qui a dirigé l’arrondissement Ville-Marie comme un empereur, impliqué dans de nombreux scandales et chroniqueur au guide Fugues, est forcé par l’opinion publique de quitter, deux semaines avant l’élection.

Leader de la communauté gaie par la force des choses, l’empereur Benoît Labonté, mieux connu sous le titre de Maire d’arrondissement pour Ville-Marie jusqu’à dernièrement, a annoncé le dimanche 18 octobre dernier sa démission et son retrait de la vie politique à seulement deux semaines des élections municipales, laissant l’arrondissement enfin libre pour un remplaçant qui devra maintenant faire ses preuves et se réconcilier avec ses résidants.

Le Point (devenu Gay Globe Magazine) avait annoncé, dès la seconde année après son élection, que le “nouveau” Maire de Ville-Marie était impliqué dans des décisions hautement louches et avait même donné des exemples qui, encore aujourd’hui, sont inexpliqués par le principal intéressé.

Par exemple, Benoît Labonté semblait avoir des implications très importantes avec les organisateurs des Outgames de Montréal en 2006 et malgré les nombreux avertissements du Point, suite à des enquêtes minutieuses menées sur la base d’informations venant du public, persistait à commanditer l’événement sachant qu’un membre de la haute direction avait un casier judiciaire d’une extrême violence. Une fois les Outgames en faillite, flouant des centaines de fournisseurs, Benoît Labonté a alors embauché à l’Arrondissement les principaux dirigeants de l’organisation, leur offrant des salaires présidentiels, alors que les fournisseurs étaient laissés à eux-mêmes. Par quel jugement est-ce que Labonté pouvait commettre un tel geste déjà en 2006? Nul ne le sait.

À peu près en même temps, Benoît Labonté à participé comme commanditaire et offrait son nom comme support dans l’organisation d’un prétendu “comité” visant à censurer un média gai, en participant activement à la transmission de fausses informations sur ce média de manière à l’obliger à ne plus enquêter l’Empereur. Benoît Labonté a commandité ce comité à même l’argent public, a tenté de forcer ce média à disparaître parce qu’il n’était pas proche de son pouvoir et a failli à la tâche, heureusement.

Autre exemple de despotisme de la part de l’ex-Maire Labonté. Sa participation à une chronique publiée dans le guide gai Fugues, alors qu’il achète dans d’autres pages des espaces publicitaires avec l’argent de l’arrondissement. Un conflit d’intérêt majeur de la part non seulement de Benoît Labonté mais de Fugues qui bénéficiait d’une part de l’argent public de par sa relation quasi-incestueuse avec Labonté mais qui bénéficiait aussi du fait que le même Labonté participait à un comité de censure d’un compétiteur en toute connaissance de cause. Fugues devra tôt ou tard s’expliquer sur son manque d’éthique professionnelle et doit remettre les sommes versées par l’arrondissement à des oeuvres qui le méritent, et pas à ses amis, de manière à laver son intégrité maintenant que M. Labonté n’est plus…

Quant au jugement de Madame Louise Harel, qui acceptait de s’associer à un tel individu pour cette élection à venir dans quelques jours, jamais son parti ne se remettra du scandale causé par le comportement absolument méprisant et odieux du Maire de Ville-Marie. Une honte pour tous les montréalais et aussi pour la communauté gaie puisque Benoît Labonté était aussi un leader de la communauté. Il est impératif d’aller voter le 1er novembre afin de ne pas permettre l’arrivée ou le maintien de politiciens du même genre. La démocratie c’est aussi de s’approprier de nos droits et c’est aussi d’assumer nos responsabilités. Gay Globe Magazine recommande Richard Bergeron comme Maire de Montréal… Si seulement nous avions un Régis Labaume à Montréal…

Fierté Québec et André Gagnon

Thursday, October 1st, 2009

Éditorial par: Roger-Luc Chayer

Il vient un temps où, comme pour des victimes d’actes criminels, il devient

important de s’insurger contre les faux et ceux qui se servent de causes

sociales aussi graves que l’homophobie pour servir leur propres intérêts. En

recevant le «Rapport du Président Fierté Québec 2005» par un maussade

après-midi de mars, j’ai tout de suite pensé, à la lecture des 14 pages du

document et de ses annexes, que les véritables victimes d’actes homophobes

devaient en perdre leur latin à la lecture des raisons invoquées pour expliquer

l’état lamentable des finances et des dettes de Fierté Québec.

À en croire le Président André Gagnon, tous se rebelleraient contre lui

pour détruire la communauté gaie et sa Fierté Québec et c’est là le drame.

À vrai dire, jamais je n’ai entendu quiconque se livrer à l’organisation de

campagnes anti Fierté Québec et encore moins anti communauté gaie. Ce

que Monsieur Gagnon ne comprend pas et qu’il ne comprendra jamais et

c’est la raison qui explique que le Québec gai ne souhaite plus qu’il s’ex-

prime en son nom, c’est qu’il est lui-même, personnellement, visé par le

souhait des commerçants de la Capitale, des autorités politiques ou des gais

tout simplement, qu’il ne se serve plus de Fierté Québec pour ses besoins

personnels ou pour crier haut et fort que tout va mal et que Québec est une

ville homophobe, CE QUI EST FAUX! Québec est homophile et c’est

une réputation qui dépasse largement les limites de la ville.

Québec est la Capitale d’une extraordinaire nation libre, indépendante et

puissante au niveau intellectuel. Résumer le désir des québécois de ne

plus vouloir confier à un homme aussi autoritaire que Monsieur Gagnon la

gestion de l’organisation de la fête des gais en affirmant que tout le monde

est homophobe est d’abord une insulte à la ville mais surtout une attaque

contre sa population et cela EST INACCEPTABLE! Que Québec soit de-

venue Gagnonphobe, c’est évident, tout le monde en parle! Que Québec

ne souhaite plus laisser Monsieur Gagnon s’endetter en se servant du nom

des gais et se défiler de ses responsabilités légales au moment d’honorer ses

contrats et de payer ses dettes, c’est compréhensible et que Québec souhaite

qu’il se la ferme plutôt que d’accuser tout le monde d’homophobie, c’est

une nécessité fondamentale pour l’avenir de la vie gaie de la ville.

Il n’y a pas d’homophobie à Québec, uniquement de la

Gagnonphobie!

Depuis des années maintenant, Le président de Fierté Québec refuse de

rendre des comptes sur l’argent qu’il administre. Il refuse de répondre aux

questions du Point mais aussi à celles de Fugues, du Soleil, à celles de la

Tables de Concertation et même, à celles des juges qui le convoquent à des

procès sur des factures impayées. Monsieur Gagnon a créé les conditions

d’une colère telle que plus personne à Québec ne souhaite s’impliquer avec

lui ou s’associer à Fierté Québec pour 2005. Vivement que le Président

de Fierté Québec se taise et qu’il laisse les hommes plus matures que lui

réparer son absolu capharnaüm et la crise qui en résulte…

Scandaliser les délégués du parti conservateur…

Thursday, October 1st, 2009

Opinion par: Les Panthères Roses

Les Panthères Roses étaient donc décidées à le faire tomber. Le groupe

de queers radicaux cherchait aussi à offrir aux conservateurs une ini-

tiation toute spéciale, eux qui en étaient à leur tout premier congrès

depuis la formation de leur jeune parti, il y a deux ans. «On va leur

offrir une initation indélébile, comme chacun d’entre nous aurait aimé

avoir lors de sa «première fois»…», expliqua Fifi Barre d’acier, qui

comme le reste du groupe, avait enfilé une cagoule rose pour l’occasion.

MONTRÉAL- Scandaliser M. Stephen Harper et ses délégués, pour qu’ils

ne reviennent plus jamais tenir de congrès à Montréal, telle était la mis-

sion que s’étaient données hier les Panthères Roses, lors de l’ouverture du

Congrès du Parti conservateur.

Accompagnées de la «sodomobile», ce camion sur lequel était juchée une

grande panthère rose pénétrant M. Harper, la cinquantaine de participants

au pink bloc criaient des slogans politiques détournés: «So-so-so, sodo-

mie!», «Anti-gai, anti-choix, Harper tu nous fait chier!» ou encore, «Har-

per, you suck, but do you swallow!»… Alors qu’une quinzaine d’entre eux

bloquaient fermement une des entrées principales, d’autres lançaient des

condoms aux délégués et réussirent même à embrasser quelques-uns sur

la bouche… Deux Panthères Roses habillées en évêque célébraient quant

à elles une messe d’un type nouveau, substituant l’hostie au condom, en

guise de corps du Christ.

Bien décidé à séduire l’électorat du Québec, Stephen Harper s’est poupon-

né comme pas un durant le congrès qui s’étirait du 17 au 19 mars 2005.

Il expliqua par exemple que, finalement, le parti conservateur soutenait

juste à moitié la guerre en Irak, juste au deux-tiers le contrôle de la sexua-

lité, juste au trois-quart la sortie du Canada du Protocole de Kyoto… Les

conservateurs cherchent ainsi à masquer dans leur programme les saletés

que les Québécois honnissent: sexisme, homophobie, militarisme et bien

d’autres. Mais comme tout le monde sait, le maquillage c’est mauvais…

Vote élection Montréal 2009

Sunday, August 30th, 2009

Aujourd’hui même, Louise Harel, Gérald Tremblay et Louise O’Sullivan lancaient leurs campagnes électorales officiellement pour la mairie de Montréal, une ville en ruines et tiers-mondiste depuis l’arrivée de Tremblay et de son greffon Benoît Labonté à Ville-Marie.

Il faut tôt ou tard prendre une décision et voici la mienne:

Il est hors de question que je vote pour Gérald Tremblay, un maire faible, hypocrite, un homme sans convictions qui gère la ville comme un réactionnaire, en fonction des scandales qui sortent sur lui et ses fonctionnaires-élus. M. Tremblay n’est pas apte à diriger une ville aussi importante que Montréal, il en a fait la preuve au fil des années, dans les entrevues qu’il donne, en comparaison avec les autres maires des villes du Québec. Gérald Tremblay n’aura pas mon vote cette année. NON!

Louise Harel, qui est arrivée comme une sauveuse crédible et attendue pour les montréalais est décevante au quotidien. Immédiatement après l’annonce de son arrivée comme candidate, elle annonçait qu’elle s’associait avec Benoît Labonté, le pire dirigeant d’arrondissement à Montréal, responsable de la ruine du centre-ville, responsable des augmentations de 300% des parcomètres dans Ville-Marie et ex-ami de Gérald Tremblay. Louise Harel n’est plus l’occasion de changement qu’elle incarnait à son arrivée. Réal Ménard, député bloquiste d’Hochelaga-Maisonneuve s’est aussi allié à elle, son arrondissement est le pire arrondissement du Canada à tous les niveaux et il en est le député depuis 16 ans. Un incapable, incompétent qui n’a jamais réussi à rien faire dans son comté se joint à Louise Harel, c’est suffisant pour moi pour ne plus voter Harel. Non!

Louise O’Sullivan, assez inconnue dans le reste de Montréal, ancienne conseillère de Ville-Marie défaite aux dernières élections. Comme journaliste à la tête d’un groupe média gai s’adressant aux électeurs de Ville-Marie, j’ai eu la preuve aux dernières élections qu’elle ne pourrait jamais être maire ou dirigeante parce que son éthique est plus que questionnable. Lors des dernières élections, lorsqu’elle avait été approchée pour placer de la pub dans Le Point pour convaincre les électeurs de voter pour elle, sa réponse a été très simple: “Metez toute la pub nécessaire à me faire élire sans me facturer et une fois élue, j’achèterai des espaces publicitaires dans votre magazine avec le budget de la ville pour vous remercier”. C’est de la corruption ça non? Vote: Non!

Mon vote en 2009: Richard Bergeron. Non pas parce qu’il est intéressant mais parce que si je ne vote pas, je ne contribue pas à sortie Gérald Tremblay de son siège. Le seul moyen de le sortir de son poste est de voter pour un autre que lui sinon il restera maire avec seulement 27% des votes, comme la dernière fois. Richard Bergeron n’a aucun charisme, n’a jamais la parole, n’attaque personne, est invisible, n’a aucun programme intéressant mais il a une chose pour lui, en votant pour lui, Tremblay ne rentre pas, Harel reste chez elle avec son Labonté et son Ménard et Montréal se porte mieux automatiquement. Dirigée par un cochon, la ville serait en meilleur état!

Je vote Richard Bergeron par dépit, faites de même si vous avez un peu de respect pour ce que vous êtes comme montréalais.

À quand la fin du chialage de Fierté Montréal?

Thursday, July 23rd, 2009

L’incessant chialage des organisateurs de la Fierté gaie de Montréal 2009 est en train de faire perdre toute crédibilité à la communauté gaie dans son ensemble et nous savons tous qu’ils ne disent pas les vraies raisons du refus du Gouvernement canadien de les subventionner. Informons ici les lecteurs…

Le Canada annonçait hier qu’il ne subventionnerait ni Fierté Montréal, ni Divercité, pas un rond pour 2009. Tout de suite après, les militants, divas et castrats classiques du militantisme gai criaient à la discrimination affirmant que le gouvernement de M. Harper avait une dent contre les gais.

FAUX, FAUX, archi-FAUX!

Les militants ont la mémoire courte et une mise au point est devenue nécessaire puisqu’ils parlent encore au nom de tous sans consulter personne. Voici exactement ce qui se passe et les raisons de cette décision controversée mais courageuse du Canada.

LES ORGANISATEURS DE FIERTÉ MONTRÉAL SONT LES MÊMES QUE POUR LES OUTGAMES 2006! Vous vous souvenez des jeux gais en faillite de Montréal 2006? Oui, les mêmes, ils utilisent les mêmes tactiques, les mêmes magouilles et récoltent la stricte logique des choses de la part du Canada fortement blâmé à l’époque pour ne pas avoir protégé les investisseurs dans Montréal 2006. La faillite des Outgames a été terrible pour des centaines de personnes et Le Point avait annoncé cette faillite avant les jeux car tous les ingrédients étaient réunis de même que la découverte d’un dossier criminel grave et violent au nom d’une administratrice de l’époque.

De plus, Fierté Montréal 2009 refuse de communiquer avec Le Point et GGTV depuis 3 ans, en représailles pour nos dossiers journalistiques les impliquant lors des Outgames alors que nous étions les diffuseurs officiels de la parade gaie juste avant. Magouilles? Bien sur, oui, absolument. Le Canada, découvrant que les administrateurs et employés des Outgames se sont recyclés dans les célébrations de la fierté gaie de Montréal, découvrant qu’ils boycottent des médias gais qui sont pourtant les premiers à être intéressés par une parade gaie, ne sont pas assez stupides pour encourager les fautifs. sanctions, punition, oui, il était temps!

ET quand on voit les libéraux actuels crier au scandale homophobe contre Harper, où étaient ces libéraux lors de la faillite des Outgames avec plus de 700 victimes? Nulle part, ils sont au mauvais endroit, dans la mauvaise cause, au mauvais moment, ils ont tort, le public a la mémoire longue et les médias ont le devoir de faire leur travail en refusant que des imbéciles se targuant de la cause gaie tentent par la magouille d’avoir du fric des subventions alors qu’ils sont en fait les responsables d’une failite honteuse et coûteuse. Ils récoltent ce qu’ils sèment, c’est normal.

Magouilles = fin des subventions. Harper se comporte en gouvernement responsable, à Montréal 2009 de se réveiller maintenant et de revenir dans le droit chemin, sinon, les tapoches sur les ménettes ne sont pas terminées. Trust us!

Scandale en santé au Québec I

Sunday, February 1st, 2009

Une enquête de plus d’un an de la Revue Le Point vient de mettre en évidence des pratiques de la part de certains acteurs du système de santé au Québec qui préoccupent non seulement les patients mais les partis d’opposition aussi qui découvrent, avec nos conclusions, que l’imagination n’a pas de limite auprès de certains membres du réseau de santé du Québec.

Luc a 43 ans, suite à un mouvement du genou, une vive douleur s’installe et l’empêche de marcher. Il consulte alors un orthopédiste qui parle de déchirement et d’intervention rapide mais doit voir avant ce qui se passe à l’aide d’une résonnance magnétique. Luc demande alors un rendez-vous à un grand hôpital de l’Est de Montréal et on lui explique qu’il doit d’abord, pour recevoir une date de rendez-vous, faire parvenir la demande du médecin par la poste et attendre un rappel. Il s’exécute et attend. Plus de 2 mois plus tard et toujours handicapé par son genou, il contacte l’hôpital et apprend qu’il est sur une liste de rappels pour les rendez-vous. Quelques semaines plus tard, il reçoit enfin un appel et on lui dit qu’il aura un rendez-vous l’an prochain seulement, parce qu’il vient juste d’être placé sur la liste d’attente fort longue. Exaspéré, Luc explique qu’il attend déjà depuis des mois d’avoir le test et se fait répondre que la liste de rappels n’est pas la liste d’attente, rien à voir. Pendant ce temps, l’hôpital divulgue ses résultats au Ministre de la santé du Québec et ne mentionne que les performances de la liste d’attente, et non de la liste invisible de rappels qui elle, n’est pas comptabilisée. L’hôpital a donc trouvé un ingénieux moyens de faire diminuer la liste d’attente. C’est simple, on empêche simplement les patients d’entrer sur la liste d’attente grâce à une liste invisible de rappels et le tour est joué. Vraiment?

Maurice à 53 ans et ne se sent pas bien depuis quelques mois. Il souffre de déprime qui ne semble pas vouloir le quitter et développe des symptômes graves d’anxiété qui l’empêchent de travailler. Il décide d’en parler à son généraliste qui décide, avec son accord, de faire une demande de consultation en psychiatrie dans un hôpital de Montréal afin de déterminer le meilleur moyen de traiter ces troubles. Le médecin est responsable de l’envoi du formulaire de “demande de soins partagés” à l’hôpital et télécopie le formulaire le même jour que la consultation. Pourtant, Maurice ne reçoit aucune nouvelle les premières semaines. (Suite à la page 28)