Posts Tagged ‘David’

David Testo affirme son homosexualité

Friday, December 9th, 2011

Le sportif vedette adoré de ses
fans montréalais se dévoile gai
et montre l’exemple.
Photo: Davis Testo – Facebook
David Testo fait ce que peu d’athlètes, professionnels ou amateurs, ont fait avant lui : déclarer publiquement son homosexualité.
« Je suis homosexuel, je suis gai, a-t-il confié à Radio-Ca- nada Sports. Je ne l’ai pas choisi. Ça fait seulement partie de ce que je suis. Et ça n’a rien à voir avec le talent d’un joueur de soccer. Tu peux être à la fois un excellent joueur de soccer et être gai. »
Pour Testo, cette sortie publique a quelque chose de libé- rateur. C’est un combat lourd à porter qui se termine. « Je regrette vraiment de ne pas l’avoir dit publiquement plus tôt. Je me suis battu avec ça toute ma vie, toute ma car- rière. Vivre la vie d’un athlète professionnel et être gai est incroyablement difficile. C’est comme porter un secret dans ses valises sans jamais être toi-même. Ça te sape toute ton énergie, en plus de devoir performer, de devoir jouer. »
Testo ne vivait pas entièrement dans le secret. Sa famille et ses amis connaissaient son orientation sexuelle. Idem pour ses coéquipiers de l’Impact et pour la direction de l’équipe. Mais le fait que la chose ne soit pas connue du public le rendait mal à l’aise. En 2009, Testo est passé par toute une gamme d’émotions. Au championnat qu’il a gagné avec l’Im- pact s’est ajouté le titre de joueur le plus utile de l’équipe, la récompense pour une année exceptionnelle. Ce moment s’annonçait euphorique, mais il a toutefois été source de grande tristesse parce que Testo ne se sentait pas à l’aise de remercier son conjoint de l’époque.
Le joueur de la Caroline du Nord a même pensé tout aban- donner à un certain moment, à raccrocher ses crampons pour faire carrière ailleurs que dans le sport. « Je me disais que la vie que j’ai choisie et le chemin que j’ai emprunté sont incroyablement difficiles. J’ai un baccalauréat en commerce
et j’ai aussi d’autres cordes à mon arc. Ça aurait été tel- lement plus facile de choisir une voie où c’est accepté. Je me souviens avoir raconté à un de mes amis homos qui est designer que je l’avais dit à mon entraîneur. Il a ri et il ne comprenait pas que je fasse tout un plat avec ça. Il venait d’un milieu ouvert où c’est accepté. » « Tous les jours, j’étais soucieux de ce que je disais, à qui je le disais, avec qui je marchais, avec qui je parlais. Et je crois que les joueurs faisaient la même chose à mon endroit. Je le sentais. C’est invivable pour un être humain. »

Zimbabwe: Mugabe s’en prend à David Cameron et promet aux homos qu’ils seront «punis sévèrement»

Saturday, November 26th, 2011

Yagg
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe laisse rarement passer une occasion de s’en prendre aux gays et aux lesbiennes. Aussi lorsque le Royaume-Uni menace de conditionner ses aides financières à la manière dont sont traités, entre autres, les homos dans le pays bénéficiaire de l’aide (Lire Le Royaume-Uni menace de réduire les aides financières à des pays homophobes), le vieux despote voit rouge:

«SATANIQUE»
«Cela devient pire et satanique avec un premier ministre comme Cameron qui déclare que les pays qui veulent l’aide britannique devraient accepter l’homosexualité. Venir avec cette suggestion diabolique à notre peuple est une offre stupide». Puis Mugabe, qui s’adresse à des jeunes, se fait menaçant: «Ne vous laissez pas tenter par ça. Vous êtes jeunes. Nous vous punirons sévèrement. C’est condamné par la nature. C’est condamné par les insectes et c’est pourquoi j’ai dit qu’ils étaient pires que les porcs et les chiens».

Le Telegraph cite également un ministre anglais, qui dément vouloir conditionner l’aide du Royaume-Uni uniquement au respect des gays et des lesbiennes: «Le Royaume-Uni sera toujours sensible aux traditions locales. M. Cameron n’a pas dit qu’il conditionnerait les aides aux droits des gays. Il n’a jamais dit ça. Ce qu’il a dit c’est que nous supervisons nos gros programmes d’aide là où nous en avons, cela nous donne le droit de demander aux gouvernements de ne pas persécuter les minorités, qu’elles soient religieuses, handicapées ou gays».

David Fortin serait prêt à revenir à la maison…

Sunday, September 25th, 2011

De nouvelles informations ont été dévoilées mercredi le 7 septembre 2011 dans le dossier de la disparition du jeune David Fortin.
Lors de l’émission Le vrai négociateur, le chroniqueur judiciaire Claude Poirier a dévoilé qu’une personne lui a laissé des messages au nom de David Fortin et d’une tierce personne. Le sexe de la personne qui a laissé le message n’a pas été dévoilé.
Dans le message en ques- tion, la personne affirme que David Fortin est prêt à rentrer chez ses parents, mais à certaines conditions.
Toujours selon cette per- sonne, une des conditions est qu’aucune accusation ne soit déposée contre l’indivi- du qui vient en aide à David Fortin, affirmant qu’il s’agit d’un élément «indispensa- ble». La personne ajoute que si ça n’avait été de cette per- sonne majeure, David Fortin «se serait enlevé la vie».
Une autre condition est que les parents de l’adoles- cent quittent les Témoins de Jéhovah et respectent l’orientation sexuelle de leur enfant. Finalement, il est de-
mandé que le garçon puisse vivre sa vie tranquille, sans intervention des autorités.
La personne qui laisse les messages indique par ailleurs que David Fortin veut rencontrer Claude Poi- rier.
L’animateur a par contre précisé n’avoir jamais parlé directement à cet individu et qu’il ne peut promettre, comme demandé, qu’aucune accusation ne soit portée contre la personne ayant supposément aidé David Fortin.
Interrogée par Claude Poi- rier, la mère de l’adolescent, Caroline Lachance, a affir- mé que tout ce qui compte, c’est de retrouver David.
«Nous, si la personne a pris soin de David, ça ne nous regarde pas. On le remer- cie plutôt, parce que juste- ment, si cette personne-là n’avait pas été mise sur le chemin de David, peut-être qu’aujourd’hui on ne se par- lerait pas», a affirmé Caro- line Lachance.
Celle-ci a par ailleurs dit que le famille ne fait partie des Témoins de Jéhovah. Elle a aussi ajouté que la question
de l’orientation sexuelle de David n’a jamais été discu- tée et que cela ne pose en aucun cas un problème.
«Si David est parti parce qu’il avait choisi une orien- tation, on ne le savait pas et c’est malheureux qu’il serait parti pour une de ces rai- sons-là», a affirmé la mère de David Fortin, en ajoutant que la famille respectera son orientation.
«On a toujours gardé espoir que David revienne à la mai- son par son propre choix», ajoute-t-elle. «David, il faut que tu reviennes, c’est im- portant», a conclu la mère de famille.
David Fortin est porté dis- paru depuis le 10 février 2009. Au moment de sa dis- parition, il devait prendre l’autobus vers 7 h 50 pour se rendre à l’école secondai- re Camille Lavoie , à Alma. Il n’a pas été revu depuis.
NDLR: Il serait très im- portant selon nous que quelqu’un explique à la mère de David que l’orien- tation sexuelle n’est pas un choix mais l’expression d’une simple diversité tou- te naturelle présente chez l’homme.

David Servan-Schreiber est décédé

Sunday, July 24th, 2011

Nordeclait.fr

«Je ne voudrais pas que ce qui m’arrive jette un doute sur ma méthode» : le neuro-psychiatre David Servan-Schreiber, mort d’un cancer au cerveau dimanche soir à l’âge de 50 ans, avait acquis la célébrité en prônant l’utilisation de méthodes parallèles contre la dépression et le cancer.


« Devant l’accumulation des risques d’une surmédicalisation que plus personne ne contrôle, il est temps que nous fassions entrer les méthodes de traitement naturelles dans notre culture médicale », écrivait-il en 2005. Surnommé parfois « prophète du bien-être », avec son large sourire, ce descendant d’une lignée de grands entrepreneurs à qui tout réussit a connu un énorme succès avec ses ouvrages « Guérir », en 2003, et « Anticancer », en 2007, vendus chacun à plus d’un million d’exemplaires (près de 2 millions pour « Anticancer ») et traduits en plusieurs dizaines de langues.

Dans la famille, on est brillant. David n’échappait pas à la règle. « Il voulait toujours être le premier », confie Liliane, l’intendante depuis toujours de la famille. Et de père en fils, on est fasciné par l’Amérique du nord. David passera une bonne partie de sa vie aux Etats-Unis.

Né le 21 avril 1961 à Neuilly, il entre à la faculté de médecine Necker-Enfants malades en 1978, et achève ses études à l’université Laval, au Québec, en 1984. En 1985 il est chercheur à Pittsburgh, et crée en 1988 un laboratoire de neurosciences cognitives cliniques, qu’il codirigera jusqu’en 1997.

En 1991 il est au Kurdistan avec Médecins sans frontières, avant de participer à des missions au Guatemala, en Inde, au Tadjikistan et au Kosovo.

Professeur assistant de psychiatrie à la faculté de médecine de Pittsburgh en 1993, il y crée en 1998 un centre de médecine complémentaire. Il recevra en 2002 le prix du meilleur psychiatre de Pennsylvanie.

La même année, il crée et dirige en France l’Institut d’EMDR, une thérapie psychologique fondée sur les mouvements oculaires, utilisée dans le traitement des syndromes de stress post-traumatiques. Chargé de cours à la faculté de médecine de Lyon-I, il reste en parallèle professeur clinique de psychiatrie à la faculté de médecine de Pittsburgh.

« Guérir », paru en 2003, s’attaque à la dépression, au stress et à l’anxiété, qu’on peut combattre par des approches naturelles, « sans médicaments ni psychanalyse ». « Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles » va plus loin, en s’attaquant à la maladie qui cause le plus de décès dans le monde entier. Publié après une première rechute d’un cancer dont les premières manifestations dataient de 1992, le livre souligne comment des méthodes non conventionnelles -exercice physique, méditation, lutte contre le stress, nutrition contrôlée-, peuvent renforcer les thérapies classiques, en augmentant le potentiel naturel d’autodéfense.

Même s’il a affirmé et réaffirmé que ces méthodes ne devaient venir qu’en renfort aux approches conventionnelles, des cancérologues lui ont reproché de proposer des règles « simplistes, sans preuve scientifique à la clé ». Après une grave rechute, David Servan-Schreiber avait publié en juin 2011 son dernier livre, « On peut se dire au revoir plusieurs fois », pour répondre à la question : « Si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d’Anticancer ? ». Et il y affirmait : « Il n’y a pas de « cure miracle » contre le cancer, pas de réussite à 100%. On peut mettre tous les atouts dans son jeu, mais le jeu n’est jamais gagné d’avance ».

« Je suis heureux », confiait-il, « d’avoir été porteur de valeurs auxquelles je reste extrêmement attaché », à savoir « la capacité vitale de reprendre le pouvoir sur soi-même ».

Dans sa phase ultime, la maladie avait reconstitué autour de lui le clan Servan-Schreiber, les quatre fils de Jean-Jacques et de Sabine Becq de Fouquières. Le fondateur de l’Express, atteint d’une dégénérescence affectant la mémoire, est mort en novembre 2006, à l’âge de 82 ans.

Un secrétaire national de l’UMP accuse «Le Canard» de l’avoir outé

Friday, July 8th, 2011

Têtu

«C’est la première fois qu’un journal dit sérieux porte atteinte à la vie privée et pratique l’outing. L’atteinte à la vie privée et l’outing ne peuvent être banalisés», dénonce David-Xavier Weiss, 32 ans, secrétaire national de l’UMP en charge… des industries de la presse et des médias. Il annonce en outre qu’il déposera plainte dans la journée.

En cause, un article du Canard enchaîné paru dans l’édition d’aujourd’hui. L’hebdomadaire d’investigation y publie une enquête sur les soupçons concernant Roger Karoutchi, candidat aux primaires UMP pour les élections régionales en Ile-de-France en 2010 (il n’a finalement pas été investi par son parti). On se souvient que l’ancien secrétaire d’Etat avait fait son coming out dans l’autobiographie qui servait à accompagner, justement, cette candidature.

Soupçons de diffamation
L’article s’attache aux soupçons de diffamation pesant sur Roger Karoutchi. La justice soupçonnerait celui-ci de s’être attaqué sur le site Lesindiscrets.com à Valérie Pécresse, sa rivale lors des primaires, qui a porté plainte. Les policiers, révèle le journal, auraient pointé des interventions, entre 2009 et 2010, à partir d’ordinateurs appartenant au ministère des Affaires étrangères, et pour des dizaines d’articles, depuis le domicile privé de Roger Karoutchi.

Défense de l’ancien secrétaire d’Etat, toujours selon Le Canard: «Je suis un dinosaure, je suis incapable d’aller sur internet». Interrogé par la brigade de répression, le 4 mars, sur les personnes ayant eu accès au web depuis son domicile, il aurait eu cette réponse, rapportée par le journal: «Personne, à part David-Xavier Weiss, qui est mon compagnon depuis sept ans». Le journal indique que ce dernier, n’a «pas donné suite» aux appels du journaliste. Il a par ailleurs été convoqué cet après-midi devant la juge d’instruction de Nanterre et mis en examen.

«Eléments erronés»
Et c’est, en attendant, sur le blog de Jean-Marc Morandini (qui a été, comme M. Weiss, coactionnaire de Lesindiscrets.com) que celui-ci proteste suite à la parution de l’article: il s’agit selon David-Xavier Weiss «d’éléments erronés, non vérifiés, issus du seul témoignage d’une des parties, prêtant a controverse». Dans un communiqué, il précise avoir demandé à son avocat Philippe Guméry, cet après-midi, de déposer plainte au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) contre le Canard Enchainé pour atteinte à la vie privée (outing) et diffamation. Par ailleurs, il porte également plainte contre X pour complicité et recel de violation de secret de l’instruction et du secret professionnel. Convaincu que «cette affaire se terminera par un non-lieu», l’avocat se «réjouit» de la mise en examen de M. Weiss, «qui va (lui) permettre d’avoir accès au dossier et de démonter ces allégations mensongères».

L’outing (la révélation de l’homosexualité, réelle ou supposée, d’une personnalité sans son autorisation) est une chose très rare en France. Un précédent célèbre est, en octobre 2000, celui de Jean-Luc Romero, au détour d’un édito d’un magazine gratuit gay, alors que l’actuel conseiller régional préparait la campagne pour les municipales auprès du RPR Philippe Séguin. De son côté, l’association Act Up-Paris avait longtemps menacé de révéler l’homosexualité de l’ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres, suite à sa participation à une manifestation anti-pacs en 1999. Son nom a finalement été révélé par l’essayiste Guy Birenbaum, en 2003, dans son livre Nos délits d’initiés, puis l’année suivante par l’hebdomadaire Les Inrockuptibles.

David Brudnoy

Sunday, March 13th, 2011

David Brudnoy

From Wikipedia, the free encyclopedia
Jump to: navigation, search
David Brudnoy
Born June 5, 1940 (1940-06-05)
Minneapolis, Minnesota
Died December 9, 2004 (2004-12-10)
Boston, Massachusetts
Occupation Talk radio host

David Brudnoy (June 5, 1940 – December 9, 2004) was an American talk radio host in Boston from 1976 to 2004. His radio talk show aired on WBZ radio. He was known for espousing his libertarian views on a wide range of political issues, in a manner that was courteous. Thanks to WBZ’s wide signal reach, he gained a following from across the United States as well as Canada. On December 9, 2004, he succumbed to Merkel cell carcinoma after it had metastasized to his lungs and kidneys.

Contents

[hide]

Education and background

Born in Minneapolis, Minnesota, United States, to a Jewish family, David Barry Brudnoy was the only child of Doris and Harry Brudnoy. Harry was a dentist in the Minneapolis area, a profession he maintained for over 50 years.[1] During his youth, David was known to be precocious, and in addition to reading a lot, he enjoyed collecting stamps.[2] He was also interested in history, and thanks to the influence of his Aunt Kathie, with whom he was close for all of his life, he became interested in movies; he often attended them with her.[3] Years later, David Brudnoy would become known for his work as a film critic, and he remarked in his autobiography that his aunt had undoubtedly contributed to his success by taking him to so many films.

Although he did not articulate it at the time, he was also aware of certain homosexual attractions.[4] Years later, he would detail the confusion he felt, discussing his teenage and college years in his 1997 book, Life Is Not a Rehearsal. During his childhood, David and his family briefly lived in Macon, Georgia and San Antonio, Texas; his father had enlisted in the Army Reserves and the moves were so that he could be near army bases.[5] David first attended college in 1958, receiving a BA from Yale in New Haven. He also received M.A.s from Harvard and Brandeis, and a Ph.D. from Brandeis, focusing on East Asian studies and history.[6] He received an honorary doctorate from Emerson College in 1996.[7]

As a professor, Brudnoy taught classes or was a guest lecturer at many major colleges and universities throughout Boston and New England, as well as in Texas: Boston University, Boston College, Northeastern University, Merrimack College, University of Rhode Island, Kennedy School of Government at Harvard, as well as Texas Southern University.[8] He was respected as an educator: student evaluations for his courses at B.U. indicate that they were very well received, and former students were among those who wrote eloquent tributes to him when he died.[9] According to those students, he was such a devoted educator that even as he was dying, he made certain to finish grading their term papers.[10]

Career

Brudnoy began a career in broadcast commentary in 1971 on Boston’s local PBS television station, WGBH-TV.

In 1976, David Brudnoy took over as host of his friend Avi Nelson’s radio show on WHDH, in the midst of the city’s unrest over forced busing and desegregation in schools. He took to the job with ease, and increasingly gained popularity. From 1981 to 1986, he appeared on former Top 40 station WRKO, which was now news and talk, before moving to local stalwart WBZ. The top-rated talk radio host in New England, he appeared in a regular weekday evening slot until his retirement. At the end of his career, Brudnoy was, according to WBZ Radio’s promotional materials, derived from Arbitron ratings, among the most-listened-to evening talk hosts in the United States.[11]

Over the years, Brudnoy also appeared as a news commentator and host on local TV stations besides WGBH, including WCVB-TV (ABC), WNAC-TV, and WBZ-TV (CBS). He has also appeared nationally on the CBS Morning News. He has written movie reviews for Boston magazine and local community newspapers. During the 1970s he wrote articles for the National Review, and befriended its editor William F. Buckley.[12] His articles have appeared in The New York Times, The New Republic, and the Saturday Evening Post.

In 1990, his WBZ show was canceled, but a mass public response, including a letter writing campaign sponsored by The Boston Globe, helped lead to his quick return to the station’s lineup.[13]

Brudnoy’s popularity escalated him into the Boston media elite, and he was the host of numerous social gatherings at his upscale Back Bay apartment, mixing students, media personalities, and politicians. After his bout with AIDS, Brudnoy began broadcasting from his apartment four nights out of five, welcoming his radio guests into his home and eagerly offering them cocktails.[14]

His popularity in Boston was so great that when he returned to the air in early January 1995, after his first battle with HIV/AIDS kept him off the air for ten weeks, Boston Mayor Thomas Menino formally declared January 5 as “David Brudnoy Day.”[13]

Brudnoy was awarded the Freedom of Speech Award from the National Association of Radio Talk Show Hosts, and nominated for the “Personality of the Year” Marconi Award, both in 1997.

In 2001, he celebrated his 25th anniversary on the air.[15]

Politics and sensibilities

Brudnoy’s strongly libertarian opinions were expressed with wit and thoughtfulness. He described his own manner as “less ideological and more empathic”, in contrast to more recent figures of conservative talk radio. Many regard him as a unique radio host who was effective at injecting a different perspective into the political dialogue rather than merely cultivating a particular political segment of the population.

His non-partisan, thoughtful way of discussing issues helped him gain a large following despite being based in a staunchly Democratic region. Political figures from both ends of the spectrum have praised him for his contributions to the local and national dialogue. Among those who eulogized him when he died were liberals like Senator Edward M. Kennedy who said that David was uniquely fair to his guests. “He couldn’t care less about your party label, as long as you knew what you were talking about, because he always did”; and conservatives like then-Governor Mitt Romney who said that Brudnoy was “… a friend to hundreds of thousands of people, most of whom he never even saw in person . . . David has left us all a huge inheritance. It’s an inheritance rich in tolerance, in faith, in the greatness of humanity, in respect for all people…”[16]

In 2000, Brudnoy declared himself a member of the Libertarian Party.

Although his father Harry was a practicing Jew and a member of a Minneapolis synagogue[1], David Brudnoy was an agnostic who disliked organized religion and was critical of religions that tried to impose their views on others. He did have a bar mitzvah in May 1953,[17] but he was already becoming skeptical of religion and recalled that event as the last time he followed his religious traditions. Years later, he wrote several opinion pieces about his opposition to religious dogmatism. But on the other hand, he also wrote favorably about the good that the church was capable of doing. In one piece, he stated that “…the church itself, for Catholics and non-Catholics alike, is a bulwark of our society. Its severely overburdened clergy are crucial to the development of our youths, to comforting our elders, and to tending our sick.”[18]

But while he was a skeptic about the tenets of organized religion, during his late-2004 bout of serious illness he admitted he had prayed in various ways,[19] including with a Catholic priest who was a friend of his; and he said that he had discussed religion with several of his Jewish friends, including political commentator Jon Keller and conservative newspaper columnist Jeff Jacoby.[12] But he said he did not expect to go to either a Heaven or a Hell.

Homosexuality

Brudnoy came to realize that he was homosexual early in life but successfully hid the fact for many years. While at Texas Southern, he “adopted” a young, recently-single mother, Patricia Kennedy, and for many years Brudnoy and Kennedy enjoyed a relationship of mutual convenience, with Brudnoy able to use Kennedy as a cover for his homosexuality, and in return serving as a surrogate father to her two young children. Brudnoy did not come out to his father and stepmother until his illness in 1994; his father Harry was 88 years old when Brudnoy finally phoned him to give him the news and also discuss the health crisis he was undergoing. David was pleasantly surprised that his parents were supportive.[20] Brudnoy had previously come out to his aunt and uncle after they lost a son (also homosexual) to AIDS.[21]

Brudnoy came out publicly in 1994, after returning from hospitalization to overcome his long-hidden fight with AIDS. Having attracted a largely conservative audience based on his political views, traditional anti-homosexual conservatives rejected him, though others admired him for his courage. Despite the controversy, his ratings reportedly did not suffer as a result. The controversy was rekindled somewhat after the release in 1997 of his autobiography, Life Is Not a Rehearsal, in which he described a history of sexual excesses. Brudnoy did not attempt to mask his sexuality during his adult life, but also made no direct indications of it; it was well-known among his colleagues in broadcasting long before he spoke publicly about it. His closest and oldest friend was psychologist Dr. Ward Cromer, with whom he took dozens of trips abroad, and who was incorrectly assumed by many to be Brudnoy’s sexual partner. Neither of them used that phraseology to describe their relationship, preferring a more accurate title of “best friend”. When Brudnoy died, it was Cromer who became executor of his estate.[22]

Illness

Brudnoy was diagnosed with HIV/AIDS in 1988, but kept his treatment a secret until his condition became serious after contracting pneumonia in 1994. He was absent from public life for some time to fight the disease. Comatose and near death at one point, he eventually returned to reasonable health. It was at that time, in order to conserve his strength, that he broadcast his show from his apartment in the Back Bay section of Boston during part of 1994.[14] Once he was able to return to the air, Brudnoy announced the creation of a fund to fight AIDS. His illness inspired him to publish a memoir, Life is not a Rehearsal (ISBN 0-571-19933-X), in 1997. At the time, it was not a best-seller, but after he died, it became a collector’s item, since his publisher had originally let it go out of print and now many of his fans wanted copies of it.[23]

In September 2003, he was diagnosed with Merkel cell carcinoma, a rare form of skin cancer. After hospitalization and treatment, including another period of being considered near death, the cancer went into apparent remission, and Brudnoy returned to work, with a strained voice, in March 2004. However, in November 2004, doctors discovered that cancer had spread into his lungs and kidneys, forcing him to undergo dialysis in addition to cancer treatment.

Brudnoy checked into Massachusetts General Hospital on December 3, 2004. On December 8, Brudnoy made his last radio appearance on his show via a deathbed interview with WBZ reporter Gary LaPierre.[24] The following day, Brudnoy ordered his doctors to remove all artificial life support systems, leaving him only with oxygen, morphine, and minimal food. He died hours after having the support removed, on December 9, 2004.

After a few days of on-air remembrance, Brudnoy’s time slot was assigned to Paul Sullivan, who had previously taken over two hours of Brudnoy’s shift when Brudnoy’s illness necessitated reducing his show from five hours to three. Sullivan too would die of cancer, on September 9, 2007.

A public memorial was held for Brudnoy on February 27, 2005, at the Cutler Majestic Theater in Boston, arranged by his WBZ colleagues and Emerson College (which had previously awarded him an honorary doctorate). The memorial service included the participation of dozens of Emerson College fraternity students whom Brudnoy had mentored.[25]

References

  1. ^ a b Miller, Pamela (1997-09-15). “Longtime Minneapolis dentist Harry Brudnoy dies at age 89″. Minneapolis Star-Tribune: p. 4B.
  2. ^ Noonan, Erica (1996-12-29). “Performance of a lifetime – Radio’s Brudnoy writes of his hidden struggle with AIDS”. Boston Herald: p. 65.
  3. ^ Brudnoy, David (1997). Life Is Not a Rehearsal. New York: Doubleday. p. 11.
  4. ^ Brudnoy, David (1997). Life Is Not a Rehearsal. New York: Doubleday. p. 8.
  5. ^ Brudnoy, David (1997). Life Is Not a Rehearsal. New York: Doubleday. p. 4.
  6. ^ Johnson, Dean (2004-12-09). “A life of intellect, success and pain”. Boston Herald: p. 4.
  7. ^ Sullivan, Paul (1996-05-13). “Brudnoy, Cain are Emerson honorees”. Boston Herald: p. 15.
  8. ^ Johnson, Dean (1996-03-27). “Brudnoy pulls no punches in tell-all book”. Boston Herald: p. 1.
  9. ^ McGillucuddy, Shamus (2004-12-11). “Student bids Prof. Brudnoy farewell”. Quincy Patriot Ledger: p. 27.
  10. ^ Johnson, Dean (2004-12-10). “David Brudnoy, 1940-2004; Appreciation. Hub Mourns Loss of Radio Icon”. Boston Herald: p. 7.
  11. ^ Jacoby, Jeff (2001-06-14). “Who’s Number One? It’s Brudnoy”. Boston Globe: p. A19.
  12. ^ a b Jacoby, Jeff (2004-12-12). “Death of a Gallant Man”. Boston Globe: p. A19.
  13. ^ a b Feeney, Mark (2004-12-10). “Brudnoy, Icon of the Airwaves, Dies”. Boston Globe: p. A1.
  14. ^ a b McLaughlin, Shane (2004-12-26). “A Front Row Seat at the Brudnoy Salon”. Boston Globe: p. 6.
  15. ^ “Brudnoy Settles In For Another 25 years of Talk Radio”. Boston Globe: p. C4. 2001-03-28.
  16. ^ Abel, David (2004-12-10). “Friends Recall a Man of Courage, Eloquence”. Boston Globe: p. B18.
  17. ^ Brudnoy, David (1997). Life Is Not a Rehearsal. New York: Doubleday. pp. 18–19.
  18. ^ Brudnoy, David (2002-01-29). “Church’s value must outweigh current woes”. Boston Herald: p. 21.
  19. ^ McGrory, Brian (2004-01-06). “A Visit to Brudnoy”. Boston Globe: p. B1.
  20. ^ Hutchinson, Bill; Dean Johnson (1994-11-18). “Personal pain in the public eye Talk host Brudnoy tells Dad he’s dying of AIDS”. Boston Herald: p. 1.
  21. ^ Brudnoy, David (1997). Life Is Not a Rehearsal. New York: Doubleday.
  22. ^ Sweet, Laurel J. (2005-01-01). “Final Testament to a Man’s Generosity”. Boston Herald: p. 5.
  23. ^ Phelan, Christine (2005-03-29). “Out-of-print Brudney book a hot property”. Lowell Sun: p. D1.
  24. ^ Simon, Clea (2005-02-24). “Friends Set for Brudnoy Tribute”. Boston Globe: p. B8.
  25. ^ “Hotline: Brudnoy memorial set for Feb. 27″. Boston Herald: p. 48. 2005-02-05.

54- Scandale gai à American Idol?

Saturday, December 18th, 2010

Un finaliste du top 12 d’American Idol serait un stripper. La question soulevée par la découverte de photos un peu chaudes suscite surtout des questions additionnelles sur son orientation sexuelle.
Il est superbe, il a un corps qui fait craquer toutes les petites ados qui sont fans d’American Idol et de nombreux hommes gais, il a une voix solide et tout semble indiquer qu’il ira très loin dans les finales de la célèbre émission américaine qui comporte des records d’assistance avec environ 37 millions de téléspectateurs chaque soir de diffusion. Tout allait bon train pour la future star jusqu’à ce qu’un patron de bar gay du sud des États-Unis ne décide d’utiliser la popularité de David Hernandez pour se faire un coup de pub.
Les gais, c’est connu, sont capables des pires bitcheries et l’ex-patron du jeune chanteur l’a démontré cette se- maine en diffusant publiquement des photos de son ex-employé, torse nu, en train de travailler dans son bar gai. Est-ce qu’il s’est posé un seul instant des questions quant aux conséquences que pourraient avoir la sortie de ces photos alors que son ex-employé, un excellent employé d’ailleurs d’après ce patron, est maintenant passé à autre chose et travaillait à l’époque pour vivre et payer ses études?
En entrevue, cet ex-patron que nous ne nommerons pas de peur de lui faire trop de pub, a pensé qu’il serait sympathique de diffuser des photos de son ex-employé en train de servir des clients, de faire la caisse, de danser aux tables pour des clients masculins. Tout de suite, on aura titré dans la presse “Un finaliste d’Ameri- can Idol Danseur nu gay!”. Or, il s’agit ici d’une terrible méprise pour ce jeune homme qui ne travaillait dans un établissement gai que pour gagner sa vie, comme 90 % des danseurs nus des bars gais montréalais qui sont hétérosexuels et qui ne font que travailler pour des gais. Ce faisant, ces professionnels de l’érotisme gai dé- montrent une ouverture d’esprit envers les établissements gais qui fait exemple. En associant immédiatement le travail professionnel de David Hernandez à son orientation sexuelle, les médias tombaient dans le panneau des
idées préconçues qui associent le travail dans un bar gai à l’orientation sexuelle individuelle.
Pourquoi être gai devrait être un scandale? Il est clair que David Hernandez n’a pas apprécié le comportement de son ex-patron mais les produc- teurs d’American Idol le sou- tiennent, affirmant que tout le monde a le droit de gagner sa vie en travaillant à l’abri de la discrimination contre les gais. Il est probable que des poursuites judiciaires seront intentées en violation de la vie privée contre le gérant du bar gai à l’origine de cette fuite. La publication de photos personnelles dans le but de nuire est interdite aux États- Unis. Le 12 mars, David était expulsé de la compétition!

52- Épouserons-nous un jour des robots?

Saturday, December 18th, 2010

David Levy base son constat sur l’observation de notre fascination pour les animaux virtuels, des Tamagotchi aux Aïbo, et sur celle de nos pratiques sexuelles. “L’amour et le sexe avec un robot sont une extension inévitable de nos idées, sentiments et actions quotidiennes dans le cadre de nos relations. La question n’est pas de savoir si cela va arriver, mais quand. Et je suis convaincu que la réponse est : bien plus tôt que nous ne pouvons l’imaginer”, affirme David Levy.
Dans son livre précédent, Robots Unlimited (Amazon), il écrivait déjà : “Un robot sans émotions serait une simple machine, d’où la prochaine étape du développement des robots humanoïdes qui est de les doter d’émotions et de les rendre capables de détecter l’émotion des êtres humains. Les robots pourront alors répondre aux émotions d’une personne en émettant d’autres émotions, pour mieux interagir avec les humains. De la même manière, les robots seront capables de percevoir l’émotion d’autres robots. Une fois que le lecteur a accepté cette notion, il n’y a plus qu’un petit pas à faire pour voir surgir des sentiments à l’égard des robots, avec tout ce que cela implique (…).”

Peter Jenings meurt

Saturday, November 14th, 2009

Et ce nʼest pas sans un véritable chagrin que nous perdons, à
nouveau en si peu de temps, un mentor et un ami, qui savait com-
ment traiter la nouvelle et qui aimait la critique professionnelle au
point de nous donner deux conseils qui ont fait la différence avec Le
Point.
Pierre Bourgault en premier suivi de David Brudnoy à Boston fin 2004,
nos amis et confidents professionnels sʼéteignent un peu trop rapidement
et tous du cancer. Monsieur Peter Jennings, présentateur-vedette de la
chaîne de télé ABC , est décédé le 7 août dernier et laissait dans le deuil
une famille dévastée mais aussi un grand nombre de confrères de la
presse internationale ou spécialisée qui comptaient toujours sur lui pour
indiquer la voie au moment dʼaméliorer les standards journalistiques.
Nous étions en correspondance avec Peter Jennings depuis quelques an-
nées, peu après notre première entrevue avec lʼanimateur de radio David
Brudnoy (Boston) qui était un proche de Peter. Le connaissant depuis
toujours comme chef de pupitre à ABC News, le simple fait de pouvoir
parler de la revue Le Point avec M. Jennings était très intimidant. Une
personnalité si importante socialement au États-Unis qui se penche sur
une si petite revue et surtout, qui avait des conseils à prodiguer, nous de-
vions les appliquer même si cela allait à lʼencontre de notre propre vision
du traitement journalistique dans la communauté gaie.
Premier conseil de M. Jennings: Ne jamais avoir peur dʼaller au fond
de la nouvelle mais ne jamais le faire gratuitement sans en expliquer les
raisons au public.
Second conseil: Il y a des gens qui, dans la société, occupent des postes
de pouvoir, non élus, qui ont des conséquences parfois graves sur le quo-
tidien des gens. Quʼils soient les plus puissants du monde ou les plus fai-
bles, tous doivent avoir leur place dans lʼactualité et faire face à la critique.
Comme éditeur du Point, jʼai dépassé mes propres critères en allant au
fond des choses et en les expliquant, je ne sais pas si jʼai contribué à faire
du journalisme gai une source dʼinformations crédibles au Québec mais
je sais que M. Jennings, lui, était arrivé à faire un excellent travail et je
Pierre Bourgault
Politicien souverainiste et jour-
naliste chroniqueur, Pierre Bour-
gault aimait recevoir son exem-
plaire du Point directement à son
bureau du journal de Montréal et
dès sa sortie en kiosques.
Admirateur de mes premières
armes comme journaliste à la
revue RG, Pierre Bourgault ne
mâchait pas ses mots en parlant
du communautaire gai qui avait,
selon lui, «de grands pas à faire
avant de réussir à prétendre
parler en notre nom» (les gais).
semblaient plus à des conseils
père-fils que dʼun pro à un autre.
David Brudnoy ne lʼavait pas
eue facile toute sa vie et les 10
dernières années de sa vie ont été
un interminable combat contre la
maladie tout en maintenant un
rythme professionnel constant. Le
jour de sa mort, il accordait une
entrevue radio de son lit dʼhôpital
ou il affirmait ne rien regretter.
M. Brudnoy aimait Le Point pour
son style informatif sans compro-
mis et valorisait le journalisme
dʼenquêtes tout en sʼinquiétant
du peu de résultats en général. David Brudnoy
Animateur-vedette de la radio
CBS de Boston et ouvertement
homosexuel jusquʼà sa mort de
complications liées au SIDA, Nos
rencontres avec M. Brudnoy res-

Luc Nantel au bon moment, au bon endroit!

Thursday, August 27th, 2009

Le sympathique gérant du sauna Ste-Cath, Luc Nantel (à droite) a rencontré par le plus grand hasard, la vedette de la série américaine Dante’s Cove Charlie David, de passage à Montréal pour distribuer quelques DVD dans le Village. La star étant ouvertement gaie, la photo ne pouvait passer que dans Gay Globe Magazine.

David Fortin, 14 ans, ne se cache peut-être pas pour rien…

Saturday, February 21st, 2009

Si David souhaitait donner signe de vie, voici les ressources à sa disposition, là où on ne le jugera pas.
Revue Le Point – Roger-Luc Chayer (514) 728-6436
Jeunesse J’écoute 1.800.668.6868
Urgence juridique/Accès à un avocat gratuit 24h par jour (514) 842-2244
Urgence Hôpital Ste-Justine (ados) 514.345.4919

David Fortin, 14 ans, en fugue…
On ne nous dit pas tout!

Recherché par les autorités et ses parents suite à ce qui pourrait être une fugue, le jeune David Fortin, 14 ans, n’a pas encore révélé les raisons de sa disparition et de son désir d’être seul mais il est clair qu’on ne nous a pas tout dit.
Pourquoi une telle affirmation? Parce que je suis passé par là, en 1980, lorsque j’avais 16 ans, et si David n’a pas encore donné signe de vie ou simplement envoyé un message rassurant pour ses parents, c’est qu’il y a autre chose qu’on ne nous dit pas et surtout, on semble passer complètement à côté du vrai drame dans cette affaire, c’est-à-dire qu’on semble vouloir rechercher un individu, avant de chercher à comprendre pourquoi il se cache. Est-ce qu’il aurait raison de se cacher?
J’ai quitté la maison à 16 ans, lorsque j’étais au secondaire 4, parce que la situation familiale ne se prêtait plus à ma présence et que cela affectait mes performances scolaires et personnelles. Je me suis caché, longtemps dans les murs mêmes de l’école, les policiers me cherchant. En sécurité, protégé par le directeur, quelques professeurs et une amie de toujours, j’ai survécu sans jamais retourner à la maison. Plus on me cherchait, plus je me cachais. Ceux qui m’offraient le refuge et la sécurité savaient pourquoi je fuyais, les policiers eux, ne se souciant pas des raisons, cherchaient simplement à me mettre le grappin dessus, comme pour fermer un autre dossier sans se casser trop la tête.
Peut-être que si on se souciait un peu plus de savoir pourquoi David a tant besoin de se distancer de ses parents et de ceux qui le connaissent, on arriverait à l’aider plutôt qu’à chercher à le rattraper. David Fortin a réussi à prouver par contre, jusqu’à preuve du contraire, qu’il est capable de se débrouiller seul dans une situation de crise. Il aura réussi à passer le message qu’il souhaitait et ne semble pas trop pressé de se livrer. Peut-être que si nous pouvions l’écouter un peu mieux, il se manifesterait?