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Robert Laramée: Où est passé l’argent des aînés?

Tuesday, April 10th, 2012

Journal de Montréal

Un rapport confidentiel lève le voile sur la mauvaise administration d’une résidence. La Maison des aînés compte 45 logements. Selon un rapport de la Société d’habitation du Québec, les revenus de buanderie, de transport et de certains repas n’auraient jamais été comptabilisés pendant près de 20 ans. Des montants de plusieurs dizaines de milliers de dollars.

estion déficiente, des dizaines de milliers de dollars non déclarés, des dépenses sans pièces justificatives et du travail au noir. Voilà ce qu’on relate dans un rapport de vérification concernant une résidence pour personnes âgées dirigée par l’ancien conseiller municipal de Montréal, Robert Laramée.

Le rapport confidentiel de la Société d’habitation du Québec au sujet d’Habitations les II volets n’a rien de rassurant. Il est mentionné entre autres qu’il y aurait eu pour 79 040 $ de frais de buanderie non comptabilisés entre 2006 et 2009 seulement.

On y indique aussi la location d’une Volvo au bénéfice du directeur général, pour laquelle il n’y avait pas d’avantage imposable. Le conseil d’administration d’Habitation les II volets a pourtant tenté d’éviter la divulgation de ce rapport compromettant à un locataire devant la Commission d’accès à l’information.

« Ils ont tout fait pour protéger Robert Laramée. Ils ont tout fait pour lui permettre de s’en sauver », dénonce Michel Pepin de l’Association des locataires de la Maison St-Étienne, l’une des deux résidences que regroupe l’organisme sans but lucratif.

Gestion déficiente

Le président du conseil d’administration, Pierre Breton, reconnaît que la gestion était déficiente, mais refuse de prendre le blâme. « Il y a un passé qui est questionnable, ce n’est pas drôle ce qui s’est passé. Ça nous prend plus d’aide, ça nous prend des individus qui viennent témoigner. Des ouï-dire, je ne peux pas travailler avec ça », dit-il.

À la suite des interventions de Michel Pepin, il dit avoir commencé à poser des questions. La Société d’habitation du Québec qui a fourni plus d’un million en subventions depuis cinq ans a été appelée à la rescousse.

À cette époque, les dirigeants de l’OSBL ont également fait une dénonciation au fisc pour un montant de 60 000 $ au provincial et au fédéral pour des montants non déclarés.

Le rapport de vérification produit par des vérificateurs internes de la SHQ est une procédure exceptionnelle. Pourtant, le c.a. estime que des erreurs ont été faites.

« Quand on compare les revenus avec les dépenses actuelles, c’est vraiment astronomique ce qu’on dit », soutient Pierre Breton.

Il admet toutefois que certains remboursements de dépenses n’étaient pas nécessairement légitimes. Selon le rapport de la SHQ, ce sont des dépenses de 39 344,82 $ en 2007 et 46 557, 67 $ en 2008 qui ne sont pas supportées par des pièces justificatives. De 2007 et 2009, le montant mensuel des frais de service payés par les locataires est aussi passé de 168 $ à 302 $. « C’est épouvantable », dit Michel Pepin. Depuis, il a été diminué de 44 $.

« Ces anomalies sont suffisamment importantes pour que la SHQ exige, conformément aux conventions d’exploitation en vigueur, que votre organisme ait recours à un gestionnaire externe et indépendant afin d’assurer une saine gestion », a écrit le président de la Société d’habitation du Québec, James McGregor.

Robert Laramée a quitté son poste en décembre 2010.

François-Ro- bert Lemire s’explique!

Saturday, February 4th, 2012

François-Robert Lemire n’a pas digéré le communiqué de presse diffusé fin 2011 par le Directeur Général des Élections et CNW affirmant publiquement qu’il avait été condamné pour fraude. L’homme d’affaires connu de la communauté gaie et candidat défait contre Pauline Marois dans Charle- voix en a contre un paragraphe du communiqué qui se lit: “M. François-Robert Lemire a produit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant officiel du parti République du Québec. Après avoir plaidé coupable au constat d’infraction émis contre lui, le contrevenant s’est vu imposer par le juge une amende de 1,000 $. Étant donné que l’infraction constitue en plus une manœuvre électorale frauduleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits électoraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se présenter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette période, exercer la fonction de re- présentant officiel.”
Découvrant la mention de fraude alors que la question n’avait pas été abordée lors de son plaidoyer, M. Lemire souhaitait s’expliquer publiquement. Gay Globe lui donne donc l’occasion de le faire. M. Lemire déclarait le 25 janvier 2012 dans un courriel à Gay Globe que: “ C’est tout un choc d’être accusé et jugé, surtout quand on fait face au public, ma réputation j’y tiens mordicus. D’abord en temps que béné- vole dans un parti en démarrage, c’est en toute bonne foi, sans malice et sans obtenir quelque avantage que ce soit que j’ai soudainement été promu représentant d’un parti à peine
naissant, le parti Républi- que du Québec et n’ayant pas encore reçu la formation donnée par le DGE. J’ai, par erreur, accepté une contribu- tion personnelle payé par un compte commercial. Je ne me suis même pas présenté en Cour ayant la certitude que c’était une simple amende, comme passer un feu rouge et j’ai demandé à mon avo- cat de plaider coupable pour moi, ayant la certitude qu’il s’agissait d’un fait divers. La notion que nul n’est cen- sé ignorer la loi prend ici un sens particulier car de punir un bénévole qui œuvre au sein d’un parti en le traitant publiquement de fraudeur est à la limite anti-démocra- tique. Quel message tordu le DGE envoie aux petits partis quand il menace la réputation des personnes qui, ayant à coeur d’oeuvrer bénévolement en politique, peuvent se ramasser dans l’eau chaude?
J’accuse donc le DGE de mauvaise foi, de manipula- tion de l’information, d’in- cohérence et d’utilisation abusive de terminologie à ca- ractère criminel. J’accuse le DGE de se servir de ma per- sonne comme bouc émissaire pour diffuser une fausse per- ception dans le public que les partis sont malhonnêtes et que le DGE veuille jalou- sement à l’observance de la loi alors qu’il s’agit d’un fait anodin, sans intérêt et monté en épingle.
Cette nouvelle est d’autant plus tendancieuse, que de toute façon j’ignorais pouvoir être possiblement exposé publiquement à un salissage de la sorte. Je demanderai réparation et retrait de cette nouvelle quasi-diffamatoi- re. Une lettre sera envoyée aujourd’hui au DGE.” NDLR: Le DGE a ensuite refusé la demande de M. Lemire…

François Robert Lemire condamné pour fraude électorale

Friday, December 9th, 2011

Juin 2011) À Montréal, le 3 janvier 2008, M. Fran- çois-Robert Lemire a pro- duit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant offi- ciel du parti République du Québec. M. Lemire a ainsi commis l’infraction prévue au paragraphe 2e de l’article 559.0.1 de la Loi électorale. Après avoir plaidé coupa- ble au constat d’infraction émis contre lui, le contreve- nant s’est vu imposer par le juge une amende de 1 000 $. Étant donné que l’infrac- tion constitue en plus une manœuvre électorale frau- duleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits élec- toraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se pré- senter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette pé- riode, exercer la fonction de représentant officiel.

Zimbabwe: Mugabe s’en prend à David Cameron et promet aux homos qu’ils seront «punis sévèrement»

Saturday, November 26th, 2011

Yagg
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe laisse rarement passer une occasion de s’en prendre aux gays et aux lesbiennes. Aussi lorsque le Royaume-Uni menace de conditionner ses aides financières à la manière dont sont traités, entre autres, les homos dans le pays bénéficiaire de l’aide (Lire Le Royaume-Uni menace de réduire les aides financières à des pays homophobes), le vieux despote voit rouge:

«SATANIQUE»
«Cela devient pire et satanique avec un premier ministre comme Cameron qui déclare que les pays qui veulent l’aide britannique devraient accepter l’homosexualité. Venir avec cette suggestion diabolique à notre peuple est une offre stupide». Puis Mugabe, qui s’adresse à des jeunes, se fait menaçant: «Ne vous laissez pas tenter par ça. Vous êtes jeunes. Nous vous punirons sévèrement. C’est condamné par la nature. C’est condamné par les insectes et c’est pourquoi j’ai dit qu’ils étaient pires que les porcs et les chiens».

Le Telegraph cite également un ministre anglais, qui dément vouloir conditionner l’aide du Royaume-Uni uniquement au respect des gays et des lesbiennes: «Le Royaume-Uni sera toujours sensible aux traditions locales. M. Cameron n’a pas dit qu’il conditionnerait les aides aux droits des gays. Il n’a jamais dit ça. Ce qu’il a dit c’est que nous supervisons nos gros programmes d’aide là où nous en avons, cela nous donne le droit de demander aux gouvernements de ne pas persécuter les minorités, qu’elles soient religieuses, handicapées ou gays».

François-Robert Lemire condamné pour fraude électorale

Thursday, November 10th, 2011

NewsWire.ca

À Montréal, le 3 janvier 2008, M. François-Robert Lemire a produit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant officiel du parti République du Québec. M. Lemire a ainsi commis l’infraction prévue au paragraphe 2e de l’article 559.0.1 de la Loi électorale. Après avoir plaidé coupable au constat d’infraction émis contre lui, le contrevenant s’est vu imposer par le juge une amende de 1 000 $. Étant donné que l’infraction constitue en plus une manœuvre électorale frauduleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits électoraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se présenter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette période, exercer la fonction de représentant officiel.

Monsieur François-Robert Lemire, comptable résidant à Longueuil, a aussi été comptable pur le Parti République du Québec qui a aussi été condamné par le Tribunal:
Dans le contexte du retrait d’autorisation du Parti république du Québec, le 30 décembre 2009, son chef M. Gilles Paquette, a omis de faire parvenir deux rapports financiers au DGEQ dans les soixante jours de délai impartis par la loi. Il s’agissait du rapport financier du parti pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2008, ainsi que du rapport financier de fermeture de la formation politique. Il contrevenait ainsi aux articles 67 et 76 de la Loi électorale et commettait l’infraction prévue à l’article 564 de cette loi. À la suite de l’enregistrement d’un plaidoyer de culpabilité, M. Paquette a payé une amende de 500 $ plus les frais.

François-Robert Lemire, informé des allégations graves le concernant publiées par le Directeur Général des Élections du Québec et CNW, a souhaité utiliser son droit de réplique et publier le commentaire suivant: “C’est tout un choc d’être accusé et jugé, surtout quand on fait face au public, ma réputation j’y tiens mordicus. D’abord en temps que bénévole dans un parti en démarrage, c’est en toute bonne foi, sans malice et sans obtenir quelque avantage que ce soit que j’ai soudainement été promu représentant d’un parti à peine naissant, le parti République du Québec et n’ayant pas encore reçu la formation donnée par le DGE. J’ai, par erreur, accepté une contribution personnelle payé par un compte commerciale. Je ne me suis même pas présenté en Cour ayant la certitude que c’était une simple amende, comme passer un feux rouge et j’ai demandé à mon avocat de plaider coupable pour moi, ayant la certitude qu’il s’agissait d’un fait divers. La notion que nul n’est censé ignorer la loi prend ici un sens particulier car de punir un bénévole qui œuvre au sein d’un parti en le traitant publiquement de fraudeur est à la limite anti-démocratique. Quel message tordu le DGE envoie aux petits partis quand il menace la réputation des personnes qui, ayant à coeur d’oeuvrer bénévolement en politique, peuvent se ramasser dans l’eau chaude? J’accuse donc le DGE de mauvaise foi, de manipulation de l’information, d’incohérence et d’utilisation abusive de terminologie à caractère criminel.

J’accuse le DGE de se servir de ma personne comme bouc émissaire pour diffuser une fausse perception dans le public que les partis sont malhonnêtes et que le DGE veuille jalousement à l’observance de la loi alors qu’il s’agit d’un fait anodin, sans intérêt et monté en épingle.

Cette nouvelle est d’autant plus tendencieuse,  que de toute façon j’ignorais être possiblement exposé publiquement à un salissage de la sorte. Je demanderai réparation et retrait de cette nouvelle quasi-diffamatoire. Une lettre sera envoyée aujourd’hui au DGE.”

Témoignage stupéfiant Robert Rousseau débouté en Cour!

Wednesday, October 26th, 2011

Le milieu des saunas fait parfois l’objet d’idées préconçues ou de clichés, cela a toujours été, mais depuis le jugement de la Cour Suprême du Canada qui reconnaissait ces institutions comme des lieux légitimes et réservés à une clientèle adulte responsable, la réputation des saunas s’était considérablement améliorée.

Or, Gay Globe mettait la main récemment sur un jugement qui jette une ombre considérable sur les progrès réalisés en matière d’information de la part de M. Robert Rousseau, Directeur général de l’organisme Rézo, chargé de favoriser des campagnes de prévention contre le VIH/SIDA principalement dans le milieu gai. Dans un témoignage qu’il livrait en 2010 dans la cause Wilcox, et qui vient de faire l’objet d’un jugement final, M. Rousseau n’y va pas de main morte. Il déclare à l’appui de la thèse de l’accusé voulant que les saunas gais soient des endroits où les clients vont spécifiquement pour s’exposer au SIDA et que la protection n’est pas importante, qu’il est de notoriété admise de la part du milieu que les saunas sont des vecteurs du SIDA et que les clients qui fréquentent ces établissements “veulent” et acceptent même d’être exposés au SIDA en toute connaissance de cause.

Le Juge Louis A. Legault de la Cour du Québec, outré de ces propos sous serment que l’on tentait d’introduire sous forme d’expertise, a rejeté du revers de la main non seulement le témoignage de M. Rousseau, qu’il qualifiait de “pseudo-expertise” mais ajoutait que ces opinions ne reposaient sur aucune base scientifique ou quelque recherche que ce soit, refusant de retenir ce témoignage ni la défense en ce sens. L’accusé ayant été condamné…

M. Rousseau, en y allant de telles déclarations devant un tribunal, attaquait non seulement la réputation des saunas mais l’intégrité de milliers de clients et des médias gais qui passent la publicité de ces commerces.

Dans une entrevue qu’il accordait dans une brochure gaie montréalaise en septembre dernier, Rousseau contredisait son témoignage assermenté qu’il ne pensait pas se retrouver entre nos mains et déclarait: “Mais le sauna reste un milieu plus sécuritaire que les lieux publics, puisqu’il est davantage contrôlé et sécurisé”. Est-ce qu’il aurait livré un faux témoignage en Cour sous le  pseudo titre d’expert?

Consultés par Gay Globe, quelques saunas gais montréalais se disent stupéfaits par les déclarations du Directeur de Rézo qui n’a jamais indiqué avoir cette opinion de leurs établissements et certains exigent maintenant sa démission de même qu’une intervention de l’État. En témoignant au bénéfice de l’accusé qui déclarait en défense ne pas avoir à divulguer sa séropositivité dans les saunas gais parce que les clients “s’attendaient  et désiraient attraper le VIH” et que les établissements reconnaissaient ce fait, Robert Rousseau donnait une opinion personnelle, très préoccupante d’ailleurs, basée sur aucune preuve scientifique. Il créait surtout un vent de panique au sein de commerces longtemps visés par la stigmatisation et l’homophobie alors qu’ils constituent historiquement un moyen d’émancipation qui a contribué non seulement à permettre aux gais de vivre leur sexualité dans un environnement sécuritaire, mais d’évoluer et de se faire une identité aujourd’hui reconnue et valorisée. M. Rousseau n’a pas répondu à notre demande d’entrevue à ce jour.

Média prend position!

Par Gay Globe Magazine

En près de 20 ans de carrière média dans le milieu gai, jamais il ne nous a été possible d’observer les éléments du témoignage de M. Rousseau en réalité sur le terrain. Tourisme Québec reconnaît même au moins 3 saunas québécois dont 2 montréalais comme hôtels avec les critères qui s’imposent. Les affirmations du Directeur général de Rézo sont gratuites, non fondées et ne correspondent en rien à la réalité!

Des saunas gais montréalais stupéfaits!

Par Gay Globe Magazine

Un regroupement de propriétaires et d’administrateurs de saunas gais montréalais, formé suite à la découverte et à la diffusion du témoignage du Directeur général de Rézo, décidait d’émettre un communiqué conjoint dont voici l’essentiel:

“Les représentants de certains saunas montréalais, déçus de découvrir la teneur des propos d’un représentant d’organisme voué à la promotion de la santé chez les hommes gais, réunis afin de discuter des déclarations de M. Robert Rousseau, Directeur général de Rézo en Cour criminelle dans le dossier Wilcox, souhaitent la démission de M. Rousseau de Rézo, demandent à Rézo de se dissoscier publiquement des propos de son Directeur général et endossent la position du Juge Louis A. Legault à l’effet que la pseudo-expertise de M. Rousseau ne reposait sur aucune preuve scientifique, que M. Rousseau avait failli le test de la preuve et que son témoignage entier, incluant ses propos stupéfiants sur les saunas gais, devait être rejeté. Enfin, les saunas signataires déclarent que M. Rousseau ne représente ni de près ni de loin les saunas face à d’éventuelles demandes de subventions qu’elles soient publiques ou privées.” (25 octobre 2011)

Mugabe veut questionner Mgr Williams sur l’homosexualité et les sanctions

Thursday, October 13th, 2011

AFP
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe compte demander à l’archevêque de Canterbury des explications sur la position de l’Eglise anglicane sur l’homosexualité et les sanctions internationales contre son régime, a annoncé dimanche un porte-parole présidentiel.

Mgr Rowan Williams, dirigeant spirituel de l’Eglise anglicane (environ 77 millions de fidèles dans le monde) est attendu ce dimanche à Harare où il doit notamment célébrer une cérémonie de communion dans un stade de la capitale.

Il pourrait en revanche ne pas être autorisé à pénétrer dans des bâtiments de l’église anglicane zimbabwéenne, en raison de la sécession de Mgr Nolbert Kunonga, un évêque anglican proche de M. Mugabe qui a pris le contrôle des biens de la communauté.

Du coup des milliers d’anglicans zimbabwéens n’ont pas d’autre choix que de prier dans des tentes, sur des parkings ou dans des églises d’autre confession.

Le porte-parole du président, George Charamba, n’a pas précisé si les deux hommes allaient effectivement se rencontrer, mais il a déclaré à l’hebdomadaire pro-gouvernemental Sunday Mail qu’en cas d’entretien, Robert Mugabe comptait bien questionner l’archevêque sur ces deux dossiers.

“Il veut savoir pourquoi l’église de l’Etat britannique, l’Eglise anglicane, a fait preuve d’un tel silence assourdissant alors que le peuple du Zimbabwe, y compris les citoyens Anglicans, souffrent de ces sanctions illégales”, a développé M. Charamba.

Le chef spirituel de l’Eglise anglicane s’est entretenu vendredi à Blantyre avec le président du Malawi Bingu wa Mutharika et après le Zimbabwe il est attendu en Zambie.

Evoquant vendredi son étape au Zimbabwe, il avait tenu à préciser que celle-ci ne serait pas “directement politique mais pastorale, mais évidemment je devrais aborder les problèmes du harcèlement et des persécutions de nos paroisses au Zimbabwe avec le président Mugabe”.

L’Union européenne et les Etats-Unis ont interdit d’entrée sur leur sol et gelé les avoirs du président, de ses proches et d’entreprises liés à son régime, après des violations massives des droits de l’Homme lors des élections de 2002.

L’église anglicane avait frôlé le schisme en août 2008, lors de sa conférence décennale à Canterbury (sud-est de l’Angleterre) qui avait rassemblé quelque 600 évêques anglicans du monde entier, essentiellement sur la question de l’ordination des femmes ou de prêtres homosexuels par l’Eglise d’Angleterre.

Un quart environ des prélats, pour la plupart d’Afrique, avaient décidé de boycotter cette réunion.

Une charte pour les saunas gais participants

Thursday, August 25th, 2011

https://www.gayglobe.us

Depuis des années à
Montréal, Rézo, anciennement
connu sous le nom de
Séro-Zéro, participe activement
à de très nombreuses
campagnes de prévention du
VIH et à des actions visant à
mieux informer le public gai
contre les ravages du SIDA
et des maladies transmises
sexuellement.
Gay Globe Magazine supporte
un petit nombre d’organisations
gaies et impliquées
dans la santé et exerce une
grande prudence avant d’appuyer
ou de recommander
de tels groupes, d’une part
parce que nous avons une
obligation morale de surveillance
de ce qui se fait en
notre nom, mais aussi pour
éviter de devenir l’outil de
campagnes plus ou moins
honnêtes. Des exemples
comme la Fondation l’Astre
ou la Fondation d’Assistance
Sidatique québécoise
sont éloquents et nos articles
dans RG à l’époque sont
encore de mise aujourd’hui. Toutefois, deux organisations
se distinguent selon
nous du reste de ce qui se
fait pour les gais, il s’agit de
la Fondation d’Aide Directe
SIDA-Montréal et de Rézo.
Dans le cadre de la nouvelle
“Charte d’engagement OK”,
pour les saunas gais, Gay
Globe Magazine rencontrait
deux des représentants de
Rézo afin d’en savoir plus
non seulement sur les objectifs
mais sur les dessous
techniques quant à l’application
de ce programme car,
au risque de nous répéter,
l’efficacité et l’efficience sont
deux concepts qui devraient
toujours guider l’octroi de
subventions du public.
Robert Rousseau, directeur
général de Rézo et Alain Arseneault,
intervenant social
au CSSS Jeanne Mance,
nous expliquaient donc que
cette nouvelle vision de la
prévention avait pour objectif
d’assurer une certaine
“norme” dans les saunas
pour hommes participants
qui comprendrait par exemple:
Assurer un accès gratuit
aux condoms en tout
temps, faciliter l’accès à du
matériel d’information sur la prévention du VIH ou des
autres ITSS et de promouvoir
les services de prévention
de la santé sexuelle.
On retrouvera donc, selon ce
concept qui a déjà intéressé
d’autres régions du monde
comme Paris, Londres ou
Sydney, de nouveaux outils
et avec la Charte, Rézo espère
pouvoir changer le taux
de transmission du VIH
auprès des clientèles de saunas
d’ici 2 ans, la durée prévue
du programme.
Doté d’un budget total de
160,000$ provenant exclusivement
de la Direction de
la Santé Publique de Montréal,
la Charte se veut être
un nouvel outil dans l’arsenal
des moyens pour contrer
une maladie qui fait encore
de nombreux ravages au
sein de la communauté gaie.
Les saunas non-participants
(seuls 4 saunas montréalais
adhèrent actuellement
au projet de Rézo) offriront
quand même les services
habituels sous la gouverne
de Rézo, dont des cliniques
gratuites de dépistage avec
infirmier.

Gai Écoute: Directeur très controversé, Robert Laramée

Wednesday, June 15th, 2011

Par Gay Globe Magazine

À la fin mai 2011, Gai Écoute, oeuvrant dans le domaine de l’aide téléphonique sur les questions homosexuelles au Québec, annonçait la nomination de Robert Laramée au poste de Directeur Général malgré un passé pas très glorieux comme conseiller municipal et administrateur de fonds. Robert Laramée remettait en effet sa démission comme directeur d’une résidence de personnes âgées, fin décembre 2010, suite à de nombreuses irrégularités dans sa gestion et la disparition de 88,000$ des états financiers (Le Devoir). Il avait, quelques mois avant, été condamné à 5000$ pour avoir enfreint la loi sur l’Assurance-emploi en rémunérant illégalement un employé par des dessous de table. En 2005, Laramée, alors conseiller municipal, était devenu directeur général de Vision Montréal et avait convaincu Benoît Labonté de devenir chef du parti, avec le scandale de corruption qui suivra. Est-ce que M. Laramée fait honneur à Gai Écoute avec ce nouvel emploi? La communauté gaie mérite peut-être un peu mieux, à Gay Écoute de veiller au grain…

1993- ROBERT LALIBERTÉ LA PHOTO ET SON PARADOXE

Thursday, January 27th, 2011

Tous les lecteurs de FUGUES ou de RG connaissent bien les travaux du photographe Robert LALIBERTE qui oeuvre depuis de nombreuses années dans la photo sensuelle masculine mais rares sont ceux qui connaissent l’homme qui se cache derrière l’objectif de nos fantasmes.

En fait, j’avoue que je souhaitais personnellement rencontrer Robert LALIBERTE afin de satisfaire ma curiosité face à un personnage qui gravite autour de beaux corps d’hommes en permanence.

Dès mon arrivée à son nouveau studio de la rue Rachel, j’ai été plutôt intimidé par l’attitude réservée et farouche de cet artiste dans la jeune quarantaine. Après plusieurs minutes de discussion, je ne pouvais plus résister à l’envie de lui demander l’origine de cette apparente muraille infranchissable.

Robert LALIBERTE est un homme qui vit intensément dans le présent et qui n’aspire qu’à l’écoute de son corps et de ses émotions afin de mieux vivre l’instant qui passe. Grand sportif et végétarien, le photographe est très en forme physiquement et ne cache pas son souhait d’être plus en forme moralement. L’homme étant le fruit de la somme de ses expériences, Robert est beaucoup plus sensible qu’il ne le parrait au premier abord.

C’est au bout de longues minutes de discussion que j’arrive enfin à percer la carapace de cet homme occupé à se libérer l’esprit d’un passé famillial douloureux.

En effet, Robert a vécu une jeunesse qui l’a marqué profondément au point de devoir se remettre en question même aujourd’hui. Son plus grand souhait est d’avoir une ouverture d’esprit universelle qui lui permette d’accepter les gens et les évenements avec sérénité. Robert est solitaire, célibataire depuis plus de 9 ans et il avoue se sentir tout à fait à l’aise dans cette solitude créatrice. Il envisage toutefois de s’occuper de sa vie intime dans les mois qui viennent…!

Robert LALIBERTE, contrairement à ce que l’on peut croire n’a plus la volonté de réaliser certains fantasmes quand il prend ses photos d’hommes. Il explique qu’au début de sa carrière, certes son attirance pour les beaux garçons facilitait son travail mais il se dit aujourd’hui détaché du simple critère physique pour maintenant rechercher une plus grande profondeur dans le visage et particulièrement dans le regard de ses modèles.

L’intéret de Robert pour la photographie noir et blanc démontre une recherche de l’esthétisme et du travail soigné. Que ce soit dans son environnement, dans le choix de ses relations ou dans son oeuvre, les soins qu’il y porte se refletent dans la photographie qu’elle soit d’hommes ou de paysages:<<…Je me sens plus concerné par l’esthétisme de la photographie que par sa mécanique… Dans la photo urbaine, je crois atteindre une plus grande vérité si le sujet n’a pas conscience du processus photographique parce qu’ainsi son attitude n’est pas altérée par la présence de ma caméra>>. Dans la photo de studio, Robert recherche plutot une attention constante de son sujet afin de saisir toute l’expression de son visage et sa beauté intérieure.

Robert LALIBERTE exposera 35 de ses oeuvres dites “urbaines” au Centre Communautaire de l’Ile des Soeurs à compter du 22 septembre jusqu’au 15 octobre 1993 et vous pouvez lui communiquer votre intérêt directement à son studio au 523-0107.

Roger-Luc CHAYER 15 mai1993

Robert Laramée est dans la mire de la SHQ

Wednesday, August 25th, 2010

Selon Le Devoir

Les pratiques administratives de l’ancien politicien dans deux résidences pour personnes âgées font l’objet d’une vérification

L’ex-conseiller municipal et ancien directeur de Vision Montréal, Robert Laramée, est dans la mire de la Société d’habitation du Québec (SHQ). Celle-ci s’interroge sur les pratiques administratives de M. Laramée à titre de directeur général de deux résidences pour personnes âgées situées dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie. Officiellement en congé pour deux mois, M. Laramée fait l’objet d’une vérification approfondie de la part de la SHQ.

Robert Laramée est directeur général de deux résidences pour personnes âgées situées dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie. S’étonnant que certains revenus n’apparaissent pas dans les états financiers de 2008, la Société d’habitation du Québec a décidé de pousser plus loin son analyse et de confier le dossier à sa direction des affaires juridiques.

Robert Laramée condamné à 5000$ d’amende en Cour

Monday, May 31st, 2010

(Selon le Journal de Montréal)

L’ancien directeur général de Vision Montréal, Robert Laramée, a été reconnu coupable d’avoir enfreint la loi sur l’assuranceemploi en payant un employé en dessous de la table. Il devra payer une amende s’élevant à 5 000 $.

Les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés entre les mois d’avril et décembre 2007, selon les documents de la cour. Il était alors directeur de la résidence pour personnes âgées Les Habitations les II Volets dans le quartier Rosemont.

Il faisait face à 16 chefs d’accusation pour avoir participé, consenti ou acquiescé à la perpétration d’une infraction à la Loi sur l’assurance-emploi. Il a aussi été reconnu coupable de deux chefs pour avoir fourni des renseignements faux ou trompeurs aux autorités.

Une enquête publiée par le Journal en octobre dernier, le manège des petits «extras» en dessous de la table, s’est déroulée sur plusieurs années.

Avec l’argent de la buanderie

Les paiements d’Uldège Couture se faisaient avec l’argent que les pensionnaires mettaient pour le lavage ou les transports des résidents.

En plus d’être employé de Robert Laramée, Uldège Couture était bénévole et conseiller pour Vision Montréal avant de claquer la porte au début 2009 lors de la crise de leadership impliquant Benoît Labonté.

Robert Laramée avait fait l’objet d’une dénonciation volontaire au fisc pour un montant de 60 000 $. On ne sait toutefois pas à combien exactement se sont élevés les paiements sous la table puisqu’ils n’étaient pas toujours notés.


  • Le conseil d’administration de la résidence a renouvelé sa confiance au directeur jugeant qu’il avait fait ces paiements pour éviter «d’être dans le trou.»

(Par Le Point)

Alors qu’il était conseiller municipal dans l’Arrondissement Ville-Marie, Robert Laramée avait fait l’objet d’un lourd dossier d’enquête sur son manque de gestion et l’abandon de l’Arrondisssmement, publié dans la Revue Le Point, ce qui avait mené vers son expulsion de la ville par les électeurs. Des pages de photos de poubelles et d’ordures, dans l’arrondissement de Laramée, avaient alors été publiées par Le Point alors que le même Robert Laramée déclarait être en plein contrôle de la propreté dans son arrondissement.

Or, à cette époque, on avait accusé l’éditeur du Point, Roger-Luc Chayer, de vouloir nuire à Laramée alors qu’il n’avait fait que son travail de journaliste et qu’il avait attiré l’attention des gens du Village gai de Montréal vers les agissements graves de celui qui prétendait les représenter à l’hôtel de Ville. Le Tribunal aura donc donné raison au journaliste quant à l’honnêteté de Robert Laramée.

(Selon le Journal 24H)

L’ex-conseiller municipal Robert Laramée a versé pendant des années des honoraires en dessous de la table à des employés de la résidence pour aînés qu’il dirige. Le tout avec l’accord du conseil d’administration.

Cette manière de procéder de l’ancien directeur général de Vision Montréal et bras droit de Benoît Labonté a duré 18 ans, selon une enquête du Journal, notamment durant les années où il a siégé à l’Hôtel de Ville de Montréal.

Durant son implication en politique, il a continué de diriger les Habitations Les II Volets, dont les deux résidences, la Maison de la paix et la Maison Saint-Étienne, ont pignon sur rue dans le quartier Rosemont.

Le nom de l’ancien directeur général de Vision Montréal a rebondi dans l’actualité cette semaine alors qu’il a soutenu ne rien savoir du système de prête-noms mis en place pour financer le parti avec l’argent de certaines entreprises fournis durant la course au leadership de 2008.

Il a également dû se défendre d’attaques de Benoît Labonté qui l’accuse d’avoir «dilapidé la caisse du parti» avant son arrivée comme chef.

Il a aussi dû admettre qu’il avait touché un double salaire au cours de l’élection partielle dans Outremont en 2007

Les employés de la résidence qui agissaient officiellement de façon bénévole recevaient des petits extras. Ainsi, on versait 300 $ par mois au concierge qui touchait déjà de l’assurance-emploi. Au moins deux autres employés ont reçu de l’argent ou des cadeaux non déclarés.

L’argent de la buanderie

Ces montants provenaient notamment de la buanderie et des déboursés faits par les résidants âgés pour leur transport avec un véhicule appartenant à la résidence.

«L’enveloppe globale ne permettait pas d’arriver à moins d’être dans le trou et enregistrer un déficit», indique le président du conseil d’administration Jean-Pierre Beaudet. «Pour ce faire, M. Laramée et l’ancien c.a. avaient trouvé une solution dans le but de payer du monde pour des services rendus, payer du monde en cadeaux, pourboires, etc.»

Or, les montants qui ont transité sont inconnus. «C’était comptabilisé ici à la mitaine. Ça a été corrigé», dit Jean-Pierre Beaudet. «On prenait un bout de papier et on écrivait 10 $ à monsieur Untel. Ce n’était pas toujours noté.» Certains de ces papiers ont également disparu dans l’incendie qui a frappé la résidence il y a deux ans.

Dénonciation au fisc

Ce dernier assure qu’à son arrivée en poste en juin dernier, on a revu toutes les façons de faire au niveau administratif. Les dirigeants ont même fait une dénonciation au fisc pour un montant de 60 000 $ au provincial et au fédéral.

On ne sait toutefois pas avec certitude si ce montant pourrait être plus élevé. «Ce n’était pas comptabilisé officiellement. Combien? Personne icitte va pouvoir te le dire», dit celui qui a été commandant au SPVM.

L’ancienne présidente du conseil d’administration, France Pellerin, a brièvement parlé au représentant du Journal. «Il n’y a aucun problème, je ne comprends pas cet appel-là», a-t-elle dit avant de dire qu’elle devait raccrocher parce qu’on l’attendait. «J’ai besoin de prendre du recul, grand besoin. J’ai remis les dossiers comme il faut.»

Robert Laramée n’a pas rappelé à la suite des multiples appels du Journal. Le président du conseil d’administration a indiqué qu’on devait s’adresser à une firme de consultation avant de se raviser et de dire que M. Laramée ne nous parlerait pas.

Accord de règlement

Saturday, January 23rd, 2010

Accord de règlement
Par : GGMAG et 656870-0 Inc.

Suite à un litige survenu à la fin 2006 portant alors sur une intention d’acquisition de la Revue Le Point, des procédures judiciaires ont été intentées à Montréal.

Or, une entente de règlement est survenue le 15 janvier 2010 mettant un terme définitif à ce litige à la satisfaction de toutes les parties.

Cette entente comprend la cession de toutes les revendications de M. Lemire, des droits d’auteur, des revues Le Point, de toutes les raisons sociales impliquées et de l’ensemble des objets de la vente à Roger-Luc Chayer, éditeur et propriétaire du magazine.

M. Roger-Luc Chayer est donc confirmé dans son poste d’éditeur et propriétaire du magazine et de ses divisions, poste qu’il occupe depuis 2002.

L’accord de règlement confirme que M. Chayer est le seul propriétaire de la Revue Le Point et qu’il en possède tous les droits afférents.

Entente de règlement historique

Monday, January 18th, 2010

COMMUNIQUÉ

Suite à un litige survenu à la fin 2006 portant alors sur une intention d’acquisition de la Revue Le Point, des procédures judiciaires ont été intentées à Montréal. Or, une entente de règlement est survenue le 15 janvier 2010 entre Roger-Luc Chayer, éditeur du Point et François Robert Lemire, Président de la compagnie 656870-0 Canada Inc. mettant un terme définitif à ce litige à la satisfaction des deux parties.

Cette entente comprend la cession de toutes les revendications de M. Lemire, des droits d’auteur, des revues Le Point, de toutes les raisons sociales impliquées et de l’ensemble des objets de la vente à Roger-Luc Chayer, éditeur et propriétaire du magazine.

M. Roger-Luc Chayer est donc confirmé dans son poste d’éditeur et propriétaire du magazine et de ses divisions, poste qu’il occupe depuis 2002.

L’accord de règlement confirme que M. Chayer est le seul propriétaire de la Revue Le Point et qu’il en possède tous les droits afférents.

Le Village expulse Robert Laramée

Friday, December 25th, 2009

Au moyen-âge, on allait chercher le Maire, on lui faisait un procès sur
la place publique et si le peuple était fâché, on le décapitait sans autres
formalités. Aux récentes élections à Montréal, le Village a expulsé son
chef sans même lui demander de rendre des comptes. Robert Laramée a
simplement été expulsé du Village!
En 2001, le Village gai de Montréal avait placé au pouvoir Robert Lara-
mée, non pas que les électeurs avaient quelque chose à reprocher à lʼex-
conseiller municipal Sammy Forcillo, seuls quelques électeurs avaient
fait la différence. Lʼopportunité créée, Laramée prenait ainsi le contrôle
du centre-ville de Montréal pour quatre ans dʼactivités qui laisseront un
goût amer dans la bouche des responsables de son élection. Village laissé
à lʼabandon, fermetures nombreuses de commerces ne pouvant plus évo-
luer dans un quartier aussi négligé, nombre record de prostitués et de
drogués, rues aussi sales que dans de nombreux bidonvilles de pays pau-
vres, gestion des contraventions en perte de contrôle, sauf pour quelques
lampadaires remplacés, Laramée aura donné au Village gai de Montréal,
naguère reconnu pour sa splendeur, des airs de pays du tiers-monde.
Le peuple a donc renvoyé son chef et lʼa remplacé par celui qui avait
perdu son élection par erreur quelques années auparavant. Sammy
Forcillo, un ancien du Village qui avait justement contribué de 1997
à 2001 à donner au Village les moyens dʼattirer une masse importante
de touristes américains qui voyaient en Montréal un havre de paix, de
sécurité et de propreté est donc revenu au pouvoir. Et sʼil devait garder
ses mêmes habitudes quʼà lʼépoque, une fois reposé et confirmé dans son
rôle de représentant du quartier gai, il devrait faire tourner la machine
et redonner aux gais et lesbiennes du Québec le quartier dʼantan, qui
pouvait être fier de sa place internationale. Le temps presse malheureu-
sement car avec la venue dans quelques mois des Outgames mondiaux,
le nouveau représentant aura fort à faire pour non seulement réparer des
années de laisser-aller mais pour redonner aussi ses lettres de noblesse
à ce qui est devenu sous Laramée la poubelle de lʼAmérique du nord!
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Le Village gai empêche aussi les «accointances» du Maire déchu de pren-
dre le pouvoir à sa place. Les associés du maire retournent à leur job
régulier, ouf!
Jean-Yves Duthel, responsable des relations publiques pour les Outgames de
Montréal, visé par ses propos outranciers à lʼencontre de certains de ses pro-
pres électeurs corporatifs et individuels, qui devrait se voir signifier dans les
jours qui viennent une action en diffamation de la compagnie de bière Pride,
nʼa pas réussi à convaincre les électeurs du Village que ses intentions étaient
pures et nobles et quʼil avait les qualités requises pour diriger un territoire de
toute évidence en état de crise. La mairie lui sera donc refusée mais la question
posée par le Point dans sa dernière édition reste: Est-ce que les Outgames
peuvent se permettre dʼêtre représentés par une personne qui possède un
casier judiciaire grave et dont on tait volontairement lʼidentité? Oui ou
non? Me semble que la question est simple, pourquoi ne pas y répondre?
Quant à Madame Louise OʼSullivan, bien intentionnée à la base, elle
a peut-être été un peu naïve en croyant que des inconnus ne sʼiden-
tifiant pas à la communauté gaie pourraient intéresser les électeurs,
sans parler dʼhomosexualité. Loin derrière les autres candidats, Ma-
dame OʼSullivan aura quelques années pour mieux évaluer et com-
prendre la réalité homosexuelle de lʼarrondissement Ville-Marie.

Robert Laramée voudrait mettre le village a son image

Saturday, November 14th, 2009

Robert Laramée
est actuellement conseiller dʼarrondissement dans le Village Gai de
Montréal et est très controversé pour avoir négligé le Village, pour avoir
octroyé des subventions à des organisations qui fermaient quelques jours
plus tard et pour avoir sali le Village au point de ne plus permettre à
lʼéconomie locale de se développer.
Ils sont nombreux dans Ville-Marie ceux qui souhaitaient profiter de lʼélec-
tion municipale de 2005 pour exiger de Robert Laramée, leur conseiller actuel
depuis 4 ans, quʼil sʼexplique enfin sur sa gestion autocratique et absolument
invraisemblable de son lopin de quartier au coeur de la métropole française
dʼAmérique. Mais Robert laramée ne lʼentend pas ainsi. Non seulement ceux
qui le questionnent nʼobtiennent pas les réponses espérées, Laramée censure
les médias qui le suivent de près depuis des années et qui sont en mesure de le
faire voir sous son vrai jour.
Cʼest donc avec beaucoup dʼimpatience que nous anticipions une entrevue
avec le conseiller de Ville-Marie (Village), Robert Laramée, mais sa réponse
est arrivée par courrier électronique un vendredi et venait du clavier de Jean-
Luc Thibault, attaché politique. «LE POINT se dit être un fier partenaire
et promoteur des Jeux gais de Chicago… alors en tant que partenaire
associé à la réalisation des 1ers Outgames 2006, je ne peux accepter
votre offre dʼentrevue ni dʼachat de publicité “électoral” dans votre revue
LE POINT.» Laramée se dévoilait enfin au grand jour. “Si vous ne pensez
pas comme moi, je ne respecterai pas mes obligations démocratiques
en répondant à vos questions”. Inacceptable et surtout franchement
irrespectueux envers les lecteurs et électeurs de son quartier qui exigent
toujours quʼil parle et quʼil reconnaisse les conséquences de sa gestion. Robert Laramée a été élu conseiller municipal du district de Saint-Jacques
le 4 novembre 2001. Il en est à son deuxième mandat à titre de conseiller
municipal, ayant été élu en 1994 comme conseiller du district de Père-Mar-
quette. Durant ce premier mandat, de 1994 à 1997, il a été responsable des
dossiers de lʼenvironnement et de la propreté au sein du Comité exécutif.
Depuis son élection en 2001, Robert Laramée est le responsable po-
litique de lʼurbanisme dans lʼarrondissement de Ville-Marie. Robert
Laramée est, depuis quinze ans, le directeur général dʼune Corporation
dʼhébergement pour personnes âgées et pour femmes seules. Il gère trois
résidences qui accueillent 180 locataires. Son baccalauréat en récréologie
a amené Robert Laramée à sʼimpliquer depuis plus de 20 ans dans le
domaine social: création de cuisines collectives, dʼhaltes-garderies et de
magasins partages. Il a également occupé le poste de secrétaire général
de lʼAlliance des chorales du Québec et celui de coordonnateur régional
des Jeux du Québec.
NDLR: Au moment dʼaller sous presses, Le Point nʼavait pas réussi à
valider les informations contenues dans cette fiche publiée sur le site web
de Go Montréal. Désolé…
«Il considère le Village gai comme une
poubelle, Je ne lui confierai jamais un
autre mandat pour quʼil finisse de rui-
ner mon quartier, ma ville et ma vie…»
R. Blanchard (Électeur)

La question est pourtant simple: Est-ce que Robert Laramée, en endos-
sant de façon presque incestueuse, budgétairement du moins, les 1ers
Outgames de Montréal 2006 et en voulant faire le commerce de droits
démocratiques en exigeant des journalistes quʼils endossent systémati-
quement ses idées et ses plans politiques, bref, est-ce quʼil savait que 99%
des montréalais ne sont pas associés à Montréal 2006?
Est-ce quʼil savait que 99% des commerçants du Village gai de Montréal ne
sont pas commanditaires ou partenaires de Montréal 2006? Est-ce quʼil savait
que 99.9% des gais du Québec ne sont pas liés de près ou de loin à Montréal
2006? Jusque-là, ce sont des questions intéressantes mais peu liées à la politi-
que générale vous en conviendrez. Faudrait le lui dire…
Il existe toutefois une question encore plus grave, plus importante pour de
nombreuses personnes qui, en sʼassociant à Montréal 2006, le font de bonne
foi, avec des intérêts positifs, avec coeur. Est-ce que Robert Laramée savait,
en refusant dʼaccorder une entrevue au Point parce que la revue fait la promo-
tion des jeux gais où quʼils soient, à Chicago ou à Montréal, que lʼorganisation
de Montréal était entachée dʼun fait grave qui ne fait pas honneur à Montréal
et aux gais qui veulent le bien de leur ville?
En effet, Le Point, comme de nombreux médias québécois, sait depuis quel-
ques mois quʼun membre de lʼorganisation de Montréal 2006, quelquʼun qui
est censé faire honneur à la Ville et au concept de jeux gais, est titulaire dʼun
dossier criminel dʼune gravité telle que placés devant le fait, les principaux
intervenants remettraient certainement en uestion leur participation.
Un membre très haut placé de lʼorganisation a été impliqué dans une série
de crimes répugnants (complôt, enlèvement, extorsion, séquestration, etc),
la victime est irrémédiablement affectée pour le reste de ses jours, cette
personnalité de Montréal 2006 plaidait coupable et était condamnée à une
forte amende qui a été payée, ce qui constitue quand même une admission.
Est-ce que Robert Laramée savait cela? Est-ce quʼil comprend mieux
maintenant pourquoi Le Point a des hésitations à collaborer avec Montréal
2006? Est-ce que nous avons le droit, comme entreprise privée de vouloir
travailler et collaborer avec ceux qui ont les mains propres? Ce sont des
questions auxquelles nous souhaitons avoir les réponses de M. Laramée avant
lʼélection car en sʼassociant ainsi à une personne criminalisée, est-ce quʼil
n,est pas en train de lier la réputation de Montréal à de tels actes? Pour notre
part, il a été décidé de ne pas nous associer à une criminelle!
Questions complémentaires à Robert Laramée:
Il y a environ 2 ans, vous octroyiez une subvention importante à lʼACPV.
Quelques jours après, lʼorganisme nʼétait plus actif. Avez-vous demandé le
remboursement de la subvention? Quelles étaient les raisons de cette subven-
tion et à quoi devaient servir ces sommes?
Il y a environ 3 ans, le Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de
Montréal, pendant une longue période, nʼa pas payé son loyer. Est-ce que
vous avez encaissé finalement les loyers en retard? Quelles sont les raisons
pour lesquelles vous favorisez une organisation qui ne paie pas son loyer alors
que la liste dʼattente en matière de locaux municipaux aux OSBL est si lon-
gue? Combien avez-vous versé entre 2000 et aujourdʼhui, dans votre mandat
qui se termine, au CCGLM et au CDJ?
En matière de SIDA, lʼarrondissement Ville-Marie est malheureusement
celui qui comporte le plus de personnes atteintes au Canada. Vous décla-
riez dans vos intentions lors de la campagne de 2000 que le SIDA était une
priorité. Combien avez-vous octroyé au SIDA dans votre dernier mandat?
Quelle est la liste des organisations? Quels gestes bénévoles avez-vous posés
personnellement, excluant les marches pour vous faire voir?
Vous affirmez que Montréal2006 est une priorité pour vous. Combien
avez-vous octroyé depuis 2000 à lʼorganisme? Combien donnerez-vous au to-
tal dʼici la fin des jeux? Est-ce que vous siégez sur le C.A. de lʼorganisme?

Montréal : guerre entre deux divas du pouvoir

Thursday, December 4th, 2008

Robert Laramée, ex-conseiller du Village, démissionne du parti dirigé par le nouveau Maire d’arrondissement Benoît Labonté, parce qu’il ne sent pas qu’il était un bon candidat comme Maire, après l’avoir placé comme Maire, et après avoir saccagé le Village en laissant ce même Village devenir la poubelle de Montréal. Souvenez-vous des 3 pages de photos du Point lors de la dernière élection.
Quand la Diva Laramée se plaint de la Diva Labonté et de ses choix politiques en ajoutant avoir une vaste expérience politique que Labonté n’a pas, c’est rire du monde en pleine face.
N’oubliez pas que les gais sont ceux qui votent dans le Village, voilà le résultat de vos élections. Et bien dansez maintenant, comme le disait Jean de la Fontaine.