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LES «GROS MOTS» Steve Shanahan: La haine de quoi au juste?

Tuesday, September 9th, 2014

Roger-Luc Chayer

Encore traumatisé par mon premier contact avec un conseiller municipal de l’Équipe Mélanie Joly, dans l’arrondissement Ville-Marie de surcroît, j’ai décidé de rendre publique la situation car peu importe la manière dont elle se présente ou l’épaisseur de son camouflage, l’homophobie ou l’apparence d’homophobie n’ont pas leur place dans une société libre et démocratique comme la notre.

Qu’il se nomme Steve, Steven ou Leo, selon la version Web utilisée, Monsieur Shanahan est conseiller du district Peter-McGill, le plus à l’Ouest des districts de l’Arrondissement Ville-Marie et il est arrivé à se faire élire, à la surprise de tous, pour représenter Mélanie Joly dans le secteur le plus gai de la ville de Montréal.

Évidemment, lorsque la période de la Fierté gaie s’est pointée, tous les politiciens ont été invités à figurer dans Gay Globe de manière à montrer leur soutien à cette importante population dans leur arrondissement. C’est ainsi que pour la première fois, je contactais par courriel Monsieur Steve Shanahan. Tous les politiciens, peu importe leur parti politique, sont traités sur le même pied d’égalité, c’est normal, le message envoyé par Gay Globe était donc essentiellement le même pour tous.

Or, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir du conseiller Shanahan une réponse haineuse et agressante telle que je me suis sincèrement demandé si le type avait des «problèmes», s’il était sous l’effet d’un stress incontrôlé ou si, tout simplement, j’étais devant un cas de haine homophobe de premier degré, à l’état pur. En recevant une réponse négative à mon invitation, sans explication, voici ce que je lui répondais: «Puis-je vous demander pour quelle raison puisque vous avec été élu dans l’arrondissement comportant le Village gai? Nous espérons toujours comme communauté avoir la présence de nos élus dans nos moments les plus festifs et à ce jour votre absence est remarquée et remarquable!»

C’est alors qu’un courriel incroyable m’est arrivé disant: «(sic) Je trouve votre menace voilée insultant, offensant, amateur et ne fait que confirmer la raison pour laquelle je choisis de ne pas acheter des publicités dans des publications. Si vous allez faire des accusations, vérifiez les faits vous êtes après tout un journaliste. Les publications communautaires donnent souvent la bonne couverture médiatique aux politiciens qui font la publicité sur leurs pages, ce qui est éthiquement déplorable. Et ce type de couverture est exactement ce que vous vendez avec cette technique de vente qui est tiré des pages de «télémarketing pour les nuls». J’ai franchement jamais entendu parler de votre publication dans le passé, et très honnêtement, la première impression est très décevante. J’ai été élu par la promesse de gérer l’argent des contribuables à bon escient, pas pour gaspiller leurs contributions au nom de l’autopromotion.».

Paf! En pleine gueule et simplement après avoir été invité à se faire connaître dans nos pages pour la Fierté!!!

D’abord, cette réaction était totalement disproportionnée suite à l’invitation faite et à ma question, raisonnablement posée et à laquelle devait tout de même s’attendre tout politicien qui se respecte. Ensuite, qu’il se sente menacé, insulté et agressé au point de faire subir la même chose à son interlocuteur relève d’un méchant problème de la part de cette personne, ÉLUE, dans l’arrondissement le plus gai de Montréal.
Il admet d’ailleurs dans son message ne pas me connaître et n’avoir jamais entendu parler de Gay Globe Magazine. Pourquoi alors s’en prendre avec une telle violence à moi, si c’est bien à moi qu’il s’en prenait? Parce c’est là qu’intervient la question de l’homophobie; la haine de la représentation homosexuelle en général. Est-ce que Monsieur Shanahan, en me servant ses préjugés sans me connaître ou connaître notre média, exprimait son agressivité envers ce que je représente, un magazine GAI????

Si ça ce n’est pas de l’homophobie, qu’est-ce que c’est? Voici la définition d’homophobie selon Wikipédia: «L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe.

L’homophobie englobe donc les préjugés et les discriminations et cela peut se manifester par de la peur, la haine, l’aversion, le harcèlement, la violence ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’ensemble de la communauté LGBT»
Le plus surprenant est que la représentante du parti de Mélanie Joly, Madame Léa Portugais, lorsque mise au courant de la situation, déclarait être aussi outrée que moi de ces propos et demandait à Gay Globe de lui confier la situation, que le parti et Madame Joly allaient intervenir dans cette affaire rapidement. À de nombreuses reprises la représentante s’engageait à donner suite, ce qui ne se produisait jamais… On a finalement décidé que les écrits de M. Shanahan étaient acceptables… Voilà un comportement qui met en évidence la vraie nature finalement de ce parti et de celle qui voulait devenir Mairesse de Montréal. Ce qui s’est passé est une attaque disproportionnée à l’endroit d’un représentant médiatique de la communauté gaie. Attaque gratuite qui laisse des traces encore aujourd’hui. Steve Shanahan est un élu qui sera encore en poste pendant 4 ans et qu’on ne pourra contourner. Ses préjugés n’ont définitivement pas leur place dans un arrondissement fortement représenté par des personnes gaies qui pourraient, en toute bonne foi, conclure que M. Shanahan pourrait, à tout le moins, avoir une certaine intolérance face au modèle gai. La question se pose! Juste avant publication, Madame Mélanie Joly annonçait sa démission!!!!!

ADDENDA
Un représentant du parti et de Madame Joly, Monsieur Lepage, a contacté l’auteur de ces lignes le 3 septembre afin de manifester son désaccord quant à une éventuelle conclusion sur l’homophobie de M. Shanahan. M. Shanahan nous autorisant à publier, nous préférons laisser les lecteurs tirer leurs propres conclusions.

Steve Shanahan (Intégral)

Wednesday, September 3rd, 2014

Gay Globe Média

Suite à la publication de notre dossier sur Steve Shanahan dans l’édition 99 de Gay Globe Magazine, voici l’intégralité des conversations entre M. Shanahan et Roger-Luc Chayer, Éditeur de Gay Globe Magazine, tel qu’autorisé par M. Shanahan.

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Robert Laramée condamné à 5000$ d’amende en Cour

Monday, May 31st, 2010

(Selon le Journal de Montréal)

L’ancien directeur général de Vision Montréal, Robert Laramée, a été reconnu coupable d’avoir enfreint la loi sur l’assuranceemploi en payant un employé en dessous de la table. Il devra payer une amende s’élevant à 5 000 $.

Les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés entre les mois d’avril et décembre 2007, selon les documents de la cour. Il était alors directeur de la résidence pour personnes âgées Les Habitations les II Volets dans le quartier Rosemont.

Il faisait face à 16 chefs d’accusation pour avoir participé, consenti ou acquiescé à la perpétration d’une infraction à la Loi sur l’assurance-emploi. Il a aussi été reconnu coupable de deux chefs pour avoir fourni des renseignements faux ou trompeurs aux autorités.

Une enquête publiée par le Journal en octobre dernier, le manège des petits «extras» en dessous de la table, s’est déroulée sur plusieurs années.

Avec l’argent de la buanderie

Les paiements d’Uldège Couture se faisaient avec l’argent que les pensionnaires mettaient pour le lavage ou les transports des résidents.

En plus d’être employé de Robert Laramée, Uldège Couture était bénévole et conseiller pour Vision Montréal avant de claquer la porte au début 2009 lors de la crise de leadership impliquant Benoît Labonté.

Robert Laramée avait fait l’objet d’une dénonciation volontaire au fisc pour un montant de 60 000 $. On ne sait toutefois pas à combien exactement se sont élevés les paiements sous la table puisqu’ils n’étaient pas toujours notés.


  • Le conseil d’administration de la résidence a renouvelé sa confiance au directeur jugeant qu’il avait fait ces paiements pour éviter «d’être dans le trou.»

(Par Le Point)

Alors qu’il était conseiller municipal dans l’Arrondissement Ville-Marie, Robert Laramée avait fait l’objet d’un lourd dossier d’enquête sur son manque de gestion et l’abandon de l’Arrondisssmement, publié dans la Revue Le Point, ce qui avait mené vers son expulsion de la ville par les électeurs. Des pages de photos de poubelles et d’ordures, dans l’arrondissement de Laramée, avaient alors été publiées par Le Point alors que le même Robert Laramée déclarait être en plein contrôle de la propreté dans son arrondissement.

Or, à cette époque, on avait accusé l’éditeur du Point, Roger-Luc Chayer, de vouloir nuire à Laramée alors qu’il n’avait fait que son travail de journaliste et qu’il avait attiré l’attention des gens du Village gai de Montréal vers les agissements graves de celui qui prétendait les représenter à l’hôtel de Ville. Le Tribunal aura donc donné raison au journaliste quant à l’honnêteté de Robert Laramée.

(Selon le Journal 24H)

L’ex-conseiller municipal Robert Laramée a versé pendant des années des honoraires en dessous de la table à des employés de la résidence pour aînés qu’il dirige. Le tout avec l’accord du conseil d’administration.

Cette manière de procéder de l’ancien directeur général de Vision Montréal et bras droit de Benoît Labonté a duré 18 ans, selon une enquête du Journal, notamment durant les années où il a siégé à l’Hôtel de Ville de Montréal.

Durant son implication en politique, il a continué de diriger les Habitations Les II Volets, dont les deux résidences, la Maison de la paix et la Maison Saint-Étienne, ont pignon sur rue dans le quartier Rosemont.

Le nom de l’ancien directeur général de Vision Montréal a rebondi dans l’actualité cette semaine alors qu’il a soutenu ne rien savoir du système de prête-noms mis en place pour financer le parti avec l’argent de certaines entreprises fournis durant la course au leadership de 2008.

Il a également dû se défendre d’attaques de Benoît Labonté qui l’accuse d’avoir «dilapidé la caisse du parti» avant son arrivée comme chef.

Il a aussi dû admettre qu’il avait touché un double salaire au cours de l’élection partielle dans Outremont en 2007

Les employés de la résidence qui agissaient officiellement de façon bénévole recevaient des petits extras. Ainsi, on versait 300 $ par mois au concierge qui touchait déjà de l’assurance-emploi. Au moins deux autres employés ont reçu de l’argent ou des cadeaux non déclarés.

L’argent de la buanderie

Ces montants provenaient notamment de la buanderie et des déboursés faits par les résidants âgés pour leur transport avec un véhicule appartenant à la résidence.

«L’enveloppe globale ne permettait pas d’arriver à moins d’être dans le trou et enregistrer un déficit», indique le président du conseil d’administration Jean-Pierre Beaudet. «Pour ce faire, M. Laramée et l’ancien c.a. avaient trouvé une solution dans le but de payer du monde pour des services rendus, payer du monde en cadeaux, pourboires, etc.»

Or, les montants qui ont transité sont inconnus. «C’était comptabilisé ici à la mitaine. Ça a été corrigé», dit Jean-Pierre Beaudet. «On prenait un bout de papier et on écrivait 10 $ à monsieur Untel. Ce n’était pas toujours noté.» Certains de ces papiers ont également disparu dans l’incendie qui a frappé la résidence il y a deux ans.

Dénonciation au fisc

Ce dernier assure qu’à son arrivée en poste en juin dernier, on a revu toutes les façons de faire au niveau administratif. Les dirigeants ont même fait une dénonciation au fisc pour un montant de 60 000 $ au provincial et au fédéral.

On ne sait toutefois pas avec certitude si ce montant pourrait être plus élevé. «Ce n’était pas comptabilisé officiellement. Combien? Personne icitte va pouvoir te le dire», dit celui qui a été commandant au SPVM.

L’ancienne présidente du conseil d’administration, France Pellerin, a brièvement parlé au représentant du Journal. «Il n’y a aucun problème, je ne comprends pas cet appel-là», a-t-elle dit avant de dire qu’elle devait raccrocher parce qu’on l’attendait. «J’ai besoin de prendre du recul, grand besoin. J’ai remis les dossiers comme il faut.»

Robert Laramée n’a pas rappelé à la suite des multiples appels du Journal. Le président du conseil d’administration a indiqué qu’on devait s’adresser à une firme de consultation avant de se raviser et de dire que M. Laramée ne nous parlerait pas.

Élections Montréal 2009

Tuesday, October 20th, 2009

Gay Globe Magazine brise avec sa tradition de réserve et recommande aux montréalais de voter pour Richard Bergeron, de Projet Montréal, afin de nettoyer définitivement la ville de ses reliquats politiques négatifs.

Depuis 1998, que ce soit dans Le-National, dans Le Point ou sur Gay Globe TV, nous suivons toujours de très près les élections, qu’elles soient du Canada, du Québec ou des municipalités. Nous sondons nos lecteurs et arrivons toujours à des résultats si près de la réalité qu’il est de notoriété publique maintenant que nos lecteurs sont représentatifs de l’électorat moyen au Québec.

Voilà que le 1er novembre prochain, les électeurs québécois se présenteront aux urnes pour élire les dirigeants de leurs municipalités et villes. À Montréal, trois candidats se font une lutte sérieuse pour le poste de Maire et pour obtenir la majorité des conseillers afin de diriger la ville. Gérald Tremblay, l’actuel Maire, Louise Harel, candidate de Vision Montréal et un joueur qui se démarque depuis quelques mois, Richard Bergeron, de Projet Montréal, nous demandent de leur confier Montréal.

Depuis huit ans maintenant, l’actuel Maire de Montréal, Gérald Tremblay, démontre son incapacité à administrer la ville. Les preuves s’accumulent tant au niveau des conditions sanitaires déplorables, de l’état général de la ville qui est la seule considérée comme tiers-mondiste en Amérique du nord et qui est impliqué dans les pires scandales de corruption possibles. La ville n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était il y a huit ans et il est clair à la rédaction de Gay Globe Média, que cet individu a mutilé, volontairement ou par incompétence, les fondations même de ce qui a fait de Montréal une ville exceptionnelle par le passé. GÉRALD TREMBLAY NE DOIT PAS ÊTRE RÉÉLU! Dans Rosemont, Carle Bernier-Genest (Équipe Tremblay), autrefois militant gai et journaliste à RG déclare à GG Mag qu’il est important de supporter un élu gai et en même temps persiste à ne pas supporter notre média gai avec un placement publicitaire, quand l’incohérence domine, il faut s’abstenir.

“Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on veut, au lendemain des élections, font ce qu’ils veulent ?” (Coluche)

Louise Harel, juste avant d’annoncer son éventuelle candidature à la tête de Montréal, affirmait vouloir éventuellement le faire pour changer les choses et sortir Montréal de sa situation actuelle, confirmant du coup la situation tiers-mondiste de la ville et l’incapacité du Maire à la diriger. Forte du vent de changement qu’elle souhaitait imposer aux montréalais et à l’administration publique, dès l’annonce de sa candidature, les sondages lui donnaient de très bons scores, confirmant le désespoir des montréalais, jusqu’à ce qu’elle annonce les membres de son équipe. Pensant se donner de la crédibilité mais démontrant sa profonde méconnaissance des causes de la situation déplorable de laville, elle annonçait son association avec le Maire de l’Arrondissement Ville-Marie,Benoît Labonté, alors qu’il est le chef de l’arrondissement le plus impliqué dans la descente de la ville aux enfers. Taxes multipliées par trois, saleté repoussante des rues de Ville-Marie, prostitution et drogue devant chaque porte de commerces, Benoît Labonté était la cible à abattre, non pas celui avec qui s’associer.

Autre exemple, l’annonce par Harel de son association avec Réal Ménard, député du Bloc dans Hochelaga alors que ce dernier a été député pendant 16 ans et que ce comté est le plus pauvre, le plus défavorisé, le plus sale avec Ville-Marie et le plus mal administré socialement du Canada. Madame Harel a probablement fait une terrible erreur en s’associant avec les causes même de la piètre situation de Montréal et en ce sens, LOUISE HAREL NE DOIT PAS ÊTRE ÉLUE!