Gay Globe Magazine brise avec sa tradition de réserve et recommande aux montréalais de voter pour Richard Bergeron, de Projet Montréal, afin de nettoyer définitivement la ville de ses reliquats politiques négatifs.
Depuis 1998, que ce soit dans Le-National, dans Le Point ou sur Gay Globe TV, nous suivons toujours de très près les élections, qu’elles soient du Canada, du Québec ou des municipalités. Nous sondons nos lecteurs et arrivons toujours à des résultats si près de la réalité qu’il est de notoriété publique maintenant que nos lecteurs sont représentatifs de l’électorat moyen au Québec.
Voilà que le 1er novembre prochain, les électeurs québécois se présenteront aux urnes pour élire les dirigeants de leurs municipalités et villes. À Montréal, trois candidats se font une lutte sérieuse pour le poste de Maire et pour obtenir la majorité des conseillers afin de diriger la ville. Gérald Tremblay, l’actuel Maire, Louise Harel, candidate de Vision Montréal et un joueur qui se démarque depuis quelques mois, Richard Bergeron, de Projet Montréal, nous demandent de leur confier Montréal.
Depuis huit ans maintenant, l’actuel Maire de Montréal, Gérald Tremblay, démontre son incapacité à administrer la ville. Les preuves s’accumulent tant au niveau des conditions sanitaires déplorables, de l’état général de la ville qui est la seule considérée comme tiers-mondiste en Amérique du nord et qui est impliqué dans les pires scandales de corruption possibles. La ville n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était il y a huit ans et il est clair à la rédaction de Gay Globe Média, que cet individu a mutilé, volontairement ou par incompétence, les fondations même de ce qui a fait de Montréal une ville exceptionnelle par le passé. GÉRALD TREMBLAY NE DOIT PAS ÊTRE RÉÉLU! Dans Rosemont, Carle Bernier-Genest (Équipe Tremblay), autrefois militant gai et journaliste à RG déclare à GG Mag qu’il est important de supporter un élu gai et en même temps persiste à ne pas supporter notre média gai avec un placement publicitaire, quand l’incohérence domine, il faut s’abstenir.
“Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on veut, au lendemain des élections, font ce qu’ils veulent ?” (Coluche)
Louise Harel, juste avant d’annoncer son éventuelle candidature à la tête de Montréal, affirmait vouloir éventuellement le faire pour changer les choses et sortir Montréal de sa situation actuelle, confirmant du coup la situation tiers-mondiste de la ville et l’incapacité du Maire à la diriger. Forte du vent de changement qu’elle souhaitait imposer aux montréalais et à l’administration publique, dès l’annonce de sa candidature, les sondages lui donnaient de très bons scores, confirmant le désespoir des montréalais, jusqu’à ce qu’elle annonce les membres de son équipe. Pensant se donner de la crédibilité mais démontrant sa profonde méconnaissance des causes de la situation déplorable de laville, elle annonçait son association avec le Maire de l’Arrondissement Ville-Marie,Benoît Labonté, alors qu’il est le chef de l’arrondissement le plus impliqué dans la descente de la ville aux enfers. Taxes multipliées par trois, saleté repoussante des rues de Ville-Marie, prostitution et drogue devant chaque porte de commerces, Benoît Labonté était la cible à abattre, non pas celui avec qui s’associer.
Autre exemple, l’annonce par Harel de son association avec Réal Ménard, député du Bloc dans Hochelaga alors que ce dernier a été député pendant 16 ans et que ce comté est le plus pauvre, le plus défavorisé, le plus sale avec Ville-Marie et le plus mal administré socialement du Canada. Madame Harel a probablement fait une terrible erreur en s’associant avec les causes même de la piètre situation de Montréal et en ce sens, LOUISE HAREL NE DOIT PAS ÊTRE ÉLUE!