Archive for June, 2012

Courrier des lecteurs 84

Saturday, June 30th, 2012

Je me demande tout le temps comment vous faites pour avoir des nouvelles différentes des autres et arrivez à ne pas publier toujours des communiqués de presse qu’on retrouve partout et qui deviennent répétitifs?

L. Lizotte

Votre question est aussi notre réponse car on ne pourrait mieux dire. Nous essayons toujours à Gay Globe d’éviter de publier des nouvelles venant de communiqués car effective- ment, ça se retrouve partout facilement et c’est le meilleur moyen de désintéresser les lecteurs. Et puis quand ça fait 162 communiqués sur le mariage gai qu’on voit passer, sin- cèrement, est-ce qu’il y a encore un intérêt?

La Rédaction

J’ai remarqué que dans la publication de Julien, toi qui préfères les hommes, le texte est autorisé par la même per- sonne qui fait la révision de la revue, en cartouche du début. Est-ce qu’il y a un lien?

Y. Ricci

Oui tout à fait. La mention a été faite à quelques reprises mais votre question me permet de l’expliquer à nouveau. Ju- lien, le personnage central des deux livres de Caroline Gréco, était à une époque, une personne qui occupait une place spé- ciale dans mon coeur. Caroline Gréco, dans la vraie vie, était vraiment la mère de Julien, et Gilles Schaufelberger son père. Gilles est donc une sorte de beau-père pour moi et depuis des années, son amitié fait partie de ma vie.

Lorsque Caroline nous a quitté il y a plus d’un an, j’ai offert à Gilles de prendre en charge la révision des textes du maga- zine d’une part pour bénéficier de son expertise linguistique mais aussi pour le garder le plus près possible de moi, en l’intégrant dans la famille de Gay Globe. Voilà!

Roger-Luc Chayer, éditeur

Je suis un fan de votre production CD Bio, que je trouve si relaxante et je me demandais s’il existait une version informatique qui me permettrait de l’écouter par- tout sans avoir le CD?

J. Amshui

Bien sur, en fait, quand vous procédez à l’achat du CD à partir de la page de Gay Globe https://www.gayglobe. us/biovente.html, il suffir de mentionner que vous préfé- rez avoir un fichier informa- tique plutôt qu’un CD et nous vous transmettrons un fi- chier MP3 par courriel. Ce fi- chier ne pourra toutefois être duppliqué pour une question de droits d’auteur, un seul fichier sera envoyé.

La Rédaction

Julien, toi qui préfères les hommes

Saturday, June 30th, 2012

Maman, j’aurais dû te parler depuis bien longtemps, mais j’avais si peur de ta réaction et de celle de papa, cela me bloquait complètement. Vous m’avez traumatisé le soir où vous aviez invité le Professeur D. et sa femme. Pendant le dîner celui-ci a raconté une histoire qui se voulait drôle et ou il était question d’homosexuels. C’était sordide et triste. A partir de là, vous avez eu une discussion sur les “pédés” et vos phrases étaient remplies d’un tel mépris et d’une telle méchanceté que j’ai eu peur.

Je retenais mon souffle, incapable d’avaler la plus petite gorgée d’eau et je tremblais. Heureusement vous étiez trop engagés dans votre conversation pour vous en apercevoir. Cette soirée m’a beaucoup marqué. Pendant la nuit, inutile de te dire que je n’ai pas réussi à fermer l’oeil. J’ai pensé qu’il était temps de quitter la maison et de prendre un ap- partement. Vous n’aurez jamais rien su de mes tendances, de mes amours. On aurait pu continuer à se voir tranquille- ment : je n’aurais jamais avoué. En même temps j’étais pris de remords, car partir ainsi c’était pour moi une solution de facilité. Tu sais que je n’aime pas avoir des secrets aussi lourds et importants envers vous. Et cela en aurait été un, énorme.

Je me sentais terriblement coupable et je m’en voulais de ne pas avoir eu le courage de vous en parler. Je me sens si léger maintenant que vous êtes au courant ! »

Il m’a serré fort dans ses bras : j’ai retrouvé le petit Julien qui m’embrassait en riant et en m’étranglant, comme il le faisait avant de m’expliquer qu’il avait fait une bêtise. J’ai regardé mon fils en sou- riant parce que je devais me donner une contenance et que je jugeais stupide et inu- tile de montrer mon déses- poir. Si Julien avait pu devi- ner mes états d’âme il aurait eu trop de peine et drama- tiser encore plus la situa- tion aurait été du chantage.

Il avait dit lui même:
«C’est venu comme ça, je n’ai pas eu à choisir. Et mainte- nant, pour Paul, tu m’aidera à le dire à papa?»

Paul a dévoilé à ses parents qu’il est homosexuel et amoureux de Julien. Pleurs de la mère, courroux du père: «Tu es malade, tu dois te faire soigner!»

Paul, complètement débous- solé, a revu Julien: «Ce sont mes parents qui sont fous, ils ne me comprennent pas.»

Julien m’a dit: «Pour les pa- rents de Paul, c’est plus dur à accepter, parce qu’ils sont moins proches de leur fils.»

C’est vrai que Julien et moi avons fait un grand bout de chemin ensemble, et que j’ai beaucoup appris. J’ai fait des efforts terribles pour essayer de le comprendre, parce

que j’aime mon fils et que je ne veux pas le perdre. Par mo- ments, j’arrive à accepter des idées ou à comprendre des si- tuations qui, il y a quelque temps, m’auraient semblé impos- sibles à vivre et m’auraient fait hurler. Mais, par moments, je craque, complètement. La tristesse, le désespoir, toutes ces questions auxquelles je suis incapable de répondre et ce sentiment de culpabilité qui revient lorsque mon moral est au plus bas, avec ses « pourquoi » torturants … Comment vivre avec cela?

Julien est amoureux de Paul. Que signifie pour lui « aimer » ? Julien a besoin d’un ami, de tendresse, de contacts hu- mains, il a besoin d’un confident, il a besoin de rire, de vivre. Alors, pourquoi cette saturation au bout de quelques jours ? « Paul est trop possessif, trop jaloux ! J’ai besoin d’air, de liberté, de revoir les autres copains. Je ne veux surtout pas que Paul les rencontres, ils seraient capables de me le voler. Et puis, ils sont jaloux, ils vont tout critiquer, je ne veux pas d’histoires. »

Et devant mon air étonné :
« Mais maman, j’aime Paul et je ne veux pas le perdre ! » Me voilà de plus en plus perplexe : nous ne donnons pas la même signification à l’amour.
Difficile d’accepter pleinement ce mode de vie de Julien : amoureux, lui ? Mais comment peut-il avoir envie de cou- cher avec un garçon ? L’embrasser ? Faire l’amour ? L’envie me prend de secouer mon mari, de lui crier : « Au secours, aide-moi ! Je me noie ! » Mas mon mari continue à vivre, comme s’il n’était au courant de rien. C’est la fuite : totale, éperdue.

Le matin, nous prenons généralement notre café ensemble tous les trois. Il y a parfois des situations comiques, comme par exemple lorsque Julien passe la nuit chez Paul. Je sou- ris en voyant le regard étonné et interrogateur de mon mari devant la place vide de notre fils, tout en espérant, en vain, une question qui ne vient pas.

Les jours passent et le mutisme de Philippe m’inquiète et me démoralise. Mon mari a un comportement vraiment bizarre : il semble tout à fait à son aise quand il est avec Julien : très décontracté, il discute sérieusement ou discute avec lui comme s’il avait complètement oublié la confidence de son fils. Avec moi, c’est la même chose, mais si par malheur j’es- saie de parler d’homosexualité, je le sens se raidir. Tout se fige dans sa façon d’être : le regard se durcit, les épaules se redressent, les mouvements deviennent plus saccadés, oh, tout cela est à peine perceptible. Je lui en veux de dresser ainsi un mur entre nous. Il ne prend même pas la peine de répondre à mes questions, on pourrait croire qu’il est subi- tement devenu sourd. Pourtant, il faudrait qu’on puisse en discuter tous les deux, cela est nécessaire pour qu’on arrive à faire face, à accepter.

Que pense-t-il de Julien dans son for intérieur ?

Comment Philippe fait-il pour paraître si décontracté avec son fils ? Quelle souf- france, quelle tristesse doit- il éprouver, mais nous par- courons le même chemin et si nous pouvions communi- quer, le fardeau serait peut- être un peu moins lourd à porter.

Comment m’y prendre pour briser ce mur de silence ? Je ne sais plus.

Frédéric et Marie ont profité d’un long week-end de congé pour venir nous rendre vi- site. Nous sommes toujours tellement heureux de les revoir ! La maison avait pris son air de fête : j’avais mis des fleurs partout, au salon, dans leur chambre, et je m’étais surpassée à la cui- sine, pour préparer ces bons petits plats que mon fils aime bien : feuilleté au jam- bon, rôti de veau flambé au cognac et inondé de crème fraîche dont la recette est un secret de famille, puisque ma mère l’a apprise de sa mère, et pour finir, une tarte aux fraises dont Frédéric dit toujours qu’il serait capa- ble de faire des kilomètres à pied pour venir la manger !

Frédéric ne ressemble pas trop à son frère Julien, et pourtant ils ont la même taille élancée, le même sourire

joyeux lorsqu’ils sont heu- reux et le même froncement de sourcils quand ils ne comprennent pas quelque chose. Cela m’amuse tou- jours de voir mes deux fils côte à côte : Julien, habillé avec beaucoup de goût et d’élégance, Frédéric, qui ne se soucie absolument pas de ses vêtements et porte le plus souvent un jean, un T- shirt et un pull sur les épau- les, sa petite laine, comme il dit, pour ne pas avoir froid.

Marie, petite et brune, a des cheveux courts et frisés, de grands yeux sombres et un petit nez en trompette. Elle s’habille simplement, mais avec une certaine élégance. Marie est très douce, silen- cieuse et toujours souriante. Elle a un caractère optimis- te et gai. Elle termine ses études d’infirmière. Frédéric est étudiant à Paris, dans une école d’ingénieur. Leur bonheur éclate dan leurs yeux, dans leurs sourires. Joie tranquille et profonde. J’étais bien. Je les regardais, et j’essayais de comparer un amour comme le leur à un amour homosexuel. Frédé- ric et Marie partageaient un sentiment profond et pai- sible : ils l’espèrent long et durable.

Décès de Jun Lin Qui a vraiment tué le jeune étudiant chinois?

Saturday, June 30th, 2012

La question est à peine effleurée dans les médias natio- naux car elle soulève de très nombreuses réactions en privé dans la population qui, non seulement se demande qui a vraiment tué Jun Lin, mais qui exige aujourd’hui des expli- cations des autorités qui savaient et qui n’ont rien fait.

Pendant des années avant le décès de l’étudiant chinois aux mains du prétendu meurtrier Luka Rocco Magnotta, la Gen- darmerie Royale du Canada, la SPCA et le Service de Police de la Ville de Montréal savaient que quelque chose n’allait pas bien dans la tête de Magnotta. Un médecin psychiatre américain avait tenté l’an passé d’alerter la Gendarmerie Royale du Canada des vidéos de Magnotta qui démontraient une violence extrême, la police nationale se contentant de prendre en note les propos du médecin en se riant presque de lui. La SPCA avait elle aussi été avisée des vidéos de Ma- gnotta qui montraient des exécutions d’animaux, avec une

violence extrême. Le code criminel canadien prévoit pourtant que la SPCA pou- vait faire arrêter Magnotta et l’obliger à un examen psy- chiatrique à Pinel et même à le faire emprisonner jusqu’à 14 ans pour les tortures d’animaux. Personne n’a rien fait…

Lorsque le SPVM avait été avisé des violences de Ma

gnotta contre des animaux, on a invoqué la Charte qué- bécoise des droits et libertés pour ne pas intervenir alors que le Code criminel le per- mettait. Jun Lin a peut-être été assassiné des mains de Magnotta mais cette cruelle exécution et ce qui a suivi était parfaitement évitable. Si seulement les autorités avaient été là pour lui sau- ver la vie… Honteux!

Nouvelles brèves

Saturday, June 30th, 2012

Un tour d’horizon du fil de

presse international.

Photo: Wikimédia

Lituanie: Un député d’extrême droite s’en est pris violem- ment à des ambassadeurs occidentaux lors d’une conférence contre l’homophobie à Vilnius. Il s’en est pris aux diplomates présents, selon lui des représentants de l’«Occident pourri [...] propagateur de valeurs morales corrompues». «Les gays devraient quitter la Lituanie, et ne pas tenter de dicter leur loi», s’est encore exclamé le député d’extrême droite.

Des boules qui font parler dans le Village

Photo: Gay Globe Magazine

La rue Ste-Catherine Est, dans le Village gai de Montréal, à nouveau décorée pour une seconde année consécutive avec des boules roses, issues de l’imagination d’un artiste qui a voulu donner un cachet spécial à cet espace mon- tréalais. Malheureusement, les fameuses boules roses font parler d’elles plutôt négativement dans le monde d’une part, parce qu’elles sont faites de plastique ordinaire non biodégrasable, donc anti-écologiques, et aussi parce que le cliché du “rose nanane” associé aux gais a été combattu pendant des années et qu’on ne semble pas avoir démontré un respect minimum de la mémoire collective gaie. Selon Stéphane Gendron, commentateur, animateur de face-à-Face à V et Maire d’Huntingdon, voyant notre photo, à déclaré: “Ça fait pas mal cliché. Franchement… Le rose n’est pas la couleur …”

Christine Quinn, candi- date gay à New York: La por- te-parole du conseil munici- pal de New York, lesbienne déclarée, se marie dans sa ville le 19 mai prochain. Le mariage gai y est autorisé depuis juillet 2011. Elle veut devenir maire de New York.

Cette Américano-Irlandaise de 45 ans au caractère bien trempé ne tarit pas d’élo- ges sur la position du loca- taire de la Maison-Blanche en faveur du mariage gai. «Lorsque nous regarderons en arrière, a-t-elle déclaré mercredi, nous verrons ce moment comme un moment charnière dans le combat pour l’égalité des droits aux États-Unis.

Et je ne dis pas cela parce que je me marie samedi de la semaine prochaine! Ce jour- là, nous remonterons l’allée centrale non seulement avec nos pères (…), mais aussi avec le président des États- Unis à nos côtés.»

Ce pasteur camerounais très gay-friendly

Par: Slateafrique

Jean-Blaise Kenmogne est en croisade. Sa cause: la défense des droits des ho- mosexuels. Une gageure! Ce pasteur protestant vit au Ca- meroun, un pays où les gays et lesbiennes risquent gros. «Est puni d’un emprisonne- ment de six mois à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 200.000 francs CFA (de 31 à 310 euros, ndlr) toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe», stipule l’arti- cle 347 bis du Code pénal camerounais.

Le théologien estime que ses positions ne vont pas à l’en- contre des préceptes de la Bible. Mais bien des confrè- res et des fidèles ne font pas la même lecture des Ecri- tures Saintes. Et il s’attire leurs foudres et critiques.

Le monde… en bref!

Saturday, June 30th, 2012

Thérapies contre l’homosexualité bientôt interdites en Californie

Le Sénat de Californie a adopté un projet de loi visant à inter- dire les traitements présentés comme remède à l’homosexua- lité. Le vote, mercredi par 23 voix contre 13, est une victoire pour les associations défendant les droits des homosexuels. Ces traitements, soulignent-elles, n’ont aucun sens, l’homo- sexualité n’étant pas une maladie, et exposent en outre à des effets indésirables (dépression, pharmacodépendance).

Homos au sein de Tsahal, tolerance et hypocrisie…

L’homosexualité au sein de Tsahal est un sujet de polémi- que sces derniers jours. Le député Uri Ariel (Union natio- nale) pense que les homosexuels n’aideront pas à renforcer les forces de Tsahal et il a ajouté que c’est un interdit de la Thorah. Shelly Yachimovich a répondu aux derniers pro- pos du député Uri Ariel : «Il s’agit d’une attaque primitive et dangereuse car Israël se trouve parmi l’un des pays les plus tolérants de la région.

Des propos sur l’homosexualité choquent la Flandre

Les propos d’Alexander-Karel Evrard (88 ans) paru dans un courrier de lecteur du Snep, la parution de Natuurpunt de l’université de Gand, ont de quoi choquer. Pour ce profes- seur émérite, l’homosexualité, d’un point de vue biologique, est une déviance de la nature. Pourtant selon ses dires “Il n’a rien contre les holebis (homosexuels, lesbiennes et bis) qui sont comme ils sont, mais bien contre la propagation de cette déviance”.

Imam Mbaye Niang: “Nous ne transigerons pas sur l’ho- mosexualité…”

Présent dans la banlieue de Dakar, Imam Mbaye Niang af- firme qu’il s’opposera de toute force contre toute tentative de dépénalisation de la pratique de l’homosexualité au Séné- gal. « Il y a dans le monde une tendance à vouloir mondiali- ser des comportements et des manières de vivre qui ne sont pas forcément compatibles avec nos croyances », a dit Mbaye Niang dans Enquête. Et d’avertir: « Or, tout le monde sait que l’Assemblée nationale est le lieu où on peut faire passer certaines lois qui autoriseraient certains dérapages comme la dépénalisation de l’homosexualité. Ce type de mondiali- sation n’arrange pas certains pays comme le Sénégal, une nation pleinement religieuse. Donc il y a des choses que nous ne pouvons pas accepter. Nous ne transigerons pas sur cette question comme sur d’autres touchant la morale et aux mœurs ».

Dubaï: un Belge en prison pour homosexualité

Un Belge de 24 ans, soup- çonné d’avoir poussé son compagnon de 25 ans par la fenêtre d’un appartement, a été condamné mercredi à un an de prison à Dubaï en raison de son homosexualité mais n’a pas été poursuivi pour avoir tué son ami.

Journal de Mon- tréal: Une bourde plus que monu- mentale

Au lendemain du décès de Jean Guilda, le Journal publiait partout en papier et web le nom de Guida sans le L. Avisé, le JdM refuse de corriger. Bande de pleu- tres…

Les employeurs devront s’adapter

Saturday, June 30th, 2012

Les travailleurs semblent plus à l’aise pour afficher leur homosexualité au travail au Québec qu’ailleurs au Canada. Au Québec, 52% des personnes connaissent une ou des per- sonnes homosexuelles dans leur milieu de travail, compa- rativement à 37% ailleurs au Canada, révèle un sondage Léger Marketing mené pour la fondation Émergence.

Les travailleurs connaissent d’ailleurs plus souvent un homme qu’une femme homosexuelle: 23% des répondants ont dit connaître un homme, 5% une femme et 24% des per- sonnes des deux sexes.

Le sondage révèle également que près de la moitié de la po- pulation (47%) croit que les personnes homosexuelles sont difficilement acceptées par la direction des entreprises.

Le président de la fondation Émergence croit qu’avec la pé- nurie de la main-d’oeuvre qui risque de frapper les entrepri- ses, les employeurs ont intérêt à montrer une ouverture aux homosexuels. «Si vous n’êtes pas un employeur ouvert à la diversité sexuelle, vous allez perdre des employés. La main- d’oeuvre qualifiée va choisir son employeur et certains vont choisir ceux qui sont ouverts à cette diversité», prévient Laurent McCutcheon.

Des entreprises comme TELUS et IBM ont compris l’impor- tance de se soucier de leurs employés gais en créant des groupes de fierté au travail, assure M. McCutcheon. La fon- dation Émergence organise d’ailleurs un dîner intitulé «Tirer profit de la diversité sexuelle» à la chambre de commerce du Montréal métropolitain, ce midi.

L’Argentine au rythme du tango gai

L’Argentine autorise le mariage entre homosexuels, mais le tango s’y limitait jusqu’ici, la plupart du temps, à une danse homme-femme. À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, notre collaborateur explique que les Argentins suivent de plus en plus le rythme du tango gai.

Lors de la soirée Tango Queer, où les hétérosexuels sont les bienvenus, chacun danse avec qui il veut. Qu’on soit homme ou femme, on peut être meneur ou être guidé, ce qui diffère des nor- mes de la milonga «classi- que». Beaucoup ont oublié qu’à ses origines, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le tango se dansait entre hommes. «Cela n’avait rien à voir avec l’orientation sexuelle, avertit Edgardo, élégant danseur homo- sexuel, originaire de la ville de Tucumán. Les hommes étaient contraints de prati- quer entre eux, car la plu- part avaient émigré d’Euro- pe sans femme.» Le tango, issu de la culture populaire et des faubourgs de Buenos Aires, se dansa donc d’abord entre mâles, puis avec des prostituées, et enfin, avec des «femmes du monde».

Première condamnation en Russie pour “propagande homosexuelle”

Saturday, June 30th, 2012

Un leader de GayRussia a été reconnu coupable de “pro- pagande homosexuelle” par un tribunal de Saint-Péter- sbourg, devenant le premier militant condamné sur la base d’une nouvelle loi dans la deuxième ville de Russie, jugée “homophobe” par des défenseurs des libertés.

Nikolaï Alexeev a indiqué à l’AFP avoir été condamné à une amende de 5.000 rou- bles (128 euros) pour avoir enfreint ce texte qui punit les auteurs de tout “acte public” faisant la promo- tion tant de l’homosexualité auprès des mineurs que de la pédophilie. “C’est absurde au XXIe siècle à Saint-Péter- sbourg, je suis très content que ce soit arrivé”, a ajouté M. Alexeev en réaction à sa condamnation.

Les jeunes victi- mes d’homopho- bie davantage exposés au suicide

Saturday, June 30th, 2012

Chez les moins de 25 ans toulousains, les homo- sexuels font deux fois plus de tentatives de suicide que les hétérosexuels. C’est le résul- tat d’une enquête menée par le responsable toulousain de l’association Contact, Jean- Michel Pugnières, récem- ment publiée dans sa thèse de doctorat en psychologie.

En effet, les insultes homo- phobes touchent cinq fois plus les garçons que les filles. Le sexe masculin est d’ailleurs bien plus agressif vis-à-vis des homosexuels que des lesbiennes. Ce ma- chisme est très présent dans le milieu scolaire. Au lycée, les intimidations verbales touchent 7,1 % d’hétéro- sexuels contre 15,9 % d’ho- mosexuels.

Divorce aux jeux gais

Saturday, June 30th, 2012

Suite à un premier schisme au début des années 2000 résultant de la décision du comité montréalais de la Fédé- ration des Jeux Gais de se retirer de la fédération pour or- ganiser ses propres jeux, les premiers Outgames de 2006 et de l’échec lamentable de ces mêmes Outgames avec une faillite impliquant plus de 750 fournisseurs et la disparition de Louise Roy, alors Présidente montréalaise des Outgames, les deux organisations officielles avaient convenu de se réu- nir pour discuter de la réunification des équipes afin de ne proposer à l’avenir qu’une seule version de jeux gais sur le plan international.

Or, voici qu’au début mai, selon un communiqué de la FGG, les représentants des deux organisations, malgré plusieurs jours de travaux encore une fois à Montréal, en arrivaient à la conclusion qu’un accord ne serait pas possible à temps pour faire une annonce sur des jeux conjoints en 2018. Se- lon Kurt Dahl, co-Président de la FGG, les représentants de la GLISA à Montréal refusaient, le 6 mai dernier, une offre finale de la FGG. Le noeud du désaccord résidant principa- lement dans la répartition du risque financier pour les vil- les et comités organisateurs. Toujours selon le co-Président de la FGG “ceci constituait un noble effort afin de préparer un évenement unique, sportif et culturel, aux quatre ans. De nombreux points communs ont été identifiés pendant ces travaux et surtout les différences structurelles entre les deux organisations.”

Un autre point de désaccord selon le communiqué reçu à Gay Globe Magazine, qui avait été commanditaire officiel des Jeux Gais de 2006 à Chicago, résidait dans le fait que la FGG préfère que le droit de vote ne soit accordé qu’aux per- sonnes présentes aux réunions alors que la GLISA favorise un droit de vote à distance. Peu de temps après la réception du communiqué de la FGG, nous recevions un appel à sou- mettre une candidature pour les villes qui souhaiteraient organiser les jeux gais de 2018. Malheureusement, Mon- tréal aura encore une fois été responsable d’un schisme qui ne fait pas honneur à la communauté.

Montagnier : “je ne crois plus au vaccin”

Saturday, June 30th, 2012

Le professeur Luc Monta- gnier, co-lauréat du prix Nobel de physiologie et de médecine en 2008 pour sa découverte du VIH a plaidé lundi pour la recherche de traitements complémentai- res pour la prise en charge des malades du sida.

“Les traitements actuels qui sont très efficaces ne guéris- sent pas”, a souligné le pro- fesseur Montagnier. “Il reste une fraction du virus qui est insensible à ces traitements. Il faut identifier cette partie, ce que nous essayons de fai- re en ce moment.

Il y a une sorte de réser- voir de virus. Si nous attei- gnons ce réservoir par des traitements complémentai- res de la tri-thérapie, peut- être pourra-t-on éradiquer l’affection. Ce sera une voie plus rapide que la mise au point d’un vaccin. Je n’y crois plus”, a-t-il déploré.

Vaccin contre le SIDA

Saturday, June 30th, 2012

Un nouvel espoir de guérison est-il né ? En octobre pro- chain, un chercheur marseillais du CNRS va injecter une dose de vaccin à 48 volontaires atteints par le VIH.

La recherche contre le VIH avance, ou c’est ce qu’on croit. Quelques semaines après la sortie du Truvada, la pilule anti sida qui fait polémique aux Etats-Unis, le chercheur marseillais Erwann Loret s’apprête à réaliser les premiers essais du vaccin contre le Sida sur l’homme. 48 volontaires répartis en 4 groupes recevront une dose de vaccin différen- te pour les trois premiers groupes. Aux douze volontaires du dernier groupe, sera inoculé un placebo. « C’est la règle pour démontrer l’efficacité d’un principe actif, nous devons effec- tuer un essai en double aveugle » précise le Docteur Loret.

Une expérience que le chercheur attend depuis une bonne dizaine d’années, faute de moyens financiers pour mettre au point son vaccin à la fois « préventif et curatif ». En 2001, le vaccin avait été injecté à 7 singes. Un an après, les mêmes singes avaient été infectés par le SHIV (un virus hybride entre le VIH et le SIH, le virus des singes). Deux mois plus tard, aucune cellule infectée n’a été décelée. Les 48 volon- taires testés resteront dans un premier temps sous trithéra- pie. A l’issue de cette première étape qui durera environ une année, la dose optimale devrait être fixée.

Une deuxième phase de tests sera alors lancée sur 80 vo- lontaires. Si ce nouveau vaccin est porteur d’espoir selon le Docteur Loret, sa mise sur le marché n’est pas encore d’actualité. « Il faut d’abord que la toxicité préclinique rè- glementaire soit autorisée. Lorsque les lots cliniques seront fabriqués, le vaccin sera à nouveau testé sur l’animal et un rapport sera donné pour études » détaille le chercheur.

Et seulement lorsque toutes ces étapes seront franchies, l’Agence nationale de sécurité du médicament donnera l’autorisation de mise sur le marché… mais pas avant 5 ans! Un espoir… seulement pour Marseille : « En 2014, le vaccin pourrait être accessible au centre hospitalier de la Concep- tion à Marseille » confie le Docteur Loret.

Qu’en pensent les scientifiques ?

Pas un article ni même une brève dans les revues scientifi- ques médicales. Ni sur Internet d’ailleurs.

Du côté des chercheurs du CNRS, les réactions sont étouffées, ils disent « être passés à autre chose ». Au siège de Sidaction, on nous affirme « c’est pas la révolu- tion ici ! ». Et de détailler, « lorsqu’une étude n’est pas publiée, c’est qu’elle n’est pas prise au sérieux. Chez Aides, même constat. « C’est toujours enthousiasmant ce type d’annonce mais ça crée surtout de faux espoirs chez les malades et auprès du grand public ».

L’association a également pointé une incohérence : « un vaccin ne peut pas être à la fois préventif et curatif » avant de conclure, « le Doc- teur Loret n’en est pas à sa première fausse découverte ! »

Le Canal 2 de GGTV bat ses records

Saturday, June 30th, 2012

Le célèbre Canal 2 de Gay Globe TV, accessible sur abonnement gratuit via le www.gayglobe.us, vient de battre à nouveau ses re- cords. Spécialisé dans la critique de films pour adul- tes gais, le Canal 2, lancé en 2006, est toujours gratuit..

Nouvelles de Gay Globe

Saturday, June 30th, 2012

Une bannière qui se fait voir!

Les lecteurs sont nombreux à nous parler de notre nouvelle bannière, placée stratégiquement de manière à être bien vi- sible sur la rue Ste-Catherine Est, sur le terrain du nouveau Club Sandwich, vendu récemment à un investisseur connu de la communauté gaie.

13’ pieds X 3 pieds de visibilité grâce à la générosité des nouveaux propriétaires du Club Sandwich qui voulaient ainsi affirmer leur solidarité avec notre média qui est le seul à pouvoir être ainsi annoncé directement sur la Ste-Cath, dans le Village gai de Montréal.

Même les touristes en profitent pour se faire photographier devant la bannière, surtout à cause de la photo de notre modèle, qui n’est pas, malgré les rumeurs, celle de l’éditeur de Gay Globe, qu’on se le dise!

Une fausse avocate prétend représenter Gabriel Nadeau-Dubois face à Gay Globe Magazine
Suite à l’annonce de la présence exceptionnelle de Gabriel Nadeau-Dubois dans le Calendrier de la Fierté, offert dans le cadre de cette édition, une personne du nom de N. G. (confidentiel pour l’instant) décidait de nous envoyer une mise en demeure comportant des avis juridiques et préten- dant parler au nom du célèbre représentant étudiant. Or, après vérification auprès du Barreau du Québec, N. G., en plus de ne pas être avocate, apparaissait dans les registres

comme une étudiante de droit en abandon de cours.

Le Barreau a donc ouvert une enquête pour pratique illégale du droit, sur la base de l’imposante documentation en preu- ve déposée par Gay Globe. Gabriel Nadeau-Dubois quant à lui, déclarait à Gay Globe que cette personne ne le représen- tait pas, qu’il ne la connaissait même pas et qu’elle était une imposteure. Des procédures judiciaires suivront d’ailleurs contre la fausse avocate pour les troubles qu’elle a causé.

GAYGLOBE MAGAZINE

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Photo: Gay Globe Média

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“plein-air” pour

n nouveau studio

Gay Globe TV

Gay Globe TV annonce que le Club Sandwich, très connu des amateurs de grosse bouffe, fournira les moyens techniques en exté- rieur pour le tournage de certaines émissions de Gay Globe TV cet été. En effet, le populaire restaurant du Village offrira à GGTV une partie de son terrain et un support logistique permet- tant le tournage en plein- air… Merci!

Nouvelles productions pour Disques A Tempo

Disques A Tempo, une divi- sion du Groupe Gay Globe, annonce qu’il produira sous licence un nouveau CD du pianiste Didier Castell-Jaco- min, devant être lancé début septembre 2012.

Cette production vise à per- mettre une nouvelle diffu- sion de deux oeuvres majeu- res de Mozart, avec orchestre de chambre. À suivre dans nos prochaines éditions…

Louise Beaudoin La députée de Rosemont quitte la vie politique

Saturday, June 30th, 2012

Lorsque j’étais jeune étudiant québécois seul au monde à Nice dès 1984, je me suis retrouvé hospitalisé pour une intox alimentaire et, au pire de la situation, j’ai été infor- mé par l’hôpital que mon séjour d’une semaine allait me coûter près de 12,000$. Découragé face à la possibilité de devoir cesser mes études à cause du prix à rembourser, j’ai demandé à l’hôpital de contacter la Délégation générale du Québec à Paris pour voir comment je pourrais gérer cela et c’est ainsi que j’ai vu l’efficacité de Louise Beaudoin pour la première fois; elle était alors Déléguée générale du Québec.

À peine la question posée, réponse fut donnée par le bureau de Madame Beaudoin que le Québec et la France avaient des accords sur la santé signés par Charles de Gaulle et Jean Lesage, que les étudiants québécois en sol français étaient couverts à 100% par la France et que je ne devais pas rece- voir de facture. Voilà qui aura été une intervention efficace de Louise Beaudoin au moment où j’en avais le plus besoin.

Inutile de vous dire que déjà en 1984 j’avais une affection toute naturelle pour celle qui allait devenir la députée de Rosemont, le comté où Gay Globe est maintenant basé.

Quand Louise Beaudoin a fait l’annonce de sa réflexion quant à un retour en politique en 2008, suite au départ de la députée d’alors de Roemont, Rita Dionne-Marsolais, le hasard a voulu que je croise à nouveau son chemin par une belle matinée. Alors que j’attendais mon feu vert au coin de Rosemont et de St-Michel, je vois que Madame Beaudoin attend sur le trottoir pour traverser la rue, juste devant moi. Ne pouvant résister à la tentation, j’ai baissé ma fenêtre côté passager et avec mon plus grand sourire, j’ai dit “Bonjour Madame Beaudoin, je suis un électeur de Rosemont et je vous demande svp de vous présenter comme candidate dans le comté”… Un beau merci m’attendait à la fin de ma dé- claration et peu de temps après, Louise Beaudoin devenait notre députée, celle des rosemontois mais aussi celle de la communauté de Gay Globe Média.

Louise Beaudoin a fait honneur à Rosemont en représen- tant le comté à l’Assemblée nationale du Québec de façon exemplaire, parfois pour le meilleur ou pour le pire, mais toujours avec une sincérité qui fait école auprès d’élus qui en manquent parfois de façon cruelle.

Être représenté par une telle personne, qui repose son expérience sur une carrière politique et diplomatique de très haut niveau, ne laisse personne indifférent. On peut d’ailleurs le voir quant on consulte les rosemontois sur la pertinence des gestes posés par la députée, elle fait la quasi- unanimité même auprès des personnes traditionnellement libérales ou Québec-solidaristes, et cela relève de l’exploit.

Louise Beaudoin annon- cait, au début de 2012, qu’elle ne se représentait pas comme députée de Ro- semont. Une triste nouvelle pour ses électeurs et ses fans mais une nouvelle qui cache certainement quel- ques surprises dans un avenir proche car ceux qui connaissent Louise Beau- doin vous diront que son départ de Rosemont est pro

́tude médicale : des gais volontaires au risque d’être infectés par le sida

Saturday, June 30th, 2012

Ils sont près de 80. Et ils ont un profil très particulier : ils prennent des risques dans leurs relations sexuel- les, mais pour autant sont «altruistes», ne rechignant pas à faire un geste pour les autres. Ce sont les volontai- res de l’essai Ipergay, une expérimentation inédite qui consiste à déterminer si la prise d’un médicament an- ti-sida – avant, pendant et après une relation sexuelle à risque – empêche d’être infecté par le virus.

C’est la plus importante intervention préventive réa- lisée en France : elle part du constat qu’en dépit des campagnes sur le préserva- tif, les contaminations res- tent élevées chez les gays. Et comme les traitements anti-sida sur les gens mala- des semblent avoir un effet protecteur sur les séroné- gatifs, pourquoi ne pas les essayer en préventif ? D’où cet essai très original. Pour y être inclus, les volontaires doivent avoir eu deux rap- ports anaux non protégés avec deux partenaires dif- férents dans les six derniers mois. La méthodologie reste classique : comparer deux groupes d’hommes ayant des comportements à risque.

VIH et GELS VIRUCIDES

Saturday, June 30th, 2012

C’est un appel et une aide que souhaite apporter, aux laboratoires, cette nouvelle rubrique web du site de la US Food and Drug Administration (FDA), qui rassemble sur une seule page, un grand nombre d’informations régle- mentaires, sur le développement des microbicides pour la prévention de l’infection au VIH. Destinée également aux chercheurs et aux professionnels de santé impliqués, cette rubrique, après les récentes avancées sur la prophylaxie pré-exposition (PrEP), marque une nouvelle étape vers une stratégie de prévention combinée.

Ces gels microbicides, rappelle la FDA, sont appliqués aux organes génitaux ou sur la muqueuse rectale pour la pré- vention du VIH. Ils agissent en bloquant l’infection à VIH « à l’entrée », directement au niveau de la muqueuse par la livraison locale de médicament antirétroviral (ARV) à concentration élevée. Ces microbicides sont conçus et testés pour aider à prévenir ou à réduire la transmission sexuelle du VIH mais aussi d’autres infections sexuellement trans- missibles.

Le gel Ténofovir prévient 40% des infections (vaginales) au VIH : Le gel de ténofovir a été approuvé par la FDA sur la base des données existantes sur le ténofovir par voie orale pour le traitement du VIH, d’études sur l’animal qui mon- trent que le gel de ténofovir par voie topique peut prévenir transmission vaginale du SIV et sur les données de l’essai historique Caprisa (2010) qui montre que le gel Tenofovir prévient 40% des infections au VIH. Ce microbicide vaginal efficace permet d’apporter aux femmes qui ont des difficul- tés à persuader leurs partenaires sexuels à utiliser le pré- servatif, une autre option de prévention contre le VIH.

Et les rapports sexuels anaux non protégés ? Aux Etats- Unis comme dans de nombreux pays riches, une grande proportion des nouveaux cas d’infection touche les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Or la majorité des recherches sur les microbicides a porté sur des produits de prévention du VIH lors de rapports sexuels vaginaux, alors que le risque d’infection lié aux rapports sexuels anaux non protégés pourrait être au moins 20 fois plus important.

Car la muqueuse rectale ne comprend qu’une épaisseur de cellules alors que le vagin en comporte de multiples cou- ches. L’étude de février 2011 (RMP-02/MTN-006), menée à l’UCLA et à l’Université de Pittsburgh a montré que le gel de ténofovir pourrait aussi contribuer à réduire le risque du VIH lié aux pratiques sexuelles anales, mais la formulation actuelle n’est pas adaptée à cet usage. Il reste donc à déve- lopper de nouveaux gels et plusieurs développements sont en cours.

La nouvelle rubrique web propose donc: Des perspectives de régle- mentation pour le dévelop-

pement de microbicides; Des données sur les cibles particulières visées dans le développement des microbi- cides;
Des publications d’études scientifiques avec participa- tion de la FDA et des trans- criptions de réunions des comités de l’Agence améri- caine sur les microbicides antiviraux;
Des liens vers les lignes directrices du CDER (Cen- ter for Drug Evaluation and Research) pour le dévelop- pement de nouveaux médi- caments;
Alors qu’un comité de la FDA vient de donner un avis positif sur un premier ARV (Truvada) dans le cadre de la PrEP, cette nouvelle rubrique sur les microbici- des vient s’inscrire dans le cadre d’une stratégie dite de prévention combinée, et vient encourager les labora- toires à développer de nou- veaux produits et à aborder la FDA avec les questions spécifiques à leurs produits.

https://www.fda.gov/Drugs/ DevelopmentApproval- Process/HowDrugsare- DevelopedandApproved/ ApprovalApplications/ InvestigationalNewDru- gINDApplication/Over- view/ucm077763. htm?source=govdelivery

L’Ouganda s’attaque aux associations de défense des gais

Saturday, June 30th, 2012

L’Ouganda a annoncé mer- credi l’interdiction de 38 organisations non gouver- nementales accusées de promouvoir l’homosexua- lité, en particulier auprès des enfants. Le ministre de la déontologie, a accusé les ONG visées – dont il n’a pas donné la liste – d’être sou- tenues financièrement par l’étranger, et de “recruter” des enfants ougandais pour en faire des homosexuels.

“Les ONG sont des canaux à travers lesquels l’argent ar- rive [aux homosexuels] pour recruter, a dit le ministre, un ancien prêtre catholique. Je dispose de la liste des réunions qu’elles ont tenues pour renforcer et accroître le nombre des homosexuels par un recrutement ciblé. Pour le directeur de Human Rights Network Uganda, l’une des ONG menacées, l’annonce du ministre fait partie d’une offensive plus vaste du gouvernement contre la société civile. “Nous savons qu’il y a tou- tes sortes de menaces qui ciblent le secteur pour diffé- rentes raisons”, a-t-il dit.

Masturbation, divorce et homosexualité

Saturday, June 30th, 2012

Le mariage homosexuel, la masturbation, les unions après un divorce : les thèmes défendus sans tabou par la sœur américaine Margaret A. Farley dans un livre lui ont valu une lourde condamnation du Vatican lundi 4 juin.

Son ouvrage, Just Love – A Framework for Christian Sexual Ethics (Juste l’amour, un cadre pour l’éthique sexuelle chrétienne), ne correspondait pas à la position de l’Eglise et ne devait être donc ni enseigné ni recommandé a estimé la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) dans une lon- gue mise au point, rapporte l’Agence France-Presse.

La CDF fustige sans nuance les différentes opinions de Sœur Farley, s’exposant ainsi à de vives réactions dans les milieux libéraux de l’Eglise, analyse l’AFP. Cette censure in- tervient quelques semaines seulement après la réprimande par le Vatican du groupe de soeurs américaines, Leadership Conference of Women Religious. De nombreux catholiques avaient contesté cette décision, relate le New York Times. Le groupe de sœurs qui défend des positions libérales sur l’homosexualité notamment, avait alors refusé les accusa- tions du Vatican, les estimant “sans fondement”.

Dans un pays où l’Eglise, catholique, mormone ou pro- testante, peut parfois afficher des positions très libérales, défendant notamment les unions homosexuelles à la veille des élections présidentielles, le cas de Margaret A. Farley n’est pas inédit. Un autre ouvrage, Quest for the Living God : Mapping Frontiers in the Theology of God, de la Sœur Eli- zabeth A. Johnson avait été condamné en 2011, rappelle le quotidien américain. “Le mariage homosexuel, outre l’avor- tement, est devenu le grand point d’achoppement des prê- tres américains,” analyse le New York Times.

La masturbation permet aux “femmes de découvrir leurs propres potentialités de plaisir”

Sur l’homosexualité, Sœur Farley se déclare en faveur d’une possibilité de mariage et ajoute que les relations homo- sexuelles devraient être respectées, “que les personnes aient le choix ou non d’être autrement”, selon l’AFP.

Concernant le divorce, elle estime que cela peut être une solution pour des couples qui se sont éloignés. Une position en opposition totale avec l’”indissolubilité du mariage” de l’Eglise catholique, peut-on lire dans le New York Times.

Le passage “le plus osé” selon les termes du journal américain porte sur la mas- turbation féminine. Selon la religieuse américaine, cette pratique permet aux “fem- mes de découvrir leurs pro- pres potentialités de plaisir, quelque chose que certaines n’ont pas expérimenté ni même connu dans la rela- tion sexuelle ordinaire avec leurs maris”.

La note du Saint-Siège considère que “le recours délibéré à la sexualité, pour quelque raison que ce soit, en dehors du mariage, est essentiellement contraire à son objet”. Même si, note-t- elle, pour la masturbation, “l’anxiété, “l’habitude”, l’im- maturité affective peuvent atténuer ou même suppri- mer la culpabilité morale”.

NDLR: Oui, je sais, vous al- lez dire “encore le Vatican”, mais si nous effectuons un tour du fil de presse avec le mot clé “homosexualité”, plus de 50% des résultats concernent nos amis les prêtres. Ils occupent une place énorme dans la société et depuis quelques années, semblent renier le pacte qui sépare l’Église de l’État en se mêlant de toutes les ques- tions sociales sans toutefois contribuer avec leurs im- pôts à cette société. Si nous en parlons tant c’est que nous voulons rééquilibrer

le débat en diffusant le plus possible les interventions de l’Église afin que le public puisse décider ou non d’in- tervenir. À vous de décider. Roger-Luc Chayer

VIH-sida: Le patient guéri l’est-il vraiment?

Saturday, June 30th, 2012

L’histoire du « patient de Berlin » est porteuse d’espoir pour des millions de personnes atteintes du VIH-sida de- puis 2009: Timothy Brown, un homme séropositif et atteint de leucémie, qui avait subi une transplantation de cellules souches de la moelle osseuse, ne présente aucune trace du virus dans son sang depuis l’opération. Le patient a cessé de prendre un traitement antiviral et son cas a été l’objet d’un articledansleNewEnglandJournalofMedecine.Cettegué- rison, la seule rapportée à ce jour, est aujourd’hui remise en question par l’interprétation que font certains experts de nouveaux tests.

Le virologue Steven Yukl, de l’Université de Californie à San Francisco, affirme que de nouvelles analyses ont permis de détecter des fragments d’acide nucléique du virus dans le sang de M. Brown. Il ne peut toutefois pas affirmer si ses résultats sont réels ou s’ils sont le fait d’une contamination de l’échantillon.

Selon lui, la médecine ne peut donc pas établir avec certi- tude qu’il y a eu une éradication totale du VIH dans le corps du patient.

Un autre chercheur qui a participé à la recherche, le Dr Douglas Richman de l’Universite de Californie à San Diego, affirme pour sa part n’avoir rien trouvé et pense que ses collègues ont en fait trouvé des contami- nants.

Un autre laboratoire a aussi trouvé des anticorps de VIH dans l’organisme de Timo- thy Brown, mais les niveaux étaient faibles et en baisse.

Pour un autre virologue qui a participé aux travaux, le Dr Tae-Wook Chun de l’Ins- titut américain des allergies et des maladies infectieuses, l’équipe n’a isolé aucun vi- rus du sida capable de faire des copies de lui-même.

Selon lui, Timothy Brown pourrait simplement être porteur de fragments géné- tiques défectueux et inoffen- sifs du virus. D’autres étu- des restent à venir…

Doris Day envoie son affection à l’éditeur de Gay Globe Magazine…

Saturday, June 30th, 2012

Suite à la publication de l’édition spéciale portant sur la grande star du cinéma américain et de la télé, fin 2011, voilà que l’éditeur de Gay Globe Média, Roger-Luc Chayer, rece- vait le 13 juin dernier un petit cadeau de Doris Day qui lui offrait une photo dédicacée personnellement à son nom et son affection.

L’édition 79, sortie en kiosques le 1er novembre 2011, propo- sait une des plus belles couvertures de l’histoire du maga- zine avec un dossier portant sur la vie de Doris Day et une critique de son nouveau CD. La revue peut être consultée dans les archives de Gay Globe au www.gayglobe.us

Steeve Biron Réplique à CHOI-FM et obtient une rétractation!

Saturday, June 30th, 2012

La célèbre station de radio de Québec, dans une diffusion le 2 mars 2012, avait lancée une série d’informations concer- nant Steeve Biron, ce jeune gai de Québec accusé d’avoir sciemment voulu transmettre le VIH (Voir notre enquête à www.gayglobe.us/Biron.pdf) qui, une fois vérifiées, étaient totalement fausses. Suite à une mise en demeure de l’avocat de Biron, Maître Claude Chamberland, la radio acceptait de diffuser une rétractation donc voici l’essentiel: “CHOI/Radio X-FM reconnaît avoir diffusé à propos de M. Biron des propos inexacts. Il est avéré que M. Steeve Biron ne possède aucun casier judiciaire, qu’il n’existe aucune preuve à l’effet qu’il ait contaminé quelques hommes du virus du VIH, qu’il n’a jamais manipulé le système de justice puisque le moratoire auquel son procès est soumis découle d’un arrêt de la Cour Suprême du Canada et non de quelconque manoeuvre de ses procureurs ou de M. Biron lui-même. CHOI se rétracte donc des propos tenus par ses animateurs au sujet de Steeve Bi- ron et lui présente ses excuses pour les atteintes qui auraient pu être causées à sa réputation”.

La rétractation a été diffusée le 31 mai entre 13h et 13h30.

Cette affaire met clairement en évidence l’incompétence crasse des animateurs à l’origine de la diffusion d’une série de fausses accusations très graves contre Biron et de faits totalement inventés. Le public a été floué dans son raisonnement, la victi- me, Steeve Biron, a fait l’ob- jet d’une exécution publique reposant sur des préjugés et une homophobie clairement

exprimée. Steeve Biron a dé- cidé de “régler” avec CHOI en leur permettant de diffuser des excuses mais est-ce que ces mêmes excuses suffiront à faire changer la mentalité générale d’une radio réputée diffamante? Certainement pas puisque cette incompé- tence journalistique est la base même des fondements de CHOI-FM, c’est sa mar- que de commerce! Honte!

Nouveautés films à GGTV

Saturday, June 30th, 2012

En diffusion actuellement sur GGTV au www.gayglobe. us, les films: La Fièvre du Samedi Soir, Utopia (Laurel et Hardy) et James Bond: Octopussy.

Le Nissan PATHFINDER 2008

Saturday, June 30th, 2012

Un bourreau de travail fiable et reconnu depuis très long- temps comme étant un excellent achat qui garde sa valeur à long terme, le Pathfinder de Nissan fait l’unanimité auprès de ses propriétaires partout en Amérique du Nord et sur- tout au Canada là où le climat constitue le test ultime des véhicules.

Beaucoup plus massif que les modèles antérieures, le Path- finder est un 4×4 robuste, carré à l’américaine, son moteur est soit un V6 de 4.0L économique ou un V8 de 5.6L, beau- coup plus agressif. Le grand luxe y est évident et la finition de première qualité permet une isolation parfaite.

Sa puissance de remorqua- ge est d’ailleurs mention- née comme argument par Nissan. Que ce soit avec le V6 ou le V8, il tire un mini- mum de 6000 livres sans aucune perte au niveau des performances ou du confort. Une note quasi-parfaite et exceptionnelle pour ce 4×4 fait pour durer longtemps, n’hésitez pas!

Mariage gai: les Noirs américains font volte-face

Saturday, June 30th, 2012

Les Noirs américains et le mariage homosexuel n’ont pas toujours fait bon mé- nage. Au fil des ans, le phé- nomène a d’ailleurs soulevé un certain nombre de ques- tions gênantes, dont celle-ci: comment une minorité long- temps opprimée peut-elle vouloir priver une autre de l’égalité devant la loi?

Barack Obama n’a peut-être pas réussi à changer l’opi- nion de ces religieux sur le mariage homosexuel. Mais son annonce historique semble avoir eu un impact majeur sur la position des Noirs américains en général sur cette question, selon les sondages. Et l’ancien secré- taire d’État américain Colin Powell, un Afro-Américain appartenant à une autre génération, a témoigné de sa propre évolution en disant qu’il n’avait «aucun problè- me avec» le mariage gai.

Quand le désespoir frappe

Saturday, June 30th, 2012

La semaine dernière on m’a raconté une histoire très tris- te que j’ai décidé de partager avec vous car non seulement elle est véridique, mais elle reflète bien ce que nous vivons à l’intérieur des murs aux États-Unis.

Un détenu de l’institution Jackson purgeait depuis 10 ans une peine à vie. Je ne sais pas quelle est la nature du crime mais il est inutile de vous dire qu’en Floride, il n’est pas nécessaire d’avoir commis un crime bien odieux pour se retrouver à vie en prison.

Karl (nom fictif) a été le témoin de la dégradation des condi- tions de détention de ces dernières années en Floride et il était persuadé que l’avenir serait pire et peu prometteur. Il était aussi séropositif et même si son état de santé était satisfaisant grâce à la trithérapie, il restait préoccupé par son sort.

Il y a plus d’un an, Karl a décidé de mettre un terme a sa vie de détenu d’une façon inusitée. Il a tout bonnement décidé d’interrompre ses traitements anti-vih et de laisser son corps décider de sa propre fin. Très rapidement son état général s’est dégradé, et il a contracté des infections oppor- tunistes à répétition. Il refusait tous les traitements offerts, même ceux qui ne visaient qu’à soulager les douleurs cau- sées par ses infections incessantes.

Il y a trois semaines, Karl, ne pouvant plus se nourrir ou se déplacer sans aide, a été transporté à l’infirmerie de la pri- son où sa sentence s’est terminée en même temps que sa vie.

Cette histoire m’a fait réfléchir longuement. Moi aussi je suis séropositif, moi aussi j’en ai plus qu’assez d’être incarcéré dans d’horribles conditions, moi aussi j’ai voulu mourir. Au début, j’étais traité comme un animal, on me criait après constamment, je me suis demandé comment j’allais faire

pour survivre à tout cela et surtout si ça en valait la peine. Il faut bien mourir un jour ou l’autre… Pourquoi pas maintenant pour éviter de souffrir?

Heureusement, ces idées se sont évanouies rapidement et j’ai décidé de m’accrocher en me concentrant sur une chose en particulier: ma date de sortie, le jour de ma remise en liberté.

Je ne suis pas si mal avec ma sentence de 12 ans. 15% des 103,000 détenus de Floride purgent des sen- tences à vie sans possibilité de libération conditionnelle ou sur parole. Ma sentence est presque terminée, j’ai réussi à passer au travers de cette épreuve. Dieu merci je suis toujours vivant et en relative bonne santé. J’ai compris que mon désespoir est minime en comparaison de celui des autres. Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console… Tout est une ques- tion de perspective… et de la durée de la sentence.

Les brèves du VIH/SIDA

Saturday, June 30th, 2012

Sida: Record historique de dons pour la fondation américaine AmfAR
L’amfAR, la fondation américaine contre le sida créée par Liz Taylor, a enregistré un record historique de dons et d’en- chères avec près de 9 millions d’euros levés le 24 mai der- nier, au Cap d’Antibes (France).

Une génération sans VIH en 2015?

Après la possible commercialisation du premier traitement préventif aux États-Unis, les associations de lutte contre le sida s’interrogent aujourd’hui sur la possibilité, d’ici à 2015, pour les enfants de mères séropositives, de naître sans être porteurs du virus.

Selon le Huffington Post, c’est un but atteignable mais pas encore acquis. Toujours selon le site, nous serions à un mo- ment crucial de la bataille contre cette maladie qui a déjà fait 30 millions de morts – et l’un des éléments clé est no- tamment le financement de cette bataille.

se faire des injections de drogue ou avoir plus de rap- ports sexuels non protégés. Même quand ils ont su s’ils avaient reçu le vaccin ou le placebo.

Selon les conclusions de l’étude, les hommes vaccinés non circoncis avaient plus de risque d’être infectés, ainsi que ceux qui avaient débuté le test en ayant attrapé un rhume, causé par le même virus que celui utilisé pour faire le vaccin, avaient deux à quatre fois plus de risque, que les autres, de contracter le sida.

e faire circoncire ou pas: au Botswana, les hommes hésitent malgré

le sida

Depuis trois ans, le gouver- nement fait campagne pour la circoncision suivant les recommandations de l’Orga- nisation Mondiale de la San- té, dont les études montrent qu’elle n’immunise évidem- ment pas contre le virus, mais réduit de 60% les ris- ques de transmission.

Bientôt la vente libre d’un test de dépistage du VIH à faire chez soi ? La FDA, l’agence américaine du médicament, pourrait prochainement autoriser aux États-Unis la mise sur le marché d’un test de dé- pistage du VIH à faire soi- même, chez soi. Même si la fiabilité n’atteint pas tout à fait les critères exigés, les avantages ont été jugés su- périeurs aux risques par des experts indépendants. Ainsi, les autorités espèrent détec- ter le virus du Sida chez des séropositifs qui s’ignorent.

Un comité d’experts indé- pendants a recommandé mardi à l’agence américai- ne des médicaments (FDA) d’autoriser la vente libre d’un test de dépistage du Sida sans aucune supervi- sion médicale.

Les dix-sept experts ont es- timé à l’unanimité que les « bienfaits de ce test, Ora- Quick In-Home HIV, sur- passaient le risque de voir apparaître des faux positifs ou des faux négatifs ». Ils ont aussi été unanimes pour ju- ger ce test « sûr et efficace ».

Prendre l’homophobie au sérieux

Saturday, June 30th, 2012

Tous les ans, le rapport de l’association SOS homophobie met en évidence les différents visages de l’hostilité homo- phobe en France. Le nombre de personnes se déclarant vic- times d’homophobie ne cesse d’augmenter. Internet repré- sente l’espace dans lequel se verse le plus abondement la haine contre les gays, les lesbiennes, les transsexuels et les bisexuels : Facebook, Youtube, les sites de rencontres, les sites religieux et même ceux de grands journaux conti- nuent à traiter les homosexuels, hommes et femmes, comme « malades », « immoraux », « corrupteurs », responsables de « l’agonie de la civilisation occidentale » et il n’est pas rare de tomber sur des commentaires tels que « guérir l’homosexua- lité par la pendaison » ou « pour que tous les gays et les lesbiennes soient gazés ». Les rapports sociaux : la famille, le lieu de travail et le voisinage constituent les contextes les plus récurrents d’exposition aux violences homophobes : insultes, harcèlement, diffamation, menaces, discrimina- tions, agressions verbales….

Un homosexuel sur quatre a été victime d’une agression physique au cours des dix dernières années (selon le son- dage IFOP pour Têtu, mars 2011). Vingt neuf personnes ont succombées dans des lieux de drague et autres espaces pu- blics ou dans leur domiciles suite à des rencontres person- nelles ou sur Internet. Le nombre de témoignages d’homo- phobie en milieu scolaire augmente malgré les interventions préventives des associations. Une centaine de députés de droite se sont élevés contre le contenu de livres de sciences de la vie qui soulignait la dimension culturelle de l’identité sexuelle.

Jusqu’alors la lutte contre l’homophobie a été timidement sous-traitée auprès des bénévoles d’une poignée d’associa- tions qui font ce qu’elles peuvent avec beaucoup d’énergie et de bonne foi mais peu de moyens. Les politiques se sont contentés, dans les meilleurs de cas, de faire voter un cer- tain nombre de lois contre les discriminations et les discours de haine sans politique d’accompagnement de ces mesures.

L’heure est arrivée de prendre l’homophobie au sérieux. Les études scien- tifiques montrent que les homosexuels masculins présentent de 2 à 7 fois plus de risque de faire une tentative de suicide que les hommes hétérosexuels et les femmes homo/bisexuelles présentent de 1,4 à 2,7 fois plus de risque par rapport aux femmes hétérosexuel- les. Jusqu’alors, l’Etat s’est contenté de financer modes- tement quelques campagnes mais cela est de toute évi- dence insuffisant.

Pour supprimer l’homopho- bie, l’égalité et la pédagogie demeurent les outils essen- tiels. L’égalité, d’abord, par l’adoption d’une loi élargis- sant le droit au mariage et à toutes les formes de filiation pour les couples de même sexe et les familles homopa- rentales.

Les homosexuels, rappe- lons-le, constituent le seul groupe à se trouver encore discriminé par la loi. Aus- si, le dispositif répressif en matière de lutte contre l’ho- mophobie s’est révélé assez inefficace. C’est pourquoi les moyens préventifs sont plus que jamais indispensables en particulier ceux relatifs

̀ la prévention de l’homo- phobie à l’école. En effet, les cours de récréation, les terrains, les salles de sport ou les vestiaires constituent les lieux où le jeune homme identifié comme insuffisam- ment masculin est en dan- ger permanent.

Une éducation spécifique semble donc essentielle pour déconstruire les stéréotypes liés au genre et à l’orienta- tion sexuelle. Prendre l’ho- mophobie au sérieux signi- fie également investir dans la recherche académique pour mieux comprendre les causes et les effets de cette forme de stigmatisation so- ciale et trouver les mécanis- mes pour une plus grande visibilité de l’homosexualité dans les manuels scolaires, les médias et l’ensemble des espaces publics.

Sacrilège gai À la Maison Blanche!

Saturday, June 30th, 2012

Deux militants LGBT invités la semaine dernière par le président Obama ont immortalisé des doigts d’honneur de- vant le portrait de son prédécesseur Ronald Reagan.

Le 16 juin dernier, des militants gais, lesbiennes et trans étaient invités pour la première fois chez le président des Etats-Unis à l’occasion du mois de la fierté homosexuelle. Peu après la célébration sont apparus sur Facebook quel- ques clichés de cette soirée mémorable. Parmi eux, ceux de deux militants gais brandissant un doigt d’honneur devant un portrait monumental de Ronald Reagan qui orne un des salons de la résidence. Gros malaise. «Même si la Maison Blanche ne contrôle pas le comportement de ses invités, nous pouvons certainement attendre d’eux qu’ils se condui- sent de manière respectueuse, a réagi un porte-parole de la présidence. Un tel comportement n’est admissible nulle part, surtout pas à la Maison Blanche.»

Sur la sellette, Zoe Strauss, une photographe, et Matthew Hart, directeur d’une ONG de Philadelphie. Ce dernier ne compte pas s’excuser pour son geste. Il en a même rajouté une couche dans un quotidien local. «Oui, que Reagan aille se faire foutre, a-t-il répété. Au moment de l’explosion du sida, il était heureux de voir mourir plein de gais.

C’était un imbécile meur- trier, je n’ai aucun problème à le dire. Et tant pis si on ne m’invite plus, je m’en fiche.» D’autres rappellent que du- rant ses deux mandats, la sodomie était encore illégale dans de nombreux Etats et que ses réformes ultralibé- rales ont contribué à aggra- ver l’épidémie de sida.

Céline en couverture

Saturday, June 30th, 2012

Céline en couverture c’est toujours un événement à Gay Globe Magazine car les lecteurs adorent la chanteuse c’est un fait connu mais Céline et René méritent certainement toute l’affection que leur portent les lecteurs qui savent l’im- plication du célèbre couple dans la vie gaie et surtout dans la publication de matériel de prévention SIDA.

Depuis près de 9 ans bientôt, le couple soutient la publica- tion de nouvelles sur la recherche et la prévention VIH-SIDA dans Gay Globe Magazine parce que comme pour nous, le sujet est d’une importance capitale, elle peut changer des vies et parfois en sauver. La présence de Céline et René nous permet donc de consacrer plus de pages à ce sujet. La géné- rosité du couple est exemplaire et cette générosité va jusqu’à vouloir contribuer à notre plein épanouissement, en bonne santé. Pour toutes ces années d’amitié, merci Céline et René au nom de notre communauté.

Marvel : Un mariage gay en grande pompe chez les mutants

Saturday, June 30th, 2012

Ce sera dans le numéro 51 de Astonishing X-Men que Marvel a présenté, ce 22 mai, un grand mariage, réunissant Northstar et son ami de longue date. Norths- tar avait dévoilé son homo- sexualité dans le numéro 106 d’Alpha Flight, en 1992. Il fut d’ailleurs l’un des tout premiers personnages de Marvel à reconnaître cela.

Au civil, Jean-Paul Beaubier et Kyle Jinadu se sont donc unis devant Dieu, les hom- mes et les mutants. Et cette décision a bourdonné dans le monde du net, qui depuis quelques jours maintenant, assiste à nombre d’annon- ces tournées autour de la sexualité des super héros, et héroïnes.

Gabriel Nadeau-Dubois et la photogénie

Saturday, June 30th, 2012

Oui, car il a le mérite, qu’on l’aime ou pas, d’être atteint de photogénie le mignon petit Gaby, et dans tous les sens du mot. Selon la définition de photogénie du dictionnaire Reverso: Caractère de ce qui est photogé- nique, dont l’image photographique est de bonne qualité ou flatteuse, production de lumière…

Son image photographique est définitive- ment de bonne qualité, personne ne dira qu’il n’a pas la plus mignone des petites bouille de québécois possible, ses adpetes disent même de lui qu’il produit de la lu- mière! C’était donc inévitable que le beau Gaby, non pas pour l’ensemble de son oeuvre ni de ses frasques pour certains mais bien pour son look uniquement, sur- tout lorsqu’il lève le bras en l’air, regarde vers le sol et fait la plus délicieuse moue des lèvres, soit dans notre palmarès des 12 plus beaux mecs au monde sur Inter- net du Calendrier de la Fierté de Gay Glo- be Magazine. À voir dans les pages cen- trales de cette édition. À noter que le fait d’apparaître dans le calendrier ne signifie aucunement qu’une personne soit homo- sexuelle, n’exagérons donc pas cette pré- sence honorifique quand même! Avis aux picouilles qui s’en offusquent déjà!

Roger-Luc Chayer est journaliste. Il est ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadien- ne des Journalistes (membre élu du Comité Exécu- tif 2012-2013), membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est communicateur profes- sionnel et journaliste-blogueur au Huffington Post

Québec.

Calendrier de la Fierté 2012-2013

À chaque édition du Calendrier de la Fierté, nous nous efforçons de trouver des thèmes différents et diversifiés. Plutôt que de publier les dates d’événements gais, facilement ac- cessibles sur Internet d’ailleurs, Gay Globe a décidé cette année d’aller droit au but et d’ex- ploiter ses pages couleur glacées en publiant les photos des douze plus beaux hommes du monde sur le web, avec un clin d’oeil spécial à notre Gaby national. Ces photos forment un calendrier que l’on peut détacher du magazi- ne et conserver toute l’année. C’est tout sim- plement un prétexte pour nous rappeler que la beauté peut aussi être masculine et auda- cieuse. Masculine pour les muscles et auda- cieuse pour le caractère, un peu à l’image de Gabriel Nadeau-Dubois. À consommer sans modération!

Cartouche édition 84 Gay Globe Magazine

Saturday, June 30th, 2012

GAYGLOBE Édition #84 GRATUIT

CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436

Courriel

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Éditeur

Roger-Luc Chayer

Conseillers spéciaux et journalistes Jean-Marie Pottier Lionel Corlay (photographe) Claude Lussier (Finances) Gilles Schaufelberger (Révision et correction) Michel Cloutier (Relations publiques)

©GAYGLOBE 2012 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 2004 562844 / Bibliothèque natio- nale du Canada.

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Guilda

Thursday, June 28th, 2012

Guilda, aussi connu sous les noms de Jean Guilda et Jean Guida de Mortellaro (Paris, 21 juin 1924Montréal, 27 juin 20121), est un artiste travesti qui a fait carrière en France et au Québec. Il est surtout connu pour ses spectacles de cabaret, où il était vêtu de toilettes extravagantes.

Sommaire

Biographie

Vivant une enfance de luxe dans le Midi de la France, le krach de 1929 met un terme à cette vie de rêve. Plus tard, il devient danseur dans une troupe et apprend diverses techniques liées au spectacle : maquillage, cascade et figuration. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il échappe à différentes rafles. À la Libération, il fait à nouveau des spectacles. On le remarque pour la facilité qu’il a à imiter des femmes. Il y prendra goût et cultivera ce talent.

Remarqué par un propriétaire de cabaret, il y exécute des spectacles dont il devient la tête d’affiche. Cela l’amènera à se produire en Afrique du Nord et en Italie. Remarqué par la chanteuse Mistinguett cette fois-ci, il deviendra sa doublure dans différents spectacles. En 1951, il l’accompagne en tournée internationale qui passera par Montréal, entre autres.

De retour en France, il monte son propre spectacle et y connaît un succès suffisamment important pour effectuer une tournée solo en Amérique du Nord. À l’expiration de son visa de travail aux États-Unis, il s’établit à Montréal en 1955. Son spectacle sera remarqué par une animatrice de télévision et lui vaudra une entrevue, laquelle créera un engouement pour celui-ci, malgré l’opprobre du clergé catholique qui régit la morale au Québec à cette époque. Suite à son succès au Québec, il fera des tournées un peu partout au Canada.

Dans les années 1960[réf. nécessaire], le maire Jean Drapeau entame une croisade contre la prostitution à Montréal. Les policiers feront de fréquentes interventions dans les cabarets pour mettre fin à ce commerce, ce qui amènera la fermeture de plusieurs cabarets montréalais. La venue de la télévision sera aussi un facteur important dans leur déclin. Lorsqu’Expo 67 voit le jour, la population se détourne pour de bon des cabarets.

Malgré cela, en avril 1965, il présente un spectacle à la Place des Arts, salle surtout réservée aux vedettes étrangères de passage à Montréal. En 1968, il sera comédien pour le feuilleton télévisé les Grands Esprits, où il incarne le Chevalier d’Éon. Il fera aussi de la peinture. Par après, il fera encore une tournée aux États-Unis et reviendra à Montréal pour y présenter différents spectacles. Il tiendra l’affiche régulièrement au Théâtre des Variétés de Montréal.

Étant bisexuel, il s’est marié deux fois à une femme, tout comme il a eu des relations intimes avec des hommes. Dans les années 1960 et 1970, les journaux à potins québécois publiaient régulièrement sur sa vie privée.

Célébrations de la fierté de Montréal le 14 août 2010

Monsieur Jean Guilda était un des invités lors des célébrations de la fierté de Montréal 2010. Il s’est présenté sur la scène pour un court moment et a suscité l’enthousiasme de la foule présente au parc Émilie-Gamelin. Les organisateurs ont souligné l’importance et la grande carrière de cet homme qui a été le premier travesti à se présenter au Québec dans les années 1960.

Discographie sommaire

  • Une femme pas comme les autres… Guilda (1962)
  • Guilda… Vol. 2
  • Elle est bien dans ma peau (1986)

Bibliographie sommaire

Filmographie

  • 1971 : L’Amour humain
  • 1989 : Kalamazoo

Notes et références

Olympic Games

Saturday, June 23rd, 2012

The Olympic Games (French: les Jeux olympiques) (JO),[1] is a major international event featuring summer and winter sports, in which thousands of athletes participate in a variety of competitions. The Olympic Games have come to be regarded as the world’s foremost sports competition where more than 200 nations participate.[2] The Games are currently held every two years, with Summer and Winter Olympic Games alternating, although they occur every four years within their respective seasonal games. Originally, the ancient Olympic Games were held in Olympia, Greece, from the 8th century BC to the 4th century AD. Baron Pierre de Coubertin founded the International Olympic Committee (IOC) in 1894. The IOC has since become the governing body of the Olympic Movement, whose structure and actions are defined by the Olympic Charter.

The evolution of the Olympic Movement during the 20th and 21st centuries has resulted in several changes to the Olympic Games. Some of these adjustments include the creation of the Winter Games for ice and winter sports, the Paralympic Games for athletes with a physical disability, and the Youth Olympic Games for teenage athletes. The IOC has had to adapt to the varying economic, political, and technological realities of the 20th century. As a result, the Olympics shifted away from pure amateurism, as envisioned by Coubertin, to allow participation of professional athletes. The growing importance of the mass media created the issue of corporate sponsorship and commercialization of the Games. World Wars led to the cancellation of the 1916, 1940, and 1944 Games. Large boycotts during the Cold War limited participation in the 1980 and 1984 Games.

The Olympic Movement consists of international sports federations (IFs), National Olympic Committees (NOCs), and organizing committees for each specific Olympic Games. As the decision-making body, the IOC is responsible for choosing the host city for each Olympic Games. The host city is responsible for organizing and funding a celebration of the Games consistent with the Olympic Charter. The Olympic program, consisting of the sports to be contested at the Games, is also determined by the IOC. The celebration of the Games encompasses many rituals and symbols, such as the Olympic flag and torch, as well as the opening and closing ceremonies. Over 13,000 athletes compete at the Summer and Winter Olympics in 33 different sports and nearly 400 events. The first, second, and third place finishers in each event receive Olympic medals: gold, silver, and bronze, respectively.

The Games have grown in scale to the point that nearly every nation is represented. Such growth has created numerous challenges, including boycotts, doping, bribery of officials, and terrorism. Every two years, the Olympics and its media exposure provide unknown athletes with the chance to attain national, and in particular cases, international fame. The Games also constitute a major opportunity for the host city and country to showcase itself to the world.

Contents

Ancient Olympics

Main article: Ancient Olympic Games

Stadium in Olympia, Greece.

The Ancient Olympic Games were a series of competitions held between representatives of several city-states and kingdoms from Ancient Greece, which featured mainly athletic but also combat and chariot racing events. During the Olympic games all struggles against the participating city-states were postponed until the games were finished.[3] The origin of these Olympics is shrouded in mystery and legend.[4] One of the most popular myths identifies Heracles and his father Zeus as the progenitors of the Games.[5][6][7] According to legend, it was Heracles who first called the Games “Olympic” and established the custom of holding them every four years.[8] A legend persists that after Heracles completed his twelve labors, he built the Olympic stadium as an honor to Zeus. Following its completion, he walked in a straight line for 200 steps and called this distance a “stadion” (Greek: στάδιον, Latin: stadium, “stage”), which later became a unit of distance. Another myth associates the first Games with the ancient Greek concept of Olympic truce (ἐκεχειρία, ekecheiria).[9] The most widely accepted date for the inception of the Ancient Olympics is 776 BC; this is based on inscriptions, found at Olympia, of the winners of a footrace held every four years starting in 776 BC.[10] The Ancient Games featured running events, a pentathlon (consisting of a jumping event, discus and javelin throws, a foot race and wrestling), boxing, wrestling, pankration, and equestrian events.[11][12] Tradition has it that Coroebus, a cook from the city of Elis, was the first Olympic champion.[13]

The Olympics were of fundamental religious importance, featuring sporting events alongside ritual sacrifices honoring both Zeus (whose famous statue by Phidias stood in his temple at Olympia) and Pelops, divine hero and mythical king of Olympia. Pelops was famous for his chariot race with King Oenomaus of Pisatis.[14] The winners of the events were admired and immortalized in poems and statues.[15] The Games were held every four years, and this period, known as an Olympiad, was used by Greeks as one of their units of time measurement. The Games were part of a cycle known as the Panhellenic Games, which included the Pythian Games, the Nemean Games, and the Isthmian Games.[16]

The Olympic Games reached their zenith in the 6th and 5th centuries BC, but then gradually declined in importance as the Romans gained power and influence in Greece. There is no consensus on when the Games officially ended, the most common-held date is 393 AD, when the emperor Theodosius I declared that all pagan cults and practices be eliminated.[17] Another date cited is 426 AD, when his successor Theodosius II ordered the destruction of all Greek temples.[18] After the demise of the Olympics, they were not held again until the late 19th century.

Modern Games

Forerunners

The first significant attempt to emulate the ancient Olympic Games was the L’Olympiade de la République, a national Olympic festival held annually from 1796 to 1798 in Revolutionary France.[19] The competition included several disciplines from the ancient Greek Olympics. The 1796 Games also marked the introduction of the metric system into sport.[19]

In 1850 an Olympian Class was started by Dr William Penny Brookes at Much Wenlock, in Shropshire, England. In 1859, Dr Brookes changed the name to Wenlock Olympian Games. This annual sports festival continues to this day.[20] The Wenlock Olympian Society was founded by Dr. Brookes on November 15, 1860.[21]:28

Between 1862 and 1867, Liverpool held an annual Grand Olympic Festival. Devised by John Hulley and Charles Melly, these games were the first to be wholly amateur in nature and international in outlook, although only ‘gentlemen amateurs’ could compete.[22][23] The programme of the first modern Olympiad in Athens in 1896 was almost identical to that of the Liverpool Olympics.[24] In 1865 Hulley, Dr. Brookes and E.G. Ravenstein founded the National Olympian Association in Liverpool, a forerunner of the British Olympic Association. Its articles of foundation provided the framework for the International Olympic Charter.[25] In 1866, a national Olympic Games in Great Britain was organized at London’s Crystal Palace.[26]

Revival

A postage stamp from the first Greek Olympic stamp set.

Greek interest in reviving the Olympic Games began with the Greek War of Independence from the Ottoman Empire in 1821. It was first proposed by poet and newspaper editor Panagiotis Soutsos in his poem “Dialogue of the Dead”, published in 1833.[21]:1 Evangelis Zappas, a wealthy Greek-Romanian philanthropist, first wrote to King Otto of Greece, in 1856, offering to fund a permanent revival of the Olympic Games.[21]:14 Zappas sponsored the first Olympic Games in 1859, which was held in an Athens city square. Athletes participated from Greece and the Ottoman Empire. Zappas funded the restoration of the ancient Panathenaic stadium so that it could host all future Olympic Games.[21]:14

The Panathinaiko Stadium hosted Olympics in 1870 and 1875.[21]:2, 13–23, 81 Thirty thousand spectators attended that Games in 1870 though no official attendance records are available for the 1875 Games.[21]:44 In 1890, after attending the Olympian Games of the Wenlock Olympian Society, Baron Pierre de Coubertin was inspired to found the International Olympic Committee (IOC).[27] Coubertin built on the ideas and work of Brookes and Zappas with the aim of establishing internationally rotating Olympic Games that would occur every four years.[27] He presented these ideas during the first Olympic Congress of the newly created International Olympic Committee. This meeting was held from June 16 to June 23, 1894, at the Sorbonne University in Paris. On the last day of the Congress, it was decided that the first Olympic Games, to come under the auspices of the IOC, would take place in Athens in 1896.[28] The IOC elected the Greek writer Demetrius Vikelas as its first president.[21]:100–105

1896 Games

Main article: 1896 Summer Olympics

The opening ceremony in the Panathinaiko Stadium.

The first Games held under the auspices of the IOC was hosted in the Panathenaic stadium in Athens in 1896. These Games brought together 14 nations and 241 athletes who competed in 43 events.[29] Zappas and his cousin Konstantinos Zappas had left the Greek government a trust to fund future Olympic Games. This trust was used to help finance the 1896 Games.[21]:117[30][31] George Averoff contributed generously for the refurbishment of the stadium in preparation for the Games.[21]:128 The Greek government also provided funding, which was expected to be recouped through the sale of tickets to the Games and from the sale of the first Olympic commemorative stamp set.[21]:128

The Greek officials and public were enthusiastic about the experience of hosting these Games. This feeling was shared by many of the athletes, who even demanded that Athens be the host of the Olympic Games on a permanent basis. The IOC did not approve this request. The committee planned that the modern Olympics would rotate internationally. As such they decided to hold the second Games in Paris.[32]

Changes and adaptations

Main article: Summer Olympic Games

After the success of the 1896 Games, the Olympics entered a period of stagnation that threatened their survival. The Olympic Games held at the Paris Exposition in 1900 and the World’s Fair at St. Louis in 1904 were side-shows. The Games at Paris did not have a stadium; however, this was the first time women took part in the games. The St. Louis Games hosted 650 athletes, but 580 were from the United States. The homogeneous nature of these celebrations was a low point for the Olympic Movement.[33] The Games rebounded when the 1906 Intercalated Games (so-called because they were the second Games held within the third Olympiad) were held in Athens. These Games are not officially recognized by the IOC and no Intercalated Games have been held since. These Games, which were hosted at the Panathenaic stadium in Athens, attracted a broad international field of participants, and generated great public interest. This marked the beginning of a rise in both the popularity and the size of the Olympics.[34]

Winter Games

Main article: Winter Olympic Games

The Winter Olympics (first held in Chamonix, France, in 1924) were created to feature snow and ice sports that were logistically impossible to hold during the Summer Games. Figure skating (in 1908 and 1920) and ice hockey (in 1920) were featured as Olympic events at the Summer Olympics. The IOC desired to expand this list of sports to encompass other winter activities. At the 1921 Olympic Congress, in Lausanne, it was decided to hold a winter version of the Olympic Games. A winter sports week (it was actually 11 days) was held in 1924 in Chamonix, France; this event became the first Winter Olympic Games.[35] The IOC mandated that the Winter Games be celebrated every four years on the same year as their summer counterpart.[36] This tradition was upheld until the 1992 Games in Albertville, France; after that, beginning with the 1994 Games, the Winter Olympics were held on the third year of each Olympiad.

Paralympics

Main article: Paralympic Games

In 1948, Sir Ludwig Guttmann, determined to promote the rehabilitation of soldiers after World War II, organized a multi-sport event between several hospitals to coincide with the 1948 London Olympics. Guttmann’s event, known then as the Stoke Mandeville Games, became an annual sports festival. Over the next twelve years, Guttmann and others continued their efforts to use sports as an avenue to healing. For the 1960 Olympic Games, in Rome, Guttmann brought 400 athletes to compete in the “Parallel Olympics”, which became known as the first Paralympics. Since then, the Paralympics have been held in every Olympic year. As of the 1988 Summer Olympics in Seoul, South Korea, the host city for the Olympics has also played host to the Paralympics.[37] In 2001 the International Olympic Committee (IOC) and the International Paralympic Committee (IPC) signed an agreement which guaranteed that host cities would be contracted to manage both the Olympic and Paralympic Games.[38][39] The agreement came into effect at the Summer Games in Beijing 2008, and the Winter Games in Vancouver 2010. Chairman of the London organising committee, Lord Coe, said about the 2012 Summer Paralympics and Olympics in London, England that,

We want to change public attitudes towards disability, celebrate the excellence of Paralympic sport and to enshrine from the very outset that the two Games are an integrated whole.

[40]

Youth Games

Main article: Youth Olympic Games

In 2010, the Olympic Games were complemented by the Youth Games, which gives athletes between the ages of 14 and 18 the chance to compete. The Youth Olympic Games were conceived by IOC president Jacques Rogge in 2001 and approved during the 119th Congress of the IOC.[41][42] The first Summer Youth Games were held in Singapore from 14–26 August 2010, while the inaugural Winter Games will be hosted in Innsbruck, Austria, two years later.[43] These Games will be shorter than the senior Games; the summer version will last twelve days, while the winter version will last nine days.[44] The IOC allows 3,500 athletes and 875 officials to participate at the Summer Youth Games, and 970 athletes and 580 officials at the Winter Youth Games.[45][46] The sports to be contested will coincide with those scheduled for the senior Games, however there will be variations on the sports including mixed NOC and mixed gender teams as well as a reduced number of disciplines and events.[47]

Recent games

From 241 participants representing 14 nations in 1896, the Games have grown to about 10,500 competitors from 204 countries at the 2008 Summer Olympics.[48] The scope and scale of the Winter Olympics is smaller. For example, Turin hosted 2,508 athletes from 80 countries competing in 84 events, during the 2006 Winter Olympics.[49] During the Games most athletes and officials are housed in the Olympic village. This village is intended to be a self-contained home for all the Olympic participants. It is furnished with cafeterias, health clinics, and locations for religious expression.[50]

The IOC allowed the formation of National Olympic Committees representing countries that did not meet the strict requirements for political sovereignty that other international organizations demand. As a result, colonies and dependencies are permitted to compete at Olympic Games. Examples of this include territories such as Puerto Rico, Bermuda and Hong Kong, all of which compete as separate nations despite being legally a part of another country.[51] The current version of the Charter does only allow new National Olympic Committees representing “independent State recognised by the international community”. It therefore did not allow the formation of National Olympic Committees for Sint Maarten and Curaçao when they gained the same constitutional status as Aruba in 2010, although it recognized the Aruban Olympic Committee in 1986.[52][53]

International Olympic Committee

The I.O.C. headquarters at Lausanne.

The Olympic Movement encompasses a large number of national and international sporting organizations and federations, recognized media partners, as well as athletes, officials, judges, and every other person and institution that agrees to abide by the rules of the Olympic Charter.[54] As the umbrella organization of the Olympic Movement, the International Olympic Committee (IOC) is responsible for selecting the host city, overseeing the planning of the Olympic Games, updating and approving the sports program, and negotiating sponsorship and broadcasting rights.[55] The Olympic Movement is made of three major elements:

  • International Federations (IFs) are the governing bodies that supervise a sport at an international level. For example, the International Federation of Association Football (FIFA) is the IF for football (soccer), and the Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) is the international governing body for volleyball. There are currently 35 IFs in the Olympic Movement, representing each of the Olympic sports.[56]
  • National Olympic Committees (NOCs) represent and regulate the Olympic Movement within each country. For example, the United States Olympic Committee (USOC) is the NOC of the United States. There are currently 205 NOCs recognized by the IOC.[48]
  • Organizing Committees for the Olympic Games (OCOGs) constitute the temporary committees responsible for the organization of a specific celebration of the Olympics. OCOGs are dissolved after each Games, once the final report is delivered to the IOC.

French and English are the official languages of the Olympic Movement. The other language used at each Olympic Games is the language of the host country. Every proclamation (such as the announcement of each country during the parade of nations in the opening ceremony) is spoken in these three languages, or the main two depending on whether the host country is an English or French speaking country.[57]

Criticism

The IOC has often been criticized for being an intractable organization, with several members on the committee for life. The leadership of IOC presidents Avery Brundage and Juan Antonio Samaranch was especially controversial. Brundage was president for over 20 years, and during his tenure he protected the Olympics from political involvement.[58] He was accused of both racism, for his handling of the apartheid issue with the South African delegation, and anti-Semitism.[59] Under the Samaranch presidency, the office was accused of both nepotism and corruption.[60] Samaranch’s ties with the Franco regime in Spain were also a source of criticism.[61]

In 1998, it was uncovered that several IOC members had taken bribes from members of the Salt Lake City bid committee for the hosting of the 2002 Winter Olympics, to ensure their votes were cast in favor of the American bid. The IOC pursued an investigation which led to the resignation of four members and expulsion of six others. The scandal set off further reforms that would change the way host cities are selected, to avoid similar cases in the future.[62]

A BBC documentary entitled Panorama: Buying the Games, aired in August 2004, investigated the taking of bribes in the bidding process for the 2012 Summer Olympics.[63] The documentary claimed it was possible to bribe IOC members into voting for a particular candidate city. After being narrowly defeated in their bid for the 2012 Summer Games,[64] Parisian Mayor Bertrand Delanoë specifically accused the British Prime Minister Tony Blair and the London Bid Committee (headed by former Olympic champion Sebastian Coe) of breaking the bid rules. He cited French President Jacques Chirac as a witness; Chirac gave guarded interviews regarding his involvement.[65] The allegation was never fully explored. The Turin bid for the 2006 Winter Olympics was also shrouded in controversy. A prominent IOC member, Marc Hodler, strongly connected with the rival bid of Sion, Switzerland, alleged bribery of IOC officials by members of the Turin Organizing Committee. These accusations led to a wide-ranging investigation. The allegations also served to sour many IOC members against Sion’s bid and potentially helped Turin to capture the host city nomination.[66]

Commercialization

The IOC originally resisted funding by corporate sponsors. It was not until the retirement of IOC president Avery Brundage, in 1972, that the IOC began to explore the potential of the television medium and the lucrative advertising markets available to them.[67] Under the leadership of Juan Antonio Samaranch the Games began to shift toward international sponsors who sought to link their products to the Olympic brand.[68]

Budget

During the first half of the 20th century the IOC ran on a small budget.[68][69] As president of the IOC from 1952 to 1972, Avery Brundage rejected all attempts to link the Olympics with commercial interest.[67] Brundage believed the lobby of corporate interests would unduly impact the IOC’s decision-making.[67] Brundage’s resistance to this revenue stream meant the IOC left organizing committees to negotiate their own sponsorship contracts and use the Olympic symbols.[67] When Brundage retired the IOC had US$2 million in assets; eight years later the IOC coffers had swelled to US$45 million.[67] This was primarily due to a shift in ideology toward expansion of the Games through corporate sponsorship and the sale of television rights.[67] When Juan Antonio Samaranch was elected IOC president in 1980 his desire was to make the IOC financially independent.[69]

The 1984 Summer Olympics became a watershed moment in Olympic history. The Los Angeles-based organizing committee, led by Peter Ueberroth, was able to generate a surplus of US$225 million, which was an unprecedented amount at that time.[70] The organizing committee had been able to create such a surplus in part by selling exclusive sponsorship rights to select companies.[70] The IOC sought to gain control of these sponsorship rights. Samaranch helped to establish The Olympic Program (TOP) in 1985, in order to create an Olympic brand.[68] Membership in TOP was, and is, very exclusive and expensive. Fees cost US$50 million for a four year membership.[69] Members of TOP received exclusive global advertising rights for their product category, and use of the Olympic symbol, the interlocking rings, in their publications and advertisements.[71]

Effect of television

A cartoon from the 1936 Berlin Olympics imagines the year 2000 when spectators will have been replaced by television and radio.

The 1936 Summer Olympics in Berlin were the first Games to be broadcast on television, though only to local audiences.[72] The 1956 Winter Olympics were the first internationally televised Olympic Games,[73] and the following Winter Games had their broadcasting rights sold for the first time to specialized television broadcasting networks—CBS paid US$394,000 for the American rights,[74] and the European Broadcasting Union (EBU) allocated US$660,000.[68] In the following decades the Olympics became one of the ideological fronts of the Cold War. Superpowers jockeyed for political supremacy, and the IOC wanted to take advantage of this heightened interest via the broadcast medium.[74] The sale of broadcast rights enabled the IOC to increase the exposure of the Olympic Games, thereby generating more interest, which in turn created more appeal to advertisers time on television. This cycle allowed the IOC to charge ever-increasing fees for those rights.[74] For example, CBS paid US$375 million for the rights of the 1998 Nagano Games,[75] while NBC spent US$3.5 billion for the broadcast rights of all the Olympic Games from 2000 to 2012.[68]

Viewership increased exponentially from the 1960s until the end of the century. This was due to the use of satellites to broadcast live television worldwide in 1964, and the introduction of color television in 1968.[76] Global audience estimates for the 1968 Mexico City Games was 600 million, whereas at the Los Angeles Games of 1984, the audience numbers had increased to 900 million; that number swelled to 3.5 billion by the 1992 Summer Olympics in Barcelona.[77] However, at the 2000 Summer Games in Sydney, NBC drew the lowest ratings for any Summer or Winter Olympics since 1968.[78] This was attributed to two factors: one was the increased competition from cable channels, the second was the internet, which was able to display results and video in real time. Television companies were still relying on tape-delayed content, which was becoming outdated in the information era.[79] A drop in ratings meant that television studios had to give away free advertising time.[80] With such high costs charged to broadcast the Games, the added pressure of the internet, and increased competition from cable, the television lobby demanded concessions from the IOC to boost ratings.[81] The IOC responded by making a number of changes to the Olympic program. At the Summer Games, the gymnastics competition was expanded from seven to nine nights, and a Champions Gala was added to draw greater interest.[82] The IOC also expanded the swimming and diving programs, both popular sports with a broad base of television viewers.[82] Finally, the American television lobby was able to dictate when certain events were held so that they could be broadcast live during prime time in the United States.[83] The result of these efforts was mixed: the ratings for the 2006 Winter Games, held in Torino, Italy, were significantly lower than those for the 2002 Games, while there was a sharp increase in viewership for the 2008 Summer Olympics, staged in Beijing.[80][84]

Controversy

The sale of the Olympic brand has been controversial. The argument is that the Games have become indistinguishable from any other commercialized sporting spectacle.[71] Specific criticism was levelled at the IOC for market saturation during the 1996 Atlanta and 2000 Sydney Games. The cities were awash in corporations and merchants attempting to sell Olympic-related wares.[85] The IOC indicated that they would address this to prevent spectacles of over-marketing at future Games.[85] Another criticism is that the Games are funded by host cities and national governments; the IOC incurs none of the cost, yet controls all the rights and profits from the Olympic symbols. The IOC also takes a percentage of all sponsorship and broadcast income.[71] Host cities continue to compete ardently for the right to host the Games, even though there is no certainty that they will earn back their investments.[86]

Symbols

Main article: Olympic symbols

The Olympic Movement uses symbols to represent the ideals embodied in the Olympic Charter. The Olympic symbol, better known as the Olympic rings, consists of five intertwined rings and represents the unity of the five inhabited continents (America, Africa, Asia, Australasia, Europe). The colored version of the rings—blue, yellow, black, green, and red—over a white field forms the Olympic flag. These colors were chosen because every nation had at least one of them on its national flag. The flag was adopted in 1914 but flown for the first time only at the 1920 Summer Olympics in Antwerp, Belgium. It has since been hoisted during each celebration of the Games.[87]

The Olympic motto is Citius, Altius, Fortius, a Latin expression meaning “Faster, Higher, Stronger”. Coubertin’s ideals are further expressed in the Olympic creed:

The most important thing in the Olympic Games is not to win but to take part, just as the most important thing in life is not the triumph but the struggle. The essential thing is not to have conquered but to have fought well.[87]

Months before each Games, the Olympic flame is lit in Olympia in a ceremony that reflects ancient Greek rituals. A female performer, acting as a priestess, ignites a torch by placing it inside a parabolic mirror which focuses the sun’s rays; she then lights the torch of the first relay bearer, thus initiating the Olympic torch relay that will carry the flame to the host city’s Olympic stadium, where it plays an important role in the opening ceremony.[88] Though the flame has been an Olympic symbol since 1928, the torch relay was introduced at the 1936 Summer Games, as part of the German government’s attempt to promote its National Socialist ideology.[87]

The Olympic mascot, an animal or human figure representing the cultural heritage of the host country, was introduced in 1968. It has played an important part on the Games identity promotion since the 1980 Summer Olympics, when the Russian bear cub Misha reached international stardom.[89] The mascots of the most recent Summer Olympics, in Beijing, were the Fuwa, five creatures that represent the five fengshui elements important in Chinese culture.[90]

Ceremonies

Opening

A scene from the opening ceremony of the 1984 Summer Olympics in Los Angeles.

As mandated by the Olympic Charter, various elements frame the opening ceremony of the Olympic Games.[91][92] Most of these rituals were established at the 1920 Summer Olympics in Antwerp.[93] The ceremony typically starts with the hoisting of the host country’s flag and a performance of its national anthem.[91][92] The host nation then presents artistic displays of music, singing, dance, and theater representative of its culture.[93] The artistic presentations have grown in scale and complexity as successive hosts attempt to provide a ceremony that outlasts its predecessor’s in terms of memorability. The opening ceremony of the Beijing Games reportedly cost $100 million, with much of the cost incurred in the artistic segment.[94]

After the artistic portion of the ceremony, the athletes parade into the stadium grouped by nation. Greece is traditionally the first nation to enter in order to honor the origins of the Olympics. Nations then enter the stadium alphabetically according to the host country’s chosen language, with the host country’s athletes being the last to enter. During the 2004 Summer Olympics, which was hosted in Athens, Greece, the Greek flag entered the stadium first, while the Greek delegation entered last. Speeches are given, formally opening the Games. Finally, the Olympic torch is brought into the stadium and passed on until it reaches the final torch carrier—often a well-known and successful Olympic athlete from the host nation—who lights the Olympic flame in the stadium’s cauldron.[91][92]

Closing

Athletes gather in the stadium during the closing ceremony of the 2008 Summer Olympics.

The closing ceremony of the Olympic Games takes place after all sporting events have concluded. Flag-bearers from each participating country enter the stadium, followed by the athletes who enter together, without any national distinction. Three national flags are hoisted while the corresponding national anthems are played: the flag of Greece, to honor the birthplace of the Olympic Games; the flag of the current host country, and the flag of the country hosting the next Summer or Winter Olympic Games.[95] The president of the organizing committee and the IOC president make their closing speeches, the Games are officially closed, and the Olympic flame is extinguished.[96] In what is known as the Antwerp Ceremony, the mayor of the city that organized the Games transfers a special Olympic flag to the president of the IOC, who then passes it on to the mayor of the city hosting the next Olympic Games.[97] After these compulsory elements, the next host nation briefly introduces itself with artistic displays of dance and theater representative of its culture.

Medal presentation

A medal ceremony during the 2008 Summer Olympics.

A medal ceremony is held after each Olympic event is concluded. The winner, second and third-place competitors or teams stand on top of a three-tiered rostrum to be awarded their respective medals.[98] After the medals are given out by an IOC member, the national flags of the three medalists are raised while the national anthem of the gold medalist’s country plays.[99] Volunteering citizens of the host country also act as hosts during the medal ceremonies, as they aid the officials who present the medals and act as flag-bearers.[100] For every Olympic event, the respective medal ceremony is held, at most, one day after the event’s final. For the men’s marathon, the competition is usually held early in the morning on the last day of Olympic competition and its medal ceremony is then held in the evening during the closing ceremony.

Sports

Main article: Olympic sports

The Olympic Games program consists of 35 sports, 30 disciplines and nearly 400 events. For example, wrestling is a Summer Olympic sport, comprising two disciplines: Greco-Roman and Freestyle. It is further broken down into fourteen events for men and four events for women, each representing a different weight class.[101] The Summer Olympics program includes 26 sports, while the Winter Olympics program features 15 sports.[102] Athletics, swimming, fencing, and artistic gymnastics are the only summer sports that have never been absent from the Olympic program. Cross-country skiing, figure skating, ice hockey, Nordic combined, ski jumping, and speed skating have been featured at every Winter Olympics program since its inception in 1924. Current Olympic sports, like badminton, basketball, and volleyball, first appeared on the program as demonstration sports, and were later promoted to full Olympic sports. Some sports that were featured in earlier Games were later dropped from the program.[103]

Olympic sports are governed by international sports federations (IFs) recognized by the IOC as the global supervisors of those sports. There are 35 federations represented at the IOC.[104] There are sports recognized by the IOC that are not included on the Olympic program. These sports are not considered Olympic sports, but they can be promoted to this status during a program revision that occurs in the first IOC session following a celebration of the Olympic Games.[105][106] During such revisions, sports can be excluded or included in the program on the basis of a two-thirds majority vote of the members of the IOC.[107] There are recognized sports that have never been on an Olympic program in any capacity, including chess and surfing.[108]

In October and November 2004, the IOC established an Olympic Programme Commission, which was tasked with reviewing the sports on the Olympic program and all non-Olympic recognized sports. The goal was to apply a systematic approach to establishing the Olympic program for each celebration of the Games.[109] The commission formulated seven criteria to judge whether a sport should be included on the Olympic program.[109] These criteria are history and tradition of the sport, universality, popularity of the sport, image, athletes’ health, development of the International Federation that governs the sport, and costs of holding the sport.[109] From this study five recognized sports emerged as candidates for inclusion at the 2012 Summer Olympics: golf, karate, rugby union, roller sports and squash.[109] These sports were reviewed by the IOC Executive Board and then referred to the General Session in Singapore in July 2005. Of the five sports recommended for inclusion only two were selected as finalists: karate and squash.[109] Neither sport attained the required two-thirds vote and consequently they were not promoted to the Olympic program.[109] In October 2009 the IOC voted to instate golf and rugby union as Olympic sports for the 2016 and 2020 Summer Olympic Games.[110]

The 114th IOC Session, in 2002, limited the Summer Games program to a maximum of 28 sports, 301 events, and 10,500 athletes.[109] Three years later, at the 117th IOC Session, the first major program revision was performed, which resulted in the exclusion of baseball and softball from the official program of the 2012 London Games. Since there was no agreement in the promotion of two other sports, the 2012 program will feature just 26 sports.[109] The 2016 and 2020 Games will return to the maximum of 28 sports given the addition of rugby and golf.[110]

Amateurism and professionalism

Further information: Amateurism

Professional NHL players were allowed to participate in ice hockey starting in 1998 (1998 Gold medal game between Russia and the Czech Republic pictured).

The ethos of the aristocracy as exemplified in the English Independent school greatly influenced Pierre de Coubertin.[111] The independent schools subscribed to the belief that sport formed an important part of education, an attitude summed up in the saying mens sana in corpore sano, a sound mind in a sound body. In this ethos, a gentleman was one who became an all-rounder, not the best at one specific thing. There was also a prevailing concept of fairness, in which practicing or training was considered tantamount to cheating.[111] Those who practiced a sport professionally were considered to have an unfair advantage over those who practiced it merely as a hobby.[111]

The exclusion of professionals caused several controversies throughout the history of the modern Olympics. The 1912 Olympic pentathlon and decathlon champion Jim Thorpe was stripped of his medals when it was discovered that he had played semi-professional baseball before the Olympics. His medals were posthumously restored by the IOC in 1983 on compassionate grounds.[112] Swiss and Austrian skiers boycotted the 1936 Winter Olympics in support of their skiing teachers, who were not allowed to compete because they earned money with their sport and were thus considered professionals.[113]

As class structure evolved through the 20th century, the definition of the amateur athlete as an aristocratic gentleman became outdated.[111] The advent of the state-sponsored “full-time amateur athlete” of the Eastern Bloc countries further eroded the ideology of the pure amateur, as it put the self-financed amateurs of the Western countries at a disadvantage. Nevertheless, the IOC held to the traditional rules regarding amateurism.[114] Beginning in the 1970s, amateurism requirements were gradually phased out of the Olympic Charter. After the 1988 Games, the IOC decided to make all professional athletes eligible for the Olympics, subject to the approval of the IFs.[115] As of 2004, the only sports in which no professionals compete are boxing and wrestling, although even this requires a definition of amateurism based on fight rules rather than on payment, as some boxers and wrestlers receive cash prizes from their National Olympic Committees. In men’s football (soccer), only three professional players over the age of 23 are eligible to participate per team in the Olympic tournament.[115]

Controversies

Boycotts

Map showing the countries that boycotted the 1976 (yellow), 1980 (blue) and 1984 (red) Summer Olympics.

Australia, Great Britain and Switzerland are the only countries to send a team to every Olympic Games since their inception in 1896. Most countries miss an Olympics due to a lack of qualified athletes, but some choose to boycott a celebration of the Games for several different reasons. The Olympic Council of Ireland boycotted the 1936 Berlin Games, because the IOC insisted its team needed to be restricted to the Irish Free State rather than representing the entire island of Ireland.[116] There were three boycotts of the 1956 Melbourne Olympics: Netherlands, Spain, and Switzerland refused to attend because of the repression of the Hungarian uprising by the Soviet Union, but did send an equestrian delegation to Stockholm; Cambodia, Egypt, Iraq and Lebanon boycotted the Games because of the Suez Crisis; and China (the “People’s Republic of China”) boycotted the Games because Taiwan (the “Republic of China”) was allowed to compete in the games.[117] In 1972 and 1976 a large number of African countries threatened the IOC with a boycott to force them to ban South Africa and Rhodesia, because of their segregationist regimes. New Zealand was also one of the African boycott targets, because its national rugby union team had toured apartheid-ruled South Africa. The IOC conceded in the first two cases, but refused to ban New Zealand on the grounds that rugby was not an Olympic sport.[118] Fulfilling their threat, twenty African countries were joined by Guyana and Iraq in a Tanzania-led withdrawal from the Montreal Games, after a few of their athletes had already competed.[118][119] Taiwan also decided to boycott these Games because the People’s Republic of China (PRC) exerted pressure on the Montreal organizing committee to keep the delegation from the Republic of China (ROC) from competing under that name. The ROC refused a proposed compromise that would have still allowed them to use the ROC flag and anthem as long as the name was changed.[120] Taiwan did not participate again until 1984, when it returned under the name of Chinese Taipei and with a special flag and anthem.[121]

In 1980 and 1984, the Cold War opponents boycotted each other’s Games. Sixty-five nations refused to compete at the Moscow Olympics in 1980 because of the Soviet invasion of Afghanistan. This boycott reduced the number of nations participating to 81, the lowest number since 1956.[122] The Soviet Union and 14 of its Eastern Bloc partners (except Romania) countered by boycotting the Los Angeles Olympics of 1984, contending that they could not guarantee the safety of their athletes. Soviet officials defended their decision to withdraw from the Games by saying that “chauvinistic sentiments and an anti-Soviet hysteria are being whipped up in the United States”.[123] The boycotting nations of the Eastern Bloc staged their own alternate event, the Friendship Games, in July and August.[124][125]

There had been growing calls for boycotts of Chinese goods and the 2008 Olympics in Beijing in protest of China’s human rights record, and in response to Tibetan disturbances and ongoing conflict in Darfur. Ultimately, no nation supported a boycott.[126][127] In August 2008, the government of Georgia called for a boycott of the 2014 Winter Olympics, set to be held in Sochi, Russia, in response to Russia’s participation in the 2008 South Ossetia war.[128][129]

Politics

Jesse Owens on the podium after winning the long jump at the 1936 Summer Olympics.

Tommie Smith and John Carlos giving the Black Power salute on the podium.

The Olympic Games have been used as a platform to promote political ideologies almost from its inception. Nazi Germany wished to portray the Nationalist Socialist Party as benevolent and peace-loving when they hosted the 1936 Games, though they used the Games to display Aryan superiority.[130] Germany was the most successful nation at the Games, which did much to support their allegations of Aryan supremacy, but notable victories by African American Jesse Owens, who won four gold medals, and Hungarian Jew Ibolya Csák, blunted the message.[131] The Soviet Union did not participate until the 1952 Summer Olympics in Helsinki. Instead, starting in 1928, the Soviets organized an international sports event called Spartakiads. During the interwar period of the 1920s and 1930s, communist and socialist organizations in several countries, including the United States, attempted to counter what they called the “bourgeois” Olympics with the Workers Olympics.[132][133] It was not until the 1956 Summer Games that the Soviets emerged as a sporting superpower and, in doing so, took full advantage of the publicity that came with winning at the Olympics.[134] Individual athletes have also used the Olympic stage to promote their own political agenda. At the 1968 Summer Olympics in Mexico City, two American track and field athletes, Tommie Smith and John Carlos, who finished first and third in the 200 meters, performed the Black Power salute on the victory stand. The second place finisher, Peter Norman of Australia, wore an Olympic Project for Human Rights badge in support of Smith and Carlos. In response to the protest, IOC President Avery Brundage told the United States Olympic Committee (USOC) to either send the two athletes home or withdraw the track and field team. The USOC opted for the former.[135]

Currently, the government of Iran has taken steps to avoid any competition between its athletes and those from Israel. An Iranian judoka, Arash Miresmaeli, did not compete in a match against an Israeli during the 2004 Summer Olympics. Although he was officially disqualified for being overweight, Miresmaeli was awarded US$125,000 in prize money by the Iranian government, an amount paid to all Iranian gold medal winners. He was officially cleared of intentionally avoiding the bout, but his receipt of the prize money raised suspicion.[136]

Use of performance enhancing drugs

In the early 20th century, many Olympic athletes began using drugs to improve their athletic abilities. For example, the winner of the marathon at the 1904 Games, Thomas Hicks, was given strychnine and brandy by his coach.[137] The only Olympic death linked to doping occurred at the Rome Games of 1960. During the cycling road race, Danish cyclist Knud Enemark Jensen fell from his bicycle and later died. A coroner’s inquiry found that he was under the influence of amphetamines.[138] By the mid-1960s, sports federations were starting to ban the use of performance enhancing drugs; in 1967 the IOC followed suit.[139]

The first Olympic athlete to test positive for the use of performance enhancing drugs was Hans-Gunnar Liljenwall, a Swedish pentathlete at the 1968 Summer Olympics, who lost his bronze medal for alcohol use.[140] The most publicized doping-related disqualification was that of Canadian sprinter Ben Johnson, who won the 100 meter dash at the 1988 Seoul Olympics but tested positive for stanozolol. His gold medal was subsequently stripped and awarded to runner-up Carl Lewis, who himself had tested positive for banned substances prior to the Olympics.[141]

In the late 1990s, the IOC took the initiative in a more organized battle against doping, by forming the World Anti-Doping Agency (WADA) in 1999. There was a sharp increase in positive drug tests at the 2000 Summer Olympics and 2002 Winter Olympics. Several medalists in weightlifting and cross-country skiing were disqualified because of doping offenses. During the 2006 Winter Olympics, only one athlete failed a drug test and had a medal revoked. The IOC-established drug testing regimen (now known as the Olympic Standard) has set the worldwide benchmark that other sporting federations around the world attempt to emulate.[142] During the Beijing games, 3,667 athletes were tested by the IOC under the auspices of the World Anti-Doping Agency. Both urine and blood tests were used to detect banned substances. Several athletes were barred from competition by their National Olympic Committees prior to the Games; only three athletes failed drug tests while in competition in Beijing.[138][143]

Gender discrimination

Charlotte Cooper of the United Kingdom, first woman Olympic champion, in the 1900.

Women athletes were first allowed to compete at the 1900 Summer Olympics in Paris, but at the 1992 Summer Olympics thirty-five countries were still fielding all-male delegations.[144] This number dropped rapidly over the following years. In 1996, Lita Fariman was the first woman to compete for Iran at the Olympics, in shooting.[145] In 2000, Bahrain sent two women competitors for the first time: Fatema Hameed Gerashi and Mariam Mohamed Hadi Al Hilli.[146] In 2004, Robina Muqim Yaar and Friba Razayee became the first women to compete for Afghanistan at the Olympics.[147] In 2008, the United Arab Emirates sent female athletes (Maitha Al Maktoum competed in taekwondo, and Latifa Al Maktoum in equestrian) to the Olympic Games for the first time. Both athletes were from Dubai’s ruling family.[148]

By 2010 only three countries had never sent female athletes to the Games: Brunei, Saudi Arabia and Qatar. Brunei had taken part in only three celebrations of the Games, sending a single athlete on each occasion, but Saudi Arabia and Qatar had been competing regularly with all-male teams. In 2010, the International Olympic Committee announced it would “press” these countries to enable and facilitate the participation of women for the 2012 Summer Games; Anita DeFrantz, chair of the IOC’s Women and Sports Commission, suggested that countries be barred if they prevented women from competing. Shortly thereafter, the Qatar Olympic Committee announced that it “hoped to send up to four female athletes in shooting and fencing” to the 2012 Summer Games in London. In Saudi Arabia, by contrast, national law explicitly prohibits women from competing at the Olympics – the only country where this is the case.[149][150]

In 2008, Ali Al-Ahmed, director of the Institute for Gulf Affairs, likewise called for Saudi Arabia to be barred from the Games, describing its ban on women athletes as a violation of the International Olympic Committee charter. He noted: “For the last 15 years, many international nongovernmental organizations worldwide have been trying to lobby the IOC for better enforcement of its own laws banning gender discrimination. [...] While their efforts did result in increasing numbers of women Olympians, the IOC has been reluctant to take a strong position and threaten the discriminating countries with suspension or expulsion.”[144] In July 2010, The Independent reported: “Pressure is growing on the International Olympic Committee to kick out Saudi Arabia, who are likely to be the only major nation not to include women in their Olympic team for 2012. [...] Should Saudi Arabia [...] send a male-only team to London, we understand they will face protests from equal rights and women’s groups which threaten to disrupt the Games”.[150]

The only sport on the Olympic programme that features men and women competing together is the equestrian disciplines. There is no “Women’s Eventing”, or ‘Men’s Dressage’. As of 2008 there were still more medal events for men than women. With the addition of women’s boxing to the programme in the 2012 Summer Olympics, however, female athletes will be able to compete in all the same sports as men.[151]

Violence

Three Olympiads had to pass without a celebration of the Games because of war: the 1916 Games were cancelled because of World War I, and the summer and winter games of 1940 and 1944 were cancelled because of World War II. The South Ossetia War between Georgia and Russia erupted on the opening day of the 2008 Summer Olympics in Beijing. Both President Bush and Prime Minister Putin were attending the Olympics at that time and spoke together about the conflict at a luncheon hosted by Chinese President Hu Jintao.[152] When Nino Salukvadze of Georgia won the bronze medal in the 10 meter air pistol competition, she stood on the medal podium with Natalia Paderina, a Russian shooter who had won the silver. In what became a much-publicized event from the Beijing Games, Salukvadze and Paderina embraced on the podium after the ceremony had ended.[153]

Terrorism has had an impact on the Olympic Games. In 1972, when the Summer Games were held in Munich, Germany, eleven members of the Israeli Olympic team were taken hostage by the terrorist group Black September in what is now known as the Munich massacre. The terrorists killed two of the athletes soon after they had taken them hostage and killed the other nine during a failed liberation attempt. A German police officer and 5 terrorists also perished.[154] During the Summer Olympics in 1996 in Atlanta, United States, a bomb was detonated at the Centennial Olympic Park, which killed two and injured 111 others. The bomb was set by Eric Robert Rudolph, an American domestic terrorist, who is currently serving a life sentence for the bombing.[155] Security at the Olympic Games has been an increasing concern and focus for Olympic planners since the terrorist attacks of September 11, 2001.[156]

Citizenship

IOC rules for citizenship

The Olympic Charter requires that an athlete is a national of the country they compete for. Dual nationals may compete for either country, as long as three years have passed between when the competitor competed for his former country. However, if the NOCs and IF involved agree, the IOC Executive Board may reduce or cancel this period.[157] This waiting period exists only for those who previously competed for one nation and want to compete for another. If an athlete gains a new or second nationality, they do not have to wait any designated amount of time before participating for the new or second nation. The IOC is only concerned with issues of citizenship and nationality after individual nations have granted citizenship to athletes.

Reasons for changing citizenship

Sometimes, athletes become citizens of new nations solely for the purpose of competing in the Olympics. This usually happens either because people are drawn to sponsorships and training facilities in places like the United States or because an athlete does not qualify in their original country. This is usually because there are many qualified athletes in an athlete’s home country and they want to be able to participate as well as help the team of their new country. Between 1992 and 2008, there were about fifty athletes that have immigrated to the United States to compete on the US Olympic team after having previously competed for another nation.[158] Recently teams from Bahrain and Qatar have been almost exclusively made up of foreign-born athletes.

Citizenship changes and disputes

One of the most famous cases of changing nationality for the Olympics was Zola Budd, a South African runner who immigrated to the United Kingdom because there was an apartheid-era ban on the Olympics in South Africa. Budd was eligible for British citizenship because her grandfather was born there, but British citizens accused the government of expediting the citizenship process for her.[159]

Other notable examples include Kenyan runner Bernard Lagat who became a United States citizen in May 2004. The Kenyan constitution requires that one renounce their Kenyan citizenship when they become a citizen of another nation. Lagat competed for Kenya in the 2004 Athens Olympics even though he had already become a United States citizen. According to Kenya, he was no longer a Kenyan citizen, leaving his silver medal in jeopardy. Lagat said he started the citizenship process in late 2003 and did not expect to become an American citizen until after the Athens games.[160] Basketball player Becky Hammon was not being considered for the United States Olympic team but wanted to play in an Olympic Games, so she immigrated to Russia where she already played in a domestic league during the WNBA offseason. Hammon received criticism from Americans, including the US national team coach, even being called unpatriotic.[161]

Champions and medalists

The athletes or teams who place first, second, or third in each event receive medals. The winners receive gold medals, which were solid gold until 1912, then made of gilded silver and now gold-plated silver. Every gold medal however must contain at least six grams of pure gold.[162] The runners-up receive silver medals and the third-place athletes are awarded bronze medals. In events contested by a single-elimination tournament (most notably boxing), third place might not be determined and both semifinal losers receive bronze medals. At the 1896 Olympics only the first two received a medal; silver for first and bronze for second. The current three-medal format was introduced at the 1904 Olympics.[citation needed] From 1948 onward athletes placing fourth, fifth, and sixth have received certificates, which became officially known as victory diplomas; in 1984 victory diplomas for seventh- and eighth-place finishers were added. At the 2004 Summer Olympics in Athens, the gold, silver, and bronze medal winners were also given olive wreaths.[163] The IOC does not keep statistics of medals won, but National Olympic Committees and the media record medal statistics as a measure of success.[164]

Host nations and cities

Map of Summer Olympics locations. Countries that have hosted one Summer Olympics are shaded green, while countries that have hosted two or more are shaded blue.

Map of Winter Olympics locations. Countries that have hosted one Winter Olympics are shaded green, while countries that have hosted two or more are shaded blue.

The host city for an Olympic Games is usually chosen seven years ahead of their celebration.[165] The process of selection is carried out in two phases that span a two-year period. The prospective host city applies to its country’s National Olympic Committee; if more than one city from the same country submits a proposal to its NOC, the national committee typically holds an internal selection, since only one city per NOC can be presented to the International Olympic Committee for consideration. Once the deadline for submission of proposals by the NOCs is reached, the first phase (Application) begins with the applicant cities asked to complete a questionnaire regarding several key criteria related to the organization of the Olympic Games.[166] In this form, the applicants must give assurances that they will comply with the Olympic Charter and with any other regulations established by the IOC Executive Committee.[165] The evaluation of the filled questionnaires by a specialized group provides the IOC with an overview of each applicant’s project and their potential to host the Games. On the basis of this technical evaluation, the IOC Executive Board selects the applicants that will proceed to the candidature stage.[166]

Once the candidate cities are selected, they must submit to the IOC a bigger and more detailed presentation of their project as part of a candidature file. Each city is thoroughly analyzed by an evaluation commission. This commission will also visit the candidate cities, interviewing local officials and inspecting prospective venue sites, and submit a report on its findings one month prior to the IOC’s final decision. During the interview process the candidate city must also guarantee that it will be able to fund the Games.[165] After the work of the evaluation commission, a list of candidates is presented to the General Session of the IOC, which must assemble in a country that does not have a candidate city in the running. The IOC members gathered in the Session have the final vote on the host city. Once elected, the host city bid committee (together with the NOC of the respective country) signs a Host City Contract with the IOC, officially becoming an Olympic host nation and host city.[165]

By 2016, the Olympic Games will have been hosted by 44 cities in 23 countries, but by cities outside Europe and North America on only eight occasions. Since the 1988 Summer Olympics in Seoul, South Korea, the Olympics have been held in Asia or Oceania four times, a sharp increase compared to the previous 92 years of modern Olympic history. The 2016 Games in Rio de Janeiro will be the first for a South American country. No bids from countries in Africa have succeeded.

The United States has hosted four Summer and four Winter Olympics, more than any other nation. Among Summer Olympics host nations, the United Kingdom has been the host of two Games, and will host its third Olympics in 2012 in London. Germany, Australia, France and Greece are the other nations to have hosted the Summer Olympics twice. Among host cities, only Los Angeles, Paris, Athens and London have played host to the Olympic Games more than once – each holding that honor twice. With the 2012 Games scheduled to take place in London, the British capital will hold the distinction of hosting the modern Games three times, more than any other city.

Concerning the Winter Olympics, France has hosted three Games, while Switzerland, Austria, Norway, Japan and Italy have hosted twice. The most recent Games were held in Vancouver, Canada’s second Winter Olympics and third overall. The next Winter Games will be in Sochi, Russia in 2014, which will be the first time this nation has hosted.

Olympic Games host cities[167]
Year Summer Olympic Games Winter Olympic Games Youth Olympic Games
Olympiad Host city No. Host city No. Host City
1896 I Greece Athens, Greece
1900 II France Paris, France
1904 III United States St. Louis, United States[nb 1]
1906 Intercalated[nb 2] Greece Athens, Greece
1908 IV United Kingdom London, Great Britain
1912 V Sweden Stockholm, Sweden
1916 VI Germany Berlin, Germany
Cancelled because of World War I
1920 VII Belgium Antwerp, Belgium
1924 VIII France Paris, France I France Chamonix, France
1928 IX Netherlands Amsterdam, Netherlands II Switzerland St. Moritz, Switzerland
1932 X United States Los Angeles, United States III United States Lake Placid, United States
1936 XI Germany Berlin, Germany IV Germany Garmisch-Partenkirchen, Germany
1940 XII Empire of Japan Tokyo, Japan
Finland Helsinki, Finland
Cancelled because of World War II
V Empire of Japan Sapporo, Japan
Switzerland St. Moritz, Switzerland
Germany Garmisch-Partenkirchen, Germany
Cancelled because of World War II
1944 XIII United Kingdom London, Great Britain
Cancelled because of World War II
V Italy Cortina d’Ampezzo, Italy
Cancelled because of World War II
1948 XIV United Kingdom London, Great Britain V Switzerland St. Moritz, Switzerland
1952 XV Finland Helsinki, Finland VI Norway Oslo, Norway
1956 XVI Australia Melbourne, Australia +
Sweden Stockholm, Sweden[nb 3][168]
VII Italy Cortina d’Ampezzo, Italy
1960 XVII Italy Rome, Italy VIII United States Squaw Valley, United States
1964 XVIII Japan Tokyo, Japan IX Austria Innsbruck, Austria
1968 XIX Mexico Mexico City, Mexico X France Grenoble, France
1972 XX West Germany Munich, West Germany XI Japan Sapporo, Japan
1976 XXI Canada Montreal, Canada XII United States Denver, United States
Austria Innsbruck, Austria
1980 XXII Soviet Union Moscow, Soviet Union XIII United States Lake Placid, United States
1984 XXIII United States Los Angeles, United States XIV Socialist Federal Republic of Yugoslavia Sarajevo, Yugoslavia
1988 XXIV South Korea Seoul, South Korea XV Canada Calgary, Canada
1992 XXV Spain Barcelona, Spain XVI France Albertville, France
1994 XVII Norway Lillehammer, Norway
1996 XXVI United States Atlanta, United States
1998 XVIII Japan Nagano, Japan
2000 XXVII Australia Sydney, Australia
2002 XIX United States Salt Lake City, United States
2004 XXVIII Greece Athens, Greece
2006 XX Italy Turin, Italy
2008 XXIX China Beijing, China[nb 4][169]
2010 XXI Canada Vancouver, Canada I (Summer)  Singapore
2012 XXX United Kingdom London, Great Britain I (Winter) Austria Innsbruck, Austria
2014 XXII Russia Sochi, Russia II (Summer) China Nanjing, China
2016 XXXI Brazil Rio de Janeiro, Brazil II (Winter) Norway Lillehammer, Norway
2018 XXIII South Korea Pyeongchang, South Korea III (Summer) To be determined
2020 XXXII To be determined III (Winter) To be determined
2022 XXIV To be determined IV (Summer) To be determined
Notes
  1. ^ Originally awarded to Chicago, but moved to St. Louis to coincide with the World’s Fair
  2. ^ Not recognized by the IOC
  3. ^ Equestrian events were held in Stockholm, Sweden. Stockholm had to bid for the equestrian competition separately; it received its own Olympic flame and had its own formal invitations and opening and closing ceremonies, as with all its previous Games.
  4. ^ Equestrian events were held in China’s Hong Kong. Although Hong Kong has an independent National Olympic Committee from China, the equestrian competition was an integral part of the Beijing Games; it was not conducted under a separate bid, flame, etc., as was the 1956 Stockholm equestrian competition. The IOC website lists only Beijing as the host city.

See also

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Jeux olympiques

Saturday, June 23rd, 2012

Les Jeux olympiques (appelés aussi les JO, les Jeux ou les Olympiques ; en grec ancien : οἱ Ὀλυμπιακοὶ ἀγῶνες (hoi Olympiakoì agônes), en grec moderne : Ολυμπιακοί αγώνες (Olympiakí agónes), également Oλυμπιάδα (Olympiáda) c’est-à-dire olympiade) sont un événement international majeur, regroupant les sports d’été et d’hiver, auquel des milliers d’athlètes participent. Les Jeux se tiennent tous les deux ans, les années paires, en alternant Jeux olympiques d’été et Jeux olympiques d’hiver : 4 ans entre chaque Jeux olympiques d’été ou d’hiver et 2 ans entre les jeux olympiques d’été et ceux d’hiver. Originellement tenus dans le centre religieux d’Olympie dans la Grèce antique du VIIIe siècle av. J.-C. au Ve siècle après J.-C., les Jeux ont été rénovés par le baron Pierre de Coubertin en 1894 lorsqu’il fonda le CIO, les premiers Jeux olympiques modernes s’étant déroulés en 1896. Depuis lors, le CIO est devenu l’organisation gouvernant le mouvement olympique dont la structure et les décisions sont définies par la Charte olympique.

Pendant le XXe siècle, l’évolution du mouvement olympique a obligé le CIO à adapter les Jeux aux changements sociaux qui se sont produits dans le monde. Certains de ces ajustements inclurent la création de Jeux olympiques d’hiver, les Jeux Paralympiques, les Jeux olympiques de la jeunesse. Le CIO a aussi dû adapter les Jeux aux changements économiques, politiques et technologiques du XXe siècle. Par conséquent, les Jeux Olympiques sont passés de l’amateurisme pur, comme l’avait envisagé Pierre de Coubertin, à laisser des professionnels participer à la compétition. L’importante croissance des médias de masse engendra le problème du financement et de la commercialisation des Jeux.

Actuellement, les mouvements olympiques comprennent les fédérations sportives internationales, les comités nationaux olympiques et l’organisation de comités pour chaque Jeux olympiques. La ville hôte est chargée d’organiser et de trouver des fonds pour les Jeux olympiques de manière à ce qu’ils soient en accord avec la Charte olympique. Le CIO décide aussi des sports présents ou non à chaque Jeux olympiques. La célébration des Jeux inclut de nombreux rituels et de symboles comme le drapeau olympique et la flamme olympique, ainsi que les cérémonies d’ouverture et de clôture. Plus de 13 000 athlètes concourent pendant les Jeux olympiques d’été et d’hiver, dans 33 sports différents et près de 400 compétitions. Les trois meilleurs athlètes de chaque compétition reçoivent une médaille d’or (1re place), d’argent (2e place) et de bronze (3e place) . Les Jeux olympiques sont devenus si importants que presque chaque nation est représentée. Une telle ampleur a généré de nombreux défis comme le boycott, le dopage, la corruption (Salt Lake City) et le terrorisme. Tous les deux ans, les Jeux et leur exposition médiatique permettent à des athlètes d’acquérir une notoriété nationale voire mondiale dans certains cas. Les Jeux sont aussi une excellente occasion pour la ville hôte et le pays d’accueil d’assurer leur promotion sur la scène internationale.

Sommaire

Histoire

Jeux olympiques antiques

Article détaillé : jeux olympiques antiques.

Vue de l’ancien stade d’Olympie.

De nombreuses légendes entourent l’origine des Jeux olympiques antiques. L’une raconte qu’Héraclès construisit le stade olympique ainsi que les bâtiments alentours en l’honneur de son père Zeus, après avoir accompli ses douze travaux. Il aurait également défini la longueur du stade olympique en l’arpentant avec la longueur de son pied en avançant de 600 pas.

Les premiers Jeux olympiques sont réputés pour avoir pris place en 776 av. J.-C. sur l’initiative d’Iphitos, roi d’Élide. Cette année marque le début du calendrier olympique, selon lequel les années sont regroupées en olympiades. C’est également l’an 1 du calendrier grec adopté en 260 av. J.-C. Toutefois, il est probable que les Jeux aient été encore plus anciens, compte tenu de l’abondance des offrandes de l’époque géométrique retrouvées à Olympie. Dès lors, les Jeux gagnèrent en importance dans toute la Grèce antique, mais il existe près de 300 réunions sportives du même type, les agônes. On passe à plus 500 sous l’Empire romain. Les Jeux olympiques forment, avec les Jeux pythiques, les Jeux néméens, et les Jeux isthmiques, le periodokines, le « Grand Chelem » du sport grec.

Le programme des compétitions comprend des épreuves hippiques (chars à deux ou quatre chevaux) et des épreuves athlétiques dites de gymnastique (course à pied sur plusieurs distances, lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, pentathlon1, lutte, pugilat et pancrace). Disque, longueur et javelot ne donnent pas de titre olympique mais font partie des cinq épreuves du pentathlon avec la course du stade et la lutte2.

Coroebos3 ouvre le palmarès olympique officiel en remportant la course pédestre du stade en 776 av. J.-C. Parmi les autres principaux athlètes grecs des Jeux antiques, citons notamment Milon de Crotone (lutte, VIe siècle av. J.-C.), Diagoras de Rhodes (boxe, Ve siècle av. J.-C.), Polydamas de Skotoussa (pancrace, VIe siècle av. J.-C.), Léonidas de Rhodes (course, IIe siècle av. J.-C.) et Mélancomas de Carie (boxe, Ier siècle).

À partir de la septième olympiade (752 av. J.-C.), le champion olympique reçoit une couronne d’olivier sauvage, un ruban de laine rouge, la tænia, et une branche de palmier. Le Messénien Daikles est le premier champion olympique honoré ainsi.

Réservés d’abord aux seuls citoyens grecs masculins et riches, les Jeux génèrent une trêve olympique. Cette dernière n’arrête pas les conflits, mais autorise les athlètes et spectateurs à traverser librement des zones de guerre sans être inquiétés4. La portée d’un titre olympique est considérable. Les champions sont d’authentiques héros populaires et sont couverts de cadeaux et d’honneurs à leur retour dans leur cité. Ils sont de plus pleinement professionnels5 depuis le Ve siècle av. J.-C. et peuvent changer de cité dont ils défendent les couleurs. Ces véritables transferts provoquent souvent des troubles, parfois importants, dans la cité « trahie ». On peut ainsi citer le cas de Astylos de Crotone (6 titres olympiques), qui passe de Crotone à Syracuse en 484 av. J.-C. provoquant de graves troubles à Crotone.

Discobole Lancellotti, copie romaine, vers 120 ap. J.-C., palais Massimo alle Terme.

Un serment olympique en quatorze points6 régit l’organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C. Le 10e point concerne les cas de tricheries qui sont nombreux et durement sanctionnés.

  • I. Être sujet hellène libre, ni esclave, ni métèque.
  • II. N’être ni repris de justice, ni d’une moralité douteuse.
  • III. S’inscrire à l’avance au stage d’un mois du gymnase d’Ellis.
  • IV. Tout retardataire sera hors concours.
  • V. Interdiction aux femmes mariées d’assister aux jeux ou de se montrer dans l’Altis sous peine d’être précipitées du rocher du Typaion.
  • VI. Pendant les exercices, les maîtres (entraîneurs) des athlètes devront être parqués et nus.
  • VII. Défense de tuer son adversaire ou de chercher à le tuer.
  • VIII. Défense de le pousser hors des limites.
  • IX. Défense de l’intimider.
  • X. Toute corruption d’arbitre ou d’adversaire sera punie du fouet.
  • XI. Tout concurrent contre lequel ne se présentera pas l’adversaire désigné sera déclaré vainqueur.
  • XII. Défense aux concurrents de manifester contre le public ou contre les juges.
  • XIII. Tout concurrent mécontent d’une décision peut en appeler au Sénat contre les arbitres : ceux-ci seront punis ou leur décision annulée si elle est jugée erronée.
  • XIV. Sera hors concours tout membre du Collège des Juges.

Suite à l’invasion romaine, les Jeux s’ouvrent aux non-Grecs. Le prestige des Jeux est tel que plusieurs empereurs y prennent part. Sur les conseils de l’évêque de Milan (Ambroise), l’empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère païen.

Rénovation des Jeux

Les jeux olympiques connaissent quelques timides tentatives de rénovation entre la fin du XVIIIe siècle, époque à laquelle on découvre les ruines des sites d’Olympie, et la fin du XIXe siècle. Citons ainsi l’Olympiade de la République qui se tient à Paris en 1796, 1797 et 1798. Esprit-Paul De Laffont-Poulotti réclame même le rétablissement des Jeux olympiques. Il va jusqu’à présenter un projet à la municipalité parisienne, qui rejette l’idée. Le CIO honora la mémoire de ce visionnaire en 1924. Parmi les autres tentatives, citons les Jeux du Rondeau en Dauphiné à partir de 1832, les Jeux scandinaves (en 1834 et 1836), les festivals olympiques britanniques (depuis 1849) comme les Jeux de Much Wenlock, les Jeux athlétiques disputés à Montréal (Canada) en 1843 et qui sont rebaptisés jeux olympiques pour les éditions 1844 et 1845 et les jeux olympiques de Zappas à Athènes en 1859 et 1870. L’Allemagne tient également un rôle important dans cette rénovation en étant déterminante en matière d’archéologie sur le site d’Olympie et en devenant, très tôt, favorable à la rénovation.

Il faut préciser que la rénovation des Jeux olympiques n’est pas seulement inspirée par les Jeux antiques. L’actualité de cette fin de XIXe siècle influence nettement l’esprit de ceux qui vont initier le nouveau mouvement olympique. De même, l’inspiration puise également ses sources dans des pratiques profondément ancrées dans la culture européenne comme celle des joutes chevaleresques médiévales, dont on retrouve l’idée de franc jeu / fair play7.

La fédération omnisports française de PD USFSA fête son cinquième anniversaire le 25 novembre 1892 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris. À cette occasion, Pierre de Coubertin appelle à la rénovation des Jeux olympiques.

Deux ans plus tard, du 16 au 23 juin 1894, se tient également à la Sorbonne le « Congrès pour le rétablissement des jeux olympiques ». Devant l’absence de réactions à son appel deux ans plus tôt, Pierre de Coubertin parvient à convaincre les représentants britanniques et américains, mais aussi d’autres nations, notamment la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande ou la Suède. Plus de 2 000 personnes représentant douze nations assistent finalement au congrès, qui vote à l’unanimité la rénovation des Jeux olympiques. L’autre décision importante prise à l’occasion de ce Congrès est la condamnation des règlements sportifs de certaines fédérations (britanniques notamment) excluant les ouvriers et les artisans au nom d’un élitisme social qui allait à l’encontre des idéaux égalitaires français.

Jeux olympiques modernes

Carte des pays ayant accueilli les jeux

  •      Pays ayant accueilli jeux d’hiver et jeux d’été
  •      Pays ayant accueilli seulement les jeux d’été
  •      Pays ayant accueilli seulement les jeux d’hiver

À l’origine, les Jeux sont exclusivement estivaux. Le patinage artistique et le hockey sur glace font ainsi des apparitions au programme olympique avant même la création de Jeux d’hiver, en 1924.

Après le succès initial des épreuves à Athènes en 1896, les olympiades de Paris en 1900 (qui virent pour la première fois des femmes participer aux épreuves) et de Saint Louis en 1904 sont noyées dans les programmes des expositions universelles. Les jeux intercalaires de 1906 à Athènes, non reconnus par le CIO, marquèrent un regain d’intérêt du public et des athlètes, avec une participation très internationale alors que 80 % des sportifs ayant pris part aux jeux de Saint Louis étaient américains. Les nations européennes avaient en effet renoncé à faire le long et coûteux déplacement outre-Atlantique.

De 241 athlètes de 14 nations en 1896, les Jeux passent à 10 500 sportifs représentant 200 délégations lors des derniers jeux olympiques d’été. C’est désormais l’un des événements les plus médiatisés. Les jeux de Sydney en 2000 réunissent ainsi plus de 16 000 journalistes et diffuseurs. La dimension de l’épreuve est telle que cela pose des problèmes aux villes hôtes, que le sponsoring ne couvre que partiellement. Les villes hôtes profitent en effet des Jeux pour s’équiper en transports en commun et autres équipements sportifs, notamment. À titre d’exemple, le budget estimé des Jeux de Londres en 2012 est de 9 milliards de livres sterling.

Localisation des éditions des Jeux olympiques modernes

Jeux olympiques d’été Jeux olympiques d’hiver
Année Olympiade Ville hôte Pays No Ville hôte Pays
1896 I Athènes (1) Drapeau : Grèce Grèce (1)
1900 II Paris (1) Drapeau de France France (1)
1904 III Saint-Louis (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (1)
1906 Intercalés Athènes Drapeau : Grèce Grèce
1908 IV Londres (1) Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni (1)
1912 V Stockholm (1) Drapeau de Suède Suède (1)
1916 VI Berlin (annulés) Drapeau : Empire allemand Allemagne (annulés)
1920 VII Anvers (1) Drapeau de Belgique Belgique (1)
1924 VIII Paris (2) Drapeau de France France (2) 1 Chamonix (1) Drapeau de France France (1)
1928 IX Amsterdam (1) Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas (1) 2 Saint-Moritz (1) Drapeau de Suisse Suisse (1)
1932 X Los Angeles (1) États-Unis États-Unis (2) 3 Lake Placid (1) États-Unis États-Unis (1)
1936 XI Berlin (1) Drapeau : Allemagne Allemagne (1) 4 Garmisch-Partenkirchen (1) Drapeau : Allemagne Allemagne (1)
1940 XII Tōkyō (annulés) Drapeau du Japon Japon (annulés) (5) Sapporo (annulés) Drapeau du Japon Japon (annulés)
1940 XII Helsinki (annulés) Drapeau de Finlande Finlande (annulés) (5) Garmisch-Partenkirchen (annulés) Drapeau : Allemagne (annulés)
1944 XIII Londres (annulés) Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni (annulés) (5) Cortina d’Ampezzo (annulés) Drapeau : Italie Italie (annulés)
1948 XIV Londres (2) Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni (2) 5 Saint-Moritz (2) Drapeau de Suisse Suisse (2)
1952 XV Helsinki (1) Drapeau de Finlande Finlande (1) 6 Oslo (1) Drapeau de Norvège Norvège (1)
1956 XVI Melbourne (1) Drapeau d'Australie Australie (1) 7 Cortina d’Ampezzo (1) Drapeau d'Italie Italie (1)
1960 XVII Rome (1) Drapeau d'Italie Italie (1) 8 Squaw Valley (1) États-Unis États-Unis (2)
1964 XVIII Tōkyō (1) Drapeau du Japon Japon (1) 9 Innsbruck (1) Drapeau d'Autriche Autriche (1)
1968 XIX Mexico (1) Mexique Mexique (1) 10 Grenoble (1) Drapeau de France France (2)
1972 XX Munich (1) Drapeau d'Allemagne de l'Ouest Allemagne de l’Ouest (2) 11 Sapporo (1) Drapeau du Japon Japon (1)
1976 XXI Montréal (1) Drapeau du Canada Canada (1) 12 Innsbruck (2) Drapeau d'Autriche Autriche (2)
1980 XXII Moscou (1) Drapeau : URSS Union soviétique (1) 13 Lake Placid (2) Drapeau des États-Unis États-Unis (3)
1984 XXIII Los Angeles (2) Drapeau des États-Unis États-Unis (3) 14 Sarajevo (1) Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie RFS de Yougoslavie (1)
1988 XXIV Séoul (1) Drapeau de Corée du Sud Corée du Sud (1) 15 Calgary (1) Drapeau du Canada Canada (1)
1992 XXV Barcelone (1) Drapeau d'Espagne Espagne (1) 16 Albertville (1) Drapeau de France France (3)
1994 17 Lillehammer (1) Drapeau de Norvège Norvège (2)
1996 XXVI Atlanta (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (4)
1998 18 Nagano (1) Drapeau du Japon Japon (2)
2000 XXVII Sydney (1) Drapeau d'Australie Australie (2)
2002 19 Salt Lake City (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (4)
2004 XXVIII Athènes (2) Drapeau de Grèce Grèce (2)
2006 20 Turin (1) Drapeau d'Italie Italie (2)
2008 XXIX Pékin (1) Drapeau de Chine Chine (1)
2010 21 Vancouver (1) Drapeau du Canada Canada (2)
2012 XXX Londres (3) Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni (3)
2014 22 Sotchi (1) Drapeau de Russie Russie (1)
2016 XXXI Rio de Janeiro (1) Drapeau : Brésil Brésil (1)
2018 23 Pyeongchang (1) Drapeau de Corée du Sud Corée du Sud (1)
2020 XXXII
2022 24

Programme sportif

Jeux olympiques antiques

Le programme des compétitions se met progressivement en place. Lors de la première édition des jeux (776 av. J.-C.), une seule épreuve est disputée : c’est la course pédestre du stade (environ 192 m). En 776 av. J.-C., la course pédestre du double stade (diaulos) est introduite dans le programme, puis quatre ans plus tard, la première épreuve de fond fait son apparition : le dolichos, soit 24 stades (environ 4 600 m). Le pentathlon est introduit au programme olympique en 708 av. J.-C. en même temps que la lutte. Le pugilat arrive en 688 av. J.-C. et le pancrace en 648 av. J.-C. La course d’hoplites (course pédestre en tenue militaire) fait son entrée au programme en 520 av. J.-C.

Du côté des courses hippiques, les courses de quadriges (quatre chevaux) figurent au programme olympique depuis 680 av. J.-C. Les courses montées se disputent depuis 648 av. J.-C.

Des épreuves de course et de lutte réservées aux juniors sont ajoutés au programme olympique en 632 av. J.-C. Un concours de pentathlon (628 av. J.-C.) et un autre de pugilat (616 av. J.-C.) viennent ensuite compléter le programme olympique des juniors.

En plus de ce programme sportif, des concours culturels étaient organisés. Platon est ainsi sacré deux fois « olympionique ».

Femmes aux jeux

En ce qui concerne les épreuves, les femmes ne pouvaient pas participer. On retrouve tout de même des noms de femmes dans les palmarès des vainqueurs de courses de chars. Cela tient au fait qu’on n’inscrivait pas le nom du conducteur, mais celui du propriétaire de l’attelage.

La nudité des athlètes lors des épreuves est parfois expliquée comme une conséquence de la victoire d’une femme lors d’une olympiade, alors que les participants concouraient encore vêtus. Cette pratique serait donc une tentative pour exclure les femmes des épreuves. Mais aucune explication sérieuse sur ce sujet n’a encore été donnée, les Grecs se contentant eux-mêmes d’anecdotes peu convaincantes8.

Jeux olympiques modernes

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Contrairement aux jeux antiques, le programme olympique moderne est beaucoup moins stable. Chaque édition des jeux apporte ainsi son lot de nouveautés, nouvelles disciplines et nouvelles catégories. Le CIO est seul décisionnaire sur l’admission d’une discipline au programme olympique et il doit composer avec les Fédérations internationales gérant les disciplines. Ainsi, le programme des compétitions sportives ne propose pas l’ensemble des disciplines sportives, ni même la totalité des différentes épreuves possibles. Les jeux d’été comptent 302 podiums, et c’est un plafond que le CIO ne souhaite pas dépasser. Ainsi, nombre de sports sont écartés du programme, comme cela sera le cas du baseball et du softball après le jeu de 2008, tandis que d’autres disciplines souhaitant profiter de la vitrine olympique sont priées d’attendre. Les jeux mondiaux rassemblent certains de ces sports non-olympiques mais dont les fédérations internationales sont reconnues par le CIO. Jusqu’en 1996, ces sports pouvaient profiter du statut de sport de démonstration.

Le nombre des participants aux Jeux olympiques d’hiver est plus modeste avec environ 2 500 athlètes à Turin en 2006. Et du côté du programme, on cherche plutôt à l’étoffer. Certaines disciplines de salle ont été approchées pour passer des JO d’été à ceux d’hiver mais les fédérations internationales concernées ont refusé.

Afin de contenir l’expansion, le nombre d’athlètes participants aux Jeux est désormais plafonné à 10 500 en été et les participants doivent désormais réaliser des minima dans les disciplines chiffrées ou profiter de quotas olympiques gagnés lors des grandes compétitions précédant les jeux. Pour permettre à toutes les nations de participer, les minima sont à géométrie variable selon les nations et un Comité olympique n’ayant aucun athlète qualifié aux Jeux profite d’invitations, généralement en athlétisme, natation, judo ou haltérophile pour les Jeux d’été.

Disciplines officielles actuelles
XIXe XXe siècle XXIe
Sport (Discipline) 96 00 04 06 08 12 20 24 28 32 36 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 00 04 08 12 16
Athlétisme Athletics pictogram.svg 12 23 25 21 26 30 29 27 27 29 29 33 33 33 34 36 36 38 37 38 41 42 43 44 46 46 47 47 #
Aviron Rowing pictogram.svg 5 5 6 4 4 5 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 #
Badminton Badminton pictogram.svg · · 4 5 5 5 5 5 #
Basket-ball Basketball pictogram.svg · · 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 #
Boxe Boxing pictogram.svg 7 5 8 8 8 8 8 8 10 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 12 11 11 13 #
C
a
n
o
ë
-
k
a
y
a
k
Course en ligne Canoeing (flatwater) pictogram.svg · 9 9 9 9 7 7 7 7 11 11 12 12 12 12 12 12 12 12 #
Slalom Canoeing (slalom) pictogram.svg 4 4 4 4 4 4 4 #
C
y
c
l
i
s
m
e
BMX Cycling (BMX) pictogram.svg 2 2 #
VTT Cycling (mountain biking) pictogram.svg 2 2 2 2 2 #
sur piste Cycling (track) pictogram.svg 5 2 7 5 6 4 4 4 4 4 4 4 4 4 5 5 5 4 4 5 6 7 8 12 12 10 10 #
sur route Cycling (road) pictogram.svg 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 4 4 4 4 4 #
Équitation1 Equestrian pictogram.svg 3 5 7 5 6 5 6 6 6 6 5 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 # #
Escrime Fencing pictogram.svg 3 7 5 8 4 5 6 7 7 7 7 7 7 7 8 8 8 8 8 8 8 8 8 10 10 10 10 10 #
Football Football pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 #
Golf Golf pictogram.svg 2 2 #
G
y
m
n
a
s
t
i
q
u
e
artistique Gymnastics (artistic) pictogram.svg 8 1 11 4 2 4 4 9 8 11 9 9 15 15 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 #
rythmique Gymnastics (rhythmic) pictogram.svg 1 1 1 2 2 2 2 2 #
Trampoline Gymnastics (trampoline) pictogram.svg 2 2 2 2 #
Haltérophilie Weightlifting pictogram.svg 2 2 2 5 5 5 5 5 6 7 7 7 7 7 9 9 10 10 10 10 10 15 15 15 15 #
Handball Handball pictogram.svg 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 #
Hockey sur gazon Field hockey pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 #
Judo Judo pictogram.svg 4 6 6 8 8 7 14 14 14 14 14 14 #
Lutte Wrestling pictogram.svg 1 8 4 10 5 10 13 13 14 14 16 16 16 16 16 16 20 20 20 20 20 20 20 16 18 18 18 #
N
a
t
a
t
i
o
n
Natation Swimming pictogram.svg 4 7 9 4 6 9 10 11 11 11 11 11 11 13 15 18 29 29 26 26 29 31 31 32 32 32 34 34 #
Natation synchronisée Synchronized swimming pictogram.svg 2 2 2 1 2 2 2 2 #
Plongeon Diving pictogram.svg 2 1 2 4 5 5 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 8 8 8 8 #
Water polo Water polo pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 #
Pentathlon moderne Modern pentathlon pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 #
Rugby Rugby union pictogram.svg 1 1 1 1 #
Taekwondo Taekwondo pictogram.svg · · 8 8 8 8 #
Tennis Tennis pictogram.svg 2 4 2 4 6 8 5 5 · · 4 4 4 4 4 4 5 #
Tennis de table Table tennis pictogram.svg 4 4 4 4 4 4 4 #
Tir à l’arc Archery pictogram.svg 6 6 3 10 2 2 2 2 4 4 4 4 4 4 4 #
Tir sportif Shooting pictogram.svg 5 9 16 15 18 21 10 2 3 4 7 7 6 6 7 8 7 7 11 13 13 15 17 17 15 15 #
Triathlon Triathlon pictogram.svg 2 2 2 2 #
V
o
l
l
e
y
-
b
a
l
l
de plage Volleyball (beach) pictogram.svg · 2 2 2 2 2 #
en salle Volleyball (indoor) pictogram.svg 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 #
Voile Sailing pictogram.svg 7 4 4 14 3 3 4 4 5 5 5 5 5 5 6 6 6 7 8 10 10 11 11 11 10 #
Total des Compétitions 43 86 96 78 110 102 156 126 109 116 129 136 149 151 150 163 172 195 198 203 221 237 257 271 300 301 302 300 #

Jeux paralympiques

Article détaillé : Jeux paralympiques.

En 1948, Sir Ludwig Guttman, fermement décidé à promouvoir la réhabilitation des soldats de la Seconde Guerre mondiale, organisa une compétition sportive entre différents hôpitaux au même moment que les Jeux olympiques d’été de 1948 à Londres. Cette compétition, connue alors sous le nom de Jeux de Stoke Mandeville, devint annuelle. Durant les douze années suivantes, Guttman et d’autres continuèrent d’utiliser le sport comme thérapie de guérison. Au Jeux olympiques d’été de 1960 à Rome, Guttman réunit 400 athlètes pour concourir dans les ‘jeux olympiques parallèles’ et devinrent les premiers Jeux paralympiques. Depuis, les Paralympiques eurent lieu chaque année olympique, Séoul y compris en 19889.

Jeux olympiques de la jeunesse

Article détaillé : Jeux olympiques de la jeunesse.

À partir de 2010, les Jeux olympiques accueillent les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), où les athlètes ont entre 14 et 18 ans. Les JOJ sont créés par Jacques Rogge, président du CIO, en 2001. La décision est approuvée pendant le 119e Congrès du CIO10,11. Les Jeux olympiques de la jeunesse d’été de 2010 se tiennennt à Singapour et ceux d’hiver en 2012, à Innsbruck en Autriche12. Ces jeux durent moins longtemps que les Jeux olympiques traditionnels. Ceux d’été durent douze jours et ceux d’hiver, neuf jours13. 3 500 athlètes et 875 officiels vont participer aux JO d’été de 2010, et 970 athlètes et 580 officiels aux JOJ d’hiver14,15. Les sports au programme coïncident avec ceux des Jeux olympiques traditionnels, cependant le nombre de disciplines et d’épreuves est diminué16.

Organisation

Comité international olympique

Article détaillé : Comité international olympique.

Monument en face du siège du CIO, à Lausanne.

Le CIO est fondé lors du Congrès olympique de 1894 à Paris. Il a pour mission d’organiser les jeux. Composé de 115 membres qui se réunissent au moins une fois par an, et élisent un président pour une durée de huit ans. Le mouvement olympique regroupe un grand nombre d’organisations et de fédérations sportives nationales et internationales, de partenaires médiatiques reconnus, d’athlètes, d’officiels, et juges et toutes les personnes et institutions qui sont d’accord pour respecter les règles de la Charte olympique17. Organisation de coordination du mouvement olympique, le CIO est responsable du choix de la ville hôte, la négociation des partenaires et des droits de diffusion, de superviser le programme du déroulement des Jeux olympiques, actualiser et approuver le programme sportif18.

Le CIO reconnaît 205 comités nationaux, selon des critères différents de ceux définissant un État au sens du droit international. De nombreuses dépendances prennent ainsi part aux jeux sous leur propre drapeau, tel que les Bermudes, Porto Rico ou Hong Kong, alors qu’elles sont légalement parties intégrante d’un autre État. Depuis 1980, Taïwan participe sous le nom de Chine de Taipei, la République populaire de Chine refusant sa propre participation si Taïwan était présent sous le nom de République de Chine. Les Îles Marshall ont quant à elles été reconnues par le CIO le 9 février 2003.

Le mouvement olympique regroupe trois grands éléments:

Le français et l’anglais sont les langues officielles du mouvement olympique. La langue du pays organisateur des Jeux Olympiques est aussi utilisée. Toutes les annonces (comme par exemple celle du nom du pays lors du défilé des nations pendant la cérémonie d’ouverture) sont déclarées dans ces trois langues20.

Critique

Le CIO a souvent été critiqué car c’est une organisation intraitable, avec plusieurs de ses membres élus à vie. Les directions de Avery Brundage et Juan Antonio Samaranch furent en particulier controversées. Brundage fut président du CIO pendant plus de 20 ans. Pendant sa présidence, il protégea les Jeux olympiques de toutes implications politiques préjudiciables21 Il fut accusé de racisme pour sa gestion du problème de l’apartheid avec la délégation Sud-Africaine et d’antisémitisme22. Samaranch fut accusé de népotisme et de corruption23. Les liens qu’entretenait Samaranch avec le régime de Franco furent aussi une source de vives critiques24. En 1998, on révéla que plusieurs membres du CIO avaient reçu des pots de vin de la part du comité d’organisation de Salt Lake City pour s’assurer que leurs votes iraient en leur faveur. Le CIO entama une enquête qui aboutit à la démission de 4 membres et à l’exclusion de 6 autres. Le scandale eut aussi pour conséquence la mise en place de réformes pour la sélection des villes organisatrices afin d’éviter ce genre de cas à l’avenir25.

Un documentaire de la BBC intitulé Panorama:Buying the Games diffusé en août 2004, retrace l’enquête qui eut lieu sur les pots de vin lors de la sélection de la ville organisatrice pour les Jeux olympiques d’été de 201226. Le documentaire montra qu’il était possible d’acheter les membres du CIO afin qu’ils votent pour une ville en particulier. Après la défaite de Paris pour les Jeux de 201227, Bertrand Delanoë accusa en particulier Tony Blair, Premier Ministre Anglais, et le comité londonien (dont Sebastian Coe était à la tête) d’enfreindre les règles des votes. Il cita comme témoin Jacques Chirac28. La sélection de Turin pour les Jeux olympiques d’hiver de 2006 fut aussi controversée. Marc Hodler, éminent membre du CIO, et en faveur de la ville concurrente de Sion en Suisse, affirma que certains membres du CIO avaient été achetés par le Comité d’organisation de Turin. Ces accusations menèrent à une enquête et desservirent la candidature de Sion en faveur de Turin29.

De l’ouverture à la clôture

Cérémonie d’ouverture à Sydney.

Le calendrier olympique, le déroulement des cérémonies et leur symbolique est le résultat d’une évolution. Ainsi, il n’y a pas de cérémonie d’ouverture en 1900 à Paris. Le drapeau olympique dessiné par Coubertin en 1913 apparaît aux Jeux de 1920 tout comme le serment olympique. La flamme olympique, symbolisant le lien entre jeux antiques et jeux modernes, est en usage depuis 1928. Depuis 1936 elle effectue un parcours sous forme de relais avant la tenue des jeux. Cette dernière innovation fut créée par Goebbels. Un hymne olympique existe depuis 1896. Cette pièce de musique grecque est officiellement hymne olympique depuis 1960. Le défilé des athlètes est la plus longue des séquences des cérémonies d’ouverture et de clôture. Le défilé est toujours ouvert par la délégation grecque et le pays qui accueille les Jeux ferme la marche.

Entre les cérémonies d’ouverture et de clôtures, deux semaines de compétitions se tiennent sur différents sites, parfois assez éloignés. Les athlètes sont logés dans un village olympique exclusivement réservé aux athlètes et aux entraîneurs. Les journalistes sont regroupés au sein d’un centre médias et ont un accès limité au village olympique des athlètes. L’organisation fait appel à des milliers de volontaires bénévoles afin d’assister les athlètes, les officiels, les journalistes et les spectateurs. L’une des traditions typiques des Jeux est l’échange de Pin’s entre délégations et médias. Les volontaires terminent souvent les Jeux couverts de ces épinglettes.

Une volontaire assiste les officiels lors de la cérémonie de remise des médailles.

La mascotte olympique apparaît officiellement pendant les Jeux d’hiver de 1968 à Grenoble. Depuis, chaque édition crée sa propre mascotte afin de symboliser les valeurs de l’olympisme.

La devise latine des Jeux olympiques est, depuis 1894, année du premier congrès olympique : citius, altius, fortius… (plus vite, plus haut, plus fort…). C’est Pierre de Coubertin qui proposa cette devise, empruntée à son ami dominicain, l’abbé Henri Didon.

Les langues en usage pendant les jeux sont, dans cet ordre, le français, l’anglais et la langue locale. À l’usage, le français recule pourtant clairement devant l’anglais au niveau de la signalisation sur les sites olympiques tandis que l’anglais est privilégié dans les discours des cérémonies d’ouverture et de clôture. C’est pourtant bien en français que débute la cérémonie de remise des médailles, comme le prévoit le protocole olympique.

L’extinction de la flamme olympique marque la fin de la parenthèse olympique.

Drapeau olympique

Article détaillé : Drapeau olympique.

Conçu en 1913 par Pierre de Coubertin, il fut présenté officiellement au congrès olympique de Paris en juin 1914. Mais c’est seulement en 1920 aux Jeux d’Anvers qu’on le verra flotter pour la première fois.

Le baron Pierre de Coubertin expliquait lui-même : « Le drapeau olympique, on le sait, est tout blanc avec, au centre, cinq anneaux enlacés : bleu, jaune, noir, vert, rouge ; l’anneau bleu en haut et à gauche à côté de la hampe. Ainsi dessiné, il est symbolique ; il représente les cinq parties du monde unies par l’Olympisme et ses six couleurs d’autre part reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent à travers l’univers de nos jours. » Coubertin, Textes choisis, II, p. 470, 1931.

Récompenses

Si un athlète fait partie dans le classement définitif des huit premiers, il est récompensé par la première partie du diplôme olympique. Après la finale, on annonce les noms des huit premiers en commençant par la fin, et ils sont récompensés par la deuxième partie du diplôme. Quand est annoncé le nom du troisième athlète, celui-ci grimpe sur la marche du podium à gauche et il reçoit la médaille de bronze. Le second à son tour va sur la marche de droite et reçoit la médaille d’argent et le premier grimpe sur la plus haute marche du podium et on lui remet la médaille d’or.

Enjeux économiques et médiatiques

Au départ, le CIO trouvait ses fonds grâce à des sociétés partenaires. C’est lorsque Avery Brundage partit en retraite en 1972 que le CIO commença à explorer le potentiel de la télévision et le marché lucratif de la publicité qui s’offraient à eux30. Sous la présidence de Juan Antonio Samaranch, les Jeux commencèrent à s’intéresser aux sponsors internationaux qui cherchaient à associer leurs produits à la marque Olympique31.

Budget

Dans la première moitié du XXe siècle, le CIO avait un petit budget31,32. Président du CIO de 1952 à 1972, Avery Brundage rejeta toutes les tentatives de lier les Jeux aux intérêts commerciaux30. Il pensait que le lobby des intérêts des sociétés influenceraient les décisions du CIO30. Lorsqu’il prit sa retraite, le CIO avait 2 millions de dollars d’actifs. Huit ans plus tard, les coffres du CIO atteignirent 45 millions de dollars30. Ce fut d’abord dû au changement d’idéologie qui prôna l’expansion des Jeux grâce aux sponsors de sociétés et la vente des droits audiovisuels30. Lorsque Juan Antonio Samaranch fut élu à la tête du CIO en 1980, il désirait rendre le CIO financièrement indépendant32.

Les Jeux olympiques d’été de 1984 à Los Angeles restent une étape clé dans l’histoire olympique. Le comité d’organisation de Los Angeles, dirigé par Peter Ueberroth réussit à engranger un surplus de 225 millions de dollars, résultat sans précédent à l’époque33. Le comité d’organisation réussit à créer un tel surplus en partie grâce à la vente des droits exclusifs des sponsors à certaines sociétés33. Le CIO cherchait à avoir le contrôle de ces droits. Samaranch prit part à l’élaboration du programme olympique en 1985 afin de créer une marque olympique31. Faire partie du programme olympique est très exclusif et onéreux. Les frais sont de 50 millions de dollars pour 4 ans d’adhésion32. Les membres du programme olympique reçoivent des droits de publicité exclusifs et l’utilisation du symbole olympique, les anneaux olympiques, dans leurs publications et leurs publicités34.

Effets de la télévision

Les Jeux olympiques d’été de 1936 à Berlin furent les premiers Jeux à passer à la télévision bien que localement35. Les Jeux olympiques d’été de 1956 furent les premiers Jeux à être diffusés internationalement36 et les Jeux d’hiver suivants virent leurs droits audiovisuels vendus pour la première fois. CBS déboursa 394 000 dollars pour avoir les droits américains37 et l’Union européenne de radio-télévision 660 000 dollars31.

Durant les décennies suivantes, les Jeux devinrent l’un des terrains idéologiques de la Guerre froide. Les grandes puissances manœuvrèrent pour prendre le pouvoir politique et le CIO décida de prendre l’avantage de cet intérêt grâce aux médias37. La vente des droits audiovisuels permit au CIO d’exposer au monde bien plus les Jeux olympiques, et ainsi générer plus d’intérêt, ce qui eut pour conséquence d’attirer les sponsors qui achetèrent des plages publicitaires. Cela permit au CIO d’augmenter les tarifs de ces droits37. Par exemple, CBS déboursa 375 millions de dollars pour les droits de retransmission des Jeux olympiques d’hiver de 1998 à Nagano38, tandis que NBC dépensa 3,5 milliards pour les droits de retransmission pour tous les Jeux olympiques de 2000 à 200831. Le nombre de téléspectateurs a beaucoup augmenté depuis les années 1960, notamment grâce à l’utilisation de satellite en 1964 et l’apparition de la télévision couleur en 196839. Les coûts pour retransmettre les Jeux étant très élevés, la pression d’internet, plus une concurrence rude au niveau du câble, le lobby de la télévision exigea que le CIO stimule les cotes40. À la suite de cela, le CIO fit certains changements dans le programme olympique. Pour les Jeux d’été, les épreuves de gymnastique passèrent de 7 à 9 soirées et un gala en fin de compétition fut ajouté41. Les programmes de natation et plongeon furent aussi développés41. Enfin, le lobby de la télévision américaine réussit à imposer la date de certaines épreuves pour qu’elles soient diffusées en première partie de soirée aux États-Unis42.

Controverse

La vente de la marque olympique prête des controverses. Le débat tourne autour du fait que les Jeux ne se distinguent plus des autres compétitions sportives commercialisées34. Certaines critiques furent lancées contre le CIO à cause de la saturation du marché pendant les Jeux de 1996 à Atlanta et 2000 à Sydney. Les deux villes étaient envahies par des sociétés et des marchands qui tentaient de vendre des marchandises en rapport avec les Jeux43. L’autre critique vient du fait que les Jeux sont financés par la ville organisatrice et le pays. Le CIO ne prend rien en charge et pourtant il contrôle tout et tire profit des symboles olympiques. Le CIO prend aussi un pourcentage de tous les bénéfices des sponsors et des émissions34. Les villes organisatrices continuent à rivaliser pour accueillir les Jeux, même si elles ne sont pas sûres de récupérer leurs investissements financiers44.

Olympisme et politique

Malgré les vœux de Coubertin, les deux guerres mondiales empêchèrent la tenue du rendez-vous olympique. Les Jeux de 1916 furent ainsi annulés pendant la Première Guerre mondiale, et ceux de 1940 et 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale.

La politique s’empare parfois du symbole olympique. D’abord opposé à la tenue des jeux olympiques en Allemagne, Adolf Hitler utilise cette manifestation à des fins de propagande. C’est également le cas à Moscou en 1980. L’Union soviétique entra pourtant tardivement au sein du mouvement olympique. C’est en 1952 que l’URSS reprendra les compétitions sportives internationales en participant aux Jeux Olympiques d’été à Helsinki. Au fil des années ces Jeux connaitront un nouvel engouement pour le monde entier car on assistera à une guerre des médailles entre les États-Unis et l’URSS.

Boycotts politiques des jeux entre 1976 et 1984.

En 1956, les jeux sont boycottés par les Pays-Bas, l’Espagne et la Suisse qui manifestent ainsi leur désaccord avec la répression soviétique de l’époque en Hongrie. Lors de ces mêmes Jeux, l’Italie, l’Égypte, l’Irak et le Liban furent absents en raison de la crise de Suez.

En 1968, 1972 et 1976, de nombreux pays africains boycottent les Jeux afin de protester contre le régime d’apartheid sud africain. L’exclusion de la Nouvelle-Zélande est également réclamée, car son équipe de rugby s’était rendue en Afrique du Sud pour y jouer des matches. À Montréal, 21 pays africains et le Guyana manquent à l’appel. Précisons que le Président Senghor (alors Président d’honneur de la Fédération Mondiale des Cités Unies) avait célébré le jumelage symbolique du village olympique avec toutes les villes du monde pour en faire un village de paix et de fraternité, 4 ans après l’assassinat des athlètes Israéliens dans le village olympique de Munich. Il avait souhaité que la politique soit exclue des JO, c’est pourquoi le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont restés et ont participé aux JO de Montréal. C’est aussi lors de ces Jeux que pour la première fois des athlètes ont été reçus chez l’habitant et que le soir ils étaient célébrés par les municipalités du Québec – fait unique dans l’histoire des jeux olympiques.

En 1972, lors des Jeux olympiques de Munich, un commando de terroristes palestiniens prit en otage onze membres de la délégation israélienne dans le village olympique. Peu préparée à ce type d’action, la police allemande a rétabli l’ordre au prix d’un massacre. Depuis cet incident, les polices des pays occidentaux comprennent des sections antiterroristes très pointues. De plus, la sécurité est renforcée autour des grands événements comme les jeux olympiques. Le village olympique est parfois comparé à un bunker.

En 1980, les États-Unis et 64 autres délégations boycottent les Jeux de Moscou en raison de l’intervention soviétique en Afghanistan. La France ou encore le Royaume-Uni ne sont pas solidarisés à ce mouvement et se rendent à Moscou avec quatorze autres nations occidentales. Le Comité olympique américain a tenté de passer outre l’ordre de boycott donné par la Maison Blanche. Il fallut que le président américain menace les athlètes d’interdiction de sortie de territoire pour faire plier l’USOC. En réplique à ce boycott, l’URSS et 14 de ses pays satellites boycottent les Jeux de Los Angeles quatre ans plus tard sous prétexte que la sécurité des délégations n’était pas garantie et à cause de l’installation de fusées Pershing américaines en Europe de l’Ouest. La Roumanie se distingua du bloc de l’Est en se rendant à Los Angeles.

En 1988, Cuba, l’Éthiopie et le Nicaragua boycottent les Jeux de Séoul pour protester contre la mise à l’écart de la Corée du Nord dans l’organisation des Jeux.

En 1996, lors des Jeux olympiques d’Atlanta, une bombe explose sur la place principale de la ville blessant plus de cent personnes.

Un mouvement de protestation, mené par Reporters sans frontières, tente de convaincre le plus de pays possible de boycotter la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin en 2008 pour protester contre le bafouement des droits de l’homme en République populaire de Chine.

Notes et références

  1. Joachim Ebert, « Sur le pentathlon de l’Antiquité » [PDF], 1963, version française, sur le site de la Fondation LA84.
  2. Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l’Antiquité, Paris, Picard/Antiqua, 2004, p. 97.
  3. Revue Les Cahiers de l’histoire, « Les olympiades de la mythologie à 1912 », revue éditée à Paris, no 78, septembre 1968, p. 16.
  4. Decker et Thuillier, op. cit., p. 85-87 (chapitre : la proclamation de la fête et la trêve).
  5. Violaine Vanoyeke, La naissance des Jeux olympiques et le sport dans l’Antiquité, Paris, Les Belles Lettres, 1992, chapitre « Le professionnalisme sportif antique », p. 78-80, (ISBN 978-2-251-33812-5).
  6. Les Cahiers de l’histoire, op. cit., p. 31.
  7. Sébastien Nadot, Les Jeux olympiques : cette chevalerie moderne, in : Les Jeux olympiques, Fierté nationale et enjeu mondial, ed. Atlantica, C. Boli (dir.), 2008.
  8. Maurice Sartre, « Les athlètes couraient aussi pour l’argent… », Les collections de l’Histoire, N°40, juillet-septembre 2008, p. 40.
  9. History of the Paralympics, BBC Sport (2008-09-04). Consulté le 2009-02-02.
  10. Rogge wants Youth Olympic Games, BBC Sport (2007-03-19). Consulté le 2009-02-02.
  11. Rice, John : IOC approves Youth Olympics; first set for 2010, The Associated Press, USA Today (2007-07-05). Consulté le 2009-02-02.
  12. Innsbruck is the host city for the first Winter Youth Olympic Games, The Vancouver Organizing Committee for the 2010 Olympic and Paralympic Winter Games, 2008-12-12. Consulté le 2009-03-30
  13. IOC to Introduce Youth Olympic Games in 2010, CRIenglish.com, 2007-04-25. Consulté le 2009-01-29
  14. IOC session: A “go” for Youth Olympic Games, International Olympic Committee, 2007-07-05. Consulté le 2009-02-02
  15. No kidding: Teens to get Youth Olympic Games, USA Today. Consulté le 2008-08-27.
  16. IOC votes to start Youth Olympics in 2010, USA Today, 2007-07-05. Consulté le 2009-02-02
  17. The Olympic Movement, International Olympic Committee. Consulté le 2009-05-02
  18. Roles and responsibilities during the Olympic Games, International Olympic Committee, February 2008. Consulté le 2009-05-02
  19. For the Good of the Athletes, The Beijing Organizing Committee for the Games of the XXIX Olympiad, 2007-10-31. Consulté le 2009-02-04
  20. Olympic Charter (2007), Rule 24, p. 53.
  21. Maraniss (2008), pp. 52–60
  22. Maraniss (2008), pp. 60–69
  23. Samaranch Defends Nominating Son for IOC Post, CBC Sports (2001-05-18). Consulté le 2009-02-04.
  24. Riding, Alan : Olympics:Barcelona Profile; Samaranch, Under the Gun Shoots Back, New York Times (1992-06-30). Consulté le 2009-01-30.
  25. Abrahamson, Alan : Judge Drops Olympic Bid Case, Los Angeles Times (2003-12-06). Consulté le 2009-03-21.
  26. Buying the Games, BBC, 2004-07-29. Consulté le 2009-04-16
  27. Zinser, Lynn : London Wins 2012 Olympics New York Lags, The New York Times (2005-07-07). Consulté le 2009-02-04.
  28. Paris Mayor Slams London Tactics, Sportinglife.com. Consulté le 2009-02-04.
  29. Berkes, Howard : How Turin got the Games, National Public Radio (2006-02-07). Consulté le 2009-02-04.
  30. Cooper-Chen (2005), p. 231
  31. Issues of the Olympic Games, Olympic Primer, LA84 Foundation of Los Angeles. Consulté le 2009-03-30
  32. Buchanon & Mallon (2006), p. ci
  33. Findling & Pelle (2000), p. 209
  34. Slack (2004), p. 194
  35. Berlin 1936, International Olympic Committee. Consulté le 2009-03-31
  36. Cortina d’Ampezzo, International Olympic Committee. Consulté le 2009-03-31
  37. Slack (2004), p. 192
  38. Gershon (2000), p. 17
  39. Whannel, G. (1984) The television spectacular In A. Tomlinson & G. Whannel (Eds.), Five-ring circus (pp. 30–43). London: Pluto Press
  40. Slack (2004), pp. 16–18
  41. Slack (2004), p. 17
  42. Cooper-Chen (2005), p. 230
  43. Buchanon & Mallon (2006), p. cii
  44. Slack (2004), p. 194–195

Londres

Saturday, June 23rd, 2012

Londres [lɔ̃dʁ] (en anglais : London/ˈlʌndən/), située au sud-est de la Grande-Bretagne, est la capitale et la plus grande ville du Royaume-Uni ; longtemps capitale de l’Empire britannique, elle est toujours le centre politique et le siège du Commonwealth. Fondée il y a plus de 2 000 ans par les Romains (Londinium), Londres était au XIXe siècle la ville la plus peuplée du monde. Aujourd’hui largement dépassée dans ce domaine par de nombreuses mégapoles, elle reste une métropole de tout premier plan1, en raison de son rayonnement et de sa puissance économique considérable, due notamment à son statut de premier centre financier mondial2.

Le Grand Londres est composé de Inner London et Outer London. Inner London d’une superficie de 624 km carrés compte 2 985 700 habitants. Le Grand Londres compte 7 512 400 habitants3, appelés Londoniens (anglais: Londoners). Il réalise 19 % du produit intérieur brut du Royaume-Uni4. La conurbation abrite 8 278 251 habitants5. Selon différents critères on peut évaluer la population de l’aire métropolitaine, sa zone d’influence directe, à 126 ou 147 millions d’habitants. En Europe, seules les agglomérations de Moscou et Paris8,9 ont un poids démographique comparable.

Londres est dynamique et très diverse sur le plan culturel. Elle joue un rôle important dans l’art et dans la mode. C’est aussi une importante destination touristique. Elle reçoit 27 millions de touristes par an10 et compte quatre sites listés au patrimoine mondial ainsi que de nombreux monuments emblématiques : le Palais de Westminster, le Tower Bridge, la Tour de Londres, l’Abbaye de Westminster, le Palais de Buckingham mais également des institutions telles que le British Museum ou la National Gallery.

Sommaire

Géographie et climat

Définition de Londres

Situation du Grand Londres en Angleterre.

La dénomination courante Londres peut désigner plusieurs ensembles géographiques ou administratifs différents, pouvant parfois porter à confusion.

L’emploi le plus courant fait référence au Grand Londres (Greater London), une des neuf subdivisions régionales de l’Angleterre, formé du territoire sous l’autorité du Greater London Authority et du maire de Londres. Grand Londres est considéré comme une region NUTS-1 au sein de l’ Union Européenne. C’est cet ensemble d’environ 1 600 km² pour 7,5 millions d’habitants qui est couramment désigné lorsque l’on parle de la capitale britannique. Grand Londres est divisé en deux zones; Inner London et Outer London. Les deux zones sont considerées des regions NUTS-2. Cependant, le Grand Londres n’est pas officiellement une cité, dont le statut, strictement défini au Royaume-Uni, est attribué à une ville par le monarque britannique sur des critères précis. Avant sa création en 1965, le territoire du Grand Londres faisait partie des comtés du Kent, Middlesex, Surrey, Essex et du Hertfordshire.

La cité de Londres (City of London, abrégé en City, ou bien Square Mile en référence à sa superficie de 1 mile carré), située au cœur du Grand Londres, correspond à la définition historique de Londres. C’est là que la ville moderne est née et c’est aujourd’hui le plus ancien quartier de la capitale. C’est également une circonscription à part entière avec un statut spécial. La cité de Londres11 et le reste du Grand Londres12 forment deux régions de “Lieutenance” (Lieutenancy areas) différentes.

La vaste agglomération londonienne peut être décrite par la région urbaine de Londres, qui correspond à la zone occupée par les banlieues, et qui occupe un territoire à peu près similaire à la région du Grand Londres mais avec une population légèrement supérieure. Au-delà de la région urbaine se trouve l’aire urbaine de Londres (London commuter belt ou London Metropolitain Area) qui regroupe les territoires habités par des personnes se déplaçant quotidiennement (commuters) pour aller travailler à Londres. La région urbaine de Londres s’est considérablement agrandie durant l’époque victorienne puis de nouveau pendant l’entre-deux-guerres. Son expansion s’est arrêtée dans les années 1940 à cause de la Seconde Guerre mondiale et de la politique dite de la ceinture verte et sa superficie n’a pas beaucoup évolué depuis. Les limites du district de la Metropolitan Police et de la zone desservie par les transports londoniens ont évolué au fil du temps mais correspondent aujourd’hui approximativement à celle du Grand Londres.

D’autres termes tels que Inner London, Outer London, Central London, North London, South London, East London, East End of London, West London ou bien West End of London sont parfois utilisés, non traduits, pour désigner des quartiers, des unités statistiques ou des circonscriptions de Londres,

Contrairement à de nombreuses autres capitales, le statut de « capitale du Royaume-Uni » de Londres n’a jamais été officiellement accordé à la ville par décret ou par charte écrite. Sa position actuelle s’est établie par convention constitutionnelle, Londres étant le siège du pouvoir britannique. Son statut de capitale de facto en fait un élément de la constitution non écrite du Royaume-Uni. La capitale de l’Angleterre a été transférée de Winchester à Londres après la conquête normande.

Il se peut que les Romains aient marqué le centre de Londinium avec la pierre de Londres, toujours visible à Cannon Street13. Les coordonnées du centre de Londres (traditionnellement situé à la Croix d’Éléonore à Charing Cross, près de l’intersection de Trafalgar Square et de Whitehall) sont approximativement 51°30′29″N 00°07′29″O . Trafalgar Square est également devenu un lieu central de célébration et de manifestation.

Géographie

Vue satellite de Londres

Le Grand Londres se situe dans le sud-est de l’Angleterre, à 50 km à l’ouest de l’estuaire de la Tamise et s’étend sur une superficie de 1 579 km², ce qui place la ville à la trente-septième place des agglomérations les plus étendues14. L’altitude varie du niveau de la mer jusqu’à 245 m à Biggin Hill, au sud de l’agglomération15.

Le fleuve, qui traverse la ville d’ouest en est, a eu une influence majeure sur le développement de la ville. Londres a été fondée à l’origine sur la rive nord du fleuve et n’a disposé, pendant plusieurs siècles, que d’un seul pont, le pont de Londres (London Bridge). Le foyer principal de la ville s’est en conséquence cantonné sur cette rive de la Tamise, jusqu’à la construction, au XVIIIe siècle, d’une série d’autres ponts. La ville s’est alors étendue dans toutes les directions, cette expansion n’étant gênée par aucun obstacle naturel, dans une campagne presque dépourvue de reliefs, à l’exception de quelques collines (Parliament Hill, Primrose Hill).

La Tamise était autrefois plus large et moins profonde qu’aujourd’hui. Les rives du fleuve ont été massivement aménagées, la plupart des affluents ont été détournés et sont à présent souterrains, parfois transformés en égouts (ainsi, la rivière Fleet d’après laquelle est nommée la Fleet Street, l’ancienne rue des journalistes). La Tamise est sujette à la marée et Londres est largement inondable. Les menaces d’inondation augmentent d’ailleurs avec le temps compte tenu de l’élévation régulière du niveau de l’eau à marée haute et de la lente inclinaison de la Grande-Bretagne (relèvement au nord, abaissement au sud) causée par un phénomène de relèvement isostatique. Un barrage, la Thames Barrier, a été construit à travers la Tamise à Woolwich dans les années 1970, pour pallier cette menace. En 2005 cependant, il a été suggéré la construction d’un barrage d’une quinzaine de kilomètres de long plus bas en aval pour parer les risques futurs d’inondation.

Quartiers

Articles connexes : Central London, Inner London et Outer London.

On décrit souvent Londres par quartiers (Bloomsbury, Mayfair, Whitechapel par exemple). Ces noms n’ont pas d’utilisation officielle mais désignent souvent des paroisses (parishes) ou des circonscriptions (city wards) et sont restés en usage par tradition, chacun faisant référence à un quartier distinct avec ses propres caractéristiques mais sans délimitation officielle.

Il existe cependant une zone centrale de Londres qui possède une définition et un statut stricts, la Cité de Londres (City of London). Souvent appelée simplement la City, c’est l’un des plus grands quartiers financiers (central business district) mondiaux16. La City possède son propre corps gouvernant et ses propres frontières, lui donnant ainsi une complète autonomie politique et administrative. Le nouveau quartier financier et commercial des docklands se situe à l’est de la City et est dominé par Canary Wharf. L’autre quartier d’affaires se trouve dans la Cité de Westminster qui abrite également le gouvernement britannique et l’Abbaye de Westminster.

West End est le principal quartier commerçant et regroupe les principales attractions telles que Oxford Street, Leicester Square, Covent Garden et Piccadilly Circus. West London regroupe des zones résidentielles huppées telles que Notting Hill, Knightsbridge ou le district de Kensington et Chelsea où le prix moyen d’une maison dans certains quartiers est d’environ 5 500 000 livres17 et où une maison a été vendue 60 millions de livres18. D’après un classement 2007 réalisé par le groupe immobilier Knight Frank et Citi Private Bank, filiale de Citigroup, Londres est la ville la plus chère du monde dans le domaine de l’immobilier résidentiel de luxe : 36 800 euros en moyenne par mètre carré dans ce secteur19.

Un autre quartier huppé est celui de Hampstead dans le District de Camden, où vivent d’ailleurs de nombreuses personnalités londoniennes.

Les zones situées à l’est de Londres regroupent l’East End et les banlieues de l’Essex. Ces zones, situées au plus près du port de Londres, sont connues pour avoir une proportion élevée d’immigrants et pour être une des plus pauvres de la capitale[réf. nécessaire]. La zone appelée East London a vu naître le développement industriel de Londres. Les nombreux terrains abandonnés qu’on y trouve aujourd’hui sont en plein redéveloppement, notamment grâce au plan Thames Gateway, qui inclut London Riverside et la Lower Lea Valley, qui accueillera le parc olympique ainsi que le stade des Jeux olympiques d’été de 2012. North London et South London sont également des termes utilisés pour désigner les deux zones de Londres séparées par la Tamise.

Urbanisation

La densité de population varie considérablement à Londres. Le centre regroupe de nombreux emplois tandis que la périphérie de la ville regroupe des zones résidentielles plus ou moins densément peuplées, la densité étant plus élevée dans la proche banlieue (Inner London) que dans les banlieues plus éloignées (Outer London). Les zones densément peuplées regroupent principalement des immeubles de grande hauteur et les gratte-ciels de Londres sont concentrés dans les deux quartiers d’affaires, tels que le 30 St Mary Axe, Tower 42 et l’immeuble de la Lloyd dans la Cité de Londres, One Canada Square, 8 Canada Square et 25 Canada Square à Canary Wharf.

Récemment, la construction de très grands bâtiments a été encouragée par le plan londonien et de nombreux hauts bâtiments devraient voir le jour, particulièrement dans la cité de Londres et à Canary Wharf20. Le Shard London Bridge, de 310 m pour 72 étages, près de London Bridge station, la tour Bishopsgate Tower de 288 m ainsi que 30 autres projets de gratte-ciel de plus de 150 m de hauteur proposés ou en construction, tel que la Boomerang Tower de 170 m, pourraient transformer l’apparence de la ville.

Gratte-ciel de la City (premier plan à gauche) et de Canary Wharf (arrière-plan à droite)

D’autres bâtiments remarquables de Londres incluent la mairie à Southwark, le Muséum d’histoire naturelle de Londres21, la British Library à Somers Town, la grande cour du British Museum et le Dôme du millénaire près de la Tamise à Canary Wharf. La centrale électrique de Battersea, aujourd’hui désaffectée mais en voie de réhabilitation, est un symbole marquant, tandis que certaines gares, notamment Saint-Pancras et Paddington, sont de bons exemples de l’architecture victorienne.

Il n’existe pas un unique style architectural permettant de décrire Londres. Différents styles et influences se sont accumulés et mélangés au fil des années. De nombreux bâtiments sont construits en briques de couleur rouge-orangé ou brun foncé comme à Downing Street, décorés de ciselures et de moulures. Nombre de quartiers sont caractérisés par des bâtiments en stuc ou blanchis à la chaux. Peu de constructions sont antérieures au grand incendie de 1666 à l’exception de quelques restes romains, de la tour de Londres et de quelques restes de l’époque Tudor. La majorité des constructions datent de l’époque édouardienne ou victorienne.

De nombreux monuments célèbrent des personnalités ou des événements qui ont marqué la ville. Le Monument, situé dans la cité de Londres, commémore le grand incendie de 1666, offrant une vaste perspective sur le cœur historique de la ville, où l’incendie a débuté. Marble Arch et Wellington Arch, situées respectivement à l’extrémité nord et sud de Park Lane, sont liées à la monarchie britannique de même que l’Albert Memorial et le Royal Albert Hall à Kensington. La Colonne Nelson est un monument national situé à Trafalgar Square et sert généralement à marquer le centre de Londres.

Climat

Le climat de Londres est de type tempéré avec des précipitations régulières toute l’année mais, contrairement à l’ouest du Royaume-Uni, d’intensité plutôt légère. La moyenne annuelle des précipitations s’établit à 583,6 mm22, février étant le mois le plus sec de l’année. Ce niveau est inférieur à Rome ou Sydney. Londres est en fait une des capitales européennes les plus sèches, disposant de ressources d’eau par personne inférieures à celles d’Israël par exemple23.

Tamise gelée à Londres en 1677

Les étés sont chauds mais sans fortes chaleurs et les hivers froids mais rarement glaciaux. Le mois le plus chaud est juillet avec une température moyenne à Greenwich de 13,7 °C à 22,3 °C n’excédant que rarement les 33 °, quoique des niveaux plus élevés soient devenus plus fréquents récemment. La température la plus élevée jamais enregistrée à Londres a atteint 38,1 °, mesurée dans les jardins botaniques royaux de Kew, le 10 août 2003, pendant la canicule de 200324. Le mois le plus froid est janvier avec des températures moyennes de 2,4 °C à 7,9 °C. La température la plus froide a été enregistrée le 1er janvier 1962 avec -16,1 C à Northolt25.

Les chutes de neige abondantes sont presque inconnues. Au cours des hivers les plus récents, la neige a rarement excédé un pouce d’épaisseur (soit moins de 3 cm). Ceci est notamment dû au fait que la vaste agglomération londonienne crée un microclimat, avec une chaleur enfermée par les immeubles de la ville. La nuit, la température y est parfois de 5 à 9 ℃ supérieure aux zones environnantes26. Le célèbre smog londonien, mélange de brouillard et de fumée, est devenu rarissime de nos jours dans les rues de la capitale anglaise. En 1954, il avait provoqué la mort de 4000 personnes27.

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jul Aoû Sep Oct Nov Dec
Temp. max. moy. / °C 7,2 7,6 10,3 13,0 17,0 20,3 22,3 21,9 19,1 15,2 10,4 8,2
Temp. max. absolue / °C 14 16 21 26 30 33 34 38 30 26 19 15
Temp. min. moy. / °C 2,4 2,5 3,8 5,6 8,7 11,6 13,7 13,4 11,4 8,9 5,1 3,4
Temp. min. absolue / °C -10 -9 -8 -2 -1 5 7 6 3 -4 -5 -7
Précipitation moyenne / mm 53 36 48 47 51 50 48 54 53 57 57 57
Nombre de jours de pluie 14,8 10,8 13,4 12,7 12,5 10,5 10,1 10,9 10,5 11,6 14,0 13,2
Source : Worldweather.org et BBC Weather

Londres a un climat tempéré. Ici, vue sur la Tamise vers Tower Bridge depuis le Millennium Bridge.

Histoire

Articles détaillés : Histoire de Londres et Chronologie de Londres.

Londres romain

Article détaillé : Londinium.

Londres en 400.

Les régions aux alentours de Londres (aujourd’hui situées à l’intérieur des frontières du Grand Londres) semblent avoir été habitées par des Bretons insulaires depuis les temps préhistoriques, mais aucune trace archéologique n’a été mise au jour au nord du pont de Londres, lieu où la ville est véritablement née et d’où elle s’est développée. Les plus anciennes traces certaines d’installations durables remontent à l’an 43 et sont dues aux Romains qui, suite à la conquête de la Grande-Bretagne par les Romains, y ont bâti une première ville28. Ce premier campement était appelé Londinium. Le pont de Londres se trouvait au centre du tout nouveau réseau de routes créé par les Romains et était un lieu de passage privilégié pour traverser la Tamise, ce qui a attiré de nombreux commerçants et ainsi contribué à la croissance de la ville. Londres est vite devenue un important centre d’échange et de commerce, la Tamise permettant d’acheminer facilement des marchandises jusqu’au cœur de la ville29.

Seulement 18 ans après la fondation de la ville par les Romains, la reine Boadicée, à la tête du peuple celte des Iceni, s’est élevée contre l’invasion romaine et a pris Londres pour cible30. Le gouverneur Suetonius Paulinus, alors occupé à exterminer les druides sur l’île d’Anglesey, ne put constituer à temps une armée pour contrer l’invasion celte. La ville fut partiellement évacuée mais des milliers de commerçants furent cependant tués. Londres fut alors totalement pillée et détruite. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour la présence de débris brûlés recouvrant des pièces et des poteries datant de 60, à l’intérieur des limites de la ville romaine30.

La ville fut rapidement reconstruite et a vite de nouveau prospéré, à l’image du commerce en Grande-Bretagne, et a remplacé Colchester en tant que capitale de la province romaine de Bretagne. Il n’existe cependant pas d’informations permettant de dater et d’expliquer le transfert de la capitale. Vers le IIe siècle, la ville s’est entourée de murailles : le Mur de Londres. Pendant plus d’un millénaire, les frontières de la ville ont été marquées par ce mur qui délimitait une zone largement englobée aujourd’hui par celle de la City. À son apogée au IIIe siècle, la population de Londinium a atteint de 45 000 à 60 000 personnes suivant les sources. Lorsque l’Empire romain a commencé à décliner, les troupes protégeant la ville ont été rappelées sur le continent, Londres a donc également commencé à péricliter et sa population diminua. Il existe peu d’information sur cette période appelée Dark Ages of London (« Les âges sombres de Londres »), mais après le départ des Romains de Bretagne en 410, il est largement établi qu’au Ve siècle, Londres était en ruine et pratiquement abandonnée31.

Occupation anglo-saxonne

Cependant la position privilégiée de la ville sur la Tamise en a toujours fait un lieu stratégique et vers l’an 600, les Anglo-Saxons ont établi une nouvelle ville Lundenwic à environ 1 km en amont de la ville romaine, à l’endroit où se trouve aujourd’hui Covent Garden31. Il y avait probablement un port de pêche et de commerce à l’embouchure de la rivière Fleet. Lundenwic a prospéré jusqu’en 851 lorsque la ville a été envahie et complètement rasée par les Vikings. Après cette occupation viking, le nouveau roi d’Angleterre Alfred le Grand a rétabli la paix et fait déplacer la ville dans les murailles de la vieille cité romaine (alors appelée Lundenburgh). La ville originale est devenue Ealdwic (“vieille ville”), dont le nom a survécu jusqu’à aujourd’hui pour donner Aldwych.

Ensuite, sous le contrôle de plusieurs rois anglais, Londres a de nouveau prospéré et est devenue un lieu de pouvoir ainsi qu’un centre d’échange et de commerce. Cependant, les raids vikings ont repris au Xe siècle et atteint leur apogée en 1013 lorsque la ville fut assiégée par le roi Knut II de Danemark et qu’Ethelred II d’Angleterre fut contraint de s’enfuir. Lors d’une contre-attaque, l’armée du roi Ethelred a remporté une victoire en détruisant le pont de Londres alors que la garnison danoise se trouvait dessus. Le contrôle des Anglais fut ainsi rétabli.

Knut a pris le contrôle du trône anglais en 1017, régnant ainsi sur la ville et le pays jusqu’en 1042. À sa mort, les Anglo-saxons ont repris le contrôle sous l’autorité d’Édouard le Confesseur, qui a refondé l’Abbaye de Westminster ainsi que le Palais de Westminster. À cette époque, Londres était devenu la cité la plus grande et la plus prospère d’Angleterre bien que le siège du gouvernement se trouvait toujours à Winchester.

Londres médiévale

Après la bataille de Hastings, Guillaume le Conquérant, alors duc de Normandie a été couronné roi d’Angleterre dans la toute nouvelle Abbaye de Westminster, le jour de Noël 1066. Il a accordé certains privilèges aux habitants de Londres tout en construisant un château au sud-est de la ville pour maintenir le contrôle sur la population. Ce château, agrandi par les rois suivants, a servi de résidence royale puis de prison et est aujourd’hui connu sous le nom de Tour de Londres.

En 1097, Guillaume II a commencé la construction du Hall de Westminster, près de l’abbaye du même nom. Ce hall a servi de base au nouveau palais de Westminster, la résidence royale tout au long du Moyen Âge. Westminster est devenu le siège de la cour royale et du gouvernement tandis que la Cité de Londres voisine était un centre d’échange et de commerce et prospérait sous l’autorité de sa propre administration, la Corporation of London. Finalement, les villes aux alentours se sont développées ensemble et ont formé la base du cœur de Londres moderne, remplaçant Winchester en tant que capitale de l’Angleterre au XIIe siècle.

Le grand incendie de Londres qui a détruit une partie de la ville en 1666

Après la défaite de l’Invincible Armada espagnole en 1588, une certaine stabilité politique en Angleterre a permis à Londres de se développer davantage. En 1603, Jacques VI d’Écosse est monté sur le trône d’Angleterre et a principalement tenté d’unifier les deux pays. Ses lois anticatholiques l’ont cependant rendu très impopulaire et il a été victime d’une tentative d’assassinat le 6 novembre 1605, la fameuse conspiration des poudres.

Des épidémies de peste noire ont, à de nombreuses reprises, touché Londres au début du XVIIe siècle, l’épisode culminant étant la grande peste de Londres de 1665-1666 qui tua environ 20 % de la population. Le grand incendie de 1666 est né dans la cité originale et s’est rapidement répandu à travers les maisons en bois de Londres, détruisant une grande partie de la ville. La reconstruction qui s’en est suivie a duré plus de 10 ans.

Panorama de Londres au XVIIe siècle.

Histoire contemporaine

Le Palais de Westminster vu depuis l’ancien pont de Westminster dans les années 1890

De 1825 à 1925, Londres est la ville la plus peuplée au monde32. Cette croissance a été accélérée par la construction des premières lignes de chemin de fer à Londres, ce qui a considérablement rapproché les villes avoisinantes. Le réseau ferroviaire s’est rapidement étendu et a permis à ces villes de croître tout en permettant à Londres de s’étendre et d’englober les villages aux alentours (exemple de Kensington). L’apparition des premiers embouteillages en centre-ville a mené à la création, en 1863, du premier système de transport souterrain au monde, le métro de Londres, ce qui a encore accéléré le développement de l’urbanisation 33. Grâce à cette croissance rapide, Londres est devenue une des premières villes à dépasser le million d’habitants et la première à dépasser les cinq millions.

Le gouvernement local de Londres a eu des difficultés à gérer l’expansion rapide de la ville, surtout au niveau des infrastructures. Entre 1855 et 1889, le Metropolitan Board of Works a supervisé la croissance des infrastructures. Il a ensuite été remplacé par le comté de Londres qui été géré par le London County Council de 1889 à 1965 ; ce fut la première assemblée élue au niveau de la ville.

Rue de Londres durant le Blitz lors de la Seconde Guerre mondiale

Le Blitz et les bombardements allemands de la Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale ont tué environ 30 000 personnes34 et détruit de nombreuses habitations et bâtiments dans la ville. La reconstruction dans les années 1950, 60 et 70 a été caractérisée par une absence d’unité architecturale, typique du Londres moderne. En 1965, les limites de Londres ont été modifiées pour tenir compte de l’expansion de la ville en dehors du comté de Londres. Le nouveau territoire agrandi a été nommé Grand Londres et administré par le Greater London Council.

Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, une large immigration provenant des pays du Commonwealth a fait de Londres une des villes européennes les plus ethniquement cosmopolites. L’intégration des nouveaux immigrants ne s’est pas toujours fait en douceur avec par exemple les émeutes de Brixton dans les années 1980 mais s’est tout de même mieux déroulée que dans d’autres régions britanniques.

London Eye, un des symboles du Londres moderne

Le renouveau économique des années 1980 a rétabli Londres sur le devant de la scène internationale. Cependant, en tant que siège du gouvernement et principale agglomération du Royaume-Uni, la ville a connu de nombreux épisodes terroristes. L’Armée républicaine irlandaise provisoire a tenté de mettre le gouvernement britannique sous pression au sujet des négociations en Irlande du Nord, interrompant fréquemment les activités de la ville avec des alertes à la bombe ou des attentats jusqu’au cessez-le-feu de 1997. Le 7 juillet 2005, une série d’attentats a été perpétrée dans les transports en commun londoniens par des kamikazes islamistes, 24 heures seulement après que l’organisation des Jeux olympiques de 2012 eut été confiée à la ville.

Politique et administration

Administration locale

La gestion de Londres s’effectue sur deux niveaux : au niveau de la ville, sous l’autorité du Greater London Authority (GLA) et à un niveau plus local au sein des 33 districts londoniens.

Le Greater London Authority est responsable du plan londonien définissant la stratégie de développement de Londres, des services de police ( Metropolitan Police Authority), de lutte contre les incendies (London Fire Brigade), de la plupart des transports (Transport for London) et du développement économique (London Development Agency). Le GLA est composé du maire de Londres, qui dispose des pouvoirs exécutifs, et de la London Assembly qui examine les propositions du maire et vote ou rejette ses propositions de budget chaque année. Le GLA est une administration relativement récente (2000) créée afin de remplacer le Greater London Council (GLC) aboli en 1986. Le siège de la Greater London Authority et du maire de Londres (City Hall) se trouvent au bord de la Tamise, près du Tower Bridge.

Depuis le 3 mai 2008, le poste de maire de Londres est occupé par le conservateur Boris Johnson, qui a battu le maire sortant Ken Livingstone, élu une première fois en 2000 en tant que candidat indépendant puis réélu en 2004 en tant que candidat du Parti travailliste.

Les 33 districts sont formés des 32 boroughs et de la Cité de Londres et sont responsables des services locaux non pris en charge par le GLA tels que l’aménagement local, les écoles, les services sociaux, les routes locales et le ramassage des ordures. Chacun des districts a à sa tête un conseil (council) élu tous les quatre ans. La cité de Londres n’est pas dirigée par une autorité locale classique mais par la Corporation of London élue par les résidents et les entreprises et qui n’a pratiquement pas changé de forme depuis le Moyen Âge. La Corporation of London a à sa tête le Lord Mayor of London, qui est un poste différent de celui du Maire de Londres.

Carte des 33 districts londoniens
  1. Cité de Londres 1 2
  2. Cité de Westminster 2
  3. Kensington et Chelsea 2
  4. Hammersmith et Fulham 2
  5. Wandsworth 2
  6. Lambeth 2
  7. Southwark 2
  8. Tower Hamlets 2
  9. Hackney 2
  10. Islington 2
  11. Camden 2
  12. Brent
  13. Ealing
  14. Hounslow
  15. Richmond sur la Tamise
  16. Kingston sur la Tamise
  17. Merton
LondonNumbered.png
  1. Sutton
  2. Croydon
  3. Bromley
  4. Lewisham 2
  5. Greenwich
  6. Bexley
  7. Havering
  8. Barking et Dagenham
  9. Redbridge
  10. Newham 2
  11. Waltham Forest
  12. Haringey 2
  13. Enfield
  14. Barnet
  15. Harrow
  16. Hillingdon
Notes :

  • 1 : la Cité de Londres n’est pas désignée comme un district (borough).
  • 2 : ce district fait partie de Inner London actuel, selon l’ONS et Eurostat NUTS.

La cité de Londres possède sa propre force de police, la City of London Police indépendante du Metropolitan Police Service qui est en charge du reste du Grand Londres.

Les services de santé sont gérés par le gouvernement national grâce au National Health Service, sous la responsabilité, à Londres, d’un seul NHS Strategic Health Authority35.

Administration nationale

Londres est le siège du gouvernement du Royaume-Uni situé au Palais de Westminster à Westminster. Plusieurs annexes du gouvernement sont situées aux alentours du Parlement, particulièrement le long de Whitehall où se trouve la résidence du Premier ministre au 10 Downing Street.

Bien qu’utilisée pour la première fois au XIXe siècle par John Bright pour décrire l’Angleterre elle-même36, l’expression Mother of the Parliament (mère des parlements) est souvent utilisée pour faire référence au parlement britannique37 car il est souvent considéré comme le premier à avoir instauré un système composé d’une chambre haute et d’une chambre basse élues et a été suivi par beaucoup d’autres systèmes politiques, notamment en Europe et dans les pays du Commonwealth.

Londres est représenté à la Chambre des communes par 74 députés (Members of Parliament, MPs) qui correspondent au découpage en circonscriptions de la ville. Sur ces 74 membres, 44 sont issus du Parti travailliste, 21 du Parti conservateur, 8 des Démocrates libéraux et un du Parti du respect.

Jumelages

Des relations sont en construction avec Tokyo et Shanghai38.

Démographie

Londres a toujours été un important foyer de population. À la fois, ville, aire urbaine et région urbaine la plus peuplée du Royaume-Uni, elle a également été la plus peuplée d’Europe et du monde avant de connaître un léger déclin.

Population

La population du Grand Londres a été estimée à 7 684 700 au premier trimestre 20073. L’unité urbaine de Londres s’étend bien au-delà du Grand Londres et comptait 8 278 251 habitants en 200139 tandis que l’aire urbaine, dont les frontières sont plus difficiles à définir, a une population comprise entre 12 6 et 14 millions 7 suivant les sources. D’après Eurostat, Londres est la première ville la plus peuplée et la deuxième aire urbaine la plus importante de l’Union européenne après Paris40. La ville se classe également au quinzième rang des villes les plus peuplées du monde et au quinzième rang des aires urbaines les plus peuplées.

La région du Grand Londres occupe une superficie de 1 579 km2 et la densité de population est de 4 761 habitants par km2, soit une densité plus de 10 fois supérieure à celle de l’Écosse, de l’Irlande du Nord, du Pays de Galles ou de n’importe que quelle autre région anglaise. Cette densité cache cependant des disparités au sein de 32 districts. En 2005, le district de Kensington et Chelsea (Inner London) comptait 16 178 hab./km2 contre 2 011 pour Bromley (Outer London)41.

La structure de la population de Londres est légèrement différente de celle de l’Angleterre ou du Royaume-Uni. L’attractivité de Londres a entraîné une immigration vers la capitale de personnes en âge de travailler depuis le reste du pays ou l’étranger. La proportion de personnes entre 20 et 44 ans représente 42,8 % contre 35,1 à l’échelle nationale. En contrepartie, la proportion de personnes âgées de 60 ans et plus (14,4 %) est inférieure à la moyenne nationale (18,4 %)42.

Pyramide des âges de Londres en 2001 (population totale : 7 172 091)43
Hommes Classe d’âge Femmes
154 693
75 et plus
268 830
99 788
70-74
120 432
119 113
65-69
128 734
137 288
60-64
145 568
155 664
55-59
167 366
199 509
50-54
211 306
203 589
45-49
213 935
252 639
40-44
258 338
311 034
35-39
322 920
341 087
30-34
354 918
331 760
25-29
360 393
254 024
20-24
276 980
212 044
15-19
204 762
222 100
10-14
213 302
230 721
5-9
221 067
243 740
0-4
234 447

Évolution démographique

Londres comptait sans doute un peu plus de 50 000 habitants en 1500. Elle s’est rapidement développée aux XVIe et XVIIe siècle. Un peu avant 1700, elle dépasse les 500 000 habitants et devient la ville la plus peuplée d’Europe devant Paris. Elle est environ vingt fois plus peuplée que Bristol, la deuxième ville d’Angleterre à l’époque44. En 1801, lors du premier recensement, la ville comptait 959 300 habitants45. Après cette date, dans un contexte d’industrialisation rapide, la population s’accroît fortement et 1831, la ville atteint 1 655 000 habitants 45. Sa population dépasse celle de Pékin, et la ville devient donc la plus peuplée au monde. Elle le reste jusqu’en 1925, date à laquelle elle est dépassée par New York46. La population de Londres a culminé à 8 615 245 45 en 1939 puis a décliné jusqu’à 6 608 598 au recensement de 1981 avant de remonter jusqu’à 7 684 700 au premier trimestre 2007. En 2016, la population de Londres devrait atteindre 8,1 millions d’habitants.

Diversité ethnique

Pays de naissance Population
en 200147,N 1
Drapeau d'Angleterre AngleterreN 2 5 010 969
Drapeau d'Inde Inde 172 162
Drapeau d'Irlande Irlande 157 285
Drapeau d'Écosse ÉcosseN 2 108 682
Drapeau du Bangladesh Bangladesh 84 565
Drapeau de Jamaïque Jamaïque 80 319
Drapeau du Pays de Galles Pays de GallesN 2 71 962
Drapeau du Nigeria Nigeria 68 907
Drapeau du Pakistan Pakistan 66 658
Drapeau du Kenya Kenya 66 311
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 49 932
Drapeau du Ghana Ghana 46 513
Drapeau de Chypre Chypre 45 888
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 45 506
Drapeau des États-Unis États-Unis 44 622
Drapeau d'Australie Australie 41 488
Drapeau d'Allemagne Allemagne 39 818
Drapeau de Turquie Turquie 39 128
Drapeau d'Italie Italie 38 694
Drapeau de France France 38 130
Drapeau d'Irlande du Nord Irlande du NordN 2 37 574
Drapeau de Somalie Somalie 33 831
Drapeau d'Ouganda Ouganda 32 082
Drapeau de Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 27 494
Drapeau de Hong Kong Hong Kong 23 328
Drapeau d'Espagne Espagne 22 473
Drapeau de Pologne Pologne 22 224
Drapeau du Portugal Portugal 21 720
Drapeau d'Iran Iran 20 398
Drapeau du Japon Japon 19 185
  1. Seuls les 30 premiers pays apparaissent.
  2. Total Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni = 5 229 187.

Londres est une des villes des pays développés possédant la plus grande diversité ethnique. D’après le recensement démographique britannique de 2001, 71,15 % des 7,5 millions de Londoniens se considèrent comme appartenant au groupe ethnique « blanc » et 29 % se classent comme non-blancs48 ; 12,09 % des habitants se considèrent comme indiens, pakistanais, bangladeshis ou originaires d’un autre pays d’Asie (principalement du Sri Lanka ou du sous-continent indien) ; 10,91 % se considèrent comme noirs (environ 7 % de noirs africains et 4,79 % de noirs des Caraïbes) ; 3,15 % se considèrent comme issus de plusieurs ethnies, 1,12 % se disent chinois et 1,58 % se classent dans une autre catégorie (principalement philippins, japonais et vietnamiens).

27 % des Londoniens sont nés en dehors du Royaume-Uni et 21,8 % hors de l’Union européenne. Les Irlandais (d’Irlande et d’Irlande du Nord) sont environ 200 000, tout comme les Écossais et les Gallois.

Londres est également une des villes les plus actives du monde au plan linguistique. Une étude menée en 2005 a montré que plus de trois cents langues différentes y sont parlées et qu’on peut y trouver 50 communautés ethniques comptant plus de 10 000 membres49.

Résidents nés à l’étranger

Les chiffres de l’Office for National Statistics montrent que le nombre de Londoniens nés à l’étranger atteignait 2 288 000 en 2006 contre 1 630 000 en 199750.

Le tableau ci-contre donne le pays de naissance des résidents de Londres en 2001, date du dernier recensement britannique.

Religion

On dénombrait à Londres le 13 février 2003 58,7% de chrétiens (catholiques, protestants, anglicans ou autres), 7 % de musulmans, 4,1 % d’hindous, 2,1 % de juifs, 1,4 % de sikhs, 0,8 % de bouddhistes, 16,5 % d’athées, et 9 % de londoniens d’autres religions51.

Du point de vue de la religion, Londres a été, tout au long de son histoire, dominée par le christianisme et compte un nombre important d’églises, notamment dans la City. La cathédrale Saint-Paul ainsi que la cathédrale de Southwark sont à la tête de l’Église anglicane tandis que les cérémonies officielles et royales se déroulent soit à Saint-Paul soit à l’abbaye de Westminster (à ne pas confondre avec la cathédrale de Westminster qui est un édifice relativement récent ainsi que la plus grande cathédrale romaine catholique d’Angleterre et du Pays de Galles). Malgré ceci, le pourcentage d’anglicans pratiquants est très bas. En revanche, ce taux est beaucoup plus élevé dans les communautés romaines catholiques et chrétiennes orthodoxes52,53.

Mosquée Baitul Futuh, la plus grande mosquée d’Europe occidentale54.

Londres abrite également d’importantes communautés musulmane, hindoue, sikhe et juive. De nombreux musulmans vivent à Tower Hamlets et à Newham et le plus important édifice musulman est la grande mosquée de Londres près de Regent’s Park. On estime à 600 000 le nombre de musulmans vivant dans la capitale britannique55.

La communauté hindoue de Londres réside dans les quartiers nord-ouest de Harrow et de Brent, où se trouve un des plus grands temples hindous d’Europe, le temple Neasden56. La communauté sikhe se trouve elle dans l’est et dans l’ouest de Londres, qui abrite également un des plus grands temples sikhs situés hors d’Inde. La majorité des Britanniques de confession juive se trouve à Londres, particulièrement à Stamford Hill et Golders Green dans le nord de Londres57.

Économie

Par le PIB, Londres est en 2005 la sixième ville du monde, et la deuxième d’Europe après Paris58. Le Grand Londres réalise environ 20 % du PIB du Royaume-Uni, et l’aire métropolitaine de Londres environ un tiers59. La productivité est nettement supérieure à la moyenne nationale60. Très fortement tertiarisée61, Londres connaît une importante spécialisation dans la finance. La capitale britannique est la première place financière du monde et l’un des principaux centres d’affaires internationaux62. L’immigration joue un rôle majeur, elle concerne des personnes de qualification très diverses, mais une des caractéristiques de la ville est sa capacité à attirer les hauts revenus63.

Les inégalités économiques sont fortes. Londres compte de nombreuses poches de pauvreté et le taux de chômage est plus élevé que la moyenne nationale (5,5 % au Royaume-Uni au deuxième trimestre 2006 contre 7,7 % à Londres et jusqu’à plus de 10 % dans certains quartiers de l’Inner London64) et 53 % des enfants de ces quartiers vivent dans un état de pauvreté65.

Attractivité

L’économie de Londres s’est orientée vers les services beaucoup plus tôt que d’autres villes européennes, surtout après la Seconde Guerre mondiale. Le succès de Londres dans le secteur tertiaire s’explique surtout par plusieurs des facteurs66:

  • l’anglais est une langue de communication internationale,
  • sa position de capitale de l’Empire britannique,
  • ses relations particulières avec les États-Unis et plusieurs pays d’Asie,
  • sa position géographique qui permet à ses horaires de bureau de correspondre à ceux d’autres pays qui comptent pour 99 % du PNB mondial[réf. nécessaire],
  • le droit anglais est le droit des contrats le plus utilisé en commerce international,
  • les infrastructures multiculturelles (écoles, lieux de culte, organisations culturelles et sociales),
  • un niveau d’impôt relativement peu élevé surtout pour les étrangers (les résidents non domiciliés au Royaume-Uni ne payent pas de taxe sur les profits réalisés à l’étranger) – cependant, la taxe du comté (équivalent de la taxe d’habitation française) payée chaque mois est très élevée (environ 100-150 livres/mois/logement).
  • de bonnes infrastructures de transport, surtout dans le trafic aéroportuaire
  • une économie dérégulée avec peu d’intervention du gouvernement.

Services et finance

Environ 85 % de la population du Grand Londres (soit 3,2 millions de personnes) travaillent dans le secteur des services. 500 000 personnes travaillent dans l’industrie et la construction (en proportions égales).[réf. nécessaire]

Londres a 5 centres principaux centres d’affaires : la City, Westminster, Canary Wharf, Camden & Islington et Lambeth & Southwark.[réf. nécessaire]

Quartier d’affaires Superficie de bureau (m²) Secteur d’activité
La City 7 740 000 Finance, courtage, assurance, droit
Westminster 5 780 000 Sièges sociaux, immobilier, banque, fonds spéculatifs, administration
Camden & Islington 2 294 000 Finance, création artistique, mode, architecture
Canary Wharf 2 120 000 Banque, média, service juridique
Lambeth & Southwark 1 780 000 Comptabilité, société de conseils, administration locale

La principale activité économique de Londres est le secteur financier dont les exportations financières, (c’est-à-dire les services aux entreprises fourni par des sociétés londoniennes à des entreprises étrangères dans le secteur des services financiers (indépendamment de l’immobilier)), contribuent grandement à la balance des paiements du Royaume-Uni67. Environ 300 000 personnes travaillent dans le secteur de la finance de Londres qui abrite plus de 480 banques, soit plus que n’importe quelle autre ville au monde.[réf. nécessaire] Chaque année, il s’investit plus d’argent à Londres que dans les 10 villes européennes suivantes réunies.[réf. nécessaire] La City est le plus grand centre d’affaires d’Europe[réf. nécessaire] et concurrence de plus en plus New York, notamment à cause des lois Sarbanes-Oxley qui accroissent les exigences comptables pour les entreprises cotées la bourse de Wall Street. Lors d’une récente étude publiée par Mastercard, Londres surpasse New York dans quatre des six domaines de l’étude dont la stabilité économique, la facilité de faire des affaires et le volume des flux financiers68. Le maire de New York Michael Bloomberg a déclaré que New York risquait de perdre son statut de capitale financière du monde au profit de Londres à cause du droit et des systèmes de régulation et d’immigration moins stricts du Royaume-Uni69.

Un second centre financier est en train de se développer à Canary Wharf, à l’est de la City, et compte le quartier général des banques HSBC et Barclays, de l’agence Reuters ainsi que de nombre des plus grands cabinets d’avocats au monde. En 2005, Londres a traité 31 % des transactions sur le marché des changes et traite quotidiennement environ 753 milliards de dollars, soit plus qu’à New York70,71.

La Banque d’Angleterre, banque centrale du Royaume-Uni.

Plus de la moitié des 100 premières entreprises britanniques (FTSE 100) et plus de 100 des 500 plus grandes entreprises européennes ont leur siège à Londres. Plus de 70 % des entreprises du FTSE 100 ont leur siège dans l’aire urbaine de Londres et 75 % des entreprises du ‘’ Fortune 500 ont un bureau à Londres.[réf. nécessaire]

Les médias sont particulièrement concentrés à Londres et l’industrie de la distribution des médias en est le deuxième secteur le plus compétitif72. La BBC est un employeur clé de la ville tandis que de nombreux autres médias ont leur siège à Londres. De nombreux journaux nationaux sont édités dans la ville et ont longtemps été associés à Fleet Street dans la City. Soho est le coeur de l’industrie de la postproduction.[réf. nécessaire]

Le port de Londres a été le plus important du monde mais arrive aujourd’hui en troisième position au Royaume-Uni. 50 millions de tonnes de marchandises y transitent chaque année73. La plupart de ces marchandises transitent cependant par Tilbury qui se trouve en dehors des limites du Grand Londres.

Tourisme

Londres est une des principales destinations touristiques au monde. Ce secteur génère entre 280 00074 et 35000075 emplois selon les sources. En 2008, 26,1 millions de touristes ont visité Londres, ce qui représente des revenus de 10,5 milliards £76. De ces 26,1 millions de touristes, 14,8 millions étaient de l’outremer76.

Londres bénéficie de son statut de capitale de l’anglais en Europe et attire ainsi chaque année de très nombreux étudiants du continent venues apprendre la langue de Shakespeare. Une importante économie du tourisme estudiantin s’est développée autour de cette manne, certains n’hésitant pas à en profiter par des pratiques à la limite de la légalité77.

Les principaux sites touristiques londoniens sont concentrés dans le West End, qui comprend les grands magasins d’Oxford Street, les théâtres, et les quartiers tels que Soho, Covent Garden, Mayfair, Piccadilly Circus et la place de Leicester Square. Les monuments les plus célèbres de Londres sont le British Museum, la Tate Gallery, le Tate Modern, Madame Tussauds, les palais de Westminster et de Buckingham, l’Imperial War Museum, le Science Museum, la National Gallery, la National Portrait Gallery, la Tower Bridge, Big Ben, la Tour de Londres, London Eye, Cathédrale St Paul et Arsenal Football Club Museum.

Transports

Article détaillé : Transport à Londres.

Les transports sont un des quatre domaines de compétence du maire de Londres78 bien que son contrôle financier soit assez limité et qu’il n’ait aucun pouvoir sur le réseau ferré (mais le North London Railway est sous sa responsabilité depuis novembre 2007).[réf. nécessaire] Le réseau de transport public, géré par Transport for London (TfL), est un des plus étendus au monde79 mais subit tous les jours des embouteillages, retards et problèmes de maintenance. Un programme de 7 milliards de livres a été mis en place pour tenter d’améliorer le réseau à l’horizon de 2012, pour l’inauguration de Jeux olympiques80. Malgré un coût des plus élevés d’Europe, l’ensemble du réseau londonien a cependant été déclaré meilleur réseau de transport au monde (devant New York et Paris) par 25 % des 2 000 personnes interrogées lors d’un sondage réalisé par TripAdvisor81.

Transport ferroviaire

L’élément central du réseau de transport de la capitale britannique est le métro de Londres, Underground ou London Tube appelé familièrement The Tube, composé de 274 stations et 16 lignes interconnectées pour une longueur totale de 408 km. Il existe de nombreux projets d’extensions, notamment au sud de la ville, et même la construction d’une nouvelle ligne de Wimbledon à Epping.[réf. nécessaire], qui a comme nom initial Chelsea-Hackney Line. Inauguré en 1863, c’est le plus ancien réseau au monde 33. Il comporte même la toute première ligne de métro électrique, la City & South London Railway, mise en service en 189082. Trois millions de trajets par jour, soit environ un milliard par an, sont effectués sur l’ensemble du réseau du métro83, qui dessert principalement le centre historique de Londres ainsi que les banlieues de la ville situées au nord de la Tamise mais s’étend jusqu’au-delà des frontières du Grand Londres. Du fait de la nature des sols, [réf. nécessaire] les banlieues sud et sud-est sont moins desservies par le métro mais bénéficient d’un important réseau de trains de banlieue. Le Docklands Light Railway, inauguré en 1987, dessert l’est de Londres et Greenwich sur les deux rives de la Tamise. Les trains de banlieue ne traversent généralement pas la ville mais s’arrêtent dans une des 14 gares de la ville situées autour du centre historique. Crossrail est un projet de réseau express régional qui devrait entrer en fonction en 2015 et qui permettra de relier les banlieues est et ouest en traversant Londres dans un souterrain, un train urbain, l’overground qui est entré en service en novembre 2007. Le service de train Eurostar relie la gare de Saint-Pancras à Lille et Paris (France) en 1 h 20 et 2 h 15 respectivement, et Bruxelles (Belgique) en 1 h 50. Il y a aussi des projets de réinsertion du tramway dans le centre de Londres.

Transport routier

Bien que la vaste majorité des transports du cœur de Londres soit effectuée en transport en commun, l’usage de la voiture domine en banlieue.[réf. nécessaire] Le London Inner Ring Road (périphérique situé autour du centre de Londres), les routes A406 et A205 (dans la banlieue) ainsi que l’autoroute M25 (plus éloignée) contournent la ville et relient les nombreuses voies allant vers le centre-ville de Londres (Inner London). Un projet d’autoroutes sillonnant l’agglomération (appelées London Ringways) avait été lancé en 1962 mais a été en grande partie abandonné au début des années 1970-1971 à cause des objections des riverains et des coûts élevés84. En 2003, un péage urbain a été introduit afin de réduire le trafic en centre-ville. À quelques exceptions près, les automobilistes doivent payer 8 livres par jour pour pénétrer à l’intérieur d’une zone correspondant au centre de Londres. Les automobilistes résidant au sein de la zone payante payent 10 %, payables soit pour 5 jours au tarif de 4 £ ou 16 £ pour quatre semaines.

Taxi londonien

La plupart des lignes d’autobus du réseau de Londres fonctionnent en journée et en soirée. Certaines lignes fonctionnent même 24 heures sur 24. L’autobus est le moyen de transport principalement utilisé pour les déplacements locaux et transporte plus de passagers que le métro85. Chaque jour de la semaine, les bus londoniens transportent 6 millions de passagers sur plus de 700 itinéraires différents. Le nombre de voyages a atteint 1,8 milliard en 2005/200686. Les bus à impériale rouges sont un des symboles de Londres, de même que les taxis noirs et le métro.

Londres, pour soutenir sa politique d’éradication de la voiture, investit très lourdement dans le transport individuel cycliste. C’est ainsi qu’en 2006 Londres a investi 38 millions d’euros dans les voies cyclables et les parkings à vélo.

Transport aérien

Londres est également une plate-forme de correspondance aérienne mondiale. Pas moins de 150 millions de passagers transitent dans un des 8 aéroports qui contiennent “London Airport[réf. nécessaire] dans leur nom mais pratiquement tout le trafic international transite par les 6 aéroports principaux (Heathrow, Gatwick, Stansted, Luton, London City et London Southend). L’aéroport d’Heathrow est le plus important au monde en termes de passagers internationaux87 et propose une gamme complète de vols domestiques, européens ou intercontinentaux. Une part importante du trafic international ainsi que nombre de vols de compagnies aériennes à bas prix sont prise en charge par l’aéroport de Gatwick. Les aéroports de Stansted et de Luton sont spécialisés dans les vols court-courriers des compagnies à bas prix. L’aéroport de Londres City, le plus petit et le plus proche de Londres, est plutôt, de par sa proximité avec les centres financiers de la capitale, spécialisé dans les vols privés et accueille des vols court-courriers ainsi qu’un important trafic de jets privés88. L’aéroport de Londres Southend est le nouveau venu dans le choix des voyageurs.

Transport fluvial

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Éducation

Entrée principale du Royal Holloway, un des collèges de l’Université de Londres.

Accueillant nombres d’universités et autres établissement d’enseignement supérieur, Londres compte environ 378 000 étudiants89 et est un important centre de recherche et développement. La plupart des écoles primaires et secondaires de Londres suivent le système éducatif anglais.

Avec 125 000 étudiants, l’université de Londres est la plus grande université du Royaume-Uni et d’Europe90. Elle est composée de 20 colleges ainsi que de nombreux instituts, chacun ayant une large autonomie dans la délivrance des diplômes. Les colleges, tels que UCL, King’s et Royal Holloway ou des instituts plus spécialisés tels que Imperial College, la London School of Economics, SOAS, la Royal Academy of Music et l’Institute of Education, ont leur propre procédure d’admission et constituent des universités à part entière bien que les diplômes soient délivrés par l’université de Londres. En 2007, Imperial College a officiellement quitté la fédération de l’Université de Londres en même temps que la célébration de son centenaire, et délivre ses propres diplômes. Plusieurs autres universités sont en train d’évaluer la possibilité de délivrer leurs propres diplômes tout en restant au sein de la fédération91.

Les autres universités basées à Londres, telles que la City University, l’université Brunel, la London Metropolitan University, l’université du Middlesex, l’UEL, l’université de Westminster et la London South Bank University, ne font pas partie de l’université de Londres. Certains étaient des instituts de technologie qui se sont vu accorder le statut d’université par le Further and Higher Education Act en 1992. Londres est également renommé pour ses formation en commerce et business[réf. nécessaire] avec la London Business School, la Cass Business School ou encore l’école de commerce d’origine française ESCP Europe, qui a installé son campus londonien dans le quartier de Hampstead. Londres accueille également de nombreux musées qui sont une des attractions de la ville mais qui participent également la recherche. Le muséum d’histoire naturelle, le Science Museum et le Victoria and Albert Museum sont tout trois regroupé dans le « quartier des musées » à South Kensington tandis que le British Museum regroupent des collections historiques du monde entier. La British Library, situé dans le quartier de St Pancras est la bibliothèque nationale du Royaume-Uni, hébergeant plus de 150 millions d’ouvrages92. La ville abrite également de nombreuses collections d’art, principalement dans la National Gallery, au Tate Britain ou au Tate Modern.

Culture

Divertissements

L’O2, un des plus grands dômes dans le monde, construit à l’origine pour célébrer le nouveau millénaire, cette structure fait aujourd’hui partie d’un projet de reconstruction et accueille beaucoup d’événements majeurs

Bond Street, une des principales rues commerçantes de Mayfair.

Au sein de la cité de Westminster, le quartier de West End regroupe un grand nombre d’attractions autour de Leicester Square, où de nombreux films sont joués en avant-première britannique et mondiale, et Piccadilly Circus et ses publicités électroniques couvrant de nombreux bâtiments.

The Albert, Victoria Street, l’un des pubs les plus célèbres de Londres.

Dans cette zone se trouvent également le quartier des théâtres de Londres qui regroupe de nombreux cinémas, bars, pubs, boîtes de nuit, restaurants ainsi que le quartier chinois de Londres. Un peu plus à l’est se trouve Covent Garden où se situe l’avenue des stars, inspirée du Walk of Fame d’Hollywood. Shoreditch et Hoxton, situés à Hackney dans l’East End regroupent également de nombreux bars, restaurants, night-clubs et galeries. Upper Street, une rue de 2 km de long du district d’Islington, compterait plus de bars que n’importe quelle autre rue au Royaume-Uni. C’est également la première rue à proposer un accès internet sans fil dans ses cafés.[réf. nécessaire] Oxford Street, souvent citée comme étant la plus longue rue commerçante au monde, regroupe plus de 300 commerces sur environ 2 km, depuis Marble Arch, et accueille près de 200 millions de clients par an93. Bond Street à Mayfair abrite de nombreuses boutiques de luxe, de même que le quartier de Knightsbridge où se situe Harrods. Les quartiers de Knightsbridge (Sloane Street), Mayfair (Bond Street, Brook Street) et Chelsea (King’s Road) regroupent de nombreux créateurs et boutiques de mode dont Vivienne Westwood, John Galliano, Stella McCartney, Manolo Blahnik et Jimmy Choo. Londres abrite également de nombreux marchés, dont Camden market pour la mode, Portobello Road pour les antiquités et Borough Market pour les produits bios.

Films et littérature

Charles Dickens (1812-1870), écrivain de Londres de l’époque victorienne.

Londres a inspiré de nombreux auteurs et été le sujet de nombreuses œuvres de littérature. William Shakespeare a passé une grande partie de sa vie et a également travaillé à Londres. Son contemporain Ben Jonson a également vécu à Londres et certains de ses écrits, notamment l’Alchimiste, se déroulent dans la ville. Deux écrivains sont étroitement associés à la ville : Samuel Pepys (1633 – 1703) qui a notamment relaté de grands événements comme l’épidémie de peste de Londres et le grand incendie de 1666 ainsi que Charles Dickens (1812 – 1870) dont la description d’un Londres embrumé, neigeux et crasseux aux rues remplies de balayeurs et pickpockets a eu une influence majeure sur la perception de la ville à l’époque victorienne. De nombreuses œuvres majeures ont la ville pour décor. Life of Johnson, la biographie de James Boswell se déroule principalement à Londres et est à l’origine de la fameuse citation de Samuel Johnson : « Quand un homme en a assez de Londres, il en a assez de la vie car il y a à Londres tout ce que la vie peut apporter » (When a man is tired of London, he is tired of life; for there is in London all that life can afford)94. Le Journal de l’année de la peste de Daniel Defoe est une œuvre de fiction basée sur la grande peste de 1665. Le Londres du XIXe siècle et du début du XXe siècle est décrit dans les romans de Dickens déjà cités et dans les aventures de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle. Le roman de 1933 de George Orwell Dans la dèche à Paris et à Londres décrit la vie des pauvres dans les deux capitales britannique et française. Peter Ackroyd est un écrivain moderne qui a également été influencé par la ville, notamment dans London: The Biography, The Lambs of London et Hawksmoor. Bloomsbury et le quartier d’Hampstead ont traditionnellement été au cœur du courant de littérature libertarienne de Londres.

Londres joue également un rôle important dans l’industrie cinématographique. Quatre grands studios sont situés dans la ville : Pinewood, Shepperton, Elstree et Leavesden, ainsi que de nombreuses entreprises spécialisées dans la postproduction et les effets spéciaux. De nombreux films ont été tournés à Londres même : Peter Pan (1953), Les 101 Dalmatiens (1961), Mary Poppins (1964), Coup de foudre à Notting Hill (1999) et 28 Jours plus tard (2002), Match Point (2005). Sweeney Todd (2008) par exemple.

Londres abrite également de nombreuses écoles des arts du spectacle comme la Central School of Speech and Drama, d’où sont sortis Judi Dench et Laurence Olivier, la London Academy of Music and Dramatic Art, où ont été formés Jim Broadbent et Donald Sutherland entre autres, ainsi que la Royal Academy of Dramatic Art, qui compte Joan Collins et Roger Moore parmi ses anciens élèves. Le Festival du film de Londres, organisé par le British Film Institute, se tient dans la ville tous les ans en octobre.

Musées

Article détaillé : Liste des musées de Londres.

Londres possède un panel de musées parmi les plus importants au monde. C’est par ailleurs la ville au monde qui possède le plus grand nombre de galeries et de musées d’art par habitant. On trouve des musées dans tous les domaines : art, sciences, histoire, loisirs, etc. En voici quelques exemples, parmi les plus connus : le British Museum (musée d’histoire et de culture humaine), la National Gallery (musée d’art), le Tate Modern (musée d’art contemporain), Victoria and Albert Museum (musée d’histoire britannique), le musée d’Histoire Naturelle…

Musique

Londres est une des capitales mondiales de la musique classique et pop/rock.[réf. nécessaire] La ville abrite le siège d’une des quatre grands majors du disque, EMI Group, ainsi que d’innombrables musiciens, groupes, orchestres et professionnels de la musique.

Musique classique

Le Royal Albert Hall accueille de nombreux concerts.

Cinq orchestres professionnels sont basés à Londres : l’orchestre symphonique de Londres, l’orchestre philharmonique de Londres, l’orchestre philharmonique royal, l’orchestre Philharmonia et l’orchestre symphonique de la BBC. De nombreux autres orchestres sont également situés dans la ville : l’orchestre de l’âge des Lumières, le London Sinfonietta et les ensembles London Mozart Players et English Chamber Orchestra. Le point culminant de la saison classique se produit tous les ans en été avec The Proms, une série d’environ 70 concerts de musique classique au Royal Albert Hall.

Opéra et ballets

Londres possède deux principaux opéras : le Royal Opera House et le Coliseum Theatre. Les ballets Royal Ballet et l’English National Ballet se produisent au Royal Opera House, au Sadler’s Wells Theatre et au Royal Albert Hall.

Musique pop/rock

Londres abrite de nombreuses salles de concerts pop/rock telles Earls Court et Wembley Arena, la Carling Brixton Academy ou l’Hammersmith Apollo, et d’innombrables salles plus intimistes. De nombreux artistes résidents à Londres et dans les Home Counties environnants. La ville a vu s’ouvrir le tout premier Hard Rock Cafe ainsi que les célèbres studios Abbey Road.

En tant que principale agglomération du Royaume-Uni, Londres a joué un rôle majeur dans la naissance des différents courants de musiques urbaines, Punk et électroniques, [réf. nécessaire] tels que le drum and bass, garage, grime et dubstep. De nombreux artistes de hip-hop britannique95 habitent également à Londres.

En 2006, DJ Magazine a publié une enquête réalisée auprès de 600 DJ internationaux qui a établi que Londres abritait trois des meilleurs night-clubs au monde : le Fabric96, The End et le Turnmills. En 2007, lors d’un nouveau sondage, le Fabric a été classé en deuxième position et The End en quatrième position ; six clubs londoniens se trouvent dans les cinquante premières places97.

Sport

Le Wembley, le stade le plus cher au monde98.

Au XXe siècle, Londres a accueilli à de nombreuses occasions des événements sportifs d’envergure mondiale, comme les Jeux olympiques d’été à deux reprises, en 1908 et en 1948. Le 7 juillet 2005, Londres a de nouveau été désignée par le Comité international olympique comme ville-hôte des Jeux olympiques de 2012, ce qui en fera la première ville à recevoir les J.O. à trois reprises99. En 1934, les Jeux du Commonwealth se sont également tenus dans la capitale britannique.

Le sport le plus populaire à Londres est le football (tant par le nombre de joueurs que par le nombre de spectateurs)100. La ville possède quinze clubs de foot de League dont cinq qui évoluent en Premier League (Arsenal, Chelsea, Fulham, Tottenham Hotspur et Queens Park Rangers), les autres clubs évoluant dans les trois divisions inférieures (Barnet, Brentford, Charlton Athletic, Crystal Palace, Dagenham & Redbridge, Leyton Orient, Millwall, West Ham United Football Club, Watford et l’AFC Wimbledon). Il existe également de nombreux clubs non-leagues ou amateurs. Londres compte quatre clubs de rugby évoluant dans le championnat d’Angleterre (London Irish, Saracens, London Wasps et Harlequins) bien que seuls les Harlequins jouent vraiment à Londres (les autres clubs jouent en dehors du Grand Londres). Le club des Harlequins Rugby League évolue lui en Super League. Les autres clubs londoniens de rugby sont Richmond FC, Blackheath RC, Rosslyn Park et Barnes R.F.C..

Twickenham, dans l’ouest de Londres, est le stade national de rugby et peut accueillir 82 000 spectateurs. Le nouveau stade de Wembley peut accueillir désormais jusqu’à 90 000 spectateurs pour l’équipe d’Angleterre de football ainsi que pour les finales de la Coupe d’Angleterre de football, la Coupe de la ligue de football et de rugby. Les autres stades de football principaux sont Craven Cottage pour Fulham, Emirates Stadium pour Arsenal, Stamford Bridge pour Chelsea, White Hart Lane pour Tottenham Hotspur et Upton Park pour West Ham.

Le cricket se joue principalement à Londres sur deux terrains de test cricket, le Lord’s Cricket Ground (qui accueille le Middlesex CC) à St. John’s Wood et l’Oval (qui accueille le Surrey CC) à Kennington. Le baseball devient de plus en plus populaire avec Londres ayant plusieurs ligues et équipes fortes comprenant Croydon Pirates and London Mets. Les autres rendez-vous annuels sportifs à Londres incluent le tournoi de Wimbledon qui se tient au All England Lawn Tennis and Croquet Club à Wimbledon, le marathon de Londres qui accueille 35 000 participants et la Boat Race qui, depuis 153 ans, voit s’affronter sur la Tamise, entre Putney et Mortlake, les clubs d’aviron, de l’université de Cambridge et d’Oxford.

Média

Siège de Reuters à Canary Wharf.

Londres est un des premiers centres de communication au monde avec la présence d’un grand nombre d’entreprises de communication 101. La plupart des grands média britanniques et tous les grands réseaux de télévisions nationaux, dont BBC News, le plus important service d’information au monde102, ont leur siège à Londres. Environ 53 % des emplois britanniques liés à la télévision et à la radio sont concentrés à Londres103. Cette concentration a souvent amené certains commentateurs à critiquer le centrage du Royaume-Uni sur Londres 101. Cela a amené certains grands média à délocaliser certains de leurs locaux : la BBC a annoncé en juin 2004 que ses services sport et jeunesse seraient transférés à Manchester, au nord de l’Angleterre104. Les autres réseaux installés à Londres comptent parmi eux ITV, Channel 4, Five et BSkyB. Tout comme la BBC, ces média produisent parfois leurs programmes ailleurs au Royaume-Uni mais Londres reste tout de même le principal lieu de production. Les programmes locaux sont proposés par les services régionaux des principaux réseaux : BBC London sur BBC One et ITV London sur ITV1.

Il existe de nombreuses chaînes de radio disponibles à Londres. Les radios locales comprennent Capital Radio, Heart 106.2, Kiss 100 et Xfm. Les radios d’informations et de débats comprennent BBC London, LBC 97.3 et LBC News 1152.

Siège de Channel 4 sur Horseferry Road.

Le marché des journaux à Londres est dominé par les éditions nationales des grands journaux britanniques, tous édités dans la capitale. Jusque dans les années 1970, la plupart des journaux nationaux étaient concentrés sur Fleet Street mais dans les années 1980, ils ont été délocalisés dans des entrepôts plus spacieux, susceptibles d’accueillir des imprimeries automatiques. La plupart se trouvent aujourd’hui dans l’est de Londres. À Wapping, en 1986, SOGAT 82, le syndicat des imprimeurs s’est fortement opposé à ces délocalisations, menant à de nombreux affrontements avec les forces de police105. La dernière grande agence de presse de Fleet Street, Reuters, a déménagé à Canary Wharf en 2005 mais Fleet Street reste un terme toujours fortement associé à la presse nationale.

Il existe quatre journaux locaux à Londres, l’ Evening Standard et trois titres gratuits, Metro, London Lite (publié par l’Evening Standard) et thelondonpaper. Tous sont disponibles dans la rue ainsi que dans le métro et les gares. Time Out Magazine, un guide indépendant hebdomadaire fournit la liste des concerts, films, pièces de théâtre et autres activités culturelles depuis 1968. Il existe de nombreux autres journaux locaux dans l’agglomération londonienne, rapportant des informations très locales.

Londres est au centre de l’industrie télévisuelle et cinématographique britannique, avec les principaux studios à l’ouest de la ville et un important secteur de post-production basé à Soho. Londres est, avec New York, un des deux principaux centres d’édition de langue anglaise.

Londres dans la culture populaire

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Les personnages de Sherlock Holmes, Jack l’Éventreur et de Oliver Twist sont connus et rattachés à l’histoire culturelle de Londres.

Notes et références

  1. (en)[PDF]The Competitive Position of London as a Global Financial Centre, City of London Corporation.
  2. Londres est aujourd’hui (2008), le premier centre financier mondial toutes activités confondues devant New York. La capitalisation des bourses de New York et de Tokyo sont en revanche supérieures à celles du London Stock Exchange
    (en)[PDF]World Federation of Exchanges, juin 2007.
    (en)[PDF]Mastercard, Worldwide Centers of Commerce Index 2008
  3. Population par trimestre depuis 1995, Office for National Statistics
  4. (en) [PDF]« London’s Place in the UK Economy, 2005-6 », p.8, Oxford Economic Forecasting, chiffres de 2002.
  5. (en) Chiffres de la population des régions urbaines d’Angleterre et du pays de Galles, Office for National Statistics
  6. (en) World: metropolitan areas, Gazetteer.
  7. Southest England Population by Area from 1891 selon www.demographia.com
  8. Selon citypopulation.de, concernant l’agglomération d’Istanbul, environ 70 % de la population vivrait en Europe (8,25 millions), 30 % en Asie (3,55 millions).
  9. Liste des agglomérations européennes
  10. (en) For London tourists, it’s almost business as usual, USA Today, 12 juillet 2005.
  11. (en) Lieutenancies Act 1997
  12. (en) Lieutenancies Act 1997
  13. (en) Trafalgar Square History, site du Maire du Londres.
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London

Saturday, June 23rd, 2012

London Listeni/ˈlʌndən/ is the capital city of England and the United Kingdom, the largest metropolitan area in the United Kingdom, and the largest urban zone in the European Union by most measures.[note 1] Located on the River Thames, London has been a major settlement for two millennia, its history going back to its founding by the Romans, who named it Londinium.[3] London’s ancient core, the City of London, largely retains its square-mile mediaeval boundaries. Since at least the 19th century, the name London has also referred to the metropolis developed around this core.[4] The bulk of this conurbation forms the London region[5] and the Greater London administrative area,[6][note 2] governed by the elected Mayor of London and the London Assembly.[7]

London is a leading global city, with strengths in the arts, commerce, education, entertainment, fashion, finance, healthcare, media, professional services, research and development, tourism and transport all contributing to its prominence.[8] It is the world’s leading financial centre alongside New York City[9][10][11] and has the fifth-largest metropolitan area GDP in the world, and the largest in Europe (as of 2008).[12] London has been described as a world cultural capital.[13][14][15][16] It is the world’s most visited city[17] and has the world’s largest city airport system measured by passenger traffic.[18] London’s 43 universities form the largest concentration of higher education in Europe.[19] In 2012 London will become the first city to host the modern Summer Olympic Games three times.[20]

London has a diverse range of peoples and cultures, and more than 300 languages are spoken within its boundaries.[21] In July 2010 Greater London had an official population of 7,825,200, making it the most populous municipality in the European Union,[2][22] and accounting for 12.5% of the UK population.[23] The Greater London Urban Area is the second-largest in the EU with a population of 8,278,251,[24] while London’s metropolitan area is the largest in the EU with an estimated total population of between 12 million[25] and 14 million.[26] London had the largest population of any city in the world from around 1831 to 1925.[27]

London contains four World Heritage Sites: the Tower of London; Kew Gardens; the site comprising the Palace of Westminster, Westminster Abbey, and St Margaret’s Church; and the historic settlement of Greenwich (in which the Royal Observatory marks the Prime Meridian (0° longitude) and GMT).[28] Other famous landmarks include Buckingham Palace, the London Eye, Piccadilly Circus, St Paul’s Cathedral, Tower Bridge, Trafalgar Square and Wembley Stadium. London is home to numerous museums, galleries, libraries, sporting events and other cultural institutions, including the British Museum, National Gallery, Tate Modern, British Library, Wimbledon, and 40 West End theatres.[29] The London Underground is the oldest underground railway network in the world[30] and the second-most extensive (after the Shanghai Metro).[31]

History

Main article: History of London

Toponymy

Main article: Etymology of London

The name London may derive from the River Thames

The etymology of London is uncertain.[32] It is an ancient name and can be found in sources from the 2nd century. It is recorded c. 121 as Londinium, which points to Romano-British origin.[32] The earliest attempted explanation, now disregarded, is attributed to Geoffrey of Monmouth in Historia Regum Britanniae.[32] This had it that the name originated from a supposed King Lud, who had allegedly taken over the city and named it Kaerlud.[33]

From 1898 it was commonly accepted that the name was of Celtic origin and meant place belonging to a man called *Londinos; this explanation has since been rejected.[32] Richard Coates put forward an explanation in 1998 that it is derived from the pre-Celtic Old European *(p)lowonida, meaning ‘river too wide to ford’, and suggested that this was a name given to the part of the River Thames which flows through London; from this, the settlement gained the Celtic form of its name, *Lowonidonjon;[34] this requires quite a serious amendment however. The ultimate difficulty lies in reconciling the Latin form Londinium with the modern Welsh Llundain, which should demand a form *(h)lōndinion (as opposed to *londīnion), from earlier *loundiniom; however this has proved difficult to interpret.[citation needed] The possibility cannot be ruled out that the Welsh name was borrowed back in from English at a later date, and thus cannot be used as a basis from which to reconstruct the original name.

Until 1889 the name “London” officially only applied to the City of London but since then it has also referred to the County of London and now Greater London.[4]

Prehistory and antiquity

In 1300 the City was still confined within the Roman walls.

Although there is evidence of scattered Brythonic settlements in the area, the first major settlement was founded by the Romans in 43 AD.[35] This lasted for just seventeen years and around 61, the Iceni tribe led by Queen Boudica stormed it, burning it to the ground.[36] The next, heavily planned incarnation of the city prospered and superseded Colchester as the capital of the Roman province of Britannia in 100. At its height during the 2nd century, Roman London had a population of around 60,000. By the 7th century, the Anglo-Saxons had created a new settlement called Lundenwic over a mile (2 km) upstream from the old Roman city, around what is now Covent Garden.[37]

It is likely that there was a harbour at the mouth of the River Fleet for fishing and trading, and this trading grew, until the city was overcome by the Vikings and forced to move east, back to the location of the Roman Londinium, in order to use its walls for protection.[38] Viking attacks continued to increase, until 886 when Alfred the Great recaptured London and made peace with the Danish leader, Guthrum.[39] The original Saxon city of Lundenwic became Ealdwic (“old city”), a name surviving to the present day as Aldwych, which is in the modern City of Westminster.[40]

Two recent discoveries indicate that London could be much older than previously thought. In 1999 the remains of a Bronze Age bridge were found on the foreshore north of Vauxhall Bridge.[41] This bridge either crossed the Thames, or went to a (lost) island in the river. Dendrology dated the timbers to 1500BC.

In 2010 the foundations of a large timber structure, dated to 4500BC, were found on the Thames foreshore, South of Vauxhall Bridge.[42] The function of the mesolithic structure is not known, but it covers at least 50m x 10m, and numerous 30 cm posts are visible at low tides. Both structures are on South Bank, at a natural crossing point where the River Effra flows into the River Thames, and 4 km upstream from the Roman City of London. The effort required to construct these structures implies trade, stability, and a community size of several hundred people at least.

Middle Ages

The Lancastrian siege of London in 1471 is attacked by a Yorkist sally.

With the collapse of Roman rule in the early 5th century, London was effectively abandoned. However, from the 6th century an Anglo-Saxon settlement known as Lundenwic developed slightly to the west of the old Roman city, around what is now Covent Garden and the Strand, rising to a likely population of 10–12,000.[37] In the 9th century London was repeatedly attacked by Vikings, leading to a relocation of the city back to the location of Roman Londinium, in order to use its walls for protection.[38] Following the unification of England in the 10th century London, already the country’s largest city and most important trading centre, became increasingly important as a political centre, although it still faced competition from Winchester, the traditional centre of the kingdom of Wessex.

In the 11th century King Edward the Confessor re-founded and rebuilt Westminster Abbey and Westminster, a short distance upstream from London became a favoured royal residence. From this point onward Westminster steadily supplanted the City of London itself as a venue for the business of national government.[43]

Westminster Abbey is a World Heritage Site and one of London’s oldest and most important buildings as seen in this painting (Canaletto, 1749 A.D.)

Following his victory in the Battle of Hastings, William, Duke of Normandy, was crowned King of England in the newly finished Westminster Abbey on Christmas Day 1066.[44] William constructed the Tower of London, the first of the many Norman castles in England to be rebuilt in stone, in the southeastern corner of the city to intimidate the native inhabitants.[45] In 1097, William II began the building of Westminster Hall, close by the abbey of the same name. The hall became the basis of a new Palace of Westminster.[46][47]

During the 12th century the institutions of central government, which had hitherto accompanied the royal court as it moved around the country, grew in size and sophistication and became increasingly fixed in one place. In most cases this was Westminster, although the royal treasury, having been moved from Winchester, came to rest in the Tower. While the City of Westminster developed into a true capital in governmental terms, its distinct neighbour, the City of London, remained England’s largest city and principal commercial centre and flourished under its own unique administration, the Corporation of London. In 1100 its population was around 18,000; by 1300 it had grown to nearly 100,000.[48]

Disaster struck during the Black Death in the mid-14th century, when London lost nearly a third of its population.[49] London was the focus of the Peasants’ Revolt in 1381.[50]

Early modern

The Great Fire of London destroyed many parts of the city in 1666.

London in 1806

During the Tudor period the Reformation produced a gradual shift to Protestantism, with much of London passing from church to private ownership.[51] The traffic in woollen cloths shipped undyed and undressed from London to the nearby shores of the Low Countries, for use by well-to-do wearers chiefly in the interior of the continent. But the tentacles of English maritime enterprise hardly extended beyond the seas of north-west Europe. The commercial route to Italy and the Mediterranean Sea normally lay through Antwerp and over the Alps; any ship passing through the Strait of Gibraltar to or from England were likely to be Italian or Ragusan. Upon the re-opening of the Netherlands to English shipping in January 1565 there at once ensued a strong outburst of commercial activity.[52] The Royal Exchange was founded.[53] Mercantilism grew and monopoly trading companies such as the East India Company were established, with trade expanding to the New World. London became the principal North Sea port, with migrants arriving from England and abroad. The population rose from an estimated 50,000 in 1530 to about 225,000 in 1605.[51]

In the 16th century William Shakespeare and his contemporaries lived in London at a time of hostility to the development of the theatre. By the end of the Tudor period in 1603, London was still very compact. There was an assassination attempt on James I in Westminster, through the Gunpowder Plot on 5 November 1605.[54] London was plagued by disease in the early 17th century,[55] culminating in the Great Plague of 1665–1666, which killed up to 100,000 people, or a fifth of the population.[56]

The Great Fire of London broke out in 1666 in Pudding Lane in the city and quickly swept through the wooden buildings.[57] Rebuilding took over ten years and was supervised by Robert Hooke[58][59][60] as Surveyor of London.[61] In 1708 Christopher Wren‘s masterpiece, St Paul’s Cathedral was completed. During the Georgian era new districts such as Mayfair were formed in the west; and new bridges over the Thames encouraged development in South London. In the east, the Port of London expanded downstream.

In 1762 George III acquired Buckingham House and it was enlarged over the next 75 years. During the 18th century, London was dogged by crime and the Bow Street Runners were established in 1750 as a professional police force.[62] In total, more than 200 offences were punishable by death,[63] and women and children were hanged for petty theft.[64] Over 74 per cent of children born in London died before they were five.[65] The coffeehouse became a popular place to debate ideas, with growing literacy and the development of the printing press making news widely available; and Fleet Street became the centre of the British press.

According to Samuel Johnson:

You find no man, at all intellectual, who is willing to leave London. No, Sir, when a man is tired of London, he is tired of life; for there is in London all that life can afford.

Late modern and contemporary

A London street hit during the Blitz of World War II

London was the world’s largest city from about 1831 to 1925.[67] London’s overcrowded conditions led to cholera epidemics,[68] claiming 14,000 lives in 1848, and 6,000 in 1866.[69] Rising traffic congestion led to the creation of the world’s first local urban rail network. The Metropolitan Board of Works oversaw infrastructure expansion. It was replaced in 1889 by the London County Council, London’s first elected city-wide administration. The Blitz and other bombing by the German Luftwaffe during World War II killed over 30,000 Londoners and destroyed large tracts of housing and other buildings across London. Immediately after the war, the 1948 Summer Olympics were held at the original Wembley Stadium, at a time when the city had barely recovered from the war.

In 1951 the Festival of Britain was held on the South Bank. The Great Smog of 1952 led to the Clean Air Act 1956, which ended the “pea-souper” fogs for which London had been notorious. From the 1940s onwards, London became home to a large number of immigrants, largely from Commonwealth countries such as Jamaica, India, Bangladesh and Pakistan, making London one of the most diverse cities in Europe.

Primarily starting in the mid-1960s, London became a centre for the worldwide youth culture, exemplified by the Swinging London subculture associated with the King’s Road, Chelsea and Carnaby Street. The role of trendsetter was revived during the punk era. In 1965 London’s political boundaries were expanded to take into account the growth of the urban area and a new Greater London Council was created. During The Troubles in Northern Ireland, London was subjected to bombing attacks by the Provisional IRA. Racial inequality was highlighted by the 1981 Brixton riot. Greater London’s population declined steadily in the decades after World War II, from an estimated peak of 8.6 million in 1939 to around 6.8 million in the 1980s. The principal ports for London moved downstream to Felixstowe and Tilbury, with the London Docklands area becoming a focus for regeneration as the Canary Wharf development. This was borne out of London’s ever-increasing role as a major international financial centre during the 1980s.

The Thames Barrier was completed in the 1980s to protect London against tidal surges from the North Sea. The Greater London Council was abolished in 1986, which left London as the only large metropolis in the world without a central administration. In 2000, London-wide government was restored, with the creation of the Greater London Authority. To celebrate the start of the 21st century, the Millennium Dome, London Eye and Millennium Bridge were constructed. On 7 July 2005, three London Underground trains and a double-decker bus were bombed in a series of terrorist attacks.[70]

Government

Local government

 London City Hall is the headquarters of the Greater London Authority (GLA) which comprises the Mayor of London and London Assembly. It is located on the River Thames in the London Borough of Southwark

The Greater London Authority is based in City Hall, Southwark

The administration of London is formed of two tiers—a city-wide, strategic tier and a local tier. City-wide administration is coordinated by the Greater London Authority (GLA), while local administration is carried out by 33 smaller authorities.[71] The GLA consists of two elected components; the Mayor of London, who has executive powers, and the London Assembly, who scrutinise the mayor’s decisions and can accept or reject his budget proposals each year. The headquarters of the GLA is City Hall, Southwark; the current mayor is Boris Johnson. The mayor’s statutory planning strategy is published as the London Plan, which was most recently revised in 2011.[72] The local authorities are the councils of the 32 London boroughs and the City of London Corporation.[73] They are responsible for most local services, such as local planning, schools, social services, local roads and refuse collection. Certain functions, such as waste management, are provided through joint arrangements. In 2009–2010 the combined revenue expenditure by London councils and the GLA amounted to just over 22 billion ₤ (14.7 billion ₤ for the boroughs and 7.4 billion ₤ for the GLA)[74]

Policing in Greater London, with the exception of the City of London, is provided by the Metropolitan Police Force, overseen by the Metropolitan Police Authority. The City of London has its own police force – the City of London Police.[75] The British Transport Police are responsible for police services on National Rail and London Underground services in the capital.[76]

The London Fire Brigade is the statutory fire and rescue service for Greater London. It is run by the London Fire and Emergency Planning Authority and is the third-largest fire service in the world.[77] National Health Service ambulance services are provided by the London Ambulance Service (LAS) NHS Trust, the largest free at the point of use emergency ambulance service in the world.[78] The London Air Ambulance charity operates in conjunction with the LAS where required. Her Majesty’s Coastguard and the Royal National Lifeboat Institution operate on the River Thames.[79][80]

National government

London is the seat of the Government of the United Kingdom, which is located around the Palace of Westminster. Many government departments are located close to Parliament, particularly along Whitehall, including the Prime Minister’s residence at 10 Downing Street.[81] The British Parliament is often referred to as the “Mother of Parliaments” (although this sobriquet was first applied to England itself by John Bright)[82] because it has been the model for most other parliamentary systems, and its Acts have created many other parliaments.

Geography

Main article: Geography of London

Scope

Greater London is the top-level administrative subdivision covering London. The small, ancient City of London at its core once contained the whole settlement, but as the urban area grew the City Corporation resisted attempts to amalgamate it with its suburbs, causing “London” to be defined in a number ways for different purposes; and the situation was once open to legal debate.[83] Forty per cent of Greater London is covered by the London post town, within which ‘LONDON’ forms part of postal addresses.[84][85]

Satellite view of London

The London telephone area code (020) covers a larger area, similar in size to Greater London, although some outer districts are omitted and some places just outside are included. The area within the orbital M25 motorway is normally what is referred to as ‘London’.[86] and the Greater London boundary has been aligned to it in places.[87]

Outward urban expansion is now prevented by the Metropolitan Green Belt,[88] although the built-up area extends beyond the boundary in places, resulting in a separately defined Greater London Urban Area. Beyond this is the vast London commuter belt.[89] Greater London is split for some purposes into Inner London and Outer London.[90] The city is split by the River Thames into North and South, with an informal central London area in its interior. The coordinates of the nominal centre of London, traditionally considered to be the original Eleanor Cross at Charing Cross near the junction of Trafalgar Square and Whitehall, are approximately 51°30′26″N 00°07′39″W.[91]

Status

Within London, both the City of London and the City of Westminster have city status and both the City of London and the remainder of Greater London are the ceremonial counties.[92] The current area of Greater London has incorporated areas that were once part of the counties of Middlesex, Kent, Surrey, Essex and Hertfordshire.[93] London’s status as the capital of England, and later the United Kingdom, has never been granted or confirmed officially—by statute or in written form.[note 3]

Its position was formed through constitutional convention, making its status as de facto capital a part of the UK’s unwritten constitution. The capital of England was moved to London from Winchester as the Palace of Westminster developed in the 12th and 13th centuries to become the permanent location of the royal court, and thus the political capital of the nation.[97] More recently, Greater London has been defined as a region of England and in this context known as London.[5]

Topography

Greater London covers an area of 1,583 square kilometres (611 sq mi), an area which had a population of 7,172,036 in 2001 and a population density of 4,542 inhabitants per square kilometre (11,760 /sq mi). A larger area, referred to as the London Metropolitan Region or the London Metropolitan Agglomeration covers an area of 8,382 square kilometres (3,236 sq mi) has a population of 12,653,500 and a population density of 1,510 inhabitants per square kilometre (3,900 /sq mi).[98] Modern London stands on the Thames, its primary geographical feature, a navigable river which crosses the city from the south-west to the east. The Thames Valley is a floodplain surrounded by gently rolling hills including Parliament Hill, Addington Hills, and Primrose Hill. The Thames was once a much broader, shallower river with extensive marshlands; at high tide, its shores reached five times their present width.[99]

Since the Victorian era the Thames has been extensively embanked, and many of its London tributaries now flow underground. The Thames is a tidal river, and London is vulnerable to flooding.[100] The threat has increased over time due to a slow but continuous rise in high water level by the slow ’tilting’ of Britain (up in the north and down in the south) caused by post-glacial rebound.[101]

In 1974, a decade of work began on the construction of the Thames Barrier across the Thames at Woolwich to deal with this threat. While the barrier is expected to function as designed until roughly 2070, concepts for its future enlargement or redesign are already being discussed.[102]

Climate

London has a temperate oceanic climate, similar to much of southern Britain. Despite its reputation as being a rainy city, London receives less precipitation in a year than Rome at 834 mm (32.8 in), or Bordeaux at 923 mm (36.3 in).[103] Winters are generally chilly to cold with frost usually occurring in the suburbs on average twice a week from November to March. Snow usually occurs about 4 or 5 times a year mostly from December to February. Snowfall during March and April is rare but does occur every 2–3 years. Winter temperatures seldom fall below −4 °C (24.8 °F) or rise above 14 °C (57.2 °F). During the winter of 2010, London experienced its lowest temperature on record (−14 °C (6.8 °F)) in Northolt and the heaviest snow seen for almost two decades, a huge strain on London’s transport infrastructure. Summers are generally warm and sometimes hot, the heat being boosted by the urban heat island effect making the centre of London at times 5 °C (9 °F) warmer than the suburbs and outskirts. London’s summer average is 24 °C (75.2 °F). On average there are 7 days a year above 30 °C (86.0 °F) and 2 days a year above 32 °C (89.6 °F). Temperatures of 26 °C (80 °F) usually occur on a weekly basis from mid- June to late August. During the 2003 European heat wave there were 14 consecutive days above 30 °C (86.0 °F) and 2 consecutive days where temperatures soared up to 38 °C (100.4 °F), leading to hundreds of heat related deaths. Rain generally occurs on around 2 out of 10 summer days. Spring and Autumn are mixed seasons and can be pleasant. On 1 October 2011, the air temperature attained 30 °C (86.0 °F) and in April 2011 it reached 28 °C (82.4 °F). However in recent years both of these months have also had snowfall. Temperature extremes range from −10 °C (14.0 °F) to 37.9 °C (100.2 °F).

 

Climate data for London (Greenwich)
Month Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec Year
Record high °C (°F) 14.0
(57.2)
19.7
(67.5)
21.0
(69.8)
26.9
(80.4)
31.0
(87.8)
35.0
(95.0)
35.5
(95.9)
37.9
(100.2)
30.0
(86.0)
28.8
(83.8)
19.0
(66.2)
15.0
(59.0)
37.9
(100.2)
Average high °C (°F) 8.1
(46.6)
8.4
(47.1)
11.4
(52.5)
14.2
(57.6)
17.9
(64.2)
21.1
(70.0)
23.5
(74.3)
23.2
(73.8)
19.9
(67.8)
15.6
(60.1)
11.2
(52.2)
8.3
(46.9)
15.2
(59.4)
Average low °C (°F) 2.3
(36.1)
2.1
(35.8)
3.9
(39.0)
5.5
(41.9)
8.7
(47.7)
11.7
(53.1)
13.9
(57.0)
13.7
(56.7)
11.4
(52.5)
8.4
(47.1)
4.9
(40.8)
2.7
(36.9)
7.4
(45.3)
Record low °C (°F) −10
(14.0)
−9
(15.8)
−8
(17.6)
−2
(28.4)
−1
(30.2)
5.0
(41.0)
7.0
(44.6)
6.0
(42.8)
3.0
(37.4)
−4
(24.8)
−5
(23.0)
−7
(19.4)
−10
(14.0)
Precipitation mm (inches) 55.2
(2.173)
40.8
(1.606)
41.6
(1.638)
43.6
(1.717)
49.3
(1.941)
44.9
(1.768)
44.5
(1.752)
49.5
(1.949)
49.1
(1.933)
68.5
(2.697)
59.0
(2.323)
55.0
(2.165)
601.5
(23.681)
Snowfall cm (inches) 24.4
(9.61)
10.8
(4.25)
2.7
(1.06)
0.4
(0.16)
0
(0)
0
(0)
0
(0)
0
(0)
0
(0)
0
(0)
0.2
(0.08)
8.2
(3.23)
46.7
(18.39)
humidity 91 89 91 90 92 92 93 95 96 95 93 91 92.3
Avg. rainy days (≥ 1 mm) 10.9 8.1 9.8 9.3 8.5 8.4 7.0 7.2 8.7 9.3 9.3 10.1 106.6
Avg. snowy days 4 4 3 1 0 0 0 0 0 0 1 3 16
Mean monthly sunshine hours 45.9 66.1 103.2 147.0 185.4 180.6 190.3 194.4 139.2 109.7 60.6 37.8 1,460.2
Source no. 1: Record highs and lows from BBC Weather,[104] except August and February maximum from Met Office[105] [106]
Source no. 2: All other data from Met Office,[107] except for humidity and snow data which are from NOAA[108]

 

Districts

The City of London and the 32 London boroughs
  1. City of London
  2. City of Westminster
  3. Kensington and Chelsea
  4. Hammersmith and Fulham
  5. Wandsworth
  6. Lambeth
  7. Southwark
  8. Tower Hamlets
  9. Hackney
  10. Islington
  11. Camden
  12. Brent
  13. Ealing
  14. Hounslow
  15. Richmond
  16. Kingston
  17. Merton
City of London City of Westminster Kensington and Chelsea Hammersmith and Fulham Wandsworth Lambeth Southwark Tower Hamlets Hackney Islington Camden Brent Ealing Hounslow Richmond upon Thames Kingston Merton Sutton Croydon Bromley Lewisham Greenwich Bexley Havering Barking and Dagenham Redbridge Newham Waltham Forest Haringey Enfield Barnet Harrow Hillingdon

London-boroughs.svg

About this image
  1. Sutton
  2. Croydon
  3. Bromley
  4. Lewisham
  5. Greenwich
  6. Bexley
  7. Havering
  8. Barking and Dagenham
  9. Redbridge
  10. Newham
  11. Waltham Forest
  12. Haringey
  13. Enfield
  14. Barnet
  15. Harrow
  16. Hillingdon

London’s vast urban area is often described using a set of district names, such as Bloomsbury, Mayfair, Wembley and Whitechapel. These are either informal designations, reflect the names of villages that have been absorbed by sprawl, or are superseded administrative units such as parishes or former boroughs.

Such names have remained in use through tradition, each referring to a local area with its own distinctive character, but without current official boundaries. Since 1965 Greater London has been divided into 32 London boroughs in addition to the ancient City of London.[109][110] The City of London is the main financial district[111] and Canary Wharf has recently developed into a new financial and commercial hub, in the Docklands to the east.

The West End is London’s main entertainment and shopping district, attracting tourists.[112] West London includes expensive residential areas where properties can sell for tens of millions of pounds.[113] The average price for properties in Kensington and Chelsea is £894,000 with similar average outlay in most of central London.[114]

The East End is the area closest to the original Port of London, known for its high immigrant population, as well as for being one of the poorest areas in London.[115] The surrounding East London area saw much of London’s early industrial development; now, brownfield sites throughout the area are being redeveloped as part of the Thames Gateway including the London Riverside and Lower Lea Valley, which is being developed into the Olympic Park for the 2012 Olympics and Paralympics.[115]

Architecture

30 St Mary Axe, also known as the Gherkin, towers over St Andrew Undershaft

London’s buildings are too diverse to be characterised by any particular architectural style, partly due to their varying ages. Many grand houses and public buildings, such as the National Gallery, are constructed from Portland stone. Some areas of the city, particularly those just west of the centre, are characterised by white stucco or whitewashed buildings. Few structures in Central London pre-date the Great Fire of 1666, these being a few trace Roman remains, the Tower of London and a few scattered Tudor survivors in the City. Further out is, for example, the Tudor period Hampton Court Palace, England’s oldest surviving Tudor palace, built by Cardinal Thomas Wolsey circa 1515.[116] Wren‘s late 17th century churches and the financial institutions of the 18th and 19th centuries such as the Royal Exchange and the Bank of England, to the early 20th century Old Bailey and the 1960s Barbican Estate form part of the varied architectural heritage.

The disused, but soon to be rejuvenated, 1939 Battersea Power Station by the river in the southwest is a local landmark, while some railway termini are excellent examples of Victorian architecture, most notably St. Pancras and Paddington.[117] The density of London varies, with high employment density in the central area, high residential densities in inner London and lower densities in the suburbs.

The Monument in the City of London provides views of the surrounding area while commemorating the Great Fire of London, which originated nearby. Marble Arch and Wellington Arch, at the north and south ends of Park Lane respectively, have royal connections, as do the Albert Memorial and Royal Albert Hall in Kensington. Nelson’s Column is a nationally recognised monument in Trafalgar Square, one of the focal points of the city centre.

Buckingham Palace is the official residence of the British monarch

High-rise development is restricted at certain sites if it would obstruct protected views of St Paul’s Cathedral. Nevertheless, there are plans for more skyscrapers in central London (see Tall buildings in London), including the 72-storey Shard London Bridge which is currently under construction. Development temporarily stalled as a result of the recent financial crisis, but is reported to be recovering.[118] Older buildings are mainly brick built, most commonly the yellow London stock brick or a warm orange-red variety, often decorated with carvings and white plaster mouldings.[119]

In the dense areas, most of the concentration is achieved with medium- and high-rise buildings. London’s skyscrapers such as 30 St Mary Axe, Tower 42, the Broadgate Tower and One Canada Square are usually found in the two financial districts, the City of London and Canary Wharf. Other notable modern buildings include City Hall in Southwark with its distinctive oval shape,[120] and the British Library in Somers Town/Kings Cross. What was formerly the Millennium Dome, located by the Thames to the east of Canary Wharf, is now used as an entertainment venue called The O2 Arena.

Parks and gardens

Aerial view of Hyde Park

The largest parks in the central area of London are the Royal Parks of Hyde Park, its neighbour Kensington Gardens at the western edge of central London and Regent’s Park on the northern edge.[121] Regent’s Park contains London Zoo, the world’s oldest scientific zoo, and is located near the tourist attraction of Madame Tussauds Wax Museum.[122][123]

Closer to central London are the smaller Royal Parks of Green Park and St. James’s Park.[124] Hyde Park in particular is popular for sports and sometimes hosts open-air concerts. A number of large parks lie outside the city centre, including the remaining Royal Parks of Greenwich Park to the south-east[125] and Bushy Park and Richmond Park to the south-west,[126][127] as well as Victoria Park, London to the east. Primrose Hill to the north of Regent’s Park is a popular spot to view the city skyline.

Some more informal, semi-natural open spaces also exist, including the 320-hectare (790-acre) Hampstead Heath of North London.[128] This incorporates Kenwood House, the former stately home and a popular location in the summer months where classical musical concerts are held by the lake, attracting thousands of people every weekend to enjoy the music, scenery and fireworks.[129]

Demography

Main article: Demography of London
2001 United Kingdom Census[130]
Country of birth Population
United Kingdom United Kingdom 5,230,155
India India 172,162
Republic of Ireland Republic of Ireland 157,285
Bangladesh Bangladesh 84,565
Jamaica Jamaica 80,319
Nigeria Nigeria 68,907
Pakistan Pakistan 66,658
Kenya Kenya 66,311
Sri Lanka Sri Lanka 49,932
Ghana Ghana 46,513
Cyprus Cyprus 45,888
South Africa South Africa 45,506
United States United States 44,622
Australia Australia 41,488
Germany Germany 39,818
Turkey Turkey 39,128
Italy Italy 38,694
France France 38,130
Somalia Somalia 33,831
Uganda Uganda 32,082
New Zealand New Zealand 27,494
2009–10 ONS estimates[131]
Country of birth Population
India India 248,000
Poland Poland 122,000
Republic of Ireland Republic of Ireland 110,000
Bangladesh Bangladesh 107,000
Nigeria Nigeria 95,000

With increasing industrialisation, London’s population grew rapidly throughout the 19th and early 20th centuries, and it was for some time in the late 19th and early 20th centuries the most populous city in the world until overtaken by New York in 1925. Its population peaked at 8,615,245 in 1939 immediately before the outbreak of the Second World War. There were an estimated 7,556,900 official residents in Greater London as of mid-2007.[132]

However, London’s continuous urban area extends beyond the borders of Greater London and was home to 8,278,251 people in 2001,[24] while its wider metropolitan area has a population of between 12 and 14 million depending on the definition used.[25][26] According to Eurostat, London is the most populous city and metropolitan area of the European Union and the second most populous in Europe (or third if Istanbul is included). During the period 1991–2001 a net 726,000 immigrants arrived in London.[133]

The region covers an area of 1,579 square kilometres (610 sq mi). The population density is 4,542 inhabitants per square kilometre (11,760 /sq mi),[134] more than ten times that of any other British region.[135] In terms of population, London is the 25th largest city and the 18th largest metropolitan region in the world. It is also ranked 4th in the world in number of billionaires (United States Dollars) residing in the city.[136] London ranks as one of the most expensive cities in the world, alongside Tokyo and Moscow.[137]

Ethnic groups

According to the Office for National Statistics, based on 2009 estimates, 69.7 per cent of the 7,753,600 inhabitants of London were White, with 59.5 per cent White British, 2.2 per cent White Irish and 8.0 per cent classified as Other White. Some 13.2 per cent are of South Asian descent, with Indians making up 6.2 per cent of London’s population, followed by Pakistanis and Bangladeshis at 2.8 per cent and 2.2 per cent respectively. 2.0 per cent are categorised as “Other Asian”. 10.1 per cent of London’s population are Black, with around 5.3 per cent being Black African, 4.0 per cent as Black Caribbean and 0.8 per cent as “Other Black”. 3.5 per cent of Londoners are of mixed race; 1.8 per cent are Chinese; and 1.7 per cent belong to another ethnic group.[138]

Across London, Black and Asian children outnumber White British children by about six to four in state schools.[139] However, White children represent 62 per cent of London’s 1,498,700 population aged 0 to 15 as of 2009 estimates from the Office for National Statistics, with 55.7 per cent of the population aged 0 to 15 being White British, 0.7 per cent being White Irish and 5.6 per cent being from other EU White backgrounds.[140] In January 2005, a survey of London’s ethnic and religious diversity claimed that there were more than 300 languages spoken and more than 50 non-indigenous communities which have a population of more than 10,000 in London.[141] Figures from the Office for National Statistics show that, as of 2010, London’s foreign-born population is 2,650,000 (33 per cent), up from 1,630,000 in 1997.

The 2001 census showed that 27.1 per cent of Greater London‘s population were born outside the UK.[142] The table to the right shows the 20 most common foreign countries of birth of London residents in 2001, the date of the last published UK Census.[130] A portion of the German-born population are likely to be British nationals born to parents serving in the British Armed Forces in Germany.[143] Estimates produced by the Office for National Statistics indicate that the five largest foreign-born groups living in London in the period July 2009 to June 2010 were those born in India, Poland, the Republic of Ireland, Bangladesh and Nigeria.[131]

Religion

Main article: Religion in London
Religion in London
Religion Percent
Christian
58.2%
No religion
15.8%
Religion not stated
8.7%
Muslim
8.5%
Hindu
4.1%
Jewish
2.1%
Sikh
1.5%
Buddhist
0.8%
Other
0.2%

The majority of Londoners – 58.2 per cent – identify themselves as Christians.[144] This is followed by those of no religion (15.8 per cent), Muslims (8.5 per cent), Hindus (4.1 per cent), Jews (2.1 per cent), Sikhs (1.5 per cent), Buddhists (0.8 per cent) and other (0.2 per cent), though 8.7 per cent of people did not answer this question in the 2001 Census.[144]

London has traditionally been Christian, and has a large number of churches, particularly in the City of London. The well-known St Paul’s Cathedral in the City and Southwark Cathedral south of the river are Anglican administrative centres,[145] while the Archbishop of Canterbury, principal bishop of the Church of England and worldwide Anglican Communion, has his main residence at Lambeth Palace in the London Borough of Lambeth.[146]

Important national and royal ceremonies are shared between St Paul’s and Westminster Abbey.[147] The Abbey is not to be confused with nearby Westminster Cathedral, which is the largest Roman Catholic cathedral in England and Wales.[148] Despite the prevalence of Anglican churches, observance is very low within the Anglican denomination. Church attendance continues on a long, slow, steady decline, according to Church of England statistics.[149]

London is also home to sizeable Muslim, Hindu, Sikh, and Jewish communities. Many Muslims live in Tower Hamlets and Newham; the most important Muslim edifice is London Central Mosque on the edge of Regent’s Park.[150] Following the oil boom, increasing numbers of wealthy Middle-Eastern Muslims have based themselves around Mayfair and Knightsbridge in west London.[151][152] London is home to the largest mosque in western Europe, the Baitul Futuh Mosque, of the Ahmadiyya Muslim Community London’s large Hindu community is found in the north-western boroughs of Harrow and Brent, the latter of which is home to one of Europe’s largest Hindu temples, Neasden Temple.[153] Sikh communities are located in East and West London, which is also home to the largest Sikh temple in the world outside India.[154]

The majority of British Jews live in London, with significant Jewish communities in Stamford Hill, Stanmore, Golders Green, Hampstead, Hendon and Edgware in North London. Stanmore and Canons Park Synagogue has the largest membership of any single Orthodox synagogue in the whole of Europe, overtaking Ilford synagogue (also in London) in 1998.[155] The community set up the London Jewish Forum in 2006 in response to the growing significance of devolved London Government.[156]

Economy

The City of London is one of the world’s largest financial centres alongside New York City.[9][11]

London generates approximately 20 per cent of the UK’s GDP[157] (or $446 billion in 2005); while the economy of the London metropolitan areathe largest in Europe—generates approximately 30 per cent of the UK’s GDP (or an estimated $669 billion in 2005).[158] London is one of the pre-eminent financial centres of the world and vies with New York City as the most important location for international finance.[159][160]

London’s largest industry is finance, and its financial exports make it a large contributor to the UK’s balance of payments. Around 325,000 people were employed in financial services in London until mid-2007. London has over 480 overseas banks, more than any other city in the world. Currently, over 85% (3.2 million) of the employed population of greater London works in the services industries. Due to its prominent global role, London’s economy has been affected by the late-2000s financial crisis. The City of London estimates that 70,000 jobs in finance will be cut within a year.[161] The City of London is home to the Bank of England, London Stock Exchange, and Lloyd’s of London insurance market.

Over half of the UK’s top 100 listed companies (the FTSE 100) and over 100 of Europe’s 500 largest companies have their headquarters in central London. Over 70 per cent of the FTSE 100 are located within London’s metropolitan area, and 75 per cent of Fortune 500 companies have offices in London.[162]

Canary Wharf is a major business and financial centre and is home to some of the UK’s tallest buildings

Along with professional services, media companies are concentrated in London and the media distribution industry is London’s second most competitive sector.[163] The BBC is a significant employer, while other broadcasters also have headquarters around the City. Many national newspapers are edited in London. London is a major retail centre and in 2010 had the highest non-food retail sales of any city in the world, with a total spend of around £64.2 billion.[164] The Port of London is the second-largest in the United Kingdom, handling 45 million tonnes of cargo each year.[165]

London has five major business districts: the City, Westminster, Canary Wharf, Camden & Islington and Lambeth & Southwark. One way to get an idea of their relative importance is to look at relative amounts of office space: Greater London had 27 million m2 of office space in 2001, and the City contains the most space, with 8 million m2 of office space. London has some of the highest real estate prices in the world.[166][167]

Tourism

London is a popular centre for tourism, one of its prime industries, employing the equivalent of 350,000 full-time workers in 2003,[168] while annual expenditure by tourists is around £15 billion.[169] London attracts over 14 million international visitors per year, making it Europe’s most visited city.[170] London attracts 27 million overnight-stay visitors every year.[171] In 2009 the ten most-visited attractions in London were:[172]

  1. British Museum
  2. National Gallery
  3. Tate Modern
  4. Natural History Museum
  5. London Eye
  6. Science Museum
  7. Tower of London
  8. National Maritime Museum
  9. Victoria and Albert Museum
  10. Madame Tussauds

Transport

Transport is one of the four main areas of policy administered by the Mayor of London,[173] however the mayor’s financial control does not extend to the longer distance rail network that enters London. In 2007 he assumed responsibility for some local lines, which now form the London Overground network, adding to the existing responsibility for the London Underground, trams and buses. The public transport network is administered by Transport for London (TfL) and is one of the most extensive in the world. Cycling is an increasingly popular way to get around London. The London Cycling Campaign lobbies for better provision.[174]

The lines that formed the London Underground, as well as trams and buses, became part of an integrated transport system in 1933 when the London Passenger Transport Board (LPTB) or London Transport was created. Transport for London (TfL), is now the statutory corporation responsible for most aspects of the transport system in Greater London, and is run by a board and a commissioner appointed by the Mayor of London.[175]

Air

Heathrow (terminal 5 pictured) is the busiest airport in the world for international traffic.[176][177]

London is a major international air transport hub with the largest city airspace in the world. Eight airports use the word London in their name, but most traffic passes through six of these. London Heathrow Airport, in Hillingdon, West London, is the busiest airport in the world for international traffic, and is the major hub of the nation’s flag carrier, British Airways.[178] In March 2008 its fifth terminal was opened.[179] There were plans for a third runway and a sixth terminal however these were cancelled by the Coalition Government on 12 May 2010.[180] In September 2011 a personal rapid transit system was opened at Heathrow to connect to a nearby car park.[181]

Similar traffic, with the addition of some low-cost short-haul flights, is also handled at Gatwick Airport, located south of London in West Sussex.[182]

Stansted Airport, situated north east of London in Essex, is the main UK hub for Ryanair and Luton Airport to the north of London in Bedfordshire, caters mostly for low-cost short-haul flights.[183][184] London City Airport, the smallest and most central airport, is focused on business travellers, with a mixture of full service short-haul scheduled flights and considerable business jet traffic.[185]

London Southend Airport, east of London in Essex, is a smaller, regional airport that mainly caters for low-cost short-haul flights. It recently went through a large redevelopment project including a brand new terminal, extended runway and a new railway station offering fast links into the capital. EasyJet currently have a base at the airport.

Buses and trams

The red double-decker bus is an iconic symbol of London

London’s bus network is one of the largest in the world, running 24 hours a day, with 8,000 buses, 700 bus routes, and over 6 million passenger journeys made every weekday. In 2003, the network had an estimated 1.5 billion commuter trips per annum, more than the Underground.[186] Around £850 million is taken in revenue each year. London has the largest wheelchair accessible network in the world[187] and, from the 3rd quarter of 2007, became more accessible to hearing and visually impaired passengers as audio-visual announcements were introduced. The distinctive red double-decker buses are internationally recognised, and are a trademark of London transport along with black cabs and the Tube.[188][189]

London has a modern tram network, known as Tramlink, based in Croydon in South London. The network has 39 stops, three routes and carried 26.5 million people in 2008. Since June 2008 Transport for London has completely owned Tramlink and plans to spend £54m by 2015 on maintenance, renewals, upgrades and capacity enhancements. Since April 2009 all trams have been refurbished.[190]

Cycling

Cycling in London has enjoyed a renaissance since the turn of the Millennium. Cyclists enjoy a cheaper, and often quicker, way around town than those by public transport or car, and the launch of the Barclays Cycle Hire scheme in July 2010 has been successful and generally well received.

Port

From being the largest port in the world, the Port of London is now only the second-largest in the United Kingdom, handling 45 million tonnes of cargo each year.[165] Most of this actually passes through the Port of Tilbury, outside the boundary of Greater London.

Rail

The London Underground is the world’s oldest and second-longest rapid transit system

The London Underground — all of which is now commonly referred to as the Tube, though originally this designation referred only to the deep-level lines, as distinct from the sub-surface lines — is the oldest,[30] and second longest[31] metro system in the world, dating from 1863. The system serves 270 stations[191] and was formed from several private companies, including the world’s first underground electric line, the City and South London Railway.[192]

Over three million journeys are made every day on the Underground network, over 1 billion each year.[193] An investment programme is attempting to address congestion and reliability problems, including £7 billion (€10 billion) of improvements planned for the 2012 Summer Olympics.[194] London has been commended as the city with the best public transport.[195] The Docklands Light Railway, which opened in 1987, is a second, more local metro system using smaller and lighter tram-type vehicles which serve Docklands and Greenwich.

There is an extensive above-ground suburban railway network, particularly in South London, which has fewer Underground lines. London houses Britain’s busiest station – Waterloo with over 184 million people using the interchange station complex (which includes Waterloo East station) each year. The stations have services to South East and South West London, and also parts of South East and South West England.[196][197] Most rail lines terminate around the centre of London, running into eighteen terminal stations with the exception of the Thameslink trains connecting Bedford in the north and Brighton in the south via Luton and Gatwick airports.[198]

Since 2007 high-speed Eurostar trains link St. Pancras International with Lille, Paris, and Brussels. Journey times to Paris and Brussels of two-and-a-quarter hours and one hour 50 minutes respectively make London closer to continental Europe than the rest of Britain by virtue of the High Speed 1 rail link to the Channel Tunnel[199] while the first high speed domestic trains started in June 2009 linking Kent to London.[200]

Roads

The A102, near Greenwich. This was one of the only routes proposed in the Ringways Plan within Inner London to be built.

Although the majority of journeys involving central London are made by public transport, car travel is common in the suburbs. The inner ring road (around the city centre), the North and South Circular roads (in the suburbs), and the outer orbital motorway (the M25, outside the built-up area) encircle the city and are intersected by a number of busy radial routes—but very few motorways penetrate into inner London. The M25 is the longest ring-road motorway in the world at 195.5 km (121.5 mi) long.[201] The A1 and M1 connect London to Edinburgh, Leeds and Newcastle.

A plan for a comprehensive network of motorways throughout the city (the Ringways Plan) was prepared in the 1960s but was mostly cancelled in the early 1970s. In 2003, a congestion charge was introduced to reduce traffic volumes in the city centre. With a few exceptions, motorists are required to pay £10 per day to drive within a defined zone encompassing much of congested central London.[202][203] Motorists who are residents of the defined zone can buy a vastly reduced season pass which is renewed monthly and is cheaper than a corresponding bus fare.[204] London is notorious for its traffic congestion, with the M25 motorway the busiest stretch in the country. The average speed of a car in the rush hour is 10.6 mph (17.1 km/h).[205] London government initially anticipated the Congestion Charge Zone to increase daily peak period Underground and bus users by 20,000 people, reduce traffic by 10 to 15 percent, increase traffic speeds by 10 to 15 percent, and reduce queues by 20 to 30 percent.[206] Over the course of several years, the average number of cars entering the centre of London on a weekday was reduced from 195,000 to 125,000 cars – this is a 35-percent reduction of vehicles driven per day.[207]

Education

Main article: Education in London

Tertiary education

London is a major centre of higher education teaching and research and its 43 universities form the largest concentration of higher education in Europe.[19] In 2008/09 it had a higher education student population of around 412,000 (approximately 17 per cent of the UK total), of whom around 287,000 were registered for undergraduate degrees and 118,000 were studying at postgraduate level.[208] In 2008/09 there were around 97,150 international students in London, approximately 25 per cent of all international students in the UK.[208]

A number of world-leading education institutions are based in London. In the 2011 QS World University Rankings Imperial College London is ranked 6th, University College London (UCL) 7th and King’s College London 27th in the world.[209] The London School of Economics has been described as the world’s leading social science institution for both teaching and research.[210] The London Business School is considered one of the world’s leading business schools and in 2010 its MBA programme was ranked best in the world by the Financial Times.[211]

With 125,000 students, the federal University of London is the largest contact teaching university in Europe.[212] It includes four large multi-faculty universities – King’s College London, Queen Mary, Royal Holloway and UCL – and a number of smaller and more specialised institutions including Birkbeck, the Courtauld Institute of Art, Goldsmiths, Guildhall School of Music and Drama, the Institute of Education, the London Business School, the London School of Economics, the London School of Hygiene & Tropical Medicine, the Royal Academy of Music, the Central School of Speech and Drama, the Royal Veterinary College and the School of Oriental and African Studies.[213] Members of the University of London have their own admissions procedures, and some award their own degrees.

There are a number of universities in London which are outside of the University of London system, including Brunel University, City University London, Imperial College London, Kingston University, London Metropolitan University (with over 34,000 students, the largest unitary university in London),[214] London South Bank University, Middlesex University, University of the Arts London (the largest university of art, design, fashion, communication and the performing arts in Europe),[215] University of East London, the University of West London and the University of Westminster. In addition there are three international universities in London – Regent’s College, Richmond University and Schiller International University.

The front façade of the Royal College of Music

London is home to five major medical schools – Barts and The London School of Medicine and Dentistry (part of Queen Mary), King’s College London School of Medicine (the largest medical school in Europe), Imperial College School of Medicine, UCL Medical School and St George’s, University of London – and has a large number of affiliated teaching hospitals. It is also a major centre for biomedical research, and three of the UK’s five academic health science centres are based in the city – Imperial College Healthcare, King’s Health Partners and UCL Partners (the largest such centre in Europe).[216] There are a number of business schools in London, including Cass Business School (part of City University London), ESCP Europe, European Business School London, Imperial College Business School and the London Business School. London is also home to many specialist arts education institutions, including the Academy of Live and Recorded Arts, the London Contemporary Dance School, RADA, the Royal College of Art, the Royal College of Music and Trinity Laban.

Primary and secondary education

The majority of primary and secondary schools in London are state schools and are controlled by the London boroughs, although there are also a number of private schools in London, including old and famous schools such as the City of London School, Harrow, St Paul’s School, University College School, Highgate School and Westminster School.

Culture

Main article: Culture of London

Accent

The London accent long ago acquired the Cockney label, and was similar to many accents of the South East of England. The accent of a 21st century ‘Londoner’ varies widely; what is becoming more and more common amongst the under 30s however is some fusion of Cockney, Received Pronunciation, and a whole array of ‘ethnic’ accents, in particular Caribbean, which form an accent labelled Multicultural London English (MLE).[217]

Leisure and entertainment

Within the City of Westminster, the entertainment district of the West End has its focus around Leicester Square, where London and world film premieres are held, and Piccadilly Circus, with its giant electronic advertisements.[218] London’s theatre district is here, as are many cinemas, bars, clubs and restaurants, including the city’s Chinatown district (in Soho), and just to the east is Covent Garden, an area housing speciality shops. The United Kingdom’s Royal Ballet, English National Ballet, Royal Opera and English National Opera are based in London and perform at the Royal Opera House, the London Coliseum, Sadler’s Wells Theatre and the Royal Albert Hall as well as touring the country.[219]

Islington‘s 1 mile (1.6 km) long Upper Street, extending northwards from the Angel, has more bars and restaurants than any other street in the United Kingdom.[220] Europe’s busiest shopping area is Oxford Street, a shopping street nearly 1 mile (1.6 km) long, making it the longest shopping street in the United Kingdom. Oxford Street is home to vast numbers of retailers and department stores, including the world-famous Selfridges flagship store.[221] Knightsbridge, home to the equally renowned Harrods department store, lies to the southwest.

London is home to designers Vivienne Westwood, Galliano, Stella McCartney, Manolo Blahnik, and Jimmy Choo among others; its renowned art and fashion schools make it an international centre of fashion alongside Paris, Milan and New York. London offers a great variety of cuisine as a result of its ethnically diverse population. Gastronomic centres include the Bangladeshi restaurants of Brick Lane and the Chinese food restaurants of Chinatown.[222]

There is a variety of annual events, beginning with the relatively new New Year’s Day Parade, fireworks display at the London Eye, the world’s second largest street party, the Notting Hill Carnival is held during the late August Bank Holiday each year. Traditional parades include November’s Lord Mayor’s Show, a centuries-old event celebrating the annual appointment of a new Lord Mayor of the City of London with a procession along the streets of the City, and June’s Trooping the Colour, a formal military pageant performed by regiments of the Commonwealth and British armies to celebrate the Queen’s Official Birthday.[223]

Literature, film and television

Keats House, where Keats wrote his Ode to a Nightingale. The village of Hampstead has historically been a literary centre in London.

London has been the setting for many works of literature. The literary centres of London have traditionally been hilly Hampstead and (since the early 20th century) Bloomsbury. Writers closely associated with the city are the diarist Samuel Pepys, noted for his eyewitness account of the Great Fire, Charles Dickens, whose representation of a foggy, snowy, grimy London of street sweepers and pickpockets has been a major influence on people’s vision of early Victorian London, and Virginia Woolf, regarded as one of the foremost modernist literary figures of the 20th century.[224]

The pilgrims in Geoffrey Chaucer‘s late 14th-century Canterbury Tales set out for Canterbury from London – specifically, from the Tabard inn, Southwark. William Shakespeare spent a large part of his life living and working in London; his contemporary Ben Jonson was also based there, and some of his work—most notably his play The Alchemist—was set in the city.[224] A Journal of the Plague Year (1722) by Daniel Defoe is a fictionalisation of the events of the 1665 Great Plague.[224] Later important depictions of London from the 19th and early 20th centuries are Dickens’ novels, and Arthur Conan Doyle‘s Sherlock Holmes stories.[224] Modern writers pervasively influenced by the city include Peter Ackroyd, author of a “biography” of London, and Iain Sinclair, who writes in the genre of psychogeography.

London was the setting for the films Oliver Twist (1948), Peter Pan (1953), The Ladykillers (1955), The 101 Dalmatians (1961), Mary Poppins (1964), Blowup (1966), The Long Good Friday (1980), Secrets & Lies (1996), Notting Hill (1999), Match Point (2005), V For Vendetta (2005) and Sweeney Todd: The Demon Barber Of Fleet Street (2008). The television soap opera EastEnders, first broadcast in 1985, is also set in the city. London has played a significant role in the film industry, and has major studios at Ealing and a special effects and post-production community centred in Soho. Working Title Films has its headquarters in London.[225]

Museums and art galleries

London is home to many museums, galleries, and other institutions, many of which are free of admission charges and are major tourist attractions as well as playing a research role. The first of these to be established was the British Museum in Bloomsbury, in 1753. Originally containing antiquities, natural history specimens and the national library, the museum now has 7 million artefacts from around the globe. In 1824 the National Gallery was founded to house the British national collection of Western paintings; this now occupies a prominent position in Trafalgar Square. In the latter half of the nineteenth century the locale of South Kensington was developed as “Albertopolis“, a cultural and scientific quarter. Three major national museums are located there: the Victoria and Albert Museum (for the applied arts), the Natural History Museum and the Science Museum. The national gallery of British art is at Tate Britain, originally established as an annexe of the National Gallery in 1897. The Tate Gallery, as it was formerly known, also became a major centre for modern art; in 2000 this collection moved to Tate Modern, a new gallery housed in the former Bankside Power Station.

Music

The Royal Albert Hall hosts concerts and musical events

London is one of the major classical and popular music capitals of the world and is home to major music corporations, such as EMI, as well as countless bands, musicians and industry professionals. The city is also home to many orchestras and concert halls, such as the Barbican Arts Centre (principal base of the London Symphony Orchestra), Cadogan Hall (Royal Philharmonic Orchestra) and the Royal Albert Hall (The Proms).[219] London’s two main opera houses are the Royal Opera House and the Coliseum Theatre.[219] The UK’s largest pipe organ can be found at the Royal Albert Hall. Other significant instruments are found at the cathedrals and major churches. Several conservatoires are located within the city: Royal Academy of Music, Royal College of Music, Guildhall School of Music and Drama and Trinity College of Music.

London has numerous venues for rock and pop concerts, including large arenas such as Earls Court, Wembley Arena and the O2 Arena, as well as many mid-sized venues, such as Brixton Academy, the Hammersmith Apollo and the Shepherd’s Bush Empire.[219] Several music festivals, including the Wireless Festival, are held in London. The city is home to the first and original Hard Rock Cafe and the Abbey Road Studios where The Beatles recorded many of their hits. In the 1970s and 1980s, musicians and groups like Elton John, David Bowie, Queen, Elvis Costello, Cat Stevens, Ian Dury and the Blockheads, The Kinks, The Rolling Stones, The Who, Electric Light Orchestra, Madness, The Jam, The Small Faces, Led Zeppelin, Iron Maiden, Fleetwood Mac, The Police, The Cure, Squeeze and Sade, took the world by storm, deriving their sound from the streets and rhythms vibrating through London.[226]

London was instrumental in the development of punk music,[227] with figures such as the Sex Pistols, The Clash,[226] and Vivienne Westwood all based in the city. More recent artists to emerge from the London music scene include Bananarama, Wham!, The Escape Club, Bush, East 17, Siouxsie and the Banshees, the Spice Girls, Jamiroquai,Blur, Supergrass, The Libertines, Babyshambles, Bloc Party, Amy Winehouse, Adele, Coldplay, and George Michael.[228] London is also a centre for urban music. In particular the genres UK garage, drum and bass, dubstep and grime evolved in the city from the foreign genres of hip hop and reggae, alongside local drum and bass. Black music station BBC 1Xtra was set up to support the rise of home-grown urban music both in London and the rest of the UK.

Sports

Main article: Sport in London

London has hosted the Summer Olympics twice, in 1908 and 1948.[229][230] In July 2005 London was chosen to host the Olympic and Paralympic Games in 2012, which will make it the first city in the world to host the Summer Olympics three times.[20] London was also the host of the British Empire Games in 1934.[231] London will host the 2017 World Championships in Athletics.[232] London’s most popular sport is football and it has fourteen League football clubs, including five in the Premier League: Arsenal, Chelsea, Fulham, Queens Park Rangers, Tottenham Hotspur, and West Ham United.[233]

London also has four rugby union teams in the Aviva Premiership (London Irish, Saracens, Wasps and Harlequins), although only the Harlequins play in London (all the other three now play outside Greater London, although Saracens still play within the M25).[234] The other two professional rugby union teams in the city are second division clubs London Welsh and London Scottish, that play home matches in the city. The city has other very traditional rugby union clubs, famously Richmond F.C., Rosslyn Park F.C., Westcombe Park R.F.C. and Blackheath F.C..

There are currently three professional rugby league clubs in London – London Broncos who play in the European Super League at The Stoop and the Championship One side the London Skolars (based in Wood Green, London Borough of Haringey) Hemel Stags based in Hemel Hempstead, north of London will play in the Championship One from 2013.

From 1924, the original Wembley Stadium was the home of the English national football team, and served as the venue for the FA Cup final as well as rugby league‘s Challenge Cup final.[235] The new Wembley Stadium serves exactly the same purposes and has a capacity of 90,000.[236] Twickenham Stadium in south-west London is the national rugby union stadium, and has a capacity of 84,000 now that the new south stand has been completed.[237]

Cricket in London is served by two Test cricket grounds Lord’s (home of Middlesex C.C.C.) in St John’s Wood[238] and the Oval (home of Surrey C.C.C.) in Kennington.[239] Lord’s has hosted four finals of the Cricket World Cup. One of London’s best-known annual sports competitions is the Wimbledon Tennis Championships, held at the All England Club in the south-western suburb of Wimbledon.[240] Other key events are the annual mass-participation London Marathon which sees some 35,000 runners attempt a 26.2 miles (42.2 km) course around the city,[241] and the Oxford and Cambridge Boat Race on the River Thames between Putney and Mortlake.[242]

Twin cities

There are 46 other places on six continents named after London.[243] As well as London’s twinning, the London boroughs have twinnings with parts of other cities across the world. The Greater London Authority has twinning arrangements with:

The following cities have a friendship agreement with London:

See also

Notes

  1. ^ According to the European Statistical Agency, London is the largest Larger Urban Zone which uses conurbations and areas of high population as its definition. A ranking of population within municipal boundaries places London first. However, the University of Avignon in France claims that Paris is first and London second when including the whole urban area and hinterland, that is the outlying cities as well.
  2. ^ See also: Independent city#National capitals.
  3. ^ According to the Collins English Dictionary definition of ‘the seat of government’,[94] London is not the capital of England, as England does not have its own government. According to the Oxford English Reference Dictionary definition of ‘the most important town’[95] and many other authorities.[96]

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Bibliography

François Hollande

Saturday, June 23rd, 2012

François Hollande, né le 12 août 1954 à Rouen, est un homme d’État français. Il est le 24e et actuel président de la République française.

Premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, pendant la troisième cohabitation, puis dans l’opposition, maire de Tulle de 2001 à 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze de 1988 à 1993 et de nouveau de 1997 à 2012, et il préside le conseil général de la Corrèze de 2008 à 2012.

Désigné candidat du PS et du PRG à l’élection présidentielle de 2012 à l’issue d’une primaire, il arrive en tête du premier tour le 22 avril 2012 et emporte le second tour, deux semaines plus tard, avec 51,64 % des voix, face au président sortant, Nicolas Sarkozy.

Il devient le 7e président de la Cinquième République lors de son investiture, au palais de l’Élysée le 15 mai 2012.

Sommaire

Famille et vie privée

Article détaillé : Famille de François Hollande.

François Gérard Georges Nicolas Hollande est le fils cadet1 du docteur Georges Gustave Hollande, né le 9 mai 1923 à Cognac, médecin ORL, candidat malchanceux sur une liste d’extrême droite aux élections municipales de Rouen en 1959 et de Bois-Guillaume en 19652. Sa mère, Nicole Frédérique Marguerite Tribert, catholique de gauche2,3 née le 7 septembre 1927 à Vigneux-sur-Seine et décédée le 8 mars 2009 à Cannes4, était assistante sociale. Cette dernière figurait en 2008 sur la liste du Parti socialiste pour l’élection municipale de la ville de Cannes5.

À la fin des années 1970, il fait la connaissance de Ségolène Royal, également de la promotion Voltaire, lors d’une soirée de l’ENA. Il se lie avec elle au cours d’un stage effectué dans une cité HLM de banlieue, « La Noé », à Chanteloup-les-Vignes6. Le couple Royal-Hollande forme une union libre et a quatre enfants : Thomas (1984), qui est avocat, Clémence (1986), interne en médecine, Julien (1987), cinéaste, et Flora (1992), étudiante en psychologie7.

Leur séparation est annoncée au soir du second tour des élections législatives de 20078. Il officialise en 2010 sa relation avec la journaliste Valérie Trierweiler, née Massonneau9,10, qui était sa compagne depuis le milieu des années 200011,12,13,14 ; cette relation était restée cachée lors de la campagne de Ségolène Royal15,16.

Études

Il passe son enfance à Rouen puis, à partir de 1958, à Bois-Guillaume17, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen dans un quartier aisé, où il est élève au pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Au premier trimestre 1968, son père, favorable à l’Algérie française18 et mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et l’OAS19, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume et déménage avec sa famille à Neuilly-sur-Seine, où il se lance dans l’immobilier2. Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, François Hollande poursuit ses études dans une université de Paris, où il obtient une licence en droit20, puis à HEC Paris21 et à l’Institut d’études politiques de Paris22 (promotion 1974, diplôme section Service public), où il milite à l’UNEF-Renouveau, proche du Parti communiste français2. En 1980, il sort de l’ENAn 1 dans la promotion Voltaire18 où il rencontre Ségolène Royal.

En 1976, il est réformé du service militaire à cause de sa myopie lors de ses « trois jours » au fort de Vincennes, mais obtient l’annulation de cette décision. Lors de ses classes en tant qu’élève-officier de réserve à Coëtquidan en janvier 1977, il est dans la même chambrée que Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Henri de Castries et Jean-Michel Lambert, puis il rejoint l’École d’application du génie (EAG) à Angers avant d’être affecté au 71e régiment du Génie à Oissel6,28. François Hollande est lieutenant colonel de réserve.

Carrière politique

1974-1997 : débuts

En 1974, il préside la section de l’UNEF à l’Institut d’études politiques de Paris. Il entre à HEC Paris, et y préside le comité de soutien à la candidature de François Mitterrand29. Il adhère au Parti socialiste en 197930. Sorti 7e de l’ENA en 1980, il choisit d’être auditeur à la Cour des comptes20. Il est également, à cette époque, maître de conférences à l’IEP de Paris, où il donne des cours d’économie aux étudiants de troisième année jusqu’en 199131.

En 1981, à la suite de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, François Hollande devient chargé de mission (toujours à propos d’économie) pour l’Élysée, à l’époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (relance keynésienne) et de nationalisations. Lors des élections législatives de juin 1981, François Hollande est désigné comme candidat socialiste contre Jacques Chirac dans la troisième circonscription de la Corrèze, après le refus de Jacques Delors. Durant la campagne, il se rend à un meeting de son concurrent, à Neuvic, et l’interpelle sur le fait qu’il n’a pas répondu à sa demande écrite de débat. Avec 26 % des voix, contre 23 % au candidat communiste, il lui manque 350 voix pour mettre en ballottage Jacques Chirac, qui l’emporte dès le premier tour32.

De 1983 à 1984, il est le directeur de cabinet des deux porte-parole successifs du troisième gouvernement de Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. Il participe alors à une manipulation politique : à l’instigation de François Mitterrand, Jacques Attali demande à l’éditeur Fayard de publier un pamphlet contre la droite. La tâche est confiée au journaliste André Bercoff, qui publie un livre nommé De la reconquête, sous le pseudonyme de « Caton », un soi-disant dirigeant de la droite. François Hollande apportera à André Bercoff des éléments chiffrés pour la rédaction du livre, et se verra confier, par le journaliste lui-même, la promotion du livre. Dans différentes interviews, François Hollande se fait alors passer pour Caton, le faux dirigeant de la droite33. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d’Ussel (en Corrèze). En 1984, il devient conseiller référendaire à la Cour des comptes20. En 1986, Claude Allègre l’enrôle dans l’équipe d’experts dont s’entoure Lionel Jospin après la défaite du Parti Socialiste aux élections législatives de 198634. Aux élections législatives de 1988, qui font suite à la réélection de François Mitterrand, il se présente une nouvelle fois en Corrèze, mais change de circonscription. Avec près de 53 % des suffrages exprimés, il est élu député de la première circonscription de la Corrèze. À l’Assemblée nationale, il devient secrétaire de la Commission des finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense20.

Au Parti socialiste, il lance, avec Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard les « transcourants », rebaptisés ultérieurement « Démocratie 2000 »20.

De 1988 à 1991, il enseigne l’économie en 3e année de l’Institut d’études politiques de Paris20. François Hollande quitte Ussel en 1989, où il est conseiller municipal d’opposition depuis six ans, pour se présenter à Tulle. Il devient adjoint au maire de la ville, le communiste Jean Combasteil. L’année suivante, il soutient la motion Mauroy-Mermaz-Jospin au congrès de Rennes20. En 1993, il perd son mandat de député en étant battu par Raymond-Max Aubert (RPR) ; il reconnaîtra avoir délaissé ses électeurs pour ses activités nationales35. Il prend ensuite la présidence du club « Témoin » de Jacques Delors, qu’il conserve jusqu’en 1997. Lors des élections municipales de 1995, la gauche perd Tulle, et Raymond-Max Aubert en devient le maire. Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d’une équivalence (CAPA) lui permettant d’exercer la profession d’avocat : il travaille pendant quelques mois dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard20.

Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées en décembre 199220, il devient secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions économiques en novembre 1994. En 1995, après la renonciation de Jacques Delors, dont il soutenait la candidature à l’élection présidentielle, il se rapproche de Lionel Jospin, qui fait de lui un des porte-parole de sa campagne présidentielle. Après sa défaite face à Jacques Chirac, Lionel Jospin nomme François Hollande, en octobre 1995, porte-parole du PS20. Selon Serge Raffy, le premier secrétaire du PS cherche alors un homme qui « apaise, apporte sérénité et concorde » pour sortir des conflits suscités par la succession de François Mitterrand36.

1997-2008 : premier secrétaire du Parti socialiste

François Hollande et Ségolène Royal, lors de la campagne présidentielle de 2007.

En 1997, après la victoire de la gauche plurielle aux élections législatives, François Hollande retrouve son siège de député (avec 54,52 % des suffrages exprimés au deuxième tour face à Raymond-Max Aubert), et Lionel Jospin est nommé Premier ministre. Ce dernier le choisit pour lui succéder au poste de premier secrétaire du parti, en novembre 1997. Il est élu contre Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès de Brest. À ce poste, il conseille notamment à Lionel Jospin de ne pas réformer le système de retraites avant l’échéance présidentielle de 200237.

Lors des élections européennes de 1999, François Hollande mène la liste PS/PRG/MDC, qui arrive en tête avec 21,95 % des suffrages devant la liste RPF menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13,05 %) et la liste RPR/DL menée par Nicolas Sarkozy (12,82 %). Il siège au Parlement européen jusqu’au 17 décembre 1999, date à laquelle il renonce à son mandat38. Il devient cette même année vice-président de l’Internationale socialiste.

En 2001, il est élu maire de Tulle par le nouveau conseil municipal, la liste qu’il conduisait l’ayant emporté avec 53,1 % des voix au premier tour des élections municipales39. À ce poste, il lance notamment une politique du sport qui a permis l’amélioration des équipements sportifs existants et la création d’équipements nouveaux : ainsi, la réhabilitation en 2002 d’infrastructures de la ville tels que le gymnase Victor Hugo ou la plaine de jeux, l’ouverture d’un centre aquarécréatif et d’un boulodrome couvert en 2003, la création d’un skatepark en octobre 2002 et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l’année suivante illustrent la volonté de la nouvelle municipalité de promouvoir l’activité sportive. En 2008, Tulle est candidate au challenge de la ville la plus sportive de France40. Le 24 juin, elle est désignée première ex-aequo avec Tignes41.

Après le retrait de Lionel Jospin de la vie politique à la suite de son échec à la présidentielle le 21 avril 2002, François Hollande est réélu député le 16 juin 2002, avec 52,92 % des suffrages exprimés au second tour42.

Lors de la campagne des élections régionales et cantonales de 2004, il fait un tour de France des régions alors que, des personnalités socialistes de premier plan, seule Ségolène Royal s’est engagée dans la lutte dans le Poitou-Charentes34. Le Parti socialiste remporte 24 des 26 régions françaises et les deux tiers des cantons renouvelables (51 des 100 départements ont ainsi un président de gauche), à un moment où la popularité du 2e gouvernement Raffarin est au plus bas. En juin suivant, le PS obtient 28,9 % des suffrages aux élections européennes, un record pour ce scrutin. Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » à la Constitution européenne et s’oppose ainsi au numéro deux du parti, Laurent Fabius. Contrairement à ce qu’il avait promis à ce dernier43, il décide d’organiser un référendum interne au PS sur la question : le 1er décembre, les militants votent « oui » à 59 %. Il remplace alors plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre de ministres de Lionel Jospin : Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, etc. Il sort finalement affaibli du référendum du 29 mai 2005, où la majorité des Français, et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ». Le PS est, dès lors, vu par les médias comme durablement divisé entre partisans du « oui » et partisans du « non », emmenés par Laurent Fabius, à qui François Hollande retire son poste de numéro deux du parti.

Au congrès du Mans de 2005, la motion dont il est le premier signataire (aux côtés de Martine Aubry, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Julien Dray et Bertrand Delanoë) obtient 53,6 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003). Voulant mettre fin à un an de discussions et de querelles, François Hollande choisit de proposer une synthèse aux courants minoritaires, qui l’acceptent. Le 24 novembre 2005, seul candidat, il est réélu premier secrétaire du PS, avec 76,96 %. Il est alors considéré par ses détracteurs comme l’homme de la « synthèse molle », « fuyant l’affrontement pour au final ne rien décider »44,45. En 2006, devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne Ségolène Royal, il renonce à se présenter à l’élection présidentielle de 200746, pour laquelle il a contribué à l’élaboration du programme socialiste47. Après avoir gagné la primaire organisée par le PS, Ségolène Royal est finalement battue par Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle. Le 17 juin 2007, François Hollande est réélu député de la première circonscription de la Corrèze au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés48. D’après un classement effectué en 2010 par lesinfos.com, conduit par Bernard de La Villardière, il occupe la 411e place des députés les plus actifs49.

La liste qu’il conduit l’emporte à l’élection municipale de Tulle en 2008, au premier tour, avec 72,2 % des suffrages exprimés, contre la liste de droite50. En application de la loi sur le non-cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Tulle, l’un de ses proches, Bernard Combes, lui succédant en tant que maire. Dans le même temps, il est élu conseiller général de la Corrèze dans le canton de Vigeois, au premier tour, le 10 mars 2008, avec 54,8 % des suffrages exprimés, face au candidat UMP, le maire de Vigeois Albert Chassaing. Il succède le 20 mars suivant à Jean-Pierre Dupont à la présidence du conseil général de la Corrèze, détenue par la droite depuis 1970, date à laquelle Jacques Chirac avait été élu comme successeur d’Élie Rouby, mort quelques jours avant les élections cantonales. À ce poste, il lance notamment l’opération « ordicollège » (financement d’ordinateurs portables pour tous les élèves et enseignants de la 5e à la 3e à partir de 2008, à quoi s’ajoutent en 2010 des iPad en 6e)51. Sa gestion des finances du département, entre 2008 et 2012, est parfois critiquée par ses opposants52,53 ; en réponse à cette accusation, la porte-parole de campagne de François Hollande, Delphine Batho, souligne que la droite, qui était à la tête du département entre 2001 et 2008, aurait cumulé une dette de 300 millions d’euros54.

Le 26 novembre 2008, à la suite du congrès de Reims, Martine Aubry lui succède au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Il n’était pas candidat à sa propre succession, mais avait soutenu la candidature de Bertrand Delanoë43.

2011-2012 : élection présidentielle

Primaire socialiste

Logo utilisé par François Hollande dans le cadre de la primaire socialiste.

Dans les mois qui suivent son départ de la direction du Parti socialiste, François Hollande travaille à la préparation d’un projet autour de trois grands axes : la production, la fiscalité et l’éducation ; pour ce faire, il lance notamment l’association « Répondre à gauche » animé par Stéphane Le Foll en 2009 puis l’association « Démocratie 2012 » animé par Dominique Villemot et Jean-Marie Cambacérès en 2010. À partir de 2010, les sondages indiquent une progression des intentions de vote en sa faveur en vue de la primaire présidentielle socialiste de 201155. Ayant conditionné sa candidature à sa reconduction à la présidence du conseil général de la Corrèze56, il se déclare officiellement candidat à la primaire à Tulle, quelques heures après sa réélection, le 31 mars 201157.

Dans le cadre de la pré-campagne de la primaire socialiste, François Hollande apparaît comme le principal rival de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et alors favori des sondages. Les médias le présentent donc comme l’« anti-DSK », du fait de sa volonté de devenir un « président normal »58,59. Dominique Strauss-Kahn est accusé d’agression sexuelle et arrêté à New York le 14 mai 2011, ce qui empêche son retour en France avant la clôture des candidatures à la primaire.

François Hollande, qui était distancé de plus de 20 points dans les sondages par Dominique Strauss-Kahn au premier tour de la primaire, est, dès lors, considéré comme le favori. Mais il doit faire face à la montée de Martine Aubry dans les enquêtes d’opinion à la suite de l’annonce de la candidature de cette dernière, le 28 juin 2011. À partir de la mi-juillet, François Hollande est de nouveau en tête60. Durant la campagne, il est notamment critiqué pour son bilan à la tête du Parti socialiste et à son manque d’expérience ministérielle61.

En mai 2010, il avait qualifié, conformément au projet socialiste, d’« illusion » un retour du déficit public à 3 % du PIB en 2013, « sauf à augmenter drastiquement les impôts »62,63,64,65. Toutefois, face à la crise de la dette dans la zone euro, il s’engage, dans un entretien accordé au Monde le 16 juillet 2011, à réaliser cet objectif, jugeant que « nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altèrerait toutes nos marges de manœuvre »66. De même, il défend un retour à l’équilibre des comptes publics en 2017 et, bien que refusant l’inscription de la « règle d’or » sur les déficits dans la Constitution, propose une « loi de programmation » sur la réduction des déficits67. Il déclare que « le candidat qui annonce qu’il n’y aura pas d’effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera »68. Il appelle par ailleurs à « une réforme fiscale ample consistant à imposer le même barème à tous les revenus, ceux du travail comme ceux du capital », supprimant « les niches fiscales et les mesures dérogatoires » et fusionnant « l’impôt sur le revenu et la CSG ».

En septembre 2011, sa proposition d’abandonner la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et de recréer 60 000 à 70 000 postes dans l’Éducation nationale, soit environ 12 000 postes par an pendant cinq ans, pour un coût annuel de 500 millions d’euros, est critiquée à droite et à l’extrême droite, et par sa concurrente Martine Aubry69. L’autre mesure phare qu’il défend durant la campagne des primaires, le « contrat de génération », qui prévoit des dispenses de charges sociales pour les entreprises embauchant un jeune tout un gardant un senior, fait également l’objet de critiques, tant à droite que par Martine Aubry, pour son coût — estimé à huit milliards d’euros par an par l’Institut de l’entreprise70 — et pour sa supposée inefficacité dans les pays l’ayant mise en œuvre. Pour ces deux mesures, François Hollande indique que le financement se fait par redéploiement de crédits (« autant de dépenses supplémentaires que d’économies »)71.

Au soir du premier tour de la primaire, le 9 octobre 2011, François Hollande réalise un score de 39,17 % des voix, se qualifiant ainsi pour le second tour avec Martine Aubry (30,42 %). Entre les deux tours, les quatre candidats éliminés au premier tour, Manuel Valls (5,63 %), Jean-Michel Baylet (0,64 %), Ségolène Royal (6,95 %) et Arnaud Montebourg (17,19 %) apportent leur soutien à François Hollande. Le 16 octobre 2011, il l’emporte avec 56,57 % des suffrages, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste et du Parti radical de gauche pour l’élection présidentielle de 201272. Lors de son premier discours consécutif à sa désignation, il appelle à un grand rassemblement et affirme : « C’est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations, durant toute la République, de croire à l’égalité et au progrès »73.

Campagne présidentielle

Logotype utilisé par François Hollande dans le cadre de sa campagne.

Sa campagne est organisée par Pierre Moscovici et Stéphane Le Foll, assistés des préfets Nacer Meddah et Chantal Jourdan74, et adjoints de Michel Sapin pour la préparation du projet présidentiel et Manuel Valls à la tête d’un pôle de communication de quatre porte-parole75. Le début de sa campagne est marquée par les difficultés entourant l’élaboration de l’accord programmatique et électoral entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts en vue de 2012, notamment en ce qui concerne une éventuelle sortie du nucléaire76. François Hollande intervient dans le cadre de cet accord, revendiquant le retrait du paragraphe sur la « reconversion à emploi constant » de la filière MOX, puis s’opposant à la proposition de supprimer le droit de veto de la France au Conseil de sécurité des Nations unies77. En outre, il subit une série de critiques, de ses concurrents de gauche (Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon) et de la droite, qui lui supposent un manque d’autorité et lui reprochent de cultiver l’ambiguïté78,79, dans l’attente de son programme.

François Hollande en janvier 2012.

François Hollande, lors d’un meeting à Rennes, le 4 avril 2012.

Après en avoir esquissé les grandes lignes, lors d’un premier grand meeting au Bourget, le 22 janvier 201280,81, il présente le 26 janvier à la Maison des Métallos ses « soixante engagements pour la France », qui prévoient :

  • en politique européenne, la conclusion d’un nouveau contrat de partenariat franco-allemand, la demande de l’adoption d’une directive sur la protection des services publics ;
  • face au système financier, la création d’une agence de notation européenne, la séparation des activités de crédit et d’investissement des banques ;
  • en matière énergétique, la réduction de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables d’ici 2025 ;
  • concernant la fiscalité des particuliers, la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, la création d’une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supplémentaires à 150 000 euros, le plafonnement des niches fiscales à un maximum de 10 000 euros par an, la remise en cause de l’allègement de l’ISF, mesures qui doivent rapporter 29 milliards d’euros de recettes supplémentaires selon lui;
  • la construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A, l’État mettant à la disposition des collectivités territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans ;
  • sur l’insertion des jeunes, le recrutement de 60 000 professeurs, la création d’une allocation d’études et de formation sous condition de ressources, mise en place d’un contrat de génération qui permettrait à un salarié expérimenté d’être le tuteur d’un jeune embauché en contrepartie d’exonérations de charges, création au total de 150 000 emplois aidés ;
  • des aides aux PME, avec la création d’une banque publique d’investissement orientée vers les PME et la réduction du taux d’imposition à 30 % pour les moyennes entreprises et à 15 % pour les petites ;
  • le recrutement de 5 000 magistrats, policiers et gendarmes et le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotisé plus de 41 ans ;
  • sur le plan international, le retrait de toutes les troupes françaises d’Afghanistan avant la fin de l’année 201282.

Il évalue le coût total des nouvelles mesures à 20 milliards d’euros en cinq ans et à 29 milliards d’euros les hausses d’impôts nécessaires si le taux de croissance est de 2 % en 2014 puis de 2,5 % les années suivantes83,84,85. Le chiffrage de son programme est contesté par ses opposants et par l’Institut Montaigne, de tendance libérale86, d’autant plus qu’au programme initial s’ajoutent plusieurs mesures, annoncées début mars 2012 (sur l’enseignement supérieur, le droit des femmes, le pouvoir d’achat), pour un coût supplémentaire évalué entre 2,8 et 5,2 milliards par an selon le think tank patronal l’Institut de l’entreprise87.

Avec 28,63 % des voix (10 272 705 voix) au premier tour88, François Hollande se qualifie pour le second tour, arrivant devant Nicolas Sarkozy, avec 27,18 % des suffrages exprimés. Il obtient le plus grand nombre de voix des candidats socialistes au premier tour depuis 1988, se trouvant à un niveau également supérieur à celui de François Mitterrand avant son élection en 1981. C’est par ailleurs la première fois qu’un candidat dépasse le président de la République en exercice lors du premier tour d’une présidentielle.

Lors de l’entre-deux-tours, aucun des huit candidats éliminés ne se prononce en faveur de Nicolas Sarkozy. François Hollande bénéficie des appels en sa faveur de l’écologiste Eva Joly, du candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, ou encore de Jacques Cheminade. Le centriste François Bayrou surprend89 en annonçant qu’il votera pour François Hollande « à titre personnel », par rejet de la « course-poursuite à l’extrême-droite » engagée par le candidat UMP90, mais sans toutefois approuver le programme économique du candidat de la gauche ni rejoindre sa future majorité91. D’autre part, de manière inhabituelle, le dirigeant de la CGT, Bernard Thibault, ou encore le Syndicat de la Magistrature appellent à voter pour le candidat socialiste92.

Après un débat télévisé le 2 mai 2012 où il présente le président qu’il sera (par l’anaphore « Moi président de la République »), François Hollande sort vainqueur le 6 mai 2012 au second tour face au président sortant Nicolas Sarkozy, avec 51,64 % des suffrages exprimés (18 000 668 voix)93, et est ainsi élu 24e président de la République française. Il s’agit de la deuxième élection présidentielle la plus serrée de l’histoire de la Cinquième République, après celle de Valéry Giscard d’Estaing en 1974, mais c’est un résultat comparable à celui de François Mitterrand en 1981 (51,76 %). Il devient ainsi le deuxième président socialiste de la Cinquième République, 31 ans après l’élection de François Mitterrand.

Depuis 2012 : présidence de la République

Nicolas Sarkozy et François Hollande, lors de la passation de pouvoirs, le 15 mai 2012 au palais de l’Élysée.

Le 8 mai 2012, François Hollande accepte l’invitation du président sortant Nicolas Sarkozy à participer à ses côtés aux commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien qu’à cette date, le Conseil constitutionnel n’ait pas encore proclamé les résultats officiels de l’élection présidentielle. C’est chose faite le 10 mai.

La passation des pouvoirs avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy a lieu le 15 mai 201294. François Hollande devient alors le 24e président de la République française et le 7e président de la Ve République (ainsi que le 67e coprince français d’Andorre95). Le même jour, il rend hommage à Jules Ferry et Marie Curie devant leur monument respectif et assiste à la réception rituelle à l’hôtel de ville de Paris96. Son cabinet a été nommé le 15 mai 2012 également97.

Politique intérieure

Articles connexes : Gouvernement Jean-Marc Ayrault I et II.

Le 15 mai 2012, François Hollande nomme Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre. Le lendemain, ce dernier prend ses fonctions à l’hôtel Matignon, où il constitue un gouvernement de trente-quatre ministres (dix-sept hommes et dix-sept femmes). C’est le premier gouvernement dans l’histoire de la République française à respecter une stricte parité98.

Lors du premier conseil des ministres, le 17 mai 2012, François Hollande, Jean-Marc Ayrault ainsi que l’ensemble des ministres, baissent leurs salaires de 30 %, en réponse aux promesses faites durant la campagne présidentielle. De même, ils signent une « charte de déontologie », qui leur interdit le cumul des mandats. Ils doivent également « se garder de tout conflit d’intérêt »99.

Le début de son mandat est notamment marqué par la prolongation de la trêve hivernale pour l’hébergement des sans-abri100, la revalorisation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire pour la rentrée 2012101 ou encore par un retour partiel à le retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé a travailler à 18 ou 19 ans102.

Politique internationale

François Hollande et Barack Obama, le 18 mai 2012 à la Maison-Blanche.

Le jour de son investiture, il effectue sa première visite à l’étranger en se rendant à Berlin pour rencontrer la Chancelière allemande Angela Merkel103. Le 18 mai, il se rend à Washington pour un entretien bilatéral avec Barack Obama, le président des États-Unis. Les sujets évoqués sont notamment la situation économique de la zone euro et le retrait des forces combattantes françaises d’Afghanistan104. François Hollande participe le lendemain au sommet du G8 à Camp David105, puis il se rend au 25e sommet de l’Otan à Chicago106 les 20 et 21 mai107.

Sa promesse de campagne sur le retrait de tous les militaires d’Afghanistan se limite aux “troupes combattantes”, soit 2000 soldats108. Il restera alors après le 31 décembre 2012, plus de 1400 militaires109 toujours sous commandement de l’ISAF et dont la mission exacte demeure “floue”110 111. Le 25 mai 2012, il se rend à Kaboul afin de présenter son plan de retrait aux troupes sur place112.

Mandats et fonctions

Mandats parlementaires

Mandats locaux

Fonctions politiques

Présidence de la République

Distinctions et décorations

Décorations officielles

En tant que président de la République

Médias

Télévision

Dans les Guignols de l’info, François Hollande possède sa marionnette depuis qu’il a été tête de liste pour les élections européennes de 1999. Il est présenté comme assez naïf et termine chacune de ses interventions par un rire simplet. C’est l’imitateur Nicolas Canteloup qui lui prête sa voix jusqu’en 2011, date à laquelle il est remplacé par Thierry Garcia, ceci s’accompagnant également d’un changement de marionnette.

Documentaires

  • Denis Jeambar et Stéphanie Kaïm, François Hollande : comment devenir Président ?, France Télévision, diffusé le 7 mai 2012

Publications

Ouvrages

Ouvrages collectifs

Préfaces

  • La Fin du cumul des mandats de Bernard Roman, éd. B. Leprince, 2000.
  • Le Socialisme selon Léon Blum de David Frapet, éditions Créer, 2003.
  • Socialisme sans discriminations de Joseph Yakete, L’Harmattan, 2005.
  • Choisir. Entretiens avec Jean Bothorel de Pierre Mendès France, Fayard, 2006.
  • Les Grands discours socialistes français du XXe siècle, éditions Complexe, 2007.
  • Le Dernier Chirac de Bruno Dive, éditions Jacob-Duvernet, 2009.
  • Pourquoi pas le socialisme ? de Gerald Cohen, L’Herne, 2010 (ISBN 978-2851979216).
  • De Mendès France à Bérégovoy : l’honneur en politique de Régis Paranque, Pascal Galodé édition, 2011.
  • Bort-les-Orgues, un barrage dans l’histoire de Alexandre Pau, éditions Privat, 2011.
  • Le Rapport Beveridge de William Beveridge, éditions Perrin, 2012.
  • Quelle République pour le XXIe siècle ? d’Eric Ferrand, éditions Le Publieur, 2012.
  • Mes points sur les i. Propos sur la présidentielle et la crise de Michel Rocard, éditions Odile Jacob, 2012.
  • François Hollande président de Stéphane Ruet et Valérie Trierweiler, Le Cherche midi, 2012.

François Hollande

Saturday, June 23rd, 2012

François Gérard Georges Nicolas Hollande (French pronunciation: [fʁɑ̃swa ɔlɑ̃d]; born 12 August 1954) is the 24th President of France and ex officio Co-Prince of Andorra. He previously served as the First Secretary of the French Socialist Party from 1997 to 2008 and as a Deputy of the National Assembly of France for Corrèze’s 1st Constituency from 1988 to 1993 and then again from 1997 to 2012. He also served as the Mayor of Tulle from 2001 to 2008 and the President of the General Council of Corrèze from 2008 to 2012.

He was elected President of France on 6 May 2012, defeating the incumbent Nicolas Sarkozy, and was sworn in on 15 May.[1] He is the second Socialist President of the Fifth French Republic, after François Mitterrand who served from 1981 to 1995.

Contents

Early life and background

Hollande was born in Rouen, Seine-Maritime, Upper Normandy, to a middle-class family. His mother, Nicole Frédérique Marguerite Tribert (1927–2009), was a social worker, and his father, Georges Gustave Hollande, an ear, nose, and throat doctor who “had once run for the far right in local politics.”[2][3][4][5][6] Hollande was raised Catholic but is now an agnostic.[7] The family moved to Neuilly-sur-Seine, a suburb of Paris, when Hollande was 13.[8]

Education

He attended Saint Jean-Baptiste de La Salle boarding school, then HEC Paris, École nationale d’administration, and the Institut d’Études Politiques de Paris (Paris Institute of Political Studies). He graduated from ENA in 1980.[9][10] He lived in the United States in the summer of 1974 while he was a university student.[11] Immediately after graduating, he was employed as a councillor in the Court of Audit.

Early political career

After volunteering as a student to work for François Mitterrand‘s ultimately unsuccessful campaign in the 1974 presidential election, Hollande joined the Socialist Party five years later. He was quickly spotted by Jacques Attali, a senior adviser to Mitterrand, who arranged for Hollande to stand for election to the French National Assembly in 1981 in Corrèze against future President Jacques Chirac, who was then the Leader of the Rally for the Republic, a Neo-Gaullist party. Hollande lost to Chirac in the first round, although he would go on to become a Special Adviser to the newly elected President Mitterrand, before serving as a staffer for Max Gallo, the government’s spokesman. After becoming a Municipal Councillor for Ussel in 1983, he contested Corrèze for a second time in 1988, this time being elected to the National Assembly. Hollande lost his bid for re-election to the National Assembly in the so-called “blue wave” of the 1993 election, described as such due to the number of seats gained by the Right at the expense of the Socialist Party.

First Secretary of the Socialist Party

As the end of Mitterrand’s term in office approached, the Socialist Party was torn by a struggle of internal factions, each seeking to influence the direction of the party. Hollande pleaded for reconciliation and for the party to unite behind Jacques Delors, the President of the European Commission, but Delors renounced his ambitions to run for the French Presidency in 1995, leading to Lionel Jospin‘s resuming his earlier position as the leader of the party. Jospin selected Hollande to become the official party spokesman, and Hollande went on to contest Corrèze once again in 1997, successfully returning to the National Assembly. That same year, Jospin became the Prime Minister of France, and Hollande won the election for his successor as First Secretary of the French Socialist Party, a position he would hold for eleven years. Because of the very strong position of the Socialist Party within the French Government during this period, Hollande’s position led some to refer to him the “Vice Prime Minister”. Hollande would go on to be elected the Mayor of Tulle in 2001, an office he would hold for the next seven years.

The immediate resignation of Jospin from politics following his shock defeat by far-right candidate Jean-Marie Le Pen in the first round of the 2002 presidential election forced Hollande to become the public face of the party for the 2002 legislative election but, although he managed to limit defeats and was re-elected in his own constituency, the Socialists lost nationally. In order to prepare for the 2003 Party Congress in Dijon, he obtained the support of many notable personalities of the party and was re-elected First Secretary against opposition from left-wing factions. After the triumph of the Left in the 2004 regional elections, Hollande was cited as a potential presidential candidate, but the Socialists were divided on the European Constitution, and Hollande’s support for the ill-fated “yes” position in the French referendum on the European Constitution caused friction within the party. Although Hollande was re-elected as First Secretary at the Le Mans Congress in 2005, his authority over the party began to decline from this point onwards. Eventually his domestic partner, Ségolène Royal, was chosen to represent the Socialist Party in the 2007 presidential election, where she would lose to Nicolas Sarkozy. Hollande was widely blamed for the poor performances of the Socialist Party in the 2007 elections, and he announced that he would not seek another term as First Secretary. Hollande publicly declared his support for Bertrand Delanoë, the Mayor of Paris, although it was Martine Aubry who would go on to win the race to succeed him in 2008.

Following his resignation as First Secretary, Hollande was immediately elected to replace Jean-Pierre Dupont as the President of the General Council of Corrèze in April 2008, a position he holds to this day. In 2008 he supported the creation of the first European Prize for Local History (Étienne Baluze Prize), founded by the “Société des Amis du musée du cloître” of Tulle, on the suggestion of the French historian Jean Boutier. François Hollande awarded the first prize on 29 February 2008 to the Italian historian Beatrice Palmero in the General Council of Corrèze.

2012 presidential campaign

See also: French presidential election, 2012

Following his re-election as President of the General Council of Corrèze in March 2011, Hollande announced that he would be a candidate in the upcoming primary election to select the Socialist and Radical Left Party presidential nominee.[12] The primary marked the first time that both parties had held an open primary to select a joint nominee at the same time. He initially trailed the front-runner, former Finance Minister and IMF Managing Director Dominique Strauss-Kahn. Following Strauss-Kahn’s arrest on suspicion of sexual assault in New York City in May 2011, Hollande began to lead the opinion polls. His position as front-runner was established just as Strauss-Kahn declared that he would no longer be seeking the nomination. After a series of televised debates throughout September, Hollande topped the ballot in the first round held on 9 October with 39% of the vote, not gaining the 50% required to avoid a second ballot, which he would contest against Martine Aubry, who had come second with 30% of the vote.

The second ballot took place on 16 October 2011. Hollande won with 56% of the vote to Aubry’s 43% and thus became the official Socialist and Radical Left Party candidate for the 2012 presidential election.[13] After the primary results, he immediately gained the pledged support of the other contenders for the party’s nomination, including Aubry, Arnaud Montebourg, Manuel Valls and 2007 candidate Ségolène Royal.[14]

Hollande’s presidential campaign was managed by Pierre Moscovici and Stéphane Le Foll, a Member of Parliament and Member of the European Parliament respectively.[15] Hollande launched his campaign officially with a rally and major speech at Le Bourget on 22 January 2012 in front of 25,000 people.[16][17] The main themes of his speech were equality and the regulation of finance, both of which he promised to make a key part of his campaign.[17]

On 26 January he outlined a full list of policies in a manifesto containing 60 propositions, including the separation of retail activities from riskier investment-banking businesses; raising taxes for big corporations, banks and the wealthy; creating 60,000 teaching jobs; bringing the official retirement age back down to 60 from 62; creating subsidised jobs in areas of high unemployment for the young; promoting more industry in France by creating a public investment bank; granting marriage and adoption rights to same-sex couples; and pulling French troops out of Afghanistan in 2012.[18][19] On 9 February, he detailed his policies specifically relating to education in a major speech in Orléans.[20]

On 15 February, incumbent President Nicolas Sarkozy announced that he would run for a second and final term, strongly criticising Hollande’s proposals and claiming that he would bring about “economic disaster within two days of taking office” if he won.[21]

Hollande visited Berlin, Germany, in December 2011 for the Social Democrats Federal Party Congress, at which he met Sigmar Gabriel, Peer Steinbrück, Frank-Walter Steinmeier and Martin Schulz;[22][23] he also travelled to Belgium before the United Kingdom in February 2012, where he met with Opposition Leader Ed Miliband; and finally Tunisia in May 2012.[24][25]

Opinion polls showed a tight race between the two men in the first round of voting, with most polls showing Hollande comfortably ahead of Sarkozy in a hypothetical second round run-off.[26]

The first round of the presidential election was held on 22 April. François Hollande came in first place with 28.63% of the vote, and faced Nicolas Sarkozy in the second round run-off.[27] In the second round of voting on 6 May 2012, François Hollande was elected President of the French Republic with 51.7% of the vote.[1]

President of France

Hollande (right) and outgoing President Nicolas Sarkozy at Élysée Palace on inauguration day, 15 May.

François Hollande was elected President of France on 6 May 2012. He was inaugurated on 15 May, and shortly afterwards appointed Jean-Marc Ayrault to be his Prime Minister. He also appointed Benoît Puga to be his military chief of staff, Pierre-René Lemas as his General Secretary and Pierre Besnard as his Head of Cabinet.[28] On his first official visit to a foreign country in his capacity as President of France, the aeroplane transporting him was hit by lightning.[29] The plane returned safely to Paris where he took another flight to Germany.

Policies

Personal life

Hollande with his former partner, Ségolène Royal, at a rally for the 2007 elections

For over 30 years, his partner was fellow Socialist politician Ségolène Royal, with whom he has four children – Thomas (1984), Clémence (1985), Julien (1987) and Flora (1992). In June 2007, just a month after Royal’s defeat in the French presidential election of 2007, the couple announced that they were separating.[37]

A few months after his split from Ségolène Royal was announced, a French website published details of a relationship between Hollande and French journalist Valérie Trierweiler. This disclosure was controversial, as some considered it to be a breach of France’s strict stance on the privacy of politicians’ personal affairs. In November 2007, Valérie Trierweiler confirmed and openly discussed her relationship with Hollande in an interview with the French weekly Télé 7 Jours. She keeps working for the magazine Paris Match.

Honours and decorations

Works

Hollande has had a large number of books and academic works published, including:

Brian Mulroney

Saturday, June 23rd, 2012

Brian Mulroney (né le 20 mars 1939 à Baie-Comeau) est un avocat, dirigeant d’entreprise et homme politique canadien. Il a été le 18e Premier ministre du Canada, du 17 septembre 1984 au 24 juin 1993. Il a été chef du parti progressiste-conservateur du Canada du 11 juin 1983 au 12 juin 1993 et député à la Chambre des Communes du Canada du 29 août 1983 au 8 septembre 1993, où il a représenté successivement les circonscriptions de Central Nova (1983-1984), de Manicouagan (1984-1988) et de Charlevoix (1988-1993)1.

Sommaire

Débuts

Il est le fils de Benedict (Ben) Mulroney et d’Irene O’Shea2. Son père était électricien dans une papeterie. Brian Mulroney grandit à Baie-Comeau, puis fait ses études secondaires dans un pensionnat catholique à Chatham, au Nouveau-Brunswick, géré par l’université St. Thomas. De 1955 à 1959, il étudie à l’université Saint-Francis-Xavier, à Antigonish, en Nouvelle-Écosse, où il obtient un baccalauréat ès arts avec spécialisation en sciences politiques3. Lors de sa première année d’études à cet endroit, à 16 ans, il adhère au Parti progressiste-conservateur, recruté par Lowell Murray, alors membre du club du parti sur le campus4. Mulroney participe activement aux activités du parti. En 1956, il est secrétaire du club du campus. En décembre 1956, il est délégué au congrès à la direction du parti à Ottawa et il s’y active en faveur de l’élection de John Diefenbaker. En 1957, il devient vice-président de la fédération jeunesse du parti5.

En 1959, il entreprend des études de droit à l’université Dalhousie, à Halifax, qu’il quitte l’année suivante6 pour l’université Laval, à Québec, où il obtient une licence en droit en 1964. En 1964, il se joint à la firme d’avocats montréalaise Howard, Cate, Ogilvy et al. et s’installe à Montréal6. Le 26 mai 1973, il épouse Mila Pivnicki, fille d’immigrants yougoslaves (serbes de Bosnie). Les Mulroney ont quatre enfants : Nicolas, Mark, Ben et Caroline1.

Il siège à la commission d’enquête sur les ports du Saint-Laurent, présidée par Laurent Picard. En 1974, il est l’un des trois commissaires de la commission d’enquête sur l’exercice de la liberté syndicale dans l’industrie de la construction, créée par le gouvernement Robert Bourassa et présidée par Robert Cliche6, ce qui contribue à le faire connaître du public.

Il milite toujours activement au Parti progressiste-conservateur. En 1976, il se lance dans la course à la direction de ce parti, mais est vaincu par Joe Clark. À la suite de cette défaite, Mulroney accepta le poste de vice-président exécutif de la compagnie Iron Ore du Canada, une filiale de trois aciéries majeures américaines. En 1977, il est nommé président de la compagnie6.

Chef de l’Opposition officielle

Brian Mulroney et Mila Pivnicki lors du congrès à la direction de juin 1983

En 1983, le leadership de Clark commence à être remis en question. Lorsque Clark reçoit l’appui de moins de 67 % des délégués au congrès du parti, il démissionne comme chef du parti. Brian Mulroney se porte de nouveau candidat et fait campagne plus astucieusement qu’en 1976. Il est élu chef du parti le 11 juin 1983, défaisant Clark au quatrième tour. Il attira des appuis de plusieurs factions différentes du parti, particulièrement parmi les délégués du Québec, sa province natale. Après avoir remporté une élection partielle dans la circonscription néo-écossaise de Central Nova, Mulroney fait son entrée comme député à la Chambre des communes du Canada le 26 août 1983.

Lorsque le premier ministre Pierre Trudeau prend sa retraite en juin 1984, le Parti libéral du Canada choisit John Turner comme nouveau chef. Turner déclenche des élections générales en septembre. Mulroney marqua des points durant le débat télévisé lorsqu’il attaqua Turner, avec sa phrase « You had an option, sir », pour les désignations de patronage qu’il avait faites pour Trudeau. Ironiquement, Turner avait prévu d’attaquer Mulroney pour la machine de patronage que ce dernier avait planifiée en vue de la victoire, mais Mulroney réussit à braquer l’attention sur les nominations de Turner. Des observateurs croient que ce fut un point important de la campagne électorale.

Lors de l’élection générale de 1984, les progressistes-conservateurs remportent la plus forte majorité parlementaire dans l’histoire du Canada, gagnant 211 sièges sur 282. De plus, ils étaient en avance dans toutes les provinces, émergeant ainsi comme un parti pan-canadien pour la première fois depuis l’élection de 1958.

Premier ministre

Politique intérieure

Une des tâches majeures auxquelles s’est attaquées le gouvernement de Mulroney fut une tentative de résoudre l’épineuse question constitutionnelle léguée par l’ancien premier ministre Trudeau. Mulroney voulait inclure le Québec dans une nouvelle entente avec le reste du Canada. Le Québec était la seule province à ne pas avoir signé la nouvelle Constitution canadienne négociée par Pierre Trudeau en 1982. De plus, bon nombre de Québécois croyaient depuis des années qu’ils méritaient un statut distinct du reste du Canada en vertu de leur culture, de leur langue et de leur histoire, et le mouvement indépendantiste qui s’était grandement développé durant les années 1960 et 1970 n’était plus un mouvement : il représentait maintenant l’option favorisée par la majorité des Québécois francophones. En 1987, Mulroney négocia l’accord du lac Meech, une série d’amendements constitutionnels visant à satisfaire les exigences québécoises pour leur reconnaissance en tant que société distincte à l’intérieur du Canada, avec les premiers ministres provinciaux. Toutefois, bon nombre de Canadiens anglais s’opposaient à l’accord, et il ne fut pas ratifié par les gouvernements provinciaux du Manitoba et de Terre-Neuve à temps pour l’échéance de 1990. Cet échec contribua à une remontée du mouvement souverainiste au Québec, et mena à une nouvelle ronde de négociations à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, en 1991 et 1992. Ces négociations accouchèrent de l’accord de Charlottetown, qui apportait d’importants changements à la constitution, incluant la reconnaissance du Québec comme une société distincte. Toutefois, l’accord fut défait dans un référendum en octobre 1992.

Tout au long de son mandat, Mulroney tenta de couper dans le déficit budgétaire qui atteignait les milliards de dollars. Toutefois, il ne réussit jamais à l’éliminer, et la dette nationale augmenta de façon significative durant ses années au pouvoir. Ses tentatives de couper dans les dépenses de l’État limitaient sa capacité de respecter bien des promesses électorales.

La récession mondiale au début des années 1990 contribua à empirer la situation financière du gouvernement. Son incapacité à améliorer les finances du gouvernement, ainsi que son usage d’augmentations d’impôts et de taxes pour remédier à la situation contribuèrent à lui aliéner une grande partie de sa base d’appuis parmi les conservateurs de l’ouest.

Mulroney tenta de se réconcilier avec les provinces de l’ouest, qui avaient été cruciales à son succès électoral. Il annula le Programme énergétique national et inclut une forte représentation de l’ouest dans son cabinet. Toutefois, il n’y réussit pas complètement, même sans tenir compte de ses politiques économiques et constitutionnelles.

Une autre priorité du gouvernement Mulroney était la privatisation des nombreuses sociétés d’État canadiennes. En 1984 le gouvernement canadien détenait 61 sociétés d’État différentes. Il en vendit 23 dans les 10 années suivantes. Certaines étaient très grandes, comme Air Canada, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et Petro-Canada.

Air Canada avait été complètement privatisée en 1989, quoique la Loi sur la participation publique au capital d’Air Canada continua de soumettre la compagnie aérienne à certaines exigences. Par exemple, la compagnie doit garder son siège social à Montréal, la participation d’intérêts étrangers est limitée, et il doit continuer de fournir ses services en anglais et en français. Au même moment, les réglementations aériennes furent libéralisées, permettant entre autres un plus grand accès au marché américain.

En 1990, le gouvernement annonça ses plans pour la privatisation de Petro-Canada. Le projet de loi sur la privatisation passa, et le 3 juillet 1991, les premières actions furent vendues au public. Certaines règles continuaient de s’appliquer à la compagnie : aucun autre actionnaire ne pouvait contrôler plus de 10 % de la compagnie, et le pourcentage de la compagnie pouvant être détenu par des intérêts étrangers était limité à 25 %. Durant la décennie qui suivit, le gouvernement vendit progressivement sa propre part de la compagnie ; les dernières actions furent vendues en 2004 sous Paul Martin.

La privatisation finale de Canadien National ne fut complétée qu’en 1995, lorsque le gouvernement de Jean Chrétien vota le dernier projet de loi. Le gouvernement de Mulroney tint un référendum dans les Territoires du Nord-Ouest sur la question de la création d’un nouveau territoire appelé Nunavut, formé de la portion orientale des Territoires du Nord-Ouest. Le Nunavut donne une certaine autonomie au peuple Inuit, majoritaires dans ce territoire. La population des Territoires du Nord-Ouest vota “oui”, et le Nunavut fut créé en 1999.

Le gouvernement conservateur proposa la création d’une taxe nationale sur les ventes, la Taxe sur les produits et services, en 1989. Quand elle fut introduite en 1991, elle remplaçait la taxe sur les ventes manufacturières qui auparavant était appliquée au niveau du gros sur tous les produits fabriqués au Canada. Bien que le gouvernement insista que ce n’était pas une augmentation de taxes, mais seulement un déplacement de celles-ci, la nature hautement visible de la taxe fut extrêmement impopulaire.

En 1990, Mulroney nomma un ancien ministre de son cabinet, Ray Hnatyshyn, au poste de gouverneur général.

Le déclin des populations de morue au Canada atlantique mena le gouvernement Mulroney à imposer un moratoire sur la pêche de la morue, mettant fin à une grande partie de l’industrie de la pêche terre-neuvienne, ce qui créa des temps très difficiles pour l’économie de la région. Le gouvernement instaura plusieurs programmes dans le but de diminuer ces effets néfastes, mais perdit énormément de popularité dans les provinces maritimes.

De confession catholique, Brian Mulroney a exprimé son parti pris en faveur du mouvement pro-choix.

Politique étrangère

Durant son mandat de premier ministre, la relation étroite qu’entretenait Brian Mulroney avec le président des États-Unis Ronald Reagan lui fut d’une aide immense pour mener à bien la ratification d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, selon lequel tous les tarifs douaniers entre les deux pays seraient éliminés pour 1998. Certains critiques notèrent que Mulroney avait déclaré son opposition au libre-échange durant la course à la direction du parti de 1983. L’accord fut très controversé, et fut l’enjeu principal de l’élection de 1988, au cours duquel le parti de Mulroney fut réélu avec une deuxième forte majorité parlementaire (avec, toutefois, seulement 43 % du suffrage populaire). Cette libéralisation des échanges commerciaux prit de l’expansion en 1992 avec l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), signé par le Canada, les États-Unis et le Mexique.

Le gouvernement de Mulroney s’opposa activement au régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Cette politique de Mulroney le mit en conflit avec les gouvernements américain et britannique, mais lui assura un grand respect ailleurs.

Mulroney appuya la coalition durant la guerre du golfe de 1991, envoyant des avions canadiens pour y participer. En août, il envoya deux destroyers, le HMCS Terra Nova et le HMCS Athabaskan pour imposer l’embargo contre l’Irak. Le navire de ravitaillement HMCS Protecteur fut aussi envoyé pour aider les forces de la coalition. Lorsque l’ONU autorisa pleinement l’usage de la force dans l’opération, le Canada envoya une escadrille de CF-18 avec du personnel de support. Le Canada envoya également un navire-hôpital pour soigner les victimes sur le terrain.

Lorsque la guerre débuta, les avions canadiens furent intégrés aux forces de la coalition et fournirent une couverture aérienne, ainsi que d’attaquer des cibles au sol. Ce fut la première fois depuis la Guerre de Corée que les forces canadiennes participèrent à des opérations de combat.

Une autre initiative majeure fut la signature d’un accord sur les pluies acides avec les États-Unis.

Sous le gouvernement de Mulroney, le ministre des affaires extérieures, Joe Clark, fut le premier ministre des affaires étrangères à atterrir en Éthiopie, auparavant isolée, pour mener la réponse occidentale à la famine éthiopienne de 1984 – 1985. Clark se rendit à Addis-Abeba si rapidement qu’il n’avait même pas vu le reportage de la CBC qui avait causé la forte réaction publique initiale ; la réponse canadienne fut énorme et amena les États-Unis et la Grande-Bretagne à suivre le pas presque immédiatement — une situation sans précédent à l’époque, étant donné que l’Éthiopie avait auparavant été un État unitaire marxiste et avait été complètement isolée par les gouvernements occidentaux.

Le gouvernement adopta une politique fortement opposée à l’intervention au Nicaragua sous Reagan, et accepta des réfugiés en provenance du Salvador et du Guatemala, ainsi que d’autres pays avec des régimes directement soutenus par l’administration Reagan.

Retraite

Même si Mulroney avait réussi à conserver sa majorité parlementaire en 1988, le ressentiment très répandu du public causé par la TPS, la scission de sa coalition politique, la récession économique et son échec à résoudre la situation constitutionnelle du Québec furent autant de facteurs qui expliquent le déclin marqué de sa popularité. Il annonça sa démission des postes de chef du Parti progressiste-conservateur et Premier ministre du Canada en février 1993, et fut remplacé par Kim Campbell en juin de cette même année. Mulroney fut fortement critiqué pendant ses derniers jours en poste pour avoir entrepris une luxueuse « tournée d’adieu », principalement aux frais des contribuables. Mulroney demeura en poste presque jusqu’à la fin du mandat maximal de cinq ans permis par la constitution, signifiant que son successeur devait faire face à une élection générale en quelques mois seulement. Ceci accorda peu de temps à Campbell pour tenter de sauver la réputation en lambeaux des progressistes-conservateurs. À la suite de sa démission de son poste de premier ministre, il conserva son siège de député de Manicouagan jusqu’aux élections générales d’octobre 1993.

Le mécontentement du public envers le gouvernement Mulroney fut manifesté en 1993 par les électeurs dans un verdict autant dévastateur qu’incontestable: le plus ancien parti politique au Canada fut réduit à seulement deux sièges, la pire défaite électorale dans l’histoire du Canada. Les progressistes-conservateurs continuèrent d’exister faiblement pendant quelques années avec une poignée de membres, retrouvant leur statut de parti officiel, mais fusionnant ultimement avec l’Alliance canadienne pour former le nouveau Parti conservateur du Canada.

Après la politique

Depuis son départ de la politique, Mulroney a eu une carrière très lucrative en tant qu’avocat chez Ogilvy Renault et consultant d’affaires internationales. Ses expériences en tant que premier ministre, comme ses tentatives de réconciliation entre les provinces de l’Ouest et le Québec ainsi que sa relation étroite avec l’ancien président américain George H.W. Bush, lui ont bien servi.

En janvier 2004, Mulroney livra un discours programme à Washington DC, à l’occasion du dixième anniversaire de l’Accord de libre-échange nord-américain.

Mikhail Gorbatchev, Brian Mulroney et Margaret Thatcher, le 11 juin 2004 en la cathédrale de Washington lors des funérailles de Ronald Reagan

En juin 2004, il présenta un éloge funèbre pour l’ancien président américain Ronald Reagan à l’occasion des funérailles d’état de ce dernier. Mulroney et l’ancien premier ministre Margaret Thatcher furent les premiers dignitaires étrangers à prononcer des éloges funèbres pour les funérailles d’un président américain (Thatcher, quoiqu’elle fût présente pour les cérémonies, ne put livrer son discours elle-même à cause de problèmes de santé; son éloge fut livré par enregistrement.)

En février 2005, on diagnostiqua sur lui une lésion à un poumon. Dans sa jeunesse, il avait été un très grand fumeur. Il subit une chirurgie réussie et se rétablit suffisamment pour enregistrer un discours pour les 2900 délégués au congrès inaugural du nouveau Parti conservateur du Canada à Montréal, en mars 2005, bien qu’il ne fût pas en état d’y assister en personne. Bien qu’on affirmât initialement que sa chirurgie s’était déroulée sans complications, il souffrit plus tard d’une pancréatite et fut hospitalisé pour plusieurs semaines. Ce n’est que le 19 avril que son fils, Ben Mulroney, annonça qu’il était en voie de rétablissement et qu’il quitterait bientôt l’hôpital.

Mulroney joua un rôle mineur lorsque Belinda Stronach, députée conservatrice de la circonscription de Newmarket—Aurora, fit défection vers le Parti libéral du Canada et fut immédiatement nommée ministre des Ressources humaines. Stronach prétendait que Mulroney l’avait appuyée dans sa démarche. Toutefois, la sénatrice Marjory LeBreton, parlant au nom de Mulroney, indiqua que Mulroney avait refusé initialement de prendre les appels de Stronach. Quand il consentit finalement à lui parler, l’ancien Premier ministre exprima sa gratitude pour l’amitié de Stronach, mais condamna sa défection sans appel.

Le 12 septembre 2005, l’écrivain célèbre et ancien confident de Mulroney, Peter C. Newman, publia The Secret Mulroney Tapes: Unguarded Confessions of a Prime Minister. Basé majoritairement sur des conversations avec l’ancien Premier ministre qu’il avait enregistrées avec le consentement de ce dernier, le livre déclencha une controverse. Newman avait décidé de publier les enregistrements suivant le refus de Mulroney de respecter un accord antérieur avec Newman, selon lequel ce dernier écrirait un grand volume sur ses années au pouvoir, ce qui mena à un refroidissement des relations entre les deux hommes ; Mulroney avait projeté d’écrire lui-même son autobiographie, sans l’aide de Newman. Mulroney lui-même a déclaré qu’il avait fait preuve de mauvais jugement en s’exprimant si ouvertement devant le journaliste, mais il dit qu’il devra désormais vivre avec.

Mulroney répliqua à un dîner de presse, le 22 octobre 2005 avec un discours minimaliste, quoiqu’efficace. L’ancien premier ministre apparut sur enregistrement et remercia très formellement les divers dignitaires et groupes d’invités avant de livrer le discours le plus court de la soirée : “Peter Newman : va te faire foutre. Merci. Bonne nuit.”

Mulroney siège actuellement sur le conseil d’administration de plusieurs entreprises, incluant Barrick Gold et Quebecor.

Affaire Mulroney-Schreiber

En 1997, Mulroney régla à l’amiable un procès pour diffamation qu’il avait intenté au gouvernement du Canada, originalement pour 50 millions $. Il contestait les allégations qu’il avait accepté des pots-de-vin dans “l’affaire Airbus” concernant des contrats du gouvernement. Mulroney fut remboursé pour 2 millions $ en frais d’avocat. Le gouvernement déclara que les allégations ne pouvaient être confirmées.

William Kaplan, historien et ancien professeur de droit, parle de sommes versées à Mulroney par l’homme d’affaires canado-allemand Karlheinz Schreiber, président de la filiale canadienne de l’allemande Thyssen, dans son livre A Secret Trial, publié en 2004 par la presse universitaire de McGill-Queens. Shreiber aurait versé 100 000 $ à Brian Mulroney en argent liquide peu de temps après que ce dernier eut démissionné du poste de premier ministre, et 200 000 $ de plus au cours des deux années suivantes. Schreiber lui-même toucha pour plusieurs millions de dollars en commissions reliées à la vente des jets Airbus à Air Canada, ce qui déclencha un des plus gros scandales dans l’histoire politique allemande. il a été extradé en Allemagne le 2 août 2009, où il subit un procès7. En mai 2010, il a été condamné à huit ans de prison en Allemagne pour évasion fiscale8. Il prétend qu’il pourrait déclencher un immense scandale politique au Canada s’il devait un jour révéler ce qu’il sait.

Le 21 novembre 2007, Luc Lavoie, le porte-parole de M. Mulroney, indique dans le journal Ottawa Citizen que ce dernier a effectivement accepté 100 000$ en argent liquide alors qu’il demeurait député de Charlevoix. Selon M. Lavoie, M. Mulroney, qui reconnait cette erreur qu’il qualifie lui-même de colossale en privée, aurait accepté cet argent parce qu’il avait une famille à faire vivre et qu’il n’était pas un homme riche, pourtant «ce même père de famille a acheté une superbe maison dans Westmount-en-haut-de-la-montagne de 1,6 million à la même époque9» et, toujours en 1993, il est devenu associé principal au sein du cabinet d’avocats Ogilvy Renault10. Aucune question relative à ces paiements n’ayant été posé à M. Mulroney par les policiers lors de leur enquête, il n’aurait rien révélé à ce sujet à ce moment11,12.

Quels services Mulroney aurait-il rendus à Schreiber pour mériter l’argent? Mulroney prétend que c’était pour des introductions pour la compagnie de pâtes de Schreiber. L’argent reçu en billets de banque, plutôt que d’être placé en fiducie, est laissé dans des coffrets de sûreté. Trois ans après le début de son mandat, il rompt sa relation d’affaires avec Schreiber mais ne lui fait aucun rapport d’activités. Quant aux dépenses engagées pour aller présenter à plusieurs chefs de gouvernement étranger le projet de la firme Thyssen, il ne les déduit pas de la portion des revenus en honoraires professionnels qu’il déclare au fisc en 1999.

Le 11 janvier 2008, le Premier ministre Stephen Harper annonce la mise en place d’une commission d’enquête.

Honneurs

Legs

Mulroney plaide que ses politiques sur l’économie et le libre-échange, autrefois jugées radicales, ne furent jamais renversées par les gouvernements qui lui ont succédé. Mulroney considère ceci comme la preuve qu’elles étaient justifiées.

Deux de ses décisions les plus controversées étaient l’accord de libre-échange canado-américain en 1989 et l’introduction de la Taxe sur les produits et services. Bien que les tories furent réélus en 1988 suite à une campagne axée sur le libre-échange (principalement grâce aux appuis du Québec et de l’Ouest canadien), ils ne récoltèrent que 43 % du vote populaire, comparé à 56 % qui allèrent au Parti libéral du Canada et au Nouveau Parti démocratique qui firent campagne contre le libre-échange. (Le libre-échange ne fut pas le seul enjeu de la campagne ; les sondages de l’époque montraient que la majorité des Canadiens appuyaient le libre-échange).

Plusieurs environnementalistes, activistes sociaux, nationalistes, chefs syndicaux et membres des communautés culturelles continuent de se plaindre des injustices alléguées auxquelles le Canada fait face à cause du libre-échange. Le libre-échange n’est pas un sujet mort, mais a été relégué au plan secondaire derrière d’autres enjeux comme les soins de santé, le protocole de Kyoto, le registre des armes à feu, les soins aux enfants, les impôts, le déséquilibre fiscal et l’Accord de l’Atlantique.

La nature provocatrice de la taxe sur les produits et services fut très impopulaire. La TPS fut créée pour deux raisons : aider à éliminer le déficit grandissant, et remplacer la taxe sur les ventes manufacturières, une taxe cachée qui, selon Mulroney, blessait l’économie.

L’impopularité intense de Mulroney à l’époque de sa démission mena plusieurs politiciens conservateurs à se distancer de lui pendant plusieurs années. Mulroney commença à se positionner, à la fin des années 1990, comme un elder statesman, mais cette perception n’est pas partagée universellement. L’ancien premier ministre libéral ontarien David Peterson, qui se tint aux côtés de Mulroney tout au long des débats sur l’Accord du lac Meech, a déclaré qu’il ne ferait jamais confiance à l’ancien premier ministre. “Il est un menteur pathologique, dit Peterson. En toute justice, je ne crois pas qu’il sache qu’il ment … on ne peut rien prendre de ce qu’il dit pour de l’argent. Son talon d’Achille essentiel, c’est les balivernes qu’il raconte.” (He is a pathological liar. In fairness, I don’t believe he knows he’s lying … you couldn’t take anything he said at face value. His essential Achilles heel is his baloney.) Bien des Canadiens le voient encore comme un élément de division.

Les conservateurs sociaux reprochaient aussi bien des choses à Mulroney. Entre autres, ils lui reprochent son opposition à la peine capitale, à l’interdiction de l’avortement, ses augmentations d’impôts et son inaction pour restreindre l’expansion des tendances étatistes du gouvernement, ainsi que son patronage politique. À cause de ses positions sur ces questions, Mulroney était aux yeux des conservateurs un Red Tory (bien que la plupart des red tories ne soient pas en accord avec ce point de vue) ; pour la plus grande partie de sa carrière, il fut assez modéré pour être éligible à la grandeur du Canada. Les chefs des partis réformistes et alliancistes sont plus souvent associés au Blue Tories sur les questions sociales et fiscales, ce qui solidifia leur appuis en Alberta et dans l’Ouest, mais jusqu’à ce jour les a empêché de faire des gains significatifs en Ontario, au Québec et dans les Provinces maritimes (jadis des forteresses conservatrices).

La vision négative de l’héritage Mulroney commença lorsqu’il fut remplacé en tant que premier ministre et chef des progressistes-conservateurs par la ministre de la défense, Kim Campbell. Elle essuya une défaite électorale spectaculaire aux élections de 1993. Beaucoup rejetaient le blâme sur Mulroney, pas seulement à cause de ses politiques impopulaires, mais aussi parce qu’il est resté en poste presque jusqu’à la limite de son mandat, démissionnant à la dernière minute en 1993 quand une élection devrait être déclenchée dans les plus brefs délais, laissant peu de temps à Campbell pour consolider le parti. La droite politique canadienne s’était fragmentée durant les années Mulroney. Plusieurs vétérans du cabinet et du caucus renoncèrent à se présenter à nouveau aux élections. Les conservateurs de l’Ouest quittèrent le Parti progressiste-conservateur pour se joindre au nouveau Parti réformiste, et les tories québécois quittèrent pour rejoindre le Bloc québécois et le Parti libéral. Cette fragmentation contribua à la défaite du Parti progressiste-conservateur, faisant de lui un acteur marginal à la Chambre des communes. La droite canadienne ne fut réunifiée qu’en décembre 2003, lors de la fusion des progressistes-conservateurs avec l’Alliance canadienne (successeur du Parti réformiste) pour former le Parti conservateur du Canada.

Mulroney joua un rôle influent en appuyant la fusion ; à l’époque, les anciens leaders progressistes-conservateurs comme Joe Clark et Kim Campbell y étaient soit opposés, soit ambivalents.

Mulroney a aussi été attaqué pour sa relation avec les États-Unis par Jean Chrétien, qui entretenait pourtant des relations étroites avec Bill Clinton. Chrétien critiquait Mulroney pour ses relations amicales avec Ronald Reagan et George H.W. Bush. Il est membre du groupe Bilderberg. [1]

Références