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Un Belgrade sans Gay Pride

Monday, October 8th, 2012

Za-gay.org

Le Dim. 7 Oct. 2012 par Keo-. Pour la deuxième année consécutive, Belgrade ne connaîtra pas de Gay Pride. C’est ce qu’a annoncé, en cette matinée du 3 octobre, le ministre de l’intérieur serbe Ivica Dacic, évoquant des “raisons de sécurité”.

Il faut dire qu’en 2010, alors que la ville accueillait cet évènement pour la première fois depuis 10 ans, de violents affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des groupes de mouvance ultra-nationalistes. Le bilan de ces affrontements avait été plutôt lourd, blessant plus de 150 personnes, notamment des membres des forces de l’ordre. L’année suivante, alors que des rassemblements anti-gaypride s’organisaient dans un climat de tension économique palpable, le gouvernement serbe a jugé plus serein de supprimer à nouveau l’événement afin d’éviter des débordements similaires.

Cette année, c’est encore suite à des menaces de groupes extrémistes que la Gay Pride n’aura pas lieu, comme le démontre par exemple une association ultra-nationaliste locale, Dveri, qui appelle à l’interdiction de la Gay Pride pour une période de 100 ans. Ainsi, un communiqué paru ce 3 octobre annonçait : “Sur la base de l’évaluation de la situation et des recommandations sécuritaires, le ministère de l’Intérieur a pris la décision d’interdire tous les rassemblements annoncés pour le 6 octobre afin d’assurer la sécurité des citoyens et préserver l’ordre public et la paix” précisant bien qu’« Il ne s’agit pas d’un acte de capitulation devant certains qui pensent qu’ils peuvent mettre en question la tenue de rassemblements publics par leurs menaces (…), mais il a été estimé qu’en ce moment on risquait d’avoir des troubles sérieux de l’ordre public»

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Beaucoup ont déploré cette mesure, comme le rapporteur du Parlement européen pour la Serbie, Jelko Kacin « convaincu que l’Etat aurait pu assurer la sécurité de tous les participants à la parade s’il y avait eu de la volonté» ou encore le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjoern Jagland, rappelant que « Les lesbiennes, les gays, les bis et les trans’ ne demandent pas de droits spéciaux mais simplement le respect de leurs droits humains et de leur dignité, comme tout individu, dont les principes d’égalité et de non-discrimination dans l’accès à ces droits ».
Mais si la Gay Pride est aujourd’hui annulée, une exposition parallèle de l’artiste suédoise Elisabeth Ohlson Wallin nommée “Ecce homo”,constituée d’une série de photographies montrant Jésus en compagnie d’homosexuels, de transsexuels et de personnes atteintes du virus du sida a pu être inauguré ce mercredi soir. Et ce malgré les protestations du patriarche de l’influente Eglise orthodoxe serbe, Mgr Irinej. Pour lui, “Cette exposition, qui est profondément outrageuse, est promue par les homosexuels et les organisateurs de la Gay Pride”, ajoutant que ce défilé “jette une lourde ombre morale sur notre ville, sur notre culture chrétienne et sur la dignité de nos familles”.
Reste à ,voir si la situation va aller en s’améliorant dans les années à venir. Le fait que la Serbie ait obtenu en Mars le statut de candidat à l’UE peut nous encourager dans cette direction, car comme Jelko Kacin le rappelle « interdire la Pride n’empêchera pas la Serbie d’entrer dans l’UE, mais ne pas l’interdire aiderait».

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Vietnam: vélos et ballons pour la première gay pride à Hanoï

Sunday, August 26th, 2012

Nouvelobs

Des dizaines de vélos décorés de ballons et de drapeaux arc-en-ciel ont sillonné dimanche les rues de Hanoï à l’occasion de la première gay pride organisée au Vietnam.

La police n’a pas tenté d’empêcher ce défilé préparé par la petite mais grandissante communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans), quelques jours après que le ministre de la Justice a déclaré qu’il était peut-être temps d’envisager une légalisation du mariage entre personnes du même sexe.

“On fait aujourd’hui beaucoup plus attention aux droits des homosexuels”, a déclaré à l’AFP Le Minh, 21 ans, en attachant un drapeau arc-en-ciel à son vélo.

“Il y eu des questions sur le mariage homosexuel lors de la récente session de l’Assemblée nationale. C’est vraiment bien pour la communauté”, a-t-elle ajouté.

Dans ce pays communiste où domine la morale confucéenne, qui insiste sur tradition et famille, l’homosexualité reste un tabou. Les gays sont communément caricaturés, dépeints comme des comiques ou des malades pouvant être soignés.

Mais fin juillet, le ministre de la Justice Ha Hung Cuong avait créé la surprise en envisageant de changer la loi pour permettre le mariage entre personnes du même sexe.

La législation interdit actuellement ces mariages, et en cas de changement, le Vietnam serait le premier pays en Asie à les autoriser.

“Il est temps de mettre fin à la discrimination contre les gens ayant une sexualité différente. Je suis hétérosexuel, mais ma cousine est lesbienne”, a commenté dimanche pendant la gay pride Kyle Tran, 19 ans, portant un bandeau rouge “J’aime les LBGT”.

Le parcours du défilé a dû être modifié sous la pression de la police, pour éviter des zones sensibles de la capitale où une manifestation anti-chinoise a été empêchée dimanche, selon des militants.

“Nous n’avons pas eu d’autorisation officielle, et si nous l’avions demandée, ça n’aurait pas été possible”, a expliqué à l’AFP Van Anh, participante de 51 ans.

“Mais nous avons le soutien de la société vietnamienne et beaucoup m’ont dit qu’ils voulaient y participer”, a-t-elle ajouté, espérant que la loi sur le mariage serait changée.

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Russie: Les Tribunaux interdisent la Gay Pride pour les 100 prochaines années !

Monday, August 20th, 2012

Morandini

L’affaire fera sans doute moins de bruit que la condamnation des Pussy Riot, mais ce que viennent de décider des Tribunaux Russes parait incroyable en 2012.

Pour contrer l’interdiction annuelle de la Moscow Pride, les militants moscovites ont profité d’un vide juridique pour déposer, en août 2011, des demandes d’autorisations de manifester jusqu’en 2112.

Ces demandes ont été rejetées, confirmant l’interdiction de Gay Pride pour les 100 prochaines années en Russie

En première instance, le tribunal ne s’était pas contenté de juger légal le refus de la capitale russe, il l’avait assorti d’une interdiction formelle d’organiser les manifestations.

Un tribunal municipal vient de confirmer cette décision.

Nikolai Alekseev, le fondateur de l’association GayRussia, à l’origine de cette action, a annoncé son intention de saisir le Presidium (la plus haute cour de Moscou) et, en cas d’échec, de s’adresser une nouvelle fois à la Cour européenne des droits de l’Homme.

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Hillary Clinton wins World Pride Award

Friday, May 4th, 2012

Gaystarnews
London honors US Secretary of State Hillary Clinton with LGBT award as it hosts World Pride 2012
04 May 2012 | By Tris Reid-Smith
Hillary Clinton calling for LGBT rights at the UN. She will be honored with an award at the World Pride dinner in London this July.

Pride London and global LGBT organization Kaleidoscope Trust will be honoring US Secretary of State Hillary Clinton with the World LGBT Award this July at a gala dinner to celebrate World Pride 2012.

The British capital is hosting World Pride this year, along with the Olympics. Gay Star News is the official news site of the pride festival.

The Dine with Pride cocktail reception and gala dinner on 5 July is set to be a star-studded black tie fundraiser for Pride London.

The charity bash will support Pride London’s newly created Solidarity Fund. This will support organizations in the Commonwealth that work with and for the LGBT community to tackle homophobia and transphobia. Kaleidoscope Trust, the international LGBT organization founded last year in the UK, will be the main good cause to benefit from Pride.

Politicians, celebrities and LGBT community leaders are expected to attend.

Clinton made global headlines in December last year with a speech at the UN in Geneva where she demanded global rights for gay, bi and trans people.

She described LGBT people as ‘human beings born free and given, bestowed equality and dignity’ but said securing those freedoms is ‘one of the remaining human rights challenges of our time’.

The dinner will also see ILGA, the international Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association, given an International Community Award.

Tickets for the gala dinner cost £250 per person ($400 €300) with all proceeds going to the Solidarity Fund and are available from the Pride London website.

Watch Clinton’s UN speech here (created by the US State Department):

Les gays défilent à New Delhi

Monday, November 28th, 2011

Lepoint.fr
Quand la “Queer Pride 201″ investit les rues de New Delhi, l’exubérance spectaculaire à l’occidentale n’est pas forcément de mise. Ce dimanche après-midi, sur l’avenue de Tolstoi Marg, beaucoup de participants portent des masques et parfois même des foulards noués autour du visage afin de cacher leur identité. Car au pays du Kama-Sutra, il faut paradoxalement du courage pour afficher ouvertement une orientation sexuelle encore tabou dans la société traditionnelle. “A bas l’homophobie en Inde”, exigent les manifestants.

Le cortège bigarré n’en incarne pas moins un esprit festif et joyeux, rythmé par les danses et les percussions. Drapeaux, écharpes et grappes de ballons se déclinent aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole de la diversité dans les “Gay Pride” du monde entier. La communauté LGBT, Lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels, est représentée cet après-midi par un millier de personnes. Sous l’oeil incrédule des policiers déployés pour encadrer la manifestation, ils marchent et dansent au nom de la “liberté” et de la “tolérance”.
Vivre sans se cacher

“J’étais présent à la première Queer Pride à Delhi, raconte Zorian, un artiste de 26 ans. C’était il y a quatre ans, et cela a changé ma vie. Le soir même, j’ai trouvé la force d’avouer mon homosexualité à mes parents, qui l’ont acceptée. Aujourd’hui, j’espère que d’autres Indiens parviendront aussi à vivre sans se cacher.” Et, apprenant que son témoignage est destiné à des lecteurs français, le jeune homme se risque, d’une voix envoûtante, à chanter Bizet et son “amour, enfant de Bohême”. Lui est un artiste, issu d’un milieu favorisé et éduqué, qui reste l’instigateur de la défense des droits des homosexuels en Inde.

“Participer à la Queer Pride est pour moi une libération et une fierté, explique Richa, une jeune femme de 30 ans. En Inde, notre situation est particulièrement difficile en raison de l’héritage victorien de la colonisation.” Il a fallu attendre le 2 juillet 2009 pour que la Haute Cour de justice de Delhi abroge l’article 377 du Code pénal indien, qui criminalisait les relations homosexuelles. La loi considérait en effet qu’il s’agissait d’une sexualité “contre-nature” et ne faisait aucune distinction entre homosexualité et pédophilie. La dépénalisation de l’homosexualité ne s’applique qu’à Delhi, non à l’ensemble du pays, mais elle marque néanmoins une grande victoire pour les défenseurs de la communauté gay.
Revendications

Discriminés, marginalisés, parfois même brutalisés, les homosexuels indiens ne trouvent guère d’espace où assumer pleinement leur identité dans la société. Pourtant, la culture gay est présente dans la vie nocturne et dans les bars de la capitale. Dans les milieux populaires, les hommes témoignent aisément en public de marques d’affection envers leur compagnon, se tenant par la main ou par les épaules. Enfin, les “hijras”, une très ancienne communauté d’eunuques, appartiennent au quotidien de l’Inde, à travers leurs activités de mendicité et leurs danses traditionnelles.

Parmi les revendications formulées lors de la Queer Pride 2011, le sort des “hijras” figurait en haut de la liste. Le comité organisateur demande l’élaboration d’une loi contre leur discrimination, mais aussi leur reconnaissance pour l’obtention des documents officiels comme la carte d’électeur ou le permis de conduire. En attendant, les nombreuses caméras et les journalistes indiens présents durant la marche donnent une visibilité à ce mouvement et à son combat “pour le respect et la dignité”.

Gay Pride: Montreal’s true colours on parade

Tuesday, August 16th, 2011

Montreal Gazette

ONTREAL – A young Toronto graphic designer, a retired Montreal food worker, Montreal’s mayor, a Quebec MP, a Paris regional councillor, a Cameroonian human-rights lawyer, a flight attendant in thong and feathers – they were among the thousands who watched, walked or danced in Montreal’s annual gay-pride parade Sunday.

Led by the propulsive beat of a percussion group, the parade – sponsored by Viagra – left its rallying point at Guy St. and René Lévesque Blvd. around 1 p.m. and travelled east to Sanguinet St. on the edge of the Gay Village. Along the way, Montreal was held up as a model of how gay rights should be promoted in a modern society – with respect, encouragement and a lot of flair.

“Montreal has become an international reference, not (just) for tolerance anymore but for openness and accessibility,” said Mayor Gérald Tremblay, who walked the route with other dignitaries and politicians of all stripes – although members of the governing federal Conservative party were conspicuously absent.

“Montreal is one of the most gayfriendly cities in the world, and Canada generally is one of the most open countries,” agreed Jean-Luc Romero, an HIV-positive activist in France who sits on the regional council of Paris and wrote the new non-fiction book Homo Politicus.

“My country is starting to recriminalize homosexuality, and all of you can help us put pressure on the government to make sure that doesn’t happen,” Cameroonian human-rights lawyer Alice Nkom – grand marshal of the parade – told invitees outside the Maritime Plaza Hotel just before the event began.

From her perch in a folding chair on the sidewalk, Monique Lesperance watched the procession go by. “I’m a lesbian, came out of the closet in the 1970s. I remember how bad the homophobia was back then,” the 72-year-old retiree said. “Things have changed for the better, but we still have a ways to go to end discrimination.”

Spectators generally fall into one of three categories – gays, lesbians, bisexuals and transgender people; heterosexual supporters; and “people who are sort of frowning at you, but in a peaceful way,” said Westmount-Ville Marie MP Marc Garneau, in his third gay-pride parade.

Karine Steele, one of the parade’s dancers, left her Air Transat flight attendant’s uniform at home and dressed up in a gold and cream bikini thong, flashy silver high heels, and a canary-yellow feather headdress and matching wings that stretched two metres wide. “I’m doing this for fun, just to be able to dance – I just love it,” she said.

Joseph Nguyen, 23, who works in graphic design in Toronto, came down with a half-dozen friends to spend the weekend in Montreal. “It’s my first time here. We have our own parade in Toronto, but I don’t think it’s as fun as this,” he said. “The clubs are crazy here and the people are really friendly.”

The parade was part of the fifth annual Montreal Pride Celebrations, a week of festivities that began Tuesday and ended Sunday. Montreal has been holding annual pride parades for more than 20 years.

Fierté gaie à Montréal

Sunday, August 14th, 2011

Bon défilé et bonne Fierté gaie à tous les gais montréalais.

Gay Globe Média

Célébrations gaies: Gay Globe Média présent!

Saturday, July 30th, 2011

Comme chaque année, Gay Globe Média sera présent au défilé de la fierté gaie à Mon- tréal et à la journée commu- nautaire de la rue St-Jean à Québec pour faire une distri- bution directe du magazine. Le public aura alors l’occa- sion de nous transmettre des demandes spéciales ou des commentaires pour les édi- tions futures.

Demandez aussi votre CD de relaxation, offert gratuite- ment aux gens présents.

Points saillants des deux grandes célébrations gaies du Québec La Fierté gaie à Montréal et Québec…

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer edito@gglobetv.com

Les célébrations de la fierté gaie, qu’elles se déroulent à Montréal ou à Québec, sont des événements de première importance pour l’ensemble des personnes de la commu- nauté LGB. Il s’agit, pour les communautés de Montréal et de Québec, d’une occasion annuelle de rendre compte de son existence, de ses reven- dications et parfois de faire le point sur des sujets plus poin- tus comme l’homophobie ou le SIDA.

Cette année encore, les deux événements se tiendront cet été et en voici les points saillants.

À Montréal, les célébrations se tiendront du 9 au 14 août 2011 etnonen3011commeindiqué sur le site de l’organisation. :O)

La journée communautaire

se tiendra le 13 août de 11h à 17h et permettra à de nom- breux groupes et associations de se faire connaître et aussi d’amasser des fonds pour financer leurs activités… Le défilé se tiendra le 14 août dès 13 h. Partant à l’angle de René-Lévesque Ouest et de la rue Guy, le défilé parcourra le centre-ville vers l’est et se ter- minera à la rue Sanguinet. Les spectateurs pourront ensuite poursuivre la marche en direc- tion du parc Émilie-Gamelin, où se déroula le MÉGA T-DANCE et le spectacle de clôture.

À Québec, les célébrations sont différentes et beaucoup plus familiales, sans pour autant être moins populaires.

La Fête Arc-en-Ciel se tiendra donc du 2 au 4 septembre, pen- dant la fin de semaine de la fête du travail et se déroulera prin- cipalement sur la rue St-Jean. Cette année, le thème sera La France et de nombreux spec- tacles seront offerts au public avec des artistes français.

La rue St-Jean sera d’ailleurs piétonne le 3 septembre de 10h à 22h et de nombreux kiosques permettront de faire connaître des groupes communautaires partout au Québec. Le cabaret Le Drague sera aussi de la fête avec sa rue piétonnière.

Jérusalem: un groupe de juifs orthodoxes trouble la gay pride

Friday, July 29th, 2011

Têtu.com

C’est une habitude. Chaque année, des juifs ultra-orthodoxes prouvent leur homophobie durant la gay pride de Jérusalem, en Israël. En 2005, l’un d’eux avait d’ailleurs poignardé trois participants de la manifestation, ce qui lui avait valu douze ans de prison. Depuis, la ville met en place un dispositif de sécurité plus important, avec cette année plus de 1.000 policiers pour environ 3.000 participants.

«L’enfer attend les gays»
Malgré le nombre important de policiers durant la manifestation, les antigays étaient encore présents cette année. Ils sont venus jeter des sacs d’un liquide nauséabond sur les participants en leur disant que c’était «l’enfer» qui les attendait. D’autres manifestants étaient présents avec des pancartes où l’on pouvait lire «les gays vont en enfer» ou encore une comparaison de l’homosexualité considéré comme un «acte bestial».

Ces derniers considèrent «l’événement comme une abomination et la profanation de la Ville sainte», alors que le député Nitzan Horowitz, l’un des leaders de la parade, dit «que cet événement est bien au-delà de la communauté gay et que c’est un symbole de la lutte pour la liberté à Jérusalem.»

Une gay pride pour la légalisation
Cette année, le thème de la marche était «chemins croisés». Une facon de luter pour la l’égalisation des droits, le logement, le salaire minimum et d’autres questions sociales. L’une des particularités de la marche de Jerusalem, avec sa sobriété, est d’être particulièrement politisée.

La date de la gay pride, quant à elle, n’a pas été choisie au hasard: il s’agit du deuxième anniversaire de la fusillade du centre de jeunes LGBT de Tel Aviv. Une belle façon de rendre hommage aux deux morts et aux plusieurs blessées lors du drame.

Gay pride festival a symbol of rights won

Tuesday, July 26th, 2011

Montreal Gazette

When Divers/Cité was founded 18 years ago to take the reins of Montreal’s gay pride parade, the times were distinctly different for the city’s gay community.

Just three years before the foundation of Divers/ Cité in 1993, the Montreal police roughed up and arrested nearly 400 gay and lesbian revellers outside the Sex Garage bar in Old Montreal, inciting mass protests and a Human Rights Commission investigation. The parade, which had been run by a variety of community groups since 1979, attracted about 5,000 people. At the time, members of the same sex could not get married or adopt children.

Jump forward nearly two decades. The Pride parade is an annual hit, bringing up to 200,000 viewers and participants of all orientations. (This year’s lead sponsor is Viagra. Others include Via Rail, TD Bank, the city of Montreal and the FTQ union group.) Quebec held its first legal gay marriage on April 1, 2004. The same year, Canada became the third country in the world to legalize the union of same-sex couples. Six states and the District of Columbia in the U.S. have followed suit, most recently New York, where hundreds of couples got married Sunday and Monday.

On the Divers/Cité website, the banner advertisement at the top sponsored by Tourism Quebec proclaims “Visit gay-friendly Quebec!”

Despite the advances and Quebec’s relatively tolerant attitude, the need is still present for events like the parade, which takes place on Aug. 14, and the cultural arts festival going on this week, Divers/Cité director Suzanne Girard said.

What was once a symbol of resistance and solidarity has in many ways become a celebration of rights won and laws won, but the evolution still has a ways to go.

“There is still a huge stigma attached to it in some communities, and especially in new-immigrant circles from places where there is still ostracism, and it can be very hard for young people,” said Girard.

The photography teacher at John Abbott College said she sometimes sees female students kissing in the hallways and thinks: “They’re courageous – kids can be mean.”

Divers/Cité gave up operating the parade and Community Day that precedes it in 2007 to focus on the cultural side of the party, now called the Festival Divers/Cité arts and music festival – “La fête gaie de Montéal. All Together Different.”

Cultural events, most of them free, take place throughout the week, culminating in a weekend of free dance parties at Place Émilie-Gamelin at Ste. Catherine and Berri Sts. Along with shows of modern dance Tuesday and opera Wednesday, the festival also features a free outdoor drag queen extravaganza called Mascara on Saturday night, now in its 14th year, and La Grande Danse on Sunday, billed as the largest free outdoor dance party in North America, heavy on house, techno and trance music.

It is a gay-themed event, but the emphasis is on diversity, mixing gays and straights, Girard said. Performers don’t have to be gay, and they’re not asked about their sexual orientation. Last year’s festivities drew 115,000 people.

“It’s a place where you can see people from every walk of life coming together and celebrating being, and dancing, and what’s on stage,” Girard said. “That is very Montreal.”

rbruemmer@ montrealgazette.com

Divers/Cite runs until Sunday. See diverscite.org for schedule details. Montreal’s Gay Pride parade is on Sunday, Aug. 14.

Gay Pride à Genève : la célébration œcuménique fait débat

Monday, July 11th, 2011

Protestinfo.ch

La désormais traditionnelle célébration œcuménique organisée dans le cadre de la Gay Pride romande ne fait pas l’unanimité. Ses détracteurs, au sein même des participants à la marche des fiertés lesbienne et gay, reprochent aux différentes Eglises leurs prises de position homophobes.

Par Anne Buloz

Un petit groupe a pris part à la cérémonie religieuse le samedi 2 juillet, à l’Espace Fusterie de Genève. « Cette célébration va de soi pour certains, qui croient que Dieu est au cœur de l’humain, du côté des pauvres, des petits et de ceux qui sont mis à l’écart. Les homosexuels ne font plus tout à fait faire partie des parias aujourd’hui », se réjouit le théologien Jean-Paul Guisan.

Le fondateur du groupe Chrétiens et Homosexuels (C+H) au sein de l’association homosexuelle genevoise Dialogai comprend néanmoins les personnes hostiles à cette cérémonie : « Pour certains gays, l’Eglise est l’ennemi numéro 1. Quelques militants au sein de Dialogai ne comprennent donc pas la raison de cette célébration et y sont férocement opposés. Les purs et durs disent que nous pactisons avec l’ennemi ».

Le pêcheur accepté, pas le pêché

C’est notamment le cas de Barbara : « Je pense que les trois grandes religions monothéistes sont discriminantes envers les homosexuels. Nous sommes régulièrement confrontés à des propos très homophobes de la part des Eglises, notamment de l’Eglise catholique. Des propos terribles ont été tenus, par exemple sur le fait que c’est l’homosexualité des prêtres qui mène à la pédophilie. Pour moi, cette célébration n’est donc pas très cohérente. C’est de la récupération. L’Eglise accepte le pêcheur mais pas le pêché. Je trouve ce discours inadmissible. Les Eglises doivent se moderniser ».

Etre chrétien et homosexuel ne va pas de soi pour beaucoup. Bertrand a été, durant plusieurs années, de ceux-là. Samedi, il a pris part à la célébration œcuménique à l’Espace Fusterie. « J’ai connu un passage de non-acceptation de mon homosexualité. J’ai voulu en guérir avec l’aide de Dieu. Puis, lorsque je l’ai acceptée, on me disait que ce n’est pas moi qui l’ai choisie mais Dieu qui  m’a créé comme cela. Certains ne l’ont pas compris dans mon Eglise. Ils ne m’ont pas rejeté, mais il y a eu un froid », explique le trentenaire.

Manger des fruits de mer est aussi une abomination

Aujourd’hui, Bertrand assume sa foi chrétienne et son homosexualité : « Dans l’Ancien Testament, l’homosexualité est considérée comme une abomination. Mais il est aussi dit que manger des fruits de mer en est une. Tout le monde le fait pourtant. J’interprète la Bible à ma manière. C’est à chacun de chercher sa voie avec Dieu. Je retiens le psaume 139, qui dit que je suis une créature merveilleuse ! ».

Jean-Paul Guisan, qui a assuré la prédication de samedi, a lui aussi mis longtemps à accepter son homosexualité : « Je me suis alors posé la question de savoir si elle était compatible ou pas avec ma foi chrétienne. En créant le groupe C+H, je me suis rendu compte que bien d’autres personnes étaient dans la même situation que moi ». Une réalité encore très concrète puisque près de 80 personnes ont pris part aux réunions organisées depuis et que le groupe créé il y a peu à Lausanne suscite un réel intérêt.

“Jésus lutterait pour nos droits”

Daniel rejoint Jean-Paul Guisan lorsqu’il parle, dans sa prédication, de « se tourner avec Dieu, vers le Christ, vers le cœur du message de la Bible, vers le cœur de l’Evangile ». Le jeune Américain, en Suisse pour deux mois et demi, fait lui aussi la part des choses : « J’ai assisté à cette cérémonie parce que je pense que le message essentiel est que le Christ est amour et justice. Je crois que Jésus descendrait dans la rue, avec les gens qui défilent, pour lutter afin que tout le monde aie les mêmes droits et que la justice soit la même pour tous ».

Fiers d’être homosexuels!

Tuesday, July 5th, 2011

Maritima.info

La marche des fiertés, plus connue sous le nom de Gay Pride, a réuni 5 000 personnes, selon les organisateurs du grand défilé de samedi après-midi, à Marseille. Homosexuels, transexuels, travestis, ils sont venus défendre leurs droits et faire la fête…

Départ parc du XXVIème centenaire, vers 16 heures, passage par la place Castellane, la rue de Rome et la Canebière, jusqu’au Vieux Port, les 5 000 gays et lesbiennes venus défiler lors de la Marche pour l’égalité ont fait du bruit, samedi après-midi dans les rues de Marseille. Cortège de drapeaux arc-en-ciel, aux couleurs de la communauté homosexuelle et au son de la musique électronique, suivi des yeux par les nombreux badauds, postés sur le bord de la route. Un vrai spectacle! Alors cette Gay Pride, véritable manifestation revendicative ou simple rassemblement festif?

Libre d’aimer ceux que je veux
La musique est un plus, mais le mouvement est réel, estime Brice, un Marseillais campé derrière un des chars. Je suis venu comme tout le monde, revendiquer le droit à l’égalité au niveau de la parentalité et du mariage“. Alors que l’Etat de New-York vient de légaliser le mariage homosexuel, l’Assemblée Nationale s’est dernièrement prononcée contre, en France. “Notre pays est arriéré sur ses questions, lance Hélène, originaire de Vitrolles. En Espagne et au Portugal, ils l’ont voté depuis longtemps. Personnellement, je me moque de pouvoir me marier ou non. J’aimerais juste avoir le droit d’exister et d’être tranquille, sans être regardée de travers, ou jugée. Être libre d’aimer ceux que je veux“.
La tête haute, déguisés, dévêtus, sur échasses, ou en toute simplicité, la Gay Pride, c’est aussi un spectacle pour certains. “Je viens tous les ans, juste pour regarder, alors que je ne suis pas lesbienne, précise une cinquantenaire qui se fait appeler Gazelle. Les décors, les gens, moi j’aime tout le monde“.

Europride en 2013, à Marseille
Direction le Vieux Port pour les allocutions des associations militant pour les droits des gays et lesbiennes, avant l’apéritif géant devant l’Hôtel de ville. Laurent est un fidèle de la Gay Pride, il vient de Toulon avec son ami. Et si lui a eu le courage de marcher aux côtés des drag queens , “tous ne vivent pas leur sexualité de la même manière, martèle-t-il. Moi je n’ai jamais eu de problème avec ça, mais pour d’autres c’est encore difficile d’être homosexuel dans notre société“.
Le message est passé. La fête se poursuit au Dock des Suds pour une soirée “électro”, animée par 11 DJS différents. En attendant l’Europride en 2013, qui aura lieu à Marseille. Les organisateurs attendent jusqu’à un million de personnes, de toute l’Europe!

Il ne faut pas réduire l’homosexualité à la Gay Pride

Thursday, June 30th, 2011

Marianne2.fr

Alors que l’Etat de New-York vient de légaliser le mariage homosexuel, l’Assemblée nationale s’est, elle, prononcée contre. Le mouvement français favorable à cette légalisation continue de militer, au risque, parfois, de verser dans le ridicule selon Philippe Bilger.



Je vais me faire taper sur l’esprit par beaucoup.

Parce que ces derniers jours nous ont confrontés sur les plans parlementaire, politique, moral et festif à l’homosexualité, aux droits réclamés par cette communauté en France et à la tragique condition des homosexuels dans au moins soixante-dix pays du monde où cette orientation intime est pénalisée.

L’Assemblée nationale s’est déclarée hostile il y a peu au mariage homosexuel. La Gay Pride annuelle, dont la marraine était Arielle Dombasle, a offert, avec des dizaines de milliers de participants, ses chars, ses provocations ostensibles, ses accoutrements singuliers, son exhibitionnisme, sa diversité, le spectacle à la fois étrange et familier d’une humanité proche et lointaine, couronné par une manifestation collective d’affection, une infinité de baisers publics. On a le droit d’aimer cela, on peut y voir l’expression d’une fierté tellement désireuse de s’afficher qu’elle en fait trop pour rattraper tant d’humiliations, de silences et de discriminations. On a le droit aussi de considérer cela comme une cause exploitée et récupérée par la mondanité, destinée moins à convaincre les hétérosexuels rétifs qu’à se féliciter de l’adhésion unanime des homosexuels, d’autant plus que l’échéance présidentielle de 2012 permettait à cette masse, dans la musique et l’effervescence, la joie surjouée et les slogans prévisibles, de se donner une ambition politique en rêvant d’une égalité absolue des droits entre ceux qui la composaient, et tous les autres qui s’inscrivaient dans la normalité sociale et l’évidence naturelle d’aujourd’hui. En plus, l’Etat de New York venant de légaliser le mariage homosexuel donnait des ailes à l’espérance militante française !

J’avoue, sans doute à cause d’un tempérament que le collectif, la surenchère et la caricature mettent mal à l’aise, être gêné par cette « marche des fiertés » qui inéluctablement me fait songer aux exemples outranciers que l’humanité propose dans tous les registres sexuels. Parce que je suis exaspéré devant le comportement de certains hétérosexuels, portant leur virilité tel un précieux et lassant trophée et s’abandonnant sans s’en rendre compte à une forme de grimacerie navrante, je m’estime autorisé à souligner que, de l’autre côté, un Laurent Ruquier pouffant et se congratulant à chaque seconde, avec force mimiques, exclamations et démonstrations, même en face d’un François Bayrou remarquable entre sérieux et dérision, donne de l’homosexualité, pour l’apparence, une illustration qui fait évidemment trop plaisir aux adversaires obtus et superficiels de celle-ci.

A la Gay Pride, il y avait, comme il se doit, des personnalités politiques au premier rang desquelles Bertrand Delanoë, Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly et Jack Lang. Elles ont expliqué que leur présence était d’autant plus justifiée cette année qu’en 2012 l’égalité entre homosexuels et hétérosexuels, notamment par l’adoption du mariage pour les premiers, serait garantie.

Leur conviction se fondait sur le fait que l’humanité était évidemment ce qui constituait comme semblables et, d’une certaine manière, fraternels les uns et les autres. L’argument est fort et pourrait en effet fonder l’équivalence personnelle et sociale des droits. Tous hommes ou femmes quel que soit leur choix sexuel, pourquoi ne pas les traiter, alors, en portant sur eux exactement le même regard politique et social ? Reste qu’au FN ou à l’UMP, les adversaires du mariage homosexuel même les plus rigidement conservateurs n’oseraient pas dénier cette appartenance à une même humanité et que leur opposition est plutôt motivée par le fait qu’au-delà de cette humanité indivise, la différence des rôles, des fonctions et des finalités légitimerait des appréhensions distinctes par rapport à nos normes façonnées par le temps et aux exigences de notre société. L’interrogation est-elle si choquante, si aberrante et suffit-il, pour la négliger, de soutenir comme Jack Lang que le mariage homosexuel s’inscrit « dans le mouvement de l’humanité » ? Ou de considérer, comme Roselyne Bachelot, qu’il est inéluctable, comme Alain Juppé, qu’il serait acceptable, de préférence avec un autre nom (LCI), ou de reprocher au président de la République, comme Jean-Luc Romero, d’avoir trahi ses promesses ? La bêtise du « il n’y a qu’à » est infinie et, sur les thèmes qui font se téléscoper l’humain et le culturel, l’égalité théorique et des pratiques intimes naturellement et socialement contradictoires, d’autant plus dommageable.

Heureusement, ce combat pour la dignité des homosexuels et leur défense ne se réduit pas à ce théâtre mondain et incontournable qu’est devenue la Gay Pride. Une pétition signée par des personnalités, pour la plupart estimables, vient de réclamer, dans un texte remarquable, « la dépénalisation universelle de l’homosexualité », en rappelant qu’au moins soixante-dix pays dans le monde condamnent ceux qui, hommes ou femmes, la vivent au quotidien, souvent dans la peur et l’opprobre (Le Monde). Sans doute cette lutte bénéficie-t-elle d’un assentiment unanime parce qu’elle relève d’un humanisme élémentaire, du souci de voir consacré l’exercice d’un droit fondamental – pouvoir librement exercer sa sexualité sans avoir à la justifier ni à s’en défendre – et  ne prétend pas s’immiscer dans le détail de mesures sociales et politiques favorisant l’aspiration à une égalité concrète dans un débat dont ce collectif admet le caractère « complexe ».

Au fond, rien ne sert, pour l’homosexualité, de se célébrer elle-même mais tout doit concourir à la rendre familière et présente tranquillement. Il faut qu’on ait envie de se battre pour elle. Qu’elle nous facilite aussi la mise en œuvre de cette résolution.

Gay Pride à La Havane: peu de participants, mais grande première

Wednesday, June 29th, 2011

AFP

LA HAVANE — Ils n’étaient qu’une douzaine, mais les homosexuels qui ont participé mardi à la première Gay Pride jamais organisée à La Havane ont célébré avec chaleur un nouveau pas vers la reconnaissance des droits des homosexuels.

“Nous ne réclamons rien, nous ne faisons que célébrer le fait que Cuba a voté aux Nations unies en faveur d’une reconnaissance des droits de la communauté homosexuelle”, a affirmé à la presse Ignacio Estrada, un des dirigeants de l’Observatoire cubain des droits LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels).

La courte manifestation –sur cinq cent mètres, de l’avenue du Prado vers le Malecon, le boulevard du bord de mer– arborant les couleurs arc-en-ciel gays s’est déroulée sans incident et s’est dispersée dans la musique et les chansons, sous l’oeil amusé des passants et des touristes.

Un très officiel Centre d’Education sexuelle (Cenesex), dirigé par Mariela Castro, fille du président Raul Castro, célèbre chaque année la Journée contre l’homophobie, mais c’est la première fois qu’une Gay Pride est organisée à La Havane à l’image de celles des grandes capitales mondiales.

“Mariela Castro était invitée, mais (les autorités) ont perdu une occasion de démontrer dans la rue que ce qu’ils disent est vrai, que nos droits sont respectés, qu’ils n’ont rien contre d’autres organisations comme la nôtre”, a estimé Leannes Imbert, directrice de l’Observatoire.

“Malheureusement, la discrimination continue d’exister à Cuba. Il y a toujours des rejets dans le travail, des tracasseries à tous les niveaux”, ajoute-t-elle.

“Nous faisons le vrai travail de révolution, +changer ce qui doit être changé+ (une expression lancée par le père de la Révolution cubaine Fidel Castro) et reprendre les droits dont un jour nous avons été privés”, a conclu Leannes Estrada.

C’est la Gay pride, ce samedi ! Caen est-elle une ville gay-friendly ?

Sunday, June 19th, 2011

cotecaen.fr

Ce samedi, c’est la Lesbian & Gay pride, à Caen.Comment vivent les homosexuels dans la société caennaise ? Caen est encore loin d’être une ville gay-friendly, même si on observe des avancées, notamment avec la nouvelle municipalité. Interview.

Considérez-vous que Caen est une ville gay-friendly ?

Alice Bébin, membre du bureau de la Maison des diversités : Non ! Il y a encore énormément de discriminations, d’insultes et d’agressions envers les homosexuels à Caen. Tous les homosexuels que je connais ont connu une agression, physique ou verbale. Mais ce n’est pas spécifique à Caen. C’est à peu près le même climat dans toutes les villes de France.

Avec la nouvelle municipalité, on remarque des avancées. La Maison des diversités va enfin bénéficier d’un local dans des anciens locaux des beaux-arts, boulevard Weygand. Et la Ville s’est clairement prononcée contre l’homophobie, notamment en posant pour la deuxième année consécutive un drapeau arc-en-ciel sur l’Hôtel de Ville. Certains bars comme le Sémaphore ou le 23 organisent également des soirées en partenariat avec les associations, mais, franchement, il n’y a pas beaucoup d’endroits où l’on peut se comporter comme des couples, sans recevoir des remarques ou des insultes.

Que pourrait-on faire pour améliorer la situation ?

Il faut casser les stéréotypes et rappeler aux gens la notion de respect de l’autre. L’homophobie, c’est exactement comme le racisme, c’est stigmatiser une minorité avec des idées fausses. On ne demande  pas à tout le monde de venir à la Gay pride, mais juste de nous respecter comme tout un chacun. Pour cela, il faut aller à la rencontre des gens, organiser des débats pour décomplexer la population avec l’homosexualité. Quand on en parle calmement, cela va mieux.

Quels sont les combats prioritaires à mener ?

Le mariage bien sûr. Le Pacs a déjà été une belle avancée, mais cela ne suffit pas. Il faudrait également permettre l’adoption et l’insémination artificielle aux couples homos, ainsi qu’accorder le droit parental à la deuxième maman ou au deuxième papa. Nous demandons également à ce que le droit aux dons de sang pour les homosexuels masculins soit rétabli. Ils sont considérés à tort comme un groupe à risque, c’est une véritable discrimination ! Nous ne demandons pas plus que les autres, nous ne voulons juste pas moins.

À quoi sert la Gay pride ?

C’est un moment revendicatif, mais aussi un moment très convivial. C’est le seul jour de l’année où l’on peut se balader main dans la main avec la personne que l’on aime et l’embrasser en public, sans avoir peur des remarques.C’est aussi pour nous un formidable moyen de nous faire connaitre et de rencontrer les LGBT (lesbiens, gays, bi et trans) qui ne nous connaissent pas et ainsi de recueillir leurs témoignages et leurs appels à l’aide.

Pratique : Samedi 18 juin, Lesbian & Gay pride, à Caen. 13h30 : Rassemblement place Courtonne. 14h30 : Marche dans les rues de Caen. 16h30 : Arrivée place du Théâtre, avec DJ Marc et Artistes club. 18h : Apéritif à l’Apollon, rue Varignon. 23h : Soirée de clôture au Cargö , 9 cours Caffarelli, avec DJ Patrick 3 000 et DJ NasR. Tarifs : de 6 à 10 euros. Tél : 06 37 26 36 13.


54- Hillary ira à une gay pride

Saturday, December 18th, 2010

Dans la course à l’investiture démocrate, Hillary Clinton ga- gne beaucoup d’appuis dans la communauté LGBT américai- ne. Elle a fait plusieurs déclara- tions face à la communauté ho- mosexuelle américaine dont le renforcement de la protection des gays et lesbiennes dans les milieux de travail et une lé- gislation sur les crimes haineux liés à l’orientation sexuelle.
La déclaration la plus surpre- nante : elle promet, si elle est élue, d’être la première prési- dente à participer à une Gay Pride, ce qui ferait un grand changement à la Maison Blan- che.

bière Pride

Saturday, November 14th, 2009

(Dʼaprès Infopresse)
Afin de financer les équipes sportives gaies québécoises no-
tamment pour les 1ers Outgames mondiaux Montréal 2006,
la microbrasserie montréalaise Le Chaudron International et
la Fondation Pride ont lancé au Québec une bière dénommée
Pride. On la retrouve dans divers établissements du Village,
dont les restaurants St-Hubert et Roulé-Boulé ainsi que plu-
sieurs bars, et au marché Metro du quartier, lesquels remettent
5¢ par bière vendue à un organisme sportif gai de leur choix.
«Ce produit est pensé et conçu en fonction de la clientèle gaie
montréalaise, dit François Robert Lemire, président de la Fondation
Pride. Le but était de créer une marque identitaire afin de donner le jour
à un fonds permanent qui serait puisé à même les dépenses des consom-
mateurs gais.»
La fondation a contactée plusieurs microbrasseries afin de trouver
la bière qui conviendrait le mieux à la clientèle ciblée. «Elle de-
vait être douce et régulière, dit François Robert Lemire. Plusieurs
brasseurs nous ont soumis des produits trop alcoolisés ou au goût
trop prononcé. Ce nʼest pas ce que consomment les gais dʼaprès
une étude de marché que nous avons effectuée au préalable.» Le
Chaudron a donc remporté la partie avec une ale blonde classique.Pour en savoir plus sur la bière Pride, absolument unique dans le
marché gai québécois, nous vous proposons un  petit quiz en com-
pagnie de François-Robert Lemire, président de la compagnie, qui
accepte de répondre à nos questions.
Pourquoi le mot PRIDE? Mot international, nous voulions que tous les
gais puissent sʼy identifier.
Est-ce que PRIDE fabrique sa propre bière? Non, nos produits sont
fabriqués sous licence, en sous-traitance.
Qui fait fortune avec ça? Personne.
Alors pourquoi fabriquer de la bière gaie? Pour financer les athlètes
gais et lesbiennes qui désirent participer aux Outgames® de Montréal ou
aux Jeux gais de Chicago en 2006.
Avez-vous une idée de ce que vous allez donner? 1.20$ la caisse ven-
due au Québec
Et quand pouvons-nous espérer avoir un don aux athlètes? En avril
2006 au plus tard.
Qui est supposé recevoir cet argent au Québec? Chaque commerçant-
distributeur décide à quelle équipe ira lʼargent. Toutes les équipes et
athlètes du Québec sont éligibles.

La Fierté gaie dans le monde

Wednesday, July 15th, 2009

Plusieurs “marches des fierté” ont été organisées dans les grandes capitales d’Europe. Gay, bi, trans n’ont pas hésité à fustiger leurs gouvernements respectifs, surtout dans les pays à dominante très catholique.

A Rome : “la liberté pour tous”
Sous le soleil de l’après-midi du samedi 13 juin, des dizaines de milliers de personnes se sont rendues à la Gay Pride organisée dans la capitale italienne. Les militants costumés, n’ont pas hésité à critiquer le gouvernement conservateur de Silvio Berlusconi. Ils demandaient “la liberté pour tous”, ainsi que des droits pour les couples de même sexe et la reconnaissance du mariage homosexuel. Plus d’une vingtaine de chars ont paradé dans la ville.

A Zagreb : “Homophobie, repose en paix”
Ils étaient entre cinq et huit cents à manifester dans la capitale croate, lors de la 8e Gay Pride organisée dans le pays, tandis que qu’une cinquantaine de contre-manifestants, probablement d’extrême droite, les injuriaient. Aucune violence physique n’a été rapportée.

A Varsovie : “4O ans d’égalité, 20 ans de liberté”
Environ 1.500 personnes ont défilé dans la capitale polonaise. Néanmoins, ce fut sous la protection de la police car des dizaines de jeunes d’extrême droite se sont montrés agressifs et insultaient le cortège. Certaines des banderoles demandaient notamment une légalisation des unions homosexuelles. Mot d’ordre : “4O ans d’égalité, 20 ans de liberté”. Une allusion au 40ème anniversaire des premiers mouvements homosexuels aux Etats-Unis, et au 20ème anniversaire de la chute du communisme en Pologne et en Europe de l’Est.

Difficultés pour la première Gay Pride chinoise

L’organisation de la première Gay Pride de Chine, cette semaine à Shanghai, est fortement perturbée par les autorités. La projection d’un film et la représentation d’une pièce de théâtre ont fait les frais des interventions officielles, selon le témoignage d’un porte-parole de Shanghai LGBT, recueilli par l’AFP.

La projection du film, qui devait se tenir dans un restaurant a été annulée «à la dernière minute mercredi soir», après l’intervention de responsables du Bureau de l’Industrie et du Commerce municipal, ayant signifié à l’établissement qu’il n’avait aucune autorisation pour projeter des films. Le même scénario s’est déroulé dans un galerie d’art qui devait accueillir une représentation théâtrale du “Projet Laramie”, vendredi soir.

Quelques remarques innocentes à la veille d’une gay pride

Monday, June 29th, 2009

Ce texte a été d’abord publié sur le blog du député Christian Vanneste le 26 juin 2009

Suite à l’arrêt sans renvoi (rarissime donc) de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation du 12 novembre dernier concernant ce qu’il est convenu d’appeler « l’Affaire Vanneste », j’ai demandé à mon avocat de procéder à l’exécution de la décision, c’est-à-dire récupérer des sommes payées aux lobbies de promotion du comportement homosexuel qui m’avaient attaqués. En effet, l’arrêt rendu par des juges de la Cour d’Appel de Douai (très durement censurés d’ailleurs par les magistrats de la Cour suprême) m’avait condamné à verser 3000€ à chacune des associations plaignantes : Act-Up, SOS Homophobie et le SNEG.

Si ce dernier s’est rapidement exécuté -et je tiens à les remercier pour cet acte républicain et tolérant…-, je ne peux que m’étonner que des associations, pourtant si généreusement fournies en deniers publics, vraisemblablement mauvais joueurs, rechignent à rembourser mes injustes amendes.

C’est pourquoi, dès la réception de la copie exécutoire de l’arrêt de la Cour de Cassation, j’ai fait procéder à l’exécution forcée de la décision, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps.

Et afin que tout soit transparent, voici ce qu’il en est, à ce jour :

  • Un huissier, requis par mon avocat, a donc saisi les comptes d’Act-Up et une somme a été réglée. Néanmoins, un solde de frais reste encore en attente.
  • En ce qui concerne SOS Homophobie, l’huissier a procédé à une saisie de ses biens mobiliers. A l’expiration d’un délai d’un mois, la vente pourra être réalisée…

Je n’ai jamais admis le versement d’argent public au profit d’associations qui ne me paraissent pas remplir une mission d’Intérêt général, et qui leur a notamment permis de poursuivre en justice un représentant du peuple pour délit d’opinion. Qu’aujourd’hui encore, par leur propos, leur attitude, ils refusent de se soumettre à une décision de justice, est assez révélateur de leur conception de la République.