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Jean-Luc Romero accusé d’être un peu trop généreux avec l’argent du public

Friday, July 5th, 2013
Jean-Luc Romero

Article du Canard Enchaîné sur le dossier Romero

Jean-Luc Romero a ensuite exigé un droit de réplique que nous allons republier ici tout en ajoutant que par le passé, toutes les demandes de répliques faites à Romero sur des affirmations nous concernant sont restées sans suite de sa part. Nous allons lui donner une lecon d’équité ce jour même…

(La rédaction Gay Globe)

Monsieur,

 

Mis en cause dans votre édition du 3 juillet 2013, en page 4, dans un article intitulé « La lutte contre le Sida est une fête » signé par Anne-Sophie Mercier, je demande à exercer mon droit de réponse conformément à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

 

Vous voudrez bien insérer dans votre prochaine édition, en lieu et place de l’article incriminé, le droit de réponse suivant. A défaut je me verrais contraint de faire valoir les voies de droit afférentes. Je vous indique, en cas de besoin, que la loi prévoit que ce droit de réponse ne saurait être modifié ou tronqué par l’organe de presse à qui il est demandé. Vous voudrez donc bien le publier dans son intégralité.

 

Droit de réponse

 

Dans un article consacré au Centre régional d’information et de prévention du Sida d’Ile-de-France (CRIPS)  dont je suis le président, la journaliste suggère que je me montrerais « généreux envers les copains »  et que j’aurais procédé à des « embauches indispensables» mettant en évidence cette générosité.

 

A l’appui de cette affirmation, la journaliste invoque quatre recrutements. Hélas ! l’édification des lecteurs du Canard commence bien mal. Deux de ces recrutements-le poste de trésorier occupé par Philippe Loheac, qui travaille sous le contrôle d’un commissaire aux comptes, en relation avec la directrice financière du Crips, et le siège au conseil d’administration de Christophe Michel- ne correspondent nullement à des emplois, mais à des fonctions bénévoles et pour lesquels les titulaires sont élus.

 

Restent deux vraies embauches de collaborateurs qui n’ont aucun lien personnel avec moi. Celle d’un chargé de mission, Bastien Vibert. Recruté en juillet 2011, Il n’est pas rémunéré 2500 € par mois comme le soutient l’article, mais 1600 € net.

 

Corinne Mancel, elle, a été salariée du CRIPS du 2 janvier 2012 au 31 août de la même année. Elle avait en charge la communication de l’association, mission  pour laquelle elle était rémunérée 1500 € net par mois.

 

Un euro est certes un euro, mais on est loin de la générosité dispendieuse que semble suggérer l’article.

 

Second reproche qui m‘est adressé,  la préférence que j’accorderai dans le choix de mes collaborateurs à deux associations, Elus locaux contre le sida (ELCS) et l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

 

Premier élément à porter à la connaissance de vos lecteurs, l’association ELCS est membre du Conseil d’administration du CRIPS depuis 2002, soit une bonne dizaine d’années. Comme trois autres associations, Sida info service, l’ANPAA Ile-de-France et Aides délégation Nord-Ouest Ile-de-France.

 

Faut-il s’étonner alors que des membres d’ELCS occupent des fonctions au sein du CRIPS ?

 

Il y a encore deux ans, le représentant de ELCS au conseil d’administration était Bastien Vibert, le chargé de mission que j’ai recruté en 2011. Cette embauche l’a conduit à abandonner son siège de représentant de ELCS au sein du conseil d’administration du CRIPS. L’association ELCS a donc désigné Christophe Michel –salarié de cette association (rémunération de 1590 € net) pour le remplacer. Voilà donc une partie des soupçons de népotisme qui s’envolent.

 

Reste l’ADMD, l’association que je préside. Il se trouve que Philippe Loheac, le trésorier du CRIPS est délégué général de l’ADMD. Suivez mon regard, semble nous dire la journaliste…

 

La bonne foi commanderait au Canard d’indiquer à ses lecteurs que la fonction de trésorier du CRIPS est bénévole.  Sans doute seraient-ils moins édifiés par cette révélation fracassante. Et peut-être concevraient-ils quelque admiration pour une personne, qui accepte, sur son temps libre, de remplir une fonction assez ingrate.

 

Même remarque concernant Christophe Michel déjà mentionné dans l’article. Son appartenance à l’ADMD – dont il est le secrétaire général adjoint élu par les adhérents et le responsable des jeunes ADMD – doit-elle lui interdire de siéger, sans indemnité aucune, au sein du conseil d’administration du CRIPS pour représenter ELCS ?

 

Par ailleurs, quelques vérifications supplémentaires auraient évité à la journaliste de commettre plusieurs erreurs factuelles. Qu’il me soit permis de rectifier ces informations erronées et de préciser que la journaliste a appelé le 2 juillet, jour de la parution, et qu’il lui a été communiqué tous les bons chiffres :

-          A la demande de l’Etat, et depuis plus de 10 ans, le CRIPS organise le stand France lors des conférences internationales sur le sida comme cela a été le cas à Washington (avec 39 associations et 11 institutions présentes sur le stand). Cela a coûté 99 853 € pour un budget prévisionnel de 86 910 €, et non pas 20 000 € comme l’indique l’article. De sus, l’Etat et différents partenaires institutionnels ont versé 59.700€ au Crips pour cette opération. La prise ne charge par le Crips est quant à elle de 39.700€ . Par ailleurs, les personnes qui sont parties pour animer ce stand étaient au nombre de 6 : chargé de prévention, documentaliste, responsables des animations publiques etc et n’étaient donc pas mes collaborateurs.

-          La campagne contre l’homophobie, qui contrairement à ce qui est indiqué dans l’article fait partie des compétences du Crips, coûte 21 000 € et non 50 000 €.

-          L’exposition sur « l’histoire des gays au Canada » nous a été proposée à titre gracieux par Gai Ecoute et non pour la somme de 30 000 €. Nous n’aurions eu que le tirage des photos à notre charge. Nous n’avons pas donné suite à ce projet.

 

Au final, que reste-t-il de cet article sinon des accusations infondées et des amalgames ? Je laisse aux lecteurs du Canard le soin d’apprécier les raisons qui ont pu conduire à sa rédaction. Pour ma part, je préfère me consacrer mon combat personnel et collectif contre le Sida et … l’homophobie.

 

Les 101 frasques de Jean-Luc Romero

Tuesday, August 21st, 2012

Connu pour ses nombreuses frasques et attrapes internationales, voilà que le petit élu local français Jean-Luc Romero se mêle encore d’une nouvelle controverse sur des récompenses octroyées au nom d’une personne suicidaire!

Lui qui était pour le suicide assisté à l’aide de sacs de plastique remplis d’hélium et qui a menti aux douaniers américains pour entrer illégalement aux États-Unis se sachant atteint du VIH, le voilà à Montréal pour la fierté gaie, quel honneur! Il est aussi à Montréal pour remettre le Prix Claude Tourangeau qui doit rendre hommage à une personne ou un organisme pour son apport à la lutte contre la sérophobie mais voilà, ce prix est fortement controversé du fait qu’il souhaite honorer une personne avec le nom d’une personne qui s’est suicidée se jetant du haut du pont Jacques-Cartier à cause de la lourdeur de ses traitements anti-VIH et de sa stigmatisation.

Selon nos sources, il est clair que le nom de la récompense devrait être revu puisqu’il est quand même aberrant de récompenser autrui avec la mémoire d’un suicidaire. Bel hommage en effet pour ceux qui décident d’affronter avec un vrai courage, plutôt que par le suicide, les conséquences du VIH et de la vie au quotidien des personnes atteintes. Jean-Luc Romero est décidément un être qui a souvent le don de se mettre les pieds dans les plats et qui trouve toujours le moyen de s’auto-congratuler en jouant au Président de la république partout où il passe, lui qui n’est qu’une sorte de haut fonctionnaire.  Le problème étant que les québécois ne savent pas vraiment qui est ce personnage sauf qu’il a été renvoyé de la Revue Le Point pour des déclarations peu compatibles avec le journalisme jadis…

Jean-Luc Roméro hué à Montréal

Monday, August 13th, 2012

Le politicien français Jean-Luc Romero a été hué à l’issue de la conférence de presse des organisateurs de la Fierté gaie de Montréal par un groupe de manifestants qui souhaitaient lui indiquer qu’il n’était pas bienvenu au Québec après avoir dénigré et attaqué la crédibilité des responsables d’un média gai qui l’avaient renvoyés de leurs pages pour motifs graves et éthiques en 2006.

Jean-Luc Roméro avait déclaré à l’époque qu’il n’avait jamais cololaboré à la Revue Le Point Canada, ce qui a forcé ses responsables à sortir une preuve accablante composée non seulement des textes de Roméro mais des notes confidentielles à l’éditeur dont quelques dédicaces de livres parlant des folles nuits immorales du politicien français dans les clubs de danseurs nus de Montréal.

Jean-Luc Roméro qui se présente comme un leader gai, est très contesté au Québec et est loin de faire l’unanimité dont il se targue depuis quelques années.

Jean-Luc Roméro n’a pas souhaité commenter les huées et s’est dirigé vers son transport.

Jean-Luc Romero vecteur de l’échec du dossier de Florence Cassez

Sunday, March 25th, 2012

Il faudrait se questionner sur la responsabilité de Jean-Luc Romero quant aux refus continuels de la part des autorités mexicaines de libérer Madame Cassez, d’autant que Jean-Luc Romero s’est posé en Président de son comité de libération, qu’il a une crédibilité nulle en France depuis quelques affaires scandaleuses récentes et surtout suite à ses insultes répétées et franchement coloniales contre le système de justice et les juges mexicains dont ceux de la Cour Suprême. Je me demande si les actes de Jean-Luc Romero ne seraient pas à l’origine de la réaction des autorités mexicaines, souveraines tout de même face à la France. J’en arrive personnellement à croire que Romero est directement la cause du sort de Cassez, à moins que sa culpabilité ne fasse l’objet de doutes seulement dans la tête de Romero, ce qui est aussi possible.

ALERTE À LA FRAUDE: Jean-Luc Romero se sert du nom de l’Éditeur de Gay Globe pour vendre ses livres

Thursday, October 6th, 2011

Par Gay Globe Média

Gay Globe Média et son éditeur Roger-Luc Chayer souhaitent alerter la population quant à l’utilisation frauduleuse des noms de Roger-Luc Chayer et de la Revue Le Point, propriété de Roger-Luc Chayer, par un homme politique français, Jean-Luc Romero, dans le cadre de la vente d’un livre qui porte le titre de “Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps”.

Jean-Luc Romero, qui est un ex-collaborateur qui a été renvoyé de la revue Le Point et qui annonce sur son site ses déboires avec la publication et son éditeur, se sert quand même dans ses campagnes publicitaires du nom de Roger-Luc Chayer et de son média Le Point sans consentement ni autorisation afin de donner de la crédibilité à un document distribué commercialement.

Malgré les demandes répétées de l’éditeur de Gay Globe, Jean-Luc Romero refuse de cesser cette utilisation frauduleuse et s’expose à des poursuites judiciaires civiles et criminelles tant en France qu’au Québec.

Sida: les inquiétudes de Jean-Luc Roméro

Monday, September 26th, 2011

Nice Matin
« On a tout intérêt à se serrer les coudes.Il n’y a jamais eu aussi peu d’argent pour la lutte contre le sida ». Jean-Luc Roméro, président des élus locaux contre le Sida, a lancé jeudi un cri d’alarme.
A l’occasion du séminaire national de Sida Info Service (SIS) qui se tenait à Nice, le conseiller régional d’Ile-de-France est revenu sur la faible mobilisation suscitée par une maladie qui reste néanmoins mortelle. En 2010, le nombre de séropositifs déclarés dans le pays a augmenté de 18% par rapport à 2009.
Jean-Luc Roméro et les représentants de Sida Info Service regrettent l’inaction des élus. « Ils n’entendent que ceux qui crient le plus fort », a souligné Jean-Luc Romero, devant une centaine de personnes réunies au théâtre de la Cité.
Très médiatisé au milieu des années quatre-vingt, «le Sida n’est plus aujourd’hui une priorité de santé publique », déplore cet homme politique parisien, très engagé également dans la défense des droits des homosexuels.
« Le fait d’accéder dans nos pays riches au traitement ne mobilise plus les gens. Le Sidademeure invisible car les séropositifs sont obligés de se cacher ».
Continuer de sensibiliser la population et faire de la prévention est primordial, notamment en PACA, la deuxième région la plus touchée après l’Ile-de-France, avec un bilan s’élevant à 7755 cas de Sida déclarés.
En 2009, l’association Sida Info Service PACA a dénombré près de 10 000 appels, ce qui fait d’elle la deuxième région d’appel au niveau national.

Jean-Luc Romero

Wednesday, September 7th, 2011

Voir tous nos dossiers sur Jean-Luc Romero au https://gayglobe.us/blog/?s=romero

Le politicard Jean-Luc Romero fera le déshonneur à Montréal d’être présent à la fierté gaie 2011

Monday, August 8th, 2011

Opinion par Roger-Luc Chayer

Un homme qui a détruit beaucoup de choses dans la communauté gaie montréalaise sera présent à Montréal, encore une fois, lors des célébrations de la fierté gaie du 9 au 14 août 2011 et est même présent sur la liste des personnalités de Gai Écoute.

Jean-Luc Romero, autrefois politicien connu en France mais fort moins populaire depuis quelques années, a collaboré à la Revue Le Point dans les années 2000 et a par la suite nié ses participations puisqu’il ne pouvait plus rien soutirer de la revue qui le suspendait pour avoir fait la promotion de l’euthanasie par des procédés immoraux. Il avait immédiatement nié ses participations à notre publication et avait même collaboré avec un personnage montréalais qui fait maintenant l’objet d’une injonction de la Cour supérieure. Romero persiste d’ailleurs à publier des documents qui ont été ordonnés détruits démontrant le peu de cas qu’il fait de nos lois.

Jean-Luc Romero n’est pas qu’un être qui a déçu la communauté gay québécoise, il a fait ce que peu d’hommes séropositifs ont eu le courage de faire en mentant sur son statut sérologique pour passer la frontière américaine sur la base de fausses déclarations, s’en vantant par la suite sans remords. Il validait ainsi les prétentions de la revue le Point sur son honneteté, remise en doute publiquement.

Voilà que M. Romero vient d’annoncer sur son blogue qu’il sera présent lors des célébrations de la fierté gaie à Montréal du 9 au 14 août probablement pour tenter de redorer son blason, terni par des années de mensonges et de manipulations immorales. Quel grand honneur pour notre ville que de recevoir un “reject” des autres nations, espérant recevoir ici l’accueil de héros qu’il ne pourrait plus jamais recevoir en France puisqu’il a été démasqué comme un faussaire intellectuel qui se sert du peu de pouvoir qu’il a pour détruire et juger continuellement les gens qui s’opposent à lui.

Montréal n’a pas besoin de ces clowns et comme il ose se présenter la tronche dans nos rues, nous osons le dénoncer. Il n’est pas le bienvenu à Montréal, certainement pas auprès de notre média qui a souffert de son arrogance présidentielle d’opérette et plus vite il sortira de nos frontières, mieux on s’en portera et dernier conseil, ne vous tenez pas trop près de ce type, il a la trahison facile et pourrait s’en prendre à vous, même s’il vous traite en ami, ne lui tournez pas le dos!

Le pire dans tout ça, c’ets que cette crasse ambulante se sert de mon nom pour vendre un de ses livres sur son site web depuis des années, sans mon consentement et au mépris des lois, affirmant à ses lecteurs que je le soutiens, CE QUI EST FAUX. Je méprise totalement cet usage de mon identité pour faire le commerce de quelque chose que je dénonce. Il est manipulateur oui, d’une catégorie impensable.

Bon débarras.

Jean-Paul Huchon (patron du controversé Jean-Luc Romero) pourrait échapper à l’inéligibilité

Friday, July 1st, 2011

La Croix

La menace d’inéligibilité qui pèse sur Jean-Paul Huchon, président PS de la région Île-de-France, pourrait s’envoler. Édouard Geffray, rapporteur public chargé de dire le droit au Conseil d’État, n’a pas réclamé, vendredi 1er juillet 2011, l’inéligibilité de l’élu dans le cadre d’un litige sur les comptes de sa campagne régionale. Il a toutefois demandé qu’il ne bénéficie pas du remboursement de ses frais de campagne.

Jean-Paul Huchon se ridiculisant avec Jean-Luc Romero

Jean-Paul Huchon se ridiculisant avec Jean-Luc Romero

Photo: Jean-Luc Romero

Le Conseil d’État devait dans la foulée statuer sur cette affaire. Mais la haute juridiction a mis ce même vendredi sa décision en délibéré à une date qui n’a pas été précisée.

L’affaire a débuté fin 2010 avec la saisine du Conseil d’État par un militant UMP, Paul Midy, contre deux campagnes de communication organisées par la région six mois avant les élections régionales de mars 2010. Celles-ci auraient, selon le militant, concouru de façon illégale à la réélection de Jean-Paul Huchon contre la candidate UMP Valérie Pécresse.

À noter que Jean-Luc Romero, adjoint de Huchon, a été renvoyé de la revue Le Point pour ses positions incompatibles avec celles de la rédaction quant à l’euthanasie, au SIDA et suite à des procédures pénales introduites contre lui en France.

55- Jean-Luc Romero face à la justice

Saturday, December 18th, 2010

Le politicien engagé et collaborateur occasionnel du Point en France fait face à des ac- cusations criminelles graves qui obligent Le Point à suspendre, le temps des procédures, la publication de ses textes et analyses. C’est une triste décision qu’a été obligée de prendre la rédaction du Point et de Gay Globe TV face à un collaborateur pourtant apprécié du public depuis de nombreuses années car les accusations sont non seulement graves, mais la défense de notre ami et collaborateur ne correspond pas aux valeurs véhiculées par nos médias.
Pour résumer la situation dans laquelle est impliquée M. Romero, disons tout simplement que ce dernier est accusé de complicité criminelle pour diffamation contre un homme politique en France et que l’auteur du message visé par cette accusation, laissé sur le blogue de M. Romero, vient d’admettre les faits et a été condamné par le tribunal. Voilà pour la petite histoire mais ce sont les dessous de cette saga qui sont préoccupants pour Le Point et GGTV. Depuis des lustres, nous tentons d’expliquer à la population via nos médias que les gais ne forment pas une communauté uniforme, qu’elle ne parle pas d’une seule voix et que l’homosexualité ne doit pas servir à victimiser à outrance les gens pour leur permettre d’invoquer des privilèges que le reste de la société ne pourra pas invoquer.
Nous sommes les témoins privilégiés de la guerre que s’opposent Jean-Luc Romero et le parle- mentaire français à l’origine de la plainte criminelle, M. Christian Vanneste. D’une part, Jean-Luc Romero devrait être sensibilisé à la diffamation puisqu’il a été le premier homme politique à avoir obtenu gain de cause dans une affaire de outing face à sa séropositivité et en même temps, se- lon nos observations, le blogue qu’il dirige laisse passer des messages qui ne laissent aucune place au débat et qui accusent tous et chacun d’homophobie dès que l’on cherche à contredi- re ou que l’on s’oppose aux idées véhiculées par Romero. En cela, Le Point et GGTV souhai- tent s’objecter et vu les accusations criminelles portées contre lui et la condamnation récente qui l’implique indirectement, il a été décidé de suspendre ses collaborations avec nos médias le temps de laisser aux tribunaux le soin de se pencher sur la situation. Jean-Luc Romero a été un collaborateur très apprécié du Point depuis 2003 et ses analyses dans le domaine du SIDA ou du suicide assisté sont des contributions qui ont fait grandement avancer la cause gaie dans ces domaines. Nous ne croyons toutefois pas en la démonisation des per- sonnes qui s’opposent au pouvoir gai, et surtout au fait d’accuser les personnes d’homopho- bie dès qu’elles se questionnent sur les revendications des gais, comme il le fait en défense.

Jean-Luc Romero est entré illégalement aux États-Unis

Saturday, August 21st, 2010

Le politicien français Jean-Luc Romero, président d’Élus Locaux contre le SIDA, de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et militant dans de nombreuses autres causes et ex-collaborateur à la Revue Le Point Canada est entré illégalement aux États-Unis, sous de fausses représentations en 2006.

Selon son blog www.romero-blog-fr, dans un message daté du 11 avril 2010, Romero déclare “Incontestablement, avec mon retour aux États-Unis, après des années où je n’avais plus osé y mettre les pieds suite à un contrôle humiliant à l’aéroport de Fort Lauderdale où j’avais été contraint de mentir et de dire que mes médicaments étaient contre le cancer et non contre le sida…”

Dans une entrevue qu’il accordait au journal Libération en 2006, Jean-Luc Romero confirme son geste ainsi: “Le 11 août, à ma sortie des Etats-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments. Quand ils m’ont demandé ce que j’avais, si c’était le sida, j’ai dit que j’avais un cancer. Comme je quittais le pays, ils ne m’ont pas plus embêté que ça, mais vous ne pouvez pas imaginer combien c’est humiliant de devoir mentir et d’être comparé à un délinquant.”

Or, effectivement en 2006, les personnes séropositives étaient interdites de circulation aux États-Unis, à tort ou à raison, et en y allant de cette admission très grave pour un homme politique, Jean-Luc Romero envoie le message qu’il est au dessus des lois, que les lois ne le concernent pas et montre un exemple plutôt négatif en ce qui a trait à l’honnêteté des politiciens.

Jean-Luc Romero a menti pour entrer aux États-Unis. Il a caché son statut sérologique pour entrer dans un pays qui avait pourtant des lois interdisant sa présence et fait ainsi encore une fois la démonstration de son mépris pour les règles.

Autre admission inquiétante pour un homme politique français qui devrait normalement prêcher par l’exemple et ne pas monter la violation au rang de norme, toujours sur son blog, cette fois en date du 31 décembre 2006, Jean-Luc Romero écrit à ses fans et déclare : “Quelque soit le moment de l’année, jours ferriés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale (le caractère gras est de nous), Toronto, Genève, Acapulco et pour finir Mexico.

Or, en 2006, pour être à Fort Lauderdale, il faut effectivement y être entré illégalement. Il admettra donc en 2010 y être entré en mentant aux autorités gouvernementales américaines.

Le problème soulevé par ces mensonges aux autorités n’est pas que légal, on verra ce que diront les autorités américaines sur cette question, un suivi sera fait sur ce blog, mais il est aussi moral. Comment est-ce qu’un politicien peut ainsi mentir pour entrer aux États-Unis et penser qu’il fera honneur à son pays en l’avouant presqu’avec arrogance? Mentir à un officier de l’immigration américaine est aussi un geste grave, selon la loi de ce pays et une peine de prison peut être d’office ordonnée si la personne se fait prendre.

Ce même politicien est à la tête d’un budget important et il a reçu la confiance du public pour gérer les affaires de la région qu’il représente. Est-ce que ce public savait qu’il avait menti à l’imigration américaine avant de voter pour lui?

Enfin, Quand Monsieur Romero dirige ses groupes et associations, comment lui faire confiance sur sa gestion financière et sur ses positions et déclarations s’il a fait la preuve, de son propre aveu, qu’il a menti aux autorités. Il savait très bien avant de partir pour les États-Unis que son séjour y serait illégal, il n’a donc pas été forcé de mentir puisqu’il pouvait tout simplement ne pas prendre un avion pour la Floride.

Jean-Luc Romero a été renvoyé de la Revue Le Point Canada pour ses prises de position incohérentes sur l’euthanasie et le SIDA. Il a aussi été suspendu avant son renvoi pour les actes reprochés dans l’affaire Vanneste. Même en 2010, malgré la campagne de salissage dont il est en partie l’auteur sur certains points contre nous, la décision était judicieuse.

Bill Clinton sert une verte semonce à Jean-Luc Romero

Monday, July 19th, 2010

Invité à faire une présentation aux délégués réunis à la conférence internationale sur le SIDA à Vienne en Autriche, ce matin, le Président Bill Clinton a livré un avertissement clair aux personnes qui se targuent de la cause du SIDA, qui utilisent les fonds publics pour se payer des voyages somptueux et qui ne contribuent pas assez à la cause qu’ils prétendent défendre. Est-ce que le champion des voyageurs du SIDA, Jean-Luc Romero, était visé par ce message de désapprobation?

Dessous: Image du site de Jean-Luc Romero qui mentionne que Romero a visité 29% des pays dans le monde et comme on le voit, il a pratiquement été dans tous les coins du monde.

Examinons la situation:

Lors de son allocution, Bille Clinton a déclaré: “Trop de personnes font des voyages, prennent l’avion pour participer à de trop nombreuses réunions sur le SIDA alors que cet argent devrait aller au personnel de la santé responsable de traiter les personnes atteintes”…

Si on songe maintenant au fait que Jean-Luc Romero, un politicien marginal français, fait de très nombreux voyages présidentiels, qu’il ne réside jamais ailleurs que dans les meilleurs hôtels, qu’il ne mange que dans les meilleurs restos et qu’il commet ces dépenses toujours au nom du SIDA sans jamais redonner ce qu’il coute à la cause, car il est certain que M. Romero, qui voyage de par le monde pour représenter selon lui les personnes atteintes, ne le ferait jamais avec son propre budget. Si on met donc en perspective les propos et l’avertissement du président américain à la retraite face aux voyages somptueux de Jean-Luc Romero, il est clair que le message lui était destiné, à lui et ses pairs dépensiers, afin qu’il se retiennent un peu plus à l’avenir et songent que l’argent qu’ils dépensent pourrait être affecté aux soins plutôt qu’à la qualité princière de ces voyages d’occasion.

Jean-Luc Romero participe à quelques organisations SIDA tout à fait bénévolement, à condition que ses frais princiers lui soient entièrement remboursés. Un bel exemple de bénévolat n’est-ce pas?

68- Jean-Luc Romero réélu

Wednesday, May 5th, 2010

Par : Gay Globe Magazine

Le militant gay du SIDA, ex-collaborateur à la Revue Le Point et actuel représentant d’une autorité régionale en France vient d’être réélu au poste de conseiller régional d’Île-de-France sous une bannière de gauche.

Ex-droitier, M. Romero a changé de camp politique suite à de profonds désaccords avec les partis de droite quant aux affaires sociales et du SIDA.

Jean-Luc Romero, qui a collaboré à la revue gaie Le Point sur de nombreux sujets, a vu sa collaboration se terminer suite à ses positions publiquement affirmées sur l’euthanasie et particulièrement quant à une affaire d’homophobie devant les tribunaux français.

46- Jean-Luc Romero sera candidat dans Paris

Sunday, April 11th, 2010

Homme politique, auteur, journaliste et militant dans la lutte contre le SIDA depuis de nombreuses
années, Jean-Luc Romero sera fi nalement candidat dans Paris aux élections législatives de juin 2007.
Le Point appuie cette candidature de grande qualité, comme pour notre ami et collaborateur Raymond
Gravel au Québec, un autre journaliste du Point se présente aux élections…
Aujourdʼhui Autrement inves-
tit Jean-Luc Romero   dans la 8
ème circonscription de Paris et
demande   à lʼUMP dʼen faire
de même    Après la nomination
de Jean de Gaulle à la Cour des
Comptes, Aujourdʼhui,  Autre-
ment a pris acte de la nouvelle
situation politique dans la hui-
tième  circonscription de Paris
qui englobe les deux tiers du 12
ème arrondissement  de la capi-
tale.
Lors de son dernier comité poli-
tique, Aujourdʼhui, Autrement a
investi son  président Jean-Luc
Romero pour porter les couleurs
de ce jeune parti  politique aux
prochaines élections législati-
ves de juin 2007 et demande à
lʼUMP de lʼinvestir à son tour.
Jean-Luc Romero est porteur
de valeurs de modernité et de
tolérance qui  caractérisent la
capitale et cet arrondissement
en pleine mutation.    Habitant
du 12 ème arrondissement de
Paris depuis 25 ans, il est actuel-
lement  le seul postulant à vivre
dans cet arrondissement – celles
et ceux qui  sollicitent lʼinves-
titure de lʼUMP nʼy vivent pas,
nʼy font pas leurs courses, nʼy
fréquentent pas les transports en
commun.
Jean-Luc Romero est aussi con-
seiller régional élu sur la liste
UMP/UDF/CAP  21 de Paris
en 2004.    Auteur en 2006 dʼun
pamphlet/programme sur Paris
en pleine mutation.   « La
Nuit des petits  couteaux – Qui
gagnera la bataille de Paris ? »,
Jean-Luc Romero, tout en  ayant
une vraie réfl exion sur Paris et
un ancrage incontestable dans le
12 ème  arrondissement, a aussi
une notoriété nationale qui sera
particulièrement  utile pour le
12 ème.
En investissant Jean-Luc Ro-
mero, lʼUMP montrera enfi n
sa volonté de donner  une juste
reconnaissance à une droite so-
ciétale et sociale que défend
Aujourdʼhui, Autrement depuis
sa création en septembre 2004.
Elle  montrera aussi son intérêt
pour les combats sociétaux que
mène Jean-Luc  Romero et qui
ont été confi squés jusquʼà pré-
sent par la gauche .
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture et les
publicités par

44- Quoi offrir à Noël à un sidéen?

Saturday, April 3rd, 2010

Le comité de consultation du Point se penche encore une fois sur une question qui fait presque peur: Si tout était possible, sans limite dʼargent et sans limite technologique, même grâce à la magie, si vous ne deviez faire quʼun seul et dernier cadeau à une personne séropositive ou atteinte du SIDA, quel serait ce cadeau?
Par:
Le Point
Photo:
Google.images
Question du Mois
Comité consultatif
Résumé:
Le comité de consultation du Point se penche sur cette question à la fois bizarre et inquiétante… Quoi offrir à une personne qui est atteinte dʼune si terrible maladie si tout était possible?
26

Éric Messier s’en prend maintenant aux personnalités publiques

Sunday, March 21st, 2010

Éric Messier, ce journaliste qui s’en prend depuis quelques mois à moi, auteur de ces lignes et éditeur d’un groupe média compétiteur à lui, s’en prend maintenant aux personnalités publiques qui collaborent, oeuvrent, travaillent ou contribuent avec moi à divers dossiers ou contribuaient par le passé.

Éric Messier a publié ce matin sur son blogue un rapport déclarant qu’une liste impressionnante de personnalités publiques affirmeraient ne pas me connaître ou collaborer avec moi à des sujets ou des projets.

M. Messier, en agissant de la sorte, et en publiant de faux renseignements confirme que son comportement est abusif et incohérent. Tantot il dément être banni de nombreux services web, tantot il en parle en accusant des bénévoles responsables de son bannissement de fascime, oui fascisme, ce qui est terrible pour les victimes de ces affirmations. M. Éric Messier au aussi publié sur son blogue un appel à exécuter des femmes il y a quelques semaines et a publié une des carricatures de Mahomet, sachant très bien le mal que causent ces publications. Il semble d’ailleurs se délecter des effets de ses publications…

Bref, cet individu n’est pas cohérent dans ses actes, il s’en prend à tout ce qui bouge et harcèle maintenant des personnalités publiques qui se disent forcées par lui de faire des déclarations.

Un procureur a été mandaté il y a 2 semaines afin de procéder à des accusations criminelles contre cet individu, ses écrits et ses actes font actuellement l’obet d’un recensement, nous invitons les personnes qui recoivent des communications de cet individu à contacter leur service de police local et de prendre connaissance des messages sur ce blogue à propos de cette personne.

43- Les sages du Point se prononcent sur La mention de lʼhomosexualité des ados?

Saturday, March 20th, 2010

Le comité consultatif de la Revue Le Point a été constitué afin de trouver de nouvelles pistes de réflexion sur des sujets dʼactualité qui touchent la communauté gaie dans son ensemble.
LʼAbbé Raymond Gravel est prêtre et consultant pour de nombreux médias québécois sur les questions comme lʼÉglise ou lʼhomosexualité.
À la question si les autorités devraient dévoiler les causes dʼun suicide, sans lʼaccord des parents, je crois que non, mais avec des nuances… Par exemple, je me souviens lorsque jʼétais jeune prêtre, un de mes bons amis est décédé du sida.
À lʼépoque, cette maladie était vue comme une tare et les personnes atteintes étaient souvent rejetées même par leurs proches. Mon ami Bernard était homosexuel et avait beaucoup souffert à cause de son orientation sexuelle; dans sa famille, il ne pouvait pas en parler ouvertement. Comme le sida, à lʼépoque, était rattaché à lʼhomosexualité, cʼest évident que sa famille ne nommait pas la maladie de Bernard et faisait croire aux gens quʼil était atteint dʼun cancer quelconque…
Personnellement, je connaissais Bernard, je le savais honnête et transparent et je savais également quʼil aurait voulu que je dise, à ses funérailles, quʼil était mort de cette maladie épouvantable qui affectait surtout les homosexuels, qui cherchaient simplement à aimer, mais qui lʼont fait malheureusement un peu naïvement, sans protection, car cʼétait comme ça à lʼépoque…
Mais Bernard aurait voulu que jʼen parle, pour prévenir les jeunes, face à cette terrible maladie. Cʼest pourquoi, jʼai rencontré ses parents et je leur ai fait part de mon intention de dire la vérité pour être fidèle à Bernard, leur fils…
Finalement, les parents ont accepté et mʼont remercié de lʼavoir fait…car les nombreuses réactions quʼils ont reçues de la part des gens de leur patelin ont été une source de réconfort, dʼempathie et de sympathie de la part de tous. Cʼest pourquoi, je ne crois pas que cʼest aux médias de dire publiquement les raisons du suicide, mais cʼest aux proches de convaincre les parents pour que ça se sache, afin de prévenir et dʼaider les jeunes et les personnes à risque, comme les homosexuels ou dʼautres encore.
Lʼactualité est toujours malheureusement prolifique en matière de suicide de jeunes hommes et les exemples ne manquent pas au Québec ni en France. On ne parle toutefois presque jamais des causes de ces suicides comme lʼhomosexualité des jeunes et même si deux jeunes hommes de 14 ans se suicident par un pacte comme on a vu cet été, on ne mentionnera jamais que lʼhomosexualité a pu être à lʼorigine de cette triste affaire.
Question: Est-ce que les autorités devraient divulguer publiquement la cause du suicide quand elles en ont connaissance même si la famille ne le souhaite pas?
Comme on sait aujourdʼhui quʼune des causes importantes du suicide chez les jeunes est reliée à leur homosexualité, il faut faire des pressions auprès des médias et des autorités civiles et religieuses en place pour que lʼhomosexualité soit reconnue et acceptée et quʼon aide les jeunes à sʼaccepter lorsquʼils vivent cette réalité. Je pense que les médias peuvent jouer un rôle important en informant les gens sur les causes des suicides, sans nommer les personnes concernées. Aussi les médias doivent dénoncer les discours homophobes de certains leaders religieux, lesquels discours invitent à lʼintolérance, au mépris, aux injures, au rejet et à la condamnation des homosexuel(le)s. En 2006, dire que lʼhomosexualité est un péché grave, contraire à la volonté divine, cʼest inacceptable et ça doit être dénoncé par tout le monde. On ne peut pas se cacher derrière la religion pour justifier le racisme, le sexisme et lʼhomophobie. Si on le fait, on devient responsable de tous ces jeunes qui se suicident à cause de leur orientation sexuelle.
Au Québec comme ailleurs dans le monde, on a beau avoir certaines lois qui protègent la dignité des personnes, on a encore beaucoup de chemin à parcourir pour en arriver à la pleine égalité entre toutes les personnes, quels que soient leur race, leur sexe, leur religion ou leur orientation sexuelle. Cʼest une question de dignité et la dignité, cʼest sacré pour tout le monde. Merci!
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et fondateur de Gay Globe TV. Journaliste spécialisé, il oeuvre au sein de la communauté gaie québécoise depuis 1993.
Je ne suis pas certain quʼil faille faire une divulgation publique de lʼhomosexualité mais contrairement à dʼautres, ce nʼest pas pour le respect dû aux parents, au contraire. Si un jeune en vient à se suicider à cause de son questionnement face à lʼhomosexualité, il est évident que les parents nʼont pas été la ressource évidente pour ce jeune.
Ma réflexion se fait plus dʼun point de vue statistique. Si à chaque suicide de jeune on décidait de divulguer la raison, quelle quʼelle soit, il faudrait le faire avec lʼintention de constituer une banque dʼinformation statistique qui permettrait dʼabord de connaître la cause et ensuite dʼintervenir avec des plans et des solutions proposées aux jeunes en fonction de la cause.

42- Est-ce que contribuer à la lutte contre le SIDA c’est commencer par s’aider soi-même?

Wednesday, March 17th, 2010

Dans le cadre de notre question au comité de réflexion du Point, nous publions les réponses du comité restreint, notre confrère Jean-Luc Romero étant en voyage depuis plus de 5 semaines pour couvrir les conférences mondiales sur le SIDA et les droits des gais et notre ami Michel Girouard nʼayant pas eu le temps de répondre vu son emploi du temps fort périlleux. Ils seront tous de retour dans la prochaine édition.
Dans un article déjà publié dans Le Point et lors dʼune entrevue sur Gay Globe TV à propos de la vie gaie au Liban, notre invité Bertho Makso lançait un appel à lʼaide aux gais et lesbiennes du Québec pour quʼils versent des fonds au groupe gai arabe HELEM qui, à son tour, vient en aide aux femmes enceintes du Liban et aux enfants dans la misère à cause des bombardements. Pas très gai comme cause… En Afrique, des centaines de milliers de sidéens meurent chaque année laissant des millions dʼenfants orphelins, sans soins, dans la misère la plus totale.
Au Québec, il existe depuis 2004, un laisser-aller complet de la part de lʼÉtat face au SIDA et les taux de transmission de la maladie à Montréal sont les mêmes quʼavant la trithérapie, comme dans les années 80 avec des jeunes qui meurent plus que jamais. Est-ce que nous devrions concentrer lʼaide que nous souhaitons apporter comme gais à des causes locales ou considérer la mondialité dans son ensemble, fermer les yeux sur les jeunes qui meurent du SIDA au Québec pour aider un adulte africain à survivre plus longtemps?
Je sais que la question est crue mais lʼactualité nous pousse à nous interroger sur nos priorités. Il ne sʼagit pas ici de culpabiliser quiconque souhaiterait ne pas donner quʼau Québec, au contraire même, mais si lʼÉtat québécois refuse dʼinvestir dans la prévention de la maladie, est-ce que le public lui, serait en droit de le faire pour sauver la vie de ses propres enfants avant ceux des autres pays?
Raymond Gravel est prêtre et a défendu à de nombreuses reprises les droits des gais au mariage et à lʼégalité sociale:
Je crois sincèrement que ce nʼest pas aux gais plus quʼaux autres de financer ou dʼaider des pays qui vivent des tragédies comme la guerre au Liban ou le Sida en Afrique. Par ailleurs, quʼon demande aux associations gaies dʼinvestir plus dʼargent pour la cause du Sida ou des droits humains dans les autres pays, je ne suis pas tout à fait en accord avec ce principe, car il appartient à tous les êtres humains, quels que soient leur orientation sexuelle ou leur statut social dʼêtre solidaires des exclus, des marginalisés dʼautres sociétés et surtout des pauvres et des moins bien nantis. Et comme il y a de ces pauvretés chez nous, il faut sʼassurer que lʼaide parvienne aussi aux plus mal pris dʼentre nous…
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et administrateur de Gay Globe TV:
Je suis absolument convaincu que le point de départ de toute aide volontaire ou financière doit être au bercail, ici même. Pour mieux aider, il faut commencer par sʼaider soi-même et quand les jeunes cesseront de mourir ici, on pourra toujours trouver des causes ailleurs qui sauront nous valoriser autant quʼen étant là pour nos compatriotes… Ici avant tout!
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Dans le cadre du Comité de réflexion du Point À qui sert la célébration de la Fierté gaie? (Éd. 41)

Wednesday, March 17th, 2010

Le Comité de réflexion de la Revue Le Point a été formé pour permettre une réflexion sur des sujets dʼactualité par des personnalités reconnues pour leur indépendance dʼopinion.
Depuis 5 ans environ, un nombre croissant de gais et lesbiennes ne sʼidentifient plus aux célébrations de la Fierté gaie comme celles proposées à Montréal ou à Paris parce quʼils ont lʼimpression quʼelles ne servent plus la cause dʼorigine, cʼest-à-dire permettre aux homosexuels de sʼaffirmer visiblement, par un spectacle très osé, dans un contexte législatif ne proposant aucune reconnaissance. En 2006, le droit reconnaît non seulement lʼexistence de la culture homosexuelle comme entité légale et non sexuelle, mais elle permet aussi dʼaller au-delà de la norme pour ceux qui veulent se marier, adopter ou gérer une vie à deux.
Est-ce que la Fierté a encore sa place? Est-ce que le mot Fierté ne risque pas dʼêtre interprété par les hétérosexuels comme le mot Arrogance puisque nous continuons à revendiquer des droits qui existent déjà? Est-ce que nous devrions être fiers de ce que nous sommes maintenant ou est-ce que nous devrions songer à nous intégrer réellement en transformant les célébrations de la Fierté gaie en carnaval haut en couleur et non affilié?
Raymond Gravel
Prêtre catholique, il exprime depuis de nombreuses années sa différence en parlant des homosexuels dans les médias
La célébration de la Fierté gaie a encore son sens et garde toute sa pertinence dans nos sociétés dites ouvertes et démocratiques. Célébrer la différence, cʼest permettre à lʼautre, le “différent” dʼêtre et dʼexister. On peut ne pas apprécier la présentation médiatique de la célébration, où on insiste trop sur la provocation quant aux images diffusées par les médias; cependant, il nous faut comprendre cette provocation par lʼimage; elle est le fruit de frustrations profondes occasionnées par des comportements, des attitudes, des positions homophobes de plusieurs
personnes, souvent encouragées par des groupes et même des institutions qui rejettent, condamnent et excluent les homosexuels.
Aussi longtemps que lʼÉglise catholique, par exemple, tiendra son discours traditionnel sur lʼhomosexualité, la célébration de la Fierté gaie sera justifiée. Comment peut-on affirmer porter le message du Christ qui se veut un message dʼespérance pour tous, et dire en même temps que lʼhomosexualité est désordonnée et que les homosexuels nʼont pas le droit dʼêtre ce quʼils sont? Cʼest pourtant ce double langage qui est tenu par certains dirigeants de lʼÉglise, dont la mission est pourtant de libérer les gens de lʼoppression, de travailler à la promotion de la dignité humaine, de favoriser la justice et dʼaccueillir inconditionnellement les marginaux, les exclus et les poqués de la vie.
Il est vrai que sur le plan social, la réalité homosexuelle est de plus en plus reconnue et acceptée. Par ailleurs, il reste beaucoup de chemin à faire. Cʼest un peu comme pour la condition féminine; la journée du 8 mars qui est consacrée aux femmes a toute sa raison dʼêtre. Tant et aussi longtemps quʼil nʼy a pas pleine reconnaissance et égalité, on doit manifester, revendiquer, provoquer et même choquer, pour que les poches de résistance puissent sʼestomper et disparaître. La célébration de la Fierté gaie sert, non seulement aux gai(e)s eux(elles)-mêmes, mais à toute personne qui croit à la richesse de la diversité culturelle, sociale, sexuelle et religieuse. Le respect de lʼautre passe nécessairement par lʼacceptation de sa culture, de sa nature et de sa foi… Pour y arriver, il faut développer de la tolérance par rapport à la différence. Être “fier” de ce quʼon est nʼenlève rien aux autres qui sont différents de nous.
Roger-Luc Chayer
Journaliste spécialisé depuis 1993 et rédacteur en chef du Point, il incarne depuis ses débuts le rôle dʼune presse indépendante qui questionne ses leaders gais
Jʼai longtemps et souvent hésité avant de me prononcer sur cette question parce que mon opinion nʼétait pas vraiment coulée dans le béton, comme si chaque année, je passais du oui au non en fonction de facteurs comme le contenu de la parade montréalaise ou la situation sociale face à lʼhomosexualité. Toutefois, au fil des années, je réalise que les festivités reliées aux célébrations de la Fierté gaie servent différentes causes en fonction des villes où elles se tiennent.
À Montréal par exemple, ces festivités me semblent exclusives, malgré les affirmations des organisateurs. Au fil des années, les organisateurs de la Fierté gaie excluent de plus en plus de groupes gais par les coûts pour sʼinscrire et participer à la parade, des médias en signant des ententes dʼexclusivité sur lʼinformation et depuis 3 ans, excluent même le Village gai et les commerçants de ces festivités sous prétexte quʼils ne participent pas assez aux coûts.
À Québec par contre, les festivités de la Fête Arc-en-Ciel sont beaucoup plus inclusives et ressemblent bien plus aux premières années de celles présentées à lʼépoque à Montréal. Rue fermée, spectacles et tables communautaires tous au même endroit, aucun média exclusif et surtout, nourriture et breuvages à souhait contrairement à Montréal.
Je ne sais plus personnellement à qui profite la Fierté gaie où quʼelle soit mais je sais ce quʼelle devrait permettre dʼaccomplir selon moi: la Fierté gaie devrait permettre de montrer au reste de la société les accomplissements exemplaires de la communauté et non refléter les revendications de quelques groupes minoritaires qui ne représentent pas la masse. En montrant nos réalisations et nos résultats, plutôt que de faire parader des bas de nylon ou des travelos de service, il me semble que nous arriverions peut-être à nous faire mieux respecter du reste de la société. Si nous présentons ce que nous avons de mieux, les jeunes gais pourront peut-être sʼidentifier plus facilement à leur communauté plutôt que de penser au suicide à lʼidée de sʼidentifier à ce qui est montré pendant la parade mais que lʼon ne retrouve nulle part après…
Michel Girouard
Journaliste et chroniqueur jet set, il a contribué dans sa carrière et contribue toujours à des centaines de médias et aura été un précurseur dans lʼaffirmation québécoise de lʼidentité gaie
En ce qui me concerne, afficher ma différence a toujours été une fierté. Pour certains autres, qui partagent les mêmes préférences que moi, lʼacceptation a peut-être été plus difficlle. Cʼest la raison pour laquelle pour plusieurs, la Fierté gaie est un moment important qui allume la société dite “conventionnelle”, aide à comprendre et a accepter un état de vie que lʼon ne choisit pas mais qui appartient tout de même à la marginalité.
La Fierté gaie ce nʼest pas une question de défilé ni de spectacles, cʼest une prise de conscience quʼen 2006 aucun humain nʼa le droit de juger ou de condamner autrui parce quʼil est né avec une couleur différente ou une orientation qui nʼest pas la sienne.
Quand on regarde toutes ces manifestations de fierté qui se déroulent depuis quelques années à lʼéchelle mondiale, je ne peux quʼêtre fier de lʼévolution. La Fierté gaie ça ne sert pas toujours à donner une image vraie de ce quʼest la vie homosexuelle, cʼest un peu dommage et déplorable.
Jean-Luc Romero
Politicien, auteur et journaliste, il a été nommé homme politique le plus populaire en France en 2001
Les marches des fiertés, ce sont des milliers de personnes dans les rues, de la musique, des rires, des sourires… Cʼest un moment de fête, de joie et de convivialité. Mais elles sont surtout un temps de mobilisation et lʼoccasion dʼaffirmer haut et fort un certain nombre de revendications . En effet, être fier cʼest demander de la visibilité dans une société, cʼest sʼassumer, cʼest revendiquer. Même si des progrès notables peuvent être constatés, il est toujours très difficile de vivre son homosexualité : ainsi les jeunes homosexuels ont 14 fois plus de risques de tenter de se suicider que les hétérosexuels…
Tant que les mêmes droits ne seront pas accordés aux homosexuels, ces marches seront légitimes : qui du mariage et de lʼhomoparentalité? Qui de la liberté de vivre sans se faire insulter ? Qui de la possibilité de donner son sang ? La Marche des fiertés nʼest pas une manifestation communautaire, au contraire elle sʼinscrit totalement dans le cadre dʼune société libérale porteuse de valeurs de liberté, dʼégalité et de fraternité.
NDLR: Le comité de réflexion du Point est formé de gens qui ont à coeur lʼesprit du débat, qui veulent partager leur vision progressiste de la société gaie avec les lecteurs du Point.

Le débat sur l’euthanasie se transporte au Québec

Saturday, March 6th, 2010

Le débat sur la fin de vie dans la dignité est d’actualité au Québec et malgré l’inconfort causé
par une telle réflexion, il est nécessaire d’en parler ouvertement afin que l’on comprenne bien
la différence entre le suicide assisté et l’euthanasie médicale et ses conséquences.

En 1995, j’ai rédigé pour un
magazine gai du Québec un
dossier provocateur de par sa
nature même qui portait le titre:
Le suicide assisté, Le dernier
véritable pouvoir.
N’oublions pas qu’en 1995, le
monde vivait le pire de l’épidémie
du SIDA avec des centaines
de morts par année rien
qu’au Québec (près de 30%
des hommes gais du Québec
sont morts de cette maladie à
une certaine époque) et juste
avant l’arrivée de la trithérapie
qui allait révolutionner le taux
de survie des patients atteints
de cette maladie. La question
sur l’euthanasie devait donc se
poser dans ce cas du moins.
Depuis, on se contente, dans le
milieu médical, de nier son existence
tout en offrant aux grands
malades des traitements de fin
de vie qui “peuvent potentiellement
causer la mort”, une
euthanasie cachée mais réelle.
portant de souligner que dans
toute cette réflexion et peu
importent les croyances religieuses,
il faudra identifier non
pas que la façon d’accéder à
l’euthanasie pour les personnes
qui en feront la demande, mais
surtout, comment éviter les
abus et les morts résultant de
l’incompréhension ou de la perception
de mauvais signaux.
Si l’État s’intéresse à la question,
c’est qu’il gagne à mettre
fin à des traitements coûteux
qui rapportent moins que les
impôts et taxes payés par les
personnes en fin de vie, ça
aussi il faudra en parler et surtout
se protéger contre un État
qui pourrait y voir un moyen
de contrôler son déficit. Il faut
aussi en parler pour se protéger
des abus communautaires
constatés en Suisse alors que
des gens se donnaient la mort
dans des stationnements, avec
des sacs de plastique remplis
d’hélium. Nous y reviendrons…
Tout d’abord, il faut faire la distinction
entre l’euthanasie et le
suicide assisté. Les deux actes
sont illégaux et criminels au
Canada. L’euthanasie, selon le
Centre National des Ressources
Textuelles et Lexicales est
“une mort douce, de laquelle
la souffrance est absente, soit
naturellement, soit par l’effet
d’une thérapeutique dans un
sommeil provoqué.” alors que le
suicide assisté, selon l’Encyclopédie
thématique du Curateur
Public du Québec, est “le fait
d’aider quelqu’un à se donner
volontairement la mort en lui
fournissant les renseignements
ou les moyens nécessaires, ou
les deux.”
Dans la lignée du débat lancé en
France par l’Association pour le
Droit de Mourir dans la Dignité,
qui tente de faire changer la législation
pour admettre certains
actes médicaux qui auront pour
effet d’abréger la vie et donc, le
temps de souffrance, il est im-

Qui représente vraiment les gais?

Monday, February 22nd, 2010

Depuis de nombreuses années, la société se questionne sur les aspirations des gais et lesbiennes. Depuis des années, les mêmes personnes, non élues, répondent à ces questions. Qui devrait représenter les gais?
Roger-Luc Chayer est journaliste et rédacteur en chef de la Revue Le Point
Jʼai souvent participé à des débats télévisés ou communautaires et jʼai toujours été surpris par lʻutilisation du “nous” par des personnes qui ne me représentent pas. Quand je lis les journaux et que je vois certains militants comme Laurent Mc Cutcheon parler au nom de tous, je suis toujours surpris de ne pas avoir été consulté ou de ne pas avoir participé à une consultation qui permettrait à ces représentants improvisés de parler pour moi. Je nʼaime pas que lʼon parle pour moi, ça me purge!
Jʼai dʼailleurs noté une phrase sur mon frigidaire il y a plus dʼun an: “Cʼest facile de parler pour tout le monde quand on ne consulte personne!”. Cʼest encore plus facile de ne consulter personne et de faire croire quʼon représente tout le monde. Est-ce que jʼai raison?
Je ne crois pas que les représentants communautaires soient de valables représentants de la communauté dans son ensemble. À mon avis, on devrait consulter plus souvent les chefs dʼentreprises qui tirent leurs revenus de la communauté gaie. Eux savent ce que les gais veulent, ils en vivent! Les éditeurs de médias gais ne sont jamais consultés par les autorités. Ils connaissent pourtant très bien leur communauté puisquʼils publient ce que les gais veulent lire.
Pendant que les militants revendiquent le droit au mariage, aucun lecteur ne pose une seule question sur le mariage aux éditeurs. Pendant que le communautaire gai crie au meurtre pour un rien, les lecteurs exigent des réponses à des questions qui nʼont rien à voir avec les revendications communautaires. Ce que je vois depuis toujours cʼest une communauté qui est loin dʼêtre monolithique, qui nʼest pas représentée adéquatement par ses représentants les plus visibles et qui a certainement le droit dʼêtre consultée et respectée dans ce désir.
Jʼaimerais être moi-même consulté plus souvent. Je connais mes lecteurs et je ne mʼoppose pas à certaines revendications pour rien. À quand une représentativité plurielle des gais au Québec?

Luc Chayer est journaliste et Rédacteur en chef de la
revue Le Point
Jʼai souvent participé à des débats télévisés ou communautaires et jʼai toujours été surpris par ʻutilisation du “nous” par des personnes qui ne me représentent pas. Quand je lis les journaux et que je vois certains militants comme Laurent Mc Cutcheon parler au nom de tous, je suis toujours surpris de ne pas avoir été consulté ou de ne pas avoir participé à une consultation qui permettrait à ces représentants improvisés de parler pour moi. je nʼaime pas que lʼon parle pour moi, ça me purge!
Jʼai dʼailleurs noté une phrase sur mon frigidaire il y a plus dʼun an: “Cʼest facile de parler pour tout le monde quand on ne consulte personne!”. Cʼest encore plus facile de consulter personne et de faire croire quʼon représente tout le monde. Est-ce que jʼai raison?
Raymond Gravel est prêtre catholique à
Ste-Anne-des-Plaines
À votre question, jʼaurais le goût dʼen poser une autre: La communauté gaie a-t-elle besoin de se faire représenter par quelquʼun dʼautres que ses membres? Pourquoi faut-il quʼil y ait des homosexuel(le)s pour représenter dʼautres homosexuel(le)s? Que chacun se représente lui-même et quʼil défende ses droits par rapport à lʼensemble de la société. Il est vrai que des personnes influentes peuvent aider à faire avancer la cause homosexuelle…Je pense que Laurent McCutcheon fait un bon boulot; je pense aussi que dʼautres personnes ont travaillé pour la cause et parmi ceux-là, il nʼy a pas que des homosexuels…
De nombreux hétérosexuels travaillent à plus de justice et dʼégalité quant à lʼorientation sexuelle. Il nʼest point nécessaire dʼavoir subi un avortement pour aider les femmes qui ont à vivre une telle situation. Ça mʼagace toujours de se chercher des représentants pour tout et pour rien. Ça me donne lʼimpression quʼon infantilise les gens et quʼon les empêche de sʼengager dans les domaines politiques et sociaux. Les reproches faits à André Boisclair, parce quʼil ne veut pas participer au défilé de la Fierté gaie, sont sans fondement…
Ce nʼest pas parce quʼAndré Boisclair est gai quʼil doive nécessairement participer à toutes les activités des gais…Ça ne veut pas dire quʼil nʼappuie pas la lutte contre lʼhomophobie; au contraire, il appuie les revendications des homosexuels, mais il nʼest pas chef dʼun parti politique qui serait réservé aux homosexuels. Si la communauté gaie a besoin dʼêtre représentée officiellement par quelquʼun, il nʼy a personne dʼautres que les homosexuels eux-mêmes pour la représenter; sinon, on attendrait un messie qui ne pourrait jamais faire lʼunanimité, car les homosexuels commes les hétérosexuels ne sont pas tous pareils et cʼest tant mieux comme ça…La diversité, la pluralité, ça enrichit toujours une communauté…
Michel Girouard est chroniqueur de mode et animateur télé.
En ce qui me concerne je ne crois pas quʼil soit nécessaire de parler de communauté homosexuelle que ce soit au Québec, aux États-Unis, en France ou ailleurs.
Ce qui est important pour une bonne entente entre chaque être humain, cʼest le repect et lʼacceptation des différences conçernant certains êtres marginaux qui nʼont pas demandé a naître avec un état de vie quʼon ne choisis pas mais que malheureusement en lʼan 2006 on juge encore.
La maturité de lʼhomme sʼinstalle à partir du moment où il a la capacité de comprendre et dʼaccepter toutes le races, toutes les religions, tous les choix de vie en donnant un première importance à ce que lʼhomme ou la femme ont de positif a dégager dans la société dʼaujourdʼhui.

Ce qui est important pour une bonne entente entre chaque être humain, cʼest le repect et lʼacceptation des différences conçernant certains êtres marginaux qui nʼont pas demandé a naître avec un état de vie quʼon ne choisis pas mais que malheureusement en lʼan 2006 on juge encore.
La maturité de lʼhomme sʼinstalle à partir du moment où il a la capacité de comprendre et dʼaccepter toutes le races, toutes les religions, tous les choix de vie en donnant un première importance à ce que lʼhomme ou la femme ont de positif a dégager dans la société dʼaujourdʼhui.
Personnellement je ne crois ni à lʼhomosexualité, ni à lʼhétérosexualité et je réalise très bien que la sexualité est une chose importante et agréable qui fait partie de la vie de tous les jours et des bonheurs de lʼexistence.
Personne ne doit avoir cette prétention de dire quʼil représente une communauté, lʼimportant cʼest lʼintégration et lʼacceptation. À partir du moment où lʼon cessera de parler dʼhomophobie et du calvaire qui accable certains gais, on tournera la page et notre état de vie deviendra synonyme de positivité. Jʼai toujours été fier dʼafficher ma différence et à tous ces jeunes qui grandissent en réalisant quʼils sont uniques en leur genre, je leur demande de sʼaccepter tels quʼils sont, cʼest de cette facon quʼils en viendront à etre compris et acceptés de tous.
Jean-Luc Romero est politicien et journaliste en France
Au moment dʼaller chez lʼimprimeur, notre confrère Jean-Luc était en Russie où il participait à la première Gay Pride de Moscou, interdite par les autorités. Il nʼa pas été en mesure de nous envoyer son opinion mais il nous reviendra plus en forme que jamais dans la prochaine édition du Point.

Des hommes se réunissent pour parler

Monday, February 22nd, 2010

Pourquoi un comité de réflexion?
Parce que la société se questionne encore plus que jamais sur le rôle sociale des gais, parce que les homosexuels sont de plus en plus présents et quʼils sont susceptibles dʼexercer encore plus de pouvoir dans les années qui viennent, parce que les gais se posent des questions et quʼil est intéressant dʼessayer dʼobtenir quelques réponses. Voilà pourquoi Le Point a invité des personnalités publiques à réfléchir sur des grandes questions, à chaque édition. Nous vous présentons donc les personnes qui ont accepté lʼinvitation et vous invitons à lire notre dossier, plus loin, sur la question du mois.
Roger-Luc Chayer est lʼactuel rédacteur en chef de la revue Le Point et initiateur du comité.
Journaliste au Groupe National depuis 1998, au Journal de Montréal en 1998 et à la revue RG de 1993 à 1998, son style ne laisse aucun doute sur ses intentions. Souvent associé à un journalisme honnête et sans compromis, Roger-Luc Chayer revendique plus de droits pour les gais ordinaires.
Raymond Gravel est prêtre et a souvent défendu la communauté gaie dans les dossiers du mariage et du SIDA. Ses interventions vont parfois à lʼencontre des grands courants traditionnels.
Michel Girouard est une personnalité très connue et possède un
grand talent de débatteur. Ses interventions récentes à TQS dans le dossier de la représentativité des gais en est la preuve. Michel Girouard a été un précurseur au Québec en se mariant symboliquement à un autre homme.
Jean-Luc Roméro est un politicien français très populaire et a réussi à faire du SIDA une grande cause nationale en 2005. Journaliste à ses heures, il a été candidat à la Mairie de Paris et collaborateur à la revue Le Point. Il est aussi lʼauteur de nombreux ouvrages.

Le Haut Conseil de la Santé Publique refuse la demande de Jean-Luc Romero

Sunday, January 17th, 2010

Communiqué: Selon l’ELCS

Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se dit surpris et particulièrement déçu par l’avis du Haut Conseil de la santé publique en date du 27 novembre 2009 sur la révision de la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines opérations funéraires. Le président d’ELCS regrette que le Conseil n’ait souhaité auditionné ni Elus Locaux Contre le Sida, ni le Conseil national du sida. A noter que le CNS, saisi par ELCS, avait rendu le 12 mars 2009 un avis très clair  réclamant la levée de l’interdiction.

Ce rapport propose une présentation du corps des patients décédés séropositifs, tout en maintenant l’interdiction des soins du corps. Affirmant que « le risque ne peut pas être considéré comme nul », le HCSP justifie sa position en évoquant les cas de deux thanatopracteurs infectés par le VIH et des cas de transmission d’hépatites.

Jean-Luc Romero tient à souligner que ce rapport se base sur des cas documentés de contamination qui proviennent d’enquêtes effectuées il y a plus de 15 ans aux Etats-Unis ! Leur valeur probante doit évidemment être relativisée. Plus globalement, via ce rapport, le HCSP donne l’impression de valider le fait que le sida reste une maladie honteuse, une maladie qui doit être cachée. C’est un très mauvais signal envoyé aux personnes malades  - même décédées, elles sont discriminées ! -, ainsi qu’aux familles des personnes décédées. Il faut imaginer la douleur des proches qui ne peuvent rendre un dernier hommage au défunt !

Le président d’ELCS affirme que les précautions universelles à prendre par les professionnels dans la manipulation des corps sont suffisantes – c’est la position de nombreux pays comme les Etats-Unis qui autorisent les soins de conservation pour les personnes décédées séropositives.

Refuser un dernier hommage aux personnes décédées séropositives est humainement intolérable. Les personnes séropositives méritent le respect.

La nuit des petits couteaux

Thursday, January 14th, 2010

Lʼhomme politique le plus populaire de
France et collaborateur à la revue Le Point
récidive…
Seul homme politique français ouvertement homosexuel et premier élu au
monde à avoir osé révéler sa séropositivité, Jean-Luc Romero est lʼauteur de plusieurs essais et revient en 2006 avec une analyse politique très critique. Qui battra Bertrand Delanoe? Voilà la question que se pose dans ce
livre Jean-Luc Romero. Il passe en revue les différents candidats de la
droite. La roller-skateuse aux cheveux blancs? Le Corse humilié dans
sa fidélité envers le Président? Lʼancien militant dʼextrême droite par-
tisan de la suppression des couloirs de bus et des pistes cyclables? Le
dilettante à lʼintelligence aigu?
Jean-Luc Romero dépeint avec férocité, mais aussi humour et parfois
tendresse, ce microcosme vieillissant qui, une fois encore, pourrait bien
mener UMP et UDF droit dans le mur. Il fait également de nombreuses
propositions pour un «Paris Autrement», oeuvrant pour un nouveau
modèle français de développement et de démocratisation de nos villes.
Jean-Luc Romero est souvent intervenu dans des débats sur la question
du SIDA et a commencé à se battre contre certains militants homosexuels
trop zelés au moment de son outing forcé qui lʼa obligé, à lʼépoque, à
exiger de la justice française que les règles du jeu soient établies et appli-
quées dans la communauté gaie. Jean-Luc Romero collabore à la revue
Le Point depuis 2002 et fait régulièrement le voyage France-Québec
pour partager son expérience et son combat avec le public québécois.
M. Romero a été invité en 2005 au Festival AlternʼArt de Québec.

jean-luc romero

Saturday, November 14th, 2009

Le célèbre politicien français, auteur de plusieurs ouvrages littéraires
sur le SIDA et la politique, était de passage au Québec en mai et
participait du coup à de nombreux événements gais dont le festival
AlternʼArt de Québec ou quelques rencontres avec des groupes
communautaires de Montréal. Suite à sa visite, Monsieur Romero
a accepté de répondre aux questions du Point et de nous brosser un
compte rendu de ses rencontres.
Vous revenez tout juste dʼun périple en sol québécois, quels étaient les
objectifs de cette visite ?
Ils étaient double : dʼune part, rencontrer les acteurs de la lutte contre le
sida pour échanger sur nos politiques et même collaborer et dʼautre part,
participer à la première édition du festival gay et lesbien AlternʼArt à
Québec.
Ce voyage nʼétait pas votre premier en sol québécois, quʼest-ce qui vous
attire vers le Québec ?
Jʼai le Québec au cœur. Cʼest une province que jʼadore. Vous avez un sens
de lʼhospitalité hors norme et jʼapprécie la grande tolérance de la société
québécoise. Vous êtes un exemple pour lʼhomme politique français que je
suis.
Le nom de Romero est très connu en France, avez-vous remarqué
que vous aviez une certaine notoriété au Québec et si oui, comment
expliquez-vous cela ?
Cʼest vrai que je suis un peu connu au Québec et cʼest, en partie, grâce
au Point et aux médias gays, mais aussi à Radio-Canada et aux radios
communautaires qui relatent régulièrement mes actions en France et
présentent mes livres, notamment «On mʼa volé ma vérité», «Virus de vie»
et le dernier «Je nʼai jamais connu Amsterdam au printemps». Jʼai été surpris
de lire dans plusieurs magazines des comptes-rendus de la cérémonie de
remise de la Légion dʼHonneur qui mʼa été donnée récemment en France.
De plus, cʼest toujours émouvant de voir quʼon trouve mes livres au Québec
et jʼavoue avoir ressenti une certaine fi erté en voyant, dans la vitrine de
la grande librairie Pantoute à Québec, mes ouvrages et des fl yers pour la
conférence que jʼorganisais dans cette belle ville.
Vous avez été déclaré «Homme politique de lʼannée» en 2001 par le
magazine VSD en France, comment expliquez-vous quʼun homme
politique puisse être aussi populaire dans un climat politique
habituellement très cynique dans les pays francophones ?
En France, malgré ce vote, je ne suis pas populaire chez tout le monde !
Mais, je crois avoir un peu la confi ance des jeunes qui trouvent mes
combats courageux. Ils sentent que je les comprends et ils me marquent
leur confi ance. En province, les gays me sont aussi reconnaissants de porter
nationalement et localement leurs demandes dʼégalité. Par contre, lʼélite
gay, à Paris, me méprise souvent. Normal, on ne peut pas plaire à tout le
monde…
Votre horaire était très chargé lors de votre visite au Québec, que
souhaitiez-vous passer comme message ?
Je voulais dʼabord apprendre : comprendre notamment comment votre
classe politique traite les questions liée à lʼhomosexualité.
A cet égard, jʼai été très intéressé par mes entretiens avec Pierre Brunet,
président du conseil municipal de Montréal, le jeune maire du Village Martin
Lemay, Jean-Paul LʼAllier, maire de Québec – que jʼai trouvé extrêmement
sympathique – et même lʼancien ministre Marc Bellemare, un des candidats
à sa succession à la mairie de Québec qui mʼa fait lʼhonneur dʼassister à
lʼune de mes conférences. Je suis très admiratif de la décomplexion de vos
hommes politiques sur la question gay : ils ont beaucoup à apprendre aux
politiciens français. Jʼai cependant essayé de les mobiliser sur la politique
de réduction des risques chez les toxicomanes qui est embryonnaire chez
vous contrairement à la France. Jʼespère que je les aurai un peu convaincu
dʼavancer dans ce domaine difficile…
Vous avez eu droit à une rencontre privée avec le Ministre Philippe
Couillard de la Santé (Québec) quel message avez-vous livré au
ministre et quelle a été sa réponse ?
Jʼai été très heureux de rencontrer durant un long petit-déjeuner votre
ministre de la santé. Jʼai évoqué de nombreux sujets de santé et bien sûr
longuement le VIH/sida. Nous avons aussi parlé de lʼinterdiction faite aux
homosexuels de donner leur sang. Je lui ai démontré que cette interdiction
nʼavait plus de sens aujourdʼhui et quʼil fallait passer de la notion de
populations à risques à celle de comportements à risques. Il a semblé
intéressé par mes arguments et mʼa promis de saisir lʼinstance compétente
sur cette interdiction que jʼestime gravement discriminatoire.
Dʼaprès-vous et avec votre expérience de la santé homosexuelle en
France, quelle serait la solution pour le Québec au problème de
démobilisation face à la prévention du SIDA ?
Dʼabord, il faut entretenir un bruit de fond permanent pour ne pas donner le
sentiment que le sida est un problème réglé. En France, à ma demande, le
sida a été déclaré, par le Premier ministre, grande cause nationale en 2005.
Cʼest un geste politique fort car je crois que le sida se soigne aussi par la
politique. Les élus doivent être à la pointe du combat contre cette maladie
discriminante. Ensuite, il faut refaire des campagnes massives et rappeler
que le sida reste une maladie obstinément mortelle. Enfin, il faut remobiliser
les communautés, notamment homosexuelle et toxicomane, pour quʼelles
portent un message fort, responsable et non discriminant.
Le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin
et Jean-Luc Romero
Concrètement, si nous devions parler aux jeunes avec leurs propres
mots, comment leur diriez-vous de se protéger du SIDA et de quelle
façon tenteriez-vous de les convaincre de sʼouvrir les yeux ?
Je pense que pour sʼadresser aux jeunes, rien de mieux quʼun autre jeune !
Je ne suis donc pas le mieux qualifié ! Je crois quʼil ne faut plus essayer de
jouer sur la simple peur qui ne fonctionne pas dans nos pays riches, dʼautant
que les jeunes nʼont pas vu mourir leurs amis comme ma génération de
quadragénaire. Il faut leur rappeler que le préservatif ne tue pas lʼamour,
quʼil nʼest pas un filtre, mais plutôt une vraie preuve dʼamour vis-à-vis de
son partenaire. En se protégeant, on protège lʼêtre aimé. Cʼest dʼamour dont
il faut leur parler et de vie. Car le sida, cela reste la mort et la souffrance.
Est-ce que les hommes gais plus âgés ont aussi une responsabilité face à
la propagation du SIDA chez les jeunes ? Ils savent pourtant comment
lʼéviter si ils se souviennent des années 80…
Les hommes gais de plus de 40 ans vivent avec le sida depuis plus de 25 ans.
Ils ont vu mourir leurs amis mais aujourdʼhui se lassent de la prévention.
Il faut les remobiliser comme il faut valoriser les personnes séropositives :
il faut bien sûr leur dire : protégez vous mais ne pas oublier une seconde
partie de message. Il faut donner de lʼespoir : dire aux séropos quʼon peut
vivre, travailler et surtout… aimer avec le sida.
Quels sont les sentiments, positifs, négatifs ou critiques, que vous gardez
de vos rencontres avec les organisations homosexuelles québécoises et
les gais en général, quʼils soient de Montréal ou de Québec ?
Jʼai été heureux de rencontrer plusieurs partenaires importants de la
communauté gaie de Montréal : la chambre de commerce gaie qui mʼapparaît
très dynamique, la fondation Emergence qui joue un rôle important pour la
journée contre lʼhomophobie, Gai écoute, et la Table de concertation des
gays et des lesbiennes. Je retire beaucoup de leçons du travail fait par
ces associations, notamment pour la journée contre lʼhomophobie. Cʼest
formidable dʼavoir obtenu quʼun si beau texte soit lu ce jour symbolique
dans les écoles. Nous nʼy sommes par encore parvenus en France !
Depuis quelques années maintenant, vous collaborez à la revue Le Point
en contribuant à la publication de nouvelles généralement en santé et
parfois en politique. Comment souhaitez-vous que cette collaboration
soit perçue par les lecteurs ?
Jean-Luc Romero à la télé française lors de lʼannonce de sa candidature
pour la Mairie de Paris en 2007
Jʼessaie de vous apporter la modeste vision dʼun homme qui a fait de son
combat individuel contre la maladie un combat collectif. Je crois que mon
expérience de militant contre le sida peut vous aider à mieux cerner les
enjeux de cette épidémie plus de 25 ans après son apparition. Evoquer
les solutions françaises nous permet de comparer nos méthodes et ainsi
dʼévoluer… Cʼest aussi un moyen de voir si les idées politiques singulières
que jʼai développées dans ma Lettre à une droite maladroite ont un écho
dans une autre société.
Comme média gai à 100%, gratuit et en distribution nationale,
comment pourrions-nous améliorer nos interventions face au SIDA ?
Quelle stratégie auriez-vous à suggérer aux médias gais qui voudraient
en faire plus avec presque rien comme le Gouvernement du Québec ne
finance plus rien en prévention SIDA ?
Dʼabord, sans mʼimmiscer dans votre vie politique, il mʼapparaît important
que les pouvoirs publics financent de grandes campagnes de prévention,
mais aussi de solidarité car les séropos sont de plus en plus stigmatisés
même chez les gais. Je le répète : le sida se soigne aussi par la politique. Et
sans argent de lʼEtat, pas de campagnes !
Ensuite, je crois quʼil faut aussi faire de la visibilité : donner la parole à ceux
qui vivent avec ce virus. Beaucoup de gens se cachent : il faut leur donner
des raisons dʼespérer en montrant que dʼautres séropos arrivent à vivre à la
lumière avec le sida.
Dernièrement, vous annonciez sur les ondes de la télé française que
vous souhaitiez devenir candidat aux élections municipales de Paris en
2007. Comme le Maire de Paris a un pouvoir politique considérable
aussi important dans certains domaines que le Président de la
République, quels changements apporteriez-vous à la cité de Paris
comme homosexuel en sachant que votre opposant est lʼactuel maire
homosexuel de Paris, M. Delanoë ?
Je souhaite quʼon fasse de la politique autrement en France et à Paris. Jʼai
beaucoup dʼamitié et dʼadmiration pour Bertrand Delanoë mais jʼai aussi
une vision différente de Paris : plus ouverte, plus à lʼavant-garde, moins
frileuse et repliée sur elle-même comme elle tend à le devenir. Je veux
apporter plus dʼimagination architecturale : Paris ne doit pas être quʼun
musée immuable mais un musée de la vie de nos vies. Pour les gais, je suis
aussi sidéré quʼune grande capitale comme Paris nʼait toujours pas un vrai
centre gay et lesbien avec des moyens importants.
Vous avez une énergie absolument incroyable, vous êtes présent sur
toute la France et vous parcourez de longues distances pour toujours
être au coeur de lʼaction politique et sociale, comment arrivez-vous à le
faire sans vous épuiser et quand aurez-vous le sentiment dʼavoir réussi
votre mission ?
Je crois que si je vis encore, cʼest bien parce que je nʼai jamais baissé les
bras, parce que je cours toujours… Jʼai entamé mon 11e tour de France
depuis 1995 pour convaincre les élus français de se battre contre le sida et
pour plus de tolérance dans notre société. Je mʼarrêterai le jour où jʼaurai
convaincu mes collègues. Malheureusement, je crois que jʼai encore du
boulot même si parfois jʼaspire à trouver une relève…. Mais, rassurez-vous,
jʼai toujours envie de me battre pour convaincre !
Je nʼai jamais connu Amsterdam au printemps, un livre bouleversant
qui mʼa touché et qui mʼa replongé dans la lutte contre le SIDA, est-ce
que jʼai raison de croire quʼil sʼagit non pas dʼun livre sur une triste
condition médicale mais le récit dʼun espoir social ?
Ce livre est dʼabord un hommage et une lettre dʼamour à Hubert qui, certes,
mʼa contaminé mais qui, surtout, en mourant mʼa aussi donné une force
considérable : celle de vivre pour deux. Cʼest un livre qui commence mal
puisque la première partie sʼintitule le cimetière de mes illusions perdues
mais qui finit dans lʼespoir puisque lʼavenir dure toujours….Il sʼagit aussi
dans ce livre, outre dʼy parler de mes rencontres politiques, dʼexpliquer le
quotidien dʼune personne qui vit depuis 20 ans avec le sida, dʼexpliquer
la difficulté de la prise de mes traitements, mes inquiétudes bien sûr mais
surtout aussi mes espoirs. Ce livre, cʼest une ode à la vie !
Site internet officiel de Jean-Luc Romero
www.jeanluc-romero.com
Site du parti politique “Aujourd’hui Autrement”
www.aujourdhui-autrement.com
Site internet du groupe “Élus Locaux contre le SIDA”
www.elcs-asso.com

Jean-Luc Romero, journaliste et correspondant de la revue le Point à Paris, candidParis en 2007!

Saturday, October 10th, 2009

Dans sa lettre de candidature adressée à l’UMP, le président de
Aujourd’hui, Autrement indique qu’il souhaite replacer les femmes et
les hommes de Paris, plus généreux et solidaires que jamais, au cœur des
préoccupations de la classe politique parisienne et mieux écouter les caté-
gories sociales les moins favorisées, poussées à quitter la capitale.
Egalement, Jean-Luc Romero se veut à l’écoute des aspirations nouvelles
des Bobos de l’est parisien qui ne se reconnaissent pas dans une droite
conservatrice et trop traditionnelle.
Jean-Luc Romero mènera, avec Aujourd’hui, Autrement, une campagne
généreuse et dynamique, novatrice et décontractée, très loin des polémi-
ques stériles.
Jean-Luc Romero, président de
Aujourd’hui, Autrement, conseiller
régional UMP d’Île-de-France, a
annoncé samedi 16 avril, au cours
de l’émission « Domaine Public »
diffusée sur France 3, qu’il sera
candidat aux primaires qui dési-
gneront, à droite, le candidat à la
mairie de Paris en 2007. Fort du
soutien de son parti, Aujourd’hui,
Autrement, et conscient que l’offre
politique, à droite, ne correspond
plus à un électorat qui s’est pro-
fondément modifié au cours de
ces dernières années, Jean-Luc Ro-
mero entend représenter un courant
social, libéral et tolérant.

La lettre à un conjoint décédé du SIDA…

Thursday, October 1st, 2009

Par: Jean-Luc Romero

Jean-Luc Romero est homme politique français et collaborateur régulier à la

revue Le Point. Gagnant du titre d’homme politique le plus populaire en France

en 2000, il vient tout juste d’être décoré de la Légion d’Honneur française

pour son rôle quant à la question du SIDA en réussissant à faire reconnaître

la maladie comme Grande Cause Nationale par le Gouvernement. Jean-Luc

Romero vient tout juste de rendre publique cette lettre à son conjoint décédé

il y a 10 ans, nous la publions donc dans cette édition pour rendre hommage à

jean-Luc et Hubert.

Pas commun pour un homme politique de consacrer une section de son

site officiel à l’amour de sa vie. Impudique penseront ceux qui trouvent

pourtant normal d’étaler les photos des familles hétérosexuelles à lon-

gueur de magazines people ou de journaux électoraux. Car amener sa

femme dans toutes les réunions, faire une campagne électorale avec elle,

travailler à ses côtés sont des actes courants et logiques pour un homme

politique hétérosexuel…

A Hubert, qui demeure ma boussole et ma force :

En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers

Sans toi la vie est devenue un enfer

Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi

Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi

[…]

Lorsque je rêve, tu es tout près de moi

C’est la seule façon de rester avec toi

C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit

Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie.

Etienne Daho – extrait de Le grand sommeil

Pas commun pour un homme politique de consacrer une section de son

site officiel à l’amour de sa vie. Impudique penseront ceux qui trou-

vent pourtant normal d’étaler les photos des familles hétérosexuelles à

longueur de magazines people ou de journaux électoraux. Car amener

sa femme dans toutes les réunions, faire une campagne électorale avec

elle, travailler à ses côtés sont des actes courants et logiques pour un

homme politique hétérosexuel. Faire de même pour un homosexuel

qui refuse de cacher honteusement son ami reste interdit, même tabou

comme j’ai pu le constater en 2001, lorsque j’avais pudiquement pré-

senté mon compagnon de l’époque dans une émission grand public.

Evidemment, je n’ai pas l’intention d’étaler dans ce site des photos tapa-

geuses mais juste le besoin de rendre hommage à Hubert, mort du sida il

y a plus de 10 ans en 1994. Hubert avec lequel je partage ce virus qui a

osé l’emporter. Hubert à qui j’ai promis, sur mon lit de souffrance, d’aider

nos amis et tous les autres à tordre le cou à cette maladie et aux tabous.

Hubert, avec qui je devais passer tout un printemps à Amsterdam et qui

est aujourd’hui, jamais très loin de moi, mais plus avec moi. Hubert qui

demeure plus que jamais ma boussole et ma force.

Hubert, je l’ai connu en mai 1984. J’avais 24 ans, lui 25. [extrait de Virus

de vie – éditions Florent Massot - 2002] Châtain aux cheveux courts, de

beaux yeux noisette, il était surtout pourvu d’un sourire ravageur qui lui

valait un succès incroyable. Il émanait de lui une force et une énergie

hors du commun. Pourtant, il n’était pas d’une beauté classique, mais son

charme rare vous attirait tel un aimant. […]

Nous arrivâmes dans un beau duplex situé rue Rébéval dans le XIXème

arrondissement de Paris qu’il partageait avec un ancien amant devenu un

fidèle ami. Le lieu arrangé avec beaucoup de goût était magnifique. Une

grande pièce occupait tout le rez-de-chaussée. Une cuisine américaine

moderne et totalement aménagée, un coin repas et un superbe salon or-

ganisé autour d’une grande cheminée emplissaient ce grand espace. Le

premier étage était composé de deux grandes chambres et d’une salle de

bains très spacieuse. Il y avait même un grand jardin, et cela au cœur de

Paris. On ne pouvait donc pas rêver plus romantique pour une première

nuit d’amour. Les draps du lit King size qu’il avait dû changer le matin,

après les avoir fait sécher dehors, sentaient le printemps. Non, plutôt l’été,

tant il faisait exceptionnellement chaud pour cette période de l’année !

A travers la fenêtre ouverte, je pouvais apercevoir un ciel magnifique

constellé d’étoiles. Tous les ingrédients étaient réunis. J’oubliais enfin

ma timidité et m’abandonnais totalement et fébrilement dans les bras

d’Hubert. Ce fut la première vraie grande nuit d’amour de ma courte vie.

[extrait d’On m’a volé ma vérité – Le Seuil 2001] Au cimetière, je restais

seul de longues minutes. Je lui parlai comme s’il pouvait m’entendre. Je

lui fis le reproche de m’avoir abandonné alors que j’avais tant de besoin de

lui. Je ne sais pas s’il m’entend mais je lui parle souvent et, avant de prendre

une décision importante, j’imagine les conseils qu’il aurait pu me donner.

[Epilogue de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps]Je passe

devant le Palais Royal sur Le Dam, ce palais toujours vide que la reine

Béatrix délaisse préférant savourer la quiétude de Soestdijk ou remplir ses

obligations de souveraine des Pays-Bas à La Haye. J’emprunte la Dams-

traat et m’engouffre avec gourmandise dans tous les commerces qui font

de cette rue l’une des plus fréquentées de la ville. Puis, je rejoins le mar-

ché aux fleurs. Rouges, blanches, violettes, roses, autant de couleurs que

de tulipes. Mais pas de tulipes jaunes et surtout pas de roses jaunes, ces

fleurs qu’aimait tant Hubert. Ces roses jaunes qui tombèrent brusquement

durant sa messe d’enterrement. C’était il y a 10 ans déjà, en mai 1994.

« Je vous ferai un signe ce jour là », avait juré notre bel Hubert, quelques

jours avant sa mort, à sa belle-sœur Janine et à moi-même. Dans cette

petite église, au cœur de l’Alsace, nous l’avons tout de suite compris :

ce signe, c’était ces roses qui s’effondraient sans aucune raison devant

un curé hébété. Et nos regards entendus se croisaient, soulagés d’avoir

entendu le signe d’Hubert, la preuve qu’outre tombe, il resterait toujours

avec nous. En nous.

Je marche de plus en plus vite dans ce marché aux fleurs, mon cœur

s’accélère, au point de me donner le tournis. Je ne distingue plus les

tulipes des rares roses. Toutes les couleurs se mélangent en un sublime

arc-en-ciel. Et puis, telle une apparition, un immense pot empli de roses

jaunes, par dizaines. Je les saisis, les embrasse, les étreins comme pour me

rapprocher encore une dernière fois de cet amour si tôt disparu. Mais les

épines me piquent, me brûlent.

Elles me font tellement mal que j’ouvre grand les yeux.

Je suis nu, au milieu de mon salon. Mon beau vase bleu, offert il y a si

longtemps par Hubert, est en mille morceaux, dispersés sur le parquet.

J’essaie de les maintenir serrées contre moi pour que la vision dure tou-

jours, mais les roses jaunes m’échappent une à une. Mes mains sont com-

me paralysées : elles sont incapables de retenir ces roses qui rejoignent les

éclats de verre, me laissant comme unique souvenir un torse ensanglanté

et quelques pétales jaunes collés à même ma peau.

Je n’ai jamais connu Amsterdam au Printemps.

Mais l’avenir dure toujours : j’y retournerai l’hiver prochain.

Hubert, le jour de mes 25 ans…

Durant des mois, rien ne put me consoler. J’écoutais sans arrêt et, souvent

en larmes, la chanson de Gainsbourg, Je suis venu te dire que je m’en

vais, qu’interpréta ma fidèle amie lors de ses adieux à l’Olympia, auxquels

j’avais assisté avec Hubert. Aujourd’hui, encore, lorsque j’entends cette

chanson, j’ai beaucoup de mal à empêcher l’émotion de m’envahir.

Aujourd’hui, je n’ouvre jamais un discours, un texte sans penser à lui et

je ressens encore, certains soirs, la chaleur de sa présence. Hubert m’a

transmis l’amour, une certaine vision de la vie et m’a fait connaître le vrai

bonheur. Il fut mon ami, mon amant, le grand frère bienveillant qui m’a

tant manqué lorsque j’étais enfant, et qui sait ?, le père qui a disparu, qui

sermonne et protège. Son départ pour l’Au-delà a laissé un vide terrible

que rien n’a pu et ne pourra jamais combler.

[extraits de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps – Ramsay

-2004]« Le conte de fées n’était pas écrit pour nous : un jour du mois

de mai 1994, Hubert s’en est allé me laissant seul avec ce sida que nous

partagions dans une funeste relation à trois. Le triomphe de notre ennemi

intime et commun a brisé notre pacte d’amour. Notre rêve d’Amsterdam

s’est évanoui. »

« Les années ont passé, pas la douleur. L’absence est toujours là, même si

la vie a continué, tel un fleuve tranquille. Presque tranquille… »

« Mon terrible secret. Je sui si souvent venu à Strasbourg pour assister à

l’agonie de celui qui fut mon premier compagnon, celui qui m’a appris

que l’homosexualité pouvait être heureuse. Que notre amour était aussi

beau que les amours hétérosexuels. Parfois même plus beau. »

« Je suis incorrigible. La politique m’accapare. Certes, nous ne sommes

pas au printemps et je ne reste qu’un court week-end à Amsterdam. Je

suis à mille lieues du serment que Hubert et moi nous étions fait. Mais ce

temps libre, je me le dois, comme je le dois à celui qui reste, même loin de

moi, le moteur de ma vie. Cette vie que je savoure pour deux. »

« Dansez sur moi, dansez sur moi,

Le soir de mes funérailles

Que la vie soit un feu d’artifice

Et la mort un feu de paille. »

(Claude Nougaro)

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Jean-Luc Romero se donne gain de cause en Cour (faussement)

Saturday, July 4th, 2009

Jean-Luc Romero, le fonctionnaire français de troisième ordre connu pour se prendre pour la Président de la République, a dépassé toutes les limites normales de la bonne foi en se déclarant vainqueur d’un procès impliquant le député français Christian Vanneste, faussement, alors que le Tribunal a justement donné gain de cause à Vanneste sans lui octroyer toutefois de compensations financières à cause d’un bogue technique dans la poursuite.

Seul Jean-Luc Romero, selon les procédés qu’il connait très bien et qui ne causent plus de surprise à qui que ce soit, pouvait annoncer publiquement une victoire alors qu’en fait, un Tribunal venait de lui donner toute une giffle.

La question jugée par le Tribunal était simple: Est-ce qu’il y avait eu diffamation sur le site de Jean-Luc Romero à l’endroit de Christian Vanneste? Réponse du Tribunal: OUI!

Est-ce que le député Vanneste se méritait une compensation financière pour la diffamation commise par Romero: Non! Uniquement parce que le rédigé de l’acte d’accusation comportait une erreur à l’effet que la diffamation n’était pas orientée vers un personnage politique mais un individu.

Conclusion: Il a avait bien eu diffamation, cela Romero est assez malhonnnête pour ne pas l’admettre mais le Tribunal l’aura fait à sa place. Est-ce que M. Romero aide sa cause en mentant à l’opinion publique sur les conclusions d’un tel procès, bien sur, mais est-ce qu’il existe encore une seule personne au monde qui ne sache pas que Jean-Luc Romero déforme la réalité pour servir les causes qu’il défend?

Selon 20minutes.fr

Christian Vanneste a bien été diffamé, mais pas « en tant que député ». Comme en première instance, la cour d’appel de Paris a débouté, hier, le député (UMP-CNI) du Nord de ses poursuites contre le conseiller régional (DVD) Jean-Luc Romero. Il lui reprochait simplement d’avoir diffusé sur son blog des propos désobligeants à son encontre, en 2006. Ces écrits émanaient d’un internaute qui disait au sujet de Christian Vanneste : « Il va vous faire le coup de son habituelle démagogie : “Non mais je n’ai rien contre les homos (je souhaite juste leur extermination dans des chambres à gaz)”. » Hier, la cour d’appel de Paris a jugé que ces propos étaient bien diffamatoires.

Pour autant, elle a débouté Christian Vanneste estimant qu’il n’avait pas été diffamé « en tant que député » mais en tant que personne. Or, la poursuite concernait « une diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public »

Selon le site Internet de Jean-Luc Romero

Le député UMP Christian Vanneste, qui m’avait poursuivi pour un message déposé sur mon blog par un jeune mineur, a été débouté de son recours contre moi par la cour d’appel de Paris ce jeudi 2 juillet 2009. J’ai appris la bonne nouvelle à Porto où j’intervenais à la conférence internationale sur la RDR. Après avoir déjà été débouté en première instance, M. Vanneste l’est donc en appel.
Alors que M. Vanneste estime que dire que l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité fait partie de la liberté d’expression, ce monsieur est moins tolérant dès qu’il est lui-même mis en cause. La liberté d’expression l’intéresse quand cela l’arrange. M. Vanneste vient aussi d’être débouté dans le procès qui l’opposait à Bertrand Delanoë. Amusant de constater que M. Vanneste a en peu de temps poursuivi deux élus gays et a aujourd’hui dans le collimateur des associations LGBT comme SOS Homophobie et Act Up… Mais jeudi, pas de chance pour lui, la justice est allée dans le sens d’élus… inférieurs car gays !

Jean-Luc Romero ometant comme toujours de mentionner un fait important: le Tribunal a bein déterminé qu’il y avait eu diffamation, Est-ce que cet oubli a été fait de bonne foi? Posons-lui la question…

Quelques remarques innocentes à la veille d’une gay pride

Monday, June 29th, 2009

Ce texte a été d’abord publié sur le blog du député Christian Vanneste le 26 juin 2009

Suite à l’arrêt sans renvoi (rarissime donc) de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation du 12 novembre dernier concernant ce qu’il est convenu d’appeler « l’Affaire Vanneste », j’ai demandé à mon avocat de procéder à l’exécution de la décision, c’est-à-dire récupérer des sommes payées aux lobbies de promotion du comportement homosexuel qui m’avaient attaqués. En effet, l’arrêt rendu par des juges de la Cour d’Appel de Douai (très durement censurés d’ailleurs par les magistrats de la Cour suprême) m’avait condamné à verser 3000€ à chacune des associations plaignantes : Act-Up, SOS Homophobie et le SNEG.

Si ce dernier s’est rapidement exécuté -et je tiens à les remercier pour cet acte républicain et tolérant…-, je ne peux que m’étonner que des associations, pourtant si généreusement fournies en deniers publics, vraisemblablement mauvais joueurs, rechignent à rembourser mes injustes amendes.

C’est pourquoi, dès la réception de la copie exécutoire de l’arrêt de la Cour de Cassation, j’ai fait procéder à l’exécution forcée de la décision, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps.

Et afin que tout soit transparent, voici ce qu’il en est, à ce jour :

  • Un huissier, requis par mon avocat, a donc saisi les comptes d’Act-Up et une somme a été réglée. Néanmoins, un solde de frais reste encore en attente.
  • En ce qui concerne SOS Homophobie, l’huissier a procédé à une saisie de ses biens mobiliers. A l’expiration d’un délai d’un mois, la vente pourra être réalisée…

Je n’ai jamais admis le versement d’argent public au profit d’associations qui ne me paraissent pas remplir une mission d’Intérêt général, et qui leur a notamment permis de poursuivre en justice un représentant du peuple pour délit d’opinion. Qu’aujourd’hui encore, par leur propos, leur attitude, ils refusent de se soumettre à une décision de justice, est assez révélateur de leur conception de la République.

Jean-Luc Romero enfin écarté de la vie publique

Wednesday, June 24th, 2009

Nous vous parlons beaucoup de Jean-Luc Romero ces temps-ci mais l’actualité nous donne de formidables occasions de vous parler de ce fonctionnaire français qui se prend pour un autre, qui a de tristes tendances à la mégalomanie avec des conséquences parfois graves pour ceux qui le croisent ou qui collaborent avec lui, nous en sommes les malheureux témoins.

Dernière nouvelle: Jean-Luc Romero est interdit d’entrée à des états généraux en France pourtant ouverts au public. Le service d’ordre sur place interdisant effectivement à Romero et à ses greffons l’entrée à une réunion portant sur des débats importants de société.

Vlan en pleine gueule pour ce fonctionnaire qui n’a définitivement plus la crédibilité qu’il prétend avoir aux yeux d’un simple service d’ordre et surtout aux yeux de ceux qui doivent subir les prises de position parfois absolument incohérentes d’un homme qui parle beaucoup au nom de tous mais qui ne représente personne.

Est-ce que La France tenterait d’améliorer sa crédibilité sur la scène intérieure ou internationale en écartant un politicien de troisième ordre des débats publics de haut niveau? Nous verrons ce que l’avenir nous dira…

Jean-Luc Romero est supérieur à la République des États-Unis Mexicains

Wednesday, June 24th, 2009

C’est ce qu’il croit en son fort intérieur. Jean-Luc Romero, fonctionnaire de troisième ordre pour une petite ville française souhaite que le Mexique l’écoute, l’entende, se plie à sa vlonté et libère une criminelle condamnée à 90 ans de prison pour enlèvements et possesion d’armes.

Mais voilà, le Mexique est un état souverain, indépendant, qui a son propre système de justice comme partout en Europe et en Amérique du Nord et après le procès de la française Florence Cassez, il a été déterminé que la charmante dame était une criminelle grave et elle fut alors condamnée à 90 ans de prison, la peine était révisée à la baisse suite à l’examen de la Cour d’appel du Mexique qui a alors imposé à Cassez une peine de 60 ans.

Jean-Luc Romero, qui cumule les causes aussi différentes les unes que les autres a décidé qu’en plus d’être le Roi du SIDA et l’Empereur de l’euthanasie, que le titre de grand Chef de la cause de Florence Cassez lui allait tout aussi bien que les autres titres. Le voilà alors lancé dans une campagne qui ne fait aucun sens ni en France ni à l’étranger. Romero exige la libération d’une criminelle grave emprisonnée au Mexique, débouté, il demande ensuite qu’elle soit transférée en France pour purger sa peine, ce qui est refusé évidemment par le Président du Mexique et malgré tout, persiste à affirmer haut et fort qu’elle est innocente.

On ne condamne pas les gens  90 ans de prison pour rien, M. Romero ne le comprend pas. Il a fait de Cassez sa cause nationale à lui, sans savoir ni comprendre que la vie est une succession de réalités qui ne sont pas toujours comme dans les livres de la Comtesse de Ségur. Pendant qu’il fait ses grands discours, sur son site web faute de salles remplies, Romero fait honte à la France et donne le sentiment à l’étranger que la France est supérieure à tout le monde, que la justice française pardonne les enlevements et la possession illégale d’armes et pensant aider Florence, il lui associe l’étiquette du mépris hautain que les Mexicains ne seront pas prêts à lui pardonner, ni à Florence.

La France n’est pas jean-Luc Romero, Dieu merci!

Jean-Luc Romero fait la démonstration de son incohérence

Sunday, May 24th, 2009

De nombreuses personnes dans la société ou proches de Jean-Luc Romero se demandent d’où lui vient cette nouvelle incohérence que l’on peut constater depuis environ 3 ans et qui font de ses déclarations des événements difficiles à comprendre ou qui ne cadrent pas avec la réalité.

M. Romero, personne atteinte du SIDA depuis très longtemps et sous médication, avait déclaré que la maladie n’était pas contagieuse dans l’espoir de faire changer une décision administrative en France et contredisant ainsi l’ensemble de la science. M. Romero jouant avec les mots, affirmant que contagion ne signifiait pas infection.

Encore une fois, le 24 mai dernier, Jean-Luc Romero y allait d’une déclaration sur son blogue qui le contredisait lui-même, démontrant le caractère définitivement malhonnête et frivole de l’homme.

Dans sa déclaration qui portait le titre “1000 cas de grippe A par jour” Romero déclare ” Il y a quelques temps, j’avais écrit un billet sur ce blog (sic) dans lequel je m’étonnais de l’emballement médiatique pour la grippe A alors que seuls quelques centaines de cas existaient. Aujourd’hui, je m’étonne qu’on n’en parle plus du tout alors…” bref, sa déclaration tournait autour du fait qu’il donne clairement l’impression ne pas céder à la panique, qu’il est comme toujours le seul à être raisonnable et il s’étonne, comme l’impératrice d’Autrice pouvait s’étonner que le bac d’eau des oiseaux n’était pas rempli, avec un détachement contrôlé…

Mais Romero a encore menti. En effet, dans son message du 4 mai 2009, ce n’est pas ce qu’il disait “Comme vous le savez, ce week-end, avec le sénateur Alain Fouché, j’ai demandé au Président français d’obtenir le rapatriement sanitaire de Florence Cassez. J’ai fait cette demande après avoir eu plusieurs fois Florence au téléphone ce week-end. … En cette période de grippe mexicaine, elle ne bénéficie pas des mesures de protection contre ce virus, ce qui est d’autant plus inquiétant vu sa faiblesse…”

Jean-Luc Romero ameute la population contre les graves dangers de la grippe A une semaine, et deux semaines plus tard, s’étonne de ce qu’on en parle plus indiquant qu’il y avait eu emballement médiatique auparavant. On peut aussi constater que selon Romero le Président de la République française semble attendre les consignes du grand Romero avant d’agir ou pour prendre des décisions… M. Romero dans son imaginaire, semble être un très grand homme proche du Président et indispensable au bon fonctionnement de l’état.

Romero avait ameuté la population jouant au chef d’état, prétendant demander et guider le président de son pays… M. Romero se joue des médias, joue avec eux et se sert de ses déclarations incohérentes pour continuellement donner l’impression d’être quelqu’un alors qu’il est dénoncé par de nombreuses personnalités publiques comme un être incohérent.

Jean-Luc Romero est de plus en plus interdit d’activités dans les villes françaises tant à cause de ses positions sur l’euthnasie que sur son activisme extrémiste homo qui ne représente pas la commuanuté gaie d’où l’inflation verbale et au Québec, vous connaissez l’expression, moins on a de beurre, plus il faut l’étendre…

Jean-Luc Romero

Sunday, May 10th, 2009

Jean-Luc Romero, fonctionnaire français qui aime jouer au Président de la République, persiste à mentionner sur son blogue, que je serais devenu le collaborateur bien involontaire de son pire ennemi le député français Christian Vanneste suie à la publication sur le blogue de Vaneste d’un texte contre Romero ou, du moins, qui expliquait publiquement ma théorie sur Jean-Luc Romero.

Or, il faut savoir et c’est là ma propre conclusion sur la base d’observations faites pendant plusieurs années, que Jean-Luc Romero est un fabulateur. Il s’invente des mandats, des vies, des amis et des combats pour se donner une raison d’être, pour pouvoir dire qu’il est quelqu’un et c’est ainsi qu’il obtient de partout, un certain intérêt, quitte à détruire ceux qui se défendent de ses actions, qui ont fait d’ailleurs l’objet de procédures judiciaires en France tant au civil qu’au pénal. Afin d’être le plus précis sur mon intervention d’aujourd’hui, voici comment Jean-Luc Romero annonce le sujet en parlant de moi: “L’éditeur canadien Roger-Luc Chayer est devenu, bien involontairement (?) l’allié de Christian Vanneste puisque ce dernier utilise une précaution éditoriale de la publication québécoise Le Point pour faire valoir ses propres arguments. Roger-Luc Chayer à n’en pas douter, rectifiera ses propos sur le blog du député du Nord.”

Je ne suis pas devenu le collaborateur ou l’allié involontaire de M. Christian Vanneste, voilà pour la première fausse affirmation. Ensuite, M. Vaneste a décidé de publier un texte de la Revue Le Point sur son blogue en respectant la loi sur le droit d’auteur, c’est-à-dire en obtenant mon autorisation au préalable pour publier, ce que j’ai accepté puisque M. Vaneste était lui-même mentionné dans mon texte.

Enfin, Jean-Luc Romero, qui se sert continuellement du nom et de la notoriété des autres pour se construire une raison d’être, ose parler pour moi et déclare qu’à n’en pas douter, je ferai un rectificatif.. Qu’il aille au diable ce Jean-Luc Romero car si il ose parler en mon nom, j’ose répondre en mon propre nom, rien de plus normal.

M. Vanneste n’a violé aucune loi ni règle en publiant un texte qu’il était autorisé à publier. Jean-Luc Romero par contre a fait la même chose, il a copié et coller mon texte sur son blogue, sans mon autorisation, sans m’avoir demandé la permission au préalable et violait ainsi les aspects civils et criminels de la loi sur le droit d’auteur. Non seulement je n’ai rien à rectifier sur le site de M. Vaneste puisque ce qui a été publié vient directement de moi, quel fou de dire une telle chose, en plus, j’ai été obligé d’exiger du serveur de blogue de Jean-Luc Romero, ce grand politicien au poignard bien affuté, que mon texte soit retiré de ce site qui n’avait pas mon autorisation de publication, le site de Romero, ce qui a été fait à son grand désarroi!

Voilà qui répond aux propos faux, mensongers, malicieux, malfondés et malhonnêtes de l’individu Romero, dont la carrière est sur le déclin à force de pedre sa crédsibilité sur de tels dossiers.

Jean-Luc Romero: après le faste, l’attaque enragée…

Saturday, December 13th, 2008

Jean-Luc Romero, fonctionnaire d’une région administrative en France, porte-parole de nombreuses causes allant du SIDA à l’euthanasie en passant par les conditions de détention d’une condamnée française au Mexique (!?!), s’en prend maintenant à un nouveau député français.

M. Romero, qui vit selon lui un enfer depuis un an, par la faute de nombreuses personnes qui lui voudraient du mal selon lui mais qui, dans les faits, ne savent plus comment aborder la question de l’illégitimité de ce porte-parole des causes sociales qui a perdu clairement le contrôle sur ses propos, s’en prend maintenant et depuis quelques jours à un nouveau député français, comme si la liste de ses victimes n’était pas assez longue.

M. le député Léonetti, qui a eu le malheur de ne pas être d’accord sur la forme avec M. Romero quant à l’euthanasie en France, doit maintenant subir ce que les autres comme M. Christian Vanneste ou Le Point Canada doivent vivre depuis un an, l’incohérence intellectuelle de M. Romero et ses attaques absolument incohérentes contre tout ceux qui le questionnent ou le contredisent.

M. Léonetti, chargé de présider une commission parlementaire française sur la question de l’euthanasie, est arrivé à des conclusions différentes de celles de Romero, qui préside (?!?) une association visant le droit de mourir dans la dignité. Les objectifs de cette association ne sont pas ici ce qui fait l’objet de mon texte mais bien l’incohérence de son prédident Romero qui, dès qu’il se voit contredit, attaque la réputation et l’honneur de ceux qui le contredisent.

L’honneur et la réputation, la dignité et l’honnêteté des gens est tout ce qui survit aujourd’hui face à des actions militantes comme celles de M. Romero. S’attaquer à ces fondements même de l’honneur, dès qu’il est contredit, place Romero sur la ligne de feu et puisqu’il attire l’attention de la société sur ses agissements incohérents, le message légitime lui passe en second plan. On ne parle plus du droit de mourir dignement mais de la dernière attaque de Romero contre ceux qui le croisent, comme on ne parle plus de sida mais de qui fera l’objet de la prochaine attaque de celui qui, d’ailleurs, voyage de par le monde dans les meilleurs hotels et avec un style impérial et cela, aux frais d’allez savoir qui puisque l’homme n’est censé avoir qu’un revenu très bas. Si bas qu’il occupe depuis quelques années un logement appartenant à la municipalité, imaginez…

De nombreuses personnalités dans la société, en France comme dans plusieurs pays comme le Canada ou le Mexique se demandent ce qui se passe avec cet individu, qui parle au nom de toutes les causes aussi incohérentes que l’homme malheureusement mais qui exécute ceux qui le contredisent, qui exige le droit de parole mais qui euthanasie ceux qui osent parler en même temps que lui. Est-ce que quelqu’un de son entourage pourrait s’inquiéter de cette situation maladive et vite? À moins que cet entourage ne bénéficie lui aussi de largesses financières leur rendant toute intervention objective impensable?

Personne n’est contre le droit de mourir dans la dignité tant que ça ne se fait pas avec des sacs de plastique dans les terrains de stationnement des centres d’achats, personne n’est contre l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes du SIDA ou du VIH en autant que les ressources vouées à la recherche servent vraiment à la recherche et non à payer des hotels de luxe, il faut séparer dans ce débat les questions sociales de l’individu qui prétend représenter les réponses à ces questions et se demander si Jean-Luc Romero est vraiment le porte-parole que nous souhaitons?

Je suis gai, homo, je traite de la question du VIH/SIDA depuis des années comme journaliste et Jean-Luc Romero ne représente définitivement pas mon opinion, ni ma pensée ni même ma compassion. Il ne représente rien quant à moi. Voilà pourquoi j’écris régulièrement sur ce blog quand cet individu intervient publiquement, pour exercer un contre pouvoir et livrer une contre opinion à la science-fiction qu’il livre à la société. n’est-ce pas un de nos droits démocratiques…? Mais oui, heureusement. HEUREUSEMENT.

Un journal gay se félicite d’avoir viré Romero

Saturday, December 6th, 2008

Lu dans la revue canadienne homosexuelle Le Point :

JEAN-LUC ROMERO DEBOUTE DE SES ACCUSATIONS

Jean-Luc Romero, qui accusait depuis de nombreux mois le député français Christian Vanneste d’être homophobe sur la base d’un jugement dans une affaire de propos sur une nouvelle législation vient d’être débouté par la Cour suprême de la France qui donne totalement et clairement raison au député Vanneste.

Le Point avait suspendu la collaboration de Jean-Luc Romero suite à ses attaques incessantes contre ceux qui ne pensent pas comme lui et suggérait la prudence face à la victimisation à outrance de Romero quant à la question gay. Le plus haut tribunal français a considéré que les propos de Vanneste n’étaient pas homophobes et que Romero aura eu tord sur toute la ligne.

Paris: Jean-Luc Romero attaqué sur l’appartement dont il bénéficie

Saturday, December 6th, 2008

Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a déclenché une polémique en attaquant le conseiller régional UMP d’Ile-de-France Jean-Luc Romero, au sujet du logement qu’il occupe à Paris. Un communiqué de presse, publié le 18 janvier, dénonçait «l’hypocrisie et les pratiques douteuses de la droite parisienne» alors que Jean-Luc Romero s’est déclaré candidat à l’investiture sur la circonscription du XIIe arrondissement, pour les législatives de 2007 (lire Quotidien du 18 janvier). «Le MJS Paris, affirme le communiqué, se doit de relever l’indécence de M. Romero […] En effet, il bénéficie Porte Dorée (XIIe arrondissement) d’un logement social de 60 m² gracieusement attribué par l’équipe Tiberi depuis mi-1998. Pourtant il est élu au conseil régional avec une indemnité d’environ 3.400 euros par mois sans compter son salaire de cadre supérieur communal, sa place n’est donc pas dans un logement social.» Contacté par Têtu, Jean-Luc Romero s’explique: «Je vis effectivement dans un appartement de la ville, affirme-t-il, pas dans un HLM. Je paye 1.000 euros par mois pour un appartement sur les boulevards des maréchaux au 1er étage. C’était le prix du marché quand je l’ai eu. Je n’ai pas d’autres solutions. Vu les prix du marché et à cause de ma séropositivité, je n’ai pu jusqu’à ce jour faire de prêt pour acheter un logement à Paris, d’autant que je suis célibataire.» De son coté, le MJS n’a pas encore répondu à nos sollicitations. Copyright tetu.com

Jean-Luc Romero débouté de ses fausses accusations

Thursday, December 4th, 2008

Jean-Luc Romero, qui accusait depuis de nombreux mois le député français Christian Vanneste d’être homophobe sur la base d’un jugement dans une affaire de propos sur une nouvelle législation vient d’être débouté par la Cour Suprême de la  France qui donne totalement et clairement raison au député Vanneste.

Le Point avait suspendu la collaboration de Jean-Luc Romero suite à ses attaques incessantes contre ceux qui ne pensent pas comme lui et suggérait la prudence face à la victimisation à outrance de Romero quant à la question gay. Le plus haut tribunal français a considéré que les propos de Vanneste n’étaient pas homophobes et que Romero aura eu tort sur toute la ligne.

Christian Vanneste gagne contre Jean-Luc Romero

Thursday, November 13th, 2008

(Intégralement selon 20minutes.fr)

Dire que «l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité» relève de la liberté d’expression. C’est la décision que vient de rendre ce mercredi la Cour de cassation. Elle a en effet blanchi le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, estimant qu’il n’avait pas dépassé les limites de la liberté d’expression. Le Syndicat national des entreprises gaies envisagerait déjà un recours devant la Cour européenne de Justice.

Le député a cependant tenu à exprimer ses regrets. «Je regrette le mot “inférieure”», a-t-il assuré, avant de se lancer dans une tentative d’explication de sa «maladresse»: «je voulais dire: “l’homosexualité c’est moins bien parce que ça ne peut pas être universalisé, tout le monde ne peut pas être homosexuel, sinon la société serait mal partie”».

Il se félicite cependant de ce revirement de situation. «Cette décision de justice me satisfait car elle me fait retrouver deux idées sur lesquelles j’avais de sérieux doutes depuis quatre ans, a déclaré à 20minutes.fr Christian Vanneste. La première est une certaine idée de mon pays. Car depuis quatre ans, on empêchait tout de même un citoyen, et qui plus est, un parlementaire de s’exprimer. La seconde chose, c’est que cette décision de justice prouve qu’il y a une vérité… »

>> A lire, trois questions à Jean-Luc Romero, conseiller régional (divers droite) d’Ile-de-France

Le 25 janvier 2007, la cour d’appel de Douai avait confirmé sa condamnation à 3.000 euros d’amende pour «injure envers les homosexuels». Christian Vanneste avait été condamné en janvier 2006 pour avoir affirmé deux ans plus tôt que l’homosexualité était «inférieure à l’hétérosexualité». Estimant qu’«un parlementaire est investi d’une parcelle de la souveraineté nationale» et que «sa liberté d’expression est une condition de la démocratie et de l’Etat de droit», le député s’était pourvu en cassation.

«La décision de la Cour de cassation ne peut pas s’appuyer sur l’immunité parlementaire dans la mesure où Christian Vanneste n’a pas tenu ces propos dans l’hémicycle», réagit Agnes Tricoire, juriste à la Ligue des Droits de l’homme. «Dans les affaires de presse, la Cour de cassation se montre vigilante et se prononce souvent sur le contenu des jugements et non sur leur forme», ajoute-t-elle.

Contre l’avis de l’avocat général

L’affaire était née de la vive opposition de Christian Vanneste à la loi du 30 décembre 2004, réprimant les injures et discriminations homophobes au même titre que les injures et discriminations racistes ou sexistes.

Il avait notamment affirmé dans la presse régionale que l’homosexualité était «inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité.»

Allant contre l’avis de l’avocat général, qui avait conclu au rejet de ce pourvoi le 14 octobre, la chambre criminelle a «cassé» ce mercredi la décision de la cour d’appel, sans même renvoyer le dossier devant une autre cour d’appel. «Cela siginifie qu’elle estime qu’il n’y a pas d’autre qualification des faits que la sienne. C’est une décision autoritaire», commente Agnès Tricoire.

«Une décision de grande ampleur»

«Si les propos litigieux, qui avaient été tenus dans la suite des débats et du vote de la loi du 30 décembre 2004, ont pu heurter la sensibilité de certaines personnes homosexuelles, leur contenu ne dépasse pas les limites de la liberté d’expression», a considéré la Cour.

«C’est une décision de grande ampleur dans la mesure où la plus haute juridiction sanctionne l’ensemble de la procédure et des poursuites au regard de la protection de la liberté d’expression», a réagi l’avocat de Christian Vanneste, Eric Morain, saluant «l’aboutissement d’un long combat judiciaire».

Jean-Luc Romero définitivement compromis dans la diffamation

Wednesday, November 12th, 2008

Le politicien gai français Jean-Luc Romero, qui fait l’objet d’une dénonciation de plus en plus importante tant en France qu’à l’étranger pour ses actes incohérents et son style de vie princier vient de recevoir toute une claque de la Cour de Casation de France dans une affaire où, justement, Romero invoquait depuis longtemps l’homophobie du député Christian Vanneste.

Alors qu’il criait depuis des années à qui voulait l’entendre que sa haine du député Vanneste reposait sur de prétendus propos homophobes à son endroit et contre les homosexuels en général, voilà que le 12 novembre 2008, le tribunal suprême français, la Cour de Cassation, annulait les jugements antérieurs et déclarait que le député Vaneste n’avais pas dépassé les limites de la liberté d’expression et que les propos du député n’étaient pas homophobes.

Comme il ne sont pas homophobes et que Romero en fait sa campagne de haine personnelle, associant du coup toutes les personnes qui s’intéressent à la question Romero-Vanneste d’alliés homophobes de M. Vanneste comme il l’a fait pour l’auteur de ces lignes et éditeur d’un média homo (Oui, invraissemblable mais vrai), ce jugement met dorénavant en évidence l’incapacité totale de M. Romero d’agir publiquement et surtout au nom des gais.

Son incohérence et sa haine aveugle de la différence fait de M. Romero un dénonciateur sans contenu, qui accuse sans justification et qui se sert comme toujours de ses accusations montées de toutes pièces pour faire carrière et, bien sur, créer les conditions de la haine envers ceux qui le contredisent.

Jean-Luc Romero s’expose maintenant à un appel dans un procès en diffamation qui pourrait résulter de la décision de ce jour de la Cour suprême française. Il a encore une fois crié à l’injustice mais depuis quelques mois, c’est tout ce qu’il est capable de faire, crier au loup face à ses moutons, en l’absence de la moindre substance.

Jean-Luc Romero est fini, il est devenu incohérent, non pertinent à la cause gaie, il n’a plus la crédibilité politique ou morale pour parler au nom des gais, qu’il se taise donc…