Posts Tagged ‘chef’

L’autre Roger-Luc Chayer Le chef d’orchestre…

Tuesday, August 21st, 2012

Quel défi ais-je donc accepté en décidant de dire oui au boss de Gay Globe pour la rédaction de cet article portant sur un personnage aussi coloré que diversifié. Il m’a donné ses consignes en tout bon éditeur qu’il est mais comme c’est le chef d’orchestre que j’ai devant moi, hors de question de me laisser dicter ma conduite ou le traitement de ce texte, j’aurai le dernier mot, advienne que pourra!

Pourquoi est-ce que Roger-Luc devient soudainement un sujet d’actualité? C’est simple, alors que les grandes sociétés de commercialisation de musique ont toutes les peines du monde à lancer de nouveaux titres en musique classique sur CD, Roger-Luc, avec la division Disques A Tempo du Groupe Gay Globe y arrive le plus naturellement du monde.

“J’ai toujours été impliqué au niveau culturel avec Disques A Tempo mais il est vrai que la venue à une certaine époque de la musique numérisée sur ordinateur pouvait faire hésiter les producteurs à relancer des produits sur CD, au moins le temps que le public soit un peu mieux éduqué sur les dangers du piratage culturel. En 2012, il est clair que l’industrie se porte mieux globalement et que grâce à de nouvelles mesures mises en place par les grandes sociétés comme iTunes ou Amazon, il est plus que temps de foncer et de mettre sur le marché du nouveau matériel”, déclare Roger-Luc avec enthousiasme.

Comment est-ce que Disques A Tempo parvient à financer ses productions? “C’est simple, avec nos propres ressources. Les CD de DAT se sont très bien vendus par le passé et des licences ont été octroyées sur certains produits qui nous permettent de financer totalement 4 créations cette année dont une est déjà sur le marché physique et numérique et qui fait l’objet de publicité dans cette édition, les deux concertos pour piano de Mozart K.414 et 415 avec Didier Castell-Jacomin.”

Roger-Luc Chayer ne se complique pas la vie en d’intenses négociations et palabres inutiles. Il y pense, fonce et obtient ce qu’il décide autant en musique classique qu’à la tête de Gay Globe probablement du fait qu’il a été chef d’orchestre symphonique et qu’il a l’habitude de diriger, non? “Je pense que c’est là un cliché qui est souvent associé aux chefs d’orchestres. J’ai connu des chefs très passifs, amorphes qui ne dirigeaient qu’en battant la mesure et d’autres qui avaient une énergie fulgurante et dans les deux cas, on ne peut pas dire ou affirmer que leur façon de faire pouvait se refléter dans tous les aspects de  leur quotidien. Je suis de nature décideur pour mes affaires personnelles, je n’ai pas hésité à partir à l’âge de 17 ans étudier seul au Conservatoire de Nice en France, sans ressources et c’est un trait de mon caractère que j’admire encore aujourd’hui, même si en y repensant, ça me rend nerveux a posteriori…”, dit en riant et en regardant au plafond celui qui est pourtant revenu au pays avec deux Premier prix de conservatoire des années plus tard dont un très prestigieux en Musique de chambre et un autre à son instrument, le Cor.

Disques A Tempo aura déjà un second titre justement présentant Roger-Luc Chayer au cor avec Véronique Lucignano à la trompette dans des oeuvres accompagnées par Louise-André Baril au piano et en couronnement, le Quintette National dans cinq pièces d’une légèreté absolue.

Disques A Tempo vient aussi de signer un second contrat de licence avec le pianiste français Didier Castell-Jacomin pour un second CD et avec l’Orchestre symphonique Apollo de Grande-Bretagne pour la création d’un CD consacré aux plus grandes ouvertures symphoniques de tous les temps. Roger-Luc Chayer est fier de sa contribution à la culture “Si Disques A Tempo n’était pas là pour supporter les créations de nos musiciens classiques depuis 20 ans, comme avec Ganymède ou le Quintette national par exemple, je me demande encore qui le ferait?” Voilà, mission accomplie, j’ai gagné!

1993- ROGER-LUC CHAYER L’ESSENCE DE LA CREATIVITE

Thursday, January 27th, 2011

Il n’est jamais facile d’effectuer une entrevue avec un artiste car il

s’agit de mettre en mots l’essence de la créativité et du talent et cette

règle s’applique à la perfection à Roger-Luc CHAYER, corniste-chef

d’orchestre.

Né en 1964, le jeune CHAYER grandit entre terrebonne et Montréal-

Nord dans une famille monoparentale modeste. Dès son enfance,

Roger-Luc se sent attiré par des formes musicales diverses et participe

à la fanfare des cadets de la marine, à un corps de clairons et à une

harmonie scolaire en même temps. A l’âge de 12 ans, il consacre plus

de 21 heures par semaine à sa musique en plus de l’école et de ses

amis ce qui peut nous parraitre excessif mais qui ne semblait nuire

aucunement à Roger-Luc.

En 1982, en pleine période de remise en question sur sa vie

personnelle et son avenir, Roger-Luc entend parler du Conservatoire

National de Nice, en france et décide d’aller y auditionner avec le rêve

d’entrer comme élève.

Le jour même de son audition, notre jeune musicien en herbe est

admis dans la classe de Paul WARIN et se voit offrir de commencer

dès l’année suivante. De fil en aiguille, Roger-Luc participe à toutes les

activités musicales du conservatoire de même qu’aux cours et se voit

remporter, au mois de juin 1985, un Premier Prix de Cor et un autre

Premier Prix de Musique de Chambre à l’unanimité des membres du

jury.

S’ammorce donc pour lui une véritable carrière qui le mènera dans les

plus grands orchestres du monde: Orchestre Régional de Cannes,

Orchestre Philharmonique de Nice, Orchestre de l’Académie

Internationale de Nice sans oublier ses contributions aux orchestres

québécois tels que l’Orchestre de St-Léonard, l’Orchestre Symphonique

de Joliette et l’Orchestre du Conservatoire de Montréal.

Roger-Luc CHAYER sera même invité au prestigieux Orchestre National

du Capitole de Toulouse, en février 1992, afin d’occuper le poste de

corniste et de spécialiste du tube wagnérien ( Instrument rare

utilisé seulement dans certaines oeuvres de compositeurs allemands).

Suite à sa présence d’une durée d’un mois, il sera invité par l’orchestre

à le représenter lors de la remise des trophées “victoires de la

musique” à Paris.

Roger-Luc CHAYER, qui ne se contente jamais de son sort, va même

pousser son idéal jusqu’à fonder deux orchestres symphoniques et à y

assumer la direction musicale. Dès ses premières prestations comme

chef, il est qualifié de ” Mozart franco- canadien” par la presse

et est soutenu par tous les paliers de gouvernements qu’ils

soient québécois ou français. L’Orchestre Méditerranéen compte plus

de 25 partenaires financiers allant de la compagnie IBM en passant

par la Délégation Générale du Québec à Paris, le Consul du Canada à

Monaco et le Club Richelieu International.

Cette carrière professionnelle peut sembler exemplaire pour le public

mais Roger-Luc CHAYER mène quand même un combat quotidien afin

que le Québec assume ses responsabilités face aux artistes : ” Le

Québec est considéré, à juste titre par les européens, comme le tiers-

monde culturel des pays riches. Nous nous réfugions sournoisement

derrière notre inculture afin de ne pas soutenir les arts et cela est

inacceptable si on veut continuer à jouer le jeu des grands…” affirme

t’il !

En 6 ans, ce musicien a créé plus de 60 emplois pour les musiciens du

Québec ou de la France et chaque jour qui passe voit un nouveau

projet germer dans la tête de ce personnage modeste malgré tout.

Roger-Luc CHAYER est aujourd’hui à Montréal et à notre grande joie, il

continue à oeuvrer pour le plaisir de nos oreilles et la grandeur de

notre culture. Solitaire et difficile à rencontrer en personne, il reste

toujours disponible à ceux qui souhaitent travailler avec un “idéaliste

concrêt”.

Jean-Luc Romero est supérieur à la République des États-Unis Mexicains

Wednesday, June 24th, 2009

C’est ce qu’il croit en son fort intérieur. Jean-Luc Romero, fonctionnaire de troisième ordre pour une petite ville française souhaite que le Mexique l’écoute, l’entende, se plie à sa vlonté et libère une criminelle condamnée à 90 ans de prison pour enlèvements et possesion d’armes.

Mais voilà, le Mexique est un état souverain, indépendant, qui a son propre système de justice comme partout en Europe et en Amérique du Nord et après le procès de la française Florence Cassez, il a été déterminé que la charmante dame était une criminelle grave et elle fut alors condamnée à 90 ans de prison, la peine était révisée à la baisse suite à l’examen de la Cour d’appel du Mexique qui a alors imposé à Cassez une peine de 60 ans.

Jean-Luc Romero, qui cumule les causes aussi différentes les unes que les autres a décidé qu’en plus d’être le Roi du SIDA et l’Empereur de l’euthanasie, que le titre de grand Chef de la cause de Florence Cassez lui allait tout aussi bien que les autres titres. Le voilà alors lancé dans une campagne qui ne fait aucun sens ni en France ni à l’étranger. Romero exige la libération d’une criminelle grave emprisonnée au Mexique, débouté, il demande ensuite qu’elle soit transférée en France pour purger sa peine, ce qui est refusé évidemment par le Président du Mexique et malgré tout, persiste à affirmer haut et fort qu’elle est innocente.

On ne condamne pas les gens  90 ans de prison pour rien, M. Romero ne le comprend pas. Il a fait de Cassez sa cause nationale à lui, sans savoir ni comprendre que la vie est une succession de réalités qui ne sont pas toujours comme dans les livres de la Comtesse de Ségur. Pendant qu’il fait ses grands discours, sur son site web faute de salles remplies, Romero fait honte à la France et donne le sentiment à l’étranger que la France est supérieure à tout le monde, que la justice française pardonne les enlevements et la possession illégale d’armes et pensant aider Florence, il lui associe l’étiquette du mépris hautain que les Mexicains ne seront pas prêts à lui pardonner, ni à Florence.

La France n’est pas jean-Luc Romero, Dieu merci!