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CD Ouvertures Royales de Disques A Tempo

Friday, October 12th, 2012

Le tout nouveau CD des Disques A Tempo est tout juste sorti en versions CD physique et Web que le public est déjà conquis par la grandeur des oeuvres sélectionnées par le chef d’orchestre français et canadien Roger-Luc Chayer. Les oeuvres, interprétées par les plus grands orchestres européens, sont d’une rareté historique et on toutes été remastérisées avec la technologie DolbexHT déceloppée par Disques A Tempo sous licence Orchestre Apollo.

Egmont, La Cenerentola, Der Fliegende Hollander, Fidelio, Les Noces de Figaro, Die Fledermaus, La Flûte Enchantée, le Barbier de Séville et l’Ouverture Tragique sont les neuf oeuvres sélectionnées pour figurer sur la production no.3 2012 de DAT. Des monuments en termes de grandeur, de distinction et de qualité que l’on peut entendre en extraits avant achat sur le site cdbaby.com.

Roger-Luc Chayer a dirigé de nombreux orchestres symphoniques et des formations chambristes depuis 1988 et dirige Disques A Tempo depuis 1992. Il possède un Premier Prix de Cor et un premier Prix de Musique de Chambre du Conservatoire National de Nice (France) (1991) et se consacre aujourd’hui à la diffusion de musique rare comme celle du pianiste Didier Castell-Jacomin et celle du Quintette National. On peut communiquer avec Roger-Luc Chayer à dat@le-national.com

L’autre Roger-Luc Chayer Le chef d’orchestre…

Tuesday, August 21st, 2012

Quel défi ais-je donc accepté en décidant de dire oui au boss de Gay Globe pour la rédaction de cet article portant sur un personnage aussi coloré que diversifié. Il m’a donné ses consignes en tout bon éditeur qu’il est mais comme c’est le chef d’orchestre que j’ai devant moi, hors de question de me laisser dicter ma conduite ou le traitement de ce texte, j’aurai le dernier mot, advienne que pourra!

Pourquoi est-ce que Roger-Luc devient soudainement un sujet d’actualité? C’est simple, alors que les grandes sociétés de commercialisation de musique ont toutes les peines du monde à lancer de nouveaux titres en musique classique sur CD, Roger-Luc, avec la division Disques A Tempo du Groupe Gay Globe y arrive le plus naturellement du monde.

“J’ai toujours été impliqué au niveau culturel avec Disques A Tempo mais il est vrai que la venue à une certaine époque de la musique numérisée sur ordinateur pouvait faire hésiter les producteurs à relancer des produits sur CD, au moins le temps que le public soit un peu mieux éduqué sur les dangers du piratage culturel. En 2012, il est clair que l’industrie se porte mieux globalement et que grâce à de nouvelles mesures mises en place par les grandes sociétés comme iTunes ou Amazon, il est plus que temps de foncer et de mettre sur le marché du nouveau matériel”, déclare Roger-Luc avec enthousiasme.

Comment est-ce que Disques A Tempo parvient à financer ses productions? “C’est simple, avec nos propres ressources. Les CD de DAT se sont très bien vendus par le passé et des licences ont été octroyées sur certains produits qui nous permettent de financer totalement 4 créations cette année dont une est déjà sur le marché physique et numérique et qui fait l’objet de publicité dans cette édition, les deux concertos pour piano de Mozart K.414 et 415 avec Didier Castell-Jacomin.”

Roger-Luc Chayer ne se complique pas la vie en d’intenses négociations et palabres inutiles. Il y pense, fonce et obtient ce qu’il décide autant en musique classique qu’à la tête de Gay Globe probablement du fait qu’il a été chef d’orchestre symphonique et qu’il a l’habitude de diriger, non? “Je pense que c’est là un cliché qui est souvent associé aux chefs d’orchestres. J’ai connu des chefs très passifs, amorphes qui ne dirigeaient qu’en battant la mesure et d’autres qui avaient une énergie fulgurante et dans les deux cas, on ne peut pas dire ou affirmer que leur façon de faire pouvait se refléter dans tous les aspects de  leur quotidien. Je suis de nature décideur pour mes affaires personnelles, je n’ai pas hésité à partir à l’âge de 17 ans étudier seul au Conservatoire de Nice en France, sans ressources et c’est un trait de mon caractère que j’admire encore aujourd’hui, même si en y repensant, ça me rend nerveux a posteriori…”, dit en riant et en regardant au plafond celui qui est pourtant revenu au pays avec deux Premier prix de conservatoire des années plus tard dont un très prestigieux en Musique de chambre et un autre à son instrument, le Cor.

Disques A Tempo aura déjà un second titre justement présentant Roger-Luc Chayer au cor avec Véronique Lucignano à la trompette dans des oeuvres accompagnées par Louise-André Baril au piano et en couronnement, le Quintette National dans cinq pièces d’une légèreté absolue.

Disques A Tempo vient aussi de signer un second contrat de licence avec le pianiste français Didier Castell-Jacomin pour un second CD et avec l’Orchestre symphonique Apollo de Grande-Bretagne pour la création d’un CD consacré aux plus grandes ouvertures symphoniques de tous les temps. Roger-Luc Chayer est fier de sa contribution à la culture “Si Disques A Tempo n’était pas là pour supporter les créations de nos musiciens classiques depuis 20 ans, comme avec Ganymède ou le Quintette national par exemple, je me demande encore qui le ferait?” Voilà, mission accomplie, j’ai gagné!

1997- Vive L’Orchestre Symphonique de la Communauté de Montréal. Au diable “The Montreal Symphony Orchestra”.

Thursday, January 27th, 2011

Dans les gros mots de mai 1996, je questionnais la présence presque totale de musiciens étrangers dans notre orchestre symphonique de Montréal et m’inquiétais du sort des musiciens locaux laissés pour compte. En juin 1996, André Boulerice, l’ex-critique à la culture du Parti Québécois pendant 8 ans réagissait en affirmant dans nos pages qu’il n’y avait pas de problèmes, que tout allait bien. En novembre 1996, je questionnais la conférence de presse unilingue anglaise donnée par l’Orchestre Symphonique de Montréal mais on ne semblait pas réagir ailleurs que chez les musiciens montréalais jusqu’à aujourd’hui où mon collègue Claude Gingras (La Presse) a rendu public une situation encore plus problématique, l’anglais est bel et bien en train de gagner la bataille dans cet orchestre qui coûte des millions en subventions au gouvernement québécois. Je vous propose donc de lire quelques extraits de l’article de M. Gingras:

<<…Ma principale objection concerne la langue utilisée (pendant la répétition publique où il fallait payer 3$ l’entrée). L’image de l’OSM est hélas ternie par tant de premiers-pupîtres incapables de s’exprimer dans la langue principalement en usage dans cette ville où ils gagnent leurs vie depuis longtemps et qui ne semblent pas s’en formaliser le moins du monde. Le cas de Richard Roberts, le violon-solo, est d’autant plus inqualifiable que, même dans son intervention unilingue, l’homme n’a pu dire pourquoi, dans le scherzo, il joue sur deux instruments…>>

Alors Monsieur Boulerice? Quand allez-vous réaliser que les musiciens locaux n’ont plus leurs places dans NOTRE orchestre et quand allez-vous donner suite à vos nombreux discours dénonçant l’état de la culture au Québec? Évidemment, depuis que vous êtes au pouvoir, une laryngite vous empêche de parler, à moins que ce ne soit simplement une perte de mémoire? Où bien peut-être que si on vous le demandait dans la langue de l’OSM? Hey Andy, wake up will you!

Cependant, pendant que du coté de l’OSM on crache sur notre culture française, un nouvel orchestre voit le jour et promet de nous en faire voir de toutes les couleurs. Il s’agit de l’Orchestre Symphonique de la Communauté de Montréal, partiellement administré par la ville et quelques musiciens passionnés. Actuellement en période d’auditions pour recruter tous ses effectifs, l’orchestre pourrait bien faire un malheur très bientôt: <<… On a déjà plus d’une vingtaine de cordes et on se dirige vers la formation complète d’ici peu…>> nous informait madame Hétu, représentante de l’orchestre.

À noter qu’il y a encore de la place pour les cordes, les vents et particulièrement pour les cuivres. Toutes les personnes intéressées à faire l’audition peuvent contacter Monsieur Régis Bélanger au 872-2014. Pour ce qui est du concert inaugural, il faudra attendre encore un peu, une soixantaine de musiciens ça ne s’accorde pas du jour au lendemain… Vive le nouvel orchestre!

R.L.C.

Est-ce qu’il fait beau sur la planète Mars monsieur Boulerice?

1996- Welcome at the Montreal symphony orchestra! Un festival de littérature gaie et lesbienne biaisé!

Thursday, January 27th, 2011

L’Orchestre Symphonique de Montréal recevait dernièrement les chroniqueurs et journalistes culturels à une conférence de presse pour annoncer la programmation de la nouvelle saison. La presque totalité de la conférence s’est déroulée en anglais uniquement. Répondant à une question d’un journaliste à ce sujet, monsieur Dutoit répondait que l’anglais avait été choisi parce qu’il représentait la langue majoritaire des musiciens de l’orchestre. Quand on pense que le député Boulerice, dont le gouvernement subventionne massivement cet orchestre, déclarait récemment dans RG qu’il n’y avait pas trop d’étrangers à l’OSM et qu’il n’y avait pas de problèmes avec les artistes locaux et d’éventuels quotas, on aurait raison de croire que cette fois, il aurait vraiment mieux fait de vérifier ses informations. À quand les entreprises culturelles québécoises subventionnées réservées à nos artistes d’ici?

Il y a quelques mois se tenait à Montréal un festival de littérature gaie et lesbienne (L’Oeuvre au Rose) dans le cadre duquel un concours devait venir couronner plusieurs gagnants. Plusieurs personnalités ont été approchées afin qu’elles offrent des prix portant leur nom à des lauréats. L’idée en soit était bonne et le fait de stimuler la création littéraire à l’intérieur même de notre communauté ne pouvait déplaire à personne. Or, parmi les candidats dont plusieurs portaient des noms de plume et dont les responsables du concours ont envoyé les textes sous forme de brochure s’était glissée la co-organisatrice de l’événement, Laure Neuville utilisant un nom fictif.

Tout s’est bien déroulé, les gagnants proclamés et oh surprise, l’organisatrice se méritait un prix. Ce qui surprend dans cette affaire c’est que l’organisatrice d’un concours se soit permise d’y participer et d’y rafler un prix. Cette procédure est irrégulière d’après la Régie des loteries et courses du Québec, l’organisme régisseur de ce genre de concours. C’est seulement quelques mois plus tard, alors que cette même organisatrice se vantait publiquement de sa réussite que l’affaire a pris de l’ampleur.

Faut-il dénoncer publiquement de telles actions et risquer de nuire à la tenue du prochain concours? Il est à espérer que les responsables de l’évenement soient plus sévères avec leurs partenaires et ne prennent plus les participants et la presse pour des cruches!

R.L.C.

1994- L’Orchestre Symphonique de Montréal

Thursday, January 27th, 2011

Combien de fois par année est-ce qu’on entend parler de l’Orchestre symphonique de Montréal et ce, en mal je vous l’demande? C’est évidemment facile quand on examine rien qu’un peu les statistiques que nous offre un des meilleurs orchestres du monde. Saviez-vous que le nombre de musiciens d’origine québécoise est très minoritaire au sein de cette formation unique? En effet, contrairement aux orchestres européens qui imposent des quotas d’étrangers dans leurs orchestres, nous à Montréal on accepte tout le monde de l’extérieur même en sachant que le taux de chômage chez les musiciens professionnels du Québec est de 80%!!! Pourquoi le Ministère de la Culture, en versant sa subvention de 15 millions par année n’impose pas quelques conditions aussi simplistes que d’engager des musiciens surnuméraires québécois. Lorsqu’un musicien de l’orchestre tombe malade, pourquoi ne pas embaucher un des nôtres au lieu de faire venir du Texas toutes dépenses payées un remplacant de même niveau? En Europe, les chefs d’orchestres doivent offrir un certain nombre d’heures de cours aux chefs locaux mais ici, à Montréal, monsieur Dutoit n’a jamais accepté d’offrir ne serait-ce qu’une seule consultation à un jeune chef québécois et cela, peu importent les raisons. L’argent de nos taxes est pourtant assez bon pour payer le déficit de l’orchestre pourquoi nos meilleurs musiciens de conservatoires ou d’universités ne seraient pas invités à jouer avec l’O.S.M. deux fois par année pour un vrai salaire, comme le font encore une fois nos collègues européens? Bien des questions qui méritent des réponses urgentes car la fuite de nos talents vers d’autres cieux n’est pas nouvelle. Pensons au corniste Bouchard de l’Orchestre du Luxembourg, à la violoniste Tremblay de l’Orchestre de Nice, au violoniste Michaud du Mans et à la harpiste Michaud de Vienne… Nos institutions musicales forment la crème des musiciens du monde, quand pourrons-nous y goûter?

L’Orchestre Symphonique de Montréal n’a pas grand’chose de canayen!

Thursday, October 1st, 2009

Éditorial: Roger-Luc Chayer

On va encore dire que je me répète, je le sens, mais c’est plus fort que moi,

l’actualité est la même depuis des lustres et encore une fois, à l’Orchestre

Symphonique de Montréal, tout va mal et la tourmente règne alors que

l’on annonce l’arrivée d’un nouveau chef d’orchestre, Monsieur Kent

Nagano.

Kent Nagano

Non mais il a l’air très gentil ce nouveau chef, je dirais même qu’il est

certainement très compétent, personne ne peut remettre en question le talent

d’un si jeune chef et encore moins quand il commence un nouvel emploi à

la tête d’un orchestre qui a déjà eu la réputation d’être un des meilleurs au

monde. Seulement voilà, c’est mon coeur qui parle, mes trippes, j’aurais

simplement aimé qu’enfin, on donne le poste à un québécois.

Je sais, il s’agit d’un geste hautement raciste de ma part mais je le répète, à

quand des québécois en majorité à l’Orchestre Symphonique de Montréal?

Car il faut être raciste pour prendre la défense des québécois chez eux. Il

faut être raciste pour aimer les québécois et avoir assez de respect pour eux

pour questionner leur absence de leur orchestre national. L’absence de qué-

bécois dans cet orchestre est peut-être justement la conséquence du racisme.

Monsieur Dutoit, c’est connu, n’aimait pas les québécois. Il ne les aimait tel-

lement pas qu’il n’en voulait pas dans son orchestre. Un orchestre pourtant

subventionné par l’état et l’argent public. À une époque, on ne retouvait

tellement pas de québécois au sein de l’orchestre que les conférences

de presse se déroulaient… en anglais. Que Diable!?!

En mars 2005, longtemps après le départ forcé du maestro Dutoit «Off the

roof» comme diraient les américains dans une mauvaise traduction, la situa-

tion des québécois n’est pas tellement mieux. On ne compte actuellement

que 36 musiciens d’ici sur un total de 94, un scandale si on se fie aux normes

européennes qui imposent des quotas d’embauche de musiciens locaux

en échange de subventions de l’ordre de 40%-60%. Pour qu’un orchestre

puisse bénéficier des subventions de l’état, on doit compter un minimum

de 60% de musiciens locaux et gare à ceux qu ne respectent pas la règle! Pendant des années, même pour de simples remplacements, on levait le

nez aux musiciens locaux pour faire venir des États-Unis ou de la France

des musiciens de remplacement alors qu’ils ne possédaient aucun visa de

travail. Les musiciens classiques québécois sont pourtant excellents. En

Europe, on retrouve souvent des musiciens québécois aux postes de solis-

tes dans les orchestres comme celui du Grand Duché du Luxembourg, de

Monaco, de Nice, de Cannes ou de Toulouse. Ils ne sont tout simplement

pas assez bons pour ceux qui embauchent, ici, au Québec et ça, c’est du

racisme. Je le sais moi, avant d’être journaliste, j’ai été corniste d’orchestre

symphonique et devinez où j’ai réussi à jouer: Cannes, Nice, Toulouse,

Paris, mais jamais à Montréal. Bienvenue monsieur Nagano mais n’oubliez

pas que vous êtes ici au Québec, même si l’orchestre symphonique natio-

nal devrait porter le nom d’Orchestre Symphonique d’Ailleurs, l’OSA!