Archive for October 14th, 2012

Ces MST qui favorisent le sida

Sunday, October 14th, 2012

LeFigaro

Le risque de contamination par le virus du sida est d’autant plus important qu’il existe déjà une autre infection sexuellement transmissible, comme l’hépatite B.

Chaque année en France, 6700 personnes se contaminent avec le virus du sida, par voie sexuelle le plus souvent. Les chiffres de la maladie en France étant à peu près stables, cela signifie que la protection par les préservatifs reste insuffisante. «Le fait que le sida soit aujourd’hui considéré comme une maladie chronique, qui se traite, a peut-être contribué à un relâchement de la vigilance. Mais il faut pourtant bien avoir conscience que ces traitements ne sont pas dénués d’effets secondaires et donc fastidieux au quotidien. De même, il existe bien un traitement d’urgence proposé à l’hôpital aux personnes ayant eu un rapport à risque avec une personne séropositive, mais il faut agir vite et ce traitement n’est pas anodin, insiste le Pr Stahl, chef du service d’infectiologie au CHU de Grenoble. Quant aux promesses de vaccin, il faut se méfier des effets d’annonce: on est encore très loin de proposer un vaccin en routine et plusieurs années seront encore nécessaires avant d’y parvenir», poursuit le Pr Stahl.

Le risque de contamination par le virus du sida est d’autant plus important qu’il existe déjà une autre IST(infections sexuellement transmissibles), comme l’herpès génital, hélas assez fréquent. Deux millions de Français seraient porteurs de ce virus, le risque de contagion pour le partenaire étant maximal au moment d’une poussée de vésicules. Il existe bien un traitement antiviral (l’aciclovir) donné en cas de poussées fréquentes, mais il ne suffit pas à prévenir tout risque de transmission. Le port du préservatif reste donc irremplaçable.

Des lésions parfois mortelles

Il l’est encore pour éviter la transmission d’une hépatite B, une autre IST bien connue pour favoriser l’infection par le VIH, elle aussi. «Avoir des partenaires multiples ou être toxicomane sont les deux principales causes d’infection par le virus de l’hépatite B. Au stade d’hépatite symptomatique contagieuse, des traitements dérivés des antirétroviraux permettent d’empêcher la survenue d’un cancer du foie pour le malade et diminuent grandement les risques de contamination du partenaire. Mais pour éviter tout risque, le mieux est encore d’être vacciné, or la population française a pris énormément de retard dans ce domaine», souligne le Pr Stahl. Une bonne raison pour penser au dépistage: il est généralement proposé au moment d’une grossesse ou d’une opération chirurgicale, mais sa recherche en cas de rapport à risque reste insuffisante.

Enfin, la présence d’une IST d’origine bactérienne accroît aussi le risque de contamination par le virus du sida. C’est donc le cas pour la chlamydia, le gonocoque, mais aussi la syphilis dont on n’entendait plus parler en France jusqu’aux années 2000, avant d’être en très légère recrudescence, notamment dans les milieux homosexuels et bisexuels. Cette infection peut provoquer initialement un chancre (ulcération) indolore, puis quelques semaines plus tard, une éruption cutanée et un syndrome grippal et, en l’absence de traitement antibiotique, des lésions du cerveau, des nerfs, du cœur, parfois mortelles. Or tout comme le gonocoque, le tréponème responsable de la syphilis peut survivre dans la gorge où il risque fort de passer inaperçu. En matière de stratégie de dépistage des IST, notre pays a donc encore beaucoup à faire…

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Magic Johnson et le VIH : un combat qui a ”rapproché sa famille”

Sunday, October 14th, 2012

Purepeople.com

Lorsqu’il annonce sa séropositivité en 1991, même si Michael Jordan est en train d’exploser, Magic Johnson est encore l’un des meilleur joueurs de la NBA.

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Alors que beaucoup pensent sa carrière terminée, Magic Johnson continue au sein de sa mythique franchise des Lakers, décrochant le seul titre qui lui manquait, celui de MVP du All Star Game avant de glaner la médaille d’or avec la légendaire Dream Team 92 aux côtés de Michael Jordan et Charles Barkley. Un exploit rendu possible grâce au soutien de sa famille, sa femme Earlitha “Cookie” Kelly et leurs trois enfants, Andre, Earvin et Elisa. C’est ce qu’il a confié le 10 octobre au magazine People et le même jour dans le talk show de Wendy Williams, The Wendy Williams Show : “Ils sont toujours sur mon dos pour être sûrs que je fais les bonnes choses. Ils me demandent toujours : ‘As-tu pris tes médicaments ? As-tu fais de l’exercice ? Est-ce que tu manges sainement ?’

Il explique ainsi que sa tribu livre “le même combat, la même guerre contre le VIH“, ajoutant que la maladie “a rapproché les membres de [sa] famille“. Et si les médicaments et un régime sain l’ont probablement tenu en bonne santé durant ses vingt et une dernières années, il ajoute que le soutien des siens fut également essentiel : “Personne ne peut vaincre cette maladie seul.”

Magic Johnson avait appris sa séropositivité en 1991 alors qu’il devait disputer un match dans l’Utah face au Jazz de Karl Malone. Juste avant la rencontre amicale, le médecin des Lakers lui demande de revenir immédiatement à L.A. Sur place, le médecin lui apprend qu’il est séropositif. Pour être sûr, le staff médical de la célèbre franchise pratique plusieurs tests, mais le resultat, terrible, reste le même. Magic prend alors le chemin de la maison, où il prévient sa femme Cookie, qui avait immédiatement compris qu’il se passait quelque chose de grave, avant d’en faire l’annonce publiquement.

Depuis, l’un des meneurs les plus spectaculaires de la Ligue est devenu un businessman averti et couronné de succès, avec une fortune estimée à 700 millions de dollars, quand d’autres basketteurs sombrent totalement après leur retraite. Mais pas Magic. L’homme possède un restaurant franchisé TGI Friday, l’un des seuls en Amérique avec le nom de son propriétaire en devanture, est récemment devenu le propriétaire des Dodgers, l’une des franchises mythiques de base-ball, et a récemment acquis les droits d’une des émissions musicales les plus populaires aux États-Unis née en 1965, Soul Train. La star espère pouvoir l’adapter au cinéma et dans une comédie musicale, et pourquoi pas faire revenir à la télévision cette émission mythique présentée par Don Cornelius, décédé en début d’année.

Charmeur et sourire toujours ravageur, le grand Magic Johnson se porte comme un charme et, en marge de ses activités de businessman dont il dit raffoler, reste l’un des premiers militants contre le virus du sida outre-Atlantique.

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Lutte contre le sida : la Francophonie peut mieux faire

Sunday, October 14th, 2012

Jeune Afrique

Un rapport publié par l’Onusida montre de grandes disparités entre les pays subsahariens membres de l’OIF et les non membres.

À l’occasion du XIVe sommet de la Francophonie, qui s’est tenu à Kinshasa (République Démocratique du Congo) du 12 au 14 octobre, l’Onusida a procédé au lancement du rapport « Point de décision sur la Francophonie : stopper les nouvelles infections au VIH et garantir les traitements pour tous ». Une perception du VIH se concentrant sur la situation de la lutte contre le VIH dans les pays membres de la Francophonie, et de fait, les comparant aux pays non membres. Si cette idée peut surprendre, elle met toutefois en lumière certaines disparités existant entre les deux « catégories » de pays, si tant est qu’ils puissent être ainsi répartis.

Au regard des chiffres, le constat est en effet indéniable : les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à de rares exceptions près, sont à la traîne en matière de prise en charge. Ainsi, le rapport souligne que, pris dans leur ensemble, les pays de l’OIF situés en Afrique subsaharienne atteignaient en 2011 un taux de couverture du traitement contre le VIH de 43 %, contre 59 % pour les pays non-membres. Concernant le VIH pédiatrique, des progrès notables sont à souligner puisque les nouvelles infections à VIH entre 2005 et 2011 y ont diminué de 34 %. Toutefois, la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME) reste encore insuffisante, là où la solution est connue. Le pourcentage de femmes enceintes séropositives ayant reçu des médicaments antirétroviraux pour empêcher la transmission du virus à leur enfant reste faible, à 36 %, contre 62 % dans les pays de la région non membres de l’OIF.

Constat financier

Le cas spécifique de la RDC, qui est l’un des pays les plus en retard dans l’OIF, est inquiétant

Cet état sanitaire se double bien évidemment d’un constat financier. Car qui dit progrès sanitaires dit investissements. Pour atteindre les objectifs fixés lors de l’Assemblée générale des Nations unies sur le sida en juin 2011, qui prévoient d’assurer l’accès au traitement à 15 millions de personnes séropositives d’ici à 2015, de nouveaux financements seront nécessaires. Dans les pays subsahariens membres de l’OIF, les besoins en ressources s’élèvent à 2,6 milliards de dollars en 2015, soit un déficit de 1,5 milliard de dollars. Pour le combler, il faudrait ajouter 120 millions de dollars de ressources intérieures, soit une augmentation de 70 %, et 1,4 milliard de dollars de la part des donateurs internationaux, soit 160 % d’efforts supplémentaires… En comparaison, dans les pays subsahariens non membres de l’OIF, les financements internationaux ne nécessitent d’être augmentés « que » de 5%.

Comme le rappelait le président de la sous-commission Santé au Parlement de Kinshasa, le député Victor Makwenge, « la pauvreté, le poids des ménages et les zones de guerre sont des handicaps majeurs à l’accès aux soins ». Le cas spécifique de la RDC, qui est l’un des pays les plus en retard dans l’OIF, est effectivement inquiétant, comme le souligne Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’Onusida, qui rappelle que « 90 % des personnes en RDC sont sous traitement grâce à des financements internationaux, seules 5% des femmes enceintes ont accès à la PTME », et que « seules 12% des personnes qui le nécessitent ont accès aux traitements. »

Parmi les raisons d’un tel retard, la taille du pays et l’insécurité qui règne dans certaines zones. Le Premier ministre, Matata Ponyo, a d’ailleurs manifesté le souhait d’établir, en collaboration avec l’Onusida, des zones prioritaires pour faciliter l’accès aux soins. La ministre française déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, également présente lors du lancement de ce rapport, a annoncé la création en 2013 du Forum mondial des femmes francophones, réunissant 500 femmes autour de la préservation de leur droit et de leur dignité. Madame Benguigui a souhaité que les violences faites aux femmes en RDC, facilitant les nouvelles infections, puissent être au centre des thématiques de ce Forum et que des solutions soient élaborées en partenariat avec l’Onusida.

Disparité

Mais quid des autres pays ? Comment une telle disparité a-t-elle pu se créer entre pays membres et non membres de l’OIF ? Selon Michel Sidibé, qui tient à souligner toutefois que des pays comme le Rwanda ou le Cambodge ont obtenu des résultats remarquables, la politique qui a permis d’obtenir des résultats satisfaisants se résume en trois points : « un leadership placé au plus haut niveau, plaçant la lutte contre le sida comme un enjeu politique majeur », en tout premier lieu. « L’engagement de la société civile, également, particulièrement fort et actif, chez les jeunes, a été crucial, notamment lorsque ces derniers ont été considérés comme des acteurs au changement à part entière », et, termine Michel Sidibé, « le repositionnement de la femme dans la société, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles. »

Incontestablement, lorsque la décision est prise au plus haut niveau de l’État, la pente peut être inversée.

Ces trois éléments réunis ont permis de grands progrès, un accès à la prévention, aux traitements, et une réduction des nouvelles contaminations. « Prenez l’Afrique du Sud », illustre Michel Sidibé, « en trois ans, avec un budget annuel domestique de 1,9 million de dollars, on est passé de deux millions à 14 millions de personnes testées. De moins de 40 % des femmes ayant accès à la PTME, on atteint aujourd’hui 90 %. » Incontestablement, lorsque la décision a été prise au plus haut niveau de l’État, la pente a pu être inversée. Une perspective encourageante alors, de constater que la Guinée Équatoriale vient d’annoncer une prise en charge totale des investissements nécessaires à l’accès aux soins de tous, que le Congo Brazzaville s’engage à augmenter de 50 % sa participation nationale aux investissements nécessaires, et que le Burkina Faso l’a doublée. Car comme le souligne Michel Sidibé, « l’OIF a toujours été très engagée, et ses pays membres ont été parmi les premiers à se battre pour l’accès universel aux traitements ».

Un engagement qui doit désormais se traduire, selon l’Onusida, par un soutien accru des pays les plus riches de l’OIF envers les plus pauvres, et un engagement de ces pays à accroître la part de leurs investissements nationaux tout en promouvant une justice sociale. En réaffirmant sa volonté de poursuivre l’élaboration de financements innovants, comme la taxe sur les billets d’avion et celle sur les transactions financières, afin de « financer la lutte contre les grandes pandémies dont le sida », le Président de la République française, François Hollande, a semble-t-il tacitement abondé en ce sens.

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Les homosexuels algériens veulent entrer dans la lumière

Sunday, October 14th, 2012

France24

Alors que l’homosexualité est un délit puni par la loi algérienne, des associations se mobilisent pour faire évoluer les mentalités. Tel est l’objectif de TenTen 2012, la journée nationale de sensibilisation organisée mercredi.

Par Assiya HAMZA (texte)

Allumer une bougie pour “éclairer ceux qui sont dans l’ombre”. Pour la sixième année consécutive, l’association Alouen organise, mercredi 10 octobre, une journée nationale des LGBT algériens (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels) : TenTen 2012. Le principe est simple. À 20h, chaque Algérien, quelle que soit son orientation sexuelle, est appelé à allumer un lumignon en signe de soutien à la communauté.

“Nous voulons juste dire que les homosexuels existent en Algérie”, explique la responsable de l’évènement au sein de l’association Alouen, jointe au téléphone par FRANCE24, qui tient à garder l’anonymat. “Nous ne pouvons pas organiser de Gay Pride ou distribuer de tracts dans la rue. Allumer une bougie chez soi, c’est un acte simple et symbolique, une sorte de commémoration.”

“Une fois par an, allumer une bougie pour saluer la communauté”

“Pour mes parents, c’est une amie”

Ce rendez-vous, Nour* ne le manquerait pour rien au monde. Cette jeune Algéroise de 32 ans a découvert son homosexualité à l’âge de 13 ans. “Je le savais depuis toujours mais quand on est une petite fille, on est, par définition, asexuée. Ce n’est vraiment qu’à la puberté que j’ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais. C’était tout à fait naturel”, confie Nour.

Elevée dans une famille très traditionnelle, la jeune femme n’a toujours pas fait son coming out. Enfin pas tout à fait… “Je ne l’ai jamais caché. Certains de mes proches le savent, d’autres pas”, raconte Nour. Une réaction l’a marquée tout particulièrement. “Quand j’ai essayé de le dire à l’une de mes proches, elle m’a coupée net en me disant : ‘Tu n’es pas en train de me dire que…’. Je me suis immédiatement rétractée”, se souvient-elle. “Finalement, quelques années plus tard, c’est elle qui est revenue pour me dire qu’elle avait compris.”

Aujourd’hui, Nour vit toujours chez ses parents. Non pas parce qu’elle ne souhaite pas prendre son indépendance, mais parce que celle qui partage sa vie depuis un an travaille en dehors de la capitale algérienne. Trop compliqué à gérer. Sa moitié, tout le monde la connaît. “Ma famille l’adore. Pour mes parents, c’est une amie. En revanche, certains de mes frères et sœurs savent que c’est ma compagne. Ils ont même des petites attentions pour elle.”

La multiplication des “mariages rainbow”

Une ouverture d’esprit que ne rencontrent pas toujours les homosexuels. Dans cette société patriarcale où, officiellement, la sexualité n’existe pas hors mariage, les jeunes femmes ne peuvent quitter le cocon familial que pour rejoindre le domicile conjugal. Certaines se marient donc sous la pression de leurs proches ou ont recours à ce que l’on appelle le “mariage rainbow”. Le principe ? Une femme et un homme homosexuels s’unissent pour sauver les apparences et pouvoir vivre plus facilement leur sexualité. L’association Alouen reçoit d’ailleurs beaucoup de demandes de ce type. “Je ne peux pas mentir à ce point”, admet Nour, sans pour autant condamner ceux qui se prêtent à la “mascarade”. Car l’homosexualité reste taboue.

“Après l’Indépendance, l’esprit européen a perduré quelque temps. On acceptait plus facilement la différence en Algérie”, souligne l’association Alouen. “Mais après la décennie noire (les années 1990, marquées par le terrorisme des groupes islamistes armés, NDLR), les Algériens sont devenus plus craintifs. La douleur les a fait régresser, regarder davantage les autres avec méfiance.” Alors que certaines associations affirment qu’un Algérien sur dix est homosexuel, l’islamisation des esprits accentue chaque jour un peu plus la stigmatisation de la communauté LGBT.

Jugée contraire à l’islam, l’homosexualité est perçue comme un acte “contre nature”, voire une maladie mentale, dans les pays arabo-musulmans. D’ailleurs, si les messages de soutien à Tenten sont nombreux sur la page Facebook de l’évènement, le déferlement de haine n’est jamais bien loin. “On nous traite de pervers, on évoque Sodome et Gomorrhe, le lieu de tous les péchés et de la décadence”, regrette Nour. “Dieu a créé une palette de diversité : des grands, des petits, des colorés, des langues différentes… Dieu est amour et partage. Je ne suis pas différente de vous parce que j’aime une personne du même sexe”, poursuit la jeune femme.

“Je n’ai rien fait de mal !”

Pourtant, Nour n’éprouve aucune haine. De la douleur parfois. “Les insultes ne me heurtent pas. Mais, parfois, le soir lorsque j’essaie de dormir, ça remonte à la surface. C’est comme si on me donnait des coups de lame à l’intérieur. J’ai alors juste envie de crier : je n’ai rien fait de mal !”, s’emporte doucement la trentenaire, qui plaide pour plus de tolérance et d’humanité : “Apprenez à nous connaître, l’homosexualité n’est pas contagieuse. Rejeter la différence ne vous protègera pas et ne nous fera pas disparaître”.

Reste que l’homosexualité est un délit en Algérie. Il est puni par les articles 333 et 338 du Code pénal : “Tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2 000 DA [dinar algérien]. Si l’un des auteurs est mineur de 18 ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 DA d’amende”.

“Nous voulons changer les mentalités avant de changer les lois”, insiste l’association Alouen. “Ce n’est qu’une fois unis que nous pourrons nous confronter à notre gouvernement.”

* Le prénom a été changé.

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Couples homos. Leurs enfants témoignent de leur bien-être

Sunday, October 14th, 2012

Letelegramme.com

C’est le 31octobre que le gouvernement présentera son projet de loi sur le mariage homosexuel, ouvrant la voie à un débat de société sur la filiation et l’adoption. Qu’en pensent les enfants nés ou élevés par des couples homosexuels? Interrogés, plusieurs d’entre eux, contactés par le bouche à oreille ou via des associations, assurent qu’ils «vont bien». Thomas, 27 ans, se dit «fier» de sa situation familiale. Mais il a tenu à changer son prénom, pour protéger ses «deux mamans». Né d’une insémination à l’étranger, il se réjouit que rien ne lui ait «été caché». Et assure n’avoir jamais été «en manque de père». Le fait de savoir d’où ils viennent, sans ambiguïté, semble en partie expliquer que ces «enfants d’homos» témoignent d’histoires sans problème. Ainsi, Marion, 24 ans, raconte aussi qu’on ne «lui a jamais menti». «Mes parents se sont rencontrés quand ils étaient au lycée, ils se sont séparés quand j’étais petite», relate-t-elle. «Ensuite, ma mère m’a expliqué qu’elle préférait les femmes.» «C’est passé comme une lettre à la poste», assure-t-elle. «L’important, c’est l’amour qu’on reçoit», estime la jeune femme, tout en reconnaissant que petite, elle restait «floue» sur sa famille lorsqu’elle en parlait avec ses amis.

Une «pression» qui peut être perturbante

C’est pour aider ces enfants à «oser le dire» qu’Alexandre Chevalier, 38 ans, a cofondé à Lyon l’association Decla (Des enfants comme les autres). Il affirme avoir personnellement «souffert», non pas de l’homosexualité de son père, mais du fait qu’il l’ait avoué trop tard. «Quand il m’a dit qu’il préférait les hommes, j’avais quinze ans», confie-t-il. «Avant, je me doutais que ça allait mal entre mes parents mais je ne comprenais pas bien pourquoi.» À l’époque, «la pression sociale était forte», ditil. C’est essentiellement «cette pression, le regard posé sur des parents homosexuels, qui peuvent être perturbants», selon lui.

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Tensions autour d’une pièce sur Jésus Christ “homosexuel”

Sunday, October 14th, 2012

RTL

Une pièce américaine décrivant Jésus Christ comme un homosexuel a provoqué des tensions en Grèce entre un groupe néo-nazi et des militants de la liberté d’expression qui l’accusent d’intimidation.

13 Octobre 2012 11h54

La police a interpellé vendredi soir une trentaine de personnes qui tentaient d’empêcher les spectateurs d’entrer dans un théâtre d’Athènes où est jouée la pièce Corpus Christi. Montée à New York en 1998, Corpus Christi, écrite par Terrence McNally, met en scène Jésus et les apôtres tous décrits comme des homosexuels vivant dans le Texas d’aujourd’hui.

Des protestataires ultra orthodoxes ont manifesté devant le théâtre depuis plusieurs jours, et jeudi le parti néonazi Aube dorée, représenté au Parlement, a envoyé quelques-uns de ses membres en renfort, y compris certains de ses députés, pour bloquer les portes du théâtre et en empêcher l’accès.”C’est une pièce blasphématoire”, a lancé aux journalistes présents le député Ilias Panagiotaros.

 

“Une nuit de terreur”

Selon des vidéos mis en ligne sur l’internet, M. Panagiotaros s’est livré à des attaques verbales contre les Albanais et les homosexuels. Le metteur en scène de la pièce controversée, Laertis Vassiliou, est né en Albanie.”Ca a été une nuit de terreur”, a raconté l’écrivain Pétros Tatsopoulos, député de la gauche radicale Syriza, le principal parti d’opposition.”Les membres de l’Aube dorée ont bloqué les portes pour empêcher les comédiens de sortir et nous empêcher d’entrer”, a-t-il dit à la télévision Mega.

 

Un groupe politique anti-immigrés qui prend de l’ampleur

De groupuscule marginal, Aube dorée est sorti de l’ombre lors des élections législatives récentes où il a obtenu 400.000 voix soit près de 7% des électeurs, et 21 sièges, sur un programme anti-immigration et sécuritaire. Ce parti a envoyé des commandos de ses militants habillés de noir sur les marchés pour intimider les marchands à la sauvette étrangers, s’est aussi livré à des manoeuvres d’intimidation contre ses opposants politiques, et est soupçonné d’être derrière la multiplication des agressions physiques contre des immigrants à travers le pays.

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Mariage homosexuel: aucun maire ne pourra y déroger, martèle Vallaud-Belkacem

Sunday, October 14th, 2012

Nouvelobs.com

PARIS (Sipa) — Aucun maire ne pourra se soustraire à son devoir de célébrer un mariage homosexuel, a prévenu jeudi sur i>télé la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

“C’est juridiquement impossible”, a martelé la benjamine du gouvernement. “Je vous rappelle que chacun est censé connaître, appliquer la loi et cela vaut tout particulièrement pour ceux qui ont été élus par les Français”. Plusieurs maires UMP ont en effet déjà fait savoir que s’il était possible de faire valoir une clause de conscience, ils ne célébreraient pas personnellement de mariage entre deux personnes du même sexe.

“Il ne s’agit pas de faire plaisir à telle ou telle catégorie de Français, il s’agit d’offrir à l’ensemble des Français l’accès à un même droit sans discrimination liée à l’orientation sexuelle”, a affirmé la ministre.

Alors que le projet de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre, des maires font déjà savoir qu’ils refuseront de célébrer de telles unions, au risque de se mettre hors la loi.

“Je suis favorable à une clause de conscience pour les élus qui ne souhaitent pas célébrer de mariage gay”, a affirmé Nadine Morano (UMP) jeudi sur son compte twitter. Interrogé sur RTL, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a affirmé quant à lui qu’il serait “respectueux des lois de la République” et qu’il ne s’opposerait donc pas à la célébration d’un mariage homosexuel s’il devenait légal.

“En tant que maire, moi, personnellement, j’applique les lois de la République”, a également affirmé Laurent Wauquiez sur Radio Classique. “Donc si dans le projet de loi est laissée la possibilité au maire d’avoir un droit de retrait, éventuellement je l’exercerai. Si dans la loi, ce n’est pas prévu, je l’appliquerai”.

“Je n’aime pas cette idée de maires qui se mettent en opposition avec l’ordre républicain. Donc j’appliquerai la loi”, a-t-il insisté.

Le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels n’évoque pas la procréation médicalement assistée (PMA), a par ailleurs confirmé jeudi Mme Vallaud-Belkacem. Selon elle, la question pourrait en revanche faire l’objet de discussions au sein de l’Assemblée nationale et être comprise dans une autre loi.

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Former Senator Arlen Specter, 82, dies of cancer

Sunday, October 14th, 2012

Gaytoday.com

Arlen Specter, a gruff, independent-minded moderate who spent three decades in the U.S. Senate but was spurned by Pennsylvania voters after switching in 2009 from Republican to Democrat, died on Sunday of cancer, his family said. He was 82.

Specter had announced in August a recurrence of non-Hodgkin lymphoma, cancer of the lymphatic system. His son Shanin Specter confirmed his death.

Resilient, smart and aggressive, the former prosecutor frequently riled conservatives and liberals on his way to becoming Pennsylvania’s longest-serving U.S. senator. He was elected to five six-year terms starting in 1980. He left the Republican Party because he said it had become too conservative.

Specter steered a moderate course during an era when the two major U.S. political parties became increasingly polarized, and often broke with his party. His sometimes testy demeanor and opportunistic maneuvering earned him monikers like “Snarlin’ Arlen” and “Specter the Defector.”

In 2009, Specter left the Republican Party after 44 years when he concluded he could not win his party’s primary in Pennsylvania in 2010 against a conservative challenger. But his bid for re-election in 2010 ended in failure when he was beaten by a liberal challenger for the Democratic nomination.

After President John Kennedy’s assassination in 1963, Specter served on the Warren Commission that investigated the shooting, and he helped devise the disputed “single-bullet” theory” that supported the idea of a lone gunman.

During his lengthy Senate career, Specter was crucial in increasing U.S. spending on biomedical research.

He helped get one conservative, Clarence Thomas, confirmed as a Supreme Court justice in 1991, while torpedoing the Supreme Court nomination of another conservative, Robert Bork, in 1987. He infuriated liberals during the Thomas confirmation hearings with prosecutorial questioning of Anita Hill, a law professor who had accused Thomas of sexual harassment. At one point, Specter accused her of “flat-out perjury.”

Specter annoyed fellow Republicans by voting “not proven” on impeachment charges against President Bill Clinton in 1999, helping prevent the Democrat from being ousted from office over his affair with a White House intern.

Specter unsuccessfully sought the 1996 Republican presidential nomination. He had several health scares, undergoing open-heart surgery and surgery for a brain tumor, as well as chemotherapy for two bouts of Hodgkin’s lymphoma.

In February 2009, a month after Democratic President Barack Obama took office, he became one of three Republican senators to vote for Obama’s economic stimulus bill that Specter said was needed to avert a depression like that of the 1930s.

Specter was reviled by some conservatives for giving Obama an important early political victory. In April 2009, Specter at age 79 abandoned the Republicans – saying his party had moved too far to the right – and was welcomed by Obama and Vice President Joe Biden as a Democrat.

Incumbent senators rarely face stiff challenges for their party’s nomination for re-election, but Specter barely survived conservative Pat Toomey’s challenge in 2004. Pennsylvania Republican primary voters are more conservative than the state’s overall electorate, and Specter calculated that he could not win the Republican primary in 2010.

‘DECIDED BY THAT JURY’

“I am not prepared to have my 29-year record in the United States Senate decided by the Pennsylvania Republican primary electorate – not prepared to have that record decided by that jury,” Specter said in April 2009 in explaining his defection.

In the 2010 Democratic primary, Specter had the support of the Democratic establishment, including Obama, Pennsylvania’s governor and labor unions. But liberal challenger Joe Sestak, a retired Navy admiral and two-term congressman, painted Specter as a political contortionist concerned only about himself.

A Sestak TV ad featured a clip of Specter telling a news interviewer: “My change in party will enable me to be re-elected.” Sestak thumped Specter in a May 2010 primary.

“He has been a serious and consequential senator for three decades, yet mostly ungenerous words come to mind: driven, tenacious, arrogant, self-righteous, opportunistic,” Congress expert Thomas Mann of the Brookings Institution think tank told the New York Times after Specter’s defeat.

Specter was born in Kansas in 1930 during the Great Depression. His father was a Russian Jewish immigrant who owned a junkyard. Specter moved to Philadelphia at age 17 to attend the University of Pennsylvania. He graduated in 1951, then served in the Air Force before attending Yale Law School.

He was a Democrat until age 35, when the Republicans offered their nomination for district attorney of Philadelphia. He served as the city’s district attorney from 1966 to 1974.

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Gay Porn Model Andre Barnett Running For President

Sunday, October 14th, 2012

Ontopmag.com

Andre Barnett is running for president as the candidate of the Reform Party.

The 36-year-old Barnett won the party’s nomination during its National Convention held in August in Philadelphia. He entered the race last May.

The Ohio native attended Austin Peay State University in Clarksville, Tennessee. He earned a degree in Information Technology from Western Governors University, a private online university based in Salt Lake City, Utah.

A former member of the United States Armed Forces, Barnett is probably best known for his soft-core porn work. He has modeled for the gay website MuscleGallery.com. He has also appeared in various fitness magazines.

Barnett, who currently resides in Poughkeepsie, New York has been described as a “conservative with a conscience.”

Despite modeling semi-nude for websites geared towards gay men, Barnett does not appear particularly supportive of gay rights.

OnTheIssues.org asked the candidate in January, “Do you agree or disagree with the statement, ‘Same-sex domestic partnership benefits?’”

“Disagree,” was his answer.

The Reform Party was founded in 1995 by billionaire Ross Perot, who said Americans were disillusioned with the state of politics, which he called corrupt and deadlocked.

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Gay Jesus raises Greek hackles

Sunday, October 14th, 2012

IOL.news

Athens – An American play portraying Jesus Christ as homosexual has set the scene for new tension in Greece between a resurgent neo-Nazi group and rights proponents who accuse its members of intimidation.

Police late on Friday briefly detained over 30 people outside an Athens theatre where the play Corpus Christi was playing, who were seeking to have the show banned.

Originally staged in New York in 1998, Corpus Christi by Terrence McNally depicts Jesus and the Apostles as gay men living in modern-day Texas.

The neo-Nazi group Golden Dawn had sent several members, including some of its lawmakers, to block the doors of the theatre and turn away spectators on Thursday.

“This is a blasphemous play,” lawmaker Ilias Panagiotaros told reporters, later unleashing a foul-mouthed tirade against Albanians and homosexuals.

The play’s director Laertis Vassiliou was born in Albania.

“It was a night of terror,” said writer Petros Tatsopoulos, a lawmaker for the main opposition radical leftist party Syriza.

“The Golden Dawn members twisted the doors so the actors could not get out, and to keep us from getting in,” he told Mega channel.

Once on the fringe of Greek society, Golden Dawn has been flexing its muscles after picking up over 400 000 votes in recent elections on the back of immigration and crime fears.

It has sent squads of black-clad members to intimidate foreign peddlers at open-air markets, has publicly intimidated political opponents, and is believed to be behind an escalating campaign of migrant beatings around the country. – Sapa-AFP

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Michele Bachmann’s Gay Step-Sister Discusses Rep’s ‘Sad Legacy’

Sunday, October 14th, 2012

Towleroad.com

Michele Bachmann’s political future looks perilous as the Minnesota U.S. Rep. faces insurgent Democratic challenger Jim Graves. Regardless of whether she wins reelection next month, Bachmann will always be known for the anti-gay initiatives she helped initiate in DC as well as her home state, where voters will also decide in November whether to pass a constitutional amendment banning marriage equality.

That referendum, says Bachmann’s openly gay step-sister Helen LaFave, is the Republican congresswoman’s “very, very sad legacy.”

In a rare interview, LaFave describes to the New York Times‘ Frank Bruni how she and her partner of nearly 25 years, Nia, have been hurt by Bachmann’s Jekyll and Hyde attitudes. On the one hand, Bachmann is always respectful of LaFave and Nia’s love, but then turns around and calls homosexuality “personal enslavement.”

[LaFave] couldn’t believe it when, about a decade ago, Michele began to use her position as a state senator in Minnesota to call out gays and lesbians as sick and evil and to push for an amendment to the Minnesota constitution that would prohibit same-sex marriage: precisely the kind of amendment that Minnesotans will vote on in a referendum on Election Day.

“It felt so divorced from having known me, from having known somebody who’s gay,” said Helen, a soft-spoken woman with a gentle air. “I was just stunned.”

[The women] never hid their relationship from their families, Nia said, though they also didn’t force long-winded discussions about homosexuality. Their philosophy, she said, was simply to “put it out there, show ’em who we are and love ’em where they’re at, and everything will fall into place.” Their goal was one of “killing them with kindness.”

They thought that was happening. At get-togethers, Nia received hugs from Michele, who traded an “I love you” with Helen, as the two always had.

LaFave, a Democrat who voted for President Obama in 2008, also describes how in 2003 she wrote a letter asking Bachmann to back off her homophobic platform. “You’ve taken aim at me. You’ve taken aim at my family,” she wrote. Bachmann never responded to the letter, either in ink or in person. The divide is simply ignored, she says.

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Apology to gay man after HIV gaffe

Sunday, October 14th, 2012

Stuff.co.nz

A gay Christchurch man has received a formal apology after a nurse suggested in front of a busy waiting room he could have HIV.

Liam Taylor, 24, had a root canal at Garden City Dental earlier this year. He was on his way back to work when he received a call from the clinic manager telling him a dental assistant had injured herself on a needle used during his procedure.

Taylor was told he needed to have a blood test to ensure he had not caused the nurse any harm.

At the community lab at St George’s Hospital he filled his details out on the incident report.

“I took it back up to the desk and the nurse said I had filled out the wrong section of the form. She said I needed to fill out the ‘source’ section, not the ‘recipient’ section because I was ‘the source of the HIV or Aids’. I was just totally shocked when she said that.”

The nurse retracted the statement after Taylor’s boss, who had accompanied him to the lab, expressed her shock. “The nurse then said, ‘sorry, I mean the potential source of HIV or Aids’. “I was so embarrassed. All these people were in the waiting room and she said it loudly . . . and the first thing that came to my mind was, ‘is she just assuming that I have diseases because I’m gay?’.

“Maybe she did think that, that’s fine, but keep it to yourself and don’t be so unprofessional. I was really mortified and I felt like I was being treated like I was dirty . . . because I’m gay.”

Garden City Dental took $150 off the bill after he told them what had happened. Taylor does not have HIV. He received a phone call from a staff member at the lab apologising for the incident.

The head of department for patient services at Canterbury Southern Community Laboratories, Melanie Petrie, said the situation had “been very badly handled” and apologised for Taylor’s experience.

“In the first instance, all health practices should have the blood-body exposure forms on them . . . and under no circumstance should any patient details be revealed,” she said. Petrie said only a patient’s name should be shared in a waiting room.

298 Youth Health Centre founder Sue Bagshaw said she was “appalled” to hear of Taylor’s case.

“Unfortunately, this is an all-too-frequent occurrence because there is still that underlying homophobia in our society.”

Bagshaw said many of her gay patients had experienced similar incidents.

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Do TV stations have to run anti-gay campaign ads?

Sunday, October 14th, 2012

Seattlepi.com

It is on. Millions of dollars from anti-gay forces are pouring into Washington state and the Seattle television markets to spread lies about gay and lesbian marriage, and about what it means to be a supporter of rights for all.

It can be incredibly unsettling to be interrupted with these anti-gay ads while watching television with our families — especially for our community’s gay and lesbian families. In fact, the negative health effects of being bombarded with these lies on our community are daunting. Depression increases and the chance of suicide  rises — especially for our youth. Research shows that adults can even suffer from PTSD following an anti-gay barrage of attack ads during a campaign like this.

Television and radio stations are not required to air these harmful anti-gay ads. Contrary to popular belief, the FCC does not require equal airtime for issue based campaigns. Their rules only apply to candidates.

In 2009 during the referendum campaign to keep domestic partnerships, I interviewed an FCC Political attorney to clarify the issue for our local radio stations who thought they were required to air the misleading anti-gay ads:

<blockquote>I called the FCC and spoke to Mark Berlin an attorney in the Political Office of the FCC, about referendums and asked him whether the radio stations were required to air the reject 71 the ad. He said, “Our political rules are about candidates not referendums or initiatives. There are no equal time rules, so [the station] does not have to provide time at all if it doesn’t want to.” </blockquote>

The rules have not changed since 2009, so now our local television stations are profiting from ads that our misleading the community to oppose fundamental rights for gays and lesbians. The ads are complete falsehoods as Joel Connelly pointed out yesterday.

I know what our opponents will scream in the face of this blog, “See they’re trying to censor us!” No I am not. They can say anything they want. I may not like it, it may harm our young people, but if they want to lie about gays and lesbians to win a campaign they should otherwise lose, they have a first amendment right to make up whatever lie they want to.

Likewise, station owners have a right to free speech — and that includes choosing if they want to air the ads that are hurting their neighbors, employees, and family members. Imagine, if the campaign was to take away the right for KING 5 to broadcast television. Would they air the ads? Or what if the campaign was about returning to slavery? Would KCPQ  air the ad? What if the campaign was to remove the right of women to drive? Should KIRO 7 air the ad?

Long after this campaign is over, the out of state forces pouring millions of dollars into this state’s television stations will be gone. They will take their seemingly unlimited war chests to other states and air the exact same lies as they have since Proposition 8 in California. Our state and the health of our community will be left in the wake of their destructive ads.

KING 5, KIRO 7, KOMO 4, KCPQ 13 and state’s other television stations need to ask themselves, “Do we really want to profit from lies that hurt our gay and lesbian neighbors, family, friends, and colleagues? Are we that greedy? Or do we want to continue the otherwise positive relationship we have with this important member of our community for years to come?”

Give them a call to politely suggest they to stop profiting from the Reject 74 campaign’s lies:

KING 5 (206) 448-5555

KIRO 7 (206) 728-7777

KOMO 4 (206) 404-4000

KCPQ 13 (206)-674-1305

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