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Homosexualité : Ces enfants réagissent face au coming-out de leur père

Thursday, September 18th, 2014

Autéminin.com

On vous racontait leur histoire, il y a quelques semaines. En 2009, Henry a décidé de faire son coming-out auprès de ses enfants. Un an après avoir annoncé son homosexualité à sa femme, ce père de famille a dit la vérité à sa progéniture. Aujourd’hui, Evelina (14 ans) et Alex (21 ans) reviennent sur cette épreuve.

En 2008, la vie de famille des Veguilla a complètement basculé. Après des années de mensonges, Henry a révélé son homosexualité à son épouse. Cette dernière avait découvert, quelques jours plus tôt, des mails tenus par son mari et destinés à son amant. Elle avait ensuite questionné Henry. Ce jour-là, il a craqué et a tout avoué à la femme de sa vie. Très amoureuse de son conjoint, Evelyn avait refusé de se séparer de lui et avait préféré imaginer une relation “libre” entre eux. Ces parents déboussolés n’avaient donc pas dit la vérité à leurs deux enfants, âgés de 9 et 16 ans. Seulement, les mois ont passé et leur relation n’a fait que se détériorer. Trop jalouse pour accepter que Henry ait des liaisons avec d’autres hommes, Evelyn a donc choisi de se séparer de son mari. En 2009, Henry et Evelyn Veguilla ont divorcé. Ce papa attentionné a toutefois tenu à annoncer, lui-même, la nouvelle à ses enfants. Il a souhaité être franc et leur dire ce qu’il avait sur le cœur. En bref, il leur a révélé son homosexualité. Depuis, Henry tient son blog intitulé Slumblingoutofthecloset. Son ex-femme et ses enfants le soutiennent activement et n’hésitent pas à médiatiser leur histoire. L’objectif ? Prouver au monde entier qu’une famille peut rester soudée face à cette épreuve. Henry souhaite aider les hommes qui, comme lui, n’arrivent pas à assumer leur homosexualité. Aujourd’hui, Evelina (14 ans) et Alex (21 ans) ont accepté de revenir sur le coming-out de leur papa. Une interview exclusive accordée à aufeminin.
Comment avez-vous réagi face au coming-out de votre père ?

Evelina : “J’étais très embêtée quand mon papa m’a dit qu’il était gay car j’avais seulement neuf ans. Je ne savais même pas ce que voulait dire le mot gay. Je ne pouvais donc pas comprendre la situation. Quand on m’a expliqué qu’il aimait les hommes, je pensais qu’il mentait. Pour moi, il était très amoureux de ma mère. Comment pouvait-il l’aimer à la folie et être attiré par des hommes en même temps ?

Alex : “J’étais choqué, bien sûr. J’étais énervé et complètement perdu.

Qu’est-ce qui a changé entre votre père et vous depuis ses aveux ?​

Evelina : “Avant que mon père ne fasse son coming-out, nous étions très proches. Depuis, notre relation est devenue encore plus intense. Mon père se sent mieux depuis qu’il peut être ‘lui-même’ et il m’a promis qu’il serait toujours là pour moi, quoi qu’il arrive. Il a fait en sorte de nous rendre plus forts et nous avons tous les deux grandi ensemble.

Alex : “Ses aveux ont changé la façon dont je regardais mon père, pendant un moment. Il a arrêté d’être mon papa ‘normal’ et s’est transformé en un papa gay. Je ne savais plus quoi penser. C’était dur pour moi de le voir comme ça. Aujourd’hui, nous sommes proches et nous passons beaucoup de temps ensemble. J’ai accepté son homosexualité au fil des années

Comment votre famille a-t-elle évolué ?

Evelina : “Notre famille n’a pas vraiment changé. Nous faisons toujours les mêmes choses qu’avant sauf que mon père ne vit plus avec nous. Depuis le coming-out, nous nous sommes rapprochés et nous avons appris à être plus forts. Nous voyons désormais la vie différemment. Nous acceptons le changement plus facilement.

Que pensez-vous de la médiatisation du coming-out de votre père ?

Alex : “Je pense que c’est le bon choix car partager cette histoire peut d’aider plus d’une personne dans le monde. Cela peut aider d’autres hommes à assumer leur homosexualité et à dire la vérité.

Le coming-out de votre père a-t-il changé votre vision de l’homosexualité ?

Alex : “Je ne pensais jamais avoir un papa gay, cela n’avait aucun sens à mes yeux. Maintenant, je suis conscient des problèmes auxquels la communauté homosexuelle doit faire face. Je me rends compte que beaucoup de personnes se moquent des gays et les insultent. J’y fais attention. Cela me permet de cerner les gens et situer leur conception du respect d’autrui. Certains d’entre eux peuvent s’avérer destructeurs.

Avez-vous toujours été tolérante ?

Evelina : “Quand j’ai compris ce que ‘gay’ signifiait, je n’avais pas de réelle opinion sur ce sujet. Avoir appris la nouvelle alors que j’étais très jeune a été plus facile pour mois. Je suis très ouverte d’esprit à présent. Ma famille a toujours fréquenté des amis gays alors je n’ai jamais trouvé ça bizarre. Apprendre le coming-out de mon père m’a simplement permis de voir le monde différemment.

Ressentez-vous de la fierté à l’égard de votre père ?

Evelina : “Au départ, j’étais vraiment en colère parce que je ne voulais pas que mes parents divorcent. Je pensais que je ne le reverrai jamais. Maintenant, je suis une adolescente et je suis fière de mon père car il peut enfin agir comme bon lui semble. Il n’a plus rien à nous cacher. Je l’admire pour sa franchise et son courage. Il y a tellement de personnes qui ne respectent pas les homosexuels, je suis vraiment contente que mon père ait choisi de les ignorer. Il peut enfin être lui-même.

Alex : “Son histoire peut vraiment aider d’autres hommes, dans le même cas que lui. Oui, je suis très fier. Vous savez, ça a été très dur pour lui de nous dire la vérité à son âge et après tant d’années de mariage. Je suis content qu’il ait sauté le pas car nous vivons désormais dans la vérité.

Les enfants de couples homosexuels seraient plus heureux et en meilleure santé que les autres

Saturday, July 12th, 2014

RTL.fr

Les enfants de parents homosexuels se sentiraient mieux que les autres. C’est ce qu’ont conclu les chercheurs de l’université de Melbourne en Australie à l’issue d’une étude portant sur 315 familles homosexuelles et 500 enfants de 0 à 17 ans.

Le but des chercheurs étaient de “décrire l’état physique, mental et de bien-être” des enfants de couples homosexuels, et l‘impact de la stigmatisation. “Les enfants australiens de familles homosexuelles obtiennent de meilleurs scores que le reste de la population sur un certain nombre de mesures liées à la santé de l’enfant”, conclu l’étude.

Meilleurs pour la santé et la cohésion familiale

D’après l’étude, ces enfants obtiendraient de meilleurs scores en ce qui concerne la santé en général et la cohésion familiale, jusqu’à six points au-dessus de la moyenne. “Il apparaît que les parents homosexuels s’en sortent très bien et cela a un impact positif sur la santé”, explique à CNBC le Dr Simon Crouch, qui a mené l’étude.

“Nous savons que les parents de familles homosexuelles sont plus enclins à partager équitablement les soins aux enfants et les responsabilités professionnelles que dans les familles hétérosexuelles, en se basant plus sur les capacités que sur les rôles “genrés” (…) Cela a un impact positif sur la santé de l’enfant“, écrit également Simon Crouch.

En revanche, ces enfants obtiennent les même résultats que la moyenne de la population en ce qui concerne le tempérament et l’humeur, la santé mentale et l’estime de soi.

La stigmatisation impacte négativement le bien-être futur

Malgré ces bons résultats, l’étude montre que la stigmatisation des enfants par rapport à l’orientation sexuelle de leurs parents peut avoir un impact très négatif sur leur bien-être psychique et émotionnel dans le futur. “Plus ces familles sont stigmatisées, plus l’impact sur le bien-être de l’enfant est grand”, résume le Dr Simon Crouch.

Selon lui, près de deux tiers des enfants australiens de familles homosexuelles souffrent de stigmatisation.

Couples homos. Leurs enfants témoignent de leur bien-être

Sunday, October 14th, 2012

Letelegramme.com

C’est le 31octobre que le gouvernement présentera son projet de loi sur le mariage homosexuel, ouvrant la voie à un débat de société sur la filiation et l’adoption. Qu’en pensent les enfants nés ou élevés par des couples homosexuels? Interrogés, plusieurs d’entre eux, contactés par le bouche à oreille ou via des associations, assurent qu’ils «vont bien». Thomas, 27 ans, se dit «fier» de sa situation familiale. Mais il a tenu à changer son prénom, pour protéger ses «deux mamans». Né d’une insémination à l’étranger, il se réjouit que rien ne lui ait «été caché». Et assure n’avoir jamais été «en manque de père». Le fait de savoir d’où ils viennent, sans ambiguïté, semble en partie expliquer que ces «enfants d’homos» témoignent d’histoires sans problème. Ainsi, Marion, 24 ans, raconte aussi qu’on ne «lui a jamais menti». «Mes parents se sont rencontrés quand ils étaient au lycée, ils se sont séparés quand j’étais petite», relate-t-elle. «Ensuite, ma mère m’a expliqué qu’elle préférait les femmes.» «C’est passé comme une lettre à la poste», assure-t-elle. «L’important, c’est l’amour qu’on reçoit», estime la jeune femme, tout en reconnaissant que petite, elle restait «floue» sur sa famille lorsqu’elle en parlait avec ses amis.

Une «pression» qui peut être perturbante

C’est pour aider ces enfants à «oser le dire» qu’Alexandre Chevalier, 38 ans, a cofondé à Lyon l’association Decla (Des enfants comme les autres). Il affirme avoir personnellement «souffert», non pas de l’homosexualité de son père, mais du fait qu’il l’ait avoué trop tard. «Quand il m’a dit qu’il préférait les hommes, j’avais quinze ans», confie-t-il. «Avant, je me doutais que ça allait mal entre mes parents mais je ne comprenais pas bien pourquoi.» À l’époque, «la pression sociale était forte», ditil. C’est essentiellement «cette pression, le regard posé sur des parents homosexuels, qui peuvent être perturbants», selon lui.

https://www.gayglobe.us

Martin Matte fait de l’argent avec des enfants éventrés vivants!

Tuesday, July 19th, 2011

Blague de Martin Matte: Quand il se sert de cette blague sur la mort des deux enfants du Dr. Turcotte, éventrés, ÉVENTRÉS VIVANTS EN CRIANT, M. Matte qui déclare aujourd’hui qu’il voulait passer un message se trompe. Il a vendu des billets pour son show, il a fait commerce, cette blague avait été préparée comme contenu de son show. Il a voulu commercer et faire de l’argent avec deux enfants éventrés vivants. Martin Matte doit être sanctionné ou boycotté. Il devrait verser 1000$ à la CAVAC (actes criminels) pour montrer qu’il est hors de question de faire commerce avec le sang des enfants.

«Fils de…»: la parole enfin donnée aux enfants d’homos

Thursday, July 14th, 2011

Têtu

Elles travaillent sur ce projet depuis plus d’un an. L’expo «Fils de…», réalisée par Taina Tervonen, journaliste spécialiste des questions d’homoparentalité pour TÊTU, et Zabou Carrière et qui alliera textes et photos, sera présentée à Paris dès le 1er octobre prochain. En parallèle, un livre -que vous pouvez d’ores et déjà commander à un tarif préférentiel- est lui aussi prévu pour l’automne.

TÊTU: Qui sont-ils, ces «Fils de…» que vous avez rencontrées?
Taina Tervonen: Ils ont deux points communs. D’abord ils sont tous majeurs, c’est-à-dire qu’ils ont un peu de recul par rapport à ce qu’ils ont vécu avec leurs parents. Puis ils ont au moins un parent homo. Parfois ils en ont deux, parfois trois, parfois quatre, parfois même plus quand il y a eu des recompositions familiales!

Comment vous êtes-vous intéressée à ce sujet?
Ce qui me frappe depuis plusieurs années, c’est que dans tous les débats autour de l’homoparentalité, il y a quelque chose qui manque, c’est la parole des enfants devenus adultes. Dans les livres et les reportages que l’on voit, ce sont soit des psychologues, sociologues ou militants qui parlent, soit des parents. Quand il y a des enfants, ils sont souvent petits… Cela laisse place à plein d’interrogations et de fantasmes: est-ce qu’ils vont tous devenir homos? Comment est-ce qu’ils s’en sortent?

Qu’en est-il finalement?
Ce qui m’a frappé, c’est que c’est difficile pour les enfants quand c’est difficile pour les parents. Quand les parents vivent leur homosexualité d’une façon douloureuse, par exemple dans le secret, ça devient très compliqué pour les enfants. Comme dans n’importe quelle histoire familiale, quand il y a un non-dit, ils en portent le poids. En revanche, quand l’homosexualité est vécue de manière sereine, ça devient quelque chose d’assez anecdotique.

Sur votre blog, vous écrivez que vous avez rencontré ces «Fils de…» «au gré du hasard». C’est-à-dire?
On a simplement parlé du projet autour de nous, dans notre entourage professionnel, amical, familial… On a rencontré toutes les personnes grâce au bouche à oreille. Car on se rend compte en fait qu’ils sont partout! Ce sont des connaissances de collègue de boulot, des amis de voisins, des parents de la crèche…

L’exposition sera à découvrir du 1er octobre au 5 novembre à la galerie BENJ,
56, rue Saint-Sébastien, Paris IIe.

Deux livres de Caroline Gréco publiés sur Gay Globe Média

Sunday, May 15th, 2011

Deux livres de Caroline Gréco publiés sur Gay Globe Média

Gay Globe Média, au https://www.gayglobe.us, annonce la publication en primeur de deux livres de l’auteur Caroline Gréco portant sur l’annonce de l’homosexualité d’un jeune homme à ses parents et de l’annonce de la séropositivité d’un jeune homme à ses parents. Deux documents références d’une grande aide pour les parents d’enfants gais.


Julien, toi qui préfères les hommes: Caroline Grécoje suis triste et perdue ce soir. je suis là dans cet appartement que j’aime et je voudrais être à des kilomètres de chez moi. je suis sous le choc, j’ai mal à l’estomac, mal à la vie, je tourne en rond dans ces pièces que je connais dans leurs moindres détails, et même la présence des objets familiers me laisse perplexe : j’ai l’impression de visiter une maison que je connais bien mais qui n’est pas la mienne… Il a fallu une petite phrase pour que le monde bascule pour moi. Julien rentrait d’un week end, heureux. Il m’a regardée, le visage inquiet et les yeux brillants. Très vite, il m’a dit: “Maman, je suis homosexuel et amoureux!

Commence alors pour cette mère très aimante un lent et douloureux parcours qui l’amènera à comprendre puis à accepter le choix de Julien. Le récit que Caroline Gréco en donne nous a semblé remarquable par sa pudeur, son authenticité et son honnêteté. Il met en lumière les préjugés ambiants sur l’homosexualité mais aussi les difficultés de la condition homosexuelle. Il rend compte surtout du défi posé aux parents qui découvrent l’homosexualité de leurs enfants.

À Dieu, Julien: Caroline Gréco «C’est là, au bord de la rivière, dans ce pré où tu aimais venir te reposer et admirer la nature, que nous t’avons vraiment quitté. Tes cendres étaient dans le caveau familial mais nous avions souhaité planter cet arbre avec tes amis, en souvenir… Nous avions tous quelque chose en commun : toi et la douleur de ta perte. Tu n’étais plus là, mais à cause de cette douleur qui nous unissait, nous nous sentions moins seuls et nous trouvions une certaine consolation dans ce partage … »

Julien est mort du sida. C’est avec sa famille qu’il a affronté la maladie et le regard des autres. Témoin et complice de tous ces jours, ces mois et années d’espoir, d’angoisse et de souffrance, Caroline Gréco, sa mère, nous raconte ce combat. Dans ce récit remarquable par sa pudeur, elle nous parle aussi de la complexité de sa relation avec ce fils aimé, de l’incommunicabilité et de l’agressivité qu’elle a dû parfois affronter avec humilité malgré sa douleur. Ensemble, ils ont parlé de la vie, de la mort. Ou simplement, ils ont échangé un regard, des gestes de tendresse. Caroline Gréco a accompagné son fils jusqu’au bout.

La publication en primeur sur GGTV se fait avec l’aimable autorisation de Caroline Gréco, donnée avant son décès en 2010 des suites d’une longue maladie et pour rendre hommage à Julien, de son vrai nom Pascal Coste, décédé en mai 1995. Ces deux publications sont offertes tout à fait gratuitement en version PDF directement sur le site de Gay Globe Média au https://www.gayglobe.us. Les versions papier ne sont plus disponibles sur le marché, ces publications sont donc exclusives.

L’auteure Caroline Gréco combat courageusement la maladie

Sunday, November 7th, 2010

Par Roger-Luc Cayer

L’auteur marseillaise Caroline Gréco, responsable de deux formidables livres sur l’homosexualité, le SIDA et la relation parents-enfants dans ces contextes se bat courageusement contre une maladie grave qui l’empêche pour le moment d’écrire ou de s’exprimer verbalement. Elle peut toutefois prendre connaissance de son courrier et c’est avec le support de son époux Gilles et de leur fille Claire que Caroline peut vaquer à certaines affaires.

Le dernier bulletin de santé de Caroline n’état pas très rose mais on lui souhaite de se remettre vite de cette épreuve car le public a manifesté depuis quelques mois le désir qu’elle revienne à l’écriture et produise de nouveaux livres sur la question des relations parents-enfants gais.

Prompt rétablissement Caroline.