Posts Tagged ‘politique’

L’Affaire Damien Regnard …

Saturday, April 6th, 2013

Par Le National

Une mise à jour sera faite sur le scandale politique impliquant le harcèlement d’un candidat français, Damien Regnard, via le courriel CONFIDENTIEL des français inscrits au Consulat de France à Montréal. À suivre…

Roger-Luc Chayer

Les gais ont des alternatives enviables

Thursday, April 14th, 2011

Par
Roger-Luc Chayer
info@gayglobe.us
Image Radio-Canada
Voilà encore une fois que les
élections fédérales se pointent
au Canada et nous obligent à
songer au gouvernement que
nous souhaitons pour gérer au
quotidien le second plus grand
pays au monde.
Les gais et lesbiennes sont traditionnellement
des électeurs
fidèles qui votent comme la
majorité, au Québec du moins,
mais voilà que les sondages
tendent pour une première fois
en vingt ans à démontrer que la
communauté est divisée plus
que jamais et que selon les
régions, la polarisation est distincte
et s’éloigne du vote traditionnel
au Bloc Québécois.

Selon que vous soyez à Montréal
ou à Québec, les intérêts
divergent comme à Québec
par exemple, qui exige un nouveau
stade alors qu’à Montréal,
on se préoccupe bien plus de
l’absence d’un gouvernement
responsable. La souveraineté
ne semble toutefois pas être
une question pertinente à cette
élection.
Gay Globe Média a lancé il y a
quelques semaines un sondage,
comme il a l’habitude de le
faire en période électorale et par
le passé, les résultats étaient
très similaires à ceux de l’élection,
prouvant que ses lecteurs
sont représentatifs de la population
en général. Les résultats
de 2011 sont très différents de
ceux des autres élections, ce
qui nous indique un changement
important dans la nature
du vote et si on doit se fier à ce
sondage, il y aura des changements
spectaculaires le 2 mai…

Le 13 avril, les résultats étaient
les suivants: Parti Conservateur
35%, Bloc Québécois 28%,
Parti Libéral 16%, Nouveau
Parti Démocratique 11%, André
Arthur 6%, Parti Communiste
2%, Parti Libertarien du Canada
2% et Parti Vert 1%. À noter
que le candidat André Arthur,
à lui seul, récolte 6% des voix
totales, sans adhérer à quelque
parti que ce soit et sans budget
national, un résultat supérieur à
celui de bien des partis.

Le sondage de Gay Globe ne
représente que l’opinion des
lecteurs où qu’ils soient, n’a
rien de scientifique et à la veille
de passer le seuil des 1000
répondants, reste encore le
meilleur outil de mesure pour
les gais et lesbiennes du Québec.
Pour participer, rendez sur
la page de Gay Globe au www.
gglobetv.com et cliquez sur le
bandeau de vote. Le résultat
sera alors affiché et votre

55- La manipulation politique des médias gais

Saturday, December 18th, 2010

Il y a longtemps que nous la subissons mais depuis peu, à force de nous y faire goûter, l’envie nous est venue d’en parler, un peu plus ouvertement. Certains le remarquent d’ailleurs et nous en font part, pourquoi est-ce que dans les médias gais qui reçoivent des publicités de l’Arron- dissement Ville-Marie on ne mentionne jamais quelque problème que ce soit avec les hausses massives de taxes, les tarifs de parcomètres et la diminution importante de clientèle des éta- blissements du Village? La réponse est simple, parce qu’ils reçoivent des revenus publicitaires de ceux qu’ils devraient normalement surveiller et critiquer dans l’intérêt du public.
Il s’agit d’ailleurs d’une mode qui devient de plus en plus évidente et qui avait commencé à l’époque avec l’ex-député de Ste-Marie-St-Jacques, André Boulerice, qui exigeait toujours que le média gai qui recevait ses pubs s’abstienne de le critiquer. C’est arrivé lorsque j’étais jour- naliste pour un autre média gai, Boulerice ayant suspendu ses pubs à une époque parce qu’il n’aimait pas que l’on questionne son manque d’énergie comme critique officiel de l’opposition en matière de culture. Voilà que la technique utilisée par Boulerice fait des petits et en 2008, il est pratiquement impossible d’obtenir des revenus publicitaires des politiques sans s’engager à ne pas les critiquer et dans certains cas, on nous demande même de nous positionner en support aux politiques des représentants parlementaires du Village, ce qui est une insulte fla- grante au rôle des médias.
Tous les partis et tous les parlementaires du Village gai de Montréal et même à Québec, sont impliqués dans ces manipulations qui nuisent à la libre circulation des informations non pas en privant un média de revenus publicitaires en espérant qu’il se taise, mais parce que les mé- dias gais qui acceptent cette forme de corruption politique s’exposent à perdre leur crédibilité. Par exemple, alors que Le Point publiait des photos d’un village complètement abandonné et livré aux clochards et prostitués, peu avant les dernières élections municipales à Montréal, les autres médias, qui eux recevaient des revenus publicitaires des candidats, ne disaient mot sur l’état du Village, se contentant de véhiculer les promesses faites.
Tous les politiciens du Québec, qu’ils soient sur la scène municipale, provinciale ou fédérale, ne sont pas corrompus et certains ont le courage de confier leur campagne à des médias qui, parfois, critiquent certaines de leurs positions et ces politiciens doivent être encouragés car ils démontrent un respect formidable des outils démocratiques que nous représentons.
Les lecteurs des médias gais, comme les consommateurs des autres médias nationaux, ont droit à la même intégrité de la part de leurs médias et sont soumis, en théorie du moins, aux mêmes règles déontologiques. Quand les médias font leur travail à l’abri de la corruption, la démocratie en sort toujours gagnante. La prochaine fois que vous verrez certains politiciens boycotter des médias pendant les campagnes électorales, servez-leur un peu de leur méde- cine, boycottez-les et exigez qu’ils respectent les règles démocratiques qui font l’honneur du Québec, je vous parie qu’ils y penseront sérieusement. Je suggère de commencer avec Benoît Labonté, empereur de l’arrondissement Ville-Marie, qui boycotte Le Point parce que nous parlons des vraies choses. Labonté refuse toute entrevue avec Le Point de- puis son élection mais augmente massivement les taxes sans opposition. Exigez de vos élus qu’ils s’expliquent quand on leur demande une entrevue, c’est de votre argent qu’il s’agit
dans le fond… Si on ne respecte pas vos médias, c’est vous que l’on méprise non?

46- Jean-Luc Romero sera candidat dans Paris

Sunday, April 11th, 2010

Homme politique, auteur, journaliste et militant dans la lutte contre le SIDA depuis de nombreuses
années, Jean-Luc Romero sera fi nalement candidat dans Paris aux élections législatives de juin 2007.
Le Point appuie cette candidature de grande qualité, comme pour notre ami et collaborateur Raymond
Gravel au Québec, un autre journaliste du Point se présente aux élections…
Aujourdʼhui Autrement inves-
tit Jean-Luc Romero   dans la 8
ème circonscription de Paris et
demande   à lʼUMP dʼen faire
de même    Après la nomination
de Jean de Gaulle à la Cour des
Comptes, Aujourdʼhui,  Autre-
ment a pris acte de la nouvelle
situation politique dans la hui-
tième  circonscription de Paris
qui englobe les deux tiers du 12
ème arrondissement  de la capi-
tale.
Lors de son dernier comité poli-
tique, Aujourdʼhui, Autrement a
investi son  président Jean-Luc
Romero pour porter les couleurs
de ce jeune parti  politique aux
prochaines élections législati-
ves de juin 2007 et demande à
lʼUMP de lʼinvestir à son tour.
Jean-Luc Romero est porteur
de valeurs de modernité et de
tolérance qui  caractérisent la
capitale et cet arrondissement
en pleine mutation.    Habitant
du 12 ème arrondissement de
Paris depuis 25 ans, il est actuel-
lement  le seul postulant à vivre
dans cet arrondissement – celles
et ceux qui  sollicitent lʼinves-
titure de lʼUMP nʼy vivent pas,
nʼy font pas leurs courses, nʼy
fréquentent pas les transports en
commun.
Jean-Luc Romero est aussi con-
seiller régional élu sur la liste
UMP/UDF/CAP  21 de Paris
en 2004.    Auteur en 2006 dʼun
pamphlet/programme sur Paris
en pleine mutation.   « La
Nuit des petits  couteaux – Qui
gagnera la bataille de Paris ? »,
Jean-Luc Romero, tout en  ayant
une vraie réfl exion sur Paris et
un ancrage incontestable dans le
12 ème  arrondissement, a aussi
une notoriété nationale qui sera
particulièrement  utile pour le
12 ème.
En investissant Jean-Luc Ro-
mero, lʼUMP montrera enfi n
sa volonté de donner  une juste
reconnaissance à une droite so-
ciétale et sociale que défend
Aujourdʼhui, Autrement depuis
sa création en septembre 2004.
Elle  montrera aussi son intérêt
pour les combats sociétaux que
mène Jean-Luc  Romero et qui
ont été confi squés jusquʼà pré-
sent par la gauche .
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture et les
publicités par

44- Justiciers masqués: une surprise

Saturday, April 3rd, 2010

André Boisclair a accepté dʼapparaître dans une parodie «politisée» du film Brokeback Mountain. Le chef du Parti québécois a répondu à une demande des Justiciers masqués, qui préparent une émission spéciale de fin dʼannée pour Musimax.
Par:
Journal de Montréal
Dany Bouchard
Photo:
Le Point-Monaerick
Article
Régulier
Résumé:
Le chef du Parti Québécois, André Boisclair, participera à une émission télé humoristique pour le temps des fêtes.
44

44- Raymond Gravel député du Bloc

Saturday, April 3rd, 2010

Raymond Gravel est collaborateur à la Revue le Point dans le cadre des «questions du mois» posées à nos personnalités ressources. Il est aussi prêtre et souhaite maintenant faire de la politique au niveau fédéral pour un parti souverainiste, avec lʼautorisation du Vatican.
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
Le Point
Article
Régulier
Résumé:
Le célèbre prêtre québécois souhaite représenter le comté de lʼAssomption au Parlement canadien, est-ce quʼil saura conjuguer acte de foi et politique?
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Quand ils perdent leurs élections

Monday, February 22nd, 2010

Lorsquʼils se présentent à des élections, les
candidats déclarent toujours quʼils seront ga-
gnants. Pourtant, 95% de ces derniers perdent
leurs élections. Comment alors leur faire con-
fi ance pour un poste de ministre?
En conférence de presse devant une foule compacte, quelques jours
avant lʼélection partielle dans Ste-Marie-St-Jacques, le premier
ministre du Québec Jean Charest déclarait que son parti allait gagner le
scrutin et que sa candidate, Nathalie Malépart, allait infl iger une défaite
historique au Parti Québécois, présent depuis 20 ans dans le comté du
centre-ville de Montréal. Or, les électeurs ont voté exactement comme
ils le font depuis 20 ans, pour le Parti Québécois. Comment expliquer
que lʼon puisse se tromper autant et briguer en même temps le pouvoir?
Est-ce quʼil y a incompatibilité entre pouvoir et compétence? Est-ce
que les politiciens rêvent en couleurs même une fois élus?
Comment expliquer que des personnes qui souhaitent diriger le Québec,
décider de ce qui est bon ou mauvais pour le peuple, gérer le budget de
lʼÉtat et faire des prévisions budgétaires équilibrées soient les mêmes
qui déclarent avec certitude quʼelles vont gagner une élection et qui
la perdent lamentablement sans jamais revenir sʼexpliquer sur ces
résultats car on le sait, une fois lʼélection terminée, les candidats défaits
ne reviennent jamais devant les électeurs que ce soit pour sʼexpliquer
ou continuer à être présents dans le comté. Est-ce que lʼargent est le
seul élément motivateur pour les politiciens qui prétendent connaître
leur comté?
De nombreuses recherches qui datent parfois de plus de 40 ans, existent
sur le sujet et le point commun entre les diverses conclusions offertes lie la
recherche absolue du pouvoir à une forme de folie, à une dépendance qui
amènerait les candidats à promettre nʼimporte quoi pour se lʼapproprier.
Politique
Ils veulent diriger la société en invoquant leurs compétences et pourtant…
Quand ils perdent leurs élections
Par: Roger-Luc Chayer
«En fait, ce qui fonde la continuité de ces fous du pouvoir, cʼest à la
fois la duplicité de lʼextérieur, souvent innocente, souvent sadique de
quelques moralistes dʼune part, et la carence interne dʼacteurs sérieux
pétris dʼidéologie nationaliste conséquents dʼautre part.» Dans cet
extrait du manifeste publié en 2005 par Shanda Tonme sur ufctogo.
com, lʼauteur nous explique en une seule phrase sa théorie de leur
recherche absolue du pouvoir et de leur refus de rester dans le portrait
politique une fois lʼélection en leur défaveur.
Lors de la dernière campagne électorale provinciale partielle dans Ste-
Marie-St-Jacques, Le Point se proposait de faire le tour des candidats
mais une fois les entrevues terminées, quelle ne fut pas notre surprise de
découvrir que le discours de chaque candidat était exactement le même,
comme si on avait préparé les textes à lʼavance, peu importe le parti
politique présenté. Il a été décidé de ne pas publier ces entrevues pour
ne pas devenir lʼoutil de stratèges politiques nʼayant rien à voir avec nos
sincères aspirations comme gais et dʼy revenir sous forme de dossiers, dès
septembre. Nous demanderons aux candidats, défaits comme gagnants,
de revenir sur nos observations et de nous aider à mieux les comprendre.

Ottawa : Demande d’asile d’une militaire

Saturday, December 5th, 2009

Un tribunal a ordonné vendredi le réexamen de la demande d’asile d’une lesbienne qui a déserté l’armée américaine, affirmant que son orientation sexuelle lui avait valu harcèlement et menaces de mort.

Victime de violentes brimades verbales et physiques, Bethany Smith a cherché à quitter l’armée mais a essuyé un refus et a appris qu’elle devait être envoyée en Afghanistan. Elle a déserté en 2007 et s’est rendue au Canada. Elle avait saisi en septembre la cour fédérale d’Ottawa, qui a accédé à sa demande de réexamen. Dans son jugement d’une cinquantaine de pages, le juge Yves de Montigny ordonne à la Commission de réétudier sa demande d’asile.  Le juge estime que plusieurs erreurs ont été commises par l’instance indépendante d’immigration.

Pierre Falardeau est mort

Saturday, September 26th, 2009

Le décès de Pierre Falardeau a été confirmé ce samedi 25 septembre 2009 au matin et fait suite à un long combat contre le cancer. Traité à Notre-Dame de Montréal depuis au moins 2 ans, M. Falardeau ne cachait pas sa condition mais n’aimait pas en parler publiquement, souhaitant consacrer ses derniers mois de vie à expliquer ses idées, son art et sa culture.

Pierre Falardeau a été un ardent défenseur de l’indépendance du Québec non pas dans un contexte de souveraineté-association comme le voulait René Lévesque mais selon la tradition des patriotes du passé, par le discours intellectuel d’abord et les muscles si nécessaires. Pierre Falardeau aura payé de sa qualité de vie ses opinions politiques, se voyant refusé régulièrement des subventions du Canada pour des films pourtant très populaires et rentables, il laisse en héritage au peuple québécois le goût de renouer avec les patriotes, exécutés par les anglais par le passé, parce qu’ils revendiquaient des droits pour la collectivité.

Selon Wikipedia

Pierre Falardeau (28 décembre 1946 à Montréal25 septembre 2009 à Montréal[1]) fut un cinéaste, écrivain et militant indépendantiste québécois.

Biographie

Falardeau raconte qu’il aurait eu son premier contact direct avec la politique en 1962, dans le contexte de la campagne électorale qui allait mener à la réélection de Jean Lesage. Son père l’aurait emmené à une assemblée publique au Monument national organisée par « les Amis du docteur Philippe Hamel », qui appuyaient le projet de nationalisation de l’électricité proposé par le gouvernement libéral sortant[2]. « Ce fut ma première leçon de politique. Avec mon père, je découvrais la détermination, l’acharnement et la patience. Il m’apprenait qu’il n’y avait rien de facile. Plus l’enjeu était grand, plus c’était difficile.[3] »

Dès les années 1960, Falardeau s’implique dans le Rassemblement pour l’indépendance nationale. Sa passion pour le projet indépendantiste québécois sera un thème récurrent dans la majorité, sinon la totalité de ses films.

Après avoir complété des études d’ethnologie à l’Université de Montréal, il réalise le court métrage Continuons le combat. Au cours des années 1970, ayant découvert « la vidéo et sa souplesse d’intervention[4] », il se joint à son ami comédien Julien Poulin dans la réalisation de plusieurs autres documentaires, au nombre desquels on compte Le Magra, Pea Soup (contenant la fameuse scène du PFK Kid[5]) et Speak White.

Ces premiers films, moins connus du public, culmineront avec la série des Elvis Gratton, mettant en scène un admirateur d’Elvis Presley, caricature de la petite bourgeoisie canadienne-française fédéraliste. Le film Elvis Gratton : le king des kings demeure aujourd’hui une œuvre marquante de la cinématographie québécoise et son personnage principal est entré dans le folklore québécois.

À partir de la fin des années 1980, Falardeau réalisera surtout des longs métrages de fiction, à l’exception du Temps des bouffons, un documentaire pamphlétaire d’une quinzaine de minutes dont la réalisation s’étalera sur plusieurs années. On retrouve des films plus sérieux tels que Le Party (1989), Le Steak (1992), Octobre (1994) et 15 février 1839 (2001). Falardeau poursuivra aussi dans la comédie en réalisant deux suites au premier Elvis Gratton : Elvis Gratton II: Miracle à Memphis (1999) et Elvis Gratton 3: Le retour d’Elvis Wong (2004).

Il a écrit également plusieurs textes, discours et lettres ouvertes, dont quelques-uns ont été publiés dans les recueils La liberté n’est pas une marque de yogourt (Stanké, 1995), Les bœufs sont lents mais la terre est patiente (VLB, 1999) et Il n’y a rien de plus précieux que la liberté et l’indépendance (VLB, 2009). Il a aussi eu l’occasion de collaborer comme chroniqueur dans plusieurs publications, notamment Le Couac et Le Québécois.

Depuis 2008, il est chroniqueur à l’hebdomadaire Ici. Il est décédé le 25 septembre 2009 à la suite d’un cancer.

Style et pensée politique

Remarqué pour son caractère et son franc-parler, Falardeau se réclame, entre autres, de l’œuvre de pionniers du cinéma direct québécois comme Pierre Perreault, Gilles Groulx et Michel Brault. Il estime les poètes Pablo Neruda et Gaston Miron, qu’il a beaucoup cités.

Falardeau fait une analogie entre l’indépendance du Québec et d’autres luttes pour l’indépendance nationale et la décolonisation dans le monde :

« L’histoire nous enseigne que la défaite de 1760 marque le début de l’occupation militaire de notre territoire. La défaite de 1837-38, elle, marque le début de notre mise en minorité collective et l’annexion définitive de notre pays, annexion préparée par le Union Act de 1840 et consacrée par le système néocolonial de 1867. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : notre pays a été conquis par la force et annexé par la force. Et ce système féroce d’exploitation coloniale puis néocoloniale dure encore. Il dure depuis 238 ans.[6] »

Son style mélange à la fois la réflexion intellectuelle, le joual et parfois même la vulgarité. En partie en raison de cette façon colorée de s’exprimer, les médias, en quête de sensationnalisme, font souvent appel à ses opinions.

Controverse

À compter de 1995, son projet de film sur Chevalier de Lorimier, un notaire pendu lors des révolutions manquées de 1837-1838, suscite la polémique. Le financement du projet est bloqué par les instances publiques pour des motifs politiques. Une grande pétition d’intellectuels québécois et des manifestations publiques ont finalement raison du refus.[réf. nécessaire]

Les propos que tient Falardeau dans les médias québécois créent souvent la controverse. Si plusieurs applaudissent son discours, soulignant son courage et son intégrité, d’autres, au contraire, lui reprochent sa vulgarité et ses positions extrémistes. Les positions parfois radicales de Falardeau sont en effet loin de faire l’unanimité, et ses détracteurs lui reprochent notamment :

  • D’avoir brandi le drapeau du Hezbollah pendant une manifestation de soutien au Liban tenue à Montréal le 6 août 2006[8].
  • D’avoir traité en octobre 2008 le biologiste et environnementaliste David Suzuki de « petit japanouille à barbiche » dans les pages de l’hebdomadaire Ici, après que ce dernier se soit dit déçu des Québécois ayant appuyé le Parti conservateur[9].

Honneurs

Filmographie

Bibliographie

  • Le temps des bouffons (1994)
  • Octobre (1994)
  • Cinq intellectuels sur la place publique (1995)
  • Je me souverain (1995)
  • Trente lettres pour un oui (1995)
  • La liberté n’est pas une marque de yogourt (1995)
  • 15 février 1839 (1996)
  • Elvis Gratton, le livre (1999)
  • Les bœufs sont lents mais la terre est patiente (1999)
  • Elvis Gratton 2: Miracle à Memphis, le livre (2000)
  • 15 février 1839: Photos de tournage (2001)
  • Le party (2001)
  • Presque tout Pierre Faladreau (2001)
  • Québec libre! (2004)
  • Il n’y a rien de plus précieux que la liberté et l’indépendance (2009)

La politique d’exactitude des prix

Wednesday, July 15th, 2009

La récente Loi sur l’exactitude des prix affichés dans les commerces du Québec ne semble pas facile à imposer aux commerçants qui, dans certains cas, tentent encore de négocier avec les clients les mauvais prix affichés alors que la Loi interdit ces négociations. La compensation doit être accordée au client nonobstant la cause de l’erreur faute de quoi une amende de 2500$ pourrait être imposée comme pour le cas du Canadian Tire Massicote de la rive-sud de Montréal.

Par exemple, et ce sont de véritables cas, Michel se présente au Canadian Tire du “Boulevard” à Montréal et voit que la cire auto de la marque Turtle Wax est en spécial à 2$ de moins que son concurrent. Il arrive à la caisse et on lui demande le prix régulier. Il demande à ce que la politique des prix soit appliquée, qu’on l’on retranche donc le premier 10$ de la facture en pénalité, le gérant se pointe et lui explique que les bouteilles n’étaient pas au bon endroit et que les codes indiqués sur les étiquettes ne sont pas les même que le produit, de manière à ne pas respecter la politique nationale imposée par la Loi. Faux, peu importe la raison de l’erreur, si la bouteille est annoncée sur les tablettes au mauvais prix, le client doit recevoir le produit gratuitement s’il est vendu à moins de 10$ ou on doit lui soustraire 10$ de sa facture si le produit est vendu à plus de 10$. En insistant un peu, Michel recevra son 10$ de rabais mais ne manquera pas de dénoncer Canadian Tire pour avoir tenté de négocier.

Un autre exemple, Luc se rend chez Rona de la rue Masson et achète un pistolet d’arrosage annoncé à 9,95$. Arrivé à la caisse, on lui demande 14,95$. Surpris, il découvre que le commerce n’affiche pas sa politique des prix conformément à son obligation selon la Loi. Il exige de recevoir le pistolet gratuitement et la caissière lui refuse, préférant faire appeler le gérant qui, une fois arrivé lui explique que l’ensemble des pistolets étaient au mauvais endroit et que le prix indiqué était une erreur, qu’il allait par contre lui offrir le rabais de 2$ comme s’il l’achetait au prix spécial indiqué pour s’excuser.

En agissant ainsi, Rona Masson contrevenait à la Loi et s’exposait à de très lourdes amendes puisque le client n’a pas à connaître les raisons de la méprise et n’a surtout pas à accepter un rabais alors que la sanction prévue par la Loi est un pistolet gratuit, rien de moins, et sans taxes évidemment. Luc a décidé d’expliquer au gérant qu’il devait se conformer à la Loi, lui montrant un exemplaire de la politique obligatoire selon la Loi sur Internet et le gérant a accepté de lui remettre gratuitement le pistolet puisque l’erreur ne venait pas du client évidemment. Rona venait d’éviter une amende salée pour refus de respecter la politique d’exactitude des prix imposée par le Gouvernement du Québec.

Louise Harel commence à m’inquiéter

Thursday, June 18th, 2009

Comme beaucoup de montréalais, j’ai souhaité pendant longtemps l’arrivée de Louise Harel comme candidate à la mairie de Montréal pour l’élection de novembre 2009. Le choix était simple, Louise Harel ou la tutelle de Montréal pour de nombreuses fraudes et pour corruption généralisée.

Or, quand Louise Harel a fait l’annonce de son intérêt pour la mairie, j’ai tout de suite poussé un soupir de soulagement car moi aussi je suis persuadé, pour l’avoir vu et vécu, que la ville est corrompue à tous les niveaux et qu’il n’existe aucun avenir pour Montréal sous Gérald Tremblay.

Depuis son annonce toutefois, Louise Harel m’inquiète. Tout d’abord, elle annonce qu’elle se joindra au parti de Benoît Labonté, actuel Maire de l’arrondisement Ville-Marie et justement visé depuis 4 ans pour ses magouilles et ses manoeuvres complètement absurdes qui font du centre-ville de Montréal une ville du tiers-monde au coeur de l’Amérique du nord. Ensuite et c’est là que je me questionne sur Madame Harel, elle annonce que Réal Ménard, actuel député du Bloc Québcois pour Hochelaga-Maisonneuve serait intéressé à se joindre à elle pour cette élection.

Madame Harel ne semble pas comprendre que l’intérêt que lui porte la population vient du fait qu’elle représentait la nouveauté et un bris avec l’administration ou les joueurs politiques actuels. En raliant le parti du magouilleur Labonté de Ville-Marie et en incorporant le député le plus croche du Bloc qui n’a jamais contribué en rien à la société depuis qu’il est député (plus de 10 ans), elle se dirige vers une défaite catastrophique ou une élection sans pouvoir car les montréalais ne veulent pas d’une Louise Harel aux côtés des responsables actuels de la situation montréalaise mais d’une Louise Harel neuve, vierge et assistée de personnes NON LIÉES à la chute de Montréal aux enfers.

Je suis inquiet sur le sort de Louise Harel, est-ce qu’elle pourrait emporter l’élection en s’associant aux croches de notre société? C’est la question que je me pose et nous avons encore quelques mois pour prendre notre décision mais faute de Louise Harel, il reste quoi, Gérald Tremblay et son incompétence responsable de la chute de Montréal dans le tiers-monde ou encore, les candidats inconnus qui n’ont aucune ancienneté?

Je suis terriblement nostalgique du maire Jean Drapeau, pour qui deux coup de pieds dans le cul étaient suffisants pour remettre les choses à leur place.

“Le Saint”: lancement couverture sur l’ouvrage consacré à Jean-Luc Romero

Saturday, January 17th, 2009

” Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir. ”
Proverbe Chinois

Résultat d’une enquête de plus d’un an sur les dessous du militantisme d’une personnalité politique homosexuelle connue de la France et très active au Canada, la conférence de presse de la semaine dernière a été la première de deux et annonçait la publication prochaine de l’ouvrage destiné à renseigner le public sur les dessous d’un militantisme agressif et parfois agressant pour ceux qui croisent Jean-Luc Romero. “Le Saint” est un document d’enquête basé sur des faits précis et permet à ceux qui voudraient mieux comprendre l’action militante homosexuelle de cette personnalité autrefois décorée à de nombreuses reprises, d’avoir la version de ceux qui sont interpellés par ce militant. Cet ouvrage est un outil de contre-pouvoir démocratique, un droit de réplique que Romero refuse à ses opposants, une défense que Romero refuse aux défendeurs qu’il attaque et un manifeste d’opposition politique que Romero refuse à ceux qui s’opposent politiquement à lui.

L’enquête sur les dessous du militantisme de Jean-Luc Romero, comportant des milliers de pages de documents, de nombreuses entrevues et nécessitant la collaboration de journalistes et de personnes liées au milieu judiciaire français et canadien, mettra en évidence la réalité sous le militantisme d’un homme politique qui semble avoir perdu le contrôle sur son discours. Les voyages, les séjours en hôtels de luxe, les bénéfices marginaux, les fréquentations, les établissements visités et surtout les techniques utilisées par ce type de militantisme seront dévoilés. Tout ce que le public devrait savoir sur “Le Saint” y sera abordé. Du double discours aux témoignages de témoins privilégiés des activités secrètes du militant connu pour épouser de très nombreuses causes allant du SIDA à l’euthanasie et à la libération de détenus, la conférence de presse permettait d’annoncer la fin proche de l’enquête, le début de la rédaction finale et la publication d’un ouvrage sous peu.

Cet ouvrage, publié et diffusé tout à fait gratuitement pour le bénéfice du public sera exclusif et ne sera publié que sur Gay Globe TV et dans la Revue Le Point par les Éditions Basic Enr. Lors de la conférence de presse, l’éditeur a procédé au dévoilement et au lancement officiel de la couverture de l’ouvrage “Le Saint”.

Jean-Luc Romero débouté de ses fausses accusations

Thursday, December 4th, 2008

Jean-Luc Romero, qui accusait depuis de nombreux mois le député français Christian Vanneste d’être homophobe sur la base d’un jugement dans une affaire de propos sur une nouvelle législation vient d’être débouté par la Cour Suprême de la  France qui donne totalement et clairement raison au député Vanneste.

Le Point avait suspendu la collaboration de Jean-Luc Romero suite à ses attaques incessantes contre ceux qui ne pensent pas comme lui et suggérait la prudence face à la victimisation à outrance de Romero quant à la question gay. Le plus haut tribunal français a considéré que les propos de Vanneste n’étaient pas homophobes et que Romero aura eu tort sur toute la ligne.

Le pire débat de l’histoire contemporaine du Québec

Tuesday, November 25th, 2008

Il vient de se terminer, le débat des chefs dans le cadre de l’élection générale du Québec prévue pour le 8 décembre 2008 qui vient de se terminer, met en évidence les périls qui guettent les québécois face à trois carriéristes politiques qui nous ont fait la démonstration qu’ils pouvaient nous balancer absolument n’importe quoi sans penser une seule seconde à nous.

À tel point que je pense très sincèrement que de tels débats, dans l’avenir, devraient être refusés car non seulement ils sont inutiles, ils servent finalement aux partis à faire de la politique alors qu’ils devraient débattre. Débattre bon sang, mais débattez, arrêtez de nous gaver de vos idéologies insensées et débattez, arguez, raisonnez mais cessez de sombrer dans la politique partisane si c’est le pouvoir que vous souhaitez…

Jean Charest: Actuel premier ministre du Québec et chef du parti libéral, ce dernier est venu nous montrer qu’il pouvait parler seul, couper la parole à tous et nous dire n’importe quoi au niveau chiffres sans que pesonne ne puisse avoir accès à ces mêmes chiffres. Est-ce qu’il n’aurait pas été plus habile de parler du Québec, de la réalité, de nos angoisses collectives en apportant des solutions idéologiques ouvertes? Non…. M. Charest a préféré nous servir une multitude de chiffres que personne ne peut vérifier et, comme au casino, espére que les lumières et le bruit attireront l’attention positivement même si, par la bande, on nous vide les poches. Même si la stratégie fonctionne et si elle devait fonctionner, est-ce vraiment ce que nous voulons? Est-ce que les québécois sont si imbéciles qu’une simple ampoule clignotante de couleur suffit à attirer la sympathie? Fort probablement, ça explique comme vous pouvez le deviner mon cynisme perpétuel face à ce Québec qui me semble être bien bas intellectuellement depuis quelques années.

Mario Dumont: Ce type me fait plus peur que jamais. Il m’inquiète. Comme un intégriste, il focusse uniquement sur un segment de la population, parle et la défend très bien au mépris du reste de la société qui ne partage pas les mêmes passions que lui. Mario Dumont accorde beaucoup d’importance aux effets de la fertilisation de sa semence avec sa partenaire. SA FAMILLE, LA famille québécoise. Il est le politicien qui prononce le plus souvent le mot famille au Québec. Mais de quelle famille est-ce qu’il s’agit ici?

De son oncle Maurice, de son fil Michael, de son grand-père Maurice? Pourquoi vouloir accorder tant d’importance à LA FAMILLE? Comme si les autres québécois qui ne sont pas des reproducteurs comme lui étaient inférieurs, comme si l’acte de procréation donnait une supériorité sur les autres…

Vous trouvez que j’exagère? J’ai toujours cru pourtant que les lois étaient pour tout le monde et que tous les citoyens étaient égaux devant l’état. Selon Mario Dumont, le fait de disséminer sa semence dans le but de se reproduire semble lui donner un avantage. C’est probablement ce qui explique qu’il méprise tant les homosexuels qui eux, ne peuvent se reproduire et donc, atteindre le nirvana de prestige sacré qu’il occupe.

Quelques statistiques pour démontrer que les géniteurs comme lui ne sont pas les saints qu’ils prétendent… 100% des enfants dans les centres d’accueil du Québec sont le résultat de géniteurs comme lui. Les célibataires sans enfants contribuent certainement à faire baisser le taux de criminalité dans les centres jeunesse et dans la société non?

100% des enfants difficiles qui paralysent les écoles et les classes du Québec sont conçus par des projectiles à sperme comme Mario Dumont, est-ce que moi, en n’ajoutant pas de tels enfants dans le système, je ne contribuerais pas à ma façon positivement au développement du Québec? Bien certainement.

50% des québécois sont célibataires et sans enfants, ce qui explique le faible taux de natalité du Québec. Focusser sur LA FAMILLE continuellement et mépriser les célibataires, travailleurs autonomes, est non seulement lassant à la longue, mais donne l’impression que M. Dumont est un intégriste dont la vision politique ne consiste qu’à parler de ce qui ne concerne qu’une faible partie de la population. Est-ce que c’est ce qui expliquerait la baisse dramatique dans les sondages de M. Dumont et de son parti, l’Action Démocratique du Québec et qui pourrait mener ce parti vers sa disparition? Espérons-le…

Pauline Marois: Je m’atendais à beaucoup mieux. Je ne voulais pas qu’elle coupe la parole elle aussi à tout le monde, continuellement, j’aurais voulu qu’elle nous parle de l’avenir et non d’idées, j’aurais voulu qu’elle me dise ce qu’elle pensait faire pour les travailleurs autonomes, les contribuables les plus maltraités du Québec en passant puisqu’ils n’ont pas droit au chômage mais qui doivent contribuer eux aussi aux revenus de l’état, sans sécurité.

Je n’ai pas été impressionné, je dirais même déçu c’est clair mais Mme Marois est la seule politique lors de ce débat qui a fait des admissions sincères comme l’erreur de la mise à la retraite du personnel médical entraînant la crise en santé que le Québec connaît depuis 10 ans. Elle admettait aussi être à l’origine de changements en éducation qui n’ont pas été resplendissants.

Dans le meli-melo du débat en perte de contrôle tout le long, Marois sort probablement grande gagnante, Charest a gardé ses acquis et Mario Dumont a certainement prouvé qu’il ne pourrait jamais être le premier ministre de tous les québécois, tout au plus un chef de famille, et encore, je ne voudrais pas de lui comme père si j’étais son fils gai… Un cas de suicide comme tant d’autres…

Élections Québec 2008 : Mario Dumont a des arguments qui ne tiennent pas la route

Friday, November 14th, 2008

Il est irrationnel. Voilà la seule conclusion qui s’offre à moi quand j’écoute Mario Dumont, chef de l’ADQ, qui semble chuter drastiquement dans les sondages depuis l’annonce de l’élection générale du Québec qui doit se tenir le 8 décembre 2008.

Son argumentaire est non seulement irrationnel, il ne trouve aucun justificatif dans les faits. Il répète comme une mémèrre sénile le discours marketing de l’heure, sans savoir pourquoi et sans pouvoir expliquer les raisons de ce raisonnement, c’est probablement ce qui explique que le peuple ne lui accorde plus sa confiance.

Deux exemples: Son discours oppositionniste systématique depuis la dernière élection de 2007 et sa logique pour s’opposer au déclenchement des élections en 2008 qui repose sur les coûts d’une telle élection.

Tout d’abord, tout le monde l’aura remarqué, Mario Dumont est devenu chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale. On ne le remarque pas par son titre mais par son comportement voué au blocage systématique de tout ce qui ne vient pas de lui. Être chef de l’opposition ne signifie pas de bloquer systématiquement tout ce qui vient des autres ou de s’opposer en fou sur tout ce qui se passe au parlement, c’est d’assurer au peuple québécois une certaine sécurité quant au fonctionnement de l’assemblée en scrutant ce que fait le gouvernement, en le questionnant et parfois, en apportant les idées nécessaires à la réalisation des avancées nécessaires pour l’État.

Mario Dumont, en compagnie de son boudin en chef le député Proulx, qui semble bouder et s’insurger dès qu’une mouche lui passe devant le nez, ces deux joyeux compères donc, s’opposent à tout, bloquent, refusent, disent non à tout ce qui bouge que ça viennent des libéraux, des péquistes ou de leur ombre. En agissant ainsi ils démontrent qu’ils ne sont non seulement pas intéressés par le bien être global des québécois mais que le jeu du pouvoir est bien plus attrayant. Faire fâcher le Premier ministre est bien plus amusant que de se casser les méninges pour trouver des moyens d’améliorer les idées du Premier ministre.

Le peuple québécois a vu ce dont étaient capables Mario Dumont et son boudin pendant 17 mois, imaginez ce qu’il serait capable de faire comme Premier ministre pendant 5 ans! Un désastre et les québécois, qui en sont certainement venu à cette conclusion aussi, ne lui accordent que 14% des intentions de vote, un peu moins que les pires années de l’ADQ.

Quant à son envolée sur les coûts d’une élections générale au Québec, Mario Dumont a perdu le peu de crédibilité qui lui restait et en cela, il a gaffé comme jamais auparavant. Examinons sa logique: Selon lui, les québécois ne veulent pas d’une élection car ça coute cher, 178 Millions selon lui ou presque. Mais cet argument ne tient pas la route.

Primo, si un seul québécois souhiate une élection, elle devient acceptable. Vous avez vu vous des manifs criant au scandale contre cette élection? Des foules qui crient à la dépense inacceptable pour l’État? NON! Personne ne s’en plaint sauf le chef de l’Action Démocratique du Québec.

En démocratie, l’élection est le seul moyen de donner des pouvoir à l’État, de gérer le gouvernement ou de sonder le public sur ce qu’il souhaite. La plupart des pays de la planète aimeraient bien qu’on déclenche des élections un peu plus souvent à la place de décapiter la tête de leur opposition… Seul Mario Dumont, et Pauline Marois (du bout des lèvres), dénoncent un tel processus démocratique.

Secondo, l’arguemnt de M. Dumont et de son boudin ne tient pas la route quant aux couts. Qu’il y ait élection ou pas, le budget du Québec reste le même. Si on devait croire M. Dumont, un Québec qui se passerait d’élections aurait 178 Millions à distribuer en plus. Vous avez déjà reçu vous un chèque du gouvernement pour redistribuer les coûts d’une élection qui ne se tient pas? Vous avez déjà vu vous un budget du Québec faire dans l’augmentation des impôts pour financer une élection? Jamais. De toute l’histoire du Québec, de Louis XIV à Jean Charest, un budget n’a été modifié par la faute d’une élection. Marion Dumont a définitivement voulu faire dans la peur et exploiter l’angoisse du peuple en ces périodes difficiles économiquement pour certains, s’il parvenait à rembourser les québécois des couts liés aux gains économiqes d’élections non tenues au Québec je voterais pour lui demain matin. Je ne suis pas à la veille croyez-moi puisque tout cela n’est que de la rétorique insipide et purement politicienne… Et il est comptable en plus comme quoi toutes les écoles n’enseignent pas les mêmes méthodes…

Enfin, Mario Dumont et l’Action Démocratique du Québec sont de toujours anti-homosexuels. Personne ne leur demande de donner plus de pouvoir aux gais qu’au reste de la société mais quand il s’agit d’accorder une entrevue à un média gai ou de prendre position dans un sujet qui concerne les gais comme le SIDA, JAMAIS vous ne verez l’ADQ en parler ou aider la cause. JAMAIS! NEVER!

Il n’y en a que pour la famille. 60% des québécois sont célibataires en 2008, la famille? Laquelle? La reconstituée avec les beaux-pères et les tantes de la fesse gauche? Si c’est le modèle que propose l’ADQ sous Mario Dumont, on peut certainement se passer de sa famille.

N’oublions pas que même les députés de l’ADQ de M. Dumont s’opposent à ses méthodes, les deux démissions récentes le prouvent. Allez voter …

Roger-Luc Chayer

Jean-Luc Romero définitivement compromis dans la diffamation

Wednesday, November 12th, 2008

Le politicien gai français Jean-Luc Romero, qui fait l’objet d’une dénonciation de plus en plus importante tant en France qu’à l’étranger pour ses actes incohérents et son style de vie princier vient de recevoir toute une claque de la Cour de Casation de France dans une affaire où, justement, Romero invoquait depuis longtemps l’homophobie du député Christian Vanneste.

Alors qu’il criait depuis des années à qui voulait l’entendre que sa haine du député Vanneste reposait sur de prétendus propos homophobes à son endroit et contre les homosexuels en général, voilà que le 12 novembre 2008, le tribunal suprême français, la Cour de Cassation, annulait les jugements antérieurs et déclarait que le député Vaneste n’avais pas dépassé les limites de la liberté d’expression et que les propos du député n’étaient pas homophobes.

Comme il ne sont pas homophobes et que Romero en fait sa campagne de haine personnelle, associant du coup toutes les personnes qui s’intéressent à la question Romero-Vanneste d’alliés homophobes de M. Vanneste comme il l’a fait pour l’auteur de ces lignes et éditeur d’un média homo (Oui, invraissemblable mais vrai), ce jugement met dorénavant en évidence l’incapacité totale de M. Romero d’agir publiquement et surtout au nom des gais.

Son incohérence et sa haine aveugle de la différence fait de M. Romero un dénonciateur sans contenu, qui accuse sans justification et qui se sert comme toujours de ses accusations montées de toutes pièces pour faire carrière et, bien sur, créer les conditions de la haine envers ceux qui le contredisent.

Jean-Luc Romero s’expose maintenant à un appel dans un procès en diffamation qui pourrait résulter de la décision de ce jour de la Cour suprême française. Il a encore une fois crié à l’injustice mais depuis quelques mois, c’est tout ce qu’il est capable de faire, crier au loup face à ses moutons, en l’absence de la moindre substance.

Jean-Luc Romero est fini, il est devenu incohérent, non pertinent à la cause gaie, il n’a plus la crédibilité politique ou morale pour parler au nom des gais, qu’il se taise donc…