La victoire de Louise Harel à Montréal
Sunday, August 16th, 2009Voilà le titre qui devrait être naturel en novembre 2009, tout de suite après l’élection municipale de Montréal, lors de l’annonce des résultats électoraux. Louise Harel vient d’annoncer sa candidature à la mairie de Montréal, ce 3 juin 2009 mais voilà qu’elle fait le choix du parti de Benoit Labonté, Vision Montréal. Le fameux maire d’arrondissement Ville-Marie qui a détruit, ruiné, arnaqué et trompé l’ensemble des montréalais non pas par son incompétence mais par sa cupidité et ses magouilles.
Qu’en penser? Au même moment de l’annonce de sa candidature, Louise Harel annoncait que Labonté acceptait de se tasser et de lui laisser toute la place, ce qui est déjà un miracle. Labonté a donc été écarté de la mairie par une candidate sérieuse, crédible, compétente et qui a assez de jugement pour comprendre que Labonté serait une nuisance.
Même si elle est dans le même parti que Labonté, est-ce que Louise Harel perd sa crédibilité? Non, je ne le crois pas, enfin presque pas. En fait, tout devrait tourner en toute logique autour de Louise Harel, Labonté ne devenant qu’un insignifiant membre de son parti, comme il le mérite après toutes ces années au pouvoir et sa gestion de petit empereur contre-démocrate.
Avec Louise Harel comme candidate, contre Gérald Tremblay, grand tiers-mondiste en chef de Montréal qui a fait de la ville la plus riche du continent, une ville aussi pauvre et délâbrée que la plupart des villes équivalentes de toutes les amériques, nous aurons enfin droit à une élection digne de ce nom. Une élection c’est la mesure du peuple, c’est le référendum suprême qui décide qui dirigera la ville pendant 5 ans.
Les montréalais ne sont pas de grand voteurs en période électorale, c’est normal, avec des idiots et des imbéciles comme candidats, moins de 30% se déplacent pour aller voter. Avec Louise Harel, espérons le changement, même si elle vient de faire l’erreur de s’allier àau bloquiste d’Hochelaga-Maisonneuve Réal Ménard, un autre pitre de classe fédérale lui.