Jean-Luc Romero, le fonctionnaire français de troisième ordre connu pour se prendre pour la Président de la République, a dépassé toutes les limites normales de la bonne foi en se déclarant vainqueur d’un procès impliquant le député français Christian Vanneste, faussement, alors que le Tribunal a justement donné gain de cause à Vanneste sans lui octroyer toutefois de compensations financières à cause d’un bogue technique dans la poursuite.
Seul Jean-Luc Romero, selon les procédés qu’il connait très bien et qui ne causent plus de surprise à qui que ce soit, pouvait annoncer publiquement une victoire alors qu’en fait, un Tribunal venait de lui donner toute une giffle.
La question jugée par le Tribunal était simple: Est-ce qu’il y avait eu diffamation sur le site de Jean-Luc Romero à l’endroit de Christian Vanneste? Réponse du Tribunal: OUI!
Est-ce que le député Vanneste se méritait une compensation financière pour la diffamation commise par Romero: Non! Uniquement parce que le rédigé de l’acte d’accusation comportait une erreur à l’effet que la diffamation n’était pas orientée vers un personnage politique mais un individu.
Conclusion: Il a avait bien eu diffamation, cela Romero est assez malhonnnête pour ne pas l’admettre mais le Tribunal l’aura fait à sa place. Est-ce que M. Romero aide sa cause en mentant à l’opinion publique sur les conclusions d’un tel procès, bien sur, mais est-ce qu’il existe encore une seule personne au monde qui ne sache pas que Jean-Luc Romero déforme la réalité pour servir les causes qu’il défend?
Selon 20minutes.fr
Christian Vanneste a bien été diffamé, mais pas « en tant que député ». Comme en première instance, la cour d’appel de Paris a débouté, hier, le député (UMP-CNI) du Nord de ses poursuites contre le conseiller régional (DVD) Jean-Luc Romero. Il lui reprochait simplement d’avoir diffusé sur son blog des propos désobligeants à son encontre, en 2006. Ces écrits émanaient d’un internaute qui disait au sujet de Christian Vanneste : « Il va vous faire le coup de son habituelle démagogie : “Non mais je n’ai rien contre les homos (je souhaite juste leur extermination dans des chambres à gaz)”. » Hier, la cour d’appel de Paris a jugé que ces propos étaient bien diffamatoires.
Pour autant, elle a débouté Christian Vanneste estimant qu’il n’avait pas été diffamé « en tant que député » mais en tant que personne. Or, la poursuite concernait « une diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public »
Selon le site Internet de Jean-Luc Romero
Le député UMP Christian Vanneste, qui m’avait poursuivi pour un message déposé sur mon blog par un jeune mineur, a été débouté de son recours contre moi par la cour d’appel de Paris ce jeudi 2 juillet 2009. J’ai appris la bonne nouvelle à Porto où j’intervenais à la conférence internationale sur la RDR. Après avoir déjà été débouté en première instance, M. Vanneste l’est donc en appel.
Alors que M. Vanneste estime que dire que l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité fait partie de la liberté d’expression, ce monsieur est moins tolérant dès qu’il est lui-même mis en cause. La liberté d’expression l’intéresse quand cela l’arrange. M. Vanneste vient aussi d’être débouté dans le procès qui l’opposait à Bertrand Delanoë. Amusant de constater que M. Vanneste a en peu de temps poursuivi deux élus gays et a aujourd’hui dans le collimateur des associations LGBT comme SOS Homophobie et Act Up… Mais jeudi, pas de chance pour lui, la justice est allée dans le sens d’élus… inférieurs car gays !
Jean-Luc Romero ometant comme toujours de mentionner un fait important: le Tribunal a bein déterminé qu’il y avait eu diffamation, Est-ce que cet oubli a été fait de bonne foi? Posons-lui la question…