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Plainte Journal l’Édition

Friday, June 13th, 2014

Québec Conseil de Presse Gai du Québec

Ville de Montréal Avis et décisions

Date: 10 mars 2001

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François-Robert Lemire

Demandeur

et

Journal l’Édition

Mis-en-cause

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DÉCISION

Le Conseil de Presse Gai du Québec a été saisi d’une plainte déposée par un de ses membres contre le journal l’Édition.

D’abord, monsieur Lemire étant membre de ce Conseil, déclare être en conflit d’intérêt dans l’étude de ce dossier et demande l’autorisation de ne pas siéger pendant son étude ni pendant le vote. Le Conseil accorde la demande et monsieur Lemire se retire de l’assemblée.

Dans sa plainte, monsieur Lemire déclare que le Journal l’Édition a publié de fausses informations sur les stastiques web et le membership de la Chambre de Commerce Gaie du Québec et que l’Éditrice adjointe, madame Thériault, siégeant au C.A. de la Chambre de commerce, ne pouvait ignorer les véritables chiffres.

En effet, d’après le plaignant, deux semaines avant l’entrevue, un courriel avait circulé auprès des membres du C.A. de la Chambre les informant des vrais chiffres et plutôt que de corriger cette information dans l’article (venant du vice-Président de la Chambre), le journal a laissé passer l’information. Monsieur Lemire déclare que dans l’article, on mentionne de 8500 à 10 000 pages webs visitées par jour alors que la réalité est de 40 environ.

Le Conseil a invité les responsables du journal l’Édition à commenter cette plainte et à donner leur version de la situation mais on aura préféré ne pas commenter et le Conseil se déclare vexé et déçu de ne pas avoir eu la collaboration d’une publication qui se prétend sérieuse.

Considérant l’information déposée au Conseil, celui-ci croit que les chiffres affirmés dans l’article de Luc Bouchard, dans l’édition de février 2001 concernant la Chambre de Commerce Gaie du Québec sont erronés. Le Conseil se pose la question à savoir si c’est par complaisance que ces chiffres sont avancés.

Le Conseil en déduit donc que le code de déontologie habituellement en usage au Québec (FPJQ) n’a pas été respecté et blâme le journal l’Édition pour son manque de rigueur, qui aura pu engendrer des bénéfices indus et une fausse image positive pour un organisme dans lequel il siège comme administrateur.

RE: Guide de déontologie de la FPJQ: (Extraits pertinents)

Le rôle essentiel des journalistes est de rapporter fidèlement, d’analyser et de commenter le cas échéant les faits qui permettent à leurs concitoyens de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent.

Une telle information complète, exacte et pluraliste est une des garanties les plus importantes de la liberté et de la démocratie.

Les journalistes servent l’intérêt public et non des intérêts personnels ou particuliers. Ils ont le devoir de publier ce qui est d’intérêt public. Cette obligation prévaut sur le désir de servir des sources d’information ou de favoriser la situation financière et concurrentielle des entreprises de presse.

Les journalistes considèrent leur rôle avec rigueur. Les qualités déontologiques qu’ils exigent de ceux qui font l’actualité, ils les exigent d’eux-mêmes

Valeurs fondamentales du journalisme

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.

Vérité et rigueur

Les journalistes ont l’obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent au terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de façon appropriée au tort causé.

Conflits d’intérêts

Les journalistes doivent éviter les situations de conflits d’intérêts et d’apparence de conflits d’intérêts, que ceux-ci soient de type monétaire ou non. Ils doivent éviter tout comportement, engagement ou fonction qui pourraient les détourner de leur devoir d’indépendance, ou semer le doute dans le public.

Il y a conflit d’intérêts lorsque les journalistes, par divers contrats, faveurs et engagements personnels, servent ou peuvent sembler servir des intérêts particuliers, les leurs ou ceux d’autres individus, groupes, syndicats, entreprises, partis politiques, etc. plutôt que ceux de leur public. Le choix des informations rendues publiques par les journalistes doit être guidé par le seul principe de l’intérêt public. Ils ne doivent pas taire une partie de la réalité aux seules fins de préserver ou de rehausser l’image de tel individu ou de tel groupe; le public pourrait les voir comme des défenseurs d’une cause plutôt que comme des journalistes. Les conflits d’intérêts faussent où semble fausser ce choix en venant briser l’indispensable lien de confiance entre les journalistes et leur public.

Les conflits d’intérêts ne deviennent pas acceptables parce que les journalistes sont convaincus, au fond d’eux-mêmes, d’être honnêtes et impartiaux. L’apparence de conflit d’intérêts est aussi dommageable que le conflit réel.

Les parties à ce dossier peuvent faire appel de cette décision dans les 15 jours en consultant la procédure sur le site web du Conseil.

CPGQ

C.P. 172, succ. Rosemont, Montréal, Québec, Canada H1X 3B7

Téléphone et Télécopieur (514) 728-6436

Web: http://ca.geocities.com/cpgq/index.html COURRIEL: [email protected]

Plainte contre le Journal de Montréal

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
H1X 3B7
Téléphone et Fax: (514) 728-6436          Courriel: [email protected]
http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html
Montréal, le 15 juillet 1999

OBJET: Plainte du CPGQ contre le Journal de Montréal/29 mai 1999

COMMUNIQUÉ

Lors de son assemblée régulière du 14 juillet 1999, le Conseil de Presse Gai du Québec a décidé de porter plainte en son nom contre le Journal de Montréal suite à la publication d’une lettre d’un lecteur dans son édition du 29 mai 1999. La lettre, publiée en page 12 du journal, contenait un certain nombre de propos préoccupants sur la communauté gaie et lesbienne dans son ensemble. Le Conseil a d’abord statué que la plainte était recevable (vote unanime) et a procédé à l’étude du dossier complet.

Le 30 mai 1999, le Journal de Montréal a été invité à produire une réplique ou une explication sur son choix de publier une telle lettre. Aucune collaboration n’a été constatée et le CPGQ n’a reçu aucune réplique.

Dans sa lettre publiée dans le Journal de Montréal, Jocelyn Bellerose, un lecteur, expliquait que tous les problèmes de la société venaient des homosexuels.

Le Conseil, devant l’ensemble du dossier, a décidé de porter un blâme (à l’unanimité) contre le Journal de Montréal pour l’ensemble du texte et plus particulièrement, pour l’association entre folie-suicides-meurtres et homosexualité. Le Journal ayant eu toute la latitude de ne pas publier une telle lettre.

Comme le Journal de Montréal n’a pas jugé opportun de collaborer à la première étape des procédures du CPGQ, la décision est sans appel.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter le site web du CPGQ au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

-30-

Références: CPGQ
(514) 728-6436

JdM: LA GAFFE! Et pourquoi pas vacciner le rédacteur en chef?

Wednesday, May 28th, 2014

Par Roger-Luc Chayer

Dans un article publié le 19 mai dernier dans le Journal de Montréal et sur sa page Web, voilà que dans la section «Le sac de chips», on annonce la découverte d’un vaccin contre l’homosexualité!

Cette nouvelle, visiblement farfelue au premier coup d’oeil, est tout de même publiée le plus sérieusement du monde par le plus grand groupe de presse au Québec ce qui n’est pas rien. On y disait «Le Docteur Dimitri Yusrokov aurait découvert un vaccin qui pourrait empêcher l’homosexualité de se développer chez les enfants. Plus tôt l’enfant est vacciné, moins le risque de devenir homosexuel est grand, rapporte Nordpress. Les scientifiques russes ont approfondi la théorie du Dr. Schwartz qui affirmait que l’homosexualité était une maladie traitable comme la grippe et la rubéole. Nordpress avance que plusieurs pays (et on nomme une liste de pays musulmans) auraient déjà précommandé des vaccins qui sera aussi disponible sous forme de suppositoires».

Il se dégage quelque chose de ridicule avec cette nouvelle, le pure génocide d’un groupe de la société par son éradication, et cela n’a pas sauté aux yeux de la rédaction du Journal de Montréal?

Dans les commentaires qui suivent cette nouvelle, on voit que certains lecteurs sont bouleversés ou en profitent carrément pour exprimer leurs préjugés, leur haine des homosexuels et leur désespoir face à l’avenir.

Mario déclare: «J’ai toujours su que c’était pas normal homme-homme etc… Très bonne nouvelle pour les prochaines générations, espérons que ça porte fruit». Expopsycho répond quant à lui: «Dire que je lutte présentement pour ma vie étant atteint d’un cancer extrêmement rare. Quand je vois des nouvelles de la sorte, je ne peux qu’en avoir des haut-le-coeur». Des lecteurs avisent pourtant la rédaction que la nouvelle est fausse, dont le Collectif pour la Diversité Sexuelle de la Centrale des Syndicats du Québec et jmbullet mais la nouvelle survit malgré tout… Une simple vérification de la source aurait été suffisante pour découvrir que le site Nordpress est un faux média réputé pour publier de fausses nouvelles à partir de la Belgique. Ses titres sont pourtant évidents comme: «Un homme se déguise en chien pour violer son chat», «Le premier cochon Hallal génétiquement modifié!», ou «Elle est vierge et tombe enceinte, la sodomie en cause…». Et que dire du docteur Dimitri Yusrokov Slamini? Il n’existe que dans le communiqué de presse de Nordpress, impossible de le rejoindre à l’institut mentionné. En agissant de façon aussi téméraire et en incitant à l’éradication des personnes homosexuelles, le Journal de Montréal a fait la démonstration qu’il n’était absolument pas apte à gérer la nouvelle, encore moins à la vérifier.

Le Journal a refusé de nous accorder une entrevue ou de s’excuser à la communauté gaie. La nouvelle a toutefois été retirée le lendemain.

Le Journal du sida cesse de paraître après vingt-cinq ans d’existence

Tuesday, July 23rd, 2013

Ellico

Le “Journal du sida” cesse de paraître après vingt-cinq ans d’existence.

Fondé par le journaliste Frédéric Edelmann et le médecin Jean-Florian Mettetal, cette publication indépendante – destinée au professionnels de santé et aux séropositifs – s’interressait aux aspects médicaux, sociaux, économiques et politiques liés au VIH.

L’association Arcat et le groupe SOS – éditeurs de la publication – ont décidé son arrêt suite à la suppression de  la subvention de la Direction générale de la santé.

Les huit journalistes qui composaient sa rédaction sont licenciés.

1996- Mise au point avec Hour

Thursday, January 27th, 2011

Dans son édition du 30 mai dernier, le journal de langue anglaise HOUR publiait un article citant des conversations entre le journaliste Roger-Luc CHAYER de RG, l’éditeur de RG monsieur Alain Bouchard et leur collaborateur monsieur Richard Burnett. Dans cet article, on a mal rapporté les propos des personnes concernées et compte tenu de l’importance du dossier de la Maison du Parc et des poursuites actuelles, nous pensions qu’il était important de rectifier les propos publiés par son auteur. Comme la rédaction de HOUR dit être en possession de cassettes d’entrevues téléphoniques obtenues sans en avoir l’autorisation, nous profitons de l’occasion pour informer nos collègues qu’il existe des règles d’éthique en journalisme qui nous obligent à plus de rigueur. À ce jour, HOUR a été incapable de nous démontrer l’existence de ces cassettes qui viendraient prouver les correctifs demandés par RG. Le journal HOUR a toutefois eu la délicatesse de publier nos lettres dans son “courrier des lecteurs” et on ne leur en voudra pas de faire quelques petites erreurs compte tenu de leur faible expérience en journalisme professionnel d’enquête.

Monsieur Burnett,

Dans l’édition du journal HOUR du 30 mai 1996, vous avez signé un article sur la Maison du Parc dans lequel vous prétendiez me citer. Vous me prêtez des propos que je dois réfuter et corriger. Les propos sont les suivants:

Colonne no.2, dernier paragraphe: “Chayer alleged the…”. Je n’ai rien allégué. Je vous ai plutôt bien indiqué que ce sont un employé et un résidant qui ont fait ces affirmations. Me prêter ces propos est inexact.

Colonne no.3, premier paragraphe, 3ème ligne: “I have interviews with three…”. Je n’ai pas dit que j’avais des entrevues, mais bien que j’ai eu en entrevue les deux personnes. Vous laissez croire à vos lecteurs que j’aurais pu être en possession d’enregistrements alors que ce n’est pas le cas.

Dans le dernier paragraphe de la page suivante, vous citez monsieur Roger Le Clerc en lui prêtant des propos qui surprennent. Monsieur Le Clerc a déjà accordé à RG une entrevue sur cassette où il affirme totalement le contraire de ce que vous dites (cassette à votre disposition) et il a aussi signé une lettre qu’il adressait à Madame Bourgeois de la Maison du parc et dans laquelle il ne cachait pas ses préoccupations (L’essentiel de la lettre ayant été publié dans le RG de janvier 1996, copie avec ce fax).

Toujours à propos de monsieur Le Clerc, vous laissez croire que celui-ci serait représentant de l’organisme COCQ-SIDA alors qu’en réalité, monsieur Le Clerc a démissionné depuis près de deux mois de son poste. Le titre que vous lui accordez, à la date de votre article, est faux.

Comme vous parlez d’une poursuite de 765 000$, que votre article vient alimenter en erreurs graves la perception du conflit et qu’il pourrait être utilisé contre nous par la partie adverse, je n’ai d’autre choix que de vous demander de vous rétracter sur la base des informations fournies dans cette lettre et des preuves à l’appui. Je vous demande par la même occasion de rectifier ces faits (prouvables par une cassette et une lettre) dans la prochaine publication de HOUR.

R.L.CHAYER, journaliste chez RG

Monsieur Burnett:

Dans votre édition du 30 mai 1996 et suite à une brève entrevue téléphonique que je vous ai accordée, vous me prêtez le mot anglais corruption que je n’ai pas utilisé lors de ladite entrevue en français. Même si je maintiens l’essentiel de mes propos publiés dans HOUR en ce qui concerne le communautaire Sida et l’attitude des gouvernements face au Sida, il n’a jamais été dans mon propos de qualifier ces organismes de corrompus. Sous toute réserve, je pense que le mot spoiled pour décrire l’attitude des gouvernements face aux organismes communautaires aurait probablement mieux convenu. Je vous prierais donc de publier un rectificatif très clair dans votre prochaine édition de HOUR, à défaut de quoi je devrai envisager d’autres correctifs approprié dans les circonstances.

Alain Bouchard, éditeur de RG

1994- Luc BOULANGER Un journaliste sur la sellette

Thursday, January 27th, 2011

“…Mon but, en tant que chroniqueur et critique artistique, est d’éclairer autant le public que les créateurs sur leurs propres oeuvres …”

Avec cette chronique, j’ai plutôt l’habitude de vous faire connaître des artistes ou des créateurs mais ce mois-ci, j’ai eu envie de rencontrer pour vous, un autre chroniqueur, un vrai journaliste; Luc BOULANGER.

Luc est chef de pupitre pour les sections Danse, Théâtre et Arts Visuels au journal VOIR depuis maintenant 3 ans. Peut-être l’avez-vous déjà lu puisqu’il est particulièrement attaché à la section théâtre mais nombre d’entre nous l’ont découvert lors de sa récente sortie dans la section “Grandes Gueules” de la revue du même nom.
Luc BOULANGER réglait ses comptes avec une société qui pour lui, jouait l’hypocrisie en parlant d’homosexualité. Il en avait marre des:” …Ce qui se passe dans votre chambre à coucher ne me regarde pas …” et des” …J’accepte ton homosexualité mais il n’est pas question que je rencontre ton amant ou qu’il vienne à la soirée du jour de l’an …”. Avec sa sortie médiatique, Luc voulait changer ou du moins influencer l’attitude des hétéros autant que des gais renfermés sur eux-mêmes. Cette attitude des deux poids, deux mesures que plusieurs d’entre nous rencontrent à chaque jour venant de nos proches autant que de la société en général le gênait et motivait sa décision d’en parler dans son journal.

Le texte était clair, direct et risquait d’en choquer plus d’un.

Bien au contraire, parmi les nombreuses réactions des lecteurs de VOIR, toutes étaient positives. Pour Luc, l’homosexualité n’est pas seulement une affaire de sexe. C’est tout un phénomène allant de l’affection, de la tendresse à la complicité dans une société qui n’en a que pour les “vrais hommes”.

Luc BOULANGER est un bonhomme de 30 ans né à Montréal et qui y a toujours vécu. Le CEGEP du Vieux-Montréal en Sciences Humaines, l’Université du Québec à Montréal en communication …Voilà le parcours typique des aspirants au journalisme.

Mais qu’est-ce qui différencie l’écrivain du technicien dans ce métier?

Pas vraiment grand chose de répondre monsieur BOULANGER mais à son avis, il faut un peu des deux. A l’humilité du journaliste qui n’est pas véritablement un artiste, il faut ajouter l’orgueil du critique qui contribue à la diffusion de l’oeuvre.

Luc BOULANGER est partout à Montréal et c’est son métier de rapporter, avec son appréciation personnelle, les événements culturels de la cité. Son travail lui demande près de 50 heures par semaine et pour se distraire, il sort …!

Au fil de la discussion, nous revenons de temps à autres sur le sujet de l’affirmation de l’homosexualité, de la sortie du garde-robe, et Luc insiste pour expliquer que son intention en parlant publiquement du sujet de l’acceptation est d’aider les autres gais à s’ouvrir sur ce qui les entoure. Par son intervention dans VOIR, il considère avoir pris ses responsabilités.

Par contre, il est catégoriquement contre le outing. Cette forme de chantage politique à des fins purement matérielles le dégoutte et il considère que le Québec, contrairement aux USA, n’a pas besoin de ce genre de méthodes pour faire avancer la cause des droits des gais.

Luc BOULANGER est bien content de son sort. Il a l’oeil brillant des gens passionnés et son plus grand souhait est de vivre une relation amoureuse longue et sincère.

Comme il est difficile, dans le monde gai, de vivre une relation à long terme. On entend souvent cette phrase mais pensons-nous quelques fois aux causes de cet état de fait?

Luc explique la fragilité des couples homosexuels par le manque de liens particuliers comme les enfants, le mariage. A son avis, les couples hétéros ont tendance à durer plus longtemps parce qu’ils ont des raisons autres que passionnelles de rester ensemble et d’évoluer dans la relation.

De plus, l’homme étant foncièrement un conquérant, il ne peut s’empêcher, même en couple, de toujours draguer, de se prouver son état d’homme.

En général, Luc BOULANGER se dit assez équilibré et il contrôle plutôt bien ses émotions. Son plus grand bonheur est de passer une bonne soirée avec ses véritables amis, une petite bouffe, un petit vin … Modeste mais accessible en tout cas!

Merci à Luc d’avoir partagé avec les lecteurs de RG ces quelques moments agréables de sa vie de chroniqueur culturel.

On peut rejoindre Luc BOULANGER au journal VOIR.

Le journal Métro pas si homophobe que ça…

Saturday, October 30th, 2010

Numéro
D2006-08-008 (2)

Date de la décision
2007-02-02

Plaignant
M. Damien Girard

Mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery, rédactrice en chef et le quotidien Métro

Résumé de la plainte
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir été complaisant et complice des propos  homophobes tenus dans une lettre d’opinion publiée le 8 août 2006.

Griefs du plaignant
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir publié une lettre d’opinion contenant des propos homophobes. Bien que le plaignant reconnaisse que le journal mentionne que « Les opinions exprimées dans cette tribune ne soient pas nécessairement celles de Métro », il considère que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant cette lettre au contenu homophobe, intitulée « Personnes et actes homosexuels sont deux choses ».

L’auteur de cette lettre affirmait que « l’homosexualité est une déviation » et comparait de manière tendancieuse, les homosexuels aux fumeurs qui « nuisent » à la société. Le plaignant juge que ses propos sont rétrogrades et qu’ils insinueraient que la condition des homosexuels serait inutile, voire dommageable aux autres.

Le plaignant conclut en soulignant que les propos publiés ne font qu’attiser les préjugés et le mépris à l’endroit des gais.

Commentaire du mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery fait d’abord une présentation du quotidien et souligne que bien que Métro soit un quotidien gratuit, il offre une information crédible et objective pour ses lecteurs. Leur indépendance journalistique est identique à celle des quotidiens d’information traditionnels.

Mme Lemery fait ensuite une mise en contexte des événements. La publication de la lettre de M. Lizotte faisait suite à un article publié le 25 juillet 2006 intitulé « Une voix discordante à l’approche des Outgames », concernant une conférence de presse organisée par M. Lizotte qui présentait son livre intitulé « L’Homosexualité, les mythes et les faits ». Deux jours plus tard, M. Lizotte demandait à Métro un droit de réplique en réponse à l’article qui lui aurait porté préjudice. Après quelques demandes d’ajustements, la lettre fut publiée dans la page « Opinions », le 8 août 2006. Le lendemain, Métro recevait la lettre de plainte du plaignant. Le journal aurait alors proposé à M. Girard la possibilité de s’exprimer dans les pages du journal, ce qu’il aurait refusé.

Entre temps, la mise-en-cause souligne que le journal a reçu plusieurs lettres de lecteurs en réaction à celle de M. Lizotte. Métro a décidé de les présenter en un seul bloc avec une présentation qui mettait en contexte la parution de ces lettres.

Elle ajoute que dès janvier 2005, Métro a publié plus de 50 articles en prévision des Outgames, en présentant les activités, les manifestations et les nouvelles concernant cet événement.
En conclusion, Mme Lemery souligne que le journal a effectué un travail journalistique irréprochable en publiant la réplique de M. Lizotte, en proposant un droit de réplique au plaignant et en publiant plusieurs lettres en réaction à la lettre de M. Lizotte. Selon elle, il est donc injustifié de déclarer que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant la lettre de M. Lizotte.

Réplique du plaignant
M. Damien Girard rappelle que sa plainte ne concerne pas la couverture des Outgames, mais qu’elle vise une lettre publiée dans la rubrique « Opinions » du journal Métro, le 8 août 2006.

Il mentionne qu’il ignorait l’article paru le 25 juillet 2006 faisant état d’une conférence de presse donnée par M. Lizotte, lorsqu’il a lu la lettre de ce dernier dans la page réservée aux lecteurs. Selon lui, l’article lui paraît acceptable puisqu’il rapporte les réactions d’un porte-parole du groupe visé. Il soulève qu’il est étrange que Mme Lemery, qui qualifie l’article « d’irréprochable », acquiesce à la requête de M. Lizotte. Selon lui, c’est à ce stade que la rédactrice en chef aurait manqué de discernement et que « sa négligence a[urait] fait de ce journal le support momentané des propos discriminatoires de l’auteur ».

M. Girard souligne que l’argumentaire de l’auteur se résume à propager son idée que les gais sont inférieurs sans qu’on l’accuse d’être homophobe. Et pour cela, il utilise à l’aide de sophismes et d’obscures recherches, à séparer l’homosexuel de l’homosexualité. Selon lui, il allait de soi de refuser l’offre de Mme Lemery de justifier, par écrit, comment sa sexualité ne représente pas une menace pour les autres. Selon le plaignant, son invitation ne consistait donc pas à participer à un banal échange d’opinions mais à un débat menant directement à la remise en cause de la légitimité de droits difficilement acquis.

Il termine en mentionnant que c’est avec des propos, comme a tenu M. Lizotte, qu’on ridiculise, torture, incarcère et tue même des homosexuels dans plusieurs pays. Voilà donc pourquoi il a décidé de porter plainte au Conseil de presse en se basant sur un article tiré du guide Droits et responsabilités de la presse. « Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […].

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire.

En tout temps, et en toute situation, les reporters, commentateurs et éditorialistes doivent s’obliger aux plus hauts standards professionnels en cette matière. »

Décision
M. Damien Girard reprochait au quotidien Métro d’avoir publié des propos homophobes, tels que « l’homosexualité est une déviation qui ne profite ni à l’individu ni à la société » et en comparant l’homosexualité aux fumeurs qui « nuisent » à la société, dans une lettre publiée dans la rubrique « Opinions », le 8 août 2006. La rédactrice en chef, Mme Lemery, répond que la lettre a été publiée afin d’accorder un droit de réplique à un lecteur et avait invité M. Girard à écrire lui aussi dans la section réservée aux lecteurs, mais que ce dernier aurait refusé.

La latitude dont jouit un média, ses jugements d’appréciation en matière de publication de lettres ouvertes doivent demeurer conformes à sa responsabilité d’informer le public et de veiller à ce que les lettres des lecteurs ne véhiculent pas des propos outranciers, insultants ou discriminatoires pouvant être préjudiciables à des personnes ou à des groupes. Même si la publication de lettres de lecteurs ne constitue pas toujours le meilleur moyen de réparer le préjudice causé, les médias doivent s’ouvrir aux commentaires. Le Conseil note que le journal a consacré sa rubrique « Opinions », du 14 août 2006, à la réaction de plusieurs lecteurs, permettant ainsi d’équilibrer les points de vue.

La jurisprudence du Conseil indique que l’usage en pareil cas est de considérer que même si la publication de lettres de lecteurs ne peut réparer complètement le tort causé, la publication peut libérer les mis-en-cause d’un blâme. Le grief est par conséquent rejeté.

Au deuxième point soulevé par le plaignant à l’effet qu’en publiant des propos homophobes, le journal aurait fait preuve de complaisance et de complicité. Le Conseil est d’avis qu’en ayant considéré que le journal avait respecté ses devoirs quant à la démarche à suivre concernant l’accès du public aux médias, et en ayant fait une recommandation à cet égard, ce serait faire un procès d’intention au journal que de retenir ce grief. Le Conseil estime que les éléments soumis à son analyse ne permettent pas d’établir d’intention malveillante. Le grief est donc rejeté.

Compte tenu des éléments exposés ci-haut, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Damien Girard à l’encontre du quotidien Métro.

Analyse de la décision
C08A Choix des textes; C08I Lettres discriminatoires; C18C Préjugés/stéréotypes; C18D Discrimination

Appelant
M. Damien Girard

Décision de la commission d'appel
La commission d’appel du Conseil de presse du Québec a étudié l’appel que vous avez interjeté relativement à la décision rendue par le comité des plaintes et de l’éthique de l’information dans le dossier cité en titre.

Après examen, les membres de la commission ont conclu à l’unanimité de maintenir la décision rendue en première instance.

Par conséquent, conformément aux règles de procédure, nous rejetons votre appel et fermons le dossier cité en titre.

48- Scandale pornographique à la revue Être

Saturday, April 17th, 2010

Le magazine montréalais Être, publié par André Gagnon, est accusé dʼavoir produit, distribué et créé
les conditions dʼun accès immoral à du matériel pornographique pour de jeunes enfants. Le Journal de
Montréal y allait fort en questionnant les clients et annonceurs du magazine gai. Mais est-ce un vrai dé-
bat?
Dans son édition  no. 2 du
mois de février 2007, le maga-
zine Être, sous la plume de son
“Éditeur”, y allait dʼune répli-
que qui avait bien plus les airs
dʼune attaque en règle contre le
Journal de Montréal, donnant
en exemple des règles éthiques
du Conseil de Presse du Québec
et nous offrant une explication
bien peu vraisemblable sur le fil
de événements menant vers une
dénonciation grave du Journal
de Montréal.
Mettons de côté les savantes
explication de “lʼÉditeur” du
magazine et les éléments scan-
daleux découverts par le journal
et posons-nous simplement la
question: Est-ce que le journal
ne viendrait tout simplement pas
de découvrir la culture gaie dans
son expression la plus courante?
Cʼest ça la vraie question car
que lʼon aime ou pas le big boss
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture par
du papier Être, la réalité est
peut-être moins scandaleuse
que le laissait croire le vaisseau
amiral de la flotte médiatique de
Québécor.
Le journal de Montréal con-
sacrait donc en janvier der-
nier et toujours sur Internet à
lʼadresse suivante http://www.
canoë.com/infos/societe/archi-
ves/2007/01/20070131-080802.
html, un important dossier por-
tant sur la publication par le ma-
gazine Être de matériel publici-
taire porno. Certains clients du
magazine se déclarant choqués
ou préoccupés par cette affaire.
Loin de nous lʼintention de
vouloir cautionner les gestes
du magnat de ce magazine, qui
a son lot de problèmes légaux
et moraux et qui ne sʼen cache
pas, nous voulions soulever par
cet article le fait que ce qui a été
dénoncé par le journal est
dʼune étroitesse crasse et met
simplement en évidence que le
magazine Être fait comme Fu-
gues ou RG, qui publiaient du
matériel porno depuis bien plus
longtemps.
La revue RG publie les pochettes
des films vidéos XXX dont elle
fait la critique sous le nom dʼAn-
dré Simard et ces pochettes sont
les mêmes que celles publiées
dans lʼencart dénoncé, alors que
le contenu de Fugues, avec ses
photos de danseurs nus et ses
publicités dʼescortes, sont aussi
très érotiques. Pourquoi alors ci-
bler un seul média qui fait com-
me les autres, cʼest-à-dire ré-
pondre aux goûts et désirs de ses
lecteurs en matière de sexualité?
Parce que la revue était en dis-
tribution gratuite dans certains
commerces de Montréal? Mais
oui, Être comme Fugues ou RG, est offert aux mêmes endroits
que les autres. En réalité, il nous
semble évident que la journaliste
du Journal de Montréal ne con-
naissait pas les compétiteurs du
magazine Être qui font la même
chose, manque de culture? Cʼest
évident…

Les empereurs gais remis en question

Monday, February 22nd, 2010

Le militantisme gai en prend pour son rhume depuis quelques jours, suite aux différentes apparitions publiques par exemple de M. Laurent McCutcheon, président de Gai Écoute, sur la question de lʼhomosexualité du chef du Parti Québécois André Boisclair. Les nombreuses réactions face à la représentativité de M. McCutcheon nous interpellent puisque depuis des années, les gais et lesbiennes demandent un meilleur système de représentation qui mettrait en évidence une vraie diversité dʼopinions et qui ne permettrait plus aux traditionnels militants de parler au nom de tous en ne livrant quʼune seule vision.
Les médias proposaient il y a quelques semaines de nombreux débats sur la question et à en juger dʼaprès la réaction du public en général, on semble accorder beaucoup moins de crédibilité aux traditionnels Laurent McCutcheon de ce monde, dʼune part parce que le public est plus conscient que jamais quʼil existe un problème majeur de représentativité au sein de la communauté gaie et dʼautre part, parce que les gais commencent à récolter le fruit de ce qui a été semé pendant des années justement par des militants comme Laurent, qui ne font plus la distinction entre leurs aspirations personnelles et celles du reste de lʼhumanité gaie. Il existe un manque grave de démocratie à lʼintérieur de la communauté gaie, cette dernière étant trop représentée par des militants qui ont des agendas politiques et financiers à réaliser, alors que la réalité est toute autre.
Notre confrère Franco Nuovo du Journal de Montréal en parle régulièrement, comme sʼil était à même de constater que les gais sont peut-être en train de vivre le «backlash» dʼannées dʼabus verbal contre la communauté hétérosexuelle. À force de se faire accuser dʼhomophobie et en absence réelle dʼhomophobie, est-ce que les militants gais ne sont pas en train de créer une crise artificielle? Pourquoi est-ce que ce sont ceux qui exigent des subventions de lʼÉtat qui crient le plus alors que ceux qui évoluent dans la communauté ne se plaignent jamais? Est-ce quʼil y aurait deux mondes gais diamétralement opposés?
Dʼaprès Franco Nuovo: «Les propos de Laurent McCutcheon de la fondation Émergence et de Gai Écoute sont complètement absurdes. Cet homme est aveuglé par son militantisme et son orientation sexuelle. Et il voudrait que tous souffrent du même mal.
Il y a quelques années déjà, dans le même esprit, obsédé par sa cause, M. McCutcheon voulait rendre publique la liste des personnalités quʼil avait invitées à participer au Défilé de la diversité, appelé autrefois le Défilé de la fierté gaie, mais qui avaient décliné.

Cela avait fait toute une histoire parce que sa volonté de délation laissait sous-entendre lʼhomophobie de ceux qui nʼavaient aucune envie de se balader dans un char allégorique. Cʼest comme si jʼinvitais McCutcheon au défilé de la fête de lʼItalie, quʼil refuse et que je vois dans ce refus la preuve de son racisme. Aussi crétin que ça.
Pour appuyer sa position, M. McCutcheon souligne que plein dʼautres politiciens tels Gilles Duceppe, Jack Layton, Gérald Tremblay, Pierre Bourque (à lʼépoque où il était maire et chef de lʼopposition), pour ne nommer quʼeux, participent régulièrement au défilé. On peut sʼentendre, sans toutefois généraliser, que certains le font par démagogie et pur souci électoral.
Allons donc ! Quʼest-ce quʼon en a à cirer de la «gaieté» dʼAndré Boisclair? Il nʼa pas été élu chef du Parti québécois pour défendre les intérêts dʼun groupe précis de la population, mais bien pour diriger le PQ, entrer à lʼAssemblée nationale et, éventuellement, remporter les prochaines élections. Et peut-être même, un jour, faire du Québec un pays souverain.
Boisclair ne veut pas participer au défilé de la Diversité. Voilà qui ne regarde que lui. Peut-être nʼa-t-il juste pas envie de devenir le muppet dʼune mafia rose. Peut-être préfère-t-il éviter toute récupération par un groupe ou un autre. Ce qui est dʼailleurs tout à son honneur.
Boisclair ne parle pas suffisamment, selon ses détracteurs, de son homosexualité. Ça aussi ce sont ses affaires. Boisclair nʼest pas un militant gai. Boisclair est un militant péquiste. Il pourrait être aux filles ou aux poulets ou aux cailloux, ça ne changerait rien. Ce nʼest pas pour ça quʼil est là.
Cette réserve de la population à son égard est bien davantage attribuable au vacuum politique quʼil dégage, à son inaction et à son absence à lʼAssemblée nationale, quʼà son orientation sexuelle.
Lʼattitude de Laurent McCutcheon et des autres représentants de la communauté est tout bonnement primaire. Et les arguments quʼils avancent, plutôt que dʼaider leur cause, nuisent.
Peut-être maintenant que pour faire plaisir au président de la Fondation Émergence et à ses amis militants, André Boisclair pourrait, torse nu, faire la une du Fugue et de La Voix du Village.»
Franco Nuovo soulève dans son article publié récemment la véritable question. Outre la représentativité au sein de la communauté gaie, est-ce quʼil serait le temps de se donner des outils démocratiques afin de refléter toutes les couleurs de notre arc-en-ciel et est-ce quʼil deviendrait évident aux yeux de la population en général que les gais sont représentés par les personnes qui ont intérêt à tenir un discours négativiste?
De nombreux groupes communautaires gais le pensent mais nʼosent parler à voix haute de peur de subir les mêmes représailles que celles vécues par Madame Denise Bombardier lorsquʼelle soulevait la question à Radio-Canada ou que celles que nous sommes en mesure dʼobserver à lʼintérieur de la communauté comme journalistes gais.
Comment arriver à créer une organisation qui aurait pour mandat dʼêtre plus représentative de la diversité gaie sans quʼelle ne soit gangrenée de lʼintérieur dès ses premiers mois de fonctionnement? Le Conseil de Presse Gai a terriblement souffert justement en osant contredire une Fatwa de M. McCutcheon sur une simple affaire de miettes de biscuits. Écrivez-nous et dites-nous comment vous verriez un outil démocratique efficace!

Benoît Labonté se sert encore de l’argent public

Friday, May 15th, 2009

Il n’en fini plus de se servir des fonds publics et du budget de l’arrondissement Ville-Marie pour soudoyer les médias et s’acheter son image qu’il peut manipuler et triturer à sa guise. Dernier exemple complètement hors de l’éthique d’un média professionnel digne de ce nom, l’édition no 10 du volume 16 du journal l’itinéraire.

Dans les pages de cette édition du journal fortement subventionné par Québécor, le Maire de l’arrondissement Ville-Marie, Benoît Labonté se paie à même le budget de l’arrondissement 1/2 page de pub pour l’arrondissement en échange d’une autre demi-page éditoriale, ce qui est strictement prohibé par les guides de déontologie de la Fédération professionnelle des Journalistes du québec et du Conseil de Presse du Québec qui interdisent et punissent toutes les apparences de conflit d’intérêt. Dans le cas présent, c’est plus qu’une apparence, c’est un conflit d’intérêt de premier degré.

C’est pas grave, Monsieur Labonté est au-dessus de tout cela, il a prouvé depuis des années que l’éthique était un concept qui ne s’appliquait pas à lui. On a qu’à voir l’état du village gai et du centre-ville de Montréal pour voir comment cet homme a dévasté le fleuron et la puissance de la métropole en laissant somber sa ville dans le tiers-monde. Sa ville? Que dis-je, la ville, un montréalais qui se respecte n’aurait jamais laissé aller une telle situation.

M. Labonté est candidat à la Mairie de la grande ville de Montréal en novembre 2009, au peuple de décider s’il souhaite donner un mandat à ce grand démocrate qui achète ses éditoriaux.

Jean Laroche du Journal de Québec = homophobe crasseux!

Saturday, April 4th, 2009

L’homophobie prend parfois des visages inusités, même si elle n’est pas évidente au premier coup d’oeil, elle reste la pire crasse de notre société quand on pense aux conséquences sur la communauté gaie et lesbienne.

Parlant de crasse, Jean Laroche, journaliste au Journal de Québec, nous a démontré collectivement qu’il était capable d’en mettre sur n’importe qui et qu’il n’avait aucun sens des responsabilités au moment de réparer les dommages causés par sa crasse.

Récemment, voulant faire une petite blague à un animateur télé connu de TQS, Jean Larcohe a tenté de l’éclabousser dans un pseudo scandale “gai” en l’associant à Gay Globe TV, le média le plus populaire de la communauté gaie au Québec, prétendant que GGTV ne serait qu’un site de pornographique gai.

Responsable de GGTV, je me suis empressé de rétablir les faits publiés par le type en ajoutant que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle était illégale au Québec depuis des lustres et qu’il avait intérêt à corriger ses fausses affirmations.

Comme Jean Laroche est un lâche et qu’il se sert de l’orientation sexuelle des gens pour jouer des blagues à ses amis, nous allons corriger pour lui. GGTV un site porno? Pas du tout. GGTV propose une section pour adultes avec des critiques de films pour adultes légalement vendus au Québec et portant tous un permis de la Régie du Cinéna du Québec. Pour accéder à la section adultes de GGTV, le Canal 2, il faut s’inscrire, certifier être majeur et posséder les deux codes d’accès uniques au Canal 2, l’accès est donc limité à ceux qui souhaitent y accéder. Jean Laroche a déclaré qu’il s’agissait de présentations de films pornographiques alors qu’il s’agit en fait de critiques de produits en vente au Québec et uniquement d’extraits, non pas des films au complet. En cela, Jean Laroche a fait une importante gaffe puisqu’il laissait sous-entendre que nous pourrions violer les droits d’auteur des compagnies de production. Il va sans dire que le pitre Laroche a oublié de dire que TQS présentait Bleu Nuit depuis des années, que personne n’avait besoin d’un code d’accès pour accéder à ces films et que cela ne fait pas de TQS une télé porno!

De plus, Jean Laroche a déclaré dans son article que nous allions même jusqu’à diffuser sur GGTV des passages de l’émission de TQS en question, animée par son ami, sans mentionner que seuls les passages où je suis présent comme journaliste sont présentés aux auditeurs de GGTV sans que cela ne cause le moindre souci à TQS. Il s’agit encore d’extraits pertinents uniquement à l’éditeur du Point et de GGTV, une tapette cela va de soi!

Au fait, GGTV présente 99.9% de matériel journalistique qui n’a rien à voir avec le Canal 2, des actualités, des films anciens et des reportages sur la communauté gaie. Gai ne signifie pas sexe Laroche, mais culture, pauvre pitre!

De plus et comble de tout, Jean Laroche a tenté de créer un scandale homosexuel autour de l’image de notre WebTV gaie et surtout auprès d’un ami et animateur télé connu, pour l’embarasser en se servant de nous comme de minables objets sans sentiments, comme si la réalité nous concernant était secondaire à la blague publique qu’il souhaitait faire au journaliste de TQS. Cette blague a été commise publiquement dans les pages du Journal de Québec et Jean Laroche s’est par la suite engagé à corriger les faits pour prouver qu’il n’était pas homophobe. Une autre farce probablement de sa part…

Nous avions donc la surprise de découvrir, après l’avoir demandé pendant plusieurs jours, le fameux correctif qui ne tenait qu’en deux phrases et que ne corrigeait rien du tout sauf pour nous accorder une citation “nous ne sommes pas cela”, était essentiellement ce qu’il avait publié, prétendant nous citer.

Quel faussaire et manipulateur ce type. Jean Laroche est un homophobe hypocrite qui n’a pas eu la classe de corriger son méfait, parce que donner raison à une tapette était probablement trop difficile pour lui. Jean Laroche saura que comme gais et lesbiennes nous sommes des hommes et des femes au même titre que lui, que nous avons certainement plus de classe et de professionnaliste que lui et que nous méritons autant de respect que lui même si nous couchons avec des personnes qu’il ne peut concevoir, ce n’est pas de ses affaires après tout n’est-ce pas?

Enfin, GGTV a fait son enquête et a découvert que Jean Laroche, qui osait se servir illégalement de notre orientation sexuelle pour scandaliser la population de la capitale à l’aide de son journal, publiait cet article dans le même journal qui consacrait de nombreuses pages à des annonces de prostitution, de masseuses aux gros bustes, aux putes et passeuses locales, des centaines d’annonces archi-illégales selon le code criminel canadien alors que le simple fait de notre homosexualité semblait le choquer plus que les putes dont il favorisait les activités commerciales.

Inacceptable! Jean Larcohe est un lâche et un être d’une mauvaise foi crasse, nous porterons cette affaire devant les autorités car si les lois protègent les tapettes au Québec, il serait peut-être temps que M. Laroche le découvre.

Nous reviendrons sur cette affaire car nous ferons la publication des échanges de courrier électronique entre lui et GGTV alors qu’en privé il s’excuse, en public il agit en vrai torchon. Et comme un torchon il sera traité.

Nouvelles brèves de Québec

Thursday, March 26th, 2009

Gay Globe TV encore plus présente à Québec dans les mois à venir. La télé des gais et lesbiennes du Québec, en diffusion constante sur Internet au http://www.gayglobe.us se pointera le nez à Québec pour le tournage de quelques émissions au printemps. Les invités et les sujets seront locaux alors que la diffusion sera internationale. “Québec a toujours été très active au niveau gai et à l’instar de la Revue Le Point, qui consacre toujours une section séparée à la région de Québec dans ses pages, GGTV souhaite couvrir la région car elle a ses propres orientations et priorités et elle mérite toute notre attention”, déclare Michel Cloutier de GGTV. Les émissions se feront en grande partie dans les locaux du célèbre bar Le Drague, sur la rue St-Augustin, avec l’aimable collaboration des proprios de l’endroit, Sylvain et Pierre. Pour suggérer un sujet d’émission, simplement envoyer un courrier électronique à la rédaction à [email protected]

Il y aura une fierté gaie à Québec en 2009. Le groupe communautaire responsable de l’organisation des célébrations de la Fierté gaie à Québec, qui porte le nom de Fête Arc-en-Ciel, annonçait sur son site Internet que l’édition 2009 se tiendrait du 4 au 6 septembre 2009 et donnait rendez-vous à la communauté pour célébrer la diversité. Nous ferons un suivi sur cet événement dans les mois à venir.

Le Journaliste Jean Laroche du Journal de Québec s’excuse pour la confusion entre gai et porno. Dans un article du 4 mars 2009, le journaliste parlait de Gay Globe TV comme d’un média porno simplement parce qu’il présentait une section, le Canal 2, réservée aux abonnés et orientée vers la critique de films pour adultes gais. GGTV avait alors manifesté son indignation de voir que l’on pouvait encore une fois confondre homosexualité et pornographie et avait expliqué au journaliste que nous étions un média, que 99% du contenu était journalistique et que la section en question était l’équivalent de Bleu Nuit à TQS. Encore plus, GGTV ajoutait qu’il était désolant de voir un article ainsi présenté dans un journal qui lui, proposait 432 annonces de prostitution, de massages, d’escortes et 44 pages de ce type d’annonces sur son site Internet. Le journaliste Laroche a répondu qu’il ne souhaitait pas que cet article soit considéré comme une attaque homophobe et qu’il allait voir à publier un complément d’information sur le sujet de manière à écarter un triste amalgame. En date d’aujourd’hui, GGTV attend toujours cet addendum… Si son auteur est de bonne foi cela va de soi! GGTV est un média enregistré et les films présentés sont tous détenteurs de permis de la Régie du Cinéma du Québec, qu’ils soient adultes ou pas.

Jean Laroche du Journal de Québec homophobe?

Saturday, March 7th, 2009

Le Journal de Québec cherche le scandale… Dans un article du 4 mars 2009 signé de Jean Laroche et publié dans le journal de Québec, le journaliste a tenté, sans succès, de créer un scandale “homosexuel” en impliquant un confrère journalste dans une prétendue affaire de films pornographiques sur GGTV. Mon confrère a répondu comme il se doit en déclarant que GGTV avait une section adulte, comme TQS avait Bleu Nuit et que le fait de travailler avec un journaliste gai permettrait à ceux qui le croyaient homophobe de se la fermer…

Toutefois, nous pouvons nous questionner sur le manque important de connaissances de la communauté de la part de Jean Laroche et même, de son propre média qui offre lui aussi des services pour adultes. Le journaliste du Journal de Québec n’a pas contacté GGTV mais s’il l’avait fait, au moins pour compléter son dossier, il aurait su que GGTV n’est pas un site pornographique loin de là puisque le terme n’a jamais été utilisé par GGTV. La section adulte de GGTV, le Canal 2, propose en effet des critiques de films pour adultes gais, aucun film n’est diffusé dans son intégralité et il n’y a que des critiques, parfois bonnes, parfois mauvaises avec des extraits de ces films. Le journaliste a aussi oublié de mentionné qu’il était abonné à GGTV depuis plus de 2 ans et qu’il avait accepté les termes quant à la nudité accessible uniquement avec divers mots de passe…

Tous les films en diffusion sur GGTV sont en vente dans les commerces du Québec et ont un permis de la Régie du Cinéma du Québec. Toutes les annonces de prostitution du Journal de Québec, 422 annonces dans l’édition qui parlait de GGTV, 44 pages sur le site web du Journal de Québec sont probablement beaucoup moins légales… En consultant GGTV, personne ne commet d’acte illégal alors qu’en consommant les annonces de prostitution, d’escortes ou de pseudo-masseuses aux grosses poitrines du Journal de Québec, on peut se retrouver en prison, drette-là.

Le Canal 2 ne constitue qu’environ 1% du contenu offert sur GGTV, 99% correspond a des textes santé, économiques et des sujets qui intéressent les gais et lesbiennes. La boutique Basic propose des oeuvres artistiques et culturelles faites par des gais, Le Point est un média magazine santé et affaires pour les hommes gais et a la réputation d’être le média qui offre le moins de nudité masculine en comparaison avec ses concurrents gais. Et comble de désinformation, le journaliste qui a signé ce texte, Jean Laroche, publiait son texte dans un journal publié par Québécor, qui propose quelques pages plus loin, des tonnes d’annonces de prostitution, d’escortes, de masseuses, 44 pages de contenu adulte sur son site web et jamais Le Point ni GGTV ne feraient cela. Pourquoi alors est-ce que le journaliste a autant voulu associer une pseudo-pornographie à l’homosexualité? L’homophobie et sa haine ou peur des homosexuels dans ce qu’ils représentent. J’en suis un, la loi me protège, la loi nous protège collectivement de ce type d’acte.

Le journaliste a voulu humilier et détruire la réputation d’un ami et collègue de travail en utilisant mon orientation sexuelle comme outil négatif sans mentionner que son propre média publiait des annonces de salons de massage et pire, les implications sociales que ces actes causent à la société quant à la prostitution et aux activités connexes comme la drogue et la pauvreté devraient soulever le dégoût chez son propre média. Le journaliste a prouvé qu’il était non seulement homophobe, mais qu’il publiait dans un vrai outil porno, que son journal en tirait des revenus et en cela, les homosexuels sont en droit de réagir. En date du 7 mars 2009, il y a 5214 abonnés à GGTV, 5214 victimes de l’homophobie d’un journaliste de Québec qui a besoin d’être informé et éduqué.

Vous souhaitez réagir? Envoyez-nous un courriel avec vos commentaires sur cette question et nous déciderons de porter ou pas cette affaire devant la Commission des Droits de la Personne du Québec pour discrimination basée sur l’orientation sexuelle de la part du Journal de Québec et de Québécor. À vous de vous exprimer…