Traitement du sida: des chercheurs israéliens
annoncent une avancée
Par AFP
Des chercheurs israéliens ont annoncé être parvenus à détruire en laboratoire des cellules infectées par le virus du sida sans porter atteinte à des cellules saines, rapporte vendredi le quotidien Haaretz.
Les chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont précisé avoir mis au point un traitement à base de peptides (polymères d’acides aminés) qui entraîne l’auto-destruction des cellules infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
Jusqu’à présent, les seules thérapies antisida visent à tuer le virus présent dans les cellules au risque d’un retour de l’infection si le traitement est arrêté ou si le virus développe une immunité.
Le chercheur israélien Abraham Loyter a expliqué au Haaretz qu’au bout de deux semaines, les cellules visées n’avaient pas réapparu –”d’où l’on peut conclure qu’elles ont été détruites”.
Dans un article publié le 19 août dernier par la revue britannique “AIDS Research and Therapy”, l’équipe israélienne –Aviad Levin, Zvi Hayouka, Assaf Friedler et Abraham Loyter– estime que ses travaux “peuvent éventuellement aboutir à une nouvelle thérapie générale” contre le VIH.
Des chercheurs américains ont annoncé en juillet la découverte de deux puissants anticorps capables de bloquer, en laboratoire, la plupart des souches connues du VIH, ouvrant potentiellement la voie à un vaccin antisida efficace.
Le comprimé unique «QUAD» de GILEAD démontre son efficacité.
Par Santé Log
Le laboratoire Gilead Sciences publie au 16 septembre les résultats d’un essai clinique de Phase II indiquant que «Quad», son comprimé unique d’elvitégravir, de Cobicistat et de Truvada® (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) pour le traitement de l’infection par le VIH a maintenu un taux élevé de suppression virologique pendant 48 semaines, affichant une efficacité antirétrovirale comparable à celle de son Atripla®.
Quad à dose fixe, repose sur une seule prise quotidienne, à base de 3 principes actifs, destiné au traitement de l’infection au VIH, l’elvitegravir un inhibiteur expérimental de l’intégrase du VIH, le GS 9350 (Cobicistat) un agent également expérimental qui booste les concentrations sanguines de certains médicaments.
SIDA: La pharmaceutique Merck de Montréal placée sur la liste des compagnies irresponsables.
Par Gay Globe Magazine
La division montréalaise de la société pharmaceutique internationale Merck Froost vient d’être placée sur la liste des sociétés irresponsables face au SIDA par Gay Globe Média.
“Le porte-parole média de cette société, Vincent Lamoureux, est un être qui n’a aucune conscience de l’importance de faire de la prévention SIDA auprès des gais et lesbiennes et il est désolant de croiser le chemin d’un tel individu qui peut vous faire perdre des années en discussions sans jamais ne s’impliquer de quelque façon que ce soit”, déclare Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média.
Merck Froost vend toutefois de nombreux médicaments contre le SIDA et contre le VPH. On semble préférer vendre des médicaments plutôt que de prévenir le VIH/SIDA. “Irresponsable en 2010”, de conclure Chayer.
Une loi anti-pornographie pour combattre l’homosexualité
Selon Afrik.com
L’Ouganda s’apprête à introduire une loi contre l’utilisation de la pornographie dans les médias locaux. Le ministre pour l’éthique et l’intégrité, le Dr James Nsaba Buturo, a souligné que le mouvement visait également à réduire l’homosexualité. D’après lui, « la pornographie mène à l’homosexualité.». Le ministre a également annoncé qu’une partie de la nouvelle loi porterait sur les activités liées à Internet. «Les jours des homosexuels sont révolus. Ce projet de loi qui indique que la pornographie a contribué à la décadence morale et à l’augmentation des crimes est une bonne nouvelle pour tous les Ougandais de bonne morale», a-t-il ajouté.
Le projet de loi, qui exhortait également les parents et les autorités scolaires à dénoncer tout enfant susceptible d’être un futur homosexuel, avait été critiqué par la communauté internationale, y compris le président américain Barack Obama, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France, le Canada et la Suède, qui avaient alors menacé de couper l’aide financière. Cette menace avait fait plier le président Yoweri Museveni qui avait alors fait retirer cette loi.