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Le Collectif Carré Rose Montréal doit se questionner, et VITE!

Saturday, September 20th, 2014

Billet éditorial par Roger-Luc Chayer

Carré Rose Montréal

Collectif Carré Rose Montréal

Le Collectif carré Rose Montréal, était, jusqu’à ce matin du moins, une association d’individus et d’entreprises, tous bénévoles, qui avait pour objectif au début d’unifier les principaux intervenants montréalais autour de la sécurité dans le Village gai, suite à de nombreuses attaques et agressions contre des personnes homosexuelles. Fort de la couverture médiatique entourant ces agressions et les appels à la prudence de la part des autorités, le Collectif a réussi à organiser quelques événements dont une marche, dirigée par le Maire Denis Coderre, en plein hiver, pour dénoncer la violence homophobe. Cette marche avait d’ailleurs été un succès en réunissant plus de 500 personnes. Le Collectif a par la suite gardé l’habitude de publier sur sa page Facebook des nouvelles d’un peu partout, des partages de sujets concernant généralement les gais et en cela il n’y avait pas de mal à s’informer, même si je dois l’avouer, les nouvelles manquaient parfois de vérifications et ne correspondaient qu’à une vision très étroite du militantisme gai. Jusque-là, “bof” me direz-vous!

Mais qu’est-ce qu’un “Collectif”?
Selon Wikipédia, la définition du mot “Collectif” est la suivante: Définit les actions et les choses auxquelles il est appliqué, comme étant réalisé par, ou destiné à, un groupe de personnes. On parle d’action collective lorsqu’un groupe, organisé ou non, réalise une action particulière. Dans les arts, un collectif d’artistes est une initiative qui est le résultat d’un groupe d’artistes travaillant ensemble, le plus souvent sous leur propre direction, vers des objectifs communs.

Forcément et en toute logique, le Collectif Carré Rose Montréal se doit d’être le regroupement des décisions des membres et partenaires, qui doivent décider du destin de l’association en commun accord et suite, tôt ou tard, à un mandat demandé par ses porte-paroles ou à un désir commun et collectif exprimé par ses adhérents au moyen de consultations dont les détails étaient un peu flous… Le Collectif Carré Rose Montréal est une association de personnes qui ont des objectifs communs dont celui de faire cesser la violence homophobe dans le Village et de dénoncer les actes d’homophobie en général.

Jusque là, ce mandat me convenait parfaitement, il correspondait à un besoin clairement exprimé depuis longtemps dans le Village et ne recevant aucune subvention, je trouvais sa crédibilité garantie par la bonne volonté exprimée par ses porte-paroles tout au long de son existence. J’avais donc adhéré, pour une rare fois, à un regroupement qui correspondait à mes valeurs et qui se dirigeait de façon exemplaire avec une relative transparence et une efficacité spectaculaire. La crédibilité du Collectif Carré Rose était solide comme un roc, il n’avait qu’à voguer sur la vague de son succès public et de sa représentativité. Simple n’est-ce pas?

Qui sont les porte-paroles du Collectif?
Le Collectif est représenté principalement par des personnes bénévoles dont deux individus qu’on peut voir un peu plus souvent publiquement. Louis-Alain Robitaille, un agent d’immeuble de la région de Montréal et Marco Duguay, un employé du Casino de Montréal. Quelques autres personnes s’affichent aussi avec le Collectif mais elles sont moins impliquées publiquement. Les porte-paroles ont des obligations déontologiques de base. Même si l’association n’est pas constituée en conseil d’administration ou en corporation, ses porte-paroles doivent se souvenir, quand ils parlent au nom du Collectif, qu’ils ne doivent pas associer les membres, partenaires et adhérents à des causes qui s’éloignent du mandat de base, qu’ils doivent naturellement éviter les conflits d’intérêts ou les apparences de conflits d’intérêts et que le Collectif ne leur appartient pas mais appartient bien à la collectivité. Ce n’est pas une entreprise privée!

Un des points qui pouvait soulever quelques interrogations éventuellement, quant à l’administration du Collectif, était le manque de consultation des partenaires et des membres. Depuis que j’avais adhéré au Collectif et que j’avais offert le support de mon groupe média, Gay Globe Média, sauf pour ce point nécessitant éventuellement une petite amélioration, je dois dire que j’étais satisfait du travail du Collectif et j’étais fier de m’y associer publiquement.

Un des éléments pouvant devenir problématique aussi avec la représentativité du Collectif était la nature des nouvelles et des causes qui recevaient le support des porte-paroles sans jamais résulter de consultations des membres. Au fil des mois, j’ai vu le Collectif partir d’une neutralité exemplaire pour devenir lentement une sorte de ramassis de causes plus ou moins pertinentes au mandat initial, comme si le Collectif, dans son expression publique, passait à gauche politiquement et socialement pour devenir un exutoire des causes perdues. C’est ainsi qu’à peu près toutes les nouvelles concernant des sujets aussi variés que des pseudo exécutions d’homosexuels en Iran, que les positions extrémistes de pasteurs américains ou de comportements de politiciens russes passaient sur le fil Facebook du Collectif au point ou même certaines nouvelles totalement farfelues et provenant clairement de sites d’humour trouvaient place sur le fil, comme de vraies nouvelles, comme si les personnes s’occupant du site n’avaient pas le détachement nécessaire à la gestion de nouvelles. Je suis d’ailleurs intervenu à quelques reprises pour aviser les responsables du site que certaines nouvelles étaient fausses, la tâche était parfois ardue vu le nombre de “n’importe quoi” qui y passait.

Le conflit d’intérêt et la crédibilité du Collectif
Une association quelle qu’elle soit, qui défend une cause peu importe sa nature, ne peut réussir à réaliser ses objectifs que si elle est crédible et représentative de ses membres et partenaires. Le Collectif avait donc un devoir non pas de résultat mais un devoir de réserve afin de ne pas imbriquer un concept bien pensé dans des situations pouvant potentiellement déconsidérer sa réputation et surtout sa crédibilité ou celle de ses membres.

Robert Vézina

Article sur M. Robert Vézina partagé par le Collectif Carré Rose Montréal

Vendredi le 19 septembre dernier, j’ai été stupéfié de voir sur le fil Facebook du Collectif un partage d’une nouvelle vantant de façon quasi incestueuse les mérites de Robert Vézina, co-fondateur du BBCM (Bad Boys Club Montréal). Cet article n’était pas rédigé par le Collectif. Toutefois, le fait de le partager, engageait le Collectif envers le BBCM puisqu’il est clair que les personnes responsables du site ne publieraient pas une nouvelle qu’ils ne souhaiteraient pas endosser. Le mot endosser prend ici toute son importante. Si le Collectif publiait par exemple un partage de texte vantant les actes de groupes d’extrême droite ukrainiens, est-ce qu’une personne raisonnable pourrait penser que le Collectif endosse ces actes? Bien sur. Si le Collectif partageait par exemple un texte demandant à tout le monde d’attaquer des homosexuels sur la rue, la surprise du public serait totale, et avec raison, car certains se demanderaient pourquoi le Collectif endosse une telle publication.

C’est ce qui s’est produit avec la publication de la nouvelle portant sur le BBCM, un groupe extrêmement controversé depuis des années à Montréal, et la forte diminution des participants aux événements du BBCM au fil des années est le reflet de cette controverse. Le BBCM a aussi été impliqué depuis 20 ans dans le fiasco monumental du Salon d’Affaires et de Vie Gaie à Montréal dans les années 2000, dans le fiasco des Outgames, et le nombre de participants à son Black&Blue a diminué de façon spectaculaire ces dernières années. Le BBCM a aussi été questionné dans les années 90 sur ses dons au SIDA, plutôt minimes, malgré les prétentions de ses responsables dont justement Monsieur Vézina.

D’abord questionné sur cette prise de position stupéfiante de la part du Collectif, sans consultation ni vérification, Marco Duguay, un des porte-paroles, s’est dit insulté de la question et a nié être associé à un quelconque conflit d’intérêt entre le Collectif et le BBCM. Or, après vérification, il appert que M. Duguay est bel et bien impliqué avec le BBCM, sa page Facebook arbore un en-tête au logo du BBCM et sur la page du BBCM, une photo montre M. Duguay qui y est présenté comme MEMBRE DU COMITÉ ORGANISATEUR DU BLACK&BLUE 2014. Pourquoi est-ce que M. Duguay voudrait cacher l’évidence? M. Duguay ajoutait du coup qu’il n’avait aucune idée de quoi je parlais à propos de l’article du BBCM, que je l’associais à la gestion de la page du Collectif par erreur, etc etc. Un article de TVA Nouvelles présente toutefois M. Duguay comme membre fondateur du Collectif mais bon, passons…

Marco Duguay

En-tête Facebook de M. Marco Duguay

BBCM

Photo du BBCM qui présente M. Duguay comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

Marco Duguay

M. Marco Duguay se présente comme membre bénévole du Collectif Carré Rose Montréal et se fait le porte-parole pour cet événement

Quand au principal porte-parole du Collectif, Monsieur Louis-Alain Robitaille, ce dernier est non seulement présenté sur la même photo du BBCM comme membre du comité organisateur du Black&Blue, IL VEND DES BILLETS POUR LE BLACK&BLUE, il a donc un intérêt financier ou personnel réel à annoncer le BBCM sur la page du Collectif, sans la moindre consultation que ce soit, associant les membres et partenaires à un événement commercial auquel ils ne voudraient peut-être pas tous participer, moi le premier. De quel droit est-ce que les porte-paroles du Collectif décidaient de partager un article promotionnel présentant de façon drôlement avantageuse, sans critique aucune, en impliquant l’ensemble du Collectif, un événement pourtant controversé financièrement? Ils n’en avaient pas le droit. Jamais je ne voudrais associer mon nom ou le nom de mes entreprises à une organisation aussi controversée que le BBCM et ma position est connue depuis au moins 15 ans.

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté par le BBCM, sur cette photo, comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté comme membre de la permanence, dans l’équipe de coordination du BBCM

En agissant ainsi, les porte-paroles du Collectif ont fait la démonstration qu’ils étaient inaptes à représenter le groupe ou, du moins, à le protéger de toute manipulation commerciale. Pire, en partageant ladite nouvelle, les porte-paroles cachaient un fait important que le public avait le droit de savoir, le fait qu’ils vendent des billets par derrière et qu’ils sont en fait, membres du comité organisateur du principal événement annuel du BBCM. En cela, la réputation du Collectif a été irrémédiablement atteinte de façon négative, sa crédibilité vient de passer au broyeur et ultimement, c’est l’existence même de ce formidable concept qui est maintenant en danger.

Lorsque j’ai écrit en privé par Facebook à M. Duguay, ce dernier a préféré bloquer mon accès à sa page pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Quant à M. Robitaille, j’attends toujours les réponses à mes questions, ce dernier pensant que son silence règlerait tout, comme l’autruche qui se met la tête dans le sable pensant que le lion ne la verra pas… ERREUR!

Le Collectif Carré Rose n’est plus ce qu’il était à son lancement à l’automne dernier, il sert dorénavant les intérêts personnels de ses porte-paroles qui n’accordent plus aucune importance ni à la consultation des membres, ni aux règles naturelles concernant le conflit d’intérêt ni au savoir-vivre le plus élémentaire. Il est devenu l’outil personnel, le gadget, le joujou d’individus qui, même s’ils ne sont peut-être pas mal intentionnés, mêlent les intérêts du groupe avec leurs intérêts personnels et cela en notre nom Collectif.

Je me retire donc officiellement de cette farce, je retire l’appui de toutes les divisions du Groupe Gay Globe Média parce qu’en conclusion, c’est comme ça qu’on brise un concept qui avait tout un avenir, et je ne serai pas complice de cette destruction je vous l’assure.

Steve Shanahan (Intégral)

Wednesday, September 3rd, 2014

Gay Globe Média

Suite à la publication de notre dossier sur Steve Shanahan dans l’édition 99 de Gay Globe Magazine, voici l’intégralité des conversations entre M. Shanahan et Roger-Luc Chayer, Éditeur de Gay Globe Magazine, tel qu’autorisé par M. Shanahan.

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Revue Fugues: Jean Coutu n’est plus «notre ami»

Thursday, August 21st, 2014

Par Yves Lafontaine 21 août 2014

Magazine Fugues

 

Moins d’une semaine après la tenue à Montréal, des célébrations de la Fierté LGBT, l’un de nos distributeurs nous a fait savoir que le Groupe Jean Coutu désirait interdire dorénavant la distribution du magazine Fugues dans les présentoirs du distributeur, placés dans dix-huit pharmacies de la chaîne. Le prétexte évoqué par Patrice Caron, directeur principal des Opérations détail du Groupe Jean Coutu, est que Fugues serait un magazine sexuel… voire érotique. En discutant avec ce dernier, j’ai constaté, malgré la politesse de nos échanges, que l’entreprise avait une vision très (très) conservatrice — voire passéiste — de la réalité d’aujourd’hui ainsi que de sa clientèle. M. Caron et son employeur semblent oublier qu’environ dix pour cent de leurs clients sont des gais, des lesbiennes, des bisexuels ou des trans (LGBT) et que près de 2000 d’entre eux se procuraient Fugues à chaque mois, via Jean Coutu depuis plus de douze ans.

Sans doute la haute direction de Jean Coutu l’ignore, mais Fugues existe depuis 30 ans cette année. C’est le média d’information principal de la communauté LGBT au Québec. Fugues a été de tous les combats et de toutes les revendications depuis 30 ans pour une plus grande acceptation sociale de l’homosexualité. Il a été un acteur important lors des débats sur la reconnaissance des conjoints de fait de même sexe et du mariage gai. Le contenu du magazine, fort varié, va de l’actualité communautaire, sociale et politique (abordant régulièrement les questions de discrimination et d’homophobie), en passant par les arts et la culture, la vie de nuit, les conseils consommation et bien vivre. On y trouve également, une quinzaine de chroniques et des entrevues majeures avec des personnalités qui font l’événement, tels que, ce mois-ci, le militant des droits Peter Tatchell, la championne mondiale de basketball Cynthia Ouellet et le comédien Benoit McGinnis.

Avec plus de 575 points de distribution à travers le Québec et un tirage de plus de 42 000 exemplaires papier et près de 10 000 téléchargements de ses versions numériques, Fugues rejoint environ 250 000 personnes chaque mois. Inutile de dire qu’avec un lectorat si ciblé et si intéressant économiquement, plusieurs entreprises, dont les principales institutions financières (Desjardins, Groupe TD, Banque Royale et Banque Nationale), plusieurs grands groupes pharmaceutiques, des concessionnaires automobiles, des cliniques médicales, des centres d’esthétisme, des promoteurs d’événements de toutes sortes et de projets immobiliers, des hébergements, des restos et des bars, sont présents régulièrement dans nos pages et sur notre site web, à la fois pour rejoindre une clientèle de choix, mais aussi pour soutenir un média essentiel à une communauté, encore aujourd’hui trop souvent victime de discrimination ou d’intimidation.

En plein mois des célébrations de la Fierté LGBT de Montréal et de Québec, on peut se demander ce qui a justifié la décision de Jean Coutu, sachant que Fugues était déjà distribué depuis plus d’une décennie dans environ une vingtaine de ses pharmacies (deux d’entre elles le distribuaient même depuis près de 20 ans). Au fil des ans, le contenu du magazine a évidemment évolué, mais pas vers un contenu plus sexuel, bien au contraire…

Mais au fond, peut-être ne devrais-je pas être surpris de cette décision. En effet, en 30 ans, JAMAIS le Groupe Jean Coutu n’a daigné annoncer dans nos pages (ou sur le site web de Fugues), malgré les nombreux contacts et sollicitations de notre équipe de vente, et ce, même lors d’éditions spéciales consacrées à la santé et au bien être, à la question de la diversité sexuelle en milieu du travail ou lors des éditions de la Fierté. Comme entreprise, Jean Coutu a évidemment la liberté de choisir ses stratégies de communication comme elle l’entend, mais L’INTERDICTION de distribuer le magazine Fugues dans ses pharmacies va plus loin. L’entreprise envoie maintenant un MESSAGE CLAIR et évident DE REJET, qui sera interprété par «n’ayez pas trop l’air gais», «on ne veut pas de magazines comme ça, ici» «vous n’êtes plus les bienvenus» et «on veut votre argent, mais n’exprimez surtout pas votre réalité»...

Cela dit, aussi désolante soit-elle, cette décision n’est pas dramatique pour autant pour Fugues. En quelques heures notre distributeur aura trouvé d’autres lieux bien plus ouverts (dont évidemment des pharmacies concurrentes) pour distribuer les 1800 exemplaires du magazine Fugues qui étaient disponibles jusqu’à tout récemment dans les entrées de dix-huit pharmacies Jean Coutu. Mais, par le geste posé, il semble évident que les personnes LGBT créent un malaise auprès des employés, de la direction et des partenaires d’affaires de Jean Coutu.

Par principe, suite à la récente décision, que Patrice Caron m’a décrite au téléphone comme «finale et sans appel», et afin de protéger nos lecteurs, nous les encourageons fortement à se procurer Fugues ailleurs et à choisir pour leurs achats des commerces et établissements qui ont démontré très clairement une RÉELLE ouverture. La décision de Jean Coutu est très mal avisée. Sans doute, s’agit-il d’un réflexe du passé, motivé par une ou quelques plaintes de clients ou d’employés rétrogrades à l’esprit fermé, inconscients que le Québec est une société ouverte et diversifiée. «Vivre et laisser vivre», ne dit-on pas? À ce que je sache, personne n’est obligé de prendre un exemplaire de Fugues (ou d’en visiter son site web) si le contenu ne l’intéresse pas ou s’il ne correspond pas à ses valeurs.

Lors des nombreuses entrevues que j’ai accordées cet été, dans le cadre du 30e anniversaire de Fugues et de l’exposition présentée jusqu’au 31 août à l’Écomusée du Fier Monde («Fugues se souvient»), j’ai souvent rappelé combien l’ouverture à la différence s’est faite rapidement au Québec, en particulier au niveau des droits. Mais j’ai également émis mes craintes d’un retour en arrière, d’une possible résurgence de l’intolérance. Et qu’il fallait à ce sujet rester très vigilant. La décision corporative du Groupe Jean Coutu est la preuve tangible que rien n’est acquis et que l’intolérance peut prendre bien des visages, même celui d’une institution québécoise respectée comme Jean Coutu. Une institution qui, au fil des ans, a tout fait pour qu’on croie qu’on y trouvera «de tout, même un ami»…

Yves LAFONTAINE

Neal Gottlieb fait tout un pied de nez au Président de l’Ouganda

Sunday, April 27th, 2014

Par Roger-Luc Chayer

Neal Gottlieb est un jeune américain de Sausalito, proche banlieue de San Francisco en Californie et est propriétaire d’une petite entreprise de crème glacée locale. Grand sportif à ses heures, Neal a décidé d’effectuer l’escalade du mont Margherita, en Ouganda tout d’abord pour dénoncer la nouvelle loi anti-gai signée par le Président Mugabé récemment mais aussi pour lui lancer tout un défi!

Le plus haut sommet de votre pays n’est plus sur votre terre, constitué de neige ou d’une pancarte, c’est maintenant un drapeau gai qui y flotte brillamment, reflétant vers le bas en signe de protestation et avec l’espoir de milliers d’ougandais que vous souhaitez persécuter et pour tous les autres qui comprennent la nature hideuse de votre législation répressive” a déclaré Gottlieb dans une lettre qu’il adressait au Président Mugabé.

Pire, dans cette même lettre, Neal Gottlieb a lancé un défi au Président Mugabé d’essayer de venir lui-même enlever le drapeau gai sachant qu’il n’y parviendrait jamais par ses propres moyens.

Neal Gottlieb a posé un geste d’un grande importance pour la communauté gaie internationale et particulièrement pour les homosexuels africains qui doivent endurer les tourments causés récemment par une vague de lois votées dans de nombreux pays visant à réprimer, emprisonner et même exécuter des personnes simplement du fait de leur orientation sexuelle et affective.

Il n’y a pas de sommet assez haut pour empêcher les personnes homosexuelles d’arriver à atteindre les mêmes droits que le reste de la société. En ce sens, Neal Gottlieb est un héros digne de l’époque victorienne qui va au-delà des nuages pour planter les couleurs universelles de la culture gaie.

Merci Neal Gottlieb!

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Lors de son passage aux Etats-Unis, le Dalaï Lama a été interrogé sur la question du mariage gay. Et sa réponse est sans équivoque : il n’y voit pas d’objection pour les athées La question du mariage homosexuel a fait couler beaucoup d’encre en France. Alors que la loi en faveur du mariage gay a été adoptée l’année dernière, nombreux sont encore les opposants à cette loi. Et il n’y a pas qu’en France que le sujet fait polémique : le reste du monde est lui aussi divisé sur la question. Pourtant, certaines figures de proue prennent aujourd’hui position comme le Dalaï Lama. Le moine bouddhiste a en effet affirmé ne pas voir d’objection au mariage homosexuel pour les athées. Le chef spirituel ouvert sur le sujet Le chef des Tibétains était hier en visite aux Etats-Unis, pour rencontrer notamment le président Barack Obama et des élus du Congrès. Lors de son passage, il a accordé une interview au célèbre journaliste Larry King, qui n’a pas hésité à lui demander sa position sur le mariage gay. “C’est une question de choix personnel”, a commencé par répondre le Dalaï Lama avant d’expliquer : ” Bien sûr, les gens qui ont des croyances, des traditions, doivent respecter leurs propres traditions – comme le bouddhisme par exemple – et les comportements sexuels que cela implique.” a -t-il expliqué. ” Mais les non-croyants, ça les regarde ! (…) Si deux personnes, un couple, estime que c’est plus pratique, que cela les satisfait plus et que les deux côtés sont d’accord, alors d’accord !” Le chef des Tibétains est donc clair : selon lui, les athées sont libre de décider de leur orientation sexuelle. Le Dalaï-Lama en a également profité pour condamner l’homophobie : la persécution, la violence, ça ce n’est pas bien. C’est une violation des droits de l’homme, a-t-il ajouté. Une déclaration étonnante, sachant que pour l’instant, aucun pays du monde à prédominance bouddhiste n’accepte le mariage homosexuel. Il y a d’ailleurs une douzaine d’années, le Dalaï-Lama avait un tout autre avis et n’était pas aussi ouvert sur le sujet, puisqu’il avait déclaré au journal Le Point, à propos du mariage gay : “Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons ‘une mauvaise conduite sexuelle‘.” Photo DR @Jim Watson/AFP

Sunday, March 9th, 2014

bvoltaire.fr

Jeudi dernier, à la veille de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, 52 athlètes retraités ou encore en activité ont soutenu une pétition pour que les autorités russes retirent la loi « anti-gay » qui interdit « toute propagande homosexuelle ». Certains d’entre eux se vêtirent même d’un tee-shirt marqué du chiffre 6 (appelé « Principe Six ») avec comme slogan « le sport ne discrimine pas selon l’origine, la religion, l’opinion politique, le genre ni aucun autre motif », selon les propres termes de la charte olympique.

Le géant Google, sur sa page d’accueil, a paré son Doodle des couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), avec la phrase suivante en bas de page : « La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play. » Une chaîne de télévision anglaise a également produit une vidéo gay-friendly pour les JO, et l’ensemble des associations gay sont en action. Une véritable opération commando !

Discrimination dans le sport, dites-vous ? Les athlètes n’ont pourtant pas leur sexualité affichée sur le front ! Pourquoi vouloir absolument dévoiler, dans le contexte sportif, leur orientation sexuelle ? Comment expliquer cette tendance à se différencier des autres (Gay Pride, magazines communautaires, Gay Games…), tout en se plaignant sans cesse d’être discriminés ?

En Russie, l’homosexualité a été considérée comme un crime jusqu’en 1993 et comme une maladie mentale jusqu’en 1999. Ce n’est plus le cas et j’en suis, bien évidemment, le premier ravi. Chacun a le droit et la liberté de vivre sa sexualité comme il l’entend. Simplement, le gouvernement russe n’en veut pas la promotion, et c’est là aussi son droit le plus strict. Dans le même temps, dans les pays du Proche et Moyen-Orient, les homosexuels encourent prison et persécutions de la part de l’État lui-même ! Au fait, il existe bien des footballeurs homosexuels ? Qui s’en est soucié lorsque la FIFA a attribué l’organisation de la Coupe du monde de football à la Russie pour 2018 et au Qatar pour 2022 ?

Nous faisons face à une véritable communautarisation homosexuelle qui fait plus de mal que de bien, à force d’acharnement médiatique sur ce sujet, et risque au final de nuire à la vie paisible et sereine d’homosexuels qui, eux, n’ont que faire du lobby gay.

GAI OU HÉTÉRO Des algorithmes pourraient le révéler

Friday, November 29th, 2013

Numerama

Selon une étude tchèque, dont les conclusions feront hurler les adversaires du déterminisme, les hommes gays auraient un visage différent des hommes hétéros. Mais alors que les humains peinent à les distinguer, des algorithmes pourraient aider les professionnels du marketing à savoir si le prospect aime plutôt les hommes ou plutôt les femmes.

À l’heure où des entreprises tentent d’établir de façon automatisée un profil psychologique de chaque internaute pour savoir comment leur vendre un produit ou un service, il est aisé d’imaginer que beaucoup de prestataires rêveraient d’être capables de déterminer l’orientation sexuelle d’une cible marketing, sans même que la personne se dévoile volontairement.

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont recruté un groupe de quatre-vingt personnes, composé à parité de 40 hommes gays et de 40 hommes hétérosexuels (auto-déclarés comme tel), de type européen. Chaque individu a alors été pris en photo, et une cartographie de leur visage a été effectuée par un logiciel, avec 11 000 coordonnées référencées pour établir une comparaison par morphométrie géométrique.

Il ressort des résultats, qui demanderaient (ou pas) à être confirmés par un échantillon bien plus important, que les gays présentent certaines caractéristiques physiques plus prononcées que les hétéros. Mais contrairement à ce que les idées reçues peuvent laisser croire, le visage des homosexuels n’est pas plus féminin que les autres.

«Les hommes homosexuels ont présenté des visages relativement plus larges et plus courts, des nez plus petits et plus courts, et des mâchoires plutôt massives et plus arrondies, résultant dans une mosaïque de caractéristiques à la fois féminines et masculines», remarquent les chercheurs.

Aidés par de telles découvertes, les ordinateurs qui n’ont aucun préjugé seraient meilleurs que les humains pour déceler l’homosexualité d’une personne à partir de son visage. Un deuxième volet de l’étude montre en effet que lorsque l’on demande aux hommes de dire si un tiers est homosexuel ou non, le stéréotype commun selon lequel les gays auraient un visage plus féminin les induit les erreur. «Le fait que nous ayons trouvé des différences morphologiques significatives entre les hommes homosexuels et hétérosexuels ne veut pas dire que l’un de ces groupes est facilement reconnaissable dans la rue», prévient Jarka Valentova, la directrice de l’étude.

Les maires tenus de célébrer les mariages homosexuels

Tuesday, October 22nd, 2013

Le FIgaro

Les maires et leurs adjoints sont obligés de célébrer les mariages homosexuels, ils ne peuvent bénéficier d’une clause de conscience, a déclaré le Conseil constitutionnel. Les Sages ont rejeté vendredi une question prioritaire de constitutionnalité demandant l’annulation de la circulaire du 13 juin 2013 relative «aux conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil». «Le Conseil a jugé qu’eu égard aux fonctions de l’officier de l’état civil dans la célébration du mariage, le législateur n’a pas porté atteinte à leur liberté de conscience. Il a jugé les dispositions contestées conformes à la Constitution», précisent-ils.

Le rejet de cette question prioritaire de constitutionnalité constitue un nouveau revers pour les opposants au mariage homosexuel. Le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, dénonce un «recul des droits de l’Homme». «Le Conseil constitutionnel traite les maires comme de simples fonctionnaires», estime le collectif qui revendique le soutien de 20.000 maires et adjoints. «C’est une très grande déception», réagit Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous. «Nous somme très inquiets, c’est une décision liberticide. La liberté des maires est piétinée», juge-t-elle. «Nous lancerons très certainement des appels à manifester dans les semaines qui viennent».

DRAPEAU GAI La véritable origine du symbole homo

Thursday, August 22nd, 2013

Une petite controverse règne ces jours-ci à Montréal suite à l’annonce par Fierté Montréal, l’organisateur officiel des festivités de la fierté gaie sur la Métropole, que l’inventeur et créateur du drapeau gai, Gilbert Baker, allait nous faire l’immense honneur d’être en ville pour célébrer avec nous notre fiesta!

Selon un communiqué émanant de Fierté Montréal, “Gilbert Baker est l’artiste américain et militant pour la défense des droits humains qui a créé à San Francisco en juin 1978 le drapeau arc-en-ciel qui est ensuite devenu le symbole de ralliement de la communauté LGBT dans le monde. Baker affirme devoir à Harvey Milk l’inspiration et le message d’espoir entourant son travail. Cette année marque le 35e anniversaire de la création du drapeau de Gilbert Baker. À cette occasion, le thème du défilé de la Fierté, présenté par Viagra, est « Notre Fierté, notre vie : Rouge », rouge étant la première couleur du drapeau arc-en-ciel qui symbolise la vie. À ce titre Fierté Montréal est fière et honorée de recevoir Gilbert Baker comme invité d’honneur et coprésident du défilé de la Fierté 2013.”

Oui mais voilà, Fierté Montréal aurait bien fait de vérifier avant car le drapeau actuel n’est justement pas celui qui a été inventé par Baker qui est plutôt celui à l’origine d’un drapeau à 8 bandes colorées qu’il aura emprunté au peuple Inca du Pérou. C’est la Paramount Flag Company qui a retirée le rose et le retrait du bleu ciel s’est fait plus tard. Selon Wikipédia, le drapeau aurait de nombreuses origines qui relèvent parfois de la rumeur, Gilbert Baker semblant avoir repris un symbole déjà existant.

Le débat est ouvert, les honneurs eux, semblent un peu fa- ciles. Est-ce que Fierté Montréal nous en beurrerait un peu plus épais que nécessaire?

Officiellement Gilbert Baker n’a rien inventé. Il a simplement subtilisé le drapeau des Incas du Pérou, déjà décrit et documenté dès 1595 et il est même l’emblème actuel de la ville de Cuzco, capitale Inca. (Voir le dossier sur la ville de Cuzco au http://en.wikipedia.org/wiki/Cusco). Mais voilà, les gais manquent de héros et Fierté Montréal, voulant nous en mettre plein les yeux, a fait dans la tartinade bien épaisse. La réalité reste toutefois moins glamour qu’on le voudrait. En fait, les gais se sont simplement appropriés le drapeau d’un peuple éteint. Qui a inventé quoi? Pas sûr que ça soit Monsieur Baker…

Haïti: des milliers de personnes dans la rue contre l’homosexualité

Tuesday, July 23rd, 2013

RFI

Sur appel d’organisations religieuses, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de la capitale haïtienne ce vendredi 19 juillet pour dénoncer les pratiques homosexuelles. Aucun projet de loi sur le mariage gay n’est en préparation, mais c’est pour prévenir cette éventualité que cette marche a été organisée.

Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron

Bible à la main, une femme hurle son dégoût de l’homosexualité. Dans le cortège, les slogans homophobes sont repris par tous. Le pasteur Fresnel Joseph explique qu’il ne veut pas voir Haïti suivre l’exemple des pays qui autorisent toute union homosexuelle.

« Haïti est un pays moral. Nous ne sommes pas d’accord avec une proposition de loi quelconque qui serait en train d’être préparée pour que des personnes de même sexe se marient. C’est vrai qu’il y a de grands pays qui le font déjà, mais nous, nous disons que nous ne sommes pas d’accord. La bible dit que c’est une abomination. La bible dit une femme, un homme », assène le pasteur.

Appel au meurtre

Pour la plupart des manifestants, les gays ne sont pas des Haïtiens à part entière. Certains, comme Wilbert, 25 ans, appellent même au meurtre des homosexuels. « C’est une chose immorale. Si je trouve un homosexuel là, je le frappe, je le tue même ! Je ne dois pas tuer quelqu’un, mais comme il se tue lui-même alors je peux le tuer », clame le jeune homme.

Face à cette démonstration homophobe, les gays d’Haïti en appellent aujourd’hui aux autorités pour garantir leur protection. Charlot Jeudy, le président de Kouraj, l’unique association gay d’Haïti, témoigne des menaces qu’il reçoit, mais qui l’encouragent aussi dans son combat pour faire respecter le droit à la différence.

Washington: un imam marie des couples homosexuels

Friday, April 19th, 2013

Paris Match

L’imam Daayie Abdullah l’affirme: “Si vous avez des mariages entre deux personnes de même sexe à célébrer, je suis disponible !” L’homme de 59 ans est, d’après le Washington Post qui relate son histoire, le seul imam ouvertement gay en occident. Cet imam d’un courant progressiste aide depuis plusieurs années les couples à se marier, les conseillant avant et en pratiquant des cérémonies discrètes. Son premier acte en tant qu’imam, raconte-t-il, était le rite funéraire d’un homme décédé du Sida, qu’aucun autre imam ne voulait pratiquer.

Le mot GAI selon Wikipédia

Friday, April 19th, 2013

Par Wikipédia

Nom commun

Sur les autres projets Wikimedia :

  • gai, sur le Wiktionnaire

Le mot gai possède deux significations liées à l’étymologie et l’Histoire.

D’abord, de l’ancien français gai, il s’emploie comme adjectif pour faire référence à la gaieté (voir aussi gaiement, égayer).

Ensuite, au Moyen-Âge, les troubadours qui colportaient les nouvelles de domaines en bourgades étaient souvent homosexuels, tout comme les acteurs de l’époque. L’homosexualité était sévèrement réprimée, alors les gens disaient de façon entendue et amusée qu’ils étaient « gais ». Au XIXe siècle, étaient gais les femmes de mauvaise vie et tous ceux qui « faisaient la vie » en général. Aussi, J.A. James, dans un ouvrage paru en 1879 et intitulé The Young Man’s Friend donne à gai le sens de qui « aime les plaisirs défendus ». Pour l’Oxford Dictionnary, « gai » provient du vieil allemand et signifiait alors « joli ». Walt Withman a donné à ce terme ses lettres de noblesse littéraire en parlant de groupes « très gais de jeunes et beaux hommes allant dans des endroit gais » 1. Cet emploi de l’adjectif s’est substantivé pour désigner les ” gais “. Plus récemment, ce mot origine de l’anglais américain gay (lui-même provenant du mot français dans le sens d’homosexuel) et pour désigner une personne homosexuelle. C’est ainsi que l’adjectif et le nom gai sont utilisés dans toutes les régions du Canada pour désigner l’homosexualité, masculine ou souvent masculine et féminine, alors que l’usage en Europe, au Maghreb et en Afrique francophones privilégie l’emprunt à l’anglais américain gay pour désigner une personne homosexuelle.

Nom propre

Suicide gai en France La cote d’alerte au maximum

Wednesday, April 3rd, 2013

Slate.fr

On pourrait penser que le mariage pour tous allait encourager le mieux vivre des gays. C’est le contraire qui se passe. Et c’est très compréhensible…

La disparition récente de l’acteur porno français Wilfried Knight pose à nouveau la question du suicide chez les gays. Il y a un mois, c’était l’acteur américain Arpad Miklos qui mettait fin à ses jours.

En France, on a tendance à traiter ces décès sensationnels de la population homosexuelle lambda avec des arguments rapides: le métier d’acteur porno est sujet à des pressions particulières; ces acteurs vivent aux Etats-Unis ou au Canada, ce qui les éloigne du quotidien hexagonal. Pour certains, il y a même un sentiment de revanche car ces acteurs ont eu la vie facile, ce sont les cigales de la fable de La Fontaine: célèbres beaux, admirés, ils ne durent pas longtemps et finalement, on les méprise pour leur succès –parce qu’on les envie.

Pourtant, le suicide plane sur la communauté gay et beaucoup y pensent. Bien sûr, il n’y a pas de chiffres récents. Mais les gays y pensent davantage, d’ailleurs, que pendant les années sida.

Mais chez les gays, l’envie de suicide se développe précisément au moment où le mariage pour tous va enfin offrir aux personnes LGBT la reconnaissance symbolique qu’ils attendaient depuis (trop) longtemps. On pourrait penser que cette réforme sociétale encouragerait le mieux vivre des gays. C’est le contraire qui se passe.

Les gays se suicident parce qu’ils sont seuls. Dans le cas de Wilfried Knight, c’est le suicide de son partenaire quelques semaines auparavant qui a sans doute été le déclencheur. Ce qui est important de noter dans cette présence du suicide chez les gays, c’est qu’elle concerne surtout ceux qui ont une position sociale dominante. Arpad Miklos, Wilfried Knight et les autres sont des hommes mondialement connus, appréciés. Les récits des décès de directeurs d’école prestigieuse ou avocats célèbres montrent que ces disparitions sont liées à des questions plus larges qui touchent à l’essence même de l’identité LGBT: le fait de s’assumer, de revendiquer le coming-out.

Il faut regarder cette succession de suicides, chez les gays célèbres ou anonymes comme le symbole d’une impasse pour une communauté sans direction. Il n’y a pas de leadership. Les gens perdent espoir. Il faut arrêter de se taire sur ce phénomène. Il prend de l’ampleur.

Vivre positif Dans une prison américaine

Sunday, February 3rd, 2013

Depuis le début de cette chronique, il y a plus de trois ans déjà, j’ai souvent parlé des aspects négatifs de mon incarcération. Dernièrement, je me suis demandé s’il pouvait y avoir quelque chose de positif à mon aventure carcérale et à la lumière d’une analyse personnelle sincère et profonde, j’ai été surpris de constater qu’il y a effectivement du bon à mon séjour en prison.

D’abord il y a ma santé. Même si les soins médicaux ici ne sont pas de première classe, avant mon arrestation je ne prenais aucun médicament contre le VIH. Étant considéré comme sidéen par les médecins de la prison sur la base de mes analyses sanguines, j’ai décidé de commencer une trithérapie en 2003 avec comme résultat une nette amélioration de ma condition physique peu de temps après. Si j’étais resté en liberté, j’aurais probablement repoussé la prise de mon traitement salvateur et je serais probablement dans un pire état aujourd’hui, pour ne pas dire mort. Je pense même que mon arrestation m’a sauvée la vie.

J’ai souvent repensé à ma vie d’avant, à mon enfance, mes bonnes et moins bonnes décisions, mes bons et mauvais coups, mes moments de joie intense et de profonde tristesse et à mes jours de désespoir. J’ai surtout pensé à celui que je voulais devenir et ce que je voulais faire dans le futur, à ma sortie. Je crois sincèrement que je vais sortir d’ici plus équilibré. Je suis plus que jamais déterminé à voir mes objectifs s’accomplir.

Le fait de vivre en prison en Floride a contribué grandement à ma meilleure connaissance de la langue anglaise. J’ai même joué dans des pièces de théâtre de Shakespeare, ce qui relève de l’exploit pour moi. Finalement, mon temps passé derrière les barreaux m’a permis de rencontrer et d’échanger avec des gens de toutes cultures, de toutes races et de tous âges.

J’ai appris à mieux me connaître et à corriger ma façon erronée de penser. J’ai arrêté de juger les autres, j’ai aussi arrêté de me juger de façon néfaste moi-même. En changeant ma façon de voir les autres, j’ai changé ma propre façon de me voir moi-même. J’ai découvert celui que je voulais être. En découvrant celui que je voulais être, j’ai vu mon avenir. Un avenir meilleur, rempli de joie et de réussites où plus jamais je n’aurai à revenir en prison y chercher l’essence de ce que je suis.

NDLR: Gay Globe Média a déjà offert son aide à Stéphane à son retour sur la scène artistique au Québec l’an prochain, à suivre…

USA: les homosexuels invisibles dans les spots pour le mariage des gays

Sunday, September 30th, 2012

Nouvel Obs

Dans un spot électoral américain, un couple marié parle affectueusement d’un couple de lesbiennes qui vient d’emménager dans le quartier. Dans un autre, un couple marié souhaite que sa fille lesbienne soit traitée comme tout le monde, et dans un troisième, c’est un pasteur qui soutient le mariage des homosexuels.

Ces spots ont tous été diffusés récemment dans les quatre Etats amenés à voter en novembre pour ou contre le mariage pour tous. Pourtant, dans six sur sept de ces publicités, les homosexuels sont invisibles: il ne faut pas effrayer le public, même s’il croise de plus en plus de gays et lesbiennes à la télévision, notamment dans des séries populaires comme “Modern Family” ou “Glee”.

“Les électeurs modérés que nous devons convaincre pour remporter quelques-uns de ces référendums sont quand même ceux qui trouvent les gays dégoûtants”, explique Andy Szekeres, homosexuel lui-même et consultant en financement électoral basé à Denver, Colorado (centre). Ayant travaillé sur plusieurs campagnes dans différents Etats, il a eu accès aux données sur les publics-cibles. “On ne cherche pas à mettre les gens mal à l’aise, avec un spot télévisé”, ajoute-t-il.

Les spécialistes de la stratégie médiatique travaillant pour les organisations de promotion des droits des homosexuels espèrent ainsi mettre fin à une série noire de 32 défaites consécutives dans les urnes. Quatre autres Etats seront consultés sur la définition du mariage le 6 novembre, en même temps que les Américains choisiront leur président: le Maine, le Maryland, le Minnesota et l’Etat de Washington.

Mais cette absence des gays et lesbiennes dans les spots électoraux les concernant fait débat sur les blogs des militants, dont certains soulignent que c’est contradictoire avec la notion de visibilité mise en avant par le mouvement de défense des droits des homosexuels depuis des années.

“Si on ne se montre pas, les gens ne seront jamais à l’aise avec ce que nous sommes”, déplore Wayne Besen, directeur du groupe “Truth Wins Out” du Vermont, qui milite pour que les homosexuels vivent sans se cacher.

Selon l’organisation Human Rights Campaign, 37 Etats interdisent le mariage des couples homosexuels tandis que six, dont le district de Columbia qui comprend la capitale, Washington, l’ont légalisé. Les militants de la cause gay et leurs alliés espèrent que la moindre victoire en novembre donnera un nouvel élan à leur combat.

La plupart des spots actuels, comme ceux de la campagne de 2008 en Californie ou dans d’autres Etats par le passé, mettent en scène des hétérosexuels qui expliquent comment l’interdiction de se marier prive leurs proches ou amis homosexuels de certains droits et de certaines chances.

Le premier spot diffusé par le groupe “Minnesotans United for All Families”, qui milite pour le “non” au référendum sur l’interdiction du mariage des homosexuels dans le Minnesota, vise les parents. On y voit Kim et John Canny, hétérosexuels, catholiques et républicains, parents de trois filles, expliquer comment ils en sont venus soutenir le mariage des homosexuels depuis qu’un couple de lesbiennes et leur fils adoptif ont emménagé dans le quartier.

Les militants gays qui ont travaillé sur ces campagnes estiment qu’il vaut mieux que les homosexuels restent en retrait pour gagner l’opinion publique à leur cause.

“La vérité, c’est tout simplement que nous essayons de faire basculer dans notre camp des gens qui ne sont pas encore de notre côté”, explique Matt McTighe, qui a dirigé la campagne de légalisation du mariage des homosexuels dans le Maine. Le couple de lesbiennes apparaît brièvement dans le clip, mais elles ne parlent pas.

“Je suis gay et j’ai pu constater qu’une publicité qui me touche ne va pas forcément changer l’état d’esprit de l’électeur moyen sur les gays ou les lesbiennes”, ajoute-t-il.

Pour Bil Browning, militant de la cause gay et écrivain, cette stratégie a montré ses limites puisqu’aucun des 32 états consultés dernièrement n’a voté en faveur du mariage des couples gays et lesbiens.

“Il est peut-être temps de réévaluer ces stratégies et y inclure notre famille, celle des LGBT” (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), dit-il. “Nous ne gagnerons jamais si nous ne nous montrons pas. On dirait que l’on a quelque chose à cacher, alors que ce n’est pas le cas”, lance Browning.

En mai 2011, un sondage du Pew Research Center montrait que 58% des Américains, contre 33%, estimaient que les gays devaient être acceptés dans la société et que 45% étaient favorables à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, contre 35% deux ans auparavant.

Les organisations opposées au mariage des homosexuels lanceront bientôt leur campagne télévisée dans les quatre Etats consultés en novembre. Elles viseront elles aussi les parents, avec ce message que l’école et la société diront à leurs enfants qu’être homosexuel n’est pas un problème si ces unions sont reconnues.

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Le Parlement australien dit non au mariage gai

Sunday, September 23rd, 2012

La Presse

Un parlementaire australien de droite a démissionné mercredi après avoir dénoncé le mariage homosexuel comme une boîte de Pandore susceptible d’ouvrir la voie à la légalisation de la polygamie et de la zoophilie, alors que la Chambre des représentants a dit non aux unions de même sexe.

Le sénateur du parti Libéral Cory Bernardi s’exprimait au Parlement mardi soir au cours d’un débat sur un projet de loi instituant le mariage entre personnes du même sexe qui a finalement été rejeté mercredi.

« Si nous sommes disposés à redéfinir le mariage de telle façon qu’il permette à deux personnes qui s’aiment de s’unir sans considération de sexe, quelle sera la prochaine étape? », avait-il protesté.

« La prochaine étape, franchement, c’est que trois ou quatre personnes qui s’aiment soient autorisées à contracter une union permanente, avec le consentement de la société ».

« Il y a même des gens terrifiants (qui) pensent qu’il est acceptable d’avoir des relations sexuelles avec des animaux. Est-ce que ce sera une prochaine étape? », avait lancé le sénateur, réputé pour son franc-parler.

Les députés du Parti travailliste au pouvoir et certains élus du Parti libéral ont fustigé des propos « hystériques ».

« Il y a des opinions que je ne partage pas et que de nombreuses personnes trouveront répugnantes », a réagi le chef de l’opposition et patron du Parti libéral, Tony Abbott.

Sur son site internet, Cory Bernardi défend la famille comme « la composante la plus importante » de la société australienne et « les valeurs judéo-chrétiennes comme cadre fondateur de la nation ».

La Chambre des représentants a dit non aux unions homosexuelles par 98 voix contre 42, dont celles de la première ministre travailliste Julia Gillard et de Tony Abbott.

Le Parti travailliste n’avait pas donné de consignes de vote alors que la droite avait appelé à repousser le texte.

Le travailliste Anthony Albanese, qui s’est prononcé pour, s’est félicité du résultat malgré la défaite, fort du soutien majoritaire de l’opinion publique au mariage gai.

« Il y a encore quelques années de cela, on n’aurait pas atteint 42 votes au Parlement national en faveur d’une loi sur l’égalité » des personnes devant le mariage sans considération de leur sexe, a-t-il dit.

« Tous les chiffres montrent que la société soutient majoritairement cette question et je pense que dans le futur, le Parlement s’alignera sur l’opinion générale », a-t-il ajouté.

Pour la sénatrice lesbienne du Labour, Penny Wong, qui a un enfant avec sa compagne, « les changements sociaux dans ce pays demandent souvent d’y revenir pour être acceptés ».

Cinq États de la fédération australienne reconnaissent les unions civiles homosexuelles mais celles-ci n’ont pas la valeur du mariage au niveau fédéral.

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Mariage gay: «famille menacée» (Pape)

Sunday, September 23rd, 2012

Le Figaro

En recevant aujourd’hui un groupe d’évêques français, Benoît XVI les a encouragés à «relever le défi» posé par le projet de loi sur le mariage homosexuel qu’il n’a toutefois pas nommé. Mais il a observé que la famille est « menacée » par une « conception de la nature humaine qui s’avère défectueuse ». Il a ajouté que « défendre la vie et la famille dans la société n’est en rien rétrograde mais plutôt prophétique.»

Enfin il a rappelé que « mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, parce que tout dommage qui leur est causé constitue de fait une blessure pour la convivialité humaine comme telle ».

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Presque libre! Chronique d’un québécois emprisonné aux États-UnisAu moment où j’écris ces lignes, il ne reste que 24 heures au bureau du procureur de l’État de la Floride pour produire sa réponse à ma requête en libération, tel qu’ordonné par la Juge Barbara McCarthy de la Cour criminelle de Broward. Si le procureur ne présente pas ses arguments, et ne s’oppose pas par conséquent à ma demande, il est plus que probable que la Cour penche en ma faveur et ordonne ma libération immédiate. Nul besoin de vous expliquer dans quel état émotionnel je me trouve actuellement… J’ai beau tout tenter afin de ne pas me créer d’attentes, être si près de la liberté tant souhaitée et voir la possibilité de ma requête non contestée font que je me laisse envahir par l’espoir, ce sentiment tout à fait impalpable et inexplicable qui nous permet de rester vivant. S’il est vrai que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, je peux vous assurer que le contraire est aussi exact… Tout est donc en place afin de m’assurer que je pourrai me procurer un billet d’avion sans délais et que le Consulat du Canada à Miami puisse émettre un passeport pour moi. J’ai même décidé à qui j’allais donner certains de mes effets personnels que je ne pourrai certainement pas rapporter avec moi au pays. Suis-je trop optimiste? Peut-être que Oui. J’ai toujours été un grand optimiste. Ce trait particulier de mon caractère, avec mon sens de l’humour, est ce qui m’a donné la force de surmonter les affres de cette horrible expérience qu’est l’incarcération aux États-Unis. Depuis ces derniers jours, alors que l’espoir de ma libération se fait grandissant, j’ai l’impression que les conditions de détention dans lesquelles je me trouve n’ont plus d’emprise sur moi. J’ai l’impression d’être déjà libre à l’intérieur de moi et j’entends plusieurs fois par jour cette petite voix intérieure qui me dit: “Tiens bon, ne t’en fais pas, c’est presque terminé”…

Tuesday, August 21st, 2012

Au moment où j’écris ces lignes, il ne reste que 24 heures au bureau du procureur de l’État de la Floride pour produire sa réponse à ma requête en libération, tel qu’ordonné par la Juge Barbara McCarthy de la Cour criminelle de Broward. Si le procureur ne présente pas ses arguments, et ne s’oppose pas par conséquent à ma demande, il est plus que probable que la Cour penche en ma faveur et ordonne ma libération immédiate.

Nul besoin de vous expliquer dans quel état émotionnel je me trouve actuellement… J’ai beau tout tenter afin de ne pas me créer d’attentes, être si près de la liberté tant souhaitée et voir la possibilité de ma requête non contestée font que je me laisse envahir par l’espoir, ce sentiment tout à fait impalpable et inexplicable qui nous permet de rester vivant. S’il est vrai que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, je peux vous assurer que le contraire est aussi exact…

Tout est donc en place afin de m’assurer que je pourrai me procurer un billet d’avion sans délais et que le Consulat du Canada à Miami puisse émettre un passeport pour moi. J’ai même décidé à qui j’allais donner certains de mes effets personnels que je ne pourrai certainement pas rapporter avec moi au pays.

Suis-je trop optimiste? Peut-être que Oui. J’ai toujours été un grand optimiste. Ce trait particulier de mon caractère, avec mon sens de l’humour, est ce qui m’a donné la force de surmonter les affres de cette horrible expérience qu’est l’incarcération aux États-Unis. Depuis ces derniers jours, alors que l’espoir de ma libération se fait grandissant, j’ai l’impression que les conditions de détention dans lesquelles je me trouve n’ont plus d’emprise sur moi. J’ai l’impression d’être déjà libre à l’intérieur de moi et j’entends plusieurs fois par jour cette petite voix intérieure qui me dit: “Tiens bon, ne t’en fais pas, c’est presque terminé”…

Je sais par contre qu’en 24 heures, tout peut arriver. Le procureur peut très bien présenter sa réponse à la toute dernière seconde. Le travail rigoureux que j’ai accompli dans la rédaction de ma requête me permet toutefois de penser qu’elle est immunisée contre toute objection.

Mon espoir est supporté par les arguments présentés dans ma requête. Je vis dans une espérance méticuleusement calculée et légitime.

Seule une interprétation fallacieuse ou la présentation d’arguments malicieux pourraient permettre au procureur de s’opposer à ma demande ou, à tout le moins, de retarder l’inévitable. A-t-on déjà vu un procureur se ranger du côté d’un accusé? Pas vraiment…

Ainsi donc, il est fort probable qu’au moment où ces lignes seront publiées dans Gay Globe Magazine, je sois déjà de retour en sol québécois.

Sachez que j’anticipe grandement le plaisir de tous vous retrouver et de pouvoir divulguer enfin mon identité réelle, comme convenu avec notre éditeur dès le début de cette chronique il y a quelques années.

Ma requête est en béton armé, la délai pour répondre est quasi-expiré, l’espoir m’habite tout entier et mon départ de Floride est prêt. Patientons juste encore un peu, bientôt je serai là. Attention j’arrive!

NDLR: Suite à cette lettre de Stéphane datant de juin, Gay Globe n’avait aucune nouvelle de son cas et Stéphane, pour des raisons qui lui appartiennent totalement, a décidé de ne pas nous informer tout de suite de l’aboutissement de sa requête. Toutefois, à l’examen du registre des détenus en Floride, publié sur Internet, il y est toujours inscrit comme “détenu” et sa date de libération n’est pas fixée avant 2014. Une lettre lui a été envoyée, à suivre…

Gay Globe Média: Premier partout

Tuesday, August 21st, 2012

Gay Globe Média est toujours le premier média le plus populaire chez les hommes gais au Québec et a largement dominé ses compétiteurs dans 3 segments importants selon Alexa et Website Traffic cette
semaine.
Au niveau International, le classement est:
Gay Globe Média 333,514
Fugues 438,744
RG
16,055,652
Canada:
Gay Globe Média 10104
Fugues 11602
RG Trop bas ND
Montréal:
Gay Globe Média 967
Fugues 1543
RG Trop bas ND
À noter que les chiffres doivent être interprétés de la façon suivante: plus le classement se rapproche du chiffre #1, plus le site est populaire. Plus il s’éloigne dans les millions, moins il est populaire. Le chiffre correspond au rang des sites les plus populaires dans le segment.

Malgré la prise de position des stars, la partie est loin d’être gagnée pour la légalisation du mariage gay

Monday, July 30th, 2012

Trenditude

Mariage gay : les stars pour, oui mais…

La communauté gay du monde entier voit le bout du tunnel car partout dans le monde, le mariage homosexuel commence à se faire accepter grâce aux soutiens des stars planétaires.

Les premiers à avoir pris fermement position en faveur de la légalisation du mariage gay est sans doute Lady Gaga, suivie de près par le couple Brad Pitt/Angelina Jolie qui a même refusé de se marier tant que tous les américains n’auront pas ce droit. L’annonce de leur futur mariage va à l’encontre de leur propre déclaration, mais c’est l’intention qui compte et là-dessus, les Brangelina sont fermes. Georges Clooney, Anne Hathaway, Ellen DeGeneres, Beyoncé… la communauté des stars s’accorde sur leur soutien pour cette lutte homosexuelle. À l’aube de l’élection présidentielle, Barack Obama a également pris position en faveur des gays, bien qu’à titre personnel, une initiative qui a été applaudie par les vedettes.

Du côté de chez nous, les stars françaises se lèvent également pour manifester leur appui pour les droits des gays, telles qu’Arielle Dombasle qui a présidé la Gay Pride de Paris l’année dernière, ou encore Lorie qui est récemment montée au micro de MFM radio. Selon le ministre de la famille Dominique Bertinotti, un projet de loi sur ce sujet devra être voté en 2013 !

Arielle Dombasle est une fervente militante de la cause homosexuelle lors de la Gay pride 2011 La question est de savoir s’il existe encore des stars défavorables à la légalisation du mariage gay… Si c’est le cas, elles se font très discrètes face à la horde menée par Clooney ou Lady Gaga, qui semblent rassembler tous leurs collègues derrière eux.

Malgré ce soutien considérable des stars, la guerre n’est pas encore gagnée pour les gays car bon nombre de personnes se disent encore défavorables à la légalisation de leur union, principalement aux États-Unis. Les communautés chrétiennes et religieuses sont les premières à prendre position contre cette lutte, qu’elles considèrent comme de mauvaises mœurs. Parmi elles, la mère de Brad Pitt elle-même qui a choqué son fils et les stars avec une lettre enjoignant les citoyens américains à voter pour Mitt Romney, l’adversaire d’Obama. Dans cette missive, Jane Pitt fait appel aux valeurs chrétiennes pour appuyer son choix de ne pas autoriser le mariage entre personnes du même sexe. Cette initiative de Madame Pitt a engendré la colère des Brangelina qui la considèrent comme honteuse.

Certes, avec un soutien aussi médiatique et considérable que celui des stars de l’écran et de la chanson, et même des hommes de pouvoir, la communauté des homosexuel(le)s et transsexuel(le)s a trouvé le bon moyen de se faire entendre, mais force est de constater que dans le backstage, la partie est encore loin d’être gagnée.

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Premier mariage bouddhiste homosexuel à Taïwan

Sunday, July 15th, 2012

Nouvel Observateur

Deux Taïwanaises prévoient de se marier le mois prochain lors d’une cérémonie bouddhiste, la première à célébrer un mariage homosexuel, qui reste officiellement interdit à Taïwan, pourtant un des pays d’Asie de l’est les plus progressistes en matière de moeurs.

Fish Huang et You Ya-ting, toutes deux âgées de 30 ans, seront bénies le 11 août par Maître Shih Chao-hui dans un monastère bouddhiste du comté de Taoyuan, dans le nord de l’île, ont-elles indiqué mercredi.

“Après six ans ensemble, nous avons envie de prendre un engagement à vie l’une envers l’autre”, a déclaré à l’AFP Fish Huang.

Taïwan est une des sociétés les plus avancées d’Asie de l’Est et les groupes homosexuels réclament depuis des années au gouvernement de légaliser le mariage homosexuel.

Il y a un an, quelque 80 couples homosexuels des deux genres avaient organisé une cérémonie collective d’engagements mutuels, pour attirer l’attention des médias et du public sur le sujet.

En 2003, le gouvernement avait préparé un projet de loi qui légalisait le mariage homosexuel et autorisait l’adoption par les couples ainsi formé, une première en Asie. Mais cette loi, controversée, n’a jamais été présentée au Parlement.

Le président taïwanais Ma Ying-jeou déclare qu’il respecte les couples homosexuels mais que l’opinion publique doit être prête avant que ce projet de loi passe devant le parlement.

Maître Shih Chao-hui, perçue comme progressiste au sein du bouddhisme taïwanais, a indiqué que la cérémonie d’août reflèterait l’esprit du bouddhisme.

“En fait, les enseignements du bouddhisme ne discriminent pas contre les gays et les lesbiennes et ne considèrent pas le désir humain comme un péché, même s’ils prônent la mesure”, déclare-t-elle.

Mais les hauts représentants du boudhisme à Taïwan ont des avis divergents sur la question.

“C’est vrai, les écritures anciennes du bouddhisme ne mentionnent pas les gays, mais cela ne veut pas dire nécessairement que le bouddhisme approuve” l’homosexualité, a déclaré Maître Huei Kai, professeur à l’université Fo Guang, à Kaohsiung (sud de l’île), au quotidien United Daily News.

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Gabriel Nadeau-Dubois figurera dans le calendrier 2012-2013 de Gay Globe Magazine

Thursday, May 31st, 2012

Par: Gay Globe Média

Après avoir été déclaré “sexy” par le jeune cinéaste Xavier Dolan lors d’une émission matinale de TVA il y a quelques semaines et surtout suite à la vague de commentaires du public à l’effet que Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSÉ, serait un sex symbol québécois, le magazine Gay Globe a décidé de l’inclure dans son calendrier des plus beaux hommes du monde sur le Web version 2012-2013.
“Il ne fait aucun doute que Gabriel Nadeau-Dubois est populaire auprès des jeunes, garçons et filles, parce qu’il représente un pouvoir dans son état brut mais aussi parce qu’il semble être effectivement très sexy pour de nombreuses personnes. Pourquoi alors ne pas le consacrer?”, déclare l’éditeur de Gay Globe Roger-Luc Chayer.
Selon les informations en possession de Gay Globe, le jeune porte-parole de la CLASSÉ aurait été informé de sa présence dans le calendrier de Gay Globe par le journaliste Thomas Gerbet de Radio-Canada et cette présence ne semble nullement l’incommoder.
Le calendrier de la Fierté 2012-2013 sera publié en encart central de l’édition 84 de Gay Globe Magazine disponible dès le 1er juillet 2012 en version papier et en version PDF au http://www.gayglobe.us
À noter que la rédaction de Gay Globe, en réponse à quelques demandes d’information du public, souhaite réitérer que les personnes dont on parle dans le magazine, comme pour les annonceurs, ne sont pas nécessairement issus de la communauté gaie. L’orientation sexuelle des gens étant confidentielle, le fait pour Gabriel Nadeau-Dubois d’être reconnu sexy par un média gai ne signifie en rien qu’il puisse être gai, bien que cela ne serait aucunement préjudiciable.

Jésus était-il gai? Réflexions d’un prêtre anglican

Saturday, April 28th, 2012

Le sermon du vendredi saint sur les dernières paroles du Christ avant sa mort est un exercice spirituel de haut vol. Cette tradition, qui remonte aux jésuites, a été adoptée par de nombreuses Églises anglicanes. Ayant eu récemment le privilège de prononcer ce prêche à Wellington, en Nouvelle- Zélande, j’ai choisi la souffrance comme thème. Conscient des profondes divisions de l’Église en matière d’identité sexuelle et de sexualité, je me suis senti tenu de parler des souffrances qu’elle a infligées aux homosexuels au cours des siècles. Ce sujet délicat était-il approprié pour un ven- dredi saint ? Pour la première fois de mon sacerdoce, il s’est imposé à moi avec force. Les dernières paroles de Jésus ne me laissaient pas le choix : “Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : ‘Femme, voilà ton fils.’ Puis il dit au disciple : ‘Voilà ta mère.’ Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.” (Jean 19,26)

Jésus était un rabbin célibataire, chose plutôt rare à cet- te époque. L’idée qu’il avait une relation amoureuse avec Marie-Madeleine ne repose sur aucune preuve biblique. La thèse selon laquelle il était homosexuel paraît beaucoup plus fondée. Cependant, au sein de l’Église, même les mi- litants pour les droits des homosexuels la rejettent. Hugh Montefiore, évêque de Birmingham, issu d’une famille juive en vue, osa suggérer cette possibilité, mais ses propos fu- rent accueillis avec mépris, comme s’il les avait tenus par pure provocation. Après avoir moi-même beaucoup réfléchi à la question, je me suis senti obligé, pour la première fois depuis le début de mon sacerdoce, il y a un demi-siècle, d’exprimer l’idée que Jésus était peut-être bien homosexuel. S’il avait été dépourvu de sexualité, il n’aurait pas été vrai- ment humain – ce qu’il serait hérétique de penser.

Jésus pouvait être aussi bien hétérosexuel que bisexuel ou homosexuel. Impossible de le ranger avec certitude dans une catégorie. L’option homosexuelle semble simplement la plus vraisemblable. Sa relation intime avec le disciple bien- aimé tend à le prouver. C’est ainsi, en tout cas, qu’on l’inter- préterait chez n’importe qui aujourd’hui. Même s’il n’existe pas de tradition de célibat chez les rabbins, Jésus, gai ou pas, peut très bien avoir choisi de vivre dans la chasteté.

Cependant, même si de nom- breux chrétiens sont enclins à souscrire à cette thèse, je ne vois aucune nécessité théologique de le faire .

Que Jésus ait été homo- sexuel ou pas n’altère en rien ce qu’il était et ce qu’il signifie pour le monde d’aujourd’hui. Spirituelle- ment, c’est un être imma- tériel. L’important, c’est que beaucoup d’adeptes du Christ – religieux et laïcs – sont des gais ou des les- biennes, et qu’en dépit de l’Église ils lui restent remar- quablement fidèles. Si l’Égli- se chrétienne les accueillait plus librement en son sein et les aimait davantage, ces fidèles seraient encore plus nombreux.

Robert Laramée: Où est passé l’argent des aînés?

Tuesday, April 10th, 2012

Journal de Montréal

Un rapport confidentiel lève le voile sur la mauvaise administration d’une résidence. La Maison des aînés compte 45 logements. Selon un rapport de la Société d’habitation du Québec, les revenus de buanderie, de transport et de certains repas n’auraient jamais été comptabilisés pendant près de 20 ans. Des montants de plusieurs dizaines de milliers de dollars.

estion déficiente, des dizaines de milliers de dollars non déclarés, des dépenses sans pièces justificatives et du travail au noir. Voilà ce qu’on relate dans un rapport de vérification concernant une résidence pour personnes âgées dirigée par l’ancien conseiller municipal de Montréal, Robert Laramée.

Le rapport confidentiel de la Société d’habitation du Québec au sujet d’Habitations les II volets n’a rien de rassurant. Il est mentionné entre autres qu’il y aurait eu pour 79 040 $ de frais de buanderie non comptabilisés entre 2006 et 2009 seulement.

On y indique aussi la location d’une Volvo au bénéfice du directeur général, pour laquelle il n’y avait pas d’avantage imposable. Le conseil d’administration d’Habitation les II volets a pourtant tenté d’éviter la divulgation de ce rapport compromettant à un locataire devant la Commission d’accès à l’information.

« Ils ont tout fait pour protéger Robert Laramée. Ils ont tout fait pour lui permettre de s’en sauver », dénonce Michel Pepin de l’Association des locataires de la Maison St-Étienne, l’une des deux résidences que regroupe l’organisme sans but lucratif.

Gestion déficiente

Le président du conseil d’administration, Pierre Breton, reconnaît que la gestion était déficiente, mais refuse de prendre le blâme. « Il y a un passé qui est questionnable, ce n’est pas drôle ce qui s’est passé. Ça nous prend plus d’aide, ça nous prend des individus qui viennent témoigner. Des ouï-dire, je ne peux pas travailler avec ça », dit-il.

À la suite des interventions de Michel Pepin, il dit avoir commencé à poser des questions. La Société d’habitation du Québec qui a fourni plus d’un million en subventions depuis cinq ans a été appelée à la rescousse.

À cette époque, les dirigeants de l’OSBL ont également fait une dénonciation au fisc pour un montant de 60 000 $ au provincial et au fédéral pour des montants non déclarés.

Le rapport de vérification produit par des vérificateurs internes de la SHQ est une procédure exceptionnelle. Pourtant, le c.a. estime que des erreurs ont été faites.

« Quand on compare les revenus avec les dépenses actuelles, c’est vraiment astronomique ce qu’on dit », soutient Pierre Breton.

Il admet toutefois que certains remboursements de dépenses n’étaient pas nécessairement légitimes. Selon le rapport de la SHQ, ce sont des dépenses de 39 344,82 $ en 2007 et 46 557, 67 $ en 2008 qui ne sont pas supportées par des pièces justificatives. De 2007 et 2009, le montant mensuel des frais de service payés par les locataires est aussi passé de 168 $ à 302 $. « C’est épouvantable », dit Michel Pepin. Depuis, il a été diminué de 44 $.

« Ces anomalies sont suffisamment importantes pour que la SHQ exige, conformément aux conventions d’exploitation en vigueur, que votre organisme ait recours à un gestionnaire externe et indépendant afin d’assurer une saine gestion », a écrit le président de la Société d’habitation du Québec, James McGregor.

Robert Laramée a quitté son poste en décembre 2010.

Piétonnisation annulée dans le Village?

Sunday, March 11th, 2012

La Ville et la Police s’opposent
à la fermeture de la Ste-Cath!
Photo: Tourisme Montréal
Suite à la réunion du Conseil d’arrondissement de Ville- Marie de la semaine du 7 mars 2012, la Ville, appuyée du service de police du poste 22 a fait l’annonce que la ferme- ture de la rue Ste-Catherine pour la version 2012 de la pié- tonnisation n’était pas assurée. Le Maire Tremblay a effec- tivement déclaré que rien n’était décidé, que la fermeture n’était pas acquise et qu’il existait une forte possibilité que seuls les trottoirs soient fermés, comme cela se fait déjà sur la rue Mont-Royal Est, de manière à permettre la circulation tout l’été. Les raisons invoquées sont le nombre très élevé de plaintes reliées à la sécurité, aux agressions, aux problèmes d’itinérance et de revendeurs de drogue car selon le Maire, les plaintes ont été très nombreuses en 2011. Le Maire disait toutefois que les discussions continuaient…

Manger gai pour rester mince!

Saturday, February 4th, 2012

̧a ne fait aucun doute pour Simon Doonan. Dans son plus récent livre, Gay Men Don’t Get Fat – qui est tout sauf un guide pour maigrir! -, il lance des explications tantôt farfelues,tantôtjustessurlasveltessedesgais.Au-delàdes clichés, qu’en est-il?
Simon Doonan n’est pas nutritionniste. Il est pilote de style et porte-parole de la chaîne Barneys. Il a été columnist pour The New York Observer pendant 10 ans. On le sollicite de toutes parts pour commenter la mode, de la robe de mariage de Kate Middleton au tapis rouge des Oscars. Faire dans la dentelle? Pas son genre. Son humour est grinçant et irrévé- rencieux, et son langage, plutôt cru.
Dans Gay Men Don’t Get Fat, il avance qu’il existe seule- ment deux groupes alimentaires: les aliments gais et les ali- ments hétéros. Dans une entrevue accordée au New York Times, il illustre sa pensée: «Les chips gaies sont cuites au four, les chips hétéros sont frites.» On doit consommer un savant mélange des deux pour garder sa ligne, conseille-t- il. Les mets gais par excellence? Les macarons. Les sushis aussi. À l’inverse, la cuisine mexicaine est totalement hé- téro. Tout comme les barbecues, alors que l’on y consomme compulsivement du guacamole et de la bière… avant le re- pas! «Savent-ils au moins combien de calories et de gras ils ingèrent?» écrit-il paniqué.
Les gais, avance-t-il, sont minces parce qu’ils ont moins d’obligations et plus de temps libres, d’où leur abonnement VIP gym. Ils occupent souvent des professions «brûleuses de calories». Suivez un coiffeur ou un designer de vitrine avec un podomètre, suggère-t-il. L’auteur des best-sellers Wacky Chicks et Nasty (à l’origine de la série télé Beautiful People) propose une enfilade de clichés – il ne s’en cache pas – et une bonne dose d’ironie et de dérision (inclure ici autodérision).
Les hommes homosexuels sont-ils réellement plus min- ces? Oui, répond Bernard Lavallée, nutritionniste montréalais et auteur du blogue Gay Nutrition. «Les recherches sur la question sont peu nombreuses et les échantillons étudiés, petits, mais on remarque que les hommes homosexuels ont tendance à avoir un indice de masse corporelle (IMC) moins élevé que les hétéros», explique-t-il.
«Il y a encore beaucoup à comprendre, dit le spécia- liste. L’explication liée au modèle socioculturel est la plus acceptée. On présume que la culture gaie met plus l’accent sur l’apparence. Les effets: plus de poursuite de minceur, plus de condition- nement physique, etc. Ces facteurs augmentent le ris- que de développer des trou- bles de l’alimentation. Dans Gay Men Don’t Get Fat, Si- mon Doonan parle surtout de style et aborde la quête de la minceur avec humour. Mais comme il l’écrit, «les généralisations cachent tou- jours des parcelles de vérité»

Fermeture du Sauna du Plateau

Saturday, February 4th, 2012

Le milieu des saunas et des autres établissements gais similaires est en train de vivre une profonde révolution et ce virage peut être observé depuis environ deux ans, avec comme point de départ la fermeture du sauna Ste-Cath et du 456, pourtant établi depuis plus de 30 ans.
Voilà qu’un nouveau sauna, en non le moindre, a décidé de fermer ses portes définitivement. Depuis le 5 février, les clients et habitués du Sauna du Plateau sont confrontés à une porte clos, après 18 ans d’ouverture. Qu’est-ce qui ex- plique cette fermeture? Est-ce la fin des établissement d’eau du milieu gai montréalais? Michel Proulx, propriétaire du Sauna du Plateau a rencontré Gay Globe Média pour une entrevue exclusive.
Gay Globe: Michel d’après vous qu’est-ce qui explique la dé- sertion observée des saunas gais montréalais globalement?
Michel Proulx: Les nouveaux médias, la jeunesse, le fait que les jeunes ne lisent plus et ne vont que sur Internet. Le fait de l’ouverture d’esprit des gens qui n’ont plus besoin de milieux clos pour se rencontrer.
Gay Globe: Le sauna du Plateau était très populaire pour sa terrasse et sa grande propreté, quel était le type de clientèle qui le fréquentait?
Michel Proulx: Des gais qui voulaient se faire bronzer inté- gralement, qui aimaient aller dehors en plein centre-ville pour flirter sur notre toit et profiter de la vie montréalaise dans une environnement de liberté sexuelle.
Gay Globe: Quel est l’avenir des saunas gais à Montréal selon vous? Est-ce que l’Internet viendra à bout de ce type de commerce?
Michel Proulx: Il va tou- jours y avoir des saunas mais ils devront se rationa- liser pour se rentabiliser. La compétition est si forte que la pression fait baisser les prix et cela a un effet sur la sur- vie de ces établissements.
Gay Globe: Votre expérience des saunas est pourtant im- portante n’est-ce pas?
Michel Proulx: Oui j’ai par- ticipé à la construction et aux débuts du sauna Mon- tréal, maintenant occupé par un sauna de 4 étages dans le Village. J’ai contri- bué à gérer 4 autres saunas à Montréal, Québec et To- ronto, pour finalement avoir l’opportunité d’ouvrir avec Gilles Perron, aujourd’hui décédé, mon propre établis- sement, tout ça depuis les années 80.
Gay Globe: Avez vous des regrets?
Michel Proulx: Qui n’aurait pas de regrets à devoir fer- mer un établissement vieux de 18 ans parce qu’il n’est plus rentable? Hein?
Michel Proulx, avec l’aide de son personnel, a contribué à faire vivre une institution phare dans le développe- ment de la communauté gaie masculine. Alors que les hommes gais ne pouvaient vivre totalement leur sexua- lité, le Sauna du Plateau of- frait un refuge, un lieu sécu- ritaire et strictement orienté vers l’épanouissement de la sexualité des gais.
24 heures par jours, le Sau- na du Plateau a contribué à offrir un lieu d’émancipation pour la communauté gaie montréalaise et le temps est venu de remercier Michel Proulx pour sa contribution historique à notre épanouis- sement. Merci Michel!

Mariages gais: volte-face du fédéral

Saturday, February 4th, 2012

Le ministre fédéral de la Justice a affirmé vendredi que le gouvernement chan- gera la loi afin de s’assu- rer que l’union des couples homosexuels étrangers qui viennent se marier au Ca- nada soit reconnue au pays. Des doutes ont été soulevés en janvier quant à la vali- dité des milliers de maria- ges célébrés au Canada en- tre conjoints de même sexe provenant de l’extérieur du pays, en raison d’une posi- tion du gouvernement fédé- ral dans la cause de deux lesbiennes de l’étranger qui demandent le divorce. Dans un document déposé en cour, les procureurs fédé- raux plaident que les deux femmes n’étaient pas léga- lement mariées puisqu’elles ne sont pas Canadiennes.

Le Village gai de Montréal

Friday, December 9th, 2011

Les points chauds qui bougent
positivement ou négative-
ment. Une économie locale
rudement mise à l’épreuve!
Photos: Gay Globe Média
Le Village gai de Montréal souffre et ça se voit. Les com- merçants et résidants exigent de la part des autorités une prise en charge des problèmes liés à l’itinérance, à la pros- titution et à la consommation de drogue mais est-il trop tard pour intervenir? Est-ce que le Village aurait été sacri- fié pour laisser la place aux deux nouveaux pôles impor- tants d’économie gaie que son Rosemont et le Plateau Mont- Royal? Il existe dans le Village des situation qui n’existent pas ailleurs et il faudra tôt ou tard qu’on se pose les vraies questions à savoir si les politiques prennent leurs responsa- bilités et si la police a vraiment le désir de maintenir “l’or- dre” et d’appliquer la loi comme partout ailleurs à Montréal?
Côté nord, Ste-Catherine Est entre Papineau et Cartier
À part deux exceptions, la revitalisation de la façade de TVA donnant sur le Village et l’ouverture prochaine d’un restau- rant de la chaîne Milsa dans les locaux du Café Européen, deux exemples montrent l’état d’abandon et de délabrement d’un Village qui a pourtant été par le passé un exemple de modernisation et d’implication positive d’une communauté: Dans la rue Amherst à partir de Ste-Catherine, côté nord- est, pratiquement tous les commerces sont fermée, à louer ou abandonnés sans que personne n’intervienne.
Pire, un pan complet de la rue Ste-Catherine, entre Pa- pineau et Cartier est laissé à l’abandon alors que juste en face, survivent courageu- sement de très beaux com- merces comme le restaurant asiatique ou le bar Le Stud.
Difficile de savoir exacte- ment quels sont les plans de la Ville ou de l’arrondis- sement mais tôt ou tard, il faudra penser à sauver cet héritage qu’est le plus gros village gai du Canada.

Homer Simpson se déclare «fif»!!!

Friday, December 9th, 2011

Le 31 octobre dernier, dans le cadre de l’émission Les Simpsons diffusée sur les ondes de Télétoon au Québec, on diffusait le spécial Halloween numéro 20 à trois reprises dans la journée comme toujours. Quelle ne fut pas notre surprise que d’entendre Homer, voulant se déclarer gai, utiliser le mot “fif” pour se qualifier. Le mot se retrouvant uniquement sur la version québécoise, ni dans la version française ni dans la version originale anglaise ne pouvait- on entendre l’équivalent de ce terme homophobe dénoncé depuis des années au Québec.
Préoccupé par l’impact que pouvait avoir ce mot sur la per- ception des ados et des jeunes qui écoutent Télétoon, sur- tout depuis les campagnes de Gai Écoute (Fifi est le nom d’un chien) et suite à la sortie du livre de Jasmin Roy (Osti de fif), Gay Globe a demandé à la porte-parole de Télétoon, Madame Marie-Hélène Potvin, de nous dire quelle était la position de sa compagnie, sachant qu’elle venait de nuire à des années d’information afin que ce mot ne soit plus utilisé pour qualifier les homosexuels, surtout pour la violence qu’il évoque. Voici l’essentiel de sa réponse: “Au nom de TÉLÉ- TOON, je vous remercie de nous avoir contactés afin de par- tager vos inquiétudes quant à un extrait des Simpson conte- nant l’expression “fif”. Nous regrettons sincèrement qu’un extrait de l’épisode, et ce mot en particulier vous ait dérangé.
J’aimerais d’abord préciser que TÉLÉTOON n’est pas respon- sable de la traduction, ni du doublage de la version québécoi- se des Simpson. C’est le distributeur de la série, en l’occur- rence FOX, qui scénarise la version pour notre marché et la livre à TÉLÉTOON pour diffusion.
L’extrait en question présente Homer Simpson visiblement heureux de chanter et d’af- firmer son homosexualité. Le contexte dans lequel le terme a été utilisé ne se veut pas humiliant ni dégradant. Même si TÉLÉTOON n’endos- se d’aucune manière l’utilisa- tion malveillante de ce terme, l’utilisation du mot employé dans cette scène, démontre plutôt un sentiment de fierté et de gratitude pour l’homo- sexualité. Soyez assuré que nous sommes sensibles aux préoccupations que vous soulevez et que nous avons acheminé vos commentai- res à notre département de programmation ainsi qu’à l’équipe de FOX afin qu’ils puissent prendre le tout en considération à l’avenir.”
Gay Globe a signifié à Mada- me Potvin que le mot fif ne pouvait être positif. Il reste encore de l’éducation à faire, même chez les grands!

Un magazine gai distribué dans les bases militaires américaines

Sunday, September 25th, 2011

Un magazine américain destiné aux homosexuels a publié une édition spé- ciale distribuée dans les bases militaires à l’occa- sion de l’abrogation défini- tive du tabou homosexuel dans l’armée américaine.
Le magazine OutServe publiait le 20 septem- bre cette édition spéciale, dans laquelle une centai- ne de militaires révélaient ouvertement leur orienta- tion sexuelle, indique le magazine sur son site In- ternet en jugeant que cela constituait “un moment incroyable de l’histoire de l’armée” américaine. “Les gais, lesbiennes ou bi- sexuels devaient aupara- vant cacher leur véritable identité”, rappelle le ma- gazine. L’armée de terre et l’aviation ont autorisé la mise en vente du magazi- ne dans leurs bases, selon un responsable militaire s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Autoriser le mariage aux homosexuels les rendrait plus gais

Wednesday, August 10th, 2011

Jim.fr

Washington, le mercredi 10 août 2011 – Depuis l’autorisation du mariage aux personnes de même sexe dans l’état de New York qui a donné lieu à des centaines d’unions ces dernières semaines, les Etats-Unis comptent six états ayant rendu légales les épousailles homosexuelles, le Vermont, l’Iowa, le Massachusetts, le Connecticut et le New Hampshire ayant précédé l’état de la Grande Pomme. La capitale, Washington, permet également les mariages entre personnes du même sexe. Enfin, le 3 août dernier, les sept membres du conseil de la tribu des Suquamish dans l’état de Washington ont adopté une résolution permettant ce type d’union, devenant la seconde tribu américaine à se positionner dans ce sens après celle des Coquille (Oregon).

Mariage gay ou hétérosexuel : même combat

Cette évolution de la société américaine, qui suscite on s’en doute de nombreux commentaires outre-Atlantique, n’est pas sans influence sur la perception de ce phénomène par les « spécialistes » de la psychologie humaine. Ainsi, si en 2004, l’Association américaine de psychologie (APA) qui regroupe le plus grand nombre de psychologues au monde (157 000) s’était fermement prononcée contre la discrimination des relations entre personnes du même sexe, elle s’était refusée à formuler toutes recommandations plus précises, concernant notamment le mariage homosexuel. La donne apparaît très différente aujourd’hui. La multiplication des mariages gays légaux a en effet permis de réaliser différentes enquêtes destinées à déterminer si le fait de s’unir civilement lorsqu’on est homosexuel entraînait les mêmes bienfaits (!) que lorsqu’on est hétérosexuel. La réponse est affirmative assure Clinton Anderson l’un des responsables de l’APA, spécialiste des questions liées à l’homosexualité, cité par CNN. « Le mariage chez les personnes du même sexe confère la même sensation de sécurité, de soutien et de reconnaissance ».

Le refus du mariage homosexuel stresse les gays

Fort de ces conclusions, l’APA, à la veille de son assemblée générale annuelle, vient d’adopter à l’unanimité une résolution recommandant officiellement la légalisation du mariage homosexuel. « Beaucoup de gays et de lesbiennes, tout comme leurs concitoyens hétérosexuels, souhaitent avoir une relation stable, durable, dans laquelle ils sont pleinement impliqués et y arrivent avec succès » commente notamment l’APA. Parallèlement à cette préconisation, l’APA souligne avec force que les campagnes s’opposant aux mariages homosexuels représentent une source de stress importante pour les gays et lesbiennes. « De nouveaux éléments montrent que les campagnes qui veulent interdire aux couples de même sexe de se marier sont source de stress pour les gays et les lesbiennes et pourraient avoir des effets négatifs sur leur bien être psychologique » remarque l’organisation.

Des mariages surtout bénéfiques pour les individus eux-mêmes

Si les études portant sur le mariage gay semblent donc démontrer le bénéfice de la légalisation de ces unions pour les homosexuels, les résultats sont plus contrastés en ce qui concerne la répercussion de telle réglementation sur l’image de l’homosexualité en général. Les recherches de M.V. Lee Badgett, directeur de recherche du Williams Institute on Sexual Orientation Law & Pulbic Policy (Université de Californie) montrent en effet qu’au Pays Bas, l’autorisation du mariage gay n’a entraîné qu’un faible changement dans l’ensemble de la société qui s’est a contrario révélé considérable pour les couples homosexuels eux-mêmes.

Non au PACS

Reste à savoir quelle sera la portée de cette recommandation de l’APA. Maggie Gallagher, porte parole de la National Organization for Marriage ne se montre guère optimiste : « Je pense que cette recommandation de l’APA est destinée à demeurer confidentielle » juge-t-elle citée par CNN. Cependant, cette contribution de l’APA apportera un argument supplémentaire à ceux qui considèrent que l’union civile (tel le PACS) ne peut être un succédané satisfaisant pour les homosexuels. « Toute solution alternative au mariage, est par essence, une stigmatisation des couples du même sexe » juge Clinton Anderson.

Brad Pitt va se marier… si les gays le peuvent aussi

Thursday, July 7th, 2011

tempsreel.nouvelobs.com

Brad Pitt est prêt  à donner de sa personne pour le mariage gay. L’un des plus beaux gosses que cette terre porte actuellement consentira à épouser Angelina Jolie et à briser le cœur de millions d’admiratrices à une condition : que son pays légalise le mariage homosexuel.

S’il a déjà donné dans la bague au doigt avec Jennifer Aniston, on avait cru comprendre que Brad Pitt n’était pas pressé d’en faire de même avec Angie. Pourtant, les cœurs d’artichaut tout comme les journalistes people en rêvent : on imagine les dimensions de tel événement showbiz… et beaucoup moins celles de la robe de la serial mother qui semble fondre à chaque nouveau cliché.

Si les gays peuvent se marier…

Bref, si-si c’est possible. Du moins à en croire Brad Pitt qui a déclaré à nos confrères américains de People : ” “Il est encourageant que New York a rejoint le mouvement pour accorder l’égalité du droit au mariage pour ses citoyens. Mais c’est le droit Constitutionnel de chaque Américain d’épouser la personne qu’il aime, peu importe l’Etat où il habite. Aucun Etat ne devrait pouvoir décider qui peut se marier ou non. Grâce au travail inlassable de plusieurs d’entre vous, un jour bientôt il en sera fini de cette discrimination et chaque Américain pourra se réjouir d’un droit équitable au mariage.”

Or, Brad Pitt affirme qu’il ne se mariera pas tant que ce droit ne sera pas étendu à l’ensemble des USA. De deux choses l’une. Ou Brad Pitt est un idéaliste (voire un peu… naïf), ou un cynique qui sait fort bien qu’il y aura toujours des poches d’hostilité au mariage gay dans ce pays de toutes les opportunités. Ce qui signifierait alors que tous les espoirs sont permis pour les briseuses de ménages…

Fermeture du Sauna 456 à Montréal

Tuesday, July 5th, 2011

Gay Globe Média

Le Sauna 456, situé au 456 de la Gauchetière à Montréal et ouvert depuis près de 30 ans annonce sa fermeture en septembre 2011, pendant la fin de semaine du travail, de manière à permettre des travaux majeurs sur une très longue période.

Selon nos renseignements, il semblerait que l’édifice abritant le fameux sauna et un gym aurait été vendu et la transaction aurait été conditionnelle à la possibilité de rouvrir un sauna, d’ici quelques années, au même endroit sans qu’une date précise n’ai été mentionnée.

Le 456 fermera donc officiellement ses portes vers le 3 septembre, d’autres sauna gais à Montréal sont prêts à prendre la relève dont le Sauna du Plateau ou le 5018.

Gay Globe Magazine – Le site du premier magazine gay québécois

Thursday, June 30th, 2011

Le site du premier magazine gay québécois

Gay Globe Magazine

http://www.gayglobe.us

Gai Écoute: Directeur très controversé, Robert Laramée

Wednesday, June 15th, 2011

Par Gay Globe Magazine

À la fin mai 2011, Gai Écoute, oeuvrant dans le domaine de l’aide téléphonique sur les questions homosexuelles au Québec, annonçait la nomination de Robert Laramée au poste de Directeur Général malgré un passé pas très glorieux comme conseiller municipal et administrateur de fonds. Robert Laramée remettait en effet sa démission comme directeur d’une résidence de personnes âgées, fin décembre 2010, suite à de nombreuses irrégularités dans sa gestion et la disparition de 88,000$ des états financiers (Le Devoir). Il avait, quelques mois avant, été condamné à 5000$ pour avoir enfreint la loi sur l’Assurance-emploi en rémunérant illégalement un employé par des dessous de table. En 2005, Laramée, alors conseiller municipal, était devenu directeur général de Vision Montréal et avait convaincu Benoît Labonté de devenir chef du parti, avec le scandale de corruption qui suivra. Est-ce que M. Laramée fait honneur à Gai Écoute avec ce nouvel emploi? La communauté gaie mérite peut-être un peu mieux, à Gay Écoute de veiller au grain…

1996- Gaipied, le site no.1 en France

Thursday, January 27th, 2011

Le nom de Gaipied ne nous est pas inconnu. Autant à l’époque il signifiait une excellente revue gaie française qui a cessée de publier, autant aujourd’hui le nom est synonyme d’un des plus important site gai français. Le http://www.gaipied.fr/ présente une foule de produits ressemblant d’avantage à un magasin général qu’à un site internet.

À noter, Gaipied offre une importante section médicale qui explique et répond à une foule de questions sur la santé gaie. Tout ce qui concerne le sexe entre hommes y est expliqué avec photos dans certains cas. Je suggère à tous les internautes gais d’aller lire la section “santé” qui saura vous remettre les idées en place concernant les pratiques sexuelles supposément sans risques comme la fellation.

Le menu offre aussi tous les éléments suivants: Les archives des éditions antérieures de Gaipied Hebdo (recherche par dates ou sujets), une magnifique expo de photos de mecs, un agenda des événements gais à Paris et en région, une boutik où l’on peut trouver tout à acheter allant des vidéos, bouquins, bijoux aux accessoires de bureau.

On trouve aussi sur le site de Gaipied des news, l’équivalent de nos nouvelles brèves, une liste des assos et un forum où vous pourrez y placer votre annonce de rencontre, d’emploi et de trucs à vendre. Une visite que vous garderez longtemps dans vos “bookmarks”.

L’Internet gai québécois est en pleine explosion. On y retrouve depuis quelques semaines une flopée de nouveaux sites gais qui offrent des services différents dépendant de notre âge, de notre localisation ou de nos goûts personnels. Sans compter le vétéran Gaibec (http://www.gaibec.com), je vous invite à aller visiter le site du Club 18-24 (http://www.cam.org/~infoyl/spectral/) qui offre des sections de rencontres et échanges, quelques activités et leur Magazine Izone. À noter que le site étant encore en construction, il ne faudra pas se surprendre de quelques petits “bugs” que le promoteur Spectral.com prévoit régler d’ici peu.

Un autre nouveau site est celui de Kiosque.com (http://www.kiosque.com) qui offre principalement les sections commerciales du Magazine Fugues. Le site est assez diversifié et la présentation est très colorée. La page titre du site s’annonce comme <<Le kiosque de la presse gaie et lesbienne>>, comme le site ne présente que les magazines publiés par les éditions Nitram sans y inclure d’autres publications gaies comme RG (le plus ancien, depuis 15 ans), HomoSapiens ou le Magaizine de Québec, il ne faudrait pas faire l’erreur de considérer ce site comme représentatif de toute la presse gaie et lesbienne au Québec.

CORRECTIF: Sur le Net, les adresse changent souvent très vite et c’est ce qui est arrivé avec le site Foundmoney inc, dont nous vous parlions le mois dernier. Pour savoir si vous avez de l’argent à votre nom au Canada, vous n’avez qu’à faire dorénavant le http://204.187.59.96/free_can.htm

R.L.C.

1996- Le pouvoir culturel gai existe t-il?

Thursday, January 27th, 2011

Mais justement, est-ce qu’il y a un véritable pouvoir culturel gai au Québec? C’est la question que je me posais dernièrement en constatant la vigueur de la culture anglophone de Montréal. Ce serait facile de faire des analogies entre les communautés anglaise et gaie du Québec, ce n’est pas interdit de rêver? C’est connu, il existe un peu plus de 800 000 personnes qui parlent et vivent en anglais au Québec et comme on considère que 10% de la population est gaie, il existerait ici un peu plus de 700 000 gais. Est-ce que la communauté anglaise est plus vigoureuse que les gais? Il existe trois universités, des centaines d’écoles, des théâtres, deux chaînes de télé, une dizaine de stations de radio et The Gazette qui vivent en anglais. Qu’est-ce qu’on a en revanche nous les gais? Des dizaines de bars, deux chorales gaies et quelques troupes de théâtre amateur. On pourrait croire à première vue que notre communauté est déficiente en infrastructures culturelles. Imaginons des universités gaies, des télé homos, La Commission des Ecoles Homosexuelles de Montréal, etc. Ce qui fait notre différence, c’est que la culture gais ne se résume pas en puissance monétaire mais bien en une incroyable volonté d’exister. Nos artistes gais et lesbiennes doivent affronter leurs égaux hétéros et en plus, ils doivent composer avec une orientation sexuelle qui n’ouvre pas nécessairement les portes. J’ai toujours pensé qu’en assistant à un spectacle ou à un concert gai, on devenait témoin de la victoire d’un être marginalisé sur son environnement. La prochaine fois que vous voudrez bien acheter un billet pour un événement culturel gai, dites-vous que vous récompensez quelqu’un qui l’a surement mérité. Ensuite, il ne restera qu’à souhaiter que le spectacle soit bon…

Nouveau bar gai à Trois-Rivières La Station 2

Tuesday, December 21st, 2010

Émission de GGTV sur le nouveau bar gai de Trois-Rivières La Station 2 au http://www.gayglobe.us/lastation2.html

55- Hommage à l’amour gai en 100 baisers sur GGTV

Saturday, December 18th, 2010

Trop souvent les homosexuels sont dépeints comme des gens aux moeurs différentes et qui s’exposent par leur propre im- prudence au VIH et compa- gnie.
Nombreux sont les groupes de droite aux États-Unis ou au Ca- nada qui croient ou font croire que l’amour gai est quelque chose de différent ou d’immo- ral. L’Internet permet d’ailleurs de découvrir que dans de nom- breux pays africains, les ho- mos sont persécutés au point de souhaiter publiquement et en toute impunité leur mort.
C’est pour montrer au monde que les gais, quand ils s’aiment, sont comme tout le monde que GGTV a décidé de diffuser un formidable document vidéo, accompagné d’une musique fort émouvante qui démontre en huit minutes que l’amour entre des gens qui s’aiment simplement pour ce qu’ils sont et non ce que l’on pense d’eux, que cet amour transcende les croyances et les préjugés.
Ce document est aussi pré- senté sous forme d’hommage à ceux qui sont morts du SIDA, parce qu’ils sont morts d’avoir aimé et ça, c’est aussi le drame quotidien que vivent les gais comme communauté. À voir absolument au www.gglobetv.
com/100baisers.html

55- GGTV/Le Point premier groupe média gai au Québec

Saturday, December 18th, 2010

Selon les moteurs de recherche spécialisés disponibles sur Internet et les calculs standards dans le mi- lieu, Le Point et sa division GGTV battent de nouveaux records de popularité et dominent définitive- ment le marché des médias gais au Québec.
Pour arriver à la conclusion en titre, la validation par des autorités indé- pendantes est importante et GGTV a utilisé 3 sources de validation re- connues de l’industrie Internet.
Chez Alexa, qui est un outil compa- rable aux sondages Nielsen pour la télévision, le positionnement global internet de GGTV est au 462,501e rang mondial, en hausse de 96% par rapport à mars 2008 loin au- dessus de Fugues.com avec 1,790,560, Le Magazine RG avec 2,130,768 ou Être avec 2,700,964.
Avec Google Analytics, l’outil d’analyse Internet du géant améri- cain Google, le profil des lecteurs est détaillé et indique que Le Point/ GGTV a attiré 77,92% de nou- veaux lecteurs et auditeurs en avril par rapport à mars 2008 et que de ce chiffre, 51,09% viennent de sites où Le Point/GGTV est référencé. Les villes d’où proviennent le plus de lecteurs au Québec sont Mon- tréal, Québec et Gatineau.
Quant au service Hubspot, les analyses des autres se confirment et placent Le Point/GGTV dans le premier 1,59% des sites Internet mondiaux les plus populaires et recensent 4216 liens externes qui dirigent vers GGTV. Un comparatif des pages retenues pour analyse démontre que Le Point domine le Web avec 1890 pages retenues alors que Fugues n’en a que 64 et RG 77.
25,000 visiteurs uniques venaient consulter leur média gai préféré en avril 2008, téléchargeant plus de 355,059 émissions et fichiers de GGTV. Des résultats très inté- ressants après seulement deux an- nées d’opération pour GGTV.