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Le Collectif Carré Rose Montréal doit se questionner, et VITE!

Saturday, September 20th, 2014

Billet éditorial par Roger-Luc Chayer

Carré Rose Montréal

Collectif Carré Rose Montréal

Le Collectif carré Rose Montréal, était, jusqu’à ce matin du moins, une association d’individus et d’entreprises, tous bénévoles, qui avait pour objectif au début d’unifier les principaux intervenants montréalais autour de la sécurité dans le Village gai, suite à de nombreuses attaques et agressions contre des personnes homosexuelles. Fort de la couverture médiatique entourant ces agressions et les appels à la prudence de la part des autorités, le Collectif a réussi à organiser quelques événements dont une marche, dirigée par le Maire Denis Coderre, en plein hiver, pour dénoncer la violence homophobe. Cette marche avait d’ailleurs été un succès en réunissant plus de 500 personnes. Le Collectif a par la suite gardé l’habitude de publier sur sa page Facebook des nouvelles d’un peu partout, des partages de sujets concernant généralement les gais et en cela il n’y avait pas de mal à s’informer, même si je dois l’avouer, les nouvelles manquaient parfois de vérifications et ne correspondaient qu’à une vision très étroite du militantisme gai. Jusque-là, “bof” me direz-vous!

Mais qu’est-ce qu’un “Collectif”?
Selon Wikipédia, la définition du mot “Collectif” est la suivante: Définit les actions et les choses auxquelles il est appliqué, comme étant réalisé par, ou destiné à, un groupe de personnes. On parle d’action collective lorsqu’un groupe, organisé ou non, réalise une action particulière. Dans les arts, un collectif d’artistes est une initiative qui est le résultat d’un groupe d’artistes travaillant ensemble, le plus souvent sous leur propre direction, vers des objectifs communs.

Forcément et en toute logique, le Collectif Carré Rose Montréal se doit d’être le regroupement des décisions des membres et partenaires, qui doivent décider du destin de l’association en commun accord et suite, tôt ou tard, à un mandat demandé par ses porte-paroles ou à un désir commun et collectif exprimé par ses adhérents au moyen de consultations dont les détails étaient un peu flous… Le Collectif Carré Rose Montréal est une association de personnes qui ont des objectifs communs dont celui de faire cesser la violence homophobe dans le Village et de dénoncer les actes d’homophobie en général.

Jusque là, ce mandat me convenait parfaitement, il correspondait à un besoin clairement exprimé depuis longtemps dans le Village et ne recevant aucune subvention, je trouvais sa crédibilité garantie par la bonne volonté exprimée par ses porte-paroles tout au long de son existence. J’avais donc adhéré, pour une rare fois, à un regroupement qui correspondait à mes valeurs et qui se dirigeait de façon exemplaire avec une relative transparence et une efficacité spectaculaire. La crédibilité du Collectif Carré Rose était solide comme un roc, il n’avait qu’à voguer sur la vague de son succès public et de sa représentativité. Simple n’est-ce pas?

Qui sont les porte-paroles du Collectif?
Le Collectif est représenté principalement par des personnes bénévoles dont deux individus qu’on peut voir un peu plus souvent publiquement. Louis-Alain Robitaille, un agent d’immeuble de la région de Montréal et Marco Duguay, un employé du Casino de Montréal. Quelques autres personnes s’affichent aussi avec le Collectif mais elles sont moins impliquées publiquement. Les porte-paroles ont des obligations déontologiques de base. Même si l’association n’est pas constituée en conseil d’administration ou en corporation, ses porte-paroles doivent se souvenir, quand ils parlent au nom du Collectif, qu’ils ne doivent pas associer les membres, partenaires et adhérents à des causes qui s’éloignent du mandat de base, qu’ils doivent naturellement éviter les conflits d’intérêts ou les apparences de conflits d’intérêts et que le Collectif ne leur appartient pas mais appartient bien à la collectivité. Ce n’est pas une entreprise privée!

Un des points qui pouvait soulever quelques interrogations éventuellement, quant à l’administration du Collectif, était le manque de consultation des partenaires et des membres. Depuis que j’avais adhéré au Collectif et que j’avais offert le support de mon groupe média, Gay Globe Média, sauf pour ce point nécessitant éventuellement une petite amélioration, je dois dire que j’étais satisfait du travail du Collectif et j’étais fier de m’y associer publiquement.

Un des éléments pouvant devenir problématique aussi avec la représentativité du Collectif était la nature des nouvelles et des causes qui recevaient le support des porte-paroles sans jamais résulter de consultations des membres. Au fil des mois, j’ai vu le Collectif partir d’une neutralité exemplaire pour devenir lentement une sorte de ramassis de causes plus ou moins pertinentes au mandat initial, comme si le Collectif, dans son expression publique, passait à gauche politiquement et socialement pour devenir un exutoire des causes perdues. C’est ainsi qu’à peu près toutes les nouvelles concernant des sujets aussi variés que des pseudo exécutions d’homosexuels en Iran, que les positions extrémistes de pasteurs américains ou de comportements de politiciens russes passaient sur le fil Facebook du Collectif au point ou même certaines nouvelles totalement farfelues et provenant clairement de sites d’humour trouvaient place sur le fil, comme de vraies nouvelles, comme si les personnes s’occupant du site n’avaient pas le détachement nécessaire à la gestion de nouvelles. Je suis d’ailleurs intervenu à quelques reprises pour aviser les responsables du site que certaines nouvelles étaient fausses, la tâche était parfois ardue vu le nombre de “n’importe quoi” qui y passait.

Le conflit d’intérêt et la crédibilité du Collectif
Une association quelle qu’elle soit, qui défend une cause peu importe sa nature, ne peut réussir à réaliser ses objectifs que si elle est crédible et représentative de ses membres et partenaires. Le Collectif avait donc un devoir non pas de résultat mais un devoir de réserve afin de ne pas imbriquer un concept bien pensé dans des situations pouvant potentiellement déconsidérer sa réputation et surtout sa crédibilité ou celle de ses membres.

Robert Vézina

Article sur M. Robert Vézina partagé par le Collectif Carré Rose Montréal

Vendredi le 19 septembre dernier, j’ai été stupéfié de voir sur le fil Facebook du Collectif un partage d’une nouvelle vantant de façon quasi incestueuse les mérites de Robert Vézina, co-fondateur du BBCM (Bad Boys Club Montréal). Cet article n’était pas rédigé par le Collectif. Toutefois, le fait de le partager, engageait le Collectif envers le BBCM puisqu’il est clair que les personnes responsables du site ne publieraient pas une nouvelle qu’ils ne souhaiteraient pas endosser. Le mot endosser prend ici toute son importante. Si le Collectif publiait par exemple un partage de texte vantant les actes de groupes d’extrême droite ukrainiens, est-ce qu’une personne raisonnable pourrait penser que le Collectif endosse ces actes? Bien sur. Si le Collectif partageait par exemple un texte demandant à tout le monde d’attaquer des homosexuels sur la rue, la surprise du public serait totale, et avec raison, car certains se demanderaient pourquoi le Collectif endosse une telle publication.

C’est ce qui s’est produit avec la publication de la nouvelle portant sur le BBCM, un groupe extrêmement controversé depuis des années à Montréal, et la forte diminution des participants aux événements du BBCM au fil des années est le reflet de cette controverse. Le BBCM a aussi été impliqué depuis 20 ans dans le fiasco monumental du Salon d’Affaires et de Vie Gaie à Montréal dans les années 2000, dans le fiasco des Outgames, et le nombre de participants à son Black&Blue a diminué de façon spectaculaire ces dernières années. Le BBCM a aussi été questionné dans les années 90 sur ses dons au SIDA, plutôt minimes, malgré les prétentions de ses responsables dont justement Monsieur Vézina.

D’abord questionné sur cette prise de position stupéfiante de la part du Collectif, sans consultation ni vérification, Marco Duguay, un des porte-paroles, s’est dit insulté de la question et a nié être associé à un quelconque conflit d’intérêt entre le Collectif et le BBCM. Or, après vérification, il appert que M. Duguay est bel et bien impliqué avec le BBCM, sa page Facebook arbore un en-tête au logo du BBCM et sur la page du BBCM, une photo montre M. Duguay qui y est présenté comme MEMBRE DU COMITÉ ORGANISATEUR DU BLACK&BLUE 2014. Pourquoi est-ce que M. Duguay voudrait cacher l’évidence? M. Duguay ajoutait du coup qu’il n’avait aucune idée de quoi je parlais à propos de l’article du BBCM, que je l’associais à la gestion de la page du Collectif par erreur, etc etc. Un article de TVA Nouvelles présente toutefois M. Duguay comme membre fondateur du Collectif mais bon, passons…

Marco Duguay

En-tête Facebook de M. Marco Duguay

BBCM

Photo du BBCM qui présente M. Duguay comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

Marco Duguay

M. Marco Duguay se présente comme membre bénévole du Collectif Carré Rose Montréal et se fait le porte-parole pour cet événement

Quand au principal porte-parole du Collectif, Monsieur Louis-Alain Robitaille, ce dernier est non seulement présenté sur la même photo du BBCM comme membre du comité organisateur du Black&Blue, IL VEND DES BILLETS POUR LE BLACK&BLUE, il a donc un intérêt financier ou personnel réel à annoncer le BBCM sur la page du Collectif, sans la moindre consultation que ce soit, associant les membres et partenaires à un événement commercial auquel ils ne voudraient peut-être pas tous participer, moi le premier. De quel droit est-ce que les porte-paroles du Collectif décidaient de partager un article promotionnel présentant de façon drôlement avantageuse, sans critique aucune, en impliquant l’ensemble du Collectif, un événement pourtant controversé financièrement? Ils n’en avaient pas le droit. Jamais je ne voudrais associer mon nom ou le nom de mes entreprises à une organisation aussi controversée que le BBCM et ma position est connue depuis au moins 15 ans.

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté par le BBCM, sur cette photo, comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté comme membre de la permanence, dans l’équipe de coordination du BBCM

En agissant ainsi, les porte-paroles du Collectif ont fait la démonstration qu’ils étaient inaptes à représenter le groupe ou, du moins, à le protéger de toute manipulation commerciale. Pire, en partageant ladite nouvelle, les porte-paroles cachaient un fait important que le public avait le droit de savoir, le fait qu’ils vendent des billets par derrière et qu’ils sont en fait, membres du comité organisateur du principal événement annuel du BBCM. En cela, la réputation du Collectif a été irrémédiablement atteinte de façon négative, sa crédibilité vient de passer au broyeur et ultimement, c’est l’existence même de ce formidable concept qui est maintenant en danger.

Lorsque j’ai écrit en privé par Facebook à M. Duguay, ce dernier a préféré bloquer mon accès à sa page pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Quant à M. Robitaille, j’attends toujours les réponses à mes questions, ce dernier pensant que son silence règlerait tout, comme l’autruche qui se met la tête dans le sable pensant que le lion ne la verra pas… ERREUR!

Le Collectif Carré Rose n’est plus ce qu’il était à son lancement à l’automne dernier, il sert dorénavant les intérêts personnels de ses porte-paroles qui n’accordent plus aucune importance ni à la consultation des membres, ni aux règles naturelles concernant le conflit d’intérêt ni au savoir-vivre le plus élémentaire. Il est devenu l’outil personnel, le gadget, le joujou d’individus qui, même s’ils ne sont peut-être pas mal intentionnés, mêlent les intérêts du groupe avec leurs intérêts personnels et cela en notre nom Collectif.

Je me retire donc officiellement de cette farce, je retire l’appui de toutes les divisions du Groupe Gay Globe Média parce qu’en conclusion, c’est comme ça qu’on brise un concept qui avait tout un avenir, et je ne serai pas complice de cette destruction je vous l’assure.

Rose McGowan: «Je me sens chez moi dans les clubs gays»

Sunday, August 14th, 2011

Yagg.com

Rose McGowan (Scream, Charmed, Grindhouse) est à l’affiche de Conan, le film fantastique de Marcus Nispel qui sortira dans les salles de cinéma françaises le 17 août. Elle y incarnera une sorcière, Marique, aux côtés d’un héros éponyme campé par Jason Momoa.

ÉLEVÉE PAR DES DRAG QUEENS
Interviewée par The Advocate, l’actrice revient sur les liens étroits qu’elle entretient avec le milieu LGBT. «Lorsque j’ai fugué à l’âge de 13 ans, j’ai été recueillie à Portland (Oregon) par des drag queens fabuleux. On ne savait peut-être pas quand nous pourrions manger, mais l’atmosphère était pleine de camaraderie et d’amour».

Grâce à cette famille d’accueil atypique, Rose McGowan fréquente très tôt le milieu gay et ses clubs. «Je ne sais si c’était ma manière de danser où mon look, mais j’y étais toujours chaleureusement accueillie. Aujourd’hui encore, je ne vais que dans les clubs gays. Je m’y sens comme chez moi».

Interrogée sur son éventuelle bisexualité, Rose McGowan répond par la négative. «Je me déçois. Je n’ai même jamais embrassé une fille. Les filles qui m’attirent ressemblent à des mecs, mais je me dis… si elles ouvraient leur chemise, il y aurait des seins. Ce qui m’attirerait vraiment, c’est une version féminine de Brad [Goreski, styliste, ndlr], l’assistant de Rachel Zoe!»

UNE SCÈNE D’AMOUR AVEC AVA GARDNER
L’actrice gay-friendly serait excitée de jouer une scène d’amour lesbien au cinéma. «Comme ça, si on me demande si j’ai déjà embrassé une fille, je pourrais répondre « oui… et j’ai été payée pour ça! »». Rose McGowan ne choisirait pas «Angelina Jolie, trop clichée», mais plutôt «quelqu’un comme Ava Gardner».

UNE ARTISTE ENGAGÉE
Engagée dans la lutte pour les droits des personnes LGBT, la comédienne a participé à NOH8, (lire: NOH8: Tori Spelling, Jane Lynch et une partie du casting de « Glee » d’engagent contre la proposition 8) la campagne d’opposition à la proposition n°8 qui a banni le mariage en Californie. «Mon coeur s’est brisé le soir où la proposition 8 est passée [...] Je voudrais vraiment que la Californie légalise le mariage pour les couples de même sexe, comme New York».

Les drogues les plus populaires, utilisées dans la communauté gaie Un petit lexique pour les drogues roses

Saturday, July 30th, 2011

ParRoger-LucChayer edito@gglobetv.com

Photo Google

Les gais sont reconnus pour leur esprit rebel et leur goût de la fête mais depuis longtemps, ils sont aussi reconnus pour leur consommation de produits dopants ou euphorisants. Afin d’en savoir plus sur les effets et les risques associés à l’utilisa- tion de drogues, voici un petit lexique simple qui a l’avantage de permettre une réflexion sur les conséquences de l’utilisa- tion à long terme de produits contrôlés au Canada. Pour toute aide, veuillez consulter Drogues Aide et Référence au 514-527-2626

Poppers: Les poppers sont des vasodilatateurs, initiale- ment utilisés en médecine pour le traitement de certaines mala- dies cardiaques. Ils sont utilisés chez les gais pour augmenter la sensualité pendant la relation sexuelle et provoquer une mon- tée de la jouissance. Les effets négatifs sont nombreux; risque de cancer, asthme, dépression respiratoire, perte de la vue et sarcome de Kaposi.

Speed: Nom réel: amphéta- mine, il s’agit d’un excitant du système nerveux central, utilisé afin de contrer les effets de la fatigue, de l’alcool ou des dro- gues soporifiques. Les effets à long terme sont nombreux; amaigrissement, crises d’acné majeures, immunosuppression,

insomnies, psychose, paranoïa jusqu’à des problèmes érectiles majeurs ou à l’arrêt respiratoire.

GHB: L’acide 4-hydroxybu- tanoïque est un psychotrope dépresseur, utilisé à des fins médicales ou à des fins détour- nées (parfois comme « dro- gue de viol »). Il provoque une ivresse, un état hypnotique et une amnésie. Les symptômes de sevrage sont brusques; an- xiété, insomnie, tremblements, irritabilité, sensibilité aux stimu- lis externes (bruit, lumière, tou- cher), tachycardie et crampes musculaires. Ces symptômes de sevrage apparaissent de 1 à 6 heures après la dernière priseetdisparaîtrontaprès2à 21 jours.

Ecstasy: Stupéfiant agissant sur le système nerveux cen- tral, il est excitant et psyché- délique permettant la déshini- bition et l’excitation sexuelle. Ses effets à long terme sont En cas d’usage régulier : amai- grissement, affaiblissement, irritabilité, insomnie, anxiété, dépendance voire troubles de la personnalité. Il peut aussi être toxique pour le foie, allant parfois jusqu’à la cirrhose. Il peut provoquer des anomalies des valves cardiaques (insuf- fisance tricuspidienne). L’effet le plus grave est la destruction irréversible des neurones.

Suite à la page 21

Cocaïne: La cocaïne est un al-

caloïde extrait de la coca. Psy- chotrope, elle est un puissant stimulant du système nerveux central, dont la consommation est addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique. L’usage de la cocaïne provoque la sensation d’avoir la gorge gonflée, une forte euphorie appelée “flash” plus intense que pour l’héroïne mais moins que pour le crack, un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d’avoir une intel- ligence inconcevable) et phy- sique (voire sexuelle) qui pro- voque une déshinibition. Les effets à long terme sont une contraction de la plupart des

vaisseaux sanguins provoquant nécrose des tissus insuffisam- ment irrigués, accidents car- diaques, névroses, psychoses paranoides. La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles au cer- veau, et parfois la démence.

Spécial K (Ketamine): Le chlo- rhydrate de kétamine est une molécule utilisée comme anes- thésique général en médecine humaine et en médecine vété- rinaire. L’effet immédiat d’une prise est un fort sentiment d’apaisement dû à l’effet anes- thésique qui dure 10 à 40 minu- tes. Il est suivi d’une phase hal- lucinatoire qui affecte les sens, le jugement et la coordination motrice pendant 4 à 6 heures.

Lors de la phase hallucinatoire, la kétamine peut provoquer un état dissocié : l’usager perd soit la sensation de lui-même (sen- sation de se « détacher de son corps ») soit la notion de réalité. Elle peut affecter la mémoire à court terme et à long terme. Elle peut entraîner chez le consom- mateur régulier des troubles psychologiques du type para- noïa et égocentrisme. Elle entraîne également une inflam- mation sévère des voies urinai- res et plus particulièrement de la vessie. Cela peut aboutir à une nécrose papillaire.

Morphine: La morphine est un alcaloïde de l’opium utilisé comme médicament contre la douleur (analgésique). Son utili- sation est rare et surtout auprès de personnes qui souhaitent se couper de la réalité. Les effets à long terme sont la dépen- dance et la mort par overdose.

Viagra: Le médicament est indiqué dans l’impuissance sexuelle et l’hypertension arté- rielle pulmonaire. Les gais s’en servent afin de créer et de main- tenir une érection de longue du- rée. Associé à d’autres produits comme l’Ecstasy, il en contre les effets sur l’impuissance. Le Viagra peut causer à long ter- me du priapisme et une impuis- sance chronique à forte dose.

49- Référence: Info Mafia Rose sur le Web

Wednesday, May 5th, 2010

Un nouveau site Internet fait bande à part du mouvement communautaire gai et au même titre que les
Panthères Roses, il met la corde au cou des leaders communautaires gais pour mieux les critiquer…
Lʼexpression lancée dans les
années 70 par quelques groupes
anti-communautaires homo-
sexuels de New-York prend un
sens tout à fait nouveau au Qué-
bec avec lʼapparition de groupes
qui se distancient de plus en plus
du pouvoir “mainstream” tradi-
tionnel gai.
Jadis, jusquʼen 2005, il était pra-
tique de croire que les leaders
gais provenaient du milieu com-
munautaire et constituaient des
porte-parole structurés dʼune
communauté en manque dʼélus
et de représentation démocrati-
que.
Roger LeClerc, président du
Centre Communautaire des Gais
et Lesbiennes de Montréal et
Laurent Mc Cutcheon, président
de Gai Écoute constituaient les
porte-parole dʼoffice de la com-
munauté à une époque où leur
crédibilité était suffisante pour
que le message passe et soit con-
sidéré par la société.
Or, depuis le début des années
2000, on observe un effritement
du tissu communautaire gai qué-
bécois. Les leaders traditionnels,
suite à des gestes graves posés
dans le cadre de leurs fonctions,
sont devenus obsolètes et non
représentatifs de la masse. La
génération suivante de jeunes
gais lʼaffirme en criant son indé-
pendance des vieilles sacoches.
Le premier groupe à faire son
apparition au Québec a été les
Panthères Roses dont on peut re-
trouver le site Internet au https://
www.lespantheresroses.org/
Les Panthères Roses tentent à
leur manière de changer le dis-
cours traditionnel gai en mettant
en évidence, par un cynisme de
bon goût, les aspects ridicules
de certaines politiques gaies ou
du pouvoir gai en général. Les
gestes dʼéclat des Panthères sont
connus de tous et les leaders du
groupe sont très sincères dans
leurs objectifs.
Un nouveau joueur est venu sʼajouter à la liste des organisations et
individus qui contestent ouvertement le pseudo pouvoir de gais non
élus. Il sʼagit du site Mafia Rose que lʼon peut consulter au https://www.
mafiarose.com/category/vie-gai/. Le site propose une série dʼéditoriaux
sur des sujets dʼactualité qui remettent en cause le discours traditionnel-
lement livré par les vieux militants gais qui semblent ne plus avoir leur
place dans un monde moderne et ouvert sur les autres. Le site constitue
une banque de renseignements importants à consulter pour connaître
les dessous du pouvoir rose, de la pègre lilas si vous préférez…

Bea Arthur laisse dans le deuil la communauté gaie

Sunday, April 26th, 2009

La dernière de l’émission The Golden Girls est en diffusion sur GGTV au www.gayglobe.us

Suite à l’annonce ce jour du décès de Beatrice Arthur, connue pour ses nombreuses participations à d’aussi nombreuses séries télé aussi populaires les unes que les autres, GGTV a décidé d’offrir à ses auditeurs une présentation spéciale de la finale des Golden Girls (Des Femmes en Or) car cette dernière, qui date de 1992, est la sortie parfaite pour une grande star de la télé qui effectuait justement son grand départ de la série. Bea Arthur ne sera jamais revenue avec ses complices pour la suite The Golden Palace et son décès, même s’il résulte du cancer selon les membres de sa famille, est inattendu et surprenant puisqu’elle recevait il y a à peine un an de nouvelles récompenses pour l’ensemble de sa carrière.

Bea Arthur est un canon de la télé, elle à fait plus à elle seule que la plupart de ses complices réunies. Bea Arthur a aussi été une grande ambassadrice de la communauté gaie en acceptant de traiter de la question homosexuelle, sous des angles parfois très difficiles comme avec le SIDA, les condoms et voulait le faire de manière à changer les mentalités de la société américaine d’alors. La scène des Golden Girls concernant l’achat d’une boîte de condoms à fait l’histoire d’une part parce qu’on parlait pour une première fois de condoms comme s’il s’agissait d’un objet ordinaire de consommation mais aussi parce que l’histoire était absolument burlesque… Les filles veulent montrer que l’achat de condoms n’est pas honteux. Blanche montre l’exemple en prenant une boîte sur les tablettes d’un magasin et en allant la payer fièrement et ouvertement à la caisse sans se cacher. Les autres sont stupéfaites et se disent que si c’est si facile, elles peuvent faire la même chose. Les premières passent sans problème mais Dorothy (Bea Arthur) qui est plus réservée et timide malgré sa grandeur, tombe sur une boîte qui na pas été étiquettée, qui n’a pas de prix. Le caissier demande alors au micro à son collègue au fond du magasin, devant tout le monde évidemment, “Hey, combien est cette boîte de condoms, super lubrifiée et grandeur extra?”, humiliant Dorothy au plus haut point et résultant en une des scènes les plus drôles de l’histoire de la télé.

Bea Arthur était immortelle, elle ne devait pas mourir, elle était invincible dans tous ses rôles et dans tout ce qu’elle a fait. En nous rappelant qu’elle était humaine et qu’elle pouvait mourir comme tout le monde, à l’âge de 86 ans, Bea a fait un immense cadeau à tous ses fans d’une certaine manière, elle a fait la preuve qu’elle était une femme comme les autres après tout et que le destin aura fait son oeuvre malgré son talent immortel.

Bea Arthur a fait beaucoup pour la communauté gaie, elle laisse dans le deuil une soeur qui vit à Montréal. Nous souhaitons remercier Bea Arthur du fond du coeur et souligner que son décès nous fait très mal, nous brise le coeur ici à GGTV et que nous garderons d’elle un souvenir impérissable. Elle ne sera jamais remplacée c’est certain et si une WebTV comme Gay Globe TV peut exister tout à fait normalement en 2009, c’est parce que Bea Arthur était là avant pour tracer la voie et briser les idées préconçues sur ce que nous sommes.

Merci Bea, merci!