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Le Krocodile La nouvelle drogue qui tue en trois ans!

Sunday, March 11th, 2012

Appelée l’héroïne «du pauvre», une drogue venue de Rus- sie a fait son apparition en Allemagne. Elle se manifeste physiquement par des plaies purulentes aux endroits des injections et ne laisserait qu’au maximum 3 ans d’espoir de survie.
La drogue «Krokodile», un substitut à l’héroïne produit en Russie et qui fait d’énormes ravages parmi les junkies de ce pays, a fait récemment son apparition en Allemagne. Les autorités sanitaires de la ville de Bochum l’ont identifié chez quatre toxicomanes.
Cette drogue ronge littéralement la peau des consomma- teurs réguliers. Depuis plusieurs semaines, des images, dont certaines sont à la limite du supportable, ont fait leur apparition sur le Net. Elles témoignent des terribles ravages de ce véritable poison. Aux endroits choisis par les toxicoma- nes pour effectuer des injections apparaissent rapidement des destructions de chairs. Ces effets s’apparentent à des morsures de crocodile, d’où le nom donné à cette drogue.
Préparée de façon artisanale dans certaines contrées recu- lées de Russie, dont la Sibérie, cette drogue de mauvaise qualité est constituée d’un mélange de solvants, de phos- phore ou encore de codéïne, une substance qui se retrouve dans certains médicaments contre la douleur, détaille le site Internet de la Radio télévision de la Belgique francophone (RTBF). Les trafiquants russes parviendraient facilement à se procurer cette drogue et à inonder le marché. Des toxico- manes l’auraient massivement acheté à des dealers car elle coûte jusqu’à 10 fois moins cher (5 euros/gr.) que l’héroïne et produit des effets analogues, mais ne laisserait qu’un es- poir de survie limité à 2 ou 3 ans.

Les drogues les plus populaires, utilisées dans la communauté gaie Un petit lexique pour les drogues roses

Saturday, July 30th, 2011

ParRoger-LucChayer edito@gglobetv.com

Photo Google

Les gais sont reconnus pour leur esprit rebel et leur goût de la fête mais depuis longtemps, ils sont aussi reconnus pour leur consommation de produits dopants ou euphorisants. Afin d’en savoir plus sur les effets et les risques associés à l’utilisa- tion de drogues, voici un petit lexique simple qui a l’avantage de permettre une réflexion sur les conséquences de l’utilisa- tion à long terme de produits contrôlés au Canada. Pour toute aide, veuillez consulter Drogues Aide et Référence au 514-527-2626

Poppers: Les poppers sont des vasodilatateurs, initiale- ment utilisés en médecine pour le traitement de certaines mala- dies cardiaques. Ils sont utilisés chez les gais pour augmenter la sensualité pendant la relation sexuelle et provoquer une mon- tée de la jouissance. Les effets négatifs sont nombreux; risque de cancer, asthme, dépression respiratoire, perte de la vue et sarcome de Kaposi.

Speed: Nom réel: amphéta- mine, il s’agit d’un excitant du système nerveux central, utilisé afin de contrer les effets de la fatigue, de l’alcool ou des dro- gues soporifiques. Les effets à long terme sont nombreux; amaigrissement, crises d’acné majeures, immunosuppression,

insomnies, psychose, paranoïa jusqu’à des problèmes érectiles majeurs ou à l’arrêt respiratoire.

GHB: L’acide 4-hydroxybu- tanoïque est un psychotrope dépresseur, utilisé à des fins médicales ou à des fins détour- nées (parfois comme « dro- gue de viol »). Il provoque une ivresse, un état hypnotique et une amnésie. Les symptômes de sevrage sont brusques; an- xiété, insomnie, tremblements, irritabilité, sensibilité aux stimu- lis externes (bruit, lumière, tou- cher), tachycardie et crampes musculaires. Ces symptômes de sevrage apparaissent de 1 à 6 heures après la dernière priseetdisparaîtrontaprès2à 21 jours.

Ecstasy: Stupéfiant agissant sur le système nerveux cen- tral, il est excitant et psyché- délique permettant la déshini- bition et l’excitation sexuelle. Ses effets à long terme sont En cas d’usage régulier : amai- grissement, affaiblissement, irritabilité, insomnie, anxiété, dépendance voire troubles de la personnalité. Il peut aussi être toxique pour le foie, allant parfois jusqu’à la cirrhose. Il peut provoquer des anomalies des valves cardiaques (insuf- fisance tricuspidienne). L’effet le plus grave est la destruction irréversible des neurones.

Suite à la page 21

Cocaïne: La cocaïne est un al-

caloïde extrait de la coca. Psy- chotrope, elle est un puissant stimulant du système nerveux central, dont la consommation est addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique. L’usage de la cocaïne provoque la sensation d’avoir la gorge gonflée, une forte euphorie appelée “flash” plus intense que pour l’héroïne mais moins que pour le crack, un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d’avoir une intel- ligence inconcevable) et phy- sique (voire sexuelle) qui pro- voque une déshinibition. Les effets à long terme sont une contraction de la plupart des

vaisseaux sanguins provoquant nécrose des tissus insuffisam- ment irrigués, accidents car- diaques, névroses, psychoses paranoides. La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles au cer- veau, et parfois la démence.

Spécial K (Ketamine): Le chlo- rhydrate de kétamine est une molécule utilisée comme anes- thésique général en médecine humaine et en médecine vété- rinaire. L’effet immédiat d’une prise est un fort sentiment d’apaisement dû à l’effet anes- thésique qui dure 10 à 40 minu- tes. Il est suivi d’une phase hal- lucinatoire qui affecte les sens, le jugement et la coordination motrice pendant 4 à 6 heures.

Lors de la phase hallucinatoire, la kétamine peut provoquer un état dissocié : l’usager perd soit la sensation de lui-même (sen- sation de se « détacher de son corps ») soit la notion de réalité. Elle peut affecter la mémoire à court terme et à long terme. Elle peut entraîner chez le consom- mateur régulier des troubles psychologiques du type para- noïa et égocentrisme. Elle entraîne également une inflam- mation sévère des voies urinai- res et plus particulièrement de la vessie. Cela peut aboutir à une nécrose papillaire.

Morphine: La morphine est un alcaloïde de l’opium utilisé comme médicament contre la douleur (analgésique). Son utili- sation est rare et surtout auprès de personnes qui souhaitent se couper de la réalité. Les effets à long terme sont la dépen- dance et la mort par overdose.

Viagra: Le médicament est indiqué dans l’impuissance sexuelle et l’hypertension arté- rielle pulmonaire. Les gais s’en servent afin de créer et de main- tenir une érection de longue du- rée. Associé à d’autres produits comme l’Ecstasy, il en contre les effets sur l’impuissance. Le Viagra peut causer à long ter- me du priapisme et une impuis- sance chronique à forte dose.

52- Poppers = dossier criminel

Saturday, December 18th, 2010

Dans les semaines qui viennent, en fait à partir de la fin décembre, les policiers procéde- ront à des enquêtes, à des arrestations et déposeront des accusations criminelles contre les personnes qui vendent des poppers. Le tout pourrait culminer en des peines de prison et des amendes similaires à ce que l’on retrouve en matière de crack, de cocaine ou des autres drogues.
En entrevue exclusive avec Le Point, Monsieur Christian Cloutier, Commandant du poste de police 22 à Montréal, déclarait que l’enquête sur les poppers était terminée et que dorénavant, la vente de ces produits ne serait plus tolérée.
“L’utilisation est légale, la vente toutefois n’est pas permise. En fait, le poppers est une drogue qui est inscrite à l’annexe F de la Loi sur les Aliments et Drogues. Pour pouvoir posséder des poppers, il faudra dorénavant avoir une prescription. Il est interdit de vendre ou d’avoir en sa possession avec l’intention de vendre, des poppers comme pour les autres médicaments. Il faut avoir une prescrip- tion pour s’en procurer”, déclare le Commandant Cloutier qui souhaite aussi ajouter qu’avant de commencer à faire de la répression policière, les agents serviront des avertissements et des avis aux commerces et individus qui vendent des poppers pendant environ un mois. Suivront par la suite les procédures normales en matière de drogues et de répression.
“Le Nitrite d’Amyle ou le Nitrite de Butyle se présente sous forme d’un liquide très volatile et les vapeurs sont aspirées par le nez. Ces produits sont des vasodilatateurs utilisés en médecine pour soigner des problèmes cardiaques par exemple. L’utilisateur peur l’inhaler directement à même la bouteille ou laisser la bouteille ouverte dans un endroit et permettre aux autres personnes d’inhaler du produit. Une forte dose de poppers peut avoir des efffets négatifs violents sur la santé”, poursuit Monsieur Cloutier.
Les études démontrent d’ailleurs une fait nouveau qui intéressera certainement les utilisateurs de poppers. Il semblerait qu’une dépendance au produit surviennent pour les utilisateurs réguliers: “l’usage régulier peut produire une dépendance psychologique. Les gens associent ce produit à leur érection et il se créé une dépendance”, ajoute le commandant du poste 22, cette dépendance pourrait d’ailleurs expliquer la croissance des ventes et l’utilisation accrue de cette drogue fortement associée à la communauté gaie.
Sensibilisation au début, répression dès janvier 2008…
Le Commandant Cloutier nous informe que les policiers commenceront par informer le mieux pos- sible les vendeurs de poppers qu’ils ne peuvent plus en vendre sans s’exposer à des accusations criminelles et cette période de sensibilisation ne devrait durer qu’environ 30 jours. Suivront par la suite la mise en place des procédures typiques de répression comme des enquêtes sur les points de vente, des arrestation et les accusations contre les vendeurs ou les personnes en possession de certaines quantités de poppers. Un dossier criminel pourrait résulter des condamnations qui sui- vront, avec les conséquences que l’on connait sur les restrictions de voyages et sur la réputation.
Le Point souhaite remercier le Commandant Christian Cloutier du poste 22 (Village gai) à Montréal pour sa collaboration agréable et efficace dans ce dossier.

Le Parc du Désespoir à Montréal

Saturday, February 27th, 2010

Le Parc du Désespoir: Le parc montréalais, de son vrai nom Le Parc de l’Espoir, consacré à la mémoire des personnes décédées du SIDA, était devenu en 2007 un dépotoir à ciel ouvert, un point de vente de drogues et le rendez-vous des putes du centre-ville. Voyez ce document qui prend position pour le respect des personnes qu’il prétend honorer. https://www.gayglobe.us

Crystal: la drogue du déni…

Saturday, October 10th, 2009

Par: Pierre Salducci
Apparue sur la côte ouest des États-Unis, cette nouvelle drogue
fonctionne comme un aphrodisiaque et un excitant ultra puissant. qui a
fini par séduire New York et ne cesse de se répandre depuis. Très populaire
chez les gais du circuit et chez les jeunes de la rue, ce fléau est déjà en
expansion au sein du grand public et dans les clubs d’hétérosexuels. Au
Canada, c’est à Vancouver que la consommation est la plus élevée, mais
plusieurs indices montrent déjà que le nombre d’usagers à Montréal est en
nette augmentation.
Connu sous différents noms tels que « crystal meth » ou « cristal
méthamphétamine », aussi appelé « speed », « méthamphétamine »,
« crank », « tweak », « meth », « ice Tina », ou « jib », le crystal est dérivé
d’une substance appelée amphétamine. C’est un stimulant de composition
synthétique qui affecte le système nerveux central. Il se présente sous
forme de cristaux, de granules, ou de poudre plus ou moins fine. Il peut
être avalé, reniflé, fumé ou injecté. Il est fabriqué de substances toxiques
et fortement volatiles, amalgamées en diverses combinaisons qui ne sont
jamais exactement identiques. Ses composantes incluent l’éphédrine (un
ingrédient de médicaments contre le rhume, en vente libre), l’éther, l’acide
sulfurique, des insecticides, des solvants et la lessive caustique, autant
d’ingrédients facilement disponibles en quincaillerie et en pharmacie.
Il se fabrique donc aisément et à peu de frais ce qui en fait une drogue
particulièrement attrayante car elle se vend très bon marché.

En plus de ravages dévastateurs sur le comportement, le crystal est
systématiquement associé à une augmentation du taux de contamination
par le vih car son effet désinhibiteur est très fort. Pourtant, au Québec, ni
la Direction de la santé publique ni les groupes de prévention du sida ne
se décident à tirer le signal d’alarme. Selon Stéphane Cadieux, intervenant
à Séro Zéro et militant en santé gaie, le crystal ne serait pas vraiment déjà
arrivé à Montréal, la drogue serait accessible depuis seulement un peu plus
d’un an et elle ne rejoindrait qu‘une petite clientèle, principalement des gais
qui sont sur le circuit depuis longtemps « On en parle depuis plus d’un an
chez Séro Zéro. Surtout l’équipe milieu qui intervient dans les bars et les
saunas. On se prépare à un plan d’action. On surveille. » Pourtant, selon
Didier Lestrade, journaliste auteur d’un dossier alarmiste sur le crystal dans
Têtu, il faudrait se méfier du silence qui entoure cette drogue. Selon lui, le
phénomène est marqué par le déni et fonctionne de façon très clandestine.
« C’est une drogue dont on ne parle pas. Comme si les utilisateurs eux-
mêmes voulaient garder ça secret. C’est une culture parallèle, clandestine.
Et puis, c’est le paradoxe du crystal. D’un côté, les gens qui en prennent
tombent vraiment dedans parce que c’est une drogue très addictive et
qu’ils aiment les effets obtenus, mais d’un autre, la culpabilité est très
forte si bien qu’il y a comme une gêne, une honte à en parler. Les gais ont
souvent une certaine assurance face aux drogues. Ils pensent qu’ils sont en
contrôle, qu’ils gèrent leur consommation, etc.
Quand c’est le cas, ils se sentent relativement à l’aise pour évoquer leur
consommation, mais ça ne se passe pas comme ça avec le crystal. Ceux
qui en prennent savent que ça les amène à dépasser leurs limites. Le déni
est très fort, comme dans toutes les situations qui entraînent des  prises
de risque élevées. Les seules personnes qui acceptent d’en parler, c’est
toujours des gens qui sont sortis de cette phase ou sont sur le point d’en
sortir. C’est un phénomène très underground, ce qui ne veut pas dire que
ce soit marginal. Ça ne veut pas dire que ça touche seulement quelques
personnes, mais c’est cloisonné. »
Pour Didier Lestrade, il est indispensable de mettre en place
immédiatement des campagnes de prévention avant qu’il ne soit trop tard.
« Cette fois-ci, nous avons la possibilité d’intervenir alors que la drogue
en est encore à ses tout débuts. Le crystal suit la même trajectoire que
la cocaïne dans les années 70 ou que l’ecstasy dans les années 80. On a
une certaine connaissance de ce genre de phénomène qui nous permet
d’en anticiper l’évolution et on sait que si on veut vraiment contrer le
processus, il faut intervenir le plus tôt possible.  Dès que ça devient une
mode et qu’il y a un marché, les choses s’organisent très vite.  Le crystal
vient beaucoup chercher les gais. Je crois réellement que cette drogue va
avoir un impact aussi important que l’ecstasy, il y a 15 ans. »
Didier Lestrade
(Photo: https://mots.extraits.free.fr/didier_lestrade.htm)
Didier Lestrade n’est pas un nouveau venu dans le milieu parfois contro-
versé du militantisme gay et a été fondateur d’Act-UP Paris, une organi-
sation de lutte et de défense des droits des personnes atteintes du VIH à
une époque où les militants perdaient souvent de vue que l’intérêt de la
collectivité gaie ne passait pas toujours pas des actes violents. Monsieur
Lestrade tient toutefois dans le cadre de cette entrevue à souligner qu’il
n’était pour rien dans le vandalisme des bureaux de l’éditeur du livre de
Rémès, Confidences d’un barebackeur» et qu’il n’a pas approuvé le geste.

Un service d’aide gratuit pour les problèmes de jeu et de drogues

Thursday, December 4th, 2008

Les services Jeu: Aide et Référence et Drogues: Aide et référence sont accessibles gratuitement de partout au Québec, 24 heures par jour et tous les jours.

Ils s’adressent à ceux qui ont des problèmes avec le jeu ou les drogues, médicaments et dépendances en général (et à leurs proches). Ils viennent surtout permettre de trouver de l’aide pour ceux qui voudraient s’en sortir.

Il existe des solutions et de l’aide , ces services sont accessibles par téléphone ou Internet et on peut avoir l’information en page 3 de cette édition.