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Le Collectif Carré Rose Montréal doit se questionner, et VITE!

Saturday, September 20th, 2014

Billet éditorial par Roger-Luc Chayer

Carré Rose Montréal

Collectif Carré Rose Montréal

Le Collectif carré Rose Montréal, était, jusqu’à ce matin du moins, une association d’individus et d’entreprises, tous bénévoles, qui avait pour objectif au début d’unifier les principaux intervenants montréalais autour de la sécurité dans le Village gai, suite à de nombreuses attaques et agressions contre des personnes homosexuelles. Fort de la couverture médiatique entourant ces agressions et les appels à la prudence de la part des autorités, le Collectif a réussi à organiser quelques événements dont une marche, dirigée par le Maire Denis Coderre, en plein hiver, pour dénoncer la violence homophobe. Cette marche avait d’ailleurs été un succès en réunissant plus de 500 personnes. Le Collectif a par la suite gardé l’habitude de publier sur sa page Facebook des nouvelles d’un peu partout, des partages de sujets concernant généralement les gais et en cela il n’y avait pas de mal à s’informer, même si je dois l’avouer, les nouvelles manquaient parfois de vérifications et ne correspondaient qu’à une vision très étroite du militantisme gai. Jusque-là, “bof” me direz-vous!

Mais qu’est-ce qu’un “Collectif”?
Selon Wikipédia, la définition du mot “Collectif” est la suivante: Définit les actions et les choses auxquelles il est appliqué, comme étant réalisé par, ou destiné à, un groupe de personnes. On parle d’action collective lorsqu’un groupe, organisé ou non, réalise une action particulière. Dans les arts, un collectif d’artistes est une initiative qui est le résultat d’un groupe d’artistes travaillant ensemble, le plus souvent sous leur propre direction, vers des objectifs communs.

Forcément et en toute logique, le Collectif Carré Rose Montréal se doit d’être le regroupement des décisions des membres et partenaires, qui doivent décider du destin de l’association en commun accord et suite, tôt ou tard, à un mandat demandé par ses porte-paroles ou à un désir commun et collectif exprimé par ses adhérents au moyen de consultations dont les détails étaient un peu flous… Le Collectif Carré Rose Montréal est une association de personnes qui ont des objectifs communs dont celui de faire cesser la violence homophobe dans le Village et de dénoncer les actes d’homophobie en général.

Jusque là, ce mandat me convenait parfaitement, il correspondait à un besoin clairement exprimé depuis longtemps dans le Village et ne recevant aucune subvention, je trouvais sa crédibilité garantie par la bonne volonté exprimée par ses porte-paroles tout au long de son existence. J’avais donc adhéré, pour une rare fois, à un regroupement qui correspondait à mes valeurs et qui se dirigeait de façon exemplaire avec une relative transparence et une efficacité spectaculaire. La crédibilité du Collectif Carré Rose était solide comme un roc, il n’avait qu’à voguer sur la vague de son succès public et de sa représentativité. Simple n’est-ce pas?

Qui sont les porte-paroles du Collectif?
Le Collectif est représenté principalement par des personnes bénévoles dont deux individus qu’on peut voir un peu plus souvent publiquement. Louis-Alain Robitaille, un agent d’immeuble de la région de Montréal et Marco Duguay, un employé du Casino de Montréal. Quelques autres personnes s’affichent aussi avec le Collectif mais elles sont moins impliquées publiquement. Les porte-paroles ont des obligations déontologiques de base. Même si l’association n’est pas constituée en conseil d’administration ou en corporation, ses porte-paroles doivent se souvenir, quand ils parlent au nom du Collectif, qu’ils ne doivent pas associer les membres, partenaires et adhérents à des causes qui s’éloignent du mandat de base, qu’ils doivent naturellement éviter les conflits d’intérêts ou les apparences de conflits d’intérêts et que le Collectif ne leur appartient pas mais appartient bien à la collectivité. Ce n’est pas une entreprise privée!

Un des points qui pouvait soulever quelques interrogations éventuellement, quant à l’administration du Collectif, était le manque de consultation des partenaires et des membres. Depuis que j’avais adhéré au Collectif et que j’avais offert le support de mon groupe média, Gay Globe Média, sauf pour ce point nécessitant éventuellement une petite amélioration, je dois dire que j’étais satisfait du travail du Collectif et j’étais fier de m’y associer publiquement.

Un des éléments pouvant devenir problématique aussi avec la représentativité du Collectif était la nature des nouvelles et des causes qui recevaient le support des porte-paroles sans jamais résulter de consultations des membres. Au fil des mois, j’ai vu le Collectif partir d’une neutralité exemplaire pour devenir lentement une sorte de ramassis de causes plus ou moins pertinentes au mandat initial, comme si le Collectif, dans son expression publique, passait à gauche politiquement et socialement pour devenir un exutoire des causes perdues. C’est ainsi qu’à peu près toutes les nouvelles concernant des sujets aussi variés que des pseudo exécutions d’homosexuels en Iran, que les positions extrémistes de pasteurs américains ou de comportements de politiciens russes passaient sur le fil Facebook du Collectif au point ou même certaines nouvelles totalement farfelues et provenant clairement de sites d’humour trouvaient place sur le fil, comme de vraies nouvelles, comme si les personnes s’occupant du site n’avaient pas le détachement nécessaire à la gestion de nouvelles. Je suis d’ailleurs intervenu à quelques reprises pour aviser les responsables du site que certaines nouvelles étaient fausses, la tâche était parfois ardue vu le nombre de “n’importe quoi” qui y passait.

Le conflit d’intérêt et la crédibilité du Collectif
Une association quelle qu’elle soit, qui défend une cause peu importe sa nature, ne peut réussir à réaliser ses objectifs que si elle est crédible et représentative de ses membres et partenaires. Le Collectif avait donc un devoir non pas de résultat mais un devoir de réserve afin de ne pas imbriquer un concept bien pensé dans des situations pouvant potentiellement déconsidérer sa réputation et surtout sa crédibilité ou celle de ses membres.

Robert Vézina

Article sur M. Robert Vézina partagé par le Collectif Carré Rose Montréal

Vendredi le 19 septembre dernier, j’ai été stupéfié de voir sur le fil Facebook du Collectif un partage d’une nouvelle vantant de façon quasi incestueuse les mérites de Robert Vézina, co-fondateur du BBCM (Bad Boys Club Montréal). Cet article n’était pas rédigé par le Collectif. Toutefois, le fait de le partager, engageait le Collectif envers le BBCM puisqu’il est clair que les personnes responsables du site ne publieraient pas une nouvelle qu’ils ne souhaiteraient pas endosser. Le mot endosser prend ici toute son importante. Si le Collectif publiait par exemple un partage de texte vantant les actes de groupes d’extrême droite ukrainiens, est-ce qu’une personne raisonnable pourrait penser que le Collectif endosse ces actes? Bien sur. Si le Collectif partageait par exemple un texte demandant à tout le monde d’attaquer des homosexuels sur la rue, la surprise du public serait totale, et avec raison, car certains se demanderaient pourquoi le Collectif endosse une telle publication.

C’est ce qui s’est produit avec la publication de la nouvelle portant sur le BBCM, un groupe extrêmement controversé depuis des années à Montréal, et la forte diminution des participants aux événements du BBCM au fil des années est le reflet de cette controverse. Le BBCM a aussi été impliqué depuis 20 ans dans le fiasco monumental du Salon d’Affaires et de Vie Gaie à Montréal dans les années 2000, dans le fiasco des Outgames, et le nombre de participants à son Black&Blue a diminué de façon spectaculaire ces dernières années. Le BBCM a aussi été questionné dans les années 90 sur ses dons au SIDA, plutôt minimes, malgré les prétentions de ses responsables dont justement Monsieur Vézina.

D’abord questionné sur cette prise de position stupéfiante de la part du Collectif, sans consultation ni vérification, Marco Duguay, un des porte-paroles, s’est dit insulté de la question et a nié être associé à un quelconque conflit d’intérêt entre le Collectif et le BBCM. Or, après vérification, il appert que M. Duguay est bel et bien impliqué avec le BBCM, sa page Facebook arbore un en-tête au logo du BBCM et sur la page du BBCM, une photo montre M. Duguay qui y est présenté comme MEMBRE DU COMITÉ ORGANISATEUR DU BLACK&BLUE 2014. Pourquoi est-ce que M. Duguay voudrait cacher l’évidence? M. Duguay ajoutait du coup qu’il n’avait aucune idée de quoi je parlais à propos de l’article du BBCM, que je l’associais à la gestion de la page du Collectif par erreur, etc etc. Un article de TVA Nouvelles présente toutefois M. Duguay comme membre fondateur du Collectif mais bon, passons…

Marco Duguay

En-tête Facebook de M. Marco Duguay

BBCM

Photo du BBCM qui présente M. Duguay comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

Marco Duguay

M. Marco Duguay se présente comme membre bénévole du Collectif Carré Rose Montréal et se fait le porte-parole pour cet événement

Quand au principal porte-parole du Collectif, Monsieur Louis-Alain Robitaille, ce dernier est non seulement présenté sur la même photo du BBCM comme membre du comité organisateur du Black&Blue, IL VEND DES BILLETS POUR LE BLACK&BLUE, il a donc un intérêt financier ou personnel réel à annoncer le BBCM sur la page du Collectif, sans la moindre consultation que ce soit, associant les membres et partenaires à un événement commercial auquel ils ne voudraient peut-être pas tous participer, moi le premier. De quel droit est-ce que les porte-paroles du Collectif décidaient de partager un article promotionnel présentant de façon drôlement avantageuse, sans critique aucune, en impliquant l’ensemble du Collectif, un événement pourtant controversé financièrement? Ils n’en avaient pas le droit. Jamais je ne voudrais associer mon nom ou le nom de mes entreprises à une organisation aussi controversée que le BBCM et ma position est connue depuis au moins 15 ans.

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté par le BBCM, sur cette photo, comme membre du Comité organisateur du Black&Blue 2014

BBCM

M. Louis-Alain Robitaille est présenté comme membre de la permanence, dans l’équipe de coordination du BBCM

En agissant ainsi, les porte-paroles du Collectif ont fait la démonstration qu’ils étaient inaptes à représenter le groupe ou, du moins, à le protéger de toute manipulation commerciale. Pire, en partageant ladite nouvelle, les porte-paroles cachaient un fait important que le public avait le droit de savoir, le fait qu’ils vendent des billets par derrière et qu’ils sont en fait, membres du comité organisateur du principal événement annuel du BBCM. En cela, la réputation du Collectif a été irrémédiablement atteinte de façon négative, sa crédibilité vient de passer au broyeur et ultimement, c’est l’existence même de ce formidable concept qui est maintenant en danger.

Lorsque j’ai écrit en privé par Facebook à M. Duguay, ce dernier a préféré bloquer mon accès à sa page pour ne pas avoir à répondre de ses actes. Quant à M. Robitaille, j’attends toujours les réponses à mes questions, ce dernier pensant que son silence règlerait tout, comme l’autruche qui se met la tête dans le sable pensant que le lion ne la verra pas… ERREUR!

Le Collectif Carré Rose n’est plus ce qu’il était à son lancement à l’automne dernier, il sert dorénavant les intérêts personnels de ses porte-paroles qui n’accordent plus aucune importance ni à la consultation des membres, ni aux règles naturelles concernant le conflit d’intérêt ni au savoir-vivre le plus élémentaire. Il est devenu l’outil personnel, le gadget, le joujou d’individus qui, même s’ils ne sont peut-être pas mal intentionnés, mêlent les intérêts du groupe avec leurs intérêts personnels et cela en notre nom Collectif.

Je me retire donc officiellement de cette farce, je retire l’appui de toutes les divisions du Groupe Gay Globe Média parce qu’en conclusion, c’est comme ça qu’on brise un concept qui avait tout un avenir, et je ne serai pas complice de cette destruction je vous l’assure.

Denis Coderre Le Maire «pop»!

Sunday, February 23rd, 2014

Gay Globe Magazine

Denis Coderre, Maire de Montréal et de l’Arrondissement Ville-Marie, s’est déplacé le 14 février pour lancer la Marche du Collectif Carré Rose Montréal contre la violence et l’homophobie dans le Village, en compagnie du conseiller du District de St-Jacques, Richard Bergeron. Plus de 600 participants s’étaient donné rendez-vous Chez Mado pour ensuite occuper la rue Ste-Catherine Est jusqu’à Papineau. Le Maire Coderre a annoncé de nombreuses nouvelles mesures visant à sécuriser définitivement le Village et a souligné l’apport exceptionnel des policiers du poste 22 et du Commandant Vincent Richer. Le discours intégral du Maire est diffusé sur GGTV au https://www.gayglobe.us/coderre140214.html

AGRESSIONS AU VILLAGE Qui aura le dernier mot sur la violence?

Sunday, February 23rd, 2014

Roger-Luc Chayer

Depuis quelques mois, la violence à l’endroit de certaines personnes identifiées à la communauté gaie, dans le Village à Montréal, est telle, qu’un vaste mouvement de révolte s’organise afin de reprendre, et vite, le contrôle de la situation.

Les cas d’attaques de groupes ou d’individus contre des hommes gais à Montréal sont plus fréquents que jamais et les conséquences sont dévastatrices pour un quartier autrefois réputé comme un des plus sécuritaires et paisibles au Canada. Les photos des victimes ensanglantées circulent sur les réseaux sociaux et démontrent la gravité de ces actes qui ne sont plus isolés, c’est une évidence.

En plus des agressions physiques, bien qu’on en parle peu, les actes d’intimidation de la part d’individus, de prostitués de rue, de drogués ou de personnes atteintes de maladies mentales font aussi partie du lot des actes pour lesquels il est devenu urgent d’agir, selon le Collectif Carré Rose Montréal, un regroupement de personnes souhaitant prendre en main la sécurisation du Village.

Une des pistes de solutions proposées par ce Collectif est l’accompagnement vers la police de manière à permettre aux autorités d’intervenir plus rapidement sur les scènes de crimes, pour lui donner aussi les moyens de mieux répartir les effectifs policiers aux heures les plus sensibles.

Selon le Commandant Vincent Richer, du Service de Police de Montréal, certaines victimes de violence ou d’intimidation hésitent ou refusent de porter plainte à la police et de ce fait, ne permettent pas à ceux qui sont responsables de la sécurité dans le Village de savoir ce qui s’y passe. Afin de faciliter la prise de rapports de violence, le SPVM offre en ligne un service de dépôt de plainte qui évite aux victimes de se rendre au poste. Un moyen efficace mais peu connu qui peut aider les victimes à dénoncer les agressions.

De plus, le Collectif offre un service d’accompagnement des victimes vers le poste de police le plus proche de manière à toujours soutenir ces personnes au moment où elles sont les plus vulnérables.

La force de ce Collectif vient de la volonté clairement exprimée de régler le dossier avec des gestes concrets, rapides et efficaces. Il se présente comme une sorte de contre-poids à la violence dans le Village et une de ses qualités est d’être organisé tout à fait bénévolement par des gens qui ont à coeur cette cause. Il ne s’agit pas ici d’un groupe communautaire qui exige des subventions pour agir, comme il en existait par le passé, mais bien d’un Collectif qui ne compte que sur la bonne vieille huile de coude pour redonner à notre Village son insouciance d’antan. En cela, le Collectif pourra compter sur Gay Globe Média pour l’appuyer.

VAGUE DE DÉCÈS Chez les danseurs exotiques du Village

Sunday, October 27th, 2013

La Presse

Pierre-Alexandre Charette, 27 ans, est le premier de quatre danseurs du Stock Bar à avoir perdu la vie au cours de la dernière année. Le jeune homme est mort à l’hôpital de Saint-Eustache le 21 août 2012 d’un arrêt cardiaque. Ses reins ne fonctionnaient également plus.

Un an plus tard, les proches de Pierre-Alexandre sont encore atterrés. Et quand La Presse leur a appris que trois autres jeunes hommes ayant travaillé au Stock étaient morts dans la dernière année, tous ont été renversés. Pierre-Alexandre, qui se faisait appeler Sean quand il travaillait, dansait au Stock depuis 10 ans. Au fil des ans, la pression pour conserver un corps d’Adonis montait. Pour entretenir son corps d’athlète, Pierre-Alexandre consommait des stéroïdes. Et plusieurs autres substances. Selon Mme Charbonneau, Pierre-Alexandre contrôlait strictement son alimentation. « Il mangeait des steaks de cheval. Il pesait tout. Il fallait qu’il soit cute pour bien paraître », dit-elle.

Sunny Deblois, 22 ans, est mort subitement chez son ami, le 8 mars à Longueuil. Le jeune homme originaire de Saint-Georges-de-Beauce mangeait chez son ami après une soirée mouvementée quand il est tombé face première dans sa nourriture.

Plusieurs substances ont été retrouvées dans son sang. Le coroner Jacques Ramsay, qui enquête sur cette mort, s’apprêtait à conclure à une mort par « effet cumulatif de toutes les médications qu’il avait pris ». Car M. Deblois consommait entre autres des antidépresseurs et des opiacés pour soulager la douleur liée à une luxation de l’épaule. Mais le coroner Ramsay a décidé de pousser son investigation plus loin quand il a appris par La Presse que M. Deblois était le deuxième de quatre danseurs du Stock à mourir au cours de la dernière année.

Le 15 mai 2013, c’était au tour de Louis-Philippe Nadeau, 21 ans, de perdre la vie. M. Nadeau est mort d’un arrêt cardiaque. Lui qui dansait sous le nom de Luis, travaillait occasionnellement au Stock Bar depuis décembre 2012. Il était un adepte du culturisme, comme le démontrent les nombreuses photos de lui participant à des compétitions sur sa page Facebook. À la Coupe Espoir Québec de culturisme de 2012, M. Nadeau avait terminé premier de la catégorie « Heavyweight Junior ».

Selon un athlète du milieu du culturisme québécois, Louis-Philippe était reconnu comme étant un grand consommateur de stéroïdes. « Mais il les prenait en continu. Ce n’est pas surprenant si son corps a pété au frette ». La responsable des communications de l’Association québécoise des médecins sportifs ne peut commenter directement la mort de ces jeunes hommes. Mais elle confirme que les stéroïdes ont des effets indirects sur le cœur. Le dernier danseur du Stock à avoir perdu la vie est Steeven Grenier, 24 ans. Le jeune homme de Terrebonne, qui a dansé sous le surnom de Steev Gold pendant plusieurs années avant de se retirer en 2012, a été retrouvé pendu dans un bois près de Saint-Jérôme.

Le propriétaire du Stock Bar, est au courant de ces quatre morts survenues au cours de la dernière année. Mais selon lui, son établissement n’a aucun lien avec ces événements. « Certains des gars ne travaillaient plus ici depuis plus d’un an », dit-il. « Le seul lien qui unit ces garçons, c’est qu’ils étaient jeunes et qu’ils faisaient beaucoup d’argent », tout en reconnaissant que les danseurs du Stock ont un certain « style de vie » commun.

Montréal la tiers mondiste

Friday, March 16th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

VILLAGE: Je circulais hier dans le Village gai de Montréal et j’ai été frappé par l’état d’abandon total des lieux, particulièrement de la rue Ste-Catherine. Est-ce qu’il est encore pertinent de dire qu’il s’agit du Village gai quand en fait, il s’agit du Village des drogués et loosers de la planète Québec. Tout y est moche, gris, sale, les itinérants sont aux portes des commerces et empoisonnent la vie de tous avec leurs quêtes incessantes de financement de leur misère morale. ET ce n’est pas la faute des gais c’est clair. Ils font ce qu’ils peuvent sans recevoir d’aide des autorités qui, volontairement, n’interviennent plus chez les gais. Pourquoi? Je vais traiter de cette question dans la prochaine édition de Gay Globe car je pense que nous connaissons la raison. Il y a une tolérance incohérente pour les activités humaines les plus basses et nuisibles dans ce secteur de la ville qui a pourtant été il y a quelques années un exemple de prise en charge par la population gaie. Cette tolérance vient d’en haut, du pseudo-Maire Gérald Tremblay, maire de l’Arrondissement Ville-Marie mais aussi des conseillers municipaux élus qui sont totalement absents des rues du Village, du député provincial qui se fiche de son secteur et qui n’a pas l’intention de se représenter, du service de police qui dit ne pas avoir les ressources mais qui est drôlement confortable de ne rien faire sourire aux lèvres et des organisations commerciales comme la SDC qui ne s’expriment pas assez sur les vrais problèmes qui empoisonnent la qualité de vie de tous dans ce quartier. Du jamais vu! Que l’on se prenne en charge, il est plus que temps. Par la force s’il le faut, c’est nécessaire. À quand des brigades de sécurité et de salubrité sur la rue Ste-Catherine? À quand des anges-gardiens comme à New York pour sécuriser les résidants et les clients des commerces gais? À quand un nettoyage forcé à la Giuliani à New York qui a nettoyé une ville complète de ses loosers et nuisances en 2 ans? À quand des groupes de citoyens armés de bat de baseball se promenant de rues en rues comme en 95 pour faire fuire les putes et revendeurs de drogues et leur montrer que le pouvoir appartient aux citoyens, pas à la coke, on se souvient tous de la brigade de la rue Champlain. Il est faux de croire que la tolérance des nuisances humaines est un signe de société évoluée, c’est un signe d’incompétence crasse et hier dans le Village, j’ai vu ce qu’on ne voit normalement que dans les villes les plus misérables de la planète!!!!!!! J’étais à Montréal!

Piétonnisation annulée dans le Village?

Sunday, March 11th, 2012

La Ville et la Police s’opposent
à la fermeture de la Ste-Cath!
Photo: Tourisme Montréal
Suite à la réunion du Conseil d’arrondissement de Ville- Marie de la semaine du 7 mars 2012, la Ville, appuyée du service de police du poste 22 a fait l’annonce que la ferme- ture de la rue Ste-Catherine pour la version 2012 de la pié- tonnisation n’était pas assurée. Le Maire Tremblay a effec- tivement déclaré que rien n’était décidé, que la fermeture n’était pas acquise et qu’il existait une forte possibilité que seuls les trottoirs soient fermés, comme cela se fait déjà sur la rue Mont-Royal Est, de manière à permettre la circulation tout l’été. Les raisons invoquées sont le nombre très élevé de plaintes reliées à la sécurité, aux agressions, aux problèmes d’itinérance et de revendeurs de drogue car selon le Maire, les plaintes ont été très nombreuses en 2011. Le Maire disait toutefois que les discussions continuaient…

Le Village gai de Montréal

Friday, December 9th, 2011

Les points chauds qui bougent
positivement ou négative-
ment. Une économie locale
rudement mise à l’épreuve!
Photos: Gay Globe Média
Le Village gai de Montréal souffre et ça se voit. Les com- merçants et résidants exigent de la part des autorités une prise en charge des problèmes liés à l’itinérance, à la pros- titution et à la consommation de drogue mais est-il trop tard pour intervenir? Est-ce que le Village aurait été sacri- fié pour laisser la place aux deux nouveaux pôles impor- tants d’économie gaie que son Rosemont et le Plateau Mont- Royal? Il existe dans le Village des situation qui n’existent pas ailleurs et il faudra tôt ou tard qu’on se pose les vraies questions à savoir si les politiques prennent leurs responsa- bilités et si la police a vraiment le désir de maintenir “l’or- dre” et d’appliquer la loi comme partout ailleurs à Montréal?
Côté nord, Ste-Catherine Est entre Papineau et Cartier
À part deux exceptions, la revitalisation de la façade de TVA donnant sur le Village et l’ouverture prochaine d’un restau- rant de la chaîne Milsa dans les locaux du Café Européen, deux exemples montrent l’état d’abandon et de délabrement d’un Village qui a pourtant été par le passé un exemple de modernisation et d’implication positive d’une communauté: Dans la rue Amherst à partir de Ste-Catherine, côté nord- est, pratiquement tous les commerces sont fermée, à louer ou abandonnés sans que personne n’intervienne.
Pire, un pan complet de la rue Ste-Catherine, entre Pa- pineau et Cartier est laissé à l’abandon alors que juste en face, survivent courageu- sement de très beaux com- merces comme le restaurant asiatique ou le bar Le Stud.
Difficile de savoir exacte- ment quels sont les plans de la Ville ou de l’arrondis- sement mais tôt ou tard, il faudra penser à sauver cet héritage qu’est le plus gros village gai du Canada.

1998- Un sondage du projet “citoyens ressources” démontre une forte augmentation de l’insécurité dans le village.

Thursday, January 27th, 2011

Une étude réalisée par Benoît Audet, stagiaire en psychosociologie de la communication à l’UQAM démontrait en effet en mars dernier que les problèmes de criminalité dans le village sont loin d’être réglés. 250 citoyens ont été rencontrés pour les besoins du sondage et les résultats confirment les analyses de RG dans ses deux derniers dossiers portant sur les patrouilles policières et les squeegees. 76,4% des personnes interrogées sentent leur sécurité menacée par l’une ou l’autre des problématiques qui sévissent dans le village alors que paradoxalement, 45% des policiers ne souhaitent pas s’impliquer dans quelque projet que ce soit visant à augmenter le sentiment de sécurité dans le village. Le sondeur suppose que ces policiers considéreraient que ce n’est pas leur travail que de participer à de tels projets.

Bien que les sondeurs insistent sur le fait que l’étude n’ait rien de scientifique, ces derniers considèrent que l’étude réalisée en partenariat avec les écoquartiers locaux et Tandem Montréal poussera les décideurs à prendre les vrais décisions. “On a donné une copie de l’étude à chaque politicien du village et on leur a dit qu’ils allaient devoir commencer à se réveiller et à prendre des mesures plus que concrètes s’ils voulaient être réélus”, de nous confier le représentant d’un organisme communautaire du village.

Plus de 80% des personnes interrogées considèrent que les principaux problèmes qui affectent leur sécurité dans le quartier sont reliés à la prostitution, aux drogues (incluant les seringues par terre) et la mendicité (incluant les squeegees) alors que 75% des citoyens considèrent que le village n’est pas propre etq ue la gestion des déchêts n’est pas adéquate.

Quant à la partie du sondage réalisée auprès des policiers du poste 22, les résultats sont très intéressants. 70% des policiers ne patrouille dans le village que depuis moins de 5 ans, 67% d’entre eux croient que la situation de la criminalité s’est stabilisée ou dégradée depuis leur arrivée, le même nombre croit que la salubrité des rues et de l’environnement s’est dégradé ou stabilisé sans amélioration. À la question #5, les policiers croient que le principal obstacle à l’implication des citoyens est leur désintéressement, leur manque de motivation et leur niveau d’éducation peu élevé dans le quartier. Rappelons que 45% des policiers eux-mêmes se foutent du village et de notre qualité de vie, faudrait se souvenir que le “gun” et les uniformes, c’est eux qui les portent, pas nous. On ne semble pas parler dans l’étude du coût en salaires des policiers qui ne se préoccupent pas du quartier dans lequel ils travaillent. Un nouvel argument pour la ville qui souhaitait justement obliger les policiers à résider au moins dans la ville de Montréal…

Pour obtenir une copie du rapport, on peut en faire la demande à Tandem Montréal au 522-2280.

Une conclusion positive ressorts quand même de l’étude de Benoît Audet, une grande partie de la population serait prête à s’impliquer pour revaloriser le village. C’est aussi ce qui motivait le comité du parc Beaudry qui voulait la tête des drogués et des putes. Sauf que personne, au niveau politique ni policier, n’était là pour les écouter…

R.L.C.

1997- Le Météor, tout sous un seul toit

Thursday, January 27th, 2011

Tout le monde connaît, de vue du moins, le bar Météor et son frère siamois le Resto-bar La Météorite sur la rue Ste-Catherine mais bien peu de gens savent ce qui s’y passe à tous les jours. On ne fait pas qu’y prendre un verre avec des amis, on y mange abondamment pour peu, on y danse en couples sans oublier les spectacles musicaux réguliers. “Le monde vient ici passer des soirées en famille, il y a des jeunes, des moins jeunes, tout le monde se parle et il y a tellement de variété qu’on y trouve tous notre compte” de nous raconter le propriétaire Jacques Tremblay. Comme les deux institutions sont pratiquement les seules à offrir une telle formule, la visite des lieux s’impose et il est parier que vous deviendrez, vous aussi, les nouveaux amis du Météor…

R.L.C.

1997- On recherche un vandale dans le village!

Thursday, January 27th, 2011

Depuis près de trois mois sévit dans le village un pseudo artiste qui peint des graffitis sur… les voitures, les vélos et les fenêtres des maisons. En effet, après plusieurs dizaines de milliers de dollars de dommages, plusieurs citoyens et groupes communautaires lancent un appel à la population du village pour que soit identifié le forcené.

L’individu en question peint à l’aérosol ce qui semblerait être une signature, on retrouverait plus de 200 de ces signatures dans le village et depuis 3 mois, le vandale aurait laissé sa trace sur plusieurs voitures du village, dans les vitres des résidences et sur des vélos attachés à l’extérieur des maisons. À noter que l’individu ne discrimine pas, toutes les cibles sont bonnes, de jour comme de nuit.

Toute personnes qui verrait un individu homme ou femme, peindre un graffiti à quelque endroit dans le quadrilatère Amherst, De Lorimier, René Lévesque et Sherbrooke est prié de communiquer immédiatement avec le 911 afin que la police puisse intercepter ce qui est en passe de devenir un cauchemar financiers pour les résidents du village.

R.L.C.

1996- Le village d’après ses habitants.

Thursday, January 27th, 2011

La semaine dernière, RG entreprenait un vox populis(vérifier l’ortho) sur la question du village gai. Nous voulions converser et rapporter les propos des gens qui y habitent, qui y travaillent et qui y consomment. Nous avons donc passé quelques heures au parc de l’Espoir à questionner tous ceux qui nous tombaient sous la main. 38 personnes furent abordées, 18 acceptèrent de répondre à nos questions plutôt ouvertes.

Un “ancien” gai nous raconte…

Comment trouvez-vous l’architecture du village et principalement celle de la rue Ste-Catherine?

Personnellement quand ça fait 30 ou 35 ans que vous habitez le quartier pis que vous avez vu les améliorations, vous levez le chapeau à travers tout ça et je sais qu’il y a encore des améliorations à faire mais Paris ne s’est pas construite en une journée.

Comment était le village il y a 30 ans?

On ne l’appelait pas le faubourg à la mélasse pour rien! Ce faubourg était aussi mal coté que le quartier Saint-Henri par exemple. Il avait une valeur égale.

En 30 ans, est-ce qu’il y a eu vraiment beaucoup de rénovations et est-ce que c’est mieux maintenant?

Si on faisait un chiffre de un à dix, je pourrais dire que je donnerais un bon huit pour l’amélioration.

Maintenant que l’architecture se serait améliorée, comment trouvez-vous l’économie du village? Son état de pauvreté ou de richesse dépendant du point de vue? Est-ce que les gens sont plus pauvres qu’ils l’étaient à l’époque?

C’est à dire qu’ils sont un peu plus en sécurité qu’il y a une trentaine d’années. À l’époque, il y avait énormément de familles nombreuses, beaucoup d’enfants, quand on parlait de la Saint-Vincent-de-Paul à travers Montréal, on le voyait ici dans le quartier, c’était pas ailleurs. Ça dénote à quel point il y avait énormément de pauvres et aujourd’hui, les pauvres qu’on a ne sont pas nécessairement des gens du village, ils viennent de l’extérieur. Quand je dis de l’extérieur, c’est de Québec, de Chicoutimi, d’un peu partout, on les reçoit. Ils viennent dans le village peut-être parce qu’on est plus ouvert dans le village qu’on est ouvert dans les autres quartiers?

Comment percevez-vous la présence de la police dans le village? Est-ce qu’il y en a trop ou pas assez?

Ni un ni l’autre. Je dirais qu’ils se font discrets et je l’apprécie beaucoup. Pour moi ça c’est plus important que de dire qu’on n’en voit pas du tout, qu’ils ne s’occupent pas de rien ou de les voir harceler le monde comme ça se fait à Québec.

Quel est d’après vous le plus bel édifice du village?

Je pense toujours que c’est celui qu’on appelle aujourd’hui l’édifice du KOX, l’ancien Théâtre Félix Le Clerc. C’est celui là.

Et le plus laid?

L’ancien théâtre chinois à coté du restaurant Cristal.

Vous sentez-vous en sécurité dans les rues du village?

Ah oui, il faut aller ailleurs pour le savoir. Si on compare avec Toronto où les gais se font énormément harceler par les “straights” … Ils ont souvent des batailles de gangs… Ici dans le village, je me suis toujours senti en sécurité peut-être parce que je mesure 6 pieds et que je pèse 200 livres. Mais je ne suis pas un “chicken”.

Est-ce que vous trouvez qu’il y a une présence suffisante du drapeau gai dans le village?

Moi je ne vois pas la nécessité de m’afficher gai. Je suis bien dans ma peau, je vais m’afficher parce que je suis bien dans ma peau. Si le drapeau était bien affiché dans les organismes communautaires passe encore car comme pour les gouvernements provinciaux et fédéral qui mettent leurs drapeaux au dessus de chaque bâtiment qu’ils administrent, ça serait normal que les organismes communautaires gais le fassent. j’ai par contre l’impression que si le drapeau devait être au dessus de chaque commerce gai, ça aurait un effet d’exclusion des “straights”. Ils auraient encore plus de raisons de ne pas s’intégrer à nous et ils nous le reprocherait.

Est-ce qu’il existe véritablement un village, une cellule communautaire unie ou est-ce que le village ne doit pas tout simplement son existence aux commerces gais qui se regroupent presque au même endroit?

C’est moins symbolique qu’il y a quelques années quand on constate tous les touristes qui viennent nous voir. Ils y viennent parce que c’est LE village mais aussi parce qu’on y retrouve l’essentiel de ce qu’on a de besoin en tant que communauté gaie. Il manque quelques boutiques par exemple. Moi, ce que déplore c’est le coté artistique.

Justement, quel est l’événement culturel gai qui se soit déroulé dans le village depuis un an dont vous vous souvenez le plus?

(long silence) …Rien. Désolé.

Des réponses qui se ressemblent

Ce qui surprend dans ce sondage qui n’a surtout pas la prétention d’être officiel et basé sur une méthodologie reconnue, c’est la similitude entre les réponses des personnes interrogées. Quand on demande quel est le plus bel édifice du village, 100% des répondants affirment que c’est l’ancien théâtre Félix Le Clerc, coin Alexandre de Sève et Sainte-Catherine. Sur la question concernant l’événement culturel dont ils se souviennent, encore une fois 100% des répondants ne peuvent tout simplement pas nommer un seul événement.

Grosso modo, les gais interrogés sont satisfaits de la qualité de vie dans leur village. Ils apprécient grandement le travail et la présence policière, ils se sentent en sécurité même s’ils admettent ne pas être assez informé des actes de violence qui s’y produisent (((comme l’affirme Serge S., caissier dans un sauna:<<… Je ne pensais pas qu’il y avait de la violence dans le village, on n’en entend pratiquement jamais parlé et ça nous donne une fausse impression de sécurité…>>.)))

Parmi les critiques plus spécifiques, on semble profondément agacé par tous les “quéteux” et clochards de toute sorte qui envahissent depuis quelques années ce que les gais ont eu tant de peine à rénover. (((Alexandre, étudiant en philo à l’UQAM déclare:<<… Ils ont souvent mon age, j’aimerais pouvoir les aider mais ils sont tellement menaçants, t’est plus en situation d’autodéfense qu’en situation d’aide. Peut-être que si ces gars-là avaient des cheveux normaux et moins de symboles de violence sur eux qu’on serait plus tenté de leur donner un trente sous…>>.)))La plupart des répondants seraient prêts à tolérer une plus grande répression policière si celle-ci était orientée vers les punks et les “quéteux”.

Finalement, toutes les personnes interrogées aiment leur village, considèrent qu’il y a assez de parcs, que la prostitution n’est pas un fléau et serait même un élément positif puisqu’il s’agirait d’un espèce de service public. On aimerait aussi plus de fleurs et moins de restaurants.

Que dire de l’état de la culture dans le village? (((Marco, un habitué des “gyms” du village nous dit:<<… Il y a tellement de publicité autour des méga-partys que le reste semble fade, moins intéressant…>>))). Bien que de nombreux événements culturels tels que Ganymède ou le Théâtre du Lys arc-en-ciel s’y produisent régulièrement, on semble inviter les promoteurs à faire plus de publicité dans les rues du village plutôt que dans les bars qui, disons-le, n’est pas le meilleur endroit pour y trouver des amateurs d’art!

Un remerciement particulier à monsieur Étienne Lapointe qui a su nous éclairer de sa longue expérience de la vie dans le village gai de Montréal.

R.L.C.

55- Benoît Labonté serait évincé sous peu du Village gai… B

Saturday, December 18th, 2010

Le gouvernement du Québec est sur le point d’exaucer le maire de Montréal, Gérald Trem- blay, en lui confiant la gouvernance du centre-ville. La ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, a confié au quotidien La Presse qu’elle avait « un préjugé favorable » pour la demande formulée par le maire Tremblay l’automne dernier.
Le maire deviendrait ainsi responsable de l’arrondissement Ville-Marie – le centre économique, culturel et académique de la ville – qui est présentement dirigé par Benoît Labonté. Le maire de Montréal mettrait également la main sur les grands événements et les grands projets comme le Quartier des spectacles. Le maire de l’arrondissement, Benoît Labonté, a été élu au sein de l’équipe du maire Tremblay avant de claquer la porte pour finalement prendre la tête du parti de l’opposition Vision Montréal.
« C’est une bonne nouvelle, d’autant plus que ça fait l’unanimité à Montréal. Même le maire de l’arrondissement Ville-Marie, lorsqu’il était président de la chambre de commerce du Montréal mé- tropolitain, était d’accord que ça devait relever du maire de Montréal », a déclaré le maire Tremblay. « C’est également la position unanime du conseil municipal. » La modification de gouvernance de la Ville serait contenue dans les amendements au projet de loi 22 sur le fonctionnement de l’agglo- mération métropolitaine qui devraient être adoptés avant la fin de la session parlementaire.
Le changement de gouvernance du centre-ville de Montréal est toutefois assujetti à l’adoption de l’ensemble du projet de loi 22 qui comporte plusieurs éléments sur la présence et le poids des re- présentants de la banlieue au conseil d’agglomération de Montréal. La ministre tente d’obtenir un consensus des villes et des banlieues, mais si l’opération échoue, elle devra trancher.
La population du Centre-Sud n’en peut plus des idées de grandeur et de la politique impé- riale de l’élu municipal Benoît Labonté. (Éditorial) Québec, Montréal et de nombreux intervenants commerciaux et représentants du public tentent d’évincer l’actuel maire d’arrondissement Benoît Labonté non seulement parce qu’il est incapable de gérer son quartier sans inonder les résidants et utilisateurs de taxes princières, mais parce qu’il fait dans un style politique que les Montréalais ne semblent plus désirer. Par exemple, Labonté est le seul à avoir employé certains responsables des Outgames en faillite, il est aussi de ces politi- ciens qui associent certains budgets publicitaires à des demandes de faveurs politiques auprès de certains médias comme Le Point, notre silence n’est malheureusement pas monnayable. Le Point tente régulièrement d’avoir des entrevues avec l’empereur des gais depuis son élection sur des sujets qui préoccupent la population de son arrondissement, rien à faire, le cheval blanc de notre Napoléon est trop grand pour qu’il s’abaisse à parler aux indigents comme les lecteurs du Point ou à son éditeur. Les élections arrivent dans quelques années, nous reviendrons sur le cas Labonté en long et en large au moment approprié. En attendant il pourra continuer à acheter le silence des
médias gais avec ses pubs que tous peuvent consulter dans Fugues, RG ou Être.

71- Nouvelles brèves Les nouvelles du Village gai de Montréal

Wednesday, October 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photos Unmondeunvillage.com

Le 13 septembre dernier se terminait la saison 2010 de la fermeture de la rue Ste-Catherine Est, dans le Village gai de Montréal, particulièrement entre les rues Berri et Papineau. Le Point et Gay Globe Magazine parlaient par le passé de la grogne de certains commerçants qui ont pignon sur rue à l’effet que ce projet était en train d’étouffer leurs affaires et que la Ville ne semblait pas se soucier de leur cas sous l’administration du maire Labonté.

Or tout de suite à la fin de l’édition 2010, le nombre de commerçants se plaignant est devenu tel que le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, s’est engagé à réviser la formule afin de prendre en considération les besoins spécifiques de tous les commerçants. À suivre…

Par Roger-Luc Chayer
Photos Unmondeunvillage.com

Le 13 septembre dernier se terminait la saison 2010 de la fermeture de la rue Ste-Catherine Est, dans le Village gai de Montréal, particulièrement entre les rues Berri et Papineau. Le Point et Gay Globe Magazine parlaient par le passé de la grogne de certains commerçants qui ont pignon sur rue à l’effet que ce projet était en train d’étouffer leurs affaires et que la Ville ne semblait pas se soucier de leur cas sous l’administration du maire Labonté.

Or tout de suite à la fin de l’édition 2010, le nombre de commerçants se plaignant est devenu tel que le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, s’est engagé à réviser la formule afin de prendre en considération les besoins spécifiques de tous les commerçants. À suivre…

Parasites dans les dépôts de médias gais du Village

Les médias gais traditionnels comme Gay Globe Magazine ou Fugues sont l’objet depuis quelques années de parasitage de la part de certains groupes qui profitent des présentoirs médias pour faire circuler leurs dépliants, cela en violation avec les droits d’usage.

Par exemple, le bottin Pages Roses ou le guide publié par la Chambre de Commerce Gaie du Québec se servent régulièrement et sans autorisation des présentoirs de Fugues ou de Gay Globe pour inonder le Village de leurs dépliants et ce parasitage sauvage déplaît non seulement aux commerçants qui voient s’accumuler dans des présentoirs autorisés des quantités importantes de papier que personne ne semble vouloir entretenir, les lecteurs de nos publications se plaignent aussi de ne pouvoir avoir accès aux magazines qui sont submergés de dépliants.

Gay Globe Média a communiqué avec M. Janiak de la CCGQ, avec l’éditrice du Magazine Urbain ou encore avec les célébrations de la fierté gaie de Montréal afin de leur demander de respecter les présentoirs des médias gais et de cesser ces actes parasitaires. Gay Globe Média procède à un nettoyage régulier de ses présentoirs, du papier qui va directement à la récupération…

Le sauna Ste-Cath définitivement fermé
Les lecteurs de Gay Globe Média nous contactent encore aujourd’hui afin de nous demander ce qui se passe avec le Sauna Ste-Cath, auparavant situé sur Ste-Catherine Est entre Papineau et Cartier. Le sauna est effectivement fermé depuis l’été et l’immeuble a été vendu au Refuge de Dan Bigras. Les clients sont invités à se présenter au Sauna 5018 de la rue St-Laurent, au nord de St-Joseph.

Le resto La Mer a bien fermé ses portes
Situé au coin des rues Papineau et René-Lévesque, le resto très connu pour ses fruits de mer est fermé depuis quelques mois et cette situation semble vouloir être permanente. Ne vous fiez pas aux apparences car la poissonnerie elle est toujours bien ouverte et on y accède par le côté nord du bâtiment.

Agent de stationnement corrompu dans Ville-Marie?
Suite à quelques plaintes reçues de lecteurs concernant un agent de stationnement du Village gai oeuvrant pour la Ville de Montréal qui demanderait depuis peu 12$ cash en échange de l’annulation de contraventions de 52$, une enquête sera demandée par Gay Globe Média à l’arrondissement et en attendant, si vous vivez cette situation, n’hésitez pas à contacter le 911 afin de faire coffrer cet individu peu scrupuleux des lois municipales.

Nikko Brave en
Charlie Chaplin
Par Gay Globe Média

Photo: Mario Beauchesne
www.mariobeauchesne.com

La star du film The Secret Candle Bath, produit par Gay Globe TV et mettant en vedette l’acteur Nikko Brave (https://www.gayglobe.us/modeles/secretcandlebath.html) s’est amusé récemment à faire la preuve qu’il avait un talent foudroyant pour imiter son acteur préféré Charlie Chaplin. La ressemblance est telle que nous ne pouvions passer sous silence le talent de notre star et de son photographe. Bravo Nikko.

Violence ou pas dans le Village gai de Montréal?

Tuesday, July 13th, 2010

Par Gay Globe Magazine

Dans un article récent de Canoë, le Président du Conseil Québécois des Gais et Lesbiennes, Steve Foster, déclare que les agressions sont en augmentation dans le Village gai depuis 2007. Or, les policiers du poste 22 déclarent qu’il n’ont aucune information à ce sujet et ne peuvent arriver à cette conclusion selon les chiffres qu’ils possèdent. Pourquoi annoncer une telle chose si elle n’est pas vérifiable ni confirmée?

68- La rue Ste-Catherine Est sera bientôt fermée

Wednesday, May 5th, 2010

Par : Gay Globe Magazine

L’Arrondissement Ville-Marie confirmait il y a quelques jours que la rue Ste-Catherine Est, dans sa partie située au coeur du Village gai de Montréal, allait être fermée à nouveau totalement à la circulation dès le 26 mai jusqu’au 13 septembre entre les rues Berri et Papineau.

Quant aux nombreuses terrasses placées devant les commerces tout au long de la section piétonne, elles seront présentes plus longtemps cette années et une firme spécialisée a été chargée du décor.

68- Éditorial – Le défilé de la Fierté de Montréal déménage

Wednesday, May 5th, 2010

EXCLUSIF  EXCLUSIF  EXCLUSIF
Gay Globe Magazine apprenait tout juste avant d’aller sous presses que le défilé de la Fierté 2010 à Montréal allait passer en dehors des limites du Village gai, excluant du coup l’ensmeble de la communauté d’un événement qui prétend pourtant la représenter.

Dans des communications qui circulent actuellement et qui émanent de Monsieur François Dagenais, chargé de projet pour les Célébrations de la Fierté, on déclare “Veuillez noter que cette année, le défilé se déroulera au centre-ville de Montréal, le dimanche 15 août à compter de Midi entre les rues Guy et Sanguinet, sur René-Lévesque…:

Voilà qui a fait sursauter un grand nombre de commerçants et de professionnels du Village gai qui ne comprennent pas comment on peut sortir le défilé gai du Village gai…

En entrevue avec M. Jean-Sébastien Boudreault, Vice-président des Célébrations, on apprend que le changement a été décidé pour “déghettoiser” l’événement et lui permettre de doubler la longueur du défilé qui passera de 1.4 KM à 2.6 KM cette année sur le nouveau site. Les commerçants du Village qui voudraient participer ont justement accès à des promotions et des rabais spéciaux juste pour eux, ils n’ont qu’à s’informer auprès de l’organisation. Est-ce qu’on peut quand même encore prétendre qu’un événement est gai s’il est exclusif de la communauté géographique qu’il prétend représenter? Nous y reviendrons c’est assuré!

Je recevais en avril dernier, à titre d’éditeur, un courriel d’une dame de Québec qui souhaitait se plaindre du contenu de GGTV et se désabonner. Madame ABC (confidentialité oblige) nous reprochait de ne pas avoir assez de contenu gai. Or, depuis des années, je dirige un groupe média gai, ouvertement gai et qui déclare qu’il va au-delà de ce qui se fait chez les gais. Nous retrouvons donc dans les pages du magazine des dossiers qui couvrent large et notre motivation est simple: Nous proposons ce qui intéresse les gais, et non pas que des sujets gais. Nous mangeons des pâtes comme tout le monde, nous achetons du vin, nous écoutons la télé comme les autres et nous nous habillons et vivons comme tout le monde. Il est faux et franchement tordu de croire que parce que nous sommes gais, nous vivons sur une autre planète.

Du matin au soir, quand nous vivons, nous sommes comme tout le monde. Nous ne sommes gais finalement que dans des instants très intimes de nos vies et pour le reste, nous sommes ordinaires… Diriger un groupe média gai pour moi c’est justement de pouvoir sortir du moule, du modèle et de nous émanciper, nous voulons être ordinaires nous aussi, comme les autres. Madame ABC n’est plus abonnée à Gay Globe Média parce que nous allons là où les autres ne vont pas. Victoire!

49- conservera sa vocation gaie… Un nouveau Bureau en Gros dans le Village gai de Montréal

Wednesday, May 5th, 2010

Suite au triste décès en avril dernier de Gaétan Ouellette, administrateur
et co-fondateur du nouveau resto-pub Le Look situé à Trois-Rivières, le
nouveau propriétaire Billy Leblanc annonce que lʼétablissement conser-
vera sa vocation principalement gaie tout en gardant sa tradition dʼouver-
ture à la diversité. Suite au décès de Gaétan et  au départ de Gary son as-
socié, plusieurs se demandaient si la ville allait perdre le seul commerce
gai?  Il semble que la nouvelle administration, représentée par le sympa-
thique Billy, soit déterminée à ne pas changer cette importante vocation.
Il était plus que temps, depuis des années tout le monde se demandait
pourquoi il  nʼy avait pas un grand commerce de produits de bureau dans
le Village afin de répondre à la forte demande des commerces et des tra-
vailleurs autonomes du centre-est de la ville incluant le Village? Voilà
que la situation est réglée et en grande merci. La chaîne “Bureau en Gros”
vient dʼouvrir une nouvelle succursale au coeur du Village, dans la Pla-
ce Dupuis et vient ainsi répondre à la demande. Le simple fait dʼêtre à la
Place Dupuis place le commerce au coeur des besoins des étudiants de
lʼUQAM et des commerçants du Village. Il sʼagit dʼun coup de maître
très bien pensé et nous souhaitons rendre hommage au nouveau Bureau
en Gros qui a lʼintention dʼêtre bien implanté au coeur de sa communauté.

Est-ce que le Village sera prêt?

Thursday, January 14th, 2010

À quelques mois seulement de quatre événe-
ments majeurs gais dans le Village, rien nʼest
encore fait pour améliorer lʼimage de Mon-
tréal auprès des visiteurs
Montréal – Le Village gai de Montréal, situé dans lʼarrondissement
Ville-Marie qui comprend une partie du centre-est de la ville, sera
lʼhôte dʼévénements très spéciaux en 2006 qui attireront beaucoup
plus de visiteurs que la normale. La normale étant déjà spectaculaire,
le dépassement se chiffrera, dʼaprès la Chambre de Commerce Gaie
du Québec ou Montréal 2006, par un apport massif de nouveaux fonds
dont on devrait se souvenir longtemps.
Cette manne financière aura pour origine les jeux gais de Montréal
qui sera couplée avec la semaine de la Fierté gaie, le Festival des
Arts du Village et dʼautres événements spécifiquement localisés dans
lʼarrondissement homophile de Montréal.
Les centaines de milliers de touristes américains et européens qui seront
présents à Montréal pour ces événements sʼattendent à un quartier gai
unique, chic, propre, classy et franchement exceptionnel, comme on le
présente dans les brochures du ministère du Tourisme du Québec ou à
Tourisme Montréal. Pas question de présenter quelque chose de moins
que le meilleur du top, cʼest du moins lʼintention clairement exprimée
par les organisateurs de ces événements. Montréal nʼaura quʼune seule
occasion de faire une première bonne impression, si on souhaite séduire
ce public pour les années futures, il faut leur en mettre plein la vue, leur
montrer que Montréal a déjà été une ville olympique en 1976, une ville
universelle avec lʼExpo de 1967 et une ville dʼune fertilité incroyable
avec les Floralies internationales des années ʻ80.
En visitant rapidement la rue Ste-Catherine au début mars, pourtant
artère maîtresse du Village gai de Montréal, il est difficile de croire que
dans quatre mois, le monde aura lʼoeil sur la ville!
De nombreux locaux sont abandonnés, vides, sans commerces, des
façades sont à refaire, certaines entrées de commerces désaffectés
servent même dʼabris aux itinérants. Est-ce quʼil existe un plan de
revitalisation du Village pour faire face à la venue des touristes gais
qui aiment le beau et qui sʼattendent à vivre quelques semaines dans la
principale ville du pays le plus riche du monde?
Cʼest la question qui a été posée au nouveau Maire de lʼarrondissement
Ville-Marie, M. Benoît Labonté, qui nous a référé au spécialiste de la
question pour la Ville, M. Claude Comptois. Dʼabord, il est évident que
M. Comptois connaît très bien la question et quʼil est bien placé pour
parler des programmes disponibles puisquʼil en est lʼadministrateur. En
fait, quand nous parlons de programmes, il faudrait parler au singulier.
Il nʼexisterait en fait quʼun seul programme dʼaide aux rénovations
de façades mais ce dernier serait relativement facile à obtenir: «Le
programme Opération Commerces consiste à subventionner les
rénovations de façades situées sur la rue Ste-Catherine entre St-Urbain
et de Lorimier. Lʼaide financière correspond à environ 50% du coût des
travaux, le maximum étant fixé selon la largeur de la façade à rénover
et peut aller jusquʼà 75,000$.
Le programme vient aussi en aide aux propriétaires qui doivent payer des
honoraires professionnels dʼarchitectes en remboursant partiellement
certains frais associés aux honoraires professionnels dʼarchitectes ou
autres, nécessaires à la rénovation. Plusieurs commerces de la rue Ste-
Catherine rénovent déjà grâce au programme», déclare M. Comptois.
Comment y accéder?
Dʼaprès Monsieur Comptois, rien de plus simple. Il suffit de
remplir un simple formulaire, convivial et dʼune seule page et le
dossier sera rapidement étudié car les objectifs de la Ville sont de
faire les travaux sans contraintes inutiles. Il faut toutefois prévoir un
délai dʼenviron 2 mois pour les procédures, les personnes intéressées
doivent donc immédiatement faire leur demande si elles ne veulent
pas rater les jeux gais, la Fierté gaie et les autres événements
qui permettent aux commerces de faire bonne figure auprès du
monde gai. Pour en savoir plus sur le programme, consulter le site
internet au www.ville.montreal.qc.ca , se présenter au comptoir de
lʼArrondissement Ville-Marie ou contacter directement le 872-6395,
on vous accompagnera dans les démarches. Enfin, la Ville prévoit avoir
assez de budget pour répondre à toutes les demandes jusquʼen décembre,
cʼest donc une excellente nouvelle pour les petits propriétaires.
CORRECTIF
Dans lʼédition 38 du Point, nous vous parlions, dans notre éditorial, des liens
entre certaines organisation communautaires, commerciales ou des individus
avec la revue Fugues et nous questionnions, par exemple, la neutralité de nos
confrères face aux Outgames de Montréal puisque cette organisation achetait
beaucoup de publicité dans leur magazine.
Or, après une sympathique conversation entre lʼÉditeur du Point et M. Yves
Lafontaine, Rédacteur en chef de Fugues, nous apprenions quʼen fait, la
presque totalité des publicités des Outgames qui passaient dans Fugues étaient
des commandites de Fugues et que peu ou pas dʼargent était donné pour
ces services. Bien que la question continue à se poser en général quant à la
neutralité des médias devant les publicités rémunératrices, et nous ne visons
pas particulièrement nos confrères de Fugues sur cette question, nous pensions
que M. Lafontaine avait droit à un correctif sur lʼexemple donné, nous nous
empressons donc de corriger et de le remercier pour nous avoir expliqué sa
position.

Le Village gai de Montréal

Sunday, November 29th, 2009

D’après Wikipedia

Le Village gai (ou tout simplement Le Village) est le quartier gai de Montréal, Québec, Canada. Il est centré sur la rue Sainte-Catherine, entre les stations de métro Berri-UQÀM, Beaudry et Papineau et perpendiculairement sur la rue Amherst entre la rues Ontario au nord et le boulevard René-Lévesque au sud. Le village s’étend approximativement de la rue Saint-Hubert à l’Ouest à l’avenue Papineau à l’Est et la rue Sherbrooke au Nord, une distance d’environ deux kilomètres, faisant du Village l’un des plus grands quartiers gais en superficie au monde.

Sommaire

[masquer]

Histoire et présent [modifier]

D’abord un quartier pauvre, une partie du Centre-Sud de la ville, cette zone a été progressivement occupée par la communauté gaie et lesbienne à partir du début des années 1980. Cette occupation fait suite au départ des commerces gais des zones plus proches du boulevard Saint-Laurent ou du centre-ville (rue Stanley)[1]. En fait, il semble que ce déplacement des commerces de la rue Stanley vers le Village gai actuel soit plus lié à des facteurs économiques que sociaux (prix des loyers commerciaux élevés au centre-ville et récession de 1982-1983[2]).

Depuis la zone a été rénovée grâce aux récents investissements de certaines parties du gouvernement.

Malgré une répression qui a duré jusqu’au début des années 1990, le support gouvernemental du Village n’est plus contraint. Tous les trois niveaux du gouvernement ont fait la promotion du Village, du climat tolérant du Québec et de la vie gaie dans Montréal comme attraction touristique.

Institutions du Village [modifier]

Mis a part quelques pionniers qui étaient déjà installés dans le Village lors de sa création comme le magasin Priape , et par la suite, l’ouverture de la boite de nuit La Boite en Haut , il n’y a seulement qu’une poignée de commerces qui ont réussi à traverser les dernières décennies et à faire ainsi la transition jusqu’à s’élever au rang d’Institution du Village.

On pense bien sûr au magasin de l’érotisme gai Priape ,ouvert dès 1974, le centre d’esthétique au masculin Physotech Spa Concept ouvert depuis 1983, un des pionniers qui osa s’aventurer sur la rue Amherst près de L’Auberge LL et, depuis peu de temps, le magazine Fugues qui fête cette année ses 25 ans d’existence dans de nouveaux locaux.

Aspects du village [modifier]

Afin de remercier l’importance du Village pour la ville, le maire de l’arrondissement Ville-Marie a récemment placé un drapeau arc-en-ciel (le drapeau gai) dans sa chambre de conseil. Par ailleurs, l’entrée de la station de métro Beaudry, située au coeur du Village, est décorée de colonnes arc-en-ciel. Le Village est spécifiquement marqué sur une carte officielle de la ville.

WOG F06 G.jpg

Les Outgames mondiaux qui ont eu lieu à Montréal du 29 juillet au 5 août 2006 sous le nom Rendez-vous Montréal 2006, furent un événement sportif et culturel d’envergure internationale organisés par la communauté gaie et lesbienne avec près de 11.000 participants et plus de 250.000 touristes, soit le plus grand événement sportif à se tenir dans la ville depuis les XXIe Jeux olympiques d’été il y a 30 ans. Le Village gai de Montréal fut au centre de l’événement.

Partie Est du Village

Panorama du Village gai vu de la terrasse du Complexe Sky

Services du quartier [modifier]

Les gais et lesbiennes vivent partout dans la ville, où ils sont généralement grandement acceptés. La densité résidentielle de ceux-ci dans le quartier est sensiblement plus élevée qu’ailleurs. Le Village contient une proportion plus élevée de magasins et de services pour la communauté gaie et lesbienne : il en est l’épicentre touristique et le lieu privilégié pour les festivités et le divertissement en général.

Le Village contient une grande variété de bars et les discothèques pour la vie de nuit. Le site abrite également trois grands complexes de divertissement, dont l’un d’entre eux serait le plus grand au monde dans sa catégorie.

Il existe également une grande variété de boutiques, restaurants, cafés, chambres d’hôtes et d’hôtels pour la communauté.

Montréal est aussi connu pour son nombre élevé de saunas pour hommes. Le Village en accueille quatre, alors qu’il y en a plus de dix dans la ville de Montréal.

Il existe également quelques établissements pour gais et lesbiennes à l’extérieur du quartier.

La Société de Développement Commercial (SDC) du Village représente, depuis sa formation en 2006, les entrepreneurs du Village. Le centre communautaire des gais et lesbiennes de Montréal de la Fondation Mario-Racine planifie actuellement la construction d’un important complexe communautaire au cœur du quartier. Depuis l’été 2006 la SDC offre un accès gratuit à internet sans-fil dans toute l’enceinte du Village gai.

Ville-Marie à Pied [modifier]

La SDC en collaboration avec l’arrondissement Ville-Marie a proposé suite au succès de la fermeture de la rue durant les Outgames, pour la première fois en 2008, la piétonisation de la rue Sainte-Catherine Est du 17 juin au 3 septembre 2008; pour la 2e année, la période de fermeture est rallongée soit du 28 mai au 8 septembre 2009 avec un nouveau thème : Great time to hang out / Beaux temps pour (s’) étendre… La rue sera complètement piétonnisée et fermée à toute circulation automobile, entre les rues Berri et Papineau.

Bars, clubs, danseurs [modifier]

Les bars et clubs du village sont parmi les plus branchés de la ville. Les festifs peuvent danser sur la musique des plus grands DJ du monde jusqu’à trois heures du matin. Le complexe du Sky offre une terrasse aménagée des plus belles et plus grandes en ville où piscine et spa sont au rendez-vous.

Les clubs [modifier]

Le Cabaret Mado offre des spectacles de drag queen presque tous les jours. Le Club Date offre la chance à sa clientèle de chanter au Karaoké dans une ambiance simple qui réunit gay, lesbiennes, hétéros et travestis, bref où le talent et le plaisir sont toujours au rendez-vous. Le Tube est une discothèque qui offre des succès des années 1970, 1980 et 1990.

Les boîtes de nuit [modifier]

Le Complexe Sky offre un divertissement inégalé et les DJ de grand calibre sur 3 étages; sa clientèle est plutôt jeune et branchée. Le Unity est le plus grand club gay à Montréal. C’est un autre endroit de prédilection des jeunes de 18-30 ans où l’on peut danser sur de la House avec plusieurs DJ de renommée mondiale ou dans le bamboo bar sur les meilleures chansons du top 40. Une grande terrasse est située sur le toit avec une vue incroyable sur Montréal permettant d’observer les feux de l’International des Feux Loto-Québec chaque été. Le salon V.I.P. et le lounge permettent aux gens de se rencontrer, de s’asseoir et de discuter tout en buvant un verre. Le Parking se divise en trois sections où les plus jeunes peuvent danser sur des styles différents.

Les bars [modifier]

Le bar du Complexe Sky est connu pour ses célèbres 5 à 7 (happy hour) et sa terrasse hors du commun avec piscine et spa. L’Aigle Noir est un bar pour les hommes de la communauté cuir et fétichiste. Le Stud est un bar et une boîte s’adressant aux hommes des communautés cuir et ours, mais aussi à tous les autres, et est toujours animé, quel que soit le soir de la semaine. Le Drugstore est un immense complexe regroupant des bars, un comptoir alimentaire, de petits commerces et une salle de billard. Le Drugstore est l’endroit préféré de la communauté lesbienne. Le Cocktail’(où plusieurs spectacles sont présentés), le Météor, le Relaxe et le Rocky sont des clubs pour la clientèle plutôt âgée, avec de la musique populaire sous le signe de la nostalgie où l’on peut faire de la danse en ligne.

Les danseurs nus [modifier]

Tradition montréalaise, célèbre partout puisque les danseurs peuvent s’exhiber complètement. Parmi eux, notons l’Adonis (“temporairement” fermé – juillet 09) et maintenant réouvert sous le nom de “J-P”, le Campus, le Stock bar (avec des gars plutôt musclés) et le Taboo.

Les « After-hours » [modifier]

Enfin, pour ceux qui désirent continuer à faire la fête (le party, qui se prononce “parté” en québécois) après trois heures du matin, il est possible de se rendre au Stéréo ou au Circus (plus hétéro mais également situé à l’entrée du Village gai).

Pour ceux qui ne sont pas familier avec le concept, il est inutile de se présenter à la porte à 21h, puisqu’il n’ouvre que vers 02h00 et se prolonge normalement jusqu’à 10h du matin!

Le Stéréo est un after-hour très populaire situé à l’extrémité ouest du Village et doté d’un système de son hors du commun. Ravagé récemment par un incendie, le Stéréo est maintenant réouvert au grand plaisir de sa fidèle clientèle.

Tout est faux votre honneur

Saturday, November 14th, 2009

Dans la dernière édition de la revue Le Point, celle datant de juillet
2005, nous vous informions quʼune poursuite judiciaire avait été déposée
contre La Voix du Village et ses éditeurs pour concurrence déloyale et
manoeuvres trompeuses envers le public.
Depuis, de nouvelles informations ont été déposées à la Cour du Québec,
district de Montréal, dans la cause numéro 500-32-091171-050 tant par
Le Point que par la Voix du Village. Dans une défense signée par M.
Sylvain Sourdif et datée du 14 juillet 2005, ce dernier répondait ainsi aux
accusations formulées: «Les défendeurs (…) nʼont pas commis de gestes
fautifs à lʼégard du demandeur puisque les allégations de celui-ci ne
reposent sur aucun fondement factuel et sont le fruit de lʼimagination du
demandeur (…)». Or, cette défense ayant été rédigée avant le dépôt de la
preuve massive à son endroit, il est normal que la Voix du Village puisse
croire que toute cette affaire ne repose que sur de lʼair.
Toutefois, de nombreuses conversations enregistrées contenant les pro-
pos de M. Sourdif, Éditeur de La Voix et de nombreuses pièces écrites,
dont plusieurs proviennent du défendeur lui-même ont été déposées le
lendemain de cette réponse et totalisent plusieurs centaines de pages.
Parmi ces documents, on retrouve les factures réelles de La Voix, les
fausses factures envoyées aux clients, les déclarations de son propre
imprimeur qui confirme à plusieurs reprises que le tirage déclaré par
La Voix est faux et la déclaration écrite de lʼorganisme CCAB qui nie
catégoriquement les prétentions de La Voix sur sa certification qui nʼa
jamais existée.
Voilà exactement pourquoi Le Point souhaitait que cette affaire se
retrouve le plus rapidement possible devant un tribunal, car la réalité
observée par près dʼune année dʼintenses recherches factuelles, documentai-
res et audio dépassent largement le niveau dʼactivité acceptable dans un mon-
de commercial de concurrence. Il nʼest pas tout de calmer avoir un produit à
vendre, encore faut t-il quʼil existe. Si un jour vous désirez une Mercedes, que
vous la payez chez un concessionnaire et quʼon vous livre une Accent, vous
serez peut-être déçu dʼavoir payé si cher pour si peu. Voilà le fondement de
lʼaffaire actuelle livrée aux tribunaux.
Pendant des mois Le Point a rencontré à plusieurs reprises lʼÉditeur de la Voix
du Village, M. Sylvain Sourdif, pour tenter de le convaincre de nettoyer la
situation, de cesser de vendre un produit sous de fausses représentations dont
il ne niait pas lʼexistence en personne à lʼépoque et surtout, de cesser de don-
ner au marché gai et lesbien une mauvaise réputation en tenant un discours
sur ses concurrents qui ne peut laisser personne indifférent, de nombreux
enregistrement qui feront lʼobjet de transcriptions judiciaires sous peu et qui
seront déposés à la Cour en font foi. Toutes ces énergies auront été dépensées
vainement. La procédure judiciaire nʼayant été déposée quʼau moment où
nous avions la certitude que jamais la Voix ni ses éditeurs ne corrigeraient le
tir. À la Cour maintenant de se prononcer…

Le village complètement vide

Saturday, November 14th, 2009

Par un triste lundi après-midi du 25 juillet 2005, voilà ce à quoi ressemblait
le village gai de Montréal, situé entre les rues Amherst et Papineau, alors que
se préparait le défilé de la Fierté Gaie, qui lui, se tenait plus loin, trop loin…
Les célébrations de la Fierté Gaie à Montréal ont toujours été liées à une
explosion de couleurs, à une masse importante de participants et parfois
à des revendications comme pour le mariage gai, lʼunion civile ou lʼaccès
à des traitements spécifiques au SIDA. Toutefois, et ce depuis environ
quatre ans, une situation de malaise semble faire place à la concertation
et les organisateurs de la fierté montréalaise ne semblent plus vouloir
reconnaître lʼapport des gais et lesbiennes ni même leurs opinions et en
viennent à organiser ce qui est devenu, certainement pour lʼédition 2005,
un événement contre-productif voire même et je le dis avec réserve, ce
qui a lʼapparence dʼune fête anti-gaie.
Cʼest du moins lʼopinion de la presque totalité des personnes interrogées
par Le Point tout juste après la parade qui se tenait un lundi soir de semai-
ne, à 20h30, sans le moindre support logistique de nuit. Les ponctions
dʼopinions effectuées par le Point auprès des participants, des specta-
teurs, des commerçants du Village gai et des lecteurs du Point en général
contredisent toutes les analyses de nos confrères de la presse hétéro-
sexuelle nationale, trop habitués à publier automatiquement les commu-
niqués des organisateurs sans exercer la moindre critique ou vérification. Faits
La Fierté Gaie de
Montréal à son
apogée: 1998
Depuis 1998, déclin du
nombre de participants
et de spectateurs
2001 à 2005
Guerre entre les com-
merçants du Village qui
veulent que lʼévénement
se fasse chez eux et en-
tre les organisateurs,
Divers/Cité, qui ne sou-
haite plus sʼassocier au
Village…
2005
Parade minuscule et
peu suivie, record de
plaintes
Le dossier dépasse largement la simple critique quant au contenu de la parade.
Il y aura toujours des mécontents qui exprimeront leurs doléances sur des dé-
tails mais globalement, sur les fondements même de lʼesprit de la Fierté Gaie,
lʼunanimité semble de mise en ce qui concerne les organisateurs de cette
fierté. «Insensibles aux réalités des gais, vindicatifs face aux commerçants du
Village, non représentatifs des gais et lesbiennes du Québec, continuellement
orientés vers eux plutôt que vers lʼouverture aux autres», voilà les com-
mentaires qui reviennent le plus souvent. Le plus pressant étant la demande
de démission du conseil dʼadministration de Divers/Cité, lʼorganisateur.

POursuites judiciaires contre la Voix du Village et Sylvain Sourdif

Saturday, November 14th, 2009

Le Point (Montréal): Poursuite judiciaire contre le magazine La Voix
du Village pour concurrence déloyale
La revue Le Point annonce que suite à une longue enquête portant sur
certaines pratiques commerciales du magazine montréalais La Voix du
Village Inc., publié par Prestige Média inc. et lʼÉditeur Sylvain Sourdif,
une poursuite à la Cour du Québec a été déposée afin dʼobliger “La
Voix” à cesser ses activités trompeuses face au marché publicitaire gai
québécois.
En effet, le dossier comporte les aspects suivants qui ont fait lʼobjet de
la poursuite déposée dans le district judiciaire de Montréal fin juin 2005:
Fausses factures fournies aux clients pour garantir un faux tirage (quantité
de magazines), faux tirage de 30,000 revues, utilisation illégale du logo
de certification CCAB alors que “La Voix” nʼa jamais été certifiée sur
son tirage ni sur sa distribution, témoignage de lʼimprimeur sur le tirage
non conforme à la réalité et autres détails sur des fausses informations
transmises aux clients par lʼÉditeur de “La Voix”.
La revue Le Point, publication québécoise pour hommes, tout comme
la revue Fugues à lʼorigine, souhaite se dissocier de tels agissements
et suite à de longs mois dʼintenses négociations infructueuses avec les
représentants de “La Voix”visant à ramener une éthique commerciale
acceptable face aux clients floués, préfère mettre cette affaire dans les
mains dʼun Tribunal neutre qui pourra statuer sur la situation et forcer
La Voix à prendre les mesures apprpriées, incluant le remboursement
à ses clients de la surfacturation conséquente. À noter que les clients
floués par le tirage dʼun magazine peuvent obtenir le remboursement de
leurs factures publicitaires et porter plainte à lʼOffice de la Protection du
Consommateur du Québec au www.opc.gouv.qc.ca
Enfin, le Bureau Canadien de la Concurrence a été saisi de lʼaffaire et une
imposante preuve de plus de 400 pages, a été déposée au bureau. Cette
affaire est à suivre et la prudence est requise face à la situation.
Un avis juridique cinglant à lʼencontre de la
Voix du Village!
Le Point a consulté une firme spécialisée en droit des affaires et voici
ses conclusions:
Vous nous avez confié le mandat dʼexaminer le portrait juridique de
certaines pratiques dʼaffaires utilisées par des entreprises oeuvrant dans
votre domaine, soit lʼédition de magazine à distribution gratuite. Lʼopi-
nion juridique que nous émettons ici est directement tributaire des faits
que vous nous avez rapportés et elle pourrait varier sʼil advenait que des
renseignements pertinents nʼaient pas été portés à notre attention ou si
nous avons une mauvaise compréhension des faits que vous nous avez
exposés. Les éditeurs de parutions à distribution gratuite dépendent pres-
que uniquement des revenus quʼils tirent des publicitaires qui acceptent
de placer une annonce dans leur magazine. Partant de ce concept de base,
vous nous avez interrogé sur la portée de la responsabilité légale des édi-
teurs quant à leurs représentations ou promesses faites à ces publicitaires.
Rappel sommaire des faits :
De façon plus précise, vous nous avez rapporté quʼun de vos concurrents
prétend avoir un tirage nettement supérieur à la réalité afin dʼattirer des pu-
blicitaires et de sʼapproprier de façon déloyale dʼune part du marché. Nous
avons constaté que cette entreprise a utilisé à lʼintérieur de plusieurs de ses
numéros le logo « CCAB » qui émane de BPA Worldwide Media.
BPA Worldwide Média est une entreprise prestigieuse et indépendante de
certification spécialisée dans le domaine des médias. Il appert quʼun maga-
zine qui veut apposer le logo de « CCAB » à lʼintérieur de ses pages doit être
un membre en règle de cette organisation, doit avoir subi une vérification
avec succès et doit publier un nombre suffisant dʼexemplaires. Nous avons
pris connaissance de la lettre de monsieur Matt Pasquale du CCAB qui men-
tionne clairement que votre concurrent « délinquant » nʼétait pas membre en
règle de leur organisme en date du 1 décembre 2004 et quʼil nʼa jamais été
membre CCAB. En conséquence aucune utilisation du logo « CCAB » nʼest
permise et aucune représentation à lʼeffet que cette entreprise est membre
CCAB nʼest autorisée par ce tiers certificateur. Au surplus, le courriel éma-
nant dʼun des administrateurs de votre concurrent à lʼeffet que son entreprise
nʼest pas certifiée CCAB constitue un aveu extrajudiciaire important.
Vous nous avez de plus mentionné que cette entreprise concurrente repré-
sentait à ses clients que son magazine était imprimé à 30 000 exemplaires
chaque mois. Nous avons dʼailleurs pris connaissance dʼun document qui
semble émaner de votre concurrent et qui mentionne clairement que ce men-
suel gratuit est : imprimé à 30 000 exemplaires, distribué dans 400 points de
chute, dans 300 présentoirs de distribution et que la première certification
CCAB fut pour le mois de septembre 2004. Dʼaprès les renseignements que
vous nous avez fournis, ces informations de vente sont totalement inexactes,
voire fallacieuses et elles induisent en erreur. Vous nous avez mentionné
avoir eu la confirmation que le tirage de ce concurrent nʼavait jamais été
supérieur à 20 000 exemplaires mensuels.
Responsabilité civile :
Nous comprenons que le domaine de lʼédition est extrêmement compétitif
mais néanmoins les règles élémentaires de droit sʼappliquent.  Les publi-
citaires qui ont acheté des espaces de publicité dans le magazine de votre
concurrent ont conclu des contrats au sens du Code civil du Québec. La
bonne foi, les représentations exactes, le consentement éclairé et la rencon-
tre de la volonté des parties sont des concepts obligatoires qui sʼappliquent
directement à ces contrats de publicité. Les fausses représentations sur le
tirage du magazine représentent des faits qui ont pu vicier le consentement
des publicitaires. Le consentement nʼétant pas éclairé au sens de la Loi, les
parties lésées pourraient réclamer la nullité du contrat et la remise en état
des parties ou la réduction de leurs obligations.  Nous sommes dʼavis que les
publicitaires qui ont été bernés par votre concurrent pourraient prendre des
recours contre celui-ci pour faire annuler les contrats ou pour faire réduire
les obligations qui en découlent. Les éléments nécessaires à une poursuite
en remboursement sont tous présents, soit la faute, le dommage et le lien de
causalité. En conséquence, en toute probabilité, ils auraient gain de cause.
Nous espérons que cette opinion juridique réponde à vos interrogations.
Veuillez agréer, monsieur Chayer, lʼexpression de nos sentiments distingués.
La publication fait face à de nombreuses poursuites autant à la Cour du Québec quʼau Bureau de la Concurrence du Canada
Par: Le Point

Nouvelles brèves

Thursday, October 1st, 2009

Ouverture du site des gais et lesbiennes du

conseil central de Montréal de la CSN

« Au congrès du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), en

1991, une proposition fut adoptée afin qu’un nouveau front de lutte

s’ajoute à ceux déjà existants. Le comité des gais et lesbiennes voyait le

jour. » Le CGLCCMM, le Comité des gais et lesbiennes du conseil central

du Montréal métropolitain (CSN) compte donc déjà près de 15 ans d’his-

toire et d’intervention non seulement dans le milieu syndical, mais aussi

dans la communauté LGBT.

« Nous avons participé aux états généraux de la communauté en 1995, et

à l’aventure du Forum des Gais et Lesbiennes Syndiqués du Québec, qui

a duré de 1996 à 2004. De plus, nous sommes présents à d’autres organis-

mes tels que la Table de Concertation des gais et lesbiennes du Québec,

le Centre communautaire des Gais et lesbiennes de Montréal, et tout ré-

cemment de l’Association des Gais et Lesbiennes sur Internet (ALGI) qui

nous offre l’hébergement du site internet. »

Bonne visite du site du CGLCCMM! https://www.algi.qc.ca/asso/cglccmmUne seconde édi-

tion toute jolie!

La nouvelle publication Déco-

rhomme vient de se transformer

et sera présentée dorénavant en

format magazine 8.5 X 11 pou-

ces. Sans connaître la stratégie du

Groupe Fugues sur ce segment du

marché gai, tous sont unanimes à

prenser que la concurrence avec

une autre publication montréalaise

du domaine du design inté-

rieur et de mode pourrait être à

l’origine de cette modification.

Le Point: commanditaire du nou-

veau festival Altern’Art de Québec

Par: Le Point

La revue Le Point est fière d’annoncer qu’elle commanditera les activités

du tout nouveau festival Altern’Art de Québec, un événement gai organisé

par une équipe dynamique qui souhaite redynamiser la ville de Québec

suite aux événements malheureux impliquant les organisateurs de Fierté

Québec.

On se souviendra que la débâcle résultant du comportement du Président

de Fierté Québec / ex-coprésident de la Table de Concertation des Les-

biennes et des Gais du Québec / Éditeur du magazine gai Ëtre / Président

du Centre Ëtre et barman à ses heures a été personnelement impliqué dans

une situation hautement décrédibilisante pour la communauté gaie et les-

bienne de Québec en signant une multitude de contrats qu’il ne respecte

pas malgré les plaintes et les jugements récents de la Cour et en opérant en

laissant croire à la population qu’il le fait au nom des gais locaux.

IDCOMM et ID-

COMM Média,

la nouvelle nor-

me en matière

publicitaire…

Par: Le Point

Le Groupe IDCOMM, fondateur et

longtemps propriétaire de la revue

Le Point lançait dernièrement la

nouvelle division «agence de pu-

blicité» IDCOMM Média.

Toujours sous la direction de M.

Yves Daoust, IDCOMM Média

offrira dorénavant des services de

création de campagnes publicitai-

res pour les petits budgets. «Nous

avions l’expertise dans le domaine

avec notre division d’agendas cor-

poratifs et syndicaux, la création

d’une agence de publicité était une

suite logique à nos activités», dé-

clarait Monsieur Daoust au Point.

Le Point web

https://

www.le-national.com/

revuelepoint

Le Point en ver-

sion intégrale

La revue La Voix du Village vendue!

Par: Le Point

Nous apprenions à la fin mars que la revue la Voix du Village ne serait do-

rénavant plus publiée par les éditions Prestige Média mais par un groupe

constitué d’un journaliste criminaliste et d’un avocat de droit criminel,

propriétaires de la compagnie Section Rouge Média Inc.

La Voix du Village existait depuis à peine deux ans et tentait de se faire

une place dans le marché des magazines de mode. M. Sylvain Sourdif

conservera toutefois son poste d’éditeur et son équipe devrait rester la

même, à moins de nouveaux développements. À suivre!

Manon Massé: Ste-Marie-St-Jacques lui dit PAS QUESTION!

Monday, December 8th, 2008

Le Point a tout fait pour rendre publique l’information sur la communistarde du Village gai de Montréal qui souhaitait obtenir le pouvoir au nom de Québec Solidaire mais qui voulait le prendre non pas par des moyens démocratiques mais par des moyens hypocrites.

Le Village a souffert pendant de nombreuses années des magouilles et des manoeuvres de manipulation des anciens députés, ce n’est surtout pas pour recommencer avec une candidate affreusement déconnectée de sa réalité. Plus musclée qu’un boeuf, elle voulait écarter les vraies questions à coup de coudes pour prendre le pouvoir par défaut, sans permettre le débat démocratique alors qu’elle se targue, la bougre, d’être d’un parti plus démocratique que les autres. FAUX.

Le Point a fait son travail, il a dénoncé les manoeuvres croches des candidats qui représentaient un danger pour la vie démocratique et Manon Massé pourra continuer à recruter dans les parcs et sous le pont Jacques-Cartier, là où son public est prêt à l’entendre quand il est à jeun, pendant de longues années c’est certain, puisque c’est sur ce public qu’elle compte pour révolutionner le village gai.

Voilà à quoi servent les médias libres et indépendants.