Posts Tagged ‘homos’

CES GRANDS LGBT DU PASSÉ

Thursday, July 28th, 2016

Wikipédia.org

Alexandre de Humboldt, est un naturaliste, géographe et explorateur allemand, né le 14 septembre 1769 à Berlin et mort le 6 mai 1859 à Potsdam ou Berlin. Il était membre associé de l’Académie des sciences française et président de la Société de géographie de Paris. Par la qualité des relevés effectués lors de ses expéditions, il a fondé les bases des explorations scientifiques.

L’amiral Louis Antoine de Bougainville, célèbre navigateur et explorateur, et héros de son enfance, lui propose de participer à une expédition en Amérique du Sud, au Mexique, en Californie, à travers le Pacifique, puis au pôle Sud. Bougainville sera remplacé par Baudin. Une guerre avec l’Autriche entraîne le Directoire à annuler l’expédition.

Humboldt fait alors la connaissance d’Aimé Bonpland, chirurgien de marine et naturaliste amateur. Aimé Bonpland devait, comme Humboldt, participer à l’expédition de Baudin. Ils deviennent amis et décident de rejoindre l’expédition savante qui suit les troupes napoléoniennes en Égypte.

Le bateau qu’ils devaient prendre ne parvient jamais à Marseille, où ils sont venus l’attendre. Ils décident alors d’aller à pied en Espagne pour prendre un bateau pour Smyrne. Pendant les six semaines de trajet, Humboldt fait de méticuleux relevés géographiques.

Alexander von Humboldt a intéressé certains théoriciens de la sexualité. Havelock Ellis rapporte que le criminologue Paul Näcke (1851-1913) a enquêté sur le cas de Humboldt et en a tiré « les meilleurs fondements pour regarder Humboldt comme un inverti».

Le sexologue allemand Magnus Hirschfeld a fait grand cas des témoignages collectés au début des années 1910, chez des personnes encore vivantes, ayant connu Humboldt en tant qu’acteur de la subculture homosexuelle ; l’un de ces témoignages provient du scientifique Carl August Bolle qui se considérait lui-même comme homosexuel.

Humboldt a réduit en cendres l’ensemble de sa correspondance privée encore en sa possession, ce qui fait qu’avant de disposer de nouveaux documents, l’on ne peut avoir de détails quant à sa vie privée. Les historiens qui en tirent la conclusion que cette dernière était inexistante font abstraction de cette perte de documents. Tout ce que l’on sait, outre les témoignages évoqués ci-dessus, est que Humboldt est resté célibataire, qu’il préférait, en règle générale, la compagnie des hommes à celle des femmes et qu’il a légué ses biens, non à des membres de sa famille, mais à son fidèle serviteur.

On attribue néanmoins à Humboldt des relations amoureuses avec l’officier Reinhard von Haeften, le peintre Carl von Steuben, le chimiste Louis Joseph Gay-Lussac, avec qui il a vécu quatre années durant à Paris, et avec François Arago.

Humboldt était l’ami du botaniste Aimé Bonpland, qui l’a accompagné lors de son expédition en Amérique latine. Dans la correspondance de Humboldt et Bonpland, telle que publiée en 2004, l’amitié ne se distingue pas de la science, mais il n’est pas question de sexualité. Humboldt écrit en 1806 : « Vous savez, cher Bonpland, que je n’aime personne au monde aussi fraternellement que vous et Gay.

Un haut dignitaire de l’armée israélienne justifie le viol et qualifie les homosexuels de malades

Sunday, July 17th, 2016

Arcinfo.ch

Les déclarations d’un haut dignitaire de l’armée israélienne font grand bruit. Le colonel appelé à devenir le grand rabbin de l’armée semble justifier le viol des femmes non-juives en temps de guerre et qualifie les homosexuels de “malades et handicapés”.

Les déclarations du colonel désigné pour être le grand rabbin de l’armée israélienne ont déclenché mercredi une violente polémique. Il a semblé justifier le viol de femmes non-juives durant la guerre, qualifie les gays de “handicapés” et les agresseurs palestiniens d'”animaux”.

Des députés, des organisations féministes et des éditorialistes ont lancé des appels pour barrer la route à la promotion du colonel Eyal Karim, 59 ans, choisi par l’état-major de l’armée. Sa nomination doit être encore confirmée par le ministre de la Défense Avigdor Lieberman.

Justification du viol

Cette mobilisation fait suite au rappel par les médias d’une série de déclarations faites par le rabbin dans le passé. Dans l’une d’elles, il avait affirmé qu’il est “très grave de ‘fraterniser’ avec une femme non-juive, mais c’est permis en temps de guerre” car la Torah (la loi juive) permet de “satisfaire les mauvais penchants”.

Le tollé provoqué a été tel que le rabbin Karim a publié un communiqué pour expliquer “qu’il n’avait jamais écrit, dit ou même penser qu’un soldat israélien avait le droit d’agresser sexuellement une femme durant une guerre”. Il a souligné que ces déclarations ne concernaient que l’époque biblique.

Le rabbin s’est également prononcé contre le service militaire pour les femmes qui doivent porter l’uniforme pendant deux ans contre trois ans pour les hommes.

“Les homosexuels sont des handicapés”

En 2003, il avait également estimé que les Palestiniens auteurs d’attentats-suicide mais qui ne sont que blessés devaient être tués sur place. “Les terroristes ne doivent pas être traités comme des êtres humains, ce sont des animaux”, avait-il décrété.

A propos des homosexuels, il a suggéré qu’ils subissent des traitements car ce sont des personnes “malades et handicapées”.

L’ONU crée un poste d’enquêteur indépendant pour les homosexuels

Sunday, July 17th, 2016

RTS.ch

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a voté jeudi la création d’un poste d’enquêteur indépendant pour renforcer la protection des personnes homosexuelles et transgenres.

Après un débat enflammé de près de quatre heures, marqué par de vives objections de l’Arabie saoudite et d’autres pays musulmans, le Conseil de 47 membres a adopté la résolution présentée par les pays latino-américains par 23 voix contre 18 et six abstentions.

Les Etats-Unis et les principaux pays européens ont soutenu le texte, auquel la Russie, la Chine et 16 pays africains et majoritairement musulmans se sont opposés. L’Inde et l’Afrique du Sud ont fait partie des abstentionnistes.

Orlando

“Souvenez-vous d’Orlando”, a demandé l’ambassadeur mexicain aux délégués, en référence au massacre de 49 personnes dans une boîte de nuit homosexuelle le 12 juin. “Donnons espoir à des millions de personnes”, les a-t-il enjoints.

L’enquêteur des Nations unies, qui reste à désigner, aura un mandat de trois ans.

reuters/pym

François Fillon veut retirer l’adoption plénière aux couples homosexuels

Sunday, July 17th, 2016

Têtu

François Fillon est en campagne pour les primaires présidentielles de la droite et hier il a exprimé son souhait de réécrire la loi Taubira pour fermer l’adoption plénière aux couples homosexuels.

« Je pense qu’il est souhaitable d’un enfant ait, autant que possible, un père et une mère » expliquait hier François Fillon à La Croix, rappelant tristement des slogans portés par des drapeaux roses et bleus il y a quelques années. Non non, nous ne sommes pas retournés à l’heure des débats sur le « mariage pour tous », nous sommes bien en 2016. Et pourtant, le candidat aux primaires de la droite n’hésite pas à remettre en cause le principe même de l’homoparentalité et les acquis de la loi Taubira vis-à-vis de l’adoption.

Interviewé par le journal chrétien, le député LR a ainsi répété son souhait de réécrire cette dernière en réexaminant les « règles concernant la filiation » :

Je sais que le monde d’aujourd’hui amène à une grande diversité de situations. Je sais aussi que des couples homosexuels accueillent des enfants avec amour. Mais il ne me paraît pas légitime que la loi permette de considérer qu’un enfant est fils ou fille, de manière exclusive, de deux parents du même sexe.

A cet effet, il argue que la « filiation au sens biologique du terme » ne doit « plus pouvoir être effacée » par une adoption plénière (distincte d’une adoption simple où l’adopté conserve tous ses liens avec sa famille d’origine). Pourtant, dans le cas d’une adoption plénière réalisée par un couple hétérosexuel, la « filiation biologique » de l’enfant est également remplacée au profit de celle des parents adoptants.

Une position ambiguë

La Croix n’a d’ailleurs pas manqué d’interroger le candidat sur le caractère discriminatoire d’une telle révision, mais celui-ci a balayé cette accusation. Selon lui, une telle différence de traitement est en effet justifiable car « au regard de la filiation biologique, ces couples sont dans une situation différentes »… Soit une nouvelle manière de complexifier l’accès à la parentalité pour les couples homosexuels.

François Fillon a également profité de l’interview pour rappeler sa ferme opposition à l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, femmes célibataires et ménopausée car d’après lui « le désir d’enfant ne peut pas être transformé en droit à l’enfant » et parce qu’« avoir un enfant est un don de la vie » qui « ne peut avoir une finalité centrée sur soi ».

Néanmoins, et malgré ces positions conservatrices, le député LR estime qu’une abrogation de la loi Taubira est impossible et ne souhaite pas une réécriture à caractère rétroactif, tout comme il ne remet pas en cause le mariage entre personnes de même sexe.

Islam’s Punitive Line on Homosexuality

Sunday, July 3rd, 2016

Wall Street Journal

At least 10 predominantly Muslim countries around the world, some of them close U.S. allies, have laws on the books that set a punishment of death for homosexuality. Among those that don’t, Egypt has conducted mass arrests of gay men, and homosexuals can face torture even in Lebanon, the Arab world’s most liberal country.

A question now is how, or whether, Islam’s posture toward homosexuality figured in Omar S. Mateen’s killing of at least 49 people at a gay nightclub in Orlando after claiming allegiance to Islamic State.

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“God himself will give punishment to homosexuality. It is not for people to decide,” the shooter’s father, Seddique Mateen, said Monday. His words reflected a negative stance toward homosexuality that is deeply ingrained in large parts of the Muslim world—and in laws that purport to deliver that holy judgment.

In most Muslim societies, the survival strategy for gay, lesbian, bisexual and transgender communities has been to stay below the radar. Homosexuality isn’t recognized as an identity or lifestyle in Islam, and homosexual acts are forbidden, though punishments vary among the major schools of Islamic law.

While same-sex attraction has historically been tolerated in some Muslim societies, gay sex has always been illegal because it occurs outside of marriage.

“In Islamic law, all sex outside a licit relationship is forbidden, so by definition you cannot have a licit sexual relationship between two men or two women,” said Jonathan Brown, an expert in Islamic law at Georgetown University.

A supporter of Lebanon’s LGBT community held a placard last month in Beirut during a sit-in to protest the criminalization of homosexuality and arbitrary arrests. ENLARGE
A supporter of Lebanon’s LGBT community held a placard last month in Beirut during a sit-in to protest the criminalization of homosexuality and arbitrary arrests. Photo: Hussein Malla/Associated Press

Homosexuality is outlawed across most of the Muslim world, according to a recent report by the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association, with a handful of exceptions such as Bahrain and Mali.

In practice, however, even countries where homosexual acts are illegal rarely mete out the most severe punishments, in part because Shariah, or Islamic law, sets a high standard of proof—either a confession or the testimony of four upstanding men who witnessed the act.

Gay intercourse in Pakistan is punishable by life in prison, though the government seldom sentences people, according to a 2015 report by the U.S. State Department. Being openly homosexual remains taboo on its streets, and gay couples prefer to stay underground because of public persecution and fear of violence, rights activists and lawyers say.

In Iran and Afghanistan homosexuality is banned, and harsh penalties have been enforced against it. Iran executed three men in 2011 on charges that included homosexual acts.

Afghan law penalizes homosexual relations with five to 15 years in prison. A 2015 human rights report by the U.S. State Department said police routinely harass, detain and use violence against gay people.

In Saudi Arabia, homosexuality can be punishable by death, but there haven’t been any such executions in the country’s recent history. Committing or promoting homosexual acts in public is usually punished by jail time, lashes and fines.

Authorities said Mateen made a 911 call declaring his allegiance to the terrorist group Islamic State in the middle of his shooting rampage.

Islamic State and other extremist organizations are known for an extreme hatred of homosexuals. In the territory it controls in Syria and Iraq, Islamic State has made their executions a hallmark of its bloody reign. In one instance reported by the activist group Raqqa is Being Slaughtered Silently, a blindfolded man was thrown from the roof of a two-story building in Iraq. He survived the fall with critical injuries and was subsequently stoned to death in front of a crowd of spectators, including children.

Regional governments are increasingly balking as global LGBT activism progresses, said Neela Ghoshal, a researcher in the LGBT Rights division at Human Rights Watch. “There seems to be this fear that there’s a global movement toward accepting people, when of a lot of these countries have posed themselves as defenders of the traditional family,” she said. “They’re trying to prevent significant actions at the global level.”

Homosexuality is legal in Turkey, but antigay sentiment is rising there. Following Sunday’s shooting, the Islamist pro-government Yeni Akit newspaper ran a headline about “perverted” homosexuals. Turkey’s foreign ministry condemned the attack.

According to Human Rights Watch, gay people struggle even in Lebanon, where the capital Beirut’s raucous club scene includes gay bars.

Authorities in neighboring Egypt have used criminal charges, including “promoting debauchery” and “contempt of religion,” to make sweeping arrests of gay men who gather in private spaces, even though no law exists explicitly banning homosexuality.

Such mass arrests have spiked under President Abdel Fattah Al Sisi with little outcry from the public, reflecting what activists say in an increasingly intolerant attitude toward homosexuality among many Islamist and secular Egyptians.

Africa is home to some of the world’s harshest antigay laws, found in both Christian and Muslim-majority nations.

Homosexual acts are punishable by death in Mauritania, Sudan, northern Nigeria and Somalia, and are illegal in 37 of the continent’s 52 nations, according to a 2015 report from London-based Amnesty International.

“Across Africa homophobia is on the rise, encouraged and protected by antigay laws,” the report said.

CES GRANDS LGBT DU PASSÉ

Monday, June 13th, 2016

Wikipédia

Harmodios et Aristogiton, tous deux morts en 514 av. J.-C., sont les tyrannoctones, assassins du Tyran athénien Hipparque. Aristogiton est un Athénien de classe moyenne; Harmodios, son jeune amant, appartient aux cercles aristocratiques de la cité. Selon Thucydide, Harmodios repousse les avances d’Hipparque, l’un des Pisistratides. Pour se venger, celui-ci invite tout d’abord la sœur du jeune homme à être canéphore aux Panathénées, honneur réservé aux filles des plus grandes familles d’Athènes, puis la chasse publiquement du cortège sous prétexte qu’elle ne mérite pas cet honneur. Selon Aristote, c’est Thessalos, fils de la concubine argienne de Pisistrate, et donc demi-frère d’Hipparque, qui est repoussé par Harmodios et empêche la sœur du jeune homme d’être canéphore.

L’incident incite Harmodios et Aristogiton à se débarrasser d’Hipparque, auteur de l’offense, mais aussi et surtout de son frère Hippias, seul à exercer véritablement le pouvoir. Les amants recrutent rapidement une petite bande; leur plan est de profiter du défilé des Grandes Panathénées pour assassiner Hippias et Hipparque. Thucydide précise que c’était le « seul jour où il fut possible aux citoyens qui devaient former le cortège de s’assembler en armes sans exciter la méfiance ». Aristote proteste contre ce détail, arguant pour sa part qu’« alors on ne faisait pas la procession en armes ; cet usage fut introduit plus tard par la démocratie. »

Le jour dit, Harmodios et Aristogiton observent l’un des conjurés discutant au Céramique — sur l’Acropole, selon Aristote — avec Hippias entouré de ses gardes. Craignant d’avoir été trahis, ils rebroussent chemin et rencontrent sur leur route Hipparque, à l’écart de son escorte.

Ils le poignardent, Harmodios est tué peu après par les gardes, tandis qu’Aristogiton s’enfuit dans la foule. Il est arrêté peu après, torturé et exécuté, non sans avoir eu le temps d’avouer le nom de ses complices, tous aristocrates.

Harmodios et Aristogiton sont traités comme des héros après la chute d’Hippias. Des statues en bronze, œuvre d’Anténor, sont érigées en leur honneur sur l’agora à une date qui reste discutée: Pline l’Ancien la situe la même année que la fin de la royauté à Rome, c’est-à-dire en 510-509 av. J.-C. Cependant, Pline se réfère plus probablement à la chute de la tyrannie d’Hippias, effectivement survenue en 510 av. J.-C.

Les chants populaires athéniens attribuent aux tyrannoctones une place dans les îles des Bienheureux, aux côtés d’Achille. Il n’est pas possible de donner leurs noms aux esclaves; les propos diffamatoires à leur encontre sont également interdits. Leurs descendants font aussi l’objet d’égards particuliers: Plutarque rapporte qu’Aristide le Juste donne une terre en dot à une petite-fille d’Aristogiton, si pauvre qu’elle ne pouvait trouver un mari, et la marie à un citoyen de bonne naissance. Pourtant, dès l’époque classique, Thucydide s’était efforcé de relativiser la portée du geste des tyrannoctones, déclarant à l’issue de son récit: « c’est ainsi qu’une blessure d’amour explique successivement, chez Harmodios et Aristogiton, l’idée première du complot et le coup d’audace provoqué par un affolement subit ». Le traducteur Pierre Chambry pense que c’est Harmodios et Aristogiton que Xénophon a dans l’esprit quand il parle de statues élevées aux assassins de tyrans au Chapitre IV de Hiéron.

RUSSIE: LOI ANTI-HOMOS

Monday, June 13th, 2016

RFI.fr

En Russie, une loi contre « la propagande homosexuelle devant mineurs », interdit de facto toute manifestation pour les droits des homosexuels. Cette loi a beaucoup fait parler d’elle lorsqu’elle est sortie en juin 2013.

La loi russe de 2013 prévoit que la « propagande pour les relations sexuelles non traditionnelles devant mineur » est passible d’une amende et de prison. Les termes employés ont conforté les Russes dans l’idée que l’homosexualité était quelque chose d’anormal, voire de pervers et introduit l’amalgame avec la pédophilie. Les personnes homophobes se sont donc sentis légitimées et se sont permis des actes parfois violents à l’égard des homosexuels.

Selon un récent sondage, 81% des Russes considèrent les relations homosexuelles comme répréhensibles. Les manifestations militantes sont quasiment systématiquement interdites, ou réprimées, comme ce fut le cas l’année dernière lors de la journée mondiale contre l’homophobie.

Il est donc difficile d’afficher ouvertement son homosexualité en Russie, même si l’homosexualité n’est pas interdite, comme c’était le cas à l’époque soviétique. Il existe même une scène gay importante et très vivante en Russie, et pas seulement dans les grandes villes. Mais aujourd’hui certains hommes politiques et hommes d’églises aimeraient imposer une interdiction totale. Vladimir Poutine avait déclaré en 2014 à l’approche des Jeux olympiques, que la Russie était un pays sûr pour les homosexuels. Un durcissement de la loi lui apporterait des soucis diplomatiques supplémentaires. De plus, certaines personnalités connues sont homosexuelles.

Il existe une forte pression en faveur d’un durcissement de la loi de 2013, de la part des deux extrêmes : d’un coté le parti communiste, de l’autre l’église orthodoxe.

Pour un député, « l’absence de reproduction humaine, du point de vue biologique, c’est la même chose que la mort. Donc l’homosexualité est une menace mortelle pour toute l’humanité ». Et il juge « la loi de 2013 trop peu efficace ».

Pour le patriarche Cyrille, la légalisation des unions homosexuelles est une preuve de décadence de la société, qui contribue a attirer de nouveaux membres vers le groupe État islamique. Selon lui, les terroristes montrent du doigt la façon dont cette civilisation impie se développe, alors que eux, « invitent à construire le monde de Dieu ».

Les autorités ont une attitude pour le moins ambiguë. Récemment le Conseil de l’Europe a adopté une stratégie des droits de l’enfant, sur laquelle la Russie a émis des réserves, en raison de la mention de la discrimination des enfants LGBT.

La délégation russe a parlé de propagande agressive d’un mode de vie qui n’est pas partagé par tous les pays européens, au détriment des valeurs traditionnelles et religieuses.

En fait la position des autorités russes est politique. Elle se situe dans une logique de confrontation avec l’Occident. Comme à l’époque soviétique, l’homosexualité est considérée comme un signe de décadence, capitaliste et occidentale, en tout cas étrangère.

La fausse islamiste menaçait de décapiter les homosexuels

Sunday, June 5th, 2016

Clicanoo.re

Une jeune femme de 20 ans a été interpellée, mercredi matin à Saint-André, pour des menaces de mort contre deux associations réunionnaises qui défendent les droits des homosexuels. En se faisant passer pour un terroriste islamiste, la suspecte, qui fréquente une église pentecôtiste, voulait effrayer ses victimes.

Une page Facebook baptisée “Mort à Trans Infos Réunion” pour dénoncer la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai dernier. Et, parce que cela ne suffisait pas, des mails de menace de mort directement adressés à deux associations, dont OriZon qui milite pour la reconnaissance des droits des LGBT et contre les discriminations liées à la transidentité.

Le message internet fait froid dans le dos. Intitulé « Mort à vous on va vous décapiter ! Mort aux homosexuels, travestie et transsexuel ! », il utilise la rhétorique des terroristes islamistes. L’auteur anonyme parle des deux associations en terme de « cible » et promet de « venir avec des AK 47 » pour viser « tous les gens qui se trouvent chez vous ». « Comme avec Charlie Hebdo et au Bataclan, nous ferons également un massacre avec toutes les associations impliquées dans l’apologie des kâfirs !!! », prévient aussi le message.

Enfin, pour bien convaincre ses victimes qu’il appartient à la mouvance islamique, l’auteur du message fait référence à « Nail Varatchia », le Dionysien mis en détention provisoire en juin 2015 pour avoir monté à la Réunion un réseau de recrutement de candidat au djihad pour la Syrie. « On vengera notre frère Nail Varatchia que vous avez enfermé dans les cellules françaises ! ».

Devant la teneur de ces messages, les responsables des deux associations ont décidé de déposer plainte. « Pas de question de laisser passer de telles menaces, affirme Stéphane Ducamp responsable de l’association OriZon. Il faut arrêter de se cacher et ne pas accepter d’être la cible de ces attaques contre les homosexuels et les transidentitaires. Nous sommes souvent l’objet de menace mais pas de ce niveau et de cette gravité-là ».

Dans ce climat délétère de menace d’attentats, ces messages ont été pris très au sérieux par les autorités judiciaires. La direction départementale de la Sécurité intérieure (DDSI), compétente en matière de lutte antiterroriste, a été immédiatement informée. Une enquête a été ouverte et menée par la brigade criminelle de la sûreté départementale.

Les policiers ont rapidement découvert que le message avait été envoyé avec une adresse e-mail temporaire, une « guerrilla mail » utilisée par ceux qui ne veulent pas qu’on retrouve leur véritable adresse et qui reste valide une heure. Selon nos informations, les enquêteurs ont découvert que le message était vraisemblablement parti du Panama. Impossible, donc, à remonter plus en amont.

Repérée par les policiers sur Facebook

Pour des raisons de sécurité et ne connaissant pas le degré de risque d’attaque, la préfecture a demandé aux deux associations d’annuler leurs deux manifestations prévues fin mai, dont le festival « Arèt’ ek sa ».

D’après une source judiciaire, les policiers ont récemment retrouvé l’adresse IP utilisé pour poster des messages sur la page Facebook anti-journée mondiale de lutte contre l’homophobie.

Tôt mercredi matin, les policiers de la SD et du groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) ont fait irruption dans une maison de Saint-André pour interpeller les propriétaires et mener des perquisitions.

Principale suspecte, la jeune femme de 20 ans résidant chez ses parents a été placée en garde à vue et a reconnu avoir écrit ses messages. Fréquentant régulièrement l’église Mission Salut et Guérison, elle a indiqué que, selon elle, les personnes homosexuelles et transgenres étaient « des suppôts de Satan ». « Car la Bible ne parle ni de l’homosexualité ni des personnes transsexuelles ». L’enquête fait paraître que cette jeune femme sans emploi reste isolée et passe ses journées sur son ordinateur. « Elle présente des signes de désocialisation », confie une source judiciaire.

Déférée hier au parquet de Saint-Denis, la jeune femme est ressortie du palais de justice avec une convocation pour « menaces de mort matérialisée par des écrits à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité sexuelle vraie ou supposée ». Elle comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis début juillet.

Jérôme Talpin

L’imbroglio de l’union civile pour homosexuels en Estonie

Thursday, May 26th, 2016

France Inter

Quand j’ai entendu aux informations  que cette loi était en délibération au Parlement, j’ai été complètement sidéré. De toute façon, l’Estonie a en quelque sorte toujours été pionnière, même quand elle était occupée par l’Union soviétique.

 

Nous sommes en Estonie, et vous venez d’entendre Alvar, quinquagénaire, qui vit en couple depuis plusieurs années avec Vladimir, originaire de Saint Petersbourg. Depuis le 1er janvier de cette année, ils pourraient conclure une union civile, à l’instar du PACS français. Mais ils attendent toujours. La loi a été votée en octobre 2014, à une courte majorité. Elle  a provoqué des débats enflammés dans la société et les décrets d’application n’ont toujours pas été votés. C’est le signe d’une droitisation de la vie publique en Estonie qui prend les homosexuels en otage. Un reportage de Marielle Vitureau en Estonie.

 

Depuis le 1er janvier à fin mars, tout juste 20 couples ont conclu un PACS à l’estonienne, malgré les difficultés rencontrées. Dans un pays, où la moitié des enfants naissent hors mariage, l’un des plus athées d’Europe, on aurait pu croire que cette loi sur l’union civile allait passer inaperçue. Helen Talalaev, à la tête de l’association LGBT.

 

Jusqu’en 1992, l’homosexualité masculine était répréhensible. Quand on regarde les sondages, on note qu’une majorité est contre les gays ou les unions de même sexe, mais parallèlement, les gens ont très peu de contacts personnels avec ces personnes. Et ces gens considèrent les homos comme une masse anonyme, qu’ils peuvent facilement haïr.

 

Aujourd’hui, le processus est au point mort. La loi d’application subit des coupes, fait des allers-retours entre les comités. Pour Kristjan Koljalg du parti de la Réforme, la faute incombe à un changement de conjecture politique.

 

Les élections législatives se sont déroulées au printemps 2015. Certains députés pensaient que la nouvelle législature serait plus progressiste, plus tournée vers l’Ouest. Mais c’est l’extrême-droite qui a été élue et cette question de l’Union civile est l’un de leur cheval de bataille.

 

Une fois appliquée cette loi permettrait aux couples homo d’être reconnus comme une famille. Si une personne est hospitalisée, elle pourrait ainsi passer plus de temps avec son compagnon. Mais plus de la moitié des Estoniens se prononcent contre l’union civile pour les homos. Un Estonien sur cinq estime que les réfugiés sont le plus grand problème du pays, alors que sept personnes seulement sont arrivées avec le programme européen de relocalisation. La société estonienne est tiraillée entre ouverture et repli sur soi. La coalition au pouvoir, plutôt faible, pourrait encore en faire les frais.

Pour atteindre le même poste qu’un hétéro, femmes et homos doivent débourser beaucoup plus

Thursday, May 26th, 2016

Slate.fr

Vivienne Ming s’est amusée à convertir en dollars l’expérience et les diplômes demandés en plus aux personnes issues de minorités.

La spécialiste du Big Data Vivienne Ming a eu une idée géniale: convertir en dollars l’expérience ou les diplômes accumulés en plus par une femme ou une personne homosexuelle par rapport à un homme blanc hétéro. Pour le dire autrement, elle a cherché à savoir combien coûte le fait d’appartenir à une «minorité». Le résultat, rapporté par Quartz et Gay Star News, est criant.

Selon cette experte de l’évaluation de talents, un gay en Angleterre devra débourser au cours de sa carrière 54.000 dollars de plus, soit environ 50.000 euros, pour obtenir le même poste que son alter-ego hétérosexuel (en obtenant un diplôme de plus, par exemple). Pour les femmes qui envisagent de travailler dans le secteur des nouvelles technologies aux États-Unis, cette «taxe», comme Vivienne Ming l’appelle, est encore plus importante: elle serait d’au moins 100.000 dollars (91.000 euros), et s’élèverait jusqu’à 300.000 dollars (273.000 euros). À Hong-Kong ou Singapour, la facture est encore plus salée: de 800.000 dollars à 1,5 million de dollars….

Pure déperdition

Souvent, ces discriminations ne sont tout simplement pas vues par les employeurs, explique la co-fondatrice de la société Socos, qui délivrait un aperçu de ses recherches lors d’une conférence à Londres organisée par le magazine The Economist. Elle cite le cas d’un patron qui pour un même job employait des hommes avec divers diplômes: licence, master ou thèse. Mais les femmes employées à ce poste étaient toutes titulaires d’un doctorat.

«Cette taxe ne finance aucune route ni aucune école. C’est une pure déperdition d’énergie», regrette Vivienne Ming.

Et c’est aussi une formidable injustice.

Mariage : les homos le boostent, les hétéros le boudent

Thursday, May 26th, 2016

Têtu

Aujourd’hui, l’Insee a publié une étude sur le mariage : le nombre d’unions a augmenté grâce au mariage pour tous. Zoom sur l’enquête.

C’est une évolution à deux vitesses que révèle aujourd’hui l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques. Dans une étude consacrée aux mariages en 2014, le centre d’étude note une grande disparité entre les unions de couples hétérosexuels et celle de couples homosexuels, tant sur le nombre que sur le détail.

En 2014, 241 292 mariages ont ainsi été célébrés sur le sol français, soit 2 700 de plus qu’en 2013, avec une proportion constante de 4,4% pour les conjoints de même sexe. Or, d’après l’Insee, cette augmentation globale est uniquement due aux couples homosexuels, les hétéros continuant de bouder cette cérémonie.

Le mariage : une affaire bien différente entre les homos et les hétéros

En effet, les couples de sexe différent sont de moins en moins nombreux à se passer la bague au doigt, et le font plus tardivement que les générations précédentes.

A l’inverse, les couples homos se marient plus tôt qu’en 2013, même si l’âge moyen des conjoints reste élevé en raison de la légalisation récente du mariage pour tous ; les couples de longue date n’ont pu franchir le pas qu’en 2013. L’écart entre conjoints est également plus marqué chez les gays que chez les lesbiennes et les hétérosexuels, respectivement de 7,4, 5 et 4,3 ans.

En outre, les mariages unissant des couples homosexuels sont moins marqués par la « saisonnalité » de l’évènement, c’est-à-dire l’augmentation massive des cérémonies sur la période estivale. Les couples homos sont ainsi moins réticents que les couples hétéros à se dire « oui » en hiver.

Etude INSEE, 241 300 mariages en 2014. Mariages selon le mois

Etude INSEE, 241 300 mariages en 2014. Mariages selon le mois

Des mariages à la ville comme à la campagne

Enfin, si plus de deux couples homosexuels sur dix se sont mariés dans des communes de plus de 200 000 habitants, 13% ont privilégiés les petits villages. Le mariage des couples de même sexe n’est donc pas uniquement un phénomène urbain, même si les couples de même sexe sont 13% à s’être unis à Paris, contre 4% chez leurs homologues hétéros.

La palme d’or du mariage revient enfin aux couples d’hommes, qui comptabilisent 60% des unions entre couple de même sexe. Au total, plus de 10 000 couples d’hommes ou de femmes se sont dit « oui » en 2014.

Lourdes invite tous les couples, même homos, à célébrer Saint-Valentin

Thursday, May 26th, 2016

Europe 1

Pour la première fois, Lourdes accueillent les couples mariés, divorcés, hétérosexuels ou homosexuels pour la Saint-Valentin.

C’est un première à Lourdes. Tous les couples, mariés ou non, homosexuels ou hétérosexuels, divorcés remariés…, sont invités au sanctuaire de la cité mariale à célébrer, samedi et dimanche, la Saint-Valentin, la fête des amoureux souvent qualifiée de commerciale.

Pour se dire “je t’aime”. “Un week-end pour les couples. Venez à Lourdes pour vous dire je t’aime”, annonce une brochure publicitaire distribuée par le Diocèse de Tarbes et Lourdes. On y voit les silhouettes d’un homme et d’une femme se tenant la main, avec en bas de page, un chérubin et cupidon. “L’invitation est ouverte à toutes les formes de couples, mariés, non-mariés, homosexuels…”, a expliqué l’économe du sanctuaire Thierry Castillo, précisant cependant que les couples ne recevront pas pour autant une bénédiction de l’Eglise.

Les couples doivent s’inscrire. Pour le père André Cabes, Recteur du sanctuaire, “le miracle de Lourdes, c’est celui d’une rencontre”, celle de Bernadette Soubirous avec la Vierge. C’est en ce sens qu’est lancée cette opération de la Saint-Valentin, au début de l’année du Jubilé de la Miséricorde. Une centaine de couples, mais aucun homosexuel, s’étaient inscrits en ligne vendredi soir mais d’autres peuvent se présenter spontanément au sanctuaire ce week-end dans la Basilique Notre-Dame-du-Rosaire, à Lourdes, a précisé David Torchala, chargé de communication du diocèse de Tarbes et Lourdes.

L’amour du Seigneur. “On verra bien qui viendra, le but n’est pas de savoir qui ils sont”, a-t-il dit. “L’idée est d’accueillir tous les couples pour qu’ils confient leur amour au Seigneur. C’est une prière pour les couples” avec l’évêque de Lourdes, a-t-il déclaré. “Cette initiative vise à étendre l’amour de Dieu à tous. C’est une première, portée par l’impulsion du pape dans cette fête du Jubilé”, a ajouté le porte-parole du diocèse, soulignant qu’il n’y aurait “pas de bénédiction nuptiale” ni d'”acte ecclésial”.

Pas de jugement. En clôture du récent synode sur la famille, fin octobre, marquant une ouverture sur les divorcés remariés, le pape François avait demandé d’accueillir ceux qui sont “tenus en marge”. “Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?”, avait déclaré le pape deux ans plus tôt à la fin des Journées mondiales de la jeunesse de Rio. Saint-Valentin, dont l’histoire remonte à l’empire romain, avait été désigné comme le saint-patron des amoureux par l’Église au Moyen-Age. Mais la fête est aujourd’hui largement considérée comme laïque et commerciale.

Homos rançonnés par une drôle d’«ONG»

Thursday, May 26th, 2016

360.ch

Un gang de Saint-Pétersbourg recrute ses victimes via un application de drague gay, selon une méthode qui s’inspire des opérations homophobes d’Occupy Paedophilia.

30 avril 2016 | par

moskovsky-bonte-dobrota

Plusieurs des agressions se sont déroulées dans cette tour du 224, avenue Moskovsky.

On connaissait Occupy Paedophilia: ce groupe de pseudo-justiciers russes qui piégeaient des homosexuels présumés afin de les humilier, de les violenter, voire de les torturer devant la caméra. A Saint-Pétersbourg sévit désormais un gang analogue, dont les visées sont toutefois essentiellement crapuleuses. Ainsi, le site Meduza rapporte que plusieurs gays auraient été tabassés et rançonnés après un rendez-vous pris sur un site de drague.

Extorsion
Plusieurs agressions se sont déroulées dans le même appartement de l’avenue Moskovsky selon le même scénario. Alexeï, par exemple, raconte qu’il a été attiré sur place par un jeune homme et invité à boire, jusqu’à ce que deux complices surgissent d’une armoire. Ils frappent Alexeï sous prétexte que son partenaire n’aurait pas 18 ans, tout en filmant la scène, avant de se calmer et de proposer à leur homme de «résoudre le problème financièrement». «Je n’avais pas peur qu’ils me dénoncent, mais plutôt qu’ils diffusent la vidéo, raconte l’employé de 26 ans. Je n’avais pas envie que mes parents apprennent ainsi que je suis gay.» S’ensuivent alors de longues tractations émaillées de menaces pour qu’Alexeï vide son compte en banque, environ 800 euros. Les malfaiteurs ont accepté de lui laisser quelques dizaines d’euros «pour vivre».

Selon Meduza, qui cite une source au Ministère de l’intérieur, une vingtaine d’individus âgés de 18 à 45 ans seraient impliqués dans ce système d’extorsion. Ils sévissent depuis une année environ. Le gang s’est présenté à certaines de ses victimes comme une «ONG» au nom étrange de Dobrota («Bonté»).

Climat anti-gay
Comme dans l’affaire Occupy Paedophilia, les agresseurs comptent sur le climat anti-gay actuel dans la société russe et sur le silence des victimes, qui craignent de voir leur homosexualité révélée au grand jour. Toutefois, au moins deux hommes ont porté plainte. En 2014, une série d’agressions similaires s’étaient déroulées à Moscou, donnant lieu à trois meurtres. Un trio originaire du Daguestan, une république du Caucase, avait été arrêté et condamné.

Le propriétaire de l’appartement de l’avenue Moskovsky affirme qu’il loue le logement à la journée, via le site Booking.com. Quand le reporter de Meduza lui raconte ce qu’il s’y passe, il hausse les épaules: «Si un gay se fait tabasser, il devrait être reconnaissant d’être en vie.»

Des coléoptères « homos » et féconds

Thursday, May 26th, 2016

Lemonde.fr

Par Olivier Levrault

Si les comportements homosexuels sont très répandus chez les animaux, ils sont longtemps restés tabous dans le monde scientifique. Jusqu’à ce qu’en 1999 le biologiste Bruce Bagemihl les répertorie dans 450 espèces. Le chercheur canadien laissait cependant en suspens une question fondamentale : pourquoi les animaux présentent-ils des comportements n’apportant a priori aucun avantage d’un point de vue évolutionniste, puisqu’ils ne concourent pas à la reproduction ?

Des scientifiques de l’université d’Uppsala, en Suède, apportent une partie de la réponse, grâce aux bruches, des insectes de la famille des coléoptères. Selon leur étude, publiée vendredi 13 mai dans la revue BMC Evolutionary Biology, le comportement homosexuel des bruches mâles va de pair avec une plus grande fécondité des femelles.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/16/des-coleopteres-homos-et-feconds_4920347_1650684.html#jg5Hu5ResPOhmDcV.99

Berlin prévoit d’ouvrir un refuge pour les réfugié.e.s homos et trans

Wednesday, January 20th, 2016

Yagg

La ville de Berlin prévoit d’ouvrir un réfuge qui pourrait accueillir les réfugiés gays, lesbiennes, bis ou trans, selon le journal Morgenpost. Le lieu devrait accueillir entre 100 et 120 personnes et pourrait ouvrir ses portes en mars.

Le responsable de la structure qui devrait faire fonctionner le refuge estime qu’il y a environ 3500 réfugiés LGBT à Berlin. Selon l’article du Morgenpost, 600 nouveaux réfugiés arrivent dans la capitale allemande chaque jour.

Arrestation de 11 présumés homosexuels à Kaolack : Un prof de maths, un étudiant, un délégué médical et un boucher dans le lot

Monday, December 28th, 2015

Leral.net

La police de Kaolack continue d’auditionner les 11 présumés homosexuels qui célébraient un mariage entre personnes de même sexe dans une école. Les autres membres de ce réseau de gays en fuite risquent d’être trahis par les appels téléphoniques, les sms, leurs pages facebook et les cartons d’invitations que les enquêteurs sont en train d’examiner pour mettre la main sur le reste de la bande.

L’arrestation d’homosexuels par la police de Kaolack continue de défrayer la chronique. Selon L’As qui a repris l’information de Sud Fm, les enquêteurs sont sur deux pistes prometteuses. Il s’agit des téléphones, pages Facebook et cartons d’invitation des 11 présumés homosexuels en détention. Ces pistes pourraient permettre d’identifier les autres présumés homosexuels en fuite.

Ces derniers seront identifiés à travers les messages écrits de leurs téléphones et de leurs pages Facebook qui peuvent contenir une mine d’informations qui aidera à mettre la main sur les fugitifs.

Parmi les présumés homosexuels arrêtés, il y a un professeur de mathématique, un étudiant, un délégué médical et un boucher. Le vigile de l’école où les présumés homos célébraient leur mariage a confié aux enquêteurs avoir prêté la salle à des enfants et qu’il était loin de soupçonner qu’il avait affaire à des homosexuels.

«L’ÉGLISE TUE LES HOMOS»

Tuesday, December 15th, 2015

AFP

Krzysztof Charamsa, le prêtre polonais qui a scandalisé le Vatican avec un coming out très médiatisé, va remettre à l’Église un manifeste de libération gay comprenant «dix commandements», l’exhortant à renoncer à la «persécution» des homosexuels.

«Ce n’est pas comme le (groupe) État islamique qui poursuit les homosexuels en les tuant. L’Église catholique ne tue pas les gens, mais elle les tue psychologiquement», affirme-t-il dans une interview à l’AFP.

«Elle les tue avec sa position rétrograde, avec son rejet, son mépris, et ses prêches permanents contre les homosexuels», ajoute le prêtre, suspendu par l’évêché polonais le mois dernier.  Dans un hôtel au coeur du quartier gothique de Barcelone, où il s’est installé avec son compagnon, Krzysztof Charamsa, veste de costume noir et chemise bleue, livre des détails de son «Nouveau manifeste de libération gay». Lorsqu’il avait annoncé son homosexualité et sa vie en couple, le 3 octobre, ce haut fonctionnaire du Vatican, âgé de 43 ans, avait été démis de ses fonctions. Son manifeste est «un appel à l’Église catholique». Il y réclame que le Vatican annule les documents de l’Église hostiles aux homosexuels, révise son interprétation des textes bibliques à ce propos et autorise les homosexuels à devenir prêtres. Il propose en outre d’ouvrir un dialogue avec les évangéliques et les anglicans, plus ouverts sur les droits homosexuels selon lui, et exige des excuses du Vatican «pour ses omissions et ses silences, ses persécutions et ses crimes contre les homosexuels au cours des siècles».

Actuellement, la doctrine catholique considère l’activité homosexuelle comme «désordonnée», «immorale» et «contraire à la Sagesse créatrice de Dieu». Elle leur exige la «chasteté».

«Ces textes doivent être jugés comme idéologiques. C’est comme dire que la Terre est plate et immobile. Ils sont plus proches des positions du fondamentalisme islamique que de la raison», ajoute Krzysztof Charamsa. L’Église «complice de la terreur anti-homosexuelle» – La position de l’Église se fonde, selon lui, sur de courts passage de la Bible, restant flous, car, selon lui, la Bible ne condamne pas explicitement l’homosexualité. Ces passages doivent être compris «dans le contexte historique et culturel de leur écriture». «Il y a plusieurs siècles, on utilisait la Bible pour défendre l’esclavage», rappelle-t-il.

Dans son manifeste, il demande à l’Église de ne pas critiquer le mariage entre homosexuels alors que, par ailleurs, elle s’abstient de condamner la criminalisation de l’homosexualité dans certains pays.

L’Église est en réalité «contente face à ces cas de persécution et de pénalisation parce que la pénalisation de l’homosexualité est une confirmation légale de son enseignement sur l’homosexualité», affirme-t-il.

«Tant qu’elle ne rejette pas, ne condamne pas ouvertement cette pénalisation, elle est complice de la terreur anti-homosexuelle».

Un mois s’est écoulé depuis son coming-out fracassant, lors d’une conférence de presse à Rome la veille d’un synode du Vatican sur la famille. Aujourd’hui, il vit dans le quartier gay de Barcelone et ne regrette pas sa décision.

«Libéré» et «en paix», il se sent «mieux gay et plus prêtre qu’avant», dit-il en souriant.

Depuis sa suspension par l’Église, il est au chômage. «À 43 ans, ce n’est pas facile de trouver quelque chose», dit-il. Ancien professeur de théologie à Rome, il compte reprendre l’enseignement à l’université et écrire un livre sur son expérience d’homosexuel au Vatican.

CES GRAND HOMOS du passé qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Thursday, November 12th, 2015

Wikipédia

Catulle (en latin Catullus) était un poète romain. Selon Suétone, il serait né à Vérone en Gaule cisalpine ou peut-être à Sirmio (aujourd’hui Sirmione) sur le lac Benacus (aujourd’hui lac de Garde) en 84 av. J.-C.. Il mourut en 54 av. J.-C., à Rome, où il passa la plus grande partie de sa vie.

Sa famille occupait un rang très élevé. Même s’il vivait à Rome, Catulle avait cependant gardé des liens avec sa patrie d’origine. On trouve d’ailleurs sur le lac de Garde les vestiges de la villa de Catulle. Elle se trouvait à Sirmione, «la perle des presqu’îles et des îles». Il vient à Rome en -68 et y mène une vie d’homme oisif, cultivé et fortuné.

Il entre en relation avec tous les hauts personnages de son temps: Jules César, Cicéron – que Catulle détestait, Cornélius Népos qui était un ami de Catulle, Asinius Pollion et Quintus Hortensius Hortalus. De -62 à -58, il vit une liaison éprouvante avec Lesbie (Lesbia). La critique moderne s’accorde à reconnaître en elle une certaine Claudia, épouse du consul Quintus Metellus Celer, mort en -59. Le poète exprime dans plusieurs de ses pièces son déchirement devant l’envie de quitter cette muse aux mœurs très volages, soupçonnée par ailleurs d’avoir empoisonné son époux en -59, de nourrir des relations avec plus de 300 amants et d’entretenir une relation incestueuse avec son frère, et la passion dévorante qu’il éprouve jalousement. Parallèlement, Catulle éprouve un amour – non partagé – pour un jeune Romain, Juventius, auquel il dédie également de nombreux poèmes. Ce jeune garçon se donne à un autre poète, Furius, ce qui exacerbe la jalousie et la souffrance de Catulle. En -57, après sa rupture avec Lesbie, Catulle part en Bithynie pour une brève période militaire avec son ami Caïus Memmius, propréteur de cette province. Le poète latin est déçu : il ne trouve pas là-bas la fortune escomptée et décide alors de rentrer à Rome. Sur le chemin du retour, il s’arrête en Troade pour se recueillir sur la tombe de son frère. Il revint ensuite à Rome, vers -56, où il s’oppose très fortement à Jules César avant de se réconcilier in extremis avec lui. Catulle meurt phtisique, à 30 ans selon les uns, à 40 selon d’autres. On dénombre 116 pièces écrites en vers dans l’oeuvre de Catulle, dont la plus longue compte 400 vers, et quelques autres fragments épars. Son œuvre nous est parvenue sous le titre de Carmina, mais aucun titre ne figure en tête de l’oeuvre de Catulle. Certains manuscrits disent Catulli Veronensis Liber (Le Livre de Catulle de Vérone), là où Catulle lui-même parle de son libellus. Catulle étale sa passion au grand jour, le plus souvent inassouvie et malheureuse : il ne manque ni de courage, ni du sens de la provocation. C’est en ce sens qu’on peut le considérer comme un précurseur du genre élégiaque.

CES GRAND HOMOS du passé qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Saturday, October 3rd, 2015

Wikipédia

Alcibiade, fils de Clinias, est un homme d’État, un orateur et un général athénien, né en 450 av. J.-C. et mort en 404 av. J.-C.

Personnalité haute en couleurs qui a fasciné ses contemporains, il réunit une naissance aristocratique, un patrimoine important de grand propriétaire foncier, une intelligence reconnue et une beauté enviée. Adopté par Périclès, dont il est le neveu par sa mère, il est, dans la seconde moitié du Ve siècle av. J.-C., l’une des personnalités politiques les plus importantes du monde grec. Sa vie adulte se confond avec la guerre du Péloponnèse, conflit majeur qui oppose Athènes à Sparte de -431 à -404, et voit la ruine finale de l’empire athénien. Il devient dès l’Antiquité un personnage littéraire qui inspire encore aujourd’hui les écrivains. On l’a toujours vu comme disciple de Socrate, mais Isocrate le dément dans son Éloge de Busiris.

Tous les auteurs anciens s’accordent sur la nature exceptionnelle d’Alcibiade, doué de toutes les qualités: beauté, haute noblesse, richesse, intelligence. Il est disciple, ami et amant occasionnel de Socrate; c’est dans la bouche d’Alcibiade que Platon place son portrait de Socrate dans Le Banquet.

Dans son Gorgias, Platon fait également dire à Socrate qu’il aime Alcibiade. Ils ont été compagnons d’armes, et Socrate lui sauve la vie lors du siège de Potidée.

Alcibiade défend à son tour le philosophe après la bataille de Délion en -424. Des documents d’époque mentionnent la bisexualité d’Alcibiade – un trait largement répandu dans la société à laquelle il appartient – en ces termes: «Lorsqu’il était jeune, il détournait les maris de leurs épouses, et lorsqu’il était plus âgé, il détournait les femmes de leurs maris.»

Alcibiade mène la vie de la jeunesse dorée d’Athènes, multipliant les frasques. Connu dès l’enfance pour son insolence, il aime les dépenses somptueuses et n’hésite pas à provoquer des scandales publics: l’anecdote la plus célèbre rapporte qu’il a coupé la queue de son chien, simplement pour que les Athéniens parlent de la queue de son chien plutôt que de lui.

Ses amours, nombreuses, lui valent souvent la réprobation publique et se mêlent à la politique, quand, par exemple, il fait un enfant à la femme du roi de Sparte, Agis II. Suivant un récit de Théophraste, Archestrate a écrit que: «La Grèce n’aurait pu supporter deux Alcibiade». Ce qui choquait le plus chez Alcibiade, c’était une grande insolence, beaucoup de luxe et de vanité. Cornelius Nepos résume ainsi: «Quand il était jeune garçon, il a été aimé par beaucoup d’hommes et, devenu homme, il a aimé tous les garçons».

Il est mort assassiné pour une affaire de jalousie.

JEUNES GAIS Ils se découvrent à partir de quel âge?

Tuesday, August 4th, 2015

L’Express

La photo d’un enfant new-yorkais ému aux larmes en évoquant son homosexualité a suscité un certain scepticisme. À quel âge prend-on conscience de son homosexualité? L’avis du pédopsychiatre Xavier Pommereau.

Publiée le 3 juillet, la photo a été «likée» plus de 600 000 fois et a ému jusque dans les plus hautes sphères. En quelques jours, il a reçu des milliers de messages de soutien. Hillary Clinton elle-même lui a promis «un avenir incroyable»…

Au milieu de tous ces encouragements, certains ont dénoncé un cliché militant, arguant qu’à cet âge-là, on ne peut avoir conscience de son orientation sexuelle. Le plus souvent, les jeunes gens le savent dès leur enfance mais sans pouvoir se le dire, mettre des mots sur ce qu’ils ressentent.

Un petit garçon, par exemple, va sentir qu’il est attiré par les hommes mais pas pour trouver une figure de l’autorité. C’est la même chose qu’un gamin attiré par sa maîtresse à l’école.

Mais à cet âge, il n’y a pas de représentation sexuelle de cette attirance. Généralement, ils reconnaissent ces signes a posteriori: à l’adolescence, voire à la préadolescence. Les jeunes mûrissent aujourd’hui plus précocement : grâce à Internet, la télévision, ils sont hyper informés et commencent à avoir des représentations sexuelles vers 9-11 ans.

Le processus d’acceptation reste malgré tout long. L’adolescence d’un jeune homosexuel est souvent une source de souffrance en raison du vécu de la différence. L’homophobie est un problème: les attaques, le harcèlement, les moqueries leur font beaucoup de mal mais ce n’est qu’un aspect de la souffrance.

Avant même d’accepter le regard des autres, il faut s’accepter soi-même. Les aider à accepter leur différence est le but de notre travail. Beaucoup d’ados refoulent un temps leur homosexualité, vivent une relation hétérosexuelle pour se convaincre qu’ils sont comme tout le monde.

LA RUSSIE DÉBOUTÉE! L’ONU reconnaît les conjoints de même sexe

Wednesday, April 29th, 2015

AFP

La Russie n’a pas réussi mardi à bloquer une décision de l’ONU accordant pour la première fois des avantages matrimoniaux à tous les employés homosexuels de l’organisation mariés légalement. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait décidé en juin dernier d’octroyer aux couples de même sexe les mêmes prestations (rentes, voyages par exemple) qu’aux couples hétérosexuels, à condition qu’ils aient contracté leur union dans un pays où elle est légale. Auparavant ils ne pouvaient en profiter que s’ils étaient citoyens d’un pays où le mariage gai est reconnu, ce qui n’est pas le cas de la Russie. Celle-ci a tenté de bloquer cette initiative en réclamant un vote devant le cinquième comité de l’Assemblée qui gère le budget de l’organisation. Mais la motion russe a été nettement rejetée, par 80 voix contre 43 et 37 abstentions. La Chine, le Belarus et des pays musulmans comme la Malaisie ont soutenu Moscou. Européens, États-Unis, Canada, Australie et Mexique ont rejeté la motion russe.

KERRY AUX HOMOS… «L’Amérique est à vos côtés!»

Wednesday, March 18th, 2015

Challenges.fr

Qui que vous soyez et qui que vous aimiez, les États-Unis sont «à vos côtés», a promis en mars dernier le secrétaire d’État John Kerry à l’adresse des homosexuels dans le monde, en intronisant le premier émissaire pour les droits des personnes LGBT. «C’est plus qu’un message, c’est un mouvement que nous pouvons lancer et, avec notre travail, que nous allons couronner de succès», a lancé le chef de la diplomatie américaine en présentant à son ministère et la presse le diplomate Randy Berry nommé lundi «envoyé spécial pour les droits humains des personnes LGBT».

«Les États-Unis d’Amérique restent déterminés dans leur engagement à faire progresser les droits de tous les êtres humains, et cela inclut au premier plan les personnes LGBT égales à toutes les autres ici chez nous et partout dans le monde», a martelé John Kerry, très applaudi. M. Berry, présenté par le Département comme un diplomate «ouvertement gay», s’est exprimé lors de la cérémonie d’intronisation s’adressant à son mari et à ses jeunes enfants.

CES GRANDS HOMOS du passé qui ont fait la société d’aujourd’hui

Wednesday, March 18th, 2015

Wikipédia

Aristote, surnommé le Stagiritenote (384 av. J.-C. – 322 av. J.-C.), est un philosophe grec de l’Antiquité.

Avec Platon, dont il fut le disciple à l’Académie, il est l’un des penseurs les plus influents que le monde ait connus, ayant exploré les principaux domaines de connaissance de son temps: biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique et, de façon ponctuelle, l’économie.

Chez Aristote, la philosophie est à la fois la recherche du savoir pour lui-même, de la contemplation et la science des sciences, les études plus limitées étant de l’ordre de l’épistèmè, c’est-à-dire de la connaissance, de la science entendue comme un ensemble de principes à enseigner. Épistèmè est traduit par les auteurs modernes par «science», un domaine qui couvre aussi la technè (art, technique).

La nature tient une place importante dans la philosophie d’Aristote. Selon lui, les matières naturelles possèdent en elles-mêmes un principe de mouvement (en telos echeïn). Par suite, la physique est consacrée à l’étude des mouvements naturels provoqués par les principes propres de la matière. Au-delà, pour sa métaphysique, le dieu des philosophes est le premier moteur, celui qui met en mouvement le monde sans être lui-même mû.

De même, selon lui, les corps vivants sont animés par l’âme.  Si tous les vivants ont une âme, celle-ci a un plus ou moins grand nombre de fonctions.

D’après ses biographes, notamment Diogène Laërce, Aristote aurait été doté d’un certain humour et aurait soit bégayé, soit eu un cheveu sur la langue. Physiquement, il est petit, trapu, avec des jambes grêles et de petits yeux enfoncés. Sa tenue vestimentaire est voyante et il n’hésite pas à porter des bijoux. Les féministes, pour leur part, accusent Aristote d’être sexiste et misogyne.

Elles appuient cette accusation sur le fait qu’Aristote donne aux hommes un rôle actif dans la procréation et, qu’en politique, il fait la part belle aux hommes. Les plantes ont seulement une âme animée d’une fonction végétative, celle des animaux possède à la fois une fonction végétative et sensitive, celle des hommes est dotée en plus d’une fonction intellectuelle. Malgré tout, plus de 2 300 ans après sa mort, Aristote reste l’un des hommes les plus influents que le monde ait connus. Il a travaillé sur presque tous les champs du savoir humain connus de son temps et a contribué à en ouvrir plusieurs autres. Selon le philosophe Bryan Magee, «il est douteux qu’un être humain ait connu plus de choses que lui.»

Aristote aura certainement été le personnage homosexuel le plus intelligent de l’histoire de l’homme.

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Sunday, July 27th, 2014

Wikipédia

Édouard II est roi d’Angleterre de 1307 jusqu’à sa déposition, en janvier 1327.

Compris entre les règnes vigoureux de son père Édouard Ier et de son fils Édouard III, celui d’Édouard II est marqué par l’incompétence et la querelle politiques, et par la défaite militaire. Édouard est, sa vie durant, plus enclin aux plaisirs de la cour et aux divertissements qu’à ses devoirs de souverain. Il est incapable de refuser les plus grandes faveurs à ses divers favoris, dont les plus célèbres sont Pierre (Piers) Gaveston, un chevalier d’origine gasconne, puis un jeune seigneur anglais, Hugues le Despenser, provoquant de constants troubles politiques et, probablement, à terme, sa déposition.

Alors que son père Édouard Ier avait conquis tout le Pays de Galles et les basses terres écossaises, qu’il gouvernait d’une main de fer, l’armée d’Édouard II est défaite lors de la bataille de Bannockburn, dont la conséquence est de soustraire l’Écosse au contrôle de son voisin anglais et de permettre aux forces écossaises d’incontrôlables raids à travers le nord de l’Angleterre.

Il faut ajouter à ce règne troublé la fin dramatique du roi, dont la mort mystérieuse au château de Berkeley laisse planer des doutes sur ses causes. Plus positivement, Édouard II s’intéresse de près aux universités d’Oxford et de Cambridge. Le Moyen Âge ne connaît pas le terme homosexualité (qui n’apparaîtra qu’au XIXe siècle), même si bien évidement cette forme de sexualité existait. L’affection entre deux personnes du même sexe, comme de nos jours, n’est condamnée ni par l’Église, ni par la société, pas plus qu’elles ne condamnent l’intimité marquée entre deux hommes ou deux femmes (on se souvient de Philippe Auguste partageant sa couche avec Richard Cœur-de-Lion sans que pour autant les deux souverains fussent soupçonnés de relation à caractère sexuel), même si elle peut donner lieu à des plaisanteries, des moqueries ou des rumeurs.

Les plus violents détracteurs d’Édouard voyaient en lui un roi sodomite ou un roi que son affection démesurée pour ses favoris avait rendu indigne du trône. Presque immédiatement après son mariage avec Édouard, la reine Isabelle écrivait à son père pour se plaindre du comportement de son époux envers Gaveston. Bien que plusieurs remarques de chroniqueurs puissent être interprétées dans le sens de pratiques homosexuelles entre les deux hommes, à l’intérieur d’un comportement par ailleurs bisexuel, beaucoup de ces auteurs sont soit postérieurs à l’époque concernée, soit franchement hostiles au roi et à son ami. Le plus souvent, la nature de la relation est allusive, ou encore citée comme un exemple de la destinée guettant les rois influencés par leurs favoris et devenus étrangers à leurs propres sujets.

Les homosexuels ne sont pas en moins bonne santé

Sunday, July 20th, 2014

Pourquoidicteur.fr

Il n’y a pas de lien entre l’orientation sexuelle et la santé. C’est ce que démontre une étude américaine, qui compare homosexuels, bisexuels et hétérosexuels selon différents indicateurs de santé.
Les homosexuels ne sont pas en moins bonne santé
J. Scott Applewhite/AP/SIPA

Le National Centre for Health Statistics, le centre américain qui gère et publie des données de santé, a conduit une étude sur l’état de santé des américains en fonction de leur orientation sexuelle.  34 500 personnes de plus de 18 ans ont donc été interrogées sur leurs préférences en matière de sexualité, ainsi que sur leur hygiène de vie. Parmi eux, 97,7% des répondants se sont identifiés comme hétérosexuels, 1,6% comme homosexuels, et 0,7% comme bi-sexuels.


Pas moins sains

On a tendance à dire que la santé des personnes homosexuelles est moins bonne que celle des hétérosexuels, et que leur espérance de vie est moins longue. Cela est en partie vraie puisqu’il s’agit d’une population particulièrement exposée au virus sida. En Juin, une autre étude avait d’ailleurs montré que 12% des homosexuels suivaient un traitement pour le VIH, contre 2,3% des hétérosexuels.

Mais une fois ces considérations faites, la santé globale ne varie que très peu en fonction de l’orientation sexuelle.


Plus de tabac mais plus de sport

En matière d’hygiène de vie, des différences sont à noter en ce qui concerne le tabagisme. 27,2% des homosexuels sont des fumeurs, contre 19,6% des hétérosexuels. Pour ce qui est de l’alcool, la tendance est relativement similaire, avec 35% des personnes homosexuelles ayant bu cinq verres en une journée, au moins une fois dans l’année écoulée, contre 26% pour les personnes hétérosexuelles.

En revanche, les hommes homosexuels feraient plus de sport, et la proportion d’obèses ne serait «que» d’environ 23%, contre 30% pour le reste de la population. L’effort physique compenserait donc les mauvaises habitudes liées à la cigarette et à l’alcool.

De manière générale, les chercheurs soulignent qu’ils sont incapables de dégager une tendance assez nette pour dire que les homosexuels seraient en moins bonne santé que les hétérosexuels. Certes, des comportements à risque sont observés plus fréquemment, mais en ce qui concerne le nombre de personnes ayant évalué leur santé comme «bonne ou excellente», aucune différence majeure n’a été constatée entre les différents groupes.

Une étude qui remet donc les choses en perspective, à l’aide de nombreux indicateurs de santé, pour mieux évaluer les besoins médicaux en fonction de l’orientation sexuelle.

Obama protégera les travailleurs homosexuels

Sunday, July 20th, 2014

Métro

WASHINGTON – Le président des États-Unis prévoit signer par décret une loi interdisant la discrimination contre les travailleurs homosexuels ou transgenres dans la fonction publique et les agences avec lesquelles le gouvernement fait affaire.

Ce geste du président Barack Obama survient peu après la récente décision de la Cour suprême ayant permis à certaines entreprises de ne pas couvrir les contraceptifs de leurs employés pour des motifs religieux.

La Maison-Blanche a indiqué que cette décision n’avait aucun impact sur les politiques interdisant la discrimination dans l’embauche au gouvernement et dans les agences.

Barack Obama prévoit amender deux lois, lundi, à la Maison-Blanche. La première, signée par le président Lyndon Johnson en 1965, interdit aux sous-traitants fédéraux de faire de la discrimination en vertu de l’origine ethnique, de la religion, du sexe ou de la nationalité des candidats à un emploi. M. Obama prévoit ajouter l’orientation sexuelle et l’identité de genre à la liste de protections.

La deuxième loi qui sera amendée est celle signée par le président Richard Nixon en 1969 pour interdire la discrimination envers les employés du gouvernement en vertu de leur origine ethnique, leur religion, leur sexe, leur nationalité, leur âge ou leur handicap. Le président Bill Clinton a ajouté l’orientation sexuelle et M. Obama souhaite ajouter l’identité de genre.

Plusieurs chefs religieux et groupes conservateurs ont demandé au président d’inclure une exemption pour les organisations religieuses, une suggestion à laquelle se sont opposés notamment des groupes de défense des droits des homosexuels.

Les enfants de couples homosexuels seraient plus heureux et en meilleure santé que les autres

Saturday, July 12th, 2014

RTL.fr

Les enfants de parents homosexuels se sentiraient mieux que les autres. C’est ce qu’ont conclu les chercheurs de l’université de Melbourne en Australie à l’issue d’une étude portant sur 315 familles homosexuelles et 500 enfants de 0 à 17 ans.

Le but des chercheurs étaient de “décrire l’état physique, mental et de bien-être” des enfants de couples homosexuels, et l‘impact de la stigmatisation. “Les enfants australiens de familles homosexuelles obtiennent de meilleurs scores que le reste de la population sur un certain nombre de mesures liées à la santé de l’enfant”, conclu l’étude.

Meilleurs pour la santé et la cohésion familiale

D’après l’étude, ces enfants obtiendraient de meilleurs scores en ce qui concerne la santé en général et la cohésion familiale, jusqu’à six points au-dessus de la moyenne. “Il apparaît que les parents homosexuels s’en sortent très bien et cela a un impact positif sur la santé”, explique à CNBC le Dr Simon Crouch, qui a mené l’étude.

“Nous savons que les parents de familles homosexuelles sont plus enclins à partager équitablement les soins aux enfants et les responsabilités professionnelles que dans les familles hétérosexuelles, en se basant plus sur les capacités que sur les rôles “genrés” (…) Cela a un impact positif sur la santé de l’enfant“, écrit également Simon Crouch.

En revanche, ces enfants obtiennent les même résultats que la moyenne de la population en ce qui concerne le tempérament et l’humeur, la santé mentale et l’estime de soi.

La stigmatisation impacte négativement le bien-être futur

Malgré ces bons résultats, l’étude montre que la stigmatisation des enfants par rapport à l’orientation sexuelle de leurs parents peut avoir un impact très négatif sur leur bien-être psychique et émotionnel dans le futur. “Plus ces familles sont stigmatisées, plus l’impact sur le bien-être de l’enfant est grand”, résume le Dr Simon Crouch.

Selon lui, près de deux tiers des enfants australiens de familles homosexuelles souffrent de stigmatisation.

Tadjikistan. La police arrête des travailleuses du sexe et des homosexuels présumés dans le cadre d’une campagne de «moralité»

Saturday, June 21st, 2014

Amnesty.fr

Le Tadjikistan doit cesser immédiatement sa campagne de harcèlement et de violence ciblant les personnes accusées de «crimes moraux», a déclaré Amnesty International . Depuis le 6 juin , la police a arrêté plus de 500 travailleurs et travailleuses du sexe et plusieurs hommes soupçonnés de «comportement homosexuel».

Dans une série de rafles nocturnes menées dans la capitale Douchanbé, la police a interpellé des personnes soupçonnées de prostitution ou d’autres « crimes moraux » – notamment une femme enceinte et trois homosexuels présumés.

Ils ont été entassés dans des fourgons de police et plusieurs ont affirmé avoir été frappés par les policiers.

« Ces raids nocturnes, opérés sous couvert d’une campagne visant à garantir la moralité publique, sont en réalité une opération de discrimination et de mauvais traitements, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie Centrale d’Amnesty International.

« Au regard des informations faisant état de passages à tabac, de menaces, de violences sexuelles et d’examens médicaux forcés invasifs, il faut que le ministère des Affaires internes remédie aux atteintes aux droits humains qu’auraient commis les policiers. »

Selon les organisations locales de défense des droits humains, la police a arrêté 70 personnes au cours de la dernière descente, le 10 juin. La plupart ont été libérées sans inculpation 36 heures plus tard. Cependant, on ignore ce qu’il est advenu de 30 autres personnes, qui n’ont pas été relâchées.

Les policiers ont contraint les détenus à effectuer des tests sanguins et les personnes soupçonnées d’être des travailleuses du sexe à subir des frottis – en utilisant la force physique pour contraindre celles qui refusaient. Plusieurs ont raconté que des policiers leur avaient infligé des humiliations sexuelles, mais ne souhaitaient pas livrer plus de détails.

Selon des informations parvenues à Amnesty International, des policiers au Tadjikistan ont violé des travailleuses du sexe en garde à vue, échangeant du sexe contre leur libération.

Plusieurs détenus ont été soumis de force à des tests pour le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles, en violation de leurs droits humains à la vie privée et à l’intégrité corporelle et de leur droit à ne pas être soumis à des mauvais traitements.

Toutes les personnes arrêtées ont été photographiées, filmées, et les policiers ont relevé leurs empreintes digitales. Ils n’ont pas suivi le protocole d’enregistrement des détenus.

Le Tadjikistan a dépénalisé les relations sexuelles entre personnes de même sexe en 1998 ; pourtant, le ministère a déclaré que les trois hommes avaient été interpellés parce qu’ils étaient soupçonnés de « comportement homosexuel ».

« La police ne peut pas arrêter des gens, les détenir pendant des jours sans accès à un avocat, sans mandat ni inculpation, simplement pour imposer sa propre vision de la moralité publique, a déclaré Denis Krivosheev.

« Lorsque les autorités procèdent à des arrestations, elles doivent respecter les fondamentaux de la procédure légale et prendre toutes les précautions possibles pour traiter les détenus avec dignité et humanité. »

VIE DE STARS Ces vedettes qui «sortent» du placard

Thursday, April 17th, 2014

Wikipédia

Dolce & Gabbana

Dolce & Gabbana est une société italienne spécialisée dans la mode de luxe. La société fut fondée par les stylistes italiens Domenico Dolce et Stefano Gabbana à Milan, en Italie. En 2005, leur chiffre d’affaires atteignait les 597 millions d’Euros. La vie privée de Stefano Gabbana et Domenico Dolce est devenue publique en 2005, quand ils ont annoncé leur séparation amoureuse. La compagnie conserve toutefois son nom et les deux stylistes collaborent toujours ensemble. En juin 2013, les deux stylistes sont condamnés en Italie pour fraude fiscale estimée à près d’un milliard d’Euros à un an et huit mois de prisons et 500 000 Euro d’amende.

Ian McKellen

Sir Ian McKellen, né le 25 mai 1939 à Burnley, est un comédien britannique, actif dans le théâtre classique et contemporain ainsi qu’au cinéma. Il est également connu pour son militantisme en LGBT. Parmi ses rôles les plus connus, Ian McKellen interprète Gandalf dans les trilogies Le Seigneur des anneaux et Le Hobbit de Peter Jackson, et Magnéto dans la trilogie cinématogra-
phique X-men.

Tim Cook

Tim Cook, né le 1er novembre 1960 à Robertsdale en Alabama, est le directeur général (CEO) d’Apple, société dans laquelle il est entré en mars 1998. C’est à la démission de Steve Jobs à ce poste, le 24 août 2011, qu’il a pris la direction générale d’Apple.
Tim Cook fait partie des grands chefs d’entreprise homosexuels, ce qu’il ne met pas en avant en tant que caractéristique majeure.

Nathan Lane

Nathan Lane est un acteur et producteur américain. Son père, Daniel fut conducteur de poids lourd et est mort à cause de son alcoolisme quand Nathan n’avait que 11 ans. Sa mère Nora était une femme au foyer qui souffrait de troubles bipolaires et qui est morte en 2000. Certaines rumeurs sur son homosexualité ont été lues dans les journaux et il les confirma peu de temps après lors d’une interview.

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Thursday, April 17th, 2014

Wikipédia

François Louis de Bourbon, comte de La Marche, comte de Clermont, prince de La Roche-sur-Yon, puis 3e prince de Conti (1685), dit le Grand Conti, est né à Paris le 30 avril 1664 et mort à Paris le 9 février (ou 22 février selon le Journal du marquis de Dangeau) 1709.

Considéré comme un enfant intelligent, il reçut une excellente éducation et se distingua à la fois par son indépendance d’esprit et par l’agrément de ses manières. Ces qualités, alliées à une haute naissance, furent jugées dangereuses par Louis XIV qui s’en méfiait et le tenait à distance. Son père meurt en 1666 et sa mère en 1672 le confiant au prince de Condé.

En 1683, il participa, avec son frère, aux sièges de Courtrai et Dixmude, et se distingua l’année suivante au siège de Luxembourg où il monta à l’assaut d’un bastion à la tête de ses grenadiers. En 1685, il assista, avec son frère, les partisans de l’Empereur en Hongrie, contribuant à la défaite des Turcs à Gran. De là, il écrivit quelques lettres impertinentes à sa belle-sœur, la princesse de Conti, fille du roi et de la duchesse de la Vallière,(dont on prétendait qu’il avait été le premier amant au lieu de son frère) qui lui répondait sur le même ton. Ces lettres, dans lesquelles il se moquait de Louis XIV en l’appelant «le roi du théâtre», furent interceptées et ce persiflage lui valut, à son retour en France, d’être temporairement exilé à Chantilly, où il fut blessé par un cerf lors d’une chasse, le 9 octobre 1685 (il devait conserver une cicatrice entre l’oeil et la tempe). C’est au cours de cet exil qu’il devint prince de Conti à la mort de son frère aîné Louis Armand Ier de Bourbon-Conti le 9 novembre 1685.

En mai 1689, il suivit son ami intime le maréchal de Luxembourg aux Pays-Bas et prit part à la victoire de Fleurus en 1690.

Revenu à la cour, auréolé de prestige militaire et ne dédaignant pas les hommages tant féminins que masculins, Conti s’insinua dans les bonnes grâces du Grand Dauphin, ce qui acheva de lui aliéner le roi.

Conti vécut alors dans une quasi-oisiveté, se consacrant à agrandir et à embellir ses propriétés. Mais les déboires rencontrés par les armées françaises convainquirent Louis XIV de nommer Conti, dont les qualités militaires étaient hautement estimées, à la tête des troupes en Italie. Avec la permission du roi et une dispense du Pape, il épousa, le 28 juin 1688 à Versailles, la petite-fille du Grand Condé, Marie-Thérèse de Bourbon-Condé, fille de son cousin Henri Jules de Bourbon-Condé (1643-1709), 5e prince de Condé et de la Princesse Palatine Anne de Bavière (1648-1723). Elle l’aima passionnément, mais lui, homosexuel notoire, s’intéressa fort peu à elle. Ils eurent néanmoins sept enfants.

Des patrons prennent position sur les droits des homosexuels

Monday, April 7th, 2014

Le Monde

Après la révélation de son opposition au mariage homosexuel, Brendan Eich a démissionné jeudi 3 avril de son poste de directeur général de Mozilla. Ce n’est pas le premier responsable d’entreprise à s’être exprimé pour ou contre une question relative à l’homosexualité, qu’il s’agisse de non-discrimination, dans ses aspects les plus larges (recrutement, égalité de traitement devant la loi…), ou du mariage en particulier.

Mais les entreprises de la Silicon Valley sont plutôt favorables aux droits des couples homosexuels. Google, Facebook et de nombreuses start-up défilent ainsi lors de la Gay Pride de San Francisco depuis plusieurs années. Mark Zuckerberg était même présent en 2013 dans le défilé.

CAMPAGNES, CHÈQUES ET TRIBUNES

Google a affiché son désaccord avec la loi russe punissant de prison toute « propagande » en faveur de l’homosexualité lors des jeux olympiques de Sotchi. L’un des deux fondateurs, Sergei Brin, avait déjà pris position en 2008 contre l’interdiction du mariage homosexuel en Californie (qui a depuis été à nouveau autorisé — une trentaine d’Etats l’interdisent encore).

Apple a versé 100 000 dollars pour la même campagne cette année-là. Si Steve Jobs n’a pas exprimé de position personnelle publique sur la question, son successeur Tim Cook (dont l’homosexualité a été révélée par la presse) a demandé dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal aux sénateurs et représentants américains de valider l’Employement Nondiscrimination Act (ENDA), qui devrait interdire toutes discriminations liées à l’orientation sexuelle des employés dans les entreprises de plus de quinze salariés.

Le patron d’Amazon, Jeff Bezos, s’est aussi engagé dans la défense des libertés des couples homosexuels, en signant notamment un chèque de 2,5 millions de dollars pour soutenir un référendum en faveur du mariage homosexuel dans l’Etat de Washington (finalement adopté par les électeurs) en 2013. Les dirigeants de Microsoft, Steve Ballmer et Bill Gates (qui n’ont pas toujours été très clairs sur la question) avaient eux soutenu cette campagne en offrant plusieurs centaines de milliers de dollars chacun.

DE LA BANQUE À L’AGROALIMENTAIRE

Dans un tout autre secteur, le patron de la banque d’affaires Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, s’était distingué en apportant un soutien précoce (en 2012) au mouvement de revendication américain en faveur du mariage homosexuel.

Autre financier engagé dans le débat sociétal sur l’homosexualité, le patron de hedge fund (fonds spéculatif) Paul Singer, connu pour son combat contre l’Etat argentin et le refus de ce dernier de rembourser l’intégralité de sa dette, à la suite de la crise de 2001. L’investisseur est à l’origine d’une association, American Unity, dont l’objectif affiché est de promouvoir auprès des républicains, qui y sont majoritairement opposés, le droit au mariage pour les homosexuels.

Chez Starbucks, Howard Schultz avait également réagi l’an dernier en invitant un actionnaire mécontent de sa position favorable au mariage homosexuel… à céder ses actions. Quant au responsable du groupe agroalimentaire General Mills, Ken Powell, il s’est également prononcé contre l’amendement qui visait à interdire le mariage homosexuel dans le Minnesota lors de l’assemblée générale de son groupe en 2012, arguant que l’entreprise risquait de perdre des talents et qu’une telle loi ne serait pas dans l’intérêt du groupe.

UN SOUTIEN PLUS TIMORÉ EN EUROPE

En Europe, peu de dirigeants d’entreprise ou de figures économiques se distinguent individuellement dans le combat en faveur des droits des homosexuels, en dehors de l’homme d’affaires Pierre bergé (actionnaire à titre individuel du Monde).

En Angleterre, une centaine d’entreprises se revendiquent gay friendly sur le site de l’association Stonewall : le pétrolier BP (dont le PDG avait démissionné en 2007 en raison de sa difficulté à vivre son homosexualité) fait d’ailleurs partie des dix membres fondateurs à l’origine de cette initiative baptisée « Proud Employers ».

En France, neuf entreprises (Accenture, Alcatel-Lucent, Casino, Eau de Paris, IBM, Orange, Randstad, l’ARS d’Ile-de-France et Veolia Eau) ont signé une charte d’engagement pour lutter contre les discriminations envers les lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (LGBT).

En 2013, le président du groupe Barilla, l’Italien Guido Barilla, avait défrayé la chronique en affirmant que son entreprise ne ferait jamais un spot publicitaire pour ses pâtes avec une famille homosexuelle, « pas par manque de respect, mais parce que je ne suis pas d’accord avec eux. Notre famille est de type traditionnel ». A la suite de ces déclarations polémiques, M. Barilla s’était excusé, et le groupe avait mis en place en novembre un comité destiné à promouvoir la diversité et l’égalité des sexes au sein de l’entreprise.

POUTINE MÉLANGE TOUT Homosexualité ou culture gaie?

Sunday, February 23rd, 2014

Roger-Luc Chayer

Le président de la Russie, Vladimir Poutine, à l’origine de la promulgation de la loi contrant l’expression gaie, semble confondre orientation sexuelle avec culture.

C’est du moins la seule conclusion à laquelle doit arriver toute personne dotée d’un raisonnement normal en lisant les déclarations du Président de la Russie, quand il tente d’expliquer sa nouvelle loi.

Or, ce qui saute aux yeux pour les observateurs attentifs, c’est que M. Poutine semble de plus en plus confondre l’homosexualité, qui est une orientation sexuelle, avec la vie gaie, qui relève souvent bien plus de la culture et des modes.

Le titre de sa loi est d’ailleurs révélateur: «Loi interdisant la promotion des relations sexuelles non traditionnelles»… Alors il faut donc conclure que toute expression de la vie gaie, de la culture musicale, théâtrale ou littéraire faite par des personnes gaies ne relève que de relations sexuelles?

Wikipédia, parlant de la communauté gaie québécoise, dit: «La communauté lesbienne, gaie, bisexuelle, transsexuelle et transgenre au Québec regroupe les personnes homosexuelles (gaies ou lesbiennes), bisexuelles, transgenres et transsexuelles habitant le Québec, les organisations, institutions et créations qui en sont issues, de même que les espaces qu’elles occupent.»

Il est reconnu par la presque totalité des pays d’occident que la culture gaie, exprimée par des personnes de la communauté gaie, n’a rien à voir avec la sexualité mais bien plus avec le sentiment culturel. Par exemple, si la chorale gaie de Montréal se donne en concert à la Place des Arts, est-ce qu’il faudrait conclure que le bâtiment est homosexuel et couche avec d’autres bâtiments?

Je sais, la question est absurde, mais c’est ainsi que semble penser le Président de la Russie, quand il prétend, avec l’adoption de sa loi anti-gais, que l’expression de notre appartenance et de notre culture passe obligatoirement par le lit et les relations sexuelles, sans parler de la pédophilie.

Quand Xavier Dolan tourne un film, qu’il le présente à Cannes et qu’il remporte un prix international pour sa façon de traiter d’un sujet via le cinéma, est-ce qu’on parle de son exploit comme sexuel ou culturel? Dolan est pourtant archi-gai, hyper-homo!

C’est cette confusion des genres et la méconnaissance de nos réalités qui a suscité la réaction des 27 prix Nobel qui écrivaient récemment au Président Poutine pour lui expliquer que sa loi, telle qu’appliquée et comprise par les autorités, ne fait que brimer et empêcher toute une communauté culturelle de s’exprimer et de créer. Dans cette logique, toute l’oeuvre de Tchaïkovski devrait être détruite, ce célèbre compositeur russe était aussi homo!

Denis Coderre Le Maire «pop»!

Sunday, February 23rd, 2014

Gay Globe Magazine

Denis Coderre, Maire de Montréal et de l’Arrondissement Ville-Marie, s’est déplacé le 14 février pour lancer la Marche du Collectif Carré Rose Montréal contre la violence et l’homophobie dans le Village, en compagnie du conseiller du District de St-Jacques, Richard Bergeron. Plus de 600 participants s’étaient donné rendez-vous Chez Mado pour ensuite occuper la rue Ste-Catherine Est jusqu’à Papineau. Le Maire Coderre a annoncé de nombreuses nouvelles mesures visant à sécuriser définitivement le Village et a souligné l’apport exceptionnel des policiers du poste 22 et du Commandant Vincent Richer. Le discours intégral du Maire est diffusé sur GGTV au http://www.gayglobe.us/coderre140214.html

Le pape veut une nouvelle approche envers les enfants de parents homosexuels

Sunday, February 23rd, 2014

RTL

Le pape François a demandé de reconsidérer le comportement de l’Église Catholique vis à vis des enfants des couples homosexuels, mettant en garde contre une attitude qui reviendrait à «inoculer un vaccin contre la foi». Bien que l’Église ait souvent été en conflit avec les LGB sur le mariage homosexuel et l’homosexualité, les tentatives d’ouverture du pape François ont été appréciées. En juillet, il avait fait un geste en direction des gays en déclarant : «si quelqu’un est gay et cherche le Seigneur avec sincérité, qui suis-je pour le juger?»

Ouganda : un homosexuel britannique expulsé par la justice

Monday, January 27th, 2014

Metronews.fr

HOMOPHOBIE – Accusé de “trafic d’images” homosexuelles après la publication de photos volées, Bernard Randall comparaissait mercredi devant la justice ougandaise. Si le juge a abandonné ces charges, il a ordonné l’expulsion de l’homme accusé de “corrompre les mœurs de la jeunesse”.

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homophobie

Parce qu’il est homosexuel, Bernard Randall s’est vu signifier mecredi son expulsion d’Ouganda. Photo : AFP

Le vent de l’homophobie souffle décidément de plus en plus fort sur une partie du continent africain. Une semaine après la promulgation au Nigeria d’une loi condamnant l’homosexualité, un britannique gay de 65 ans s’est vu signifier son expulsion d’Ouganda. Dans ce petit pays d’Afrique centrale, les relations entre personnes de même sexe sont passibles de la prison à vie.

Bernard Randall comparaissait devant la justice ougandaise pour “trafic d’images obscènes”. Se serait-il adonné à la diffusion d’images porno dans un pays où l’homosexualité est notoirement illégale ? Pas du tout : c’est un journal qui a publié, à son insu, des photos le montrant avoir des relations sexuelles avec un homme. En Ouganda, la presse a en effet l’habitude de relayer efficacement l’homophobie d’Etat : en 2011, elle avait ainsi lancé des appels au meurtre à l’encontre l’un militant LGBT, David Kato, qui avait effectivement fini assassiné.

“Nous vous aimons mais nous n’acceptons pas les rapports homosexuels”

L’accusé s’est défendu en arguant que les images en question étaient privées, et qu’elles avaient été récupérées sur son ordinateur personnel, volé lors d’un cambriolage. Admettant qu’il manquait de preuves, le tribunal a abandonné les charges de “trafic”. Mais il a tout de même décidé l’expulsion du prévenu sous 12 heures, le jugeant coupable de “séjour illégal” et de “corrompre les mœurs de la jeunesse”, Bernard Randall ayant “vécu comme mari et femme” avec un homme.

“En Ouganda, nous vous aimons mais nous n’acceptons pas les rapports homosexuels”, a osé préciser la juge. Signe de cet amour, le président Yoweri Museveni avait bloqué mi-janvier, sous la pression internationale, une loi adoptée par le Parlement qui durcissait les sanctions contre les homosexuels. Mais le veto présidentiel s’est accompagné d’un discours très dur contre les gays, qualifiés de “malades”…

Les Oilers comptaient deux joueurs homosexuels dans leur effectif en 1993

Saturday, December 28th, 2013

touchdownactu.com

Au printemps dernier, toute la NFL se demandait comment un vestiaire accepterait un joueur ouvertement homosexuel. Au final, certains joueurs ont déjà la réponse. Et elle est très positive.

En 1993, l’effectif des Houston Oilers comptait deux joueurs gays dans ses rangs. S’ils n’ont jamais officiellement fait leur coming-out, leurs coéquipiers étaient au courant. Et ça ne leur a jamais posé problème.

« Écoutez, on parle de coéquipiers incroyables », explique l’ancien Pro Bowler Lamar Lathon au Houston Chronicle. « Et si vous vouliez aller au combat avec quelqu’un, vous auriez choisi ces deux gars en premier. Parce que je n’ai jamais vu de gars plus durs qu’eux. »

L’idée est donc simple : les joueurs basent leur respect sur le jeu.

« Tout le monde dans le vestiaire savait ou avait une idée que tout n’était pas exactement normal. Mais vous savez quoi ? Quand ils enfilaient leur épaulière, on allait au combat avec ces gars parce qu’ils étaient incroyables. »

Dans le même article, un autre joueur de l’époque confirme que tout l’effectif savait que deux des joueurs de l’effectif étaient homosexuels.

CHARTE DES VALEURS Pourquoi des homos ne la supportent pas?

Friday, November 29th, 2013

Jérôme Blanchet-Gravel

Le débat entourant la laïcisation de nos institutions est loin d’être terminé, mais il aura déjà démontré que la naïveté de nos élites concernant l’introduction de certaines religions étrangères en territoire québécois était alarmante. Le manque de lucidité, voire de méfiance à l’endroit d’une religion musulmane dont les courants les plus rationalistes se sont éteints depuis déjà plusieurs siècles, n’a pas fini d’étonner.

Ceci dit, c’est à vous que j’ai envie de m’adresser aujourd’hui. Non pas spécialement aux femmes, ni aux Noirs ou aux handicapés. Mais à vous qui, par le hasard de la vie, préférez l’amour d’une personne du même sexe. Vous qui vous êtes battus pour votre émancipation à une certaine époque et qui continuez encore, parfois maladroitement, à lutter pour conserver vos droits. Je réalise qu’il existe chez certains d’entre vous une incohérence qui apparaîtrait tragique pour l’historien dans quelques années. Vous qui vous opposez à la Charte comme s’il s’agissait d’un crime commis contre les droits de la personne, comme si elle était destinée à briser les espérances les plus légitimes. Vous qui avez décidé, en fricotant avec les féministes «inclusives», d’inclure l’homophobie parmi les valeurs québécoises. Je n’ai pas de félicitations à vous faire.  Nul besoin de vous dire que les personnes de votre communauté qui se sont opposées à la laïcité québécoise font gravement erreur. Non pas parce que les homosexuels devraient être unanimes sur les questions politiques. Pas plus qu’il ne serait souhaitable que les gais et lesbiennes constituent toujours un bloc monolithique face aux enjeux de l’actualité. Mais certains contextes, graves et décisifs, obligent la formation de consensus : l’Histoire ne vous pardonnera pas d’avoir abandonné les principes émancipateurs de laïcité. C’est aussi votre triste manque de solidarité envers tous les gais et lesbiennes de la planète torturés par l’islam, ridiculisés et mis à mort par la même doctrine intransigeante, qui me choque profondément. J’anticipe déjà ce que certains voudront me répondre: qu’il existe une pluralité d’interprétations de l’islam, que certaines interprétations seraient plus «tolérantes» que d’autres envers les minorités sexuelles. Je les cherche encore, je ne les ai jamais trouvées. S’il existe bien un consensus parmi les oulémas du monde entier: c’est bien que l’homosexualité est un crime qui doit être puni par les représentants de Dieu. Comment pouvez-vous en douter, vous qui avez toujours su décrire l’institution catholique comme homophobe, misogyne et arriérée? Ce manque de compassion envers les gais du monde entier témoigne d’un aveuglement idéologique majeur produit par la diffusion massive d’un multiculturalisme qui réduit d’ailleurs votre communauté à une communauté «culturelle» parmi tant d’autres. Les homosexuels yéménites, afghans, iraniens et autres, ne vous pardonneront jamais d’avoir fait les yeux doux à un islam politique qui souhaite les anéantir. Ils ont totalement raison. C’est aussi cette conviction que les musulmans sont opprimés par nos démocraties occidentales qui doit pousser certains d’entre vous à répudier une laïcité qui pourtant, ne fait pas la différence entre un «hétéro» et un «homo». Inutile de vous rappeler que le port du voile symbolise une fière appartenance à un groupe hétérosexuel régi par des règles strictes dédiées à la perpétuation d’un patriarcat autoritaire. Comment certains d’entre vous peuvent considérer normal que l’on puisse afficher ostensiblement, dans nos institutions, cette tentative de normalisation sexuelle? Il existe d’ailleurs une multitude de hadiths, dans le droit musulman, destinés à encadrer les moindres facettes de la sexualité humaine. Peut-être qu’il serait bénéfique que les membres de votre communauté s’intéressent à ces questions cruciales avant d’inclure dans le drapeau arc-en-ciel, les couleurs obscures de l’islamisme. Chers amis, certains d’entre vous manquent de réalisme. J’ose espérer que n’avez pas fait tout ce bout de chemin pour oublier si rapidement à quel point votre route fut longue et ardue. La Charte de la laïcité ne concerne pas seulement l’égalité entre les hommes et les femmes, mais l’égalité entre les orientations sexuelles. Vous devriez tous être les premiers à le réaliser.

JO : Poutine rassure les homosexuels

Monday, November 4th, 2013

Le Figaro

Toutes les personnes qui participeront aux jeux olympiques d’hiver à Sotchi, en Russie (7-23 février), se sentiront bien “quelle que soit leur orientation sexuelle”, a déclaré aujourd’hui le président russe Vladimir Poutine, en référence à une loi controversée sur les homosexuels.

“Nous faisons tout pour que les sportifs, les spectateurs, les visiteurs se sentent bien aux jeux Olympiques, quels que soient leur nationalité, leur appartenance ethnique ou leur orientation sexuelle”, a déclaré Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec les responsables des fédérations russes de sports d’hiver, selon les agences russes.

Les critiques dans le monde entier contre une loi russe “anti-gay” s’amplifient à 100 jours des jeux Olympiques de Sotchi, une opportunité saisie par les défenseurs des droits des minorités pour plaider la cause des homosexuels malmenés en Russie.

Depuis la promulgation en juin de cette loi qui sanctionne la “propagande” homosexuelle devant mineurs de peines d’amende et de prison, les critiques de sportifs, d’acteurs et mêmes de ministres de différents pays fusent contre ce texte à l’interprétation très large et jugé discriminatoire.

La censure libanaise interdit un film sur l’homosexualité

Tuesday, October 8th, 2013

Libération

La censure libanaise interdit un film sur l’homosexualité

AFP(Mis à jour : )
L'affiche du film, sélectionné au dernier Festival de Cannes.
L’affiche du film, sélectionné au dernier Festival de Cannes. (DR)

«L’inconnu du lac» ne correspond «pas (aux) critères» du comité de censure, rattaché au ministère de l’Intérieur.

La censure au Liban a interdit «L’inconnu du lac», un thriller français sur l’homosexualité, ainsi qu’un court-métrage libanais sur le mariage temporaire chez certains chiites, a annoncé jeudi le Festival international du film de Beyrouth. «Nous avons été informés par le comité de censure que l”Inconnu du lac” et un court métrage libanais» portant sur le mariage temporaire (littéralement en arabe, le mariage du plaisir) ont été interdits, ont annoncé dans un communiqué les organisateurs du festival, qui devait les diffuser.

Un responsable à la Sûreté générale a expliqué que le comité de censure, rattaché au ministère de l’Intérieur, avait recommandé l’interdiction des deux films, qui ne correspondent «pas à ses critères», en attendant la décision finale du ministre.

«L’Inconnu du lac» est un thriller d’Alain Guiraudie sorti en salles cet été en France. Le court-métrage de la Libanaise Farah Chaer, 26 ans, intitulé «Wahabtouka al Moutaa» («Je t’ai donné du plaisir»), porte sur le mariage temporaire, une tradition chez certains chiites au Liban et en Iran.

Malgré le libre accès à Internet et le piratage débridé de DVD au Liban, la censure s’applique si l’oeuvre incite aux dissensions confessionnelles, porte atteinte aux moeurs ou à l’autorité de l’Etat, ou encore favorise la «propagande israélienne». Beyrouth respecte ainsi scrupuleusement la «liste noire» du bureau de boycottage d’Israël, rattaché à la Ligue arabe. La censure a également interdit il y a quelques mois le film «L’attentat» du Libanais Ziad Doueiri, tourné en partie à Tel Aviv, et qui a remporté des prix dans plusieurs pays.

Abidjan : 6 millions d’habitants, 18% des hommes sont homosexuels

Saturday, September 21st, 2013

JFK, Star Magazine

L’envie et la misère aidant, beaucoup de jeunes et même des hommes d’âge murs s’adonnent à homosexualité…

L’homosexualité, on le sait, est devenu un fait banal de nos jours dans la Société moderne Ivoirienne. Nombreux sont aujourd’hui les hommes qui s’adonnent à cette pratique ou qui mènent simplement une double vie. Ils sont soit mariés et pratiquent l’homosexualité dans la plus grande discrétion. Il y a aussi certains hommes qui choisissent librement d’assumer leur homosexualité au vu et au su de tout le monde.

Après une étude sérieuse, menée conjointement par le Ministère de la Santé et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers avec le soutien financier et technique de CDC/Pepfar auprès des homosexuels hommes basés principalement à Abidjan , cette étude montre clairement la propagation exponentielle de l’homosexualité dans la capitale économique. Alors Sur une population estimée à plus de 6 millions d’habitants, on dénombre 18 % (soit 1 million 80 milles personnes) d’homosexuels hommes. C’est pour lutter efficacement contre la pandémie du Sida et autres maladies sexuellement transmissibles que cette étude a été menée.

Un atelier animé conjointement par les professeurs Joséphine Aho et Bea Vuystelke de l’Institut de Médecine Tropicale a été organisé le mardi 21 août dernier au Plateau . Cet atelier avait pour thème ” Le Vih/Sida et les facteurs de risque chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes à Abidjan” Ils ont révélé que l’alcoolisme, la non -utilisation des préservatifs et l’antécédent des rapports sexuels forcés étaient les facteurs les plus récurrents. Et que les communes les plus touchées par l’homosexualité masculine sont Abobo et Yopougon. La tranche d’âge la plus touchée se situe entre 18 et 25 ans. Cette étude révèle également que de plus en plus d’hommes mariés entretiennent des relations sexuelles extra-conjugales avec d’autres hommes .

Adoption pour les homosexuels Merkel dit non, son rival Steinbrück dit oui

Sunday, September 15th, 2013

ellico

A un peu moins de deux semaines des législatives, Peer Steinbrück toujours en retard sur la candidate de la CDU dans les sondages, s’est prononcé en faveur de l’égalité en matière d’adoption pour les couples homosexuels.

Il a estimé que “les projets de vie du 21e siècle sont bien plus divers qu’auparavant”, lors d’un meeting électoral à Ludwigsburg, selon l’agence allemande DPA.

Interrogée sur le même sujet par un homosexuel lors d’une émission télévisée la confrontant aux électeurs, la chancelière s’était montrée gênée lundi soir, avant de répondre qu’elle s’y opposait.

“Je vous le dis très honnêtement, j’ai du mal avec l’idée d’une égalité complète (des droits), personnellement, je ne ferais pas de proposition de loi en ce sens”, a déclaré  Angela Merkel, ajoutant ne pas être sûre des conséquences “en ce qui concerne le bien-être de l’enfant”.

La position de la chancelière a été attaquée par le Parti social démocrate (SPD), les associations de défense des droits des homosexuels mais aussi critiquée par son partenaire de coalition, le parti libéral FDP.

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Thursday, August 22nd, 2013

Wikipédia

Richard Ier d’Angleterre. De 1189 à 1199, il fut roi d’Angleterre, duc de Normandie, duc d’Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d’Anjou.

Fils d’Henri II d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine, Richard est élevé dans le duché d’Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Poitevin. Après la mort subite de son frère aîné le roi Henri le Jeune en 1183, il devient héritier de la couronne d’Angleterre, mais aussi de l’Anjou, de la Normandie et du Maine.

Pendant son règne qui dure une dizaine d’années, il ne séjourne que quelques mois dans le royaume d’Angleterre. Il utilise toutes ses ressources pour partir à la troisième croisade, puis pour défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe Auguste, auquel il s’était pourtant auparavant allié contre son propre père. Ces territoires, pour lesquels il a prêté allégeance au roi Philippe, constituent la plus grande partie de son héritage Plantagenêt. En son temps, il est considéré comme un héros, et souvent décrit comme tel dans la littérature. Il est aussi un poète et un écrivain célèbre à son époque, notamment pour ses compositions en langue d’oc.

L’amitié entre Philippe Auguste et Richard, qui se connaissaient depuis l’enfance, a parfois été assimilée à une relation homosexuelle, notamment par l’historien britannique John Harvey, en 1948. Pour l’historien britannique John Gillingham, biographe de Richard Cœur de Lion, cette idée d’un roi homosexuel, apparue au XXe siècle, s’appuie sur des interprétations anachroniques des éléments qui nous sont connus. Pour lui, la sexualité exacte de Richard ne peut être connue avec certitude. Toutefois, pour l’historien William E. Burgwinkle, le fait qu’il n’y ait pas de preuves formelles de son homosexualité ne signifie pas pour autant qu’il faille conclure qu’il était hétérosexuel. Certains chroniqueurs du XIIe siècle, comme notamment Benoît de Peterborough, parlent d’«amour» entre les deux jeunes hommes qu’étaient alors Richard et Philippe Auguste, et soulignent qu’ils partageaient le même lit. Ce lien très fort unissant les deux hommes est définitivement brisé peu après et se transforme en haine. Quoi qu’il en soit, ses contemporains supposaient qu’il était hétérosexuel. L’historien Jean Flori n’adhère pas à la thèse d’un roi homosexuel. Pour lui, conclure à cela relève d’une interprétation trop «moderne» du terme «amour» et il ajoute que partager le même lit «n’avait pas alors la connotation sensuelle qu’on peut y déceler aujourd’hui.»

Toutefois, sur la base des récits des pénitences de roi Richard en 1191 et 1195, Jean Flori conclut à la probabilité d’une bisexualité.

Mariage gai en France Un député socialiste évoque le nazisme

Sunday, February 3rd, 2013

Christian Assaf, en faisant référence aux déportations d’homosexuels durant le IIIe Reich, s’est attiré les foudres de l’UMP.

Une formule du député PS Christian Assaf, qui a lancé mercredi soir que “le temps du triangle rose est terminé”, a indigné les élus UMP, à l’image d’Hervé Mariton qui a dénoncé un propos “inacceptable” et a condamné les “actes inqualifiables” des nazis contre les homosexuels.

Après avoir souhaité que “ce débat ne soit pas une guerre” et regretté que l’opposition “joue sur les peurs et les préjugés” à l’occasion du débat sur le projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels, le député socialiste de l’Hérault a lancé : “Le temps du triangle rose est terminé !” Cet élu “ne visait pas du tout la droite”, a-t-on tenu ensuite à préciser au groupe socialiste.

Durant la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers d’homosexuels masculins allemands arrêtés et déportés étaient forcés d’arborer un “triangle rose”.

Des protestations se sont immédiatement élevées des bancs de l’UMP. L’un des principaux orateurs de l’UMP sur le projet de loi, Hervé Mariton, a peu après, au moment d’un rappel au règlement, dénoncé “un propos inacceptable”. “Nous condamnons absolument l’homophobie, les actes inqualifiables accomplis par le régime nazi à l’encontre des personnes homosexuelles.

Oui, nous sommes en sympathie avec tous ceux qui ont souffert du régime nazi et les homosexuels en font partie”, s’est écrié ce député de la Drôme.

“Faites attention à vos propos, à vos critiques, à votre vindicte”, a prévenu Mariton. “Sans doute la fréquentation prolongée du très subtil Georges Frêche en son temps vous a appris les règles de la subtilité”, avait-il lancé peu avant au député PS de l’Hérault.

Les homos ayant fait leur “coming out” moins stressés que les autres

Sunday, February 3rd, 2013

Les gays qui affichent publiquement leur orientation sexuelle sont nettement moins stressés que ceux qui ne le font pas, ont constaté des chercheurs du Centre d’études sur le stress humain, institut affilié à l’Université de Montréal. L’équipe de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a évalué le niveau de cortisol, ainsi qu’une vingtaine de marqueurs biologiques tels que les niveaux d’insuline, de sucre, de cholestérol, la pression sanguine et l’adrénaline.

Mouvement scout On acceptera dorénavant les homosexuels

Sunday, February 3rd, 2013

À l’heure où le débat sur le mariage gay fait rage en France, la communauté homosexuelle américaine vient d’enregistrer une nouvelle victoire.

Dans un revirement historique et pour le moins inattendu, les scouts américains (Boy scouts of America, BSA) viennent ainsi de déclarer qu’ils ne verraient plus d’objection à accepter les gays dans leurs rangs. Dans un communiqué tout juste publié, les scouts soulignent ainsi à la fois qu’ils laisseront les branches locales décider d’admettre ou pas les homosexuels et que l’instance nationale envisage d’abandonner sa politique “sur les orientations sexuelles”.

L’annonce en a donc surpris plus d’un vu qu’en juillet dernier, le mouvement pour le moins conservateur avait réitéré son droit d’interdire les gays lors d’une réunion nationale. Un droit qui avait été par ailleurs réaffirmé par la Cour Suprême en 2000.  Mais, à l’évidence, les choses ont évolué depuis juillet.

Les scouts ont du faire face à une large mobilisation des mouvements de défense des droits des homosexuels, ragaillardis  tout à la fois par les déclarations d’Obama en faveur du mariage gay l’année dernière et lors de son discours d’investiture, la fin de la politique “don’t ask  don’t tell” dans l’armée et les victoires enregistrées lors des référendums sur le mariage homosexuel aux élections de novembre. Surtout peut-être, plusieurs entreprises qui finançaient les scouts ont décidé d’interrompre leurs dons en regrettant “l’intolérance” du mouvement.

Aujourd’hui notamment, une majorité d’Américains se disent en faveur du mariage gay. A ce jour, huit États soutiennent le mariage gay aux États Unis. Et en Californie, une action est en cours pour essayer de faire en sorte que la Cour Suprême reconnaisse le mariage entre deux personnes du même sexe comme un droit constitutionnel.

L’Assemblée adopte l’article 1 qui ouvre le mariage aux homos

Sunday, February 3rd, 2013

Libération

L’Assemblée nationale française a adopté samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe. Sans surprise, les députés socialistes, écologistes, radicaux de gauche et Front de gauche ont voté pour. Les députés UMP ont voté contre à l’exception de Franck Riester qui avait déjà annoncé son vote positif.

La thérapie de conversion des homosexuels maintenue en Californie

Tuesday, January 1st, 2013

Reuters

SAN FRANCISCO, 22 décembre (Reuters) – Une loi californienne interdisant des thérapies controversées visant à changer l’orientation sexuelle des jeunes homosexuels a été suspendue vendredi par une cour d’appel américaine le temps qu’une décision soit prise concernant sa constitutionnalité.

La cour d’appel du 9ème circuit, à San Francisco, a accepté l’appel déposé par des associations hostiles à l’interdiction de ces thérapies et a décidé de suspendre l’entrée en vigueur de la loi.

Le gouverneur de Californie, le démocrate Jerry Brown, avait signé en septembre cette loi qui devait entrer en vigueur le 1er janvier prochain. La Californie serait devenue le premier Etat des Etats-Unis à se doter d’une telle législation.

La loi constitue une victoire pour les associations de défense des droits des homosexuels qui dénoncent des thérapies non-scientifiques dépourvues de fondement scientifique ou médical et susceptibles de conduire les jeunes concernés à la dépression ou au suicide. (Dan Levine, Marine Pennetier pour le service français)

Couples homos. Leurs enfants témoignent de leur bien-être

Sunday, October 14th, 2012

Letelegramme.com

C’est le 31octobre que le gouvernement présentera son projet de loi sur le mariage homosexuel, ouvrant la voie à un débat de société sur la filiation et l’adoption. Qu’en pensent les enfants nés ou élevés par des couples homosexuels? Interrogés, plusieurs d’entre eux, contactés par le bouche à oreille ou via des associations, assurent qu’ils «vont bien». Thomas, 27 ans, se dit «fier» de sa situation familiale. Mais il a tenu à changer son prénom, pour protéger ses «deux mamans». Né d’une insémination à l’étranger, il se réjouit que rien ne lui ait «été caché». Et assure n’avoir jamais été «en manque de père». Le fait de savoir d’où ils viennent, sans ambiguïté, semble en partie expliquer que ces «enfants d’homos» témoignent d’histoires sans problème. Ainsi, Marion, 24 ans, raconte aussi qu’on ne «lui a jamais menti». «Mes parents se sont rencontrés quand ils étaient au lycée, ils se sont séparés quand j’étais petite», relate-t-elle. «Ensuite, ma mère m’a expliqué qu’elle préférait les femmes.» «C’est passé comme une lettre à la poste», assure-t-elle. «L’important, c’est l’amour qu’on reçoit», estime la jeune femme, tout en reconnaissant que petite, elle restait «floue» sur sa famille lorsqu’elle en parlait avec ses amis.

Une «pression» qui peut être perturbante

C’est pour aider ces enfants à «oser le dire» qu’Alexandre Chevalier, 38 ans, a cofondé à Lyon l’association Decla (Des enfants comme les autres). Il affirme avoir personnellement «souffert», non pas de l’homosexualité de son père, mais du fait qu’il l’ait avoué trop tard. «Quand il m’a dit qu’il préférait les hommes, j’avais quinze ans», confie-t-il. «Avant, je me doutais que ça allait mal entre mes parents mais je ne comprenais pas bien pourquoi.» À l’époque, «la pression sociale était forte», ditil. C’est essentiellement «cette pression, le regard posé sur des parents homosexuels, qui peuvent être perturbants», selon lui.

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Une cure d’hormones pour les homos d’Albanie

Friday, December 9th, 2011

Le député Tritan Shehu est intervenu au Parlement de Tirana pour prôner une campagne d’éradication de l’homosexualité dans le pays.
On discute de drôle de cho- ses, au Parlement albanais. Dernièrement, un député du Parti démocrate au pouvoir y a pris la parole pour exi- ger que les homosexuels de la petite république balka- nique se fassent «soigner». Durant un débat sur le VIH/ sida, Tritan Shehu a préco- nisé l’emploi d’hormones et de consultations psycholo- giques afin d’éradiquer cette «maladie».
L’association locale Pink Embassy a répliqué à la proposition de Shehu en conseillant au parlementai- re de consulter lui-même un psychologue.

Zimbabwe: Mugabe s’en prend à David Cameron et promet aux homos qu’ils seront «punis sévèrement»

Saturday, November 26th, 2011

Yagg
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe laisse rarement passer une occasion de s’en prendre aux gays et aux lesbiennes. Aussi lorsque le Royaume-Uni menace de conditionner ses aides financières à la manière dont sont traités, entre autres, les homos dans le pays bénéficiaire de l’aide (Lire Le Royaume-Uni menace de réduire les aides financières à des pays homophobes), le vieux despote voit rouge:

«SATANIQUE»
«Cela devient pire et satanique avec un premier ministre comme Cameron qui déclare que les pays qui veulent l’aide britannique devraient accepter l’homosexualité. Venir avec cette suggestion diabolique à notre peuple est une offre stupide». Puis Mugabe, qui s’adresse à des jeunes, se fait menaçant: «Ne vous laissez pas tenter par ça. Vous êtes jeunes. Nous vous punirons sévèrement. C’est condamné par la nature. C’est condamné par les insectes et c’est pourquoi j’ai dit qu’ils étaient pires que les porcs et les chiens».

Le Telegraph cite également un ministre anglais, qui dément vouloir conditionner l’aide du Royaume-Uni uniquement au respect des gays et des lesbiennes: «Le Royaume-Uni sera toujours sensible aux traditions locales. M. Cameron n’a pas dit qu’il conditionnerait les aides aux droits des gays. Il n’a jamais dit ça. Ce qu’il a dit c’est que nous supervisons nos gros programmes d’aide là où nous en avons, cela nous donne le droit de demander aux gouvernements de ne pas persécuter les minorités, qu’elles soient religieuses, handicapées ou gays».

Homos à l’école Préjugés tenaces… des profs

Sunday, September 25th, 2011

Les enseignants du secon- daire veulent bien proposer des activités de démystifi- cation de l’homosexualité et du lesbianisme à leurs élè- ves, quoiqu’ils cultivent eux- mêmes quelques préjugés tenaces…
Lorsqu’on leur propose les services de bénévoles gais pour rencontrer les ados, plusieurs professeurs de- mandent que les visiteurs ne soient pas trop «efféminés» ou «tomboys», a constaté Vincent Chouinard, dans le cadre de ses recherches de maîtrise en service social à l’Université Laval. «On veut un homo qui n’a pas l’air…»
«Les professeurs ont très à coeur de lutter contre l’ho- mophobie. […] Mais, il sem- ble que pour certains, il y ait une espèce d’adhésion implicite aux stéréotypes de genre. Certains de leurs comportements, de leurs perceptions, renforcent les stéréotypes.» M. Chouinard craint qu’en préférant des «bénévoles-démystifica- teurs» dont l’apparence est jugée plus conventionnelle, ils risquent d’accentuer la stigmatisation des gais et des lesbiennes.
«Si on veut que les jeunes arrêtent de se traiter de fif et de tapette à l’école, il faut que la société prenne conscience de son adhéren- ce aux stéréotypes sexuels plus que de son rejet de l’ho- mosexualité, analyse-t-il. Quand les jeunes se traitent de fif ou de tapette, ce n’est pas nécessairement un rejet de l’homosexualité, c’est un rejet du genre.» L’intello, le danseur, la petite gênée, l’original, tous ceux qui sor- tent du lot, qui s’écartent des normes, goûtent aux quolibets.
Les enseignants compren- nent très bien que les ter- mes péjoratifs peuvent blesser. Mais encore faut-il savoir quels mots sont inap- propriés, enchaîne Vincent Chouinard. «Il y a une espè- ce d’ambiguïté par rapport au vocabulaire.»
Tous les profs interrogés s’entendent pour corriger un jeune invectivant son souf- fre-douleur à coups de «fif» et de «tapette». «Mais aucun de mes répondants ne ju- geait que le mot moumoune était homophobe. C’était la même chose pour gouine ou butch [NDLR : deux termes associés aux lesbiennes].»
Les consensus s’effritent également quand vient le temps de déterminer à quel âge les élèves sont «aptes» à participer à une «démys- tification», a-t-il remarqué. «En général, les enseignants pensent que 13, 14 ans, c’est trop jeune. […] Mais en se- condaire V, il semble que ça vienne un peu tard.»
«L’homophobie est le rejet, la violence envers les per- sonnes associées à l’homo- sexualité, tandis que l’hété- rosexualité, c’est inférioriser les orientations sexuelles qui ne sont pas hétérosexuelles», explique-t-il. Dans la capi- tale, l’organisme commu- nautaire Gris-Québec offre des visites en classe afin de répondre aux questions des élèves : www.grisquebec.org
Pour s’inscrire à des confé- rences, il faut téléphoner au 418 523-5572 ou envoyer un courriel à démystifica- [email protected]. Le chercheur Michel Dorais, de l’Université Laval, participe- ra également à la conférence de presse. Il da dévoilé les résultats d’une enquête réa- lisée auprès de quelque 500 jeunes gais et lesbiennes de l’Hexagone.

Le rabbin arrangeait les mariages entre gays et lesbiennes

Thursday, August 25th, 2011

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Depuis six ans, Areleh
Harel, un rabbin orthodoxe
de Cisjordanie, aide
des hommes gays à trouver
des épouses lesbiennes
leur permettant ainsi
de fonder une famille
dans les limites des lois
religieuses. Il a imaginé
la solution pour un de ces
Juifs orthodoxes et homosexuels
: il lui a trouvé une
épouse lesbienne, compréhensive,
et qui partageait
avec lui le désir de fonder
une famille. C’était il y a
six ans et aujourd’hui le
couple a deux enfants.

La longue bataille des droits des homosexuels

Thursday, August 25th, 2011

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En juin dernier, une association
de médecins catholiques
allemands proposait de
soigner l’homosexualité grâce
à un traitement homéopathique.
Leur argumentation se
voulait rassurante envers
les homosexuels qui souffriraient
de leur sexualité.
Michel Duponcelle de l’association
gay et lesbienne Tels
Quels réagit avec fougue à
cette conception : “Les homosexuels
ne souffrent pas
d’être homosexuels, ils souffrent
de l’homophobie et de
ce genre de considération
médicale, point !”.
Le médecin bavarois à l’origine
de cette “thérapie”,
Gero Winkelmann, précise
bien que “l’homosexualité
n’est pas une maladie”, mais
plutôt une “tendance”, qui
pourrait être soignée car
certaines personnes “qui se
sentent homosexuelles, se
trouvent dans une situation
de détresse spirituelle
et psychique, et souffrent
beaucoup”. À l’heure où le
mariage gay vient d’être
autorisé dans l’État de New-
York, d’aucun pensent encore
que l’homosexualité est
une pathologie. Le terme apparaît pour la
première fois dans le livre
“Psychopathtia sexualis” du
psychiatre austro-hongrois
Richard von Krafft-Ebing
paru en 1886. Cette étude,
qui est l’une des premières
monographies de la sexualité,
devint un best-seller à
l’époque. Le docteur y établit
un lien entre l’homosexualité
et la dégénérescence.
Sa thèse s’appuie sur le fait
que l’homosexualité serait
acquise dès la naissance.
Une théorie selon laquelle
les maladies mentales se
transmettraient génétiquement.
A travers ce livre,
l’homosexualité n’est plus
considérée comme un vice
par la communauté, mais
comme une maladie. C’était
sans compter l’apparition de
la psychanalyse.
Freud quant à lui s’intéresse
particulièrement au thème
de l’homosexualité. Il rejette
immédiatement la thèse de
la dégénérescence parce que
pour lui, tout est acquis (ou
presque). S’il ne la voit pas
comme une maladie, il affirme
qu’il s’agit d’un comportement
pervers, au sens de
sexualité déviée, en dehors
de la norme. Dans sa thèse
sur la dépsychiatrisation de l’homosexualité, le psychiatre
Malick Briki affirme :
“Mais si les travaux de Freud
visaient aussi à dépsychiatriser
l’homosexualité, ses
successeurs ont transformé
les théories du maître et leur
ont donné une connotation
moralisatrice et rigide”, remarque-
t-il. “L’homosexualité
va donc continuer à être
définie comme une maladie
mentale” malgré l’avènement
de la psychanalyse.
Jusque dans les années 70,
on utilise nombre de méthodes
radicales pour “purifier”
les homosexuels et tenter de
les “remettre dans le droit
chemin”. Aux Etats-Unis
notamment, outre la lecture
de la Bible fortement
recommandée, on préconise
la castration chimique ou
chirurgicale, la lobotomie
ou encore les électrochocs.
C’est ce qu’on a appelé la
thérapie par aversion.
Dans la foulée du courant de
l’antipsychiatrie, on assiste
à partir des années 1970 à
une remise en question de la
part des psychiatres américains.
Ce qui les incite à établir
une nouvelle classification
des maladies mentales.
Suite à la page 12

Au même moment, le lobbying
gay américain se développe
considérablement
et tente de faire réagir l’Association
des Psychiatres
Américains (APA). Un débat
a lieu à l’APA en 1973 sur le
thème “L’homosexualité estelle
un diagnostic ?”.
Pro et anti psychiatrisation
s’affrontent alors dans un
débat acharné qui ne se fonde
sur aucune théorie tangible
: “Il n’y avait pas de théorie
scientifiquement valable
pour classer l’homosexualité
au rang de pathologie:
quelques cas cliniques isolés
et des théories qui n’avaient
rien d’empirique avaient servi
de paradigme scientifique
aux psychiatres pendant
plus d’un siècle”, précise le
Docteur Briki.
Suite à ce débat, l’homosexualité
est retirée de la
classification des maladies
mentales aux États-Unis.
58% des psychiatres ont voté
pour et 39% contre au cours
d’un scrutin qui réunissait
plus de 10 000 psychiatres.
L’homosexualité n’est toujours
pas vue comme une
sexualité normale à ce stade, mais elle est diagnostiquée
au même titre que le fétichisme,
l’exhibitionnisme
et le sadomasochisme. Ces
paraphilies sont considérées
comme une pathologie
seulement lorsque la personne
en souffre et cherche
à changer sa sexualité.
“Mais qu’est-ce qui faisait
souffrir les homosexuels qui
consultaient?”, s’interroge
Malick Briki. “Leur homosexualité
ou les préjugés qui
l’entouraient, renforcés par
le diagnostic d’homosexualité?
En fait, ces personnes
souffraient surtout de l’opprobre
jeté sur eux par la
société et les autorités médicales”.
Il faudra attendre le 17 mai
1990, pour que l’Organisation
Mondiale de la Santé
retire l’homosexualité des
maladies mentales dans sa
Classification Internationale
des Maladies. David Paternotte
est chargé de recherches
au FNRS (Fond de la
Recherche Scientifique) de
l’ULB, il précise que l’association
américaine de psychiatrie,
qui produit cette
liste des maladies, avait déjà
démédicalisé l’homosexualité
en 1973. “En ce qui
concerne l’OMS, il ne faut
pas oublier qu’il s’agit d’une organisation de l’ONU. À ce
titre, elle comprend des pays
très différents. En général,
toutes les questions relatives
à l’homosexualité s’y
heurtent au Vatican, qui
influence le comportement
de plusieurs pays, et à plusieurs
pays musulmans,
qui s’allient aux pays fondamentalistes
chrétiens. La
décision de 1990 couronne
une campagne assez longue
de l’ILGA (International Lesbian
and Gay Association)”.
Le 17 mai est d’ailleurs devenu
depuis 2005 la journée
mondiale contre l’homophobie.
“Par ailleurs, il ne
faut pas oublier que la sortie
de l’homosexualité de ce
genre de liste s’est traduite
par l’entrée d’autres troubles
relatifs au genre ou à
la sexualité, tout particulièrement
dans le domaine de
la transsexualité… toujours
considérée comme un trouble
mental !”, ajoute-t-il.
Sous l’influence des débats
français, à partir de 1965,
un député socialiste belge
propose un amendement
à la loi sur la protection de
la jeunesse: l’article 372 bis
du Code pénal. Celui-ci est
accepté et prévoit un âge
de consentement plus élevé
pour les relations homoC’est la seule fois que la loi
cite l’homosexualité en Belgique,
la majorité sexuelle
est de 15 ans pour les hétérosexuels
et de 18 ans pour
les homosexuels. Mais le
chercheur précise: “En fait,
ce n’est pas la loi de la majorité
sexuelle qui est importante
et la situation n’était
pas très différente de celle
de la France. Il faut savoir
que la Belgique a dépénalisé
l’homosexualité lors de
la conquête française qui a
suivi la révolution française,
comme la moitié de l’Europe.
À partir de ce moment et
jusqu’en 1965, il n’y a plus
eu de pénalisation en tant
que telle”.
En France, c’est sous la
présidence de François Mitterrand
en 1982, que prendra
fin la pénalisation des
relations homosexuelles
avec les mineurs de plus de
quinze ans. Dans le reste
du monde, 88 États pénalisent
encore aujourd’hui les
homosexuels, en les emprisonnant
ou les torturant.
Parmi ces pays, au moins
sept (l’Iran, l’Arabie Saoudite,
le Yémen, les Émirats
Arabes Unis, le Soudan, le
Nigeria et la Mauritanie)
appliquent la peine capitale
aux personnes “coupables
d’homosexualité”.

Exécutés sur un bûcher à Paris pour cause d’homosexualité… Hommage à Bruno Lenoir et Jean Diot

Wednesday, June 15th, 2011

Par Yagg.com
[email protected]

Photo Google

Illustration: Exécution du chevalier de Hohenberg et de son valet pour sodomie sous les remparts de Zurich en 1482

Le Conseil de Paris rend hommage au dernier couple homosexuel exécuté en France. La question avait été posée en mars dernier lors du chat avec Ian Brossat sur Yagg (vous savez, le chat où le jeune élu communiste a fait son coming-out): «Quand la Mairie de Paris va-t-elle donner à une rue ou à une place le nom des deux derniers homosexuels brûlés sur un bûcher à Paris au XVIIIe siècle?». Ian Brossat n’a pas traîné puisqu’il a présenté, au nom du Groupe communiste et Élus du Parti de gauche, un vœu «relatif à un hommage de la Ville de Paris à Bruno Lenoir et Jean Diot» lors du dernier Conseil de Paris, qui s’est tenu les 16 et 17 mai. Adopté à l’unanimité, ce vœu rappelle que «le 4 janvier 1750, à 23h30, au croisement de la rue Montorgueuil et de la rue Saint-Sauveur, Bruno Lenoir, garçon cordonnier d’une vingtaine d’années, et Jean Diot, domestique de 40 ans, ont été arrêtés en raison de leur homosexualité».

«Emprisonnés à la prison du Châtelet, leur procès et son verdict témoignent de l’acharnement judiciaire auquel étaient confrontés les homosexuels français du siècle des Lumières, poursuit le texte. En effet, chacun d’entre eux a été condamné à la confiscation complète de ses biens avant la peine de mort sur un bûcher dressé place de Grève, et la dispersion de leurs cendres. Bruno Lenoir et Jean Diot sont donc brûlés vifs publiquement le lundi 3 juillet à 17h. Pour le seul crime d’homosexualité. Il s’agit du dernier couple exécuté en France pour cette raison.»

Alys Robi morte par négligence?
Par Gay Globe Média

Gay Globe Média apprenait tout récemment que la grande Alys Robi était décédée des suites d’une infection à la bactérie C. Difficile, qui s’acquiert généralement lors de séjours à l’hôpital. Est-ce à dire que Alys Robi serait encore vivante si elle s’était abstenue de se présenter à l’hôpital? À quand une commission d’enquête sur les hôpitaux insalubres du Québec?

Les homosexuels veulent aussi donner leur sang

Wednesday, June 15th, 2011

Estimant que les homosexuels sont victimes d’exclusion, deux associations favorables au don de sang des homosexuels en France sont montées au créneau récemment pour exprimer leur ras-le-bol. C’était au cours de la célébration de la dernière journée mondiale du don de sang.

Les associations « Elus locaux contre le sida » et « SOS-Homophobie » n’apprécient pas du tout le fait que jusqu’en 2011, les homosexuels soient interdits de donner leur sang pour sauver des vies humaines. Et pourtant chaque année, selon ces associations, les invitations à venir donner son sang sont lancées compte tenu de la pénurie de sang maintes fois évoquée par l’Etablissement Français du Sang (EDF). Ce mardi, ils ont tenus à se prononcer sur la question. Pour ces deux organisations, cette décision qui interdit aux gays de devenir donneur de sang est absurde allant jusqu’à qualifier cette exclusion de “discriminatoire” voire même “insultante”.

Dans un communiqué les deux structures dénoncent cette mise à l’écart qui selon eux n’est justifiée par aucune raison basée sur « des critères de santé publique » ou liée à des comportements à risques dont ils seraient l’objet. Pour les deux associations, la décision de les exclure du don de sang est plutôt « motivée par des préjugés », ce qui leur paraît « intolérable ». SOS-Homophobie et Elus locaux contre le sida préconisent que pour donner du sang la « notion de pratique à risque » soit prise en compte comme facteur d’exclusion et non celle de « groupe à risque ». Dans la foulée elles ont par ailleurs ajoutées que de nombreux témoignages font état de ce que des lesbiennes sont aussi victimes de cette exclusion.

De son côté, l’Etablissement Français du Sang a tenu à préciser les raisons qui justifient cette discrimination. Le docteur Bruno Danic de cet Etablissement a tenu à rappeler que « les contre-indications au don du sang dépendent des données épidémiologiques publiées chaque année ». Par ailleurs, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) révèle que « le risque de contracter le virus du sida chez les homosexuels masculins est 200 fois plus élevé » que chez les hétérosexuels ou les lesbiennes. Le docteur a également tenu à démentir l’exclusion des lesbiennes du don de sang, sauf par erreur, il a ajouté qu’aucune raison épidémiologique ne justifiait cette exclusion. Mais en ce qui concerne les homosexuels, la prudence doit être de mise rappelle le docteur car “si le don de sang a lieu dans les 15 jours qui suivent une contamination, on ne le voit pas”, or avec les gays « ce risque pourrait être multiplié par quatre ».

Marine Le Pen contre Jules et Jim

Wednesday, June 15th, 2011

Come4news.com

La présidente du Front national a estimé que le mariage des homosexuels pourrait conduire des personnes désireuses de mener une vie commune à revendiquer que la polygamie ne soit plus sanctionnée par la loi. Ce n’est pas faux. Et d’ailleurs, la polygamie, pourquoi pas ?

Le film de François Truffaut, Jules et Jim, adaptait le roman d’Henri-Pierre Roché, fortement autobiographique. Le romancier s’était inspiré des parents de Stéphane Hessel, Franz Hessel et Helen Grund, et de leurs relations avec lui. D’autres exemples de trios réunissant deux hommes et une femme ont existé dans l’histoire contemporaine ou antérieure, mais ces formes de vie commune n’ont jamais suscité un collectif revendiquant quoi que ce soit. Pour la polygamie masculine affichée, celle d’un homme cohabitant avec plusieurs femmes, les exemples sont plus patents : l’écrivain américain Henry Miller ou Lord Bath, septième marquis du nom, dont les « wifelets » ont récemment défrayé la chronique, pour ne citer que deux cas contemporains célèbres.

Mais il n’est guère besoin de savoir lire entre les lignes pour comprendre que ce ne sont pas ces pratiques minoritaires qui émeuvent Marine Le Pen. Pourquoi, si on légalisait l’union homosexuelle, ne verrait-on pas demain des « groupes politico-religieux » demander que la polygamie « soit inscrite dans le code civil français » ? Ce n’est pas faux. Il se trouve que les polygames, à la Jules et Jim ou à la Henry Miller sont, jusqu’à présent, comme le présume François Baroin de ses amis homosexuels, pas ou très peu enclins à revendiquer un statut marital identique à celui des couples monogames hétérosexuels.

Pour diverses raisons qui ne tiennent pas qu’à un idéal de sacralisation du mariage, il se trouve que des couples de lesbiennes et d’homosexuels souhaiteraient que leur vie commune puisse bénéficier des avantages et inconvénients liés à l’établissement d’un contrat de mariage.

Les avantages sont parfois fiscaux (faiblement en l’absence d’enfants à charge), et successoraux, autres. Les inconvénients sont moindres pour une Marine Le Pen, avocate, bénéficiant sans doute de la sollicitude confraternelle : Marion Anne Perrine Le Pen a divorcé deux fois, elle vit en concubinage notoire, mais on peut supposer que ses confrères l’ont gracieusement dispensée du versement de leurs honoraires.

Mais, après tout, la polygamie, pourquoi pas ? Librement consentie, en quoi pose-t-elle problème ? Ce n’est malheureusement pas sur ce terrain que s’est placée la présidente du Front national. Le mariage est une institution fort ancienne dans nos civilisations gréco-romaines et, pour résumer, il visait essentiellement à garantir la transmission des biens à des héritiers supposés « légitimes », soit issus des flancs de l’époux. Cela évitait une suspicion de bâtardise que la science actuelle peut très facilement dissiper. Par ailleurs, l’adoption pouvait compliquer les successions, mais ce n’est pas pour faciliter la tâche des notaires que l’adoption par des couples de même sexe n’est pas fortement encouragée.

La sortie de Marine Le Pen s’explique surtout par un souci de ne pas heurter les mentalités d’une partie (sans doute majoritaire) de son électorat qui préférera toujours un ménage à la Xavier de Ligonnès à d’autres réunissant des personnes de même sexe. Un mariage hétérosexuel raté, c’est forcément un accident (en dépit du nombre des divorces), une union homosexuelle ou polygame, c’est « nécessairement » une anomalie aux yeux de l’électorat majoritaire du FN. Effectivement, quand on constate la difficulté de mener une vie maritale sans heurts, on peut s’imaginer que le quotidien de partenaires multiples exige une forte dose de diplomatie et de compréhension mutuelle. L’opinion lepéniste peut ainsi se concevoir. En cas de conflit menant à une séparation, la tâche des magistrats risque d’être alourdie, l’acquisition de biens immobiliers via des emprunts garantis poserait aux banquiers des problèmes de calculs plus complexes, et on peut imaginer toute sorte de complication.

Mais ce devrait être sur ce seul terrain que les législateurs et ces « influenceurs » d’opinion que sont les politiques et les médias devraient se placer : est-ce faisable ou non, envisageable ou non, et à quelles conditions ?

La prétention de religieux à vouloir exercer un magistère moral sur les esprits ne doit pas être relayée par élus de la Nation. L’État, qui assure la direction de l’ensemble des pouvoirs publics d’un pays, doit être au service de la Nation, et non l’inverse. Le Front national n’a pas renié son programme de 2001 qui spécifiait que l’État doit respecter « les données naturelles » et « les principes spirituels et moraux qui pacifient les relations entre les hommes ». Est-ce bien d’abord au nom de la « pacification » ou plutôt selon une conception des relations « naturelles » et « spirituelles » que se place Marine Le Pen dans ce débat ? Il conviendrait de clarifier le discours.

Si l’on veut vraiment garantir aux époux, qu’ils soient de sexes différents ou identiques, et quel que soit leur nombre, la libre disposition de leurs biens, nul besoin de mettre fin à l’institution du mariage. C’est la séparation de biens et la participation aux acquêts qu’il convient de généraliser, à l’exception de tout autre régime matrimonial. Libre aux époux de se consentir des legs particuliers (dots ou autres) si leurs religions les imposent. Cela relève de leurs convictions dont le législateur n’a rien à savoir, hormis en matière fiscale.

Le régime légal anglais en matière de mariage prévoit qu’en l’absence de contrat, c’est la séparation de biens (et non la communauté comme en France) qui est considérée admise d’un commun accord et le juge se livre à l’examen des biens des époux en cas de divorce (Matrimonial Causes Act et Matriominial and Proceeding Act, depuis 1984). Au lieu de brandir des épouvantails à demi-mots, sans nommer qui l’on vise (soutenir le mariage homosexuel serait d’ailleurs un bon pied de nez à l’islam), commençons donc par là.

Et au fait, puisque nos politiques clament qu’ils désirent tant la transparence, tant en ce qui se rapporte à leurs biens, intérêts et autres domaines, que Marine Le Pen, et bien sûr les autres, nous renseignent sur leurs contrats de mariage(s) présent et antérieur le cas échéant.

Marine Le Pen avait proclamé « l’immense majorité des homosexuels réclament non pas le droit à la différence mais le droit à l’indifférence » (LCI, 28 jan. 2011). Jules, Jim et Catherine aussi. Qu’on les laisse donc indifféremment passer entre eux les contrats qui garantissent leurs intérêts en cas de cessation de la vie commune. Le reste n’est qu’électoralisme, esbroufe, racolage.

Après avoir tenté de lancer en l’air un débat sur la binationalité (relayé et soutenu par Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN, fille d’un Roumain et d’une Italienne, divorcée, « qui n’a pas une goutte de sang français, » selon ses dires), voici une tirade sur la polygamie. Alors, évidemment, Marie-Christine Arnautu s’oppose aussi à l’adoption par les célibataires. « C’est déjà assez compliqué comme cela dans un couple, » avait-elle déclaré. Divorcée, comment donc fait-elle ? « Attention à l’électoralisme… », poursuivait-elle sur LCP.

Communautariser, c’est demander des droits particuliers. À même devoirs, même droits, non ? « La famille traditionnelle doit retrouver toute sa place parce que c’est le gage d’une société qui irait mieux, »  déclamait M.-C. Arnautu : il faudrait croire que Marine Le Pen et Marie-Christine Arnautu iraient plus mal ? Je n’en sais rien. Mais si ce n’est pas par électoralisme qu’elles défendent la famille traditionnelle, c’est au nom de quoi au juste ? Ou ne serait-ce pas un double langage ? Allez parler à M.-C. Arnautu des Tziganes et des Rroms, des Manouches ou des Gitans, qui forment pourtant des familles vraiment très traditionnelles… Elle pourra vous tenir un discours humaniste lénifiant, mais son vote au conseil régional d’Île-de-France l’a démenti.

Je ne dénie absolument pas à M.-C. Arnautu de se dire (et être) une Française éprise de culture française, ni à Marine Le Pen le droit de refaire sa vie. Mais le FN me fait de plus en plus songer à certains partis et élus de divers pays de l’Est. La religion orthodoxe y est choyée, mais on ripaille avec le pope accompagné de sa maîtresse sans se soucier du fait que, de notoriété publique, il bat sa femme. Les Tziganes y sont entre soi méprisés et dénoncés, mais rien n’empêche de faire des affaires (en usant parfois de passe-droits) avec les plus richissimes d’entre eux. Comme, en France l’ultralibéral Madelin, champion national en tant que maire de la chasse aux subventions européennes, on s’y affirme avant tout nationaliste, sans dédaigner un siège à Strasbourg ou un poste à Bruxelles pour ses proches.

Ce n’est certes pas propre au FN, mais question différence, c’est un peu comme pour les homosexuels : selon que cela arrange ou non ponctuellement et électoralement, ils ont droit à leurs différences ou à l’indifférence. Et si, de même, « politiquement », dans les assemblées locales, pour obtenir des sièges, on s’accommodait d’un ménage à trois ? Bienvenue, bientôt, au FN dans la famille politique polygame.

55- Le Brésil, « champion du monde d’assassi- nats d’homosexuels »

Saturday, December 18th, 2010

« Le Brésil est le champion du monde en matière d’assassi- nats d’homosexuels. » Luiz Mott, anthropologue et prési- dent du groupe gay de Bahia, tire la sonnette d’alarme dans une interview donnée à la radio nationale.
« En 2007, 122 crimes ont été répertoriés. On vit un véritable homocauste. » Le Mexique arriverait en seconde position, avec 35 cas par an, et viendrait ensuite les États-Unis pour une population supérieure de 100 millions d’individus avec 25 cas répertoriés.

55- Acteurs homos persécutés à Hollywood

Saturday, December 18th, 2010

TORONTO — L’acteur britannique Ian McKellen, qui a reconnu son homosexualité, a fait les manchettes, il y a deux ans, en dévoilant au grand jour ce qui semblait être une vérité cachée : il est impossible pour des acteurs homosexuels de connaître de grandes carrières à Hollywood.
“C’est très, très difficile pour un acteur américain qui vise à réaliser une carrière cinématographi- que d’être honnête au sujet de son orientation sexuelle”, a soutenu M. McKellen. Qu’il s’agisse de gloires du passé telles Rock Hudson et Montgomery Clift, ou de vedettes d’aujourd’hui, les acteurs homosexuels ont longtemps caché leur orientation sexuelle. Cette attitude vient du fait que les di- rigeants des grands studios craignent que les cinéphiles rejettent les films mettant en vedette des acteurs homosexuels campant des personnages hétérosexuels. Mais cette tendance est appelée à s’estomper, alors que de plus en plus de jeunes acteurs affichent leur orientation sexuelle, dans un contexte où leur vie privée est de plus en plus menacée par la prolifération de sites Internet et de blogues.
“Aujourd’hui, il y a des blogueurs tels Perez Hilton qui dévoilent régulièrement l’orientation sexuelle de personnalités publiques”, a fait remarquer John Webster, mardi, lui-même auteur de son propre blogue pour le site Xtra.ca. “Tout le monde se fait photographier faisant un peu n’importe quoi, et la vie privée n’existe plus”, a-t-il ajouté. Alors quoi que vous fassiez, vous allez vous faire prendre. Quelqu’un va capter une photo ou mettre la main sur de l’information qu’un publiciste cherche à garder secrète. Il n’y a plus moyen de se cacher.”
Le potineur Perez Hilton a forcé le comédien américain Neil Patrick Harris, la vedette de la comédie “How I Met Your Mother”, à reconnaître son homosexualité après avoir rapporté des détails de ses aventures amoureuses. T.R. Knight, de la série “Grey’s Anatomy”, de même que les Canadiens
Luke Macfarlane et Adamo Ruggiero ont également dévoilé leur orientation sexuelle.

54- Une famille royale pro homo!

Saturday, December 18th, 2010

LA HAYE (AFP) — Le ministre néerlandais de la Culture a si- gné mercredi un accord avec les quatre principales villes du royaume pour favoriser l’ac- ceptation sociale des homo- sexuels et des lesbiennes, en la présence “historique” de la future reine des Pays-Bas, la princesse Maxima.
“C’est la première fois qu’un membre de la famille royale montre un soutien aussi expli- cite à l’émancipation des gays”, s’est félicité le ministre Ronald Plasterk.
La princesse Maxima est res- tée silencieuse pendant la cé- rémonie au cours de laquelle le ministre et les villes d’Ams- terdam, Rotterdam, La Haye et Utrecht ont signé un accord visant à “renforcer (…) la lutte contre la discrimination, l’intimi- dation et la violence contre les homosexuels”.
Une rencontre privée entre l’épouse d’origine argentine du prince héritier Willem-Alexan- der et des membres de la com- munauté homosexuelle devait avoir lieu après la cérémonie.
Les Pays-Bas ont été les pre- miers à légaliser le mariage ho- mosexuel en 2001.
Mais selon le gouvernement et les associations de défense des droits homosexuels, la prévention dans les écoles et l’éducation sexuelle devront désormais accorder une plus grande place à l’homosexua-
lité.

43- Taiwan: 13% des étudiants homosexuels sont sévèrement déprimés…

Saturday, March 20th, 2010

Près de 13% des étudiants homosexuels de Taiwan souffrent de graves dépressions et attentent trois fois plus à leur vie que leurs congénères hétérosexuels selon un sondage publié par le Ministère de lʼÉducation ce dimanche. Ko Hui-chen, membre du comité ministériel aux affaires estudiantines, aidée par un groupe dʼétudiants, a élaboré un questionnaire et a conduit le sondage sur près de 4 900 étudiants à travers Taiwan, collectant 1 353 réponses exploitables de la part dʼhommes et 1 303 de la part de femmes.
Sur ce total, 83,60% se déclarent “complètement hétérosexuels”, 9,90% se déclarent “homosexuels”, et 2% déclarent être bisexuels. Parmis les “homosexuels”, une partie dʼentre eux, un tiers, déclarent ne pas être “sûrs” de leur orientation sexuelle. Mme Ko a indiqué quʼaprès avoir étudié les réponses, son équipe avait découvert que les homosexuels étaient plus déprimés et plus facilement tentés par le suicide que les autres. 12,90% des homosexuels déclarent se sentir déprimés, contre 4,80% des hétérosexuels.
Mme Ko indique par ailleurs que les étudiants homosexuels sont plus perturbés émotionnellement que les hétérosexuels, et que leur amour propre est plus souvent négatif notamment du fait des importantes pressions quʼils subissent dans leur vie amoureuse.
La Photo du Mois
La célèbre chanteuse Samantha Fox, lors de sa tournée du Québec à lʼété 2006, en compagnie de François-Robert Lemire, de la
Fondation Pride. (Photo: Georges Dutil)
SUICIDE ACTION
514-723-4000

42- Nouvelles brèves de la vie gaie nationales et internationales

Wednesday, March 17th, 2010

Cʼest reparti pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale
Québec, le 8 août 2006 – La saison 2006 -2007 commence pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale (LIVC). Le match dʼouverture aura lieu le mardi 26 septembre 2006 au bar le Drague à 21h00.
Tous les autres mardis au Cabaret Club Le Drague, à partir de 21h00, retrouvez les rouges, les bleus et les noirs sʼaffronter pour une année explosive dʼimprovisation.
Pour toutes les personnes qui désirent faire partie de la LIVC, les auditions auront lieu au Cabaret Club Le Drague, le mardi 12 septembre prochain à 20h00.
Pour vous inscrire, indiquez nous votre nom, vos coordonnées ainsi que le rôle souhaité dans la ligue (joueur, arbitre, animateur,…) à lʼadresse suivante : [email protected] Pour de plus amples renseignements sur la ligue, consulter notre site Internet www.livc.org
Brad Pitt et Angelina font chambre à part…
(Actustar) – Le couple le plus observé de la planète ne dort plus dans la même chambre depuis quelques semaines. Brad Pitt et Angelina Jolie ont trouvé un compromis pour préserver le sommeil de lʼacteur qui tourne en ce moment Oceanʼs 13.
Lʼacteur dort dans une chambre dʼamis, alors que lʼactrice est restée dans la chambre parentale avec Shiloh Nouvel, née le 27 mai dernier, et qui pleure toutes les nuits. Lʼactrice ne se voit pas un seul instant séparée de sa fille et est heureuse de passer ses nuits avec elle, dʼautant que Brad Pitt reste disponible dès quʼelle lʼappelle.
LʼAlterno, le petit bar gai du Vieux-Québec
(Le Point) – On a beau dire «petit» en parlant de lʼAlterno, en fait, il nʼest pas si petit que ça si on doit se fier à notre visite des lieux.
Nouvellement ouvert tout juste derrière la porte St-Jean, dans le Vieux-Québec, lʼAlterno commence à faire sa niche dans le petit marché de la Capitale en offrant quelque chose de différent aux gais.
«Je ne voulais pas faire de compétition avec les bars gais historiques bien implantés dans la ville, qui sʼimpliquent déjà beaucoup dans la vie gaie locale. Je voulais plutôt offrir une alternative qui viendrait compléter le paysage des bars sʼadressant à une clientèle gaie, dans ma ville», déclare Benoît Ouellette, patron de lʼAlterno.
«Qui dit bar gai dit implication dans sa communauté et jʼai lʼintention de participer à ma façon à lʼactivité économique gaie», conclut Benoît. LʼAlterno est situé au 1018, rue St-Jean, à deux pas du Capitole de Québec et est ouvert tous les jours.

L’Église catholique veut «guérir» ses homos

Saturday, January 23rd, 2010

L’archidiocèse du Minnesota propose à ses fidèles «attirés par une personne du même sexe» une thérapie pour les «guérir» de leurs penchants.

Lancé dans les années 80, le programme «Courage» vise, à travers un processus en douze étapes calqué sur les AA, à aider les participants à « dépasser les limites de l’homosexualité pour atteindre une identité plus complète, en accord avec le Christ», selon le site du programme. «Les gens sont soulagés de savoir que leur état est curable et évitable. La science n’a jamais révélé l’existence d’un gène homosexuel, souligne le Révérend Paul Check

Homosexualité dans l’histoire

Sunday, November 29th, 2009

D’après Wikipédia

1895
25 mai

Oscar Wilde condamné pour homosexualité


L’écrivain irlandais Oscar Wilde est condamné pour délit d’homosexualité à deux ans de travaux forcés. Il purgera cette peine dans la très répressive prison de Reading, au sud de l’Angleterre. Il y écrira “De Profundis”, une longue lettre à Alfred Douglas, son amant. A sa sortie de prison il s’exilera en France et publiera le poème “La ballade de la geôle de Reading” en 1898. Il mourra à Paris dans la misère et la solitude en 1900.
Voir aussi : Condamnation Homosexualité Histoire des Romans

1979
1 avril

Parution du premier numéro de « Gai Pied »


Jean le Bitoux fonde le magazine français homosexuel « Gai Pied ». Au cœur d’un contexte politique difficile, il parviendra à publier ses rubriques jusqu’en 1992. Le magazine jouera un rôle essentiel dans la libération des homosexuels en France. Trois ans après sa disparition, le mensuel « Têtu » reprendra le flambeau avec succès.
Voir aussi : Magazine Homosexualité Histoire de la Presse

1982
27 juillet

L’homosexualité n’est plus un délit en France


Sur une proposition de ministre de la Justice, Robert Badinter, l’Assemblée Nationale vote la dépénalisation de l’homosexualité. Avec l’abrogation de l’article 332-1 du code pénal, l’homosexualité n’est plus considérée comme un délit. Elle sera retirée de la liste des maladies mentales de l’OMS. (Organisation Mondiale de la Santé) neuf ans plus tard, en 1991.
Voir aussi : Loi Homosexualité Badinter Histoire des Mœurs

2003
30 janvier

Le mariage homosexuel est autorisé en Belgique


Le gouvernement adopte une loi autorisant les couples de même sexe à s’unir par les liens du mariage. Toutefois, ils n’ont pas la possibilité d’adopter et la filiation leur est interdite. Il faudra attendre 2005 pour qu’un projet modifiant ces interdictions soit mis en place.
Voir aussi : Homosexualité Histoire des Mœurs

2005
19 décembre

Premier mariage gay au Royaume-Uni


Deux femmes fêtent en Irlande du nord, région très conservatrice, la première union civile homosexuelle du Royaume-Uni. Donnant des droits très proches du mariage, cette union aura un retentissement médiatique mondial avec les noces d’Elton John quelques jours plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage Histoire de l’Irlande du Nord Homosexualité Histoire des Mœurs

2005
21 décembre

Noces d’Elton John et de David Furnish


Le célèbre chanteur pop Elton John se marie avec son compagnon canadien, David Furnish. Après douze ans de vie commune, le couple peut bénéficier de la nouvelle législation mise en place au Royaume-Uni sur le “partenariat civil”. La cérémonie se déroulera en toute intimité à l’hôtel de ville de Windsor. La première union civile homosexuelle au Royaume-Uni eut lieu quelques jours plus tôt, entre deux femmes.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage Homosexualité Histoire des Mœurs

L’homosexualité à travers les âges

Sunday, November 29th, 2009

homosexualité existe depuis la nuit des temps. Si beaucoup pensent que le combat pour faire accepter l’homosexualité est en train d’être gagné, il serait opportun à ces personnes de se rappeler que l’histoire de l’homosexualité n’est pas une ligne droite qui va de plus en plus vers l’acceptation. Il n’y a pas un avant qui serait fait de rejet, de souffrance et de répression et un maintenant plus heureux qui serait chose acquise. Comme le montre le passé, les homosexuels ont déjà connu des période de relative tolérance à leur égard, (notamment en grèce antique et dans l’allemagne pré- nazie) ce qui n’a pas empéché d’être persécutés quelques temps après alors qu’on pensait alors que rien ne pouvait arréter la marche vers leur totale intégration dans la société. Il semble donc intéressant de retracer l’histoire de l’homosexualité pour rappeler que le combat ne s’arrétera jamais et qu’il est nécessaire de rester vigilant. Cette bréve étude permettra, en outre, de tordre le cou à certaines idées reçues.

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La Grèce antique: péderastie et rite initiatique.

vant de parler de la Gréce et pour ne pas laisser penser que le probléme gay est purement occidental; il est bon de rappeler que les pharaons comptaient des jeunes garçons dans leurs harems et qu’au japon, les samourais, emblémes de la force, se livraient à des relations homosexuelles.

Concernant la Gréce, on pense que l’homosexualité y était totalement acceptée, ce qui n’est pas complétement exact, les choses étant beaucoup plus complexes. Certes la “paiderasteia” y était acceptée mais celà n’est pas exactement ce qu’on désigne de nos jours par le mot “Homosexualité”.Ce que les grecs encourageaient, c’etait l’amour entre un homme (eraste) et un jeune garçon (éroméne) alors que l’amour entre deux hommes était plutôt considéré avec mépris.
Dire dès lors que l’homosexualité a eu son age d’or en Gréce antique est faux. Il faut se rappeler que le culte du corps était omni présent à l’époque, “disposer” d’un jeune garçon (ce qui impliquait un corps sain, svelte, imberbe..répondant à tous les critères de beauté de l’époque) était donc très valorisant et n’était donc que le paroxisme de ce culte.

La relation entre ces deux personnes de sexe masculin répondait aussi à un rôle éducatif: si le plus agé pouvait admirer la beauté du corps du benjamin, en contre partie, il devait servir de modéle pour ce dernier. La pédérastie y est donc considérée comme un rite initiatique entre un adulte (le maitre) et un jeune garçon (l’éléve), d’un rite social de passage, où l’enfant élevé par les femmes s’émancipe pour devenir un homme.

es relations entre le maître et l’éléve étaient théoriquement platoniques mais dans les faits, celles-ci étaient souvent sexuelles. Dans ce cas, les régles étaient très codifiées: l’adulte devait jouer le rôle de l’actif, le jeune garçon étant là et uniquement là pour le plaisir de son ainé auquel il devait obéir.Si il venait à ce que l’adulte soit, dans un rapport sexuel, celui qui soit le passif, il se faisait rapidement rappelé à l’ordre et subissait de nombreuses critiques. Et c’est très symptomatique de la raison pour laquelle la pédérastrie était acceptée en Grèce antique, raison bien peu glorieuse.

En effet, si on acceptait ces relations homosexuelles entre un adulte et un garçon, c’etait avant tout parceque la société grecque était mysogine et que la femme y était traitée avec mépris. On ne se mariait pas par amour mais pour des raisons basement politiques , financières ou religieuses. Le célibat était très mal vu et même dans certaines villes comme Sparte, celui-ci était puni par la loi.

Coucher avec une femme était donc avant tout pour s’assurer une déscendence. Alors que l’amour vrai et noble, la recherche du vrai plaisir charnel se faisait entre hommes. La péderastrie était donc avant tout une traduction du machisme de la Grèce antique.
D’où aussi , le fait qu’on n’acceptait pas que l’adulte soit le passif car dans ce cas, il se rabaissait au niveau de la femme et il n’avait plus , vu son age, l’excuse de la jeunesse qu’avait le jeune garçon avec qui il couchait.
De même, on n’acceptait pas que ces rapports se poursuivent une fois que le garçon arrivait à l’age adulte. L’éraste s’occupait du jeune garçon de 12 ans à 18 ans, c’est à dire à partir du moment où la barbe apparaissait

L’homosexualité fût parfois institutionnalisée dans certains milieux aristocratiques ou dans l’armée. Ce fût notamment le cas à Sparte ou à Thébes. On invoquait souvent pour justifier une telle tolérance, l’atout militaire que l’homosexualité représente: en effet, deux amants côte à côte sur un champ de bataille, sont plus combatifs puisque ce n’est pas seulement leur vie qui est en jeu mais aussi celle de leur amant. Le bataillon sacré de Thébes composé uniquement de couples gays remporta de très nombreuses victoires pendant 30 ans et il fallût toute l’armée d’Alexandre pour en venir à bout.

On préte aussi à des homosexuels, le meurtre de nombreux tyrans et un rôle primordial dans l’installation de la démocratie dans plusieurs villes. Ils ont donc parfois joui d’une réputation de courage et d’amour de la liberté.

Mais dans tous les cas, si on tolérait l’homosexualité, c’etait à condition que les concernés se comportent comme des hommes et on refusait qu’ils agissent comme des “folles” sous peine de se voir rejetés et traités de « culs-larges ».

Les historiens grecs, Éphore et Strabon, évoquent ,quand à eux des mythes selon lesquels des hommes vennaient kidnapper des garçons et les emmènaient dans les forêts, où ils les gardaient pour en faire des hommes. L’apprentissage durait deux mois, au cours desquels il y avait pénétration anale. Voir son fils enlevé etait très honnorifique, et c’est pourquoi les familles se montraient peu entrainte pour empécher ces enlévement.

Comme le dit Michel Foucault, il faut donc rejeter l’idée que l’homosexualité était tolérée à l’époque de la Grèce classique. d’une part, il s’agissait plus d’une bisexualité puisque les hommes y étaient mariés et d’autre part, parceque, les pratiques qui y étaient acceptée étaient strictement définies  et enfermées dans un carcans de régles

.

e sort des gays va subir un changement avec l’arrivée du christianisme mais à ce sujet, il est nécessaire de rappeler certains faits. La Bible, livre saint commun aux trois religions monothéistes, condamnait déjà l’homosexualité, ce n’est donc pas une nouveauté “chrétienne”.

Sodome et Gomorrhe, furent ainsi détruites par le feu du fait de leur “dépravation homosexuelle”. Et on peut lire, dans le Lévithique, “quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous deux une abomination. Ils seront punis de mort”
Mais surtout l’équation largement répandue “christianisme = répression” est inexacte. Comme l’a démontré John Boswell, ce que l’on va qualifier de morale chretienne, à savoir la monogamie, interdits à propos de la sexualité.. tout celà existait déjà avant l’avénement du christianisme.

ROME et l’HOMOSEXUALITE

n retrouve un peu la même situation à Rome: niveau pratique sexuelle, on se montre relativement libéré. On accepte que l’esclave serve d’objet sexuel pour son maitre et les relations sexuelles entre deux hommes libres sont tolérées même si elles peuvent donner lieu parfois à quelques moqueries. Ce qui pose probléme c’est, comme en Grèce, la passivité plus que l’homosexualité. On va même jusqu’à penser qu’un homme passif est incapable de bien diriger et d’être un bon politicien. Ce qui n’empêchera pas l’empereur Néron de se marier avec son esclave castré Sporus.

Si les relations homosexuelles étaient admises à Rome, à condition que ce soit juste pour le plaisir charnel et que l’homme soit marié à une femme dont le rôle se limitait à tenir la maison et à élever les enfants, le lesbianisme y était mal vu. Dans une société mysogine, on voyait dans le lesbianisme une provocation à la toute puissance masculine.

ciceron
Mais des voix se font de plus en plus entendre pour condamner toutes formes d’homosexualité,  c’est notamment le cas de Cicéron. Et peu à peu les lois romaines vont se montrer de plus en plus sévéres envers les gays.

Ainsi, la Lex scatina de 226 punit d’une amende l’amour entre deux hommes libres. C’est prèt d’un siècle avant que la religion catholique ne devienne religion d’état. on ne peut donc pas lier homophobie et religion chrétienne. Comme le souligne Boswell, la morale judéo-chrétienne a fait sienne, pour l’essentiel, l’attitude envers la sexualité des autres codes moraux qui l’ont précédée. Le christinanisme n’a donc rien inventé et a juste repris des régles qui existaient bien avant sa création.

L’ARRIVEE DU CHRISTIANISME

e christianisme a bien évidemment joué un role dans la place des homosexuels dans notre société et dans la répression. Mais ce n’est pas, comme il vient d’être dit, le christianisme en tant que tel qu’il faut accuser car l’homophobie et les régles condamnant l’homophobie préexistaient au christianisme. Ce serait faire preuve de peu de réflexions que d’affirmer que tout allait bien pour les gays jusqu’à ce qu’à l’arrivée du christianisme.

Le christianisme n’a été que l’eau qui est venue arrosée les graines d’homophobie qui préexistaient dans divers codes moraux de nos sociétés. Et il est fort à parier que si celà n’avait pas été l’église, il y aurait eu une autre religion, une autre idéologie.. qui aurait donné la chance à cette homophobie latente qui n’attendait qu’à se développer. De plus, comme le souligne Yvan Matagnon dans la revue Historia, en février 2002, “L’église sera toujours plus clémente que le pouvoir civil, particulièrement pour ses clercs” concernant les sanctions à infliger en cas d’acte homosexuels.

n 313, la religion chrétienne devient religion d’état sous l’empereur Constantin. Il faudra pourtant attendre 30 ans pour qu’une loi réprimant l’homosexualité voit le jour. C’est , en effet, en 342, qu’un texte législatif va condamner l’homosexualité passive. Sous l’influence de personnes telles que Saint Augustin, ces lois deviennent de plus en plus sévéres. Après avoir été qualifiées de crime contre la dignité humaine, les relations entre hommes deviennnent un crime contre nature. En 390, l’empereur Théodose rejette officiellement l’homosexualité, une « infamie qui condamne le corps viril, transformé en corps féminin, à subir les pratiques réservées à l’autre sexe ». La spirale infernale ne fait que commencer.

Saint Ambrose convertissant TheodoseOn ne fait plus le distinguo passif/actif pour arriver à une condamnation totale de l’homosexualité. Sous le règne de Théodose (379-395), on prévoit même le bûcher pour de tels actes. Et les circonstances ne vont pas jouer en faveur des gays. En effet, l’empire romain doit faire face à des guerres meurtrières. A celà s’ajoutent des catastrophes naturelles (tremblements de terre.)et des épidémies. L’empire voit sa population fondre comme neige au soleil.
Le taux de mortalité atteint des sommets, l’age moyen tombe à 25 ans et moins de 25% de la population arrivera à dépasser la barre des 50 ans. Il faut réagir et favoriser la procréation. Les romains doivent faire des enfants pour assurer la pérénité de l’empire. Dans un tel état des choses, l’homosexualité apparait comme un frein et un danger qu’il faut éliminer. Ce n’est plus seulement la morale qui se trouve atteinte mais l’existence de la société même. L’homosexualité constitue une menace pour le repeuplement de l’empire romain dans la mesure où cette sexualité empêche toute procréation. On va alors redurcir les lois réprimant l’homosexualité.

Pour faciliter les choses, on va se servir de la religion et affirmer que les tremblements de terre et les épidémies sont des châtiments divins pour punir les homosexuels. En s’en prenant aux gays, on ne fait donc que punir le “coupable” des catastrophes qui déciment l’empire.

L’empereur Byzantin Justinien (527-565) se montrera particulièrement cruel envers les homosexuels: en 553, il fera condamner tout acte homosexuel par la castration et le bûcher.

AU MOYEN AGE

richard coeur de lioneu à peu, l’homophobie tend à se calmer. On cesse de voir les homosexuels comme les responsables de tous les malheurs. Celà reste certes une faute mais au même titre que l’adultére, pas plus, pas moins. Le début du Moyen age se caractèrise donc par une relative tolérance même si le terme n’est pas tout à fait exact. On voit même certaines situations saugrenues se produire. Ainsi, des ouvrages de clercs à la gloire de l’amour entre hommes sont publiés. On consacre même un évêque ouvertement homosexuel à Orléans en 1098 sans que le pape Urbain II ne dise quoique ce soit bien qu’il ait été au courant. En Angleterre, les aventures avec des hommes des rois Richard Coeur de Lion et Edouard II d’Angleterre sont de notoriété publique.

Malheureusement ce climat assez tolérant ne va pas durer.
a montée de l’absolutisme au 13ième siécle va porter un rude coup à l’homosexualité. Les plus réactionnaires de l’église trouve dans le climat agité du moment un prétexte idéal pour relancer la lutte contre les gays. On est alors en pleine croisade, on cherche des coupables, des ennemis facilement identifiables et les gens se tournent de plus en plus vers l’église. Partout en Europe des lois sévéres vont alors condamner fermement les responsables de ce que l’on appelle alors des “crimes contre la nature”.

saint tomas d'aquin
Saint-Thomas d’Aquin
(1225-1274), théologien de renom, jouera un grand rôle dans le retour de la répression contre les homosexuels et dans la position homophobe de l’église catholique.
Peu à peu, on rapproche les notions d’homosexualité et d’hérésie notamment parceque le plus souvent les homosexuels faisaient parties de groupes en rébellion contre l’église. A ce titre, les homosexuels sont condamnés à la peine capitale.

D’un pays à l’autre, les modalités d’exécution varient: en Espagne, celui qui est déclaré coupable de “péché contre nature” est castré et lapidé; en France, on préfére le bucher, en Angleterre, on les enterre vivant….

La répression des homosexuels est sévére mais elle n’est pas exceptionnelle à cette époque et sil sont loin d’être les seuls victimes de cette intolérance: les juifs et les prêteurs sur gage sont eux aussi sanctionnés.

La Réalité des chiffres

On estime qu’entre 1317 et 1789, il n’y a eu que 78 procès pour homosexualité et 38 condamnations à la peine capitale soit un condamné tous les 7 ans. Comme le fait remarquer Yvan Matagon, comparé aux 10 de femmes brulées pour sorcélerie chaque année durant cette période, c’est bien peu.

L’église part aussi en guerre contre l’homosexualité dans ses propres rangs. Elle met tout en place pour empêcher toute tentative homosexuelle chez les moines. C’est pour celà, par exemple, qu’elle généralise les dortoirs de 10 personnes placées sous la surveillance d’un ancien dans les monastères, ce qui empêche tout rapprochement nocturne. Et on n’hésite pas à se servir de l’homosexualité pour discréditer ses opposants. Ainsi, le roi Philippe Lebel en conflit avec le pape Boniface VIII désireux de réaffirmer son pouvoir, l’accusera d’être sodomite.

La situation générale de la société donne lieu à de terribles débordements: Edward II, roi d’Angleterre dont l’attirance pour les hommes est de notoriété publique est déchu et empalé par le rectum selon certaines rumeurs; les chevaliers de l’ordre des templiers sont massacrés au motif, entre autres, d’être des sodomites…

La Renaissance: l’homosexualité renaît à travers l’Art

La Renaissance va permettre de relacher très légérement la pression sur les homosexuels notamment grace à la redécouverte des chefs d’oeuvres de l’antiquité. Si les textes se montrent toujours aussi fermes (malgré la tentative de certains juristes pour dépénaliser ces faits), en pratique un certain libéralisme réapparait. Les homosexuels trouveront à travers l’art un moyen de s’exprimer.  Pendant toute cette période, les tableaux présentant des hommes nus se multiplient.


Michel ange
glorifiera à travers la plupart de ses oeuvres la beauté du corps masculin. Malgré tout, une certaine censure veille et les sonnets qu’il écrira pour l’homme dont il était amoureux verront le pronom “il” remplacé par “elle” et ce n’est qu’en 1863 que tout reviendra en ordre.
Il est important de noter que cette bienveillance concernait surtout des artistes placés sous la protection de riches et puissants mécénes, et non pas l’homosexuel lambda.

C’est durant cette période qu’on découvre aussi les pratiques homosexuelles dans le Nouveau Monde à travers les Aztéques adeptes du travestisme.

La réforme protestante de Martin Luther au XIième siécle ne viendra pas en aide aux homosexuels bien au contraire, elle se servira bien souvent de l’homosexualité pour discréditer l’église catholique, notamment du fait du célibat des prétres.

De nouvelles lois sont adoptées pour réprimer l’homosexualité: Charles Quint, Empereur du Saint Empire romain-germanique, fait adopter un code pénal qui punit du bucher tout acte de luxure entre deux hommes, ou deux femmes (1532). Petit à petit, l’homosexualité, de péché religieux devient péché contre l’Etat. Malgré celà, dans certains pays, une certaine tolérance continue de s’étendre. La rivalité entre les deux églises (catholique et protestante) occupant la majorité des débats, on ressent moins le besoin de trouver un adversaire en la personne des gays. C’est d’autant plus vrai en France sous le régne d’Henri III (1574-1589). Il est de notoriété publique que ce roi aime la compagnie de ses “mignons”, ce qui conduit le poète Pierre de Ronssard à écrire des vers pour se moquer de ce penchant homosexuel du souverain.

    “Le roi ne m’aime point, pour être trop barbu,
    il aime à semencer le champ qui n’est herbu,
    et, comme un vrai castor, chevaucher le derrière”

Mais encore une fois, cette tolérance est uniquement présente dans les milieux aisés de la société et uniquement si on respecte les rôles dominant/dominé.

Les Lumières.

Le siècle des Lumières va apporter un regard nouveau sur l’homosexualité. Pour une des toutes premières fois, l’homosexualité fait l’objet d’un débat et non plus d’une condamnation pure et ferme. L’amour philosophique  devient un des principaux thémes de la philosophie de l’époque

Malheureusement, les penseurs de l’époque n’arriveront pas à se mettre d’accord et auront tous une position différente les uns des autres.

bentham
Dans “Essai sur la pédérastie”, le philosophe anglais Jérémy Bentham s’interroge sur la sévérité des peine sinfligées aux homosexuels. A l’issue de son étude, il ne trouve aucune raison qui puisse expliquer  cet état de fait (1).
Selon lui, l’homosexualité ne produit aucun préjudice à personne. Il va même jusqu’à affirmer que tous les  personnages de l’antiquité ont eu, à un moment ou un autre, un certain penchant homosexuel.

Dans son ouvrage “Des délits et des peines” qui jouera un rôle fondamental dans le droit pénal européen dans la mesure où il synthétise les différentes attentes des juristes de l’époque , Cesaria Beccaria s’interroge sur la proportionnalité des peines et donc sur leur utilité. Il pense notamment qu’il faut décriminaliser l’homosexualité.

Rousseau, quant à lui, est beaucoup moins favorable à l’homosexualité.  dans le livre II des “Confessions”, il démontre même un dégoût certain pour les homosexuels . Il est vrai qu’il y décrit sa mésaventures avec le faux Maure qui essaya d’abuser de lui.  Toujours est il que de cet événement, Rousseau en tire une généralité sur les gays. Et si on peut comprendre qu’il n’ait pas apprécié de se faire “harcelé” de la sorte, on peut regretter qu’un tel philosophe se laisse aller à une telle animosité à l’égard de ces hommes qui ont un “goût dépravé qui outrage la nature”. En dehors de l’hétérosexualité, point de salut aux yeux de Rousseau.

En dehors de ces débats philosophiques, l’homosexualité va gagner du terrain dans les villes.

En Angleterre, apparaissent les Molly House, ancétre des bar gay souvent tenus par un homme déguisée en femme. A Paris, les sodomites investissent plusieurs lieux de la capitale notamment le jardin des Tuileries.

La séduction dans le monde animal au Mu- séum d’Histoire naturelle

Thursday, October 1st, 2009

Par: Google.news

Les animaux ont développé des signaux sonores, visuels, odoriférants,

pour se reconnaître et attirer le partenaire sexuel. Mais ils se trouvent

confrontés, pour ce faire, aux obstacles de la nature. Enfin, leurs messages

d’amour peuvent attirer également des prédateurs. Trois étapes étonnantes

de cette exposition à voir et à entendre.

«Différents types de signaux, chimiques (odeurs, phéromones), sonores

(chants des oiseaux, brame du cerf), visuels (danse, parade, couleurs)»

sont au coeur de la reproduction animale, explique Marc Théry, commis-

saire de l’exposition et spécialiste au CNRS de la communication et de

l’évolution des signaux.

Tout au long de l’exposition, l’animal se découvre, empaillé, dans des

petits films documentaires, des jeux, des démonstrations. Toujours sur-

prenant.

Etrange danse nuptiale des escargots : pour se stimuler, dressés l’un contre

l’autre, ils se transpercent d’une aiguille de calcaire cachée dans leur sole

de reptation.

Le brame du cerf appelle les femelles éparpillées dans les bois. Mais il

permet également à celles-ci de reconnaître le mâle le plus puissant car

les muscles utilisés pour le bramement sont également ceux qui servent

au combat.

Le mâle araignée-loup joue du tam-tam en frappant son abdomen sur

des feuilles mortes, la chauve-souris pipistrelle utilise des ultrasons, la

femelle moustique susurre (Bzzz…) sur une fréquence particulière pour

attirer les mâles de la même espèce, le verrat disperse des phéromones, le

museau et l’arrière-train du singe mandrill se colorent…

Ces signaux sont dits «honnêtes», note Marc Théry, parce que la puis-

sance ou la variété du cri, du chant, l’éclat des couleurs… montrent aux

partenaires sexuels éventuels quels sont les mâles les plus à même d’assu-

rer une descendance résistante.

Mais encore faut-il savoir se servir de ces signaux pour communiquer. Un

poisson très coloré n’a de chances qu’en surface : à 10 m on ne voit plus

l’orange et à 95 m seul le bleu se distingue. Dans une forêt sombre, le

lézard ne peut se signaler à la femelle qu’en gonflant régulièrement sous

son cou une poche rouge.

La femelle poisson-lanterne, au tréfonds de l’océan, agite une petite

«lampe frontale» pour attirer proies et mâle. Les poissons qui veulent se

faire entendre très loin doivent vocaliser dans le «couloir acoustique», une

zone située à quelque 1.000 m de profondeur. Au-dessus ou au-dessous,

les sons se perdent.

L’alouette des champs peut se permettre de faire des trilles aiguës… pas

le pigeon ramier, qui doit émettre un son grave pour être entendu dans un

milieu urbain aux nombreux obstacles.

Malheureusement, ces signaux d’appel à l’amour ont un revers : les pré-

dateurs sont également à l’écoute. Telle la chouette hulotte qui fond sur le

crapaud accoucheur ou la mouche ormia qui repère le grillon à son cri-cri

et dépose sur lui ses larves : elles pénètrent dans son corps et le dévorent

de l’intérieur.

Et les tromperies sont nombreuses : la luciole photinus attire le mâle de

l’espèce proche photuris en imitant son clignotement, pour le manger.

L’exposition fourmille ainsi de révélations déconcertantes sur le monde

animal et se termine par une étape en forme d’énigme : d’où vient le pou-

voir de séduction d’un Casanova ?

Judiciaire Les policiers à la chasse à QC

Thursday, August 27th, 2009

Dans une nouvelle tentative visant à inciter les hommes qui se livrent à des activités sexuelles dans les parcs de la ville à changer leur comportement, la police de Québec procédera à des actions de sensibilisation en compagnie de représentants du Mouvement d’information et d’entraide dans la lutte contre le sida à Québec durant deux jours.

Par la suite, ceux qui persisteront à commettre des actes indécents dans les endroits publics seront de nouveau passibles d’amendes de 214 $, auxquelles pourraient s’ajouter des poursuites criminelles.

Les opérations répressives provoquent une diminution à court terme des actions indécentes, indique Sandra Dion. Mais les hommes reprennent rapidement leurs jeux sexuels. C’est pourquoi les policiers mèneront pour la première fois une campagne de sensibilisation de deux jours dans les parcs en compagnie de représentants de MIELS-Québec. Aucune amende ne sera donnée durant cette période qui prendra fin aujourd’hui. Dès samedi toutefois, les personnes qui «seront surprises à flâner» ou à «commettre des actions indécentes» dans les endroits publics recevront une amende de 214 $. «Selon le contexte, des accusations en vertu du Code criminel pourraient aussi être portées», indique M. Dion.

“Les femmes ont besoin d’une raison pour faire l’amour : les hommes ont juste besoin d’un endroit.” (Billy Crystal)

Philippe De Carufel, intervenant chez MIELS-Québec, connaît bien la clientèle qui fréquente les parcs à la recherche de relations sexuelles furtives. L’organisme sans but lucratif oeuvre depuis 11 ans à prévenir le VIH par des actions de sensibilisation. Selon M. De Carufel, la taille de la ville pousse certains hommes menant une double vie à rechercher des partenaires sexuels dans les parcs. «À Québec, la communauté gaie est assez petite. Il n’y a qu’un ou deux bars gais et quelques saunas. Beaucoup d’hommes qui fréquentent les parcs ne s’identifient pas comme gais, mais comme hétéros. Ils évitent les endroits publics pour vivre une sexualité clandestine.»

Les intervenants de MIELS se rendent dans les parcs pour offrir des condoms et du lubrifiant aux hommes. Le but de l’organisme est avant tout de prévenir la maladie. C’est ici que le mot «sensibilisation» prend un sens différent selon que l’on est un policier ou un intervenant de MIELS. M. De Carufel ne condamne pas clairement les relations sexuelles dans les parcs.

«On considère que la répression n’est pas une réponse adéquate. Quand il y a une frappe policière à un endroit, les hommes se déplacent ailleurs.»

M. De Carufel demande surtout aux hommes de faire preuve de jugement. «Surtout quand il y a des gens autour. Notre association avec la police est intéressante, car elle nous permettra d’informer les hommes qu’il y aura de la répression.» Allez-vous leur conseiller d’éviter les parcs? «Dans la mesure du possible.»

L’église luthérienne d’Amérique s’ouvre aux pasteurs homosexuels en couple

Thursday, August 27th, 2009

L’Evangelical Lutheran Church in America, formée de quelque 10.000 congrégations aux Etats-Unis, a voté vendredi soir à 559 voix contre 451, au terme d’un débat passionné, un texte autorisant que des pasteurs “vivant une relation homosexuelle durable et monogame” exercent au sein de l’église.

Nous avons voté “pour donner la possibilité à des pasteurs gays et lesbiennes vivant dans une relation engagée d’exercer dans l’église”, a indiqué samedi à l’AFP John Brook.

Lors de la convention, qui a rassemblé pendant trois jours quelque 2.000 délégués, dont un millier de votants, les débats ont été intenses: “Il y a des différences d’interprétation des écritures sur le sujet. Chacun a pris sa décision selon sa propre interprétation. Ce fut un débat passionné mais civilisé”.

Un quart des Iraniennes auraient eu une expérience homo

Sunday, February 1st, 2009

Qui a dit que l’homosexualité n’existait pas en Iran? Selon l’étude d’une universitaire iranienne, Parvaneh Abdul Maleki, 24% des femmes et 16% des hommes auraient dans ce pays eu une relation homosexuelle. Selon la sociologue, chercheuse dans une faculté de l’ouest du pays, les femmes sont également 26% à admettre s’adonner parfois à la masturbation… un chiffre qui bondit à 73% chez le sexe masculin. Ce qui est intéressant, c’est qu’un média iranien, le journal étudiant Amirkabir News, a pour la première fois décidé de publier ces chiffres, contredisant la doctrine officielle qui prohibe homosexualité et amour hors mariage.

Héma-Québec persiste: non au sang des gais

Sunday, February 1st, 2009

Selon un arrêté signé de la Ministre de la santé française Roselyne Bachelot, en raison de leur orientation sexuelle et des suspicions pesant sur leur état de santé, les homosexuels masculins continuent à être exclus des donneurs de sang. Un « homme ayant eu un rapport avec un homme » est une contre-indication au don. Les raisons de cette discrimination sont expliquées par la ministre de la santé sur le site du journal Libération où elle évoque les risques liés au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) : « D’abord, il y a une période muette de plusieurs jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable. Ce qui pose un vrai problème. Ensuite, les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18 % des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels. »
Les propos de Roselyne Bachelot laissent songeur, car la « période muette » qui pose « un vrai problème » n’est pas propre aux homosexuels. Faut-il comprendre que les risques liés aux dérivés sanguins ne sont toujours pas maîtrisés et que les autorités sanitaires en sont conscientes ? Les médecins doivent-ils prendre en compte cette période muette lorsqu’ils réalisent un acte, en particulier chirurgical, et que le patient est un homme homosexuel ? Ces débats, que l’on croyait d’un autre âge, doivent-ils être relancés puisque la ministre parle d’avis d’experts ? Roselyne Bachelot fait aussi un parallèle entre les risques liés à la maladie de la vache « folle » et ceux liés aux homosexuels pour ce qui est des dons de sang… Humour ? Provocation ? Maladresse ?

NDLR: Au Québec, le don de sang est administré par Héma-Québec. Or, malgré une plainte à la Commission des Droits de la Personne, Héma-Québec persiste à considérer le sang des gais comme pestiféré et potentiellement contaminé à 100% par le VIH-SIDA. Pourtant, le sang des toxicomanes par intraveineuses ou des prostituées est parfaitement accepté alors que ces personnes sont beaucoup plus exposées aux risques de contamination non seulement du VIH mais des hépatites, des herpès et de nombreuses autres conditions liées à ces comportements. Il y a longtemps que nous sommes arrivés à la conclusion, ici à la Revue Le Point, qu’Héma-Québec démontre une haine viscérale des personnes homosexuelles et que cette haine est égale à l’antisémitisme et au racisme. Nous invitons d’ailleurs toutes les personnes homosexuelles à ne faire aucun don à Héma-Québec, que ce soit en argent ni en services. L’égalité commence par la fierté! Suivre ce lien pour en savoir plus http://www.ledevoir.com/2008/03/07/179309.html