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Une fausse avocate prétend représenter Gabriel Nadeau-Dubois auprès de Gay Globe Magazine

Sunday, May 27th, 2012

Par: Gay Globe Média

Une fausse avocate prétendant représenter Gabriel Nadeau-Dubois nous contactait hier pour nous acheminer une mise en demeure au nom de Nadeau-Dubois avec quelques analyses légales de son cru en prévision de la publication de notre calendrier comportant une photo de GND.

Or, cette personne n’est pas membre du Barreau et admettait finalement hier qu’elle ne représentait pas Nadeau-Dubois et qu’elle s’excusait de son intervention. Non, ceci est une fraude, pratique illégale du droit, et si je n’avais pas vérifié avec mes connaissances et mon expérience les informations qu’elle nous soumettait, je me serais laissé intimidé et floué.

Je vais porter plainte au Barreau du Qc dans le cadre d’une procédure PÉNALE contre cette personne qui opère de nombreux sites Internet de droit où elle laisse clairement croire qu’elle puisse être avocate et je vais attaquer cette personne devant les tribunaux pour supposition de personne, et pour avoir fait des représentations au nom d’une tierce partie sans mandat, avec les troubles que cela comporte, j’ai failli devoir annuler le spécial 84 de Gay Globe à cause de ses fausses représentations.

À suivre garanti! (Je ne mentionnerai pas le nom de cette personne pour ne pas lui permettre d’invoquer un dommage avant son procès mais ses initiales sont N. G.) Un dossier sera publié dans Gay Globe portant sur l’ensemble des faits autour de cette fraude.

Jean-Luc Romero est entré illégalement aux États-Unis

Saturday, August 21st, 2010

Le politicien français Jean-Luc Romero, président d’Élus Locaux contre le SIDA, de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et militant dans de nombreuses autres causes et ex-collaborateur à la Revue Le Point Canada est entré illégalement aux États-Unis, sous de fausses représentations en 2006.

Selon son blog www.romero-blog-fr, dans un message daté du 11 avril 2010, Romero déclare “Incontestablement, avec mon retour aux États-Unis, après des années où je n’avais plus osé y mettre les pieds suite à un contrôle humiliant à l’aéroport de Fort Lauderdale où j’avais été contraint de mentir et de dire que mes médicaments étaient contre le cancer et non contre le sida…”

Dans une entrevue qu’il accordait au journal Libération en 2006, Jean-Luc Romero confirme son geste ainsi: “Le 11 août, à ma sortie des Etats-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments. Quand ils m’ont demandé ce que j’avais, si c’était le sida, j’ai dit que j’avais un cancer. Comme je quittais le pays, ils ne m’ont pas plus embêté que ça, mais vous ne pouvez pas imaginer combien c’est humiliant de devoir mentir et d’être comparé à un délinquant.”

Or, effectivement en 2006, les personnes séropositives étaient interdites de circulation aux États-Unis, à tort ou à raison, et en y allant de cette admission très grave pour un homme politique, Jean-Luc Romero envoie le message qu’il est au dessus des lois, que les lois ne le concernent pas et montre un exemple plutôt négatif en ce qui a trait à l’honnêteté des politiciens.

Jean-Luc Romero a menti pour entrer aux États-Unis. Il a caché son statut sérologique pour entrer dans un pays qui avait pourtant des lois interdisant sa présence et fait ainsi encore une fois la démonstration de son mépris pour les règles.

Autre admission inquiétante pour un homme politique français qui devrait normalement prêcher par l’exemple et ne pas monter la violation au rang de norme, toujours sur son blog, cette fois en date du 31 décembre 2006, Jean-Luc Romero écrit à ses fans et déclare : “Quelque soit le moment de l’année, jours ferriés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale (le caractère gras est de nous), Toronto, Genève, Acapulco et pour finir Mexico.

Or, en 2006, pour être à Fort Lauderdale, il faut effectivement y être entré illégalement. Il admettra donc en 2010 y être entré en mentant aux autorités gouvernementales américaines.

Le problème soulevé par ces mensonges aux autorités n’est pas que légal, on verra ce que diront les autorités américaines sur cette question, un suivi sera fait sur ce blog, mais il est aussi moral. Comment est-ce qu’un politicien peut ainsi mentir pour entrer aux États-Unis et penser qu’il fera honneur à son pays en l’avouant presqu’avec arrogance? Mentir à un officier de l’immigration américaine est aussi un geste grave, selon la loi de ce pays et une peine de prison peut être d’office ordonnée si la personne se fait prendre.

Ce même politicien est à la tête d’un budget important et il a reçu la confiance du public pour gérer les affaires de la région qu’il représente. Est-ce que ce public savait qu’il avait menti à l’imigration américaine avant de voter pour lui?

Enfin, Quand Monsieur Romero dirige ses groupes et associations, comment lui faire confiance sur sa gestion financière et sur ses positions et déclarations s’il a fait la preuve, de son propre aveu, qu’il a menti aux autorités. Il savait très bien avant de partir pour les États-Unis que son séjour y serait illégal, il n’a donc pas été forcé de mentir puisqu’il pouvait tout simplement ne pas prendre un avion pour la Floride.

Jean-Luc Romero a été renvoyé de la Revue Le Point Canada pour ses prises de position incohérentes sur l’euthanasie et le SIDA. Il a aussi été suspendu avant son renvoi pour les actes reprochés dans l’affaire Vanneste. Même en 2010, malgré la campagne de salissage dont il est en partie l’auteur sur certains points contre nous, la décision était judicieuse.

Le Conseil de Presse du Québec ferme tous les dossiers de plaintes contre Gay Globe Média

Monday, July 5th, 2010

(Montréal le 5 juillet 2010) Le Conseil de Presse du Québec, dans une lettre datée du 30 juin 2010, annonçait à Gay Globe TV et au journaliste Roger-Luc Chayer de même qu’au plaignant Éric Messier, qu’il mettait fin à l’étude du dossier comportant près d’une dizaine de plaintes contre Gay Globe afin de ne pas interférer avec les procédures de la Cour Supérieure du district de Montréal intentées contre M. Messier.

Dans des communiqués antérieurs, le groupe média avait été obligé de commenter de fausses nouvelles publiées par M. Messier comme par exemple l’annonce d’une fausse faillite, de fausses poursuites judiciaires et de nombreuses autres publications dérogatoires dont il devra désormais convaincre un juge de la Cour supérieure de leur véracité. À noter que les responsables des dossiers judiciaires pour le Groupe Gay Globe sont Me Jean-Pierre Rancourt, avocat criminaliste et Claude Chamberland pour les affaires civiles.

Éric Messier a été avisé de ces procédures par les avocats du groupe média.

-30-

Renseignements additionnels: Gay Globe Média

43- Pour TVA les gais sont peut-être des tapettes, mais pour le vrai monde, nous sommes des précurseurs TVA annonce une fausse nouvelle

Saturday, March 20th, 2010

Les mauvaises habitudes corporatives de Québécor nuisent à sa réputation…
Les auditeurs des nouvelles TVA de 18 heures le 19 septembre dernier ne le savaient pas mais Pierre Bruno, qui lisait le texte préparé par son équipe de rédaction, diffusait une nouvelle on ne peut plus fausse sur la première télé Internet au Québec.
TVA annonçait sur son propre bulletin de nouvelles quʼelle était la première télé au Québec à se lancer sur le Web, comme si elle était précurseur du mouvement, comme si les autres nʼexistaient pas. Québécor, qui est propriétaire de TVA nʼest pas novice dans lʼart de sʼapproprier le travail des autres (le nôtre du moins) mais dans le cas particulier de la télé Web, elle aura vraiment été au plus bas en taisant ce quʼelle savait déjà: non seulement TVA nʼest pas la première télé québécoise sur le Web, elle est loin derrière Gay Globe TV qui diffuse depuis le début de lʼété et Gay Globe TV est une télévision homosexuelle.
Est-ce que le simple fait dʼêtre une télé gaie est suffisant pour nous ignorer et mentir sciemment à ses auditeurs? Pour TVA, nous sommes peut-être des tapettes mais pour le reste de la société, nous sommes des hommes et des femmes qui sont aussi des précurseurs dans plusieurs domaines dont celui de la télé Web, de la mode et du “life style”.
Comment est-ce que TVA et son chroniqueur Dominic Arpin pouvaient ignorer le fait que Gay Globe TV existait bien avant eux sur le Web? Simple comme bonjour, TVA a été la première télé à annoncer notre propre existence dans le cadre dʼune émission diffusée sur le canal Argent (Groupe TVA) cet été, émission que lʼon peut toujours consulter au http://argent.canoë.com/chroniques/entrevues/archives_2006/07.html sous le titre: Roger-Luc Chayer!
TVA suspend la diffusion du reportage de Dominic Arpin
Tout de suite après la première diffusion du reportage de Dominic Arpin sur TVA, GGTV communiquait avec Sophie Thibault et obtenait que le reportage ne soit pas repris aux autres bulletins de nouvelles, par respect pour la vérité.
Non seulement TVA savait très bien quʼelle nʼétait pas la première télé Web au Québec et quʼelle mentait sciemment à ses auditeurs, mais le chroniqueur télé qui parlait de ce lancement du canal Web de TVA avait même été avisé plusieurs semaines auparavant que Gay Globe TV existait, voici un extrait de lʼéchange par courriel avec Dominique Arpin:
“Votre reportage était intéressant mais il manquait quelque chose de fondamental, Gay Globe TV la seule télé gaie internet au Québec non subventionnée et active, il aurait été sympa dʼen parler non?” Et sa réponse datée du 30 août 2006 a été: “Jʼen ignorais lʼexistence pour être franc. RLC, cʼest pour Roger-Luc Chayer ça?”
Entre le 30 août et la diffusion du 19 septembre, est-ce quʼil est possible de croire que le journaliste de TVA ait tout simplement oublié que Gay Globe existait avant lui et quʼil avait même communiqué avec son concepteur? Balivernes, Dominic Arpin a plogué TVA dans une nouvelle quʼil savait fausse et en agissant ainsi, il a déconsidéré lʼhonnêteté intellectuelle nécessaire à son emploi tout en prenant ses auditeurs pour des cons. De plus, il connaissait très bien lʼauteur de ces lignes puisquʼil demandait si mes initiales se rapportaient à mon nom, ce qui est exact puisque lui et moi avions travaillé sur quelques dossiers communs dans les années 90 alors quʼil était aux nouvelles et moi à la revue RG.
Québécor, propriétaire de TVA a malheureusement lʼhabitude de sʼapproprier de nos concepts. Un jugement daté du 30 août 2005, condamnait la corporation à verser à la Revue Le Point la somme de 2500$ pour sʼêtre injustement appropriée dʼun concept nous appartenant, le jugement étant dʼune grande sévérité. Ne serions-nous que des tapettes indignes de quelque reconnaissance que ce soit aux yeux de lʼempire Péladeau? Que le public tire ses conclusions, les miennes sont déjà tirées…

Dans la fausse nouvelle, le journaliste Éric Messier brille!

Wednesday, January 27th, 2010

COMMUNIQUÉ

Après avoir annoncé faussement, depuis décembre 2009, la faillite d’une entreprise qui ne l’était pas (Disques A Tempo – Voir notre communiqué sur le sujet au http://gayglobe.us/blog/?p=1318) et au grand désaroi de ses clients, voilà que le journaliste Éric Messier annonce toujours sur son site Internet et sur son blogue que le journaliste Roger-Luc Chayer aurait poursuivi et gagné un procès contre le Journal Écho Vedettes, à la plus grande surprise de tous, Chayer et Québécor les premiers.

“En lisant cette fausse affirmation de la part du journaliste Messier qui déclarait que ses nouvelles étaient vérifiées, j’ai tout de suite été inquiété pour lui sachant qu’il annoncait une fausse nouvelle impliquant un média du groupe Québécor et que Québécor ne rigole pas avec la fausse nouvelle”, déclare Roger-Luc Chayer.

“J’ai d’excellentes relations avec les médias de Québécor, je trouve risqué qu’une personne qui se dit journaliste comme Éric Messier puisse annoncer de fausses nouvelles ainsi, impliquant des médias comme celui que je représente ou celui de M. Péladeau pour qui j’ai déjà travaillé. Je pense qu’il recevra probablement des nouvelles de Québécor si cette fausse nouvelle devait persister”. Roger-Luc Chayer n’a jamais poursuivi ni gagné quelque procès que ce soit contre Écho Vedettes.

Le journaliste Éric Messier au comportement pathologique, est à l’origine d’une vendetta incohérente depuis décembre 2009 contre le journaliste Roger-Luc Chayer, de Gay Globe Magazine et TV, la prudence est requise avant de donner quelque valeur à ses écrit.

Disques A Tempo et les fausses rumeurs de Éric Messier

Sunday, January 24th, 2010

Un journaliste de Montréal, impliqué dans une lourde vendetta pathologique contre son compétiteur a annoncé faussement il y a quelques semaines que l’entreprise Disques A Tempo avait été mise en faillite par l’auteur de ces lignes. Le journaliste à l’origine de la fausse nouvelle est Éric Messier, un reporter de médias locaux et ce dernier a déclaré sur son site web que Disques A Tempo avait été mise en faillite pour une affaire de stocks invendus.

Rien n’est plus faux et voici pourquoi. Disques A Tempo est une entreprise qui appartient à Roger-Luc Chayer, l’auteur de ces lignes et elle est plus rentable que jamais. Elle n’a jamais été mise en faillite par Chayer puisqu’il en est le seul propriétaire, qu’il s’agit d’une raison sociale et non d’une corporation et que l’entreprise vend des licences sur ses oeuvres sans encourir de frais, elle est responsable de milliers de CD produits pour l’entreprise privée depuis sa création.

Au Canada, le fait d’annoncer publiquement une fausse faillite engage la responsabilité civile et criminelle de l’auteur de l’annonce et il est clair que Éric Messier devra vivre avec les conséquences de l’annonce d’une fausse faillite. Le propriétaire de l’entreprise a une cote de crédit R1, la plus élevé possible au Canada et une telle annonce, en plus de causer un vent de panique auprès de ceux qui transigent avec Disques A Tempo, peut avoir de réelles conséquences financières si elle n’est pas vite démentie, ce que son auteur refuse de faire. Disques A Tempo est une entreprise rentable qui n’a aucune dette, elle ne peut faire faillite puisqu’il s’agit d’une raison sociale enregistrée au Registraire des Entreprises du Québec sous le nom de Roger-Luc Chayer, tout autre information ne serait que saugrenue. M. Éric Messier est journaliste professionnel saugrenu.

Spartacus: attention aux faussaires

Saturday, January 9th, 2010

Le Point – Le très célèbre guide gai international Spartacus, dont
les bureaux sont situés en Allemagne et qui propose son guide depuis
plus de 12 ans, souhaite émettre un avis à lʼintention des membres de
la communauté gaie québécoise et des commerçants susceptibles de
faire lʼobjet de sollicitations en son nom. En effet, depuis quelques se-
maines, il semblerait quʼun individu se soit accaparé sans lʼautorisation
des propriétaires de la marque de commerce Spartacus du nom de leur
guide international.
Le registre des entreprises du Québec démontre dʼailleurs une ins-
cription récente et donne une adresse de Montréal. Or, la compagnie
éditrice du guide Spartacus est légalement constitué…en Allemagne!
Dans un courriel envoyé à la revue Le Point, le porte-parole déclare
quant à lʼinscription de la marque de commerce au nom dʼune personne
de Montréal «Nous ne savons pas la raison de cette information mais
elle est dénitivement fausse. Le Guide gai international Spartacus est
publié et la propriété des publications Bruno Gmunder, une compagnie
située à Berlin, en Allemagne».
Dans une conversation subséquente, le porte-parole de Spartacus nʼen
revenait tout simplement pas que lʼon puisse au Québec prétendre pos-
séder une raison sociale sans devoir en faire la moindre preuve que ce
soit et quʼen plus, on puisse ouvrir un compte bancaire avec une simple
déclaration à lʼInspecteur Général des Institutions Financières du Qué-
bec moyennant le paiement de la modique somme de 32$.
Spartacus prépare une riposte légale afin de sauver la réputation et la
propriété de sa marque de commerce, des accusations criminelles pour-
raient être déposées et des procédures visant à faire radier lʼinscription
fautive seraient sur le point dʼêtre entreprises.

Processus d’une enquête raélienne bâclée

Saturday, November 14th, 2009

Quand les intérêts des uns dépassent largement la réalité et
quʼun groupe comme les raéliens tente de faire dans la politique
homosexuelle, il faut toujours aller au-delà des informations trans-
mises et faire sa propre enquête.
Une exécution pas si gaie que ça…
Dans le communiqué de presse diffusé par les raéliens et reçu par la
rédaction du Point le lundi 1er août 2005 à 9h47, on mentionnait: Alors
que des pays civilisés et modernes tels que les Pays Bas, la Belgique,
le Canada et lʼEspagne ont passé une loi identifiant les droits des
homosexuels de se marier, reconnaissant de ce fait lʼégalité de tous
leurs citoyens, et tandis que dʼautres pays sont sur le point de suivre
le mouvement, il reste encore certains pays comme lʼIran qui vivent
toujours dans des temps obscurs. Choquant : le 19 juillet 2005 les
autorités islamiques de lʼIran (SHARIA) ont décidé de commettre
lʼimpensable : pendre 2 adolescents soupçonnés dʼêtre gais pour crime
dʼhomosexualité ! ! !  Ce nʼest pas un documentaire au sujet du Moyen
Age. Cʼest malheureusement une réalité sordide qui a lieu à lʼheure
actuelle en Iran où plus de 4000 lesbiennes et hommes gais ont été
exécutés et ce depuis 1979.
Et plus loin, on invite le public à participer à une manifestation devant
lʼambassade dʼIran deux jours après en mettant clairement un lien qui re-
dirige vers le site web de Raël, en version unilingue anglaise. Nʼoublions
pas que Raël est français!
Tout pourrait sʼarrêter là. Tous les ingrédients pour un soulèvement po-
pulaire sur une question humanitaire sont réunis, lʼadolescent pendu par
un régime islamiste intégriste simplement parce quʼil est homosexuel et
quʼil a baisé son amoureux et quʼil a été surpris dans les bras dʼun autre
homme. Injustice, horreur, abus de pouvoir, intervention des groupes
humanitaires internationaux pour scandaliser le bon peuple des pays
«démocratiques» qui nʼautorisent pas lʼexécution des enfants, bref, avec
une bonne campagne, nʼimporte qui peut capitaliser sur la présentation
dʼune telle nouvelle avec des images terriblement froides.
Le journalisme dʼenquête a encore et toujours sa place
Ceux qui doutent encore de la place dans la société dʼun journalisme
dʼenquête, de recherches, qui ne se contente pas seulement de publier les
communiqués concoctés avec amour par ceux qui ont intérêt à en faire
la diffusion mais qui consiste à vérifier les informations transmises,
comprendront peut-être mieux notre rôle après avoir lu ce dossier.
En effet, comme la source est dʼordre sectaire-religieuse et que les
raéliens sont très impliqués dans leurs croyances, un peu de discer-
nement ne pouvait faire de mal devant une telle nouvelle. Le Point a
donc vérifié les informations et en voici les principaux résultats:
1- Lʼexécution, du moins sur la plupart des fils de presse et
grâce aux informations obtenues de sources plus sures comme CNN
et certaines agences de presse européennes, portait non pas sur
lʼhomosexualité des deux jeunes sur la photo mais bien sur un acte
criminel se méritant la peine de mort en Iran;
2- Les deux adolescents sur la photo, authentique quant à elle,
ont commis un crime de viol sur un jeune garçon de 13 ans et après
plus de 14 mois de détention, se voyaient condamner à la peine de
mort parce quʼil y avait eu pénétration, viol et violence pendant le
crime;
La «Charia» musulmane prévoit la peine de mort en de telles cir-
constances même si le viol avait impliqué une fille. Au moment de
confronter la porte-parole des raéliens sur cette information quel-
que peu tordue et manipulée, cette dernière ne pouvait expliquer une
telle méprise tout en se refusant de la corriger. Les raéliens prônent
des valeurs sexuelles plus tolérantes et ouvertes, cʼest connu, mais la
manipulation de lʼinformation pour y arriver nʼest pas à leur hon-
neur et ne contribue en rien à leur cause. 1 à 0 pour le journalisme!