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54- Cartouche revue Le Point

Saturday, December 18th, 2010

LE POINT Téléphone 514-728-6436 E-mail [email protected] Site Internet http://www.gayglobe.us Éditeur édition 54 Roger-Luc Chayer Bureau USA Andrew Spano Fondateur et éditeur honorifique Yves Daoust Conseiller aux finances honorifique Claude Lussier Collaborateurs, journalistes et références journalistiques Roger-Luc Chayer • 20mi- nutes.fr • Google • Touristi- quement Gay • Afrik.com • Topinfo • Wikipedia • Deuts- che Grammophon • Conseil de Presse du Québec • Killer- robot.com • Arrondissement Ville-Marie • AFP • Sylvain- Jacques Desjardins • Doctis- simo • GTV • MCM • Villa- geGay • American Idol • Cyd Zeigler jr. • Outsports • Didier Jacomin • Bamboo.fr • Réjean Roy • Futura-Sciences Photo couverture par : Google Le Point ©2008 Revue Le Point / GGTV
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 2004 562844 / Bibliothèque nationale du Canada. Le contenu de la Revue Le Point est pro- tégé par la loi sur les droits d’auteur du Canada et ne peut être reproduit en tout ou en partie sans le consentement écrit de l’éditeur. Le fait de collaborer ou d’annon- cer dans la Revue Le Point ne signifie pas une orientation sexuelle spécifique. Les annonceurs et collaborateurs assument l’entière responsabilité du matériel fourni et s’engagent à dédommager entièrement la Revue Le Point de tous les frais liés à un litige les impliquant. En acceptant de publier dans la Revue Le Point, les annon- ceurs et collaborateurs acceptent les con- ditions mentionnées plus haut. Le matériel publié par la Revue Le Point, devient sa propriété et les auteurs acceptent de céder leurs droits d’auteur de façon permanente mais non exclusive. Le rédacteur en chef du Point est le seul membre québécois de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et membre de l’Association Canadienne des Journalistes. Les monta- ges publicitaires conçus par Le Point sont l’entière propriété du Point et ne peuvent être utilisés ou reproduits en tout ou en par- tie sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

52- Index des services à la communaute

Saturday, December 18th, 2010

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NOMINATION IMPORTAN- TE À LA REVUE LE POINT ET À GAY GLOBE TV
Par Le Point/GGTV La Revue Le Point et Gay Globe TV sont fiers dʼannoncer la no- mination de M. Alain Morrissette à la direction générale des deux médias. Monsieur Morrissette a occupé le poste de représentant des ventes et, par la suite, de di- recteur des ventes pour la Revue Le Point et a toujours su être à lʼécoute des clients du Point dans leurs besoins spécifiques.
“Je crois sincèrement quʼAlain saura continuer à répondre aux besoins des clients du Point et de Gay Globe TV avec brio, sa force étant dans sa capacité à être disponible et surtout à pou- voir écouter les idées et sugges- tions des clients de nos médias”, déclare Roger-Luc Chayer, édi- teur et patron du Point et de Gay Globe TV. “Alain a toujours été très apprécié des clients du Point et souvent, il devient lʼami de ces mêmes clients qui savent quʼils peuvent compter sur un homme fiable et apte à prendre les bonnes décisions rapidement sans toujours devoir en référer à leurs supérieurs. Alain est de cette trempe dʼhom- mes qui savent et peuvent…”
Alain Morrissette est à lʼemploi de la Revue Le Point depuis décembre 2003 et à contribué aux plus grands développe- ments de la Revue Le Point. Assigné maintenant aux deux médias que sont Le Point et sa division télé, Gay Globe TV, M. Morrissette sera directe- ment responsable de la relation média-clients des entreprises du Groupe National et pilotera lʼensemble des relations clients- média pour tous les médias du groupe et les divisions externes.
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52- Un pédophile envoie par erreur des photos au Point

Saturday, December 18th, 2010

Le représentant d’un jeune chanteur de 16 ans, qui souhai- tait obtenir une entrevue dans la Revue Le Point, envoie par erreur des photos érotiques de son jeune protégé par e-mail à la rédaction. Celui qui se pré- sentait comme agent d’artistes de la région de Montréal pré- tendait représenter un jeune talent exceptionnel d’origine africaine et affirmait que les chansons de son jeune protégé étaient diffusées par certaines radios africaines et qu’il occu- pait la tête du palmarès.
Or, après avoir écouté quatre chansons reçues par courriel, il était clair que ce jeune chanteur n’avait aucun talent, qu’il ne chantait pas juste et, qu’en plus, après vérification auprès de nos collègues de la radio africaine en question, il n’avait jamais été diffusé justement parce que le produit n’était pas bon.
Or, au cours des échanges avec le prétendu agent d’ar- tistes, Le Point lui a demandé de lui faire parvenir des pho- tos professionnelles du jeune en question, comme nous ne savions pas encore si nous al- lions le présenter aux lecteurs. Quelle ne fut pas notre surprise de recevoir, probablement par erreur, une série de 60 photos dont certaines très érotiques, en sous-vêtements et dans des positions qui ne laissaient aucun doute sur ce qui se pas- sait lors de la prise de photos!
Comme il s’agissait ici de pho- tos d’un mineur diffusées sur Internet, le Service de Police de Montréal a immédiatement été contacté et fera enquête afin de déterminer si le jeune en question a besoin de pro- tection.

Jean-Luc Romero est entré illégalement aux États-Unis

Saturday, August 21st, 2010

Le politicien français Jean-Luc Romero, président d’Élus Locaux contre le SIDA, de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité et militant dans de nombreuses autres causes et ex-collaborateur à la Revue Le Point Canada est entré illégalement aux États-Unis, sous de fausses représentations en 2006.

Selon son blog www.romero-blog-fr, dans un message daté du 11 avril 2010, Romero déclare “Incontestablement, avec mon retour aux États-Unis, après des années où je n’avais plus osé y mettre les pieds suite à un contrôle humiliant à l’aéroport de Fort Lauderdale où j’avais été contraint de mentir et de dire que mes médicaments étaient contre le cancer et non contre le sida…”

Dans une entrevue qu’il accordait au journal Libération en 2006, Jean-Luc Romero confirme son geste ainsi: “Le 11 août, à ma sortie des Etats-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments. Quand ils m’ont demandé ce que j’avais, si c’était le sida, j’ai dit que j’avais un cancer. Comme je quittais le pays, ils ne m’ont pas plus embêté que ça, mais vous ne pouvez pas imaginer combien c’est humiliant de devoir mentir et d’être comparé à un délinquant.”

Or, effectivement en 2006, les personnes séropositives étaient interdites de circulation aux États-Unis, à tort ou à raison, et en y allant de cette admission très grave pour un homme politique, Jean-Luc Romero envoie le message qu’il est au dessus des lois, que les lois ne le concernent pas et montre un exemple plutôt négatif en ce qui a trait à l’honnêteté des politiciens.

Jean-Luc Romero a menti pour entrer aux États-Unis. Il a caché son statut sérologique pour entrer dans un pays qui avait pourtant des lois interdisant sa présence et fait ainsi encore une fois la démonstration de son mépris pour les règles.

Autre admission inquiétante pour un homme politique français qui devrait normalement prêcher par l’exemple et ne pas monter la violation au rang de norme, toujours sur son blog, cette fois en date du 31 décembre 2006, Jean-Luc Romero écrit à ses fans et déclare : “Quelque soit le moment de l’année, jours ferriés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale (le caractère gras est de nous), Toronto, Genève, Acapulco et pour finir Mexico.

Or, en 2006, pour être à Fort Lauderdale, il faut effectivement y être entré illégalement. Il admettra donc en 2010 y être entré en mentant aux autorités gouvernementales américaines.

Le problème soulevé par ces mensonges aux autorités n’est pas que légal, on verra ce que diront les autorités américaines sur cette question, un suivi sera fait sur ce blog, mais il est aussi moral. Comment est-ce qu’un politicien peut ainsi mentir pour entrer aux États-Unis et penser qu’il fera honneur à son pays en l’avouant presqu’avec arrogance? Mentir à un officier de l’immigration américaine est aussi un geste grave, selon la loi de ce pays et une peine de prison peut être d’office ordonnée si la personne se fait prendre.

Ce même politicien est à la tête d’un budget important et il a reçu la confiance du public pour gérer les affaires de la région qu’il représente. Est-ce que ce public savait qu’il avait menti à l’imigration américaine avant de voter pour lui?

Enfin, Quand Monsieur Romero dirige ses groupes et associations, comment lui faire confiance sur sa gestion financière et sur ses positions et déclarations s’il a fait la preuve, de son propre aveu, qu’il a menti aux autorités. Il savait très bien avant de partir pour les États-Unis que son séjour y serait illégal, il n’a donc pas été forcé de mentir puisqu’il pouvait tout simplement ne pas prendre un avion pour la Floride.

Jean-Luc Romero a été renvoyé de la Revue Le Point Canada pour ses prises de position incohérentes sur l’euthanasie et le SIDA. Il a aussi été suspendu avant son renvoi pour les actes reprochés dans l’affaire Vanneste. Même en 2010, malgré la campagne de salissage dont il est en partie l’auteur sur certains points contre nous, la décision était judicieuse.

51- Page 27 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Fête Arc-en-Ciel de
Québec : Fiasco
Par : Le Point
Tel qu’annoncé dans notre
dernière édition, les pires
appréhensions ont été con-
fi rmées. Ce qui représentait
l’événement gai le plus couru à
l’est de Montréal par le passé
(28-08 au 03-09) est devenu
si impopulaire que des ques-
tions devront être posées au
comité organisateur. Lors du
concert à la Place d’Youville,
on a dénombré environ 250
personne plutôt que les milliers
attendues et strictement aucu-
ne activité sur la rue St-Jean,
qui n’a même pas été fermée
cette année. Vive déception
aussi côté commerçants et pu-
blic, on se demandait même,
chez certains touristes, si on
s’était trompé de fi n de semai-
ne. Que dira le bilan offi ciel?
Le comédien américain Jerry Lewis a présenté ses excuses mardi après que ses mots
pour qualifi er les homosexuels lors d’un show télévisé eurent provoqué un tollé.
Lewis, 81 ans, avait utilisé le terme de “pédé” pendant un téléthon
destiné à réunir des fonds pour la dystrophie musculaire. Dans un
communiqué rendu public par la chaîne de télévision américaine
CNN, il a dit avoir “mal choisi ses mots”. “Je présente mes excuses
à toute personne qui s’est sentie offensée”, a-t-il dit, “j’ai de toute
évidence mal choisi mes mots. Tous ceux qui me connaissent
comprennent que je n’ai pas de préjugés sur cette question”.
Breves
La Chine publie des lois de Gengis Khan qui in-
terdisent l’homosexualité
Des chercheurs chinois ont exhumé des lois de Gengis Khan, pro-
bablement les premières lois de l’histoire de l’humanité qui interdi-
sent l’homosexualité.
Publiées récemment par la Commercial Press, basée à Beijng, ces
lois contiennent des versions chinoise et anglaise, ainsi que leurs
interprétations basées sur les résultats des recherches.
Dans l’article 48 de ce qui est considéré probablement comme la
première constitution de l’humanité, Gengis Khan interdit les prati-
ques homosexuelles, affi rmant que les “hommes qui se livrent à la
sodomie devront être condamnés à mort”.
Des experts de l’institut de recherche sur les lois et la sociologie
mongoles de Mongolie intérieure ont passé quatorze mois à rédi-
ger le document.
Gengis Khan, dont le petit fi ls Kublai Khan a fondé la dynastie Yuan
(1271-1368) en Chine, a unifi é les tribus mongoles et conquis la
plupart des régions de l’Eurasie.
Par: AFP – Xinhua Photo : AMDA
Propos anti-gais : Jerry Lewis s’excuse…

51- Page 26 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Le maire de Montréal
“tasse” Benoît
Labonté
Par : Le Point
Photo : Ville de Montréal
Le maire de l’arrondissement
Ville-Marie vient de subir tou-
te une “tassée” de la part du
maire Tremblay de la Ville de
Montréal dans le dossier des
infrastructures.
Benoît Labonté
Suite à l’effondrement partiel
d’une dalle de béton sur la rue
de Maisonneuve dans la der-
nière semaine d’août 2007, le
maire Tremblay a déterminé
qu’il ne pouvait plus avoir con-
fi ance en son collègue de Ville-
Marie, qui est aussi le maire
(lire Empereur) du Village gai.
En conférence de presse, Gé-
rald Tremblay a annoncé qu’il
souhaitait reprendre le contrôle
du centre-ville de Montréal,
écartant sans ménagement ce-
lui dont c’était le rôle jusque-là,
Benoît Labonté. À noter que le
même maire Labonté refuse
toujours d’accorder quelque
entrevue que ce soit au Point
sur ses états de service et ce,
depuis son élection.
Le Point
Web
www.gayglobe.us
Il continue pourtant à privilégier sa carrière théâtrale, jouant notamment “Monsieur Dodd” (1966),
“Opération Lagrelèche” (1967), pièce qu’il écrit et met en scène avec Jean Poiret, et “Gugusse”
(1968). Peu apprécié des grands réalisateurs du moment, il enchaîne à l’écran des dizaines de po-
chades comme “Les Combinards” (1964) ou encore “Le Fou du labo 4” (1967). Il trouvera le premier
rôle à sa mesure dans “Le Viager” de Pierre Tchernia, qui le fera tourner dans trois autres fi lms.
Le tournant de sa carrière intervient Le 1er février 1973, à l’occasion de la création, au théâtre
du Palais royal à Paris, de “La Cage aux folles”. Cette pièce de Jean Poiret, qui va connaître une
carrière triomphale avant d’être portée à l’écran, fera de Michel Serrault une véritable star. Pendant
plus de cinq ans, il jouera le rôle d’Albin Mougeotte, alias Zaza Napoli, vedette d’une boîte de nuit
tenue par son compagnon Renato, sans néanmoins renoncer au cinéma, où il va peu à peu révéler
un nouveau pan de sa personnalité. Jean-Pierre Mocky, avec lequel il collaborera à dix reprises,
lui offre des rôles décalés et grinçants, comme celui de Jérémie, étrangleur de femmes dans “L’Ibis
rouge” (1975). Il se montre tout aussi convaincant en banquier véreux dans “L’Argent des autres” de
Christian de Chalonge (1978) ou en inconnu du RER dans “Buffet froid” de Bertrand Blier (1979).
Son personnage d’Albin lui vaut en 1979 le César de l’interprétation masculine pour sa prestation
dans “La Cage aux folles”, adaptation à l’écran par Edouard Molinaro de la pièce à succès de Poi-
ret.  Michel Serrault confi e en 2001 : “Si l’acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans
les émotions ou dans le rire, ce n’est plus un artiste.” Abonné aux rôles d’exception, il est le privé
Beauvoir, alias “l’Oeil”, dans “Mortelle randonnée” de Claude Miller (1982), l’inspecteur Stanitand
dans “On ne meurt que deux fois” de Jacques Deray (1985).
Avec le personnage de Jérôme Martinaud, notable accusé du viol et du meurtre d’une fi llette dans
“Garde à vue” (1981), et sous la direction de Claude Miller, il reçoit un nouveau César d’interpréta-
tion. Il en obtiendra un troisième en 1995 pour son rôle dans “Nelly et M. Arnaud”, la dernière réa-
lisation de Claude Sautet, dans laquelle il donne la réplique à Emmanuelle Béart. En 1995, Michel
Serrault signe un retour réussi à la comédie dans “Le Bonheur est dans le pré” d’Etienne Chatiliez.
Claude Chabrol lui offre un autre rôle de choix dans “Rien ne va plus” (1997). Mathieu Kassovitz fait
de lui un tueur professionnel dans “Assassin(s)” (1997), tandis que Christian Carion le transforme
en vieux paysan bougon se laissant attendrir par Mathilde Seigner dans “Une Hirondelle a fait le
printemps” (2001). ”Le divertissement devrait être à la base des fi lms et des pièces”, plaidait ce
comédien passionné, grand défenseur du rire, qui n’avait pas hésité à faire le clown, à l’invitation
des frères Bouglione, pour le centenaire du Cirque d’hiver en 2002. “Je suis contre les gens qui ne
veulent pas faire du divertissement. Je suis très content de tous les rôles que j’ai interprétés, et je
les assume.”
- Michel Serrault est décédé dimanche le 29 juillet 2007. (AP)
Une “Cage aux folles” à Montréal?
Montréal, comme Paris dans le fi lm de Michel Serrault,
comporte aussi une “Cage aux folles”. Offi ciellement
connu sous le nom de Place Papineau, l’édifi ce situé au
coeur du Village gai, sur la rue Ste-Rose entre Papineau
et Cartier, est mieux connu sous le nom de “La Cage aux
folles” principalement parce qu’il est habité par une très
forte proportion de personnes de la communauté gaie.Par : Nouvelobs.com et Le Point Photo : Google.com et Gay Globe TV
Suite de la biographie de Michel Serrault

51- Page 25 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Pavarotti a infl uencé
de nombreux
musiciens
Par : Roger-Luc Chayer
Photos : Paul Warin – R.-L. Chayer
(R.-L. Chayer et Lamberto Piumi, classe
de P. Warin 1984)
À la classe de cor de Paul Wa-
rin, au Conservatoire National
de Région de Nice, la recher-
che constante du “phrasé” était
de la plus haute importance et
souvent, le professeur Warin
parlait du long phrasé inter-
minable de Brahms comme
exemple à suivre.
(R.-L. Chayer et Jean-Jacques Greffi n -
Trompette-solo Opéra de Marseille 1988)
Luciano Pavarotti maniait le
phrasé avec une aisance toute
naturelle. Le public ne savait ja-
mais comment expliquer ce “je
ne sais quoi” qui rendait Pava-
rotti unique, il savait phraser un
passage pour obliger le public
à être suspendu à son souffl e,
interminable, un maître quoi…
Les oeuvres de Roger-Luc
Chayer, corniste et chef d’or-
chestre peuvent être écoutées
et vues sur www.gayglobe.us
section “musique”.
Luciano Pavarotti, le chanteur d’opéra moderne qui aura réussi à cumuler les records de
ventes et de popularité de tous les temps, s’éteint à l’âge de 71 ans.
Le 6 septembre 2007 nous quittait Luciano Pavarotti, quelques jours seulement après avoir annoncé
publiquement qu’il avait hâte de reprendre l’enseignement auprès de ses élèves et de terminer l’enregis-
trement de son dernier album, un hommage aux grands airs sacrés du répertoire classique.
Il a réussi grâce à la modernité
Considéré comme la plus grande voix de l’histoire de l’humanité, Luciano Pavarotti avait manifes-
tement un don qui lui permettait de chanter les grands airs classique avec encore plus de facilité et
d’aisance que tous les autres grands ténors, vivants comme Carreras ou décédé comme Caruso.
Son secret reposait évidemment sur un partie génétique puisqu’il est né avec des cordes vocales
lui permettant des prouesses que la plupart des humains ne peuvent accomplir, mais aussi grâce à
un talent qu’il aura développé au fi l de ses années d’études classiques. Parce Pavarotti c’était aussi
l’exemple parfait de l’école classique italienne de la voix.
Luciano Pavarotti a réussi grâce à la technologie moderne à laisser un héritage sonore et visuel
incroyable à l’humanité et il ne serait pas surprenant que les organisations internationales comme
l’O.N.U. place sa voix dans la liste des 7 merveilles du monde ou, du moins, que l’UNESCO recon-
naisse l’apport unique et exceptionnel de cet homme dans la culture de l’humanité toute entière.
Luciano Pavarotti n’aura pas
été qu’un maître et une source
constante de fascination pour
les chanteurs, il aura aussi
infl uencé l’apprentissage de
nombreux musiciens classiques
qui étudiaient le style Pavarotti
dans le phrasé de leur instru-
ment afi n de recréer mécani-
quement ce que le maître sa-
vait faire naturellement. Sur la
photo, l’auteur de ces lignes
et corniste classique Roger-
Luc Chayer à l’Opéra de Nice
en 1984.
Breves
Par: Roger-Luc Chayer Photo : Pavarotti and friends – Roger-Luc Chayer
Roger-Luc Chayer: Luciano et moi…

51- Page 14 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Le SIDA endommage
le cerveau
Par : Tsr.ch
Le virus du sida détruit non
seulement les cellules cérébra-
les mais paraît aussi bloquer
le processus permettant d’en
créer de nouvelles.
Une protéine dite gp120 se trou-
vant dans l’enveloppe du virus
détruit les cellules cérébrales
comme de précédentes études
l’ont déjà montré mais elle fait
aussi obstacle à la création de
nouvelles cellules.
“Ce qui est nouveau c’est le fait
que le virus du sida empêche
les cellules souches dans le
cerveau de se diviser”, expli-
que le Dr Stuart Lipton, princi-
pal auteur de cette recherche
conduite sur des souris.
“C’est un double choc pour le
cerveau”, ajoute le Dr Marcus
Kaul, un des co-auteurs de cet-
te étude. “Cette protéine peut
provoquer à la fois la mort des
cellules cérébrales et empêche
le cerveau de s’auto réparer”,
relève-t-il.
La médecine avait déjà observé
que l’infection pouvait entraîner
de graves états de démence le
plus souvent chez des sujets
avec la forme avancée de la
maladie.
Le succès des antirétroviraux
pour contenir la charge virale à
des niveaux très bas a permis
de réduire la sévérité de la dé-
mence ces dernières années.
Mais la prévalence des cas de
démence chez les personnes
infectées augmente à mesure
que ces personnes vieillissent.
Le célèbre “Oncle Arthur” de la très populaire série télé “Ma sorcière bien-aimée” aurait
fêté son 81e anniversaire en 2007. Malheureusement, cet acteur très populaire dans les an-
nées 60 et 70 est décédé en 1982, beaucoup trop jeune, d’une surdose de poppers.
C’est du moins une des constatations qu’il est possible de faire quand on sait que lors de la dé-
couverte du corps de Paul Lynde, était présente à ses côtés une bouteille de poppers visiblement
consommée.
Homosexuel persécuté par Donny & Marie
Paul Lynde était homosexuel mais préférait ne pas l’affi rmer publiquement à une époque où l’on ne
voyait pas d’un très bon oeil des personnalités de la communauté artistique qui avaient ce qui était
considéré comme des moeurs dépravées. Paul a vite compris les dangers de la divulgation de son
orientation… Après avoir été arrêté en 1978 à sa sortie d’un bar gai de Salt Lake City, il a immédia-
tement été renvoyé et son contrat annulé de l’émission de variétés Donny & Marie. À cette époque,
les gais qui fréquentaient des bars gais pouvaient en effet être arrêtés et accusés.
Paul Lynde avait un sens de la répartie absolument unique. Il savait toujours quoi répondre pour
faire rire. Il a été une source d’humour pour la télévision américaine pendant plus de 25 ans. Par
exemple, à une émission d’Hollywood Squares, à la question “qu’est-ce qui permet le plus à une
femme de relaxer?”, Paul a répondu, avec son regard typique, “trois martinis”… Provoquant un rire
de plusieurs minutes dans la salle et de ses coéquipiers de l’émission.
Peu avant son décès d’un malaise cardiaque associé à la consommation de poppers, Paul avait été
vu en compagnie de plusieurs escortes masculines. Il a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel,
un 11 janvier. Un jeune homme est sorti de sa chambre peu avant la découverte du corps, il ne se
serait apparemment même pas donné la peine de contacter les ambulanciers au moment d’aban-
donner Lynde à sa crise cardiaque.
Malgré sa vie homosexuelle cachée, Paul Lynde a
continué de faire de très nombreuses apparitions à la
télé entre ses contrats dans Ma sorcière bien-aimée,
le Paul Lynde Show ou encore ses nombreuses an-
nées à Hollywood Squares, de 1966 à 1979, un re-
cord.
Par : Le Point Photo : The Paul Lynde Experience et Bewitched
Paul Lynde meurt d’une surdose de poppers

51- Page 12 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Des accusations
criminelles contre
Olivier Poulin de GLBT
Québec?
Par : Le Point
Dans le journal Média Matin
Québec, qui a fait état le 13 août
dernier de certains actes de
vandalisme de la part d’Olivier
Poulin, responsable des com-
munications de la Fête Arc-en-
Ciel de Québec, le président de
Fierté Québec, André Gagnon,
déclarait suite aux méfaits de
Poulin “Ces gens-là font le
travail des homophobes à leur
place. N’oublions pas que ce
sont des juifs qui emmenaient
d’autres juifs à la mort”.
Questionnés sur le comporte-
ment anti-démocratique d’Oli-
vier Poulin, responsable de la
Fête Arc-en-Ciel de Québec
mais plaignant dans des affai-
res d’affi ches gaies vandalisées
à l’Université Laval, ses princi-
paux associés et employeurs
refusent de commenter.
Fugues, qui vient tout juste
d’annoncer l’emploi de Poulin
au poste de journaliste, est la
principale visée dans cette af-
faire puisqu’un journaliste ne
peut créer artifi ciellement les
conditions d’un scandale : Pou-
lin détruisant les affi ches de
l’éditeur du magazine concur-
rent Être.
L’Université Laval quant à elle,
refuse aussi de commenter,
même chose pour le président
de LGBT Québec et de la Fête
Arc-en-Ciel qui a certainement
de quoi être inquiet puisque
son organisme est impliqué de
plus en plus dans de nombreu-
ses allégations gênantes.
André Gagnon, président de
Fierté Québec, étudiait toujours,
en date de rédaction de cet arti-
cle, la possibilité de porter plain-
te à la police de Québec contre
l’auteur des gestes admis.
Dans un article publié sur Médiamatinquebec.com et daté du 13 août 2007, le responsable
des communications de la Fête Arc-en-Ciel admettait avoir vandalisé des affi ches de Fierté
Québec à Québec.
Olivier Poulin, très impliqué dans le mouvement gai étudiant à l’Université Laval de Québec, journa-
liste pour la Voix du Village et depuis peu, journaliste chez Fugues, admettait en entrevue qu’il avait
effectivement été surpris à vandaliser des affi ches d’un mouvement homosexuel concurrent au sien
et ajoutait “j’ai fait l’erreur d’arracher quatre affi ches sur la rue St-Jean. C’était un geste individuel
et impulsif que je regrette et qui ne représente pas la position de GLBT Québec. Ce n’était pas une
bonne idée”, confesse-t-il.
Tel est pris qui croyait prendre…
En effet, plusieurs représentants de mouvements gais de la ville de Québec questionnent le juge-
ment et la sincérité du responsable des communications de la Fête Arc-en-Ciel de Québec puisqu’il
est lui-même plaignant dans plusieurs affaires de vandalismes d’affi ches de son groupe gai à l’Uni-
versité Laval. En effet, depuis quelques années, des affi ches du GGUL (Groupe Gai de l’Université
Laval) sont vandalisées sur le campus et Olivier Poulin a déposé plusieurs plaintes et donné quel-
ques conférences de presse sur le sujet, invoquant la haine homophobe contre les images gaies.
Or, le seul individu surpris en fl agrant délit de vandalisme sur des affi ches de la communauté
homosexuelle de Québec étant Olivier Poulin lui-même, Le Point a demandé aux partenaires et à
l’Université Laval de livrer leurs commentaires sur cette aberration. Pour le Service de police de la
Ville de Québec, il est clair que le seul suspect à ce jour est celui-là même à l’origine des plaintes
antérieures et même si les preuves manquent pour établir un lien entre Poulin et les actes de vanda-
lisme constatés à l’Université Laval, la crédibilité professionnelle de l’individu est drôlement mise à
l’épreuve. Olivier Poulin dénonçant d’ailleurs très récemment des actes homophobes en conférence
de presse dans l’affaire du jeune homosexuel attaqué par un groupe de skinheads à Québec.
Par : Le Point Photo : Google.com
Fête Arc-en-Ciel de Québec: le responsable
des communications surpris à vandaliser!

51- Page 8 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Nigéria : 18 homos
poursuivis au nom de
la charia
Par : AFP
Un juge d’une cour islamique
d’un État du nord du Nigeria
a ordonné jeudi le maintien en
détention jusqu’au 21 août de
dix-huit homosexuels interpel-
lés pour avoir participé à un
mariage gay et poursuivis pour
sodomie, a annoncé l’agence
de presse nigériane NAN. Ils
risquent jusqu’à la peine de
mort, selon la charia.
Arrêtés mercredi, les 18 hom-
mes sont accusés d’avoir par-
ticipé le 5 août à Bauchi, une
ville du nord du pays dans l’État
du même nom qui applique la
loi islamique (charia), à une
fête organisée à l’occasion du
mariage de deux de leurs amis
homosexuels dans un hôtel de
la ville.
Tadius Boboi, chef des en-
quêteurs de la police, a dé-
claré jeudi à la Cour devant
laquelle comparaissaient les
accusés que ceux-ci portaient
des atours féminins, dont des
soutiens-gorges, des boucles
d’oreilles et des colliers. M. Bo-
boi a estimé qu’ils avaient con-
trevenu à la loi islamique. Le
juge Malam Tanimu Abubakar
a ajourné le procès au 21 août.
La charia a été introduite dans
de nombreux États du nord du
Nigeria après la fi n de la dicta-
ture militaire il y a huit ans.
Le Point nouveau
design plaît…
Par : Le Point
Il est très rare de recevoir des
commentaires sur la mise en
page d’un magazine, mais de-
puis la sortie du nouveau Point,
31 e-mails de félicitations pour
le nouveau design…
Beaucoup de choses peuvent changer en six ans. Au mois c’est ce que se dit Didier Zheng,
un homme chinois ouvertement gay, animateur du premier show télé Internet s’intéressant
aux problèmes des homosexuels.
Diplômé de l’Université de la Sorbonne à Paris, Zheng affi rme avoir trouvé un nouveau climat en
Chine après avoir fi ni six ans d’étude à l’étranger et être retourné en Chine en 2006. En 2001 le
gouvernement chinois a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, et l’Université de
Fudan à Shanghai a présenté son premier cours sur l’homosexualité en 2005. Puis il y a eu le show
hebdomadaire live de Zheng, qui a fait ses débuts sur Internet en avril. Appelé “Tongxing Xianglian”
ou “Connecter les homos”, l’objectif du show est d’informer les gays et les communautés hétéro-
sexuelles des questions allant de la prévention du SIDA à celle du choix homosexuel de certains.
S’adressant au chinadaily.com.cn dans un anglais à l’accent français, Zheng est communicatif et
enthousiaste à l’idée de parler des problèmes gays. Le jeune homme de 27 ans possède une fi ne et
attachante personnalité. “Après 2001, tout a changé”, a expliqué Zheng. “La société change. Nous
prêtons plus attention à la socialisation et à l’intégration des homosexuels [dans la société].”
Professeur de français et activiste contre le SIDA à la fondation Chi Heng, Zheng pense que le dé-
veloppement économique de la Chine, doublé de l’affl ux d’idées de l’étranger, a permis à la Chine
de faire des progrès dans la façon de traiter les homosexuels. Les invités du show ont été choisis
pour représenter les différents aspects de la vie des gays. Par exemple, certains sont des célébri-
tés, comme des chanteurs ou acteurs, tandis que d’autres sont médecins ou de simples citoyens
ordinaires. Zheng conduit aussi des interviews dans un bar gay appelé “Destination” situé dans la
zone des boîtes de nuit de Sanlitun à Pékin. “Je souhaite juste donner plus d’informations sur le
sujet, notamment aux personnes non homosexuelles”, a-t-il expliqué. “Ils savent très peu de choses
sur la vie homosexuelle”.
Jusqu’à aujourd’hui, 16 millions de personnes se sont branchées pour regarder le show, qui dénom-
bre 12 émissions. “La communauté gay de Chine dénombre un important nombre de personnes,
mais les gens extérieurs ne comprennent pas assez profondément cette communauté”, a déclaré le
producteur de l’émission Gang Gang. “Cette communauté éprouve de nombreux problèmes et des
diffi cultés dans la vie de tous les jours”. Zheng a dit que sa famille, notamment son frère, a soutenu
sa décision. Mais de nombreux de ses amis n’ont pas eu cette chance ce qui l’a en partie motivé à
animer le show. Le show est diffusé pendant le deuxième trimestre de la saison télé. Zheng n’est
pas sûr qu’on lui demande de le refaire une autre saison. Il espère cependant dans un futur proche
produire des reportages et conduire plus d’interviews. Son objectif est de parler avec des fonction-
naires de niveau international comme le maire de Paris Bertrand Delanoë.
Par : Didier Zheng Photo : WordPress
Un aperçu de la vie gaie en Chine

51- Page 6 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Le tourisme médical
gai en pleine
expansion
Par : Touristiquement gay
Depuis quelques années, cer-
tains patients de pays indus-
trialisés comme le Canada vont
se faire soigner dans d’autres
pays afi n d’avoir un service ra-
pide à moindre coût que le ser-
vice privé. Depuis la législation
sur les couples de même sexe
en Argentine, Buenos Aires a
contribué à faire de la capitale
argentine la destination princi-
pale des gays et lesbiennes.
Les homosexuels n’échappent
pas à cette nouvelle tendance
du tourisme médical. L’Argen-
tine devient depuis quelques
années, une destination idéale
pour les homosexuels qui choi-
sissent de faire une chirurgie
plastique tout en voyageant.
L’Argentine bénéfi cie de méde-
cins internationalement recon-
nus du fait de l’excellent niveau
de formation médicale. Leur
chaleureux professionnalisme
facilite le contact et leur permet
d’offrir à leurs patients un ser-
vice optimal.
De plus, le taux de change ac-
tuellement très favorable, place
à la portée de leur clientèle
américaine et européenne les
opérations les plus complexes
et sophistiquées. Une opéra-
tion, tous frais inclus, vous coû-
tera jusqu’à 60 % moins cher
que dans votre pays d’origine.
Les autorités mettent souvent
en garde contre ce genre de
traitement médical. Les recours
sont plutôt minces lorsqu’il y a
des complications lors de l’opé-
ration ou en revenant dans vo-
tre pays. De là l’importance
de s’informer avant de partir.
La science du Gaydar : c’est ce que promet le très sérieux magazine New York Times. Vous
êtes tristes de ne pouvoir connaître l’orientation sexuelle de la personne qui vous obsède?
Votre voisin dans le métro frotte sa jambe contre vous, il est très mignon et probablement
gay, mais vous n’osez pas vous fi er à votre instinct? L’article en question est un réel mode
d’emploi pour connaître la sexualité de chacun. Quant à sa crédibilité, à vous de juger…
Dès les premières lignes de l’article (de plus de 7 pages), on n’est pas déçu. La couleur est affi chée
immédiatement : Gay men are more likely than straight men to have a counterclockwise whorl.
Traduisez : Les gays sont davantage susceptibles d’avoir la spirale des cheveux dans le sens con-
traire des aiguilles d’une montre que les hétéros. Tout ça illustré de deux crânes, celui du pressenti
homosexuel à gauche, et celui de l’hétéro à droite.
Seconde page, le magazine l’affi rme : les hommes gays et les femmes hétéros ont une plus grande
densité des arêtes d’empreinte digitale sur le pouce et l’auriculaire de la main gauche.
Quatrième page, nouvelle révélation : les gays et lesbiennes ont 50 % de chance de plus d’être
gauchers ou ambidextres que les hétéros.
Les pages suivantes, moins démonstratives, s’interrogent et posent de vraies questions : si l’on
identifi e comment l’orientation sexuelle est placée dans l’utérus, cela ne suggère-t-il pas un avenir
où l’homosexualité pourra être empêchée ? Particulièrement si cette vue invite les homophobes à
considérer des interventions dramatiques censées arrêter le développement de l’orientation homo-
sexuelle dans un foetus. Et si des tests prénatals étaient disponibles pour montrer une prédisposi-
tion à l’homosexualité?
L’article fi nit sur une note particulière : so many people see gay people only in terms of sexual beha-
vior, as opposed to what sexual orientation is really about, which is how you fi t into the world. I don’t
want to get mushy, but it’s about your soul. Traduisez : tant de personnes voient les personnes gays
seulement en termes de comportement sexuel, par opposition à ce qu’est l’orientation sexuelle elle-
même, qui défi nit votre manière de vous adapter au monde. Je ne voudrais pas jouer les rabat-joie,
mais il s’agit de votre âme. Et conscience peut-être ?
Par : Togay.fr Photo : Desktopia
La science du Gaydar

51- Éditorial et cartouche de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

LE POINT
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Éditeur édition 51
Roger-Luc Chayer
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Jean-Marie Pottier
Fondateur et éditeur
honorifique
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Conseiller aux finances
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Collaborateurs, journalistes et
références journalistiques
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• Courrierinternational • Touristique-
ment gay • Togay.fr • Desktopia •
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leurs droits dʼauteur de façon permanente
mais non exclusive. Le rédacteur en chef
du Point est le seul membre québécois de
lʼInvestigative Reporters and Editors des
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Canadienne des Journalistes.  Les monta-
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tie sans lʼautorisation écrite de lʼéditeur.
Éditorial
Par : Roger-Luc Chayer
La personnalisation contre
les journalistes
Les journalistes, qu’ils repré-
sentent des médias nationaux,
gais ou spécialisés, ont tous les
mêmes responsabilités et ces
dernières sont définies dans
quelques guides déontologi-
ques comme celui de la FPJQ
ou celui du Conseil de Presse.
Ces guides et ces obligations
déontologiques ne sont pas des
obligations légales mais des
obligations morales. Chaque
fois qu’un journaliste tente de
traiter une question délicate dans
une communauté culturelle ou
sexuelle comme la communauté
gaie, plutôt que de faire face à la
situation dénoncée par le journa-
liste, certains leaders gais s’en
prennent carrément à la source
d’information plutôt qu’aux faits
publiés. Le réflexe est fréquent
et anormal puisque l’on cherche
ainsi à discréditer le journaliste
auteur d’un reportage d’intérêt
public plutôt que de traiter des
vraies questions comme celles
qui sont soulevées dans ces re-
portages. Cela doit cesser. Non
pas parce que la liberté d’infor-
mation est importante au Cana-
da, tout le monde s’en fiche de
cette liberté, les Canadiens étant
trop bien nourris et trop en sécu-
rité pour comprendre un concept
aussi simple que celui-là. Non,
cela doit cesser parce que les
journalistes ont l’OBLIGATION
de parler de ce qui se fait dans la
société surtout si cela est fait au
nom d’une masse. Quand on agit
au nom des gais, les journalistes
gais ont l’obligation de scruter ce
qui est fait en leur nom. Quand
on vous dit que la Fête Arc-en-
Ciel de Québec démontre des in-
dices majeurs de mauvaise ges-
tion, il est inutile de “varger” sur
le journaliste qui fait état de ses
observations, il faut varger sur
l’organisation qui est à l’origine
du problème. Voilà pourquoi nous
oeuvrons et voilà pourquoi le jour-
nalisme existe. Pensez-y…

50- Page 30 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

“La Marseillaise” au
Parlement de Québec
Par : Le Point
Dans notre dernière édition, nous
vous annoncions la participation
de lʼéditeur de la Revue Le Point,
Roger-Luc Chayer, à une presta-
tion musicale devant lʼAssemblée
nationale du Québec pour le 400e
anniversaire de la fondation de
Québec.
Aussitôt dit, aussitôt fait! Lʼédi-
teur du Point, qui est aussi cor-
niste symphonique classique, sʼest
rendu à Québec le 29 juin dernier
pour y exécuter “La Marseillaise”,
lʼhymne national de la Républi-
que française. La prestation a été
filmée et Gay Globe TV en fait la
diffusion Internet au Québec au
www.gayglobe.us
Les Premier ministres du Québec et
de la France remerciant Roger-Luc
Chayer personnellement pour un
geste dʼamitié entre les deux pays
dans le cadre du 400e de Québec.
En 1991, Roger-Luc Chayer, alors
chef de lʼOrchestre des Solistes
Méditerranéens de Nice en France
avait organisé deux concerts sym-
phoniques dʼamitié entre les villes
jumelles de Montréal et de Nice.
Yvon Chartrand sur
Gay Globe TV
Par : Le Point
Lʼartiste-peintre Yvon Chartrand,
qui est aussi directeur général du
commerce Empire Lyon dans le
Village gai de Québec accordait  en
juin dernier une entrevue à GGTV
sur la valeur des oeuvres dʼart et
leur évaluation. Une analyse à ne
pas manquer au www.gayglobe.us
Par: Roger-Luc Chayer Photo : David Mc Donald
La Fête Arc-en-Ciel de Québec en péril !
Depuis plusieurs années maintenant, la Fête Arc-en-Ciel de Québec constituait le plus
important rassemblement de personnes homosexuelles du Québec, tout de suite après la
Fierté gaie de Montréal. La Fête Arc-en-Ciel se tiendra pendant la fi n de semaine de la fête du
travail, du 31 août au 2 septembre 2007
Fierté Gaie ou Fête Arc-en-Ciel?  Les siamoises de la communauté
Le comité organisateur de la Fête Arc-en-Ciel ne pourra pas se vanter d’avoir atteint ses objectifs
en 2007 puisque d’après les informations obtenues par Le Point, pour une première fois depuis de
nombreuses années, la fête ne se tiendra pas sur la rue St-Jean. En effet, d’après nos informations,
aucun permis n’aurait été délivré par la Ville de Québec pour une fermeture de rue comme par les
autres années, obligeant les organisateurs à se réfugier dans un simple parc, en dehors du quartier
gai, pour tenir leur événement.
Du côté de la ville de Québec, on explique cette situation en disant que des questions de sécurité
impliquant la police et les pompiers empêcheraient la tenue de l’événement sur la rue St-Jean alors
que par le passé, aucun incident n’a pourtant été rapporté. Quant aux organisateurs de la version
2007 de la Fête Arc-en-Ciel, impossible d’obtenir quelque commentaire que ce soit.
La nouvelle déçoit par ailleurs la plupart des commerçants consultés par Le Point qui se disent cho-
qués de découvrir la nouvelle par les médias, plusieurs d’entre eux pensant que la fête allait encore
une fois se tenir sur une rue St-Jean fermée et donc, plus rentable. Certains gros commerçants
traditionnellement associés à la fête sont d’ailleurs absents cette année du comité organisateur.
Le Village Gai de Québec en perte de vitesse économique
Avant même que la nouvelle concernant le refus de fermer la rue St-Jean pour la Fête Arc-en-Ciel
2007 ne devienne publique, de nombreux commerçants se plaignaient déjà au Point que l’économie
homosexuelle locale était en souffrance. Le milieu hôtelier ayant été le premier à sonner l’alarme, suivi
de près par les bars et des établissements spécialisés comme certains saunas. À quand un colloque
économique qui permettrait de cibler les causes de ce ralentissement? Certains accusent les guerres
intestines entre Fierté Québec et la Fête Arc-en-Ciel de causer un refroidissement, à la Ville du moins…

50- Page 26 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Priape et Gay411
s’associent
Par : Le Point
Le plus important commerce de
produits sexuels gais au Canada,
Priape, sʼassocie avec un impor-
tant site de clavardage semi-com-
mercial en combinant le mem-
bership des deux organisations qui
culminera à 160,000 membres.
Priape, qui offrait déjà un site de
clavardage gratuit offrant un accès
rapide aux rencontres dans la plu-
part des régions du Québec pourra
certainement développer un ser-
vice payant plus rentable grâce à
son association avec le vétéran
des sites payants de rencontres,
Gay411.com.
Plusieurs internautes se demandent
toutefois si cette association vien-
dra mettre un terme au populaire
site gratuit de Priape, seul lʼavenir
nous le dira…
Par: Claudette Samson, Le Soleil Photo : Le Soleil
La Coalition Gaie et lesbienne à l’ONU
La Coalition gaie et lesbienne du Québec est devenue hier la seule association d’homo-
sexuels en Amérique du Nord et la troisième au monde à détenir un statut consultatif auprès
des Nations Unies. Une place qui a été diffi cile à gagner, en raison de l’opposition marquée
de pays qui préféreraient que la « porte du placard » reste fermée à l’ONU.

50- Page 8 de la Revue Le Point

Monday, July 26th, 2010

Que dit la Police sur
les Poppers?
Par : Le Point
Au moment dʼaller sous presses, le
Point a recueilli quelques commen-
taires du commandant Cloutier du
poste de police 22 de Montréal. Ce
dernier a déclaré que les policiers
de Montréal procédaient depuis
peu à des prélèvements de produits
vendus comme des poppers dans
certains commerces pour les fins
dʼanalyses chimiques permettant
de déterminer ce qui pouvais se
retrouver dans les contenants.
Il sʼagirait, dʼaprès le commandant
Cloutier, de connaître exactement
la composition de ce qui est dans
les contenants puisque dans plu-
sieurs cas, ces contenants seraient
vendus sans étiquettes ou identi-
fication, ce qui pourrait soulever
quelques problèmes légaux.
Dans la prochaine édition du
Point, nous reviendrons dʼailleurs
sur cette question en offrant des
entrevues de pharmaciens, de ju-
ristes et de policiers sur la question
des poppers.
Que disent les
commerçants ?
Par : Le Point
Au Québec, les poppers sont ven-
dus dans de nombreux commerces
de la communauté gaie depuis
longtemps mais commencent à fai-
re une apparition remarquée dans
la communauté hétérosexuelle.
La plupart des commerçants con-
sultés sur la question de la légalité
de la vente des poppers ne savaient
pas quʼune enquête du SPVM était
actuellement en cours et que les
produits non identifi és ne com-
portant pas dʼétiquettes étaient les
principaux visés par cette enquête.
Le Point fera un suivi sous peu des
résultats de cette enquête.
Par: Roger-Luc Chayer et Psydoc.fr. Photo : Le Point
Poppers : le Nitrite d’amyle peut tuer
Historique : Ce produit est prisé en particulier dans les milieux homosexuels, mais sa
connotation d’euphorisant sexuel le rend très attrayant pour une clientèle en quête de
sensations nouvelles, inédites. Les poppers se trouvent dans tous les sex-shops, en vente
libre, sans aucune restriction. Il sont souvent vendu sous les noms de “ Rush “, “ Jolt “, “
Locker Room “ ou “ Jack Hammer “.
Présentation : Sous forme de fl acons de 10 à 15 ml de liquide limpide légèrement teinté de
jaune. On trouve dans tous les “ sex-shops “ en vente libre.
Effets : Une brève inhalation du produit entraîne un état d’éblouissement et/ou d’étourdis-
sement qui lève toutes les inhibitions de l’usager. La sensation de chaleur qui envahit le
corps est ressentie comme une forte sensation orgasmique. Selon les usagers question-
nés le cerveau est en “ pleine ébullition “. Mais l’effet principal est une relaxation mus-
culaire presque totale. L’effet vasodilateur puissant des nitrites justifi e leur utilisation en
cardiologie. Son effet vasodilateur et l’augmentation de la consommation d’oxygène ex-
pliquent en partie la diminution des sensations inhibitrices. Les effets cardio-vasculaires
du produit ont attiré déjà l’attention des médecins urgentistes, qui comptent parmi leur
cas des malaises, voire des collapsus imputable aux poppers. Pas de tolérance ou de
dépendance physique observée, mais on décrit une dépendance psychique liée surtout au
potentiel sexuel de ces molécules.
Viagra et poppers : un mélange mortel
Les urgences des hôpitaux québécois de plus en plus visités par de jeunes utilisateurs de poppers
qui, parce qu’ils désirent augmenter l’effet sexuel du produit, consomment du Viagra sans savoir
que le mélange des deux produits peut entraîner la mort en quelques minutes.
Les deux produits agissent comme vasodilateurs et provoquent, lorsque consommés en même
temps, une chute importante de la tension artérielle, pouvant entraîner la mort par manque d’oxygè-
ne dans le sang. Les poppers peuvent aussi, sous certains associations moléculaires, bouleverser
la température corporelle normale et causer de lourds dommages cérébraux.

La revue Gay Globe 68 disponible dès maintenant…

Monday, May 10th, 2010

Gay Globe Magazine #68

La plus récente édition du magazine Gay Globe (#68) est maintenant disponible en ligne et propose les sujets suivants:

Éditorial: Le défilé de la Fierté gaie de Montréal déménage
Trois petits délices juste pour nous
Un composé prometteur contre le SIDA
L’importance des médias gais contre le SIDA
Le gras aurait un effet protecteur et “santé”
Le Ministère de la Santé du Québec fait erreur avec le SIDA
Chronique carcérale: C’est quoi ton nom?
Jean-Luc Romero réélu
Vaste campagne de circoncision
Le Népal gay friendly
La fraude sur Ebay au maximum
La rue Ste-Catherine Est bientôt fermée
SIDA, l’actualité de par le monde
Argus: La recherche serait un échec
Éclosion d’une ITS rare à Montréal
Dons du St-So Live Aid à Montréal
Trucs et astuces pour autos usagées
La fable du bon gay et du mauvais homo
Y a-t-il trop de sexe dans les médias gais?
Est-ce qu’il faut abolir l’Église catholique?
Jeux gais: La réunification pour 2018
Le Courrier des lecteurs

68- La fable du bon gay et du mauvais homo

Wednesday, May 5th, 2010

Ce texte de M. Patrick Besson est publié avec l’aimable autorisation de l’auteur et de la Revue Le Point (France). Nous remercions chaleureusement Madame Anne Suffert pour son aide et sa précieuse collaboration à la préparation de cette publication.

Patrick Besson est un écrivain  et journaliste français. Il contribue aux magazines Le Point et VSD et il est l’auteur de plus de 70 ouvrages littéraires.

Maître bon gay sur un Marais perché Tenait dans son bec Technikart ; Mauvais homo vint à passer, Lisant le guide Spartacus des saunas et des bars. Musclé et moustachu, fort de son récent pacs, Maître bon gay jeta un regard de mépris Sur l’homo malingre errant devant les facs Pour trouver complices à vil prix.

Songeant à l’adoption d’un petit Philippin Qu’il allait sous peu réaliser avec son concubin, Maître bon gay ne pouvait que déplorer Le farouche célibat où mauvais homo s’entêtait.

L’accueil aimable fait à l’homosexualité Dans les milieux dirigeants de la société Méritait qu’on ne ménage pas ses efforts pour s’intégrer, Pensait maître bon gay avec positivité. Traqué dans les gares et sur les trottoirs, Piégé sur Internet et pourchassé à la télé, Mauvais homo passait de sombres soirées. Il se reprochait de ne pas avoir écouté le bon gay Quand l’autre lui conseillait de mettre
fin A sa vie de débauche avec loubards et tapins Et de trouver un homme de son niveau social et de son âge Pour fonder avec lui un couple de vertu et de dévouement A qui on permettrait bientôt le mariage, Surtout si Bertrand Delanoë devenait président.

Par des sentiers obscurs chemine le mauvais homo Tandis que le bon gay avance dans la lumière Des plateaux de télévision et des studios de radio, Portant la bonne parole qui tue son ancien frère. Après être devenu monsieur Tout-le-Monde, Il revendique son droit à la différence, Alors que dans les foyers e France Le mauvais homo est appelé immonde. La morale qu’il faut tirer de cette évolution Est que l’ordre triomphe toujours de la sédition. Cette leçon vaut bien un fromage sans croûte A manger sur pain Poilâne dans un café prout-prout.

Ce délicieux chef-d’oeuvre du journaliste Patrick Besson vous est offert avec son aimable autorisation et l’autorisation du Magazine Le Point (France) et avec les remerciements de l’équipe de Gay Globe Magazine.

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SUR LE WEB
VERSION INTÉGRALE
www.gayglobe.us
www.gglobetv.com
www.le-national.com

49- Cartouche et éditorial édition Le Point 49

Wednesday, May 5th, 2010

Les dinosaures gais et le
sur-militantisme gai…
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RRSSS • Lisa Leff
Fierté LGB2T • Outgames
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Panthères Roses • Norman
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propriété et les auteurs acceptent de céder
leurs droits dʼauteur de façon permanente
mais non exclusive. Le rédacteur en chef
du Point est le seul membre québécois de
lʼInvestigative Reporters and Editors des
États-Unis et membre de lʼAssociation
Canadienne des Journalistes.
Un potentiel
premier
président du
Québec?
(Éditorial par Roger-Luc Chayer)
André Boisclair était le chef du
Parti Québécois qui tente depuis
les années 70 de mener le Québec
vers sa souveraineté et son indé-
pendance du Canada. Réputé pour
ses valeurs démocratiques fonda-
mentales, le PQ était confronté à
un nouveau chef, qui a mené son
parti vers lʼamputation presque
totale de ses élus aux dernières
élections de 2007, devenant pour
la première fois en 30 ans, un parti
tiers, insignifiant et sans pouvoir.
Le Parti Québécois, qui ne sait
vraisemblablement plus comment
endiguer le désastre causé par un
être impersonnel, froid et parfois
accusé dʼêtre un despote en de-
venir, ne parle plus dʼune seule
voix. En effet, comme un troupeau
dʼoutardes en panique, cʼest le
“chacun pour soi” dans les rangs,
il nʼy a plus de porte-parole. Celui
qui devait montrer lʼexemple dʼun
potentiel premier président dʼun
Québec souverain a montré son
véritable visage dans les dernières semaines. Alors que la plupart de ses
députés lui demandaient de démissionner et que les sondages ne lui ac-
cordaient plus que 23% des votes, encore moins que le jour de lʼélection,

André Boisclair sʼaccrochait au pouvoir, refusait dʼécouter ses membres
et députés, attaquait les autres souverainistes comme Gilles Duceppe et
accusait tout le monde, vaches et mouches comprises, de vouloir le détrô-
ner! Mais André Boisclair nʼest pas le Roi du Québec, il nʼest même pas
un notable au sein de son propre parti politique. Voilà qui nous prouve
que sʼil avait été le premier chef dʼÉtat dʼun Québec souverain, notre
nation serait en train de vivre un cruel dilemme actuellement qui aurait
le potentiel de dégénérer en une privation temporaire ou permanente de
la démocratie. Le Québec, dʼaprès son premier président potentiel, serait
peut-être devenu un diktat digne des pays les plus autoritaires actuelle-
ment au monde. Boisclair a pu potentiellement faire perdre lʼaccession à
la souveraineté du Québec par son simple amateurisme et son caractère
dʼenfant gâté pourri qui ne voulait plus lâcher ce que le peuple lui aura
donné de bonne foi pour le tester. André Boisclair devait démissionner
pour prouver au plus vite que la souveraineté est un concept qui nʼap-
partient pas plus à lui quʼà la collectivité qui ne veut plus de lui. Est-ce
que le Parti Québécois serait prêt à être dirigé par une “dame de fer”?

48- Le Courrier des lecteurs en vrac

Saturday, April 17th, 2010

Les questions adressées à la Rédaction du Point sont offertes en vrac et sans coupures sauf quant à la
longueur. Lʼobjectif étant de répondre au plus de courrier possible, certaines questions ont été coupées
ou synthétisées.
Je nʼarrive pas à imprimer
Le Point depuis quelques édi-
tions, est-ce que vous pouvez
mʼaider?
D.L. La Plaine
Cher D.L.,
La revue Le Point est disponible
dans sa version internet pour
consultation et lecture, pas pour
impression. En fait, si vous ne
pouvez télécharger ou impri-
mer la revue, cʼest que certains
mécanismes de sécurité ont été
intégrés à la revue version web
pour empêcher les modifications
éventuelles de notre matériel.
Vous pouvez donc lire la revue
mais impossible de la téléchar-
ger ou de lʼimprimer et cʼest
voulu.
Jʼai entendu dire que le Dr.
Mailloux avait une dent con-
tre les homosexuels et je me
demande ce que vous attendez
pour le questionner à ce sujet?
R.T. Gaspé
Cher R.T.,
Monsieur Mailloux a droit à
Cette édition spéciale du Point
vous est offerte gratuitement par
ses opinions comme tout le
monde, même si elles sont dif-
férentes ou inusitées. Jʼai sou-
vent répété dans ces pages ou
ailleurs que M. Mailloux avait
une intelligence extraordinaire
et que même si la forme ne plai-
sait pas à tout le monde, il fau-
drait sʼattarder un peu plus au
contenu.
Mailloux est un médecin, un
homme de science et un cher-
cheur. À ce titre il a des opinions
qui résultent de ses analyses, de
son expérience et de son vécu.
Est-ce quʼil a tort de les expri-
mer, je ne crois pas. Est-ce que
ceux qui veulent quʼil se taise
ont tort? Oui à 100% parce quʼil
viennent ainsi contrôler lʼinfor-
mation qui mʼest offerte et je
suis assez grand pour compren-
dre ce quʼon mʼexplique sans
quʼon décide pur moi.
Le Point a invité à quelques re-
prises M. Mailloux à venir nous
raconter son aventure sociale
et scientifique mais il nʼa pas
accepté notre invitation. Gay
Globe TV lui demandait plus
récemment de lui accorder une
entrevue sur quelques sujets
dʼactualité, nous attendons sa
réponse…
On ne parle plus de la poursuite
de quelques millions contre les
Outgames de la part dʼun fabri-
quant de bière gaie, quels sont
les développements?
M.M. Montréal
Chère M.M.,
Aux dernières nouvelles, cette
poursuite serait sur le point de
tomber suite à une demande de
rejet dʼaction de la part des dé-
fendeurs liés aux Outgames par
la force des choses. Toutefois, il
faut dire quʼun avis de surseoir a
été envoyé au poursuivant suite
à la faillite des Outgames il y a
quelques mois ce qui rend prati-
quement impossible la poursuite
des procédures contre la corpo-
ration des Outgames. Nous ferons
un suivi de cette affaire bientôt
car le même personnage est im-
pliqué dans un autre scandale…
Pourquoi tant de médias gais
sans distinctions?
Anonyme
Cher anonyme,
Parce que quelquʼun lit ces mé-
dias et achète de la pub dedans
tout bonnement. Il existe un cer-
tain nombre de médias sʼadres-
sant à la communauté gaie sous
forme de magazines, radios et té-
lévision et si ces médias existent,
cʼest que le public consomme ce
type de nouvelles et que les annon-
ceurs contribuent à cette vitalité.

47- Des alliances humanitaires exclusives

Friday, April 16th, 2010

Fondée par un hétéro
“Cʼest pas de sa faute, ce quʼil
fait dans sa chambre à coucher
lui appartient et ne concerne
personne, il a le droit dʼêtre hé-
téro…”, cʼest ainsi que jʼaimais
présenter le Président fondateur
du Point à une certaine époque
aux gens de la communauté gaie
qui souhaitaient transiger avec
la revue nouveau genre qui sʼof-
frait à eux.
Mais il y avait là un fait indé-
niable, celui qui avait osé pro-
poser un nouveau magazine gai
audacieux et ne tolérant pas les
images conformistes était be
images conformistes était be
images conf l et
bien hétérosexuel. Yves Daoust
aura été éditeur du Point entre
1998 et 2002 et sera resté, par la
suite, conseiller pour le nouvel
éditeur, celui qui signe encore
aujourdʼhui ce texte.
La revue dʼaffaires et de vie gaie des québécois a fait couler beaucoup dʼencre en publiant un média gai
nouveau genre qui refusait les images traditionnellement associées aux gais et lesbiennes et en offrant un
journalisme dʼenquête sérieux. En voici les principaux faits saillants…
Cette édition spécia-
le du Point vous est of-
ferte gratuitement par
Dès le début, la publication
sʼest orientée vers un contenu
spécialisé en affaires et en san-
té, reléguant les compétiteurs
au simple rang de diffuseurs
de communiqués alors que Le
Point allait au-delà de la nou-
velle, commençait son travail là
où les autres le terminaient.
Cʼest avec cette distinction en
tête que Le Point a publié de
nombreux dossiers audacieux
sur des théories SIDA novatri-
ces permettant la diffusion de
contenu qui ne trouverait jamais
place ailleurs. Dès 2002, Le
Point avait dʼailleurs surpris en
publiant des analyses exclusives
du politicien Jean-Luc Romero,
personnalité politique de lʼan-
née 2001 en France et afi n de
permettre une meilleure visibi-
lité de son contenu, sʼassociait
avec des personnalités connues
comme Elizabeth Taylor,
Doris Day, Céline Dion ou El-
ton John. Ces alliances ont tou-
tes contribuées à assurer une
meilleure diffusion du produit
Le Point et encore aujourdʼhui,
des personnalités publiques et
des stars sʼassocient toujours à
la revue, en exclusivité par-
fois, pour lui donner plus de
punch et dans certains cas, le
budget nécessaire pour publier
un contenu qui ne trouve pas fa-
cilement preneur dans le monde
commercial. Le SIDA étant un
exemple.
La Revue Le Point a été deux
fois en nomination pour deux
prix internationaux en journa-
lisme et design et son alliance
avec Gay Globe TV permet do-
rénavant de diffuser les sujets
du magazine dans un format
additionnel, soit la télé web.
Dans les pages qui suivent, nous
ferons le tour des couvertures
les plus populaires du magazine
et des textes les plus lus depuis
2002. Pour lire les éditions an-
térieures du Point, simplement
consulter le site www.gayglobe.
us, section Le Point.

46- Jean-Luc Romero sera candidat dans Paris

Sunday, April 11th, 2010

Homme politique, auteur, journaliste et militant dans la lutte contre le SIDA depuis de nombreuses
années, Jean-Luc Romero sera fi nalement candidat dans Paris aux élections législatives de juin 2007.
Le Point appuie cette candidature de grande qualité, comme pour notre ami et collaborateur Raymond
Gravel au Québec, un autre journaliste du Point se présente aux élections…
Aujourdʼhui Autrement inves-
tit Jean-Luc Romero   dans la 8
ème circonscription de Paris et
demande   à lʼUMP dʼen faire
de même    Après la nomination
de Jean de Gaulle à la Cour des
Comptes, Aujourdʼhui,  Autre-
ment a pris acte de la nouvelle
situation politique dans la hui-
tième  circonscription de Paris
qui englobe les deux tiers du 12
ème arrondissement  de la capi-
tale.
Lors de son dernier comité poli-
tique, Aujourdʼhui, Autrement a
investi son  président Jean-Luc
Romero pour porter les couleurs
de ce jeune parti  politique aux
prochaines élections législati-
ves de juin 2007 et demande à
lʼUMP de lʼinvestir à son tour.
Jean-Luc Romero est porteur
de valeurs de modernité et de
tolérance qui  caractérisent la
capitale et cet arrondissement
en pleine mutation.    Habitant
du 12 ème arrondissement de
Paris depuis 25 ans, il est actuel-
lement  le seul postulant à vivre
dans cet arrondissement – celles
et ceux qui  sollicitent lʼinves-
titure de lʼUMP nʼy vivent pas,
nʼy font pas leurs courses, nʼy
fréquentent pas les transports en
commun.
Jean-Luc Romero est aussi con-
seiller régional élu sur la liste
UMP/UDF/CAP  21 de Paris
en 2004.    Auteur en 2006 dʼun
pamphlet/programme sur Paris
en pleine mutation.   « La
Nuit des petits  couteaux – Qui
gagnera la bataille de Paris ? »,
Jean-Luc Romero, tout en  ayant
une vraie réfl exion sur Paris et
un ancrage incontestable dans le
12 ème  arrondissement, a aussi
une notoriété nationale qui sera
particulièrement  utile pour le
12 ème.
En investissant Jean-Luc Ro-
mero, lʼUMP montrera enfi n
sa volonté de donner  une juste
reconnaissance à une droite so-
ciétale et sociale que défend
Aujourdʼhui, Autrement depuis
sa création en septembre 2004.
Elle  montrera aussi son intérêt
pour les combats sociétaux que
mène Jean-Luc  Romero et qui
ont été confi squés jusquʼà pré-
sent par la gauche .
Cette édition spé-
ciale du Point vous est
offerte gratuitement
pour la lecture et les
publicités par

43- Les sages du Point se prononcent sur La mention de lʼhomosexualité des ados?

Saturday, March 20th, 2010

Le comité consultatif de la Revue Le Point a été constitué afin de trouver de nouvelles pistes de réflexion sur des sujets dʼactualité qui touchent la communauté gaie dans son ensemble.
LʼAbbé Raymond Gravel est prêtre et consultant pour de nombreux médias québécois sur les questions comme lʼÉglise ou lʼhomosexualité.
À la question si les autorités devraient dévoiler les causes dʼun suicide, sans lʼaccord des parents, je crois que non, mais avec des nuances… Par exemple, je me souviens lorsque jʼétais jeune prêtre, un de mes bons amis est décédé du sida.
À lʼépoque, cette maladie était vue comme une tare et les personnes atteintes étaient souvent rejetées même par leurs proches. Mon ami Bernard était homosexuel et avait beaucoup souffert à cause de son orientation sexuelle; dans sa famille, il ne pouvait pas en parler ouvertement. Comme le sida, à lʼépoque, était rattaché à lʼhomosexualité, cʼest évident que sa famille ne nommait pas la maladie de Bernard et faisait croire aux gens quʼil était atteint dʼun cancer quelconque…
Personnellement, je connaissais Bernard, je le savais honnête et transparent et je savais également quʼil aurait voulu que je dise, à ses funérailles, quʼil était mort de cette maladie épouvantable qui affectait surtout les homosexuels, qui cherchaient simplement à aimer, mais qui lʼont fait malheureusement un peu naïvement, sans protection, car cʼétait comme ça à lʼépoque…
Mais Bernard aurait voulu que jʼen parle, pour prévenir les jeunes, face à cette terrible maladie. Cʼest pourquoi, jʼai rencontré ses parents et je leur ai fait part de mon intention de dire la vérité pour être fidèle à Bernard, leur fils…
Finalement, les parents ont accepté et mʼont remercié de lʼavoir fait…car les nombreuses réactions quʼils ont reçues de la part des gens de leur patelin ont été une source de réconfort, dʼempathie et de sympathie de la part de tous. Cʼest pourquoi, je ne crois pas que cʼest aux médias de dire publiquement les raisons du suicide, mais cʼest aux proches de convaincre les parents pour que ça se sache, afin de prévenir et dʼaider les jeunes et les personnes à risque, comme les homosexuels ou dʼautres encore.
Lʼactualité est toujours malheureusement prolifique en matière de suicide de jeunes hommes et les exemples ne manquent pas au Québec ni en France. On ne parle toutefois presque jamais des causes de ces suicides comme lʼhomosexualité des jeunes et même si deux jeunes hommes de 14 ans se suicident par un pacte comme on a vu cet été, on ne mentionnera jamais que lʼhomosexualité a pu être à lʼorigine de cette triste affaire.
Question: Est-ce que les autorités devraient divulguer publiquement la cause du suicide quand elles en ont connaissance même si la famille ne le souhaite pas?
Comme on sait aujourdʼhui quʼune des causes importantes du suicide chez les jeunes est reliée à leur homosexualité, il faut faire des pressions auprès des médias et des autorités civiles et religieuses en place pour que lʼhomosexualité soit reconnue et acceptée et quʼon aide les jeunes à sʼaccepter lorsquʼils vivent cette réalité. Je pense que les médias peuvent jouer un rôle important en informant les gens sur les causes des suicides, sans nommer les personnes concernées. Aussi les médias doivent dénoncer les discours homophobes de certains leaders religieux, lesquels discours invitent à lʼintolérance, au mépris, aux injures, au rejet et à la condamnation des homosexuel(le)s. En 2006, dire que lʼhomosexualité est un péché grave, contraire à la volonté divine, cʼest inacceptable et ça doit être dénoncé par tout le monde. On ne peut pas se cacher derrière la religion pour justifier le racisme, le sexisme et lʼhomophobie. Si on le fait, on devient responsable de tous ces jeunes qui se suicident à cause de leur orientation sexuelle.
Au Québec comme ailleurs dans le monde, on a beau avoir certaines lois qui protègent la dignité des personnes, on a encore beaucoup de chemin à parcourir pour en arriver à la pleine égalité entre toutes les personnes, quels que soient leur race, leur sexe, leur religion ou leur orientation sexuelle. Cʼest une question de dignité et la dignité, cʼest sacré pour tout le monde. Merci!
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et fondateur de Gay Globe TV. Journaliste spécialisé, il oeuvre au sein de la communauté gaie québécoise depuis 1993.
Je ne suis pas certain quʼil faille faire une divulgation publique de lʼhomosexualité mais contrairement à dʼautres, ce nʼest pas pour le respect dû aux parents, au contraire. Si un jeune en vient à se suicider à cause de son questionnement face à lʼhomosexualité, il est évident que les parents nʼont pas été la ressource évidente pour ce jeune.
Ma réflexion se fait plus dʼun point de vue statistique. Si à chaque suicide de jeune on décidait de divulguer la raison, quelle quʼelle soit, il faudrait le faire avec lʼintention de constituer une banque dʼinformation statistique qui permettrait dʼabord de connaître la cause et ensuite dʼintervenir avec des plans et des solutions proposées aux jeunes en fonction de la cause.

43- George Michael

Saturday, March 20th, 2010

Cette biographie exclusive au Québec est offerte gracieusement aux lecteurs du Point par RTL Europe, www.rtl.fr
Star incontournable depuis ses débuts avec Wham ! en 1982, George Michael a vendu plus de 80 millions dʼalbums dans le monde et il reste lʼartiste britannique le plus programmé sur les radios ces vingt dernières années. Georges Michael entame une tournée européenne très attendue, la première depuis quinze ans. Cette tournée, baptisée “25 Live”, passera par la France pour six concerts, dont deux à Paris-Bercy qui affichent déjà complets. Elle coïncide avec la sortie prochaine du double CD “25”, une compilation qui propose également quatre titres inédits. A cette occasion, Saga retrace le parcours musical exceptionnel de George Michael qui sʼapprête à célébrer ses 25 ans de carrière.
Depuis le début de sa carrière avec Wham !, George Michael a réussi un parcours musical exceptionnel, nʼen déplaise à tous ceux qui lʼavaient un peu trop vite catalogué comme un simple produit de marketing.
Véritable phénomène de société à une époque, George Michael a choisi depuis quelques années de sʼéloigner de la médiatisation pour se concentrer sur son travail de création. Malgré quelques accrocs habilement montés en épingle par une certaine presse, il est une personnalité très éloignée de lʼimage quʼil a pu donner de lui-même à certains moments de sa carrière.
Aujourdʼhui même, George Michael entame à Barcelone une tournée baptisée “25 Live”, et qui fait référence au titre de la compilation quʼil publiera dans quelques semaines : “25”. Elle marquera ses vingt-cinq ans de carrière et proposera quatre inédits dont ce premier titre qui est déjà un succès : “An easier affair”.
George Michael est né à Finchley, une banlieue nord de Londres, le 25 juin 1963, dans une famille grecque dʼorigine chypriote. Son vrai nom est Georgios Kyriacos Panayiotou. A sept ans, George a déjà tracé son destin : il sera une pop-star. Il a douze ans lorsquʼil rencontre Andrew Ridgeley. Tous deux fréquentent la même école et très vite, ils deviennent amis. A la fin de leur scolarité, ils rejoignent un groupe de ska : The Executive. La musique du groupe nʼest pas extraordinaire, mais lʼexpérience a ceci de positif quʼelle permet à George et Andrew dʼécrire leurs premières chansons.
Bientôt, les deux amis se retrouvent sans travail. Ils passent neuf mois au chômage, dans des conditions difficiles qui leur inspirent une chanson quʼils intitulent “Wham ! rap”. Ils en font une maquette et pour faire bonne mesure, ils y ajoutent un autre titre, une première version de “Careless whisper”.
Les deux morceaux parviennent à convaincre Mark Dean, le fondateur du label Inner Vision. Il signe le duo qui prend alors le nom de Wham !, comme son rap. Wham ! publie son premier single au cours de lʼété 1982. Cʼest bien sûr “Wham ! rap (enjoy what you do)”, mais cʼest un échec. Ils auront plus de chance avec le deuxième, “Young guns (go for it)”, qui se classe N°3 dans les hits-parades anglais en octobre 1982.
Les premiers succès de Wham ! sont rassemblés sur lʼalbum “FANTASTIC” qui paraît en juin 1983 et se classe N°1 en Angleterre. George Michael nʼy cache pas ses influences Tamla Motown. Quant à Andrew Ridgeley, il y montre une grande admiration pour Elvis Presley et les Everly Brothers.
Jusque-là, la réussite de Wham ! est essentiellement britannique, mais George et Andrew pensent de plus en plus aux Etats-Unis. Le début de lʼannée 84 est consacré à lʼécriture dʼun nouvel album destiné à leur ouvrir le marché américain. Un premier extrait, “Wake me up before you go go”, sort en mai. Son succès dépasse leurs espérances les plus folles : dʼabord en Grande-Bretagne où il est N°1 dès sa sortie, puis aux Etats-Unis, où il répète cette performance.
Outre Atlantique, Wham ! est rebaptisé Wham ! U.K. pour ne pas être confondu avec un groupe américain qui porte déjà ce nom.
“Wake me up before you go go” est un succès mondial. Lʼimage de Wham !, celle de deux jeunes gens qui sʼamusent, résolument optimistes et innocents, colle parfaitement au marché visé. Cʼest une des raisons principales de cette réussite quasi instantanée. Mais George Michael pense quʼil y a toujours eu un malentendu sur la vraie nature de Wham !.
“Si nous avons réussi aussi rapidement, cʼest que nous avions parfaitement conscience de faire quelque chose de différent ; et qui nʼa pas vraiment été apprécié à sa juste valeur. Il y avait beaucoup dʼironie dans les textes de nos trois premiers singles. Mais on nous a pris pour des commentateurs sociaux ou des porte-parole de notre génération.”

“Wake me up before you go go” a été écrit, arrangé et produit par George Michael qui apparaît définitivement comme la force créatrice du duo. Le rôle de catalyseur dʼAndrew Ridgeley est moins apparent et sa marginalisation devient évidente lorsque George Michael publie un premier titre en solo, “Careless whisper”. Ce titre, qui figurait sur la première maquette du groupe, est N°1 en Angleterre et aux Etats-Unis. Pour mettre fin aux rumeurs de séparation qui se font alors insistantes, “Careless whisper” est inclus dans le deuxième album de Wham !, “MAKE IT BIG”.
Grâce à “Make it big”, Wham ! continue dʼaligner les succès comme le faisaient les meilleurs groupes dans les années 60. Après “Wake me up before you go go” et “Careless whisper”, le relais est assuré par “Everything she wants” et “Freedom”. Si lʼon fait un premier bilan, on sʼaperçoit que lʼalbum ainsi que les quatre singles qui en ont été extraits ont atteint le sommet des hit-parades en Angleterre ou aux Etats-Unis, voire dans les deux pays en même temps.
En avril 1985, ils sont le premier groupe pop occidental à se produire en Chine, à Pékin, où ils donnent un concert mémorable devant quinze mille personnes. On peut retrouver cet événement dans la vidéo “WHAM ! IN CHINA : FOREIGN SKIES”, parue lʼannée suivante. Lʼannée 1985 dans son ensemble voit le statut international de Wham ! se renforcer notablement. En un an seulement, tous formats confondus, le duo a vendu dix-sept millions de disques. Pour échapper au fisc britannique, Andrew Ridgeley sʼinstalle à Monte-Carlo, où il peut donner libre cours à son penchant pour la fête et à sa passion pour les voitures de course. Quant à George Michael, la surexposition médiatique de Wham ! commence à lʼirriter. Il veut évoluer, devenir adulte. Constatant que lʼimage quʼil donne est trop éloignée de ce quʼil est vraiment, il décide de mettre fin au duo. Il ne veut pas, selon ses propres termes, “que Wham ! devienne un mensonge”. A lʼautomne 1985, il annonce à son management la séparation de Wham !.
Pour le public, la fin de Wham ! nʼarrive pas brutalement. Elle est même savamment orchestrée jusquʼà lʼapothéose dʼun ultime concert prévu au cours de lʼété 1986. Le 26 juin, devant soixante-douze mille personnes rassemblées à Wembley, Wham ! donne son concert dʼadieu. Quand on sait quʼils ont vendu 35 millions dʼalbums en quatre ans, cela peut passer pour un véritable sabordage, mais cette décision appartient à George Michael. Quelques jours plus tard, le double album “THE FINAL”, rebaptisé “MUSIC FROM THE EDGE OF HEAVEN” aux Etats-Unis, met un terme aux quatre années dʼexistence de Wham !.
Pour aborder véritablement sa carrière solo, George Michael doit rompre avec son image de chanteur pop, à la limite de la variété. Il négocie ce virage de manière particulièrement habile en enregistrant un duo avec une chanteuse “au-dessus de tout soupçon” : Aretha Franklin. En avril 1987, “I knew you were waiting (for me)” est N°1 des deux côtés de lʼAtlantique. Cʼest le premier duo dʼAretha Franklin avec un chanteur blanc.George Michael a pris un risque certain en se mesurant à lʼune des plus grandes voix de son époque. Mais il sʼen sort plus quʼhonorablement et gagne ainsi la crédibilité quʼil recherchait depuis “Careless whisper”.
En juillet 1987, George Michael publie son premier véritable single en solo, “I want your sex”. Cette chanson, qui sera reprise dans la bande originale du film “Le flic de Beverly Hills II”, est interdite à la BBC et sur de nombreuses radios américaines. De son côté, MTV doit remanier le clip à trois reprises avant de pouvoir le diffuser. Côté ventes, cela entraîne une relative contre-performance avec une deuxième place aux Etats-Unis et une troisième en Angleterre. Mais on nʼa jamais autant parlé de George Michael. Lʼalbum “FAITH” paraît en novembre 1987 et se présente comme une véritable machine à tubes. George Michael a écrit, arrangé et produit une musique pop parfaitement en symbiose avec son temps. Cʼest un produit de consommation immédiate, accessible au premier degré.

Au cours de lʼannée 1988, quatre titres de George Michael sont N°1 aux Etats-Unis : “Father figure”, “One more try”, “Monkey” et bien sûr “Faith”, le titre générique de lʼalbum. En mai 1988, “Faith” est également classé N°1 dans les charts “Black Albums”, un exploit suffisamment rare pour justifier la fierté de son auteur.
“Pour moi, être N°1 des hit-parades noirs est la preuve que je ne suis pas un imitateur, ce dont on mʼaccuse depuis longtemps. Pour atteindre cette position, il faut que beaucoup de Noirs, petits et grands, te considèrent sincèrement comme un chanteur soul. Ce qui ne signifie pas que je sonne comme un chanteur noir ou que je sois un artiste soul ; et dʼailleurs ce nʼest pas ça qui aurait fait vendre le disque. Sʼil a marché, cʼest parce les chansons ont été enregistrées dans un contexte noir par un chanteur qui sʼest donné à fond.” A ce plébiscite des publics noirs et blancs vient sʼajouter celui des professionnels, puisque “Faith” reçoit le Grammy Award du “meilleur album de lʼannée 88”.
La réussite exceptionnelle de “Faith”, son premier album solo, ne monte pas à la tête de George Michael. Il reste lucide et déterminé. Dans une interview au New Musical Express, il confie : “Je ne suis pas du bois dont on fait les stars. Je ne suis ni Madonna, ni Prince”. Il nous explique le sens de cette déclaration.
“Depuis mon enfance, jʼai désiré être une star. Jʼai désiré que les gens mʼaiment et quʼils me reconnaissent dans la rue. Mais je nʼai jamais voulu être quelquʼun dʼautre que moi-même. Or, je pense que ceux qui sont aujourdʼhui les stars les plus éclatantes, les plus riches en couleur, les plus fascinantes, sont fondamentalement des gens qui veulent être quelquʼun dʼautre. Je pense ça de Madonna, de Prince, de Michael Jackson. Je ne me suis jamais imaginé vivre dans ce mensonge. Ce que jʼai voulu dire à lʼépoque, cʼest que je ne me voyais pas vivre en star vingt-quatre heures sur vingt-quatre.”
Lʼénorme succès de “Faith” est certes le résultat dʼune stratégie marketing particulièrement efficace, mais cela ne doit pas occulter le talent et la sincérité de lʼartiste. George Michael est un enfant des années 80 et à ce titre, il utilise avec beaucoup dʼhabileté les moyens médiatiques mis à sa disposition.
Il se remet alors au travail, mais sa tâche est difficile. “Faith” sʼest vendu à quatorze millions dʼexemplaires et il nʼest pas évident de renouveler un tel succès. Cʼest pourtant ce quʼil tente de faire avec lʼalbum “LISTEN WITHOUT PREJUDICE, VOLUME 1” qui paraît en septembre 1990.
“Listen without prejudice” nʼest pas à proprement parler un échec, mais plutôt une contre-performance. La lecture des hit-parades est sans appel. Aux Etats-Unis, terre de prédilection de George Michael, seul “Praying for time” est N°1. Quant à lʼalbum, il se classe N°2 et se vend péniblement à deux millions dʼexemplaires. En Angleterre, ce nʼest pas mieux, mais il obtient malgré tout le titre de “meilleur album de lʼannée” à la cérémonie des Brit Awards.
Le 15 janvier 1991 à Birmingham, George Michael entame la tournée “Cover to cover”. Il ne chante que très peu de ses propres compositions, six ou sept par soirée. Le reste est constitué de reprises. Il interprète notamment “Papa was a rolling stone” des Temptations, “Fame” de David Bowie, “Desperado” des Eagles, “Victims” de Culture Club, “Superstition” et “Living for the city” de Stevie Wonder, ainsi que “Donʼt let the sun go down on me” dʼElton John.
Un soir quʼil chante ce titre, Elton le rejoint sur scène pour une version dʼanthologie qui paraît en single fin 1991. Cʼest un immense succès, un N°1 mondial. La totalité des bénéfices réalisés par le disque est reversée à des associations caritatives.

Une carrière riche et prolifique
Par: RTL Photos: BBC
En juin 1992, George Michael donne trois inédits pour la compilation “RED HOT & DANCE” dont le but est de récolter des fonds pour lʼassociation “Aids Awareness” et la recherche contre le sida.
Peu de temps auparavant, le lundi 20 avril 1992, il était sur scène à Wembley pour un hommage à Freddie Mercury qui réunissait quatre-vingt-sept artistes autour des trois Queen survivants. George Michael avait interprété “These are the days of our lives” en duo avec Lisa Stansfield, et “Somebody to love”. On retrouve ces deux titres sur le mini-album “FIVE LIVE” qui est N°1 en Angleterre en avril 1993.
Lors de la parution de “Listen without prejudice, Volume 1”, en septembre 1990, le Volume 2 avait été annoncé pour lʼannée suivante. En fait, il ne verra jamais le jour, car George Michael est en conflit avec sa maison de disques, Sony.
Il considère que son dernier album sʼest mal vendu faute dʼune promotion adéquate, et que dʼautre part, il nʼa pas été soutenu efficacement dans sa campagne pour financer la recherche contre le sida. Plus globalement, George Michael affirme quʼil est bridé artistiquement et lié par un contrat tout à son désavantage.
Lʼaffaire se termine au tribunal et, en juin 1994 à Londres, après soixante-quinze jours de procès, la justice donne raison à Sony. Elle estime que “les termes du contrat semblent raisonnables et justes, quʼils ne présentent pas de restrictions particulières contre le chanteur, et ne sont pas dirigés contre lui”.
En juillet 1995, un an après le jugement rendu dans le différend qui lʼopposait à Sony, on apprend que George Michael a signé avec Dreamworks pour les Etats-Unis et Virgin pour le reste du monde. Enfin libéré, le chanteur peut se remettre au travail. Un nouveau single, “Jesus to a child”, paraît en décembre 1995. Cette ballade émouvante lui a été inspirée par la mort brutale dʼAnselmo Feleppa, un ami brésilien disparu à lʼâge de 33 ans. Cʼest un succès mondial instantané.
“Jesus to a child” est suivi par un nouvel album, le premier depuis 1990. Il sʼappelle “OLDER”, ce qui signifie “plus âgé, plus vieux” et par extension “plus mûr”. Ecrit, arrangé et produit par George lui-même, “Older” atteint le sommet des hits-parades britanniques. Aux Etats-Unis, il doit se contenter dʼune honorable sixième place.
Au printemps 1998, George Michael fait un retour tout aussi retentissant quʼinvolontaire. Dans les toilettes dʼun parc public de Beverly Hills, il est arrêté pour attentat à la pudeur par un policier en civil à qui il aurait fait des avances. Lʼendroit est réputé pour être fréquenté par la communauté homosexuelle de Los Angeles. Quelques jours plus tard, le chanteur déclare sur CNN : “Cela ne me pose aucun problème que les gens sachent que jʼai en ce moment une relation avec un homme”. Avant dʼajouter, exaspéré : “De toute façon, qui cela intéresse de savoir si je suis gay ou hétéro ? Quʼest-ce quʼils sʼimaginent, quʼils ont une chance de se taper George Michael ?”
Cette parenthèse sur sa vie privée refermée, il propose alors la double compilation, “LADIES & GENTLEMEN : THE BEST OF GEORGE MICHAEL”, un panorama complet de sa carrière solo. Le premier CD, “For the heart”, présente le côté romantique de George Michael et contient surtout des ballades. Le second, “For the feet”, met lʼaccent sur lʼaspect funky et dansant de sa musique.
Outre les plus grands succès de George Michael, “Ladies & gentlemen” propose trois inédits. Dʼabord “Outside”, dont la vidéo tourne en dérision la mésaventure du chanteur au printemps précédent. Puis la ballade “A moment with you”, une allusion ironique à sa rencontre avec lʼagent Marcello Rodriguez, le policier qui lʼavait arrêté. Et enfin la reprise du classique de Stevie Wonder, “As”, quʼil interprète en duo avec la chanteuse Mary J. Blige. Pour dʼobscures raisons contractuelles, ce dernier titre ne figure pas sur lʼédition américaine de lʼalbum.
À 35 ans, George Michael a déjà vendu 60 millions de disques. Modeste mais conscient de son statut, il nous confie quelques pensées sur sa condition de vedette et sur ses ambitions dʼartiste. “En tant que pop-star, je ne crois pas que je sois important. Je pense que peu de pop-stars sont importantes aujourdʼhui, du moins dans le sens où elles le furent dans le passé.

Et je ne crois pas que je laisserai un grand souvenir de mes prestations scéniques. Par contre, je suis sûr dʼêtre bien meilleur chanteur que je nʼaurais pu lʼimaginer un jour. En fin de compte, je veux laisser une trace comme auteur. Cʼest bien dʼavoir une passion, quelque chose qui te guide tout au long de ta vie. Dʼun point de vue artistique, bien des gens aimeraient laisser quelque chose qui ferait quʼon se souvienne dʼeux. Pour moi, ce sont des chansons. Je peux laisser des chansons qui auront un sens pour les générations futures.”
En 1999, George Michael propose un album de reprises, “SONGS FROM THE LAST CENTURY”, une façon très personnelle de saluer le siècle finissant. Il a choisi de rendre un hommage très jazzy, presque classique, à des compositions et à des artistes quʼil aime particulièrement et qui ont marqué leur époque : par exemple, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Nina Simone, Frank Sinatra, mais aussi Roberta Flack, U2 et Police.
En octobre 2000, pour la somme de un million quatre cent cinquante mille livres sterling, George Michael achète aux enchères le piano sur lequel John Lennon avait composé “Imagine”. Il en fait don au musée de Liverpool consacré aux Beatles.
En mars 2004, il publie “PATIENCE”, son premier album de matériel original en huit ans. On y retrouve deux singles parus dans lʼintervalle, “Shoot the dog” et “Freek !”, mais ce dernier est proposé dans une nouvelle version. En revanche, “The grave”, la reprise de lʼhymne pacifiste de Don McLean quʼil avait enregistrée en mars 2003, au moment du second conflit en Irak, nʼa pas été retenue. “Patience” paraît sur le label de George Michael, Aegean, distribué par Sony.
En septembre 2005, George Michael chante en duo avec Ray Charles sur “Blame it on the sun”, un extrait de lʼalbum “GENIUS AND FRIENDS”. Sur le même principe, on le retrouve avec Tony Bennett sur “How do you keep the music playing”.

Cartouche édition 43 Le Point

Saturday, March 20th, 2010

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42- Nouvelles brèves de la vie gaie nationales et internationales

Wednesday, March 17th, 2010

Cʼest reparti pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale
Québec, le 8 août 2006 – La saison 2006 -2007 commence pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale (LIVC). Le match dʼouverture aura lieu le mardi 26 septembre 2006 au bar le Drague à 21h00.
Tous les autres mardis au Cabaret Club Le Drague, à partir de 21h00, retrouvez les rouges, les bleus et les noirs sʼaffronter pour une année explosive dʼimprovisation.
Pour toutes les personnes qui désirent faire partie de la LIVC, les auditions auront lieu au Cabaret Club Le Drague, le mardi 12 septembre prochain à 20h00.
Pour vous inscrire, indiquez nous votre nom, vos coordonnées ainsi que le rôle souhaité dans la ligue (joueur, arbitre, animateur,…) à lʼadresse suivante : [email protected] Pour de plus amples renseignements sur la ligue, consulter notre site Internet www.livc.org
Brad Pitt et Angelina font chambre à part…
(Actustar) – Le couple le plus observé de la planète ne dort plus dans la même chambre depuis quelques semaines. Brad Pitt et Angelina Jolie ont trouvé un compromis pour préserver le sommeil de lʼacteur qui tourne en ce moment Oceanʼs 13.
Lʼacteur dort dans une chambre dʼamis, alors que lʼactrice est restée dans la chambre parentale avec Shiloh Nouvel, née le 27 mai dernier, et qui pleure toutes les nuits. Lʼactrice ne se voit pas un seul instant séparée de sa fille et est heureuse de passer ses nuits avec elle, dʼautant que Brad Pitt reste disponible dès quʼelle lʼappelle.
LʼAlterno, le petit bar gai du Vieux-Québec
(Le Point) – On a beau dire «petit» en parlant de lʼAlterno, en fait, il nʼest pas si petit que ça si on doit se fier à notre visite des lieux.
Nouvellement ouvert tout juste derrière la porte St-Jean, dans le Vieux-Québec, lʼAlterno commence à faire sa niche dans le petit marché de la Capitale en offrant quelque chose de différent aux gais.
«Je ne voulais pas faire de compétition avec les bars gais historiques bien implantés dans la ville, qui sʼimpliquent déjà beaucoup dans la vie gaie locale. Je voulais plutôt offrir une alternative qui viendrait compléter le paysage des bars sʼadressant à une clientèle gaie, dans ma ville», déclare Benoît Ouellette, patron de lʼAlterno.
«Qui dit bar gai dit implication dans sa communauté et jʼai lʼintention de participer à ma façon à lʼactivité économique gaie», conclut Benoît. LʼAlterno est situé au 1018, rue St-Jean, à deux pas du Capitole de Québec et est ouvert tous les jours.

42- Est-ce que contribuer à la lutte contre le SIDA c’est commencer par s’aider soi-même?

Wednesday, March 17th, 2010

Dans le cadre de notre question au comité de réflexion du Point, nous publions les réponses du comité restreint, notre confrère Jean-Luc Romero étant en voyage depuis plus de 5 semaines pour couvrir les conférences mondiales sur le SIDA et les droits des gais et notre ami Michel Girouard nʼayant pas eu le temps de répondre vu son emploi du temps fort périlleux. Ils seront tous de retour dans la prochaine édition.
Dans un article déjà publié dans Le Point et lors dʼune entrevue sur Gay Globe TV à propos de la vie gaie au Liban, notre invité Bertho Makso lançait un appel à lʼaide aux gais et lesbiennes du Québec pour quʼils versent des fonds au groupe gai arabe HELEM qui, à son tour, vient en aide aux femmes enceintes du Liban et aux enfants dans la misère à cause des bombardements. Pas très gai comme cause… En Afrique, des centaines de milliers de sidéens meurent chaque année laissant des millions dʼenfants orphelins, sans soins, dans la misère la plus totale.
Au Québec, il existe depuis 2004, un laisser-aller complet de la part de lʼÉtat face au SIDA et les taux de transmission de la maladie à Montréal sont les mêmes quʼavant la trithérapie, comme dans les années 80 avec des jeunes qui meurent plus que jamais. Est-ce que nous devrions concentrer lʼaide que nous souhaitons apporter comme gais à des causes locales ou considérer la mondialité dans son ensemble, fermer les yeux sur les jeunes qui meurent du SIDA au Québec pour aider un adulte africain à survivre plus longtemps?
Je sais que la question est crue mais lʼactualité nous pousse à nous interroger sur nos priorités. Il ne sʼagit pas ici de culpabiliser quiconque souhaiterait ne pas donner quʼau Québec, au contraire même, mais si lʼÉtat québécois refuse dʼinvestir dans la prévention de la maladie, est-ce que le public lui, serait en droit de le faire pour sauver la vie de ses propres enfants avant ceux des autres pays?
Raymond Gravel est prêtre et a défendu à de nombreuses reprises les droits des gais au mariage et à lʼégalité sociale:
Je crois sincèrement que ce nʼest pas aux gais plus quʼaux autres de financer ou dʼaider des pays qui vivent des tragédies comme la guerre au Liban ou le Sida en Afrique. Par ailleurs, quʼon demande aux associations gaies dʼinvestir plus dʼargent pour la cause du Sida ou des droits humains dans les autres pays, je ne suis pas tout à fait en accord avec ce principe, car il appartient à tous les êtres humains, quels que soient leur orientation sexuelle ou leur statut social dʼêtre solidaires des exclus, des marginalisés dʼautres sociétés et surtout des pauvres et des moins bien nantis. Et comme il y a de ces pauvretés chez nous, il faut sʼassurer que lʼaide parvienne aussi aux plus mal pris dʼentre nous…
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et administrateur de Gay Globe TV:
Je suis absolument convaincu que le point de départ de toute aide volontaire ou financière doit être au bercail, ici même. Pour mieux aider, il faut commencer par sʼaider soi-même et quand les jeunes cesseront de mourir ici, on pourra toujours trouver des causes ailleurs qui sauront nous valoriser autant quʼen étant là pour nos compatriotes… Ici avant tout!
Page 2

42- Les Outgames de Montréal rentables uniquement dans l’imaginaire des organisateurs La bulle éclate…

Wednesday, March 17th, 2010

Des produits promotionnels des Outgames fabriqués dans des pays anti-gais…
Par Gabriel Béland, La Presse
Des articles promotionnels officiels des Outgames ont été confectionnés dans des pays où lʼhomosexualité est interdite ou violemment réprimée, a constaté La Presse. Ainsi, des articles officiels des Outgames provenant du Bangladesh, du Sri Lanka et du Guatemala seront proposés aux amateurs de souvenirs.
Un commerce du Village gai propose ainsi un kangourou «officiel» des Outgames. Fabriqué au Bangladesh, il est vendu au prix de 65$. Or, ce pays interdit lʼhomosexualité, tout comme le Sri Lanka, dʼoù provient un autre article. «Il y a une loi contre la sodomie au Bangladesh», explique Scott Long, responsable de la campagne lesbienne, gai, bisexuel, transgenre à lʼorganisme Human Rights Watch.
Les Outgames responsables de la première violation des droits des gais et lesbiennes au monde…
Suite à lʼadoption de la Déclaration de Montréal, les Outgames eux-mêmes révoquent lʼaccréditation dʼun journaliste du Point parce quʼil “nʼa pas écrit ce quʼil fallait à leur sujet” violant ainsi la libre circulation des journalistes gais. LʼONU sera saisie de cette violation dʼici quelques jours. Les responsables de M2006 refusent de sʼexpliquer.

Divers/Cité annonce des pertes, une diminution
majeure du nombre de participants, pendant les
Outgames
Quelques jours après la fin des Outgames, qui se déroulaient en même temps que la célèbre fête Divers/Cité, la gay pride montréalaise si vous préférez, les administrateurs de la Fierté gaie annonçaient une diminution de 20% tant sur les ventes que sur le taux de participation.
Dans une entrevue accordée au journal Le Devoir, Suzanne Girard, directrice générale de la Fierté gaie montréalaise annonçait cette diminution majeure en accusant les Outgames dʼen être lʼorigine avec la confusion engendrée par les dates et les événements.
Le succès de cette 14e édition est en effet quelque peu mitigé au niveau de lʼassistance générale et des revenus projetés. « Malgré lʼassurance des autorités municipales, provinciales et fédérales qui nous promettaient mer et monde avec la tenue des Outgames en même temps que Divers/Cité, notre événement a subi une baisse de près de 20% au niveau de lʼassistance, de même quʼau niveau des revenus projetés », explique Suzanne Girard, directrice générale de Divers/Cité. «Étrangement, ce sont les touristes qui semblent avoir le plus manqué à lʼappel, et ce malgré une augmentation notable de notre plan média», ajoute Mme Girard.

Cartouche Le Point 42

Wednesday, March 17th, 2010

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The News Director of Le Point Magazine is a member of the Canadian Association of Journalists (member of the gay & lesbian caucus) and of the US Investigative Reporters and Editors Organisation.

41- Quelques nouvelles brèves du monde entier … et de par le vaste monde !

Wednesday, March 17th, 2010

Première victoire pour les homosexuels en Pologne
Malgré les pressions, la Parade de lʼégalité a eu lieu sans heurts à Varsovie.
«Cette fois-ci, on a gagné, se réjouit Robert Biedron, président de la Campagne contre lʼhomophobie. Cʼest la première parade depuis longtemps où il nʼy a pas eu dʼagression et où lʼambiance était détendue.» Malgré des pressions de lʼextrême droite pour la faire interdire, la Parade de lʼégalité sʼest déroulée samedi à Varsovie sans incidents, hormis quelques oeufs lancés contre les manifestants.
Zurich: manifestation pour lʼacceptation des
homosexuels
ZURICH (AP) – Entre 4.000 et 5.000 personnes sont descendues dans les rues de Zurich samedi pour réclamer lʼacceptation de lʼhomosexualité.
Ils demandaient notamment que ce thème soit intégré dans les plans dʼenseignement cantonaux. Malgré 30 ans de lutte et des succès politiques comme le partenariat enregistré, le pas entre la tolérance et lʼacceptation est beaucoup plus grand que prévu, selon les milieux homosexuels. AP
Le gouvernement australien invalide le mariage homosexuel

Le gouvernement conservateur australien a invalidé mardi une loi de lʼÉtat du Territoire de la capitale dʼAustralie (ACT), où est situé Canberra, qui autorisait les mariages homosexuels.
Ce texte, le premier du genre dans le pays, devait permettre aux gays et aux lesbiennes de pouvoir contracter une union civile qui aurait eu la même reconnaissance quʼun mariage.
Le gouvernement fédéral a indiqué mardi que la loi serait invalidée à partir de minuit, après un rejet du texte par le gouverneur général, Michaël Jeffrey. Représentant de la reine dʼAngleterre en Australie, ce dernier y fait office de chef de lʼÉtat, aux fonctions essentiellement protocolaires.
Lʼhomosexualité, un tabou en Chine?

Alors que certaines publications chinoises refusent encore dʼaborder le sujet de lʼhomosexualité, la société, elle, élargit de plus en plus son horizon. Le sujet est aussi accepté que le fait dans les milieux instruits pour le moins. Il faut dʼabord savoir que lʼhomosexualité nʼest pas illégale en Chine, et quʼelle a été retirée de la liste officielle des désordres mentaux en 2001.
En mars 2006, lʼAssemblée populaire nationale (corps législatif) et la CCPPC (comité consultatif) ont tenu ce quʼil est convenu dʼappeler « les deux grandes réunions » annuelles. Li Yinhe, de lʼAcadémie des sciences sociales de Chine, et première psychologue chinoise à se spécialiser en sexologie, a fait une percée en présentant une motion sur le mariage entre personnes du même sexe.
Lors de la Journée du sida, le 1er décembre, des homosexuels chinois ont organisé diverses activités dʼinformation à travers le pays, dont la distribution gratuite de préservatifs. Depuis la rentrée 2005, lʼuniversité Fudan de Shanghai offre un cours sur lʼhomosexualité, qui a attiré pas moins de 1 745 étudiants.

Gay bashing dans le Village gai de Montréal Encore de fausses rumeurs…

Wednesday, March 17th, 2010

On a déjà assez de mal à gérer ce qui est réel, voilà que le site Internet de XXXXXX, le XXXXXXXXXX si vous préférez, publiait une nouvelle, le 19 juin dernier à lʼeffet quʼil existerait dans le Village gai de Montréal une nouvelle organisation spécialisée dans le gay bashing. Le gay bashing, pour ceux qui ne connaissent pas le terme, est lʼacte dʼagresser physiquement une personne en raison de son homosexualité. Dʼaprès la nouvelle publiée sur XXXXXXXXXXXX: <<René est infirmier et a eu trois cas à lʼhôpital depuis une semaine, qui ont été victimes dʼagres-
sions violentes. Lʼhistoire dit que le réseau est composé de plusieurs gars ( beaux gars dans la trentaine ) qui vont dans les bars gais pour rencontrer et laisser leur numéro de téléphone aux victimes. Pour ensuite, que les victimes les rappellent et invitent lʼagresseur à leur appartement. Une fois chez la victime, lʼagresseur attaque la gars, le bat ( jusquʼau point quʼil tombe sans connaissance ) et ensuite vol tous les biens dans lʼappartement et quitte laissant la victime souffrante. Lʼagresseur utilise un nom différent et a un numéro de cellulaire différent à chaque fois.>> (Sic)
Vérification faite auprès de la constable Ouellette du poste de quartier 22 dans le Village gai de Montréal, non seulement cette nouvelle est fausse, mais elle doit être considérée comme une simple légende urbaine: “Il nʼexiste aucun rapport dʼévénement correspondant à de tels actes, les policiers nʼont aucune information qui confirmerait ces supposées agressions”, déclare la policière. Cette fausse nouvelle sʼinscrit malheureusement dans une série de fausses informations circulant depuis quelques années quant à des agressions homophobes dans le Village alors quʼelles nʼexistent tout simplement pas. Un peu comme si des groupes ou des individus avaient quelque chose à gagner, comme des subventions par exemple, à faire circuler ces fausses informations. Allez savoir…

Thérèse Perron nous quitte beaucoup trop tôt

Saturday, March 6th, 2010

La bâtisseuse de la communauté lesbienne du Québec, qui voulait bâtir la communauté
autour de thèmes communs et du respect, nonobstant les opinions individuelles, nous quitte
subitement avant de pouvoir nous dire “au revoir”…

Dans l’édition 66 de Gay Globe
Magazine, celle juste avant
celle-ci, nous vous parlions de
l’état de santé de Thérèse Perron,
fondatrice de la revue lesbienne
Entre Elles sans nous
douter qu’elle vivait ses derniers
instants. Nous lui souhaitions un
prompt rétablissement mais le
destin a voulu qu’elle nous quitte
rapidement, des suites d’un
cancer agressif et fulgurant.
Je n’aime pas quand on dit aux
nouvelles qu’une personne
meurt parce qu’elle perd son
combat. C’est ‘looser” comme
affirmation et beaucoup de personnes
atteintes de maladies
graves et mortelles décident
de cesser leur combat pour se
concentrer sur les derniers instants
de la vie. Il ne s’agit alors
certainement pas de combat
perdu, nous devrions parler
plutôt de sage décision et aussi
de voir en la mort, une solution
inévitable et moralement acceptable.
Voir notre dossier sur
l’euthanasie dans ces pages…
Thérèse Perron est de ces grandes
dames du Québec qui concrétisait
la révolution tranquille
au quotidien. Elle n’était pas
médaillée de l’Assemblée nationale
du Québec ni de l’Ordre
du Canada, on ne lui consacrait
Thérèse Perron maniait avec
brio l’art de la diplomatie, n’acceptant
jamais que les idées
séparent les coeurs et espérant
toujours une communauté unie
autour de débats évolutifs.
Elle me rencontrait régulièrement
pour parler des mauvais
coups de la communauté mais
ne voulait pas les dénoncer,
elle ne voulait que mieux les
comprendre.
Elle me téléphonait souvent
aussi pour me proposer des
idées que nos médias pourraient
développer en commun.
Quand elle avait besoin du logo
d’un client qui était déjà chez
nous, elle me disait “hey Roger,
si tu me prêtes le logo, je
te paie un souper chez Donnatella”,
comment résister à une
telle collaboration? Car souper
avec Thérèse était de ces moments
où même si elle était bien
humble, pouvait nous donner
le sentiment d’être quelqu’un.
Madame Thérèse Perron est
décédée le 5 février dernier à
sa résidence laissant dans le
deuil ses enfants et surtout, la
communauté gaie et lesbienne
et nous la remercions pour
l’ensemble de son oeuvre. Bon
voyage Thérèse…
pas de plaques ou de statues
dans les parcs ni de bourses à
son nom dans les universités et
pourtant, elle accomplissait au
quotidien des actes de grande
bravoure et de révolution culturelle
en publiant un petit truc
tout simple, un magazine pour
femmes lesbiennes.
Non seulement elle réussissait
à le faire au péril parfois de sa
qualité de vie et devant une adversité
toute macho de la part
d’une société pas tout à fait
prête à reconnaître les femmes
lesbiennes comme de simples
femmes ordinaires, elle réussissait
à fonctionner au mieux
de ses capacités, en coupant
parfois les coins, pour sortir
une revue pas toujours rentable
mais qui célébrait toujours
le fait d’être une femmes libre,
une femme épanouie qui voulait
faire de l’acceptation de la
“différence” un acte banal et
ordinaire.
Elle avait une belle base d’annonceurs
qui l’aimaient et qui
voulaient la suivre dans cette
aventure. C’est à posteriori que
nous devons lui dire qu’elle a
bien fait, que son oeuvre a été
bénéfique pour nous tous et que
pour cela, nous avions pour elle
une affection intense.

Accord de règlement

Saturday, January 23rd, 2010

Accord de règlement
Par : GGMAG et 656870-0 Inc.

Suite à un litige survenu à la fin 2006 portant alors sur une intention d’acquisition de la Revue Le Point, des procédures judiciaires ont été intentées à Montréal.

Or, une entente de règlement est survenue le 15 janvier 2010 mettant un terme définitif à ce litige à la satisfaction de toutes les parties.

Cette entente comprend la cession de toutes les revendications de M. Lemire, des droits d’auteur, des revues Le Point, de toutes les raisons sociales impliquées et de l’ensemble des objets de la vente à Roger-Luc Chayer, éditeur et propriétaire du magazine.

M. Roger-Luc Chayer est donc confirmé dans son poste d’éditeur et propriétaire du magazine et de ses divisions, poste qu’il occupe depuis 2002.

L’accord de règlement confirme que M. Chayer est le seul propriétaire de la Revue Le Point et qu’il en possède tous les droits afférents.

Entente de règlement historique

Monday, January 18th, 2010

COMMUNIQUÉ

Suite à un litige survenu à la fin 2006 portant alors sur une intention d’acquisition de la Revue Le Point, des procédures judiciaires ont été intentées à Montréal. Or, une entente de règlement est survenue le 15 janvier 2010 entre Roger-Luc Chayer, éditeur du Point et François Robert Lemire, Président de la compagnie 656870-0 Canada Inc. mettant un terme définitif à ce litige à la satisfaction des deux parties.

Cette entente comprend la cession de toutes les revendications de M. Lemire, des droits d’auteur, des revues Le Point, de toutes les raisons sociales impliquées et de l’ensemble des objets de la vente à Roger-Luc Chayer, éditeur et propriétaire du magazine.

M. Roger-Luc Chayer est donc confirmé dans son poste d’éditeur et propriétaire du magazine et de ses divisions, poste qu’il occupe depuis 2002.

L’accord de règlement confirme que M. Chayer est le seul propriétaire de la Revue Le Point et qu’il en possède tous les droits afférents.

Le drame haitien version revue Le Point

Sunday, January 17th, 2010

Le drame haitien vécu actuellement par ce pays, suite au tremblement de terre qui a dévasté la capitale la semaine dernière, nous touche tous ici à Gay Globe Magazine de façon toute particulière. Notre média, s’adressant à la communauté gaie, a toujours eu un lien privilégié avec les personnes de cette communauté. À une certaine époque même, 50% du personnel était d’origine haitienne et il s’agissait d’employés de très haut niveau qui contribuaient avec passion à une publication gaie et ce, même si dans certains cas, ils n’étaient pas gais.

Encore aujourd’hui, nous sommes très inquiets car nous ne savons pas ce qu’il est advenu de ces employés, est-ce qu’ils sont sains et saufs ici à Montréal? Nous n’en savons rien.

Contrairement à ces pseudo-coopérants qui prétendent servir ce pays en empochant un salaire et en se prenant parfois pour des conquérants napoléoniens, nous à la revue Gay Globe (anciennement Le Point) croyons que de venir en aide à un peuple dans le besoin ne signifie pas de faire de l’argent sur son dos. Afin d’illustrer cela et par respect pour notre personnel, il a été décidé de verser la semaine dernière un don directement à la Fondation Clinton-Bush pour la reconstruction du pays. Notre don correspod à un mois de salaire pour deux employés.

Nous en sommes fiers parce qu’ils nous ont montré qu’ils avaient un grand coeur et une générosité unique au sein de notre entreprise, nous pouvons bien leur rendre la pareille. Si vous souhaitez vous aussi contribuer en donnant à une organisation sérieuse et crédible, tout en évitant de payer le salaire de pseudo-coopérants comme certains membres de notre communauté gaie aiment beaucoup nous le rappeler, visitez le http://clintonbushhaitifund.org et faites votre don.

ET de grâce, ne donnez pas un rond à des individus ou des organismes non crédibles, tout ce qu’ils veulent c’est votre argent, ils n’ont rien à foutre d’Haiti.

Une naissance annoncée…

Saturday, August 8th, 2009

Quelque chose de grandiose va se produire d’ici quelques semaines, la naissance d’un nouveau concept, un événement média encore plus grandiose que la naissance en 2006 de Gay Globe TV. Il s’agit de la nouvelle revue Gay Globe Magazine, qui remplacera définitivement la Revue Le Point dès sa prochaine édition et qui correspondra à l’intégration totale du Point à Gay Globe TV.

Gay Globe Magazine est le seul magazine gai au Québec, il n’en existe aucun autre. Il y a des guides, des agendas et des bottins, ou encore des feuillets sur le nightlife mais il n’existe qu’un seul magazine, dans le format traditionnel si cher à la communauté (8.5 X 11 pouces), c’est Gay Globe Magazine. Unique, jamais copié, encore moins égalé!

Gay Globe Magazine

Gay Globe Magazine

Le nouveau Magazine, qui vient répondre à un désir souvent exprimé par les lecteurs et les annonceurs, ne fera que dans l’information pure et limpide tant sur la santé, l’économie et l’ensemble des sujets qui intéressent les gais mais dans une perspective mondiale, globale et à la fine pointe de l’actualité. Comment y arriver?

En ne publiant que des textes recherchés qui seront souvent exclusifs ou si récents qu’ils risquent de ne se retrouver que dans Gay Globe Magazine. On se jettera sur Gay Globe Magazine pour le dévorer et le déguster. Le concept Gay Globe TV s’est taillé une place de grand choix depuis son lancement en 2006, occupant la première place absolue dans le palmarès des médias gais du Québec, loin devant Fugues et les autres publications gais ou lesbiennes. Le contenu est étudié afin de correspondre exactement à ce que veulent les hommes gais du Québec, les analyses sont franches, directes, blindées et indépendantes. Gay Globe Magazine fera encore mieux, intégrant l’ensemble des recettes qui font de GGTV un succès à la formule Magazine qui plaît tant avec Le Point.

Gay Globe Magazine viendra donc remplacer Le Point, qui cesse donc d’être publié dès maintenant, dès le 1er août 2009. Le nouveau magazine sera publié en maintenant les numéros de publication du Point puisqu’il ne part pas à neuf mais se transforme, s’intègre à GGTV et se développe pour conquérir de nouveaux marchés et pour consacrer définitivement la place de leader de Gay Globe. Le tout, gratuitement…

Le Point 61: Éditorial

Thursday, May 21st, 2009

Les médias gais changent

Depuis environ deux ans, les médias gais se restructurent pour affronter un marché en pleine mutation et tous sont d’accord pour dire que l’Internet a été à l’origine de ces profondes mutations. Le marché gai a beaucoup bougé aussi avec la disparition de la Voix du Village suite à un jugement de fraude, le magazine RG a été vendu et avec son édition d’avril 2009, prenant un virage porno plus spécialisé probablement pour attaquer sur son propre terrain son compétiteur Zip, a choisi sa nouvelle vocation, laissant à la Revue Le Point le soin de continuer dans le domaine plus sérieux du journalisme professionnel et demeurant la seule publication gaie de format magazine.

Nous profitons aussi de cette édition pour lancer une série spéciale que seul Le Point peut traiter sérieusement, la préparation à la retraite et à la fin de vie des hommes gais, qui n’a rien à voir avec les normes et standards de la société actuelle. La retraite chez l’homme gai n’est plus synonyme de diminution de capacités ou de perte d’autonomie, au contraire, les vieux gais se révoltent et refusent les images traditionnelles associées à la vieillesse. Le Point traitera de ces question et aussi des traitements anti-âge relevant de la médecine de pointe dans les prochaines éditions, attendez-vous à des dossiers révolutionnaires et innovateurs!

Pourquoi le .US après gayglobe.us? Cette question nous revient souvent et je vais y répondre immédiatement. Les normes publicitaires au Canada en matière de télé et surtout les visées contrôlantes du CRTC nous obligent à gérer notre site de WebTV de manière à lui assurer toute l’indépendance requise, comme nous oeuvrons dans le monde gai. En maintenant un bureau aux États-Unis, en hébergeant notre contenu aux States et en utilisant un nom de domaine américain, nous nous protégeons des contrôles parfois absurdes du CRTC en matière de télévision. Voilà tout!
Le mot du DIRECTEUR
Par : Michel Cloutier
Directeur média de la Revue Le Point
et de Gay Globe TV

Québec mon amour! Pour ceux qui l’ignorent, sachez que je suis celui qui était responsable, dès 2002, de développer le marché du Point dans la belle ville de Québec. Lors de mon dernier séjour, j’ai pu constater que j’avais eu raison. La ville est propre, les gens sont chaleureux et les parcomètres sont encore abordables… On ne sent pas la récession contrairement à Montréal. C’est pourquoi Le Point se fait un devoir d’être encore plus présent à Québec. Ceci étant dit, n’hésitez pas à nous communiquer tout événement à venir dans votre belle région en nous envoyant un simple courrier électronique à l’adresse [email protected]