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Eclairage sur le suicide chez les homosexuels

Friday, June 6th, 2014

Media-presse.info

Une des fables concernant l’homosexualité vient d’être mise à mal. Le taux de dépression et de suicide (un sur huit) des homosexuels tiendrait du rejet dont ils font l’objet venant de leur famille. Une étude vient d’infirmer cette allégation.

Dr Delaney Skerrett dirige une équipe de chercheurs de l’Institut australien pour la recherche sur le suicide et la prévention (AISRAP) dans le Queensland. Il a constaté que la principale cause de suicide chez les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) était le stress lié à leurs partenaires « de cœur ». Ceci étant d’ailleurs en partie le cas pour les « hétéros » mais de manière moins fréquente. L’étude, qui a été publiée le 2 avril dans Asie-Pacifique psychiatrie, a constaté que «les personnes LGBT ont connu des problèmes de relation « plus souvent » que chez les hétérosexuels »  

Cela confirme des études antérieures constatant que les homosexuels sont également confrontés à des taux plus élevés de violence conjugale que les hétérosexuels. Une étude de 2007 dans le Journal de santé en milieu urbain, publiée par la New York Academy of Medicine, a constaté que 32 pour cent des homosexuels ont été abusés par au moins un partenaire au cours de leur existence. Leurs vies est faite de découragements ; ce qui les mène à la dépression et au suicide plus qu’à d’autres troubles psychologiques. Skerrett conclut de la manière suivante : la dépression afflige de façon disproportionnée les homosexuels actifs. Peter Sprigg, spécialiste des études politiques à la  Family Research Council , a déclaré à LifeSiteNews que l’étude ajoute : les causes du suicide et de la dépression dans la communauté homosexuelle sont plus complexes que ce qu’affirment les gays.

Apparemment l’explication donnée à cette situation est que les homosexuels sont les victimes de l’homophobie, de la ségrégation, du rejet venant essentiellement de leur famille qui est la relation naturelle la plus proche; ce serait le « carburant » de ces suicides. Le tout entretenu chez les chrétiens homosexuels par des idées religieuses affirmant qu’ils doivent s’abstenir de relations sexuelles. Il rejette catégoriquement ces explications.

Le Dr Skerrett s’est spécialisé dans la recherche des causes du suicide chez les homosexuels. Pour lui, la justification de cette situation ne pourrait se trouver dans la relation familiale immédiate. En une deuxième étude il va étendre ses recherches à l’attitude des proches comme la famille plus éloignée, les amis, les voisins. Le but étant de trouver une approche permettant d’élaborer une solution préventive. Ce qui en réalité n’est pas facile. En effet à ce jour, alors que le génome se découvre chaque jour un peu plus, aucun gène de l’homosexualité n’a été découvert. Celle-ci ne serait pas innée mais acquise. Pourquoi et comment ? Il y a tout un monde sociétal dont l’influence reste à découvrir. Ce à quoi s’attache le savant qui par ailleurs ne prend aucune position morale sur la question et ne porte pas de jugement sur l’homosexualité. En scientifique il se borne aux faits-eux-mêmes.

Italie : le suicide d’un jeune homosexuel secoue le pays

Monday, November 4th, 2013

Metronews

SOCIETE – Un jeune homosexuel de 21 ans s’est suicidé à Rome, le troisième en un an. Dans sa lettre d’adieu, il dénonce le climat d’homophobie qui règne dans la péninsule.

Malgré les manifestations de fierté homosexuelle comme la Roma pride, ici en juin dernier, l'homophobie est encore présente en Italie.

Malgré les manifestations de fierté homosexuelle comme la Roma pride, ici en juin dernier, l’homophobie est encore présente en Italie. Photo : FILIPPO MONTEFORTE / AFP

C’est une tragédie qui illustre une fois de plus le climat d’homophobie qui pèse sur l’Italie. Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homosexuel de 21 ans s’est jeté du onzième étage d’un immeuble de Rome. En guise de testament, le malheureux a laissé une lettre où il écrit : “Je suis gay. L’Italie est un pays libre mais l’homophobie existe et ceux qui ont ce type d’attitudes doivent se confronter à leur conscience”.

Sous le choc, les parents du désespéré, qui suivait des études d’infirmier, ont affirmé ignorer tout de l’orientation sexuelle de leur fils : “Nous ne savions pas que notre fils était homosexuel, ni de son mal-être quand il était confronté à l’homophobie.”

“Arriération culturelle de notre pays”

Ce nouveau suicide n’a pas tardé à faire réagir les élus. Nicola Zingaretti, le président de la région, a ainsi écrit sur Facebook : “Le phénomène de l’homophobie est un drame poignant auquel nous devons mettre fin […] parce qu’il est inacceptable que surviennent encore des tragédies similaires.” Le maire de Rome, Ignazio Marion, quant à lui, n’a pas mâché ses mots pour commenter la triste nouvelle : “Je n’appellerais pas ça un drame mais le fruit de l’arriération culturelle de notre pays sur la question des droits.”

Ce suicide est le troisième recensé en douze mois dans la capitale italienne. En novembre 2012, un lycéen de 15 ans avait mis fin à ses jours en se pendant avec une écharpe. Homosexuel affiché, il était souvent victime des moqueries de ses camarades de classe. En juillet dernier, un ado de 14 ans se jetait de la terrasse de l’appartement familial, situé au 3e étage. “Je suis homosexuel, personne ne comprend mon drame et je ne sais pas comment le faire accepter à ma famille”, écrivait-il avant de commettre l’irréparable.

Manifestation à Rome

Pour Fabrizio Marrazzo, le porte-parole de Gay Center, “les suicides et tentatives de jeunes homosexuels sont un phénomène alarmant. Notre ligne verte Gay Help Line reçoit 2 000 appels par an et les données en notre possession montrent qu’un homosexuel sur dix a déjà pensé au suicide. Il est temps de dire stop.” Une manifestation est d’ailleurs prévue ce mercredi à 22 heures à Rome, à l’appel d’associations de défense des droits des homosexuels, afin d’obtenir du Parlement une loi contre l’homophobie.

Il faut dire que les responsables italiens ne font rien pour atténuer le climat d’homophobie latente qui règne en Italie. Avant le patron de Barilla qui avait choqué l’Italie en excluant les gays de ses publicités, Silvio Berlusconi avait déjà dérapé sur le sujet. En novembre 2010, pour justifier ses relations avec Ruby, la fameuse escort-girl, il avait déclaré : “Il vaut mieux être passionné par les belles filles qu’être gay.” Sans oublier Roberto Calderoli, membre de la Ligue du Nord et vice-président du Sénat, qui n’hésitait pas à déclarer : “la culture gay a transformé la Padanie [concept géographique développé par la Ligue du Nord qui recouvre l'Italie du Nord, ndlr] en un réceptacle de pédés.” De quoi sans doute expliquer le mal-être de nombreux homosexuels en Italie.

Suicide des jeunes: le coroner devrait enquêter

Friday, November 4th, 2011

Presse Canadienne
Un groupe de défense des droits des homosexuels demande au coroner en chef de l’Ontario d’ouvrir une enquête sur le suicide chez les jeunes, après qu’un adolescent de 15 ans ouvertement gai se soit récemment enlevé la vie.

Égalité pour les gais et les lesbiennes (Égale) a qualifié de profondément affligeante la mort du jeune Jamie Hubley, d’Ottawa, qui s’est suicidé le 14 octobre dernier. L’adolescent souffrait de dépression, en plus d’être victime de harcèlement et de railleries par ses pairs à l’école, a souligné Égale.

Le groupe a aussi relevé les suicides, en 2010 à Orangeville, de Jeanie Blanchette et de Chantal Dubé, âgées de 21 et 17 ans, en plus de celui, en 2007, du jeune Shaquille Wisdom, âgé de 13 ans, d’Ajax.

Égale a également rappelé que le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes Canadiens.

Des études ont démontré que le taux de suicide chez les adolescents homosexuels est quatre fois plus élevé que celui chez les jeunes en général, a fait valoir l’organisme.

Une enquête du coroner devrait se pencher, selon Égale, sur les causes sous-jacentes aux suicides chez les jeunes, sur les moyens de les prévenir, ainsi que sur les façons d’améliorer le soutien aux jeunes et les politiques actuelles.

Lady gaga y va trop fort? Elle favoriserait le suicide des gais

Wednesday, October 26th, 2011

Un tweet de la star américaine à propos de la mort d’un ado, la semaine dernière, suscite un malaise autour de la réponse au phénomène du harcèlement homophobe à l’école.

«Jamey Rodemeyer, 14 ans, s’est suicidé à cause du bullying. Le bullying doit être puni par la loi. C’est un crime de haine.» Mercredi dernier, ce minimessage de Lady Gaga a connu un retentissement planétaire.

La star américaine y faisait référence à la mort d’un écolier à Buffalo (État de New York), la semaine précédente. Le jeune fan de la star s’était dit la victime de harcèlement homophobe de la part de ses camarades.

Le tweet de Lady Gaga, suivi de la dédicace d’une de ses chansons à Jamey, le week-end dernier lors d’un concert à Las Vegas, fait s’interroger certains internautes: la «starisation» des suicides peut-elle pousser certaines personnes tentées par ce geste à passer à l’acte? «La marge est étroite entre la sensibilisation aux problèmes graves qui affectent notre société et courir le risque de causer une contagion suicidaire», constate l’un d’eux sur le blog Outspoken NYC. Selon lui, la chanteuse a diffusé un «message malsain» en utilisant le nom et l’âge de la personne, ainsi qu’en liant directement la mort du garçon au bullying.

«Si vous êtes un jeune réfléchissant au suicide et que vous voyez Lady Gaga, probablement une des personnes les plus célèbre de la culture pop, parlant de cette personne, vous penserez: ‘Wow, si je me suicide, Lady Gaga va parler de moi et se préoccuper de moi.’», note «Stevie». Il précise qu’il y a un problème à définir le «bullying», le harcèlement homophobe en milieu scolaire, comme cause d’un suicide.

Un tel geste peut difficilement être réduit au résultat d’une seule cause. Dans ce cadre, des expressions utilisées à tort et à travers comme «bullied to death» – «harcelé à mort» – sont susceptibles de conforter des jeunes fragilisés dans l’idée «que parce qu’ils sont harcelés, la prochaine étape pour eux est le suicide.»

Par ailleurs, à Buffalo, une enquête a été ouverte sur la mort de l’adolescent. La police a annoncé qu’elle envisageait d’inculper certains de ses camarades pour harcèlement aggravé.

Un chanteur de reggae sort un album en faveur des homosexuels.

Qui a dit que tous les chanteurs de reggae-dancehall étaient homophobes ? Après les nombreux appels à la violence contre les gays de la part de certains artistes jamaïcains voilà que Mista Majah appelle à la tolérance avec un album aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des homosexuels. L’artiste vient de sortir l’opus Tolerance qui comprend 11 titres qui abordent des sujets divers tels que le mariage homosexuel, l’adoption par des gays ainsi que des réponses aux attaques homophobes, contre les pédophiles et aussi contre la politique militaire des États-Unis.

1995- Le suicide assisté Le dernier véritable pouvoir

Thursday, January 27th, 2011

Le suicide assisté , l’euthanasie ou l’Aide médicale au suicide sont des termes bien différents les uns des autres mais qui signifient pratiquement tous la même chose. Le suicide assisté est un sujet bien connu mais dont on discute fort peu. On exprime tous, à un moment ou à un autre, nos souhaits en cas de catastrophe. Ce que l’on désire recevoir ou non comme traitement dans une éventuelle phase terminale. Qui n’en a jamais parlé? De là à passer aux actes, c’est autre chose. Pourtant, le suicide assisté est largement utilisé dans les centres hospitaliers pour des cas terminaux de cancer, de SIDA ou d’autres maladies dégénératives. Le moyen le plus souvent choisi est la morphine.

LE CAS D’HUGUETTE

L’an dernier, je me retrouvais au chevet de ma tante Huguette, à l’hôpital Fleury de Montréal. Huguette combattait un cancer généralisé depuis plusieurs années. Quelques jours avant son admission, elle se plaignait de violentes douleurs au crâne: son cancer progressait. Le jour de ma visite, elle était dans un coma profond et respirait difficilement. C’est alors que son médecin traitant est venu me rencontrer pour me demander la permission d’augmenter la dose afin de la rendre “plus confortable”. Etant le seul membre de sa famille présent sur les lieux à cette heure là, j’ai vite acquiescé, je ne voulais surtout pas que ma tante souffre pour rien. Avant de lui changer son soluté, le médecin insistait beaucoup sur le fait que la dose administrée allait sûrement lui causer un arrêt respiratoire mais que d’ici là, elle souffrirait moins. En fait, ce qu’il me demandait à demi-mot, c’était la permission de l’euthanasier. J’ai alors pris le temps de réfléchir. Je savais que si je disais oui, elle allait y rester.

ALLEZ-Y DOCTEUR!

J’ai finalement pris la décision de demander au médecin de vite la soulager et d’y aller avec ce qu’il fallait pour qu’elle respire mieux et soit plus sereine dans cette interminable fin. L’infirmière est venue changer son soluté. Trois minutes plus tard, elle respirait beaucoup mieux et semblait plus calme. Quinze minutes après, elle ne respirait plus!

LE CAS DE MICHEL

Le cas de Michel diffère un peu de celui d’Huguette mais là aussi, la morphine a fait son oeuvre. Michel était hospitalisé depuis deux semaines à l’hôtel-Dieu de Montréal pour une mauvaise pneumonie. Plus les jours passaient, moins les choses s’arrangeaient. En l’espace de 10 jours et nonobstant la pneumonie, il a développé un ulcère, une grave irritation gastrique, une seconde pneumonie virale, une occlusion intestinale, un blocage de la vessie, la cessation d’activités de ses reins le tout accompagné d’une fièvre. Michel voulait mourir et le faisait savoir à son entourage même s’il gardait toujours un petit espoir de guérison. La veille du décès, il était entré dans un semi coma et respirait très difficilement. Pour le soulager, les médecins ont administré de la morphine dans l’espoir de faire diminuer les sécrétions pulmonaires. Sur son lit de mort, on continuait de lui administrer des médicaments aussi variés que des diurétiques, laxatifs, antiacides et de nombreux autres. A un moment, Michel a commencé à respirer plus rapidement et moins profondément. Le médecin appelé à la chambre a procédé à une seconde administration de morphine en ne parlant aucunement des effets sur le système respiratoire d’une telle dose. Une heure plus tard, il cessait de respirer et succombait “officiellement” à des complications de la pneumonie.

QUE FAIRE DEVANT L’ALTERNATIVE?

Ces deux exemples ne sont pas des cas isolés mais qu’en est-il des gens qui ne souhaitent pas attendre l’inconscience pour terminer les choses? Que faire quand la demande ne vient pas du médecin mais du patient? Le patient est-il moins compétent pour décider lui-même de l’heure de sa mort? Qui sommes-nous pour décider ainsi du sort d’un humain? Un simple OK et voilà une personne morte ou vivante. Pendant toute ma visite à Huguette, je me demandais si je devais la laisser vivre et avoir éventuellement conscience, dans son coma, de la terrible souffrance qui l’affligeait. Est-ce qu’elle m’entendait parler au docteur? Est-ce qu’elle me suppliait sans le pouvoir, de la faire mourir et vite? Personne pour me donner une réponse, ni ses enfants, ni son mari, ni Dieu! C’est curieux comme dans les moments les plus intenses de la vie, malgré toutes les années à se poser la question, on prend une décision spontanée qui n’a rien à voir avec ses convictions. Je ne pensais qu’à une chose: qu’est-ce qu’elle voudrait, là, maintenant?

Heureusement, il y a des gens pour qui, la décision ne revient qu’au malade lui-même. Ces médecins, infirmiers et accompagnants pour qui la demande ferme du patient est suffisante pour procéder. N’oublions pas que le code criminel canadien ne reconnaît pas le droit au suicide assisté, pour les juges, c’est un meurtre. (pensons à madame Sue Rodriguez de Vancouver, ou à ce père de famille du Manitoba qui a mis fin aux souffrances de sa fille quadraplégique)

LE CADEAU ULTIME DE LA VIE

La mort, la fin, le suicide assisté, la non-souffrance sont tous des termes que les patients utilisent pour décrire le plus beau cadeau qu’ils puissent s’offrir. Ce cadeau qui en devient un à partir du moment ou c’est un choix personnel. On a souvent remarqué que les patients qui acceptent la mort et la voient comme un soulagement n’ont plus peur d’y passer. A partir du moment où la décision est prise, la douleur est souvent moins présente, le moral remonte considérablement et c’est presque l’euphorie. Pour eux, le fait d’avoir un choix leur donne un pouvoir immense. Ce pouvoir qu’ils n’auront jamais eu de leur vie, le pouvoir de vie ou de mort. Toutes les personnes ont droit au bonheur. Si le chemin de la sérénité passe par la mort, n’est-ce pas là un moyen comme un autre d’être heureux?

QU’EST-CE QUE LA MORPHINE?

…<< de Morphée, dieu du Sommeil. Le premier connu des alcaloïdes de l’opium, analgésique et hypnotique puissant>>.Ce médicament est le plus utilisé pour “soulager” les souffrances des patients en phase terminale. Mais qu’est-ce que la morphine exactement? C’est une hormone que l’on retrouve naturellement dans le corps humain et qui a pour effet de diminuer la réception de la douleur généralisée. La morphine agit aussi sur le système autonome en perturbant le cycle naturel de la respiration. C’est donc l’outil privilégié de la médecine pour mettre un terme aux souffrances et à la vie si administré à des doses élevées. Durant toute la durée de la recherche sur ce dossier et après avoir consulté plus de cinq médecins et une dizaine d’intervenants, l’unanimité est claire en ce qui concerne l’utilisation de ce médicament comme “euthanasique”.

Dans la communauté gaie même, on retrouve une industrie de la mort assistée bien présente mais peu publicisée. D’après les familles et les patients qui se voient devant la décision de demander une aide au suicide, le médecin traitant reste encore la meilleur référence pour faire part de ses choix. Il est le seul à pouvoir prescrire ce qu’il faut et quand il le faut! Roger-Luc CHAYER

Références: Patients des hôpitaux Fleury, hôtel-Dieu de Montréal et Notre-Dame de Montréal. Sondage de l’Association manitobaine des droits et libertés. Comité sénatorial sur l’euthanasie du Canada.

43- Taiwan: 13% des étudiants homosexuels sont sévèrement déprimés…

Saturday, March 20th, 2010

Près de 13% des étudiants homosexuels de Taiwan souffrent de graves dépressions et attentent trois fois plus à leur vie que leurs congénères hétérosexuels selon un sondage publié par le Ministère de lʼÉducation ce dimanche. Ko Hui-chen, membre du comité ministériel aux affaires estudiantines, aidée par un groupe dʼétudiants, a élaboré un questionnaire et a conduit le sondage sur près de 4 900 étudiants à travers Taiwan, collectant 1 353 réponses exploitables de la part dʼhommes et 1 303 de la part de femmes.
Sur ce total, 83,60% se déclarent “complètement hétérosexuels”, 9,90% se déclarent “homosexuels”, et 2% déclarent être bisexuels. Parmis les “homosexuels”, une partie dʼentre eux, un tiers, déclarent ne pas être “sûrs” de leur orientation sexuelle. Mme Ko a indiqué quʼaprès avoir étudié les réponses, son équipe avait découvert que les homosexuels étaient plus déprimés et plus facilement tentés par le suicide que les autres. 12,90% des homosexuels déclarent se sentir déprimés, contre 4,80% des hétérosexuels.
Mme Ko indique par ailleurs que les étudiants homosexuels sont plus perturbés émotionnellement que les hétérosexuels, et que leur amour propre est plus souvent négatif notamment du fait des importantes pressions quʼils subissent dans leur vie amoureuse.
La Photo du Mois
La célèbre chanteuse Samantha Fox, lors de sa tournée du Québec à lʼété 2006, en compagnie de François-Robert Lemire, de la
Fondation Pride. (Photo: Georges Dutil)
SUICIDE ACTION
514-723-4000

43- Vague de suicides et de violence au Québec Foutez donc la paix aux ados!

Saturday, March 20th, 2010

Les ados du Québec se suicident de toutes les façons possibles: Le Point sʼadresse aux jeunes.
À la fin de lʼété, nous apprenions tous avec stupéfaction que deux jeunes garçons de 14 ans sʼétaient suicidés près de Montréal, suivis dʼun troisième quelques jours plus tard. Un pacte de suicide aurait été concocté par les deux jeunes garçons mais ce que ne dit pas lʼhistoire, ni la famille dʼailleurs, cʼest la cause de ces suicides.
Nous savons tous grâce à de nombreuses études sur la question que la découverte de lʼhomosexualité chez certains jeunes hommes les portent à la dépression et que cette dépression serait en cause dans de nombreux suicides au Québec. Est-ce que ces deux jeunes adolescents vivaient une relation amoureuse secrète? Est-ce que lʼhomosexualité serait la cause de ces décès? Nous le saurons peut-être un jour.
La question se pose aussi pour le massacre du collège Dawson en septembre qui aura été fatal pour une jeune fille et lʼagresseur fou. Dans le cas présent, lʼhomosexualité du tireur fou ne semble pas être invoquée mais il reste néanmoins que cet épisode de la vie des jeunes du Québec met encore une fois en évidence le problème des jeunes dans la société dans laquelle nous vivons.
Un troisième élément vient de faire surface à la mi-septembre qui confirme non seulement que les jeunes du Québec souffrent terriblement,
mais que les ressources ne sont pas là pour leur venir en aide. Lors de la journée de la marche de la fondation Farha, on annonçait les dernières statistiques démontrant que le taux de SIDA était en nette progression au Québec, que 30% des nouveaux cas de SIDA concernaient des jeunes de moins de 25 ans. Cʼest donc dire que la maladie infecte un jeune de moins de 25 ans sur trois nouvelles personnes infectées chaque jour, au Québec. Il sʼagit dʼun drame humain qui nous oblige à revoir lʼensemble de la question “prévention” puisque 90% de ces nouveaux cas chez les jeunes sont dans la communauté gaie!

Suicide: l’intérêt de l’autopsie psychologique

Thursday, October 1st, 2009

By: Hélène Grillon

Dans le souci d’en améliorer la prévention, la Direction générale de la

santé a demandé à l’Inserm d’évaluer l’intérêt de la démarche d’autopsie

psychologique dans l’identification de facteurs de risques. Après expertise

collective, l’institut publie aujourd’hui la synthèse de ses travaux. « Li-

gnes forces » et recommandations.

SELON LES ESTIMATIONS de l’OMS, environ un million de personnes

meurent par suicide chaque année dans le monde, et le phénomène ne

cesse d’augmenter. Ce fléau touche tous les pays, à des degrés divers.

Les taux de suicide varient, pour le sexe masculin, de 0,5/100 000 à la

Jamaïque à 76,6 en Lituanie, et, pour le sexe féminin, de 0,2 à la Jamaï-

que à 16,8 au Sri Lanka*. En France, le suicide représente quelque 2 %

des décès annuels (avec un taux de prévalence de 26,1/100 000 pour les

hommes et de 9,4 pour les femmes en 1999), se situant dans une moyenne

haute par rapport aux autres pays européens. Il constitue la première cause

de mortalité chez les jeunes ainsi que chez les 30-39 ans. Bien que la part

du suicide diminue ensuite fortement avec l’âge, le nombre de décès par

suicide s’est, quant à lui, fortement accru.

La prédictibilité de l’acte suicidaire est très incertaine, et de nombreux

auteurs s’accordent à dire qu’il est impossible d’établir un portrait précis

du sujet suicidaire. Cependant, différents facteurs de risque ont été iden-

tifiés au fil du temps, notamment par le biais de « l’autopsie psychologi-

que ». Pratiquée dans une quinzaine de pays (en particulier le Canada,

la Grande-Bretagne et la Finlande, mais aussi Israël, Taïwan ou l’Inde.),

cette technique reste encore très confidentielle en France. Visant à recons-

tituer les circonstances psychologiques, sociales et médicales entourant le

décès d’une personne suicidée – par le recueil minutieux d’informations

dans l’entourage du défunt -, l’autopsie psychologique a été initialement

développée à des fins médico-légales, notamment pour résoudre les cas

de mort suspecte. Utilisée dans le cadre de la recherche, elle permet

aujourd’hui d’affiner la connaissance des facteurs de risque du comporte-

ment suicidaire et contribue ainsi à la prévention.

Cette technique consiste à collecter des informations sur un grand nombre

de paramètres, destinés à identifier, voire à expliquer, les raisons du sui-

cide et à évaluer les facteurs de risque que présentait la personne décédée. Les questions incluent les détails de la mort (circonstances, méthodes du

suicide, préméditation), le paysage familial (enfance, adolescence, éduca-

tion), le contexte social (support social, isolement), le parcours de vie, le

monde relationnel, les conditions de travail, la santé physique et mentale

(antécédents, conduites suicidaires antérieures), les événements de vie né-

gatifs, l’éventuel contact avec des services d’aide avant le passage à l’acte

et la réaction des proches au suicide.

Un impact sur le processus de deuil

Ces données sont collectées, pour l’essentiel, auprès de l’entourage du

défunt, dans une période idéalement située entre deux et six mois après le

suicide. Ce délai permet d’intervenir après la période la plus douloureuse

du deuil, et alors que les souvenirs ne sont pas encore altérés. La méthode

retenue pour prendre contact avec les proches est une lettre suivie d’un

appel téléphonique. Comme pour toute recherche impliquant des per-

sonnes, l’aval des comités d’éthique compétents est nécessaire, à la fois

pour valider la méthode, pour garantir le bon déroulement des entretiens

et la qualité des résultats. Fondée sur l’information indirecte, l’autopsie

psychologique est exposée à un biais structurel. Pour le réduire, il apparaît

donc essentiel d’interroger plusieurs proches (famille, médecin traitant,

relations de travail, etc.) pour un même cas. Cette technique requiert

le strict respect de conditions méthodologiques, pratiques et éthiques.

En guise de lignes de conduite, l’Inserm estime nécessaire de définir

clairement les hypothèses de travail, le protocole, les caractéristiques de

l’échantillon et des groupes témoins (un échantillon d’au moins 60 cas

pour tirer des conclusions susceptibles d’être généralisées) et de préciser

la qualification des intervenants. « L’autopsie psychologique tirerait avan-

tage d’une plus grande rigueur et standardisation dans sa mise en œuvre »,

souligne le groupe d’experts, qui recommande que la collecte de données

s’appuie sur des questionnaires adaptés, préalablement validés, et que la

conduite des entretiens soit confiée à des intervenants (psychologues ou

psychiatres) expérimentés.

En donnant la parole aux proches d’une personne suicidée, l’autopsie

psychologique a un impact sur le processus de deuil. La mise en œuvre de

cette démarche doit donc tout à la fois satisfaire à la rigueur scientifique

pour une recherche exploitable en prévention du suicide et répondre à la

nécessité d’une aide psychologique vis-à-vis des proches.

Pour une recherche concomitante de facteurs biologi-

ques et génétiques.

Les études existantes ont permis de confirmer la forte prévalence de

troubles mentaux parmi les suicidés : 90 % contre 27 % au sein du

groupe témoin. Tous les troubles sont représentés, mais la dépression

majeure semble jouer un rôle de premier plan. Selon les âges de la vie,

les facteurs de risque varient. Chez les jeunes (enfants et adolescents),

on trouve une forte prévalence de dépression, de troubles bipolaires,

mais également des comportements antisociaux avec une consom-

mation excessive d’alcool et de diverses substances psychoactives.

Chez les personnes âgées, les études – peu nombreuses et récentes – ré-

vèlent également la prédominance de la dépression majeure (à la source

de laquelle on retrouve, dans bien des cas, la perte d’un être cher ou un

faible support social), mais aussi celles de personnalités psychorigides.

Plus rares sont les études qui se sont intéressées au monde du travail.

Or, selon les experts, l’influence du contexte professionnel de nombreu-

ses catégories de populations mériterait d’être davantage explorée. De

même, l’autopsie psychologique pourrait profiter à certains sous-groupes

de population (jeunes, personnes âgées…) ou groupes particuliers (ho-

mosexuels, minorités, détenus…) trop peu renseignés. L’Inserm estime

notamment important de cibler les sujets ayant déjà fait des tentatives de

suicide, en particulier par des méthodes violentes : ces travaux pourraient

être d’un grand intérêt dans le cadre d’un programme de prévention.

« Couplée à l’autopsie psychologique, la prise en compte des facteurs

biologiques dans l’acte suicidaire (surtout violent : arme à feu, défe-

nestration…) est aujourd’hui bien documentée et pourrait améliorer la

performance du dépistage d’une probabilité de suicide et ainsi participer à

la prévention », affirment les experts. Aussi recommandent-ils que les fu-

tures études intègrent la recherche de facteurs biologiques et génétiques et

insistent-ils sur la nécessité d’une réglementation favorable à l’accès aux

prélèvements biologiques dans les conditions nécessaires à la recherche.

Les études de ce type pourraient être réalisées dans le cadre de collabo-

rations multidisciplinaires (médico-légal, neurobiologie, génétique, neu-

ropsychiatrie, psychiatrie…). Après cette évaluation scientifique, la DGS

propose à l’Inserm de poursuivre cette première étape par la réalisation

d’une « expertise opérationnelle », qui consistera à définir les conditions

d’une mise en application de l’autopsie psychologique en France, et à

établir un cahier des charges pour une bonne pratique.

Pascal, suite et fin…

Thursday, August 27th, 2009

Pascal n’a pas laissé d’adresse ni de numéro de téléphone me permettant de prendre de ses nouvelles. Il n’a pas laissé non plus son nom de famille. Il est parti ce soir-là comme il est arrivé, peut-être embarrassé d’en avoir trop dit sur lui.

Pascal a toutefois le mérite de m’avoir ouvert les yeux, au premier degré, sur une réalité à laquelle nous n’associons pas de visages. Le désespoir d’être un jeune gai a maintenant un visage, nous espérons tous qu’il s’en sorte avant que l’irréparable se produise. Pour les personnes qui vivent le même drame il y a des moyens rapides d’intervention, en voici quelques-uns:

Suicide Action
514-723-4000

Jeunesse J’écoute
1-800-668-6868
jeunessejecoute.ca

Info-Santé
Service psychosocial
8-1-1

Gai Écoute
514-866-0103
gaiecoute.org

Confidence Il se porte volontaire pour mourir

Thursday, August 27th, 2009

Il se prénomme Pascal, il a 18 ans et depuis 3 mois, il a décidé de mettre un terme à ses jours, passivement, parce qu’il n’en peut plus d’être “une tapette” auprès de sa famille et dans son entourage. Il se confie à Gay Globe Magazine.

En février dernier, je rencontrais un jeune homme désespéré, de la vie et de son orientation sexuelle, qui m’a parlé longuement de son désir de mettre un terme à sa vie de façon passive, en toute lucidité et conscience. J’ai décidé d’en parler seulement aujourd’hui parce que j’avais la certitude que le cas de Pascal n’était pas unique et que peut-être arriverions-nous à lui redonner espoir et ouvrant le débat, grâce à lui.

Pascal a 18 ans, il vient tout juste de les avoir. Je le rencontre lors d’un vendredi soir ordinaire dans un bar gai de Montréal, il a l’air très sympathique, il me plaît d’ailleurs beaucoup avec ses grand yeux verts. Après deux bières, il se détend un peu et commence à me regarder dans le blanc des yeux, comme s’il y cherchait un peu de réconfort, de paix, comme s’il voulait, l’espace d’un instant, ne plus penser à ce qui l’accablait tant, son homosexualité. Est-ce qu’il est encore possible en 2009 d’être jeune et persécuté pour être gai à Montréal?

“ Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité. “ (La Rochefoucauld)

“J’ai décidé il y a quelques mois de ne plus me protéger, de me placer volontairement en situation dangereuse et de vivre une sorte d’hypersexualité de manière à en finir au plus vite du fardeau d’être gai”, me lance tout bonnement Pascal, pourtant lucide et très articulé. “ À l’école primaire et encore plus au secondaire, comme j’étais très mince et peu sportif, on me traitait tout le temps de fif, de tapette, de “mangeux de q…” et quand je revenais chez moi et que j’en parlais à ma mère, en espérant qu’elle me dise quelque chose de remontant, elle le répétait à mon père qui me répondait que j’avais juste à ne pas agir en tapette pour régler ça… Mais je suis une tapette, je ne savais plus comment m’en sortir…”, nous explique Pascal.

Partout dans sa vie, on lui a reproché d’avoir l’air de ce qu’il était, sans qu’il ne puisse jamais dire ce qu’il était. Pendant notre conversation, je lui demande s’il était vraiment une “tapette” ou s’il n’était pas plutôt un jeune homosexuel persécuté. Il me répond qu’il ne sait justement plus quoi penser d’où son profond désir de se suicider par des relations non protégées avec des personnes qu’il sait potentiellement atteintes de maladies graves transmissibles. Il a d’ailleurs contracté à quelques reprises quelques maladies comme l’herpès et une ghono, “c’est parti tout seul avec le temps, sans antibiotiques”, me lance t-il en riant. “Si je pouvais attraper un SIDA, ça ferait ben mon affaire, il y en a qui brailleraient un bon coup si j’en mourrais, ça serait une sorte de vengeance. Je fais tout ce qu’il faut pour y arriver”.

La dévalorisation de soi, le désespoir et la dépression causés par la cruauté d’un entourage inconscient est un motif de suicide chez de nombreux jeunes gais, nous le savons depuis de nombreuses années. Pascal a accepté de m’en parler non pas parce qu’il souhaitait s’aider lui-même à se sortir de son état mais pour me solliciter, espérant que je puisse l’aider à mener à terme son triste projet.