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Romy Schneider

Friday, May 30th, 2014

Wikipédia

Romy Schneider, de son vrai nom Rosemarie Magdalena Albach, née le 23 septembre 1938 à Vienne et morte le 29 mai 1982 à Paris, était une actrice allemande naturalisée française. Elle a obtenu par deux fois le César de la meilleure actrice.

Au début des années 1950, Romy Schneider débute sa carrière d’actrice vers l’âge de 15 ans dans le genre Heimatfilm allemand. De 1955 à 1957, elle interprète, dans la trilogie Sissi, le personnage central de l’impératrice Élisabeth d’Autriche qui lui vaudra succès et reconnaissance internationale.

En 1958, elle rencontre l’acteur Alain Delon avec lequel elle se fiance en 1959 ; Romy Schneider s’installe alors en France où elle joue dans des films à succès, acclamée par la critique et dirigée par des réalisateurs parmi les plus remarquables de l’époque. Sa relation avec Alain Delon prend fin en 1963 tandis qu’elle entame une carrière aux États-Unis ; par la suite, elle se marie deux fois. Le fils de son premier mariage meurt dans un accident en 1981 à l’âge de 14 ans. En mai 1982, âgée de 43 ans, Romy Schneider est retrouvée morte dans son appartement parisien du 11, rue Barbet-de-Jouy.

Biographie

Enfance

Romy Schneider naît en 1938 en Autriche au sein d’une famille à la longue tradition artistique. Son arrière-grand-père paternel, Rudolf Retty, était un acteur et un metteur en scène et sa femme Kate Retty était une chanteuse. Ils sont les parents de Rosa (Retty puis Albach-Retty), une pensionnaire du Burgtheater. Rosa, qui mourra centenaire en 1980, épouse Karl Albach, un officier de l’armée impériale austro-hongroise. Ce dernier renonce par amour à sa carrière militaire et devient par la suite avocat puis comédien. Rosa et Karl ont un fils, Wolf Albach-Retty qui deviendra acteur. Il épouse la comédienne allemande Magda Schneider. Cette dernière, née à Augsbourg en Souabe bavaroise, est la fille de Xaverius (ou Franz Xavier) Schneider et de Maria, née Meier-Hörmann.

Rosa Albach-Retty (1874-1980), la grand-mère de Romy Schneider

Magda et Wolf Albach se rencontrent lors d’un tournage en 1933 et se marient en 1937 à Berlin. Le prénom de baptême de Romy Schneider, Rosemarie, est la contraction des prénoms de ses grands-mères, Rosa et Maria. En 1941, naît son frère Wolf-Dieter Albach, qui exercera la profession de chirurgien.

En octobre 1938, alors que Rosemarie n’est âgée que de quelques semaines, la famille Albach quitte Vienne à l’arrivée des nazis dans le cadre de l’Anschluss et s’installe dans la propriété de Mariengrund à Schönau am Königssee dans les Alpes bavaroises, près de Berchtesgaden2. Le Berghof, le chalet d’Adolf Hitler, est situé à seulement vingt kilomètres de leur domicile3.

Les époux Schneider-Albach, en raison de leurs engagements professionnels, ne sont que rarement présents. C’est la grand-mère de Romy, Maria Schneider, qui prend soin d’elle et de son frère lorsque leurs parents sont en tournage. Elle fréquente avec sa mère le cercle d’Adolf Hitler, qu’elle rencontre4.

Magda Schneider, qui a été exemptée d’impôt par le ministère de Propagande nazi, est une proche de Martin Bormann, dont les enfants jouent avec la petite Romy. À ce sujet, Romy Schneider déclarera en 1976 : « Je crois que ma mère avait une relation avec Hitler »5. Elle a probablement eu la volonté de s’affranchir de ce passé en donnant à ses enfants des prénoms d’origine hébraïque, en l’occurrence David et Sarah6.

En 1943, son père Wolf rencontre l’actrice Trude Marlen (de) et quitte sa mère Magda. Romy, âgée de quatre ans et demi, est bouleversée et s’attache davantage à sa mère qu’elle admire profondément, ainsi qu’à son frère. Elle idéalise le père absent et projettera par la suite, dans sa rencontre avec ses futurs réalisateurs, l’image de son propre père7.

En 1944, Romy entre à l’école primaire de Berchtesgaden alors que son père s’installe avec l’actrice Trude Marlen. Le divorce de ses parents est prononcé en 1945. À cette époque, l’Autriche est de nouveau indépendante, mais occupée par les armées alliées. Du fait de ses accointances avec le régime nazi, la fin de la guerre marque le début d’une longue pause dans la carrière de Magda Schneider6

Débuts au cinéma

En 1959, affiche du film Mademoiselle Ange.

À partir de 1949, Romy est placée en pensionnat à l’internat autrichien Goldenstein, une institution religieuse catholique située près de Salzbourg, qu’elle fréquente jusqu’en 1953. Cette année-là, elle obtient avec mention sa Mittlere Reife, l’équivalent du diplôme national du brevet français d’aujourd’hui, puis est censée rejoindre sa mère à Cologne. Celle-ci s’est remariée en 1953 avec le restaurateur Hans-Herbert Blatzheim, déjà père de trois enfants. Romy, adolescente à cette époque, ne s’entendra pas avec son nouveau beau-père : elle ne le désignera plus tard que par l’expression « le deuxième mari de ma mère »8.

Voulant devenir décoratrice ou illustratrice de livres pour enfants, Romy doit effectuer sa rentrée scolaire à l’École de dessin de mode à Cologne8, mais elle rêve surtout d’une carrière d’actrice, comme le montre le journal intime qu’elle a reçu en cadeau à l’âge de treize ans et qu’elle baptise Peggy. Elle y raconte sa joie lorsqu’on lui confie un rôle dans la petite troupe de théâtre de son pensionnat.

À cette époque, le producteur de cinéma Kurt Ulrich cherche une jeune fille pour tenir le rôle de la fille du personnage principal du film Lilas blancs, joué par sa mère Magda Schneider. Celle-ci propose sa propre fille, qui passe brillamment les essais en juillet 1953 et se révèle très photogénique9. Romy quitte alors le cursus scolaire, et, à quinze ans, apparaît pour la première fois à l’écran, sous le nom de « Romy Schneider ». Le film Lilas blancs connaît un succès immédiat et est suivi d’autres rôles. Mais c’est avec la trilogie des Sissi, de 1955 à 1957, dans laquelle elle incarne l’impératrice d’Autriche Élisabeth de Wittelsbach, qu’elle fait une percée fulgurante5.

Le « mythe » Sissi

Au début des années 1950, le réalisateur autrichien Ernst Marischka a pour projet de monter à l’écran l’histoire romancée de l’impératrice Élisabeth de Wittelsbach, née en 1837 et assassinée en 1898 à Genève, dite Sissi, épouse de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche. Marischka a toujours été sensible à l’immense pouvoir de séduction de cette femme qui fut l’un des personnages les plus captivants de la fin du XIXe siècle, mais également celui dont les Autrichiens se souviennent avec le plus de nostalgie. Marischka avait déjà essayé de populariser Sissi en 1932 dans une opérette où Paula Wessely tenait le premier rôle10.

Pour Marischka, l’existence réelle d’Élisabeth de Wittelsbach révèle trop de tourments pour ne pas être romancée et il ne souhaite conserver dans sa fiction que le passé glorieux et heureux de l’impératrice. Il ne gardera donc que les événements romantiques et les grands moments d’émotion en occultant tous les drames pénibles et les phobies qu’elle a réellement vécus. De plus, l’Autriche cherche à faire oublier son annexion à l’Allemagne nazie et à retrouver son prestige. Ernst Marischka « ne lésine pas » sur les moyens pour que le spectateur croie réellement côtoyer Sissi à son époque. Il vise très haut et sait que Romy Schneider, remarquablement secondée par sa mère qui interprète le rôle de la duchesse Ludovika, mère de l’impératrice, est prête à contribuer à la réussite du projet. Il choisit Karlheinz Böhm pour interpréter le rôle du jeune empereur François-Joseph.

À sa sortie en 1955, le film Sissi déclenche un tel engouement populaire en Autriche et en Allemagne que les recettes du film dépassent celles d’Autant en emporte le vent10. En Europe, le film obtient la mention d’« œuvre culturelle »11. En Suisse et en France, Sissi bénéficie d’un lancement remarquable. Le film est même ensuite diffusé gratuitement dans des écoles. Des prospectus de Romy Schneider sont distribués et on retrouve même son visage sur des boîtes d’allumettes et des briquets11. À Nice, Lille, Amsterdam, Anvers, Gand, Madrid et Helsinki, les records de fréquentation des salles de cinéma sont largement battus11.

Le succès du film étant assuré, Marischka entreprend le tournage d’un deuxième épisode, Sissi impératrice (Sissi, die junge Kaiserin en allemand) avec un budget et une vision similaires à ceux du premier volet. En revanche, Romy Schneider comprend difficilement que l’on puisse faire un deuxième film. Elle se sent de plus en plus étrangère à ces personnages idéalisés et supporte de plus en plus difficilement les désagréments qu’on lui impose, comme celui de porter une lourde perruquenote 1 qui lui donne des maux de tête. Le réalisateur et le représentant de la UFA refusent en outre de prendre en compte ses remarques pour rendre le rôle plus réaliste11.

En 1956, le second Sissi reçoit un accueil similaire au premier. Des milliers de jeunes filles dans toute l’Europe adoptent alors le style « princesse » : cheveux longs bouclés, taille de guêpe et jupons bouffants.

En 1957, Romy Schneider entreprend le tournage du troisième Sissi, Sissi face à son destin (Sissi, Schicksalsjahre einer Kaiserin en allemand) avec réticence et a hâte de se détacher du personnage auquel on l’identifie désormais. Au grand dam de son agent, de son beau-père — qui gère sa fortune et utilise ses cachets pour investir dans des hôtels et restaurants — et aussi de sa mère — qui utilise sa fille pour poursuivre sa propre carrière, déclinante depuis la fin du régime nazi12 —, Romy s’oppose au tournage d’un quatrième Sissi. Plus tard, elle déclarera même : « Je hais cette image de Sissi » et reconnaîtra : « J’ai refusé les 80 millions qu’on m’offrait pour tourner une quatrième mouture de Sissi »13.

Dès 1953, Magda Schneider a décidé de prendre en charge la carrière naissante de sa fille qui a définitivement adopté le pseudonyme « Romy Schneider ». En outre, Magda parvient souvent à imposer aux réalisateurs de jouer auprès de sa fille. En 1957, elle va même jusqu’à interdire à sa fille de signer le contrat que Kirk Douglas lui propose lors de leur rencontre au Festival de Cannes. La jeune fille se rebelle alors et décide de désormais choisir elle-même ses rôles. Comme conséquence évidente, cette décision a un effet négatif sur la carrière professionnelle et la situation financière de sa mère12.

Premières amours

Romy Schneider en train de poser pour le sculpteur Marcel Mayer en 1959.

En 1956, Romy Schneider fréquente brièvement Toni Sailer, le triple champion du monde de ski alpin, rencontré lors d’un bal de valse autrichienne. Leur flirt est médiatisé en raison de leurs notoriétés respectives. Entre 1956 et 1957, Romy entretient une amourette avec l’acteur Horst Buchholz qu’apprécie beaucoup sa mère Magda. En 1957, Romy — accompagnée de sa mère — et Horst débarquent à Paris pour jouer dans le film Monpti. Rentrés à Munich pour tourner les intérieurs du film, les deux jeunes acteurs mettent fin à leur relation.

L’année 1958 est « charnière » dans la vie professionnelle et privée de Romy Schneider : Pierre Gaspard-Huit lui propose le rôle principal de Christine, un remake de Liebelei de Max Ophüls, dans lequel sa mère avait tenu le rôle principal en 1933. Ayant le droit de choisir elle-même son partenaire, elle sélectionne sur photo le jeune premier, Alain Delon et les producteurs arrangent une entrevue avec la presse dans les salons de l’aéroport d’Orly à Paris : les deux jeunes acteurs se rencontrent pour la première fois au pied de l’escalator. Leurs premiers rapports sont houleux, Romy ne parlant pas français et trouvant Alain Delon trop arrogant. Cependant, durant le tournage, elle tombe amoureuse de son partenaire.

Le 22 mars 1959, les « fiancés de l’Europe » célèbrent leurs fiançailles officielles, organisées par la mère et le beau-père de Romy à Morcote en Suisse, au bord du lac de Lugano, devant la presse internationale, sans planifier de date pour un éventuel mariage. Échappant à sa mère qui la chaperonnait jusque dans ses films, Romy part alors s’installer avec Delon à Paris. Elle y abandonne son éducation bourgeoise pour découvrir les soirées de la capitale, l’anticonformisme et une jeunesse qui méprise l’argent. La presse allemande ne lui pardonne pas cette infidélité6.

Naissance d’une vedette

Romy Scheider en septembre 1965.

Alain Delon est en pleine gloire et tourne sans cesse tandis que Romy est ignorée par le cinéma français et reniée par les cinémas allemand et autrichien. Dans ses moments de déprime, elle rend visite à Marlène Dietrich qui devient son unique confidente. Delon lui fait apprendre l’italien et rencontrer Luchino Visconti qui fait monter sur scène le couple dans Dommage qu’elle soit une putain en 1961. Après ce triomphe, le réalisateur italien lui donne un rôle dans un sketch de Boccace 70 en 1962. À la fin du tournage, Visconti lui glisse au doigt un anneau en bois incrusté de deux diamants et d’un saphir qui ne la quittera plus jusqu’à sa mort. Cette même année, elle monte pour la première fois sur les planches en Allemagne, au théâtre de Baden-Baden, où elle joue en français, avec une troupe française, la pièce La Mouette d’Anton Tchekhov. Fin 1962, elle est hospitalisée pour surmenage ; Alain Delon est à son chevet.

Les producteurs américains, séduits, surnomment l’actrice « la petite fiancée du monde » et lui font de nombreuses propositions14. La Columbia lui offre alors un contrat de sept ans (pour sept films et un cachet d’un million de francs pour chacun de ses rôles). En 1962, Romy s’installe à Hollywood, qu’elle quittera en 1965. Elle tourne un premier film avec Otto Preminger, Le Cardinal qui est un succès. En 1963, elle reçoit la première récompense française de sa carrière, l’Étoile de Cristal de l’Académie du cinéma pour sa prestation dans Le Procès. Néanmoins, sur son deuxième film pour la Columbia, Prête-moi ton mari, elle découvre que les techniques de l’Actors Studio sont bien différentes des siennes. Maladroite dans cette comédie, elle est envahie par le stress, le trac et les doutes, notamment personnels : des photos de Delon accompagné d’une jeune femme circulent dans la presse. Ainsi, la presse américaine la surnomme Miss Worry (« Mademoiselle inquiète »)15, et la conduit à des seconds rôles. Elle rompt donc son contrat avec la Columbia et retourne à Paris après que son agent George Beaume lui eut remis une lettre de rupture de quinze pages écrite par Alain Delon. Le 18 décembre 1963, elle trouve en rentrant dans leur hôtel particulier parisien du 22, avenue de Messine quelques roses laissées sur la table du salon et un mot de son ex-fiancé : « Je suis à Mexico avec Nathalie. Mille choses. Alain » : cette mise en scène est démentie par l’acteur5. Après cinq ans de passion orageuse, Alain Delon l’a ainsi quittée pour Nathalie Sand, enceinte de leur fils Anthony. Romy est évidemment très affectée par cette rupture16.

En juin 1964, Romy obtient la « Victoire du Cinéma français », récompensant la « meilleure actrice étrangère de l’année ». La même année, elle tourne L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot, film pour lequel elle change radicalement d’image et révèle son potentiel érotique17.

Le 1er avril 1965, à l’occasion de l’inauguration du restaurant Blatzheim à l’Europa-Center de Berlin-Ouest, elle rencontre l’acteur et metteur en scène de théâtre de boulevard berlinois Harry Meyen, d’origine juive. Encore marié, il divorce : ils peuvent se marier le 15 juillet 1966 à Saint-Jean-Cap-Ferrat — Romy est déjà enceinte de cinq mois — et s’installent à Berlin-Grünewald. Le 3 décembre 1966, à l’âge de 28 ans, Romy donne naissance à son premier enfant, David Christopher Meyen (Meyen étant le pseudonyme de son père, David s’appelle en réalité Haubenstock, comme le mentionne son état civil). L’actrice se retire alors de la vie publique pendant une année et demie pour s’occuper essentiellement de son fils à Berlin.

La « tragédie Romy Schneider »

Romy Schneider le 31 octobre 1970, lors du tournage du film Max et les Ferrailleurs, en extérieur à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

Romy Schneider (au centre) avec son mari Harry Meyen (à gauche), le 23 juin 1971 lors de leur rencontre avec le chancelier fédéral allemand Willy Brandt ; ils sont ici en discussion avec son épouse Rut Brandt.

Le 21 février 1967, son père meurt à Vienne d’un infarctus, à la suite d’un excès de trac, appréhension qui la fera elle aussi souffrir pendant toute sa carrière18.

Vivant alors comme une épouse et une mère anonyme dans son appartement de Grünewald, sa carrière redémarre le jour où Jacques Deray lui offre, sur la suggestion d’Alain Delon, le rôle de Marianne dans La Piscine au cours duquel le couple Delon-Schneider se reforme dans la fiction ; ce n’est pas le cas dans la vie privée contrairement à ce qu’aurait pu suggérer la presse de l’époque6.

Femme engagée, elle se prononce pour un avortement libre et gratuit en signant le fameux Manifeste des 343, publié en France dans Le Nouvel Observateur et en Allemagne dans le magazine Stern : cette dernière publication lui aurait valu d’être inquiétée par le Tribunal de Hambourg. Elle sort à cette époque avec le producteur américain Robert Evans5.

En 1972, elle se sépare de son époux Harry Meyen. En 1974, elle tombe dans une grave dépression après le tournage éprouvant de L’important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski. Ressurgissent alors les vieux démons de l’alcool et des médicaments que le milieu artistique d’Harry Meyen lui a fait découvrir. Malgré la surveillance de son secrétaire Daniel Biasini, elle parvient à obtenir ses médicaments par l’intermédiaire de Marlene Dietrich qui les lui fait transmettre dissimulés entre les pages de quelques livres. En outre, elle fume jusqu’à trois paquets de cigarettes par jour, ce qui dégrade rapidement sa santé19.

Le divorce houleux — Harry Meyen lui réclame la moitié de sa fortune en échange de la conservation de la garde de leur fils David — est prononcé le 5 juillet 1975 à Berlin-Ouest en l’absence des deux intéressés. Le 18 décembre 1975, elle épouse Daniel Biasini à Berlin. Le 31 décembre 1975, vers 18 heures, elle ressent de violentes douleurs au ventre. Elle fait une fausse couche non pas à la suite d’un accident de voiture20 car celui-ci a en fait eu lieu en janvier 1977note 2. Ainsi, cette fausse couche survenue le 31 décembre 1975 serait due à un virus transmis au fœtus au cours de l’extraction d’une dent de sagesse une semaine auparavant21.

Le 21 juillet 1977, à l’âge de 38 ans, elle accouche prématurément d’une fille, la future actrice Sarah Biasini, à Gassin dans le Var. La césarienne l’a épuisée : elle reste une année entière auprès de sa famille puis reprend à nouveau le chemin des plateaux de cinéma. Ses rapports avec son mari se dégradent dès 1979 : Romy est souvent absente en raison de son métier et Daniel Biasini sort beaucoup la nuit. Elle part alors en vacances au Mexique seule avec Sarah mais, pendant son séjour, un télégramme adressé le 15 avril 1979 lui annonce le suicide à Hambourg de Harry Meyen son ex-mari ; très affectée, elle rentre d’Acapulco pour assister aux obsèques22.

Elle divorce de Daniel Biasini en février 1981. La même année, sous la direction de Jacques Rouffio, elle débute le tournage de La Passante du Sans-Souci, mais celui-ci est interrompu à plusieurs reprises pour diverses raisons la concernant. En avril, sous l’emprise de l’alcool et de calmants, elle est contrainte de partir en cure à Quiberon. Elle s’y brise le pied gauche en sautant d’un rocher sur une plage, sous l’objectif du photographe Robert Lebeck. Puis, le 23 mai, elle entre à l’hôpital américain de Neuilly pour une ablation du rein droit, à la suite de la détection d’une tumeur. Mais, par l’intermédiaire de Claude Berri, elle rencontre le producteur Laurent Pétin, célibataire, plus jeune qu’elle, avec lequel elle entame une relation amoureuse. Laurent Pétin lui redonne confiance et elle peut achever le tournage du film de Jacques Rouffio.

Le 5 juillet 1981, David, le fils de quatorze ans qu’elle a eu avec Harry Meyen, passe le dimanche à Saint Germain en Laye[réf. nécessaire] chez les parents de Daniel Biasini, son ex-beau-père. L’après-midi, vers 16 h 30, il est de retour à la maison mais le portail, haut de deux mètres, est clos. Pour ne pas déranger sa famille, il escalade le mur d’enceinte comme il en a l’habitude, mais perd l’équilibre et, dans sa chute, tombe sur les pointes de métal de la grille : celles-ci lui perforent les intestins. Il meurt le soir-même à l’hôpital. Des paparazzi, costumés en infirmiers, pénètrent dans le service funéraire pour photographier l’adolescent sur son lit de mort. Romy Schneider est anéantie : elle exprimera sa colère, près d’un an plus tard, dans une interview à Michel Drucker, diffusée dans l’émission Champs-Élysées en avril 1982 : « Que des journalistes se déguisent en infirmiers pour photographier un enfant mort… Où est la morale ? Où est le tact ? »5.

Décès

Tombe de Romy Schneider au cimetière de Boissy-sans-Avoir, dans les Yvelines.

Au matin du 29 mai 1982, Romy Schneider est retrouvée morte par son compagnon Laurent Pétin dans son appartement parisien du 11, rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement. Elle avait 43 ans. La police retrouve sur son bureau une lettre inachevée, un mot d’excuse — sa fille ayant la rougeole — pour décommander une séance de photographie et d’interview, portant une longue rature montrant qu’elle a dû s’effondrer en l’écrivant. Sur le bureau se trouvent de l’alcool et des médicaments. Le magistrat Laurent Davenas préfère classer l’affaire sans autopsie pour, dit-il, « qu’elle garde son secret avec elle ». Quant à savoir si elle s’est réellement suicidée par barbituriques, s’il s’agit d’un abus accidentel de ces produits ou d’une mort naturelle, le journaliste Guillaume Évin affirmera ultérieurement qu’« elle ne s’est pas suicidée… mais est morte de ses excès »23.

Portant symboliquement une étoile de David autour du cou, elle est inhumée le 2 juin 1982 au cimetière de Boissy-sans-Avoir, commune de sa maison de campagne, achetée peu de temps auparavant. Le corps de son fils David, initialement enterré le 7 juillet 1981 à Saint-Germain-en-Laye, est transféré dans le caveau de sa mère6.

À celle dont il dit qu’elle est le plus grand amour de sa vie, Alain Delon écrit sur un bout de papier : « Tu n’as jamais été aussi belle. Tu vois, j’ai appris quelques mots d’allemand pour toi : Ich liebe dich, meine Liebe. » (« Je t’aime, mon amour »)24. Alain Delon n’est pas présent le jour de l’inhumation, ayant préféré se recueillir quelques jours après dans une plus grande discrétion. La mère de Romy Schneider est elle aussi absente ; elle décédera quatorze ans après sa fille6.

Le 22 février 2008, l’Académie des Césars lui décerne à titre posthume un prix du souvenir à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de sa naissance. Alain Delon monte sur scène pour le recevoir et demande une ovation en l’honneur de Romy.

De nombreux proches ont affirmé durant l’année 2012 que la mort de Romy Schneider était absolument naturelle et n’avait pas été causée par un abus de barbituriques et d’alcool, comme l’avait spécifié la presse à l’époque25.

Filmographie

La carrière de Romy Schneider traduit deux orientations divergentes : la première est celle des années de jeunesse marquée par l’influence de sa mère Magda qui l’impose comme la jeune héroïne allemande typique, fraîche et tumultueuse, dans des films pastoraux et romantiques : l’ère des Sissi.

La seconde, plus sombre et complexe, prend un véritable tournant grâce à ses interprétations dans Le Procès d’Orson Welles et La Piscine de Jacques Deray. Cette période plus tardive est le fruit d’une collaboration, parfois compliquée, avec bon nombre de cinéastes exigeants tels qu’Alain Cavalier, Joseph Losey, Claude Sautet, Luchino Visconti, Andrzej Żuławski, Bertrand Tavernier ou encore Costa-Gavras et Orson Welles. Elle remporte le tout premier César de la meilleure actrice en 1976 pour L’important c’est d’aimer d’Andrzej Żuławski et en obtient un autre en 1979 pour Une histoire simple de Claude Sautet.

Théâtre

Discographie

En allemand

  • Pierre et le Loup, conte musical pour enfants, opus 67, de Serguei Prokofiev, sous la direction de Herbert Von Karajan et avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin
  • Deux chansons inspirées des thèmes originaux de Monpti et de La Belle et l’Empereur
  • Une petite mélodie extraite de film Max et les ferrailleurs

En français

  • La chanson d’Hélène, inspirée du thème musical du film Les Choses de la vie avec Michel Piccoli
  • Un extrait de la bande originale de César et Rosalie (la lettre de Rosalie)
  • Deux extraits de la pièce Dommage qu’elle soit une P… (en compagnie d’Alain Delon)

En italien

  • L’Amante : bande originale du film Les Choses de la vie

Publicité

Romy Schneider a participé à la réalisation de plusieurs spots de publicité télévisée, notamment pour le savon Lux en 1976 et l’adoucissant Woolite en 1978.

Récompenses et nominations

Précédée par César de la meilleure actrice Suivie par
Romy Schneider pour L’important c’est d’aimer
1976
Annie Girardot pour Docteur Françoise Gailland
Simone Signoret pour La Vie devant soi
Romy Schneider pour Une histoire simple
1979
Miou-Miou pour La Dérobade

Hommages et influence

Timbre-poste à l’effigie de Romy Schneider, émis en 2000 par la Deutsche Post.
  • Le prix Romy-Schneider est une récompense attribuée chaque année depuis 1984 à une comédienne, espoir du cinéma français et francophone.
  • Une variété de roses rouges porte le nom de Romy Schneider.
  • Dans le film Huit Femmes, quand Louise (interprétée par Emmanuelle Béart) montre une photo de sa précédente patronne, il s’agit de Romy Schneider.
  • Le cinéaste Pedro Almodóvar a dédié son film Tout sur ma mère à plusieurs actrices, dont Romy Schneider, à laquelle il a déclaré vouer une grande admiration. La dédicace du film est la suivante : « Bette Davis, Gena Rowlands, Romy Schneider, toutes les actrices qui ont interprété des actrices et surtout à ma mère ».
  • Romy Schneider est représentée dans une loge d’actrice au musée Grévin, à Paris.
  • Une femme comme Romy (Titre original : Eine Frau wie Romy) est un projet de film allemand de Josef Rusnak sur la vie de Romy Schneider, prévu en 2009. Marion Cotillard, Vanessa Paradis, Sarah Biasini (la propre fille de l’actrice) sont d’abord pressenties pour interpréter son rôle, avant que le choix ne se porte sur l’actrice et chanteuse allemande Yvonne Catterfeld26. Le projet a été abandonné.
  • Romy Schneider est un téléfilm biographique allemand réalisé en 2009 par Torsten C. Fischer (durée : 1h45) et diffusé sur France 2 le 26 mai 2012. Romy Schneider y est interprétée par Jessica Schwarz ; Guillaume Delorme joue le rôle d’Alain Delon et Thomas Kretschmann celui d’Harry Meyen, le premier mari de l’actrice et père de leur fils David27.
  • En 2011, une exposition est consacrée à Romy Schneider à Boulogne-Billancourt avec de nombreuses pièces de collections privées – entre autres celles d’Alain Delon et de Sarah Biasini28.
  • En 2012, la comédienne Géraldine Danon annonce son projet de mettre en scène un film sur les dernières années de la vie de Romy29. Le tournage devrait débuter en mai 2014 à Berlin30.
  • L’auteur réalisateur Bertrand Tessier lui a consacré deux documentaires : “Les derniers jours de Romy Schneider” (2008) et “Romy Schneider à fleur de peau” (2013)

Documentaires de télévision consacrés à Romy Schneider

Seuls les documentaires disponibles en langue française sont présentés ici.

Hommages de la presse (magazines entièrement consacrés à Romy Schneider)

En France

  • 1979 : Romy Schneider, Films/Portraits no 7, éditions Cinémania, 46 pages.
  • 1980 : Romy Schneider, Star system no 1, 52 pages.
  • 1982 : Adieu Romy Album souvenir, collection Les grandes destinées, no 1, 33 pages.
  • 1982 : Romy Schneider quand le film est terminé…, Sipe, 80 pages.
  • 1992 : Romy Schneider, Regard magazine no 1, éditions CGBB, 128 pages, 200 photos.
  • 2008 : Romy Schneider La vie, l’amour, la tragédie, France people no 2.
  • 2008 : Romy aurait eu 70 ans en septembre… les images d’une vie, Stars story no 3, LPN, 48 pages.
  • 2011 : Romy Schneider L’expo De Sissi à La passante du Sans-Souci, un hommage inédit en France à l’actrice de légende, Studio ciné live, Hors-série no 16, 42 pages (édité à l’occasion de l’exposition Romy Schneider du 4 novembre 2011 au 22 février 2012 à Boulogne-Billancourt).
  • 2012 : Romy 30 ans déjà !, Success Story no 4, Collector Noblesse & Royauté, César éditions, 84 pages, 100 photos.
  • 2012 : Romy Schneider Le roman d’une vie, Les dossiers d’actualité no 8, Lafont presse.
  • 2013 : Spécial Romy Schneider Le bonheur sur un fil…, Célébrité no 27, Lafont presse, 100 pages.
  • 2013 : Spécial Romy Schneider, Une vie de star no 10, 64 pages.

En Allemagne

  • 1982 : Schicksalsjahr’82 Stars geliebt und unvergessen Romy Schneider/Grace Kelly/Curd Jürgens, Bunte, 150 pages dont 45 consacrées à Romy.
  • 1982 : Romy Ihr Schicksal, ihre Welt, ihre Filme in 100 Bildern, Bunte Spezial, 59 pages, 100 photos.
  • 1992 : Romy Ihr Leben in Geschichten und Bildern, A die Aktuelle, 58 pages, 350 photos.
  • 1992 : Romy Schneider Zum 10. Todestag Ihre triumphe Ihre Tragödien, Das Goldene Blatt, Sonderheft Nr. 14, 52 pages.
  • 2004 : Romy Schneider Sissi war ihr Schicksal, Legenden Nr. 4, Frau im Spiegel, 100 pages, 200 photos.

En Belgique

  • 1982 : Romy Schneider Album souvenir, éditions Ciné-revue, 80 pages.
  • 1982 : Romy Schneider, Édition spéciale, éditions des Archers, 52 pages.

En Espagne

  • 1975 : Romy Schneider No soy una ramera, Vidas secretas no 8.

Romy Schneider (23 September 1938 – 29 May 1982) was an Austrian-born film actress who held German and French citizenship. She started her career in the German Heimatfilm genre in the early 1950s when she was 15. From 1955 to 1957 she played the central character of Empress Elisabeth of Austria in the Austrian Sissi trilogy. In 1958 she met Alain Delon and they became engaged; Schneider moved to France where she made successful and critically acclaimed films with some of the most notable film directors of that era. Her engagement to Delon ended in 1963 and Schneider subsequently married twice. The son from her first marriage died in an accident in 1981 when he was 14. In May 1982, aged 43, Schneider was found dead in her Paris apartment.

Early life

Schneider was born Rosemarie Magdalena Albach in Nazi-era Vienna, six months after the Anschluss, into a family of actors that included her paternal grandmother Rosa Albach-Retty, her Austrian father Wolf Albach-Retty and her German mother Magda Schneider. After her parents’ divorce in 1945, Magda took charge of Romy and her brother Wolfi, eventually supervising the young girl’s career, often appearing alongside her daughter. Her career was also overseen by her stepfather, Hans Herbert Blatzheim, a noted restaurateur who Schneider indicated had an unhealthy interest in her.[1][2][3][4][5]

Early career

Romy Schneider’s first film, made when she was 15, was Wenn der weiße Flieder wieder blüht (When the White Lilacs Bloom Again) in 1953, credited as Romy Schneider-Albach. In 1954, Schneider for the first time portrayed a royal, playing a young Queen Victoria in the Austrian film Mädchenjahre einer Königin (known in the U.S. as The Story of Vickie and in Britain as Victoria in Dover). Schneider’s breakthrough came with her portrayal of Empress Elisabeth of Austria, in the romantic biopic Sissi (1955) and its two sequels, Sissi – The Young Empress (1956) and Sissi – Fateful Years of an Empress (1957), all with Karlheinz Böhm, who became a close friend. Less stereotypical films during this busy period include Robinson soll nicht sterben (The Legend of Robinson Crusoe, 1957), working with a young Horst Buchholz, and Monpti (1957), directed by Helmut Käutner, again with Buchholz.

Schneider soon starred in Christine (1958), a remake of Max Ophüls‘s 1933 film Liebelei (itself based upon a play by Arthur Schnitzler and starring her mother Magda Schneider). It was during the filming of Christine that Schneider fell in love with French actor Alain Delon, who co-starred in the movie. She left Germany to join him in Paris and they announced their engagement in 1959.

Schneider decided to live and to work in France, slowly gaining the interest of film directors such as Orson Welles for The Trial (1962), based upon Franz Kafka‘s The Trial and was introduced by Delon to Luchino Visconti.

Under Visconti’s direction, she gave performances in the Théâtre Moderne as Annabella (and Delon as Giovanni) in John Ford‘s stage play ‘Tis Pity She’s a Whore (1961) and in the film Boccaccio ’70 (segment: “The Job”). In 1962 Schneider played Anna in Sacha Pitoëff‘s production of Chekhov‘s play The Seagull, also at the Théâtre Moderne. A brief stint in Hollywood included an appearance in Good Neighbor Sam (1964) a comedy with Jack Lemmon, while What’s New Pussycat? (1965), although American financed, was shot in and around Paris. Schneider co-starred with Peter O’Toole, Peter Sellers and Woody Allen; the film was made from his first screenplay.

Schneider and Delon decided to split up in 1963 although they remained close lifelong friends. They continued to work together in such films as La Piscine (The Swimming Pool, 1968), which revitalized her career, and The Assassination of Trotsky (1972).

Later career

Schneider during the filming of Max et les Ferrailleurs

Schneider continued to work in France during the 1970s, most notably with director Claude Sautet on five films. Their first collaboration, The Things of Life (Les choses de la vie, 1970) with Michel Piccoli, was a great success and made Schneider an icon in France. The three colleagues teamed up again for the noir thriller Max et les Ferrailleurs (Max and the Junkmen, 1971), and she appeared with Yves Montand in Sautet’s César et Rosalie (1972). Schneider portrayed Elisabeth of Austria again in Ludwig (1972), Visconti’s film about the life of King Ludwig II of Bavaria. This time she played the Empress as a much more complex, mature, even bitter woman. “Sissi sticks to me just like oatmeal”, Schneider once said.[6]

Other successes from this period included Le Train (1973), where she played a German-Jewish refugee in World War 2, Claude Chabrol‘s thriller Innocents with Dirty Hands (Les innocents aux mains sales, 1975) with Rod Steiger, and Le vieux fusil (1975). The gritty That Most Important Thing: Love (L’important c’est d’aimer, 1974) garnered her first César Award (France’s equivalent of the Oscar), a feat she repeated five years later, in her last collaboration with Sautet, for A Simple Story (Une histoire simple, 1978).

On 30 October 1974, Schneider created one of the most memorable moments on German television. She was the second guest on Dietmar Schönherr‘s talk show Je später der Abend (The Later the Evening) when she, after a rather terse interview, remarked passionately to the last guest, bank robber and author Burkhard Driest: “Sie gefallen mir. Sie gefallen mir sehr.” (I like you. I like you a lot.)[7][8][9]

She also acted in Le Trio infernal (1974) with Michel Piccoli, and in Garde à vue (1981) with Michel Serrault and Lino Ventura. An unpleasant incident occurred during this period with leading German film director Rainer Werner Fassbinder who wanted her to play the lead in his film The Marriage of Maria Braun (1979). Negotiations broke down when he called Schneider a “dumb cow”,[10] to which Schneider responded by declaring she would never work with such a “beast”. Fassbinder cast Hanna Schygulla instead, reviving his professional association with an actress to whom he had also been offensive.

Schneider starred in Bertrand Tavernier‘s Death Watch (La mort en direct, 1980) playing a dying woman whose last days are watched on national television via a camera implanted in the brain of a journalist (Harvey Keitel). It is based on David G. Compton‘s novel, Her last film was La Passante du Sans-Souci (The Passerby, 1982).

Personal life and death

In July 1966, following the end of her relationship with Delon, Schneider married German director and actor Harry Meyen (1924–1979). The couple had a son, David Christopher (3 December 1966 – 5 July 1981) but later divorced. Meyen committed suicide in Hamburg, Germany in 1979. In 1975, Schneider married Daniel Biasini, her private secretary; they separated in 1981. Their daughter Sarah Magdalena (born 21 July 1977) is now an actress.

Grave of Romy Schneider and her son in Boissy-sans-Avoir

David, her son, died at the age of 14 after attempting to climb the spiked fence at his stepfather’s parents’ home, but punctured his femoral artery in the process. Schneider began drinking alcohol excessively after the death of David. When she was found dead in her apartment in Paris on 29 May 1982, it was suggested that she had committed suicide by taking a lethal cocktail of alcohol and sleeping pills. After another post-mortem examination was carried out, authorities declared that she had died from cardiac arrest. Her tombstone at Boissy-sans-Avoir in the Canton of Montfort-l’Amaury bears the name Rosemarie Albach. Shortly afterwards, Alain Delon arranged for David to be buried in the same grave.[11]

Enduring popularity

The French journalist Eugène Moineau initiated in 1984 the Prix Romy Schneider; this prize—the most prestigious award for promising actresses in the French film industry—is awarded by a jury each year in Paris in conjunction with the Prix Patrick Dewaere (formerly the Prix Jean Gabin). In 1990, the Austrian newspaper Kurier created the Romy TV Award in honour of Schneider. In 2003, she was voted 78th on the list of the greatest Germans in the German TV programme Unsere Besten (the German version of 100 Greatest Britons)—the second highest ranked actress (Marlene Dietrich was 50th) on that list. Until 2002, the Austrian Federal Railways InterCity service IC 535 from Wien Südbahnhof to Graz was named “Romy Schneider”.[12][13][14]

A movie about Schneider’s life, titled Eine Frau wie Romy/Une femme comme Romy (A Woman Like Romy) was planned by Warner Bros. for 2009; Schneider’s role was going to be played by Yvonne Catterfeld.[15][16] The project was cancelled in July 2009.[17] A musical about Schneider, Romy – Die Welt aus Gold (Romy – The Golden World) was premiered in 2009 at the Theater Heilbronn.[18] In November 2009 the ARD broadcast the feature film Romy with Jessica Schwarz in the title role.[19]

Filmography

Title Year Role Director
Wenn der weiße Flieder wieder blüht 1953 Evchen Förster Hans Deppe
Mädchenjahre einer Königin 1954 Princess Victoria / Queen Victoria Ernst Marischka
Feuerwerk 1954 Anna Oberholzer Paul Burkhard, Erik Charell, and Kurt Hoffmann
Der letzte Mann 1955 Niddy Hoevelmann Harald Braun
Die Deutschmeister 1955 Stanzi Hübner Ernst Marischka
Sissi 1955 Sissi Ernst Marischka
Kitty und die große Welt 1956 Kitty Dupont Alfred Weidenmann
Sissi – Die junge Kaiserin 1956 Sissi Ernst Marischka
Sissi – Schicksalsjahre einer Kaiserin 1957 Sissi Ernst Marischka
Robinson soll nicht sterben 1957 Maud Josef von Báky
Love from Paris (Monpti) 1957 Anne-Claire Jouvain Helmut Käutner
Eva (Die Halbzarte) 1958 Nicole Rolf Thiele
Scampolo 1958 Scampolo Alfred Weidenmann
Mädchen in Uniform 1958 Manuela von Meinhardis Géza von Radványi
Christine 1958 Christine Weiring Pierre Gaspard-Huit
Katia 1959 Katia Robert Siodmak
Die schöne Lügnerin 1959 Fanny Emmetsrieder Axel von Ambesser
Ein Engel auf Erden 1959 Stewardess/Angel Géza von Radványi
Purple Noon (Plein soleil) 1960 Freddie’s companion (uncredited) René Clément
Die Sendung der Lysistrata (TV) 1961 Myrrhine / Uschi Fritz Kortner
Boccaccio ’70 1961 Pupe (segment Il lavoro) Luchino Visconti
Le Combat dans l’île 1962 Anne Alain Cavalier
The Trial 1962 Leni Orson Welles
The Victors 1962 Regine Carl Foreman
The Cardinal 1963 Annemarie von Hartman Otto Preminger
Good Neighbor Sam 1964 Janet Lagerlof David Swift
L’Enfer 1964[F 1] Odette Henri-Georges Clouzot
L’Amour à la mer 1965 The star Guy Gilles
Is Paris Burning? (Paris brûle-t-il ?) 1965 scene cut René Clément
What’s New Pussycat? 1965 Carole Werner Clive Donner
10:30 P.M. Summer 1965 Claire Jules Dassin
Schornstein Nr. 4 (La Voleuse) 1966 Julia Kreuz Jean Chapot
Triple Cross 1966 Countess Terence Young
Romy: Anatomy of a Face (Romy. Porträt eines Gesichts) 1967 Herself Hans-Jürgen Syberberg
Otley 1968 Imogen Dick Clement
The Swimming Pool 1969 Marianne Jacques Deray
La califfa 1970 Irene Corsini Alberto Bevilacqua
Les choses de la vie 1970 Hélène Claude Sautet
My Lover My Son 1970 Francesca Anderson John Newland
Qui ? 1970 Marina Léonard Keigel
Bloomfield 1971 Nira Richard Harris
The Assassination of Trotsky 1971 Gita Samuels Joseph Losey
Max et les Ferrailleurs 1971 Lily Claude Sautet
César et Rosalie 1972 Rosalie Claude Sautet
Ludwig 1972 Elisabeth of Austria Luchino Visconti
Le Train 1973 Anna Kupfer Pierre Granier-Deferre
Un amour de pluie 1974 Elizabeth Jean-Claude Brialy
Le Trio infernal 1974 Philomena Schmidt Francis Girod
L’important c’est d’aimer 1974 Nadine Chevalier Andrzej Żuławski
Le mouton enragé 1974 Roberte Groult Michel Deville
Le vieux fusil 1975 Clara Dandieu Robert Enrico
Les innocents aux mains sales 1975 Julie Wormser Claude Chabrol
Mado 1976 Hélène Claude Sautet
A Woman at Her Window (Une femme à sa fenêtre) 1976 Margot Santorini Pierre Granier-Deferre
Gruppenbild mit Dame 1977 Leni Gruyten Aleksandar Petrović
A Simple Story 1978 Marie Claude Sautet
Bloodline 1979 Hélène Martin Terence Young
Clair de femme 1979 Lydia Costa-Gavras
Death Watch 1979 Katherine Mortenhoe Bertrand Tavernier
La Banquière 1980 Emma Eckhert Francis Girod
Fantasma d’amore 1981 Anna Brigatti Zighi Dino Risi
Garde à vue 1981 Chantal Martinaud Claude Miller
La Passante du Sans-Souci 1982 Elsa Wiener/Lina Baumstein Jacques Rouffio
  1. L’Enfer remained unfinished in 1964; it was released as L’ Enfer de Henri-Georges Clouzot in 2009 by Serge Bromberg.

Awards

German stamp issued in 2000

Awards named after Romy Schneider

Karlheinz Bohm

Friday, May 30th, 2014

Wikipedia

Karlheinz Böhm est un acteur autrichien né le 16 mars 1928 à Darmstadt (Allemagne) et mort le 29 mai 2014 à Grödig (Autriche)1. Il est le fils du chef d’orchestre Karl Böhm (1894-1981).

Il est notamment connu pour avoir joué dans les années 1950 le rôle de l’empereur François-Joseph dans la série des films Sissi avec Romy Schneider.

Il a ensuite connu une carrière moins conformiste en jouant dans Le Voyeur de Michael Powell et dans des films de Rainer Werner Fassbinder.

Il est également le fondateur d’une association, Menschen für Menschen (de), qui lutte contre la pauvreté en Éthiopie.

Biographie

Né le 16 mars 1928 à Darmstadt (Allemagne), d’un père musicien mondialement célèbre et d’une mère chanteuse d’opéra Thea Linhard, Karlheinz Böhm préfère se tourner vers le cinéma pour trouver sa voie.

Après un début modeste dans un film autrichien et une expérience d’assistanat auprès de Géza von Cziffra, il obtient un rôle principal auprès d’Erich von Stroheim et Hildegarde Knef dans La Mandragore. Comme Hardy Krüger, il se spécialise dans les « Heimatfilme » et bluettes sentimentales où il personnifie une jeunesse élégante et polie, bien éloignée de la révolte qui habitera bientôt un Horst Buchholz, jouant des médecins pour enfants incurables (Die Sonne von St Moritz) ou des officiers amoureux (Die Hexe).

Son rôle de l’empereur François-Joseph, dans la série des Sissi avec Romy Schneider, en fait une vedette internationale. Michael Powell le choisit alors pour jouer Mark Lewis, un cameraman pervers qui tue ses modèles pour capter leur expression de terreur dans Le Voyeur. Ce chef-d’œuvre fait scandale et met un terme à sa carrière allemande qui aura duré une dizaine d’années.

Böhm se retire alors en Suisse, tourne encore quelques films pour la MGM pour laquelle il était sous contrat, met en scène en 1964 l’opéra Elektra, dirigé par son père, et rejoue au théâtre à Munich et en tournée. Il semble qu’il ne trouve plus sa voie dans le monde du cinéma : il s’engage alors en politique, sympathisant avec les mouvements contestataires étudiants. Fassbinder, réalisateur contestataire lui aussi, lui offre pourtant un retour brillant au cinéma dans des rôles d’homosexuel raffiné (Le Droit du plus fort) ou d’activiste communiste (Maman Küsters s’en va au ciel), mais ces rôles éphémères ne le font pas revenir au premier plan.

Au théâtre, il crée Immanuel Kant de Thomas Bernhard et joue Le Roi Lear. Après quelques séries TV, il abandonne le métier, se consacrant depuis 1984 au problème de la faim en Éthiopie et se partageant donc entre Munich et Addis-Abeba. Son engagement en faveur d’un développement concret du pays africain lui a valu en 2007 le Prix Balzan pour l’humanité, la paix et la fraternité entre les peuples.

Il décède le 29 mai 2014.

Filmographie

Au cinéma

À la télévision

Récompenses et distinctions

Anecdotes

Son nom peut être écrit différemment selon les génériques : on trouve ainsi

  • Carl Heinz / Carl-Heinz / Carl / Karl
  • Böhm / Bohm / Boehm

Karlheinz Böhm (16 March 1928 – 29 May 2014), sometimes referred to as Carl Boehm or Karl Boehm, was an Austrian actor and the only child of soprano Thea Linhard and conductor Karl Böhm. Böhm took part in 45 films and became well known in Austria and Germany for his role as Emperor Franz Joseph I of Austria in the Sissi trilogy and internationally for his role as Mark, the psychopathic protagonist of Peeping Tom, directed by Michael Powell.[1] He was the founder of the trust Menschen für Menschen (“Humans for Humans”), which helps people in need in Ethiopia. He also received Ethiopian honorary citizenship in 2003.

Life

Having two citizenships, he saw himself as a world citizen: His father was born in Graz, his mother in Munich and until his death he lived in Grödig near Salzburg. He spent his youth in Darmstadt, Hamburg and Dresden. In Hamburg he attended elementary school and the Kepler-Gymnasium (a grammar school). A faked medical certificate enabled him to emigrate to Switzerland in 1939, where he attended the Lyceum Alpinum Zuoz, a boarding school. In 1946, he moved to Graz with his parents, where he graduated from high school the same year. He originally intended to become a pianist but received poor feedback when he auditioned. His father urged him to study English and German language and literary studies, followed by studies of history of arts for one semester in Rome after which he quit and returned to Vienna to take acting lessons with Prof. Helmut Krauss. From 1948 to 1976 he worked as a successful actor in about 45 films and also in theatre. With Romy Schneider, he starred in the Sissi trilogy as the Emperor Franz Joseph which limited him to one specific genre as an actor.

He made three American films in 1962. He played Jakob Grimm in the 1962 MGMCinerama spectacular The Wonderful World of the Brothers Grimm and Ludwig van Beethoven in the Walt Disney film The Magnificent Rebel. (The latter film was made especially for the Disney anthology television series, but was released theatrically in Europe.) He appeared in a villainous role as the Nazi-sympathizing son of Paul Lukas in the MGM film Four Horsemen of the Apocalypse, a Technicolor, widescreen remake of the 1921 silent Rudolph Valentino film.

During 1974 and 1975, Böhm appeared prominently in four consecutive films from prolific New German Cinema director Rainer Werner Fassbinder: Martha, Effi Briest, Faustrecht der Freiheit (Fox and His Friends), and Mutter Küsters’ Fahrt zum Himmel (Mother Küsters’ Trip to Heaven).

Bohm’s voice acting work included narrating his father’s 1975 recording of Peter and the Wolf by Prokofiev and in 2009 as the German voice for Charles Muntz, villain in Pixar‘s tenth animated feature Up.

Since 1981, when he founded Menschen für Menschen (“Humans for Humans”), Böhm was actively involved in charitable work in Ethiopia, for which in 2007 he was awarded the Balzan Prize for Humanity, Peace and Brotherhood among Peoples.

Karlheinz Böhm was married to Almaz Böhm, a native of Ethiopia, since 1991. They have two children, Nicolas (born 1990) and Aida (born 1993). Böhm had five more children from previous marriages, among them, the actress Katharina Böhm (born 1964). In 2011 Almaz and Karlheinz Böhm were awarded the Essl Social Prize for the project Menschen für Menschen.[2]

Filmography

Sissi (1955) Romy Schneider et Karlheinz Bohm

Friday, May 30th, 2014

Sissi est un film autrichien réalisé par Ernst Marischka en 1955.

Le film se base sur l’histoire d’amour de l’impératrice Sissi, jouée par Romy Schneider, et de l’empereur François-Joseph, joué par Karlheinz Böhm.

Synopsis

Elizabeth de Wittelsbach, surnommée par sa famille Sissi, est la fille de Duc Maximilien en Bavière et de la Duchesse Ludovica de Bavière. Elle a seize ans, a eu une enfance heureuse avec ses frères et sœurs, c’est une jeune femme très naturelle qui a un fort caractère. Elle a une grande complicité avec son père avec qui elle partage la passion de l’équitation et l’amour de la nature. Au mois d’aout 1853, l’archiduchesse Sophie qui est la mère de l’empereur François-Joseph, informe sa sœur la Duchesse Ludovica qu’elle aimerait que la sœur ainée de Sissi, Hélène, soit la future impératrice d’Autriche, ce qui ravit Hélène. La duchesse et Hélène, accompagnées de Sissi, partent alors pour Bad Ischl où Hélène doit rencontrer l’empereur qui va célébrer son anniversaire ; ce dernier annoncera ses fiançailles avec Hélène le même soir. Sissi ignore la raison de ce voyage et l’archiduchesse Sophie refuse que Sissi participe au bal ou à n’importe quel événement public, la jugeant trop jeune et un peu trop turbulente.

Alors que la Duchesse Ludovica et Hélène se préparent pour aller prendre le thé chez l’archiduchesse Sophie, Sissi est punie par sa mère qui ne supporte plus sa turbulence, mais cette dernière désobéit et fait le mur pour aller pêcher ; elle rencontre alors par hasard François-Joseph qui tombe immédiatement sous le charme de cette belle jeune fille dont il ignore l’identité. À cinq heures le même après-midi, ils se retrouvent pour aller se promener en forêt et François-Joseph révèle alors à Sissi qu’il est jaloux de l’homme qu’elle épousera et lui avoue qu’il l’aime mais lui révèle qu’il doit épouser La princesse Hélène de Bavière. Très gênée et ne voulant pas être un obstacle au mariage de sa sœur, Sissi prend la fuite, laissant François-Joseph seul dans la forêt. Lorsqu’elle revient de sa promenade, Hélène lui avoue que lors du bal, l’empereur annoncera ses fiançailles avec elle ; Sissi qui, au départ, ne devait pas assister au bal, y a été invitée pour être la cavalière d’un prince arrivé à la dernière minute… Elle est finalement obligée d’assister au bal et c’est là que François-Joseph découvre qui elle est ; il est très heureux de revoir la charmante inconnue de Possenhofen ; lors du bal, Sissi est très mal à l’aise : l’empereur lui avoue alors encore une fois qu’il l’aime et qu’il veut l’épouser ; cette dernière refuse de peur de faire du chagrin à sa sœur. Mais François-Joseph ne tient pas compte de l’avis de Sissi et annonce à sa mère l’archiduchesse Sophie sa ferme intention d’épouser la jeune Princesse de seize ans ; malgré le désaccord de sa mère, il ne change pas d’avis et c’est à Sissi qu’il offre les fleurs pour la danse du cotillon, annonçant officiellement ses fiançailles avec cette dernière. Hélène est brisée de chagrin et quitte le bal en larmes ; Sissi, elle, se plaint d’avoir été mise devant le fait accompli mais ne peut que se plier au désir de François-Joseph dont elle est amoureuse malgré tout.

Le mariage est donc en préparation mais Sissi n’est pas heureuse d’être fiancée ; elle culpabilise vis-à-vis d’Hélène. Sa mère tente de la rassurer en lui disant que c’est elle que François-Joseph aime et qu’elle doit en être heureuse. Hélène revient finalement à Possenhofen et rassure Sissi : elle ne lui en veut pas et lui souhaite un grand bonheur. Le 20 avril 1854, Sissi est présentée au peuple autrichien qui l’accueille avec beaucoup de gentillesse et de joie. Le 24 avril, le mariage est célébré dans l’église des Augustins où Sissi devient l’impératrice d’Autriche.

Fiche technique

Titre : Sissi

Réalisation : Ernst Marischka

Scénario : Ernst Marischka

Photographie : Bruno Mondi

Musique : Anton Profes

Décors : Fritz Juptner-Jonstorff

Production : Karl Ehrlich

Distribution : SNC

Pays d’origine : Autriche

Langue : Allemand

Format : Couleurs Agfacolor

Genre : Comédie dramatique, Film romantique

Durée : 102 minutes

Dates de sortie :  Autriche : 1955

France : 1er mars 1957

Distribution

Romy Schneider (VF : Gilberte Aubry) : Princesse Elisabeth de Bavière dite Sissi

Karlheinz Böhm (VF : Jean-Pierre Duclos) : François-Joseph dit Franz

Magda Schneider (VF : Lita Recio) : la duchesse Ludovica de Bavière

Gustav Knuth (VF : André Valmy) : le duc Max en Bavière

Uta Franz : La princesse Hélène

Peter Weck (VF : Jacques Thébault) : l’archiduc Charles-Louis

Vilma Degischer (VF : Lucienne Givry) : l’archiduchesse Sophie

Erich Nicowithz (VF : Gérard Férat) : l’archiduc Franz-Karl

Josef Meinrad (VF : Michel Roux) : le commandant Böckl

Autour du film

En plus des créations d’Anton Profes, l’accompagnement musical comprend de nombreuses œuvres classiques dont plusieurs valses de Johann Strauss et l’Alleluia du Messie de Georg Friedrich Haendel.

Le film fait partie d’une trilogie avec Sissi impératrice (1956) et Sissi face à son destin (1957).

Huit ans plus tard, dans le film Le Cardinal (1963) réalisé par Otto Preminger, Romy Schneider retrouvera les acteurs de Sissi suivants : Josef Meinrad (le maladroit commandant Böckl, futur garde du corps de Sissi) y interprète l’archevêque viennois Theodor Innitzer qui fraye d’abord avec les Nazis avant de se rendre compte qu’il a été manipulé.

Peter Weck (l’archiduc Charles-Louis, frère de l’empereur François-Joseph, beau-frère de Sissi épris d’elle dans leur tendre jeunesse) y joue Kurt Von Hartman, le mari d’Annemarie von Hartman (Romy Schneider), un banquier viennois qui se suicide sous ses yeux lorsque la Gestapo vient l’arrêter en raison de son ascendance juive.

Vilma Degischer (l’archiduchesse Sophie, mère de l’empereur, belle-mère de Sissi) y interprète la sœur Wilhelmina, une nonne viennoise qui, à la demande de l’évêque Fermoyle (Tom Tryon), va accueillir Annemarie von Hartman (Romy Schneider) avant que celle-ci ne se livre aux Nazis.

Sissi is a 1955 Austrian film directed by Ernst Marischka and starring Romy Schneider, Karlheinz Böhm, Magda Schneider, Uta Franz, Gustav Knuth, Vilma Degischer and Josef Meinrad. The film is based on the play Sissys Brautfahrt (Sissy’s Bridal Journey) by Ernst Décsey and Gustav Holm. Sissi is the first installment in the trilogy of films about Empress Elisabeth of Austria, who was known to her family as “Sissi”. It was followed by The Young Empress and Fateful Years of an Empress.

Plot

The movie is based around Elisabeth’s young years 1852–1854 (portrait of the young empress shortly after her wedding, by Amanda Bergstedt)

Princess Elisabeth, nicknamed “Sissi”, is the second oldest daughter of Duke Maximilian Joseph in Bavaria and Princess Ludovika of Bavaria. She is a carefree, impulsive and nature-loving child. She is raised with her seven siblings at the family seat Possenhofen Castle on the shores of Lake Starnberg in Bavaria. She has a happy childhood free of constraints associated with her royal status.

With her mother and her demure older sister Helene (called “Néné”), 16-year-old Sissi travels from Possenhofen to the spa town of Bad Ischl in Upper Austria. Ludovika’s sister, Archduchess Sophie, is the mother of the young emperor Franz Joseph I of Austria. Helene is called by Archduchess Sophie to meet the young emperor Franz Joseph in the imperial villa so that the two might be immediately engaged. Sissi is unaware of the real reason for the journey and is forbidden by her aunt to participate in any social events due to her rebellious ways.

Portrait of the young emperor Franz Joseph in Hungarian uniform (1853, by Miklós Barabás)

Sissi spends her time fishing in the forest where by chance she meets Franz Josef. The emperor is unaware that the girl is his cousin Sissi. He takes a liking to her and invites her for an afternoon hunting trip in the Alps. They meet as arranged in the mountains where they talk and become acquainted. Sissi falls in love with him but does not reveal her true identity. During their trip, Sissi learns of the planned marriage between Franz Joseph with her sister. The Emperor confesses that he envies the man who will marry Sissi and confesses that he feels no connection to Néné. Upon hearing his indirect declaration of love, Sissi becomes distraught due to her loyalty to Néné. She runs away from Franz Joseph without any explanation.

When Sissi returns to their residence, Néné reveals the reason for the trip to Bad Ischl: to become engaged with Franz Joseph. Unexpectedly, Franz Josef’s brother, Carl-Ludwig, arrives and Sissi is invited by the Archduchess to act as his partner at the Emperor’s birthday celebration. At his birthday party, Franz Joseph is suddenly confronted by Sissi’s appearance there with her mother and sister. He realises who Sissi is and tries to talk to her, openly confessing his love and asking her to marry him. Sissi rejects Franz Joseph in order not to betray her sister. He defies his mother’s reservations and Sissi’s resistance and announces, to the surprise of his guests, his betrothal to Sissi. Néné is heartbroken and leaves the party crying. Sissi, in a state of shock, is forced to obey the Emperor’s wishes.

In Possenhofen, preparations for the wedding have started. Sissi is not excited for her impending marriage, as the hurt Néné has left for an indefinite period. For her sister’s sake, Sissi attempts to break her engagement, however, Néné returns with a new suitor, Maximilian Anton, Hereditary Prince of Thurn and Taxis. The sisters reunite and Néné gives her blessings to Sissi for her marriage.

For the wedding ceremony, Sissi travels with her family on the steamboat “Franz Joseph” down the Danube to Vienna. People line the banks, waving flags and cheering their future Empress. As part of a grand procession, Sissi enters the city in a gilded carriage. The wedding takes place in the Augustinian Church on April 24, 1854.

Cast

Romy Schneider as Empress Elisabeth of Austria, or “Sissi”

Karlheinz Böhm as Emperor Franz Joseph I of Austria

Vilma Degischer as Archduchess Sophie, Franz Joseph’s mother

Erich Nikowitz as Archduke Franz Karl, Franz Joseph’s father

Peter Weck as Archduke Karl Ludwig, Franz Joseph’s brother

Magda Schneider as Duchess Ludovika in Bavaria, Sissi’s mother

Gustav Knuth as Duke Max in Bavaria, Sissi’s father

Uta Franz as Princess Helene in Bavaria, or “Nené”, Sissi’s older sister

Josef Meinrad as Gendarmerie-Major Böckl

Richard Eybner as Postmaster of Ischl

Filming locations

Sissi was filmed in the original places locations where the Empress visited. These locations included Schönbrunn Palace, the Imperial Villa in Bad Ischl, St. Michael’s Church and Madeira, Portugal.

Reception

Sissi was viewed by 20 to 25 million people in cinemas. It is one of the most successful German-speaking movies. The movie was followed by the The Young Empress in 1956 and Fateful Years of an Empress in 1957. In 1962, a condensed version of the trilogy was released in English under the title Forever My Love. The trilogy is a popular Christmas television special, and is shown on channels in German-speaking countries and Hungary.[1] The Empress’ date of birth on Christmas Eve 1837 adds to the appeal of the film as a Christmas special.

The success of the movie marked Empress Elisabeth’s entrance to popular culture which made the historical figure even more legendary. The popularity of the films attracted tourists to places which were associated with the Empress, specifically those in Austria. The popularity also led to the creation of the 1992 musical Elisabeth, which became the most successful German-language musical of all time. The trilogy was parodied in the 2007 animated film Lissi.

Romy Schneider’s role as Elisabeth is considered her acting breakthrough. She became synonymous with her role in the film, even as she progressed in her acting career. Schneider reprised the role of Elisabeth in Luchino Visconti’s 1972 film Ludwig, this time portraying the Empress as a mature yet cynical woman.

The films have been dubbed in languages including French, English, Spanish and Japanese. Sissi was very popular when it aired on Mainland Chinese television in the 1980s.[2]

COURRIER DES LECTEURS Nous écrire à [email protected]

Wednesday, May 28th, 2014

Gay Globe

Mon abonnement à Gay Globe Média me donne un accès gratuit au fil de presse le National ou pas?
Michel A. (Montréal)

Tous les services offerts par Gay Globe Média sont gratuits et ne nécessitent même aucun abonnement. La seule raison de vous abonner est pour ne pas manquer la sortie du Magazine au format PDF et d’en être avisé en exclusivité avant tout le monde. En réponse à votre question donc, l’accès au fil de presse du Groupe National est tout à fait gratuit au
http://gayglobe.us/blog/

Je n’ai jamais vu une couverture aussi saisissante et inattendue que celle avec Vladimir Poutine. Son regard m’a fait froid dans le dos.
Jules P. (Québec)

La réaction des lecteurs n’a pas tardée et dès la sortie de l’édition #96, nous recevions de nombreuses communications nous disant que notre choix avait été sensationnel, pour ne pas dire effrayant. Oui il s’agit d’une couverture d’une grande froideur, à l’image du sujet qu’elle traitait, Poutine et sa nouvelle loi anti gais.

J’ai un ami en perte d’autonomie qui aurait besoin de déménager en CHSLD et je me demandais si vous pouviez nous référer un centre qui aurait une certaine ouverture aux couples gais?
Robert M. (Montréal)

Ce sujet a souvent été traité dans les médias depuis quelques années et j’avais justement cassé la glace avec André Arthur dans une de ses émissions de radio consacrée au fait qu’un couple gai n’avait pas la garantie de pouvoir se loger au même CHSLD. Or, depuis, de grandes avancées ont été faites et l’État est intervenu afin que dans tous les CHSLD du Québec, les couples gais ou les homosexuels célibataires aient un accès de plein droit et égal à ces hébergements. Vous ne devriez avoir aucune difficulté à choisir un centre et la question de l’homosexualité ne devrait même pas être un critère.

Nous ne pouvons toutefois pas donner la même garantie pour les résidences de personnes autonomes ou semi-autonomes privées. La question a été posée aux Résidences Soleil il y a 5 mois et nous attendons toujours leur respectueuse réponse.

À DIEU JULIEN (Épisode 2)

Wednesday, May 28th, 2014

Caroline Gréco

Les mois, les années ont passé avec des hauts et des bas, et les nuits, qui sont les plus dures à vivre lorsque le sommeil tarde à venir.

Alors les idées noires déferlent à une allure folle. Par moments, un accès de fièvre, une petite douleur, nous plongeaient dans l’angoisse:  ce n’était rien, c’était la peur qui parlait! Tu as eu droit à un sursis de plusieurs années. Puis après une longue période de contrôles, d’hospitalisations, de mieux, de rechutes, d’espoirs et de désespoirs, tu nous as quitté il y a six mois. Très peu de temps après cette horrible nouvelle, Philippe, ton père, nous a proposé de partir tous les trois en Italie. Nous avons essayé de laisser nos soucis à la maison.
Nous étions heureux de ce voyage. Notre complicité et notre amour pour l’art nous ont beaucoup aidés, sinon à oublier, du moins à prendre un certain recul par rapport à nos préoccupations. Florence et ses peintres, ses sculpteurs, ses architectes, la douceur de ses collines et la beauté de ses paysages ponctués de cyprès. Ce séjour m’a laissé un souvenir de joie intense et de bonheur:  ton rire, Julien, lorsque tu nous réveillais le matin après avoir préparé le petit déjeuner.

«Debout, paresseux, nous avons tant de merveilles à découvrir!» Ton entrain joyeux, ton désir de tout voir, ton admiration devant tant de belles choses, nos discussions sérieuses sur l’histoire de l’art, nos ballades dans la campagne et nos fous rires!
Pendant le voyage de retour, tu as fait des projets:  tu allais changer de travail, tu étais séropositif, certes, mais tu n’étais pas malade et tu avais encore tellement de choses à réaliser.

La vie de tous les jours a ainsi repris à la maison. Il y avait, bien sûr, cette épée de Damoclès qui se balançait silencieusement au-dessus de nos têtes. À cause d’elle, nous avions parfois des sueurs froides, mais, tous les trois, nous étions bien décidés à résister et à combattre. Te souviens-tu, Julien, lorsque, il y a quelques années, tu es rentré un soir en m’annonçant que tu étais homosexuel et amoureux? Te souviens-tu de ma tête étonnée et horrifiée, de nos discussions, de nos bagarres, de tout ce chemin que nous avons parcouru ensemble pour que j’accepte et comprenne avec ton père, et qu’on continue à s’aimer?

En ce temps-là, on dénombrait de plus en plus de cas de sida en France, mais on parlait peu de protection. Par contre, de rumeurs folles nous mettaient en garde contre les piqûres de moustiques. Il fallait se méfier de tout:  de la salive, des douches, des bars, des téléphones publics, des piscines, des toilettes, jusqu’au jour où les chercheurs ont trouvé:  le virus du sida se transmet par voie sexuelle ou sanguine. Tu as vécu au mauvais moment, Julien, pour toi, l’information est arrivée trop tard et le virus, lui, a continué sa course sans bruit, mais en faisant tellement de ravages. Il me semble t’entendre dire :
«Je n’ai pas eu de chance!»

Tout allait bien après la découverte de ta séropositivité, ta vie a continué comme d’habitude:  tu avais ton travail, tes copains, les vacances, nous. Par moments, tu étais envahi par l’angoisse, mais tu refusais avec véhémence de faire un contrôle médical: «Personne ne peut me guérir, alors à quoi bon?»

Cette attitude me paniquait complètement et je ne pouvais pas te faire changer d’avis. Quelques années ont passé. Pendant un certain temps, tu t’es beaucoup intéressé à la parapsychologie. Tu as acheté des livres, tu es allé voir des voyantes, tu étudiais les lignes de ta main, puis tu te plongeais dans des calculs compliqués avec les chiffres de ta date de naissance…

Un jour, tu es même rentré avec une pyramide, une autre fois , tu m’as parlé de marc de café …Toutes les personnes consultées te disaient à peu de détails près qu’une nouvelle vie allait commencer pour toi, avec un grand amour, un travail qui allait te passionner et, bien sûr, beaucoup d’argent:  c’est ce tu souhaitais. Combien ont vu ta mort prochaine? Tout cela, au fond, a peu d’importance. Ces voyantes t’ont au moins redonné du courage, t’ont rendu la vie moins dure et t’ont apporté l’espoir.

Je n’aimais pas ton ami Antony, que tu as fréquenté pendant quelques mois.

Tu me racontais qu’entre vous il n’y avait pas d’amour, seulement une grande amitié. Antony avait souvent «des problèmes» et tu étais toujours là, prêt à le dépanner, mais lorsque tu avais besoin de lui, il n’existait plus!  Je ne pouvais pas appeler «amitié» une telle relation. Anthony était un sujet de discussion entre nous, tu le défendais avec vivacité, moi, je trouvais que tu te laissais trop influencer par lui:  tu arrivais même à parler avec ses intonations de voix!

Tu me racontais combien il était malheureux, j’avais envie de te dire combien il était doué pour se faire plaindre. Je n’ai compris cette amitié qu’un peu plus tard:  Anthony touchait à la drogue. Il en consommait pour oublier sa vie monotone et vide, malgré l’argent dont il disposait. Paresseux, il ne savait que faire de ses journées.

Toi, tu avais besoin d’oublier:  personne ne connaissait ton état de santé, et j’imagine ta détresse de ne pas pouvoir partager ce souci avec un ami. Tu disais toi-même que, par moments, ton cerveau était prêt à exploser, surtout quand on faisait des projets d’avenir autour de toi. Tu avais choisi le silence. Alors, pour tenir bon, tu as essayé le hasch …

Je m’en apercevais à ta mine défaite lorsque tu te réveillais le matin, et je pensais à tes défenses immunitaires que tu ne voulais absolument pas contrôler!  Comment allait réagir ton corps? Un jour, où j’étais spécialement soucieuse de ta santé, j’ai essayé de t’en parler. L’angoisse m’a rendue maladroite et tu as été très agressif , me demandant de te laisser vivre. Tu sentais certainement que j’avais raison, mais tu avais peur. Nous étions très énervés tous les deux, et cela ne servait à rien de discuter. Je me suis tue.

Le lendemain, tu t’es installé chez Anthony sous le prétexte de travaux à faire dans son appartement:  tu avais le temps de l’aider en rentrant du travail, le soir. Au bout d’une semaine, tu es revenu à la maison pour chercher du linge, et j’ai été paniquée devant ton regard absent et hagard.

Impossible d’avoir une conversation, ton cerveau était trop embrouillé. Et tu es reparti, bien sûr, chez ton copain. Je me souviens très bien de la nuit angoissée qui a suivi. Je songeais à ta phrase «à quoi bon?», lorsque je t’avais demandé quand tu comptais revenir à la maison.

À quoi bon avoir des enfants, à quoi bon les aimer, à quoi bon? À quoi bon se faire du souci, ce qui est aussi une façon d’aimer, à quoi bon ce partage qui constitue une vie familiale, avec ses joies et ses peines, ses rires et ses moments difficiles? À quoi bon essayer de construire quelque chose de solide, uni, chaleureux, à quoi bon?» J’ai reçu cette toute petite question en pleine figure et j’ai eu horriblement mal, mal à hurler. Mais il y avait Philippe:

«Il souffre, Caroline, pense à sa souffrance.»
Il faudrait aussi parfois penser à la mienne … Un jour des boutons sont apparus sur les bras, et tu as réintégré la maison. Officiellement, tu t’étais bagarré avec Anthony. Serais-tu revenu s’il n’y avait pas eu ce problème de peau? Quel aurait été l’état de ta santé si tu n’avais pas touché à la drogue? Questions inutiles, puisque sans réponse. Je t’ai supplié de voir au moins un dermatologue, en essayant de cacher ma terreur.

Ce jour-là, j’ai compris que la mort t’adressait son premier message. Les boutons ont disparu, sont revenus, et lorsque, enfin, tu es allé voir un médecin, tu es rentré à la maison très en colère car il avait prescrit une analyse de sang que tu trouvais inutile, puisque tu étais au courant de ta séropositivité depuis quelques années déjà. Devant ma nervosité croissante, tu es parti vers ta chambre en criant :
«Fiche-moi la paix avec l’état de mes T4, de toutes façons, cela ne changera rien!»
Ma réaction de rage a été inutile et éprouvante pour tous les deux. Tu avais pris le parti de la fuite:  surtout ne pas savoir!  J’ai été habitée par la peur qui m’empêchait souvent de dormir et l’angoisse ne m’a plus quittée.
Suite dans notre prochaine édition…
Pour lire l’oeuvre de
Caroline Gréco intégralement,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/Julien

LE POINT Le fil de presse le plus gai au Québec

Wednesday, May 28th, 2014

Roger-Luc Chayer

Le fil de presse le plus populaire au Québec est sans contredit celui du Point qui dépasse largement tous les médias gais réunis. Comment mesurer efficacement cette popularité?

Tout d’abord, parlons un peu de chiffres et de statistiques. Dans les plus récents rapports des agences de mesure du taux de lecture des médias sur le Web, Le Point se classe très loin devant la compétition autant dans le marché international que sur les marchés canadien, québécois et montréalais. La popularité du fil de presse gai Le Point bat des records mensuels depuis 2006 et son contenu, constitué de milliers de textes et d’analyses, en fait un outil de recherche de première classe.

Alexa, qui est l’outil le plus connu de certification du taux de lecture, place le fil de presse au 462,516ème rang mondial alors que Fugues se classe derrière au 513,360ème rang et que Être se classe au 696,933ème rang.

C’est dans une analyse plus poussée que le portrait et la pertinence se raffinent. Par exemple, 97,7% des lecteurs et visiteurs des médias du Groupe National incluant le fil de presse sont du Canada alors que pour Fugues, seuls  82,1% de leurs lecteurs sont du Canada. Dans l’ordre de popularité de tous les sites Web canadiens, Le Point se classe 12,910ème alors que Fugues occupe la 24,097ème place. Le Point double donc le guide Fugues!

En raffinant encore l’analyse, c’est dans le marché montréalais que la différence est la plus claire en faveur du fil de presse Le Point qui se classe 1486ème alors que Fugues ne se classe qu’au 3144ème rang.

L’importance de ces analyses est cruciale car elle guide les annonceurs dans la pertinence de leurs campagnes publicitaires auprès de la communauté gaie.

Un annonceur montréalais qui voudrait développer son marché local a intérêt à savoir que les lecteurs de Fugues par exemple ne proviennent pas en grande partie du Canada, qu’ils sont moins nombreux qu’on le pense à Montréal et que leur temps de présence sur les sites du guide est minime. En effet, les outils d’analyse permettent aussi de savoir ce que consomment les utilisateurs sur chaque site et comment ils le font. Par exemple, sur le fil de Presse Le Point (Groupe Gay Globe), on peut voir que chaque lecteur consomme à chaque visite une moyenne de 11 pages, ce qui est énorme, alors que le compétiteur Fugues ne récolte que 1,70 pages lues par lecteur. Une valeur symbolique est aussi attribuée à chaque page des sites. Le Point – Gay Globe comporte plus de 10,000 pages estimées à 3,17$ l’unité alors que chez nos amis de Fugues, leurs pages sont évaluées à 1,11$ l’unité. Le Point est gratuit et peut être consulté au:
www.le-national.com/blog

BRÈVES EN SANTÉ Toute la santé pour hommes

Wednesday, May 28th, 2014

Coronavirus: pas d’état d’urgence selon l’OMS
(Lefigaro.fr)

Après une réunion d’urgence sur le coronavirus, l’OMS n’a pas jugé nécessaire de déclarer un état «d’urgence de santé publique de portée globale», en l’absence de preuves sur une transmission du virus de l’homme à l’homme. «La gravité de la situation a augmenté en termes d’impact sur la santé publique», a toutefois estimé le Comité d’urgence, cité dans un communiqué mercredi de l’Organisation Mondiale de la Santé, une agence de l’ONU.

Le Comité a relevé l’augmentation importante du nombre de cas, la faiblesse des actions de prévention et de contrôle de l’infection.

La vérité sur les bienfaits du vin rouge sur la santé
(7sur7.be)

Savez-vous ce que l’on nomme le «paradoxe français»? Il s’agit de «la relativement faible incidence des maladies cardiovasculaires» en France malgré un régime alimentaire plutôt gras et riche en cholestérol. Un paradoxe qui s’expliquerait par la consommation régulière de vin rouge, et d’un antioxydant en particulier, le resvératrol. Mais une étude menée en Italie tend à briser le mythe. «L’’idée était que certains aliments ou boissons étaient bons pour vous parce qu’ils contenaient du resvératrol et nous n’avons pas du tout constaté cela», regrette l’auteur principal de l’étude, le docteur Richard Semba.

Cancer de la prostate: vers un diagnostic plus précis. (La Presse)

Le professeur Robert Day de l’Université de Sherbrooke et son équipe reçoivent une aide financière d’environ 1,5 M $ afin d’élaborer un test diagnostique plus précis permettant de dépister le cancer de la prostate : ce test basé sur des enzymes permettrait d’indiquer s’il s’agit d’un cancer à faible risque ou à risque élevé.

La nouvelle a été annoncée par Cancer de la prostate Canada. L’initiative vise à différencier les patients atteints d’un cancer de la prostate qui doivent recevoir un « traitement énergique » des patients qui n’en ont pas besoin.

Testostérone: une hormone qui brise le cœur
(Sciencesetavenir.fr)

Méfiez-vous des médicaments à base de testostérone. A la demande de l’Estonie, l’Agence européenne du Médicament a entrepris une évaluation des spécialités contenant cette hormone. Et pour cause. Une récente étude, publiée dans Plos One, a montré que l’utilisation de la testostérone double le risque d’infarctus du myocarde chez les hommes de plus de 65 ans et le triple chez les jeunes hommes souffrant d’un problème cardiaque préexistant. Une relation déjà mise en évidence par le passé. L’EMA a prévu d’examiner toutes les données disponibles sur la balance bénéfice-risque de ces médicaments.

L’AFFAIRE GAB ROY Et la question de l’âge légal de consentement…

Wednesday, May 28th, 2014

Roger-Luc Chayer

Dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler «l’Affaire Gab Roy», ont été soulevées des questions très techniques portant sur l’âge légal du consentement sexuel au Canada et je tenterai d’y répondre le mieux possible dans cet article.

Tout d’abord, il faut avoir conscience, pour ceux que ça concerne, que les normes dictées par le législateur et la jurisprudence sont variables selon les juges et les circonstances.

Avant les modifications récentes au code criminel, au Canada, l’âge minimal du consentement sexuel était de 14 ans mais sous de strictes conditions comme obtenir l’autorisation des parents et l’absence de quelque lien d’autorité entre les personnes. Mais depuis l’amendement au code criminel proposé par le Premier ministre Harper, l’âge minimal est passé à 16 ans, toujours sous certaines conditions.

En effet, le consentement est reconnu par la loi sauf s’il y a un lien d’autorité entre les personnes, que le jeune est en situation de dépendance envers l’adulte ou qu’il existerait une situation d’exploitation du mineur.  Les personnes de 12 à 13 ans par contre, lorsqu’elles ont des relations sexuelles entre elles, les partenaires ne peuvent avoir plus de deux ans d’écart. De 14 à 15 ans, le partenaire le plus âgé ne doit pas avoir plus de 5 ans d’écart pour que la loi tolère.

À partir de 18 ans par contre, au Canada, toute personne peut avoir des relations sexuelles avec des personnes plus âgées et il n’existe aucune restriction ou réserve quant à l’âge ou la situation d’autorité entre les personnes. Évidemment, le consentement personnel est requis pour éviter des accusations de viol!!!

Dans cet immense flou quant à l’âge légal de consentement et aux différentes conditions à respecter par des personnes qui seraient dans une relation avec un jeune de moins de 18 ans, il est très important de comprendre que rien n’est automatique ou acquis. C’est-à-dire que dès qu’un adulte de plus de 18 ans décide d’avoir des relations sexuelles avec un mineur, peu importe s’il a plus de 16 ans, les autorités sont toujours susceptibles de porter plainte contre l’adulte et de déposer des accusations criminelles et ce, même si les conditions générales semblent être respectées. N’oublions pas que l’interprétation des conditions est toujours subjective et que ce qui est acceptable pour l’un pourrait être tout à fait inacceptable pour l’autre. Les exemples dans les médias sont éloquents depuis quelques années avec le cas de cette enseignante Pontbriand ou de Gab Roy justement. Conclusion, devant le doute, il est toujours préférable de s’abstenir car c’est l’adulte qui doit agir en personne responsable, aussi adorable et consentante que puisse être le mineur.

NOUVEAU VACCIN VIH Phase I réussie avec 100% de succès!

Wednesday, May 28th, 2014

Tristan Blanchard

Pour la première fois, un vaccin visant à soigner le sida vient d’atteindre la phase des essais cliniques. De plus, cela nous vient d’une société française. C’est peut-être le début d’une révolution concernant le traitement de cette maladie qui redonne espoir aux malades.

Biosantech est une entreprise qui travaille depuis 3 ans à l’élaboration d’un possible vaccin contre le VIH. Actuellement, elle développe un vaccin considéré comme le plus apte à protéger les individus du sida. Au mois de septembre 2013, l’ANM a autorisé le début de la phase II des essais, ce qui est une première dans le domaine du traitement de cette terrible maladie.

Pour être commercialisé, un vaccin doit passer par trois phases. La première consiste à injecter le produit à des patients déjà atteints de la maladie à traiter pour déterminer si elle est stoppée par le vaccin alors que le sujet arrête de prendre ses médicaments. Dans le cadre du VIH, les résultats de l’étude lancée en janvier 2013 ont été concluants. Les 48 patients traités n’ont subi aucun effet indésirable.

La deuxième phase sert à déterminer la dose idéale à injecter pour maintenir un état stable et inoffensif de la maladie. Ici, les chercheurs s’intéressent au fait de garder un taux de virus inférieur à 40 copies par millilitre, cela alors que les malades arrêtent leur trithérapie.

Enfin, la dernière phase permet d’effectuer des tests à grande échelle (jusqu’à 40 000 sujets) dans le but de lancer une version commerciale du vaccin.

Le traitement développé par Biosantech cherche à s’attaquer à la protéine TAT, qui empêche le système immunitaire du corps à s’attaquer aux cellules infectées par le VIH. Le vaccin pourrait permettre la création d’anticorps capables de se débarrasser de ces cellules. Le but premier est de supprimer la trithérapie du traitement, pour que les patients vivent de manière normale, sans les effets secondaires très contraignants de ce remède (vomissements, fièvre, maux de tête…). «On peut envisager plusieurs possibilités selon les résultats que nous allons obtenir. Soit le vaccin permettra de se passer temporairement voire définitivement de trithérapie soit on peut s’en servir comme d’un antirétroviral en plus. Tout dépend de ce qui va se passer avec l’interruption de traitement», explique le Dr Mareuil.

En 2006, ce même vaccin avait permis l’éradication complète du virus chez les macaques ayant servi de cobayes. Même les cellules immunisées contre la trithérapie avaient été soignées. «Nous misons sur une commercialisation d’ici quatre ans, à condition d’obtenir avant les autorisations dans chaque pays», conclut le chercheur Corinne Treger, présidente de la société.

L’ORGANE MASCULIN 10 habitudes dangereuses pour votre pénis!

Wednesday, May 28th, 2014

Medisite.fr

Oui vous avez bien lu! Nous allons parler ici du pénis!! Parce que Gay Globe Magazine est avant une revue pour hommes et qu’il faut parfois aller au vif du sujet pour éduquer. Si le sujet vous intimide, tournez vite la page…

Vous voulez garder de bonnes érections le plus longtemps possible? Avoir des orgasmes à répétition? Il va falloir mettre un terme à quelques mauvaises habitudes, messieurs! Le pénis -et les organes génitaux en général- nécessite un entretien quotidien. Le Dr Patrick Constancis, urologue-andrologue, nous explique que «pour beaucoup d’hommes, il y a un gros problème d’hygiène locale». Concrètement «certains ne sont pas lavés depuis plusieurs jours, le prépuce crée alors un cloaque sous le gland». Les dangers : Le cloaque qui se forme est pourvoyeur d’infections sexuellement transmissibles type HPV ou chlamydia. Ces infections ne sont pas à prendre à la légère.

Le plaisir solitaire aide à découvrir son corps, à comprendre comment se faire du bien… mais à condition de ne pas en abuser. Il peut devenir «nocif» pour le pénis quand il est pratiqué trop fréquemment ou trop tôt.

Parfois trop excité, l’homme peut se blesser pendant l’acte sexuel. Des rapports sexuels trop brutaux peuvent entraîner des traumatismes aigus tels qu’une rupture du frein du prépuce ou des corps caverneux.

Chaque homme dispose d’une anatomie génitale différente. Certains vont avoir beaucoup de plaisir en pratiquant une position telle que «la levrette» (derrière leur partenaire) alors que pour d’autres elle sera quasi impossible à moins de se contorsionner. «Cela dépend de l’orientation de la verge. Selon les coudures, ça risque de tirer, de faire mal, il ne faut pas insister» indique l’andrologue.

Charcuterie, abats, viande rouge… Il est peut-être temps d’alléger un peu vos repas pour la santé de votre pénis! «Les aliments trop gras encrassent les artères ce qui nuit au bon fonctionnement de l’érection. Pour le bon fonctionnement de votre pénis, essayez de vous détendre !

Oubliez les pantalons «slim» ou trop serrés. Ils sont peut-être à la mode ou vous mettent en valeur mais nuisent à la santé de vos testicules! Les jouets érotiques peuvent causer l’anorgasmie et des troubles de l’érection. «Quand on les utilise trop souvent.

Vous êtes peut-être fumeur depuis des années mais la nicotine est vasoconstrictrice, elle empêche les corps caverneux de se remplir ce qui entraîne de mauvaises érections.

Moins le système immunitaire est combatif, plus les infections se développent. Notre urologue souligne l’importance du préservatif, mais pas n’importe lequel. Seulement ceux d’excellente qualité pour les sensations.

BRÈVES INTERNATIONALES Les stars et nous aussi!

Wednesday, May 28th, 2014

Roger-Luc Chayer

La divine Doris Day, vedette de notre couverture #79, considérée comme la plus belle couverture de tous les temps du Magazine Gay Globe, fêtait récemment ses 91 ans.

Née le 3 avril 1924 sous le nom de Doris Mary Ann Kappelhoff, Doris Day atteignant l’âge vénérable de 90 ans le mois dernier et toute une série d’activités étaient prévues dans la région pour célébrer la grande dame du cinéma américain et légende de la chanson, qui sortait encore en 2012 un nouveau CD en vente actuellement sur le Web.

Un encan s’est tenu offrant des souvenirs autographiés de la star, un grand bal avec cocktail s’est déroulé dans une salle près de l’hôtel, des forfaits permettaient de séjourner 3 jours au Cypress Inn, copropriété de Doris Day mais la star ne devait pas participer à tout cela et il n’avait été annoncé aucune présence de Doris. Or, tout à fait par surprise et sans annonce au préalable, Doris Day est apparue à l’encan pour saluer ses fans et leur montrer qu’elle était toujours aussi belle. Wow!

Whoopie Goldberg dit ne pas être lesbienne mais elle n’a rien contre le fait d’être une icône gay
(Huffington Post Fr)

La rumeur sur l’homosexualité de l’actrice de 58 ans courait déjà depuis les années 1980. Fervente militante de la cause homosexuelle, Whoopie Goldberg, a toujours été considérée comme une icône gay. Une situation qui ne l’a jamais dérangé, bien au contraire: «Vous savez, personne ne me revendiquait, personne ne me voulait. La communauté noire ne me voulait pas. Personne. Mais j’ai toujours été revendiqué par la communauté homosexuelle, toujours.», confie Whoopie Goldberg à Pridesource.

STÉPHANIE DE MONACO La Princesse au service de la lutte au VIH

Wednesday, May 28th, 2014

Wikipédia

La princesse Stéphanie de Monaco (Stéphanie Marie Élisabeth Grimaldi), née le 1er février 1965 à Monaco, est un membre de la famille princière monégasque.

Elle est la dernière fille du prince Rainier III de Monaco et de la princesse Grace Kelly. En 1982, en dépit de graves blessures, elle survit à l’accident de voiture qui coûte la vie à sa mère.

La princesse Stéphanie n’a jamais beaucoup aimé les activités protocolaires et culturelles, et consacre ses apparitions publiques au cirque et au domaine social. En 2004, la princesse devient la présidente de l’association Fight Aids Monaco. C’est au profit de cette association que la princesse Stéphanie revient à la chanson en participant en août 2006 au single L’Or de nos vies du groupe Kyo qui a signé le titre sur lequel elle chante avec 15 autres chanteurs, tels Amel Bent, Bénabar, Corneille, Emma Daumas, Jenifer, etc. «Nous pouvons aider les personnes par une présence, une écoute…» écrit-elle sur son site.

Depuis le décès de son père en 2005, elle est la présidente du Festival international du cirque de Monte-Carlo, créé par le prince Rainier.

Son frère (le Prince Albert) l’a décorée en 2005 Grand-Croix de l’Ordre de Grimaldi pour son engagement auprès des malades du sida.

En octobre 2006, elle a été nommée représentante spéciale d’Onusida pour une durée de deux ans, et a déclaré déplorer l’opposition de l’Église catholique à l’usage du préservatif.

En mars 2008, la princesse Stéphanie organise un gala de bienfaisance au profit de Fight Aids Monaco au Grimaldi Forum (Monaco) en présence du prince Albert II. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Jean-Félix Lalanne. Patrick Bruel, Jane Birkin, Jenifer, David Hallyday, Laam, Alizée, Élie Semoun et Maurane participent au spectacle mis en scène par Kamel Ouali, direction musicale et orchestration de Jean-Félix Lalanne autour des chansons de Serge Gainsbourg.

Avec son association Fight Aids Monaco, la princesse réunit les fonds nécessaires pour créer à Carpentras une Maison de Vie, où des personnes atteintes du sida peuvent faire une pause. La Maison de Vie de Carpentras a été inaugurée en 2010.

NDLR: Il nous semblait important de faire connaître la Princesse dans notre chronique Vie de Star car elle apporte une toute nouvelle dimension à la lutte contre cette maladie à cause de son rang au sein de l’Église catholique. En effet, la Princesse est d’office co-chef de l’Église monégasque et sa prise de position contre l’Église sur la question des condoms oblige le Vatican à changer son discours. En ce sens, elle a droit à notre respect!

QU’EST-CE QUE LA PPE? La prophylaxie post-exposition sexuelle

Wednesday, May 28th, 2014

Roger-Luc Chayer

Malgré l’aspect austère du nom, cette approche sauve de nombreuses vies et pourrait en faire plus si elle était mieux connue…

La PPE, de son nom complet «prophylaxie post exposition sexuelle» est peut-être difficile à prononcer mais simple à comprendre. Il s’agit en effet d’une toute nouvelle approche en matière de gestion du risque de transmission du VIH qui a été approuvée au Canada depuis quelques années seulement.

Elle était déjà utilisée dans les centres hospitaliers auprès du personnel soignant, des policiers et des ambulanciers qui étaient accidentellement en contact avec du sang potentiellement contaminé par le VIH mais son utilisation a été élargie à toutes les personnes qui ont des raisons de croire qu’elles ont pu être exposées au VIH lors d’une relation sexuelle.

Le principe est simple: Nous savons maintenant qu’il est tout à fait possible de détruire et d’éradiquer toute trace du virus du VIH dans les heures qui suivent une éventuelle infection. Prenons par exemple un jeune homme qui aurait une relation sexuelle non protégée et qui, sous le coup de la passion ou sous l’effet de l’alcool ou de quelques drogues que ce soit, laisserait tomber ses principes et sa garde et déciderait de ne pas utiliser le condom. Voilà une situation qui arrive à au moins 55% des hommes sexuellement actifs selon de nombreuses études quantitatives sur la question. Une fois la relation terminée, des doutes peuvent survenir sur l’état de santé du partenaire et des regrets apparaissent souvent, suscitant une certaine panique «et si le mec était séropositif?»…

Il existe maintenant une solution à ce questionnement et devant l’incertitude, la prophylaxie post exposition sexuelle est la solution. Celle-ci consiste à administrer, impérativement dans les 72 heures suivant une relation sexuelle à risque, une trithérapie pendant un mois, de manière à contrôler la reproduction du virus dans le sang et de faire disparaître toute trace d’une possible infection.

Selon les études effectuées pour le compte de l’ONUSIDA et de nombreuses autres recherches visant à corroborer l’information, il est possible de détruire le virus dans les premiers moments de sa présence chez une personne infectée et la certitude de pouvoir éviter une séropositivité serait de 100% si la personne obtient la PPE dans les 72 premières heures.

Il est donc impératif que les personnes ayant des relations sexuelles à risque se fassent soigner rapidement et n’hésitent pas à le faire puisque les médicaments pouvant éviter le pire existent et sont efficaces. À Montréal, on peut obtenir la PPE dans tous les hôpitaux et à la Clinique L’Actuel, spécialisée en VIH et autres MST.

LES «GROS MOTS» L’Affaire Steeve Biron suite et fin!

Wednesday, May 28th, 2014

Roger-Luc Chayer

L’Affaire Steeve Biron trouvera son dénouement avec la publication, à la fin août 2014, de la sentence finale suivant le plaidoyer de culpabilité enregistré fin 2013 par Steeve Biron lui-même.

Dès que le jugement sera disponible, nous en ferons la publication la plus complète possible dans nos pages.

Pour ceux qui ne se souviennent pas de Steeve Biron, il s’agit d’un jeune homme de Québec qui, entre 2009 et 2010, avait des relations sexuelles non protégées se sachant atteint du VIH. Malgré les prétentions de la Couronne, il n’a jamais été démontré que Biron souhaitait sciemment transmettre le VIH. En fait, selon la défense, c’est tout le contraire. Biron, dépressif suite à la fin d’une longue relation avec son conjoint de l’époque, alcoolique et sous l’emprise des drogues, avait essayé de mettre fin à ses jours et alors qu’il combattait son état moral, oubliait de prendre sa trithérapie, causant une augmentation importante de sa charge virale.

Il ne s’agit pas ici que d’une simple affaire de transmission volontaire du VIH donc, mais bien de la criminalisation du statut sérologique d’un individu qui avait pourtant des relations sexuelles consentantes avec des partenaires qu’il recrutait sur des sites Internet comme Gay411, alors que la plupart de ces personnes recherchaient spécifiquement des aventures «bareback» et qu’elles savaient qu’elles s’exposaient potentiellement non seulement au VIH mais à toutes les autres maladies transmises sexuellement puisque le principe même du «barebacking» est le fait d’avoir une relation sexuelle avec pénétration sans le port du condom. Une sorte de roulette russe qui aurait pour effet de faire monter l’excitation des participants qui trouvent une certaine jouissance dans le risque!

Dans le fond, Steeve Biron s’est retrouvé accusé d’agression sexuelle du fait de son refus de divulguer son statut de porteur de VIH à des partenaires qui désiraient pourtant le risque associé à cette situation. En quoi alors est-ce qu’un crime aurait été commis par Biron? C’est la question que se pose Thérèse Richer, de MIELS Québec, une organisation venant en aide aux personnes atteintes du VIH. Si le simple fait d’être séropositif et de ne pas le divulguer publiquement, malgré la prise ou non de trithérapie ou le refus volontaire de porter le condom, permet de déposer des accusations criminelles, plus personne au Québec ne voudra être dépisté puisque n’importe quel Procureur pourra se servir du résultat pour porter des accusations contre n’importe qui. N’oublions pas que le résultat positif d’un test au VIH est à déclaration obligatoire au Québec. L’État est le premier à le savoir quand une personne se fait diagnostiquer pour la première fois!

Le vaccin contre le Sida développé par des experts bénévoles

Wednesday, May 28th, 2014

(Le Figaro)
Les recherches de la société française Biosantech sont aujourd’hui les plus avancées au monde. Elles ont été menées par des experts qui ont pour l’instant travaillé bénévolement. Une levée de fonds doit permettre de rémunérer l’équipe prochainement. La première phase de tests sur des animaux est concluante. En 2013, une nouvelle série de tests commence sur des patients atteints. Mais Corinne Tréger, qui puisait jusque-là dans ses fonds personnels, ne peut plus financer des travaux de recherche coûteux, aujourd’hui scrutés par le monde entier. «Nous avons besoin de moyens pour réussir cette phase du projet.»

Nintendo dit non aux couples homosexuels dans l’un de ses jeux

Wednesday, May 28th, 2014

(Le Figaro)
Des internautes s’indignent que la nouvelle simulation de vie de Nintendo, Tomodachi Life, ne permette pas de nouer des relations amoureuses entre personnes du même sexe, alors que le jeu se base sur la vie réelle du joueur. Certains jeux ont été loués par la communauté LGBT dans le passé pour leur ouverture d’esprit. Une précédente simulation de vie, Animal Crossing: New Leaf, permettait à un garçon de porter des vêtements de fille, et vice-versa, sous le regard bienveillant des autres habitants. Un autre personnage de l’univers Nintendo, Birdo, est l’un des tout premiers transsexuels du monde du jeu vidéo. Dans le manuel de Super Mario Bros. 2, il est décrit comme «un garçon qui prétend être une fille et préférerait se nommer Birdetta».

CORAIL CONTRE VIH Une découverte qui ouvre de nouvelles voies

Wednesday, May 28th, 2014

Aufeminin.com

Des scientifiques du National Cancer Institute viennent de révéler une découverte des plus intéressantes. Au cours de leurs recherches, ils auraient découvert des protéines anti-VIH dans du corail provenant d’Australie. Ces dernières pourraient permettre de freiner cette terrible maladie.

En effet, cette macromolécule pourrait être capable de freiner le virus. Une avancée de taille pour les scientifiques. Supposée bloquer ou ralentir l’infection du VIH, cette protéine provenant du corail pourrait redonner espoir aux malades et empêcher la contamination d’un grand nombre de personnes dans le monde entier. Cette étude a été présentée au congrès Experimental Biology 2014 comme l’explique le site EurekAlert.

Cette découverte pourrait changer la donne pour les personnes ayant contracté le virus du sida. En effet, cette protéine miracle pourrait s’avérer être un puissant inhibiteur du virus. Bien exploitée, elle devrait empêcher le virus du VIH d’accéder aux lymphocytes T qui sont considérées comme les principales cibles du sida.

Si les méthodes d’utilisation de cette macromolécule de corail australien n’ont pas été révélées, la protéine pourrait être transformée en lubrifiant et gel qui seraient par la suite appliqués sur certaines zones du corps, comme le précise ce même média.

Cela pourrait ainsi protéger les individus de la transmission sexuelle du sida. «C’est une découverte vraiment excitante» confie le professeur Barry O’Keefe, directeur de l’équipe de chercheurs.

Si cette étude nous révèle quelques bonnes nouvelles, il ne faut toutefois pas s’emballer.

Avant de pouvoir affirmer ces propos, d’autres essais cliniques doivent être menés afin de confirmer le pouvoir de cette protéine provenant du corail australien.

Quant aux effets secondaires, ils restent pour le moment inconnus et les scientifiques en sauront donc davantage grâce à des tests supplémentaires.

CHRONIQUE AUTO La Dodge Journey: L’Autobeaucoup 2.0

Wednesday, May 28th, 2014

Philippe Lague

La Journey n’est pas une fourgonnette à proprement parler, mais plutôt un multisegment, appellation fourre-tout par excellence.

Comme les gens n’achètent plus de familiales et que les vraies fourgonnettes sont snobées, les constructeurs ont créé des hybrides qui sont un peu tout ça à la fois. Lorsqu’on leur ajoute la traction intégrale, ils empiètent aussi sur le terrain des VUS. La Journey joue plutôt dans les plates-bandes des Mazda5, Kia Rondo, Chevrolet Orlando et Ford C-Max. C’est cependant la seule à proposer des motorisations à 4 ou 6 cylindres ; la seule aussi à donner le choix entre 2 ou 4 roues motrices. Plus longue, plus large et plus haute que ses concurrentes, la Journey peut aussi se permettre une troisième banquette (en option). En fait de véhicule polyvalent, c’est dur à battre. Qu’ils soient petits ou grands, les véhicules multisegments misent sur leur habitabilité pour séduire les acheteurs. La Journey étant la plus volumineuse de sa catégorie, c’est aussi la plus spacieuse et celle qui offre le plus d’espace cargo. En entrée de gamme, la Journey reçoit un 4-cylindres de 2,4 litres, jumelé à une vétuste boîte automatique à quatre rapports. Étant donné le poids de la bête, je vous recommande plutôt le V6, d’autant qu’il ne consomme guère plus que le 4-cylindres: il dépense moins d’énergie pour se déplacer et en plus, sa boîte automatique compte deux rapports supplémentaires, ce qui est plus conforme à notre époque. Si la rapidité d’exécution n’est pas sa qualité première, sa fluidité est, en revanche, irréprochable. Je vous ai déjà dit tout le bien que je pense du V6 Pentastar, mais je vais encore le répéter : ce moteur est l’un des meilleurs de l’histoire de ce constructeur. Non, je ne beurre pas trop épais : il n’a pas de lacune et il peut être utilisé à toutes les sauces, dans une voiture de luxe comme dans un VUS. On le retrouve d’ailleurs dans la majorité des modèles de la famille Chrysler.

Cela dit, il ne faut pas espérer de miracle côté consommation, étant donné la masse du véhicule. L’injection directe et la boîte à six rapports, c’est bien beau, mais il faut aussi avoir des attentes conformes aux dimensions du véhicule. Évidemment, si l’agrément de conduite est votre priorité, vous n’êtes pas à la bonne adresse. Cela dit, ce n’est pas désagréable non plus ; je ne sais pas si c’est parce que la cinquantaine approche à grands pas, mais j’ai vraiment apprécié le confort de roulement de ce véhicule, comparable à celui d’une berline intermédiaire. Et si on conduit ce véhicule comme le conduisent ceux et celles qui en achètent un, il n’y aura pas de mauvaise surprise : il y a un peu de roulis, mais pas trop et la tenue de route est rassurante. Je précise cependant à nouveau que je conduisais une R/T Rallye à traction intégrale, chaussée de pneus de 19 pouces.

Rien à voir, donc, avec une Journey de base à deux roues motrices.

Dans l’ensemble, j’ai vécu un séjour agréable à bord de la Dodge Journey, mais j’ai failli m’étouffer quand j’ai regardé le prix de mon véhicule d’essai : avec les options, il atteignait 40 755 $ ! Je veux bien croire qu’il s’agissait d’une version tout équipée, avec V6 et traction intégrale de surcroît, mais je ne suis pas certain que je paierais une telle somme pour une Journey, aussi garnie soit-elle. (En fait, je suis plutôt certain du contraire !)

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NDLR: Il nous semblait important de compléter la chronique de notre collègue Philippe en vous mentionnant que ce véhicule est disponible à l’usagé à d’excellents prix. À voir!

JdM: LA GAFFE! Et pourquoi pas vacciner le rédacteur en chef?

Wednesday, May 28th, 2014

Par Roger-Luc Chayer

Dans un article publié le 19 mai dernier dans le Journal de Montréal et sur sa page Web, voilà que dans la section «Le sac de chips», on annonce la découverte d’un vaccin contre l’homosexualité!

Cette nouvelle, visiblement farfelue au premier coup d’oeil, est tout de même publiée le plus sérieusement du monde par le plus grand groupe de presse au Québec ce qui n’est pas rien. On y disait «Le Docteur Dimitri Yusrokov aurait découvert un vaccin qui pourrait empêcher l’homosexualité de se développer chez les enfants. Plus tôt l’enfant est vacciné, moins le risque de devenir homosexuel est grand, rapporte Nordpress. Les scientifiques russes ont approfondi la théorie du Dr. Schwartz qui affirmait que l’homosexualité était une maladie traitable comme la grippe et la rubéole. Nordpress avance que plusieurs pays (et on nomme une liste de pays musulmans) auraient déjà précommandé des vaccins qui sera aussi disponible sous forme de suppositoires».

Il se dégage quelque chose de ridicule avec cette nouvelle, le pure génocide d’un groupe de la société par son éradication, et cela n’a pas sauté aux yeux de la rédaction du Journal de Montréal?

Dans les commentaires qui suivent cette nouvelle, on voit que certains lecteurs sont bouleversés ou en profitent carrément pour exprimer leurs préjugés, leur haine des homosexuels et leur désespoir face à l’avenir.

Mario déclare: «J’ai toujours su que c’était pas normal homme-homme etc… Très bonne nouvelle pour les prochaines générations, espérons que ça porte fruit». Expopsycho répond quant à lui: «Dire que je lutte présentement pour ma vie étant atteint d’un cancer extrêmement rare. Quand je vois des nouvelles de la sorte, je ne peux qu’en avoir des haut-le-coeur». Des lecteurs avisent pourtant la rédaction que la nouvelle est fausse, dont le Collectif pour la Diversité Sexuelle de la Centrale des Syndicats du Québec et jmbullet mais la nouvelle survit malgré tout… Une simple vérification de la source aurait été suffisante pour découvrir que le site Nordpress est un faux média réputé pour publier de fausses nouvelles à partir de la Belgique. Ses titres sont pourtant évidents comme: «Un homme se déguise en chien pour violer son chat», «Le premier cochon Hallal génétiquement modifié!», ou «Elle est vierge et tombe enceinte, la sodomie en cause…». Et que dire du docteur Dimitri Yusrokov Slamini? Il n’existe que dans le communiqué de presse de Nordpress, impossible de le rejoindre à l’institut mentionné. En agissant de façon aussi téméraire et en incitant à l’éradication des personnes homosexuelles, le Journal de Montréal a fait la démonstration qu’il n’était absolument pas apte à gérer la nouvelle, encore moins à la vérifier.

Le Journal a refusé de nous accorder une entrevue ou de s’excuser à la communauté gaie. La nouvelle a toutefois été retirée le lendemain.

CHLAMYDIA Nouvelles pistes thérapeutiques

Wednesday, May 28th, 2014

Étudiants.ch

Les chlamydia sont à l’origine de l’infection sexuellement transmissible (IST) du même nom. Ces bactéries possèdent une division cellulaire qui leur est propre. Le mécanisme de cette dernière demeurait jusqu’ici inconnu.

Des chercheurs de l’Institut de microbiologie UNIL-CHUV sont parvenus à percer ce mystère, en collaboration avec l’Université de Genève. La découverte ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Elle vient d’être publiée dans la revue anglo-saxonne, «Nature communications». «Contrairement aux autres espèces de bactéries (et aux chloroplastes des plantes) qui utilisent la protéine appelée FtsZ pour se diviser, les chlamydias ne possèdent pas cette protéine», a expliqué Nicolas Jacquier, à l’origine du projet de recherche, au site Internet de l’Université de Lausanne. Les scientifiques ont observé que la protéine RodZ est impliquée dans le mécanisme de division. Ils ont également mis en évidence que le peptidoglycan – composant la paroi des bactéries – revêt un rôle moteur dans le processus.

«La chlamydia touche 5% de la population sexuellement active, avec comme conséquences infertilité, grossesse extra-utérine et fausses couches. En outre, plus de 7 millions de personnes souffrent de cécité dans le monde suite à une infection par Chlamydia trachomatis», informe la page Web de la haute école lausannoise. À noter que la chlamydia avance souvent masquée puisque, dans la majorité des cas, elle n’est accompagnée d’aucun symptôme. Il ne faut donc pas hésiter à se faire dépister aussi pour cette maladie.

La Chlamydia:
La chlamydia est une infection causée par la bactérie Chlamydia trachomatis. Il est possible d’attraper la chlamydia plus d’une fois dans sa vie.
Quand il y a des symptômes, ils apparaissent de 2 à 5 semaines après la transmission. Les symptômes de la chlamydia sont les suivants: Les symptômes sont souvent intermittents ou peuvent n’être constatés qu’à l’occasion de la première urine de la journée.

Ils comprennent :
des écoulements provenant du pénis, généralement blanchâtres ou jaunâtres ;
une rougeur, un gonflement, une sensation de brûlure et des démangeaisons autour de l’ouverture du pénis ;
une sensation douloureuse de brûlure au moment d’uriner.
La chlamydia peut provoquer plusieurs complications. L’homme peut:
développer une prostatite, une inflammation de la prostate ;
développer un trouble qui ressemble à l’arthrite et qui peut endommager les articulations et les yeux ;
devenir stérile si l’infection passe de l’urètre aux testicules pour devenir une épididymite.

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Wednesday, May 28th, 2014

wikipédia

Alan Mathison Turing, (23 juin 1912 – 7 juin 1954), est un mathématicien, cryptologue et informaticien britannique.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il joue un rôle majeur dans les recherches sur les cryptographies générées par la machine Enigma, utilisée par les nazis. Ses découvertes permirent, selon plusieurs historiens, de raccourcir la capacité de résistance du régime nazi de deux ans.

Après la guerre, il travaille sur un des tout premiers ordinateurs, puis contribue de manière provocatrice au débat déjà houleux à cette période sur la capacité des machines à penser en établissant le test de Turing Juste avant la déclaration de guerre, il rejoint le centre secret de la GC&CS à Bletchley Park. Il y est affecté aux équipes chargées du chiffre de la machine Enigma utilisée par les forces armées nazies.  Turing participe aux recherches qui permettent de pénétrer les réseaux de l’armée de terre et de l’aviation. Il conçoit des méthodes mathématiques et des versions améliorées de la « Bombe » polonaise, machine électromécanique permettant d’éliminer rapidement des ensembles de clés potentielles sur des blocs de communication d’Enigma. Une fois l’affaire lancée, Turing prend la tête de l’équipe chargée de trouver les clés bien plus hermétiques des réseaux de l’Enigma navale. Ces percées décisives redonnent à la Grande-Bretagne un avantage temporaire dans les batailles d’Angleterre, de Libye et de l’Atlantique. De Cambridge à Bletchley Park, Turing ne faisait aucun mystère de son orientation sexuelle, ouvertement homosexuel, il ne cachait pas ses aventures. Il était d’ailleurs loin d’être le seul. Mais une affaire de droit commun révèle son goût pour de jeunes escarpes. En 1952, sa maison de Manchester est cambriolée. Turing porte plainte. Arrêté, le cambrioleur dénonce le complice qui lui avait indiqué l’affaire, un ex-amant occasionnel de Turing. Celui-ci ne nie pas cette ancienne relation. Tous deux sont inculpés d’«indécence manifeste et de perversion sexuelle» (d’après la loi britannique sur la sodomie).

Pour éviter la prison, il choisit la castration chimique par prise d’œstrogènes. Il se suicide par empoisonnement au cyanure le 7 juin 1954. En 2012, un groupe de onze scientifiques britanniques, dont le physicien Stephen Hawking, appelle le gouvernement à annuler sa condamnation, à titre posthume. Le 24 décembre 2013, la reine Élisabeth II, sur proposition du secrétaire d’État à la Justice, Chris Grayling, le gracie en signant une prérogative royale de clémence. C’est la 4e fois que le pardon royal est accordé depuis 1945. Grayling déclare que sa condamnation serait considérée aujourd’hui «comme injuste et discriminatoire» et salue «son génie qui a contribué à sauver des milliers des vies»

ABANDON D’ANIMAL: Des solutions à 5 raisons d’abandon!

Wednesday, May 28th, 2014

SPCA

Il arrive que des circonstances ne permettent plus aux propriétaires de continuer à garder ou prendre soin de leur animal. Malheureusement, certains décident de laisser leur animal pour ensuite le regretter.

Certains motifs invoqués ne sont pas nécessairement définitifs et il est souvent possible d’apporter des correctifs qui vous permettront de garder votre animal. Voici cinq raisons fréquentes pour lesquelles les gens abandonnent leur animal de compagnie et les différentes solutions à envisager pour chacune d’elles:
1- La majorité des problèmes de comportement peuvent être résolus avec un entraînement adéquat.

Une éducation positive, à base de stimulation, de jeux et de récompenses, est efficace à long terme.
2- Avant d’adopter un animal, il est toujours important de vérifier qu’aucune personne de votre maisonnée n’a d’allergies aux animaux. Par contre, si une personne développe des allergies à l’animal après son adoption, ce n’est pas une raison qui nécessite forcément de vous défaire de votre compagnon.
3- Avoir un bébé n’exclut pas d’avoir un animal de compagnie. Votre engagement envers votre animal ne prend pas fin parce que vous allez avoir enfant. Nombre de parents qui attendent un enfant prévoient de façon responsable l’introduction de leur animal au nouveau bébé.

4- La taille de votre maison/appartement ne préoccupe pas nécessairement votre animal pourvu qu’il obtienne les soins et l’exercice dont il a besoin pour son âge et sa taille. Les animaux veulent juste être avec leur famille et qu’on s’en occupe bien. Vous travaillez beaucoup et n’êtes pas en mesure de procurer à votre animal assez de présence et d’exercice?
Compensez le manque d’espace en combinant une bonne marche et une séance de jeux chaque jour. Les chats autant que les chiens ont besoin de stimulation et de jouer. Amusez-vous avec eux tout en renforçant votre lien!
Si votre animal est seul durant la journée, laissez-lui un os à mâcher (chien) ou des jouets fourrés de nourriture pour l’occuper.

5- Si vous êtes locataire assurez-vous d’avoir absolument besoin de partir avant de décider de déménager, car il n’est pas toujours simple de trouver un proprio qui accueillera votre compagnon. Si vous devez quitter votre logement actuel:
Demandez au futur propriétaire de faire la connaissance de votre animal et s’il envisagerait de modifier sa politique (assurez-vous que les soins vétérinaires de votre animal sont à jour, qu’il se comporte bien et apportez des références du vétérinaire ou autres). N’oubliez pas les animaux de compagnie sont un engagement pour la vie et qu’à moins que vous ne soyez vraiment plus capable de vous occuper de votre animal, le meilleur endroit pour lui demeure auprès de vous.

Problèmes de sexualité? Attention au vélo !

Wednesday, May 28th, 2014

(Lalibre.be)

Selon des scientifiques, le vélo elliptique est la meilleure alternative au vélo de salle qui compresse le périnée. Le vélo en salle, c’est à la mode. Il muscle, on peut le régler, et se pratique par tous les temps. Sauf qu’il présente un énorme défaut s’il est mal utilisé: il peut nuire à votre sexualité! Sa pratique intensive est effectivement mauvaise pour le périnée. Il est même recommandé d’opter pour des selles à nez raccourci ou des selles fendues pour diminuer la pression sur le périnée, et donc la compression nerveuse du pénis.

INTERNATIONAL Des nouvelles de la planète gaie !

Wednesday, May 28th, 2014

Par Roger-Luc Chayer

Neal Gottlieb est un jeune entrepreneur de la côte Ouest des États-Unis spécialisé dans la manufacturation de crème glacée bio très populaire dans son petit coin de pays.

Mais Neal Gottlieb est aussi un extraordinaire héros moderne digne de l’époque victorienne qui, comme tout bon chevalier servant la cause à laquelle il croit, brave vents et marées pour livrer justice. Et c’est ce qu’il a fait récemment en se rendant en Ouganda défier le Président Museveni directement au coeur de son pays.

On se souvient que le Président de l’Ouganda a accepté de signer une nouvelle loi internationalement contestée qui a pour but de criminaliser l’homosexualité, exposant les personne de cette communauté à de sévères peines de prison du simple fait de ce qu’elles sont.

Devant se rendre en Ouganda à la fin de l’hiver pour escalader le plus haut sommet du pays, le Mont Margherita, le voyage de Neal a coïncidé tout à fait par hasard avec la promulgation de la loi controversée, provoquant chez lui un sentiment d’injustice qu’il se devait de corriger, à sa façon…

Trouvant à la volée un drapeau gai de grand format, Neal a entrepris l’ascension de la plus haute montage de l’Ouganda et une fois au sommet, a planté au nom de tous les homosexuels du monde les couleurs gaies et au même moment, a envoyé une lettre au président Museveni pour lui signifier son exploit, lui transmettre son message et surtout pour lui lancer un défi!

Oui, parce que le plan de Neal était de défier le Président de la république en lui disant dans sa lettre «si vous n’aimez pas notre drapeau, montez vous-même l’enlever si vous en êtes capable», de déclarer fièrement celui qui est devenu un héros gai des temps modernes.

Éditorial: Denis Coderre C’est ça qui est ça!!!

Wednesday, May 28th, 2014

Par Rogr-Luc Chayer

Dans la formidable liste des personnalités qui ont droit à la couverture de Gay Globe Magazine en 2014 s’ajoute avec joie Denis Coderre, Maire de Montréal, Maire de Ville-Marie et unificateur d’une métropole auparavant prise avec les méandres de la corruption et de l’obscurantisme. Une bouffée d’air frais qui se répercute aussi au sein de la communauté gaie puisque Denis Coderre est Maire du Village! En entrevue exclusive il y a quelques jours, j’ai pu prendre la mesure exacte de sa façon de penser, au premier degré, et il est absolument lui-même tant en privé qu’en public, aucune différence. «On s’parle et ça marche!», voilà la phrase qui m’est restée de ces vingt-cinq minutes de conversation, de même qu’une autre phrase qui résume bien son désir d’assumer pleinement le rôle de chef de Montréal: «10% d’inspiration et 90% de transpiration»… Denis Coderre, qui a un beau-frère gai et qui se sent très bien avec cette communauté, n’a pas peur de foncer pour améliorer la situation du Village. Sa politique de proximité, selon lui, aidera grandement à unifier les forces communautaires et politiques de manière à améliorer la situation de l’itinérance dans le Village, visant une cohabitation agréable et respectueuse. «Il n’y aura pas de solution miracle, il faut être authentique avec ces gens-là, et j’y crois», de dire sans hésiter le Premier ministre de Montréal, parce que c’est avec un véritable chef d’État que j’avais l’impression de converser. Et que fera-t-il s’il devait rencontrer M. Poutine en personne après avoir osé mettre le drapeau gai à l’hôtel de ville en défiance des politiques du Président Russe? «Ouan pis? J’ai vérifié là, pis j’ai pas ça à mon agenda pour le moment mais je lui dirais exactement ce que je dis depuis l’événement que par ce geste, j’ai voulu symboliser la fraternité et la solidarité des Montréalais à l’endroit des homosexuels russes qui sont victimes d’une loi homophobe et rétrograde. Elle doit être combattue! C’est ce que je lui dirais en lui serrant la main, peut-être…», me dit en riant, le nouveau Maire et ancien Ministre fédéral de l’immigration. Merci M. Coderre pour votre accessibilité et votre amitié.