Archive for March, 2016

COURRIER DES LECTEURS 111

Tuesday, March 29th, 2016

Gay Globe Magazine

Merci pour la plus belle «cover» de Céline de toute votre histoire, vous avez le tour d’attirer l’attention de loin.
(Réjean T., St-Léonard)

C’est une magnifique couverture mais avouons, c’est Céline qui brille de tous ses feux, c’est elle qui mérite le compliment, mais merci de le souligner.
La Rédaction

J’ai eu le malheur de préparer la recette de soupe au chou de Franck dans votre chronique culinaire 110 et j’en ai eu pour 4 jours de plaisir intense à la déguster. C’est la meilleure soupe au chou jamais cuisinée.
(John M., Montréal)

Vous n’êtes pas le premier à nous le dire et spécifiquement sur cette recette de soupe au chou, Franck a scoré fort car elle fait l’unanimité. Nous allons lui transmettre votre commentaire tout en vous référant à nos éditions antérieures du magazine au www.gayglobe.net pour toutes les autres recettes. Franck est le propriétaire de l’Intermarché Boyer à Montréal, allez l’encourager aussi!
La Rédaction

Je suis très sensibilisé à l’Affaire Biron et à ce qui s’est passé avec ce cas de criminalisation un peu extrême, puisqu’il n’existe pas de victimes qui ont été atteintes par le VIH alors que Biron est en prison. C’est en lisant votre dossier qu’on prend pleinement conscience des détails de tout ça et ça m’inquiète beaucoup. Question: pourquoi est-ce que les médias «nationaux» ne font pas les mêmes vérifications que vous et n’expliquent pas à leurs lecteurs ou auditeurs les dessous complets de cette affaire?
(Louis B., Québec)

Alors là vous me posez toute une question. Elle est autant existentielle, que professionnelle et éthique. Pourquoi est-ce que les journalistes ne font pas un travail plus minutieux? La première raison est probablement le fait que je me suis intéressé au sujet parce qu’il est très pertinent avec la façon de vivre de nos lecteurs, au quotidien. Évidemment c’est plus éloigné du quotidien de TVA qui y voit peut-être plus matière à spectacle qu’à enquête. Mais il y a peut-être aussi le fait que les journalistes de TVA, de Québécor ou de Radio-Canada agissent plutôt en reporters et, de ce fait, rapportent la nouvelle la plus simplement du monde sans chercher à la vérifier ou à la fouiller un peu plus.

Ça donne des nouvelles incomplètes, à sens unique, qui ne donne la parole qu’à ceux qui veulent utiliser les médias pour faire un spectacle de survictimisation et c’est là que Gay Globe arrive, en allant au-delà de la nouvelle pour voir ce qui se cache dessous. Et nous continuerons…
La Rédaction

Je découvre pour la première fois votre revue qui est tellement bien faite, j’en reviens pas, où puis-je me la procurer et quelle est sa fréquence de publication par année?
(Claude G., Montréal)

Vous pouvez la trouver en papier dans de nombreux kiosques au Québec, si vous m’écrivez par courriel je pourrai vous donner le lieu le plus proche. Il y a aussi le PDF gratuit et l’abonnement postal à 65$ par an… La revue est publiée 8 fois par année.
La Rédaction

À DIEU JULIEN (Épisode final)

Tuesday, March 29th, 2016

Caroline Gréco

Je suis venue à côté de toi, en faisant bien attention de retenir mes larmes, et j’ai essayé de te mettre sur le chemin de cet aveu: tu as soigneusement évité le sujet. J’y suis revenue: sans succès.

Donc, malgré ta conversation avec l’infirmière, tu as eu peur de me parler de ton départ, hélas si proche. Je n’ai pas insisté. J’étais pourtant prête à t’écouter avec courage, cette fois-ci. Tu es malade depuis très longtemps. Quel chemin tu as parcouru pour pouvoir accepter la mort! Je te trouve merveilleux. Bernadette et Cécile t’ont beaucoup aidé. Je suis très heureuse que tu aies pu réfléchir et parler à ces amies avec lesquelles j’ai aussi beaucoup discuté. Je sais que tu leur as dit que nous ne devons pas être tristes de ton départ. Tu as ensuite ajouté: «Quand je pense à la fête que le Bon Dieu est en train de me préparer là-haut! Vous voyez, les larmes ne sont vraiment pas nécessaires!» La mort. Comme moi, tu as dû y penser sans cesse. Pendant combien d’heures, combien de nuits as-tu évoqué, imaginé, maudit et enfin accepté ta disparition? Combien de larmes as-tu versées, quelles souffrances as-tu endurées pour enfin arriver sereinement à dire oui au grand départ?

Dans notre société actuelle on escamote la mort. Autrefois, lorsque les grands-parents vivaient avec leurs enfants et petits-enfants, elle faisait partie des événements naturels, et l’on s’éteignait devant toute la famille réunie. Aujourd’hui, le mode de vie a changé, les familles sont dispersées. Il y a les hôpitaux et tout le personnel spécialisé qui accompagne les malades. Mais si on vit souvent la mort en direct à la télévision, on assiste très rarement aux derniers moments de la vie.  Le sujet reste tabou. On voudrait effacer la vieillesse, on oublie la mort.

Il est donc normal qu’il soit difficile d’aborder ce sujet, quand la fin est là, si présente. Dans ces moments intenses, il nous est difficile de réfléchir sur ce mystère avec un proche qui sait que ses jours sont comptés. Il faudrait pouvoir s’y préparer tout doucement, se prendre par la main pour faire ce chemin ensemble, pour s’informer, réfléchir et méditer sur ce moment grave et unique. Avec toi, Julien, l’affaire n’a jamais été simple. Tu m’as tellement dit et répété que si ton état s’aggravait tu ne voulais pas le savoir. Tu m’as demandé avec tant d’insistance de ne rien te dire. Je n’étais vraiment pas à l’aise. J’ai parcouru mon chemin en solitaire, avec mes périodes de détresse extrême, quand je te voyais mort et imaginais la vie sans toi. Tu avais besoin d’espoir. Dans la vie normale déjà, il t’arrivait souvent de ne pas avoir le moral. Lorsque la maladie t’as agressé, tu t’es tout naturellement tourné vers moi. J’avais promis le silence.

J’ai joué le jeu, mais avec tant de culpabilité! Philippe m’a demandé à plusieurs reprises de respecter ta volonté. Malgré cela, j’ai souvent eu envie de transgresser mon serment et de te parler: la peur d’une réaction dramatiques de ta part m’en a empêchée. Je n’étais pas du tout sûre de pouvoir faire face. Je pense que l’ambiance à la maison a continué à être chaleureuse et assez gaie. Il le fallait pour toi, lorsque tu étais avec nous. Si mon moral avait craqué, je ne sais pas si j’aurais pu continuer à paraître optimiste et enjouée. Cela t’aidait à accepter la maladie et l’idée de la mort, car je suis sûre que tu y pensais souvent. Et si j’avais passé outre? Si j’avais mis les pieds dans le plat? Parfois, tout s’embrouillait dans ma tête, je ne savais plus vraiment bien comment réagir devant cette situation, je n’arrivais pas à accepter, à admettre l’idée de ta disparition et je n’avais pas le courage de porter aussi ton désespoir.

C’était au-dessus de mes forces. Et pourtant! Peut-être aurions-nous pu apprendre ensemble à apprivoiser la mort?

Je te prie, mon Dieu, pour qu’il meure. Terrible prière, souhait inhumain: il y a des situations qui deviennent parfois intenables, invivables. Je viens de passer de longues heures à ton chevet. La perfusion te soulage, et tes traits sont plus détendus. Tu as les yeux ouverts, mais tu es absent, ton regard est tourné vers la fenêtre: que vois-tu? J’essaie de te parler mais tu ne réponds pas. M’entends-tu seulement? Parfois, ton regard croise le mien, parfois tu as un moment de lucidité, tu me reconnais, tu sembles étonné de me voir et une lueur souriante envahit ton regard. Le temps passe si doucement. Les enfants de l’école de la rue voisine sont maintenant retournés chez eux et la nuit tombe lentement. Tu n’as pas bougé, il y a seulement le bruit de ta respiration, tes quintes de toux et, entre toi et moi, maintenant, la mort. Je caresse légèrement tes cheveux : est-ce que tu me «sens» près de toi? Je suis pleine de contradictions:  je voudrais m’enfuir, ne plus te voir ainsi, me réveiller de ce cauchemar, rentrer à la maison pour te retrouver comme avant,  me jeter dans tes bras, te serrer fort, te regarder et te dire ce rêve atroce que je viens de faire. Et d’autre part je suis contente d’être là, à côté de toi, et je n’ai aucune envie de t’abandonner, même si tu ne t’aperçois pas de ma présence. Toutes les minutes que je passe auprès de toi me sont précieuses. Je te regarde et je t’aime. Je te regarde, et dans ma tête je revois tout le film de notre vie, tous ces jours que nous avons partagés depuis ta naissance. Je pense à tous ces rêves et ces projets que nous avons fait avec toi. Pourquoi faut-il que tout cela s’arrête déjà? Il y a maintenant ces heures silencieuses que nous passons ensemble, mais nous ne pouvons plus parler. Tu dors, tu ne m’entends pas, tu n’es déjà plus là.  Je me sens inutile sur cette chaise près de ton lit: c’est horrible de ne pouvoir rien faire. Je t’ai donné la vie, mais je n’ai pas le pouvoir de te sauver. Tout mon amour pour toi et mon désir de guérison n’y peuvent rien. Il faut que j’apprenne à te dire adieu, Julien, il faut que j’accepte l’idée de notre séparation: ce soir, je ne peux pas. Dans mon cœur, il y a un combat terrible de révolte et de désespoir: plus personne ne peut t’aider. Silencieusement, je laisse couler mes larmes, ma tête enfouie dans ton oreiller, tout près de toi.

Quelqu’un est venu et me secoue gentiment. Une main sur mon épaule, une phrase amicale, l’infirmière de nuit qui venait faire sa ronde a su trouver les mots que j’avais besoin d’entendre. J’ai dû me résoudre à quitter l’hôpital le cœur serré, avec un grand sentiment de culpabilité, parce que j’avais l’impression de t’abandonner. «À demain, Julien: attends-moi, je t’en prie!» Et voilà. Le compte à rebours a commencé. Pendant combien d’heures seras-tu encore avec nous? Hier matin tu ne m’as pas reconnue. Ton regard hagard me fixait mais je ne crois pas que tu me voyais. C’était insoutenable. Je ne suis restée que trois minutes et je suis sortie vite. J’étais désespérée. J’ai été rattrapée par Évelyne, l’infirmière qui t’aime bien. Elle m’a embrassée avec des larmes dans les yeux pendant qu’elle me disait combien elle te chérissait, que je pouvais être rassurée : elle veillerait sur toi.
Je suis revenue te voir en début d’après-midi, et comme tous les jours depuis que tu es hospitalisé, je t’ai apporté une glace. Tu as eu l’air content, tes yeux me l’ont dit. Tu n’avais plus la force de parler mais nos regards se sont croisés. J’ai retrouvé pendant un court instant toute notre complicité et notre tendresse. Je crois me souvenir avoir vécu ce court instant très intensément: je sentais que la fin était proche. Je t’ai donné à manger ta gourmandise que tu as avalé goulûment, puis, rassasié, tu m’as regardée avec ton beau sourire et tu as fermé les yeux : tu ne les a plus jamais ouverts. Tu n’es plus là et je suis perdue, tu n’es plus là mais je te parle, je voudrais te raconter comme d’habitude les petits détails et les événements de la vie quotidienne et puis, j’ai envie de rire encore avec toi. Brusquement, je prends conscience que tout est fini, pour de bon, et je pleure. J’ai devant moi des journées vides: il faut que je réapprenne à vivre sans toi. Il y a des gestes de la vie qu’on fait par automatisme, sans réfléchir. Après ton départ, mon premier mouvement le matin au réveil, est d’ouvrir la porte de ta chambre… Et puis, combien de fois ai-je dû me retenir pour t’acheter, lorsque je fais des courses, les friandises que tu aimais. Tu n’es plus là et pourtant tu restes si présent dans mes pensées et mes préoccupations! Hier, je me suis retrouvée dans un magasin d’habillement: j’avais vu une chemise en vitrine que tu aurais aimé follement. L’espace d’une minute, j’ai pensé que ce cadeau aurait pu te faire plaisir et t’aurait changé les idées. Devant la vendeuse qui venait vers moi en souriant, j’ai brusquement réalisé ma folie: je suis vite partie. Quand tu seras mort, me disais-je lorsque tu étais agonisant à l’hôpital, je m’en irai toute une journée, seule, au bord de la mer, en Camargue. Je marcherai le long de ses plages immenses et vides, par une belle journée pleine de soleil et sans vent, avec les vagues douces qui viennent se perdre en dansant contre le rivage. Je marcherai tranquillement pendant des heures, en m’arrêtant pour suivre le vol d’une mouette ou admirer une hirondelle de mer, vite rejointe par quelques unes de ses compagnes. Je regarderai la mer: une mer d’argent, une mer luxueuse qui frémit et qui se fait belle sous le soleil, car derrière moi, l’éclairage me présente des couleurs somptueuses qui varient entre le bleu et le vert, avec des taches plus claires, là où se trouvent les hauts fonds de sable. Je marcherai fascinée par le ballet magique des vagues qui viennent et s’en vont en laissant une toute petite écume sur le sable, trace timide de leur passage qui disparaît avec la vague suivante.

Les empreintes de mes pas aussi seraient vite effacés par l’eau, et cela serait bien ainsi. La vie aussi s’en va, s’éclipse devant la mort. Que reste-t-il après, si ce n’est les souvenirs qui s’estompent au fil des jours pour ne plus former qu’un point douloureux, un regret, une absence, quelque part dans le cœur? Je marcherai dans le soleil, dans la chaleur naissante de l’été, sur le sable de ces plages peu visitées par les touristes, parce que trop loin de tout, parce que la route n’y va pas, et je serai bien, je ne serai pas seule, puisque tu seras là à côté de moi avec tous les souvenirs. Je pourrai alors laisser éclater ma douleur, j’en ai besoin: être moi-même, sans témoin, me vider et me laver avec toutes ces larmes qui m’étouffent et que je ne veux pas laisser couler devant tout le monde, car je ne veux pas être consolée, cela ne sert à rien. Il faut simplement que cette douleur puisse sortir de moi-même pour que j’arrive à faire face, pour accepter ce vide, ce manque, cette mort absurde. Pour, tout simplement, continuer à vivre. Six mois plus tard les trithérapies sont arrivées … oh, Julien ! Adieu. FIN

NDLR: Pendant la publication de ces deux romans basés sur des faits réels, seuls les noms sont fictifs, l’auteure Caroline Gréco est malheureusement décédée. Elle hésitait avant de publier à nouveau dans nos pages car elle se demandait si le SIDA était encore pertinent en 2013. Le SIDA tue toujours aujourd’hui. Merci Caroline pour le don de ce récit et ta grande générosité. Tu as été une magnifique maman et tu mérites tout notre respect. xxx

Roger-Luc Chayer: 23 ans de journalisme déjà!

Tuesday, March 29th, 2016

Roger-Luc Chayer

Parler de soi au singulier nécessite un avis éthique de conflit d’intérêt, voilà qui est fait. Passons maintenant aux choses sérieuses…

Au mois de mai, je célébrerai mes 23 ans de carrière journalistique et le parcours aura été aussi varié que coloré je dois l’admettre. J’ai commencé comme chroniqueur culturel au magazine RG alors sous la direction d’Alain Bouchard et j’y ai collaboré plus de 5 ans, passant de journaliste aux affaires générales jusqu’à des enquêtes passionnantes dans le milieu gai d’alors, très accaparé par des mouvances plus ou moins claires. «Le National» a suivi et tout de suite après j’ai commencé à la Revue Le Point, ancien nom de Gay Globe Magazine, comme rédacteur en chef puis éditeur en 2002, après avoir acheté la publication.

Je suis passé au Journal de Montréal, à TVA et comme chroniqueur régulier à TQS avec mon ami André Arthur. Mais si je suis encore là à tenir le fort de l’information, c’est parce que mes motivations sont précises. Depuis 1993, je parle, recherche, diffuse, commente, enquête et publie sur l’homosexualité non pas d’un point de vue sexuel, mais bien pour permettre à des gens comme vous et moi, plus jeunes ou plus vieux, de grandir intellectuellement comme humains, pour protéger la santé des personnes de ma communauté, fortement touchée par le VIH/SIDA, pour combattre les baveux ou les «bullies» à gogo qui font de l’intimidation leur bonbon quotidien et pour permettre à des femmes et des hommes d’avoir les mêmes chances dans la vie que le reste de la société, à l’abri de l’exclusion sur la simple base d’une question affective.

Mais depuis mes débuts, je suis particulièrement intéressé par un rôle très important dans notre société, celui d’être le gardien de ce qui se fait en notre nom collectif et j’assume pleinement le rôle de «contre-pouvoir» des différentes mouvances des communautés LGBT car trop souvent on parle en notre nom sans jamais nous demander notre opinion. Il faut répondre!

Gay Globe Magazine ouvre justement ses pages à la différence, aux débats et comme notre slogan le dit si bien: «Nous allons là où les autres ne vont pas». Tant dans la recherche, la qualité, l’éthique ou la diversité, nous nous dépassons avec chaque nouvelle revue. Vingt-trois ans ce n’est pas la fin mais le début d’un nouveau cycle et j’ai l’intention de continuer aussi longtemps qu’il le faudra!

Justin Bieber, déprimé: ses fans lui proposent d’annuler sa tournée!

Tuesday, March 29th, 2016

Justin Bieber, déprimé: ses fans lui proposent
d’annuler sa tournée!
(Mcetv.fr)
Ce week-end, Justin Bieber a annoncé avec regret à ses fans qu’il allait annuler les meet and greet (rencontres entre les stars et leurs fans). Le chanteur a saisi son compte Instagram pour faire parvenir cette nouvelle, expliquant qu’il était fatigué et au bord de la dépression. « La pression de répondre aux attentes des gens, de ce que je suis censé être est beaucoup pour moi à gérer et c’est trop pour mes épaules. Je n’ai jamais envie de décevoir.»

LE DUO PITT ET CLOONEY

Tuesday, March 29th, 2016

Public.fr

George Clooney et Brad Pitt sont meilleurs amis depuis longtemps. Les deux acteurs passent leur vie à se faire les pires blagues. George Clooney à l’air particulièrement inspiré ces derniers temps. Il semblerait même qu’il ait trouvé la blague ultime…

George Clooney et Brad Pitt se font les pires blagues quitte à risquer leur vie. Ces deux grands enfants ne reculent devant aucun obstacle quand il s’agit de se piéger. L’acteur récemment marié a raconté toutes ses meilleures (et ses pires) blagues à la plume de Vanity Fair. Une chose est sûre, ça nous ferait pas rire longtemps…

En 2001, alors qu’ils tournent «Ocean Eleven», les deux acteurs se font quelques blagues. George Clooney décide de coller à l’arrière de la voiture toute neuve de Brad Pitt un auto-collant en forme de plante qui dit «F*** la police». George semblait encore hilare de sa blague qui n’a pas autant marché qu’il l’espérait: «Il n’y avait aucun moyen qu’il ne soit pas arrêté avec ça!».

Quelques années plus tard, le mari de la belle Amal a envoyé par la poste un DVD d’orthophonie à Meryl Streep de la part de… Brad Pitt!

Et comme l’acteur semble insatiable à ce niveau-là, il a décidé de préparer à son ami une blague qui met plusieurs années à arriver: «Je travaille sur une farce qui mettra fin à sa carrière. Si vous prenez le temps, si vous êtes prêt à attendre plusieurs années, et juste planter la graine… Il n’y a pas d’urgence.» On n’en saura pas plus. À voir ce qui a déjà été fait par l’acteur, il commencerait presque à nous faire peur! Tout cela reste bien sûr bon enfant entre ces deux amis. Ils sont si complices qu’ils ne parviennent pas à vivre loin l’un de l’autre. Il y a encore quelques mois, Clooney était prêt à déménager pour être plus près de son Brad Pitt!

BRÈVES INTERNATIONALES

Tuesday, March 29th, 2016

Gay Globe Média

Orphelin, il souhaite être adopté par un
couple homosexuel!
(Public.fr)
L’histoire de Jaylon, 15 ans a ému le monde entier depuis la médiatisation de sa demande pour le moins pas commune. En effet, l’adolescent qui est orphelin cherche comme de nombreux autres enfants une famille d’accueil. Toutefois ce dernier a particulièrement attiré l’attention puisque en plus d’aimer le vélo, le skateboard, la lecture et la danse, il confie vouloir être adopté par un couple homosexuel ! Une demande qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux et qui a attiré la presse des quatre coins de la planète. Ainsi, les demandes d’adoption ne cessent d’arriver dans ce centre d’adoption qui ne s’attendait pas à un tel retour après la publication de cette annonce. Les chances d’adoption de cet orphelin était d’autant plus mince qu’il était parmi les plus âgés et avait une condition à son adoption qui est de pouvoir continuer à voir sa petite sœur qui est dans le même centre que lui.

Une mère porteuse condamnée pour avoir escroqué deux couples homosexuels
(20minutes.fr)
Une mère porteuse de 37 ans a été condamnée, mardi, à un an de prison avec sursis. Les victimes, également condamnées pour provocation à l’abandon d’enfant, sont originaires de Saint-Nazaire et Toulouse… En 2010, la jeune femme répondait ainsi à l’annonce d’un couple homo de Saint-Nazaire et acceptait de porter leur enfant. L’accouchement était prévu en mars 2011, mais la mère n’est pas au rendez-vous: à la place, elle avait envoyé un texto au couple en prétendant que l’enfant était mort-né. En réalité, le garçon, en parfaite santé, avait été confié à un autre couple homosexuel résidant au Luxembourg. Elle leur avait aussi promis l’enfant pour une dizaine de milliers d’euros. En 2012, elle promet encore un bébé à un couple homo de Toulouse pour 15.000 euros et assure que l’enfant est décédé. Elle l’avait de nouveau remis à un couple hétéro de Seine-Maritime, qui lui aussi avait payé sa prestation.

Un ambassadeur américain homosexuel dénoncé par les évêques de République Dominicaine
(Médias-presse.info)
La Conférence des évêques catholiques de République Dominicaine a dénoncé, dans un communiqué officiel publié le 14 mars 2016, l’activisme politique ouvertement homosexuel de l’ambassadeur américain, James Wally Brewster. Les évêques ont exigé des autorités de l’île de présenter « une protestation formelle » devant le gouvernement américain. Les prélats ont manifesté «la consternation et la préoccupation de la population concernant les actions de l’ambassadeur des États-Unis depuis son arrivée dans le pays».

CES HOMOS DU PASSÉ

Tuesday, March 29th, 2016

Wikipédia

Michel Eyquem de Montaigne, dit Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 à Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est un philosophe et moraliste de la Renaissance.

Il a pris une part active à la vie politique, comme maire de Bordeaux et comme négociateur entre les partis, dans le royaume alors en guerre. Les Essais (1572-1592) ont nourri la réflexion des plus grands auteurs en France et en Europe, de Shakespeare à Pascal et Descartes, de Nietzsche et Proust à Heidegger. Le projet de se peindre soi-même pour instruire le lecteur semble original, si l’on ignore les Confessions de Saint Augustin : «Je n’ai d’autre objet que de me peindre moi-même.» (cf. introspection) ; «Ce ne sont pas mes actes que je décris, c’est moi, c’est mon essence.»

Si son livre «ne sert à rien» (au lecteur), — parce qu’il se distingue des traités de morale autorisés par la Sorbonne, Montaigne souligne quand même que quiconque le lira pourra tirer profit de son expérience. Appréciée par les contemporains, la sagesse des Essais s’étend hors des barrières du dogmatisme, et peut en effet profiter à tous, car : «Chaque homme porte la forme entière, de l’humaine condition.»

Le bonheur du sage consiste à aimer la vie et à la goûter pleinement: «C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être.» Michel de Montaigne est issu d’une famille de riches négociants bordelais, les Eyquem. Son père, Pierre Eyquem, premier de la famille à naître au château de Montaigne, en 1495, rompt avec le commerce et embrasse la carrière des armes. Il participe aux campagnes d’Italie. Reconnu et considéré par ses concitoyens bordelais, il parcourt tous les degrés de la carrière municipale avant d’obtenir en 1554 la mairie de Bordeaux.

«Le bon père que Dieu me donna m’envoya dès le berceau, pour que j’y fusse élevé, dans un pauvre village de ceux qui dépendaient de lui et m’y maintint aussi longtemps que j’y fus en nourrice et encore au-delà, m’habituant à la plus humble et à la plus ordinaire façon de vivre.» écrit Montaigne qui ajoute : «La pensée de mon père visait aussi à une autre fin: m’accorder avec le peuple et cette classe d’hommes qui a besoin de notre aide, et il estimait que je devais être obligé à regarder plutôt vers celui qui me tend les bras que vers celui qui me tourne le dos (…) Son dessein n’a pas mal réussi du tout: je me dévoue volontiers envers les petits.»

La carrière juridique peut surprendre pour un aîné traditionnellement dirigé dans la noblesse vers la carrière des armes, la diplomatie ou les offices royaux.

«Je trouve après tout que l’amour n’est pas autre chose que la soif de la jouissance sur un objet désiré et que Venus n’est pas autre chose non plus que le plaisir de décharger ses vases, qui devient vicieux ou s’il est immodéré ou s’il manque de discernement.» «Qu’a fait aux hommes l’acte génital qui est si naturel, si nécessaire et si légitime pour que nous n’osions pas en parler sans honte.» Trois chapitres des Essais – «De la force de l’imagination», «Les trois commerces» et «Sur des vers de Virgile» – parlent de ses expériences amoureuses. Mais on ne lui connaît aucune passion, aucune liaison durable. «Cet amoureux des femmes n’aurait-il, en fin de compte, aimé qu’un homme? » se demande Jean Lacouture.

NOUVELLES BRÈVES VIH/SIDA

Tuesday, March 29th, 2016

Gay Globe Média

VIH. Le «patient zéro» n’est pas le Canadien
Gaëtan Dugas
(Ouest France)
Longtemps les scientifiques ont cru que Gaëtan Dugas avait introduit le virus du sida aux États-Unis. Une étude génétique vient de démontrer le contraire. Une nouvelle étude génétique vient de balayer la conclusion des recherches épidémiologiques menées en 1984 par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies d’Atlanta. Présentés la semaine dernière lors d’une conférence à Boston (États-Unis), les résultats de ces tests génétiques réfutent la thèse du « patient zéro » d’Air Canada (ou « patient index »). Pourquoi ? Car selon les chiffres de Worobey, l’épidémie américaine de sida remonterait aux alentours de 1970 pour la ville de New York et de 1975 pour San Francisco.

Contre le VIH/SIDA, la piste de l’immunothérapie
se précise
(Ladepeche.fr)
Contre le cancer, l’immunothérapie fait ses preuves depuis plusieurs années maintenant. Les chercheurs semblent envisager cette stratégie thérapeutique dans la lutte contre le VIH/SIDA.  La preuve, une équipe française vient de découvrir des données importantes concernant le mécanisme d’action du système immunitaire, et notamment de certains anticorps spécifiques, contre le virus. « Ce travail conforte l’idée que les anticorps neutralisants à large spectre pourraient réduire le réservoir chez les patients infectés par le VIH », souligne Olivier Schwartz. De plus, la façon dont ils reconnaissent l’enveloppe virale donne en effet des informations précieuses pour la conception de candidats vaccins. Enfin, les chercheurs savent que les bNAbs peuvent être utilisés chez l’homme.

Les plus efficaces sont actuellement en cours d’essai clinique aux États-Unis pour leur faculté à abaisser significativement la charge virale pendant 28 jours. Ces immunothérapies représentent donc de nouvelles stratégies thérapeutiques ou préventives prometteuses.

Les transplantations d’organes VIH vont commencer
aux USA
(Housseniawriting.com)
L’école de médecine de l’université de John Hopkins a reçu l’autorisation de transplanter des foies et des reins positifs au VIH à d’autres patients du VIH. L’autorisation vient des années après que la transplantation d’organes de personnes VIH ait été interdite par la loi. Pour les patients du VIH, il y a un risque supplémentaire qu’on connaît comme la superinfection. C’est un risque que les patients peuvent recevoir des organes qui ont une couche plus agressive que leur propre VIH. C’est pourquoi les médecins vont essayer de le réduire par tous les moyens en comparant attentivement les couches virales des différents patients.

VIH : les scientifiques mettent en évidence un
«effet Charlie Sheen»
(Pourquoidocteur.fr)
«Je souffrais de migraines, de sueurs nocturnes, a confié l’acteur au présentateur de la matinale de NBC. Je pensais que j’avais une tumeur au cerveau, que ma vie était finie». Diagnostiqué 4 ans auparavant, le fantasque Charlie Sheen raconte ignorer comment il a pu contracter le VIH. Pour les Américains, cette révélation est un électrochoc. Le jour où il se livre à la télévision, un pic de recherches internet sur le VIH et un record de couverture médiatique sont enregistrés, selon une étude de l’université de San Diego.

VIH: INJECTIONS AUX DEUX MOIS

Tuesday, March 29th, 2016

Roger-Luc Chayer/Portail VIH/SIDA

Une étude clinique en partie effectuée à la Clinique l’Actuel du Docteur Réjean Thomas donne des résultats très intéressants et pourrait mener sous peu à une révolution dans le traitement et la prévention du VIH.

C’est à la Conférence de Boston sur le VIH en février dernier qu’étaient dévoilés les résultats d’une phase II sur plus de 300 patients atteints du VIH dont certains prenaient un cocktail de comprimés au quotidien et, d’autres, une version injectable soit une seule fois par mois ou bimestrielle. L’étude avait pour but de déterminer si la non détection du virus, que les patients obtenaient déjà avec les comprimés, pouvait aussi être atteinte avec une seule injection, mensuelle ou bimestrielle, mais avait aussi pour but de déterminer si cette injection pouvait servir de PrEP, cette nouvelle technique qui consiste à traiter préventivement avec des antiviraux avant une éventuelle infection.

Bonne nouvelle, la combinaison de cabotegravir et de rilpivirine injectable donne des résultats similaires au niveau de l’indétectabilité mais chiffre intéressant: 90% des injectés se déclaraient satisfaits du traitement à comparer aux 70% des patients traités par comprimés.

Quelques raisons expliquent ce taux de satisfaction. Les effets secondaires de l’injection sont considérablement moindres au niveau digestif et le respect de chaque prise, de chaque dose, pour obtenir une indétectabilité optimale, est plus difficile à gérer en prenant des comprimés au quotidien alors qu’en version injectable, les même résultats sont atteints, que l’on  reçoive une dose mensuelle ou bimestrielle. Le régime injectable consiste en des injections séparées de 2-3ml de cabotegravir et rilpivirine dans le fessier.

Dr Margolis a aussi parlé d’injections possibles dans la cuisse afin de permettre l’auto-administration. Il a dit qu’il y avait une certaine souplesse dans le dosage, ce qui permettrait une flexibilité d’environ une semaine avant ou après la date prévue de l’injection.
Le cabotegravir et le rilpivirine injectables étaient généralement sûr et bien tolérés. Des événements indésirables graves se sont produits dans 6%  des cas qui ont opté pour les produits injectables à action prolongée et 5% de ceux qui sont restés sur le traitement par voie orale, mais ceux-ci ne sont pas considérés comme liés aux médicaments. Aucun des schémas posologique -quatre ou huit semaines- a été démontré comme étant nettement meilleur.

L’HÉMOCHROMATOSE

Tuesday, March 29th, 2016

Roger-Luc Chayer

Certains hommes se découvrent une baisse importante de production de testostérone et en même temps ont de nouvelles douleurs articulaires à certains doigts très spécifiquement. Une prise de sang rapide pour mesurer le fer pourrait mettre en évidence une maladie génétique fréquente, l’hémochromatose.

L’hémochromatose est une maladie génétique très fréquente au Québec qui nous vient de nos ancêtres français. Il s’agit de la présence de deux gènes modifiés qui provoquent une accumulation importante de fer dans le sang et les organes et peut potentiellement à très long terme, si non traité, causer des dommages irréversibles aussi variés que sévères allant même jusqu’à la mort. La maladie étant insidieuse, elle ne se manifeste pas subitement mais bien après des dizaines d’années et se découvre généralement avec une prise de sang anormalement élevée pour le fer. Le médecin dispose d’un test génétique qu’il peut prescrire pour avoir la confirmation de la maladie.

Facile à traiter, une fois prise en charge, la progression est très limitée et les patients peuvent vivre une vie relativement normale. Selon ce que prescrira l’hématologue et la vitesse à laquelle le taux de fer redeviendra normal, il peut être nécessaire de pratiquer de 3 à 6 phlébotomies par an. La phlébotomie est le retrait d’environ 400ml de sang d’un coup, plus que la quantité donnée à Héma-Québec, pratiquée en centre hospitalier. Cette ponction qui n’est pas remplacée permet au corps de produire de nouveaux globules rouges en utilisant, par hasard, le fer en surplus. Chaque phlébotomie oblige le corps à puiser dans ses réserves de fer pour reconstituer son sang et après quelques retraits, les niveaux redeviennent normaux et les effets de la maladie stoppés. Il existe des complications et des dommages causés par les années d’accumulation qu’on ne peut malheureusement pas renverser comme les crises arthritiques qui attaquent certaines articulations très spécifiquement et qui portent la signature de l’hémochromatose. Par exemple, les index et majeurs des mains et des pieds sont toujours et souvent les seules articulation spécifiquement attaquées par l’inflammation de l’hémochromatose qui, selon certains spécialistes, change la nature du cartilage. Les autres organes sujets à complication de cette maladie sont le coeur dont le rythme est affecté, le pancréas et le foie qui peut mener vers une cirrhose ou un cancer. La glande hypophyse est aussi atteinte par les dépôts ferreux et peut cesser de produire la testostérone, l’hormone masculine, entraînant une andropause précoce. Le traitement pour ce type d’atteinte est la prescription de gel de testostérone qui rétablit les niveaux normaux et permet de traiter les effets de l’andropause. Les personnes atteintes d’hémochromatose en déficit de testostérone seront suivies de très près car un des effets secondaires de la prise d’hormone est la surproduction d’hémoglobine, de globules rouges autrement dit, pouvant mener à un AVC.

L’hémochromatose chez l’homme est une maladie fréquente qui se traite bien si elle est découverte tôt qui, même dans ses pires formes, se gère relativement bien afin d’éviter les détériorations typiques sur les différents organes. On parle beaucoup des dommages de la maladie sur l’homme mais qu’en est-il avec de la femme? Les femmes sont beaucoup moins touchées et ont moins de dommages en général parce que, pour une longue partie de leur vie, elles ont des menstruations qui permettent naturellement de faire baisser le niveau de fer. La nature s’occupe mieux de la femme!

BRÈVES INTERNATIONALES

Tuesday, March 29th, 2016

Gay Globe Média

Pays-Bas: l’accueil séparé des réfugiés homosexuels envisagé
(LeFigaro.fr)
Le vote du parlement néerlandais en faveur d’un accueil séparé pour les réfugiés homosexuels, après que plusieurs d’entre eux ont reçu des menaces de mort de la part d’autres réfugiés, est une «avancée essentielle», ont affirmé mercredi les organisations de défense des droits des homosexuels. Les députés néerlandais ont approuvé à une courte majorité mardi soir une motion soutenant l’établissement de «maisons sécurisées» pour les réfugiés, notamment homosexuels, qui se sentent menacés dans les centres d’accueils. Le secrétaire d’État en charge du dossier doit prendre une décision à ce sujet dans les deux semaines, mais il s’était prononcé dans le passé contre cette idée.

Israël: la Knesset rejette des projet de lois en faveur des homosexuels
(i24news.tv)
Un jour après avoir marqué sa première journée pour les droits de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), le parlement israélien (Knesset) mercredi s’est opposé à un certain nombre de projets de loi visant à améliorer le statut des homosexuels. Plusieurs membres de l’opposition ont rejoint la coalition en votant contre ces textes, rapporte le site Haaretz. Deux députés de la coalition qui affirment faire avancer les droits des homosexuels ont notamment prêté main forte pour contrecarrer ces projets de loi.

Belgique : agresser des homosexuels pour obtenir son droit d’entrer dans le groupe État islamique
(Francetvinfo.fr)
Un candidat mineur au djihad en Syrie a expliqué à la justice belge que lui et ses camarades avaient été contraints d’agresser des homosexuels pour financer le groupe État islamique et prouver leur aptitude à rejoindre le califat. Des djihadistes en herbe envoyés dans des bars gays afin d’attirer des hommes sans méfiance avant de les passer à tabac et de les dépouiller. C’est ce qu’a expliqué l’un d’eux, un mineur belge, à la justice bruxelloise devant laquelle il a été présenté.

Si les vols commis par les fanatiques de l’État islamique pour renflouer les caisses du califat sont de notoriété publique, la police belge ignorait que ces vols et les agressions associées constituaient un test d’admission au groupe terroriste. L’information a été révélée par le journal Het Nieuwsblad.

LES GROS-MOTS: TRANSITUDE

Tuesday, March 29th, 2016

Roger-Luc Chayer

Suite à la publication dans l’édition #110 de Gay Globe Magazine d’un éditorial sur la transitude et d’un article sur l’aberration trans dont se plaignait une victime, les réactions ont été rapides et relativement agressives de la part de certains représentants de la communauté trans.

Il est vrai que dès que l’on traite de la question trans, peu importe l’angle et surtout si on se questionne collectivement sur le sujet ou les différentes approches médicales ou sociales possibles, certains membres de groupes communautaires pro-trans se comportent en «bully» et répondent systématiquement avec des mots qui ne devraient pas être prononcés publiquement. C’est ce qui m’est arrivé sur Twitter il y a quelques jours.

Un petit groupe de personnes composé de sympathisants, d’une psychologue clinicienne et de militants trans français lançait une attaque totalement gratuite à mon intégrité sans même se soucier de mon traitement global de la question trans au fil des années. Certains criaient à la transphobie, accusaient Gay Globe de vouloir nuire à la cause trans, d’autres m’insultaient personnellement mais 80% des attaques ne venaient que d’une seule personne qui analysait chaque mot des articles ou de mes explications en y voyant un complot de ma part pour éradiquer la «culture trans» de la planète ou presque. Essentiellement, c’est le mot «aberration» du titre de notre article «L’aberration trans» qui choquait le plus ces personnes. Inutile de reproduire les termes utilisés par certaines personnes ici. C’est donc avec une infinie patience que j’ai décidé de répondre à l’attaque de ces adeptes du «mobbing» (attaque de groupe). L’utilisation du mot «aberration» venait donc de la personne interviewée, Lucille, qui voyait dans sa décision de se faire opérer et dans ses regrets subséquents une aberration dans sa vie. (Larousse. Aberration: Accès de folie, égarement, grave erreur de jugement; absurdité). Bref, il ne s’agissait pas d’une conclusion de l’auteur de l’article mais bien ce que ressentait Lucille suite à sa décision qu’elle regrettait. J’ai aussi rappelé la fin de mon éditorial #110 qui disait: «Pour s’y retrouver il faut l’expliquer avec la plus grande ouverture d’esprit possible et les militants comme les lecteurs doivent garder notre mandat en tête. Parler d’une théorie ne signifie pas qu’on y adhère, loin de là!». Le débat s’est calmé par la suite quand j’ai expliqué que depuis plus de 20 ans je traitais de la question trans dans tous ses aspects et que depuis le début, le mot «aberration» était utilisé par une grande association française de personnes trans, CARITIG, qui disait que le fait de vivre dans un corps d’homme tout en étant une femme était une aberration, ce qui est logique. Le débat s’est terminé ainsi sans d’autres interventions…

Cette affaire met en évidence des faits indiscutables à propos de l’approche de certaines communautés trans. On utilise presque toujours la survictimisation, l’hyper-victimisation voire l’hyper-revendication pour forcer l’opinion publique à avoir la même vision que ces groupes en cognant sur la tête de ceux qui veulent ouvrir la voie à d’autres discours ou théories. En psychologie, ce qui s’est passé relève visiblement de la crise d’hystérie communautaire. Selon le site Psychologie.psyblog.net «La névrose hystérique est une pathologie qui a toujours débattu des rapports entre le corps et l’âme. Il s’agit d’une névrose caractérisée par une hyper-expression somatique (conversion en symptômes physiologiques) des idées, des images et des affects inconscients.» Nous reviendrons dans une prochaine édition sur une analyse plus complète de la question de la survictimisation trans…

PREMIÈRE ICÔNE GAIE

Tuesday, March 29th, 2016

Wikipédia

Né à Narbonne, en Gaule, saint Sébastien est citoyen de Milan, en Italie. Militaire de carrière, il est pris d’affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, qui le nomment centurion.

Dans un contexte de persécutions contre les chrétiens, il est pourtant exécuté sur ordre des souverains pour avoir soutenu ses coreligionnaires dans leur foi et accompli plusieurs miracles. D’abord attaché à un poteau et transpercé de flèches, il est finalement tué à coups de verges après avoir miraculeusement guéri la première fois. Patron des archers, des fantassins et des policiers mais aussi troisième patron de Rome (avec Pierre et Paul), saint Sébastien est surtout invoqué pour lutter contre la peste et les épidémies en général. Souvent représenté dans les arts, il est devenu un symbole homoérotique à la Renaissance avant d’être considéré comme une icône homosexuelle à partir du XIXe siècle. D’après La Légende dorée, une terrible peste frappe la péninsule italienne « au temps du roi Humbert » et la ville de Pavie en est la principale victime. Alors que les morts s’accumulent, un ange se manifeste aux habitants de la cité pour leur apprendre que l’épidémie prendra fin une fois qu’un autel dédié à saint Sébastien y aura été élevé. Une fois l’autel édifié dans l’église de Saint-Pierre-aux-Liens, la peste disparaît et des reliques de saint Sébastien sont transportées de Rome à Pavie, pour honorer le martyr. Selon certaines sources, le corps de saint Sébastien aurait été transporté de Rome à Soissons, en l’abbaye Saint-Médard. Ses ossements ont ensuite été disséminés à la cathédrale Saint-Protais-et-Gervais, à Hartennes, Serches, Cœuvres (1793), Saponay, Montigny-Lengrain (1857), Margival (1792).

Pour d’autres, le corps de saint Sébastien est toujours au Vatican. Il aurait été transféré, en 826, des catacombes pour être transféré près de la basilique qui lui est dédiée à Rome, sur la via Appia. Le crâne a été confié à Ebersberg en Allemagne. Les bénédictines y ont fondé un monastère, le plus important lieu de pèlerinage de saint Sébastien en Allemagne. Des reliques de saint Sébastien sont dispersées dans des églises catholiques de tous les continents.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, c’est dans la littérature que la figure de saint Sébastien s’impose. Des écrivains homosexuels comme Walter Pater, Oscar Wilde, John Addington Symonds, ou John Gray adoptent alors le personnage du martyr, qui se transforme, sous leur plume, en motif organisateur ou en simple représentation du paria. Les photographes homosexuels aussi s’emparent de la figure de saint Sébastien. Frederick Holland Day réalise ainsi plusieurs clichés représentant le martyre sous les traits de beaux adolescents musclés entre 1905 et 1907. Il en va de même pour Oscar Gustave Rejlander, qui réalise, vers 1867, un Martyr de saint Sébastien dont la critique ne manque pas de remarquer la musculature, ou pour Elisar von Kupffer, qui prend plusieurs auto-portraits en saint Sébastien avant de les traduire en peintures. On le retrouve ensuite chez Tennessee Williams, qui publie un poème intitulé San Sebastiano de Sodoma, dans lequel le martyr est présenté comme l’amant de Dioclétien. L’écrivain japonais Mishima est quant à lui fasciné par le portrait de saint Sébastien, depuis sa découverte, à l’adolescence, d’une reproduction du martyr par Guido Reni. Par la suite, la figure de Saint Sébastien est utilisée par une multitude d’artistes homos, parmi lesquels on peut nommer le couple de photographes français Pierre et Gilles.

LES ICÔNES GAIES

Tuesday, March 29th, 2016

Roger-Luc Chayer

Sans contredit, dans toute l’histoire de l’humanité et surtout dans tous les sondages du passé et d’aujourd’hui, l’actrice Judy Garland (Le Magicien d’Oz, Une Étoile est Née, etc) occupe la première place dans la liste des icônes de la communauté gaie.

Mais c’est en recherchant un peu sur le sujet qu’on découvre que le public gai, ancien comme moderne, quand il se met à aimer, aime de façon très intense. Au fil des siècles, de nombreuses icônes gaies sont passées et en voici quelques exemples… Saint-Sébastien est un saint martyr romain ayant vécu, selon la tradition, au IIIe siècle de l’ère chrétienne. Il est fêté le 20 janvier en Occident et le 18 décembre en Orient. Il est devenu le premier icône des gais au 19ème siècle.

La chanteuse d’opéra Maria Callas, particulièrement active dans les années 50 est devenue une icône non seulement pour son style de chant dramatique mais pour sa vie personnelle très tumultueuse, la perte de sa voix et un suicide fortement médiatisé. James Dean et Marlon Brando étaient des icônes pour la communauté lesbienne alors qu’ils dictaient le look «garçonne désinvolte»,  alors très populaire.

Dalida était une icône gaie tant de son vivant qu’après sa mort, elle reste aujourd’hui une des 10 chanteuses les plus populaires au monde, près de 30 ans après sa mort. Bette Davis a eu un impact si fort avec son interprétation dans le film «Victoire sur la Nuit», avec un rôle sombre et d’une rare masculinité pour l’époque, qu’il est reconnu par de nombreux sociologues que le modèle gai de la fin du 20ème siècle a été calqué sur cette interprétation magistrale. Susan Hayward est devenue très populaire auprès des hommes gais après une interview où elle déclarait que «la souffrance était le prix de la gloire» et que les femmes des années 50 devaient reconnaître ce fait chez les hommes homosexuels qui, selon elle, «souffraient tous en beauté»!

Liza Minnelli, Barbra Streisand, Joan Crawford, Marilyn Monroe et Elizabeth Taylor étaient considérées par les hommes gais comme l’essence de la beauté, du charme et de l’élégance. Il n’est pas surprenant qu’elles soient devenues des icônes aussi. Lucille Ball a été informée par des amis gais qu’elle était considérée comme une icône de la communauté à cause de son sens de la répartie et de son humour, très populaires chez les gais à l’époque. Miss Ball offrait alors de nombreux spectacles dans des bars et établissements essentiellement fréquentés par des «artistes» et des «intellectuels» d’Hollywood, les mots clés de l’époque associés aux gais.

Joan Rivers est devenue une icône grâce à la communauté LGBT puisqu’elle se donnait en spectacle dès ses débuts auprès des gais de Greenwitch Village à New York. Enfin, une icône qui a perdu son statut, Donna Summer, avait pourtant un vaste public gai jusqu’à ce qu’elle déclare, en 1984, que le SIDA était une punition divine contre les gais. Sa carrière s’est alors terminée!!!!!

VACCIN: PRUDENCE EXTRÊME

Tuesday, March 29th, 2016

Metronews

A Marseille, une équipe de chercheurs basée à l’hôpital de la Conception va révéler dans les prochains jours les résultats de ses travaux sur le vaccin curatif contre le sida. Ce projet est financé par le laboratoire Biosantech.

Or, depuis quelques jours, des fuites vont toutes dans le même sens. L’essai clinique serait un véritable succès. À tel point que, comme nous le relations ici même, pour certains patients, la piste de la guérison pourrait être évoquée. Dans quelques jours, le compte-rendu exact de ces recherches doit paraître dans la revue médicale Retrovirology. 48 malades ont participé à l’étude. Quatre groupes ont été formés avec, selon les scientifiques, trois doses différentes administrées à chaque entité et un placebo injecté à la dernière. Toujours selon eux, neuf personnes auraient vu leur charge virale baisser de façon à ce qu’elle devienne indétectable. Toutefois, le Pr Delfraissy, qui officie à la très prestigieuse Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) et qui a eu l’étude entre les mains, avant sa publication, dénonce un coup de com’ du laboratoire. Il martèle qu’en l’état actuel des choses, rien ne permet de dire que cette expérience est un succès et que, pour le moment, ces travaux ne font que développer une hypothèse qui reste encore à vérifier. Sur le site de la publication médicale Le Généraliste, le professeur laisse éclater sa colère : «Cette construction sur [ce vaccin], c’est une histoire ancienne, mais Biosantech est extrêmement active au niveau de la communication… En effet, il n’existe aucune donnée en faveur de ce candidat vaccin. Quelle que soit la dose administrée, aucune différence significative entre les doses de vaccin n’apparaît, notamment en matière de résultats sur la charge plasmatique virale. De plus, il n’existe aucune donnée solide sur l’effet de ce vaccin sur les cellules infectées. Il est de notre responsabilité à nous chercheurs de ne pas provoquer de faux espoirs. Je suis donc furieux de la présentation qui a été faite de ce qui n’est qu’une hypothèse qui reste à démontrer.».

Quelles sont les IST les plus courantes, et quels sont leurs symptômes ?
(Cosmopolitan)
Les infections sexuellement transmissibles, communément appelées IST, sont nombreuses, mais ne se ressemblent pas. Voici un petit panorama des IST les plus courantes que vous pourrez rencontrer et de leurs symptômes, afin de vous éclairer. L’infection peut être due à une bactérie, un parasite ou un virus, qui est présent à l’origine dans l’organisme de l’une des personnes (de façon connue ou méconnue), avant que celui-ci le transmette à l’autre. Une IST n’est pas la même chose qu’une MST, ou maladie sexuellement transmissible. Cependant, elles ont en commun la façon dont elles sont contractées et transmises. L’unique façon d’éviter les IST reste alors de se protéger avec le préservatif, qui demeure le seul moyen de protection efficace à 100%. Parmi les IST les plus courantes, on retrouve le virus du sida ou VIH, mais aussi la syphilis (plus rare mais toujours existante), l’hépatite B, l’herpès génital et le papillomavirus, pour les plus connues.  L’hépatite B, elle, est une affection courante, qui touche malheureusement de plus en plus de personnes. Elle se caractérise surtout par des fièvres hépatiques et une sorte de «jaunissement» qui lui est caractéristique. L’herpès génital donne lieu à la formation de boutons blancs et douloureux sur les organes génitaux, tandis que le papillomavirus n’a pas de symptômes précis.

SANTÉ MASCULINE

Tuesday, March 29th, 2016

e-sante.fr

Fracture d’ostéoporose: cinq différences
hommes / femmes

Avec des os plus volumineux et donc plus résistants à la fracture, les hommes ont une masse osseuse qui dépasse celle des femmes. L’ostéoporose – cet os devenu mince, poreux et très fragile – ne les épargne pas pour autant. Les hommes voient leur capital osseux diminuer dès 50 ans, sous le coup de la baisse de la production des hormones sexuelles (œstrogènes, testostérone) et d’autres facteurs. Longtemps considérée comme une maladie féminine, l’ostéoporose et son risque de fracture touchent néanmoins 15% des hommes après l’âge de 50 ans. Chez l’homme, lorsque l’ostéoporose frappe, c’est souvent plus fort. Les conséquences sont généralement plus graves en cas de fracture sévère car celle-ci survient surtout sur un terrain «fragile» c’est à dire plus souvent en présence de facteurs de risques (tabagisme, intoxication éthylique etc.) et de nombreuses maladies associées.

Par exemple, l’alcool (consommé de manière prolongée à raison d’au moins 3 verres/jour) détruit le tissu osseux. Pr Cortet: «On a tendance à l’oublier: l’ostéoporose peut être une maladie fatale. La mortalité à 5 ans après une fracture liée à l’ostéoporose atteint 51% chez les hommes contre 39% chez les femmes de plus de 60 ans. Certaines fractures dites sévères (vertèbre, hanche, bassin, humérus) augmentent le risque de décès. Mais cette surmortalité est plus importante au sein de la population masculine.

Au-delà de 80 ans, les fractures chez l’homme sont trois fois moins fréquentes que chez la femme mais elles s’accompagnent d’une surmortalité deux à trois fois plus importante.»

Dans plus d’un cas sur deux, l’ostéoporose chez l’homme est consécutive à une maladie ou à la prise d’un traitement. C’est pourquoi chez un homme et particulièrement chez un homme jeune, il faut rechercher des causes secondaires (maladies de la glande thyroïde et plus généralement des glandes endocrines, maladies respiratoires, du foie et du tube digestif, rhumatismes inflammatoires, bronchites chroniques) ou des traitements (cortisone en traitement de plus de 3 mois à une dose >7,5mg/jour) ayant pu détruire de façon insidieuse le tissu osseux. Un dosage de la testostérone chez l’homme de moins de 50 ans et la recherche d’une surcharge en fer peuvent être nécessaires. Mais 50% des ostéoporoses chez l’homme entre 30 et 60 ans restent inexpliquées. La génétique joue probablement un rôle dans ces ostéoporoses. En cas d’antécédents de fracture ostéoporotique, pas d’hésitation: il faut traiter l’ostéoporose car le risque de nouvelle fracture est important. Or, s’il est montré que les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’être soignés dans un établissement de soins longue durée après une fracture, on pense moins souvent à les évaluer pour l’ostéoporose et même à mettre en place un traitement médicamenteux !

CHRONIQUE AUTOMOBILE

Tuesday, March 29th, 2016

Philippe Lague

Notre chroniqueur a listé les 5 voitures abordables qu’il vous conseille d’acheter si vous magasinez une auto. Voici ses coups de cœur parmi les véhicules qu’il a essayés ces dernières années.

BMW 228i
«Comment ça, une BMW dans un palmarès de voitures abordables?» Parce que c’est la moins chère. Ce qui ne veut pas dire que c’est la moins intéressante; au contraire, la Série 2 est ma préférée chez ce constructeur. Avec ses 240 chevaux, le 4-cylindres suffit amplement à la tâche, d’autant que la 228i est un poids plume. « Light is right », disait Colin Chapman, le concepteur des Lotus ; j’ai toujours été un adepte de cette philosophie et la plus petite des «Béhèmes» vendues en Amérique du Nord l’incarne superbement. Rarement ai-je conduit une voiture aussi équilibrée: juste assez puissante, légère, maniable et capable de jouer les sportives tout en proposant un confort de premier ordre. Les bémols: l’interminable liste d’accessoires en option et les frais d’entretien élevés.

Honda Fit
J’aime les voitures légères et agiles; vous ne serez donc pas surpris si je vous dis que j’aime les sous-compactes. Comme quoi je n’ai pas des goûts aussi dispendieux que vous le croyez… J’ai beaucoup de plaisir à conduire des voitures comme la Fiesta, la Fit, la Yaris, la Mazda2 ou la Versa Note. Depuis l’introduction de la Fit, il y a 8 ans, j’ai toujours considéré qu’il s’agissait de la meilleure des sous-compactes et la troisième génération ne me fera pas changer d’idée. Elle demeure la plus spacieuse des minis et la modularité de son habitacle est sans égale. Son petit moteur frise la perfection : il est nerveux, consomme peu et ne brise jamais. Pas étonnant, la fiabilité faisant partie de l’ADN de la marque. Elle coûte plus cher que ses rivales coréennes, c’est vrai; mais à court terme, sa valeur de revente est plus élevée et à long terme, sa fiabilité et sa durabilité ont toujours joué en sa faveur. Un bémol : la nouvelle Fit est assemblée au Mexique. Honda devra exercer un contrôle serré de la qualité.
Mazda3
Comme la Fit, j’ai toujours aimé la Mazda3. Pour les mêmes raisons : ses dimensions compactes et sa conduite dynamique. Et la, elle est une des rares voitures japonaises dotée d’un physique agréable, ce qui lui confère un gros plus face aux ternes Civic, Sentra et Corolla. Son habitacle est également un de ses points forts : la qualité des matériaux et la qualité d’assemblage sont sans reproche. La Mazda3 avait cependant des faiblesses et l’une des principales a été corrigée avec la nouvelle génération de moteurs SkyActiv. Au chapitre de la consommation, elle est passée de la queue à la tête du peloton. Elle demeure aussi l’une des plus agréables à conduire de sa catégorie, avec la Golf et la Focus,. Les bémols: la fiabilité des modèles antérieurs, qui n’a pas été sans faille, et leur problème de rouille. Mazda assure que la situation est corrigée.

Nissan LEAF
Autant mon premier contact avec la LEAF, il y a deux ans, ne s’était pas très bien passé, autant je l’ai appréciée cette année. Pourquoi ce revirement? Parce que cette fois, les promesses d’autonomie ont été tenues. Après de nombreuses plaintes de la part des premiers propriétaires, qui auront joué le rôle de rats de laboratoire, Nissan a retravaillé ses batteries et leur autonomie est désormais en phase avec les données du constructeur. Évidemment, il faut adapter sa conduite à une voiture électrique et apprendre les rudiments de la conduite dite « écoénergétique ». Rien de bien sorcier. Sinon, la LEAF se conduit comme n’importe quelle voiture et on savoure sa douceur et son silence de roulement. Le confort est indiscutablement un de ses points forts et la qualité de construction, pas toujours égale chez Nissan, est irréprochable. En plus, Nissan a baissé le prix de la LEAF. Bémol : toujours le même, soit l’autonomie.
Subaru WRX
Si je devais m’acheter une voiture demain, la WRX serait sur ma liste. Au top de ma liste. Pas une STi; une WRX me conviendrait amplement. La STi est une machine trop radicale pour moi; les sports extrêmes, je laisse ça aux jeunes… Je vivrais très bien au quotidien avec la WRX, plus civilisée. Les lacunes des générations précédentes ont presque toutes été corrigées, à commencer par le remplacement de la vétuste boîte manuelle à 5 rapports par une nouvelle boîte à 6 rapports. La WRX n’a jamais été aussi rigide, aussi excitante à conduire. La nouvelle direction atteint des sommets de rapidité et de précision et les modifications apportées aux suspensions lui confèrent un aplomb inégalé. Bémols: la qualité sonore de la chaîne audio, toujours aussi médiocre; et le système d’info-divertissement, à la traîne par rapport à ceux de la concurrence.

GAY GLOBE PROPULSÉ

Tuesday, March 29th, 2016

Roger-Luc Chayer

Gay Globe Média vient de s’associer à la plate-forme ISSUU.com afin de propulser la présence de Gay Globe Magazine sur l’ensemble de la toile mondiale.

Cette association permettra à la revue, à sa version PDF, de développer de nouveaux marchés et de concurrencer directement les plus grandes publications comme Life, Times Magazine et Out sur leur propre terrain, donnant ainsi une visibilité accrue aux textes et aux annonceurs. Cette association n’aura aucune conséquence sur la gratuité du magazine et sur les tarifs publicitaires.

Non seulement ISSUU permet de propulser les éditions courantes et antérieures sur la toile mondiale, donnant ainsi une plus longue vie au matériel rédactionnel et publicitaire mais les fonctionnalités d’ISSUU sont aussi conviviales pour les lecteurs qui aiment les versions techno! Par exemple, les rapports statistiques permettent de savoir exactement qui lit les revues (94 revues antérieures sont offertes actuellement), de quels pays ils sont, combien de temps ils restent sur chaque revue et quelle est la revue la plus populaire en temps réel. Pour ceux qui aiment le papier, on peut directement commander, en lisant, une version papier pour un modique coût, livraison comprise, partout dans le monde. En une semaine, plus de 6500 revues avaient été commandées. https://www.issuu.com/gayglobemagazine

Dans les films Marvel, les superhéros sont toujours là pour sauver la mise. Mais la réalité est plus brutale, plus compliquée, comme en témoigne le bras de fer qui oppose la Maison des Idées à l’état de Géorgie.

Toute commence avec une proposition de loi que doit voter la Géorgie. Une proposition d’un autre âge qui légaliserait, entre autres, la discrimination. Dans ce texte (pas encore voté), ce sont les personnes homosexuelles qui sont visées.

Ce texte, censé défendre les convictions religieuses, permettra à tous de clamer son homophobie et aux élus de ne pas célébrer des mariages homosexuels. De même, il serait également légal de ne pas embaucher ou de virer une personne si elle est gay. Une discrimination avec un cadre légal, en somme. Pourquoi une telle loi? Pour ne pas froisser les « convictions religieuses » de certains…

Mais voilà, Marvel est monté au créneau en posant un ultimatum à l’état, qui votera la loi le 3 mai. Si le texte passe, Marvel s’engage à ne plus tourner ses films en Géorgie. La chose serait un coup dur pour l’économie de l’état. En effet, proposant des taxes très attractives, la Géorgie accueille beaucoup de tournages. Chez Marvel, Ant-Man et Civil War ont été tournés à Atlanta, par exemple. Et mine de rien, ce serait une sacré perte financière.

LYME: ALERTE SANTÉ

Tuesday, March 29th, 2016

Santé Canada / associationlymesansfrontieres.com

Selon une étude présentée en janvier 2014 dans «The Journal of Investigative Medicine», la contamination à la maladie de Lyme par transmission sexuelle apparaît comme une réalité qu’on ne peut plus nier. La présence de l’agent spirochète de Lyme dans les sécrétions génitales, de même que la présence de souches identiques chez les couples mariés, suggère très fortement qu’il y a transmission par voie sexuelle.

La maladie de Lyme est transmise aux humains par la piqûre de tiques aux pattes noires infectées. Au Canada, il existe deux types de tiques qui transmettent la maladie de Lyme: la tique occidentale aux pattes noires (en Colombie-Britannique) et la tique aux pattes noires (ailleurs au Canada). Les tiques sont infectées par la bactérie responsable de la maladie de Lyme lorsqu’elles se nourrissent d’animaux sauvages infectés comme des cerfs, des oiseaux, des rongeurs. Une fois infectées, les tiques peuvent transmettre la bactérie aux humains et aux animaux de compagnie, notamment les chiens. Les tiques sont très petites et leurs piqûres sont généralement non douloureuses, de sorte que vous pouvez avoir été piqué sans le savoir.

Le risque de piqûre de tique apparaît lors du réchauffement printanier et persiste jusqu’en automne. Les tiques peuvent aussi être actives en hiver si le temps est doux et qu’il y a peu de neige. Toutefois, le risque est maximal au printemps et à l’été. Vous risquez davantage de vous faire piquer par une tique si vous travaillez à l’extérieur ou pratiquez des activités en plein air. Vous devriez prendre des précautions pour prévenir les piqûres de tique si vous vous adonnez aux activités suivantes: le golf, la chasse, le camping, la pêche ou la randonnée pédestre. La meilleure façon de vous protéger contre la maladie de Lyme est de prévenir les morsures de tiques.

Voici des façons de vous protéger si vous vous aventurez en forêt ou dans des zones broussailleuses: portez des chaussures fermées, de même qu’un chandail, une chemise ou une blouse à manches longues et un pantalon long; enfilez vos chaussettes par-dessus le bas de votre pantalon; portez des vêtements de couleur pâle pour faciliter le repérage des tiques; utilisez un insectifuge contenant du DEET (ingrédient actif qui éloigne les insectes) ou de l’icaridine (suivez toujours le mode d’emploi); douchez-vous ou prenez un bain dans les deux heures après chaque sortie en plein air pour vous débarrasser des tiques non attachées; faites tous les jours un examen de vérification de la présence de tiques sur tout votre corps, et faites-le aussi pour les enfants et les animaux de compagnie.

Les symptômes de la maladie de Lyme comprennent notamment: une éruption cutanée; des maux de tête; de la fièvre ou des frissons; une fatigue; des spasmes ou une faiblesse; des engourdissements ou des picotements; des ganglions lymphatiques enflés; des organes de forme ovale présents partout dans le corps, entre autres dans le creux de l’aisselle ou l’estomac; étourdissements; douleurs musculaires et articulaires; paralysie (vous êtes incapable de bouger); troubles neurologiques.

Si la maladie de Lyme n’est pas traitée, les symptômes peuvent durer des mois ou même des années. Dans de rares cas, la maladie de Lyme peut être mortelle.

50% DES NOIRS HOMOS POZ

Tuesday, March 29th, 2016

Séronet

Une étude américaine, présentée à la Croi (Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections), a évalué le « risque au cours de la vie » d’être infecté par le VIH. Ces résultats mettent en exergue de sévères disparités, reflets des inégalités en fonction de l’orientation sexuelle, du genre ou des origines face à l’épidémie.

Statistiquement, un Noir américain a sept fois plus de probabilité de découvrir sa séropositivité pour le VIH au cours de sa vie. S’il est gay, le risque d’être diagnostiqué positif au VIH atteint 50 %. Les chiffres du Centre des contrôles des maladies  américain, présentés le 23 février dernier, sont accablants à propos de cette double peine. Dans son exposé, la chercheure Kristen Hess a détaillé les écarts abyssaux selon les communautés vivant aux États-Unis. Elle s’est fondée sur la méthode du « risque au cours de la vie » (lifetime risk, en anglais), qui additionne les probabilités d’acquisition d’une maladie, à partir de différentes sources de données. Cette technique de calcul est régulièrement utilisée pour le cancer, mais jusqu’alors assez peu usitée en épidémiologie du VIH. Un logiciel a combiné les chiffres très récents du système de surveillance des diagnostics VIH/sida des États-Unis, mais aussi des donnés sur la mortalité et des données du recensement des différentes populations, datant de 2009 à 2013. En découle une évaluation mathématique du risque de « 1 sur » au cours de la vie, qui peut aussi se découper par la suite en décennies. «Cet outil est utile pour les chercheurs, mais aussi pour les acteurs de terrain et les politiques, car facilement compréhensible pour le quidam», a expliqué Kristen Hess.

Et il permet d’illustrer assez simplement la violence des inégalités en matière de prévention et de risque de contamination dans les cinquante états américains. Alors que des études ont montré que les Noirs américains n’avaient pas plus de prises de risques sexuels que d’autres minorités aux États-Unis, ils sont le groupe le plus fortement vulnérable au VIH sur le long cours. Un homme noir américain sur vingt va devenir séropositif au cours de sa vie, contre un sur 138 chez les Américains blancs, soit sept fois plus. Les hommes hispaniques ont, eux, trois fois plus de risque de devenir séropositifs que leurs comparses blancs.

C’est aussi l’autre chiffre terrifiant à propos de la géométrie variable du risque de contamination chez les gays et bisexuels, qui, déjà eux-mêmes, sont une population 79 fois plus exposée que les hommes hétérosexuels. Si rien ne change, la moitié des gays noirs américains va être diagnostiquée séropositive au VIH au cours de leur vie.

C’est cinq fois plus que pour un homosexuel blanc, deux fois plus que les gays d’origine hispanique.

La couleur de peau et l’origine sont donc des marqueurs déterminants du niveau de l’exposition au risque chez les gays et bisexuels et viennent s’ajouter d’autres facteurs tels que l’homophobie, la forte prévalence et l’absence ou le manque d’accès aux outils de prévention. Plus étonnamment, l’impact de la géographie joue. Les chercheurs ont montré que le risque au cours de la vie était notablement plus élevé dans les états du sud et de la côte Est que dans les états du nord et du midwest. Mais les experts notent malgré tout une amélioration de la situation générale aux États-Unis. Par rapport à la dernière évaluation se fondant sur des données de 2004 et 2005, le risque d’acquisition du VIH au cours de la vie dans la population générale a reculé de 1 sur 78 à 1 sur 99.

LETTRE À UN PAPA

Tuesday, March 29th, 2016

Zinfos974.com

Cette lettre originalement publiée dans le courrier des lecteurs du Zinfos974.com était anonyme mais les réactions positives ont été si nombreuses que sa publication ici pouvait certainement aider certains jeunes hommes à s’ouvrir à leurs parents. La voici donc:

Papa, je suis ton fils malgré parfois tes dénégations sous le coup de la colère. Quel père ne l’a jamais dit à son fils d’ailleurs? Depuis que je suis tout petit je t’appelle ainsi. Depuis que je suis en âge de parler et que toi et maman vous m’avez appris à parler. Ta vie n’a pas été toute rose mais avec ta façon bien à toi tu as su m’inculquer des valeurs de partage et d’amour. Valeurs qui parfois me valent bien des soucis ! Mais qu’à cela ne tienne je persévère.

À ta manière tu m’as éduqué. Et à ta manière tu voudrais toujours contrôler ma vie. Mais je ne suis plus celui que j’étais quand j’étais un enfant ou un adolescent. Je suis devenu un homme, capable de faire ses choix et d’assumer seul les conséquences de mes choix. Mais parfois ce serait plus facile avec ton soutien. Plus facile si tu acceptais certaines choses mais ce n’est pas le cas. Je porte un lourd secret. Un secret très lourd que j’aimerai te confier pour que tu m’aides à le porter. Mais le poids des traditions, le regard des gens et qu’en dira t’on font que tu ne m’aideras jamais à le porter.

Il est tellement facile pour les gens de blâmer et de te faire croire que c’est la faute de l’éducation que toi et maman m’avez donnée qui est la cause de ce que je suis et que vous avez failli. Non papa tu n’as pas failli dans l’éducation que tu m’as donnée. Regarde moi! Je suis exactement ce que maman et toi avez fait de moi.

Une personne gentille et serviable, sensible aux autres. Comme on dit si bien à la réunion «zot la fait le zenfant mais pas le cœur». Est-ce votre faute si j’aime les garçons? Non papa, j’aimerai tellement que tu puisse dépasser ces regards ces paroles blessantes de ces gens soit disant trop bien pensants. Mais papa n’oublie pas que derrière toutes ces personnes bien pensantes, il y a souvent des loups déguisés en agneaux.
Des personnes qui se donnent une bonne image mais qui ont elles aussi des secrets dont elles ne sont pas fières. Elles ne devraient pas nous juger ni toi ni moi. Protège-moi de ces loups. Protège-moi d’eux mais ne les rejoint pas pour me mettre à mort avec eux. J’aimerais tellement te le dire. Je sais que tu mettras du temps avant de digérer une telle nouvelle. Moi-même le chemin de mon acceptation fut long. Et je ne m’accepte pas encore totalement. J’ai presque envie de te dire que pour que je m’accepte totalement il faudrait que toi aussi tu m’acceptes comme je suis et non pas comme tu voudrais que je sois.

Le temps viendra où un jour je pourrai te parler. J’espère juste que ce jour-là tu seras avec moi et pas contre moi. Avec moi pour m’aider, avec moi pour veiller sur moi, avec moi pour me conseiller, avec moi pour me consoler et m’aider à aller de l’avant. Tu es mon père et cela ne changera jamais. Tu es mon père et même si parfois il y a des guerres entre nous je te respecterai toujours et je t’aimerai toujours même si je ne le montre pas toujours.

Pour mieux savoir comment répondre à un fils gay nous vous recommandons la lecture gratuite du livre «Julien, toi qui préfères les hommes», de Caroline Gréco disponible à l’adresse web indiquée plus bas dans le bandeau.

LE PIÈGE DE DAESH

Tuesday, March 29th, 2016

Romain Vallet

En filmant et diffusant ses exécutions publiques d’hommes gays, Daesh tend aux homosexuel-le-s du monde entier un piège redoutable.

Pas une semaine ne passe sans que circule sur les réseaux sociaux un article nous apprenant que Daesh a mis à mort un homme suspecté d’homosexualité. La brève est souvent écrite au conditionnel et illustrée d’une photo de mauvaise qualité – témoignant de l’extrême difficulté d’informer correctement sur une région du monde où règnent la guerre et la terreur. À force de répétitions, on en vient à perdre le compte des personnes ainsi assassinées et la singularité de chacune d’entre elles. C’est aujourd’hui, mais ça pourrait être demain ou hier, et il est possible que cette brève postée par un ami quelconque ne soit que la redite d’une info parue la semaine dernière – qui s’en souciera?

C’est la grande intemporalité de Facebook et de Twitter, où on se contente souvent de lire les titres ou – au mieux – de survoler rapidement les articles et où, à la faveur de l’hécatombe de célébrités de ce début 2016, on a vu récemment resurgir des nécrologies datant de plusieurs années – RIP Ravi Shankar, toi qui nous as quitté en… 2012.

Pour la plupart des sites et des pages (notamment gays) qui publient ou relaient ces articles, ce sont des formidables clickbaits (ou «pièges à clics», moyen facile de doper les audiences d’un site avec un titre choc et racoleur), l’assurance d’un maximum de likes, mais aussi d’une avalanche d’indignations outrées, de réactions sans nuances ni recul, de solutions simplistes («yaka les bombarder !»), de visions essentialistes et globalisantes sur «l’islam», «le monde arabe» ou «les religions», de propos tout simplement racistes et islamophobes.

Mais n’est-ce pas précisément le but recherché par les djihadistes de Daesh? Ceux-ci ne se contentent pas d’exécuter ceux qu’ils jugent coupables d’actes «contre-nature»: ils mettent en scène, filment et diffusent leur mise à mort pour que nous la voyions et pour nous faire peur.

En cédant au sensationnalisme qui ne peut provoquer que l’émotion (légitime) mais jamais la réflexion, nous tombons dans le piège tendu par ceux qui veulent attiser l’intolérance, alimenter le «choc des civilisations» et affirmer l’incompatibilité entre islam et homosexualité (lire à ce sujet LGBT musulmans, du placard aux Lumières de Ludovic-Mohamed Zahed, paru le mois dernier aux éditions Des Ailes Sur Un Tracteur.

Un autre traitement médiatique de la tragédie en cours au Moyen-Orient est heureusement possible: Yagg, par exemple, l’a prouvé en donnant la parole à un spécialiste de l’islam, Olivier Roy, qui permet de comprendre sans se laisser emporter par l’émotion. Cette responsabilité incombe d’abord aux médias, mais elle est aussi, plus largement, celle de nous tous et en particulier des gays et des lesbiennes.

Si les femmes hétéros aiment bien avoir des amis gays, c’est à cause de l’évolution
(Slate.fr)

Pourquoi les femmes hétérosexuelles aiment avoir des amis gays? C’est à cette question qu’Eric Russell, doctorant en psychologie expérimentale à l’université du Texas, s’intéresse depuis des années.
La réponse tient largement au rôle de l’évolution et de ses effets sur la psychologie. Lorsqu’on leur montre des profils Facebook de gays, d’hommes hétérosexuels et de femmes hétérosexuelles, les participantes hétérosexuelles accordent un niveau de confiance élevé aux homos. «Les femmes hétérosexuelles et les hommes homosexuels perçoivent les conseils sur les relations amoureuses qu’ils pourraient se donner réciproquement comme plus fiables que des conseils similaires prodigués par d’autres individus», écrivait-il dans la revue Evolutionary Psychology.

BRÈVES INTERNATIONALES

Tuesday, March 29th, 2016

Gay Globe Média

Chine : adultère, histoires d’un soir et homosexualité bannis de la télé
(Direct Matin)
Le gouvernement chinois a mis en place une nouvelle réglementation décrétant illégales l’évocation de l’homosexualité et de l’adultère à la télévision. Une réforme qui intervient dans le cadre de sa lutte contre «les contenus vulgaires, immoraux et malsains».

Le commandant du Hamas exécuté a peut-être été
accusé d’homosexualité
(The Times of Israel)
Un important commandant du Hamas, qui a été publiquement dénoncé comme un espion israélien et exécuté, a également été reconnu coupable de vol et d’homosexualité, a rapporté mardi le New York Times. L’exécution de Mahmud Eshtawi avait été annoncée le 7 février par le Hamas, des sources proches du dossier le présentant comme un haut fonctionnaire accusé d’espionnage pour Israël. Depuis lors, le groupe terroriste qui gouverne la bande de Gaza n’a pas fourni d’autres détails. Eshtawi, 34 ans, qui laisse derrière lui deux femmes et trois enfants, a également été accusé de turpitude morale, un euphémisme du Hamas pour évoquer l’homosexualité.

L’homosexualité dans le rap, on en parle ?
(Booska)
Alors qu’il y a encore peu l’homosexualité n’avait même pas le droit de cité, aujourd’hui tout rappeur mainstream se doit d’afficher une bienveillance toute gay friendly pour ne pas froisser ce nouveau politiquement correct. Comble de l’hérésie, ces dernières années ont même vu la montée en puissance d’un rap étiqueté queer ou LGBT – bien que beaucoup de ses protagonistes refusent d’être limités par cette appellation. Portée par les Mykki Blanco, Angel Haze et autres Zebra Katz, cette scène glam célèbre avec ferveur les joies de la flûte en proposant aux fans de cagoules en cuir et de «pansexualité» une musique parfois d’excellente qualité.

Quand le sac à main d’un chanteur relance
l’homophobie d’État au Sénégal
(Marianne.net)

Le jeune chanteur sénégalais Waly Seck s’est trouvé au cœur d’une polémique après la publication d’une photo de lui portant un sac à main.

Accusé dans son pays de promouvoir l’homosexualité à travers cet accessoire de mode, il a choisi de carrément le découper sur scène pour couper court aux rumeurs. Afin d’éteindre la polémique, le chanteur a dans un premier temps assumé son accessoire.

Se décrivant comme «une victime de la mode», il a appelé à la rescousse les exemples de stars américaines comme Kanye West et Pharell Williams, adeptes du sac à main.

Et sur l’homosexualité, dans un pays qui ne la tolère pas, le jeune homme a dû préciser à longueur d’interviews qu’il ne mangeait pas de ce pain-là. De déclaration en déclaration, ses propos se sont faits de plus en plus agressifs et homophobes: «S’ils ont du mal à résoudre ce problème (l’homosexualité), qu’ils ne me prennent pas comme bouc émissaire. Il n’y a pas d’homosexuels dans ma famille», a-t-il commencé, jusqu’à ce qu’il lance au quotidien local L’Observateur: «Je n’aime pas les homos».

Quelle que soit la part, dans ces déclarations, de sincérité ou d’abdication, la séquence s’est terminée dans un geste d’une absurdité tragique. Le chanteur a décidé d’affirmer sa virilité et son hétérosexualité sur scène en… découpant aux ciseaux l’objet du délire !

Éditorial par Roger-Luc Chayer #111

Tuesday, March 29th, 2016

Cindy Lauper est une des personnalités mondiales qui s’est impliquée auprès des personnes homosexuelles ou trans mais spécifiquement dans un domaine très difficile à traiter. Elle s’est totalement donnée pour venir en aide aux jeunes itinérants homos et trans, abandonnés par la société aux États-Unis.

«Si je suis proche des gays c’est aussi parce que je me suis sentie moi-même rejetée»

Elle organise des concerts pour financer l’aide qu’elle apporte aux jeunes sans-abris homos et son implication a tellement fait la différence qu’elle a été remarquée non seulement par le Temple de la Renommée des Auteurs-compositeurs des États-Unis, qui l’ajoutait dans sa liste des nominations en 2014, mais aussi par le Président Barak Obama qui l’invitait à sa seconde cérémonie d’assermentation comme Président des États-Unis. Pour sa contribution à notre bien-être collectif et sa générosité, Cindy Lauper se mérite notre couverture #111.

Quelles sont les IST les plus courantes, et quels sont leurs symptômes ?

Sunday, March 20th, 2016

Cosmopolitan.fr

Qu’est-ce qu’une IST ?

Une IST est une infection sexuellement transmissible, c’est-à-dire véhiculée par le biais de relations sexuelles. L’infection peut être due à une bactérie, un parasite ou un virus, qui est présent à l’origine dans l’organisme de l’une des personnes (de façon connue ou méconnue), avant que celui-ci le transmette à l’autre.

 

Une IST n’est pas la même chose qu’une MST, ou maladie sexuellement transmissible. Cependant, elles ont en commun la façon dont elles sont contractées et transmises.

 

L’unique façon d’éviter les IST reste alors de se protéger avec le préservatif, qui demeure le seul moyen de contraception efficace à 100% contre tout problème sexuellement transmissible.

 

Les IST les plus courantes et leurs symptômes

Parmi les IST les plus courantes, on retrouve la plus grave de toutes : le virus du sida ou VIH, mais aussi la syphilis (plus rare mais toujours existante), l’hépatite B, l’herpès génital et le papillomavirus, pour les plus connues.

 

Toutes ces infections peuvent être diagnostiquées par des prélèvements sanguins, mais leurs symptômes sont différents. Le sida se manifeste violemment, par de rudes diarrhées, de la fièvre et un affaiblissement considérable et général de l’organisme.

 

Si le sida reste rare en France par exemple, la menace demeure de taille, et les traitements visant à le soigner sont lourds à endurer, avec des risques de récidives et de décès.

 

L’hépatite B, elle, est une affection courante, qui touche malheureusement de plus en plus de personnes. Elle se caractérise surtout par des fièvres hépatiques et une sorte de “jaunissement” qui lui est caractéristique.

 

L’herpès génital donne lieu à la formation de boutons blancs et douloureux sur les organes génitaux, tandis que le papillomavirus n’a pas de symptômes précis.

 

Lésions, rougeurs ou douleurs peuvent apparaître, mais il n’y a la plupart du temps aucun symptôme visible à l’oeil nu, d’où l’importance de bien se faire dépister.

 

Les infections sexuellement transmissibles : être vigilante aux doutes

Il est important d’être très prudente, même lorsque l’on fait confiance à son partenaire, pour éviter les IST. Souvent, la personne elle-même ignore qu’elle en est porteuse.

 

Si vous avez un doute, ou si vos derniers tests remontent à un moment, prenez votre courage à deux mains, et passez faire une visite chez votre médecin pour effectuer un dépistage par prise de sang.

 

Vous éviterez ainsi de vous mettre en danger et de prendre le risque de mettre votre partenaire en danger.

L’accompagnement sexuel des personnes handicapées n’est pas un acte de prostitution, c’est un acte humaniste

Sunday, March 20th, 2016

Huffpost.fr

Depuis septembre 2013, en toute transparence, l’Association Pour la Promotion de l’Accompagnement Sexuel (APPAS), que je préside, milite en faveur de la reconnaissance de l’accompagnement à la vie affective, intime, sensuelle et/ou sexuelle en France, à l’instar de nombreux pays qui permettent cette pratique humaniste -Pays-Bas, Allemagne, Suisse, République tchèque, Danemark, Autriche, etc.- pour ne parler que de l’Europe.

Des formations légales, mais une mise en relation qui relève du “proxénétisme bénévole”

Dès la création de l’APPAS, j’ai informé l’Élysée de certains de nos objectifs: tels que former des accompagnant(e)s sexuel(le)s et les mettre en relation avec des personnes “handicapées” en demande. Pourtant, si les formations que nous dispensons sont légales depuis 2015, suite à une procédure en référé, mettre en relation relève du proxénétisme bénévole.

Depuis lors, vingt hommes et femmes, issus d’horizons professionnels variés -médico-social, médical et paramédical mais aussi trois escorts (dont deux hommes)-, ont été formés à la pratique de l’accompagnement sexuel. Dix nouveaux le seront en mars 2016. Ces hommes et ces femmes, volontaires et autonomes, ont librement choisi de répondre à la souffrance induite par la misère affective, sensuelle et sexuelle qu’endurent nombre de personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie, en leur apportant leur savoir-être et leur savoir-faire spécifiques, humanistes et humanisants.

Un cadre respectueux et attentionné à tous les acteurs de ce service

Dans le panorama associatif et institutionnel actuel, notre association est la seule à prendre le risque d’être en infraction avec la loi sur le proxénétisme pour faire reconnaître l’accompagnement sexuel des personnes “handicapées” en France, tout en garantissant un cadre respectueux et attentionné à tous les acteurs de ce service -tant la personne en situation de handicap que l’accompagnant(e) sexuel(le).

Car que fait-on pour aider ces parents en état de détresse qui masturbent leur enfant en désespoir de cause, dépassés par une situation incestueuse, sans une écoute et une réponse adéquates? Que fait-on pour ces parents et leur enfant victime d’un traumatisme crânien frontal qui est incapable de maîtriser ses pulsions, et que l’on menace de poursuites pour abus sexuel? Que fait-on des plus de 20% de femmes et des 15% environ d’hommes en situation de dépendance, qui sont abusés ou violés chaque année? Que fait-on des couples en situation de handicap qui souhaitent légitimement faire l’amour, au moins de temps en temps? L’accompagnement sexuel a largement démontré qu’il représente une alternative à ses souffrances.

Répondre à des souffrances, rétablir la santé sexuelle

Or, dans le pays des droits de l’homme, aucune solution satisfaisante n’est proposée pour répondre à ces souffrances -excepté l’abstinence ou la camisole chimique. Quand bien même, en 2002, l’OMS a défini le concept de santé sexuelle comme “un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en relation avec la sexualité, et non pas simplement l’absence de maladies, de dysfonctionnements ou d’infirmités”.

Nous offrons une réponse à ces situations, parfois dramatiques. Il faut avoir le courage de poser le débat, renvoyant chacun autant à sa conscience individuelle qu’à un choix sociétal. Les mises en relation d’accompagnant(e)s sexuel(le)s avec des personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie, que nous proposons depuis 2015, recouvrent tous les champs de la sexualité -allant de simples massages sensuels au rapport génital. Ces mises en relation reposent sur un cadre strict de formation, d’entretiens et de rencontres préalables, avant toute forme d’accompagnement. Parce que chaque accompagnement est singulier et doit, par conséquent, répondre au mieux aux besoins et limites des individus en présence.

L’accompagnement sexuel relève d’un droit-liberté

En effet, les accompagnant(e)s exercent leur travail en tenant compte de leurs propres limites -tous n’iront pas jusqu’à l’acte sexuel. L’accompagnement sexuel relève d’un droit-liberté, il ne peut se pratiquer que dans le respect et l’écoute mutuels des deux protagonistes.

Pour autant, peut-on décréter que les accompagnants sexuels sont irresponsables, déséquilibrés ou pervers, au motif qu’ils proposent un service sexuel rémunéré? Face à un sujet aussi humaniste et responsabilisant, peut-on se permettre d’être manichéen? Peut-on continuer de passer sous silence les bénéfices avérés de cette forme de thérapie éprouvée dans d’autres pays?

En marge de ce silence ambigu, nous développons par ailleurs des projets à vocation éducative, informative et scientifique -formation des professionnels en institution, publication annuelle d’une étude analysant les demandes d’accompagnement sexuel, création d’un observatoire de la santé sexuelle, organisation de colloques, réalisation d’une plate-forme téléphonique…

Les demandes d’accompagnement sexuel progressent: nous proposons une loi

Nous avançons malgré les risques encourus. Et les demandes d’accompagnement progressent sans cesse: plus de 200 depuis mars 2015. Ainsi que les inscriptions à la formation d’accompagnant sexuel -150 en un an.

Mais, avec la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, les personnes en situation de handicap souhaitant bénéficier d’un accompagnement sexuel pourront désormais être pénalisées, au même titre que des clients de prostitué(e)s. En effet, bien que le Sénat ait rejeté cet amendement le 10 mars dernier, il ne fait quasiment aucun doute qu’il sera voté par les députés qui auront le dernier mot.

Hormis le fait que c’est un non-sens juridique de vouloir pénaliser les clients d’une activité légale -l’acte prostitutionnel est légal. Qui pourra condamner une personne “handicapée” en situation de détresse? Qui osera ajouter une souffrance à sa souffrance? Peut-on sensément accepter qu’une telle injustice soit commise au nom d’un dogmatisme sourd? Est-on prêt à priver de liberté, à juger et à condamner le libre choix fait par certain(e)s de pratiquer une activité réprouvée par la morale mais non par la loi? Comment peut-on s’opposer à la reconnaissance de l’accompagnement sexuel en France au mépris du respect des libertés individuelles?

Ce sont des questions que l’APPAS pose à la veille de sa troisième formation à l’accompagnement sexuel, du 17 au 20 mars, à Erstein, en Alsace, et ne cessera de poser tant que sa proposition de loi n’aura pas trouvé l’intérêt qu’elle mérite auprès de nos élus.

CONTRACEPTION: Vers une solution unisexe?

Sunday, March 20th, 2016

Santé Log

La progestérone donne au sperme l’impulsion finale nécessaire pour féconder l’ovule mais l’hormone sexuelle est également impliquée dans tous les aspects de la fertilité féminine. En identifiant le récepteur ou protéine ABCD2 qui répond au niveau des spermatozoïdes à la progestérone, et contribue à activer la flagelle du spermatozoïde qui le propulse dans l’œuf, ces chercheurs de l’Université de Californie Berkeley ont découvert probablement une des causes de l’infertilité masculine mais aussi une cible prometteuse pour la contraception masculine ou féminine. Conclusions dans la prestigieuse revue Science.

Sans compter que ce récepteur est également présent dans de nombreux autres tissus et pourrait être également un relais clé dans l’action de la progestérone sur les cellules nerveuses, les muscles lisses et le tissu pulmonaire.

Le commutateur est un récepteur de protéine qui répond à la progestérone, une hormone sexuelle féminine, libérée par l’œuf ou ovocyte, le but ultime vers lequel le sperme se précipite. Des milliers de ces récepteurs sont présents sur la surface de la flagelle du spermatozoïde, et quand le sperme se rapproche de l’œuf, l’hormone active le récepteur et déclenche une cascade moléculaire qui active la flagelle, permettant au sperme de passer à travers les cellules qui protègent l’œuf.

Une cause possible d’infertilité identifiée : Si la protéine du récepteur ne reconnaît pas la progestérone, ce processus ne se déclenche pas et c’est l’infertilité. C’est donc en fait un nouveau mécanisme qui vient d’être identifié dans l’activité du sperme humain.

Une cible possible pour une contraception unisexe : un médicament capable d’inhiber ou d’inactiver ce récepteur, en bloquant ce processus, ferait un bon contraceptif “unisexe” car utilisable par l’un ou l’autre des partenaires sexuels. Car en stoppant l’effet d’induction de la progestérone, le sperme ne sera pas en mesure d’atteindre ou de pénétrer dans l’ovocyte.

Une cible clé pour toutes les maladies impliquant des tissus contenant la progestérone : les auteurs rappellent que de nombreux tissus – le cerveau, les poumons, les muscles lisses – contiennent la progestérone ou des récepteurs de stéroïdes qui peuvent agir de manière similaire, pour déclencher des changements majeurs dans les tissus. Ainsi bloquer cette action de la progestérone pourrait peut-être permettre de réduire la douleur dans les neuropathies, la production de mucus dans les poumons ou la contraction excessive des muscles lisses dans l’asthme : « Cela pourrait être une voie cellulaire universelle».

Malawi : des drones pour accélérer le dépistage du VIH chez les enfants des zones rurales

Sunday, March 20th, 2016

itele.fr

L’Unicef et le gouvernement Malawite tentent de mettre au point un nouveau programme permettant d’accélérer drastiquement le dépistage des enfants atteints du VIH.

Actuellement 10% du Malawi est infecté par le VIH, ce qui en fait un des pays avec le taux le plus élevé au monde. En 2013, environ 1 million de Malawites vivaient avec le VIH et 43.000 d’entre eux ont perdu la vie à cause de cette maladie la même année.

Les enfants ne sont pas épargnés par ce fléau. En 2014, 40.000 enfants sont nés de mères atteintes du VIH. La moitié d’entre eux n’a pas reçu de traitement assez rapidement et 10.000 sont décédés.

À la naissance, le dépistage chez les enfants doit être pratiqué très rapidement. Pour ce faire, des prélèvements sanguins sont effectués sur les enfants de mères porteuses du virus. Puis ils sont amenés à moto vers des laboratoires ultra-modernes. Le problème, c’est qu’il n’existe que huit de ces laboratoires à travers le Malawi et que le transport à moto s’avère souvent long et dangereux.

Mettre fin à l’isolement des enfants atteints du VIH

Pour ces raisons, l’Unicef et le gouvernent Malawite ont décidé de tester le transport de prélèvements sanguins par les airs. Avec l’aide de Matternet, une start-up américaine spécialisée dans les drones de transports, l’Unicef a mis au point un drone permettant de transporter plus d’un kilo de prélèvements sanguins.

Lundi 14 mars, le drone a effectué son premier long trajet entre une clinique de campagne et le laboratoire Hospitalier Central de Kamuzu à Lilongwe, la capitale du pays. Il a effectué les 10 kilomètres qui séparent les deux centres hospitaliers en moins de 20 minutes, alors que par la route, il faut 11 jours pour apporter des prélèvements sanguins d’une clinique vers un laboratoire. L’attente pour les résultats peut prendre au moins 8 semaines par la suite.

La rapidité du drone n’est pas son seul avantage. Comme ont pu le constater les travailleurs de l’UNICEF présents lors des tests, le drone est très simple d’utilisation ; il ne nécessite pas de pilote et il suffit de programmer le trajet et des points de passage dans une application dédiée. Les travailleurs humanitaires ou les médecins n’auront besoin que d’un téléphone et d’un signal GPS pour l’utiliser. Il suffira d’entrer un code sur le téléphone et le drone s’envolera vers sa destination. Le ministère malawite de la Défense a déjà mis en place des corridors de vol pour les drones à travers le pays.

“Cette innovation est une avancée majeure”

La représente de l’Unicef au Malawi, Mahimbo Mdoe, était présente lors des premiers tests du drone. Selon elle, une telle invention pourrait révolutionner la prise en charge du VIH en Afrique :

Cette innovation pourrait être une avancée majeure pour surmonter les problèmes de transports et de délais qu’affrontent tous les jours les travailleurs humanitaires dans les zones reculées du Malawi. Nous espérons que les drones pourront aussi permettre aux enfants, qui en ont besoin, de recevoir un traitement rapidement.

Le gouvernement Malawite a décidé de s’impliquer au côté de l’Unicef pour que ce projet voit le jour. Lors des tests, le ministre Malawite de la Santé, Peter Kumplane s’est montré enthousiaste. Il a dit croire en ce projet malgré le coût élevé de chaque drone (7.000 dollars l’unité). Grâce à cette innovation, il cherche à devenir un exemple pour le reste de l’Afrique :

Le Malawi a lancé un certain nombre d’innovations dans la livraison de services aux personnes atteintes du VIH. Nous croyons que les tests de drone, que nous faisons en partenariat avec l’Unicef, pourront nous permettre d’atteindre nos objectifs en terme de prévention et de traitement de VIH

Les tests sur ce drone vont continuer jusqu’au 18 mars afin de connaitre sa résistance dans des conditions climatiques extrêmes. S’ils s’avèrent concluants, l’expérience sera étendue à l’ensemble du pays dans les prochains mois.

PRUDENCE: Vaccin anti-VIH : l’annonce de Biosantech reste à vérifier

Sunday, March 20th, 2016

Futura-sciences.com

Combattre le VIH grâce à un vaccin, de nombreuses équipes de recherche y pensent… En effet, si les trithérapies actuelles contre le VIH permettent d’obtenir une charge virale indétectable dans le sang, des cellules « réservoirs » restent infectées par le virus. Si le patient arrête son traitement, il prend le risque que la virémie reparte à la hausse. L’objectif d’un vaccin thérapeutique contre le VIH pourrait donc être de rendre le patient séronégatif par « rétro-séroconversion ». Le seul cas connu à ce jour de rétro-séroconversion est celui de Timothy Brown, « le patient de Berlin », qui a reçu une greffe de moelle osseuse après une leucémie.

Le vaccin anti-VIH développé par Biosantech cible Tat, une protéine produite par les cellules infectées par le virus VIH. Tat est une protéine exprimée aux premiers stades de l’infection. Les traitements antirétroviraux ne bloquent pas la sécrétion de Tat. Un variant de la protéine Tat, appelé Tat OYI, a été isolé chez une patiente gabonaise porteuse du virus VIH mais en bonne santé. Tat OYI possède des mutations qui n’avaient pas été observées dans d’autres variants ; il permettrait une bonne réponse immunitaire, d’où l’idée de l’utiliser pour un vaccin.

Différentes approches ont été utilisées pour obtenir un vaccin contre Tat et l’essai clinique de Biosantech utilise le variant Tat OYI. Des expériences chez des lapins immunisés avec Tat OYI ont montré la production d’anticorps reconnaissant non seulement Tat OYI mais aussi des variants de Tat d’autres sous-types de VIH. De plus, un vaccin Tat OYI a permis une protection chez des macaques.

Avec la trithérapie, la virémie peut fortement diminuer.
Avec la trithérapie, la virémie peut fortement diminuer. Mais le virus est toujours présent dans des cellules réservoirs. © ktsdesign, Shutterstock

Le vaccin Tat OYI rend le virus indétectable chez trois patients

Après avoir été testé chez l’animal, le vaccin a commencé à être évalué chez l’Homme en 2013. L’essai clinique a été mené à Marseille sous la direction d’Isabelle Ravaux. 48 patients infectés depuis plus de dix ans ont participé. Ils ont été répartis en quatre groupes : un groupe placebo (12 patients) et trois groupes testant différentes doses de vaccin. La trithérapie a été interrompue pour voir la réaction du virus.

Les résultats présentés à la presse par Biosantech et le chercheur Erwann Loret indiquent que le candidat vaccin a permis d’atteindre un niveau indétectable du virus chez des patients séropositifs. D’après le chercheur, « on fait gagner 70 ans de trithérapie aux patients ». Les résultats devraient être publiés prochainement dans la revue Retrovirology. D’après le communiqué de presse de l’entreprise, chez trois patients, l’ADN viral était indétectable 24 mois après l’injection avec 33 µg de vaccin. Le but poursuivi est d’éliminer les cellules réservoirs et donc de traiter la maladie en combinant le vaccin à la trithérapie.

Mais la communauté scientifique reste réservée sur ces résultats. L’annonce faite dans un quotidien régional (La Provence) a de quoi surprendre. La start-up n’en est pas à son premier coup d’éclat : en octobre 2015, elle présentait déjà ses résultats encourageants à la presse, sans aucune publication scientifique officielle à l’appui.

Alors s’agit-il vraiment d’une avancée scientifique majeure ou bien d’une simple opération de communication destinée à rassurer des investisseurs ou un industriel potentiel ? La start-up qui a levé des fonds par Internet avec le crowdfunding serait en recherche de partenaires, comme l’expliquait L’Usine Nouvelle en novembre dernier. L’entreprise a pour projet de réaliser un essai de plus grande envergure en 2016 pour demander une autorisation de mise sur le marché en 2018.

Mort de Guido Westerwelle, ancien ministre allemand

Sunday, March 20th, 2016

Le Point

« Nous sommes en deuil de notre chef Guido Westerwelle. Il est mort le 18 mars 2016 à l’hôpital universitaire de Cologne des suites de son traitement contre la leucémie », a indiqué son organisation caritative, la Westerwelle Foundation sur sa page Facebook. « Il nous manquera éternellement. » Guido Westerwelle, ancien ministre des Affaires étrangères libéral et premier membre ouvertement homosexuel d’un gouvernement allemand, est décédé vendredi à 54 ans des suites d’une leucémie. Ancien dirigeant du parti libéral FDP, avocat de profession, il avait été le chef de la diplomatie et le vice-chancelier d’Angela Merkel entre 2009 et 2013, lors du deuxième gouvernement dirigé par la chancelière conservatrice.

En juin 2015, sa fondation avait annoncé qu’il était atteint « d’une forme aiguë de leucémie » et qu’il se trouvait « sous traitement médical en vue d’un complet rétablissement ». Cet hiver, il avait publié un livre racontant sa maladie. « Je veux absolument vivre encore », avait-il déclaré en novembre dans un entretien à l’hebdomadaire Der Spiegel. Guido Westerwelle vivait avec Michael Mronz, un homme d’affaires de Cologne avec lequel il avait signé un contrat d’union civile. Sur la page internet de la Fondation, un message signé des deux hommes déclare : « Nous avons combattu. Nous avions l’objectif en vue. Nous sommes reconnaissants pour ce temps ensemble si génial. L’amour reste. Guido Westerwelle et Michael Mronz, Cologne, le 18 mars 2016. »

Ce grand homme mince et élégant était arrivé aux commandes de la diplomatie allemande sans expérience en la matière après avoir présidé à la renaissance de son parti qui, lors des élections de 2009 avec près de 15 % des voix, s’était imposé comme le partenaire de la CDU d’Angela Merkel pour gouverner. Son passage au ministère des Affaires étrangères a été très critiqué en Allemagne, certains jugeant qu’il connaissait mal ses dossiers. Lors de ses derniers mois à cette fonction, il était à la manoeuvre durant la crise politique ukrainienne qui s’est soldée en février 2014 par la fuite du président Viktor Ianoukovitch, acculé par les manifestations d’opposition.

Gucci accorde des congés pour les unions homosexuelles

Sunday, March 20th, 2016

Journaldesfemmes.com

Alors que l’union homosexuelle n’est pas complètement autorisée en Italie, la maison de mode Gucci veut étendre les congés pour événément familial aux employés gays.

Le géant de la mode italienne, Gucci, a annoncé par communiqué sa volonté d’accorder à ses employés homosexuels les mêmes congés pour événement famillial que les hétérosexuels. Les jeunes mariés gays auront désormais droit à 14 jours de congés “pour lune de miel”. Une manière pour la maison de couture d’afficher son soutien à la cause LGBT, alors qu’aucune loi ne la contraint à le faire, puisque le projet de loi sur une union pour les couples de même sexe n’a pas encore été définitivement adopté. Si le 25 février, le Sénat a voté en faveur du texte, les députés doivent encore l’examiner, mais elle pourrait entrer en vigueur d’ici deux mois.
C’est une nouvelle confirmation de l’ouverture et de la tolérance de la marque florentine“, écrit la griffe dans son communiqué. Si elle est la première maison de mode de la péninsule italique à l’autoriser, elle suit les traces de plusieurs multinationales basées en Italie, dont Ikea et Citibank ou encore Call & Call, un centre d’appel milanais, qui en 2013, a ouvert ce droit après que l’un de ses salariés a demandé un congé pour pouvoir se marier en Allemagne avec son conjoint.
En France, pour un mariage ou un PACS, 4 jours de congés sont accordés.

La pension de réversion désormais accessible aux couples homosexuels

Sunday, March 20th, 2016

Europe1

Le ministère de la Santé a décidé mardi de prendre en compte les années de Pacs dans le calcul des pensions de réversion des couples de même sexe.

La pension de réversion pourra désormais être demandée par le survivant d’un couple de même sexe dont le conjoint est décédé. Les années de Pacs vont en effet pouvoir être prises en compte, en plus de celles du mariage. C’est ce qu’a décidé la ministre de la Santé Marisol Touraine, rapporte mardi le site Yagg

Mariés avant 2015 ? A la demande de nombreuses associations LGBT, le ministère de la Santé a décidé de mettre fin à une injustice. Pour les couples homosexuels mariés avant le 31 décembre 2014, les années de Pacs vont désormais être prises en compte dans le calcul de la pension de réversion.

Eviter la précarité du conjoint restant. Jusqu’à aujourd’hui, un veuf ou une veuve pouvait prétendre à cette pension seulement s’il ou elle avait été marié sur une période allant de deux à quatre ans. La loi sur le mariage pour tous datant de mai 2013, certains couples de même sexe ne pouvaient donc y prétendre. Pour Aurélien Beaucamp, président de AIDES, c’était une injustice : “depuis le début de l’épidémie de VIH, nous avons vu de trop nombreuses personnes se retrouver en situation de précarité extrême au moment du décès de leur conjoint-e, sans aucun droit sur l’histoire du couple ou son patrimoine. C’est pourquoi AIDES a milité pour le mariage puis pour la réversion pour toutes et tous”.

Pour les plus de 55 ans.La pension de réversion est une partie de la retraite d’une personne décédée reversée au conjoint restant. Pour y prétendre, il faut avoir plus de 55 ans, ne pas dépasser 20.113 euros de revenu annuel et justifier d’une ancienneté de mariage.

HISTOIRE: Homosexualité et pédophilie

Sunday, March 20th, 2016

Médias-presse.info

En 1978, parut à Paris, une brochure au titre explicite : Homosexualité et pédophilie. Publiée dans la collection Débats et documents des éditions La Commune, elle était l’œuvre de militants des Comités communistes pour l’autogestion, une organisation trotskiste issue de la fusion, en 1977, de groupes scissionnistes de la Ligue communiste révolutionnaire (l’ancêtre du NPA d’Olivier Besancenot) et du Parti socialiste unifié.

S’agissait-il d’une dénonciation de ces perversions au nom de la pureté marxiste ? Pas le moins du monde. À cette époque, via la tendance Politique et quotidien au sein des Groupes de libération homosexuels, les trotskards draguaient les activistes gays. S’agissait-il alors d’une distanciation ? D’un texte visant à montrer qu’il ne fallait pas confondre l’un et l’autre, et que si une de ces pratiques était acceptable l’autre ne l’était pas ? Que nenni ! L’opuscule tout au contraire affirmait que l’homosexualité et la pédophilie étaient liées et que l’intérêt du texte – destiné à « éduquer les militants et sympathisants des CCA, afin de faire disparaître dans nos rangs les préjugés » – était qu’il constituait la première « réflexion théorique et politique sur la pédophilie élaborée par des pédophiles ».

Le chapitre central de la brochure était constitué par un travail de synthèse rédigé par le Front d’action et de recherche pour une enfance différente qui dressait un bilan de « la réalité et de l’actualité des pratiques pédophiles. » On y apprenait que la situation faîte aux pédophiles dans les sociétés évoluées d’Occident s’apparentait… à l’esclavage et que « les amoureux des enfants [étaient] victimes d’un génocide, c’est-à-dire d’une destruction en masse. » La pédophilie y était considérée comme révolutionnaire car « la pratique amoureuse avec les enfants, défi permanent à l’autorité de la famille, est réellement déstabilisante » en constituant une « transgression des rapports sociaux dominants », et l’on assurait les pédophiles que leur seule solution était la révolution car « l’option révolutionnaire est un outil précieux » permettant qu’ils comprennent « leur aliénation par les mécanisme sociaux », et car « la pensée matérialiste est la seule à même d’offrir à l’amoureux des enfants les moyens de sa propre démystification ».

On pourrait estimer que cette brochure ne porte pas à conséquence et qu’elle n’est qu’un texte délirant d’un groupuscule marginal. Mais ce serait bien mal connaître la mouvance trotskiste. Aucun texte n’y est publié s’il ne représente la position officielle de l’organisation qui l’édite et les CCA furent une structure qui eut une vie courte mais par laquelle transitèrent nombre de cadres importants du trotskisme que l’on retrouva par la suite à Libération, comme Maurice Najman, au Parti socialiste comme Gilles Casanova, à la LCR comme Robi Morber. Patrick Worms, Christophe Ramaux ou Didier Leschi. Il se peut d’ailleurs que ce soit à l’influence de ces dernier que l’on doive, en février 1981 ; la publication dans le n°114 de L’Etincelle, le bulletin intérieur de la Ligue communiste révolutionnaire, d’une motion dénonçant la répression des « désirs réciproques » des adultes et des enfants et prônant un « accord aussi bien dans le mouvement homosexuel que dans le mouvement révolutionnaire sur la suppression de toute loi réprimant une relation adulte-enfant réciproquement consentie et donc sur la suppression de la notion de majorité sexuelle. »

  • A ce qu’on sait, le parti du facteur de Neuilly, issu en droite ligne de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), n’est jamais revenu sur cette motion ni n’a critiqué l’engagement de certains de ses anciens dans les très pro-pédophiles Comités communistes pour l’autogestion. Il a préféré oublier…

Il est vrai que faire autrement aurait nécessité trop de reniements tant le trotskisme est étroitement lié à la promotion en France, à partir des années 1960, de toutes les perversions et inversions. L’individu qui joua alors un rôle central dans cette opération de pourrissement était un bisexuel avoué du nom Boris Fraenkel. Ayant participé à la fondation de l’Organisation communiste internationale, il rejoignit par la suite la LCR. En 1995, il connut une brève notoriété en révélant qu’il avait été « l’officier traitant » de Lionel Jospin dans la période où celui-ci était un trotskiste infiltré dans l’appareil du Parti socialiste. Dans les années 1960, Boris Fraenkel fut, en France, dans le cadre des Centres d’éducation pédagogiques, l’un des premiers militants pour l’homosexualité et la liberté sexuelle. Collaborateur de l’éditeur François Maspero, que l’on retrouvera lui aussi par la suite à la LCR, il animera la revue Partisans et traduira en français les œuvres de Wilhelm Reich dont, en 1966, La Lutte sexuelle des jeunes. En 1967, il sera l’organisateur, à l’Université de Nanterre, d’une conférence intitulée « Jeunesse et sexualité » qui eut un fort retentissement et que l’on considère habituellement comme constituant les prémices de la révolution de Mai 1968…

  •  

trois-milliards-de-perversSon compère en édition, François Maspéro, ne s’arrêta pas en si bon chemin et fut aussi l’éditeur des livres d’un certain Daniel Guérin, qui avait été, à la fin des années 1930, très proche de Léon Trotski avec lequel il eut une longue et fameuse correspondance. Passé du trotskisme au communisme libertaire notre homme eut la plume féconde. Il doubla ses livres Homosexualité et révolution et Essai sur la révolution sexuelle, de multiples articles parmi lesquelles nous retiendrons, dans les colonnes du n°39 de L’Etincelle, « Le mouvement ouvrier et l’homosexualité » et surtout dans le n°4 de Marge (novembre 1974) « Pour le droit d’aimer un mineur ». Ce même Daniel Guérin fut, en 1971, un des fondateurs du Front homosexuel d’action révolutionnaire. Un des principaux faits d’armes de ce groupuscule fut la publication, en mars 1973, d’un épais numéro spécial de la revue Recherches titré « Trois milliards de pervers ? » L’ouvrage est si scandaleux que sa réédition en version numérique, effectuée en 2003, est précédée de cette mise en garde : « Vous entrez dans un espace de publication aux limites, dont la lecture est fortement déconseillée aux mineurs et aux personnes sensibles. Nous prions les adultes de tenir les enfants et adolescents à l’écart de ces pages » et expurgée de son chapitre IV, consacré… à la pédophilie dont l’auteur principal était un certain Guy Hocquenghem. Lui aussi avait été, un temps, militant trotskiste au Jeunesses communistes révolutionnaires… Il décéda du Sida en 1988. Une maladie qui vient d’emporter, le 12 janvier dernier, Daniel Bensaïd, un autre ancien membre des Jeunesses communistes révolutionnaires et de la Ligue communiste révolutionnaire qui était devenu un théoricien de premier plan du mouvement trotskiste mondial, le stratège principal du Nouveau parti anticapitaliste et le mentor d’Alain Krivine et d’Olivier Besancenot.

Lionel Placet

Un prêtre peut-il être homosexuel?

Sunday, March 20th, 2016

L’Est Éclair

À cette question, un brin provocatrice, l’abbé De Zutter répond sans ambiguïté : « Oui, il y en a. Je connais des prêtres qui se décrivent comme étant plutôt homosexuels. » Mais, forcément, sans vie de couple : « Ils vivent leur célibat sans relation avec qui que ce soit. »

Malgré tout, est-ce un sujet tabou entre eux ? « Vous savez, concernant la sexualité, on est tous pudiques. Entre prêtres, ce n’est pas un sujet que l’on va aborder, à part lors de la formation ou des séminaires. »

Ainsi, Xavier De Zutter explique que des « équipes de vie » composées de prêtres, se réunissent régulièrement. Lors de ces moments d’échanges, « la question de la sexualité peut être abordée ». De la même manière, des équipes de séminaristes se retrouvent « une fois par mois » afin de « partager à cœur ouvert. Cette liberté de parole permet d’aborder tous les sujets ». D’autre part, « la vie affective » fait partie de la formation d’un prêtre. Enfin, Xavier De Zutter rappelle que le diocèse de Troyes a organisé, « il y a deux ou trois ans », une formation sur l’homosexualité au centre de formation Bernard-de-Clairvaux. « Il y a eu des échanges, mais aussi des apports extérieurs, sur la théologie et les sciences humaines, par exemple. »

Polémique sur le mariage homosexuel : Marine Le Pen tacle sa nièce

Sunday, March 20th, 2016

La Dépêche

Dérapage pour la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen qui s’est exprimée sur le mariage homosexuel mercredi en Italie. L’élue Front national était en voyage à Milan pour rencontrer son allié politique Roberto Maroni, de la Ligue du Nord, qui l’a soutenu pendant les élections régionales de 2015.

De nombreux points communs entre les deux partis

« (Le mariage homosexuel) ne doit pas être une reconnaissance de l’amour », a déclaré la jeune femme au cours d’une conférence de presse. Selon elle, cela risque « d’ouvrir la voie à de très nombreuses dérives. D’autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d’amour, je pense notamment à la polygamie ». Marion Maréchal-Le Pen a ensuite listé les points communs entre le FN et la Ligue du Nord, notamment sur la méfiance envers l’Union Européenne, l’euro et l’arrivée massive de migrants. Le parti d’extrême-droite au pouvoir en Lombardie refuse toujours de reconnaître un statut, quel qu’il soit, aux couples de même sexe.

Marine Le Pen répond à sa nièce

La présidente du Front national a tenu à prendre ses distances avec sa nièce ce jeudi sur RTL. « Ce débat (sur le mariage homosexuel) je crois, honnêtement, on y a passé énormément de temps », a tranché Marine Le Pen.  « Tout le monde a dit ce qu’il avait à dire. En l’occurrence, l’Italie est aujourd’hui en débat sur ce sujet (…), mais je crois qu’en France, c’est bon ». Elle a toutefois nuancé les propos polémiques de sa nièce en rappelant que « le débat d’idées permet de dire ce que l’on a envie de dire » et en affirmant : « On est très loin de la reconnaissance de la polygamie dans notre pays. Dieu merci ! »

Un couple de manchots homosexuels a adopté un oeuf

Sunday, March 20th, 2016

Scienceetavenir.fr

ADOPTION. Bientôt diffusée dans le Zapping Sauvage (un florilège d’extraits des documentaires animaliers de la semaine précédente) sur France 5 cette semaine, la séquence ci-dessous montre le cas d’une adoption assez unique. Depuis quelques années, le zoo allemand de Bremerhaven s’est attelé à la conservation des manchots de Humboldt, une espèce menacée d’oiseaux marins sud-américains. Comptant 10 couples de ces animaux, le zoo a recensé trois couples homosexuels parmi eux. Pour essayer de renforcer son programme de conservation, en aidant l’apparition de nouvelles générations de ses manchots, il a alors tenté d’introduire de nouvelles femelles pour forcer la séparation de ces couples. L’essai a rencontré un échec cuisant, les trois couples visés faisant preuve d’un lien bien trop fort pour être brisés aussi facilement.

Les responsables du zoo de Bremerhaven ont ensuite abordé les choses autrement. Laissant ces couples homosexuels ensemble, ils les ont “chargé” de couver les œufs rejetés par certains des couples hétérosexuels, en les plaçant dans leurs nids vides. Résultat : l’un des trois couples a adopté l’œuf qui lui a été confié, nourrissant et protégeant l’oisillon qui en sortit par la suite. Plus qu’un simple comportement (comme vu chez les bonobos, bisons femelles, ou les canards mâles), c’est un véritable mode de vie homosexuel qui s’est ainsi installé chez ces animaux.

Gay Globe Magazine Média Roger-Luc Chayer

Saturday, March 12th, 2016

https://www.gayglobe.net

Gay Globe Magazine ISSUU

Saturday, March 12th, 2016

https://issuu.com/gayglobemagazine

Jugement contre Lise Aumais et Pierre Dagenais

Tuesday, March 8th, 2016

Comme mentionné aux défendeurs dans la mise en demeure, les jugements au Québec sont publics.

Chayer c. Aumais 2016 QCCQ 662
COUR DU QUÉBEC
« Division des petites créances »
CANADA
PROVINCE DE QUÉBEC
DISTRICT DE MONTRÉAL
LOCALITÉ DE MONTRÉAL
« Chambre civile »
N° : 500-32-136902-139
 
DATE : 15 février 2016
______________________________________________________________________
 
SOUS LA PRÉSIDENCE DE L’HONORABLE SYLVAIN COUTLÉE, J.C.Q.
______________________________________________________________________
 
roger-luc chayer
Demandeur
c.
lise aumais
-et-
pierre dagenais
Défendeurs
-et-
Claude lussier
Défendeur en garantie
______________________________________________________________________
 
JUGEMENT
______________________________________________________________________
 

[1]           Le demandeur réclame des défendeurs la somme de 2 999 $ à titre de dommages pour atteinte à sa réputation. De plus, le demandeur soutient que le harcèlement continuel des défendeurs lui a causé des troubles, dommages et inconvénients.

[2]           Les défendeurs nient les allégations du demandeur et prétendent que c’est plutôt ce dernier qui leur a causé des dommages en alléguant tous ces faits mensongers. Ils se portent donc demandeurs reconventionnels et réclament au demandeur la somme de 7 000 $ qu’ils désirent amender à 15 000 $ suite aux amendements au Code de procédure civil (1er janvier 2015). De plus, les défendeurs appellent en garantie monsieur Claude Lussier lequel, selon la version des demandeurs, serait de mèche avec le demandeur pour causer du trouble aux défendeurs.

Les faits

[3]           Le 27 août 2012, le demandeur initie un appel téléphonique auprès de la défenderesse, Lise Aumais. Lors de cette conversation, il est question de la sœur de la défenderesse, Dianne Aumais, qui souffre de démence depuis février 2011. Elle sera par la suite déclarée inapte par la Cour supérieure le 13 août 2013.

[4]           Le demandeur se présente à la défenderesse comme le fils adoptif de sa sœur. Dans les faits, le demandeur est le fils de monsieur Lussier, le mari de madame Dianne Aumais. Ils se sont mariés en deuxième noce. Le demandeur fait partie de ce qu’on appelle une famille reconstituée.

[5]           Lors de cette conversation téléphonique, qui dure approximativement huit minutes, le demandeur discute avec la défenderesse de la procuration qu’elle a obtenue de sa sœur (Dianne) dans son compte de banque.

[6]           Il reproche à la défenderesse (Lise Aumais) d’agir seule sans parler au mari de sa sœur (Claude Lussier). Le demandeur reproche à la défenderesse d’avoir convaincu sa sœur, qui souffre de démence, de lui octroyer une procuration dans son compte de banque.

[7]           À cet effet, la défenderesse ne nie pas avoir demandé à sa sœur de lui donner une procuration dans son compte de banque. D’ailleurs, la conversation téléphonique du 27 août 2012 a été enregistrée et transcrite par le demandeur. On y entend la défenderesse demander à sa soeur : « Ça te tenterais-tu que j’aurais une procuration dans ton compte de banque. »

[8]           Après approximativement huit minutes, la défenderesse met fin à la discussion et raccroche la ligne.

[9]           Une heure s’écoule. Le demandeur reçoit la visite de policiers à sa résidence, l’informant que les défendeurs ont porté plainte contre lui, car il aurait proféré des menaces de mort à leur égard.

[10]        Au début de l’audition, les défendeurs nient avoir été les auteurs de la plainte. Par la suite, ils se ravisent et admettent avoir appelé le 911. Un policier a pris leur déposition et a par la suite été rendre visite au demandeur. Ce dernier disposant de l’enregistrement de la conversation, il la rend disponible pour les policiers. Le demandeur témoigne qu’une heure plus tard, les policiers l’informent qu’ils ne donnent pas suite à la plainte et qu’ils ferment le dossier.

[11]        À l’époque, le demandeur occupe le poste de président de l’Association des journalistes du Canada. Il témoigne que de telles accusations, dénuées de tout fondement, auraient pu causer un tort irréparable à sa réputation. Le demandeur réclame donc réparation à l’encontre des fausses accusations.

[12]        Si ce n’était que de cet événement, le demandeur aurait bien peu de chance de succès dans sa réclamation. Cependant, la documentation volumineuse, déposée par les parties, permet de comprendre la dynamique de ce qui a mené à cet événement.

[13]        Il s’agit avant tout d’intérêts pécuniaires. La défenderesse (Lise Aumais) semble soudainement intéressée par le bien-être de sa sœur (Dianne) lorsque cette dernière présente des troubles de démence importants à compter du mois de février 2011.

[14]        Madame Dianne Aumais rencontre monsieur Claude Lussier en 1998. Ils se marient le 29 août 2000. La preuve ne démontre rien de particulier jusqu’au mois de février 2011 où la demanderesse est diagnostiquée d’une démence fronto-temporale. Suite à ce diagnostic, madame Dianne Aumais remplit un formulaire de mandat d’inaptitude où elle désigne son mari, monsieur Claude Lussier, comme mandataire.

[15]        Curieusement, quelques mois plus tard, la défenderesse, sans en discuter avec quiconque, se fait octroyer une procuration dans le compte de banque de sa sœur Dianne. Elle change le N.I.P. et place une somme de 18 000 $ dans un compte conjoint (elle et sa sœur). Cela a pour effet de priver son mari, monsieur Lussier, d’avoir accès au compte de banque de sa conjointe et des revenus de retraite de cette dernière.

[16]        Au cours des mois et des années, la défenderesse multiplie les interventions auprès des différents intervenants qui œuvrent auprès de madame Dianne Aumais avec un souci marqué quant aux finances de sa sœur.

[17]        D’ailleurs, le rapport d’enquête du Service de police de la Ville de Montréal est très éloquent. Il recense plusieurs actions de la défenderesse et de son conjoint qui visent à tenter de prendre une place toujours plus importante auprès des biens de sa sœur. Ce stratagème a pour but de dénigrer le conjoint de madame Dianne Aumais.

[18]        À titre d’exemple, le 11 septembre 2012, les défendeurs formulent une plainte auprès du Service de police alléguant que madame Dianne Aumais était victime de violence conjugale et de séquestration. Les défendeurs allèguent que le mari de madame Dianne Aumais est alcoolique, harcelant et violent envers son épouse. De plus, il aurait posé des cadenas à l’intérieur de la maison afin d’empêcher son épouse de sortir.

[19]        Cela a déclenché une opération policière de nuit où les policiers n’ont rien constaté de tel. La maison était propre et en ordre et madame Dianne Aumais, bien que confuse, ne présentait aucun signe de violence ou de maltraitance. La police conclut que madame Dianne Aumais n’était pas séquestrée par son mari.

[20]        À une autre occasion (18 septembre 2012), la défenderesse contacte le CLSC qui suit madame Dianne Aumais pour leur indiqué que la maison de cette dernière est insalubre. Ce qui se révèle faux.

[21]        Le lendemain (19 septembre 2012), les policiers prennent le temps de rencontrer la défenderesse afin de l’informer que la maison est dans un état impeccable. Les policiers informent aussi les défendeurs que monsieur Lussier (mari de madame Dianne Aumais) se sent harcelé par eux. Les policiers demandent aux défendeurs de cesser de communiquer avec monsieur Lussier.

[22]        Les défendeurs n’en restent pas là. Le 15 novembre 2012, monsieur Lussier reçoit un avis de la Régie de l’assurance maladie, l’informant du changement d’adresse de sa femme. Son adresse pour les fins de la Régie de l’assurance maladie est désormais celle des défendeurs. Ce sont les défendeurs qui ont procédé au changement d’adresse de Dianne Aumais de façon unilatérale.

[23]        Devant l’insistance des défendeurs, monsieur Lussier fait homologuer le mandat d’inaptitude où il est déclaré mandataire de son épouse (13 août 2013).

[24]        Insatisfaite du résultat, la défenderesse initie une requête afin de faire déclarer monsieur Lussier inapte à exécuter son mandat.

[25]        Finalement, le 30 septembre 2015, les parties règlent hors de Cour. Monsieur Lussier qui avance en âge (75 ans) et qui a une santé chancelante finit par abandonner au profit de la défenderesse, Lise Aumais, le mandat d’exécuter le mandat d’inaptitude.

Discussion et décision

[26]        Pour réussir dans sa demande, le demandeur doit démontrer une faute, un dommage et un lien de causalité.

[27]        La nomenclature faite ci-haut n’est que la pointe de l’iceberg. Il faudrait des dizaines de pages pour relater toutes les interventions que le Tribunal qualifie de stratagèmes pour rendre la vie impossible au demandeur et à son père (Claude Lussier).

[28]        Voyant que monsieur Lussier faiblissait, mais que le demandeur continuait, ils ont décidé de s’attaquer à lui aussi en soutenant toutes sortes de faussetés et en utilisant abondamment, pour ne pas dire en abusant, de service policier.

[29]        Le Tribunal a eu l’occasion d’entendre la version des défendeurs. Comme mentionné, les défendeurs ont commencé par nier avoir porté plainte auprès de la police suite à la conversation téléphonique du 27 août 2012. Ils ont changé leur fusil d’épaule et admis avoir été les instigateurs de la plainte. Suite à l’écoute de la conversation téléphonique, la défenderesse, Lise Aumais, nie qu’il s’agit d’elle, mais plutôt de sa sœur Dianne. Cette version est plus que farfelue. Lorsque questionnée par le Tribunal, la défenderesse persiste et maintient qu’il s’agit probablement de sa sœur Dianne. Il faut se rappeler que madame Dianne Aumais souffre de démence.

[30]        Les défendeurs présentent toutes sortes d’explications qui ne tiennent tout simplement pas la route. Il est cependant clair que la plainte de menace de mort non fondée ainsi que tous les agissements des défendeurs auprès des demandeurs constituent de l’abus de droit au sens de l’article 51 C.p.c.. Bien qu’ils aient été prévenus par les policiers de ne plus communiquer avec le demandeur, les défendeurs persistent.

[31]        Les défendeurs, par leur agissement, que le Tribunal qualifie de mauvaise foi, ont commis une faute. Le demandeur a subi des dommages dus aux nombreuses interventions mensongères adressées au demandeur.

[32]        Pour ces motifs, le demandeur aura droit en partie à sa réclamation. Le Tribunal arbitre les dommages causés au demandeur par les défendeurs à 1 000 $.

Demande reconventionnelle

[33]        Les défendeurs réclament au demandeur la somme de 7 000 $ aux motifs que les accusations formulées sont mensongères. Ils désirent amender leur réclamation pour la portée à 15 000 $.

[34]        Il est maintenant bien établi en jurisprudence que l’amendement est impossible lorsque le recours a été initié avant l’entrée en vigueur des amendements du Code de procédure civil (1er janvier 2015) qui porte la compétence de la Division des petites créances à 15 000 $.

[35]        En conséquence, l’amendement des défendeurs est rejeté.

[36]        Quant à la réclamation en dommages des défendeurs, elle est tout simplement non fondée. Les défendeurs utilisent le même stratagème. Ils assignent cinq témoins qui devaient démontrer que le demandeur tenterait de s’approprier, de façon frauduleuse, les biens, voire l’argent de madame Lise Aumais.

[37]        La preuve des défendeurs tombe rapidement à plat lorsque tous et chacun des témoins, soit la réceptionniste à la succursale de la Banque Nationale, le directeur de la succursale, le planificateur financier et la coordonnatrice des transactions assistées à la Caisse populaire, déclarent tous, sans exception, ne pas connaître le demandeur. Les défendeurs sont incapables de présenter un iota de preuve. La démonstration faite par le demandeur démontre plutôt le contraire.

[38]        La réclamation des défendeurs est sans fondement, elle est donc rejetée.


Appel en garantie

[39]        Les défendeurs n’ont fait aucune preuve que l’appelé en garantie, monsieur Claude Lussier, serait responsable de quoique ce soit. Cette demande tient plus d’une tactique d’intimidation que d’un réel recours.

[40]        L’appel en garantie est donc rejeté.

POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

Rejette la demande d’amendement, sans frais;

ACCUEILLE en partie la réclamation du demandeur;

CONDAMNE les défendeurs, Lise Aumais et Pierre Dagenais, conjointement et solidairement, à payer au demandeur, Roger-Luc Chayer, la somme de 1 000 $ avec intérêts au taux légal, ainsi que l’indemnité additionnelle prévue à l’article 1619 du Code civil du Québec, et ce, à compter de l’assignation;

REJETTE la demande reconventionnelle des défendeurs, sans frais;

REJETTE l’appel en garantie des défendeurs, sans frais;

Condamne les défendeurs, Lise Aumais et Pierre Dagenais, à payer au demandeur, Roger-Luc Chayer, les frais de justice au montant de 105 $.

 
  __________________________________

SYLVAIN COUTLÉE, J.C.Q.

 
 
Date d’audience : 21 décembre 2015

Gay Globe Média s’associe à ISSUU.com

Friday, March 4th, 2016

Communiqué: Par Gay Globe Média

COMMUNIQUÉ: Le Groupe National, qui publie ses divisions Gay Globe Magazine, GGTV et le fil de presse Le National vient de s’associer à la plateforme ISSUU.com afin de propulser la présence de Gay Globe Magazine sur l’ensemble de la toile mondiale. Cette association permettra à la revue, à sa version PDF, de développer de nouveaux marchés et de concurrencer directement les plus grandes publications comme Life, Times Magazine et Out sur leur propre terrain, donnant ainsi une visibilité accrue aux textes et aux annonceurs. Cette association n’aura aucune conséquence sur la gratuité du magazine et sur les tarifs publicitaires. Si vous êtes curieux d’en voir le résultat, la visite se fait ici… https://www.issuu.com/gayglobemagazine