Archive for October, 2013

COURRIER DES LECTEURS #93

Sunday, October 27th, 2013

Gay Globe Média

Est-ce que Gay Globe Magazine ou un membre du groupe Gay Globe utilise des factures électroniques à la place du papier pour envoyer à ses clients ou à ses abonnés de manière à économiser le papier? Je me pose la question étant dans le domaine de la récupération…
Michel V., Montréal-Nord

Bonjour Michel, bonne question mais réponse négative. Gay Globe ne peut envoyer des factures électroniques à cause de sa gestion publicitaire qui exige que chaque facture soit accompagnée par une preuve de publication et la revue papier est cette preuve. Nous envoyons donc à nos clients, dans une enveloppe, un exemplaire de la revue comportant leur publicité et la facture accompagne cet envoi. Si nous devions utiliser la voie électronique pour la facturation, nous devrions quand même envoyer l’exemplaire papier du magazine et l’économie serait inexistante. Il y aurait la possibilité d’envoyer une facture électronique avec la revue en PDF, à voir, pourquoi pas!
Roger-Luc Chayer, Éditeur

J’ai pris connaissance de votre article sur le GSPH-1 écrit dernièrement. J’ai pris plusieurs jours avant de vous écrire afin d’être le plus objectif possible. Ce que le GSPH-1 contenait était de toute évidence bénéfique pour les personnes ayant un système immunitaire déficitaire. Et contrairement à ce que vous avancez dans votre article, l’énergie dite cosmique était en fait une énergie ionique loin d’être cosmique.

Et aussi, contrairement à ce que vous avancez, il n’y avait qu’un inventeur, et c’était mon père, qui est décédé en 1993. Suite à son décès, plusieurs personnes ont tenté de voler ce produit, ainsi que sa paternité.

Également, je crois que quelques personnes autour de nous auraient été soudoyées, après la mort de mon père. Cette personne anonyme qui vous faisait ces confidences en serait aussi une! Je connais très bien la personne qui vous a rapportées ces faussetés à l’égard du produit, et je sais pertinemment pourquoi il a tenté de discréditer l’invention de mon père.
Denis St-Hilaire

Cette source d’information, que vous déclarez être «soudoyée», a peut-être ses raisons pour se déclarer propriétaire du GSPH mais comme mentionné plus avant dans ces pages, la question n’est pas là en ce qui me concerne. Dans votre correspondance, vous avez attaqué mon professionnalisme parce que j’ai exprimé mes réserves sur le sérieux d’une quelconque énergie cosmique à l’origine de l’efficacité non-démontrée du GSPH contre le VIH. Je persiste à croire que la religion et les croyances  ésotériques n’ont pas leur place dans la recherche médicale. Point à la ligne!
Roger-Luc Chayer, Éditeur

JULIEN, TOI QUI PRÉFÈRES LES HOMMES Publication exclusive du livre de Caroline Gréco #15

Sunday, October 27th, 2013

Caroline Gréco

Nous avions un peu bu (peut-être inconsciemment pour nous donner du courage ?) et pendant le trajet du retour, nous étions gais et un peu excités. Philippe faisait des projets pour fonder une école qui soit en mesure d’apprendre aux futurs parents, comment se comporter dans toutes les situations bizarres et incroyables par lesquelles nous font passer nos chers petits et nous nous disputions la place de directeur… En attendant, on aurait bien aimé avoir un mode d’emploi pour les moments qui allaient suivre…

Julien et ses amis nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur et de gentillesse. Je soupçonnais qu’eux aussi, comme nous, avaient dû boire un peu, pour lutter contre l’angoisse de notre rencontre. Ils connaissaient les difficultés de Julien et les problèmes de communication avec son père. Nous avons parlé des talents de cuisine de Julien. Le repas avait été excellent. Très vite, le discours est devenu plus intéressant. Mon mari et Jean se sont trouvé une passion commune, l’histoire du Moyen Âge, et nous avons tous participé à la conversation qui fut sérieuse et joyeuse en même temps : les trois garçons étaient très cultivés et agréables à entendre. La discussion était brillante. Philippe et Jean prenaient un plaisir visible à se mettre mutuellement en valeur. Julien était assez silencieux : la peur, la joie, le soulagement surtout de voir son père si à l’aise avec ses copains… Il ne disait pas grand-chose mais l’expression de son visage en disait long sur son bonheur! Au bout d’un moment, mon mari a déclaré qu’il avait soif et a demandé si quelqu’un voulait boire. Julien a fait mine de se lever pour aller chercher des boissons. D’un geste, Philippe lui a fait signe de s’asseoir et a été lui-même chercher les rafraîchissements.

Julien n’y comprenait vraiment plus rien : émerveillé, sans paroles devant la disponibilité de son père qui non seulement recevait ses copains à la maison, mais allait les servir lui-même, il en avait le souffle coupé. Nous avons continué, tard dans la nuit, à discuter, à rire et à philosopher. Les heures passaient gaies et légères. Philippe était en train de se débarrasser de beaucoup d’idées toutes faites et bornées sur les homosexuels. Il découvrait qu’il y a aussi des garçons agréables, fins et cultivés parmi eux : sa tension se relâchait au fur et à mesure que le temps passait…

Nous nous sommes séparés avec des promesses de nous revoir. Lorsque nous nous sommes retrouvés seuls, mon mari m’a dit : « Jean est un garçon remarquable, je suis content d’avoir fait sa connaissance. Les autres aussi sont très plaisants. Et pourtant, Dieu sait si je n’avais aucune envie de les rencontrer!»

Puis il a ajouté d’un ton désolé : «Pourquoi faut-il qu’ils soient homosexuels? C’est trop injuste, trop dommage!» Je passe devant la chambre de Julien. Je suis en train de ranger tous les vêtements de ski qui sont dans le placard du fond du couloir, j’ai les bras chargés de pulls. La porte de la chambre de mon fils est ouverte, et malgré la musique, il m’a entendue et m’appelle.
« Attends deux minutes, Julien, j’arrive !
- Maman, je n’ai pas encore eu le temps de te raconter ma soirée, est-ce que tu as envie de m’entendre ? »

J’ai besoin de comprendre la vie de Julien et pour cela j’apprécie qu’il ait ce besoin de parler. J’écouterai sans commentaires, pour qu’il puisse aller jusqu’au bout de son récit. Si quelque chose me dérange, j’essaierais de m’expliquer à la fin. Mon but est de tout faire pour ne pas rompre le contact : rester ouverte et compréhensive, et intervenir sérieusement seulement en cas d’événements graves ou de danger.

Hier soir, j’étais chez Ralph, qui avait organisé un repas avec André et Roger. L’ambiance était tranquille. On écoutait de la bonne musique pendant que Ralph nous racontait son voyage en Irlande : ce doit être vraiment un pays magnifique, si vert, il paraît qu’il ressemble, par moments, à la Suisse. L’accueil y est chaleureux et il était assez fier d’avoir su se débrouiller si bien en anglais ! Alors, pour le chahuter un peu, nous nous sommes tous mis à parler anglais et c’était vraiment comique, car Roger n’arrivait pas à suivre. Nous faisions beaucoup de bruit, et c’est à peine si nous avons entendu sonner à la porte. Nous avons pensé que les voisins n’appréciaient pas trop nos rires et nous étions prêts à nous excuser : la soirée était bien avancée et nous nous sentions un peu coupables. Quelle surprise avons-nous eue en ouvrant la porte : c’était Noël ! Petit, mince, très discret et silencieux, nous l’avons surnommé « l’Ombre » depuis longtemps, cela lui va bien. Noël donne l’impression de s’excuser tout le temps d’être là, de déranger. Bien que très attentif à ce que les autres disent, il participe rarement à nos discussions. Seuls ses hochements de tête nous montrent combien il nous écoute sérieusement.

Nous arrivons à transformer Noël, les rares fois où il accepte de boire un verre. En général, il refuse de boire de l’alcool,  avec seulement un petit verre de vin, il se transforme en garçon très bavard et très amusant. C’est incroyable combien Noël peut être différent dans ces moments-là : c’est une autre personne qui est là, devant nous. Je suis toujours stupéfait de ce changement de personnalité. Est-ce que cela est dû à sa timidité ? Je sais qu’il porte dans son cœur une histoire familiale très dure, qui l’a beaucoup marqué, mais il n’en parle jamais. Est-ce qu’il s’est renfermé ainsi à cause de tous ces événements tristes qu’il a vécus, ou bien cette discrétion fait partie de son caractère ? Sa famille vit très loin et il n’a plus de contacts avec elle depuis longtemps.
« Je suis un sans famille, avoue-t-il dans les soirées de déprime, je peux tomber malade, mourir, qui se souciera de moi ? »

Oui, nous, ses copains nous sommes là, mais chacun de nous a ses soucis et ce que Noël n’ose pas nous dire mais que je ressens très fort, c’est que les copains sont très changeants, et que rares sont les amis sur qui on peut vraiment compter : il y a de quoi avoir peur, quand on est seul comme lui, et qu’il faut faire face à des difficultés.
Maman, si tu savais combien je suis heureux de t’avoir parlé, combien je vous suis reconnaissant, à papa et à toi, de continuer à m’aimer tel que je suis. Je pense que je ne pourrais pas survivre tout seul, comme Noël, je me laisserais mourir tout doucement.

Il y a bien Frédéric, mais il est loin d’ici et il a Marie… J’aime bien mon petit frère, mais il est en train de construire sa vie et il n’a pas besoin d’une charge comme moi.
Pour revenir à Noël, il a donc sonné à la porte. Il est entré comme un fou. Sans un mot, hors de lui, il est allé vers Roger et lui a dit, en le désignant du doigt : « Viens, toi ! » et devant son air étonné : «Oui, toi!» Roger, surpris s’est levé et Noël, en l’attrapant par la chemise, a hurlé : «  Salaud, tu es un salaud, viens qu’on s’explique!» Jamais nous n’avions vu Noël dans un était pareil. Il tremblait, on ne pouvait pas dire si c’était de la colère ou du désespoir, et on le sentait prêt à tout. Nous étions médusés, incapables d’intervenir.

Finalement Ralph s’est levé brusquement, il est allé vers les garçons qui commençaient à s’empoigner sérieusement, les a pris chacun par le col de leur chemise et en les poussant vers l’entrée, leur a dit sur un ton énergique : «Les enfants, si vous voulez vous battre, surtout pas ici, allez dehors!» Roger et Noël se sont retrouvés sur le palier. Nous avons entendu un bruit de poursuite dans les escaliers, des cris, puis la porte de l’immeuble a claqué.

Silencieux, ou riant nerveusement, nous sommes restés dans l’appartement. Nous étions au courant des infidélités de Roger vis-à-vis de Noël, mais cela est tellement banal dans nos amours ! Ce qui nous avait étonnés était le comportement de Noël: jamais nous ne l’avions vu dans un état pareil. Qui aurait pu penser qu’un garçon aussi effacé pouvait se déchaîner ainsi?

«Noël est fou, a murmuré Ralph. Je ne l’imaginais pas aussi violent! Roger aurait dû être plus discret, mais Noël le connaît bien et ce n’est pas la première fois qu’il lui préfère un autre pour une soirée, a expliqué André.
Heureusement que Roger est venu seul, ce soir, sinon, les copains, cela aurait pu devenir un carnage! «Je le pensais vraiment : non, une bagarre ne m’aurait pas plu.»

Julien est devenu pensif tout à coup: «Je me sens très proche de Noël, moi aussi je suis exclusif comme lui, lorsque j’aime un garçon, je suis contre le partage. C’est peut-être pour cela que j’ai tellement de mal à trouver un ami. Dès le départ, j’annonce la couleur et je stoppe tout si je m’aperçois que la règle du jeu n’est pas respectée. Noël a un handicap en plus : il est tout seul. Cela doit être de toute façon horriblement difficile de partager sa vie, car pour lui un ami n’est pas seulement un amoureux, mais il doit sûrement représenter aussi une partie de la famille qu’il n’a plus.»

La porte a claqué : Julien est de retour de son travail.
« Maman ?  «Je croyais qu’il n’y avait personne, la maison est bien silencieuse ! Maman tu te souviens que je ne suis pas là ce soir. Je suis un peu énervé, parce que ma voiture est tombée en panne. Je l’ai laissée au garage en face du bureau, ça ne doit pas être très grave, mais c’est embêtant pour moi, parce que je suis à pied… Est-ce que tu penses pouvoir me prêter ta voiture, ce soir?

MÉDAILLE ROYALE Un an plus tard en questions et réponses

Sunday, October 27th, 2013

Roger-Luc Chayer

Le 11 novembre 2012, je recevais, par ordre de la Reine Elizabeth II, une médaille honorifique soulignant ma contribution à deux éléments qui ont fait rayonner le Canada ici et à l’étranger soit, pour l’ensemble de ma carrière de journaliste et Éditeur de média gai et pour ma carrière de musicien classique et de chef d’orchestre en France.

Depuis cet honneur, dont il faut souligner la rareté puisqu’il s’agissait d’une première récompense royale décernée par la Souveraine du Canada à un éditeur de média gai et à un corniste (le cor est un instrument très peu connu de l’orchestre symphonique), de nombreuses questions me sont parvenues de la part de mes proches et du public. Je vais donc tenter d’y répondre de mon mieux et en profiter pour faire de l’info…

Les récompenses offertes par la Reine Élisabeth II comme chef d’État du Canada, qui est aussi le chef d’État du Québec, ne reposent sur aucun pré-requis politique. Peu importent les opinions politiques des personnes récompensées, les titres et honneurs sont offerts selon la carrière et les services rendus par les récipiendaires. En ce sens et malgré quelques rumeurs circulant généralement au Québec, de nombreux souverainistes ont souvent été récompensées par la Souveraine pour leurs contributions professionnelles, parfois personnelles, sans qu’on leur demande jamais pour qui ils votent ou quelles sont leurs allégeances politiques!

Est-ce qu’une médaille royale gérée par la Chancellerie des Distinctions Honorifiques du Canada est accompagnée d’une rente à vie ou d’une bourse? Non, aucune somme d’argent n’accompagne une décoration honorifique. L’État n’a pas à payer pour honorer les personnes.

Est-ce qu’une récompense honorifique est reconnue à l’extérieur du Canada? Oui et ceci démontre justement le caractère honorifique de telles médailles. Par exemple, dans mon cas, possédant la double nationalité canadienne et française, j’ai reçu peu de temps après la remise, une lettre de Monsieur le Président Hollande, de la France, qui me félicitait pour cette attribution. Même chose avec le Maire de Nice, ma ville d’adoption française. On m’a souvent demandé ce que signifiait pour moi une telle reconnaissance.? Le fait d’être reconnu et récompensé pour avoir oeuvré dans un type de journalisme complexe et pour avoir osé tenir tête à la mafia rose au fil des années me donne un grand sentiment du devoir accompli, même chose avec le fait d’avoir pu faire connaître commercialement, par mes productions de CD, un instrument de musique rare (cor). Ce sentiment m’oblige à m’améliorer et c’est dans les pages de ce magazine que je m’y emploie.

LA MG RÉSISTANTE Les échecs suscitent de l’inquiétude

Sunday, October 27th, 2013

PVSQ

Transmise par voie sexuelle, la bactérie Mycoplasma genitalium (MG) peut causer de l’inflammation dans les voies urinaires et génitales de l’homme et de la femme. Ce microbe serait aussi à l’origine d’autres problèmes, dont certains cas d’arthrite.

Contrairement aux autres infections transmissibles sexuellement (ITS) comme la gonorrhée, les tests de résistance utilisés pour les mycoplasmes sont très compliqués. Certains laboratoires ont recours aux tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN) pour détecter la bactérie MG. Or les TAAN sont inutiles pour déceler la résistance aux antibiotiques, et la détection de la bactérie MG par les TAAN ne se fait généralement pas en dehors des laboratoires de recherche. De plus, les techniques utilisées pour évaluer la résistance de la bactérie MG aux antibiotiques ne sont pas largement disponibles. Depuis une décennie, l’antibiotique azithromycine se montre généralement efficace contre l’infection à MG. Toutefois, à en croire des rapports provenant de plusieurs pays à revenu élevé, dont l’Australie, le Danemark, la France, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, l’infection à MG aurait récemment acquis une résistance à l’azithromycine. Dans certaines régions, l’azithromycine est efficace contre 40 % des cas d’infection à MG seulement.

Bien que des expériences de laboratoire sur la bactérie MG portent à croire qu’un autre antibiotique appelé doxycycline empêche la croissance de celle-ci, les taux de guérison sont généralement faibles. L’Avelox s’est déjà révélé une bonne option de traitement pour l’infection à MG.

Des rapports faisant état d’échecs thérapeutiques liés à la moxifloxacine ont toutefois vu le jour dernièrement.

Quoique peu nombreux à l’heure actuelle, les rapports d’échecs thérapeutiques sous moxifloxacine sont inquiétants parce qu’on ne sait pas clairement ce qui reste comme options de traitement.

De plus, dans certains cas, les médecins ont de la difficulté à cerner l’origine de la résistance de la bactérie MG aux antibiotiques. Les chercheurs ont également découvert quatre cas où des participants n’ayant jamais reçu d’azithromycine avaient une souche de MG portant les gènes associés à la résistance à ce médicament. Ce résultat porte à croire que les souches en question ont été transmises sexuellement.

Entre-temps, la meilleure façon de prévenir la transmission de la bactérie MG (et de la gonorrhée, de la chlamydia, du VIH et de nombreuses autres ITS) continue d’être l’utilisation correcte et régulière du condom.

GONORRHÉE Les antibiotiques ne sont plus efficaces

Sunday, October 27th, 2013

La presse

Une nouvelle souche de gonorrhée résistante à tous les antibiotiques inquiète la communauté médicale internationale.

On sait déjà que la responsable de la résistance extrême est une variation jusqu’ici inconnue de la bactérie responsable de la gonorrhée, Neisseria gonorrhoeae. Cette bactérie est insensible à tous les antibiotiques de la famille des céphalosporines, la dernière classe de médicaments encore disponible pour traiter efficacement la gonorrhée.

«Il s’agit d’une découverte à la fois alarmante et prévisible, explique le Dr Magnus Unemo, du Laboratoire suédois de référence sur la Neisseria pathologique. Depuis que l’usage d’antibiotiques est devenu le traitement privilégié pour traiter la gonorrhée, au cours des années 1940, la bactérie s’est montrée particulièrement habile à développer des mécanismes de résistance aux médicaments utilisés pour la contrôler.»

La gonorrhée est l’une des infections transmise sexuellement les plus fréquentes dans le monde. Après vingt ans de déclin constant au Canada, les taux d’infection de la gonorrhée ont grimpé de plus de 40 % au cours des cinq dernières années, peut-on lire sur le site de Santé Canada. Aux États-Unis, on estime à 700 000 le nombre de nouveaux cas chaque année.

La gonorrhée est asymptomatique chez environ 50 % des femmes et 2 à 5 % des hommes. Lorsqu’elle se manifeste, l’infection se caractérise le plus fréquemment par une sensation de brûlure en urinant et des écoulements de pus au niveau des organes génitaux. La maladie peut entraîner l’infertilité tant chez la femme que chez l’homme.

La Gonorrhée chez
les gais
(Gay Globe Magazine)

Le principal mode de transmission de la Gono chez les gais est évidemment par voie sexuelle mais cette dernière est directement liée au style de vie des personnes infectées. En effet, proportionnellement, les hommes gais sont beaucoup plus infectés par la  gonorrhée que la population en général et cette proportion est directement liée aux comportement sexuels observés. Les principaux vecteurs de transmission, toujours selon les études universitaires et statistiques menées au Québec et au Canada depuis 10 ans sont les sites Internet de rencontres pour hommes gais, les établissements de type spas et saunas et les consommateurs de sexualité en pleine nature (parcs).

La  spontanéité (accès facile et rapide) est aussi le principal vecteur de transmission.

La Gonorrhée en bref
(Wikipédia)

La Gono est une infection des organes génito-urinaires et de la gorge, due au Neisseria gonorrhoeae découvert par Albert Neisser en 1879.
Les hommes de 15 à 24 ans sont les plus touchés.
L’incubation est de
2 à 7 jours.
Plus de 50 % des hommes peuvent être des porteurs asymptomatiques de ces infections, qui sont le plus souvent localisées dans certaines parties du corps comme le rectum et le pharynx.
Les principaux signes d’infection sont des écoulements et des brûlures urinaires et parfois de la fièvre avec enflure des ganglions.
Une Gono non traitée peut se compliquer en infertilité,  en orchi-épididymite, en pharyngite, en conjonctivite ou en arthrite.
La Gono peut aussi entraîner une septicémie entraînant rapidement la mort parfois en 24 heures.

COMING-OUT Ces stars qui assument leur homosexualité

Sunday, October 27th, 2013

Aufeminin

Elle est loin l’époque où les acteurs hollywoodiens, comme Cary Grant, James Dean ou Marlon Brando, devaient cacher leurs relations amoureuses. Aujourd’hui, la plupart des célébrités homosexuelles assument complètement leur orientation. À l’occasion de la journée du coming out, retour sur ces «sorties de placard» très médiatisées…

Si pour certains les préférences sexuelles relèvent du domaine de l’intime, d’autres affirment publiquement leur orientation sexuelle, faisant fi du conseil de l’acteur Richard Chamberlain qui avait déclaré : «Personnellement, je ne conseillerais pas à un acteur de premier plan de sortir du placard. (…) Il y a encore énormément d’homophobie dans notre culture. (…) C’est regrettable, stupide, cruel et immoral, mais c’est ainsi.»
Jodie Foster
C’est lors de la cérémonie des Golden Globes 2013 que l’actrice de 47 ans a fait allusion à sa relation avec la productrice Cydney Bernard, avec qui elle aura eu deux enfants, Charles, né en 1998 et Kit, né en 2001. « Je crois que j’ai un besoin urgent de dire quelque chose que je n’ai jamais été capable de dire en public et qui me rend un peu nerveuse (…) Alors je vais juste le dire, avec force et fierté, OK ? » avait-elle déclaré dans son discours avant de faire son coming out.
Wentworth Miller
Son torse tatoué a fait fantasmer des milliers de téléspectatrices devant la série Prison Break, mais Wentworth Miller est bel et bien homosexuel. L’acteur de 41 ans a fait son coming out en août 2013 dans une lettre envoyée à la directrice d’un festival russe auquel il était convié.

Ricky Martin. Le torride chanteur espagnol auteur de bien des tubes dans les années 90 a révélé en 2010 son homosexualité à travers un message publié sur son site internet. Il y explique que son coming out est le fruit d’un « processus très intense qui (le) libère d’un poids, d’une vérité pesante ». Il a deux enfants nés d’une mère porteuse et est en couple avec Carlos Gonzalez Abella.
Charice Pempengco
L’actrice de 21 ans qui interprète Sunshine dans la série musicale à succès Glee a dévoilé son identité sexuelle en juin dernier. Répondant à la question d’un journaliste elle a simplement annoncé : « Oui, je suis lesbienne », avant de « présenter des excuses » si certains fans se trouvaient gênés de cette déclaration.
Neil Patrick Harris
Le Don Juan hétéro archi-macho de la série How I met your mother a pour sa part subi un coming out imposé. C’est le célèbre bloggeur Perez Hilton qui a dévoilé l’homosexualité de l’acteur sur son site.
Après un premier démenti, ce dernier a finalement assumé et déclaré dans un communiqué être « un homme gay et heureux, qui vit sa vie pleinement ».
Mika
C’est en 2009 que le chanteur Mika – bientôt coach de l’émission The Voice – a avoué au magazine gay américain Instinct : « Je ne me suis jamais mis d’étiquette, j’ai juste dit que je n’ai jamais limité ma vie. Je n’ai jamais mis de barrière aux gens avec qui je couche…

Donc, je ne sais pas. Appelez-moi comme vous voulez. Dites que je suis bisexuel si vous avez besoin de le nommer. » Mais pour ce qui est de savoir qui partage sa vie en ce moment, Mika fait planer le mystère !

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Sunday, October 27th, 2013

Wikipédia

Louis XIII de France, surnommé «Louis le Juste», né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et décédé le 14 mai 1643 au château neuf de Saint-Germain-en-Laye, est roi de France et de Navarre entre 1610 et 1643. Il est le fils de Henri IV et de Marie de Médicis et le père de Louis XIV.

Son règne est marqué par l’affaiblissement des Grands et des protestants et la lutte contre la maison de Habsbourg. L’image de ce roi est inséparable de celle de son principal ministre, le cardinal de Richelieu. À la mort d’Henri IV en 1610, Louis XIII monte sur le trône. Il n’a que 8 ans. Le pouvoir est alors assuré par sa mère Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme régente. La majorité du roi est proclamée en 1614, mais Marie déclare que Louis est « trop faible de corps et d’esprit » pour assumer les devoirs de sa charge ; elle l’écarte du Conseil et laisse gouverner ses favoris Concino Concini et Léonora Galigaï qui accaparent les plus hautes charges de l’État.

Traumatisé par la mort brutale d’un père qu’il chérissait, le petit roi n’a pas une enfance joyeuse. Tout d’abord, il ne trouve aucun substitut à l’amour paternel auprès de sa mère Marie de Médicis, qui le considère comme quantité négligeable. Louis se renferme assez vite sur lui-même, il a des troubles d’élocution et souffre peut-être d’un manque d’affection de sa mère. C’est par un coup de force, le 24 avril 1617, que Louis XIII accède au pouvoir. Poussé par son favori Luynes il ordonne l’assassinat du favori de sa mère, Concino Concini et fait exécuter la Galigaï sa femme, dame de compagnie de sa mère. Il exile Marie de Médicis à Blois et prend enfin sa place de roi. Louis XIII remplace Concini par son propre favori, Charles d’Albert, duc de Luynes. La sexualité du Roi a été sujette à une attention particulière, eu égard à ses relations familiales hétérosexuelles et aux relations émotionnelles fortes qu’il entretient avec certains hommes de son entourage, qui ont conduit certains historiens à penser que le roi aurait pu être bisexuel. Son rejet des vanités entraîne chez lui une grande méfiance des courtisans en général et, surtout, des femmes qu’il considère comme frivoles et vicieuses. Il vise ainsi une réputation d’austérité.

Toutefois, on connaît du roi deux liaisons féminines, toutes deux platoniques il est vrai : l’une avec Marie de Hautefort, future duchesse d’Halluin, l’autre avec Louise de La Fayette, avec laquelle il voulut se retirer à Versailles.

Durant son règne, Louis XIII entretient des relations émotionnelles fortes avec quelques hommes de son entourage. Les deux plus célèbres de ses « favoris » furent le duc de Luynes et le marquis de Cinq-Mars que le roi combla de bienfaits.

La nature exacte de ces relations est l’objet de réflexion de la part de certains contemporains et des historiens comme Chevallier et Petitfils. Sans avoir de preuves que ces relations aient été charnelles, la familiarité du roi avec ses favoris les a conduit à s’interroger sur une possible homosexualité ou bisexualité. Pierre Chevallier, qui a par ailleurs douté de l’homosexualité d’Henri III, a mis en avant les tendances homosexuelles de Louis XIII ; il évoque le témoignage en octobre 1624, du Vénitien Morosini, qui définit le rôle de le Toiras, l’un des favoris de Louis XIII: «Non pour les affaires de l’État mais pour la chasse et les inclinations particulières du roi». Le sexologue Fritz Klein, spécialiste de l’étude de la bisexualité, voit ainsi le roi Louis XIII comme bisexuel. Parmi, les autres favoris, on peut citer Blainville, Vendôme, le commandeur de Souvray, Montpuillan-la-Force, le marquis de Grimault et le duc de Saint-Simon.

PHILIPPE SCHNOBB Le candidat «Coderre» qui veut aller plus loin

Sunday, October 27th, 2013

Roger-Luc Chayer

Dans le cadre des élections municipales au Québec, Gay Globe a souhaité traiter de la question autant pour Montréal et Québec mais particulièrement pour les arrondissements comportant un électorat homosexuel.

C’est donc dans cette perspective que Gay Globe Magazine invitait les principaux candidats des 4 partis politiques de Montréal dans Ville-Marie, Plateau Mont-Royal et Rosemont à passer le test de nos questions. Dans la plupart des cas, nous attendons encore la réponse à notre invitation. Pour Québec, les sondages donnant le Maire sortant Labeaume gagnant à plus de 82%, l’intérêt d’un débat contradictoire est devenu inutile, ceci étant le choix des québécois.

Philippe Schnobb de l’Équipe Coderre a toutefois accepté notre invitation et Gay Globe le rencontrait le 4 octobre dernier car non seulement le candidat a de sérieuses chances de l’emporter, il est aussi un respectable membre de la communauté gaie et a été journaliste spécialisé en affaires municipales à Radio-Canada. L’exercice devait inévitablement se faire… À 49 ans, Philippe Schnobb se présente aux municipales dans Ville-Marie parce qu’il a les intérêts de l’arrondissement à coeur, lui qui y a travaillé pendant plus de 20 ans, qui y mange quand il sort au resto, qui y fait son gym, qui y va à l’opéra ou au théâtre. Ville-Marie est l’endroit à Montréal où Philippe observe le plus ce qui se passe et c’est en toute logique qu’il a décidé d’y briguer un poste à la gouvernance.

Le quartier, selon de nombreux résidants, a souffert par le passé des présences désastreuses de Benoît «passe-moi l’enveloppe» Labonté et de Robert «l’homme invisible» Laramée, qui ont fait du Village gai de Montréal, un des endroits où il fait le moins bon vivre au Canada tant par la présence d’une itinérance incontrôlée que pour le piètre état d’entretien des rues ou pour l’éclatement du tissus commercial.

Philippe Schnobb nous a semblé très bien informé des réalités de l’arrondissement et même s’il souhaite consulter et examiner ce qu’il se passe avec les partenaires sociaux ou les autorités policières sur les moyens actuels mis en place pour gérer la situation, il veut aller au-delà de tout ce qui existe actuellement et mettre en place de nouveaux outils de fonctionnement: «La situation est préoccupante dans le Village, tout le monde sait que la prostitution, les seringues abandonnées dans les ruelles et dans les parcs, les itinérants agressifs ou les personnes atteintes de troubles mentaux abandonnées sont des problèmes graves que les administrations ignorent toujours. En ce qui me concerne, il est temps de s’en occuper et sérieusement. Si je suis élu, je m’engage à étudier et à connaître la stratégie actuelle pour veiller à ce qu’elle donne enfin les résultats que les citoyens mais aussi les commerçants sont en droit d’attendre», déclare Philippe après avoir énuméré une liste complète d’idées qu’il souhaite développer ou mettre en place.

Le sujet qui revient d’ailleurs le plus souvent lors de ses visites à domicile de citoyens est l’itinérance, suivie de près l’intimidation de rue, la qualité de vie, la criminalité et la hausse de loyers commerciaux sur Ste-Catherine Est par exemple.

Le candidat vedette de l’Équipe Coderre n’est toutefois pas inquiet de la récupération de certains conseillers de l’ex-Maire Tremblay sur l’opinion des électeurs. Selon lui, les citoyens veulent une équipe «béton» pour faire le point sur la situation de Montréal, pour affronter les défis liés à la corruption et pour véritablement refaire la ville de manière à lui permettre d’affronter l’avenir avec la réputation qu’elle mérite, celle d’être une métropole agréable à vivre. C’est le 3 novembre que nous aurons tous la réponse à son appel.

Italie : Barilla se met les homosexuels à dos

Sunday, October 27th, 2013

Le Point

Le président du fabricant de pâtes Barilla a dû s’excuser jeudi après avoir déclaré qu’il jugeait impossible pour son groupe de mettre en scène un couple homosexuel dans ses spots publicitaires, suscitant des menaces de boycott. «Je ne ferais jamais un spot avec une famille homosexuelle, pas par manque de respect, mais parce que je ne suis pas d’accord avec eux. Notre famille est de type traditionnel ; la femme y occupe un rôle fondamental», avait déclaré Guido Barilla en direct lors de l’émission «La Zanzara» de la radio 24. Devant le tollé soulevé par ces propos, le patron du groupe familial a fait diffuser un communiqué. «Je présente mes excuses si mes déclarations ont généré des malentendus ou des polémiques ou si elles ont heurté la sensibilité de certaines personnes», a-t-il dit, ajoutant qu’il avait voulu «seulement souligner le rôle central de la femme à l’intérieur de la famille». Au cours de l’émission, Guido Barilla avait aussi déclaré que son groupe avait «une conception différente de celle des familles gay». Poussé dans ses retranchements par les présentateurs de l’émission, il avait répondu : «Si les homos aiment nos pâtes, ils peuvent les manger, sinon ils peuvent manger d’autres pâtes…»

Denis-Martin Chabot dans l’érotisme pur!

Sunday, October 27th, 2013

Gay Globe Média

Lancé fin août au Stud, ce journal intime des aventures  sexuelles de Dominique Blondin, illustré par Yvon Goulet, nous propulse dans la découverte de pensées dont il ne soupçonnait pas l’existence malgré sa jeune vingtaine. Les récits sont véridiques, empreints d’une sensualité qui nous fait revivre la douce époque de la découverte. Chabot maîtrise parfaitement les situations…
Les Éditions l’Interdit!

DALIDA La biographie «découverte»

Sunday, October 27th, 2013

Wikipédia

Dalida, de son vrai nom Yolanda Cristina Gigliotti, née le 17 janvier 1933 au Caire et morte le 3 mai 1987 à Paris, est une chanteuse et actrice.

Issue d’une famille d’origine italienne, elle a chanté et joué en français, mais aussi en italien, en arabe égyptien, en anglais, en espagnol, en allemand, en hébreu, en japonais et en néerlandais. Avec plus de 125 millions de disques vendus, Dalida demeure l’artiste féminine la plus récompensée en France. Son premier succès, Bambino, est resté 39 semaines à la première place du hit-parade. Certains titres de la chanteuse deviendront des succès internationaux, à l’instar de Gigi l’Amoroso, Salma ya salama ou encore Il venait d’avoir 18 ans. En 1975, Dalida est la première artiste française à s’initier au mouvement disco. Son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J’attendrai ou encore Bésame Mucho occupe la place au sommet des hits-parades. En 1978, elle enflamme deux soirs de suite le Carnegie Hall de New York. Elle enregistre aussi Femme est la nuit, Génération 78, Le Lambeth Walk, et Laissez-moi danser (Monday, Tuesday), important tube disco en 1979 et l’un des titres les plus emblématiques de sa carrière.

Dalida crée un succès raï en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-Orient : Salma ya salama. Dalida enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et même en allemand. Après sa disparition, Salma ya salama fera l’objet de nombreux remixs, permettant de refaire découvrir Dalida à la jeune génération. Les années 1980 débutent avec un spectacle au palais des sports de Paris. Pari gagné pour Dalida qui triomphe pendant deux semaines dans la salle de concert parisienne, qui jusqu’à présent, n’avait attiré que des artistes masculins internationaux.

La chanteuse revient ensuite à des textes plus intimistes, tels que Il pleut sur Bruxelles, À ma manière, Lucas, ou encore Mourir sur scène, qui résonne comme un avertissement quatre ans avant son suicide.

Pourtant, en dépit de cette réussite professionnelle, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie personnelle. À l’âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédées dans la vie de Dalida, notamment après sa courte liaison avec l’acteur et peintre Jean Sobieski, de 1961 à 1963, un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. Le 26 janvier 1967, Dalida participe au Festival de San Remo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie ; sous l’emprise conjuguée de l’alcool et de calmants, ce dernier échoue et le titre, Ciao amore ciao, n’est pas retenu par le jury.

Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête dans sa chambre d’hôtel. Inquiète, Dalida se rend à l’hôtel et découvre le corps de son compagnon. Ils avaient décidé, ce soir-là, d’annoncer leur projet de mariage à leurs proches.

Le 16 février 1967, elle interprète Cia amore ciao avec l’intention de chanter pour la dernière fois. Dix jours plus tard, le 26 février, elle tente de mettre fin à ses jours par une surdose de barbituriques, à l’hôtel Prince de Galles à Paris. Retrouvée inanimée, elle reste cinq jours dans le coma et sa convalescence dure des mois. Elle ne peut remonter sur scène qu’en octobre de la même année pour un concert à l’Olympia.

Un autre drame a également marqué la chanteuse : en décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle tombe enceinte d’un étudiant romain âgé de 22 ans, Lucio. Elle décide d’avorter, mais l’opération, réalisée en Italie (l’avortement n’est alors pas légal en France), la rend stérile, ce dont elle souffrira énormément.

Le 11 septembre 1970, son pygmalion et ancien mari Lucien Morisse, avec lequel elle avait gardé de très bons rapports, se suicide d’une balle dans la tempe, dans des circonstances assez troubles, dans leur ancien appartement situé au 7 rue d’Ankara à Paris.

Le 25 avril 1975, son grand ami, le chanteur Mike Brant, se donne la mort à son tour ; Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l’automne 1971 et avait contribué à son succès en France. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le 22 novembre 1974 à Genève.

Le 18 juillet 1983, Richard Chanfray, dit le Comte de St-Germain et compagnon de Dalida de 1972 à 1981, met fin à ses jours avec sa nouvelle compagne, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d’échappement de sa voiture.

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. Au moment de son décès, Dalida est en couple avec François Naudy, un médecin rencontré en 1985. Encore une fois, la déception est au rendez-vous, ce dernier se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps.

Durant la dernière année de sa vie, revenant du tournage du Sixième Jour dans lequel elle a interprété la lavandière Saddika à qui elle s’identifiait, coupée de son public jusqu’à la rentrée 1987 pour cause de préparation d’une comédie musicale (dans laquelle elle devait jouer le rôle de Cléopâtre) et d’une pièce de théâtre, Dalida tombe dans une profonde dépression nerveuse. Cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d’Orchampt, dans le quartier de Montmartre, dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, par surdose de barbituriques.

Elle laisse deux lettres, l’une à Orlando et l’autre à son compagnon François Naudy, ainsi qu’un mot, sans doute à l’intention de ses fans : «Pardonnez-moi, la vie m’est insupportable». Elle est inhumée le 7 mai 1987 au cimetière de Montmartre (division 18).

Dalida s’est investie dans plusieurs causes. Elle a notamment pris part à la lutte contre le sida. Elle a été, de son vivant et jusqu’après sa mort, une icône de la culture homosexuelle, défendant la gay-pride et étant proche d’artistes et hommes politiques homosexuels tels que Pascal Sevran et Bertrand Delanoë.

Dalida a vendu beaucoup de singles et d’albums à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Espagne, en Belgique, en Suisse, en Allemagne (quatre titres classés), en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, en Amérique du Sud, etc. Près de 140 millions de ses disques ont été vendus à travers le monde.

Ayant refusé, à deux reprises (1958 et 1978), un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtint une ovation mémorable au Carnegie Hall de New York en décembre 1978 et au Shrine Auditorium de Los Angeles en octobre 1986.

Avec Édith Piaf, Dalida est la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle selon un sondage Ifop en date de 2001.

VAGUE DE DÉCÈS Chez les danseurs exotiques du Village

Sunday, October 27th, 2013

La Presse

Pierre-Alexandre Charette, 27 ans, est le premier de quatre danseurs du Stock Bar à avoir perdu la vie au cours de la dernière année. Le jeune homme est mort à l’hôpital de Saint-Eustache le 21 août 2012 d’un arrêt cardiaque. Ses reins ne fonctionnaient également plus.

Un an plus tard, les proches de Pierre-Alexandre sont encore atterrés. Et quand La Presse leur a appris que trois autres jeunes hommes ayant travaillé au Stock étaient morts dans la dernière année, tous ont été renversés. Pierre-Alexandre, qui se faisait appeler Sean quand il travaillait, dansait au Stock depuis 10 ans. Au fil des ans, la pression pour conserver un corps d’Adonis montait. Pour entretenir son corps d’athlète, Pierre-Alexandre consommait des stéroïdes. Et plusieurs autres substances. Selon Mme Charbonneau, Pierre-Alexandre contrôlait strictement son alimentation. « Il mangeait des steaks de cheval. Il pesait tout. Il fallait qu’il soit cute pour bien paraître », dit-elle.

Sunny Deblois, 22 ans, est mort subitement chez son ami, le 8 mars à Longueuil. Le jeune homme originaire de Saint-Georges-de-Beauce mangeait chez son ami après une soirée mouvementée quand il est tombé face première dans sa nourriture.

Plusieurs substances ont été retrouvées dans son sang. Le coroner Jacques Ramsay, qui enquête sur cette mort, s’apprêtait à conclure à une mort par « effet cumulatif de toutes les médications qu’il avait pris ». Car M. Deblois consommait entre autres des antidépresseurs et des opiacés pour soulager la douleur liée à une luxation de l’épaule. Mais le coroner Ramsay a décidé de pousser son investigation plus loin quand il a appris par La Presse que M. Deblois était le deuxième de quatre danseurs du Stock à mourir au cours de la dernière année.

Le 15 mai 2013, c’était au tour de Louis-Philippe Nadeau, 21 ans, de perdre la vie. M. Nadeau est mort d’un arrêt cardiaque. Lui qui dansait sous le nom de Luis, travaillait occasionnellement au Stock Bar depuis décembre 2012. Il était un adepte du culturisme, comme le démontrent les nombreuses photos de lui participant à des compétitions sur sa page Facebook. À la Coupe Espoir Québec de culturisme de 2012, M. Nadeau avait terminé premier de la catégorie « Heavyweight Junior ».

Selon un athlète du milieu du culturisme québécois, Louis-Philippe était reconnu comme étant un grand consommateur de stéroïdes. « Mais il les prenait en continu. Ce n’est pas surprenant si son corps a pété au frette ». La responsable des communications de l’Association québécoise des médecins sportifs ne peut commenter directement la mort de ces jeunes hommes. Mais elle confirme que les stéroïdes ont des effets indirects sur le cœur. Le dernier danseur du Stock à avoir perdu la vie est Steeven Grenier, 24 ans. Le jeune homme de Terrebonne, qui a dansé sous le surnom de Steev Gold pendant plusieurs années avant de se retirer en 2012, a été retrouvé pendu dans un bois près de Saint-Jérôme.

Le propriétaire du Stock Bar, est au courant de ces quatre morts survenues au cours de la dernière année. Mais selon lui, son établissement n’a aucun lien avec ces événements. « Certains des gars ne travaillaient plus ici depuis plus d’un an », dit-il. « Le seul lien qui unit ces garçons, c’est qu’ils étaient jeunes et qu’ils faisaient beaucoup d’argent », tout en reconnaissant que les danseurs du Stock ont un certain « style de vie » commun.

Des ondes cérébrales inconnues détectées dans le cerveau

Sunday, October 27th, 2013

Journaldelascience.fr

Des ondes cérébrales inconnues jusqu’à aujourd’hui ont été détectées dans le cerveau d’un patient plongé dans un coma très profond. Une découverte qui montre que, même en coma très profond, une activité cérébrale minimale peut subsister dans le cerveau. Même en état de coma très profond, le cerveau continue néanmoins d’être actif. Telle est l’étonnante découverte qui a été effectuée par des neurologues canadiens, en étudiant le cas d’un patient roumain plongé dans un  coma médicamenteux. Ces ondes, qui n’avaient jamais été découvertes jusqu’ici ont été baptisées « complexes Nu » par les neurologues canadiens. Leur détection montre ni plus ni moins que, malgré un tracé d’électroencéphalogramme plat, le cerveau peut néanmoins continuer d’être le siège d’une forme d’activité.

VIH Une autre ruse du virus mortel

Sunday, October 27th, 2013

Université Laval

Le virus du sida est un petit futé. Il utiliserait la machinerie cellulaire de son hôte pour fabriquer des molécules empêchant les cellules infectées de se faire hara-kiri. Ce faisant, il achèterait du temps pour boucler son cycle de réplication. Voilà ce que suggère une étude que des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval et du Beckman Research Institute de Californie publient dans un récent numéro de la revue Retrovirology.

Les molécules en question sont des microARN. «Il s’agit de courts segments d’ARN qui interfèrent avec la synthèse protéique en bloquant la traduction des ARN messagers, explique l’un des auteurs de l’étude, Patrick Provost. Dans le cas du VIH, les microARN viraux seraient fabriqués par les mêmes enzymes qui produisent les microARN de leur hôte.» Les travaux qu’il vient de publier avec son équipe montrent que les microARN du VIH modulent la synthèse de quatre protéines qui jouent un rôle dans l’apoptose et dans la survie de la cellule.

«L’apoptose est un mécanisme de défense qui permet à un organisme de se débarrasser de cellules malades ou infectées. Normalement, ces cellules infectées sont sacrifiées rapidement afin d’assurer la survie de l’organisme», explique le chercheur. On devine facilement que cette éventualité ne fait pas l’affaire du VIH qui a besoin de cellules vivantes et de temps pour mener à bien sa réplication. «En modulant l’expression de ces quatre gènes, le VIH maintient un équilibre entre sa prolifération et la mort cellulaire», avance la première auteure de l’étude, Dominique Ouellet. Les chercheurs envisagent la possibilité de recourir à ce mécanisme pour entraver la multiplication du VIH. «Il s’agirait de neutraliser les microARN du virus en livrant dans les cellules de l’hôte des molécules qui leur sont complémentaires, propose le professeur Provost.

L’apoptose pourrait alors avoir lieu et les cellules de l’hôte mourraient avant que le virus ait le temps de se répliquer.»

L’étude parue dans Retrovirology est signée par Dominique Ouellet, Jimmy Vigneault-Edwards, Kevin Létourneau, Lise-Andrée Gobeil, Isabelle Plante et Patrick Provost (Faculté de médecine, Centre de recherche du CHUQ au CHUL) et par les chercheurs américains John Burnett et John Rossi.

VIH : deux fois moins d’infections chez les enfants en dix ans
(Nouvel Obs)

Le sida recule. L’Onusida souligne dans son rapport annuel « une accélération considérable » en direction de l’objectif fixé pour 2015 : l’inversion du cours de l’épidémie. L’objectif n’est pas encore atteint puisqu’en 2012, le VIH a infecté 2,3 millions de personnes. Mais cela représente 33% de nouvelles infections de moins qu’en 2001 et 52% de moins si l’on ne considère que les enfants.

BRÈVES Internationales

Sunday, October 27th, 2013

Gay Globe Magazine

Anthony Delon et «l’homosexualité contre-nature»: «Mon père fait une boulette tous les 15 ans»
(Ozap.com)
Le fils à la rescousse de papa. Interrogé par Anne-Elisabeth Lemoine dans «La Nouvelle Édition» sur Canal+, Anthony Delon est revenu sur les récentes déclarations de son père, qui avait qualifié l’homosexualité de «contre-nature» sur France 5. «Il fait une boulette tous les quinze ans ! Il y a quinze ans, il en a fait une grosse, c’était ‘Jean-Marie Le Pen, mon pote de la guerre d’Algérie’, c’était une grosse connerie ! Bon ben quinze ans plus tard, il a fait celle-ci», a expliqué Anthony Delon. «Souvent, il veut provoquer aussi», confie, la mine dépitée, son fils, qui rappelle que son père a passé sa vie… «entouré d’homos» ! «Finalement, une boulette tous les quinze ans, ça va ! Il y en a qui en font toutes les semaines», a tenté de relativiser Anthony Delon. Face à la bronca sur la toile, la journaliste avait dû corriger les propos de l’acteur après la page de publicité. La fille d’Alain Delon, Anouchka, s’était officiellement désolidarisée des propos de son père sur son compte twitter.

George H. W. Bush témoin d’un mariage homosexuel
(Lemonde.fr)
L’ancien président républicain George H. W. Bush et son épouse, Barbara, ont été les témoins, le week-end dernier, du mariage de deux femmes dans l’État du Maine, a annoncé mercredi 25 septembre un porte-parole de l’ancien chef de l’État américain. L’une des deux mariées a publié sur son compte Facebook une photo de George H. W. Bush junior signant un document sous le regard de l’ex couple présidentiel américain.

Un test pour détecter l’homosexualité
(7sur7.be)
Le Koweït a mis au point un test pour détecter l’homosexualité. Les touristes contrôlés positivement ne pourront pas entrer sur le territoire. Dans les pays du Golfe, être homosexuel est illégal. Dans le but de lutter contre ce qu’il considère être un fléau, le gouvernement koweïtien a créé un test anti-homosexualité. Dorénavant, tous ceux qui souhaitent visiter le Koweït, le Bahrein, le Qatar, l’Oman, l’Arabie Saoudite et les Émirats devront se soumettre à ce test.

VOITURES Essence ou hybride?

Sunday, October 27th, 2013

Indexauto

Depuis quelques années déjà le monde de l’automobile subit un bouleversement qui est rarement arrivé dans son histoire. En effet, les constructeurs offrent maintenant des alternatives au moteur à essence standard qui fait figure de maître dans l’industrie depuis plus de 100 ans.

L’hybride combine la force d’un moteur à essence standard à celui d’un moteur électrique. Le véhicule démarre avec son moteur électrique et est utilisé jusqu’aux alentours de 50 km/h. Ensuite, le moteur à essence prend le relais pour les vitesses plus hautes qui demandent une plus grande consommation. Si les batteries sont déchargées, le moteur à essence prend la relève. C’est dans la phase de décélération que les batteries qui servent à propulser le moteur électrique sont rechargées. Avec un taux d’émission nul, le moteur électrique est l’aboutissement en matière de protection environnementale et de consommation d’essence. Ce véhicule ne possède aucune composante des moteurs à essence standard et est donc propulsé seulement par son moteur électrique.

Bien entendu, ce moteur requiert un branchement régulier pour pouvoir fonctionner. L’autonomie entre chaque recharge varie en fonction du type de conduites et des conditions climatiques. Nissan, qui a lancé la Leaf vers la fin de 2010, prétend que son véhicule 100% électrique est en mesure de parcourir environ 160 km avec une batterie chargée à pleine capacité.

Le moteur hybride rechargeable: Cette technologie est comparable à celle du moteur hybride sauf qu’il est possible de brancher le véhicule dans un réseau électrique pour recharger la batterie. Ceci permet d’effectuer des petits trajets en ville sans jamais utiliser le moteur à essence puisqu’après chaque recharge la batterie est à pleine capacité. Contrairement à un véhicule hybride, cette technologie offre la possibilité de maximiser l’utilisation du moteur électrique tout en conservant une autonomie complète avec le moteur à essence. Un véhicule hybride rechargeable consommera de 35% à 65% moins d’essence qu’un véhicule à essence avec une cylindrée semblable.

SIDA Nouvel espoir sérieux!

Sunday, October 27th, 2013

Purebreak

Sida : un nouvel espoir de guérison grâce à une
crème pour les pieds ?

Et si le remède au Sida se trouvait dans une crème pour les pieds? L’idée a de quoi surprendre et pourtant… Une étude menée par de jeunes chercheurs américains avance que le Ciclopirox et le Deferiprone, deux médicaments utilisés pour lutter contre les champignons, permettraient de lutter contre le virus du VIH. Et si le remède pour lutter contre le virus du Sida se trouvait dans une crème pour les pieds? L’idée parait complètement folle et pourtant c’est la découverte que viennent de faire des chercheurs de l’école médicale Rutgers dans le New Jersey, rapporte le Huffington Post qui cite une étude parue dans la revue PLOS One. Selon cette étude, le Ciclopirox et le Deferiprone, deux médicaments antifongiques utilisés pour traiter les champignons qui germent sur les orteils, seraient efficaces contre le VIH. «D’une part ils inhiberaient l’expression du gène VIH. D’autre part ils réactiveraient le processus d’auto-destruction des cellules» explique le Huff Post. Ils permettraient notamment de réactiver l’apoptose (absent en cas de VIH), mécanisme génétique grâce auquel les cellules infectées se suicident pour éviter qu’elles ne contaminent les autres.

Le gros avantage de ces médicaments est qu’une fois l’arrêt des applications, le virus ne réapparaîtrait pas. Le traitement ne serait donc pas à prendre à vie. L’efficacité de ces médicaments sur des personnes humaine est encore à déterminer.

Mais si les tests s’avéraient concluants, les choses pourraient aller très vite puisque le Ciclopirox et le Deferiprone sont déjà approuvés par l’Agence européenne des médicaments.
Sida: le CNLS-Centrafrique perd son financement

Pour cause de résultats insuffisants, le Fonds Mondial de lutte contre le sida, a retiré la gestion de ses financements pour la lutte contre le Vih-Sida au Comité national de lutte contre le sida de la République centrafricaine, une décision rendue publique jeudi 3 octobre à Bangui par la coordination nationale de l’organisme mondial.

Percée majeure dans la lutte contre le VIH

Sunday, October 27th, 2013

La Presse

Une équipe chinoise a pour la première fois décrit comment le virus du sida parvient à infecter une cellule. Cette avancée mènera à une pléthore de nouveaux médicaments. «C’est une étape très très importante», explique Mark Wainberg de l’Université McGill. «Il y a deux corécepteurs, et comprendre comment le virus interagit avec l’un d’entre eux est
crucial.
Nous avons déjà un médicament qui vise le récepteur décrit mais nous ne savions pas comment il fonctionnait. Nous allons pouvoir mieux l’utiliser.»

HÉPATITE C Évolution rapide des traitements

Sunday, October 27th, 2013

Top Santé

L’hépatite C est une des causes les plus importantes des maladies du foie, comme la cirrhose ou le cancer du foie. 230 000 personnes seraient porteuses du virus en France. Des traitements existent pour guérir la maladie et la recherche a fait de grands progrès ces dernières années en mettant au jour de nouvelles molécules antivirales. Alors que des travaux ont démontré que la combinaison de deux ou trois de ces molécules donnait des taux de guérison entre 80 et 100%, une nouvelle étude souligne l’efficacité d’un traitement associant un antiviral et un médicament expérimental.

Cette découverte vient des Etats-Unis, où l’hépatite C cause 15 000 décès chaque année. Le Dr Shyam Kottilil a testé avec succès la combinaison de l’antiviral ribavirine et du sofosbuvir, une molécule expérimentale développée par le laboratoire américain Gilead sur des malades atteints d’hépatite C chronique. Ce traitement pris sous forme orale pendant six mois s’est traduit par un taux de guérison de 70 % et a été bien toléré par les patients touchés par  le génotype 1 du virus de l’hépatite C, dont la plupart avait le foie endommagé. Parmi les soixante participants,  50 étaient des Noirs, une population plus infectée par le virus et qui guérit moins bien que les patients à la peau blanche.

Les conclusions de cet essai clinique représentent une avancée pour les chercheurs, car le génotype 1 et les personnes noires répondent en principe moins bien aux traitements classiques. Ceux-ci consistent en des injections hebdomadaires d’interféron-alpha et de l’antiviral ribavirine ajoutés à un autre médicament. «Ce résultat est encourageant d’autant qu’une forte proportion des volontaires avait un profil qui les fait mal répondre aux traitements existants comme le fait d’être un homme, d’être infecté par un virus de génotype 1, d’être noir et d’avoir un foie très endommagé», commente le Dr Shyam Kottilil, cité par l’AFP.

CHRONIQUE EN PRISON Nous éprouvons quelques délais supplémentaires…

Sunday, October 27th, 2013

Stéphane G.

Alors que je me prépare mentalement à être relâché et à rentrer au pays, voilà que j’apprends que l’immigration américaine vient d’émettre un ordre de détention contre moi!

Cela signifie qu’à ma date de remise en liberté, vers janvier 2014, je serai attendu à la grille par des agents d’immigration américains qui auront la tâche de m’escorter vers un des établissements fédéraux d’immigration de la Floride où je serai à nouveau détenu en attente des procédures de déportation vers le Canada.

Impossible de savoir où je serai détenu ni pour combien de temps. Tout ce que j’ai réussi à savoir, via le Consulat du Canada à Miami, c’est qu’il y aura des délais minimum d’une semaine mais que ça peut aussi aller jusqu’à un mois. Une fois passé devant le tribunal de l’immigration, le juge pourra soit ordonner ma déportation ou encore me permettre de rentrer au Canada par mes propres moyens avec un délai maximal pour m’exécuter. Mais je ne me fais pas d’illusions, comme pour les 220,000 autres détenus de l’an passé, ma déportation sera probablement ordonnée. Une fois l’ordre prononcé, on me ramènera à un centre de détention pour immigrants illégaux où je devrai attendre patiemment que l’on veuille bien me ramener au Canada. Là encore, impossible de savoir combien de temps ça pourrait prendre. On me parle d’une durée pouvant aller de 2 semaines à 3 mois après mon audition. Imaginez!

Inutile de vous dire que je ne suis pas très heureux de tout cela parce que j’ai entendu toute sortes d’histoires plus sordides les unes que les autres à propos de ces lieux dits de transition où la salubrité laisserait grandement à désirer.

Je suis aussi préoccupé par la façon dont je serai accueilli dans cette population carcérale par certaines personnes qui ont pour origine un pays où on condamne les homosexuels… Et pire, j’apprenais par le consulat que je pouvais être déporté n’importe où au Canada, pas nécessairement dans ma ville d’origine. Je pourrais donc théoriquement atterrir à Trudeau mais aussi à Toronto, Vancouver ou Halifax. Je dois donc me résoudre à l’inévitable et voir le côté positif à tout cela. Si je dois rester ici encore quelques semaines, moi qui déteste l’hiver, ça me fera toujours quelques jours de plus sous le chaud soleil de Floride, loin de l’hiver québécois. Mais entre la prison et la liberté dans la froidure, je préfère de loin «mon pays ce n’est pas un pays c’est l’hiver»!

NOUVELLES Steeve Biron, le Bourbon et le GSPH-1

Sunday, October 27th, 2013

Gay Globe Magazine

Steeve Biron plaide finalement coupable et suscite de nombreuses questions dans la communauté!

Cour de théâtre au procès de Steeve Biron dans l’affaire des relations sexuelles non protégées de Québec, voilà qu’après quelques années de combat judiciaire en défense, Steeve Biron plaidait «coupable» au début septembre et voyait son cas référé à l’examen présentenciel dont la conclusion sera connue au début de 2014.

De nombreux intervenants de la communauté gaie se posent donc la question «mais pourquoi avoir plaidé coupable s’il n’avait rien à se reprocher?». Cette situation, de même que l’ensemble du dossier, feront l’objet d’un documentaire en phase de préparation par Gay Globe TV auquel participera Steeve Biron de façon exclusive. Toutes les questions y seront abordées, le récit de l’affaire vu de l’intérieur, au premier degré et à la première personne du singulier.

Pour en savoir plus sur l’Affaire Steeve Biron, notre dossier d’enquête d’origine est toujours disponible en archives au www.gayglobe.us/Biron.pdf, toute la question de la survictimisation y est traitée de même qu’une enquête sur les pseudo-victimes. Une affaire qui a fait le tour du monde!

Qu’adviendra t-il du Complexe Bourbon?

Dans un jugement de la Cour Supérieure du district de Montréal daté du 13 septembre 2013, dans les conclusions, le Tribunal ordonne la saisie de l’établissement au profit du Gouvernement du Canada (Revenu) et ordonne l’expulsion des occupants pour les adresses 1560 à 1592 rue Ste-Catherine Est. On peut d’ailleurs trouver une fiche d’immeuble à vendre sur le site immobilier Centris pour la somme de 8,5 Millions$.

L’avenir s’annonce plutôt sombre pour un des phares commercial du Village gai de Montréal…

GSPH-1: le vrai dénonce le faux!

Suite à notre publication récente d’une mise à jour sur le fameux sirop GSPH-1 que l’on prétendait tirer ses pouvoirs guérissants contre le VIH de «l’énergie cosmique», voilà que nous recevions un message d’une nouvelle personne se présentant comme le fils du véritable inventeur du sirop et dénonçant notre correspondant d’origine comme un faussaire. Or, quand on pose la même question au pseudo vrai-inventeur, la même réponse revient: «L’énergie dite cosmique était en fait une énergie ionique». Sauf pour ceux qui croient en la magie, le GSPH restera donc un mythe…

Gay Games Paris 2018: La capitale gagne!

Sunday, October 27th, 2013

Huff Post

L’organisation des JO 2012 avait traumatisé toute une génération de Parisiens qui avaient vu Londres les coiffer sur le poteau, ils tiennent cette fois leur revanche avec l’annonce ce mardi 8 octobre de l’attribution des 10e Gay Games à Paris, en 2018. L’annonce a été faite à Cleveland, aux Etats-Unis. Si ces jeux participant «à la visibilité et à l’intégration des lesbiennes, gais, bisexuel-le-s et transgenres» mais ouverts aux hétéros, sont encore peu médiatisés, l’annonce arrive quelques mois avant les élections municipales
à Paris.

Éditorial 93: Élections: Qui sauvera Montréal?

Sunday, October 27th, 2013

Par: Roger-Luc Chayer

Nous voici donc à la croisée des chemins qui ne mènent pas tous vers Rome mais bien vers Montréal, le navire économique du Québec, au moment où la cité doit décider qui sera le sauveur de la Métropole, entachée de corruption et d’un manque historique de leadership qui fait de la Montréal moderne l’équivalente d’une capitale du tiers-monde tant politiquement qu’économiquement.

Ça, ce sont les conclusions de toutes les études et sondages qui se sont faits depuis les 4 dernières années et on ne trouvera pas un canayien en ville qui aura le courage de dire le contraire.

Et il n’est pas exagéré de croire que Montréal puisse avoir besoin d’un sauveur (le masculin étant utilisé uniquement pour la forme) car c’est non seulement un Maire qu’il faut à la cité mais un pilier solide qui saura affronter la turpitude actuelle qui nous afflige depuis que le destin nous a donné Gérald Tremblay.

Pessimiste? Pas du tout, bien au contraire. Le 3 novembre sera une date qui fera histoire, ou pas, selon ce que le vainqueur saura faire du choix du peuple.

Mais avant de parler d’un retour de la Métropole dans le giron des grandes cités qui se respectent, il faudra que le peuple se prononce et aille voter. OUI, VOTER!!!!!!!!

Parce que c’est en l’absence d’électeurs que les bougres se glissent au pouvoir et s’y maintiennent par les manoeuvres que l’on connaît maintenant grâce à la Commission Charbonneau. Il est donc impératif que nous allions tous voter, pour faire passer le taux habituel de 40% à 90% comme pour le référendum de 1995, parce que notre avenir et celui de la nation en dépendent.

Cartouche Édition 93 Gay Globe Magazine

Sunday, October 27th, 2013

GAYGLOBE
Édition #93
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Dolutégravir : la nouvelle molécule qui pourrait aider à vaincre le sida

Tuesday, October 22nd, 2013

Gentside

Nouvelle découverte prometteuse dans la recherche contre le sida. A l’occasion du 14e congrès européen sur le VIH, des médecins qui ont testé aux quatre coins du monde le dolutégravir – une molécule visant à lutter contre le virus – ont présenté les résultats de leurs essais devant des milliers de chercheurs. Et leurs conclusions font état d’une efficacité sans précédent. Des résultats probants dans 90% des cas Ainsi, les effets du dolutégravir sur les personnes atteintes du sida seraient incomparables aux molécules précédemment mises au banc d’essai, relatait vendredi dernier le quotidien belge Le Soir. Développé par ViiV Healthcare – une société spécialisée dans la lutte contre le sida et créée par les laboratoires GlaxoSmithKline (GSK) et Pfiezer – le médicament a permis à 90% des patients testés d’atteindre un niveau de virus sous 50 copies par millilitres de sang, soit en-dessous du niveau où le VIH peut être décelé. Tous les traitements-test ont été menés sur 48 semaines. Selon Stéphane De Wit, spécialiste du Sida au centre de référence de l’hôpital Saint-Pierre de Bruxelles, l’utilisation de cette molécule – dont les essais ne sont pas encore terminés – constitue un grand bond en avant pour la recherche, même si cette dernière ne sera pas systématiquement utilisée pour traiter les patients. “Cette molécule sera employée par exemple pour un patient qui a un taux élevé de virus”, explique-t-il. Les antirétroviraux, une autre piste à exploiter D’après le professeur Nathan Clumecdk, qui dirige quant à lui le département des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Pierre, le dolutégravir combine la puissance et une moindre exposition à la résistance par rapport à d’autres molécules. Cette année 2013 aura été riche en avancées dans la lutte contre le sida. En mars dernier, un enfant qui avait été contaminé à la naissance par le virus a guéri, grâce à un traitement à base d’antirétroviraux administré moins de 30 heures après sa venue au monde.

Des chercheurs russes lancent l’alerte sur une nouvelle souche du VIH

Tuesday, October 22nd, 2013

Francetvinfo.fr

Des chercheurs russes pensent avoir découvert une nouvelle souche du VIH, le virus du sida. Connue sous le nom de 02_AG/A, elle serait responsable de la moitié des nouvelles infections en Sibérie, explique l’agence russe Ria Novosti dans une dépêche datée du mercredi 16 octobre.

La nouvelle souche a été découverte à Novossibirsk en 2006, expliquent les scientifiques du centre de recherche Vector Institute, basé à Koltsovo, non loin de Novossibirsk. Elle expliquerait en partie un pic de contaminations dans la région : le nombre de séropositifs y est passé de 2 000 en 2007 à 15 000 en 2012.

L’équipe qui l’a découverte lance l’alerte : la souche 02_AG/A pourrait être la forme du virus la plus virulente identifiée en Russie, et menace de se propager dans le pays. Elle a déjà été détectée en Tchétchénie, au Kirghizistan et au Kazakhstan.

Ce que cache la biologisation de l’homosexualité

Tuesday, October 22nd, 2013

Étudiants.ch

Depuis quelques décennies, de plus en plus de personnes dans les pays occidentaux soutiennent la théorie selon laquelle l’identité sexuelle d’un individu est déterminée par des facteurs biologiques. En général, les hétérosexuels adhérant à cette théorie sont davantage tolérants à l’égard des lesbiennes et des gays que ceux qui considèrent l’identité sexuelle comme le fruit d’un choix personnel. Ainsi, l’hypothèse biologique serait, pour beaucoup, une doctrine pro-gay. Des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) se sont toutefois intéressés aux motifs qui poussent certains hétérosexuels à soutenir la doctrine biologique: se peut-il qu’ils cautionnent cette théorie pour répondre à un besoin de différenciation et donc à cause de préjugés homophobes? C’est là tout l’enjeu de l’étude publiée dans la revue «The British Journal of Social Psychology».

A la source de la conception biologique

Une équipe de chercheurs de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation (FPSE) de l’UNIGE a mené, en collaboration avec l’Université de Surrey (Angleterre), quatre études successives sur un échantillon de la population hétérosexuelle suisse. L’objectif de ces travaux consiste à découvrir les raisons qui poussent certains hétérosexuels à considérer que l’orientation sexuelle a une source biologique. L’adhésion à cette hypothèse semble avoir des conséquences positives sur le seuil de tolérance envers les minorités sexuelles; mais quelles sont les raisons sous-jacentes qui motivent certains hétérosexuels à soutenir une telle hypothèse? Peut-on, pour autant, considérer que la «biologisation» tend à améliorer l’égalité entre les groupes sociaux?

Menace et besoin de différenciation

Dans la société actuelle, l’égalité sociale pour tous, quelle que soit l’orientation sexuelle, est de plus en plus soutenue et encouragée. Elle semble, pourtant, être vécue comme une menace par certains hommes hétérosexuels qui y voient une remise en question de leur masculinité. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la dominance de la masculinité demeure fragile et cette fragilité incite certains hommes hétérosexuels à afficher de manière plus explicite leur virilité et antiféminité. Ceux qui ont une attitude homophobe considèrent que la masculinité exclut l’homosexualité et ressentent le besoin de marquer leur distinction par rapport à cette minorité sexuelle. Soutenir la théorie biologique de l’identité sexuelle s’avère être un des moyens pour affirmer cette différenciation au niveau du groupe.

Cette dynamique est accentuée dans le contexte actuel de tolérance envers les minorités sociales. En effet, c’est parce qu’un homme hétérosexuel sent sa masculinité menacée par les normes égalitaires qu’il va adhérer davantage à la théorie biologique de l’identité sexuelle.

Cette croyance peut le rendre plus tolérant envers les lesbiennes et les gays, par la suite. Néanmoins, un tel choix semble motivé par des préjugés qui incitent à éloigner l’homosexualité de la masculinité. Il en va différemment pour les femmes, qui, elles, éprouvent moins le besoin d’asseoir leur féminité, en se différenciant des lesbiennes, et se sentent alors moins menacées par les normes égalitaires.

Représentation collective de la biologie

«La biologie est à la mode. Nombre de travaux ont tenté de comprendre comment la biologie influence nos comportements, mais peu se sont intéressés à la manière dont nous percevons la biologie et à pourquoi et comment nous l’utilisons, précise Juan M. Falomir-Pichastor, professeur à la Section de psychologie de l’UNIGE et premier auteur de l’étude. A première vue, nous pourrions penser qu’elle a un effet positif sur la tolérance envers les minorités sexuelles, puisque les hétérosexuels qui considèrent la biologie comme étant à l’origine de l’identité sexuelle sont plus tolérants à l’égard des lesbiennes et des gays. Pourtant, notre étude montre que le fait de biologiser peut cacher un mobile beaucoup moins louable, à savoir un besoin de différenciation encouragé par des préjugés homophobes».

Biologisation et égalité

Dans la plupart des cas, la «biologisation» entraîne une attitude négative ou une stigmatisation de la personne ou du groupe auquel elle appartient. Il en va tout autrement lorsqu’il s’agit d’homosexualité. En effet, l’adhésion à l’hypothèse biologique de l’origine de l’orientation sexuelle engendre des attitudes positives à l’égard des homosexuels. Cet effet favorable est expliqué par la théorie de l’attribution sociale, selon laquelle un individu ou un groupe, qui n’est pas responsable du comportement stigmatisé et ne peut pas le contrôler, bénéficiera d’une perception plus clémente d’autrui. Il y aurait donc un lien entre «biologisation» et valorisation, voire naturalisation. «Attention, toutefois, à ne pas conclure hâtivement que la «biologisation» engendre immanquablement une attitude positive envers autrui. Comme le montre notre étude, les prétendus effets positifs associés à la «biologisation» cachent parfois des motivations moins louables», explique le professeur Falomir-Pichastor. Ainsi, la «biologisation» ne va pas nécessairement de paire avec l’égalité.

Source: COM

Algérie: l’homosexualité, une lutte collective, par Nadia Agsous

Tuesday, October 22nd, 2013

Huff Post

“Je suis un jeune homosexuel qui paye au quotidien le prix fort de mon orientation sexuelle que je n’ai cessé de revendiquer sans honte. Car j’estime que c’est un droit élémentaire et indispensable au développement de ma personne et à mon épanouissement”.

C’est en ces termes, directs, francs et courageux, exprimés sur un ton déclaratif dénué de tout ambage que Zak O., journaliste, blogueur, militant LGBT et féministe, révèle publiquement son orientation sexuelle dans un texte intitulé “Premier manifeste public pour la dépénalisation de l’homosexualité en Algérie”.

Cette attitude qui relève de l’ordre de la parrêsia, terme d’origine grecque formé du pronom “pan” c’est-à-dire “tout”, et du verbe “rein” qui signifie “dire”, définit par Michel Foucault comme “le courage de la vérité”, met en lumière la volonté de Zak O., de sortir de l’ombre et de dénoncer ce qui relève de l’ordre du tabou et de l’interdit. D’autre part, “ce courage d’un dire-vrai” met en exergue sa détermination d’affirmer et d’assumer publiquement sa différence sexuelle prônant ainsi le droit des homosexuel-le-s d’exister.

A travers son manifeste, Zak O. pose l’épineuse question de la dépénalisation de l’homosexualité. Car selon les termes de la loi N° 82-04 du 13 février 1982, cette pratique est appréhendée comme un “acte contre nature” relevant de l’ordre du délit. Du point de vue des législateurs, ce comportement est assimilé, symboliquement, à un “crime” qui porte atteinte aux mœurs et à la pudeur notamment lorsque celui-ci revêt un caractère public. Ainsi, l’article 338 stipule que “tout coupable d’un acte d’homosexualité est condamné à un emprisonnement de deux mois à deux ans et au paiement d’une amende qui varie entre 500 à 2000 dinards”.

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Par ailleurs, cette même loi, dans son article 333, punit “toute personne qui commet un outrage public à la pudeur” et lui inflige une peine d’emprisonnement de deux mois à deux ans assortie d’une amende de 500 à 2000 dinards. La loi se veut encore plus répressive lorsque cet “outrage public à la pudeur” est commis avec “un individu du même sexe” puisque les peines encourues consistent en un “emprisonnement de six moi à trois ans et d’une amende de 1000 à 10.000 dinards”.

Ce positionnement juridique répressif revêt un caractère discriminatoire et porte atteinte aux libertés individuelles puisque les personnes visées sont jugées sur la base de leur orientation sexuelle et de leur appartenance à un groupe minoritaire qui, quotidiennement, fait l’objet d’homophobie. A la lumière de ces éléments, force est de souligner que les législateurs s’arrogent le droit de s’immiscer dans ce qui relève de l’ordre du privé et de l’intime.

Tout au long de son plaidoyer, Zak O. fustige la société civile, les “intellectuels, les artistes, les écrivains et la presse” mettant en exergue l’absence de soutien et de solidarité à l’égard des homosexuel-le-s :

“En Algérie chacun a son combat. Moi je suis solidaire avec tout le monde : les militants des droits de l’Homme, la cause des femmes, le combat pour les libertés démocratiques etc… En revanche, tout ce beau monde n’a jamais manifesté sa solidarité avec moi, pour mes droits…”

A travers cet extrait, Zak O. pose la problématique des représentations sociales et collectives à l’égard des homosexuel-le-s. En effet, dans leur grande majorité, celles-ci se caractérisent par une dimension négative qui attribue aux personnes qui entretiennent des relations amoureuses et sexuelles avec des partenaires de même sexe, un statut qui s’apparente à celui de “non personnes”.

Blâmée, honnie, rejetée, condamnée, l’homosexualité masculine notamment, est considérée comme une “déviance” voire une “maladie” qui nécessite soins, suivi médical voire enfermement. Stigmatisés, les individus concernés sont généralement affublés de surnoms argotiques qui laissent transparaître une perception péjorative, dépréciative, dévalorisante, injurieuse et très souvent moqueuse tels que “atay” (enculés), “halwa” (bonbon), “noksh”, terme péjorant qui équivaut à l’appellation de “pédé” qui selon Zak O. “est très vulgaire en Algérie”. La tendance de nommer les homosexuels en des termes féminins est également une pratique sémantique répandue. C’est ainsi que dans le vocabulaire courant, les homosexuels hommes se voient traiter de “mriwa” (femmelette), “Atika”qui désigne un prénom féminin.

Face à ces perceptions stigmatisantes, les individus qui se démarquent de la “norme” sexuelle dominante se voient contraints de vivre leurs amours dans l’ombre, loin des regards qui jugent et condamnent et à l’abri des rafles des policiers et gendarmes qui infligent à des couples homosexuels des humiliations publiques.”Lorsque ces derniers sont arrêtés, il sont très souvent emprisonnés dans des lieux ‘réservés’, en l’occurrence des “hangars” aménagés en “dortoirs dans les prisons à Alger et à Oran. Le plus connu étant le “cabanon” qui se situe à la prison de Serkadji à Alger”, témoigne Zak O., défenseur acharné de la communauté “LGBT” d’Algérie qui, ces dernières années tente de sortir de l’invisibilité et de s’organiser, clandestinement certes, pour la défense des droit des homosexuel-le-s et la reconnaissance de leur existence. Ces initiatives sont notamment l’oeuvre de jeunes hommes et femmes qui “instrumentalisent” Internet (Facebook, Twitter, blogs qui jouent un rôle important dans cette lutte revendicative.

Cette détermination d’acquérir une visibilité si virtuelle soit-elle par le truchement de la toile laisse transparaître l’idée de l’utilisation d’Internet comme un vecteur, voire un instrument de communication qui joue le rôle de journalisme citoyen. Son rôle est d’informer tout en favorisant une expression libre puisque les protagonistes exposent leurs idées, leurs témoignages, leurs luttes, leurs actions sans forcément révéler leur identité personnelle et sans crainte d’être jugés.

Dans ce type de configuration, Internet a une fonction libératrice contribuant à désinhiber les comportements et à encourager les attitudes spontanées qui sont majoritairement collectives puisque les revendications qui s’expriment au nom d’un “nous” collectif s’opèrent sur la base d’une appartenance à une “communauté”.

C’est ainsi que naquirent des groupements qui existent grâce aux réseaux sociaux: “le portail Gay d’Algérie”, l’association “Alouen” qui signifie en langue arabe “couleurs”, l’association Abu Nawas… Leurs objectifs consistent à lutter pour l’abrogation des lois répressives et discriminatoires à leur égard et contre la violence dont ils font l’objet, à favoriser le regroupement des homosexuel-le-s, à oeuvrer pour le changement des mentalités et pour la prévention du Sida et des Infections Sexuellement transmissibles (IST). Ces associations privilégient le travail en réseau aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie.

Le lancement d’une radio LGBT par Alouen ainsi que la célébration annuelle de la journée nationale des LGBT algériens au mois d’octobre (Ten Ten) sont quelques unes des actions entreprises par les organisations d’homosexuel-le-s algérien-ne-s qui militent dans l’ombre sur un mode majoritairement virtuel regroupant des individus qui partagent une cause commune. Et d’ailleurs, le “partage” est le thème de la septième édition de cette journée dont l’action a consisté à allumer une bougie à vingt heures en signe de solidarité avec la cause des membres de la communauté LGBT.

Homosexualité au Sénégal : L’Occident exige la dépénalisation

Tuesday, October 22nd, 2013

Leral.net

Mais les questions liées à la promotion de l’homosexualité sont revenues dans toutes les interventions de plusieurs pays comme l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, entre autres, qui ont dénoncé la répression contre les minorités sexuelles. Les autorités se sont expliquées sur les droits de l’enfant, de la femme et sur la mendicité. Le patron de la justice sénégalaise, Me Sidiki Kaba, a laissé entendre qu’au Sénégal, personne n’est incarcéré pour ce délit.

Les maires et leurs adjoints sont obligés de célébrer les mariages homosexuels, ils ne peuvent bénéficier d’une clause de conscience, a déclaré le Conseil constitutionnel. Les Sages ont rejeté vendredi une question prioritaire de constitutionnalité demandant l’annulation de la circulaire du 13 juin 2013 relative «aux conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil». «Le Conseil a jugé qu’eu égard aux fonctions de l’officier de l’état civil dans la célébration du mariage, le législateur n’a pas porté atteinte à leur liberté de conscience. Il a jugé les dispositions contestées conformes à la Constitution», précisent-ils. Le rejet de cette question prioritaire de constitutionnalité constitue un nouveau revers pour les opposants au mariage homosexuel. Le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, dénonce un «recul des droits de l’Homme». «Le Conseil constitutionnel traite les maires comme de simples fonctionnaires», estime le collectif qui revendique le soutien de 20.000 maires et adjoints. «C’est une très grande déception», réagit Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous. «Nous somme très inquiets, c’est une décision liberticide. La liberté des maires est piétinée», juge-t-elle. «Nous lancerons très certainement des appels à manifester dans les semaines qui viennent».

Tuesday, October 22nd, 2013

za-gay.org

Le Lun. 21 Oct. 2013 par Teneridigezh. La Commission européenne enquête depuis 3 ans contre des pratiques jugées humiliantes imposées par les autorités tchèques aux demandeurs d’asile pour vérifier qu’ils sont bien homosexuels et ouvrant alors droit à une argumentation relative aux persécutions subies dans leurs pays.

 

La vérification de l’homosexualité d’un homme demandant l’asile politique à la République Tchèque consiste en un test phallométrique : les autorités mesurent les réponses érectiles masculines obtenues pendant l’exposition des hommes à divers stimulis sexuels et non sexuels.

En plus d’être biologiquement douteuse et moralement condamnable, cette pratique ne semble pas non plus être en conformité avec les articles 4 et 7 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne qui interdisent la torture, les traitements dégradants et la violation de la vie privée. (particulièrement l’article 4 : Nul ne peut être soumis à la torture, ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants).

Cette pratique diversement utilisée à travers le monde (par exemple au Canada : ces tests sont mis en œuvre pour les délinquants sexuels qui ont agressé des femmes) suscite de très nombreuses critiques, mais est toujours en vigueur, voire même défendue.
Vladimír Repka, le porte-parole du ministère tchèque, a expliqué à la radio nationale que ces tests étaient « nécessaires » pour les demandes d’asile de personnes homosexuelles : « (…) Nous ne pratiquons ce genre de tests sexuels qu’avec un consentement écrit et seulement si nous sommes certains qu’il n’y a pas d’autres moyens d’obtenir des informations sur la différence sexuelle du demandeur ».
Le ministre de l’interieur a froidement ajouté que les demandeurs d’asile « qui ne seraient pas d’accord avec cette méthode n’ont qu’à aller dans un pays où le test n’est pas effectué ».

À l’inverse, mais par le même procédé, le Koweït a l’intention de mettre en place un détecteur d’homosexualité systématique pour filtrer les entrées des expatriés à leurs frontières. Les visas ne seraient pas accordées aux personnes qui répondraient positivement à ce test d’homosexualité. Parmi tous les tests suggérés (ADN, orientation capillaire, ect.), le test phallométrique figure dans les premières places.

Les maires tenus de célébrer les mariages homosexuels

Tuesday, October 22nd, 2013

Le FIgaro

Les maires et leurs adjoints sont obligés de célébrer les mariages homosexuels, ils ne peuvent bénéficier d’une clause de conscience, a déclaré le Conseil constitutionnel. Les Sages ont rejeté vendredi une question prioritaire de constitutionnalité demandant l’annulation de la circulaire du 13 juin 2013 relative «aux conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil». «Le Conseil a jugé qu’eu égard aux fonctions de l’officier de l’état civil dans la célébration du mariage, le législateur n’a pas porté atteinte à leur liberté de conscience. Il a jugé les dispositions contestées conformes à la Constitution», précisent-ils.

Le rejet de cette question prioritaire de constitutionnalité constitue un nouveau revers pour les opposants au mariage homosexuel. Le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, dénonce un «recul des droits de l’Homme». «Le Conseil constitutionnel traite les maires comme de simples fonctionnaires», estime le collectif qui revendique le soutien de 20.000 maires et adjoints. «C’est une très grande déception», réagit Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous. «Nous somme très inquiets, c’est une décision liberticide. La liberté des maires est piétinée», juge-t-elle. «Nous lancerons très certainement des appels à manifester dans les semaines qui viennent».

Sida: la juste posologie

Saturday, October 12th, 2013

Mediapart

Dans un billet intitulé L’annonce de séropositivité de Richard Cross ou le danger du sensationnel, Mathieu Brancourt évoquait « une méthode controversée »: l’allègement des traitements contre le VIH mis en place par le Dr Jacques Leibowitch à l’hôpital de Garches (Yvelines). Mediapart publie ici la réponse de Jacques Leibowitch, spécialiste du sida et chercheur, qui défend de moindres prises d’antirétroviraux.


 

Richard Cross aura choisi de se faire traiter contre le VIH selon la modalité ICCARRE (Intermittents en Cycles Courts, les Antirétroviraux Restent Efficaces) : sous ordonnances de son prescripteur, les médications anti VIH ont été réduites à 4 jours de prises par semaine (au lieu des 7 jours d’auparavant) puis 3 jours semaine (= 4 jours de médicationsOFF) maintenant le rétrovirus sous contrôle optimal… Une posologie juste nécessaire et suffisante, préférée aussi par 90 patients de Garches aux 7 jours de traitement hebdomadaires imposés. Pour une personne de 30 ans sous anti VIH traitée suivie jusqu’à 80 ans = 50 années de chimiothérapie ! Sous ICCARRE 2 jours par semaine, 104 prises médicamenteuses par an au lieu de 365= 50 ans plus tard,  35 années de chimie en moins dans l’organisme… Dans les cercles sida, on rêve de la rémission pharmaceutique prolongée… ICCARRE l’aura fait, dans sa réalité !

« Un traitement particulier » ? 80 000 personnes sous traitement anti VIH effectif durable en France pourraient sans doute bénéficier de la réduction à 4 jours sur 7. La solidarité nationale ferait incidemment des centaines de millions d’euros non-consommés par an, récompense de la petite réduction à 4 jours – au lieu des 7 toujours recommandés.

« Un traitement controversé » ? Assurément… Mais à qui « profiteraient » donc les 3 ou 4 ou 5 jours de médicaments en trop par semaine?  A  Big Brother Pharma… Mais les vilains fabricants de bombes ne pas responsables des bombardements effectués ? Les temps réglementaires venus, Big Pharma se conformera, évidemment… Nos Barons de Chaires, arbitres décisionnaires-experts sur tous les cas, en cumul de mandats d’influence, dotés d’auxilliaires en bandes organisées par eux mêmes publiquement dotées, auront eu, les documents le prouvent (du) mal en effet : tous partisans dun dogme de la réparation immunitaire optimale comme objectif premier absolu du traitement anti VIH, ils ont en ligne de mire …un mirage de dimensions immesurables… Le catéchisme a chez eux valeur de Graal, aussi éternellement désirable qu’inatteignable ! De quoi ne jamais  lever le couvercle des prescriptions 7 jours sur 7, pour autant n’est pas que nos forteresses intérieures ne seront jamais assez immunitaires !

Leibowitch Vieux Pitbull, « serait derrière le coup de projecteur de Richard Cross »… Merci pour la délicatesse, Cher Jeune, mais non:  RC y est allé de son initiative, dans l’élan concerté des ICCARRE de se fédérer pour  revendiquer leur droit aux médications ajustées. Pourquoi cet activisme ? Parce que bientôt chargé de 75 balais, Leibo pourrait bien tirer sa révérence… Pardon alors aux ICCARROIS et Reines, mais elles/ils devront s’en retourner à la sur-médication réglementaire, contraire par elles et eux éprouvés aux principes du Primum Non Nocere… Secundum Non Exaggerare…Les chimiothérapies anti VIH à long terme seraient-elles d’eau douce ! Tous les ICCARRE disent le soulagement physique et mental des astreintes médicamenteuses raccourcies.

ICCARRE modalité « controversée » ? ou carrément  « niée » ? Tout médecin responsable est habilité à prescrire ces anti VIH, hors autorisation de mise sur le marché, foi de l’article 8 bis du code de déontologie médicale des années 2000 et suivantes – où est spécifié: « le médecin doit limiter ses prescriptions et ses actes à ce qui est nécessaire à la qualité, la sécurité et à l’efficacité des soins…». Mais foin de l’éthique, foin des résultats ICCARRE-SCARIYET ( Short cycles (of) Anti Retrovirals (provide) Intermittent Yet Effective Therapy…), publiés (en anglais) il y a 4 ans dans un journal scientifique international à comité de lecture académique indépendant : la faisabilité d’ICCARRE – et l’efficacité sans faille des 4 jours de traitement au lieu des 7- y étaient présentées… Mais les confrères auront préféré comme naturelle la sur-médication réglementairement obligée.

La généralisation du protocole ICCARRE serait possible en droit pourtant… au prix d’une RECOMMANDATION TEMPORAIRE DE PRESCRIPTION HORS AMM… Issue par l’Agence de Sécurité du Médicament après sa réquisition par une association agréée – l’agence nationale de recherches sur le SIDA par exemple -  le temps pour les patients sous ICCARRE et d’autres qui en feront alors la demande à leurs médecins, de profiter d’un bénéfice thérapeutique hautement  désiré… En attendant – mais sans plus attendre – que l’ANRS et ses alliés en aient terminé des procrastinations procédurières qui auront retardé l’implémentation d’ICCARRE en clinique.

Merci à Mediapart, premier des derniers journalistes d’investigation, pour l’ouverture de ce ban. Que les personnes vivant avec le VIH et ses médications 7 jours par semaine se saisissent de leur droit à LA JUSTE POSOLOGIE pour que cesse – avant les 5 ans ou 10 ans et plus prévus par « le règlement »- une sur-médication soutenue par les caciques de circuits SIDA figés.

Docteur Jacques Leibowitch, Garches, 9 octobre 2013.

Lutte contre le Sida : baisse de la vigilance chez les gays

Saturday, October 12th, 2013

Midi Libre

Le professeur de médecine Jacques Reynes coordonne la lutte contre le VIH en Languedoc-Roussillon. Alors qu’on constate une baisse de vigilance chez les gays, il a répondu aux questions de Midi Libre.

On sort d’une semaine d’invitation au dépistage, et un nouveau rapport d’experts vient d’être présenté au ministère de la Santé. Que peut-on dire, aujourd’hui de la prise en charge du sida ?

On a longtemps vécu dans l’utopie de dépister toute la population. On revient aujourd’hui à un dépistage large centré sur les “HSH”, les hommes qui ont un rapport sexuel avec les hommes, notamment ceux originaires de zones à forte prévalence comme l’Afrique subsaharienne. On garde, en France, une proportion importante de malades non diagnostiqués, entre 28 000 et 30 000 personnes.

Et dans la région ?

Ces trois dernières années, le nombre de nouvelles prises en charge a augmenté d’environ 15 % alors qu’on pouvait espérer une baisse. On suit 4 500 personnes dans les files actives des CHU de Montpellier, Nîmes et Perpignan, pour 180 à 200 nouvelles prises en charge par an. La population des hommes homosexuels ou bisexuels, les “HSH”, ne représentait que la moitié des nouvelles contaminations en 2010, c’est aujourd’hui les deux-tiers.

Comment l’expliquer ?

Il y a moins de vigilance. On est très préoccupé par le développement de nouvelles pratiques addictives comme le slam, qui consiste à s’injecter des drogues synthétiques à des fins d’excitation sexuelle, avec d’énormes prises de risques.

Sur les traitements, rien n’a changé ?

En France, une personne séropositive est immédiatement placée sous trithérapie antirétrovirale, y compris lorsque ses défenses immunitaires sont bonnes. C’est très efficace, et la tolérance est très bonne. On réduit ainsi quasiment à zéro le risque de transmission du virus. En revanche, des choses n’ont pas avancé comme les traitements pré-exposition.

Faut-il encore croire au vaccin ?

Au vaccin thérapeutique, oui. En revanche, l’idée d’un vaccin préventif est quasiment au point mort.

Enfin, où en est-on avec les auto-tests ?

Les techniques sont disponibles. Elles permettront de faire un diagnostic par une piqûre du bout du doigt, ou un prélèvement salivaire. Les techniques sont disponibles. Le problème, c’est aujourd’hui la volonté politique et la mise en place d’une réglementation.

VIH: un potentiel traitement aurait été trouvé dans une crème pour les pieds

Saturday, October 12th, 2013

huffpost

VIH/SIDA – Et si la solution pour lutter contre le VIH se trouvait dans une crème utilisée par les dermatologues pour traiter les champignons sur les orteils? C’est la découverte un peu folle qu’ont faite des chercheurs de l’école médicale Rutgers du New Jersey.

Une étude, publiée récemment dans la revue PLOS One, montre que deux médicaments, l’antifongique Ciclopirox, et le Deferiprone, utilisés par les dermatologues mais aussi par les gynécologues pour traiter les infections fongiques, seraient en effet efficaces contre le VIH de deux façons. D’une part ils inhiberaient l’expression du gène VIH. D’autre part ils réactiveraient le processus de d’auto-destruction des cellules.

PLOS One est une revue scientifique éditée par la Public Library of Science, un projet américain de publication scientifique à but non lucratif. Les articles sont évalués par un comité de lecture avant d’être publiés.

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Le processus génétique par lequel des cellules infectées s’auto-détruisent est l’apoptose. Par exemple, les lymphocytes peuvent produire des anticorps ou des molécules toxiques en cas d’apparition d’un antigène étranger dans le corps, ce qui entraîne la destruction des cellules.

Des médicaments qui réactivent l’auto-destruction des cellules

Le problème, avec le VIH, c’est que même lorsqu’un traitement antiviral est trouvé contre lui, il empêche ce processus d’apoptose. En gros, alors que pour la plupart des infections, les cellules se mettraient généreusement à se suicider pour le bien du corps entier, avec le VIH c’est une autre paire de manche.

Ces médicaments seraient donc prometteurs, d’autant plus que les chercheurs auraient constaté que même après l’arrêt des applications, le virus ne se rétablit pas. Contrairement aux traitements actuels, celui-ci ne serait donc pas à prendre à vie.

L’effectivité du Ciclopirox est évidemment à vérifier avec des essais sur des personnes. Les tests ont en effet été faits en culture puis modélisés pour prévoir l’effet du médicament sur l’homme.

Des médicaments déjà approuvés par des agences médicamenteuses

Cela pourrait aller très vite. Le Ciclopirox est déjà approuvé par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et par l’Agence européenne des médicaments, pour un usage local. Le Deferiprone, lui, est déjà approuvé par ces deux agences pour un usage systémique. Comme ils sont considérés comme sûrs, le processus devrait donc être plus rapide que d’ordinaire.

Aujourd’hui on utilise contre le VIH des traitements tels que les trithérapies rétrovirales. Elles ne permettent pas de guérir du sida mais contiennent l’action du virus.

En novembre 2012, un vaccin baptisé VAC-3S devait permettre le remplacement des trithérapies. Début janvier 2013, c’est une équipe espagnole qui mettait elle aussi au point un vaccin permettant de bloquer temporairement la progression du virus du sida chez les patients infectés.

Plus récemment, des chercheurs de l’université de Philadelphia’s Drexel ont conçu une molécule qui provoquerait l’auto-destruction du VIH. Cette molécule, appelée DAVEI “causerait le pathogène mortel à éjecter son contenu avant d’infecter les cellules humaines.”

C’est donc loin d’être la première fois que des espoirs renaissent d’une étude. Celle-ci a en plus le mérite d’être un peu plus insolite que les autres.

Vectalys transforme le VIH désactivé en bus génétique

Saturday, October 12th, 2013

LaDepêche.fr

Créée en 2005 par une ex-chercheuse de l’Institut Pasteur, Vectalys fournit à une centaine de laboratoires des vecteurs viraux fabriqués à partir de l’enveloppe neutralisée du virus du Sida.

Dans ses 350 m2 de salles blanches installées depuis 2012 dans l’hôtel d’entreprise du site Canal Biotech, à Ramonville Saint Agne, la société Vectalys travaille à façon pour une centaine de laboratoires. Cette PME de pointe fondée en 2005 par Pascale Bouillé, ex-membre de l’équipe du professeur Luc Montagné à l’Institut Pasteur, est spécialisée dans la fabrication de vecteurs viraux de transfert de gènes. Son fonds de commerce c’est le virus du Sida. Mais pas le virus mortel découvert par le professeur Montagné et son équipe en 1983. Reconstitué par les chercheurs de Vectalys, le rétrovirus devient un simple véhicule. Un vecteur lentiviral purgé de ses éléments pathogènes, mais dont l’enveloppe conserve toutes ses capacités à s’insérer dans une cellule animale. «Il existe quatre ou cinq autres vecteurs lentiviraux. Mais chez Vectalys nous ne travaillons qu’avec le VIH désactivé car c’est le plus efficace», explique Yohann Moal ingénieur en charge de la communication technique de l’entreprise. Depuis 2005, la tâche principale des équipes de Vectalys consiste donc à fabriquer les fameux vecteurs lentiviraux, pour y insérer les gènes que les clients de l’entreprise souhaitent faire migrer jusque dans le noyau de cellules animales dans le cadre de leurs expérimentations . En septembre 2012, la PME du parc technologique du Canal a ajouté une corde à son arc en devenant une des quatre entreprises dans le monde titulaire de la licence d’exploitations des IPS. Les fameuses cellules pluripotentes induites qui ont valu le prix Nobel de médecine 2012 à leur découvreur, le Japonais Yamanaka Kyoto permettent de transformer une cellule adulte en cellule-souche. Grâce à cette avancée majeure, les chercheurs bénéficient désormais d’un matériel cellulaire indépendant de la production toujours tendue de cellules embryonnaires pour conduire leurs expérimentations. Et Vectalys s’est dégagée de ses donneurs d’ordres. L’entreprise propose désormais, sa propre gamme de produits de reprogrammation cellulaire. Cette exploitation des découvertes de deux prix Nobel vaut à la PME de 23 salariés une belle réussite économique qui ne la protège toutefois pas totalement des aléas du marché. Le repli stratégique des grands laboratoires américains vers les Etats-Unis a ralenti la progression de son chiffre d’affaires. Vectalys dont les clients les plus prestigieux s’appellent Sanofi, Servier ou pierre Fabre en France et Novartys, Roche ou Pfizer en Europe et aux USA affiche désormais l’objectif de reconquérir ses anciens clients et de réaliser d’ici trois ans 50 % de son résultat aux Etats Unis. Un premier commercial va d’ailleurs y être implanté en 2014. Et d’ici la, le million d’euros du chiffre d’affaires de 2012 devrait avoir triplé.

 


Le préfet au labo

Le préfet de Haute-Garonne Henri-Michel Comet, a visité, hier matin les laboratoires de Vectalys. Une entreprise emblématique «de la diversification économique de la région dont le développement complète les secteurs traditionnels de l’aéronautique, du spatial et de l’agroalimentaire.»

Premier mariage homosexuel franco-marocain autorisé

Saturday, October 12th, 2013

LeFigaro

La convention entre les deux pays, qui fait obstacle au mariage entre personnes de même sexe, a été écartée. La décision pourrait faire jurisprudence.

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BottinesVite une nouvelle paire !

Je craque

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«C’est un vrai événement en France!», jubilent-ils. Dominique, un garagiste de 55 ans, et Mohamed, un jeune étudiant marocain, parlent de leur mariage: annulé en septembre deux jours avant la cérémonie, il vient d’être autorisé, vendredi, par le tribunal de grande instance de Chambéry. En dépit d’une convention bilatérale signée en 1981 entre la France et le Maroc, faisant obstacle à la célébration en France de mariages entre deux personnes de même sexe, l’homosexualité étant illégale au Maroc. Le parquet, «pour l’instant», n’a pas fait appel. La décision pourrait donc ­faire jurisprudence, espère Me Didier Besson, leur avocat, qui reçoit déjà «de multiples demandes similaires de couples binationaux»…

Une circulaire, publiée fin mai, après la promulgation de la loi Taubira, précise que les ressortissants de onze pays (Maroc, Tunisie, Algérie, Laos, Cambodge, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie, Kosovo, Slovénie, Pologne) ne peuvent épouser une personne de même sexe, les conventions bilatérales entre la France et ces pays ayant «une autorité supérieure à la loi» française. Face à ces «discriminations», plusieurs associations homosexuelles avaient demandé au ministère de la Justice d’élaborer une «réponse politique et rapide».

Arguments sur le fond

Il y a quelques jours, Mme Taubira avait prié son «cabinet, notamment (s)on conseiller diplomatique» de «retravailler» la circulaire. Mais, pour Me Besson, «ce jugement va régler d’un seul coup toutes les difficultés mises en avant par la circulaire!» Avec ses clients, l’avocat «en appelle à la garde des Sceaux pour qu’elle n’interjette pas appel: ainsi, il n’y aura plus besoin de tout renégocier, convention par convention…»

Pour convaincre le tribunal, Me Besson a plaidé que «le droit marocain était contraire à l’ordre public international français»: «La loi marocaine interdit le mariage entre une musulmane et un non-musulman, et pourtant ça n’est pas appliqué en France!», argumente-t-il. «Ce n’est pas sur les arguments de forme, mais sur le fond du dossier que le tribunal s’est prononcé», assure-t-il. Dans ses attendus, le jugement rappelle que la loi Taubira «a implicitement mais nécessairement modifié l’ordre public international français, de sorte qu’une discrimination à l’accès au mariage fondée sur le sexe justifie l’éviction de l’article 5 de la convention franco-marocaine».

Dominique et Mohamed veulent désormais se marier très vite, «peut-être dans huit jours», pour «mettre la pression sur la ministre de la Justice», insistent-ils. «Si on s’opposait maintenant à nouveau à notre union, ce serait de l’acharnement!, lance Dominique. Surtout qu’on n’est pas les seuls dans ce cas…» Selon Me Besson, «le jugement permet désormais d’écarter les accords internationaux au profit de la loi française». «Au-delà de mes clients, affirme-t-il, il s’applique à tous les homosexuels concernés par la circulaire».

L’Association pour la reconnaissance du droit des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour (Ardhis) assure avoir été contactée par «plus d’une trentaine de couples concernés». «Mme Taubira a reconnu que la situation n’était pas satisfaisante, regrette son président Philippe Collomb, mais depuis notre rendez-vous, le 5 septembre, à la Chancellerie, nous n’avons vu aucune avancée tangible.»

Pressée par l’UE, la Moldavie abroge une loi anti-homosexualité

Saturday, October 12th, 2013

Sudinfo.be

La Moldavie, ex-république soviétique roumanophone, a abrogé vendredi une loi sur la « propagande homosexuelle » désapprouvée en Europe, à la veille d’un sommet à Vilnius au cours duquel elle espère parapher un accord d’association avec l’UE.

Illustration AFP/Kenzo Tribouillard

Cinquante-trois députés de la coalition pro-européenne au pouvoir sur un total de 101 députés ont voté l’abrogation de la loi. Celle-ci, adoptée en juin, avait été critiquée par les Européens. La Moldavie avait ainsi suivi l’exemple de la Russie dont le président Vladimir Poutine a promulgué en juin une loi controversée pénalisant la « propagande homosexuelle » devant mineur, jugé discriminatoire et critiquée par les capitales occidentales.

La Moldavie, ex-république soviétique très pauvre, frontalière de la Roumanie, aspire à adhérer à l’Union européenne. En juin dernier, Bruxelles et Chisinau ont finalisé les négociations d’un accord d’association qui prévoit notamment la création d’une zone de libre-échange. Cet accord, critiqué par Moscou, devrait être paraphé (dernière étape avant la signature) en novembre à Vilnius au cours d’un sommet du Partenariat oriental de l’UE.

Le vote au Parlement moldave s’est déroulé alors que des militants et prêtres orthodoxes, ainsi que les conservateurs de l’opposition communiste, manifestaient devant le bâtiment. « Nous allons nous battre jusqu’au bout et le pouvoir répondra de ses actes », a lancé l’un des manifestants, le chef de l’organisation Proorthodoxia Ghenadie Valuta. « La propagande de l’homosexualité est inacceptable dans le pays orthodoxe qu’est la Moldavie. Aujourd’hui la propagande homosexuelle, demain le mariage homosexuel. Nous ne les laisserons pas faire », a-t-il lancé.

Journée du coming out : Ces stars qui assument leur homosexualité

Saturday, October 12th, 2013

Aufeminin.com

Elle est loin l’époque où les acteurs hollywoodiens, comme Cary Grant, James Dean ou Marlon Brando, devaient cacher leurs relations amoureuses. Aujourd’hui, la plupart des célébrités homosexuelles assument complètement leur orientation. À l’occasion de la journée du coming out, retour sur ces “sorties de placard” très médiatisées…

Si pour certains les préférences sexuelles relèvent du domaine de l’intime, d’autres affirment publiquement leur orientation sexuelle, faisant fi du conseil de l’acteur Richard Chamberlain qui avait déclaré : « Personnellement, je ne conseillerais pas à un acteur de premier plan de sortir du placard. (…) Il y a encore énormément d’homophobie dans notre culture. (…) C’est regrettable, stupide, cruel et immoral, mais c’est ainsi. »

Le coming out de Jodie Foster

C’est lors de la cérémonie des Golden Globes 2013 que l’actrice de 47 ans a fait allusion à sa relation avec la productrice Cydney Bernard, avec qui elle aura eu deux enfants, Charles, né en 1998 et Kit, né en 2001. « Je crois que j’ai un besoin urgent de dire quelque chose que je n’ai jamais été capable de dire en public et qui me rend un peu nerveuse (…) Alors je vais juste le dire, avec force et fierté, OK ? » avait-elle déclaré dans son discours avant de faire son coming out.

Le coming out de Wentworth Miller

Son torse tatoué a fait fantasmer des milliers de téléspectatrices devant la série Prison Break, mais Wentworth Miller est bel et bien homosexuel. L’acteur de 41 ans a fait son coming out en août 2013 dans une lettre envoyée à la directrice d’un festival russe auquel il était convié.
Il y dénonce notamment les lois anti-homosexuels en vigueur dans le pays. « Je suis profondément troublé par l’attitude actuelle envers la communauté LGBT du gouvernement russe. (…) Je ne peux participer la conscience tranquille à une manifestation dans un pays où les gens comme moi sont systématiquement privés de leur droit fondamental à vivre et à aimer librement. » a-t-il déclaré.

Le coming out de Ricky Martin

Le torride chanteur espagnol auteur de bien des tubes dans les années 90 a révélé en 2010 son homosexualité à travers un message publié sur son site internet. Il y explique que son coming out est le fruit d’un « processus très intense qui (le) libère d’un poids, d’une vérité pesante ». Ricky Martin a deux enfants nés d’une mère porteuse et est en couple avec Carlos Gonzalez Abella.

Le coming out de Charice Pempengco (Glee)

L’actrice de 21 ans qui interprète Sunshine dans la série musicale à succès Glee a dévoilé son identité sexuelle en juin dernier. Répondant à la question d’un journaliste elle a simplement annoncé : « Oui, je suis lesbienne », avant de « présenter des excuses » si certains fans se trouvaient gênés de cette déclaration.

Le coming out de Neil Patrick Harris

Le Don Juan hétéro archi-macho de la série How I met your mother a pour sa part subi un coming out imposé. C’est le célèbre bloggeur Perez Hilton qui a dévoilé l’homosexualité de l’acteur sur son site. Après un premier démenti, ce dernier a finalement assumé et déclaré dans un communiqué être « un homme gay et heureux, qui vit sa vie pleinement ». Depuis 2004, Neil Patrick Harris est en couple avec l’un des acteurs de la série, David Burtka. Ensemble, ils ont deux enfants nés d’une mère porteuse.

Le coming out de Mika

C’est en 2009 que le chanteur Mika – bientôt coach de l’émission The Voice – a avoué au magazine gay américain Instinct : « Je ne me suis jamais mis d’étiquette, j’ai juste dit que je n’ai jamais limité ma vie. Je n’ai jamais mis de barrière aux gens avec qui je couche… Donc, je ne sais pas. Appelez-moi comme vous voulez. Dites que je suis bisexuel si vous avez besoin de le nommer. » Mais pour ce qui est de savoir qui partage sa vie en ce moment, Mika fait planer le mystère !

Le coming out d’Emmanuel Moire

Comme Mika, c’est dans la presse gay qu’Emmanuel Moire a fait son coming out. C’est en 2009, dans le magazine Têtu, que le chanteur, gagnant de l’émission Danse avec les stars 3, parle de son homosexualité.
« L’homosexualité est un parcours, elle est faite de petits combats menés au quotidien. Il n’est jamais trop tard pour devenir soi… » confiait-il alors avec sagesse.

É.-U. : homosexuels et bisexuels moins présents à la télé cette saison

Saturday, October 12th, 2013

Radio-Canada

Moins de personnages homosexuels et bisexuels font partie des émissions de la nouvelle saison à la télévision publique américaine, après une année record en 2012-2013. Leur présence à la télévision câblée a cependant continué d’augmenter, selon une nouvelle étude d’un groupe de défense des droits des lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres (LGBT).

Le 18e rapport Where we are on TV, de l’organisme GLAAD, publié vendredi, révèle que 3,3 % des 796 personnages apparaissant régulièrement dans des émissions dramatiques ou dans des comédies aux heures de grande écoute sont issus de la communauté LGBT.

L’an dernier, l’étude établissait ce taux à 4,4 %. Les chiffres sont une chose, le contenu en est une autre, a précisé le porte-parole de GLAAD, Wilson Cruz.

Selon lui, s’il y avait un nombre record de personnages provenant de la communauté LGBT sur les ondes américaines l’an dernier, il y avait place à amélioration sur le plan du contenu.

Malgré le déclin observé cette saison, certains protagonistes, comme un couple interracial lesbien élevant sa progéniture dans l’émission The Fosters sur ABC, font non seulement progresser la discussion sur les gens LGBT, mais sont aussi populaires auprès des téléspectateurs, a dit M. Cruz.

Koweït: Les demandeurs de visas soumis à un test d’homosexualité?

Saturday, October 12th, 2013

Huffington post

Koweït: Les demandeurs de visas soumis à un test d’homosexualité?

HuffPost Maghreb  |  Par Monia Ben Hamadi Publication: 11/10/2013 17h51 CEST

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Le débat est ouvert concernant la volonté d’interdire aux homosexuels et aux transgenres de séjourner au Koweït mais aussi dans les pays du Golfe, selon les déclarations du directeur du département de la Santé publique, Dr. Youssef Mendakar, rapportées par le quotidien koweïtien Al Rai.

Examen clinique

Une proposition d’examen clinique pour les demandeurs de visas pourrait trouver un écho légal selon les députés koweïtiens qui la jugent “légitime” et ce dans le but d’interdire par la loi aux homosexuels d’entrer sur le territoire.

Pour le député Hussein Qouïan, le fait de vouloir empêcher l’entrée du “troisième sexe” est un effort à saluer dans le sens où cela pourrait participer à éliminer ces “phénomènes étrangers à notre société”, précisant que “toute personne qui n’est pas en bonne santé doit être refoulée dans le but de préserver la communauté et ses piliers”.

Toujours dans une déclaration au quotidien Al Rai, le député n’a pas écarté la possibilité de soumettre cette proposition à la commission parlementaire chargée de la santé.

Pour Saoud Hriji, un autre représentant koweïtien, cet “examen clinique” mis en place pour détecter les homosexuels est compatible avec la “chariâa et les traditions”. M. Hriji a ajouté que cette proposition correspond également à “une revendication populaire” qui concerne tous les visiteurs, y compris les travailleurs à domicile étrangers, pour préserver les enfants de ce phénomène contraire à la religion.

LIRE AUSSI: Homosexualité en Tunisie, parlons-en… ou presque!

“Des comportements immoraux”

Al Rai rapporte ainsi plusieurs déclarations de représentants de ce pays du Golfe. Toujours dans le même sens, certains indiquent que le Koweït est un pays souverain et que tous les visiteurs doivent se plier à ses règles, ajoutant que cette procédure n’a aucun rapport avec les libertés individuelles mais concerne plutôt la morale et la culture.

“Cette catégorie (les homosexuels) regorge de maladies résultant de ses comportements immoraux”, soutient le député Hamoud Al-Hamdan.

Comment comptent-ils détecter l’homosexualité des visiteurs? Le Docteur Mendakar ne le précise pas. Des scientifiques se sont bien penchés sur la question mais sans succès, rapportent nos confrères du HuffPost, mettant l’accent sur les problèmes éthiques que posent de telles recherches.

L’homosexualité illégale dans les pays arabes

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Si les droits des homosexuels sont reconnus dans de nombreux pays occidentaux, avec quelques 15 pays qui autorisent le mariage entre personnes du même sexe, les pays arabo-musulmans pénalisent les relations homosexuelles. En Tunisie, l’article 230 du Code pénal prévoit en ce sens une peine de trois ans de prison. Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle avait rejeté la possibilité d’abroger cet article, allant à l’encontre des recommandations adressées par le Conseil des droits de l’Homme de Genève.