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Free, hi-tech HIV vaccine coming soon

Monday, January 27th, 2014

Updatednews.ca

A revolutionary, free and crowd-funded HIV vaccine is in the works. Its creators use a machine learning algorithm to examine the cells of rare individuals naturally immune to the virus to then re-engineer the same biological process in others.

The Immunity Project, as the team is called, is completely crowd-funded. Not only does it promise an effective vaccine this time around, it uses a revolutionary method to achieve its goals and vows to revolutionize how we look at vaccines in general: this one will be a fraction of the cost of development by big pharmaceutical companies, while costing the general population nothing.

An effective cure could be made available to the public in 2016.

The Harvard/Stanford/MIT team behind the vaccine is made up of visionaries and inventors with a few achievements to their names: Dr. Bruce Walker of Harvard University, Dr. David Heckerman, who invented the internet’s spam filter and is an artificial intelligence and machine learning specialist at Microsoft e-Science Research, and Dr. Reid Rubsamen, founder of Flow Pharma and drug delivery system specialist.

And they do not disappoint. Using their combined technological prowess, they have applied a machine learning algorithm which scans the cells of an incredibly rare type of individual – an HIV ‘controller.’ Such people are superheroes in the closest sense of the word, as they are born with a natural immunity to the virus.

“Only one out of 300 people who are living with HIV has this incredible power,” Immunity explains. “The essence of controllers’ immunity is the unique targeting capability contained within their immune systems. Like the finely tuned laser scope on a sniper rifle, the immune systems of controllers have the ability to target the biological markers on the HIV virus that are its Achilles heel. When a controller’s immune system attacks these biological markers, it forces the virus into a dormant state.”

Such immunity can be mimicked in ordinary people, giving their cells the precise abilities of immune cells. And the method of delivery shall be an ordinary nasal spray, which is thought to ease the risks of delivery in HIV hotbed zones like Africa.

Furthermore, the vaccine is apparently much safer than alternatives which incorporate dead or living viruses.

The team has already developed a prototype for the vaccine and the first lab tests are in. The crowd-funding campaign kicked off on Thursday. Their aim is to raise $482,000 over the coming 30 days if they wish to complete the experiment by March.

As The Immunity Project explains, their “macro project is to create a blueprint and set a precedent for how to manufacture and fund vaccines for a multitude of infectious diseases. We believe we can efficiently, economically, and proactively solve some of the biggest virus threats that currently exist.”

There is already something truly special about the project’s use of ‘controller-preferred targets’. These controllers exist for a multitude of illnesses – not just HIV. The team explains that a whopping 13 percent of the US population is controllers for things like hepatitis C, for instance. Research is already underway into harnessing the full potential of this revolutionary targeting system.

Les maires et leurs adjoints sont obligés de célébrer les mariages homosexuels, ils ne peuvent bénéficier d’une clause de conscience, a déclaré le Conseil constitutionnel. Les Sages ont rejeté vendredi une question prioritaire de constitutionnalité demandant l’annulation de la circulaire du 13 juin 2013 relative «aux conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil». «Le Conseil a jugé qu’eu égard aux fonctions de l’officier de l’état civil dans la célébration du mariage, le législateur n’a pas porté atteinte à leur liberté de conscience. Il a jugé les dispositions contestées conformes à la Constitution», précisent-ils. Le rejet de cette question prioritaire de constitutionnalité constitue un nouveau revers pour les opposants au mariage homosexuel. Le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, dénonce un «recul des droits de l’Homme». «Le Conseil constitutionnel traite les maires comme de simples fonctionnaires», estime le collectif qui revendique le soutien de 20.000 maires et adjoints. «C’est une très grande déception», réagit Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous. «Nous somme très inquiets, c’est une décision liberticide. La liberté des maires est piétinée», juge-t-elle. «Nous lancerons très certainement des appels à manifester dans les semaines qui viennent».

Tuesday, October 22nd, 2013

za-gay.org

Le Lun. 21 Oct. 2013 par Teneridigezh. La Commission européenne enquête depuis 3 ans contre des pratiques jugées humiliantes imposées par les autorités tchèques aux demandeurs d’asile pour vérifier qu’ils sont bien homosexuels et ouvrant alors droit à une argumentation relative aux persécutions subies dans leurs pays.

 

La vérification de l’homosexualité d’un homme demandant l’asile politique à la République Tchèque consiste en un test phallométrique : les autorités mesurent les réponses érectiles masculines obtenues pendant l’exposition des hommes à divers stimulis sexuels et non sexuels.

En plus d’être biologiquement douteuse et moralement condamnable, cette pratique ne semble pas non plus être en conformité avec les articles 4 et 7 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne qui interdisent la torture, les traitements dégradants et la violation de la vie privée. (particulièrement l’article 4 : Nul ne peut être soumis à la torture, ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants).

Cette pratique diversement utilisée à travers le monde (par exemple au Canada : ces tests sont mis en œuvre pour les délinquants sexuels qui ont agressé des femmes) suscite de très nombreuses critiques, mais est toujours en vigueur, voire même défendue.
Vladimír Repka, le porte-parole du ministère tchèque, a expliqué à la radio nationale que ces tests étaient « nécessaires » pour les demandes d’asile de personnes homosexuelles : « (…) Nous ne pratiquons ce genre de tests sexuels qu’avec un consentement écrit et seulement si nous sommes certains qu’il n’y a pas d’autres moyens d’obtenir des informations sur la différence sexuelle du demandeur ».
Le ministre de l’interieur a froidement ajouté que les demandeurs d’asile « qui ne seraient pas d’accord avec cette méthode n’ont qu’à aller dans un pays où le test n’est pas effectué ».

À l’inverse, mais par le même procédé, le Koweït a l’intention de mettre en place un détecteur d’homosexualité systématique pour filtrer les entrées des expatriés à leurs frontières. Les visas ne seraient pas accordées aux personnes qui répondraient positivement à ce test d’homosexualité. Parmi tous les tests suggérés (ADN, orientation capillaire, ect.), le test phallométrique figure dans les premières places.

La Grèce réintroduit des dépistages du VIH obligatoires

Monday, July 15th, 2013

Euractiv.com

Le ministre grec de la santé a de nouveau mis en place une mesure controversée permettant à la police de contraindre les détenus à subir un dépistage du VIH.

Adonis Georgiadis a décidé la semaine dernière de réintroduire le décret 39A sur la santé publique. Ce document impose la mise en place obligatoire de tests de dépistage de l’hépatite, du VIH ainsi que d’autres infections et maladies sexuellement transmissibles, selon le média grec Enet.

Selon des organisations de la santé, le décret stigmatise particulièrement les toxicomanes, les travailleurs du sexe et les sans-papiers. Le texte prévoit que tout occupant d’un logement « pouvant mettre en danger la santé publique » devrait en être expulsé, sans offrir aucune autre option.

L’ancien ministre socialiste de la santé Andreas Loverdos, avait déjà introduit cette mesure en avril 2012 peu avant les élections législatives. Des centaines de femmes avaient alors été envoyées en prison et soumises de force à un test de dépistage.

Dix-sept d’entre elles avaient contracté le VIH. Les médias ont publié leurs noms, leurs détails personnels et leurs photos, invoquant la protection de la santé publique.

Les femmes ont été qualifiées de « bombes sanitaires » et de « prostituées » alors que rien ne prouvait qu’elles s’adonnaient à des pratiques sexuelles contre de l’argent. Elles ont été emprisonnées pendant des mois avant d’être finalement innocentées, car elles n’avaient pas l’intention de causer des blessures corporelles volontaires.

Les cinq dernières femmes ont été libérées en mars 2013. Le décret a été abrogé peu de temps après.

Sous pression

En Grèce, la totalité du système de santé publique subit une pression énorme en raison des mesures d’austérité. En Espagne, le gouvernement a restreint en toute légalité l’accès aux soins pour les migrants sans papiers.

Dans le même temps, des groupes déjà vulnérables avant la crise, à l’instar des migrants sans papiers, des demandeurs d’asile, des toxicomanes, des travailleurs du sexe, des citoyens européens pauvres et des sans-abri, ont constaté une réduction dans les filets de sécurité sociale.

L’Espagne et la Grèce ne sont pas les seuls pays à subir des pressions sur les allocations sociales.

En Grande-Bretagne, le premier ministre David Cameron a promis de nouveaux contrôles en vue de restreindre l’accès des migrants aux soins de santé, à un logement et aux allocations sociales, sur fond d’appels grandissants à la lutte contre le « tourisme social » au Royaume-Uni.

Le nombre de personnes porteuses du virus du VIH a plus que doublé en Grèce depuis 2011. Ce phénomène s’explique par l’augmentation de la toxicomanie, la montée en flèche du taux de chômage des jeunes et une réduction du budget consacré à la prévention du VIH.

Le budget alloué à l’Organisme de lutte contre les drogues (OKANA) est passé de 35 à 20 millions d’euros entre 2010 et 2012.

À l’heure actuelle, le taux de chômage dépasse les 20 %. De nombreux Grecs sont dorénavant confrontés à un risque d’extrême pauvreté pour la première fois de leur vie.

Le pays compte de plus en plus de sans-abri qui se rassemblent en masse sur les places centrales.

Violation des droits de l’Homme

Les organisations de la santé ont critiqué et condamné la réintroduction du décret.

D’après la Greece Solidarity Campaign basée à Londres, la décision du ministère de la santé est choquante.

« Cette décision vise évidemment les personnes déjà marginalisées et celles qui souffrent des conséquences des politiques désastreuses d’austérité soutenues par le gouvernement grec », a affirmé cette organisation.

L’organisation humanitaire Médecins du monde a déclaré qu’au lieu de s’attaquer aux vraies raisons qui sont à l’origine des maladies, des addictions et de la pauvreté, le ministre grec de la santé commet une violation flagrante des droits de l’Homme et de la dignité humaine sous prétexte de « protéger la population des maladies contagieuses ».

« Médecins du monde demande au gouvernement grec de se concentrer sur ce qui constitue de véritables mesures de santé publique comme le droit universel des enfants à la vaccination et la nécessité de faire appliquer ce droit, ce que le gouvernement n’est plus capable de garantir. Nous lançons également un appel à tous les professionnels de santé pour qu’ils refusent de pratiquer ces tests de dépistage obligatoires », a indiqué l’organisation humanitaire dans un communiqué.

Médecins du monde continuera à fournir une assistance, des soins et un soutien social à toutes les personnes qui en auront besoin.

« Nous continuerons à lutter aux côtés des populations les plus vulnérables et à défendre les droits de la personne chaque fois qu’ils seront menacés. »

Réactions :

Des organisations de la société civile sont révoltées. Le collectif HOMOphonia-Thessaloniki a déclaré : « On ne protège pas la santé publique en punissant les personnes atteintes du VIH, mais en mettant en place des programmes intégrés contre le VIH/sida ainsi qu’en organisant des cours d’éducation sexuelle à l’école et des campagnes publiques régulières. »

Un dépistage du VIH en dix 10 minutes

Sunday, July 15th, 2012

Métro Montréal

Un nouveau service sera lancé jeudi dans le village. L’Actuel sur rue permettra aux gens de passer un test de dépistage au VIH gratuit, sans rendez-vous et rapide, alors que le résultat sera disponible en moins de dix minutes.

L’Actuel sur rue permettra offrira également un test gratuit et sans rendez-vous concernant l’hépatite C, dont les résultats seront connus dans des délais d’une à deux semaines.

Le Dr Réjean Thomas a fondé la clinique L’Actuel en 1984. Il espère que ce nouveau service rapide permettra de diagnostiquer de façon plus précoce les personnes atteintes du VIH et de l’hépatite C.

 

 

«Un service du genre a été lancé à Barcelone (en Espagne) et ça a permis d’augmenter grandement les diagnostics d’infections récentes», avance M. Thomas.

Selon plusieurs études et statistiques, quelque 25% des Québécois vivant avec le VIH et 50% des personnes atteintes d’hépatite C l’ignorent. Plusieurs d’entre eux ne sont d’ailleurs pas suivis par un médecin.

Devant ces taux élevés, il appert que l’accès aux tests de dépistage doit être amélioré.

«Ce n’est pas tout le monde qui veut ou qui a le temps d’attendre plusieurs heures pour voir un médecin ou aller à l’urgence. En créant un point de service sans rendez-vous, on veut améliorer l’accessibilité à ces tests. Les patients rencontreront des infirmières et des intervenants communautaires dans un endroit convivial. Ils auront alors tout le temps nécessaire afin de poser leurs questions. Ce qui n’est souvent pas le cas lorsqu’on rencontre un médecin pendant un quart d’heure», précise M. Thomas.

Le service L’Actuel sur rue sera lancé jeudi. La clinique L’Actuel (1359, rue Sainte-Catherine Est) est ouverte du jeudi au mardi (fermée le mercredi).

https://www.gayglobe.us

HIV testing kits recalled over accuracy fears

Thursday, December 29th, 2011

Business daily
More than one million HIV testing kits have been recalled following a global alert by the World Health Organisation over their accuracy.

The Public Health and Sanitation ministry has said the Standard Diagnostic Bioline, one of the three kits used for HIV testing in the country, had diagnosed patients as HIV negative when they were positive.

“Following the World Health Organisation (WHO) global alert, the Government of Kenya has instituted an immediate recall of all Bioline rapid test kits supplies from all health facilities and VCTs in the country,” said the National Aids and STI Control Programme (Nascop).

The Public Health ministry directed provincial directors and Aids and sexually transmitted diseases sector co-ordinators to remove the kits from health facilities. The Director of Public Health and Sanitation, Shanaz Sharif, said Bioline rapid test kits constituted about a tenth of the tools in circulation which he estimated at 10 million units.

WHO issued the directive following increased cases of discrepancies in results from the testing kits. The kit is manufactured by Standard Diagnostic Inc, a South Korean medical equipment maker. The recall suggests failure on the part of government laboratories which conduct quality tests on equipment and approve use. Medical practitioners use three test kits to check the presence of the HIV virus in a patient. The first test, called screening test, is performed using the Determine kit, which detects if someone is HIV positive.

Bioline is used to detect HIV negative blood samples. In cases where the two don’t give consistent results, the Unigold test is used as a tie breaker.

Following the anomaly, the government has replaced the Bioline kit with Unigold for confirmatory tests.

The Long Elisa method will be used as a tie breaker in cases of discrepancies, with Determine being used for screening. “Unigold will replace Bioline as the confirmatory HIV test kit,” said Dr Sharif.

In cases of discrepancies, HIV testing and counselling service providers will now have to send dried blood samples to the National HIV Reference Laboratory by courier service for determination of final test results.

Officials at Kenya Medical Research Institute (Kemri), however, said that Bioline was not widely used. “About seven per cent of Kenyans coming for HIV tests are positive. Given that Bioline is used to detect negative status, there are less of the Bioline kits out there,” said Dr Matilu Mwau, a paediatrician with Kemri.

Anti-H.I.V. Trial in Africa Canceled Over Failure to Prevent Infection

Saturday, November 26th, 2011

New York Times

A new trial of a microbicide gel to protect women from infection with H.I.V.was canceled Friday after researchers reported that it was not working.

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  • Health Guide: AIDS

The news was a major disappointment for AIDS research. It was not clear why the gel did not work in this trial, since it had seemed to work surprisingly well in a previous one.

Finding a vaginal gel that protects women against the virus that causes AIDS but still allows them to get pregnant has long been sought by AIDS researchers, because it can be used secretly by women who fear being refused or even beaten if they ask their sexual partner to use a condom.

The first trial, reported in South Africa in the summer of 2010, found that a vaginal gel containing the drug tenofovir protected 39 percent of the women who used it, and that those who used it most regularly reduced their chances of infection by 54 percent.

It was hoped that the new trial, nicknamed Voice (for Vaginal and Oral Interventions to Control the Epidemic), would confirm that earlier trial, called Caprisa after the clinic in Durban that ran it.

The Voice trial, which began in 2009, enrolled more than 5,000 women in South Africa, Uganda and Zimbabwe. It was divided into three experiments, or arms, comparing three different products against a placebo — the gel, a tenofovir pill or a Truvada pill (tenofovir and a booster drug).

The trial of the tenofovir pill was canceled in September because it, too, did not appear to be working.

But because part of the study is still continuing, all the collected data — meaning, in particular, who was on the gel and who was on the placebo — cannot be “unblinded” yet, so the researchers cannot try to figure out why it did not work.

“Even when we have more information available to us, understanding why our results differed from the Caprisa results may not be clear,” said Sharon L. Hillier, a lead researcher for the Microbicide Trials Network, which is based at the University of Pittsburgh medical school and oversees many trials.

She said was “surprised and disappointed” by the cancellation.

In a statement, she and Dr. Ian McGowan, another researcher for the network, speculated that the problem might have been that too few women used the gel regularly, that the dosing schedule was wrong, or that it somehow caused inflammation that led to easier entry by the virus. But, Dr. Hillier added, it was unlikely that they would be able to assess that until later next year.

Ethics of modern clinical trials require that at various midway points, enough data be revealed to a panel of outside experts so they can assess whether the intervention being tested is safe for the participants and whether it is working.

In this case, 6 percent of women using the tenofovir gel and 6 percent of those using the placebo had become infected by the time the outside panel looked at the data. It was found to be safe but not effective, which ethically requires the cancellation of the trial to keep any more women from becoming infected.

The trial is expected to go on until mid-2012 and the data are to be released in early 2013. Other trials of gels at different formulations and dosing are planned or under way.

Prostate Le test de dépistage déconseillé!

Wednesday, October 26th, 2011

Un groupe de travail mis
sur pied par le gouvernement
américain a prévenu
que le test de dépistage de
l’antigène prostatique spécifique
(APS) utilisé pour
déceler un éventuel cancer
de la prostate peut faire plus
de tort que de bien chez les
hommes en santé.
Le groupe de travail recommandait
déjà aux hommes
de plus de 75 ans de ne plus
se soumettre à ce test, une
recommandation qui s’applique
dorénavant à tous les
hommes en santé de tous
les âges. La recommandation
formulée par le Preventive
Services Task Force des
États-Unis a été rendue publique
vendredi, mais elle ne
surprendra pas les experts
du cancer.

Pourtant, une majorité
d’hommes âgés de plus de
50 ans ont déjà subi un
test de dépistage de l’APS,
puisqu’on croyait que la détection
hâtive d’un cancer
était toujours préférable.
Il n’en est rien, a dit la directrice
du groupe de travail,
la docteure Virginia Moyer
de la faculté de médecine de
l’université Baylor.
«Nous avons consacré énormément
de temps, d’efforts
et d’énergies au dépistage
de l’APS mais ce temps, ces
efforts et ces énergies devraient
être consacrés à la
mise au point d’un nouveau
test plutôt qu’à l’utilisation
d’un test qui ne fonctionne
pas», a dit la docteure Moyer
à l’Associated Press.
Un taux d’APS trop élevé
dans le sang ne garantit pas
qu’un cancer s’est installé.
Cela peut simplement témoigner
d’une prostate hypertrophiée
ou de la présence
d’une infection. Pire encore,
le dépistage pourrait déceler
des tumeurs dont la croissance
sera si lente qu’elles
ne menaceront jamais la vie
du patient. Et il est impossible
de prédire qui aura
besoin d’une thérapie agressive.
Le groupe de travail a
épluché toutes les études
déjà réalisées sur le sujet,

dont cinq grandes études,
pour déterminer si un dépistage
courant réduit la mortalité
associée au cancer de
la prostate. Sa conclusion:
les avantages, s’ils existent,
sont minimes. Par contre,
un dépistage courant comporte
des dangers bien réels,
puisque la chirurgie et la radiothérapie
pourront provoquer
l’impuissance sexuelle,
l’incontinence, des infections
et même la mort, a dit
Mme Moyer.
Une étude estime que 40
pour cent des hommes dont
le cancer de la prostate a été
décelé par un test de dépistage
de l’APS souffraient
de tumeurs à la croissance
si lente qu’elles n’auraient
jamais présenté de menace.
Pourtant, poursuit la docteure
Moyer, 30% des hommes
traités après un tel test
de dépistage doivent composer
avec les effets secondaires
néfastes associés aux
thérapies. Environ le tiers
des hommes âgés entre 40 et
60 ans souffrent d’un cancer
de la prostate mais «la très
vaste majorité d’entre eux ne
l’apprendront jamais de leur
vivant s’ils ne subissent pas
un test de dépistage», a-t-elle
ajouté. La docteure Moyer a
précisé que la recommandation
signifie simplement que
les médecins ne devraient
pas proposer un test de dépistage
de l’APS aux hommes
en santé.

Retrait des tests de dépistage du VIH d’Accu-metrics

Sunday, September 18th, 2011

Radio-Canada
Santé Canada met en garde les consommateurs contre un test de dépistage du VIH pouvant être effectué à la maison, un produit vendu par l’entreprise torontoise Accu-metrics.

Le ministère fédéral a fait savoir lundi qu’aucune vente de trousse de ce genre n’avait été autorisée au pays.

Ni les tests de salive Accu-VIH 1 et 2 ni la trousse de tests VIH pour la maison n’ont été évalués par Santé Canada quant à leur sécurité et efficacité.

Des résultats inexacts fournis par de telles trousses sans permis peuvent induire en erreur des Canadiens. Les tests pourraient ne pas indiquer à une personne infectée qu’elle a le VIH, ou au contraire donner un résultat positif à une autre qui ne l’est pas.

Santé Canada a recommandé aux consommateurs ayant acheté ces tests de s’adresser à un professionnel de la santé. Les plaintes en lien avec les trousses peuvent être déposées auprès du ministère en composant le 1-800-267-9675.

Le produit n’est plus vendu sur le site Web d’Accu-metrics, qui s’est pliée aux instructions de Santé Canada.

Il est illégal, au Canada, de vendre ou de faire la promotion de dispositifs médicaux n’ayant pas été autorisés au préalable.

Kenya: La technologie d’auto-test oral du VIH, plus besoin d’aller aux hôpitaux

Sunday, August 21st, 2011

AuFait

Au Kenya comme partout ailleurs, il faut beaucoup de courage pour un patient pour aller effecteur un dépistage du VIH/Sida et même lorsque certains sont résolus d’y aller, beaucoup perdent la volonté sur leur chemin vers les centres de dépistage.

Conscient de cette problématique, le Kenya s’apprête à adopter la nouvelle technologie d’auto-test oral qui va révolutionner le mode de dépistage de cette pandémie qui fauche la vie à des millions de personnes à travers le monde.

Une technologie économique et facile à utiliser

Dans un entretien à la MAP, le chef du Programme de prévention du VIH / SIDA, Dr Peter Cherutich a déclaré qu’avec l’Ora-Quick test, l’utilisateur doit déposer un gadget plat en plastique sur le long de la gencive supérieure et inférieure pour en extraire la membrane muqueuse qui contient des anticorps.

L’échantillon, précise-t-il, est ensuite trempé dans un petit tube avec un fluide réacteur et qu’en moins d’une minute, le gadget affiche les résultats du test en traçant deux lignes violettes.

“Après utilisation, les kits peuvent être jetés à la poubelle, car il ne contiennent pas de taches de sang qui pourraient être nocives”, a-t-il dit, soulignant que tout comme le test de grossesse, l’auto-test oral du VIH réduira sensiblement l’anxiété, les longues files d’attente et les déplacements vers les centres médicaux.

“Pas plus de déplacement aux hôpitaux ou aux cliniques. Votre statut VIH est entre vos mains, plus proche de vous que par le passé”, a déclaré le docteur Cherutich, ajoutant que les kits seront achetés en pharmacie ou distribués à des établissements de santé pour l’utilisation à domicile.

Cette nouvelle technologie de dépistage, a-t-il expliqué, réduira immanquablement les coûts tant pour les individus que pour la société toute entière, puisqu’elle fera l’économie des aiguilles, du coton, des gants, des contenants jetables et des incinérateurs.

D’ailleurs, plusieurs recherches et tests sur la nouvelle technologie l’ont reconnue comme un moyen idéal et sûr pour le dépistage du virus du sida.

Un rapport d’évaluation effectué par “Kavi”, une unité de recherche basée à l’Université de Nairobi, montre que la méthode a montré d’excellentes performances, comparables au test SD Bioline actuellement en usage.

“L’inclusion de cette technologie dans l’algorithme national de dépistage aura un impact énorme dans l’élargissement du programme de diagnostic du VIH”, note le rapport.

Pour sa part, le directeur général du Laboratoire de la santé publique, Jane Wasike a déclaré que “les résultats de l’évaluation montrent que le kit oral répond aux exigences de sensibilité et de spécificité pour utiliser le test du VIH”.

Manque de directive nationale sur le nouveau produit

Néanmoins, force est de constater que le manque de ligne directrice pour le dépistage du VIH par voie orale demeure le seul obstacle qui se dresse jusqu’à présent entre le produit et les consommateurs.

En effet, les experts et les patients ont soulevé des préoccupations sur le manque d’une directive nationale sur ce nouveau produit.

Sur ce sujet, le Dr Jillani Yawa a déclaré à la MAP que le produit ne peut pas être commercialisé sur le marché sans directives politiques officielles.

“Actuellement, il y a seulement une ligne directrice nationale pour le test VIH sur le sang”, a dit le Dr Yawa, précisant que les plans sont fin prêts pour lancer le produit qui est à 99 pour cent fiable.

Le Kenya, dont le taux de prévalence du VIH est de 6,3 pour cent, serait le troisième pays en Afrique, après le Ghana et le Botswana, à lancer formellement le test oral.

Le pays procède annuellement à environ 1,5 million de tests VIH dans les cliniques prénatales et environ un million de tests au VCT, a précisé M.

Yawa, notant qu’avec la nouvelle technologie, ce nombre augmentera à environ cinq millions de tests par an.

Et si les tests de dépistage du VIH servaient à emprisonner les gens?

Friday, July 15th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

Il y a quelque chose de terriblement incohérent dans le fait qu’au Québec, l’État insiste pour faire passer des tests de dépistage du VIH prétextant les bénéfices sur la santé et sur le fait qu’il se serve des résultats positifs pour certaines personnes pour les accuser et les emprisonner après.

C’est ce qui se passe avec l’affaire Steve Biron, qui est en prison depuis près de 9 mois.

Si une personne décide de passer un test afin de savoir si elle est porteuse du VIH, est-ce que ce test, confidentiel selon le Minstère de la Santé du Québec, peut servir à des procureurs de la Couronne, comme ceux de Québec, pour accuser un séropositif d’avoir des relations non protégées et le foutre en prison sans jugement?

Est-ce qu’il s’agit d’une preuve légalement obtenue?

Il me semble que le message envoyé au public risque de nuire considérablement aux campagnes de prévention car selon moi, à partir du moment où on peut mettre en prison sans jugement n’importe qui sous prétexte qu’il se sait atteint du VIH, la solution logique est de refuser tout test de dépistage de manière à rester ignorant sur sa possible condition et éviter ainsi des accusations criminelles.

J’ai raison?

Home / News / Local ‘Take the Test, Take Control’ on HIV Testing Day

Tuesday, June 21st, 2011

National HIV Testing Day is Monday, June 27, and local health officials are hoping that residents in The T&D Region will follow this year’s message, “Take the Test, Take Control.”

Hope Health-Edisto, the South Carolina Department of Health and Environmental Control Region 5 Public Health Department, the Minority AIDS Council, South Carolina State University’s Brooks Health Center, OCAB Community Action Agency, and the Community Engagement and Outreach Core of the Center of Excellence in the Social Promotion of Health Equity Research, Education and Community Engagement will be conducting free, confidential HIV testing at a few sites within the community to promote education and awareness. Testing times and sites for June 27 include:

- 10 a.m.-2 p.m. – CORE Center, 520 Hesseman St., Holly Hill.

- 10 a.m.-2 p.m. – Victory Tabernacle Church, 681 Broughton St., Orangeburg.

- 7 p.m. – South Carolina State University Student Center, 300 College St., Orangeburg.

“We are attempting to reach residents of Orangeburg and surrounding counties,” said Karen Clinton, senior community liaison for CCE-SPHERE. “This event is the first of many testing events to come. We are piloting testing at these three locations, and will replicate these services in other parts of the DHEC Region 5 service area in the future.”

Each year on June 27, the National Association of People With AIDS partners with the Centers for Disease Control and Prevention and other national and local entities across the country for National HIV Testing Day. This year’s National HIV Testing Day comes at a pivotal time, as the U.S. marks 30 years since the first reported diagnosis of what would later be known as AIDS.

Clinton said the testing at the local community sites will involve the Oraquick mouth swab, and individuals will have their results back in 20 minutes.

In addition to the testing scheduled for June 27, two sites will offer HIV testing on Thursday, June 23:

- 8:30-11 a.m. and 1-3:30 p.m. – Orangeburg County Health Department, 803-536-9060.

- 5-7 p.m. – Kingdom Life Ministries, Orangeburg, 803-536-9060 or 803-534-1980.

The Centers for Disease Control and Prevention estimates that more than 1.1 million Americans are living with HIV, and approximately 230,000 of them are unaware they are infected with the virus. DHEC statistics show more than 15,000 people are living with HIV in South Carolina.

According to SCDHEC’s Surveillance Report, through December 2009, the Edisto Health District reported a total of 1,166 HIV/AIDS cases, with a cumulative rate of 959 cases per 100,000 people – the highest rate in the state of people infected with HIV/AIDS.

“As of 2009, Orangeburg County is number five, Bamberg County is number two and Calhoun County is number 23 in the state for HIV cases per 100,000 (people),” Clinton said. “It is imperative that we get the message out about HIV testing because one out of five people living in the United States are unaware of their HIV status. NHTD is an opportunity for people locally and nationwide to learn their HIV status, and to gain the necessary knowledge to take control of their health and their lives.”

For more information, call Clinton at 803-240-3732, Willie Simon at 803-535-2272 or DHEC’s AIDS/STD Hotline at 1-800-322-AIDS, or visit scdhec.gov/stdhiv/.

54- Un nouveau test pour le dépistage du cancer de la prostate

Saturday, December 18th, 2010

Warnex inc. a annoncé aujourd’hui que sa division de laboratoires médicaux a lancé un nouveau service de dépistage pour le cancer de la prostate, soit l’analyse PCA3. Le service de dépis- tage PCA3 de Warnex pour le cancer de la prostate utilise la technologie avancée de PCR afin de détecter l’ARNm du gène 3 du cancer de la prostate (PCA3). Warnex est le premier laboratoire à offrir ce service au Canada.
“Nous sommes heureux d’of- frir cette nouvelle analyse pour le dépistage du cancer de la prostate, qui est haute- ment spécifique et plus pré- cise que les autres tests de dépistage disponibles pour la détection du cancer de la prostate” a affirmé Mark Bus- gang, président et chef de la direction de Warnex. “L’ajout de ce service à la gamme de services offerts par Warnex laboratoires médicaux fait partie de notre stratégie de se concentrer sur les tests médicaux spécialisés pour l’industrie de la santé utili- sant des technologies avan- cées.”
Le test PCA3 est une ana- lyse de biologie moléculaire qui    mesure    l’expression de l’ARNm du PCA3 dans les échantillons d’urine. Le PCA3 est spécifique à la prostate et surexprimé de façon significative (60 à 100 fois) lors d’un cancer de la prostate. Le test mesure quantitativement l’ARNm du PCA3 ainsi que l’ARNm de l’APS et détermine leur ratio. Il a été démontré qu’un ratio élevé est indicatif du cancer de la prostate.

Les japonais toujours en avance

Friday, December 25th, 2009

TOKYO (AFP) – Lʼentreprise japonaise dʼinstruments médicaux à
usage unique Nipro Corporation a lancé au Japon un appareil pour me-
surer instantanément le niveau de stress dʼune personne via une analyse
de sa salive.
Cet appareil, baptisé «Cocoro Meter» («cocoro» signifie «coeur»
ou «âme» en japonais), permet de contrôler régulièrement le niveau
dʼanxiété et de quantifier sur le champ les effets bénéfiques des moments
de relaxation passés dans les bars et autres lieux de détente. Le «Cocoro
meter» est le fruit dʼun développement conjoint mené par Nipro et un
professeur de lʼuniversité de Toyama, Masaki Yamaguchi.
Cet appareil de test qui pèse 190 grammes est muni dʼun écran qui affiche,
sous forme chiffrée accompagnée dʼun pictogramme explicite, le niveau de
stress en fonction de la quantité dʼamylase (ou enzyme amylolytique) con-
tenue dans la salive. Pour effectuer la mesure, lʼutilisateur est invité à met-
tre dans sa bouche une sorte de bâtonnet afin de prélever de la salive, avant
de glisser ce dernier dans lʼappareil pour effectuer lʼanalyse en une minute.
Le niveau dʼamylase dans la salive est en partie conditionné par lʼétat
de stress dans lequel se trouve une personne, selon Nipro. De nombreux
compléments alimentaires et autres moyens sont déjà légion au Japon
pour aider les Nippons à combattre le mauvais stress. Cet appareil per-
mettra dʼen mesurer les effets. Il est vendu 19.800 yens (environ 142
euros), auxquels il faut ajouter 3.600 yens (25 euros) pour un lot de vingt
bâtonnets de prélèvement de salive à usage unique.

Quizz Test Testez vous en 4 étapes

Saturday, December 5th, 2009

Ces petits tests nous sont communiqués par notre collaborateur de Marseille et en surprendront plusieurs. Ce n’est pas de la magie, uniquement de la psychologie… Découvrez si vous êtes normaux ou de véritables psychopathes…

TEST 1:
C’est l’histoire d’une jeune fille. Aux funérailles de sa mère, elle aperçoit un jeune homme qu’elle ne connaissait pas. Elle le trouve fantastique, l’homme de ses rêves quoi! C’est le coup de foudre, elle en tombe éperdument amoureuse. Quelques jours plus tard, la jeune fille tue sa propre soeur. QUESTION: Pour quel motif a-t-elle tué sa soeur? Réfléchissez…

RÉPONSE: Elle espérait que le gars se pointerait de nouveau aux funérailles.
Si vous avez répondu correctement, vous pensez comme un psychopathe. Ce test ayant été utilisé et conçu par un célèbre psychologue américain pour savoir si une personne avait une mentalité psychopathe. Bon nombre de tueurs en série ont subi ce test et ont répondu correctement à la question. Si vous n’avez pas trouvé la bonne réponse, tant mieux pour vous, et pour nous tous…

TEST 2:
Prenez 10 secondes maximum pour le faire, sinon ça ne comptera pas. Comptez le nombre de “F” dans le texte suivant: FINISHED FILES ARE THE RESULT OF YEARS OF SCIENTIFIC STUDY COMBINED WITH THE EXPERIENCE OF YEARS
Voilà.
Vous avez fini de compter? Vous arrivez au chiffre 3? FAUX!
Il y en a 6. Recomptez et vous verrez… Le cerveau ne peut traiter le mot “OF”. Incroyable mais vrai. Quiconque a compté les 6 “F” du premier coup est un génie. Quatre ou cinq est plutôt rare, trois est normal. Moins de trois, on consulte un spécialiste…

TEST 3:
Faites les calculs suivants le plus vite possible mais ne notez pas les réponses. Faites simplement l’exercice de façon mentale et le plus vite possible, vous serez étonné du résultat.
Combien font 15+6, 3+56, 89+2, 12+53, 75+26, 25+52, 63+3 et enfin 123+5.
VITEZ PENSEZ À UN OUTIL ET UNE COULEUR

Vous pensez à un marteau rouge n’est-ce pas?
Le cerveau utilise les mêmes neurones pour un outil et une couleur que pour ces chiffres.
98% de la population répond toujours le marteau rouge. Si votre réponse est différente, vous êtes de ces 2% de gens qui pensent par des mécanismes différents.

TEST 4:
Test du pied droit.
Les résultats sont surprenants et absolument prévisibles pour toute personne normale.
Vous pouvez essayer autant que vous voulez, vous arriverez toujours au même résultat.

1- Alors que vous êtes assis, levez votre pied droit en l’air et faites-lui faire des cercles dans le sens des aiguilles d’une montre. Pas avec la jambe mais uniquement avec le pied à partir de la cheville.

2- Pendant que vous faites des cercles avec votre pied droit, dessinez le chiffre 6 dans les airs avec votre main droite.

VOTRE PIED CHANGERA AUTOMATIQUEMENT DE DIRECTION
Vous n’y pouvez rien, le cerveau a toujours le dernier mot sur la raison, les réflexes sont toujours plus aiguisés que le conscient. Voilà qui prouve l’utilité des psychologues qui connaissent bien ces mécanismes et qui savent les interpréter. Il n’y a rien de magique!

L’évêque d’Orléans nous met au défi!

Thursday, May 21st, 2009

Dans une déclaration récente, l’évêque de la ville d’Orléans, en France, y allait de propos pseudo scientifiques sur le condom et le SIDA et affirmait même certains faits qui contredisent l’état de la science. Comme nous savons tous que l’Église catholique n’est pas à jour dans ses renseignements scientifiques et dans son traitement des hommes et des femmes de science, c’est quand même un Pape qui a condamné Galilée pour avoir déclaré que le Soleil était au centre de l’univers et non la Terre… Nous voulons donc relever le défi posé par Monseigneur André Fort et lui donner un cours de condom 101.

Dans son entrevue à France Bleu Orléans le 26 mars dernier, Padre Fort déclarait à propos des condoms «que des gens soient un peu fâchés que j’ai pu alerter sur le fait que c’était pas la solution miracle, c’est leur problème». Il ajoutait «écoutez, les propos que j’ai tenus tenaient au fait que sur certaines boîtes il y a une indication pas fiables à 100%. On m’a dit que cette indication était aujourd’hui une indication pour empêcher les procès qui pourraient être faits», le journal ajoutant que ces mentions n’existaient pas. Or, il faut être irresponsable de la part d’un journal pour faire une telle affirmation car l’éminent évêque a raison! Peut-être qu’en France une telle mention n’existe pas, mais il est de notoriété publique en Amérique du nord que le condom ne constitue pas une barrière étanche à 100% et ce, pour de nombreuses raisons. Il peut se rompre ou se déchirer, techniquement, l’évêque a raison.  Sur chaque condom vendu au Québec il est d’ailleurs mentionné “Si utilisé selon le mode d’emploi…”, il existe donc un doute possible quant à son efficacité et l’évêque d’Orléans n’a pas inventé la mention.

André Fort avait choqué la communauté scientifique et politique en affirmant que «la taille du virus du sida (était) infiniment plus fine que celle d’un spermatozoïde». «La preuve est faite que le préservatif n’est pas une garantie à 100% contre le sida». Sur le premier point, l’évêque a encore raison et ce fait est confirmé par la communauté scientifique depuis longtemps. Le virus est beaucoup plus petit que le spermatozoïde oui, mais sur la seconde partie de son affirmation, il a tort. Le latex est une membrane lisse et synthétique. Contrairement aux anciens condoms, faits d’intestins d’animaux qui, eux, permettaient en effet à un virus de passer, le latex a une structure moléculaire si dense qu’il ne permet justement pas à des structures vivantes comme des bactéries ou des virus de passer au travers. En cela, la science a raison. Conclusion, malgré tous les défauts de l’Église, et ils sont nombreux, parfois même criminels, l’Évêque d’Orléans avait presque raison, mais il se trompait avec les condoms en intestin. Comme quoi le célibat des prêtres rend presque con!

Test VIH rapide gratuit à Mtl

Thursday, December 4th, 2008

Préoccupée par la situation endémique et épidémique du VIH et des ITS à Montréal, l’équipe des professionnels de la Clinique médicale l’Actuel propose un nouveau moyen pour encourager plus de gens à passer un test de dépistage du VIH. Depuis le 29 septembre dernier, la Clinique offre GRATUITEMENT un test RAPIDE du VIH qui permet de donner un premier résultat dans les 30 minutes qui suivent le prélèvement sanguin. Ce test est offert en priorité aux clientèles vulnérables, qui sont plus susceptibles de contracter le VIH, soit les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH), les utilisateurs de drogue injectable (UDI) et les travailleur-ses du sexe (TS).

La Clinique offrira RAPIDEMENT l’accès à un professionnel de la santé qui pourra administrer le test. Un médecin rencontrera le patient pour l’informer des résultats et, s’il y a lieu, lui offrir tout le soutien nécessaire. Ce test sera administré par l’équipe des professionnel-le-s de la Clinique médicale l’Actuel, l’une des équipes les plus réputées au Canada dans le dépistage et le traitement des infections transmises sexuellement. Cette stratégie s’inspire des récentes recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui propose, entre autres, le test rapide comme moyen alternatif et efficace de dépistage.

Est-ce vraiment gratuit ?
OUI, pour les hommes gais ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Il n’y a aucuns frais, ni pour l’administration du test du VIH RAPIDE ni pour la consultation avec le médecin. Cette dernière étant prise en charge par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Il est donc important pour le patient de se présenter avec sa carte d’assurance maladie. La personne qui ne possède pas de carte d’assurance maladie pourra aussi passer le test gratuitement, mais elle devra payer les honoraires de consultation. Une personne qui voudrait, lors de sa visite chez le médecin, passer un ou des tests de dépistage pour d’autres maladies (ITS), devra, s’il y a lieu, payer les frais de manutention et de transport des échantillons sanguins, qui sont de l’ordre de 20 $

Les résultats sont-ils fiables ?
OUI. Lors d’une primo-infection par du VIH-1, les tests de dernière génération (4e génération, test dit combiné ou combo) qui détectent les anticorps anti-VIH-1 et VIH-2 ainsi que la protéine de capside du VIH-1 (Agp24) sont positifs de 2 à 3 semaines après la contamination. Néanmoins, une période de 2 mois post-exposition est nécessaire pour conclure à la non-infection de la personne qui a été exposée au VIH. Le test rapide utilisé à la Clinique médicale l’Actuel est le test Medmira. Ce test de 3e génération, utilisé à la Clinique depuis 2005, est fiable à plus de 99 %. Ce test est approuvé par Santé Canada.