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Algérie: l’homosexualité, une lutte collective, par Nadia Agsous

Tuesday, October 22nd, 2013

Huff Post

“Je suis un jeune homosexuel qui paye au quotidien le prix fort de mon orientation sexuelle que je n’ai cessé de revendiquer sans honte. Car j’estime que c’est un droit élémentaire et indispensable au développement de ma personne et à mon épanouissement”.

C’est en ces termes, directs, francs et courageux, exprimés sur un ton déclaratif dénué de tout ambage que Zak O., journaliste, blogueur, militant LGBT et féministe, révèle publiquement son orientation sexuelle dans un texte intitulé “Premier manifeste public pour la dépénalisation de l’homosexualité en Algérie”.

Cette attitude qui relève de l’ordre de la parrêsia, terme d’origine grecque formé du pronom “pan” c’est-à-dire “tout”, et du verbe “rein” qui signifie “dire”, définit par Michel Foucault comme “le courage de la vérité”, met en lumière la volonté de Zak O., de sortir de l’ombre et de dénoncer ce qui relève de l’ordre du tabou et de l’interdit. D’autre part, “ce courage d’un dire-vrai” met en exergue sa détermination d’affirmer et d’assumer publiquement sa différence sexuelle prônant ainsi le droit des homosexuel-le-s d’exister.

A travers son manifeste, Zak O. pose l’épineuse question de la dépénalisation de l’homosexualité. Car selon les termes de la loi N° 82-04 du 13 février 1982, cette pratique est appréhendée comme un “acte contre nature” relevant de l’ordre du délit. Du point de vue des législateurs, ce comportement est assimilé, symboliquement, à un “crime” qui porte atteinte aux mœurs et à la pudeur notamment lorsque celui-ci revêt un caractère public. Ainsi, l’article 338 stipule que “tout coupable d’un acte d’homosexualité est condamné à un emprisonnement de deux mois à deux ans et au paiement d’une amende qui varie entre 500 à 2000 dinards”.

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Par ailleurs, cette même loi, dans son article 333, punit “toute personne qui commet un outrage public à la pudeur” et lui inflige une peine d’emprisonnement de deux mois à deux ans assortie d’une amende de 500 à 2000 dinards. La loi se veut encore plus répressive lorsque cet “outrage public à la pudeur” est commis avec “un individu du même sexe” puisque les peines encourues consistent en un “emprisonnement de six moi à trois ans et d’une amende de 1000 à 10.000 dinards”.

Ce positionnement juridique répressif revêt un caractère discriminatoire et porte atteinte aux libertés individuelles puisque les personnes visées sont jugées sur la base de leur orientation sexuelle et de leur appartenance à un groupe minoritaire qui, quotidiennement, fait l’objet d’homophobie. A la lumière de ces éléments, force est de souligner que les législateurs s’arrogent le droit de s’immiscer dans ce qui relève de l’ordre du privé et de l’intime.

Tout au long de son plaidoyer, Zak O. fustige la société civile, les “intellectuels, les artistes, les écrivains et la presse” mettant en exergue l’absence de soutien et de solidarité à l’égard des homosexuel-le-s :

“En Algérie chacun a son combat. Moi je suis solidaire avec tout le monde : les militants des droits de l’Homme, la cause des femmes, le combat pour les libertés démocratiques etc… En revanche, tout ce beau monde n’a jamais manifesté sa solidarité avec moi, pour mes droits…”

A travers cet extrait, Zak O. pose la problématique des représentations sociales et collectives à l’égard des homosexuel-le-s. En effet, dans leur grande majorité, celles-ci se caractérisent par une dimension négative qui attribue aux personnes qui entretiennent des relations amoureuses et sexuelles avec des partenaires de même sexe, un statut qui s’apparente à celui de “non personnes”.

Blâmée, honnie, rejetée, condamnée, l’homosexualité masculine notamment, est considérée comme une “déviance” voire une “maladie” qui nécessite soins, suivi médical voire enfermement. Stigmatisés, les individus concernés sont généralement affublés de surnoms argotiques qui laissent transparaître une perception péjorative, dépréciative, dévalorisante, injurieuse et très souvent moqueuse tels que “atay” (enculés), “halwa” (bonbon), “noksh”, terme péjorant qui équivaut à l’appellation de “pédé” qui selon Zak O. “est très vulgaire en Algérie”. La tendance de nommer les homosexuels en des termes féminins est également une pratique sémantique répandue. C’est ainsi que dans le vocabulaire courant, les homosexuels hommes se voient traiter de “mriwa” (femmelette), “Atika”qui désigne un prénom féminin.

Face à ces perceptions stigmatisantes, les individus qui se démarquent de la “norme” sexuelle dominante se voient contraints de vivre leurs amours dans l’ombre, loin des regards qui jugent et condamnent et à l’abri des rafles des policiers et gendarmes qui infligent à des couples homosexuels des humiliations publiques.”Lorsque ces derniers sont arrêtés, il sont très souvent emprisonnés dans des lieux ‘réservés’, en l’occurrence des “hangars” aménagés en “dortoirs dans les prisons à Alger et à Oran. Le plus connu étant le “cabanon” qui se situe à la prison de Serkadji à Alger”, témoigne Zak O., défenseur acharné de la communauté “LGBT” d’Algérie qui, ces dernières années tente de sortir de l’invisibilité et de s’organiser, clandestinement certes, pour la défense des droit des homosexuel-le-s et la reconnaissance de leur existence. Ces initiatives sont notamment l’oeuvre de jeunes hommes et femmes qui “instrumentalisent” Internet (Facebook, Twitter, blogs qui jouent un rôle important dans cette lutte revendicative.

Cette détermination d’acquérir une visibilité si virtuelle soit-elle par le truchement de la toile laisse transparaître l’idée de l’utilisation d’Internet comme un vecteur, voire un instrument de communication qui joue le rôle de journalisme citoyen. Son rôle est d’informer tout en favorisant une expression libre puisque les protagonistes exposent leurs idées, leurs témoignages, leurs luttes, leurs actions sans forcément révéler leur identité personnelle et sans crainte d’être jugés.

Dans ce type de configuration, Internet a une fonction libératrice contribuant à désinhiber les comportements et à encourager les attitudes spontanées qui sont majoritairement collectives puisque les revendications qui s’expriment au nom d’un “nous” collectif s’opèrent sur la base d’une appartenance à une “communauté”.

C’est ainsi que naquirent des groupements qui existent grâce aux réseaux sociaux: “le portail Gay d’Algérie”, l’association “Alouen” qui signifie en langue arabe “couleurs”, l’association Abu Nawas… Leurs objectifs consistent à lutter pour l’abrogation des lois répressives et discriminatoires à leur égard et contre la violence dont ils font l’objet, à favoriser le regroupement des homosexuel-le-s, à oeuvrer pour le changement des mentalités et pour la prévention du Sida et des Infections Sexuellement transmissibles (IST). Ces associations privilégient le travail en réseau aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie.

Le lancement d’une radio LGBT par Alouen ainsi que la célébration annuelle de la journée nationale des LGBT algériens au mois d’octobre (Ten Ten) sont quelques unes des actions entreprises par les organisations d’homosexuel-le-s algérien-ne-s qui militent dans l’ombre sur un mode majoritairement virtuel regroupant des individus qui partagent une cause commune. Et d’ailleurs, le “partage” est le thème de la septième édition de cette journée dont l’action a consisté à allumer une bougie à vingt heures en signe de solidarité avec la cause des membres de la communauté LGBT.

Premier manifeste algérien pour la dépénalisation de l’homosexualité

Sunday, September 8th, 2013

Algérie-focus.com

“En Algérie chacun a son combat, moi je suis solidaire avec tout le monde : les militants des droits de l’Homme, la cause des femmes, le combat pour les libertés démocratiques,etc… En revanche, tout ce beau monde n’a jamais manifesté sa solidarité avec moi, pour mes droits et revendications de la dépénalisation de l’homosexualité du code pénal algérien, qui condamne les homos en Algérie de 2 ans à 3 ans de prison ferme.”

Voici comment Zak Ostmane commence son manifeste pour l’homosexualité, le premier du genre en Algérie. Un manifeste public publié sur Facebook par le jeune activiste et qui fait couler beaucoup d’encre depuis le 4 septembre, date de sa mise en ligne.

Zak Ostmane y dénonce l’homophobie de la société algérienne, et les conditions dans lesquelles les homosexuels vivent en Algérie. Alors que dans plusieurs pays dans le monde, les gouvernements débattent de la question du mariage pour tous, l’Algérie emprisonne encore ses couples homosexuels. C’est l’article 338 du code pénal algérien qui régit cette pratique :

Tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2 000 DA soit de 5 à 20 euros et si l’un des auteurs est mineur de dix-huit ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 DA soit 100 euros d’amende.

Certains prendront pour cause l’incompatibilité de l’Islam avec l’homosexualité, alors que d’autres comme Zak pointeront plutôt du doigt le manque de tolérance des Algériens.

Zak se considère comme laïc. Il ne comprend pas comment des homosexuels de par le monde, et quelle que soit leur religion, peuvent se considérer comme pratiquants. Interrogé par Algérie-Focus.com, le jeune homme pointe une incompatibilité et une forme d’hypocrisie :

Si on considère que l’homosexualité est jugée comme péché par les trois religions monothéistes, pourquoi donc être homo et pratiquant en même temps ? Je pense que c’est contradictoire.

Pour l’instant, le manifeste de Zak est très bien reçu au sein de l’élite nord-africaine. Il a notamment été relayé par plusieurs militants des Droits de l’Homme tel que l’écrivaine algérienne Wassila Tamzali, la réalisatrice tunisienne Nadia Al Fanni, la journaliste danoise d’origine tunisienne Mouna Daadouche, l’universitaire tunisienne Raja Sen Slama, ou encore la bloggeuse tunisienne Lina Ben Mhenni. Des artistes algériens ont aussi apporté leur soutien à Zak. Sur la page Facebook qui contient le manifeste, les commentaires sont davantage contrastés : un encouragement pour une insulte.

Après la publication de son texte, Zak considère qu’il reste beaucoup de travail à fournir avant que la condition des homosexuels ne s’améliore réellement en Afrique du Nord. Lui espère s’envoler pour des contrées plus accueillantes, accusant la communauté LGBT de ne pas être assez mobilisée, “de trop faire la fête au lieu de se battre pour ses droits”. Profondément engagé, Zak Ostmane revendique son droit à la différence :

Personne, n’a le droit de dire à quelqu’un que son amour pour un autre être humain est immoral.

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Algérie – La communauté homosexuelle prépare son coming-out

Monday, October 8th, 2012

Slate Afrique

«Tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2.000 DA (5 à 20 euros). Si l’un des auteurs est mineur de moins de dix-huit ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10.000 DA (97 euros) d’amende», stipule le code pénal algérien selon le site Algérie Focus.

Dans ce pays où l’homosexualité est criminalisée, le mouvement Lesbien, Gay, Bisexuel et Transsexuel (LGBT) est à l’initiative d’une Journée Nationale depuis cinq ans, destinée à faire connaître ses revendications.

Chaque 10 octobre depuis 2007, les Algériens sont ainsi invités à allumer une bougie à 20 h précises pour témoigner de leur soutien à la communauté gay. Un simple geste pour indiquer «qu’il existe bel et bien des homosexuels en Algérie» selon le site Algérie Focus

Cette année, l’évènement baptisé «Tenten 2012» sera l’occasion pour le mouvement LGBT de se retrouver: «Notre communauté a besoin de se rassembler autour de cette cause, d’y croire et de s’harmoniser pour constituer une force de proposition» a expliqué l’association Alouen, qui parraine l’évènement, au site Algérie Focus.

«En effet, notre action a pour objectif de mobiliser les lesbiennes, gays, bisexuels(les) et transsexuels(les) algériens pour se battre afin que cessent les inégalités».

La mobilisation autour de cette journée s’organise également sur les réseaux sociaux, afin de faire connaître les revendications du mouvement LGBT et de faire réagir les Algériens aux débats suscités pour l’occasion.

https://www.gayglobe.us

Le danger vient des séropositifs qui s’ignorent

Tuesday, November 29th, 2011

Elwatan.com
A la veille de la célébration de la Journée mondiale du sida, le 1er décembre, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) rend publique une enquête sur les malades atteints du sida en Algérie.

Menée de juillet à septembre 2011, cette étude a touché 65 malades issus de plusieurs wilayas – Alger, Tamanrasset, Chlef, Annaba, Souk Ahras, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Guelma, Hassi Messaoud, El Tarf, Médéa, Djelfa, Tiaret, Saïda, Béchar et Adrar. 52% de ces patients sont de sexe masculin et 48% de sexe féminin. 40% sont âgés de 30 à 39 ans. Ces personnes interrogées sont sous traitement antiviral. Cela même si près du quart se plaint du manque de médicaments généré par les ruptures de stocks.
Les résultats de l’enquête ont révélé que le premier lieu de contamination, chez cette population de malades, est le domicile conjugal avec un pourcentage de 23%, suivi du cabinet du dentiste (1,6%), de la prison (1,6%), lors d’un voyage à l’étranger (12%) et dans la rue (8%). Quant aux modes de contamination, l’enquête a confirmé que le virus d’immunodéficience humaine (VIH) se transmet principalement par voie sexuelle avec un taux de 90,5%. La toxicomanie sous forme de drogues injectables vient en second avec 6,5% puis suit l’homosexualité avec 3%.

Un quart des malades interrogés ont été contaminés par leur conjoint, ce qui témoigne de l’importance des contaminations hors mariage et leur rôle dans la transmission de la maladie à un membre du couple, commente la Forem, en déclarant que «les dérives du sexe ne sont pas modulées par l’école puisque les personnes atteintes ont majoritairement un niveau scolaire satisfaisant».
Il est important de prendre en considération le danger que présente la consommation de drogues dures, qui est en augmentation.
L’enquête a également mis l’accent sur le problème des séropositifs qui s’ignorent et sont dans la nature, car ces résultats ont montré que la moitié les personnes interrogées ont découvert accidentellement leur maladie. C’est à travers des bilans médicaux prescrits pour des maladies chroniques ou des interventions chirurgicales dans les 20% des cas. «Les séropositifs constituent aujourd’hui le principal danger de contamination et de transmission du virus dans notre société, d’où l’intérêt des campagnes de prévention et de la sensibilisation à l’utilisation des préservatifs», recommande la Forem.

Atteinte au secret médical

Concernant l’aspect lié à la relation malade/soignant, l’enquête déplore une insuffisance dans le respect du secret médical et de la prise en charge. Des malades ont été informés de leur atteinte de par le VIH par des personnes non habilitées, ce qui induit directement des traumatismes chez 46% des personnes atteintes, une phase de tristesse prolongée chez 21% alors que seuls 17% ont pris la chose normalement. Ainsi, plus des deux tiers des personnes concernées par l’enquête soulignent leur désarroi au moment de l’annonce de leur contamination. A cela s’ajoute leur abandon par leur famille (35%) dans plus d’un tiers des cas et par leurs amis (64 %) dans plus des deux tiers des cas. Ce qui souligne l’importance de la prise en charge psychologique, qui a fait défaut dans un quart des cas et a été considérée comme médiocre par près de la moitié des malades qui en ont bénéficié.

A propos de la prise en charge thérapeutique, 27% d’entre eux estiment qu’elle est mauvaise et 22% se plaignent du manque de médicaments et des mauvais rapports avec les médecins et les infirmiers. Le poids social de la maladie reste encore énorme, souligne la Forem. 85% des personnes interrogées estiment que le comportement des gens change dès qu’ils apprennent qu’ils sont atteints du sida et 74% des malades n’osent pas en parler. La majorité des malades pensent que la société est intolérante avec eux. Ils revendiquent tous plus de confiance de la part des soignants, une plus grande compréhension de la société, le sida étant devenu une maladie comme une autre. Ils souhaitent que le secret médical soit préservé, comme le stipule la loi. Ils demandent enfin plus de respect.

Prévention contre le sida : L’Association Aids Algérie s’implique

Thursday, July 7th, 2011

elmoudjahid.com

15.000  dépliants et brochures seront distribués au niveau des plages à partir d’aujourd’hui.

Les efforts considérables sont consentis pour  lutter contre le sida, ce mal du siècle qui ne cesse de faire des victimes,  dans le monde.
En effet, les pouvoirs publics, les associations, les médias ainsi  que les imams  misent sur la sensibilisation pour freiner ce fléau. Il faut dire que la prévention constitue désormais le seul rempart contre  cette  maladie. Certes  l’Algérie  est classée à épidémie peu active,  néanmoins,  sa situation géographique ainsi que l’accroissement important des flux migratoires vers le nord augmente  les risques de son exposition à ce fléau.   Les plages  qui accueillent chaque été des milliers d’estivants restent  des  lieux privilégiés pour  transmettre le message.  Aussi,  dans le cadre de la mise en œuvre du plan national stratégique IST/VIH/SIDA pour 2008/ 2012, l’association AIDS Algérie  qui s’est engagée à améliorer la qualité d’intervention en termes de prévention auprès des groupes vulnérables,  organise, une campagne itinérante, du 5 au 15 du mois en cours au niveau des plages de la wilaya d’Alger. Cette opération, en fait, qui s’inscrit dans le cadre  du projet « renforcement de l’accès à la prévention du VIH auprès des populations vulnérables », financé dans le cadre du programme de coopération  Algérie/ FNUAP, de concert avec l’ONUSIDA touchera ainsi plusieurs plages pour  améliorer l’accès à une information de qualité pour le public ciblé pour un changement des comportements mais aussi réduire les risques de transmission.
Lors de cette campagne, des stands seront installés et animés  sur  cette épidémie par des  représentants de l’association qui comptent  atteindre prés de 15.000  personnes.
Des brochures, des dépliants et des affiches seront ainsi distribués aux estivants durant toute la période de la campagne. Ce contact direct avec les estivants, en fait, permettra de vulgariser davantage cette maladie qui reste un tabou. Il faut souligner que les résultats des études et des enquêtes réalisées ces dernières années  démontrent que  les prévalences  élevées d’infection VIH,  ont pour origine l’insuffisance de l’information chez les femmes, à titre indicatif pour la catégorie des femmes âgées  entre 15 et 49 ans, seules 15,4% ont une bonne connaissance   du sida et des modes de transmission. Une étude réalisée en 2010 a fait ressorti que  peu de jeunes universitaires moins de 3% maîtrisent toutes les connaissances et rejettent les fausses idées relatives à la transmission du virus.

52- Un nouveau mouvement gai algérien

Saturday, December 18th, 2010

Un tout nouveau groupe gai vient de voir le jour en Algérie et souhaite, par son action bé- névole, faire abolir les lois 333 et 338 du code pénal algérien qui criminalisent les actes ho- mosexuels.
Le groupe communautaire a d’ailleurs annoncé qu’il décré- tait le 10 octobre comme jour- née nationale de revendication des droits homosexuels en Algérie et souhaite convaincre le gouvernement que l’homo- sexualité est normale. On peut rejoindre le représentant du groupe par courriel à nuage_ dansant_dz@hotmail.com.