Archive for November, 2013

COURRIER DES LECTEURS 94

Friday, November 29th, 2013

Gay Globe Magazine

Est-ce que Gay Globe offre des rabais sur les CD de Disques A Tempo si on commande directement?
Louise L. Mascouche

Bonjour Louise, en fait cela nous est impossible vu le prix très accessible déjà offert soit directement sur notre site ou par notre distributeur officiel Cdbaby.com, qui offre aussi la livraison rapide à peu de frais. Il y a toutefois moyen d’obtenir un rabais sur les achats de plus d’un CD, vérifiez sur le site lors de votre commande.

Cela dit, depuis quelques mois et particulièrement depuis la sortie du 4ème CD de Disques A Tempo, de nombreux sites Internet de piratage ou de partage de fichiers offrent l’ensemble du contenu des CD gratuitement, comme Myspace ou quelques autres portails français. Sachez que ces versions sont illégales et les posséder sur son ordinateur constitue un crime. Souvent, les responsables se retrouvent devant les tribunaux et s’exposent à des amendes assez importantes…

En plus, dès que nous avons connaissance de l’exploitation de nos produits sans droit, nous agissons rapidement. Il est donc toujours préférable de ne pas télécharger des fichiers illégaux et de tout simplement acheter le CD qu’on désire au meilleur prix possible et Cdbaby.com se fera un plaisir de vous assister de façon tout à fait légale.
Roger-Luc Chayer, Éditeur
J’ai remarqué que votre revue était très populaire dans notre salle d’attente de service de santé pour personnes homosexuelles en région, elle se fait voler dès qu’elle arrive et cela cause un préjudice aux autres qui voudraient la lire mais qui n’y ont pas accès vu sa petite quantité. Est-ce possible de recevoir la revue en paquet de 20 pour nos clients?
Clinique Méd., Rouyn

Oui tout à fait, les cliniques peuvent, plutôt que de s’abonner à l’unité, demander un abonnement corporatif avec un nombre prédéterminé de revues qui seront acheminées à chaque publication via le service postal de Voyageur. Il suffit par la suite d’aller chercher son paquet au terminus d’autobus. Les quantités peuvent aller de 20 à 100. Et puis il y a le site Web de Gay Globe qui offre toutes les revues publiées intégralement en PDF et qui restent en archives pour ceux qui veulent lire nos dossiers antérieurs, le tout au:
www.gayglobe.us
Roger-Luc Chayer, Éditeur

J’apprécie tellement vos alertes santé, une formule qui me permet de découvrir quelque chose de nouveau et de réellement actuel, continuez svp.
Grant K., Montréal

C’est en effet une des sections les plus populaires autant dans le magazine papier que sur la version Web. Elle est là pour rester…
Roger-Luc Chayer, Éditeur

JULIEN, TOI QUI PRÉFÈRES LES HOMMES Publication exclusive du livre de Caroline Gréco

Friday, November 29th, 2013

Caroline Gréco

Épisode numéro – 16
«Pas de problèmes. Je sors aussi mais avec papa et donc avec son auto.» Super ! Viens, il faut que je te raconte ce qui m’est arrivé hier, une histoire de dingue, vraiment je ne m’attendais pas à cela. J’espère que je ne vais pas te choquer. Tu sais comment je suis : quand il m’arrive quelque chose, il faut que je le raconte, sinon je suis trop malheureux.
« Donc, il y a un nouveau bar qui s’est ouvert près du Cinéma Rex. C’est un endroit très joli : il est décoré comme un intérieur de vieux bateau. Tout est en acajou verni, sur les murs des lanternes en cuivre donnent une lumière douce et elles sont entourées d’objets typiquement marins : compas, baromètres, et quelques casques de scaphandriers. Le bar, comme une vieille coque, est décoré à la poupe par une très vieille barre à roue et à la proue par une ancre. Il ne manque au barman que la casquette du capitaine !»
«Dans un certain sens, Mathieu le barman, essaie de conduire son embarcation un peu spéciale, secondé par Jean le videur. Il faut montrer patte blanche si l’on veut que l’on vous ouvre : Jean est là pour barrer la route aux clients indésirables.»
« Il y a deux jours, j’ai été boire un pot avec Marc et l’endroit m’a beaucoup plu par son élégance, son ambiance jeune et sympathique. J’ai rencontré d’autres copains. Nous avons beaucoup parlé de Vincent, qui est danseur et va quitter la ville parce qu’il a décroché un contrat fabuleux avec l’Opéra de Paris. Le directeur l’a vu danser ici et tout s’est fait très vite.

Vincent déménage la semaine prochaine. Nous sommes un peu tristes de le voir partir, mais heureux pour lui de cette chance inouïe : il l’a bien méritée.»

«Nous organisons une soirée d’adieu pour fêter son contrat fantastique, le week-end prochain. Nous avons aussi fait des projets pour aller le voir, mais tu sais comment c’est : la vie de tous les jours et les obligations du travail… on se reverra, c’est sûr, mais il va s’éloigner et je le perdrai petit à petit.»

«Avec les copains, il y avait un garçon que je ne connaissais pas : Kevin. Quelle beauté ! Brun, les yeux foncés, un visage fin, pétillant d’intelligence, grand, élancé: il a exactement ma taille.

J’ai un peu parlé avec lui, nous avions envie de nous revoir plus tranquillement, nous nous sommes donnés rendez-vous hier soir, même endroit, même heure. Je suis arrivé un peu en avance. Tu sais, je n’aime pas entrer tout seul dans un lieu public : tous ces yeux, tous ces regards qui ne vous lâchent plus dès que la porte s’ouvre.

En général, je me précipite vers la première place vide, vite, pour disparaître et me confondre dans la fumée des cigarettes, n’être plus qu’une tête parmi tous ces clients. Ce qui me met à l’aise, passé le premier moment, c’est que je rencontre souvent quelque connaissance.» « Au bar, il y avait une fille magnifique. Étrange, pour un lieu presque exclusivement masculin. Cette fille m’intriguait car elle me rappelait quelqu’un. Je cherchais qui, en la dévisageant avec insistance. Au bout d’un moment, je la vois venir vers moi. Déconcerté et inquiet, je me demande quelle attitude adopter. Et puis tout à coup, ça y est, je reconnaissais la fille : c’est le copain avec qui j’avais rendez-vous!»
«Je suis sans paroles, submergé de honte, car toute la salle nous regarde et tous suivent des yeux le travesti. Embarrassé et furieux, je lui dis qu’habillé et maquillé comme ça, il ne m’intéresse pas du tout. Il aurait pu me prévenir ! Je quitte les lieux en colère.
«J’ai horreur des travestis, des folles. Ils me répugnent : tu es une fille ou alors tu es un garçon, mais pas entre les deux. J’aime les situations claires, et puis, moi, je suis un homme et je veux un homme, pas un fantoche aux allures indéfinissables!» Songeuse, je contemplais Julien. Je n’avais encore jamais pensé aux travestis. Quel problème nouveau pour moi! Je pouvais m’estimer heureuse de ne pas devoir l’affronter ! Julien ne pouvait pas lire dans mes pensées, il a terminé son récit en souriant et en disant: «C’était une histoire rigolote, tu ne trouves pas?
- Oui, Julien, oui, rigolote…»

Julien est là avec Jean, son copain que je connais bien. Tous les deux, ont l’air soucieux. Jean d’habitude souriant quand il vient à la maison, est là, devant moi, pâle, les traits tirés. Il me donne l’impression d’avoir encore grandi, tellement il se tient raide et droit. Il secoue sa tête et ses longs cheveux bouclés s’agitent dans tous les sens: «Caroline, j’ai besoin de vous.» Intriguée et pour casser cette ambiance lugubre, je les prends affectueusement chacun par un bras et je les entraîne vers la cuisine: «Allons, mes enfants, venez boire un café et dites-moi tout!»
Jean, silencieux, s’installe. Julien me jette un clin d’œil complice et me dit: «Ah bon?»
Alors Jean prend la parole avec véhémence, mais sa colère cache mal sa déception et sa tristesse.
«J’ai parlé avec mes parents hier : je n’en pouvais plus de leur cacher mon homosexualité, ça devenait insupportable, d’autant plus que je pensais qu’ils avaient des doutes… Donc j’ai parlé. Ils ont très mal pris ma confidence.  Bon sang, mais ne peuvent-ils pas comprendre que je veux vivre ma vie?»
Il s’est levé, est allé jusqu’à la fenêtre. Pendant un long moment, il a observé les voitures qui passaient dans la rue, sans dire un mot: il luttait contre les larmes. Julien m’a regardée, je lui ai fait signe de le laisser tranquille un moment. Nous étions silencieux tous les trois. Jean est revenu s’asseoir en face de moi.
«Caroline, est-ce que cela est normal qu’ils fassent toutes ces histoires, parce que je leur ait annoncé mon homosexualité? J’aurais pu me taire, d’autant plus que je n’habite plus avec eux. Ils n’en auraient rien su. Mais voilà, j’ai voulu être franc et sincère : ce sont mes parents. Je me culpabilisais déjà assez, je me traitais de lâche parce que je n’avais pas le courage de le leur dire… Et voilà comment je suis récompensé! Si j’avais su… Bonjour les parents!»
«Justement, Jean, bonjour les parents!»
Il m’a jeté un coup d’oeil inquiet: «Caroline, je ne vous comprends pas.» Jean, mettez-vous à leur place! «Et à la mienne, qui s’y met?»

Attendez, laissez moi vous expliquer : Jean, lorsqu’un enfant vient au monde, on ne pense pas qu’un jour il pourra être homosexuel. Vous avez peut-être remarqué qu’on lui souhaite une vie longue et heureuse. Et l’on pense inconsciemment déjà à sa descendance !

Avoir des enfants à son tour, c’est continuer la chaîne, un peu magique, de la vie, une vie qu’on lui souhaite belle et facile.
«Les enfants ne me manquent pas – à murmuré Jean – je n’ai pas envie d’en avoir!»

Laissez-moi continuer. Je comprend tout à fait que vous ne vouliez pas d’enfants. Cela n’est pas une obligation, il y aussi des couples qui n’en veulent pas. Les enfants dérangent, posent beaucoup de problèmes, il faut les supporter, discuter, les faire obéir… et accepter qu’ils ne suivent pas l’exemple de papa et maman, qu’ils deviennent musiciens alors que les parents les voudraient architectes ou comptables alors qu’on les imaginait ingénieurs… Quand un enfant attendu arrive, peu importe qu’il soit beau ou moche, cet enfant c’est la plus grande merveille du monde, pour les parents. Jean, vous avez certainement déjà vu le regard de jeunes parents sur leur petit: quelle adoration! C’est formidable!

Un jour, cet enfant vous dit: «Je suis homosexuel.»
Mettez-vous  un instant, si vous le pouvez, à la place des parents. Il faudrait qu’ils acceptent cela tout simplement! Mais alors, Jean, si cela était si simple, pourquoi ne l’avez-vous pas dit tout de suite à votre père et à votre mère, lorsque vous en avez été sûr? Pourquoi attendre quelques années?   Vous vous demandez pourquoi  ils se mettent en colère. Vous ne comprenez pas?
Jean regardait ses mains et se taisait. Au bout d’un long moment, il m’a regardée: «Je suis   homosexuel et je leur fais honte.» Pourquoi ?
«Parce que je suis dans un monde  qui leur est inconnu et qui leur fait peur!» «Parce que vos parents vous aiment!»
Jean m’a regardée d’un drôle d’air. Peut-être pensait-il que j’étais devenue complètement folle! J’ai répété: «Parce qu’ils vous aiment! Parce qu’ils sont tellement surpris par cet aveu, parce qu’ils ont peur pour vous. Ils savent que vous n’avez pas choisi une voie facile: on se moque souvent d’un homosexuel. La nature nous crée homme et femme   pour la continuer.

Vous, vous êtes sur une  voie différente et cela dérange beaucoup: vous avez d’autres habitudes, une autre façon   de voir les choses et les gens, une autre manière de fonctionner.

Vous savez, Jean, quand une situation nous choque ou nous dépasse, on s’en défend plus facilement par la moquerie. Vos parents savent qu’étant homosexuel vous allez  être exposé à des railleries, vous allez être montré du doigt, on rira de vous, on vous singera: vous en souffrirez. Les parents ne souhaitent que le bonheur de leurs enfants, c’est très dur pour eux aussi de vivre cela.

«Quelle exagération! A dit Jean. Les homosexuels sont de plus en plus acceptés maintenant.
Alors, Jean, pourquoi cachez-vous vos tendances et vous ne dévoilez que devant des amis sûrs?
Julien avait écouté jusqu’ici sans dire un mot:
«Alors, maman, nous sommes maudits »!

Suite de cette publication dans notre prochaine édition…
Pour lire l’oeuvre de
Caroline Gréco intégralement,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/Julien

Homosexualité, tentative de suicide… Wentworth Miller se confie dans «Out Magazine»

Friday, November 29th, 2013

(Closermag.fr)

Après avoir fait son coming-out en août dernier, Wentworth Miller avait, quelques jours plus tard, confié qu’il avait tenté de mettre fin à ses jours durant son adolescence alors qu’il luttait avec sa sexualité. Si la star est aujourd’hui bien dans sa peau, elle a connu une période difficile à l’âge de 15 ans. «Je me souviens m’être senti coupable après avoir essayé de me suicider. C’était comme avoir fait une erreur ou avoir échoué à un examen», raconte-t-il à la publication, dont il fait la couverture. «J’étais à cette époque très tourmenté», poursuit le comédien aujourd’hui âgé de 41 ans. Wentworth Miller a publiquement révélé son homosexualité après avoir refusé de participer à un festival de cinéma en Russie.

MA VIE EN PRISON Le début de la fin!

Friday, November 29th, 2013

Stéphane G.

Au moment où j’écris ces lignes, il ne me reste que 60 jours avant la fin de ma sentence. Et les exigences de publication font en sorte que lorsque les lecteurs de Gay Globe liront cette chronique, je serai très près de ma sortie du «Department of Corrections» de l’État de la Floride, possiblement quelque part en attente des procédures de déportation au Canada.

Je suis extrêmement fébrile. Après plus de 10 ans d’incarcération au Québec et en Floride, j’ai peine à croire que tout cela s’achèvera bel et bien au cours des prochains jours. Très bientôt je retrouverai cette chère liberté qui me permettra à nouveau de pouvoir choisir, CHOISIR! Un mot que j’avais presque oublié.

J’aurai passé les 10 dernières années à ne pas avoir le choix. Ne pas choisir quoi et quand manger. Ne pas choisir avec quoi me vêtir, ni à quelle heure j’éteignais la lumière pour aller me coucher, ni quand je la rallumais pour me lever. Ne pas choisir où aller et venir, ni quand me rendre à la cantine ou dans la cour de récréation. Tous mes choix étant dictés jour après jour par les autorités de la prison. Le seul choix qu’on m’aura laissé est celui de réagir devant ces manques de choix. Et la perspective d’avoir bientôt à faire face à une innombrable possibilités de choix m’apparaît quelque peu dérangeant, même apeurant. Je m’apprête à «ré-entrer» dans la société. Une expression un peu froide, même clinique à première vue, mais quand on y pense bien, c’est sûrement le meilleur terme. Cela me rappelle que de retourner dans la société après un séjour en prison, c’est un peu comme la navette spatiale revenant sur Terre après un voyage dans l’espace. Tout le monde a entendu dire que la phase de «ré-entrée» est la plus dangereuse de tout le voyage spatial.

Bien des choses risquent de mal tourner pour la navette à ce moment-là. Elle peut descendre trop vite et se consumer dans l’atmosphère. Elle peut s’écraser sur Terre à la moindre erreur de calcul. Pour qu’une «ré-entrée» soit réussie, le plan doit être bien pensé. Un plan sécuritaire qui assure un retour à la maison sans problème ou ombrage.

C’est un peu la même chose pour un détenu retournant dans la société. Après un certain temps d’incarcération, nous ne sommes plus ajustés à l’atmosphère du monde extérieur.
Nous pouvons faire les choses trop rapidement ou impulsivement, sans calcul et tout simplement nous écraser en nous consumant. Chaque détenu retournant à la maison a besoin de deux choses: Une profonde vision d’espoir et des attentes réalistes. L’espoir sans attentes réalistes n’amène que des pensées mélancoliques suivies de déceptions. C’est pourquoi depuis plusieurs mois, voire même quelques années, j’ai commencé à me préparer à mon retour en société.

À ce jour, la planification de mon retour au Québec va bon train. Je sais où et avec qui je vais habiter. J’ai déjà un travail qui m’attend et je sais exactement de quoi sera fait le premier jour de mon arrivée.

Lors du dévoilement de ma véritable identité et grâce à l’aimable collaboration de Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Magazine, j’accorderai une entrevue TV en profondeur qui me permettra d’expliquer au grand public les raisons de mon incarcération. Une confession libératrice des crimes commis qui m’auront valu plus de 10 années d’emprisonnement. Cela me permettra de remettre certains pendules à l’heure et de pouvoir passer à autre chose l’âme en paix. Cette préparation m’est possible grâce au temps qui m’est accordé ici en prison. Le temps est un luxe que j’ai choisi d’utiliser à bon escient. J’ai choisi d’utiliser mon temps pour m’améliorer, approfondir mes connaissances intérieures et extérieures, acquérir sagesse et perspicacité et pour me bâtir une force physique et émotionnelle que je ne possédais pas auparavant.

Je me suis demandé de quelle façon je voulais revenir parmi «le monde». Est-ce que j’allais devenir un homme responsable de ses gestes, de ses pensées, de ses émotions et de ses relations avec les autres?

La préparation de mon retour n’est que la partie agréable de ce voyage. La prochaine étape sera de mener mon rêve à la réalité. C’est à ce moment-là que tout ce que j’aurai appris et assimilé durant ces dernières années sera mis à rude épreuve. Mais ma vision est claire. Mon plan est ferme, spécifique, atteignable et mesurable. Plus que jamais, je suis déterminé à réussir ce retour à la liberté tant souhaitée. Au risque de faire cliché, je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que plus jamais je ne reviendrai en prison, du moins, pas comme détenu.

Un ami m’a dit un jour que l’on reconnaissait la grandeur d’un homme à sa façon de se relever après être tombé. Et bien, ouvrez grand vos yeux et regardez-moi me relever car comme le chantait si bien notre diva nationale Diane Dufresne, je n’ai qu’une chose à vous dire: «Tiens-toé ben, j’arrive!».

NDLR: Il a été convenu depuis longtemps avec Stéphane G. que son identité serait révélée exclusivement lors d’une émission diffusée sur Gay Globe TV et tournée dès son retour, une sorte de documentaire sur ce qui a mené Stéphane à purger une si longue peine. Il a aussi été décidé de supporter Stéphane dans sa «ré-entrée»…

NOUVELLES BRÈVES Les petites nouvelles de partout

Friday, November 29th, 2013

Mise au point du SPVM 22 (Village gai de Mtl)
sur certaines agressions «homophobes».
(Gay Globe Magazine – Photo: SPVM 22)

Le Commandant Vincent Richer du poste de quartier 22, dans le Village gai de Montréal, en entrevue avec Gay Globe le 20 novembre dernier, souhaitait faire une petite mise au point sur les cas récents d’attaques «homophobes» ou violentes, celle devant le Sky particulièrement, et déclarait que dans ce cas précis, l’appel était entré au 9-1-1 à 3h35 du matin, les policiers arrivant sur les lieux à 3h38, prouvant que certains reproches formulés quant aux délais d’intervention sur cet événement sont infondés dans les faits.

Quant à ce courriel reçu d’un lecteur se plaignant que des transactions de drogue se font directement chez son voisin, à toute heure du jour ou de la nuit et que malgré ses demandes aux policiers, personne ne retourne ses appels, le Commandant Richer nous assure que tous les appels aux policiers sont importants, que les signalement sont toujours pris au sérieux et qu’il ne faut jamais hésiter à communiquer ses plaintes aux policiers soit par le 911, soit en personne au poste 22 situé sur Papineau ou directement par courriel à partir de la page Web du poste, au http://www.spvm.qc.ca/fr/pdq22. Dans le cas présent, le Commandant nous informait qu’il allait donner suite personnellement à la plainte de notre lecteur. Enfin, Monsieur Richer nous a informé de la sortie bientôt du nouveau plan d’intervention dans le Village, Gay Globe Magazine en fera la publication dès que possible.

Une avancée pour les
homosexuels persécutés
(Geoado.com)

La Cour de justice de l’Union européenne vient de rendre une décision importante: dorénavant les homosexuels persécutés dans leur pays pourront demander le statut de réfugiés au sein de l’Union européenne, mais sous certaines conditions.

L’homosexualité est encore interdite dans 78 pays et dans 6 pays, la Mauritanie, la Somalie, le Soudan, le Nigeria, L’Arabie Saoudite et l’Iran, elle est passible de la peine de mort. Le fait d’être homosexuel est un délit puni par la loi, et les peines peuvent aller de la simple amende à la peine de mort.

Néanmoins, ce qui semble plus compliqué, pour ces personnes, qui demanderont le droit d’asile, sera de prouver les actes homophobes dont elles ont été victimes dans leur pays. Parce que, dans la majorité des cas, elles sont obligées de cacher leur homosexualité.

Richard Bergeron
gagnant officiel!
(Gay Globe Média)

Le chef du Parti Projet Montréal, Richard Bergeron, a finalement gagné son élection dans Ville-Marie, plus particulièrement dans le district de St-Jacques qui comprend le Village Gai, suite à un dépouillement judiciaire en Cour Supérieure.
À la demande du candidat d’Équipe Coderre Philippe Schnobb, le Tribunal a donné gagnant Richard Bergeron par une majorité de 36 votes.
Monsieur Bergeron représentera donc officiellement les gais de Ville-Marie au Conseil d’arrondissement dont le Maire sera…
Denis Coderre!

L’Intermarché Boyer récompensé par la Chambre de Commerce Gaie du Québec

Friday, November 29th, 2013

(Gay Globe Média)

C’est lors de la présentation des récipiendaires du Gala Phénicia, organisé par la Chambre de Commerce Gaie du Québec, que les deux patrons de l’Intermarché Boyer, situé sur la rue Mont-Royal Est à Montréal, ont su qu’ils étaient les grands gagnants d’un prix «Phénicia» le soir même de la présentation. Franck Hénot et Danny Thérrien sont deux patrons très impliqués dans leur communauté via leur vision du commerce, leur infolettre, leur présence dans de nombreux médias sociaux et leur partenariat depuis quelques années avec le Magazine Gay Globe dans lequel ils publient une chronique culinaire exclusive et audacieuse. Bravo À Franck et à Danny!

Alice Nkom récompensée pour son combat en faveur des homosexuels

Friday, November 29th, 2013

(Dw.de)

La section allemande d’Amnesty International a décerné son prix des droits de l’homme à la juriste camerounaise Alice Nkom. Un prix, pour récompenser son engagement pour la défense des droits des homosexuels.  Alice Nkom mène depuis plusieurs années déjà son combat. Être homosexuel au Cameroun, n’est en effet pas bien perçu et est même pénalisé. Malgré les menaces et intimidations dont elle fait l’objet, Alice Nkom poursuit son action au sein de l’organisation ADEFHO qu’elle a créée en 2003 pour fournir entre autres des soins médicaux, un soutien psychologique et une assistance juridique. Selon Me Nkom des avancées sont à noter et la législation devrait évoluer.

POST-ÉLECTIONS Les gais seront bien représentés à Montréal

Friday, November 29th, 2013

Roger-Luc Chayer

Voilà, les jeux sont faits, les montréalais se sont exprimés et par un concours de circonstances exceptionnel, pratiquement imprévisible, les deux plus fortes personnalités de Montréal seront face-à-face sur deux terrains, et il implique la communauté gaie!

Tout d’abord, le Maire Denis Coderre, qui a emporté l’élection au niveau de la ville centre, n’a pas réussi à obtenir la majorité des conseillers, il sera donc un Maire avec les pleins pouvoirs et les prérogatives liées à la fonction mais son conseil municipal central sera minoritaire.

Face à lui, toujours dans la ville centre, le chef de l’opposition sera Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, qui aura donc la presque balance du pouvoir obligeant le Maire Coderre à toujours devoir obtenir le consentement de M. Bergeron sur toutes les résolutions qu’il voudra présenter.

Alors qu’à l’hôtel de ville, M. Coderre dirigera Montréal et Monsieur Bergeron sera chef de l’opposition officielle, voilà que les deux mêmes hommes forts de la métropole pourront s’affronter dans l’arrondissement Ville-Marie puisque par défaut, le Maire de Montréal est aussi automatiquement Maire de Ville-Marie, et que le chef de l’opposition Richard Bergeron y a été élu via sa colistière dans le district de St-Jacques, un des districts de l’arrondissement Ville-Marie.

Vous arrivez à y comprendre quelque chose? À tous les niveaux, les deux personnages devront représenter la communauté gaie puisque Ville-Marie comporte le Village gai et que St-Jacques est le Village gai en grande partie. Espérons que l’arrivée de nos deux représentants changera la donne alors que l’ex Maire Tremblay ne voulait plus rien savoir de notre communauté. Qui vivra verra…

AGRESSION À MTL Être la victime à la télévision…

Friday, November 29th, 2013

Raoule Nadeau

Sissi de la Côté s’est retrouvée malgré elle au centre de l’actualité: elle fait partie des six femmes agressées physiquement et verbalement le 16 novembre au soir à Montréal.

Étudiante à l’université Concordia, Sissi est avant tout une admiratrice inconditionnelle de l’actrice Bianca Gervais. Dans la description de son blogue personnel (www.Sissidelacote.tumblr.com), elle déclare avec humour que son but ultime est de démontrer à son idole «tous les bienfaits du lesbianisme».

C’est par ses articles ponctués de réflexions profondes et de pensées rigolotes que j’ai fait sa connaissance.

Cette semaine pourtant, Sissi est un nom dans un journal, une discussion à la télé. Elle et ses amies ont été victimes d’un crime haineux lesbophobe. À la base, Sissi n’avait pas l’intention de se présenter aux États généraux de l’action et de l’analyse féministe, mais elle a fait le déplacement pour assister à la conférence à propos de la construction de personnages féminins dans le théâtre. Écrivaine, elle a elle-même pour ambition d’un jour créer des histoires avec des personnages lesbiens qui s’écarteraient du cliché de la fin dramatique: «Je veux écrire des personnages qui font vivre l’histoire, plutôt que des personnages qui vivent l’histoire».

À l’angle de Maisonneuve et St-Denis, elle et son groupe, composé en majorité de femmes lesbiennes, sont interpellées par des hommes inconnus. Elles se font traiter de «lesbiennes sales». La situation se dégrade rapidement. Sissi est témoin impuissante pendant que son amie se faire rouer de coups: « J’ai ramassé leur sac et j’ai figée. Mon cerveau fonctionnait au maximum, j’observais ».
De retour au sommet, les femmes racontent leur histoire. Le sommet publiera un communiqué pour dénoncer la violence lesbophobe et homophobe, et c’est à partir de là que Sissi et ses amis se retrouveront au milieu de l’attention médiatique.Sissi est surprise de la façon dont on parle des agresseurs dans les journaux: «On ne dit jamais que les agresseurs sont blancs». Les journalistes semblent avoir une réticence à avouer que l’homophobie peut aussi être présente chez les Québécois blancs «en provenance de Valleyfield», comme dans le cas présent.

Sissi se demande pourquoi ces hommes pensent que les lesbiennes sont l’ennemie, elle appuie «c’est pas parce que dans ma vie sexuelle j’ai pas besoin d’homme, que j’ai pas besoin d’une société où tout le monde se sent bien; hommes, femmes, n’importe qui». Au moment de l’interview, l’étudiante est occupée à rassurer sa famille «qui a aussi reçu de la violence à cause de l’événement», mais Sissi compte bientôt partager sa version des faits sur son blogue personnel. Elle souhaite que les victimes d’agressions futures trouvent la force de réagir: «pas nécessairement par la violence, mais faire quelque chose, n’importe quoi».

Raoule Nadeau est un écrivain en provenance de Rimouski. Il étudie la littérature à l’UQAM. En plus d’être l’auteur du roman «Je te parle tout seul», qui aborde les enjeux d’homosexuels en région, il tient le blog http://mauvevaillance.tumblr.com où il mélange les confidences aux réflexions pour parler du vécu de minorité sexuelle.

NDLR: Il nous fait plaisir d’accueillir Raoule dans l’équipe de Gay Globe et vous aurez l’occasion de lire ses analyses toutes personnelles dans les prochaines éditions. Découvert lors d’une intervention sur la Charte, il a attiré l’attention de l’Éditeur qui l’a alors invité à écrire dans ces pages. À suivre…

BATAILLE DÉCISIVE Atteindre le VIH dans ses derniers réservoirs

Friday, November 29th, 2013

Le Point

Une bataille – décisive? – vient d’être gagnée par des chercheurs parisiens qui ont réussi à atteindre le redoutable VIH dans ses caches et à l’y bloquer.

Il était jusqu’à maintenant impossible d’éradiquer le virus du sida, principalement en raison de la présence de stocks de virus cachés dans des cellules du système immunitaire : les macrophages.

C’est désormais possible grâce aux récents travaux de l’équipe du professeur Philippe Benaroch (laboratoire immunité et cancer, Inserm/Institut Curie à Paris). Ces chercheurs viennent en effet de montrer qu’il était possible de bloquer la libération de ces «troupes ennemies» des compartiments internes où elles sont regroupées. Cette découverte, publiée à la une du Journal of Experimental Medicine, ouvre un nouveau front dans la bataille contre le virus du sida.

Grâce aux traitements que les malades doivent prendre durant toute leur vie, le sida est devenu une maladie chronique. Car, même si les trithérapies éliminent l’immense majorité des virus, certains restent «tapis» au sein de cellules immunitaires, plus précisément dans des lymphocytes T et les macrophages. Les macrophages – leur nom signifie ‘’gros mangeur’’ en grec – avalent et détruisent les débris cellulaires et les microbes pathogènes dans notre corps.

Mais le VIH est capable d’y entrer, de s’y multiplier et d’y constituer des réservoirs de particules virales. Stockées dans des compartiments internes, ces particules sont difficilement accessibles aux médicaments antiviraux et aux attaques du système immunitaire. De plus, contrairement aux lymphocytes T qui meurent quelques jours après avoir été infectés, les macrophages peuvent héberger le VIH pendant des mois, voire des années. En suivant le devenir de macrophages avant et après infection par le VIH, les chercheurs parisiens ont montré que ces compartiments internes, dans lesquels les virus s’accumulent, sont présents avant l’infection. Or, en exposant des macrophages infectés à des anticorps anti-CD36, les chercheurs ont réussi à empêcher la libération des virus hors des macrophages infectés.

«Les anticorps pénètrent et atteignent les compartiments internes où ils piègent les particules virales en se liant aussi bien aux récepteurs CD36 présents sur leur enveloppe que sur ceux des compartiments», explique Philippe Benaroch. Résultat : tout le monde se trouve emmêlé et plus rien ne bouge !

Et le chercheur d’ajouter : «Le VIH est assez fragile, et l’effet des traitements anticorps assez long. Si les particules virales sont piégées pendant quelque temps dans les compartiments, nous pensons qu’elles perdront leur pouvoir infectieux.» Un brevet a d’ailleurs été déposé.

GAI OU HÉTÉRO Des algorithmes pourraient le révéler

Friday, November 29th, 2013

Numerama

Selon une étude tchèque, dont les conclusions feront hurler les adversaires du déterminisme, les hommes gays auraient un visage différent des hommes hétéros. Mais alors que les humains peinent à les distinguer, des algorithmes pourraient aider les professionnels du marketing à savoir si le prospect aime plutôt les hommes ou plutôt les femmes.

À l’heure où des entreprises tentent d’établir de façon automatisée un profil psychologique de chaque internaute pour savoir comment leur vendre un produit ou un service, il est aisé d’imaginer que beaucoup de prestataires rêveraient d’être capables de déterminer l’orientation sexuelle d’une cible marketing, sans même que la personne se dévoile volontairement.

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont recruté un groupe de quatre-vingt personnes, composé à parité de 40 hommes gays et de 40 hommes hétérosexuels (auto-déclarés comme tel), de type européen. Chaque individu a alors été pris en photo, et une cartographie de leur visage a été effectuée par un logiciel, avec 11 000 coordonnées référencées pour établir une comparaison par morphométrie géométrique.

Il ressort des résultats, qui demanderaient (ou pas) à être confirmés par un échantillon bien plus important, que les gays présentent certaines caractéristiques physiques plus prononcées que les hétéros. Mais contrairement à ce que les idées reçues peuvent laisser croire, le visage des homosexuels n’est pas plus féminin que les autres.

«Les hommes homosexuels ont présenté des visages relativement plus larges et plus courts, des nez plus petits et plus courts, et des mâchoires plutôt massives et plus arrondies, résultant dans une mosaïque de caractéristiques à la fois féminines et masculines», remarquent les chercheurs.

Aidés par de telles découvertes, les ordinateurs qui n’ont aucun préjugé seraient meilleurs que les humains pour déceler l’homosexualité d’une personne à partir de son visage. Un deuxième volet de l’étude montre en effet que lorsque l’on demande aux hommes de dire si un tiers est homosexuel ou non, le stéréotype commun selon lequel les gays auraient un visage plus féminin les induit les erreur. «Le fait que nous ayons trouvé des différences morphologiques significatives entre les hommes homosexuels et hétérosexuels ne veut pas dire que l’un de ces groupes est facilement reconnaissable dans la rue», prévient Jarka Valentova, la directrice de l’étude.

CHARTE DES VALEURS Pourquoi des homos ne la supportent pas?

Friday, November 29th, 2013

Jérôme Blanchet-Gravel

Le débat entourant la laïcisation de nos institutions est loin d’être terminé, mais il aura déjà démontré que la naïveté de nos élites concernant l’introduction de certaines religions étrangères en territoire québécois était alarmante. Le manque de lucidité, voire de méfiance à l’endroit d’une religion musulmane dont les courants les plus rationalistes se sont éteints depuis déjà plusieurs siècles, n’a pas fini d’étonner.

Ceci dit, c’est à vous que j’ai envie de m’adresser aujourd’hui. Non pas spécialement aux femmes, ni aux Noirs ou aux handicapés. Mais à vous qui, par le hasard de la vie, préférez l’amour d’une personne du même sexe. Vous qui vous êtes battus pour votre émancipation à une certaine époque et qui continuez encore, parfois maladroitement, à lutter pour conserver vos droits. Je réalise qu’il existe chez certains d’entre vous une incohérence qui apparaîtrait tragique pour l’historien dans quelques années. Vous qui vous opposez à la Charte comme s’il s’agissait d’un crime commis contre les droits de la personne, comme si elle était destinée à briser les espérances les plus légitimes. Vous qui avez décidé, en fricotant avec les féministes «inclusives», d’inclure l’homophobie parmi les valeurs québécoises. Je n’ai pas de félicitations à vous faire.  Nul besoin de vous dire que les personnes de votre communauté qui se sont opposées à la laïcité québécoise font gravement erreur. Non pas parce que les homosexuels devraient être unanimes sur les questions politiques. Pas plus qu’il ne serait souhaitable que les gais et lesbiennes constituent toujours un bloc monolithique face aux enjeux de l’actualité. Mais certains contextes, graves et décisifs, obligent la formation de consensus : l’Histoire ne vous pardonnera pas d’avoir abandonné les principes émancipateurs de laïcité. C’est aussi votre triste manque de solidarité envers tous les gais et lesbiennes de la planète torturés par l’islam, ridiculisés et mis à mort par la même doctrine intransigeante, qui me choque profondément. J’anticipe déjà ce que certains voudront me répondre: qu’il existe une pluralité d’interprétations de l’islam, que certaines interprétations seraient plus «tolérantes» que d’autres envers les minorités sexuelles. Je les cherche encore, je ne les ai jamais trouvées. S’il existe bien un consensus parmi les oulémas du monde entier: c’est bien que l’homosexualité est un crime qui doit être puni par les représentants de Dieu. Comment pouvez-vous en douter, vous qui avez toujours su décrire l’institution catholique comme homophobe, misogyne et arriérée? Ce manque de compassion envers les gais du monde entier témoigne d’un aveuglement idéologique majeur produit par la diffusion massive d’un multiculturalisme qui réduit d’ailleurs votre communauté à une communauté «culturelle» parmi tant d’autres. Les homosexuels yéménites, afghans, iraniens et autres, ne vous pardonneront jamais d’avoir fait les yeux doux à un islam politique qui souhaite les anéantir. Ils ont totalement raison. C’est aussi cette conviction que les musulmans sont opprimés par nos démocraties occidentales qui doit pousser certains d’entre vous à répudier une laïcité qui pourtant, ne fait pas la différence entre un «hétéro» et un «homo». Inutile de vous rappeler que le port du voile symbolise une fière appartenance à un groupe hétérosexuel régi par des règles strictes dédiées à la perpétuation d’un patriarcat autoritaire. Comment certains d’entre vous peuvent considérer normal que l’on puisse afficher ostensiblement, dans nos institutions, cette tentative de normalisation sexuelle? Il existe d’ailleurs une multitude de hadiths, dans le droit musulman, destinés à encadrer les moindres facettes de la sexualité humaine. Peut-être qu’il serait bénéfique que les membres de votre communauté s’intéressent à ces questions cruciales avant d’inclure dans le drapeau arc-en-ciel, les couleurs obscures de l’islamisme. Chers amis, certains d’entre vous manquent de réalisme. J’ose espérer que n’avez pas fait tout ce bout de chemin pour oublier si rapidement à quel point votre route fut longue et ardue. La Charte de la laïcité ne concerne pas seulement l’égalité entre les hommes et les femmes, mais l’égalité entre les orientations sexuelles. Vous devriez tous être les premiers à le réaliser.

Retour de la gale: comment s’en protéger

Friday, November 29th, 2013

(Topsanté.com)

La gale est en fait une maladie de la peau due à un parasite de la famille des acariens: le sarcopte. Le parasite, qui n’est pas visible à l’oeil nu s’installe dans les couches supérieures de la peau et y creuse des sillons où la femelle pond ses oeufs. Cette affection cutanée est le plus souvent bénigne mais un retard de prise en charge peut engendrer des difficultés car la maladie est hautement contagieuse (la gale se transmet par contact avec la peau) et elle ne peut guérir d’elle-même. Il faut compter au moins deux semaines entre la contamination et les premières démangeaisons. Ces démangeaisons intenses (appelées prurit) se manifestent souvent la nuit, au niveau des plis cutanés. Un autre symptôme spécifique de la gale est l’apparition d’un sillon cutané rouge, qui correspond au trajet du parasite sous la peau.

SUPER BACTÉRIE Potentiellement plus dangereuse que le SIDA

Friday, November 29th, 2013

Rewmi

Les autorités sanitaires américaines ont mis en garde la population suite à deux cas de « superbactérie du sexe » à Hawaï. Cette superbactérie sexuellement transmissible serait une souche résistante de la gonorrhée. Les Centers for Disease Control and Prevention ont demandé au Congrès américain de dégager 50 millions de dollars afin de développer au plus vite un nouvel antibiotique afin de traiter cette souche résistante de la maladie. Le premier cas identifié aux Etats-Unis remonte à 2011 chez une jeune femme de l’île d’Hawaï.

Cette « superbactérie du sexe », appelée H041, a été découverte au Japon en 2011. Elle s’est ensuite répandue à Hawaï et a refait surface en Californie et en Norvège. Les médecins avertissent que cette souche de la gonorrhée est résistante aux antibiotiques et a le potentiel d’être aussi mortelle que le virus du sida.

La gonorrhée est la deuxième infection sexuellement transmissible la plus fréquente. « Celle-ci pourrait se révéler bien pire que le sida à court terme parce que la bactérie est plus agressive et touchera plus de gens et ce, beaucoup plus rapidement », met en garde le Docteur Alan Christianson.

Si près de 30 millions de personnes sont mortes de causes liées au sida, le docteur Christianson estime que l’effet de cette bactérie aura un impact bien plus direct: « Les gens qui contracteront cette souche de gonorrhée pourraient développer un choc septique mortel en quelques jours. Elle est donc extrêmement dangereuse ». Bien qu’aucun décès n’ait été signalé jusqu’à présent, les experts préfèrent mettre en garde immédiatement face aux risques de la maladie. « Les gens doivent se protéger et se faire tester en début de toute nouvelle relation », conseillent-ils.

La gonorrhée est une maladie sexuellement transmissible connue depuis l’époque médiévale. Parfois appelée «chaude-pisse», cette infection peut entraîner des lésions douloureuses et des écoulements génitaux et la stérilité tant chez les hommes que chez les femmes. Si elle n’est pas traitée, la gonorrhée peut mener à une foule de complications et à des infections de la circulation sanguine. Elle représente également un risque plus élevé de transmission du sida car les lésions engendrées permettent plus facilement la transmission dans la circulation sanguine. La maladie est devenue curable dans les années 1940 grâce à la pénicilline et à d’autres antibiotiques. Depuis lors, le monde médical a régulièrement dû créer de nouveaux médicaments car la gonorrhée ne cesse de muter et il existe une possibilité que tous les types de gonorrhée deviennent incurables d’ici 2015, selon certains spécialistes.

MARCO: «MON COMBAT» «Mourir du SIDA à 19 ans, c’est pas cool!»

Friday, November 29th, 2013

Roger-Luc Chayer

Malheureusement, je vais commencer par la fin de ce récit, qui est aussi le début de l’après Marco car ce charmant garçon est décédé du SIDA en juillet dernier, suite à un combat plutôt court contre le virus. Marco a souhaité écrire le récit de son combat pour que ses écrits lui survivent. Il m’avait demandé de publier autant que possible son aventure contre la mort, il voulait que ça serve à d’autres jeunes. Voici donc, de façon crue et sans censure, le récit de la fin de vie de Marco, à sa demande…

Depuis une semaine, je suis couché dans un lit d’hôpital sans pouvoir me lever, je ne sais pas si c’est l’effet des médicaments ou la maladie qui me cloue comme ça mais la faiblesse est trop présente pour que je puisse me lever. J’ai pas vraiment mangé depuis deux semaines et je vois bien que je suis en train de descendre. Hier je pesais 87 livres pour 5’8’’, et je sens que je me dirige vers quelque chose qui me fait peur, parce que j’ai bien plus peur que mal et pour ça, les médicaments n’y font pas grand chose.

Le médecin est passé ce matin avec son équipe de curieux, des étudiants en médecine qui peuvent pas faire grand chose pour moi même avec toute leur bonne volonté. J’ai l’impression qu’ils cherchent, qu’ils réfléchissent en groupe pour essayer de m’aider mais les médicaments qu’on me donne ne font presque pas effet, comme si ma version du virus du VIH était blindée contre les médicaments censés le contrôler.

Chaque jour, les résultats de mes prises de sang sont mauvais. Septicémie, problèmes rénaux graves, infection au plafond. Chaque respiration me fait mal, j’entend des bulles dans mes poumons quand je respire, on dirait que je n’ai plus de place pour respirer, que mes poumons sont pleins de jus.

Mon pouls est tellement rapide, du matin au soir, que j’ai l’impression de courir un marathon, couché sans bouger. C’est épuisant un marathon quand tu bouges même pas.

Et je vois dans les yeux de mon médecin et dans celui des infirmières que c’est un peu la fin, on ne me regarde même plus dans les yeux quand on me parle, comme si j’étais déjà parti, comme si je n’étais plus un être humain qui a des sentiments.

Je passe mes journées seul, personne de ma famille ne se déplace, ils sont pas loin, à Laval, mais ça doit leur faire tellement mal de me voir comme ça. Je regarde dehors et je dors toute la journée sauf quand on me lave ou que j’écris ces lignes. Je pense souvent aussi à celui qui m’a donné cette maladie. Une rencontre d’un soir quand j’avais 17 ans, lui il en avait 22, il m’avait pas prévenu qu’il était séropositif, il voulait pas se traiter qu’il m’a dit après que j’ai été diagnostiqué parce qu’il croyait pas à ça lui les médicaments. C’est pas cool d’attraper le VIH à 17 ans mais là, c’est vraiment pas cool de savoir que je vais mourir. J’ai 19 ans, me semble que j’aurais pu faire plein de choses. Je lui en veux à mort de m’avoir fait ça mais c’est aussi de ma faute, les capotes et moi, c’était une relation impossible. Là je paie pour et c’est pas comme ça que j’aurais voulu mourir. J’ai vraiment peur…

NDLR: Marco est décédé en Juillet après plus d’une semaine dans le coma suite à un arrêt cardio-respiratoire causé par une pneumonie incontrôlable due au VIH. Il  aurait voulu la publication des 80 pages de son livret mais l’espace nous manquant, les derniers moments ont été sélectionnés, ses dernières réflexions. La résistance du VIH à la trithérapie est un problème réel que le public aurait intérêt à connaître. Mourir à 19 ans du SIDA n’est absolument pas cool. Protégez-vous!

BRÈVES Internationales

Friday, November 29th, 2013

Gay Globe Média

Des «jeux gays» à Moscou, défi d’une association
d’homosexuels russes
(LePoint.fr)

Une association russe alliant la promotion du sport et la défense de la cause homosexuelle veut organiser des «jeux gays» à Moscou après les JO-2014 en Russie. Un défi dans un pays où l’homophobie est monnaie courante. La Fédération sportive LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels), qui organise des compétitions comme n’importe quelle autre institution, a désormais un objectif très ambitieux: organiser les premiers «jeux gays» dans la capitale quelques jours seulement après les JO de Sotchi (7-23 février 2014), dans l’espoir d’attirer des stars internationales du sport pour soutenir leur cause. Contrairement aux manifestations sur la voie publique, la Fédération LGBT n’est pas tenue d’obtenir l’autorisation des autorités pour organiser ces jeux. les organisateurs des «jeux gays», dont les disciplines comprendront notamment le tennis, la natation et le ski de fond, estiment qu’un tel événement ne tombe pas sous le coup du texte.

La diplomatie gay de l’administration Obama
(Voltairenet.org)

Obama a fait de la cause LGTB une des priorités de sa politique. Partout, il s’agit d’utiliser la question pour promouvoir l’idée que les USA sont le pays de la liberté. Ainsi, le département d’État a nommé plusieurs ambassadeurs gays (John Berry en Australie, James Brewster en République dominicaine, James Costos en Espagne, Rufus Gifford au Danemark, David Huebner en Nouvelle-Zélande et Daniel Baer à l’OSCE).

Selena Gomez soutient les homosexuels et a la foi
(Fan2.fr)

Interviewée par une radio, on lui a demandé s’il a été difficile de grandir en étant pro-gay et croyante. Voici sa réponse: «Non, parce que tout le monde a une relation spirituelle avec soi-même. Je n’ai pas à chercher des justifications à mes croyances ou à mes non-croyances, parce que cela devient vite compliqué. Je crois sincèrement en ce que… je crois et je pense que l’on peut soutenir les droits des homosexuels et avoir foi en Dieu.»

Maladie d’Alzheimer: identification de 11 nouveaux gènes

Friday, November 29th, 2013

(HuffPost.fr)

Onze nouveaux gènes pouvant jouer un rôle dans l’Alzheimer ont été découvert grâce à une grande étude internationale organisée par l’International Genomics Alzheimer’s Project (IGAP). 10 gènes sont déjà identifiés depuis 2009. On peut désormais en ajouter 11 à la liste, et bientôt peut-être 13 de plus, qui sont pour l’instant en attente de validation. Ces nouvelles données ont été découvertes par l’observation de données génétiques de plus de 74 000 patients de 15 pays. Cette découverte peut améliorer la compréhension de cette maladie dégénérative. Surtout lorsqu’on apprend que l’un des gènes découverts est également associé à deux autres maladies: sclérose en plaques et maladie de Parkinson.

CANNABIS Le nouveau Sativex

Friday, November 29th, 2013

Topsanté

Le Sativex, un traitement à base de cannabis qui permet de soulager les douleurs provoquées par la sclérose en plaques pourrait être autorisé à la vente en France prochainement.

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, le Sativex, un antidouleur sous forme de spray buccal pourrait obtenir son autorisation de commercialisation en France d’ici la fin de l’année 2013. Son autorisation de mise sur le marché avait été demandée en juillet par le laboratoire Almirall qui distribuera en France ce médicament.

Le Sativex est déjà disponible dans 22 pays dont 17 pays européens (Autriche, Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède). L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé peut depuis « octroyer une autorisation de mise sur le marché à des spécialités pharmaceutiques à base de cannabis ou ses dérivés et autoriser les opérations de fabrication, de transport, d’importation, d’exportation, de détention, d’offre, de cession, d’acquisition ou d’emploi relatives à ces spécialités ».

Erwann Loret, chercheur sur le VIH : «Notre vaccin est le seul essai en phase 2 autorisé dans le monde»

Friday, November 29th, 2013

(La Tribune)

Le chercheur marseillais et son équipe, sont à l’origine d’un candidat vaccin thérapeutique contre le Sida. Des essais cliniques sur des patients infectés sont en cours au centre d’investigation clinique à Marseille. Depuis 15 ans, le professeur concentre ses efforts sur l’étude d’une protéine sécrétée par les cellules infectées par le virus qui empêcherait le système immunitaire de lutter efficacement contre le virus. «La phase 1 est toujours en cours sur 48 patients. Les 2/3 ont passé les premières étapes de vaccination et l’on a observé sur une majorité de patients une excellente tolérance et une bonne réponse sérologique. Pour quelques patients, la phase 2 a commencé en septembre. Nous pensons qu’ils passeront tous en phase 2 d’ici février.»

Sida : un autotest salivaire bientôt disponible en France

Friday, November 29th, 2013

(Futura Sciences)

Des autotests de dépistage du Sida devraient être commercialisés en France d’ici 2014. Les autorités espèrent qu’ils convaincront les plus hésitants à se tester et qu’ils permettront de diminuer le nombre de contaminations de cette maladie encore incurable. Depuis sa découverte il y a plus de 30 ans, le virus du Sida n’en finit pas de donner du fil à retordre aux scientifiques du monde entier. Grâce aux progrès des traitements antiviraux, les personnes séropositives peuvent désormais vivre aussi longtemps que les autres. Il reste cependant beaucoup d’obstacles à franchir avant de réussir à se débarrasser totalement du virus. Une étude récente montrait par exemple que les réservoirs viraux cachés dans les cellules étaient beaucoup plus nombreux que ce que l’on croyait jusque-là.

VIH / SIDA Des anticorps font vite disparaître le virus

Friday, November 29th, 2013

Nouvelobs

Des scientifiques américains viennent de faire une découverte qui pourrait tout simplement révolutionner la recherche sur le Sida.

Selon une étude parue mercredi 30 octobre dans le magazine scientifique Nature  des anticorps testés sur des singes pourraient ouvrir la voie à de nouvelles découvertes concernant le virus du Sida, et peut-être même un futur traitement.

Deux études, menées à Harvard et au National Institute of Allergy and Infecious Diseases, ont testé l’efficacité « d’anticorps puissants » sur des macaques infectés par un mélange entre le VIH et son équivalent simiesque (SHIV). Comme le note le site de la BBC, les données de l’équipe de Harvard ont montré que « l’injection de ces anticorps avaient fait disparaître le virus du sang des singes cobayes, jusqu’à ce qu’il soit complètement indétectable, en 3 à 7 jours ».

Un effet qui a duré entre un et trois mois avant que le virus refasse son apparition. Mais « dans 3 cas, le SHIV n’est jamais réapparu pendant 250 jours de l’étude ». Des résultats qui sont donc extrêmement encourageants.

Selon Dan Barouch, professeur à Harvard Medical School, « l’effet de ses « anticorps puissants » est profond et sans précédent. C’est probablement l’effet antiviral thérapeutique le plus large jamais vu ». Reste à savoir si ces résultats pourront être appliqués à l’homme.

Le Sida est une maladie incurable mais il existe des traitements comme la trithérapie qui permet aux patients d’avoir une espérance de vie presque normale. Si ces anticorps, qui vont être à présent testés chez les humains, étaient efficaces, il pourraient être prescrits en plus de la trithérapie, ou même servir pour la constitution d’un vaccin.

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Friday, November 29th, 2013

Wikipédia

William Shakespeare, né probablement le 23 avril 1564 à Stratford-upon-Avon et mort le 23 avril 1616 dans la même ville, est considéré comme l’un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires, ainsi que sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine.

Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et, selon l’Index Translationum, avec un total de 4 159 traductions, il vient au troisième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie et Jules Verne. Ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des rares dramaturges à avoir pratiqué aussi bien la comédie que la tragédie. Shakespeare écrivit trente-sept œuvres dramatiques, entre les années 1580 et 1613. Mais la chronologie exacte de ses pièces est encore discutée. Cependant, le volume de ses créations n’apparaît pas comme exceptionnel en regard des critères de l’époque.

On mesure l’influence de Shakespeare sur la culture anglo-saxonne en observant les nombreuses références qui lui sont faites, que ce soit à travers des citations, des titres d’oeuvres ou les innombrables adaptations de ses œuvres.

L’anglais est d’ailleurs souvent surnommé la «langue de Shakespeare» tant cet auteur a marqué la langue de son pays en inventant de nombreux termes et expressions. Certaines citations d’ailleurs sont passées telles quelles dans le langage courant.

Le contenu des œuvres attribuées à Shakespeare a soulevé la question de son identité sexuelle. Son éventuelle bisexualité a scandalisé la critique internationale, eu égard à son statut d’écrivain célèbre. La question de savoir si un auteur élisabéthain était «homosexuel» dans le sens moderne est anachronique, les concepts d’homosexualité et de bisexualité n’ont émergé qu’au XIXe siècle. Tandis que la sodomie était un crime à l’époque de Shakespeare, il n’y avait aucun mot pour désigner une identité exclusivement homosexuelle. Bien que vingt-six des sonnets de Shakespeare soient des poésies d’amour adressées à une femme mariée (connue comme la «dark lady» – la dame sombre), cent vingt-six sont adressés à un jeune homme (connu comme le «fair lord» – le prince éclatant).

La tonalité amoureuse du dernier groupe, qui se concentre sur la beauté du jeune homme, a été interprétée comme preuve de la bisexualité de Shakespeare, bien que d’autres considèrent que ces sonnets ne se rapportent qu’à une amitié intense, un amour platonique.

HOMOS EN RUSSIE Les prêtres pédophiles à l’origine de la crise

Friday, November 29th, 2013

Roger-Luc Chayer

La pire crise homophobe de l’histoire récente des homosexuels se vit actuellement en Russie et suscite des réactions de violence extrême de la part de plusieurs groupes de la population, menés et motivés par l’Église orthodoxe Russe qui associe homosexualité et pédophilie de manière à pouvoir pointer du doigt des personnes gaies tout à fait respectables.

C’est une des conclusions quant à l’origine des troubles en Russie qui a été faite suite à l’analyse de la chronologie des événements menant les autorités gouvernementales de ce pays à voter une loi interdisant toute promotion de l’homosexualité devant des mineurs.

Cette loi extraordinaire, qui viole d’ailleurs toutes les conventions européennes sur les droits de l’homme, auxquelles la Russie adhère, avait été exigée depuis quelques années par l’Église orthodoxe Russe qui, associant l’homosexualité à la pédophilie, exigeait que les homosexuels ne soient plus autorisés à vivre ouvertement leur différence. La Russie compte en effet des centaines de milliers de sites Web porno-infantiles et la plupart offrent de la pédophilie sans que les autorités  ne puissent exercer le moindre contrôle sur leurs capacités de diffusion à cause de l’anonymat et du nombre de sites!

Or, en pointant du doigt les homosexuels en général comme responsables de la pédophilie sévissant sur le Web Russe, les prêtres réussissaient un coup de maître en détournant, de façon efficace, l’attention des autorités et du public de leur propres crimes sur les enfants. Réussissant à faire porter l’odieux de la pédophilie institutionnalisée de l’Église sur les épaules des homosexuels en général alors qu’il a été démontré depuis longtemps, dans les sociétés occidentales autant aux États-Unis, au Canada qu’en Europe de l’Ouest, que le taux de pédophiles chez les gais est de loin inférieur à celui de la population hétérosexuelle en général.

Une recherche des articles faisant état de mandats contre des prêtres orthodoxes pédophiles démontre par ailleurs que le nombre de pédophiles dans l’Église orthodoxe Russe est énorme et ne fait presque pas scandale, la campagne contre les gais étant efficace pour détourner l’attention des médias. Quand on examine froidement la situation et qu’on voit que l’Église orthodoxe Russe mène sciemment une campagne visant à associer homosexualité et pédophilie alors que dans les postes de police, ce sont des prêtres et des évêques qui sont arrêtés pour pédophilie, le plus célèbre étant Gleb Grozovsky, sous mandat d’arrêt pour le viol de deux enfants orphelins sous sa responsabilité, on ne peut qu’être choqué du résultat. Un stratagème audacieux et efficace quand on sait que des groupes paramilitaires traquent aujourd’hui les jeunes gais afin de leur faire payer des crimes dont ils ne sont absolument pas responsables.

Les Pays-Bas pourraient accorder l’asile aux homosexuels russes

Friday, November 29th, 2013

(Ria.ru)

Les Pays-Bas pourraient accorder l’asile aux homosexuels russes, dont les intérêts sont lésés par la loi interdisant la propagande de l’homosexualité auprès des mineurs.

Le chef de la diplomatie néerlandaise a en outre souligné que la loi russe interdisant la propagande de l’homosexualité auprès des mineurs était une violation des droits des minorités sexuelles, ce qui pourrait motiver son pays à accorder l’asile aux minorités sexuelles russes.

Édito 94: Montréal se remet en place doucement mais sûrement…

Friday, November 29th, 2013

Nous savions que l’élection montréalaise allait avoir une certaine tendance mais personne ne savait qu’elle mettrait en place, de telle manière, les nouveaux joueurs qui feront de la Métropole du Québec une réussite ou un échec.

Juste avant d’aller sous presse, nous apprenions que le candidat défait dans St-Jacques, Philippe Schnobb, avait été nommé Président de la Société de Transport de Montréal (La STM) par le nouveau Maire Coderre.

Il s’agira donc d’une présidence compétente, sensible et intelligente dans un contexte difficile alors que la ville croule sous les problèmes de transport, que le métro flanche tous les jours et que la ville est sur le point de perdre un pont Champlain, un échangeur Turcot et d’autres axes vétustes qui doivent être refaits.

Philippe Schnobb aura une immense tâche qui sera de synchroniser l’ensemble des ressources en transports de la ville de Montréal dans une situation de crise qui ne risque pas de se résorber avant 2021.

NOUVEAUTÉS
Vous remarquerez dans ces pages quelques nouvelles collaborations, dans certains cas exceptionnelles et dans d’autres, plus régulières, nous l’espérons. Il y a Jérôme Blanchet-Gravel à la page 18 qui nous propose un excellent texte sur l’absence d’unanimité au sein de la communauté gaie quant à la Charte de la laïcité québécoise, un questionnement et un argumentaire qui suscitent une sérieuse remise en question du passé gai.

Il y a aussi l’arrivée d’un jeune collaborateur, Raoule Nadeau, étudiant en littérature, qui s’est fait remarquer dans le cadre du débat sur la laïcité québécoise avec des positions audacieuses et une réplique cinglante à un personnage controversé de la communauté gaie.

Raoule a été invité à nous livrer dans ces pages sa vision de nos propres aberrations, à sa façon, toujours dans le but de forcer une réflexion chez ceux qui nous lisent. Ça risque de ne pas être ennuyant, garanti!

Enfin, cette édition est principalement consacrée à la question du SIDA et à la mémoire de nos amis, de nos amoureux, des membres de nos familles ou de nos idoles, décédés des suites de cette maladie. À une certaine époque, plus de 30% des homosexuels, entre 1982 et 1997, sont décédés de la maladie; cela vaut certainement quelques minutes de silence.

Cartouche Gay Globe Magazine #94

Friday, November 29th, 2013

GAYGLOBE
Édition #94
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Guérir du virus du sida? C’est peut-être arrivé à ce bébé

Monday, November 4th, 2013

Huffpost

SIDA – Il y a quelques mois, nous vous faisions part de cette information. Une petite fille de 3 ans née aux Etats-Unis avec le virus du sida (VIH) est aujourd’hui en rémission. Une première, publiée par le New England Journal of Medicine, qui entretient les espoirs de vaincre cette maladie.Infectée par le virus du sida dans l’utérus de sa mère séropositive non traitée, elle a reçu rapidement un traitement très agressif.

Aujourd’hui, un an et demi après l’arrêt du traitement, aucun signe d’infection active n’a été constaté. Un cas de guérison? Les médecins entendent rester prudents et préfèrent parler de rémission, car on ne sait pas encore à partir de combien de temps une personne peut être déclarée guérie en ce qui concerne le sida.

“Nous parlons de rémission car nous voudrions observer l’enfant pendant plus longtemps afin d’être absolument sûrs qu’il n’y ait pas de rechute”, indique Katherine Luzuriaga, une experte de l’université du Massachusetts impliquée dans le soin du bébé.

Lire aussi:
» Sida: guérison d’un jeune enfant aux États-Unis, ce premier cas donne de l’espoir

Normalement, les femmes infectées par le VIH sont traitées pendant leur grossesse. Dans le cas de ce bébé, l’infection a été constatée trop tard (au moment de l’accouchement). C’est pourquoi les médecins ont estimé nécessaire de donner des médicaments antirétroviraux (trithérapie) à l’enfant dès sa naissance plutôt que d’attendre la confirmation de l’infection.

En un mois, le virus était déjà quasiment indétectable. En mars dernier, la présence du virus était déjà extrêmement faible, et l’organisme de l’enfant n’avait plus besoin de traitement antirétroviral.

Seule une guérison à ce jour

A ce jour, une seule guérison complète est officiellement reconnue. C’est celle de l’Américain Timothy Brown, guéri après greffe de moelle osseuse (pour traiter une leucémie) d’un donneur un peu particulier: une mutation génétique rare empêche le virus du sida de pénétrer dans ses cellules.

Dans le cas du bébé miraculé, c’est probablement la précocité et l’agressivité du traitement qui expliquent la récession. On pourrait donc imaginer une généralisation des thérapies antirétrovirales chez les nouveaux-nés.

Certains émettent néanmoins quelques réticences: “je ne suis pas convaincu que sa réponse spectaculaire [au bébé] soit reproductible par une large partie de la population”, explique le docteur Peter Havens, chef d’unité à l’hôpital du Wisconsin (Etats-Unis). Il est peut-être trop prématuré, donc, de recommander ce genre de traitements, même si dans ce cas, ce fut probant.

Sida : des anticorps puissants font disparaître le virus

Monday, November 4th, 2013

Nouvelobs.com

Les « anticorps puissants » ont réussi à effacer toute trace du virus du Sida chez des singes en 3 à 7 jours.
Sida : des anticorps puissants font disparaître le virus
CORNIER GAEL/SIPA

Des scientifiques américains viennent de faire une découverte qui pourrait tout simplement révolutionner la recherche sur le Sida. Selon une étude parue mercredi 30 octobre dans le magazine scientifique Nature  des anticorps testés sur des singes pourraient ouvrir la voie à de nouvelles découvertes concernant le virus du Sida, et peut-être même un futur traitement.
Deux études, menées à Harvard et au National Institute of Allergy and Infecious Diseases, ont testé l’efficacité « d’anticorps puissants » sur des macaques infectés par un mélange entre le VIH et son équivalent simiesque (SHIV). Comme le note le site de la BBC, les données de l’équipe de Harvard ont montré que « l’injection de ces anticorps avaient fait disparaître le virus du sang des singes cobayes, jusqu’à ce qu’il soit complètement indétectable, en 3 à 7 jours ». Un effet qui a duré entre un et trois mois avant que le virus refasse son apparition. Mais « dans 3 cas, le SHIV n’est jamais réapparu pendant 250 jours de l’étude ». Des résutalts qui sont donc extrêmement encourageants.

Selon Dan Barouch, professeur à Harvard Medical School, « l’effet de ses « anticorps puissants » est profond et sans précédent. C’est probablement l’effet antiviral thérapeutique le plus large jamais vu ». Reste à savoir si ces résultats pourront être appliqués à l’homme. Le Sida est une maladie incurable mais il existe des traitements comme la trithérapie qui permet aux patients d’avoir une espérance de vie presque normale. Si ces anticorps, qui vont être à présent testés chez les humains, étaient efficaces, il pourraient être prescrits en plus de la trithérapie, ou même servir pour la constitution d’un vaccin.

Sida : des malades de plus en plus vieux

Monday, November 4th, 2013

Libération

Les tout derniers chiffres sur le front du sida livrés par les Nations unies révèlent un fait marquant : le vieillissement des porteurs du virus. Si un peu plus de 35 millions de personnes vivent avec le VIH, les plus de 50 ans représentent désormais 10 % des séropositifs dans les pays à faibles ou moyens revenus. Ce taux monte à plus d’un tiers dans les pays riches, prouvant le succès des traitements antiviraux.

L’histoire au secours de l’homosexualité

Monday, November 4th, 2013

Lenouveleconomiste.fr

Les Chinois cherchent dans leur histoire et leur littérature les moyens de banaliser l’homosexualité, à l’encontre des idées qui avaient prévalu au temps du communisme

Philippe BarretD’un examen assez précis des textes historiques et littéraires nationaux, il ressort que l’homosexualité était un phénomène reconnu comme normal sous la dynastie des Zhou (XIe-IIIe siècle avant l’ère commune). Un proverbe alors très répandu disait : “De beaux mâles peuvent distraire les empereurs de la sagesse des esprits anciens.” Les récits relatifs à la pratique homosexuelle de cette époque nous introduisent surtout dans les chambres impériales. C’est ainsi qu’un passage des Annales des printemps et des automnes raconte comment un empereur, qui menaçait de faire tuer un homme qui le regardait de trop près, en est dissuadé par un sage, qui lui fait observer qu’il n’est pas juste de tuer quelqu’un qui “admire votre beauté”. Du coup, l’empereur permet au fonctionnaire “de le prendre dans ses bras par derrière”.

De Sima Qian, historien de la dynastie Han (IIe-Ier siècles avant l’ère commune), il résulte que tous les empereurs de cette dynastie ont eu des partenaires masculins.

Il y a une façon, en chinois, de désigner l’homosexualité : “Le découpage des manches de l’amour.” Cette expression renvoie à une anecdote concernant un empereur qui, se réveillant, constate que les manches de son habit sont repliées sous le corps de son compagnon. Ne voulant pas réveiller le garçon, il coupe ces manches !

A partir du XIIe siècle, on observe, à travers la littérature, que l’homosexualité est répandue dans l’aristocratie. Dans Le Rêve dans le pavillon rouge, grand roman du XVIIIe siècle, trois personnages masculins, qui ne délaissent pas les femmes, aiment aussi des hommes. Et l’on parlera bientôt de “la mode du sud”, parce qu’en chinois, “mâle” et “sud” s’écrivent différemment, mais se prononcent de la même façon. Et publiquement, l’homosexualité féminine est alors reconnue.

Sous la dynastie des Qing, la dernière dynastie chinoise, qui règne à partir du milieu du XVIIe siècle, il y a même une divinité spéciale, le “dieu lapin”, qui s’occupe des homosexuels.

Des sociologues notent aujourd’hui que dans le passé, l’homosexualité était mieux acceptée qu’elle ne l’a été dans la deuxième moitié du XXe siècle. La Chine a délaissé le marxisme-léninisme. Elle cherche une idéologie de substitution dans son passé, dans son histoire. Par ce détour historique sur la question de l’homosexualité, elle vise à retrouver la tolérance. Elle est ainsi en train de rejoindre l’Occident, non en l’imitant, mais en retrouvant ses propres racines. Le 4 janvier 2013, le premier mariage lesbien a été célébré dans un hôtel de Shenzen.

Par Philippe Barret

Un candidat au poste de gouverneur du Maine dévoile son homosexualité

Monday, November 4th, 2013

7sur7.be

Un démocrate en lice pour le poste de gouverneur du Maine (nord-est) a annoncé lundi qu’il était homosexuel, ce qui, s’il est élu, en ferait le premier candidat ouvertement gay jamais élu gouverneur aux Etats-Unis.

Mike Michaud, 58 ans, élu du Maine à la Chambre des représentants à Washington depuis 2003, s’est ouvert sur ses orientations sexuelles dans une tribune publiée par deux quotidiens locaux, dont le Bangor Daily news, pour mettre fin aux “insinuations et murmures de campagne” de ses opposants.

“Ils veulent que les gens se demandent si je suis gay (…) Oui je le suis, mais pourquoi est-ce que cela devrait être important? ” écrit Mike Michaud, ancien ouvrier des filatures, d’origine francophone, qui a commencé à faire de la politique au niveau local en 1980 et était le président du Sénat de l’Etat du Maine avant d’être élu à la Chambre des représentants.

“Ma vie privée n’a jamais été un facteur dans la façon dont je fais mon travail”, a-t-il ajouté.

L’ancien gouverneur du New Jersey, Jim McGreevey, élu en 2001, avait annoncé en août 2004 qu’il était homosexuel, sa femme à ses côtés. Il avait une liaison depuis plusieurs années avec un collaborateur et avait dû démissionner.

L’élection du gouverneur du Maine aura lieu le 4 novembre 2014.

Italie : le suicide d’un jeune homosexuel secoue le pays

Monday, November 4th, 2013

Metronews

SOCIETE – Un jeune homosexuel de 21 ans s’est suicidé à Rome, le troisième en un an. Dans sa lettre d’adieu, il dénonce le climat d’homophobie qui règne dans la péninsule.

Malgré les manifestations de fierté homosexuelle comme la Roma pride, ici en juin dernier, l'homophobie est encore présente en Italie.

Malgré les manifestations de fierté homosexuelle comme la Roma pride, ici en juin dernier, l’homophobie est encore présente en Italie. Photo : FILIPPO MONTEFORTE / AFP

C’est une tragédie qui illustre une fois de plus le climat d’homophobie qui pèse sur l’Italie. Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homosexuel de 21 ans s’est jeté du onzième étage d’un immeuble de Rome. En guise de testament, le malheureux a laissé une lettre où il écrit : “Je suis gay. L’Italie est un pays libre mais l’homophobie existe et ceux qui ont ce type d’attitudes doivent se confronter à leur conscience”.

Sous le choc, les parents du désespéré, qui suivait des études d’infirmier, ont affirmé ignorer tout de l’orientation sexuelle de leur fils : “Nous ne savions pas que notre fils était homosexuel, ni de son mal-être quand il était confronté à l’homophobie.”

“Arriération culturelle de notre pays”

Ce nouveau suicide n’a pas tardé à faire réagir les élus. Nicola Zingaretti, le président de la région, a ainsi écrit sur Facebook : “Le phénomène de l’homophobie est un drame poignant auquel nous devons mettre fin […] parce qu’il est inacceptable que surviennent encore des tragédies similaires.” Le maire de Rome, Ignazio Marion, quant à lui, n’a pas mâché ses mots pour commenter la triste nouvelle : “Je n’appellerais pas ça un drame mais le fruit de l’arriération culturelle de notre pays sur la question des droits.”

Ce suicide est le troisième recensé en douze mois dans la capitale italienne. En novembre 2012, un lycéen de 15 ans avait mis fin à ses jours en se pendant avec une écharpe. Homosexuel affiché, il était souvent victime des moqueries de ses camarades de classe. En juillet dernier, un ado de 14 ans se jetait de la terrasse de l’appartement familial, situé au 3e étage. “Je suis homosexuel, personne ne comprend mon drame et je ne sais pas comment le faire accepter à ma famille”, écrivait-il avant de commettre l’irréparable.

Manifestation à Rome

Pour Fabrizio Marrazzo, le porte-parole de Gay Center, “les suicides et tentatives de jeunes homosexuels sont un phénomène alarmant. Notre ligne verte Gay Help Line reçoit 2 000 appels par an et les données en notre possession montrent qu’un homosexuel sur dix a déjà pensé au suicide. Il est temps de dire stop.” Une manifestation est d’ailleurs prévue ce mercredi à 22 heures à Rome, à l’appel d’associations de défense des droits des homosexuels, afin d’obtenir du Parlement une loi contre l’homophobie.

Il faut dire que les responsables italiens ne font rien pour atténuer le climat d’homophobie latente qui règne en Italie. Avant le patron de Barilla qui avait choqué l’Italie en excluant les gays de ses publicités, Silvio Berlusconi avait déjà dérapé sur le sujet. En novembre 2010, pour justifier ses relations avec Ruby, la fameuse escort-girl, il avait déclaré : “Il vaut mieux être passionné par les belles filles qu’être gay.” Sans oublier Roberto Calderoli, membre de la Ligue du Nord et vice-président du Sénat, qui n’hésitait pas à déclarer : “la culture gay a transformé la Padanie [concept géographique développé par la Ligue du Nord qui recouvre l'Italie du Nord, ndlr] en un réceptacle de pédés.” De quoi sans doute expliquer le mal-être de nombreux homosexuels en Italie.

JO : Poutine rassure les homosexuels

Monday, November 4th, 2013

Le Figaro

Toutes les personnes qui participeront aux jeux olympiques d’hiver à Sotchi, en Russie (7-23 février), se sentiront bien “quelle que soit leur orientation sexuelle”, a déclaré aujourd’hui le président russe Vladimir Poutine, en référence à une loi controversée sur les homosexuels.

“Nous faisons tout pour que les sportifs, les spectateurs, les visiteurs se sentent bien aux jeux Olympiques, quels que soient leur nationalité, leur appartenance ethnique ou leur orientation sexuelle”, a déclaré Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec les responsables des fédérations russes de sports d’hiver, selon les agences russes.

Les critiques dans le monde entier contre une loi russe “anti-gay” s’amplifient à 100 jours des jeux Olympiques de Sotchi, une opportunité saisie par les défenseurs des droits des minorités pour plaider la cause des homosexuels malmenés en Russie.

Depuis la promulgation en juin de cette loi qui sanctionne la “propagande” homosexuelle devant mineurs de peines d’amende et de prison, les critiques de sportifs, d’acteurs et mêmes de ministres de différents pays fusent contre ce texte à l’interprétation très large et jugé discriminatoire.

Premier divorce d’un couple homosexuel en France

Monday, November 4th, 2013

Le Monde

Un divorce “comme les autres” entre deux homosexuels a été prononcé lundi 28 octobre par un juge des affaires familiales au tribunal de grande instance de Toulouse. Un peu plus de cinq mois après la promulgation de la loi qui a ouvert le mariage aux personnes de même sexe, c’est le premier divorce connu d’un couple homosexuel en France, selon Mathieu Nocent, porte-parole de l’inter-LGBT.

Les deux Toulousains, âgés de 30 et 50, avaient célébré leur union à la fin de juin au Capitole. Pour Mme Glock, leur avocate, ce divorce est “un épiphénomène”, “un des effets secondaires du mariage”. “Des divorces, il y en a eu cinquante de prononcés dans la même journée. C’étaient tous les mêmes, tous la même souffrance”, a-t-elle déclaré. Pour ses deux clients au moins, ce divorce par consentement mutuel a été relativement simplifié par l’absence d’enfant et d’enjeu économique, a-t-elle rappelé.

UN MARIAGE SUR DEUX SE SOLDE PAR UN DIVORCE

Vous n’imaginez pas le nombre de gens qui vivent très longtemps ensemble et qui divorcent juste après le mariage”, comme ce fut le cas de ses clients, a-t-elle expliqué. Les deux hommes n’étaient pas des militants du mariage homosexuel, mais la volonté d’assurer à l’autre une protection patrimoniale avait contribué à leur décision de s’unir.

“Il va falloir s’y habituer. Quand on se marie, on divorce dans près d’un cas sur deux”, a rappelé Florence Bertocchio, de l’association Arc-en-Ciel Toulouse dans un article du Parisien.

Deux homosexuelles françaises mariées en 2011 aux Etats-Unis, et qui avaient pu faire reconnaître leur mariage cet été en France, ont également entamé une procédure de divorce à Paris.