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VACCIN À L’ESSAI… Nouveaux essais en France contre le VIH

Tuesday, September 9th, 2014

Informationhospitaliere.com

La biotech lyonnaise Valneva se rapproche de l’américaine GeoVax pour développer des vaccins anti-VIH sur sa lignée cellulaire EB66® et ainsi entamer dans les prochains mois des essais cliniques de phase II et III.

Ce nouvel accord vient renforcer la collaboration entre les deux sociétés qui travaillent depuis 2008 à la création d’un processus visant à produire le composant MVA du vaccin combiné VIH/SIDA de GeoVax en utilisant la lignée cellulaire EB66® de Valneva.

«Nous sommes ravis de poursuivre notre relation de long terme avec GeoVax, une des sociétés les plus avancées dans le monde dans le développement de vaccins contre le VIH. Le VIH/Sida est une menace très importante pour la santé mondiale et une priorité pour nous.

Dérivée de cellules souches de canard, la lignée cellulaire EB66® est une plate-forme de choix pour la production de vaccins : les cellules sont génétiquement stables, immortelles et sont capables de croître à de fortes densités cellulaires dans un milieu sans sérum.

Un maire anti-mariage gay a marié lui-même son fils homosexuel

Sunday, August 17th, 2014

Huffpost.fr

MARIAGE GAY – “Il ne faut jamais dire ‘fontaine je ne boirai pas ton eau’”. Farouchement opposé au mariage pour tous, le maire de Ville-la-Grand, commune de Haute-Savoie, a pourtant célébré un mariage homosexuel ce week-end. Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait de celui de son fils.

L’histoire est rapportée ce jeudi 24 juillet par Le Dauphiné Libéré. Selon le quotidien régional, Raymond Bardet avait fait savoir qu’il refuserait de marier des couples homosexuels, estimant que “ce n’est pas ce que veut la nature”. En 2013, l’édile était allé jusqu’à parodier le mariage pour tous en unissant de manière parodique son directeur général des services coiffé d’un voile et son chargé de communication.

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Mais c’était jusqu’à ce que le maire découvre que son propre fils était homosexuel. “J’ai changé de position car je me suis trouvé devant le fait accompli. Il n’y a que deux mois et demi que j’ai appris l’homosexualité de mon fils. Il vit et travaille à Paris, et comme il a une amie près d’ici, je pensais qu’entre eux c’était plus que de l’amitié”, reconnait l’édile.

Du coup, celui-ci s’est fait “une philosophie”. “Je suis son père, c’était à moi de célébrer son union, comme je l’avais fait pour sa sœur. Je ne connaissais pas son compagnon, c’est quelqu’un de très bien, ils forment un beau couple ensemble. J’ai vu deux hommes élégants et bien dans leur peau. On croit toujours que l’on n’est pas concerné, c’était ma façon de voir les choses, je ne me suis jamais posé de question”, admet-il.

Pas question pour autant de marier d’autres couples homosexuels, précise le maire de Ville-la-Grand: “je l’ai fait parce que c’est mon fils”, rappelle-t-il.

En octobre 2013, le Conseil constitutionnel avait exclu toute clause de conscience pour les maires refusant de procéder à des mariages de couples homosexuels. La loi permet néanmoins de déléguer à un adjoint, voire à un conseiller municipal le soin de procéder à une union.

Peter, jeune homosexuel rochelais que ses parents voulaient exorciser, retrouvé mort

Saturday, July 5th, 2014

Sudouest.fr

Le jeune homme de 21 ans a été retrouvé mort dans un ruisseau de Savoie. Une enquête est ouverte. Peter avait étudié à l’École supérieure de commerce de La Rochelle

Peter, jeune homosexuel rochelais que ses parents voulaient exorciser, retrouvé mort
“Mes parents deviennent de plus en plus hard dans leurs prières latines contre le diable”, écrivait Peter l’an dernier © Photo

Association Le Refuge

D’après les informations de la radio RTL, Peter, un jeune Rochelais de 21 ans, membre de l’association Le Refuge qui apporte son soutien aux jeunes homosexuels rejetés par leur famille, se serait suicidé, jeudi 26 juin, en se jetant d’un pont à Valmorel en Savoie. Toujours selon nos confrères, ses parents voulaient l’exorciser car ils ne supportaient pas son homosexualité.

D’après nos informations, Peter a étudié à l’École supérieure de commerce de La Rochelle (Sup de Co) et vivait encore dans la préfecture de la Charente-Maritime en 2011. Son père est français et sa mère anglaise.

En septembre 2013, Peter avait écrit dans une lettre : “Mes parents deviennent de plus en plus hard dans leurs prières latines contre le diable. De toute façon, rien ne m’étonne après qu’ils aient fait appel à un prêtre exorciste pour me faire changer de bord”, révèle l’association Le Refuge1.

Le site Internet de Metronews publie un autre message :  “Je ne sais pas si je vais revenir [chez eux]. Ça me déchire le cœur [...]. Celle qui m’a mis au monde [...] m’a demandé de mettre dans une boîte tout ce qui était à moi et de débarrasser mes affaires.”

Le mois dernier, le jeune Rochelais avait passé une semaine dans la structure montpelliéraine de l’association Le Refuge. C’était son second séjour, indique Metronews. À sa sortie, il était toujours très affecté selon les bénévoles contactés par RTL.

Le jeune homme était porté disparu depuis le 13 juin, renseigne France 3 Alpes. Son corps a été retrouvé dans un ruisseau en contrebas du pont précise le parquet d’Albertville. “Pour l’instant, rien ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’un suicide“, a indiqué le vice-procureur Guy Bouchet. Evoquant la possibilité d’un “malaise” ou d’une “chute”, il a affirmé que les enquêteurs ne connaissaient pas “les causes ni même la date précise” du décès.

Il semblerait par ailleurs que Peter “portait des vêtements de ville et ne semblait donc pas parti pour une randonnée ou une marche en montagne”. Une enquête a été ouverte par le parquet pour connaître les circonstances du drame. Une autopsie du corps de Peter devrait être pratiquée dans les prochains jours.

L’association Le Refuge a consacré un article en hommage au jeune homme sur son site internet. Diverses personnalités ont également tenu à exprimer leur émotion sur Twitter et Facebook.

EN FRANCE… Les politiciens ont mal à leur sexualité!

Thursday, April 17th, 2014

Le Monde et Franceinfo.fr

Christian Vanneste relaxé pour ses propos sur les homosexuels

L’ancien député du Nord Christian Vanneste (ex-UMP), poursuivi pour complicité de provocation à la haine envers les homosexuels pour des propos tenus dans une vidéo diffusée en 2012, a été relaxé jeudi 3 avril par le tribunal correctionnel de Paris. Le parquet avait requis une amende, sans en préciser le montant.

Dans la vidéo diffusée sur Internet le 10 février 2012, M. Vanneste avait entre autres déclaré que « l’un des fondements principaux de l’homosexualité (…), c’est le narcissisme », et qu’il y a « de plus en plus » d’homosexuels en politique.

Pour les juges, «ainsi dénués de toute véritable portée, les propos incriminés n’apparaissent pas de nature à inciter les internautes à la haine, la violence ou à la discrimination envers les homosexuels». En raison d’autres propos, évoquant «la fameuse légende de la déportation des homosexuels», cette vidéo avait fait un tollé. M. Vanneste avait été exclu de l’UMP et avait perdu son investiture en 2012, éliminé dès le premier tour de ce scrutin. Déjà en 2005, M. Vanneste avait déclaré que «l’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité», lui valant une condamnation en première instance et en appel, mais l’arrêt de la cour d’appel avait finalement été annulé par la Cour de cassation à la fin de 2008.

L’UMP condamne les propos de Christine Boutin

«Impardonnables», c’est le commentaire du président de l’UMP, Jean-François Copé, après les propos sur l’homosexualité développés par Christine Boutin, dans un entretien au magazine Charles. L’ancienne présidente du Parti chrétien-démocrate la compare à une «abomination.»  Deux secrétaires nationaux de l’UMP vont plus loin, il y voient un délit pénal et la nécessité d’une condamnation. Dans la dernière mouture de la revue trimestrielle Charles, Christine Boutin, toujours en pointe contre le mariage gai, expose à nouveau, sa vision de l’homosexualité cette fois en ces termes, aux références religieuses: «L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le pêché n’est jamais acceptable, mais le pêcheur est toujours pardonné.»

Sur la même ligne, Florian Silnicki, délégué et fondateur de la Nouvelle Donne, une équipe de jeunes secrétaires nationaux du parti. Ils vont bien au-delà de la condamnation de principe en souhaitant une condamnation «pénale» de Christine Boutin: «Ces déclarations choquantes ne sont pas une opinion mais un délit pénal. Christine Boutin doit être condamnée.»

Les deux dirigeants de l’UMP ont reçu le soutien du député-maire UMP de Coulommiers Franck Riester.

Sida : pourquoi la contamination par le VIH continue en France

Monday, April 7th, 2014

France TV Info

Le nombre de personnes découvrant leur séropositivité chaque année n’augmente pas, mais il ne faiblit pas non plus. Alors que le Sidaction débute vendredi, francetv info revient sur cette réalité.

Une représentation du virus du sida, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
Une représentation du virus du sida, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). (JGT / AFP)
Par Mis à jour le , publié le

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Chaque année, environ 6 000 personnes se découvrent séropositives en France. Le nombre de personnes apprenant leur contamination par le VIH, qui provoque le sida, s’est stabilisé entre 2008 et 2012, selon un article, publié mardi 1er avril dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Le virus touche toujours plus de 150 000 personnes en France, mais parmi elles 30 000 à 40 000 ne savent pas qu’elles sont contaminées.

A l’occasion de la publication de cette étude, et alors que le Sidaction lance sa campagne annuelle du vendredi 4 jusqu’au dimanche 6 avril, francetv info résume les raisons pour lesquelles le nombre de personnes contaminées ne faiblit pas en France.

Parce que le sida fait un peu moins peur

Utiliser un préservatif n’est pas encore un réflexe chez bon nombre de Français. Par exemple, près d’un étudiant sur trois ne se protège pas lors de rapports sexuels, selon une enquête publiée jeudi 27 mars par la mutuelle étudiante Smerep, à l’occasion du Sidaction. Pour expliquer leur comportement, les étudiants avancent principalement trois raisons. D’abord, les deux partenaires ont fait un test de dépistage, puis l’un des deux utilise un autre moyen de contraception et, enfin, “cela enlève la magie du rapport sexuel”.

“L’image du ‘sida-maladie’ s’est estompée”, souligne la Pr Christine Rouzioux, virologue, contactée par francetv info. Ainsi, une génération plus jeune, qui n’a pas connu le pic de l’épidémie, a tendance à minimiser le risque. C’est aussi un revers des progrès de la médecine : aujourd’hui en France, grâce aux avancées sur les traitements antirétroviraux, on peut vivre plus longtemps avec le virus.

Traitement antirétroviral, cellules génétiquement modifiées contre le virus, anneau vaginal contre le sida… Depuis 2012, les pistes prometteuses de la recherche en matière de lutte contre le VIH se multiplient. Mais ces découvertes participent, malgré elles, à la banalisation de la maladie. “Le constat est toujours le même : le virus est caché dans l’organisme. Pour prévenir l’apparition du sida, il faut donc le dépister, sinon, on en meurt. Et même lorsque le VIH est dépisté, le quotidien est altéré. Chaque jour, il faut réexpliquer cela aux patients. Certains ont tendance à l’oublier”, raconte Christine Rouzioux.

Cette réalité est confirmée par deux études publiées le 26 novembre 2013 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, selon lesquelles les populations à risque boudent le préservatif. Celles-ci ont tendance à faire davantage confiance aux tests de dépistage ou aux traitements antirétroviraux pour éviter d’être contaminées par le VIH. Or, c’est justement parce que les personnes les plus exposées ne se protègent pas que la contamination ne diminue pas en France.

Parce que certaines catégories de population sont de plus en plus touchées

Parmi les personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2012, plus de la moitié (54%) sont nées en France, et 31% en Afrique subsaharienne, selon l’analyse par origine réalisée dans l’article de l’InVS publié mardi. L’analyse par catégorie, elle, montre une “forte augmentation” des “découvertes de séropositivité” parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, avec une poussée de 14% en 2012 contre +3% en moyenne par an entre 2003 et 2011.

“L’augmentation des découvertes de séropositivité chez les hommes homosexuels est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, commente pour francetv info Françoise Cazein, épidémiologiste à l’InVS et auteure de l’article paru mardi. Cela montre que leur recours au dépistage est plus précoce. Mais en même temps, cela signifie que la contamination est importante chez cette population.”

Attention à l’amalgame, prévient Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales, interrogé par francetv info. “Seule une fraction de la population gay a des pratiques à risques [multiplication de rapports anaux sans préservatif, ainsi qu'un nombre de partenaires élevé]. Souvent, il s’agit de jeunes qui n’ont pas connu le ‘sida-maladie’, ou de personnes plus âgées qui n’ont pas pris l’habitude de se protéger”, relève-t-il.

Parce que la prévention n’est pas assez ciblée

“C’est pourquoi, sans stigmatiser, les messages de prévention doivent être de plus en plus ciblés”, poursuit Jean-François Delfraissy. “Mais il faut aussi continuer à s’adresser à toute la population et continuer à diffuser le message sur l’utilisation du préservatif.” Encore trop peu de données existent sur les comportements sexuels et l’attitude de chacun sur l’utilisation du préservatif. “Or, pour cibler le message, il faut mieux connaître la population contaminée”, estime Jean-François Delfraissy.

La diffusion des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod), qui permettent d’obtenir une réponse en quelques minutes seulement contre plusieurs jours pour le test classique, a, par exemple, fonctionné pour les hommes homosexuels, estime Françoise Cazein. “Mais le recours au dépistage doit être plus systématique dans la population hétérosexuelle”, ajoute-t-elle.

En 2012, plus de 32 000 Trod ont été réalisés, dont 13 000 parmi la population homosexuelle. Ces tests ont permis à environ 260 personnes de découvrir leur séropositivité, écrit Françoise Cazein. “On doit avoir les moyens de favoriser ce type de dépistage, surtout en dehors des laboratoires. Il faut ouvrir l’accès au dépistage, le développer hors les murs. Tout doit être fait pour améliorer ce type de prévention”, résume Christine Rouzioux.

Jacques-Michel Dunoyer et Didier Castell-Jacomin à l’expo-concert de Saint-Paul-de-Vence en avril 2014

Thursday, March 20th, 2014

Par Roger-Luc Chayer

Une exposition dédiée à l’artiste impressionniste J.M Dunoyer se tiendra au Musée Saint-Paul, 2 rue Grande à Saint-Paul-de-Vence du 12 avril au 22 Juin prochain  “Jacques-Michel Dunoyer, la nature au bout du pinceau”.

gwenjacques

La soirée vernissage/événement aura lieu le 12 avril de 17h00 à 20h30 environ.
Dès 17h00 : visite de l’exposition au Musée
18h30 conférences d’Olivier-Henri Sambucchi et Claire Chapelier à l’auditorium de Saint-Paul, route des Serres
19h00 concert en hommage à l’artiste: Didier Castell-Jacomin, piano, Liza Kerob (supersoliste du Philharmonique de Monaco), violon, Laurence Malherbe, soprano avec projection d’oeuvres sur écran géant ( les morceaux choisis étant ceux sur lesquels peignait l’artiste).
20h00 cocktail

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Concernant l’exposition au Musée du 12 avril au 22 Juin, outre les oeuvres exposées, il y aura projections sur grand écran de certaines oeuvres avec la musique  de Didier Castell-Jacomin avec ses concerti de Mozart K.414 et K.415 edités par Calliope puis réédités récemment par Disques A Tempo (label international Canadien), afin que le public s’immerge dans la musique et la Nature, Univers du peintre… Voir le site du CD de Didier Castell-Jacomin ici.

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Didier Castell-Jacomin sur Jacques-Michel Dunoyer:

Mon amitié avec le peintre Jacques-Michel DUNOYER a debutée le soir de l’anniversaire de sa fille Geraldine voici plus de 15 années … Depuis on ne s’est plus quitté… Il a souvent peint sur mes enregistrements dès lors qu’il m’a rencontré et s’est éteint sur les concerti de Mozart que j’avais enregistré en 1998. D’où mon idée à l’occasion du vernissage de faire en deuxième partie un concert événement avec Liza Kerob et Laurence à l’Auditorium de St Paul de Vence. Le piano( Amadeus…) le violon ( sa maman) et l’Opéra qu’il aimait tant. Avec des projections sur grand écran de ses oeuvres, musique et peinture s’entremêleront…
Il a toujours baigné dans l’univers de la musique, sa maman Marie-Thérèse était premier violon du conservatoire d’Arras.
S’il n’avait pas été artiste, il aurait voulu être chef d’Orchestre. Il comparaît le geste de son pinceau à celui d’un chef d’orchestre et peignait en musique: Chopin, Mozart et l’Opéra accompagnaient sa peinture. Son atelier était une vraie salle de concert!!
La peinture impressionniste lui semblait très proche de celle de Mozart: Cascades de couleurs pour Cascades de notes et à la mort de ses parents il a rajouté un A pour Amadeus (aimé de Dieu) à sa signature,  en hommage au compositeur avec lequel il se sentait si en phase et qui l’a aidé à soulager sa peine.
Cette fameuse soirée ou nous rencontrâmes fut une réelle révélation pour nous deux. Je me souviens avoir commencé a jouer la fantaisie de Mozart K.397, Jacques vint s’asseoir sur les marches de l’escalier qui menait a l’instrument. Je pouvais sentir sa présence derrière moi, ses enfants Géraldine et Cédric, son épouse Gwendoline s’approchèrent, leurs amis firent de même dans un silence ou l’on aurait pu entendre les couleurs de la musique émaner de l’instrument. Les amis de la famille venaient un à un s’installer dans le salon. Ce fut pour nous tous un moment ou le temps n’avait plus d’importance, est-ce cela qu’on appelle l’instant de grâce? Je pense que oui. Les dernières notes égrenées de la Fantaisie de Mozart, la relation magique qui m’unit a jamais à cette famille opéra. Jacques m’a alors donné deux clefs essentielles a mon développement musical et d’homme. Deux mots résonnent toujours et encore en moi, ceux de Jacques: Harmonie et Élévation.

Dès lors, le peintre m’ouvrit son cœur et son âme. Je fus admis a entrer dans l’antre du génie, il m’expliqua alors l’Art d’atteindre le sublime ou, du moins, d’y tendre. J’ai eu la chance extraordinaire d’assister a l’une de ses créations dans son atelier, oh bien sûr pas longtemps, mais c’était déjà beaucoup pour moi. Jacques peignait comme on joue du piano! D’une main sure et habile il posait sur la toile ces couleurs si chatoyantes qui me faisaient penser à un musicien qui  n’a pour but que de sublimer l’oeuvre dont il en a la responsabilité. Mais lui était un véritable créateur, moi je ne suis qu’un interprète.

Un jour de juillet 99, je suis allé a la galerie que tenait sa fille Géraldine, un tableau de Jacques m’a séduit. Je lui ai demande son prix, elle me renvoyât à l’atelier de son père en me disant qu’elle n’en connaissait pas la valeur … j’ai fait semblant de la croire….
Sur la pointe des pieds je me suis risqué à entrer dans l’atelier du créateur. Il m’y accueillît avec ce sourire généreux que seuls sa famille et ses amis intîmes lui connaissaient. Je me suis aventuré à lui demander le prix de l’œuvre dont j’étais tombé amoureux, il me répondit qu’elle n’avait pas de prix… et que c’est pour cela qu’elle me revenait de droit, car entre artistes il était hors de question d’aligner quelque chiffre que ce soit. Il m’a dit: “tu l’aimes?” et d’une voix presque inaudible, car impressionné, je lui répondit que oui.
 Je suis reparti avec cette œuvre “un Bouquet” sous le bras, fier comme Artaban, car Jaques m’avait donné bien plus qu’une partie de lui, il m’avait donné sa confiance et c’est alors que je commençais à realiser le chemin qui me restait à parcourir pour devenir comme lui.
Je pourrais aisément écrire des pages et encore des pages sur cette relation qui nous unissait, même au delà de la mort.
Je ne suis pas sûr que ses enfants et son épouse savent précisément ce que je ressens pour cet homme d’exception, mais ils le découvriront un peu grâce à ces quelques lignes.
Je reprends donc le flambeau de Jacques avec ses deux mots magiques qui me suivent a jamais… Harmonie et Élévation, et ces mots ne m’appartiennent pas, ni a Jacques d’ailleurs, ils appartiennent a l’humanité toute entière. Nous n’en sommes que les témoins, et je suis fier d’être l’un d’entre eux grâce à mon ami qui sut m’ouvrir les yeux sur le beau.

L’hommage rendu à Jacques avec cette expo-concert commencera évidemment sur la Fantaisie K.397 de Mozart qu’il affectionnait tant. J’ai tenu à ce que mes amies Laurence Malherbe et Liza Kerob interviennent également pour les raisons que j’ai évoquées plus haut, mais pas uniquement. J’ai un profond respect et  une très grande admiration pour ces magnifiques Artistes, là aussi une histoire unique nous lient elles et moi.

Je souhaite rendre un hommage à Jacques avec des Artistes qui sont d’une humanité indéniable, comme l’était le peintre, et dont la sensibilite n’a d’égale que leur grandeur d’âme. Imaginez toutes ces couleurs qui vont s’entremêler!  
Merci Jacques, Merci.

Programme:

Mozart Fantaisie K.397: (Didier Castell-Jacomin en solo)
Intro: Photo de l’artiste dans l’atelier puis fondu enchaîné après quelques mesures sur…
- Chemin de Provence
- Après l’orage

Sonate piano-Violon avec Liza Kerok Mozart K.304
1er mouvement:
- la mare, Jersey
- lac où mon ame tremble
- etang de Monet, Giverny
- amandiers

2ème mouvement de la sonate K.304
- Bouquet de roses
- bouquet
- grand bouquet aux soleils
- grande composition florale
- bouquet tons mauves

Pian- chant avec Laurence
Die Krahe (schubert)
- le torrent gele

Der Nussbaum (Schumann)
- maison marais poitevin
- c’est un trou de verdure

Aus den Habraischen gesangen (Schumann)
- au milieu coule une riviere
- Bouquet aux anemones

Liebst du um Schonheit (Schumann)
- Coquelicots de provence

Le trouvere Verdi (stride la vampa)
- la maison aux genets, provence
- la voute

Piano seul Chopin Mazurka op.24 n.1
- Amandiers en fleurs
- mas provencal sous la neige

Cecile Chaminade (etude de concert “Automne” op.35 n.2
- Jardins du chateau de Beauregard
- Riviere
- riviere d’automne
- St Paul de Vence
- arbre jaune sous la neige

Schubert (Klavierstucke op. posthume D.946 n.2)
- maison de Monet, Giverny
- feuilles mortes
- portail au bout du parc
- neige col de Vence
- fondu enchainé avec photo de l’artiste accoudé sur son tableau

Roger-Luc Chayer

Sunday, March 9th, 2014

Roger-Luc Chayer is a canadian lyrical french horn player and symphony conductor naturalized french citizen in 1995. On November 11th 2012, he received, by order of Queen Elizabeth II, the Diamond Jubilee Medal for is career in Canada and abroad in music and journalism(1). Roger-Luc Chayer sutidues at the Nice National Conservatory of Music in southern France from 1983 to 1991 and finished with a first prize in french horn and a first prize in chamber music orchestra(2) In 1991, he became conductor for the Mediteranean soloists Symphony Orchestra in Nice (3) IN 1992, he was invited by theToulouse National Capitole Orchestra in France (as french horn and special tuben musician) for the production of Strauss’s Elektra (4) His symphonic career spans on two continents fron the Nice Opera Orchestra, Cannes Symphony Orchestra, Nice Philharmonic Orchestra, Nice Conservatory Orchestra, St-Léonard Symphony Orchestra, Bastia (Corsica) Opera House Orchestra to the Montreal Urbain Orchestra and the National Quintet. In 1992, he founded the record label Disques A Tempo that is since very active in recording and promoting exceptionnal artists on CD (5)

Sida : un autotest salivaire bientôt disponible en France

Friday, November 29th, 2013

(Futura Sciences)

Des autotests de dépistage du Sida devraient être commercialisés en France d’ici 2014. Les autorités espèrent qu’ils convaincront les plus hésitants à se tester et qu’ils permettront de diminuer le nombre de contaminations de cette maladie encore incurable. Depuis sa découverte il y a plus de 30 ans, le virus du Sida n’en finit pas de donner du fil à retordre aux scientifiques du monde entier. Grâce aux progrès des traitements antiviraux, les personnes séropositives peuvent désormais vivre aussi longtemps que les autres. Il reste cependant beaucoup d’obstacles à franchir avant de réussir à se débarrasser totalement du virus. Une étude récente montrait par exemple que les réservoirs viraux cachés dans les cellules étaient beaucoup plus nombreux que ce que l’on croyait jusque-là.

Premier divorce d’un couple homosexuel en France

Monday, November 4th, 2013

Le Monde

Un divorce “comme les autres” entre deux homosexuels a été prononcé lundi 28 octobre par un juge des affaires familiales au tribunal de grande instance de Toulouse. Un peu plus de cinq mois après la promulgation de la loi qui a ouvert le mariage aux personnes de même sexe, c’est le premier divorce connu d’un couple homosexuel en France, selon Mathieu Nocent, porte-parole de l’inter-LGBT.

Les deux Toulousains, âgés de 30 et 50, avaient célébré leur union à la fin de juin au Capitole. Pour Mme Glock, leur avocate, ce divorce est “un épiphénomène”, “un des effets secondaires du mariage”. “Des divorces, il y en a eu cinquante de prononcés dans la même journée. C’étaient tous les mêmes, tous la même souffrance”, a-t-elle déclaré. Pour ses deux clients au moins, ce divorce par consentement mutuel a été relativement simplifié par l’absence d’enfant et d’enjeu économique, a-t-elle rappelé.

UN MARIAGE SUR DEUX SE SOLDE PAR UN DIVORCE

Vous n’imaginez pas le nombre de gens qui vivent très longtemps ensemble et qui divorcent juste après le mariage”, comme ce fut le cas de ses clients, a-t-elle expliqué. Les deux hommes n’étaient pas des militants du mariage homosexuel, mais la volonté d’assurer à l’autre une protection patrimoniale avait contribué à leur décision de s’unir.

“Il va falloir s’y habituer. Quand on se marie, on divorce dans près d’un cas sur deux”, a rappelé Florence Bertocchio, de l’association Arc-en-Ciel Toulouse dans un article du Parisien.

Deux homosexuelles françaises mariées en 2011 aux Etats-Unis, et qui avaient pu faire reconnaître leur mariage cet été en France, ont également entamé une procédure de divorce à Paris.

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Sunday, October 27th, 2013

Wikipédia

Louis XIII de France, surnommé «Louis le Juste», né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et décédé le 14 mai 1643 au château neuf de Saint-Germain-en-Laye, est roi de France et de Navarre entre 1610 et 1643. Il est le fils de Henri IV et de Marie de Médicis et le père de Louis XIV.

Son règne est marqué par l’affaiblissement des Grands et des protestants et la lutte contre la maison de Habsbourg. L’image de ce roi est inséparable de celle de son principal ministre, le cardinal de Richelieu. À la mort d’Henri IV en 1610, Louis XIII monte sur le trône. Il n’a que 8 ans. Le pouvoir est alors assuré par sa mère Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme régente. La majorité du roi est proclamée en 1614, mais Marie déclare que Louis est « trop faible de corps et d’esprit » pour assumer les devoirs de sa charge ; elle l’écarte du Conseil et laisse gouverner ses favoris Concino Concini et Léonora Galigaï qui accaparent les plus hautes charges de l’État.

Traumatisé par la mort brutale d’un père qu’il chérissait, le petit roi n’a pas une enfance joyeuse. Tout d’abord, il ne trouve aucun substitut à l’amour paternel auprès de sa mère Marie de Médicis, qui le considère comme quantité négligeable. Louis se renferme assez vite sur lui-même, il a des troubles d’élocution et souffre peut-être d’un manque d’affection de sa mère. C’est par un coup de force, le 24 avril 1617, que Louis XIII accède au pouvoir. Poussé par son favori Luynes il ordonne l’assassinat du favori de sa mère, Concino Concini et fait exécuter la Galigaï sa femme, dame de compagnie de sa mère. Il exile Marie de Médicis à Blois et prend enfin sa place de roi. Louis XIII remplace Concini par son propre favori, Charles d’Albert, duc de Luynes. La sexualité du Roi a été sujette à une attention particulière, eu égard à ses relations familiales hétérosexuelles et aux relations émotionnelles fortes qu’il entretient avec certains hommes de son entourage, qui ont conduit certains historiens à penser que le roi aurait pu être bisexuel. Son rejet des vanités entraîne chez lui une grande méfiance des courtisans en général et, surtout, des femmes qu’il considère comme frivoles et vicieuses. Il vise ainsi une réputation d’austérité.

Toutefois, on connaît du roi deux liaisons féminines, toutes deux platoniques il est vrai : l’une avec Marie de Hautefort, future duchesse d’Halluin, l’autre avec Louise de La Fayette, avec laquelle il voulut se retirer à Versailles.

Durant son règne, Louis XIII entretient des relations émotionnelles fortes avec quelques hommes de son entourage. Les deux plus célèbres de ses « favoris » furent le duc de Luynes et le marquis de Cinq-Mars que le roi combla de bienfaits.

La nature exacte de ces relations est l’objet de réflexion de la part de certains contemporains et des historiens comme Chevallier et Petitfils. Sans avoir de preuves que ces relations aient été charnelles, la familiarité du roi avec ses favoris les a conduit à s’interroger sur une possible homosexualité ou bisexualité. Pierre Chevallier, qui a par ailleurs douté de l’homosexualité d’Henri III, a mis en avant les tendances homosexuelles de Louis XIII ; il évoque le témoignage en octobre 1624, du Vénitien Morosini, qui définit le rôle de le Toiras, l’un des favoris de Louis XIII: «Non pour les affaires de l’État mais pour la chasse et les inclinations particulières du roi». Le sexologue Fritz Klein, spécialiste de l’étude de la bisexualité, voit ainsi le roi Louis XIII comme bisexuel. Parmi, les autres favoris, on peut citer Blainville, Vendôme, le commandeur de Souvray, Montpuillan-la-Force, le marquis de Grimault et le duc de Saint-Simon.

Les maires tenus de célébrer les mariages homosexuels

Tuesday, October 22nd, 2013

Le FIgaro

Les maires et leurs adjoints sont obligés de célébrer les mariages homosexuels, ils ne peuvent bénéficier d’une clause de conscience, a déclaré le Conseil constitutionnel. Les Sages ont rejeté vendredi une question prioritaire de constitutionnalité demandant l’annulation de la circulaire du 13 juin 2013 relative «aux conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil». «Le Conseil a jugé qu’eu égard aux fonctions de l’officier de l’état civil dans la célébration du mariage, le législateur n’a pas porté atteinte à leur liberté de conscience. Il a jugé les dispositions contestées conformes à la Constitution», précisent-ils.

Le rejet de cette question prioritaire de constitutionnalité constitue un nouveau revers pour les opposants au mariage homosexuel. Le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, dénonce un «recul des droits de l’Homme». «Le Conseil constitutionnel traite les maires comme de simples fonctionnaires», estime le collectif qui revendique le soutien de 20.000 maires et adjoints. «C’est une très grande déception», réagit Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif pour tous. «Nous somme très inquiets, c’est une décision liberticide. La liberté des maires est piétinée», juge-t-elle. «Nous lancerons très certainement des appels à manifester dans les semaines qui viennent».

La justice empêche un mariage gay au dernier moment

Sunday, September 15th, 2013

Le Point

Ils étaient prêts à faire la fête, certains invités étaient déjà arrivés, les bans avaient été publiés, mais Dominique et Mohammed n’ont finalement pas pu se dire oui. Les deux hommes s’apprêtaient à se marier, samedi, à la mairie de Jacob-Belcombette, en Savoie, mais la justice les en a empêchés, rapporte France Info. En cause : la nationalité de Mohammed. Celui-ci est en effet marocain. Or, la France a signé, en 1981, une convention régissant l’union de leurs ressortissants avec 11 pays, dont le royaume marocain qui ne reconnaît pas le mariage homosexuel. Le procureur de la République du parquet de Chambéry a donc jugé que cette union ne pouvait pas avoir lieu, ont appris les deux hommes, 48 heures avant le jour J.

L’avocat du couple compte contester cette décision de justice. “En votant la loi permettant le mariage homosexuel, le législateur a expressément indiqué dans la loi que même lorsque le mariage homosexuel n’est pas prévu dans le pays d’origine de celui qui veut se marier en France avec un Français, on permettra le mariage homosexuel célébré en France”, explique Me Didier Besson, au micro de France Info. Selon lui, la loi prend donc le pas sur la convention. Mi-août, le ministère des Affaires étrangères avait cependant précisé le contraire, fermant la porte du mariage homosexuel aux ressortissants des onze pays signataires.

Un Marocain marié en Belgique

Au-delà de la décision en elle-même, le couple va contester le caractère tardif de la décision du parquet de Chambéry. Pensant célébrer leur union officielle ce samedi, Dominique et Mohammed avaient engagé des frais et certains de leurs invités étaient déjà arrivés. Parmi eux, Sami, un Marocain s’étant marié à son compagnon en Belgique. Il raconte que les démarches qu’il a dû effectuer ont été semblables à celles d’un couple hétérosexuel. “L’État belge applique sa loi sur son territoire”, explique-t-il. “On ne va pas appliquer la loi du Maroc, le Maroc ne reconnaît même pas l’homosexualité !” Si la cérémonie a été annulée, Dominique et Mohammed comptaient quand même faire la fête pour célébrer, à défaut de mariage, leur pacs, contracté au mois de mars.

LOI ANTI-GAIS RUSSE Le France et le Canada se questionnent

Thursday, August 22nd, 2013

France Presse

Le président russe Vladimir Poutine a récemment promulgué un texte qui sanctionne tout acte de «propagande» homosexuelle devant les mineurs.

La France est «préoccupée» par une loi russe interdisant la propagande de l’homosexualité, à l’origine d’appels au boycott des JO de Sotchi en 2014, un texte remettant en cause la liberté d’expression, a déclaré lundi la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. A l’issue d’entretiens avec son homologue russe Vitali Moutko à Moscou, Valérie Fourneyron a souligné que la France était «très clairement opposée à toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle».

Le président russe Vladimir Poutine a promulgué en juin un texte de loi qui sanctionne tout acte de «propagande» homosexuelle devant les mineurs. Les étrangers risquent une amende de 2 300 Euros maximum, jusqu’à 15 jours de détention et l’expulsion du pays. Le texte est jugé discriminatoire par les défenseurs des droits de l’homme et a déjà suscité de nombreuses critiques à travers le monde, à six mois des jeux Olympiques à Sotchi. La ministre française a pour sa part estimé que l’idée d’un boycott des jeux de Sotchi, rejetée par le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron, était une question «pour le moins très prématurée».  «Nous pensons aujourd’hui qu’il est beaucoup plus de notre devoir de continuer les uns et les autres à sensibiliser les autorités russes» aux problèmes créés par cette loi, a ajouté Valérie Fourneyron.

«J’ai vraiment voulu rappeler aux autorités russes combien il était indispensable de respecter les engagements pris par la Russie, tant à l’échelle internationale qu’à l’échelle européenne, puisqu’elle a adhéré à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales», a encore dit la ministre.

http://www.facebook.com/BoycottSochi2014

Le Canada est contre un boycott

Le premier ministre Stephen Harper a ajouté son grain de sel à la controverse entourant la loi russe qui interdit le militantisme en faveur de la cause homosexuelle. Lors d’un événement vendredi à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, il a affirmé que les Canadiens attendaient de leur gouvernement qu’il défende les droits de la personne.

“On n’emprisonne pas et on ne tue pas des gens pour des activités libres entre des adultes. On ne met pas en prison des gens parce qu’ils ont exprimé une position politique”, a-t-il déclaré.

VIH : la séropositivité en hausse chez les plus de 50 ans

Friday, July 19th, 2013

Top Santé

Environ 6 100 personnes ont découvert leur séropositivité VIH en 2011. Un nombre globalement stable mais en hausse chez les homosexuels et les plus de 50 ans.

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© Zoonar

Selon le dernier bilan de la déclaration obligatoire VIH-sida qui vient d’être publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, environ 6100 personnes ont découvert leur séropositivité en 2011, parmi lesquelles 39% d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes , 40% d’hétérosexuels nés à l’étranger, 18% d’hétérosexuels nés en France et 1% d’usagers de drogues. « Depuis 2003, on constate une augmentation des découvertes chez les homosexuels et chez les personnes âgées de 50 ans et plus, et une diminution chez les hétérosexuels étrangers » peut-on lire dans ce rapport établi par l’Inserm.

Parmi ces découvertes de séropositivité, 29% sont tardives et 35% précoces. Les diagnostics tardifs concernent surtout les personnes de plus de 50 ans et les hétérosexuels. « Parmi les personnes découvrant leur séropositivité en 2011, 10% sont au stade de primo-infection, 64% à un stade asymptomatique, 13% à un stade symptomatique non sida et 13% au stade sida. »

VIH : les découvertes de contamination

« Le nombre de découvertes de séropositivité chez des hétérosexuels a diminué depuis 2004 : rapidement de 2004 à 2007 et plus lentement ensuite. Alors que le nombre de découvertes chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes a augmenté par paliers, avec une succession de phases d’augmentation : 2003-2006 et 2008-2010, et de phases de stabilisation : 2006-2008 et 2010-2011 » ajoutent les chercheurs.

Environ la moitié des personnes ayant découvert leur séropositivité en 2011 sont nées en France et un tiers en Afrique subsaharienne, principalement au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Congo Brazzaville, en Guinée, en République démocratique du Congo et au Mali. La majorité des femmes (60%) sont nées en Afrique subsaharienne.

Enfin, il existe une disparité régionale : le nombre de cas de séropositivité découverts est supérieur à la moyenne nationale en Ile-de-France , en Guyane, en Guadeloupe, à Mayotte et en Martinique.

Qui célébrera les mariages homosexuels à Vienne ?

Monday, July 15th, 2013

France 3

“Pour l’instant, je n’ai pas de candidat mais le mariage sera célébré, il n’y a pas de problème”, assure Jacques Remiller. Le même jour, le maire doit célébrer le mariage d’un de ses adjoints. Mais il assure qu’il y aura “plusieurs heures de différence” entre les deux unions. Le maire de Vienne, qui “lutte pour avoir le droit de conscience” en matière de mariage gay, avait annoncé fin avril qu’il était prêt à faire célébrer les mariages homosexuels par son opposition municipale.

“Pour l’instant, on n’en est pas encore arrivé là”, tempère l’élu. “Ils seront mariés. J’ai annoncé qu’il y aurait la continuité du service public”, répète le maire, en précisant que le couple souhaitait que la célébration se fasse “dans l’anonymat”. Jacques Remiller, député de 2002 à 2012, avait été battu aux dernières législatives avec moins de 500 voix d’écart par Erwann Binet, rapporteur (PS) du projet de loi sur le mariage pour tous. Ce dernier a quitté le conseil municipal de Vienne après son élection à l’Assemblée nationale.

Vieillir avec le VIH, un défi pour 10.000 Français

Monday, April 22nd, 2013

Le Figaro

Deux enquêtes présentées vendredi révèlent les points forts et les écueils de la prise en charge des séropositifs de plus de 60 ans.

Aujourd’hui, environ 10.000 personnes vivant avec le VIH ont plus de 60 ans. Elles représentent 10% des patients traités en France, une proportion qui va augmenter rapidement car, depuis l’apparition des trithérapies, vieillir avec le VIH est devenu une réalité. Comment ces patients vivent leur situation? Deux enquêtes présentées vendredi, l’une réalisée par la direction générale de la santé (DGS) et l’autre par l’association AIDES, ont permis d’interroger des malades dans le but d’en tirer des enseignements pour de futures recommandations.

Première constat, même si les disparités existent, la situation économique de cette population de plus de 60 ans est, dans l’ensemble, plus favorable que celle des patients plus jeunes. Ils sont deux fois plus nombreux à être propriétaires de leur logement et leur revenu médian est 1,3 fois plus élevé. «Les personnes qui ont plus 60 ans n’ont pas pu être infectées avant 30 ans. Elles ont donc pu travailler et capitaliser plus facilement que les plus jeunes», analyse Katell Daniault chargée de mission qualité de vie des personnes atteintes du VIH-Sida- ministère de la santé, au cours de la conférence sur le vieillissement des personne vivant avec le VIH organisée par AIDES.

Autre constat, malgré des niveaux de vie inégaux, tous ces patients sont soignés et ont fait l’expérience d’un accès au soin intensif et presque gratuit.

Des témoignages divergents

Les 54 personnes rencontrées par la DGS insistent fortement sur la qualité des soins dont elles bénéficient. «Cette qualité tient à l’intensité du suivi et de la surveillance «technique» de leur état de santé, mais aussi et surtout à la relation avec le médecin qui les suit, souvent depuis leur dépistage», souligne le rapport de la DGS. Les patients décrivent un véritable dispositif de monitoring de leur santé, ils se disent «passés au peigne fin». À un âge où apparaissent les pathologies chroniques, ils ont le sentiment de bénéficier d’une surveillance médicale qui les protège plus que s’ils n’avaient pas le sida.

Un constat idyllique nuancé par l’enquête menée par AIDES qui souligne une relation avec les médecins parfois mitigée. L’association a interrogé 52 personnes séropositives de plus de 50 ans. Près d’une sur cinq n’est pas entièrement satisfaite de son suivi médical, en raison notamment d’un manque de dialogue et d’écoute au sujet du vieillissement.

Enfin, selon l’enquête de la DGS, les personnes de 60 ans vivant avec le VIH se perçoivent en meilleure santé qu’elles ne le sont réellement. Malgré des pathologies chroniques fréquentes, elles se déclarent assez spontanément en bonne santé ou «allant mieux». «Pour elles, ces maladies chroniques sont liées à l’âge, elles ne font plus le lien entre ces pathologies et le VIH», explique Katell Daniault. L’enquête d’AIDES vient une nouvelle fois nuancer ces résultats: la majorité des personnes interrogées déclare des problèmes de santé. Elles sont notamment plus de la moitié à signaler une fatigue pesante qui a des conséquences sur leurs activités professionnelles et de loisirs.

Un couple d’homosexuels agressé à Nice

Monday, April 22nd, 2013

Nouvel Observateur

Un couple d’homosexuels a été agressé à la sortie d’une boîte de nuit à Nice samedi par trois inconnus qui les auraient interpellés d’un “Hey les gays” avant de les frapper à coups de pied, a-t-on appris dimanche 21 avril auprès du Centre LGBT Côte d’Azur. La police a confirmé l’agression mais n’a donné aucune précision.

Sur sa page Facebook, l’une des deux victimes a raconté l’agression survenue “hier (samedi) matin à 5h35″ en plein centre-ville, et accompagné son récit d’une photo de lui le visage tuméfié. “On sortait de boîte de nuit gay avec mon copain (…). On ne se tenait pas la main, on ne s’embrassait pas non plus”, précise Raphaël Leclerc, 24 ans, danseur de cabaret. “Deux minutes seulement après être sortis, trois mecs nous appellent ‘Hé les gays !’, dont un qui nous court après et se met devant nous”, raconte-t-il.

Après avoir réclamé une cigarette, qu’ils n’avaient pas, un des agresseurs a demandé à son compagnon, âgé de 20 ans : “Français ou Tchétchène ?”. Celui-ci a répondu: “Français”. Les agresseurs lui ont alors fait une clé d’étranglement, l’ont mis à terre et frappé “à la mâchoire et dans le cou”, raconte-t-il. Raphaël Leclerc raconte avoir lui aussi pris des “coups violents à la tête” et affirme avoir brièvement “perdu connaissance”. Quand il s’est réveillé, sa tête était en sang.

“L’impression d’avoir été suivis”

Des policiers ont conduits les deux homosexuels à l’hôpital où ils n’ont pas obtenu d’ITT, a précisé à Jean-Marie Pottier, secrétaire général du Centre LGBT Côte d’Azur, selon qui les victimes ont porté plainte contre X dimanche soir.

“Dans cette histoire, l’homophobie n’est peut-être pas à l’origine de l’agression, mais elle y a participé. C’est l’occasion qui a fait le larron”, a affirmé Jean-Marie Pottier, précisant que les deux homosexuels avaient eu “l’impression d’avoir été suivis” à leur sortie de la boîte de nuit. “Cela fait quatre agressions” à caractère homophobe “en moins de 15 jours” en France, “c’est énorme”, a déploré le militant.

Le texte, qui fera de la France le 14e pays au monde à légaliser le mariage entre homosexuels, doit être voté mardi à l’Assemblée nationale.

En 1750, quand l’homosexualité vous menait au bûcher

Friday, April 19th, 2013

France TV Info

Si les débats actuels ont un mérite, c’est de permettre de rappeler qu’avant de parler de mariage, la dépénalisation de l’homosexualité fut longue à venir. Encore la France fut-elle le premier pays au monde à supprimer le crime de sodomie de son arsenal juridique, en 1791. Jusqu’à cette date, “sodomites”, “pédérastes” et “bougres” risquaient leur vie. Retour sur la dernière exécution capitale d’un couple d’homosexuels, en 1750.

“Mouches” et “gens de la manchette”

Au milieu du XVIIIe siècle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’affiche guère ses préférences sexuelles quand elles ne sont pas « conformes ». Si la puissance publique ne punit plus que rarement les “gens de la manchette” – le surnom donné aux homosexuels de sexe masculin -, elle déploie des trésors d’inventivité pour les dissuader de se rencontrer en public – ce n’est pas tant l’acte qui pose problème aux yeux de la justice du Roi que l’exhibition. Pour cela, le guet déploie tout un réseau d’espions, les “mouches” : des agents de surveillance expédiés dans tout Paris pour repérer les lieux de rencontre et réaliser des flagrants délits – quitte à provoquer la chose en s’exhibant. Une fois identifiés, les coupables sont conduits devant un officier qui relève leur identité et alimente un fichier toujours utile. La plupart du temps, les malheureux s’en sortent au prix d’un interrogatoire musclé, d’un fichage à vie et d’une belle frayeur. La morale publique est sauve et le Roi content. Jusqu’en janvier 1750.

« Deux hommes en indécente posture, rue Montorgueil… »

Le soir du 4 janvier, vers 23h30, deux hommes sont surpris par les agents du guet rue Montorgueil, à deux pas des Halles actuelles. Le sergent Dauguisy déclare – on dispose toujours du texte de son rapport – qu’il a “vu deux particuliers en posture indécente et d’une manière répréhensible, l’un desquels lui a paru ivre”. Le témoignage d’un “particulier passant” sera décisif, l’homme jurant qu’il a vu les deux individus “commettre des crimes que la bienséance ne permet point d’exprimer par écrit”.

Les deux hommes sont conduits au Châtelet. Le premier, Bruno Lenoir, est un cordonnier de 20 ans. Le second, un domestique, a une quarantaine d’années et s’appelle Jean Diot. Lenoir, fou de terreur, nie en bloc et jure ses grands dieux qu’il ne connaît pas Diot. Quelques interrogatoires qu’on imagine tout à fait respectueux de son intégrité physique plus tard, le jeune homme maintient qu’il ne connaît pas le domestique, mais scelle son destin en avouant l’acte : il déclare que Diot “est venu l’accoster et lui a proposé l’infamie, qu’il l’a même prié de le lui mettre par derrière, que pour cet effet (lui-même) a défait sa culotte et que lui déclarant le lui a mis par derrière, sans cependant finir l’affaire”. Jean Diot n’admet pas grand-chose de son côté, concédant tout juste qu’il a pu défaire sa culotte “pour faire de l’eau”.

Le procès se tient dès le mois d’avril 1750. Le procureur est décidé à faire un exemple et demande que les accusés soient brûlés vifs. La sentence est confirmée en appel par l’arrêt suivant, le 5 juin 1750 : “(Les accusés) ont été déclarés dûment atteints et convaincus du crime de sodomie ; pour réparation ils ont été condamnés à être conduits dans un tombereau à la place de Grève, et là y être brûlés vifs avec leur procès, leurs cendres ensuite jetées au vent, leurs biens acquis et confisqués au Roi (…). Fait en Parlement le 5 juin 1750. Arrêté que Bruno Lenoir et Jean Diot seront secrètement étranglés avant de sentir le feu.” On appréciera l’humanité de la dernière mention.

L’exécution

Le 6 juillet 1750, un avocat raconte la scène qui s’est déroulée comme prévu place de Grève, sans émotion particulière, et ajoute que “l‘exécution a été faite pour faire un exemple, d’autant que l’on dit que ce crime devient très commun et qu’il y a beaucoup de gens à Bicêtre pour ce fait. (…) On n’a point crié le jugement pour s’épargner apparemment le nom et la qualification du crime.” S’il note cette exécution, c’est simplement pour rappeler que la précédente remontait à 1720, dans une affaire où les condamnés avaient été reconnus coupables du même acte, mais également de blasphème.

Diot et Lenoir restent les deux dernières personnes exécutées en France sur décision de justice pour le seul crime de “sodomie” – une plaque à la mémoire des deux hommes a été installée rue Montorgueil en 2011. Outrage public à la pudeur, attentat à la pudeur, âge de consentement : après 1750, la répression prendra bien d’autres formes et d’autres noms, sans même parler d’une hostilité et d’un mépris social qu’on ne qualifiait pas encore d’homophobie.

Jusqu’au 4 août 1982, ce n’était pas celle-ci qui était punie par le Code pénal, mais bien cet attentat infâme contre la nature” (l’expression est de… Voltaire) restée longtemps un crime, en France comme ailleurs – moins longtemps qu’ailleurs, en fait. L’Organisation mondiale de la santé n’a supprimé l’homosexualité de la liste des maladies mentales qu’en 1990. L’homosexualité reste un crime dans 88 pays du monde, passible de la peine de mort dans neuf d’entre eux.

Des associations dénoncent la “radicalisation” des actes homophobes

Monday, April 8th, 2013

Le Monde

“Je suis désolé de vous montrer ça. C’est le visage de l’homophobie.” La légende de la photo postée par Wilfred de Bruijn sur son profil Facebook, dimanche, et qui a depuis beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, explique pourquoi ce Néerlandais a voulu médiatiser son agression, survenue dans le nuit du 6 avril dans le 19e arrondissement de Paris.

“Mon ami a pris la photo dimanche matin, après la nuit passée aux urgences. Au départ, c’était pour la police, raconte-t-il au Monde lundi, après son retour du commissariat, où il a porté plainte pour “agression volontaire en réunion avec caractère homophobe”. Puis j’ai décidé de la rendre publique, en sachant que dans mon réseau, il y avait des personnalités et des associations pour relayer cette image.” 

Si les circonstances précises de son agression restent floues pour lui – “Je ne me souviens de rien, je me suis réveillé en sang dans l’ambulance” –, son ami, avec qui il marchait bras dessus bras dessous au moment de l’agression, assure : “Trois ou quatre personnes nous sont tombées dessus après avoir remarqués ‘Tiens, voilà des homos’.Wilfred assure, par ailleurs, qu’on ne lui a “rien volé”.

Cet ancien militant du Centre lesbien, gay, bi et trans de Paris et Ile-de-France estime qu’il y a “un lien entre ce genre d’actes et le climat politique actuel. Je ne veux pas faire d’amalgames, mais c’est ma réponse aux propos choquants et terrifiants qu’on a entendus dans le débat public ces derniers mois [à propos du "mariage pour tous"], tenu par des personnes censées être responsables, comme Henri Guaino ou l’archevêque de Paris”.

S’il a retiré tous les miroirs de son appartement “parce qu’[il] ne supporte plus [s]on visage”, Wilfred a néanmoins accepté que cette photo soit affichée sur les pancartes qui seront brandies lors de la manifestation du 10 avril à Paris, qui aura pour objectif de dénoncer les récentes agressions et provocations homophobes. Le rassemblement est organisé par Act Up Paris et le collectif Oui oui oui. Le collectif se dit “inquiet de la flambée de haine et de violence” et appelle les pouvoirs publics à “prendre les mesures nécessaires pour faire cesser les agressions homophobes, lesbophobes et transphobes”.

Lire : Mariage pour tous : les opposants multiplient les provocations

Des propos qui s’inscrivent dans la lignée du communiqué publié lundi 8 avril par l’association SOS Homophobie, qui dénonce une “semaine de violences homophobes” et s’inquiète de la tournure “dramatique” des débats. L’association fait état d’une augmentation “sans précédent” du nombre de témoignages reçus, avec une moyenne de dix par jour, selon elle (soit trois fois plus que les années précédentes).

“Il y a un climat d’homophobie qui pousse à la commission d’actes d’agression”, estime Elisabeth Ronzier, la présidente de SOS Homophobie, jointe par Le Monde. Pour elle, il y a actuellement une “crispation”, voire une “radicalisation” de l’homophobie dans la mesure où le débat sur le mariage pour tous “dure depuis trop longtemps”. Une fois le texte définitivement adopté, “il faudra réparer tout le mal qui a été fait”, dit-elle.

Dans la mesure où ces témoignages portent aussi bien sur des propos homophobes, tenus dans les médias ou dans un cadre familial ou professionnel, que sur des agressions verbales ou physiques, il est difficile d’en tirer un constat chiffré d’une hausse des violences.

“RADICALISATION DES COMPORTEMENTS PAR MIMÉTISME”

Le constat est le même au Refuge, une association qui accueille des jeunes homosexuels de 15 à 25 ans rejetés par leur famille. Elle aussi a vu tripler son nombre d’appels. Elle reçoit depuis décembre entre 400 à 450 appels par mois, contre 150 en moyenne par mois en 2011 et 2012. “Il y a une hausse des appels de jeunes en situation d’isolement, souligne Nicolas Noguier, le président et fondateur de l’association. Ce sont des profils dont nous n’avions pas connaissance avant, des jeunes dont les parents tiennent des propos homophobes lorsqu’ils regardent la télévision en famille, par exemple.”

Nicolas Noguier fait également état de signalement de nombreux cas d’homophobie dans les cours des lycées. “Avec les prises de position qui se sont radicalisées, il y a une radicalisation des comportements par mimétisme. On ne pense pas qu’il y a une augmentation de l’homophobie, mais le débat sur le mariage pour tous agit plus comme un révélateur, ajoute-t-il. Il permet une certaine libération de la parole homophobe.” Pour lui, la loi actuellement au Sénat est “nécessaire”, mais “elle s’accompagne de dommages collatéraux importants”.

Mariage gay : la droite sénatoriale échoue à promouvoir une “union civile”

Monday, April 8th, 2013

Le Point

La droite sénatoriale a échoué lundi à faire accepter la création d’une “union civile” pour les couples homosexuels, son initiative la plus importante pour tenter de faire obstacle au projet de loi sur le mariage pour tous, en débat devant la Haute Assemblée jusqu’à vendredi. L’UMP a défendu trois amendements proposant la création de cette union civile et l’UDI-UC, un. Ces quatre amendements additionnels ont été étudiés avant l’examen du premier article du projet de loi. Ils ont été rejetés par l’ensemble des sénateurs de gauche, à l’exception de trois RDSE (à majorité PRG) qui se sont abstenus, et ils n’ont pas fait le plein des voix à droite, ni à l’UMP ni chez les centristes.

“Il s’agit du fer de lance de notre combat contre le mariage homosexuel”, a-t-on indiqué au sein du groupe UMP. “Il s’agit de proposer des améliorations aux régimes d’union établis pour les couples de même sexe”. “Nous examinons ici le principal amendement de notre groupe, celui qui présente une alternative par rapport au dispositif que nous soumettent le gouvernement et la commission des Lois”, a souligné au cours du débat l’auteur du premier de ces amendements, Patrice Gélard (UMP). Selon lui, “le système que l’on veut instaurer est bricolé et n’a pas sa raison d’être pour l’adoption parce qu’il crée de nouvelles inégalités et aboutit à un traitement différent des enfants selon leur ascendance”. “Face à cette situation, nous avons tenté de trouver une solution de compromis qui satisfasse tout le monde et permette aux couples homosexuels d’avoir les mêmes droits que les couples hétérosexuels au regard du mariage : c’est l’union civile que nous voulons mettre en place”, a-t-il poursuivi. Christian Cointat (UMP), auteur d’un autre amendement, a assuré que l’union civile “ne serait pas un succédané du mariage, mais s’ajouterait aux trois régimes du mariage, du pacs et de l’union libre”.

Toutes les précautions nécessaires

Le groupe UDI-UC a proposé de son côté une “union civile pour tous”, destinée aux couples homosexuels mais aussi hétérosexuels. Cette union civile aurait été déclarée en mairie devant l’officier d’état-civil, ce qui aurait donné une certaine solennité à l’engagement des couples homosexuels, pour leur apporter une reconnaissance sociale et l’entourer d’un cadre juridique, mais en excluant la filiation, pour maintenir la différence avec le mariage. “Ces quatre amendements sont presque les plus importants de ce débat”, a reconnu le rapporteur Jean-Pierre Michel (PS). Mais, a-t-il poursuivi, “cette union civile ne peut être retenue, car elle contredit l’esprit qui anime la réforme, en perpétuant l’inégalité ou la différence de traitement infligée à des situations pourtant identiques”.

“L’union civile ressemble fort à un sous-mariage, comme la négation de l’adoption plénière revient à une sous-adoption”, a estimé de son côté Dominique Bertinotti, ministre chargée de la Famille. “Nos concitoyens n’ont pas besoin d’une nouvelle union civile, le mariage offre toutes les précautions nécessaires”, a relevé Esther Benbassa (EELV). “Une union réservée aux homosexuels et aux lesbiennes, comme discrimination, il n’y a pas mieux”, a-t-elle dit. À l’ouverture de la séance, David Assouline (PS) a fait un rappel au règlement pour dénoncer les intimidations et menaces dont ont fait l’objet des élus favorables au mariage pour tous, les qualifiant de “pression inadmissible sur la représentation nationale”. “Il faut que les responsables des partis républicains qui siègent dans l’hémicycle aient une parole forte” contre ces actions, a-t-il dit. Plus tard dans le débat, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a révélé que l’UMP Christian Cointat, favorable au mariage gay, avait été de son côté victime de menaces. “C’est inadmissible”, a-t-elle dit.

Suicide gai en France La cote d’alerte au maximum

Wednesday, April 3rd, 2013

Slate.fr

On pourrait penser que le mariage pour tous allait encourager le mieux vivre des gays. C’est le contraire qui se passe. Et c’est très compréhensible…

La disparition récente de l’acteur porno français Wilfried Knight pose à nouveau la question du suicide chez les gays. Il y a un mois, c’était l’acteur américain Arpad Miklos qui mettait fin à ses jours.

En France, on a tendance à traiter ces décès sensationnels de la population homosexuelle lambda avec des arguments rapides: le métier d’acteur porno est sujet à des pressions particulières; ces acteurs vivent aux Etats-Unis ou au Canada, ce qui les éloigne du quotidien hexagonal. Pour certains, il y a même un sentiment de revanche car ces acteurs ont eu la vie facile, ce sont les cigales de la fable de La Fontaine: célèbres beaux, admirés, ils ne durent pas longtemps et finalement, on les méprise pour leur succès –parce qu’on les envie.

Pourtant, le suicide plane sur la communauté gay et beaucoup y pensent. Bien sûr, il n’y a pas de chiffres récents. Mais les gays y pensent davantage, d’ailleurs, que pendant les années sida.

Mais chez les gays, l’envie de suicide se développe précisément au moment où le mariage pour tous va enfin offrir aux personnes LGBT la reconnaissance symbolique qu’ils attendaient depuis (trop) longtemps. On pourrait penser que cette réforme sociétale encouragerait le mieux vivre des gays. C’est le contraire qui se passe.

Les gays se suicident parce qu’ils sont seuls. Dans le cas de Wilfried Knight, c’est le suicide de son partenaire quelques semaines auparavant qui a sans doute été le déclencheur. Ce qui est important de noter dans cette présence du suicide chez les gays, c’est qu’elle concerne surtout ceux qui ont une position sociale dominante. Arpad Miklos, Wilfried Knight et les autres sont des hommes mondialement connus, appréciés. Les récits des décès de directeurs d’école prestigieuse ou avocats célèbres montrent que ces disparitions sont liées à des questions plus larges qui touchent à l’essence même de l’identité LGBT: le fait de s’assumer, de revendiquer le coming-out.

Il faut regarder cette succession de suicides, chez les gays célèbres ou anonymes comme le symbole d’une impasse pour une communauté sans direction. Il n’y a pas de leadership. Les gens perdent espoir. Il faut arrêter de se taire sur ce phénomène. Il prend de l’ampleur.

Mariage gai en France Un député socialiste évoque le nazisme

Sunday, February 3rd, 2013

Christian Assaf, en faisant référence aux déportations d’homosexuels durant le IIIe Reich, s’est attiré les foudres de l’UMP.

Une formule du député PS Christian Assaf, qui a lancé mercredi soir que “le temps du triangle rose est terminé”, a indigné les élus UMP, à l’image d’Hervé Mariton qui a dénoncé un propos “inacceptable” et a condamné les “actes inqualifiables” des nazis contre les homosexuels.

Après avoir souhaité que “ce débat ne soit pas une guerre” et regretté que l’opposition “joue sur les peurs et les préjugés” à l’occasion du débat sur le projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels, le député socialiste de l’Hérault a lancé : “Le temps du triangle rose est terminé !” Cet élu “ne visait pas du tout la droite”, a-t-on tenu ensuite à préciser au groupe socialiste.

Durant la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers d’homosexuels masculins allemands arrêtés et déportés étaient forcés d’arborer un “triangle rose”.

Des protestations se sont immédiatement élevées des bancs de l’UMP. L’un des principaux orateurs de l’UMP sur le projet de loi, Hervé Mariton, a peu après, au moment d’un rappel au règlement, dénoncé “un propos inacceptable”. “Nous condamnons absolument l’homophobie, les actes inqualifiables accomplis par le régime nazi à l’encontre des personnes homosexuelles.

Oui, nous sommes en sympathie avec tous ceux qui ont souffert du régime nazi et les homosexuels en font partie”, s’est écrié ce député de la Drôme.

“Faites attention à vos propos, à vos critiques, à votre vindicte”, a prévenu Mariton. “Sans doute la fréquentation prolongée du très subtil Georges Frêche en son temps vous a appris les règles de la subtilité”, avait-il lancé peu avant au député PS de l’Hérault.

L’Assemblée adopte l’article 1 qui ouvre le mariage aux homos

Sunday, February 3rd, 2013

Libération

L’Assemblée nationale française a adopté samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe. Sans surprise, les députés socialistes, écologistes, radicaux de gauche et Front de gauche ont voté pour. Les députés UMP ont voté contre à l’exception de Franck Riester qui avait déjà annoncé son vote positif.

L’homosexualité perçue de manière positive par 90% des Français

Tuesday, January 1st, 2013

Le Point

L’homosexualité est perçue de manière positive par 90% des Français, selon un sondage Ifop publié vendredi à la veille d’un week-end de mobilisation des partisans du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe.

Selon ce sondage commandé par l’association LGBT d’HEC “In and Outside”, 90% des personnes interrogées estiment qu’il s’agit d’une manière comme une autre de vivre sa sexualité.

A titre de comparaison, ils étaient 54% en 1986 et 67% en 1996 à partager cette opinion. A l’inverse, ils sont 7% à considérer l’homosexualité comme une perversion sexuelle que l’on doit combattre (contre 16% en 1986 et 15% en 1996) et 3% comme une maladie que l’on doit guérir (contre 25% et 16%).

Le sondage a été réalisé du 11 au 13 décembre en ligne auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Manuel Valls défend au Vatican le mariage homosexuel

Sunday, October 21st, 2012

Nouvelobs

Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a défendu samedi au Vatican le projet de légalisation du mariage entre personnes de même sexe, rapporte dimanche l’agence de presse catholique I.media.

Il a précisé qu’un débat aurait lieu sur les modalités de sa mise en oeuvre mais a rappelé la détermination de son gouvernement à faire adopter cette loi, ajoute l’agence de presse spécialisée sur le Vatican.

Manuel Valls, venu participer à la canonisation du jésuite français Jacques Berthieu, a dit aux journalistes que sa visite était le signe du “très grand respect” du président François Hollande et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault pour “le Saint-Siège et le pape”.

Il a confié avoir expliqué au chef de la diplomatie vaticane, Mgr Dominique Mamberti, que le mariage entre personnes de même sexe était “un engagement du président de la République”.

Si le projet de loi sera présenté par le Conseil des ministres fin octobre ou début novembre, Manuel Valls a semblé exclure “un débat de principe” sur le bien-fondé de la loi mais a reconnu la nécessité d’un “débat sur sa mise en oeuvre et ses conséquences concrètes, administratives et d’ordre civil qui interrogent la conscience”, souligne I.media.

“Un débat aura lieu”, a encore affirmé le ministre de l’Intérieur à propos du mariage homosexuel et de l’adoption par les couples homosexuels, ajoutant qu’il était “logique et légitime que l’Eglise expose pleinement son point de vue comme tous les autres acteurs de la société civile, qu’ils soient favorables ou opposés à ce mariage”.

Manuel Valls s’est cependant dit opposé à un référendum, soutenant que “le mariage pour tous” entrait dans les “grands choix” que doit affronter un Parlement comme, par le passé, la peine de mort ou l’avortement.

Le projet de loi qui doit être présenté en conseil des ministres mobilise contre lui presque toute la droite ainsi que l’Eglise catholique et ne satisfait pas pleinement la communauté homosexuelle, qui dénonce un texte a minima.

Malgré les oppositions, le principe du mariage homosexuel recueille une approbation assez nette au sein de l’opinion, 61% des Français s’y déclarant favorables, selon un récent sondage Ifop pour Le Figaro.

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Mariage homosexuel: aucun maire ne pourra y déroger, martèle Vallaud-Belkacem

Sunday, October 14th, 2012

Nouvelobs.com

PARIS (Sipa) — Aucun maire ne pourra se soustraire à son devoir de célébrer un mariage homosexuel, a prévenu jeudi sur i>télé la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

“C’est juridiquement impossible”, a martelé la benjamine du gouvernement. “Je vous rappelle que chacun est censé connaître, appliquer la loi et cela vaut tout particulièrement pour ceux qui ont été élus par les Français”. Plusieurs maires UMP ont en effet déjà fait savoir que s’il était possible de faire valoir une clause de conscience, ils ne célébreraient pas personnellement de mariage entre deux personnes du même sexe.

“Il ne s’agit pas de faire plaisir à telle ou telle catégorie de Français, il s’agit d’offrir à l’ensemble des Français l’accès à un même droit sans discrimination liée à l’orientation sexuelle”, a affirmé la ministre.

Alors que le projet de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre, des maires font déjà savoir qu’ils refuseront de célébrer de telles unions, au risque de se mettre hors la loi.

“Je suis favorable à une clause de conscience pour les élus qui ne souhaitent pas célébrer de mariage gay”, a affirmé Nadine Morano (UMP) jeudi sur son compte twitter. Interrogé sur RTL, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a affirmé quant à lui qu’il serait “respectueux des lois de la République” et qu’il ne s’opposerait donc pas à la célébration d’un mariage homosexuel s’il devenait légal.

“En tant que maire, moi, personnellement, j’applique les lois de la République”, a également affirmé Laurent Wauquiez sur Radio Classique. “Donc si dans le projet de loi est laissée la possibilité au maire d’avoir un droit de retrait, éventuellement je l’exercerai. Si dans la loi, ce n’est pas prévu, je l’appliquerai”.

“Je n’aime pas cette idée de maires qui se mettent en opposition avec l’ordre républicain. Donc j’appliquerai la loi”, a-t-il insisté.

Le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels n’évoque pas la procréation médicalement assistée (PMA), a par ailleurs confirmé jeudi Mme Vallaud-Belkacem. Selon elle, la question pourrait en revanche faire l’objet de discussions au sein de l’Assemblée nationale et être comprise dans une autre loi.

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VIH : les recommandations divergent entre la France et l’Amérique

Sunday, September 30th, 2012

Medscape

Point de vue du Pr Gilles Pialoux de l’hôpital Tenon

Beaucoup de changements cet été en matière de prise en charge du VIH. Les nouvelles recommandations de l’International Antiviral Society-USA panel sur le traitement du VIH sont parues ainsi que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur l’utilisation du traitement préventif du VIH/SIDA par l’antirétroviral Truvada® (emtricitabine et ténofovir disoproxil, Gilead Sciences). [1,2].

A quand les recommandations françaises ?

Le Pr Gilles Pialoux (Chef de service des maladies infectieuses et tropicales, hôpital Tenon ; Vice-Président de la Société Française de Lutte contre le SIDA, Paris, & www.vih.org) fait le point pour Medscape.fr.

Medscape France : Quels sont les nouveaux messages des recommandations internationales et américaines ?

Gilles Pialoux : Dans les nouvelles recommandations américaines et de l’OMS, il est très clairement explicité que le traitement peut être prescrit quel que soit le chiffre de CD4, soit pour apporter un bénéfice au patient, soit pour protéger le partenaire séronégatif dans les couples sérodiscordants.

En France, nous n’avons pas ce degré d’incitation à proposer le traitement dans cette indication dans les recommandations françaises même si cela reste possible. En 2009, 2010, au moment de l’élaboration et de la publication de ces recommandations, nous parlions bien moins de l’utilisation du traitement en prévention qu’en 2012.

En parallèle, l’OMS s’est prononcée, cet été, en faveur de la stratégie de prophylaxie pré-exposition (PrEP) et recommande aux pays qui envisagent de proposer cette solution de veiller: (1) à ce que les personnes soient effectivement séronégatives, (2) d’encourager les populations sous prophylaxie à utiliser le préservatif, (3) de suivre toute manifestation indésirable (du traitement) et (4) de soumettre ultérieurement les sujets sous traitement à un test de dépistage du VIH.

Au même moment, la Food and Drug Administration (FDA) a, elle aussi, approuvé l’utilisation de la PrEP par Truvada® dans le cadre d’une stratégie globale de prévention du VIH dans le pays.

Que pensez-vous des AMM délivrées par la FDA pour le test de diagnostic salivaire OraQuick® (OraSure Technologies) et pour la PrEP ?

G.P. : Par ces deux autorisations de mise sur la marché, l’Amérique prend une position, osée et un peu à part. Probablement parce qu’il y a un lobbying à la fois communautaire et pharmaceutique que nous ne retrouvons nulle part au monde à ce niveau-là.

L’autorisation pour ce test salivaire, utilisable seul à domicile, a été accordée aux Etats-Unis en abaissant les critères d’exigence en termes de sensibilité. Elle a été refusée en France du fait du déficit de sensibilité. L’argument des autorités de santé américaines est de dire qu’aux Etats-Unis, 240 000 personnes sont séropositives sans le savoir (28 000 en France). Mais, d’après les calculs, 3000 personnes seront ainsi détectées séronégatives à tort. Je crois que nous ne pouvons pas avoir ce faible niveau d’exigence de sensibilité d’un test en matière de virus du sida qui implique de laisser ces gens qui vont s’autotester dans la nature en se croyant faussement séronégatifs.

En outre, en ce qui concerne le Truvada® en PrEP, comme les « home tests » de diagnostic salivaires, reste à savoir qui va vraiment y avoir accès, économiquement parlant, aux Etats-Unis.

Il faut suivre ce nouveau vent qui souffle aux Etats-Unis, peut-être plus vite que la musique, certes, mais qui va fournir à la communauté internationale des informations de terrain intéressantes.

Peut-on attendre des recommandations françaises dici peu ?

G.P. : Les dernières recommandations françaises ont été commandées en 2009 et publiées en Juillet 2010. Depuis, il s’est passé tellement de choses qu’effectivement, nous avons besoin d’actualiser les recommandations, notamment sur les aspects « traitements comme outils de prévention », tests diagnostiques, et « vieillissement » qui ont beaucoup évolué. Les médecins ont besoin d’un cadre strict auquel se référencer.

Mais, me semble-t-il, il n’y aura pas de rapport d’experts mandaté par l’Etat pour des raisons d’incongruence entre la loi sur le médicament et les liens d’intérêts des experts. Il est possible que ce soit une ou plusieurs Sociétés savantes, comme la Société Française de Lutte contre le SIDA ou, peut-être les experts de l’HAS, qui se chargent des recommandations. Au final, je ne sais pas quand nous disposerons d’un nouveau texte.

Comment voyez-vous lavenir du traitement du VIH ?

G.P. : Il y a un courant qui n’est pas dans les recommandations qui est de dire que la persistance d’une réplication virale toute une période induit une inflammation chronique et que c’est possiblement une perte de chance pour les patients. Si vous prenez en considération que le traitement est aussi un outil de prévention, qu’il existe une inflammation chronique qu’il faut combattre et que le SIDA reste une maladie où les gens ont un vieillissement plus rapide que la population générale, les futures recommandations devraient augmenter considérablement les indications de traitement. A mon sens, nous allons vers une proposition de traitement sur toute une vie. Avec ce que cela comporte d’interrogations sur le plan économique.

Le Pr. Gilles Pialoux a déclaré les liens d’intérêts en suivant : Membre de board, d’un conseil scientifique, investigateur d’essai clinique ou intervenant dans un symposium d’un laboratoire pharmaceutique : Abbott, Boehringer-Ingelheim, BMS, GSK, Gilead, Sanofi-Aventis, MSD, Pfizer, Roche, Schering-Plough, Nephrotec, Tibotec, ViiVHealthcare. Aucune Parts sociales ou actions dans un laboratoire pharmaceutique. Co-investigateur de l’essai IPERGAY ANRS de PreP intermittente par le Truvada®.

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Mariage gay : Ayrault va mettre en oeuvre l’engagement d’Hollande

Saturday, May 19th, 2012

France Soir

C’est jeudi, parallèlement à la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, que Jean-Marc Ayrault s’est exprimé au sujet des questions liées au mariage gay et à l’adoption par des couples homosexuels.

« A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation ou de l’identité de genre », confirmait un communiqué publié par l’hôtel Matignon.

Les associations vont veiller à la réalisation de l’engagement

« Le gouvernement est déterminé à faire reculer les préjugés et à mettre un terme aux discriminations et aux violences. Il mettra en oeuvre l’engagement du président de la République d’ouvrir le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels », y assurait le Premier ministre.

Après l’élection présidentielle, Emmanuel Blanc, président du mouvement Gaylib, affilié à l’UMP, s’était confié à France-Soir. Il avait dit ne pas avoir donné de consigne de vote, et accueillir l’élection de François Hollande avec « joie », mais aussi avec « vigilance » : « Pendant la campagne, j’ai remarqué qu’il (le nouveau président) avait répondu à Laurence Ferrari que le mariage homosexuel n’était pas une priorité. »

Et de promettre concernant cette mesure : « Nous serons vigilants dans les médias pour que cet engagement soit tenu dans des délais normaux ».

Mariage homosexuel. Nicolas Sarkozy reste favorable à une « union civile »

Monday, January 16th, 2012

Ouest-France
La présidence de la République a laissé entendre vendredi que Nicolas Sarkozy restait favorable à une « union civile » pour les homosexuels, mais pas au mariage des couples gays et lesbiens.

Pécresse dément

Selon le quotidien Libération, le chef de l’Etat, probable candidat à sa réélection en avril-mai prochains, pourrait inscrire le mariage gay dans son programme. Une révélation démentie par Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, en fin de matinée, sur son compte twitter : « Le président de la République n’a pas absolument pas changé d’avis, il n’est pas favorable au mariage des couples homosexuels », dénonçant une « fausse rumeur ».

Pour une union civile homosexuelle

À l’Elysée, on ajoute qu’« il est important de se référer à ses propos publics », renvoyant notamment sur une interview de Nicolas Sarkozy publiée dans Têtu, le 24 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle.

« Puisqu’on ne choisit pas sa sexualité, fonder une discrimination sur quelque chose qu’on ne choisit pas, c’est une injustice majeure », expliquait-il. « Je suis donc pour une union civile homosexuelle qui ne passe pas par le greffe du tribunal d’instance, mais par la mairie. »

Hollande pour le mariage et l’adoption

Une grande partie de la droite, qui constitue le socle de la majorité présidentielle actuelle, est opposée au mariage gay et le chef de l’Etat n’a pas donné suite.

À gauche, le candidat socialiste à l’élection présidentielle, François Hollande, a répété cette semaine qu’il était « pour le droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples ».

Ambiguïté

Si l’entourage de Nicolas Sarkozy laisse entendre qu’il n’a pas changé d’avis par rapport à 2007, cela ne va pas jusqu’à confirmer sans ambiguïté qu’il inscrira cette idée d’une « union civile » pour les homosexuels dans son programme de 2012. Et que cette question s’invite dans la campagne.

Réactions politiques

Alors que le maire PS de Paris, Betrand Delanoë, pense que c’est de l’électoralisme, Christine Boutin, candidate à l’Elysée du Parti chrétien-démocrate a réaffirmé sur Europe 1 qu’elle n’était « pas favorable au mariage gay, ni à l’adoption et je tiendrai bon jusqu’au bout ».

Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, s’est pour sa part déclaré ouvert au débat sur la légalisation en France du mariage homosexuel, lequel est déjà légal dans sept pays européens, dont la Belgique et l’Espagne.

La France en retard

Onze pays de l’Union européenne autorisent une forme d’union civile ouverte aux couples homosexuels comme le Pacte civil de solidarité (Pacs) mis en place en France par le gouvernement de gauche de Lionel Jospin (1997-2002).

Les députés français ont rejeté en juin dernier une proposition de loi du groupe socialiste visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Deux membres du gouvernement, Jeannette Bougrab (Jeunesse) et Roselyne Bachelot (Solidarités) s’étaient prononcés en faveur au mariage homosexuel.

Lyon: Nouveau dérapage de Mgr Barbarin sur l’homosexualité

Tuesday, November 29th, 2011

Yagg.com
Curieusement, l’interview est passée inaperçue. Pourtant, dans le dernier numéro du magazine Lyon Capitale, l’archevêque de Lyon et primat des Gaules, le cardinal Philippe Barbarin, se permet de faire une comparaison odieuse pour redire son opposition aux LGBT et à l’égalité des droits.

«ÇA VA VRAIMENT TRÈS VITE, IL Y A UN CERTAIN EFFROI»
Questionné sur le manière dont les jeunes catholiques doivent se confronter aux questions de société, le cardinal dramatise: «Après, reste l’ambiance, le contexte social, et ce changement assez incroyable auquel on assiste avec l’arrivée du pacs, du mariage homosexuel, des familles décomposées, recomposées, etc. On se dit: Que se passe-t-il? Ça va vraiment très vite… Il y a un certain effroi».

Bref, on en n’est pas encore à l’Apocalypse mais presque. Heureusement, les fidèles peuvent compter sur le soutien divin: «Au fond, je n’ai pas peur car la parole de Dieu et l’enseignement de l’Église nous donnent des repères clairs, solides et durables», confie l’archevêque. Ouf, les fidèles angoissé-e-s par ce tableau anxiogène peuvent respirer: il suffit de lire la Bible et d’obéir aux principes de l’Église pour être sauvé-e.

Les choses se corsent quand le cardinal aborde l’homosexualité ainsi que le combat pour l’égalité des droits: «En outre, je constate que chaque génération produit des anticorps dont elle a besoin. Devant une agression microbienne, notre corps sait se défendre, et du point de vue spirituel, c’est pareil». Une petite phrase qui rappelle les propos d’un autre cardinal, également archevêque et primat, Mgr Léonard. En 2010, le chef de l’Église belge s’est illustré en comparant l’homosexualité à l’anorexie puis en prétendant que le sida était «une forme de justice immanente». Poursuivi en justice pour ces propos, il a pour le moment échappé à toute condamnation (lire Belgique: Le combat obstiné d’un avocat gay contre les propos homophobes de Mgr Léonard).

«CE N’EST PAS UN PARLEMENT QUI VA CHANGER LA VÉRITÉ DE L’HOMME»
Quand il lui est demandé de préciser le sens de sa comparaison, l’archevêque de Lyon esquive et fait cette prédiction: «Je vous le dis: ce n’est pas un Parlement qui va changer la vérité de l’homme. La Bible, c’est une parole de vie, de vérité, qui traversera tous les siècles, malgré les aléas de l’histoire».

Pour illustrer son propos, Mgr Barbarin se réfère à la Bible: «À la première page, on nous dit que Dieu nous a créés homme et femme, puis Jésus enseigne que l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne formeront qu’une seule chair. Cette parole de Dieu a une valeur éternelle et ne va pas être modifiée par une loi votée au Canada, au Portugal, en Espagne ou ailleurs».

Mgr Barbarin n’en est pas à sa première polémique concernant l’homosexualité et l’égalité des droits. En 2007, il est l’artisan d’une déclaration interreligieuse contre l’ouverture du mariage aux homos et l’homoparentalité. Le texte, signé par les représentants des cultes musulman, juif, protestant, orthodoxe et arménien de la ville, est dénoncé par les principales autorités religieuses.

1er décembre 2011 : AIDES s’organise partout en France

Tuesday, November 29th, 2011

Gaymag.fr
Dépistage rapide, nouveaux moyens de prévention, fin de l’épidémie… Cette année, plus que jamais, la journée mondiale de lutte contre le sida apportera son lot de découvertes, de réflexions et de révolutions. De nouveaux horizons se dessinent pour les 34 millions de personnes qui vivent aujourd’hui avec le VIH dans le monde. Le 1er décembre 2011, AIDES rend hommage à la mémoire des 30 autres millions qui nous ont quitté et organise près de deux cents rendez-vous solidaires pour ceux qui continuent de se battre.

Un militant, un doigt, 30 minutes : le dépistage rapide continue de séduire

Après des années de recherche, le dépistage communautaire à résultat rapide, aussi appelé TROD pour test rapide d’orientation diagnostic, offre enfin la possibilité de se faire dépister par un militant, dans les locaux de l’association ou en milieu extérieur, et d’obtenir un premier résultat de sa sérologie du VIH en moins de trente minutes ! Le 1er décembre 2011, venez découvrir cette pratique en compagnie de nos militants formés. En Ile-de-France, rejoignez-les dans le bus de la Semaine de la Prévention (4e arr. de Paris), devant la gare RER de Saint-Denis (11h-16h), devant la gare de Versailles-Chantiers (16h-19h) ou encore au 13 rue de la Gare à Châtillon (15h-19h).

A Bordeaux, on tend son index dès 11h30 au centre LGBT Le Girofard puis, à 14h, l’action continue au local AIDES de la ville. Le même journée, AIDES Clermont-Ferrand proposent différents événements avec dépistage rapide, à 15h30 à l’espace LGBT de la ville, au foyer qui accueille les travailleurs migrants puis sur les principaux lieux extérieurs de drague gays dans la soirée. Permanences spéciales “TROD” dans les locaux du CAARUD / CSAPA à Agen (9h-12h et 14h-17h), au Relais Prévention Santé de Vannes (17h30-19h30), dans les locaux AIDES de La Roche-sur-Yon (15h-20h) et synchronisation des équipes en Poitou-Charente devant les mairies de Poitiers, Angoulême, La Rochelle et Niord de 14h à 18h.

Au Nord, AIDES Lille propose un atelier santé et TROD au foyer ARELI Bonte qui héberge des travailleurs migrants (15h-18h) et dans le bar gay Le Privilège de 17h à 20h. Quelques kilomètres plus loin, ça se passe dans les locaux de AIDES Valenciennes (14h-17h) et, beaucoup plus loin, au sauna Le Sun City de Lyon (18h à 20h). Pour célébrer l’inauguration de leurs nouveaux locaux, les militants de Toulon tenteront de dépister un élu politique dans les locaux de la ville (11h-13h), tout comme les militants de Reims qui espèrent la participation de la mairesse Adeline Hazan. Enfin, la Guyane a réservé sa matinée avec information et dépistage dans les locaux AIDES de Saint-Laurent du Maroni (9h-12h) !

Marches, conférences, flashmobs : opération “visibilité”

Top départ de la célèbre marche parisienne à 18h30, place de la Bastille, pour se faire entendre des candidats aux élections présidentielles avec le slogan “Sida 2012 : battre la campagne !” A la même heure, les lyonnais entament leur marche, qui partira de la place Bellecourt pour s’achever une heure plus tard, place des Terreaux, par une chaîne de solidarité humaine. A Montpellier, le rassemblement solidaire est organisé la veille, mercredi 30 novembre 2011, à 18h, place Jean Jaurès.

Après le dépistage rapide, les militants de Toulon enchaînent avec un débat sur la mobilisation et les nouveaux enjeux liés au VIH (14h30-17h), ceux de la Roche-sur-Yon vous donnent rendez-vous au centre hospitalier du département pour une exposition qui retrace “25 ans de lutte contre le sida” puis, le 3 décembre, Villeurbanne accueille la conférence “Jeunesse et santé” avec la participation de l’Association ivoirienne pour la promotion éducative et la santé (AIPES) et de Joseph Situ, responsable des actions “Migrants” à AIDES.

Enfin, après le Flashmob qui a eu lieu le 26 novembre au Mans, d’autres Flashmobs s’organisent le 1er décembre en hommage aux 30 millions de personnes qui sont décédées des suites du sida et par solidarité avec les 34 autres millions qui vivent avec le VIH aujourd’hui. A Rennes, à 18h30, “nous formerons ensemble le nombre 30 sur l’esplanade Charles de Gaulle pendant quelques minutes; avant de former un grand ruban rouge, symbole de lutte contre le VIH, pendant quelques minutes également.” A Orléans aussi, t-shirt rouge obligatoire : le ruban rouge humain prendra forme à 13h sur place d’Arc.

Aides

Vous êtes plutôt bars, ciné, concerts ?

Si, pour vous, faire une B.A. rime avec fiesta, rendez-vous dans les établissements communautaires partenaires de AIDES. Dès 19h, après l’après-midi TROD, les militants de Valenciennes proposent une soirée festive en présence des très aguichantes Sœurs de la Perpétuelle Indulgence.

A Reims, les associations LGBT étudiantes “Egayons-nous” et “Homozygotes” la jouent en musique et organisent deux concerts au profit de AIDES. Après le concert de “Pony Club”, le 30 novembre à la Reims Management School, rendez-vous le 1er décembre au centre LGBT Ex æquo pour le celui de “Obel” et de “King’s Queer”.

A Rouen, journée spéciale au Cinéma LOMNIA avec la projection de trois films-documentaires suivis d’un moment de débats (séances à 9h30, 14h et 20h) puis tournée des bars gays de 19h à 21h avec information sur les stratégies de réduction des risques et sur le dépistage rapide. Même chose au Havre avec une soirée AIDES au bar gay Le Jocks à 22h. Le 3 décembre 2011, les militants de Belfort débarquent aux bars L’Annexe et Le LG’S, puis on file au Klub La Suite pour la soirée Isinight du collectif régional de prévention sida !

Sida: le nombre de cas nouveaux reste stable en France

Tuesday, November 29th, 2011

LePoint.fr
Le nombre de nouveaux cas de porteurs du virus du sida reste stable en France, selon une étude publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), qui souligne la part toujours très élevée des détections “très tardives”.

Le nombre de personnes ayant découvert qu’elles étaient infectées par le VIH a été estimé à 6.265 cas en 2010 contre 6.341 en 2009, 6.340 en 2008 et un pic à 7.679 en 2004.

“Après avoir diminué significativement entre 2004 et 2007, le nombre de découvertes de séropositivité s’est stabilisé depuis”, explique le BEH qui précise que la région Ile-de-France concentre 44% des nouveaux cas.

Autre point noir en terme de nouvelles infections, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane représentent 9% du total des nouveaux cas.

Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2010, on estime que 57% ont été contaminées lors de rapports hétérosexuels, 40% lors de rapports entre hommes et 1% par usage de drogues injectables.

30% de ces découvertes de séropositivité sont considérées comme “très tardives”. C’est principalement le fait d’hétérosexuels ou d’usagers de drogues injectables, souligne le BEH.

Il s’agit de “personnes moins sensibilisées” au problème du sida ou moins bien suivies médicalement et “qui ne recourent au diagnostic que lorsqu’elles perçoivent des symptômes”, déplorent les auteurs de l’étude.

“Le dépistage trop tardif et le traitement différé sont autant d’opportunités manquées dans un système de santé qui est pourtant fort bien organisé pour répondre à la demande”, commente l’épidémiologiste François Dabis dans le même Bulletin.

Un diagnostic précoce présente un double avantage puisque la personne infectée peut bénéficier plus rapidement d’un traitement et le risque d’infecter d’autres personnes devient plus limité.

Le nombre de nouvelles contaminations en France, estimé à près de 7.000 par an, reste “beaucoup trop élevé”, souligne François Dabis.

“Face à ce constat d’échec, les stratégies conventionnelles de prévention ont atteint leurs limites”, juge cet épidémiologiste universitaire à Bordeaux.

En 2010, le nombre de tests de dépistage en France est resté stable avec 4,98 millions. “Ce nombre qui avait augmenté de 2003 à 2005, atteignant 5,29 millions, a diminué en 2006 puis s’est stabilisé”, selon le BEH.

“Ce niveau est très insuffisant” estime M. Dabis, avec 77 tests pour 1.000 habitants.

Il faudrait “doubler puis tripler” ce niveau et faire disparaître les diagnostics tardifs pour parvenir à une “réduction de 80 à 90% des nouvelles infections” d’ici cinq ans, selon l’épidémiologiste.

Mariage gay : Guillaume et Patrick s’uniront samedi

Friday, November 11th, 2011

France Soir
Le débat n’est pas clos. Et il n’est pas prêt de l’être. La question de la reconnaissance du mariage homosexuel en France prend une nouvelle tournure ce week-end. En effet, ce samedi, Jean Vila, le maire communiste de Cabestany, dans les Pyrénées-Orientales, célébrera l’union de deux hommes, Guillaume, 37 ans, et Patrick, 48 ans. Objectif avoué de l’édile : imposer dans la campagne politique de 2012 la question de la légalisation du mariage homosexuel en France. Pas une mince affaire.

Car pour le moment aucun mariage homosexuel n’a été officiellement reconnu en France à la différence d’autres pays. Pas de quoi décourage Jean Vila. « Ce mariage sera à l’abri de toute annulation, vous verrez samedi », affirme-t-il. Mais l’ancien député garde le mystère sur ce qui rendrait ce mariage inattaquable. « On se marie parce qu’on s’aime, mais c’est aussi un acte militant », annoncent de leur côté les futurs conjoints. Guillaume est un artiste peintre de 37 ans. Patrick, 48 ans, dirige un laboratoire photographique et est le père d’une fille de 22 ans née d’un premier mariage. Ils ont décidé de médiatiser leur démarche pour que « très bientôt en France, deux personnes de même sexe puissent se marier légalement. On est des citoyens comme les autres ».
“Il faut être hors-la-loi”

Tous deux originaires de Nîmes, où ils se sont rencontrés il y a huit ans, ils vivent entre Paris, où ils travaillent, et Cabestany, où ils passent leurs vacances. S’ils ont choisi cette dernière ville pour s’unir, c’est parce qu’ils savaient que le maire était favorable à leur cause. Et l’édile d’affirmer « qu’il y a des moments où il faut être hors-la-loi ». « Je lance un appel à tous les maires pour qu’ils célèbrent des mariages gays, c’est un combat de société qu’il faut mener pour faire avancer le schmilblick. On dit que la France est un pays moderne, à l’avant-garde, mais on va être le dernier pays d’Europe à légaliser (le mariage homo) » déclare Jean Vila. En Europe les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, l’Espagne ou encore le Portugal ont déjà légiférer sur la question du mariage homosexuel.
L’unique mariage gay à ce jour a été célébré en 2004 par Noël Mamère, maire écologiste de Bègles (Gironde), mais il a été annulé par la justice. En janvier 2011, le Conseil constitutionnel, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité à l’initiative d’un couple de femmes pacsées, avait rappelé que « selon la loi française, le mariage est l’union d’un homme et d’une femme » et avait laissé au législateur le soin de modifier ou non la loi pour autoriser le mariage homosexuel. Les partisans de cette union ont depuis reporté leurs espoirs sur la campagne de 2012.

Sida : Neuf ans de prison pour avoir transmis le virus

Sunday, November 6th, 2011

France Soir
Le verdict est tombé vendredi en fin de journée : 9 ans de prison. Hicheim Gharsallah, 35 ans, en détention provisoire depuis 3 ans va donc passer quelques années de plus derrières les barreaux. L’homme a été condamné par la cour d’assises de Paris pour avoir volontairement transmis le virus du sida à sa compagne de l’époque aujourd’hui séropositive.

Ce « serial contamineur » comme l’appelle Agnès, la victime elle aussi âgée d’une trentaine d’années qui a témoigné à la barre a fait preuve d’une rare cruauté. Entre 2003 et 2004, Hichem Gharsallah l’oblige à avoir des rapports sexuels quotidiens non protégés alors qu’il se sait malade et qu’il n’a rien dit. « Je me disais que j’allais mourir, quoi qu’il arrive » a-t-il lancé devant le tribunal. Sur le fait de ne pas utiliser de préservatif, il a même soufflé « ça m’empêche d’avoir des sensations ».
“Je ne peux pas dire que je suis heureuse”

L’avocat général a comparé les débats à « une apnée au coeur d’un salaud ordinaire ». « L’accusé a bouleversé, fracassé les règles du vivre ensemble », a-t-il lancé avant de réclamer une peine d’emprisonnement comprise entre « huit et dix ans » pour « ce comportement social inqualifiable ».

Selon son avocat, Me Pascal Garbarini, l’accusé « était au départ dans un déni total » et « avait une attitude irresponsable même vis-à-vis de lui-même ». « Il refusait d’accepter sa maladie », mais aujourd’hui, « il l’accepte et il se soigne », assure-t-il.

« C’est une peine assez lourde, mais je ne peux pas dire que je suis heureuse. On ne me rendra jamais ma vie d’avant » a de son côté affirmé Agnès à l’énoncé du verdict.

Sida : le dépistage généralisé n’est pas efficace

Sunday, November 6th, 2011

Le Figaro
Une étude montre qu’il serait préférable de concentrer les efforts de dépistage sur les populations à risque.

En 2010, le ministère de la Santé, le Conseil national du sida et la Haute autorité de santé avaient fait des recommandations afin que toute personne recourant à un médecin se voie proposer régulièrement un test de dépistage du sida, dans l’objectif d’identifier et de traiter tous les patients contaminés sans le savoir. Or, une enquête réalisée sous l’égide du professeur Anne-Claude Crémieux (Hôpital Raymond-Poincaré, Garches) vient de conclure que le dépistage généralisé du sida ne servirait pas à grand-chose et serait très coûteux.

Ce travail, réalisé à l’initiative de l’Agence nationale de recherche et de lutte contre le sida (ANRS), du Sidaction, avec les urgentistes d’Ile-de-France, met en évidence les limites de cette stratégie. Pour les auteurs de l’enquête, publiée mardi sur le site de la revue Archives of Internal Medicine, il serait plus rentable de s’intéresser davantage aux groupes les plus à risques (homosexuels masculins et personnes originaires d’Afrique subsaharienne).

«Notre enquête s’est proposée de vérifier si un tel dépistage systématiquement proposé avait vraiment un intérêt en santé publique dans un pays comme la France, caractérisée par une faible prévalence du sida, mais avec des groupes à risque bien identifiés, explique le Pr Anne-Claude Crémieux. Nous avons choisi de mener cette enquête en Ile-de-France, région où la prévalence du VIH, le virus du sida, est la plus forte. Et au niveau des urgences, puisque 25 % de la population, toutes classes sociales confondues, les fréquentent.» L’étude a été menée dans 29 hôpitaux de mai 2009 à septembre 2010.

Durant cette période, tous les patients de 18 à 64 ans se sont vu offrir, avec leur consentement, un test rapide de détection du VIH. Parmi les 138.691 personnes passées par les urgences pendant les seize mois de l’enquête, 13.229 rentraient dans la tranche d’âge concernée et plus de 12.700 ont effectivement bénéficié d’un test rapide, réalisé par piqûre au bout du doigt par une infirmière dûment formée à cette pratique.
Risque de stigmatisation

Au total, 18 personnes, (soit 0,14 % du groupe), âgées de 32,9 ans en moyenne, ont été testées «positif» pour le VIH. Dans sept cas, il s’agit d’hommes homosexuels et dans dix autres cas d’hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne. «Plusieurs conclusions peuvent être tirées de cette étude, analyse le Pr Crémieux. D’une part, un tel dépistage est faisable. De surcroît, il a été très bien accepté. En revanche, il apparaît aussi que cette pratique non ciblée sur des groupes exposés à un risque est peu efficace, car 18 personnes positives sur 13.000 testées, c’est très peu. Par ailleurs les cas dépistés aux urgences l’ont été tardivement, alors que la maladie était déjà très évoluée. Si l’on a comme objectif de faire du dépistage plus précoce, il faut procéder différemment.»

Cependant, la principale conclusion des chercheurs est qu’un dépistage élargi à toute la population présente une efficacité limitée : «Toutes les personnes que nous avons dépistées positives appartenaient à des groupes à risque, homosexuels masculins ou individus originaires d’Afrique subsaharienne, sauf une femme du Maghreb pour laquelle nous ne connaissons pas l’origine de la contamination, ajoute le Pr Crémieux. Ce travail confirme qu’un dépistage dirigé vers les groupes à risque serait plus efficace et moins coûteux.»

Mais cette approche se heurte à la crainte de stigmatiser deux groupes particuliers (homosexuels et personnes originaires d’Afrique subsaharienne). Selon Willy Rosenbaum, président du Conseil national du sida, «il est important de maintenir les deux types de dépistage (généralisé et ciblé), car certaines personnes sont dans le déni, ne se reconnaissant pas dans les populations exposées alors qu’elles le sont».

Procès des homosexuels enterrés vivants : Portraits croisés

Thursday, September 29th, 2011

Francesoir
Qui étaient les victimes ? Qui sont les accusés ? La cour d’assises du Cher, à Bourges, a exploré lundi dans l’après-midi, les personnalités de Luc Amblard et Guy Bordenave, ce couple d’homme, enterré vivant, sur les bords de la Loire, en 2009. Puis elle s’est attardée sur les parcours de Claude Juillet et Christophe Rayé, accusés de les avoir séquestrés puis ensevelis. Les deux victimes d’abord. On connait leurs visages grâce aux photographies diffusées, dans la presse, à l’époque de leur disparition.
Un couple uni

Luc Amblard, 56 ans et Guy Bordenave, 39 ans, formaient un «couple uni» et «complice», disent leurs proches. Ils étaient «fusionnels». Lorsqu’ils se rencontrent au début des années 1990, les deux hommes se lient rapidement. Ils ont le même goût pour le monde du spectacle et travaillent ensemble dans cette branche artistique. Leur travail les conduira dans différentes villes de France, à Fréjus (Var), notamment, puis dans le petit village de Couy (Cher) où ils font construire leur pavillon en 2007 avant de s’y installer un an plus tard. Guy Bordenave, qui a grandi dans «un climat de terreur lié à l’alcoolisme» de son père, a trouvé en son compagnon «bon vivant», «sociable» et «cultivé», un repère. Bien que plus jeune, Guy Bordenave «sert de garde fou» à son aîné, à la santé fragile. Ils aimaient les «belles choses», «allaient au resto», «ils en profitaient», rapportent leurs proches.
“Dans le couple Juillet/ Rayé, qui dirigeait la baraque ?”

Dans le box, se tient un curieux binôme. Deux hommes, très différents, d’anciens amis qui s’opposent aujourd’hui sur les modalités d’un crime. Claude Juillet a reconnu l’intégralité des faits tandis que Christophe Rayé, nie avoir participé à l’ensevelissement. Ils ont respectivement 56 ans et 39 ans, le même âge que les victimes, au moment de leur mort. Pour Claude Juillet, «Luc Amblard dirigeait la baraque» au sein du couple qu’il formait avec Guy Bordenave. Le président s’empare de l’expression et interroge : «dans le couple Juillet/ Rayé, qui dirigeait la baraque ?» «aucun des deux», répond le plus âgé après réflexion. «J’en sais rien, j’ai pas fait gaffe», lance Christophe Rayé, franc et maladroit. Il est expressif et disert. Son complice, réservé et économe de mots. Ils partagent un parcours professionnel chaotique et un passé de délinquant même si dans le lot, c’est «petit Claude» qui affiche le plus gros casier judiciaire : huit ans de prison en 1980, pour plusieurs vols à main armée. «Combien ?», veut savoir le président «je sais plus trois, quatre», rétorque-t-il, étonnant de désinvolture.
Secret et énigmatique

Il n’a pas vraiment l’air d’un braqueur mais la mère de sa fille ne s’y est pas trompée : «sa gueule d’ange cache celle d’un grand voyou qui a débuté jeune», a-t-elle confié au moment de l’enquête. Pour elle, pas question de faire sa vie avec lui : «il est impulsif, voire agressif». Mais il a assumé son rôle de père. Il n’a jamais manqué un tour de garde, n’hésitant pas à parcourir 800 kilomètres tous les 15 jours pour récupérer sa fille. Aujourd’hui adolescente, elle est ce qui compte le plus pour lui. Il voudrait la voir en prison, elle ne vient pas. «trop petite», avance-t-il. Elle reçoit les lettres de son père mais n’y répond pas. Claude Juillet ne s’épanche pas sur ses sentiments. «certains disent que vous êtes secret et énigmatique», lui dit le président. «Oui», répond-il sobrement. «C’est quelqu’un qui retient ses émotions et ses pensées», résume l’expert psychologue.
“Je l’aimais, sinon je serai pas ici”

Malgré tout, il montre presque une once d’émotion à l’évocation de sa seconde relation notable, avec Marie-Laure Bordenave, la soeur de la victime. «Je l’aimais, sinon je serai pas ici», lâche-t-il, toujours sur le même ton, en haussant les épaules comme pour attester de l’évidence. Marie Dosé, l’avocate de la famille Amblard tente de comprendre : «alors selon vous, c’est cette procédure qui a fait arrêter cette relation ?». Réponse : «Oui», «Vous étiez encore avec elle à ce moment là ?» ( ndlr : en 2009), «vous avez pas lu le dossier ?! », rétorque-t-il, sur la défensive. A l’époque, Marie-Laure Bordenave lui avait demandé de partir de chez elle, ils vivaient donc chacun de leur côté. Me Jean-Michel Fleurier, le conseil de Christophe Rayé poursuit : «est-ce qu’il y a quelqu’un que vous teniez responsable de cette rupture ? », «et bien, les victimes, qui incitaient pour qu’on se sépare…», argumente-t-il, fébrile. «Pour lui, la rupture aurait été orchestrée par Guy Bordenave et surtout Luc Amblard (…) s’il les supprimait, le problème serait résolu», a conclu le psychologue. Et le président de poursuivre : «admettons qu’ils soient responsables, est-ce que cela justifie la façon dont ils sont morts ?». «Non», répond Claude Juillet, sans regret.

Français, vous avez consommé 48 boîtes de médicaments en 2010

Thursday, September 29th, 2011

TF1
Il y a les traitements de longue durée, qui nécessitent des recours quotidiens à certains médicaments. Et il y a aussi les pastilles contre la toux, les comprimés contre la fièvre… Au final, quels que soient leur état de santé général et leur tranche d’âge, les Français restent parmi les champions du monde de la consommation de médicaments. Ce que souligne une nouvelle fois l’Afssaps (l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) dans un rapport : les Français ont consommé en moyenne 48 boîtes de médicaments en 2010, soit presque une boîte par semaine.

Signe de cette propension à surconsommer, les médicaments les plus vendus en pharmacie sont des antalgiques, c’est-à-dire des substances destinées à lutter contre des symptômes douloureux, par exemple ceux qui accompagnent la fièvre : le tiercé de tête, en nombre de boîtes écoulées, est tenu par le toujours populaire Doliprane, devant le Dafalgan et l’Efferalgan. Quant au médicament ayant réalisé le plus gros chiffre d’affaires, il s’agit du Tahor, un hypolipidémiant, c’est-à-dire une substance destinée à lutter contre le cholestérol.

Un médicament sur quatre est un générique

Ces 48 boîtes en moyenne par Français et sur un an ont représenté en 2010 un total de 27,5 milliards d’euros ; sur cette somme, les médicaments remboursables ont représenté 19,9 milliards, contre 19,8 milliards en 2009. Si la croissance globale s’est ralentie en 2010, la consommation hospitalière, qui représente 21% de l’ensemble (contre 79% pour les ventes en officines pharmaceutiques) a continué à croître de 4,2%. Loin toutefois de la hausse que l’on observait depuis 2000 : la progression pour les médicaments prescrits à l’hôpital était alors de 8,5% par an.

Il y a toutefois une nette différence dans les médicaments utilisés en milieu hospitalier et en médecine de ville. A l’hôpital, parmi les 50 produits les plus vendus on dénombre surtout les anticancéreux (c’est le cas de l’Avastin, qui arrive en tête en chiffre d’affaires), les antirétroviraux (contre le VIH) ainsi que quelques spécialités de maladies rares. En ville ce sont les médicaments liés aux maladies cardio-vasculaires, aux ulcères, au système nerveux et à l’asthme.

En ce qui concerne les génériques, leur part de marché est, dans l’ensemble, de 24,5% en quantité, mais seulement de 11,5% en valeur. Ces médicaments moins chers sont maintenant présents dans la plupart des classes thérapeutiques.

Pink parade : Garibaldi en voit de toutes les couleurs

Monday, July 18th, 2011

Nice-Premium

Gays, bisexuels, lesbiennes, transsexuels, etc. : ils étaient tous présents samedi, sur la place Garibaldi, pour la défense des droits de la communauté homosexuelle, à l’occasion de la huitième édition de la Pink Parade.

La flegmatique place Garibaldi se dévergonde, lorsque des musiciens se mettent en scène devant une horde de touristes.

Les très souriants danseurs se trémoussent sous le rythme des cuivres et des tambours. On se croirait aux Antilles. Il ne manquerait plus que les amateurs de ce beau spectacle se voit remettre un collier de fleurs (aux couleurs de la communauté homosexuelle, bien sûr) pour qu’on s’y croie !

Allemand favorable au mariage gay

Le vice-président de la région Paca, Patrick Allemand, présent à la manifestation, a accepté de lâcher quelques mots. “(La Pink parade) est un évènement de mieux en mieux organisé. Cette manifestation devient un des temps forts de la ville”, affirme-t-il d’un ton solennel.

Quand il s’agit d’évoquer le mariage gay, le socialiste se veut raccord avec la position du Parti de la rose : “J’ai toujours été pour ! Les homosexuels ont droit au Pacs (Pacte civil de solidarité), mais le mariage est un étape supplémentaire. Ne pas le leur autoriser, c’est discriminant”. A la majorité d’apprécier.

Sylvie Carotenuto et David Bertoletti, respectivement présidente et secrétaire de l’Aglae, se félicitent du succès de la manifestation : “Nous sommes satisfaits de cette réussite. Toutes les associations LGBT sont là. Notre communauté a manifesté sans qu’aucun incident se produise. Ca a été une journée festive pour les milliers de participants. Nous donnons rendez-vous à toutes et tous pour l’année prochaîne”.

Lucien Recrosio, militant de base d’Europe Ecologie-Les Verts et ancien syndiqué à la CFDT, lui, ne croit pas que la cause homosexuelle soit devenue un produit politique : “Au contraire, j’estime que la Pink Parade ou la Gay Pride sont déjà des évènements politiques. Aujourd’hui, c’est devenu un problème social. En tant que politique, je défends cette noble cause. D’autant qu’avec la montée du FN, on voit aujourd’hui s’exacerber les attaques racistes et homophobes”.

Les gays prennent leur pied

Loin de réfléchir aux positions du parti frontiste, la communauté gay de Nice-Côte d’Azur s’amuse.

Véhiculés sur des chars aux couleurs des associations ADN, Aglae, Amnesty International, et autre Aides entament leur tour de quartier (de Garibaldi au Mamac, soit 3,5 kilomètres), les gays apostrophent la foule ou l’aspergent avec des pistolets à eau !

Leurs tenues attirent l’oeil : oreilles de lapin, jupes courtes, maillots de bain pour les filles. Bas résille, éventails, boas, artifices, vêtements en cuir, perruques pour les hommes. L’extravagance dans toute sa splendeur.

Début de la Pink Parade à Nice Place Garibaldi 16 heures

Sunday, July 17th, 2011

Nicerendez-vous

NICE PINK PARADE – « Egalité homo-hétéro, à quand le courage politique? » c’est le mot d’ordre de cette huitième Pink Parade niçoise “La marche des visibilités Lesbiennes, Gay, Bi et Trans (LGBT) de Nice Côte d’Azur” joyeusement sous-titrée “Homos hétéros soyons gais ensemble !“.

Organisée par le collectif Aglaé qui cultive une indépendance bien dans le particularisme culturel local en ce samedi 16 juillet la Pink Parade 2011, vient clore la saison des marches gay dans les villes françaises, si l’on excepte le 6 août l’incroyable Festy-gay de Gourin dans le Morbihan !
Le mot d’ordre national « En 2011 je marche, en 2012 je vote » n’a pas été repris localement puisque la municipalité niçoise a tenu ses promesses de 2008 mais au plan national il faudra quand même mettre la pression sur les candidats à la présidentielle car rien n’a bougé.
Les organisateurs espèrent pas moins de 6000 participants qui escorteront les chars préparés dès ce midi sur la place Garibaldi point de départ, entre 16 et 17h, de la marche qui empruntera la Promenade des Anglais et le centre-ville de Nice.
De 12h à 16h préparation des chars sur la place Garibaldi (espace associations)
Départ de la place Garibaldi, traversée sous le Mamac – avenue St Jean Baptiste – rue Defly – rue Hôtel des postes – rue de la Liberté – rue de la Buffa – rue du Congrès – Promenade des Anglais – avenue des Phocéens
19h30 fin avenue St Jean Baptiste après un circuit de 3,5Km.
Un “Pink drink” sera servi à partir de 19 heures sur l’esplanade du Musée d’art moderne et d’art contemporain, la soirée se poursuivra ensuite au High pour s’achever au petit matin au Blue.
Lionel Florence compositeur à succès de la variété française a écrit une chanson: “D’Homme à homme“, le CD sera vendu au profit de l’association.
Pour plus de détails consultez le site

Les poppers désormais interdits en France

Monday, July 11th, 2011

Le Point

Le gouvernement français a décidé d’interdire la vente au public de “poppers” en raison de leur toxicité et de leurs effets psychoactifs, a annoncé lundi le ministère de la Santé. Les “poppers” sont des préparations liquides très volatiles contenant des nitrites, contenues dans des flacons et destinées à être inhalées.

Leur consommation provoque notamment une vasodilatation cérébrale et génitale, avec pour effets secondaires sensation de chaleur, tachycardie, céphalées, vomissements, voire collapsus cardiovasculaire pouvant entraîner la mort.

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies a enregistré une augmentation significative de la consommation de “poppers”, notamment par les jeunes.