Posts Tagged ‘union’

Boston bombing survivors, gay pro athlete to sit in First Lady’s box

Monday, January 27th, 2014

Cnn.com

Washington (CNN) — Survivors of two 2013 disasters — both natural and made-made — will be honored guests at Tuesday’s State of the Union address alongside Jason Collins, the former NBA center who in 2013 became the first openly gay male athlete in one of the four major American pro leagues.

Invitees to the First Lady’s box at the annual address to Congress are usually chosen either for their bravery — last year’s included a Medal of Honor winner — or to illustrate a policy the President is advocating during his time in front of the cameras. In 2012 Obama invited Warren Buffett’s secretary to help push raising taxes for wealthy Americans.

The White House said on Monday it was inviting two survivors of last year’s Boston Marathon bombings — Carlos Arredondo and Jeff Bauman — to the 2014 speech. The pair were featured in a now-iconic photo of the tragedy: Arredondo, wearing a white cowboy hat, rushed the the aide of Bauman after the blasts near the marathon’s finish line. Bauman later helped identify the brothers accused of planting the bombs, Dzhokhar and Tamerlan Tsarnaev.

Obama, who spoke the afternoon after the bombing took place, later traveled to Boston to attend a memorial service for the attack’s three victims.

The White House said Monday it had also invited Moore, Oklahoma’s fire chief, Gary Bird, to the State of the Union speech. Moore was the site of a massive tornado in May that left 25 people dead as it tore through town. Bird led a team of search-and-rescuers that pulled survivors from the wreckage.

As he did after the Boston terror attack, Obama visited Moore in the days after the tornado swept through to tour damage and meet survivors.

Collins made history in April when he came out as gay in a “Sports Illustrated” column.

Previously, no active male player in a major American sport had said he was gay. Obama called Collins on the week of the announcement and told reporters at the end of a press conference he was “very proud” of the player.

“I think America should be proud that this is just one more step in this ongoing recognition that we treat everybody fairly, and everybody’s part of a family, and we judge people on the basis of their character and their performance, and not their sexual orientation,” Obama said.

Other guests will include Kathy Hollowell-Makle, named Washington, D.C.’s teacher of the year, and Joey Hudy, who first met Obama at a White House science fair where he was showing a marshmallow cannon.

Sarkozy regrette de ne pas avoir instauré l’union civile pour les homosexuels

Sunday, September 15th, 2013

RTL

L’ancien président de la République n’avait pas mis en place cette mesure au cours de son mandat. Il a confié à l’un de ses ex-ministres le regretter.

Nicolas Sarkozy l’avait promis en 2007 : opposé à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, il mettrait en place une union civile pour les homosexuels. Il avait ensuite abandonné la mesure au cours de son mandat.

Maintenant que le “mariage pour tous” a été adopté et les premiers mariages de couples de même sexe célébrés, l’ancien président de la République regrette, semble-t-il, de ne pas avoir instauré cette union civile au cours de son mandat. Selon les informations de RTL, Nicolas Sarkozy l’a confié en avril dernier à l’un de ses ex-ministres UMP.

Avant son élection, il avait défendu le dispositif dans les colonnes du mensuel Têtu. “Cette union civile, à la mairie, entraînera une égalité fiscale, sociale, patrimoniale totale avec les couples mariés, qui ira, par exemple, jusqu’au droit à la pension de réversion pour le conjoint homosexuel”, expliquait-il alors.

Cinq ans plus tard, lors de sa campagne pour sa réélection, Nicolas Sarkozy était revenu sur cette promesse avortée, invoquant des raisons juridiques pour justifier son abandon. “Les juristes ont indiqué qu’il était anticonstitutionnel de réserver ce contrat d’union civile aux seuls homosexuels, qu’il devait aussi être ouvert aux hétérosexuels”, affirmait-il toujours à Têtu. “Dans ces conditions, j’ai estimé, à tort ou à raison, qu’une telle disposition aurait vidé le mariage de tout son sens.”

Lors du débat sur le “mariage pour tous” au Parlement, certains élus comme Franck Riester ou Thierry Mariani avait regretté que Nicolas Sarkozy n’ait pas mis en œuvre sa proposition. “Ça nous aurait évité cette loi”, commentait le député UMP.

Mariage gay : la droite sénatoriale échoue à promouvoir une “union civile”

Monday, April 8th, 2013

Le Point

La droite sénatoriale a échoué lundi à faire accepter la création d’une “union civile” pour les couples homosexuels, son initiative la plus importante pour tenter de faire obstacle au projet de loi sur le mariage pour tous, en débat devant la Haute Assemblée jusqu’à vendredi. L’UMP a défendu trois amendements proposant la création de cette union civile et l’UDI-UC, un. Ces quatre amendements additionnels ont été étudiés avant l’examen du premier article du projet de loi. Ils ont été rejetés par l’ensemble des sénateurs de gauche, à l’exception de trois RDSE (à majorité PRG) qui se sont abstenus, et ils n’ont pas fait le plein des voix à droite, ni à l’UMP ni chez les centristes.

“Il s’agit du fer de lance de notre combat contre le mariage homosexuel”, a-t-on indiqué au sein du groupe UMP. “Il s’agit de proposer des améliorations aux régimes d’union établis pour les couples de même sexe”. “Nous examinons ici le principal amendement de notre groupe, celui qui présente une alternative par rapport au dispositif que nous soumettent le gouvernement et la commission des Lois”, a souligné au cours du débat l’auteur du premier de ces amendements, Patrice Gélard (UMP). Selon lui, “le système que l’on veut instaurer est bricolé et n’a pas sa raison d’être pour l’adoption parce qu’il crée de nouvelles inégalités et aboutit à un traitement différent des enfants selon leur ascendance”. “Face à cette situation, nous avons tenté de trouver une solution de compromis qui satisfasse tout le monde et permette aux couples homosexuels d’avoir les mêmes droits que les couples hétérosexuels au regard du mariage : c’est l’union civile que nous voulons mettre en place”, a-t-il poursuivi. Christian Cointat (UMP), auteur d’un autre amendement, a assuré que l’union civile “ne serait pas un succédané du mariage, mais s’ajouterait aux trois régimes du mariage, du pacs et de l’union libre”.

Toutes les précautions nécessaires

Le groupe UDI-UC a proposé de son côté une “union civile pour tous”, destinée aux couples homosexuels mais aussi hétérosexuels. Cette union civile aurait été déclarée en mairie devant l’officier d’état-civil, ce qui aurait donné une certaine solennité à l’engagement des couples homosexuels, pour leur apporter une reconnaissance sociale et l’entourer d’un cadre juridique, mais en excluant la filiation, pour maintenir la différence avec le mariage. “Ces quatre amendements sont presque les plus importants de ce débat”, a reconnu le rapporteur Jean-Pierre Michel (PS). Mais, a-t-il poursuivi, “cette union civile ne peut être retenue, car elle contredit l’esprit qui anime la réforme, en perpétuant l’inégalité ou la différence de traitement infligée à des situations pourtant identiques”.

“L’union civile ressemble fort à un sous-mariage, comme la négation de l’adoption plénière revient à une sous-adoption”, a estimé de son côté Dominique Bertinotti, ministre chargée de la Famille. “Nos concitoyens n’ont pas besoin d’une nouvelle union civile, le mariage offre toutes les précautions nécessaires”, a relevé Esther Benbassa (EELV). “Une union réservée aux homosexuels et aux lesbiennes, comme discrimination, il n’y a pas mieux”, a-t-elle dit. À l’ouverture de la séance, David Assouline (PS) a fait un rappel au règlement pour dénoncer les intimidations et menaces dont ont fait l’objet des élus favorables au mariage pour tous, les qualifiant de “pression inadmissible sur la représentation nationale”. “Il faut que les responsables des partis républicains qui siègent dans l’hémicycle aient une parole forte” contre ces actions, a-t-il dit. Plus tard dans le débat, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a révélé que l’UMP Christian Cointat, favorable au mariage gay, avait été de son côté victime de menaces. “C’est inadmissible”, a-t-elle dit.

Mariage homosexuel. Nicolas Sarkozy reste favorable à une « union civile »

Monday, January 16th, 2012

Ouest-France
La présidence de la République a laissé entendre vendredi que Nicolas Sarkozy restait favorable à une « union civile » pour les homosexuels, mais pas au mariage des couples gays et lesbiens.

Pécresse dément

Selon le quotidien Libération, le chef de l’Etat, probable candidat à sa réélection en avril-mai prochains, pourrait inscrire le mariage gay dans son programme. Une révélation démentie par Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, en fin de matinée, sur son compte twitter : « Le président de la République n’a pas absolument pas changé d’avis, il n’est pas favorable au mariage des couples homosexuels », dénonçant une « fausse rumeur ».

Pour une union civile homosexuelle

À l’Elysée, on ajoute qu’« il est important de se référer à ses propos publics », renvoyant notamment sur une interview de Nicolas Sarkozy publiée dans Têtu, le 24 avril 2007, entre les deux tours de la présidentielle.

« Puisqu’on ne choisit pas sa sexualité, fonder une discrimination sur quelque chose qu’on ne choisit pas, c’est une injustice majeure », expliquait-il. « Je suis donc pour une union civile homosexuelle qui ne passe pas par le greffe du tribunal d’instance, mais par la mairie. »

Hollande pour le mariage et l’adoption

Une grande partie de la droite, qui constitue le socle de la majorité présidentielle actuelle, est opposée au mariage gay et le chef de l’Etat n’a pas donné suite.

À gauche, le candidat socialiste à l’élection présidentielle, François Hollande, a répété cette semaine qu’il était « pour le droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples ».

Ambiguïté

Si l’entourage de Nicolas Sarkozy laisse entendre qu’il n’a pas changé d’avis par rapport à 2007, cela ne va pas jusqu’à confirmer sans ambiguïté qu’il inscrira cette idée d’une « union civile » pour les homosexuels dans son programme de 2012. Et que cette question s’invite dans la campagne.

Réactions politiques

Alors que le maire PS de Paris, Betrand Delanoë, pense que c’est de l’électoralisme, Christine Boutin, candidate à l’Elysée du Parti chrétien-démocrate a réaffirmé sur Europe 1 qu’elle n’était « pas favorable au mariage gay, ni à l’adoption et je tiendrai bon jusqu’au bout ».

Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, s’est pour sa part déclaré ouvert au débat sur la légalisation en France du mariage homosexuel, lequel est déjà légal dans sept pays européens, dont la Belgique et l’Espagne.

La France en retard

Onze pays de l’Union européenne autorisent une forme d’union civile ouverte aux couples homosexuels comme le Pacte civil de solidarité (Pacs) mis en place en France par le gouvernement de gauche de Lionel Jospin (1997-2002).

Les députés français ont rejeté en juin dernier une proposition de loi du groupe socialiste visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Deux membres du gouvernement, Jeannette Bougrab (Jeunesse) et Roselyne Bachelot (Solidarités) s’étaient prononcés en faveur au mariage homosexuel.

Lesbian Minister Faces Trial Over Gay Union Ceremony, Open Homosexuality

Tuesday, June 21st, 2011

An openly lesbian United Methodist minister will face a jury of her peers on two charges of violating by-laws beginning Tuesday in Kaukauna, Wis.

The Rev. Amy DeLong faces two charges of breaking the denomination’s ban on homosexuality. DeLong reportedly conducted a ceremony in 2009 that wedded a lesbian couple in addition to her admission of a same-sex relationship. She has been involved in pastoral ministry for eight years, according to the United Methodist News Service.

The three-day trial before a panel of 13 of her fellow Wisconsin United Methodist ministers is described in the Church’s Book of Discipline as a last resort, according to the UMNS.

The United Methodist Church holds that the practice of homosexuality is incompatible with Christian teaching. The Evangelical Lutheran Church in America, a full communion partner of the United Methodist Church, began accepting noncelibate gay clergy in 2009, a practice The United Methodist Church has rejected.
DeLong recently told The Associated Press the charges have been hard to deal with. She openly admitted to practicing homosexuality and marrying a lesbian couple.

Other United Methodist ministers have thrown their support behind DeLong. When her trial was originally scheduled in February 2011, the Rev. Tim Berlew of Memorial United Methodist Church in Greenfield, Wis., said DeLong’s story was not unique.

“This sort of thing goes on regularly,” Berlew said. “But Amy made it public because she feels the church needs to deal with this.”
Berlew addressed his congregation on the matter, bucking his denomination’s official stance.

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“I think that we spend a lot of time doing things that aren’t transforming the world. Our world has changed. Our understanding of family has changed in many different ways,” Berlew, who no longer pastors the church, said.

Mark Tooley, president of the Institute on Religion and Democracy, said the trial comes as no surprise to him considering the continued surge of progressivism in the American church.

“The denomination, the teaching policy (is) very clear on this issue and hopefully the jury of her peers, whatever their own personal thoughts … will uphold the church’s clear policy,” Tooley said.

He added that he believes DeLong was open about her homosexuality in hopes of advocating “the cause of her and her allies.”

“Obviously, she wanted to create a public issue,” Tooley commented. The Institute on Religion and Democracy bills itself as a watchdog of the liberal-leaning religious and evangelical left.

DeLong’s counsel for the trial, the Rev. Scott Campbell, is a member of the Reconciling Ministries Network, an unofficial caucus that advocates for greater inclusion of gays and lesbians in the church.

The trial will operate in much the same way as a traditional court case, with each party having representation. The Rev. Thomas Lambrecht, who decried DeLong’s actions when the trial was originally scheduled, will represent the church at the request of Bishop Linda Lee of the Wisconsin Conference. Lambrecht pastors Faith Community Church in Greenville, Wis.

“I think Scripture is very clear that our expression of the good gift of sexuality is to be reserved only within heterosexual marriage,” Lambrecht told UMNS in February.
The jury can convict DeLong with nine votes. A range of punishments would then be in play, including the removal of DeLong as a minister. If found guilty, she can appeal to the denomination’s Committee on Appeals of the Jurisdictional Conference. The United Methodist Church claims 7.7 million members in the United States.

A spokesperson for the Wisconsin Conference of the United Methodist Church could not be immediately reached for comment.

Quels sont les principes de l’Union Santé et Bien-Être?

Thursday, April 14th, 2011

Par Gay Globe Média
1- Les conjoints reviennent
à la pratique du test sanguin
pré-union appliqué
par le passé. Ils se donnent
alors l’opportunité de confirmer
que le VIH ou d’autres
maladies ne viendront pas
mettre en danger leur plan
de vie à long terme ou nuire
au consentement éclairé à
l’union.
2- Ils vont devant notaire
et signent un contrat qui
déclare les contributions
mutuelles au couple en matière
de finances et d’avoirs
personnels. Ils y font aussi
mention de leur désir de
passer le reste de leur vie
en commun et mentionnent
leurs souhaits quant au fait
de se supporter mutuellement
tout au long de la vie
commune qui s’amorce.
3- Ils établissent clairement
leur support mutuel moral,
financier si un conjoint n’a
pas les mêmes moyens
que l’autre, physiques et y
dictent leurs dernières volontés.
Ces conditions sont
une sorte de complément
aux lois reconnaissant les
conjoints de même sexe
mais vont au-delà d’une
simple promesse faite selon
la loi actuelle. Le contrat devient
unique et personnel, il
a aussi force de loi…

La vie gaie en Union Santé et Bien-Être

Thursday, April 14th, 2011

Par
Roger-Luc Chayer
[email protected]
Photo
GayTV-Google
Depuis des années, les gais de
partout se battent pour obtenir
des droits égaux en matière de
mariage, d’adoption ou de droits
sociaux comme la succession.
Pour un grand nombre de gais
toutefois, le mariage et l’union
civile sont des concepts qui les
rebutent et qui ne répondent
absolument pas à leurs aspirations
ou à leur vision d’une vie
de couple homosexuelle. C’est
le cas de Michel et de Guy, nos
deux invités. Voilà qu’ils sont
les inventeurs d’une nouvelle
sorte d’union amoureuse qui
n’a maintenant plus rien à voir
avec les autorisations des gouvernements
et qui est bien plus
logique selon eux!

L’Union Santé et Bien-Être est
un tout nouveau type d’union
amoureuse qui repose non pas
sur la Bible ou le Code Civil
mais sur la réelle volonté de
deux personnes homosexuelles
de s’unir tout en voyant à
très long terme. Pour Michel,
cette union a été une révélation
qui remplit exactement
ses objectifs: “Guy et moi ne
voulions absolument pas participer
à un mariage qui nous
semblait être une cérémonie
bidon, basée souvent sur les
croyances du pasteur officiant
alors que la salle est pleine de
non-croyants. Il n’y avait aucune
logique à nous soumettre à
une telle humiliation”.
Guy quant à lui a une toute
autre vision des différentes
unions offertes légalement par
les États: “Aller prêter serment
devant un notaire sur la base
d’une loi me semblait complètement
inacceptable parce que
j’avais l’incroyable sentiment de devoir prêter serment à un
Gouvernement et il était hors
de question que mon amour
pour Michel soit associé aux
règles d’un État ou lié à la bonne
volonté d’un Dieu. Je n’arrivais
pas une seule seconde à
m’imaginer participer à une cérémonie
publique d’union avec
mon amoureux si ça devait être
sous le drapeau du Québec.
Je suis trop libre-penseur pour
me soumettre à une telle farce”,
nous raconte cet homme de 35
ans qui vit une relation avec
Michel depuis près de sept ans.
À force d’en parler et en réalisant
qu’ils étaient sur la même
longueur d’ondes sur le sujet
et en réalisant que leur désir
de ne pas se soumettre à une
cérémonie quasi-religieuse ou
dictée par des règles gouvernementales
n’était pas motivé
par une hésitation au sein du
couple mais bien au fait que
les unions offertes ne correspondaient
pas à l’esprit de leur
couple, les deux amoureux ont
eue l’idée de concocter un tout
nouveau type d’union basée
sur leur état physique, moral
et leur intention à long terme.
Seuls et sans ressources sur
le sujet, ils sont allés voir leur
notaire pour signer en privé et
en toute intimité un “Contrat de
vie commune” qui allait enfin
répondre à leurs aspirations.
Ça c’était il y a 2 ans, depuis,
le couple est encore en lune de
miel si on doit se fier à l’affection
qu’ils se portent mutuellement,
tant d’années après le
premier baiser…

Le fondateur de l’Union de la presse francophone, un fasciste

Thursday, March 3rd, 2011

PAR LA FPJQ

Le fondateur de l’Union de la presse francophone, un fasciste

La FPJQ a signalé récemment à l’Union de la presse francophone de Paris que son fondateur traîne un lourd passé fasciste. Ce fondateur, souvent évoqué élogieusement par l’Union, est le journaliste montréalais Dostaler O’Leary qui a dû s’enfuir en Amérique latine pendant la seconde guerre mondiale de crainte d’être incarcéré pour ses opinions.

«En avril 1937, Dostaler O’Leary lance un essai inspiré par le fascisme italien, intitulé Séparatisme, doctrine constructive. (…) Antidémocrate, antisémite, opposé au communisme autant qu’au capitalisme, favorable à la mainmise complète de l’État sur la presse, l’aîné des O’Leary fait dans ce livre l’apologie d’un régime totalitaire sur la base d’une analyse toute personnelle de l’histoire canadienne-française. (…) Dostaler O’Leary propose aussi de restreindre l’accès des Juifs l’accès aux professions libérales.

«Il en a bien sûr surtout contre l’univers démocratique.(…) Il voulait lui substituer un État théocratique autoritaire, selon un modèle inspiré par les dictateurs latins. Séparatisme, doctrine constructive vante ainsi le modèle politique mis en place à Rome, Lisbonne et Burgos, sans désavouer complètement celui de Berlin».

Source: Le livre de Jean-François Nadeau (journaliste au Devoir), Adrien Arcand, führer canadien, Lux Éditeur, 2010, 404 pages, pp. 167-168

Éric Messier: Encore une dénonciation pour “faux” par L’Union de la Presse Francophone

Friday, January 1st, 2010

Le journaliste québécois Éric Messier, qui est parti en croisade sans provocation aucune contre le Groupe National, constitué principalement de Gay Globe Magazine et de GGTV, fait l’objet d’une nouvelle dénonciation grave de la part d’une association internationale de journalistes basée… À Paris!

Le journaliste Messier, qui avait accusé l’éditeur du Groupe National de fraude, en décembre dernier, au nom de L’UPF, sans l’accord de l’organisation, a fait l’objet d’une dénonciation grave de la part de l’Union de la Presse Francophone, le 10 octobre 2009. M. Messier annoncait et le fait toujours actuellement, sur son site Internet, qu’il est membre de cette prestigieuse organisation de journalistes et va même jusqu’à placer un lien de son site vers celui de l’UPF de manière à crédibiliser ses actes récents qui sont non seulement illégaux mais qui enfreignent une ordonnance judiciaire datant de 2007 faite par la Cour supérieure de Montréal. “M. Messier démontre un comportement inquiétant quand il se place au dessus des lois et qu’il parle au nom de groupes professionnels ou de groupes gais sans leur consentement, laissant croire faussement qu’il serait un porte-parole alors qu’il ne l’est pas.

L’UPF, dans une communication datant d’octobre 2009, déclarait “qu’après vérification, il n’était plus membre de l’UPF depuis 2006“, un geste grave de la part d’une personne qui fait dans le journalisme professionnel et qui se permet de parler au nom d’une organisation dont il n’est non seulement pas membre mais dont il n’est surtout pas porte-parole.

L’UPF déclarait d’ailleurs deux jours plus tard qu’elle allait ouvrir une enquête et faire un suivi sur le cas Messier.

L’utilisation de faux titres ou de fausses appartenances à des groupes professionnels dans le but de se donner de la crédibilité constitue un faux-semblant que le public a intérêt à connaître au moment de lire les écrit d’une telle personne. Tout est une question de crédibilité comme le disait souvent notre confrère le journaliste Pierre Bourgault.

Ce communiqué est publié suite aux attaques récentes du journalistes Éric Messier contre l’intégrité de l’éditeur du Groupe National constitué de Gay Globe Magazine et TV.

Union gaie au Maroc

Friday, December 25th, 2009

Au Maroc, lʼhomosexualité est punie par la loi,
mais un consulat bénéficie de lʼextraterritorialité
Deux hommes marchent, la main dans la main, sous les applaudisse-
ments et les jets de pétales. Ils sʼavancent en direction dʼun consul qui
les déclarera dans quelques instants mari et…mari. Mais pourront-ils
sortir sans dommage du consulat? Cʼest bien dʼun mariage homosexuel
quʼon parle. La scène pourrait être anodine sous dʼautres cieux, où les
mariages gay sont de plus en plus admis par la société comme par les
pouvoirs publics. Elle lʼest beaucoup moins lorsquʼelle a lieu sur le sol
marocain et surtout si lʼon sait que lʼun des futurs «mariés» est marocain.
Il faut dʼabord signaler que la demande de mariage a été déposée auprès
du consulat dʼun pays étranger et non musulman. Ce qui veut dire que,
juridiquement, lʼéventuelle «cérémonie» nʼaura pas lieu sur le territoire
national. Mais techniquement, cʼest bien sur le sol de lʼÉtat marocain,
musulman, que deux hommes seront probablement unis par «les liens
sacrés du mariage».
Une question: Pourquoi parle-t-on dʼun mariage gay dans un pays
où lʼhomosexualité est réprimée par le code pénal? Au regard de la loi
et des conventions internationales, il est tout à fait possible pour un
consul de marier deux personnes selon les lois de son pays. Dans ce cas
dʼespèce, il se trouve que le pays du Consulat admet les mariages gay.
A priori, aucun problème ne se pose. Sauf peut-être celui des relations
diplomatiques et du «respect des susceptibilités» dʼun peuple musulman
pour lequel une telle scène représente une profonde offense. En face, le
consul qui a reçu la demande pour lʼunion des deux hommes se trouve
également dans une situation peu enviable. Il doit à la fois sʼassurer de ne
pas heurter la susceptibilité des Marocains et faire face aux pressions des
lobbies gay qui ont poussé son gouvernement à adopter une loi légalisant
les mariages homosexuels.
Cet imbroglio juridique ressemble beaucoup à celui que pourrait rencon-
trer un Marocain musulman résidant dans un pays dont les lois interdisent
la polygamie. Imaginons ce dernier se présentant au Consulat du Maroc le
plus proche et demandant dʼêtre marié à deux, trois, voire quatre femmes.
Il semble peu probable que le consul accepte de lui accorder ce droit, qui
est pourtant légitime selon le statut personnel marocain. Et même si ce
Marocain polygame se marie avec plus dʼune femme au Consulat, il ne
pourra jamais vivre sa polygamie dans le pays hôte.
Les deux gay qui souhaitent se marier vivaient «paisiblement» en con-
cubinage dans le pays du ressortissant étranger. Un beau jour, la police
dʼimmigration débarque au domicile des deux «tourtereaux» et découvre
que le conjoint marocain est un immigré clandestin. Autrement dit, il
était sans papier. Il est alors expulsé. Une décision qui aurait dû briser
«le ménage» à jamais puisquʼils ne devaient plus se retrouver. Mais
cʼétait sans compter «la force de lʼamour», puisque le ressortissant étran-
ger décide de suivre son compagnon au Maroc et de faire le nécessaire
pour lʼaider à regagner le pays où ils vivaient. Le couple a alors pensé
au regroupement familial à travers le mariage. Ils seront dʼautant plus
confortés dans leur décision que le gouvernement du pays du ressortissant
étranger approuve le mariage entre deux personnes du même sexe.