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VACCIN À L’ESSAI… Nouveaux essais en France contre le VIH

Tuesday, September 9th, 2014

Informationhospitaliere.com

La biotech lyonnaise Valneva se rapproche de l’américaine GeoVax pour développer des vaccins anti-VIH sur sa lignée cellulaire EB66® et ainsi entamer dans les prochains mois des essais cliniques de phase II et III.

Ce nouvel accord vient renforcer la collaboration entre les deux sociétés qui travaillent depuis 2008 à la création d’un processus visant à produire le composant MVA du vaccin combiné VIH/SIDA de GeoVax en utilisant la lignée cellulaire EB66® de Valneva.

«Nous sommes ravis de poursuivre notre relation de long terme avec GeoVax, une des sociétés les plus avancées dans le monde dans le développement de vaccins contre le VIH. Le VIH/Sida est une menace très importante pour la santé mondiale et une priorité pour nous.

Dérivée de cellules souches de canard, la lignée cellulaire EB66® est une plate-forme de choix pour la production de vaccins : les cellules sont génétiquement stables, immortelles et sont capables de croître à de fortes densités cellulaires dans un milieu sans sérum.

Un vaccin français contre le VIH bientôt à l’essai

Sunday, August 31st, 2014

Informationhospitaliere.com

La biotech lyonnaise Valneva se rapproche de l’américaine GeoVax pour développer des vaccins anti-VIH sur sa lignée cellulaire EB66® et ainsi entamer dans les prochains mois des essais cliniques.

Le 6 août 2014, Valneva a annoncé avoir signé un nouvel accord de licence avec la société américaine GeoVax Labs pour le développement
clinique de vaccins MVA recombinants sur sa lignée cellulaire EB66®.
Ce nouvel accord vient renforcer la collaboration entre les deux sociétés qui travaillent depuis 2008 à la création d’un processus visant à produire le composant MVA (Modified Vaccinia Ankara) du vaccin combiné VIH/SIDA de GeoVax en utilisant la lignée cellulaire EB66® de Valneva.
L’accord va ainsi permettre à GeoVax d’entamer des essais cliniques avec un vaccin candidat dérivé de cellules EB66® et permettre le transfert de la lignée cellulaire à un fabricant tiers produisant selon les normes de Bonnes pratiques de fabrication (BPF).
« L’équipe de recherche et développement de Valneva a été déterminante dans l’adaptation de la lignée cellulaire EB66® pour la production de vaccins MVA recombinants destinés aux pays en voie de développement où le coût des vaccins représente un problème majeur. La EB66® a le potentiel de répondre à une demande de millions de doses à un prix raisonnable », a indiqué Robert McNally, président et CEO de GeoVax.
« Nous sommes ravis de poursuivre notre relation de long terme avec GeoVax, une des sociétés les plus avancées dans le monde dans le développement de vaccins contre le VIH. Le VIH/Sida est une menace très importante pour la santé mondiale et il est très important pour Valneva de prendre part au développement de mesures préventives efficaces au travers de la mise à disposition de notre lignée cellulaire
EB66® qui aujourd’hui commence à devenir un standard dans la production de vaccins
», ont ajouté Thomas Lingelbach, président et CEO, et Franck Grimaud, président et CBO de Valneva.
Les termes financiers de l’accord n’ont pas été communiqués mais incluent un paiement initial ainsi que des paiements annuels. Ces candidats vaccins …

NOUVEAU VACCIN VIH Phase I réussie avec 100% de succès!

Wednesday, May 28th, 2014

Tristan Blanchard

Pour la première fois, un vaccin visant à soigner le sida vient d’atteindre la phase des essais cliniques. De plus, cela nous vient d’une société française. C’est peut-être le début d’une révolution concernant le traitement de cette maladie qui redonne espoir aux malades.

Biosantech est une entreprise qui travaille depuis 3 ans à l’élaboration d’un possible vaccin contre le VIH. Actuellement, elle développe un vaccin considéré comme le plus apte à protéger les individus du sida. Au mois de septembre 2013, l’ANM a autorisé le début de la phase II des essais, ce qui est une première dans le domaine du traitement de cette terrible maladie.

Pour être commercialisé, un vaccin doit passer par trois phases. La première consiste à injecter le produit à des patients déjà atteints de la maladie à traiter pour déterminer si elle est stoppée par le vaccin alors que le sujet arrête de prendre ses médicaments. Dans le cadre du VIH, les résultats de l’étude lancée en janvier 2013 ont été concluants. Les 48 patients traités n’ont subi aucun effet indésirable.

La deuxième phase sert à déterminer la dose idéale à injecter pour maintenir un état stable et inoffensif de la maladie. Ici, les chercheurs s’intéressent au fait de garder un taux de virus inférieur à 40 copies par millilitre, cela alors que les malades arrêtent leur trithérapie.

Enfin, la dernière phase permet d’effectuer des tests à grande échelle (jusqu’à 40 000 sujets) dans le but de lancer une version commerciale du vaccin.

Le traitement développé par Biosantech cherche à s’attaquer à la protéine TAT, qui empêche le système immunitaire du corps à s’attaquer aux cellules infectées par le VIH. Le vaccin pourrait permettre la création d’anticorps capables de se débarrasser de ces cellules. Le but premier est de supprimer la trithérapie du traitement, pour que les patients vivent de manière normale, sans les effets secondaires très contraignants de ce remède (vomissements, fièvre, maux de tête…). «On peut envisager plusieurs possibilités selon les résultats que nous allons obtenir. Soit le vaccin permettra de se passer temporairement voire définitivement de trithérapie soit on peut s’en servir comme d’un antirétroviral en plus. Tout dépend de ce qui va se passer avec l’interruption de traitement», explique le Dr Mareuil.

En 2006, ce même vaccin avait permis l’éradication complète du virus chez les macaques ayant servi de cobayes. Même les cellules immunisées contre la trithérapie avaient été soignées. «Nous misons sur une commercialisation d’ici quatre ans, à condition d’obtenir avant les autorisations dans chaque pays», conclut le chercheur Corinne Treger, présidente de la société.

Le vaccin contre le Sida développé par des experts bénévoles

Wednesday, May 28th, 2014

(Le Figaro)
Les recherches de la société française Biosantech sont aujourd’hui les plus avancées au monde. Elles ont été menées par des experts qui ont pour l’instant travaillé bénévolement. Une levée de fonds doit permettre de rémunérer l’équipe prochainement. La première phase de tests sur des animaux est concluante. En 2013, une nouvelle série de tests commence sur des patients atteints. Mais Corinne Tréger, qui puisait jusque-là dans ses fonds personnels, ne peut plus financer des travaux de recherche coûteux, aujourd’hui scrutés par le monde entier. «Nous avons besoin de moyens pour réussir cette phase du projet.»

Guérir le VIH ou l’hépatite C grâce à un vaccin dans la peau

Saturday, March 29th, 2014

Agence Science-Presse

Un nouveau vaccin à ADN pour contrer les virus du sida et de l’hépatite C par l’équipe d’un chercheur australien de l’Université d’Adelaïde.

Source: futura-sciences

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Le labo du journalisme scientifique est un blogue tenu par des étudiants en journalisme scientifique dans le cadre d’un cours de l’Université Laval.

Piquer dans la peau au lieu du muscle, voilà la technique que l’équipe du professeur Éric Gowans développe. Si tout se passe bien, le vaccin sera disponible dans cinq ans pour traiter les patients atteints d’infections virales, mais également pour prévenir ces maladies.

Le système immunitaire est complexe. Nos cellules forment une véritable armée, dans laquelle chacune possède un rôle spécifique. Le vaccin du professeur Gowans cible indirectement les cellules messagères du système immunitaire, les cellules dendritiques. Un peu comme dans l’armée, les cellules dendritiques sont les éclaireurs qui partent sonder le terrain. Quand ils aperçoivent l’ennemi, leur rôle est d’aller alerter les soldats les plus aptes à répondre efficacement à l’attaque: elles reconnaissent les cellules malades et en informent les cellules capables de les détruire.

Le vaccin à ADN est différent des vaccins que l’on connaît: on vous injecte une séquence d’ADN qui code pour une protéine virale. Traditionnellement, on vous injecte un peu de la maladie de laquelle on veut que votre système immunitaire garde en mémoire. Un vaccin permet de préparer le corps à former des soldats à d’éventuelles attaques, mais sans leur donner l’ordre d’attaquer.

Le vaccin à ADN n’est pas nouveau, il est développé en laboratoires depuis les années 1990, mais piquer dans la peau est innovant. Une idée simple: injecter, à l’aide d’une micro-aiguille (1,5mm) une protéine capable de tuer une petite quantité de cellules au moment de la vaccination. Ça crée une inflammation, ce qui attire des cellules dendritiques et met le système immunitaire en marche.

C’est que la peau est hautement concentrée en cellules dendritiques et cette réponse immunitaire crée un environnement favorable (dans tout le corps) à l’attaque des cellules infectées par l’hépatite C ou le VIH.

Pour l’instant, les vaccins à ADN n’ont pas bien fonctionné sur des animaux plus gros que la souris, mais l’équipe de l’université d’Adélaïde a espoir que cette nouvelle technique révolutionne l’infectiologie.

En bref : le VIH endormi par un vaccin ?

Saturday, December 28th, 2013

Futura santé

En début d’année 2013, un vaccin thérapeutique contre le VIH a permis de parvenir à la guérison fonctionnelle de plusieurs patients séropositifs pendant plusieurs mois. Les chercheurs veulent maintenant tester une version améliorée de ce vaccin et espèrent contrôler le virus plus longtemps.

Le 14/12/2013 à 11:35 – Par Agnès Roux, Futura-Sciences

Grâce aux antirétroviraux, il est désormais possible d’enrayer la multiplication du virus du Sida. Cela ne l’empêche pas pour autant de se camoufler dans certaines cellules, prêt à surgir dès l’arrêt du traitement. La vaccination thérapeutique pourrait parvenir au même résultat et les patients n’auraient plus besoin de prendre de médicaments © Kanijoman, Flickr, cc by 2.0 Grâce aux antirétroviraux, il est désormais possible d’enrayer la multiplication du virus du Sida. Cela ne l’empêche pas pour autant de se camoufler dans certaines cellules, prêt à surgir dès l’arrêt du traitement. La vaccination thérapeutique pourrait parvenir au même résultat et les patients n’auraient plus besoin de prendre de médicaments © Kanijoman, Flickr, cc by 2.0

Malgré les progrès de la recherche, le virus du Sida résiste toujours aux nombreuses stratégies de vaccination mises en place pour l’évincer. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer mais le VIH est passé maître dans l’art de la métamorphose. En d’autres termes, il est très difficile de stimuler les défenses de l’organisme contre une molécule précise de ce virus, étant donné qu’elle risque de se transformer à tout moment et de rendre caduque la tentative de vaccination.

Le Sida se déclare très lentement, environ une dizaine d’années après l’infection par le VIH. Les chercheurs essayent donc de développer un vaccin thérapeutique, en stimulant l’immunité chez des patients déjà contaminés par le virus. Une telle approche a connu un certain succès en Janvier 2013 grâce à une équipe espagnole de l’université de Barcelone participant au projet Ihivarna. Lors d’un essai clinique, des patients séropositifs ayant reçu le traitement ont vu leur virémie baisser de 90 % pendant presque un an, sans prendre de médicaments antiviraux. Cette méthode de vaccination n’élimine pas complétement les particules virales mais permet aux personnes séropositives de contrôler l’infection sans prendre leur traitement. « Nous voulons parvenir à une guérison fonctionnelle du VIH », explique Joseph Maria Gatell, le directeur de l’étude.

Les scientifiques ont fabriqué une version améliorée de ce vaccin, baptisée HIV-TriMix-ARNm, qui comme son nom l’indique est constituée de protéines du VIH, de molécules d’ARN messager et du TriMix, un composé qui active les cellules dendritiques afin d’améliorer la présentation des antigènes du VIH aux cellules immunitaires. Pour l’heure, des tests ont été réalisés chez les animaux. Les chercheurs veulent désormais évaluer la toxicité de ce vaccin sur l’Homme et débuter les essais cliniques d’ici l’année 2015.

Erwann Loret, chercheur sur le VIH : «Notre vaccin est le seul essai en phase 2 autorisé dans le monde»

Friday, November 29th, 2013

(La Tribune)

Le chercheur marseillais et son équipe, sont à l’origine d’un candidat vaccin thérapeutique contre le Sida. Des essais cliniques sur des patients infectés sont en cours au centre d’investigation clinique à Marseille. Depuis 15 ans, le professeur concentre ses efforts sur l’étude d’une protéine sécrétée par les cellules infectées par le virus qui empêcherait le système immunitaire de lutter efficacement contre le virus. «La phase 1 est toujours en cours sur 48 patients. Les 2/3 ont passé les premières étapes de vaccination et l’on a observé sur une majorité de patients une excellente tolérance et une bonne réponse sérologique. Pour quelques patients, la phase 2 a commencé en septembre. Nous pensons qu’ils passeront tous en phase 2 d’ici février.»

VACCIN anti-VIH: Un nouveau pas vers l’espoir

Saturday, September 21st, 2013

Santelog.com

Efficace contre le virus VIH-like chez les singes, cette nouvelle approche vaccinale de de l’Oregon Health & Science University, encore expérimentale pourrait bientôt être testée chez l’Homme. Testé chez des singes macaques rhésus, exposés au virus SIV, ce vaccin est parvenu à protéger et à éliminer totalement le virus chez plus de la moitié des animaux. Ces conclusions, publiées dans la revue Nature apportent un espoir dans l’aboutissement d’un vaccin contre le sida.

 

Si les chercheurs de de l’Oregon et d’autres instituts de recherche américains suggèrent fortement que le virus a été éliminé du corps de ces singes, toutefois ils n’excluent pas la présence du virus à des niveaux très faibles et non détectables. Quoiqu’il en soit, ils qualifient leurs résultats de prometteurs avec un potentiel chez l’homme.

 

L’infection par le SIV, comme par le VIH est permanente, même avec les traitements actuels connus pour contrôler le virus. Ici, les chercheurs ont tenté de développer un vaccin qui permettrait au système immunitaire à reconnaître et à attaquer le virus dès l’infection, au moment où le virus est le plus vulnérable. Leur vaccin expérimental contre le SIV, administré par voie rectale, vaginale et ou par injection, utilise un cytomégalovirus (CMV) génétiquement modifié pour produire certaines protéines du SIV, de sorte à déclencher une réponse du système immunitaire. Chez les singes vaccinés avec ce vaccin « CMV », exposés au virus SIV, le SIV n’est détectable que durant une très courte période. Certains des singes, au fil du temps, présentent à nouveau des niveaux faiblement détectables du virus, mais ces « apparitions » sont progressivement de moins en moins fréquentes. Précisément,

  • ·         100% (5/5) des singes présentent une protection contre le SIV après vaccination par voie rectale
  • ·         56% (9/16) après vaccination par voie vaginale,
  • ·         33% (2/6) après vaccination par intraveineuse.
  • ·         Les résultats semblent indépendants du mode d’exposition.
  • ·         A 3 ans, 10 singes montrent toujours des niveaux indétectables du virus dans leur sang et dans d’autres tissus,
  • ·         L’injection de sang de singes infectés vaccinés à d’autres singes ne transmet pas l’infection,
  • ·         l’injection de sang de singes non vaccinés infectés transmet l’infection.
  • ·         1 des 13 singes présente une récidive de SIV dans son sang 77 jours après l’infection.

En conclusion, CMV semble un candidat vaccin prometteur anti VIH / sida mais aussi contre d’autres agents infectieux.

Vaccin contre le VIH : appel à candidats

Saturday, September 21st, 2013

LaMarseillaise.fr

Le CHU Conception à Marseille cherche encore dix candidats aux premiers essais cliniques du vaccin thérapeutique contre le virus du Sida, mis au point par Erwann Loret après 15 années de recherche.

Le nouveau vaccin à récemment été reconnu par l’université d’Harvard dans la prestigieuse revue scientifique Journal of Virology. Le traitement vise l’inactivation par le système immunitaire de la protéine virale Tat sécrétée par les cellules infectées par le VIH. Avec le nouveau vaccin, il s’agit d’éliminer les « gardes du corps » du virus HIV.

Pour se porter volontaire, appeler dès maintenant le service des Maladies infectieuses de l’hôpital de la Conception: 04.91.38.35.28

Méningite : le HCSP recommande aux homosexuels masculins de se faire vacciner

Monday, July 15th, 2013

Doctissimo

Suite à la survenue récente de 3 cas d’infection invasive à méningocoque C chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) résidant en Ile-de-France, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande la vaccination contre cette maladie aux HSH au-delà de 24 ans.

 

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Les News Santé

Méningite : le HCSP recommande aux homosexuels masculins de se faire vacciner

jeudi 11 juillet 2013
 

Suite à la survenue récente de 3 cas d’infection invasive à méningocoque C chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) résidant en Ile-de-France, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande la vaccination contre cette maladie aux HSH au-delà de 24 ans.

vaccin

La recommandation concerne uniquement les HSH

Selon le calendrier vaccinal en vigueur, la vaccination contre le méningocoque C est recommandée à l’âge de 12 mois ainsi que chez les enfants, les adolescentes et les adultes jusqu’à l’âge de 24 ans.

Suite à la survenue de 3 cas de méningite C invasive chez des HSH, une alerte sanitaire avait été lancée le 28 juin pour rappeler aux jeunes HSH âgés de 24 ans de se faire vacciner. Cette nouvelle recommandation, datée du 1er juillet, est justifiée par la survenue de cas de méningite à méningocoque C dans la ville de New York depuis octobre 2010 ainsi que d’autres cas plus récents détectés à Berlin et un cas en Belgique. Un autre argument : les rassemblements festifs de la population gay partout en Europe, dont l’Europride à Marseille.

Le risque limité aux HSH

Le HCSP et Sida info service précisent que le risque concerne uniquement la population des HSH, compte tenu des “modalités habituelles de transmission du méningocoque à des contacts rapprochés et prolongés aux sécrétions rhino-pharyngées, de la fréquentation des lieux de convivialité ou des rencontres gays et les grands rassemblements intéressant la communauté des HSH“, facteurs pouvant favoriser la diffusion des bactéries et donc la survenue de nouveaux cas de méningite à méningocoque C.

Le HCSP émet des recommandations précises

Pour les raisons décrites plus haut, le HCSP précise que la vaccination est recommandée aux populations concernées par ce sur-risque :

- Les HSH résidant en Ile-de-France et qui fréquenteront les lieux ou manifestations de convivialité gays dans les 3 mois à venir ;

- Les HSH résidant en France qui se rendront aux rassemblements gays organisés en France ou en Europe dans les 3 mois à venir.

La vaccination pour ces personnes est recommandée en complément du calendrier vaccinal en vigueur. Le schéma vaccinal devra comporter une seule dose d’un des trois vaccins conjugués disponibles, sachant qu’un délai de 10 jours minimum après la vaccination est nécessaire pour l’acquisition d’une protection contre la maladie.

En outre, le HCSP recommande qu’une information urgente sur le risque d’infection invasive à méningocoque C et sur les modalités de contamination soit diffusée auprès de ces personnes

Le gouvernement américain met fin à une étude de vaccin contre le VIH

Sunday, April 28th, 2013

Radio-Canada

Mauvaise nouvelle pour la lutte contre le sida : le gouvernement américain interrompt une recherche pour un vaccin contre le VIH, puisque les doses expérimentales ne préviennent pas l’infection.

Environ 2500 personnes ont participé à l’étude, la plupart des hommes gais de 19 villes différentes. La moitié d’entre eux ont reçu un vaccin expérimental développé par l’Institut américain de la santé (NIH) et l’autre moitié ont reçu un placebo.

Une révision sécuritaire a trouvé cette semaine qu’un peu plus de volontaires qui avaient reçu le vaccin ont été infectés par le VIH plus tard. On ne sait pas encore pourquoi.

L’Institut américain de la santé a indiqué jeudi qu’il arrêtait les vaccinations, mais qu’il continuait à suivre l’état de santé des volontaires.

Plusieurs tentatives pour mettre au point un vaccin contre le sida ont échoué au fil des ans. Cependant, les chercheurs continuent leurs travaux, encouragés par le succès modeste d’une étude réalisée en Thaïlande en 2009.

Un vaccin curatif contre le Sida fabriqué à Sophia Antipolis entre en phase de test

Tuesday, February 12th, 2013

INvest

L’entrée en phase d’essais sur l’homme constitue un premier succès pour la start-up Biosantech SA, implantée à Sophia Antipolis.

 

Le vaccin du Dr Erwann Loret, destiné au traitement des personnes atteintes du Sida, stimule la production d’anticorps qui neutralisent une protéine virale empêchant l’élimination des cellules infectées. La piste, issue de 13 années de recherches, semble prometteuse et doit être validée par un premier essai clinique : quelque 1 500 premiers vaccins fabriqués par le laboratoire sophipolitain Biosantech SA vont servir cet essai auprès de 48 séropositifs volontaires dans le service de maladies infectieuses de la Conception, à Marseille, a annoncé le 29 janvier le journal La Provence. « À l’issue de cette première phase, qui doit durer environ un an, la dose optimale devrait alors être connue. Un deuxième test sera alors lancé sur 80 volontaires. » Il s’agit de savoir si le vaccin peut remplacer les trithérapies, un traitement actuellement efficace mais lourd et coûteux. De premières études sur le macaque semblaient par ailleurs indiquer que le vaccin pourrait également avoir un effet préventif.

 

La technologie du Dr Loret avait été brevetée par l’université Aix-Marseille Université et le CNRS. Un contrat de licence de brevet a été octroyé en juin dernier à Biosantech SA, sous l’égide de la Société d’Accélération du Transfert de Technologie (SATT) de la région PACA et de la Corse, issue du programme Investissements d’avenir.

Basée à Sophia Antipolis et présidée par Corinne Treger, Biosantech SA a pour mission de promouvoir et développer un vaccin contre les différents types et sous-types de virus responsables du SIDA. En cas de succès de ces essais cliniques, elle pourrait chercher un partenariat avec un laboratoire pharmaceutique qui permettrait d’engager une étude clinique de phase III, préalable à la mise sur le marché du vaccin.

Sida: mise au point d’un nouveau type de vaccin oral!

Sunday, February 3rd, 2013

Le professeur Jean-Marie Andrieu, de l’université Paris Descartes, ainsi que Louis Wei Lu, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement à Montpellier, ont dirigé une équipe franco-chinoise sur la recherche d’un vaccin contre le Sida.

Ainsi, l’équipe est parvenue à mettre au point un nouveau type de vaccin. Les tests ont été effectués sur un macaque. Grâce au vaccin, 15 singes sur 16 ont été protégés contre l’infection du virus de l’immunodéficience du singe qui est semblable au VIH chez l’homme. La particularité de ce vaccin vient du fait qu’il ne nécessite aucune injection. En effet, il peut être administré par voie orale.

SIDA: Vaccin curatif Il sera testé à Marseille en 2013

Sunday, February 3rd, 2013

C’est une lueur d’espoir pour les malades du sida. Le laboratoire de biologie structurale de l’hôpital de la Timone, à Marseille, s’apprête à tester sur quarante-huit volontaires séropositifs un vaccin curatif contre le sida, rapporte La Provence, mardi 29 janvier.

Les tests démarreront dans quelques jours au service des maladies infectieuses de la Conception, pilotés par la Dre Isabelle Ravaux.

Le vaccin, qui a déjà été testé avec succès sur l’animal, devra être injecté à trois reprises aux volontaires, sur une année. Il s’agit de déterminer quelle est la dose de vaccin la plus efficace chez l’homme.

Le directeur du laboratoire de biologie structurale de la Timone, le Dr Erwann Loret, a mis au point une “molécule antisida” qui s’attaque à cibler la protéine TAT, qui empêche le système immunitaire des malades de “nettoyer” les cellules infectées.

Le nombre de tests de dépistage du VIH réalisés en France en 2011 a progressé pour la première fois depuis cinq ans pour s’établir à 5,2 millions, selon une étude publiée par l’Institut de veille sanitaire (INVS) le 30 novembre, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Outre cette hausse de 4 % du nombre de tests par rapport à 2010, les données transmises par les laboratoires d’analyses indiquent que les découvertes de séropositivité restent stables, avec 6 100 cas en 2011 (contre 6 300 en 2010).

Vaccin anti-VIH : il ne sera pas la seule arme pour lutter contre le sida

Monday, January 21st, 2013

Nouvel Obs

Un vaccin anti-VIH efficace pendant près d’un an, c’est ce à quoi a abouti un essai clinique espagnol. S’agit-il d’une véritable avancée scientifique dans la recherche sur le sida ? Réponse avec le professeur Jean-Daniel Lelièvre, expert en recherche vaccinale sur le VIH et membre du comité scientifique et médical de Sidaction.

Édité par Sébastien Billard

Des silhouettes en carton installées au Parc de la Vilette à Paris, en hommage aux personnes disparues et vivant avec le SIDA (REVELLI-BEAUMONT/SIPA).

Des silhouettes en carton installées à la Vilette à Paris, en hommage aux personnes disparues et vivant avec le SIDA (REVELLI-BEAUMONT/SIPA).

 

Faire de la publicité autour de ces vaccins anti-VIH a du bon : cela montre au public que la recherche avance, même si elle progresse par palier. Mais pour l’instant, ces essais cliniques ne sont pas suffisamment concluants pour que les vaccins soient mis en vente. Et, surtout, la principale prise en charge des personnes séropositives reste le traitement antirétroviral.

 

Vaccin thérapeutique pour éradiquer le virus

 

Aujourd’hui, les équipes de recherche se tournent de plus en plus vers une éradication du virus, qui passe par une augmentation des réponses immunitaires au VIH, ce qui peut être atteint par un vaccin anti-VIH.

 

Car il existe plusieurs types de vaccination : les vaccinations classiques, prophylactiques, qui visent à protéger les personnes saines ; les vaccinations dits thérapeutiques, qui visent les personnes déjà infectées.

 

Le vaccin thérapeutique anti-VIH a pour but de renforcer les défenses immunitaires, afin de leur permettre de contrôler la réplication du virus et ainsi d’éviter de poursuivre tous les jours le traitement antirétroviral, dont les effets secondaires sont souvent lourds et indésirables.

 

En effet, lorsque l’on arrête le traitement d’une personne séropositive, la maladie, qui avait été mise au repos, repart de plus belle : le virus se réplique et les défenses immunitaires de l’individu chutent.

 

Rebooster la réponse immunitaire in vitro

 

La dernière stratégie vaccinale thérapeutique en date, développée par l’institut de recherche biomédical de Barcelone, consiste à cibler les cellules dendritiques, qui sont des cellules centrales dans la réponse immunitaire face au VIH.

 

Pour cela, les chercheurs récupèrent des cellules macrophages, qui sont des cellules précurseurs de ces cellules dendritiques, les font maturer artificiellement en laboratoire et les “éduquent” en les mettant en contact soit avec des protéines du virus soit avec le virus en entier, qui a été au préalable désactivé par la chaleur.

 

Ainsi, on rend les cellules dendritiques plus actives qu’elles ne le sont naturellement. En effet, lorsque la personne séropositive suit depuis longtemps un traitement antirétroviral, la charge virale diminue et les cellules dendritiques ne stimulent plus la réponse immunitaire, qui a tendance à disparaître. Il s’agit donc de la rebooster in vitro.

 

Reproduire les “elite controllers”

 

On réinjecte donc ensuite les cellules dendritiques actives et on regarde si la réplication du virus repart ou si la charge virale est contrôlée. Ce que l’on constate dans cette étude, c’est que, malgré le vaccin thérapeutique, le contrôle est imparfait : le virus se réplique moins – la réplication est de 100.000 copies / mL lorsque la personne arrête son traitement antirétroviral, avec le vaccin la réplication est de 10 à 15.000 copies –, mais il continue de se répliquer.

 

Cela signifie donc que l’efficacité de ce vaccin est incomplète et que l’on doit poursuivre le traitement antirétroviral. Mais cela montre l’intérêt des recherches sur le vaccin anti-VIH, dont l’objectif est de reproduire ce que l’on observe chez les “elite controllers” (contrôleurs d’élite), ces patients infectés qui ont naturellement contrôlé la réplication du VIH et ont mis en place une réponse immunitaire empêchant le sida.

 

Fort heureusement, les recherches sur le sujet sont nombreuses : certaines vont utiliser le virus du patient en question (et donc devoir interrompre pendant un temps le traitement antirétroviral pour que la charge virale reprenne et pouvoir récupérer le virus) et l’injecter pour éduquer les cellules dendritiques, d’autres utiliser des fragments du virus “consensuels”, que l’on retrouve chez de nombreux individus séropositifs.

 

Une autre piste, que l’on développe avec le Vaccine Research Institute, c’est de cibler les cellules dendritiques in vivo. Mais l’objectif reste le même : moduler la réponse immunitaire en stimulant les cellules dendritiques. Contrairement à ce que l’on pensait jusqu’à présent, face au sida, un vaccin anti-VIH ne sera pas la seule arme. Il devra être accompagné de traitements antirétroviraux complémentaires. L’étude espagnole n’est donc pas une avancée spectaculaire mais s’inscrit dans ce contexte de recherche.

Vaccin révolutionnaire En panne de financement…

Sunday, December 16th, 2012

Morgane Bomsel, une chercheuse française, est tout près d’un vaccin. Mais, faute d’argent, la découverte pourrait voir le jour à l’étranger.

Encore une fois dans le domaine du sida, la France est en avance. L’équipe du Dr Morgane Bomsel, directrice de recherche au CNRS et patronne de sa propre équipe au sein de l’institut Cochin à Paris, est sur la piste d’un vaccin contre le sida en utilisant une toute nouvelle méthode de vaccination. Les premiers résultats, chez la femelle singe et chez la femme, semblent très encourageants. Pourtant, faute de moyens, la suite de l’aventure pourrait bien se passer à l’étranger.

Tout commence au début des années 2000 : le professeur Mario Clerici, de l’université de Milan, publie une étude constatant que 1 % de la population mondiale ne peut être infectée par le virus du sida. Il découvre que cette protection naturelle réside dans la présence d’anticorps dans les sécrétions muqueuses sexuelles. Ceux-ci sont émis dès que le virus se présente lors d’un rapport sexuel.

Le Dr Bomsel, qui étudie les muqueuses depuis 25 ans, a une lumineuse idée : imiter la nature et bloquer le virus dès qu’il entre en contact avec les muqueuses sexuelles, la première porte d’entrée. En septembre 2003, à New York, elle rencontre Christian Rochet, qui vient de reprendre une société de biotechnologie suisse en liquidation, Mymetics, spécialisée dans l’élaboration de vaccins, et décide de s’associer avec lui.

Le Dr Bomsel propose alors à la société de Christian Rochet de créer un vaccin induisant des anticorps dits “muqueux” (par opposition aux anticorps libérés dans le sang), qui empêchent le virus de pénétrer dans les muqueuses sexuelles. Du coup, ces premières barrières n’abritent plus de réservoirs de virus, ces derniers ne peuvent plus investir les vaisseaux capillaires sanguins et, par conséquent, se répandre dans tout le corps. Il s’agit d’une révolution dans l’approche vaccinale, car tous les vaccins actuellement en vente induisent la formation d’anticorps dans le sang.

Or cette méthode ne fonctionne pas avec le sida. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois qu’il se multiplie, il change d’apparence, rendant inefficaces les dizaines de vaccins basés sur cette approche classique, notamment celui de Merck, testé sur 3 000 volontaires en 2008, dont les essais cliniques ont même été arrêtés en cours de route. Seul le vaccin de Sanofi-Pasteur, testé à grande échelle en Thaïlande sur 16 000 personnes, présente un résultat positif à 32 %. Insuffisant, mais compte tenu des échecs essuyés depuis 30 ans, la communauté scientifique l’a qualifié de “lumière au bout du tunnel”. En 2008, Rochet récolte plus de 45 millions d’Euros qui permettent à la chercheuse d’obtenir une première preuve de l’efficacité sur des singes femelles : 100% des animaux testés sont protégés au niveau vaginal. Une première étude sur des femmes montre que le vaccin provoque l’apparition d’anticorps dans les muqueuses, qui bloquent le virus sans produire d’effets secondaires.

Les résultats sont très encourageants puisque les huit échantillons de muqueuses testées ex vivo sont tous résistants au virus. “C’est la première fois au monde que nous réussissons à offrir une protection totale contre le virus du sida, grâce à une approche vaccinale particulièrement innovante…

Il faut valider à grande échelle ces premiers résultats, mais pour cela, nous avons besoin de financements !” explique le Dr Morgane Bomsel. Et c’est bien là le problème.

Christian Rochet, qui poursuit son rêve de vaccin sida, a déjà levé auprès d’investisseurs privés suisses plus de 60 millions d’Euros pour développer cette nouvelle approche vaccinale, et toujours rien du côté français… “Je vais poursuivre, à l’étranger, la recherche de fonds, partout où je trouverai des investisseurs à la fois intuitifs et humanistes. Un tel projet ne peut s’arrêter !” rage Christian Rochet. Et tant pis pour la France ?

Vaccin contre le Sida : le VIH dévoile peu à peu ses faiblesses

Sunday, September 23rd, 2012

Futura Santé

Trois ans après la réussite partielle d’un vaccin contre le Sida, les scientifiques s’interrogent toujours pour comprendre les raisons du succès. Ils viennent de franchir une nouvelle étape en constatant que l’efficacité du traitement dépend de deux mutations situées dans une région particulière du virus appelée V2.

L’histoire se poursuit. Elle a commencé en 2009 lors d’une vaccination contre le VIH entreprise en Thaïlande auprès de plus de 16.000 personnes. L’opération fut un succès relatif, car si le traitement n’avait protégé que 31 % des patients, il s’agissait de la première thérapie contre le Sida qui montrait des résultats aussi prometteurs.

Pourquoi une efficacité seulement partielle ? Les scientifiques continuent l’enquête pour répondre à cette intrigante question. Des premiers éléments rapportés il y a quelques mois révélaient que les patients immunisés présentaient des anticorps V1V2 qui empêchaient le virus de pénétrer dans les cellules. Cette protéine cible les régions variables 1 (V1) et 2 (V2) de l’enveloppe du VIH.

Une nouvelle étude parue dans Nature démontre que la solution réside très probablement à ce niveau-là. Elle soutient en effet que le vaccin doit surtout son efficacité à deux mutations présentes dans la région V2.

Le VIH, ici en vert, infeste et détruit les lymphocytes T4, des cellules qui régissent les défenses immunitaires. Un vaccin permet à l'organisme de se débarrasser de son hôte gênant avant qu'il ne devienne pathogène.
Le VIH, ici en vert, infeste et détruit les lymphocytes T4, des cellules qui régissent les défenses immunitaires. Un vaccin permet à l’organisme de se débarrasser de son hôte gênant avant qu’il ne devienne pathogène. © C. Goldsmith, CDC, DP

Deux mutations de V2 responsables du succès du vaccin

Dans cette recherche, 110 des volontaires de l’essai clinique précédent ont été de nouveau recrutés. Parmi eux, 44 ont attrapé le virus malgré la vaccination, tandis que 66 autres sont tombés malades après n’avoir reçu qu’un placébo. Les chercheurs de l’US Military HIV Research Program ont alors analysé 936 séquences d’ADN viral chez ces sujets afin de déceler les particularités des souches de VIH ayant infecté chacun des patients.

Ils partent du postulat suivant : les personnes traitées par placébo n’ayant pas été immunisés, on retrouve chez eux tous les variants viraux. En revanche, les sujets vaccinés ont quant à eux développé une résistance contre certaines souches qu’on ne devrait pas détecter dans leur organisme, car le traitement induit une pression de sélection sur les différentes formes du VIH.

Leur idée se vérifie puisque les virus ne sont pas tout à fait les mêmes dans les deux groupes, et cette différence intervient au niveau de deux sites de la région V2. Effectivement, les personnes ayant reçu le vaccin avaient 80 % de risques en moins d’être infectées par les variants du VIH présentant ces mutations. En revanche, elles n’étaient pas protégées contre les autres souches virales, expliquant pourquoi elles ont malgré tout été contaminées.

Désormais, la question qui se pose est de savoir comment améliorer le ciblage de V2 pour développer des vaccins plus efficaces encore. À n’en pas douter, les scientifiques vont tenter d’y apporter une réponse. Affaire à suivre, donc…

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Montagnier : “je ne crois plus au vaccin”

Saturday, June 30th, 2012

Le professeur Luc Monta- gnier, co-lauréat du prix Nobel de physiologie et de médecine en 2008 pour sa découverte du VIH a plaidé lundi pour la recherche de traitements complémentai- res pour la prise en charge des malades du sida.

“Les traitements actuels qui sont très efficaces ne guéris- sent pas”, a souligné le pro- fesseur Montagnier. “Il reste une fraction du virus qui est insensible à ces traitements. Il faut identifier cette partie, ce que nous essayons de fai- re en ce moment.

Il y a une sorte de réser- voir de virus. Si nous attei- gnons ce réservoir par des traitements complémentai- res de la tri-thérapie, peut- être pourra-t-on éradiquer l’affection. Ce sera une voie plus rapide que la mise au point d’un vaccin. Je n’y crois plus”, a-t-il déploré.

Vaccin contre le SIDA

Saturday, June 30th, 2012

Un nouvel espoir de guérison est-il né ? En octobre pro- chain, un chercheur marseillais du CNRS va injecter une dose de vaccin à 48 volontaires atteints par le VIH.

La recherche contre le VIH avance, ou c’est ce qu’on croit. Quelques semaines après la sortie du Truvada, la pilule anti sida qui fait polémique aux Etats-Unis, le chercheur marseillais Erwann Loret s’apprête à réaliser les premiers essais du vaccin contre le Sida sur l’homme. 48 volontaires répartis en 4 groupes recevront une dose de vaccin différen- te pour les trois premiers groupes. Aux douze volontaires du dernier groupe, sera inoculé un placebo. « C’est la règle pour démontrer l’efficacité d’un principe actif, nous devons effec- tuer un essai en double aveugle » précise le Docteur Loret.

Une expérience que le chercheur attend depuis une bonne dizaine d’années, faute de moyens financiers pour mettre au point son vaccin à la fois « préventif et curatif ». En 2001, le vaccin avait été injecté à 7 singes. Un an après, les mêmes singes avaient été infectés par le SHIV (un virus hybride entre le VIH et le SIH, le virus des singes). Deux mois plus tard, aucune cellule infectée n’a été décelée. Les 48 volon- taires testés resteront dans un premier temps sous trithéra- pie. A l’issue de cette première étape qui durera environ une année, la dose optimale devrait être fixée.

Une deuxième phase de tests sera alors lancée sur 80 vo- lontaires. Si ce nouveau vaccin est porteur d’espoir selon le Docteur Loret, sa mise sur le marché n’est pas encore d’actualité. « Il faut d’abord que la toxicité préclinique rè- glementaire soit autorisée. Lorsque les lots cliniques seront fabriqués, le vaccin sera à nouveau testé sur l’animal et un rapport sera donné pour études » détaille le chercheur.

Et seulement lorsque toutes ces étapes seront franchies, l’Agence nationale de sécurité du médicament donnera l’autorisation de mise sur le marché… mais pas avant 5 ans! Un espoir… seulement pour Marseille : « En 2014, le vaccin pourrait être accessible au centre hospitalier de la Concep- tion à Marseille » confie le Docteur Loret.

Qu’en pensent les scientifiques ?

Pas un article ni même une brève dans les revues scientifi- ques médicales. Ni sur Internet d’ailleurs.

Du côté des chercheurs du CNRS, les réactions sont étouffées, ils disent « être passés à autre chose ». Au siège de Sidaction, on nous affirme « c’est pas la révolu- tion ici ! ». Et de détailler, « lorsqu’une étude n’est pas publiée, c’est qu’elle n’est pas prise au sérieux. Chez Aides, même constat. « C’est toujours enthousiasmant ce type d’annonce mais ça crée surtout de faux espoirs chez les malades et auprès du grand public ».

L’association a également pointé une incohérence : « un vaccin ne peut pas être à la fois préventif et curatif » avant de conclure, « le Doc- teur Loret n’en est pas à sa première fausse découverte ! »

Vaccin anti papillomavirus

Friday, December 9th, 2011

Le vaccin efficace chez les
femmes contre le cancer uté-
rin serait aussi efficace chez
les gais contre le cancer anal.
Photo: hpdetijd.nl
Le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV), transmis sexuellement et responsables de nombreux can- cers utérins, s’est avéré efficace pour prévenir des infections et lésions anales pré-cancéreuses chez des hommes homo- sexuels, selon une étude clinique publiée mercredi.
Les résultats de cette étude clinique internationale, qui a porté sur 602 homosexuels de 16 à 26 ans dans sept pays (Australie, Brésil, Canada, Croatie, Allemagne, Espagne et Etats-Unis), montrent une protection du vaccin contre ces lésions variant de 50% chez ceux qui étaient déjà séroposi- tifs pour des papillomavirus, à 77% pour les sujets séroné- gatifs à ces virus, comparativement au groupe témoin traité avec un placebo.
L’essai montre aussi que le risque d’une infection anale per- sistante avec les quatre souches du papillomavirus contre lesquelles le vaccin du laboratoire Merck, le Gardasil, est efficace (HPV-6, 11, 16 et 18), a été réduit de 59,4% chez les séropositifs et de 94,9% chez les séronégatifs. Les cher- cheurs à l’origine de l’étude, qui paraît dans le New England Journal of Medicine du 27 octobre, soulignent que le vaccin n’a provoqué aucun effet secondaire grave.
“Le vaccin anti-papillomavirus est efficace pour réduire la fréquence d’infections anales persistantes et de lésions pré- tumorales de l’anus dues aux HPV-6, 11, 16 ou 18”, souligne le Dr Joël Palefsky, professeur à l’Université de Californie et principal auteur de l’étude. “Ce vaccin pourrait être la meilleure approche à long terme pour réduire le risque de cancer anal”.
Contrairement aux mesures prises pour la prévention du cancer du col de l’utérus, comme le dépistage régulier de lésions, peu d’examens de ce type sont effectués au niveau de l’anus, explique-t-il.

Hépatite C : vers l’élaboration d’un vaccin préventif

Saturday, August 6th, 2011

LeParisien

Des chercheurs du CNRS et de l’Inserm ont mis au point une nouvelle stratégie de développement vaccinal contre le virus de l’hépatite C, maladie générant de nombreuses complications telles que l’insuffisance hépatique et le cancer du foie. Publiés dans la revue Science Translational Medicine, mercredi 3 août, leurs travaux pourraient permettre à long terme d’élaborer le premier vaccin contre la maladie, mais également de développer des vaccins contre d’autres infections comme le VIH ou la dengue.

Via cette étude européenne, les chercheurs avaient pour objectif de développer un vaccin contre le virus de l’hépatite C. Ils ont ainsi élaboré une technologie basée sur l’utilisation de “pseudo-particules” virales qui sont identiques aux particules virales sans toutefois être dangereuses.

Après cette première étape, les scientifiques ont mis au point des “pseudo-particules” virales “chimériques”, c’est-à-dire conçues à partir de fragments issus de deux virus distincts.

Des souris et des macaques ont été vaccinés pour la première fois avec ces particules virales spécifiques. Résultat : les chercheurs ont découvert qu’en réaction à la vaccination, les animaux ont produit des anticorps neutralisant le virus de l’hépatite C.

Ces résultats sont importants pour la mise au point d’un vaccin préventif contre le virus de l’hépatite C. Plus généralement, ils sont applicables au développement de stratégies similaires pour des vaccins contre d’autres infections, comme le VIH, la dengue, le Virus respiratoire syncytial (RSV)…”, concluent les principaux auteurs de l’étude.

Décès d’un chercheur sur le Sida

Thursday, June 16th, 2011

AFP

YAOUNDE – Le célèbre chercheur camerounais Victor Anomah Ngu qui avait mis au point un vaccin expérimental non validé contre le Sida, le Vanhivax, est décédé mardi soir à Yaoundé à l’âge de 85 ans, a appris l’AFP mercredi auprès d’un de ses proches collaborateurs.

«Le professeur est décédé hier (mardi) soir au CHU (Centre hospitalier universitaire)» de Yaoundé, a affirmé Achidi Ngu, directeur de la clinique de l’espoir, fondée en 1989 par le défunt.

«Il était interné depuis une semaine», a-t-il ajouté, sans plus de précisions sur les causes du décès.

«C’est une perte immense pour nous et toute l’humanité. Il travaillait pour l’humanité», a-t-il poursuivi.

«C’est une grande perte pour le Cameroun. Il était très engagé dans la recherche contre le VIH/Sida. Nous savons qu’il a formé de jeunes médecins. Nous pensons que ces jeunes médecins vont poursuivre son oeuvre», a déclaré le ministre de la Santé, André Mama Fouda, à la CRTV (Cameroon radio-télévision), saluant un «beau parcours».

Ancien ministre de la Santé au Cameroun, Victor Anomah Ngu avait mis au point un produit expérimental, le Vanhivax, contre le VIH, le virus responsable du sida.

Le Vanhivax présenté par son inventeur comme un autovaccin curatif et préventif n’avait pas reçu la validation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

M. Anomah Ngu estimait qu’il était efficace, soutenant que le statut sérologique de certains de ses patients était passé du positif au négatif.

53- Merck : Vaccin anti- sida inefficace

Saturday, December 18th, 2010

WASHINGTON – Le vaccin contre le sida testé par le la- boratoire Merck et dont les essais viennent d’être arrêtés, était non seulement inefficace, mais les personnes vaccinées ont été plus nombreuses à contracter le virus que celles traitées avec un placebo, selon des résultats publiés mercredi.
Le laboratoire pharmaceuti- que américain avait annoncé le 22 septembre avoir mis fin à ses essais d’un vaccin contre le sida, le V520, qui avait été décrit comme très prometteur, après qu’une étude eut montré qu’il n’était pas efficace.
Or, un compte-rendu plus ap- profondi du test clinique, publié par Merck mercredi, montre que les volontaires non conta- minés par le virus VIH/sida au début des tests ont été plus nombreux à le contracter par la suite que ceux ayant reçu un placebo.
Le vaccin a été fabriqué en uti- lisant une réplique affaiblie d’un des virus du rhume les plus communs, l’adenovirus de type 5 (Ad5), utilisé comme vecteur pour trois gènes du virus VIH produits synthétiquement.
Les tests ont été menés sur quelque 3 000 volontaires de 18 à 45 ans, présentant des risques variés de contamina- tion par le virus du VIH/sida en fonction de leur mode de vie, dans différentes parties du monde.
“Nous sommes en train d’ana- lyser ces données pour tenter de déterminer si ces résultats sont dus à des réponses immu- nitaires provoquées par le vac- cin, des différences dans les populations étudiées, ou à un autre phénomène biologique que nous ne comprenons pas”.

52- Expérimentation d’un vaccin contre le SIDA

Saturday, December 18th, 2010

La chercheuse Antonia Radelli de l’Université de Milan (Italie) teste depuis une semaine à Franceville, à 750 km au sud- est de Libreville, la capitale gabonaise, un vaccin contre le VIH/SIDA.
Le vaccin est expérimenté sur des singes au Centre interna- tional des recherches médi- cales de Franceville (CIRMF). Cette    expérimentation    est l’aboutissement d’une collabo- ration scientifique entre le CIR- MF et l’Université de Milan, a-t- on indiqué de source proche du CIRMF. « Nos recherches sont avancées et nous travaillons sur des médicaments préven- tifs qui pourraient fonctionner contre le SIDA. On a essayé le vaccin thérapeutique qui a donné des signes positifs », a indiqué la source. Le singe Mandrill, espèce indiquée pour ces expériences, se rencontre difficilement en Europe. C’est la raison pour laquelle le CIR- MF, qui possède un zoo riche de nombreuses espèces fau- niques, a été choisi pour servir de cadre à l’expérimentation du vaccin sur le VIH/SIDA, a pour- suivi la source. Le taux de séro- prévalence du SIDA au Gabon varie de 8,1 % à 9 %, suivant les régions du pays, selon les données programme national de lutte contre le SIDA (PNLS). Créé en 1974 avec l’appui de la société pétrolière française Elf actuel Total, le CIRMF est spécialisé, entre autres, dans la recherche sur les maladies sexuellement    transmissibles (MST). Depuis les années 2000, le centre s’est aussi doté d’un laboratoire de recherche sur la fièvre hémorragique à vi-
rus Ebola.

SIDA: Peu d’espoir de créer un vaccin Espoirs dans le nouveau gel anti-SIDA

Wednesday, March 17th, 2010

Les plus grands efforts sont actuellement consacrés à la mise au point dʼun “condom invisible”
Pour prévenir le sida, les femmes ont désormais un espoir qui point à lʼhorizon 2009: le «condom invisible». Ce gel hydrosoluble, qui attire de plus en plus lʼattention de la communauté scientifique depuis quelques années, pourrait sʼavérer lʼinitiative la plus prometteuse dans la lutte contre le sida.
Chaque année à travers le monde, près de la moitié des contaminations par le VIH touchent les femmes. En situation de dépendance économique, elles nʼont souvent pas le choix dʼavoir des relations sexuelles, a indiqué Gita Ramjee, médecin au Conseil de recherche médicale de lʼAfrique du Sud, à la XVIe conférence internationale sur le sida. Aussi la nécessité dʼune nouvelle forme de prévention contrôlée par les femmes se fait-elle pressante, a ajouté celle qui est responsable dʼune clinique dʼessais sur les microbicides.
Les progrès dans la connaissance des mécanismes cellulaires et moléculaires jouant un rôle en matière de transmission du VIH auraient réveillé lʼintérêt des chercheurs, surtout aux États-Unis, et permis dʼen arriver à cette avancée. En 2005, plus de 150 millions de dollars ont été mobilisés pour la recherche sur les microbicides, contre 28 millions en 1997.
Sur une soixantaine de produits microbicides actuellement en cours dʼélaboration, cinq en sont à la phase III de la recherche clinique, la dernière étape du protocole de recherche. Un produit nommé Carraguard promet déjà des résultats de ses essais cliniques en décembre 2007. «On y est presque», a souligné Mme Ramjee en se qualifiant néanmoins de chercheuse optimiste.
Au Québec aussi
Le Québec a aussi son rôle à jouer dans cette avancée prometteuse. À la tête dʼune équipe de chercheurs affiliés au Centre de recherche en infectiologie de lʼUniversité Laval, le Dr Michel G. Bergeron est fier de son projet de gel microbicide, quʼil a breveté et baptisé du nom de «condom invisible». Cette initiative, financée par lʼInstitut canadien de recherche en santé, est actuellement en phase II de la recherche clinique, qui sʼeffectue au Cameroun. «La combinaison quʼon a trouvée est efficace. En tout cas, elle lʼest in vitro», sʼest réjoui le chercheur en parlant des tests de la phase I, réalisés sur des souris.
«Il y a quelques années, quand on a commencé à faire nos recherches sur le gel microbicide, personne nʼen parlait et ne voulait nous financer», a indiqué le chercheur. À lʼépoque, la phase I, financée par lʼACDI et Santé Canada, visait à établir si la substance était bien tolérée et non toxique. Selon ses explications, le condom pour femmes, une sorte de crème appliquée à lʼentrée du vagin, agirait sur deux fronts. Dʼune part, il empêcherait le VIH, par une barrière physique, dʼavoir accès aux récepteurs de la muqueuse vaginale; dʼautre part, il enrayerait le virus de façon locale par une inactivation chimique.
«On a fait des tests avec des couples et les hommes nous ont dit quʼils ne le sentaient même pas», a dit le chercheur en soulignant quʼil sʼagit dʼun aspect important de cette découverte. «Les femmes nʼont aucun contrôle sur le port du condom mâle et deviennent des victimes», a-t-il ajouté. Selon lui, pendant une relation sexuelle, les femmes sont six fois plus susceptibles de contracter des maladies transmises sexuellement (MTS), y compris le sida.
Devant les problèmes éthiques posés par la vérification de lʼinnocuité de la substance pour les êtres humains, le Dr Bergeron répond quʼils sont les mêmes pour tous les tests de médicaments. «Dʼun point de vue éthique, on est actuellement obligé de demander à lʼhomme dʼutiliser le condom», a-t-il expliqué. Pour que ce «rêve» devienne un jour réalité, il faudra toutefois recruter beaucoup de participants… et surtout de participantes, a-t-il ajouté. À lʼheure actuelle, près de 30 000 femmes seraient à lʼétude en ce qui a trait aux produits microbicides.
Vaccin : mort et enterré ?
Lʼautre «rêve» de la prévention, qui attise la convoitise, réside dans la découverte dʼun vaccin contre le sida. «En ce moment même, il y a loin de la coupe aux lèvres», a pour sa part noté Michel J. Tremblay, également chercheur à lʼUniversité Laval. Selon lui, si la recherche donne peu de résultats pour lʼinstant, cʼest que le système immunitaire humain est mal connu. «On ne connaît pas les composantes de notre corps qui freinent la progression du virus. On ne sait pas pourquoi certaines personnes tardent à développer la maladie, a-t-il souligné. À partir du moment où il nous manque ces informations, on ne peut pas développer un vaccin efficace.»
Lʼidée du vaccin est-elle morte et enterrée ? «Cʼest la tendance, mais tout peut changer du jour au lendemain», a-t-il reconnu. Selon lui, le vaccin thérapeutique, cʼest-à-dire un vaccin qui permettrait de ne pas développer la maladie une fois celle-ci contractée, a plus dʼavenir. «Mais ça ne réglerait pas le problème car les gens continueraient à être potentiellement transmetteurs de lʼinfection.» Il sʼentête néanmoins à voir une lueur dʼespoir dans les Gates et les Clinton de ce monde, qui appellent à intensifier la lutte contre le sida. «Et on entend désormais la voix des femmes, ce qui nʼarrivait pas avant», sʼest-il réjoui.

Vaccin contre le VIH-sida: Québec doit oublier l’usine

Saturday, March 6th, 2010

Le tout premier vaccin contre le VIH-sida ne sera pas produit à Québec. La Fondation Bill
Gates et le gouvernement canadien ont préféré mettre le projet sur la glace.

Le recteur de l’Université Laval,
Denis Brière, en a eu la confirmation
mercredi lors d’un entretien
avec des représentants
de l’Agence canadienne de la
santé publique : aucune des
quatre universités qui étaient
sur les rangs pour diriger ce
projet-pilote n’a remporté l’appel
d’offres, fruit d’un partenariat
entre Ottawa et la fondation
Gates. Québec mord la poussière,
mais elle n’est pas la
seule : London, Peterborough
et Winnipeg repartent aussi
bredouilles.
«On n’a pas voulu nous donner
de raisons. Mais on a compris
qu’il n’y aurait pas de deuxième
chance», a indiqué M. Brière lors
d’un entretien avec Le Soleil. Le
recteur s’étonne de cette situation
«inhabituelle», précisant
qu’il est très rare que ce genre
d’appel d’offres soit annulé à la
toute dernière minute. «On a
travaillé sur ce projet pendant
près d’un an, on a mis beaucoup
d’énergie pour réunir 27
partenaires. On trouve ça très
déplorable qu’il n’y ait pas eu
de gagnant et que le projet soit
abandonné», affirme-t-il. L’Université
estime que l’ébauche de
sa candidature lui a coûté plus
de 750 000 $, en calculant le
temps investi par son personnel.
Selon l’entente conclue, le Canada
devait financer la majorité
des coûts liés au projet – 60 millions
$ -, alors que la Fondation
Bill Gates s’était engagée à allonger
28 millions $.
L’argent devait servir à financer
la «conception, construction
et mise en marché d’une usine
pilote de vaccins contre le
VIH-sida destinés aux études
cliniques au Canada», pouvaiton
lire dans un document de
l’Université soumis à la Ville de
Québec.
Avec ses 250 scientifiques, le
Centre de recherche en infectiologie
de l’Université Laval
est l’un des plus importants au
Canada, regroupant 250 scientifiques.
Son directeur, le Dr Michel
G. Bergeron, fait de la lutte
contre le VIH-sida une priorité.
Et l’Université Laval entend
bien poursuivre dans cette voie.
«On va continuer à développer
l’avancement des connaissances
concernant le VIH-sida à
l’Université Laval, a indiqué M.
Brière. Si jamais le projet ressuscite
sous une autre forme,
on sera toujours là.»
Gay Globe Magazine
sur le web
www.gayglobe.us
Le cahier de candidature, qui
comportait une étude de faisabilité,
a été financé à parts égales
entre la Ville de Québec et
le gouvernement provincial, à
la hauteur de 350 000 $.
«En bout de ligne, ce n’est pas
l’Université Laval qui est perdante,
c’est plutôt le développement
d’un vaccin contre le VIHsida.
Il va encore y avoir des
délais, et c’est dommage pour
les pays en développement»,
ajoute M. Brière.
À la Fondation Bill Gates, on
nous a référé mercredi à l’Agence
canadienne de la santé publique,
qui nous a répondu par
un courriel laconique. «Pour
l’avenir, le gouvernement du
Canada et la Fondation Gates
continueront de travailler ensemble
dans le but d’accélérer
la mise au point d’un vaccin sûr,
efficace, abordable et accessible
contre le VIH-sida. Compte
tenu de l’importance de nos objectifs,
nous examinons toutes
les options et nous prendrons le
temps nécessaire pour veiller à
ce que l’orientation que nous
prenons et les activités que
nous choisissons d’appuyer
produisent des résultats optimaux
», peut-on lire dans la
missive envoyée au Soleil.

Syndrôme de Guillain-Barré selon le Dr. Barrette

Tuesday, October 27th, 2009

Le Président d’une association de médecins du Québec déclarait le 27 octobre dernier sur les ondes de TVA à l’émission de Denis Lévesque que le Guillain-Barré était acceptable à comparer aux risques de la grippe.

Voici exactement ce qu’est le Guillain-Barré, est-ce que le Dr. Barrette est de bonne foi?

Syndrome de Guillain-Barré

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Le syndrome de Guillain-Barré ou syndrome de Guillain-Barré-Strohl est une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique. C’est une maladie acquise. On l’appelle également polynévropathie aiguë inflammatoire démyélinisante, polyradiculonévrite aiguë idiopathique, polynévrite aiguë idiopathique ou paralysie ascendante de Landry.

Sommaire

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Généralités [modifier]

Le trouble, communément appelé syndrome de Guillain-Barré est une maladie rare qui affecte les nerfs périphériques de l’organisme. Il se caractérise principalement par une faiblesse, voire une paralysie et s’accompagne souvent de sensations anormales. Le syndrome se manifeste de manière sporadique. Il est imprévisible et peut survenir à tout âge, indépendamment du sexe. Sa gravité peut varier considérablement d’un cas moyen pouvant même ne pas être porté à la connaissance d’un médecin, à celui d’une maladie dévastatrice liée à une paralysie presque totale plaçant le patient entre la vie et la mort. On pense aujourd’hui que c’est de cette maladie que souffrait le président américain Franklin D. Roosevelt, paralysé des jambes à partir des années 20, et non de la polio, comme avancé à l’époque.

Historique [modifier]

En 1859, un médecin français, Jean Landry, décrivit en détails un trouble nerveux paralysant les jambes, les bras, le cou et les muscles respiratoires. Plusieurs rapports d’un trouble similaire arrivèrent d’autres pays. La preuve de Quinke en 1891, après un prélèvement du liquide céphalo-rachidien au moyen d’une aiguille placée dans le bas du dos, a ouvert la voie à trois médecins parisiens, Georges Guillain, Jean Alexandre Barré et André Strohl qui montrèrent en 1916, l’anomalie caractéristique d’une augmentation des protéines du liquide céphalo-rachidien avec numération normale des cellules chez deux soldats avec paralysie généralisée transitoire. Depuis lors, plusieurs chercheurs ont rassemblé des informations supplémentaires à ce sujet. Afin de faciliter la communication entre médecins et patients, on utilise simplement le terme « Syndrome de Guillain-Barré ».

Épidémiologie [modifier]

Elle est de 0,4 à 4 pour 100 000 habitants par an[1]. Elle est légèrement plus fréquente chez l’homme et les formes familiales sont exceptionnelles[2]. La récidive est également rarissime.

Cause [modifier]

L’origine du syndrome de Guillain-Barré n’est pas connue. Un certain nombre de manifestations semblent déclencher la maladie. La moitié des cas survient quelques jours, voire quelques semaines après une infection virale[3]. Ces infections peuvent se manifester de diverses manières, d’un refroidissement banal, à des maux de gorge en passant par des douleurs gastriques et intestinales, accompagnées de diarrhées. Certains cas ont été associés à des agents infectieux spécifiques : des infections à Campylobacter jejuni précèdent souvent le syndrome de Guillain-Barré et sont associées avec une dégénérescence des axones avec récupération lente, et un sévère handicap résiduel [4]. Il semble exister une parenté entre certains antigènes du Campylobacter Jejuni et certains gangliosides, molécules présentes dans le système nerveux, ce qui pourrait expliquer l’auto-immunité[5].

Certains cas sont apparus simultanément à une maladie rare des globules rouges, la porphyrie. D’autres sont survenus après des événements apparemment non rapportés tels qu’une chirurgie, une piqûre d’insectes ou diverses injections. Des cas ont été décrits durant l’hiver 1976-77 chez des personnes qui avaient été vaccinées contre la grippe porcine, la vaccination commune anti-grippale elle-même étant responsable d’exceptionnels cas [6].

Le syndrome de Guillain-Barré peut également survenir durant la grossesse. Heureusement, des épisodes répétés ne se représentent habituellement pas lors des grossesses ultérieures.

Quelques éruptions ou cas groupés de ce syndrome ont été rapportés : épidémies estivales chez des enfants du Nord de la Chine, une en Jordanie en 1978 suite à une exposition à de l’eau polluée, une en Finlande à la suite d’une campagne nationale de vaccination orale contre le virus de la poliomyélite. La preuve d’un facteur causal reste cependant difficile à identifier.

Le syndrome de Guillain-Barré et la neuropathie idiopathique chronique peuvent, en de rares occasions, se développer chez des patients atteints d’autres maladies systémiques.

Ce syndrome reste toujours exceptionnel vis-à-vis des différents facteurs causals suspectés, faisant émettre l’hypothèse d’une susceptibilité particulière de certains individus. La possibilité d’une prédisposition génétique unique est assez peu probable car le syndrome de Guillain-Barré ne se manifeste pas au sein d’une même famille.

Bien que le syndrome de Guillain-Barré apparaisse souvent après une maladie virale, il n’ y a aucun argument pour dire que l’atteinte est contagieuse.

Physiopathologie [modifier]

Les nerfs du patient atteint du syndrome de Guillain-Barré sont attaqués par son propre système immunitaire. À la suite de cette attaque, dite auto-immune, la gaine de myéline est endommagée et les signaux sont ralentis ou modifiés. Cette forme concerne presque la totalité des Guillain-Barré des pays occidentaux[7]. Rarement l’axone est lui-même atteint, cette forme étant plus fréquente en Asie[2].

Signes et symptômes [modifier]

La gravité du syndrome de Guillain-Barré peut varier considérablement. Dans sa forme légère, il peut provoquer un gonflement ou une démarche de canard et éventuellement des fourmillements et une faiblesse des membres supérieurs pouvant gêner, brièvement ou durant des jours ou des semaines, le patient dans sa vie de tous les jours. Ces signes, accompagnant ou suivant une maladie virale, comme des maux de gorge ou des diarrhées peuvent être évocateurs de ce syndrome.

À l’inverse de ces formes, un patient peut, à l’autre extrême, être paralysé à un degré plus important et présenter de nombreuses complications, parmi lesquelles l’incapacité de respirer, un pouls anormal, une tension artérielle anormale, une congestion pulmonaire, des infections, et des caillots de sang, le tout pouvant mettre en danger la vie du patient.

Typiquement il existe une apparition rapide, de quelques jours à trois (ou quatre) semaines d’une faiblesse, conduisant parfois à une franche paralysie, affectant les deux côtés du corps de manière relativement identique, et typiquement ascendante pour toucher les jambes, ensuite les bras, et parfois même les muscles respiratoires et le visage.

L’examen clinique montre souvent des anomalies sensorielles, telles que des sensations réduites, des engourdissements, des fourmillements ou des douleurs. Les réflexes ostéo-tendineux sont diminués ou abolis.

Fréquemment, il existe une accélération du pouls (tachycardie), une hypertension artérielle. La difficulté respiratoire peut être latente (sans essoufflement marqué) et peut témoigner d’une forme grave.

Diagnostic [modifier]

Une hyperprotéinorachie (augmentation de la concentration en protides dans le liquide céphalo-rachidien prélevé au cours d’une ponction lombaire) est habituelle au 10e jour suivant l’apparition des symptômes, accompagné d’un compte normal de cellules du liquide céphalo-rachidien (c’est la « dissociation albumino-cytologique »). Sa constatation constitue l’élément de diagnostic le plus discriminant.

L’électromyographie consiste en la mesure de la vitesse de conduction nerveuse (VCN-EMG) et met en évidence un ralentissement ou une absence de conduction nerveuse dans près de 85% des cas[7].

Traitement [modifier]

La prise en charge dans un centre de soins aigus est souhaitable, avec selon les cas, une convalescence dans un centre de rééducation, et un suivi par un programme de rééducation hors hôpital durant 3 à 12 mois.

Les plasmaphérèses [modifier]

Les plasmaphérèses (échanges ou soustractions plasmatiques) ont été utilisées dans plusieurs cas graves du syndrome de Guillain-Barré avec une efficacité démontrée[8].

Les gammaglobulines [modifier]

En 1988 et 1989, quelques chercheurs ont rapporté les effets bénéfiques de doses élevées de gammaglobulines (ou immunoglobulines) dans le traitement de la maladie. Ce traitement serait au moins aussi efficace que la plasmaphérèse, tout en étant plus simple d’administration (absence de nécessité d’un équipement spécialisé et de personnel qualifié)[9].

Autres traitements [modifier]

La cortisone n’a pas démontré d’efficacité[2]. Les immunosuppresseurs (ou immunodépresseurs) comme l’azathioprine sont proposés en cas de corticorésistance ou cortico-dépendance ainsi que dans les cas chroniques.

La plupart des autres traitements ont pour but de prévenir ou de traiter les complications du syndrome : embolie pulmonaire (anticoagulants, bas de contention), complications de l’alitement prolongé…

Les douleurs peuvent nécessiter l’emploi de médicaments morphiniques.

L’indication de la mise sous respirateur artificiel dépend de la gravité de l’atteinte, la décision pouvant être aidée par l’objectivation d’une forte diminution de la capacité vitale mesurée lors d’épreuves fonctionnelles respiratoires[10].

Un traitement antibiotique ou antiviral ciblé sur le germe suspecté comme responsable est inutile, ce dernier ayant, en règle générale, disparu de l’organisme lorsque les premiers signes apparaissent.

Pronostic [modifier]

Le quart des patients requiert une ventilation assistée en raison de la faiblesse des muscles respiratoires[11].

La mortalité est d’un peu moins de 10%[11]. Elle est essentiellement secondaire à des troubles du rythme cardiaque, une infection ou à une embolie pulmonaire[12]. Pour les formes sévères (troubles de la déglutition et paralysie des muscles respiratoires nécessitant une ventilation mécanique), elle atteint 20%[13].

Il existe un risque de séquelles à long terme : de 5 à 15 % des patients demeureront invalides à plus ou moins long terme. 35 % environ se plaignent d’anomalies légères à long terme comme des étourdissements.

Témoignages [modifier]

Claude Pinault a été atteint d’un syndrome de Guillain Barré de forme axonale sévère. De cette maladie, il en a tiré un récit Le Syndrome du bocal, publié chez Buschet Chastel.

Un site internet belge propose un groupe de soutien aux malades et leurs proches : www.guillainbarre.be

Vaccin H1N1 : Les Français de plus en plus réticents

Tuesday, October 20th, 2009

À quelques semaines du début de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A pandémique, tout est presque prêt sauf… la population. Ces derniers mois, de multiples sondages et enquêtes montrent que les Français, simples citoyens ou professionnels de santé, ne sont pas très décidés à se faire vacciner. Ils le seraient même de moins en moins, selon les dernières données disponibles. «Dans une étude que nous avions menée en juin auprès d’un échantillon re­présentatif de 1000 personnes, 60% avaient l’intention de se vacciner, et 40% n’en avaient pas l’intention. Des estimations datant de mi-septembre suggèrent que la tendance s’est inversée», révèle le sociologue Michel Setbon (CNRS), spécialiste des questions de santé publique et de sécurité sanitaire.

L’auto-vaccin, avancée très prometteuse dans la lutte contre le sida

Tuesday, October 20th, 2009

À Montréal, il y a des avancées très prometteuses dans la lutte contre le sida. L’approche utilisée est celle de l’autovaccin. Les chercheurs prélèvent une partie des gènes du virus chez un patient sidéen pour les mélanger avec ses anticorps. Après de multiples manipulations en laboratoire, l’autovaccin est injecté chez le patient de quatre à cinq fois par année, éliminant ainsi le traitement par la trithérapie. Jusqu’à maintenant, l’autovaccin a permis de mettre en veilleuse la progression du virus chez 16 des 17 patients suivis.

Un vaccin contre le VIH

Tuesday, October 20th, 2009

Le 24 septembre dernier, on annonçait sur le fil de presse une nouvelle qui prenait par surprise la communauté scientifique internationale. Un vaccin contre le VIH venait de faire ses preuves et résultait d’une expérimentation de phase III réussie. Les auteurs, deux compagnies pharmaceutiques réputées, publiaient des résultats concrets après 25 ans de recherches.

Résultat d’une combinaison expérimentale de deux vaccins déjà étudiés dans le monde mais jusqu’ici relativement inefficaces si injectés séparément, ce cocktail, lorsque combiné, permettrait de réduire de plus de 31% le risque d’infection ai VIH chez les personnes à risque.

Les deux vaccins, l’un produit par VaxGen et l’autre par Sanofi Pasteur, étaient à l’étude en Thaïlande chez plus de 16000 volontaires et ceci dans le cadre d’une étude de phase 3 pilotée par le groupe “Global Solutions for Infectious Diseases”. Non seulement le cocktail, administré en 6 doses sur une période de 6 mois, a démontré des résultats très intéressants, 51 personnes infectées dans un groupe traité avec le vaccin et 74 dans le groupe témoin traité avec un placebo, bref, ce vaccin a résisté aux mutations du virus et a gardé son efficacité au fil du temps, ce qui est une première dans le monde.

“Cinq minutes de santé font du bien au malade.” (Proverbe Breton)

“Il s’agit de la première démonstration concrète, depuis la découverte du virus en 1983, qu’un vaccin contre le VIH peut un jour devenir une réalité” a déclaré Michel DeWilde, vice-président senior Recherche & Développement de Sanofi Pasteur dans un communiqué publié sur l’Express.fr

Les chercheurs impliqués dans cette recherche souhaitent toutefois ajouter que les résultats actuels ne concernent que la prévention de la maladie ou de l’acquisition du virus chez les personnes saines. Il ne s’agit pour le moment pas d’un vaccin qui semble avoir une quelconque efficacité chez les personnes déjà porteuses du VIH, des recherches plus poussées doivent toutefois être faites bientôt afin de déterminer si le nouveau vaccin peut répondre aux besoin de ces personnes.

Les résultats complets de cette expérimentation de phase 3 seront dévoilés à la conférence international AIDS Vaccine 2009 qui doit se tenir à Paris sous peu. Fait important à noter, une expérimentation de phase 3 signifie que les étapes sont suffisantes pour prouver l’efficacité d’un médicament ou d’un vaccin et que la mise en marché est envisageable dans l’année qui suit, selon la rapidité qu’auront les autorités à homologuer la découverte dans les différents pays. Même si les chercheurs souhaitent améliorer le produit, il serait donc possible de commencer à vacciner contre le SIDA en 2010, un véritable miracle qui pourrait bien faire chuter globalement le taux de transmission du SIDA.

SIDA: On y arrivera, let’s go!

Tuesday, October 20th, 2009

La recherche avance si vite dans le domaine du SIDA que les conférences internationales ne suffisent plus pour faire la diffusion des résultats plus qu’encourageants. Gay Globe Magazine fait sa part…

Le voilà enfin, le vaccin tant attendu. Certains appellent à la prudence, d’autres disent que les résultats sont parcellaires, même précoces. Franchement, j’en ai rien à fichtre de ces précautions. Il est plus que temps que les gais apprennent une bonne nouvelle dans le domaine du SIDA. Après tout, plus de 30% des hommes de la communauté, avant 2001, sont morts de cette maladie, est-ce qu’on peut au moins savourer en paix le début d’une bonne nouvelle?

Mais qu’est-ce qu’ils ont ces rabat-joies à nous casser les couilles avec la prudence, voulant nous empêcher de nous réjouir et de penser que nous pourrons enfin traiter la maladie qui a été la plus mortelle de l’histoire des gais?

Le SIDA a plus de 25 ans. Jusqu’à la découverte de la trithérapie en 1995 et pendant 10 ans, les gais mourraient en masse et dans des conditions terribles de cette maladie dont on ne connaissait pratiquement rien. Les souffrances ont été terribles pour les personnes atteintes qui, parfois, ne vivaient que 2 ou 3 mois avec la maladie avant de mourir, tellement on ne savait pas quoi faire.

Voilà que depuis l’été dernier, on semble trouver de nombreuses pistes et surtout de nouveaux résultats qui non seulement donnent de l’espoir, de l’ESPOIR OUI pour les personnes atteintes, mais qui sont aussi un petit baume au coeur des survivants de personnes décédées. Comme éditeur du Point, de Gay Globe Magazine et TV, journaliste à RG ou TQS et comme communicateur très préoccupé par les conséquences des drames causés par le SIDA, j’ai toujours défendu ces personnes et j’ai toujours affirmé là où on voulait bien m’entendre que mon combat contre cette maladie était une vengeance personnelle. Je ne suis pas atteint du SIDA mais j’ai perdu l’être que j’aimais le plus au monde de cette maladie, de formidables amis, des collègues de travail (mon ex-boss de RG, Alain Bouchard, pourra le confirmer), mettre mes énergies dans l’information et la prévention contre cette maladie est ma vengeance personnelle et quotidienne pour ce qu’elle a fait à mon entourage.

Si aujourd’hui on parle dans cette édition d’un vaccin qui protège seulement 30% des personnes traitées et si on parle d’un auto-vaccin développé ici-même à Montréal qui donne des résultats spectaculaires de près de 95% de succès, qu’on nous laisse donc savourer ces bonnes nouvelles en paix, sans nous prévenir de ceci ou de cela. Nous le méritons tous, d’abord comme communauté mais aussi comme victimes et témoins de la mort de ceux qu’on aime. Les rabat-joies, taisez-vous SVP!

Est-ce que le vaccin contre la grippe A H1N1 est mortel?

Sunday, October 11th, 2009

Mortel? Un vaccin?

Selon la recherche actuelle et surtout l’état de la médecine, oui, un vaccin peut causer des effets secondaires neurologiques graves et permanents, dans certains cas, il peut aussi être mortel. Voilà exactement ce que les gouvernements ne souhaitent pas que nous sachions, cela ne veut pas dire que le vaccin n’est pas nécessaire.

Au contraire… La vaccination est un des plus grands bienfaits de l’histoire de l’humanité, sans contredit. Toutefois, le hic est que certaines personnes, suite à une vaccination quelconque, peuvent développer un syndrôme associé à la sclérose en plaques ou carrément mourir de problèmes neurologiques et ces décès sont évitables, d’où le drame.

En 1998, une enquête du journal de Montréal démontrait que lors de la vaccination contre l’hépatite B au Québec dans les années 90, s’adressant à la communauté gaie, des centaines de cas de syndrômes de sclérose en plaques se sont déclarés et rien qu’à l’Hôtel-Deu de Montréal, le Dr. Phaneuf (Microbiologiste) soignait plus de 600 cas.

Le Gouvernement du Québec n’a jamais voulu confirmer ces cas mais il n’avait pas à le faire, les dossiers médicaux des patients parlant d’eux-mêmes. En même temps aux États-Unis, dans une université du sud de l’État du Texas, une recherche confirmait la même chose, à une échelle encore plus grande. Le pire, c’est que la recherche démontrait que toutes ces conditions médicales pouvaient être évitées par un simple test réactif à passer par quiconque souhiaterait se faire vacciner et selon le niveau de réactivité des patients, le vaccin pourrait eur être donné ou pas.

Les coûts sont infîmes, quelques dollars par test alors que le cout des traitements est 100 fois plus élevé. Pourquoi alors ne pas tester tout le monde? Par paresse. Le personnel médical au Québec comme dans la plupart des pays développés doit agir vite, avec efficacité, il doit vacciner vite pour motiver les investissements de l’État mais si on devait simplement demander aux gens de passer un test de 20 minutes, les salles d’attentes seraient pleines, déborderaient et pour nos paresseux dans le secteur de la santé, c’est trop de travail. Parce qu’il faudrai tôt ou tard considérer ce fait, le personnel médical, infirmières et médecins sont paresseux et las de leur travail, il est faux de croire qu’ils donnent leur maximum, il suffit de visiter les urgences des hôpitaux pour voir le personnel gaspiller le temps sans vergogne. On y reviendra.

Trop de travail vs sauver la qualité de vie des personnes vaccinées, c’est un calcul qui ne trouve aucune logique chez les victimes.

À partir de novembre, le Gouvernement vous demandera de vous soumettre à une vaccination contre le virus A H1N1, la grippe des porcs, qui se promène depuis quelques mois de pays en pays. Avant de vous soumettre à la vaccination, si votre choix est de l’être, demandez donc à l’infirmière de vous faire un test de réactivité avant. Si on refuse votre demande, sortez de là en courant, vous sauverez probablement votre vie.