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VACCINATION ANTI-HPV Pour les garçons aussi?

Tuesday, September 9th, 2014

Medscape.fr

Le British Medical Journal consacre deux articles à la question de la vaccination anti-HPV chez les garçons.

Dans le premier article, le Dr Gillian Prue défend la vaccination anti-HPV chez les garçons dans l’objectif de faire baisser l’incidence des verrues génitales et celle de plusieurs cancers. Dans le deuxième article, un éditorial, le Pr Stanley, le Dr O’Mahony et le Dr Barton disent partager la déception du Royal College of Surgeons au sujet de l’absence de réponses concernant «l’iniquité de vacciner seulement les filles contre les HPV.» Ils expliquent comprendre pourquoi le programme a initialement ciblé les jeunes filles mais indiquent qu’il est maintenant bien connu que les HPV sont responsables de cancers oro-pharyngés. Reste que les cancers oro-pharyngés et anaux sont beaucoup moins fréquents que le cancer du col de l’utérus. En outre, il n’est pas encore possible d’extrapoler l’efficacité sur le cancer du col de l’utérus aux cancers oro-pharyngés. Concernant l’efficacité d’une vaccination chez les garçons, le Dr Prue précise qu’une étude sur 4065 garçons âgés de 16 à 25 ans a montré que la vaccination anti-HPV permettait d’éviter ces cancers. L’intérêt serait particulièrement important lorsque la couverture vaccinale est peu importante chez les filles. Il souligne que vacciner uniquement les filles ne permet pas de protéger les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes. Or, un programme ciblant uniquement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes aurait ses limites car ces hommes ont souvent acquis le HPV pendant l’adolescence alors même qu’ils n’ont pas découvert, officialisé ou reconnu leur homosexualité.

Pour eux, la seule réponse sensée est une stratégie de vaccination des deux sexes dès l’école : «Si le coût est raisonnable, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas le faire.»

En France, le Haut Conseil de Santé Publique étudie actuellement la question de la vaccination anti-HPV chez les garçons et devrait publier un avis prochainement.

Sur la question du coût, il indique que celui des maladies associées aux infections à papillomavirus est «considérable». Une étude italienne portant sur 9 maladies associées aux HPV a estimé le coût de ces maladies à 530 millions d’euros. En outre, elle précise que le traitement des verrues génitales a coûté près de 21,5 millions d’euros en Angleterre en 2008. En termes de rapport coût-bénéfice de la vaccination chez les garçons, il cite deux études plutôt favorables. Une autre étude, ciblant l’ensemble des carcinomes liés aux HPV, a montré que vacciner les filles et les garçons à 12 ans était associé à un bénéfice supplémentaire. Ce bénéfice était observé même avec une couverture vaccinale de seulement 70%.

Est-ce que le vaccin contre la grippe A H1N1 est mortel?

Sunday, October 11th, 2009

Mortel? Un vaccin?

Selon la recherche actuelle et surtout l’état de la médecine, oui, un vaccin peut causer des effets secondaires neurologiques graves et permanents, dans certains cas, il peut aussi être mortel. Voilà exactement ce que les gouvernements ne souhaitent pas que nous sachions, cela ne veut pas dire que le vaccin n’est pas nécessaire.

Au contraire… La vaccination est un des plus grands bienfaits de l’histoire de l’humanité, sans contredit. Toutefois, le hic est que certaines personnes, suite à une vaccination quelconque, peuvent développer un syndrôme associé à la sclérose en plaques ou carrément mourir de problèmes neurologiques et ces décès sont évitables, d’où le drame.

En 1998, une enquête du journal de Montréal démontrait que lors de la vaccination contre l’hépatite B au Québec dans les années 90, s’adressant à la communauté gaie, des centaines de cas de syndrômes de sclérose en plaques se sont déclarés et rien qu’à l’Hôtel-Deu de Montréal, le Dr. Phaneuf (Microbiologiste) soignait plus de 600 cas.

Le Gouvernement du Québec n’a jamais voulu confirmer ces cas mais il n’avait pas à le faire, les dossiers médicaux des patients parlant d’eux-mêmes. En même temps aux États-Unis, dans une université du sud de l’État du Texas, une recherche confirmait la même chose, à une échelle encore plus grande. Le pire, c’est que la recherche démontrait que toutes ces conditions médicales pouvaient être évitées par un simple test réactif à passer par quiconque souhiaterait se faire vacciner et selon le niveau de réactivité des patients, le vaccin pourrait eur être donné ou pas.

Les coûts sont infîmes, quelques dollars par test alors que le cout des traitements est 100 fois plus élevé. Pourquoi alors ne pas tester tout le monde? Par paresse. Le personnel médical au Québec comme dans la plupart des pays développés doit agir vite, avec efficacité, il doit vacciner vite pour motiver les investissements de l’État mais si on devait simplement demander aux gens de passer un test de 20 minutes, les salles d’attentes seraient pleines, déborderaient et pour nos paresseux dans le secteur de la santé, c’est trop de travail. Parce qu’il faudrai tôt ou tard considérer ce fait, le personnel médical, infirmières et médecins sont paresseux et las de leur travail, il est faux de croire qu’ils donnent leur maximum, il suffit de visiter les urgences des hôpitaux pour voir le personnel gaspiller le temps sans vergogne. On y reviendra.

Trop de travail vs sauver la qualité de vie des personnes vaccinées, c’est un calcul qui ne trouve aucune logique chez les victimes.

À partir de novembre, le Gouvernement vous demandera de vous soumettre à une vaccination contre le virus A H1N1, la grippe des porcs, qui se promène depuis quelques mois de pays en pays. Avant de vous soumettre à la vaccination, si votre choix est de l’être, demandez donc à l’infirmière de vous faire un test de réactivité avant. Si on refuse votre demande, sortez de là en courant, vous sauverez probablement votre vie.