Posts Tagged ‘santé’

BRÈVES EN SANTÉ Toute la santé pour hommes

Wednesday, May 28th, 2014

Coronavirus: pas d’état d’urgence selon l’OMS
(Lefigaro.fr)

Après une réunion d’urgence sur le coronavirus, l’OMS n’a pas jugé nécessaire de déclarer un état «d’urgence de santé publique de portée globale», en l’absence de preuves sur une transmission du virus de l’homme à l’homme. «La gravité de la situation a augmenté en termes d’impact sur la santé publique», a toutefois estimé le Comité d’urgence, cité dans un communiqué mercredi de l’Organisation Mondiale de la Santé, une agence de l’ONU.

Le Comité a relevé l’augmentation importante du nombre de cas, la faiblesse des actions de prévention et de contrôle de l’infection.

La vérité sur les bienfaits du vin rouge sur la santé
(7sur7.be)

Savez-vous ce que l’on nomme le «paradoxe français»? Il s’agit de «la relativement faible incidence des maladies cardiovasculaires» en France malgré un régime alimentaire plutôt gras et riche en cholestérol. Un paradoxe qui s’expliquerait par la consommation régulière de vin rouge, et d’un antioxydant en particulier, le resvératrol. Mais une étude menée en Italie tend à briser le mythe. «L’’idée était que certains aliments ou boissons étaient bons pour vous parce qu’ils contenaient du resvératrol et nous n’avons pas du tout constaté cela», regrette l’auteur principal de l’étude, le docteur Richard Semba.

Cancer de la prostate: vers un diagnostic plus précis. (La Presse)

Le professeur Robert Day de l’Université de Sherbrooke et son équipe reçoivent une aide financière d’environ 1,5 M $ afin d’élaborer un test diagnostique plus précis permettant de dépister le cancer de la prostate : ce test basé sur des enzymes permettrait d’indiquer s’il s’agit d’un cancer à faible risque ou à risque élevé.

La nouvelle a été annoncée par Cancer de la prostate Canada. L’initiative vise à différencier les patients atteints d’un cancer de la prostate qui doivent recevoir un « traitement énergique » des patients qui n’en ont pas besoin.

Testostérone: une hormone qui brise le cœur
(Sciencesetavenir.fr)

Méfiez-vous des médicaments à base de testostérone. A la demande de l’Estonie, l’Agence européenne du Médicament a entrepris une évaluation des spécialités contenant cette hormone. Et pour cause. Une récente étude, publiée dans Plos One, a montré que l’utilisation de la testostérone double le risque d’infarctus du myocarde chez les hommes de plus de 65 ans et le triple chez les jeunes hommes souffrant d’un problème cardiaque préexistant. Une relation déjà mise en évidence par le passé. L’EMA a prévu d’examiner toutes les données disponibles sur la balance bénéfice-risque de ces médicaments.

BRÈVES EN SANTÉ Toute la santé pour hommes

Thursday, April 17th, 2014

Recherche par Gay Globe Média

VIH/SIDA: Un vaccin français comme meilleur espoir? (Metronews.fr)

Les travaux de la société française Theravectys font actuellement partie des pistes les plus sérieuses pour la création d’un vaccin capable de lutter contre la propagation du VIH, sinon guérir pratiquement les malades infectés. De premiers essais cliniques viennent d’être lancés.

Sida: que faire après un rapport sexuel à risque? (Lexpress.fr)

Vous craignez avoir pu être en contact avec le VIH? Une prise en charge rapide permet d’éviter la contamination par le virus, à condition de se tourner vers les bons interlocuteurs. Le traitement post-exposition (TPE) est un traitement antirétroviral très efficace d’une durée de 4 semaines qui peut permettre d’éviter la contamination par le VIH après une potentielle exposition sexuelle au virus: rapport non protégé ou au cours duquel le préservatif se déchire, viol, doutes après une perte de mémoire causée par la prise d’alcool ou de drogue. Ces traitements sont disponibles au Québec.

Les carottes réduiraient le risque de cancer de la prostate  (Medisite.fr)

Les hommes qui mangent trois fois par semaine des carottes réduiraient de 20% leur risque de tumeur.

La plupart des études comparaient les taux de cancer chez les hommes mangeant entre 3 et 5 fois par semaine des carottes par rapport à ceux n’en mangeant qu’à une occasion. Les scientifiques ont découvert que les hommes en consommant au moins trois fois par semaine étaient 18% moins susceptibles de développer la pathologie. S’ils ne peuvent expliquer avec certitude le bienfait anticancer de la carotte, les chercheurs pensent que la caroténoïde qu’elle contient pourrait en être la raison.

Ce composé chimique est responsable de la couleur orange vif du légume. Mais les auteurs de l’étude précisent que de nouvelles études seront nécessaires afin de confirmer ce lien.

Les bienfaits de la circoncision seraient 100 fois supérieurs aux risques.
(La Presse)

Des chercheurs américains et australiens indiquent, dans les pages du journal Mayo Clinic Proceedings, que pendant leur vie, la moitié des hommes non circoncis souffriront de problèmes de santé associés à leur prépuce. À l’enfance, le principal bienfait tiendrait à la prévention des infections urinaires, qui pourraient endommager les reins de la moitié des bébés qui en seront atteints. L’étude de M. Morris démontre que la circoncision n’a aucun impact négatif sur la fonction sexuelle, la sensibilité ou le plaisir.

SÉCURITÉ AVANT TOUT Utilisation de produits amaigrissants

Thursday, April 17th, 2014

Santé Canada

De plus en plus de Canadiens ont recours à des médicaments d’ordonnance et à des produits de santé naturels pour perdre du poids. Ces produits peuvent être bénéfiques lorsqu’on les utilise correctement dans le cadre d’un programme de gestion du poids. Toutefois, une mauvaise utilisation peut entraîner des risques graves pour la santé.

Il est impossible d’énumérer les risques associés à chacun des produits amaigrissants sur le marché, car ils sont trop nombreux. En outre, les risques associés à l’utilisation de produits de santé dépendent de divers facteurs, notamment:
les ingrédients que contient le produit en question;

l’utilisation du produit seul ou combiné à d’autres produits amaigrissants, produits de santé, prescrits ou non, ainsi qu’à certains aliments;

l’âge et l’état de santé de la personne;

Toutefois, les situations qui suivent sont des exemples de mauvaise utilisation qui pourraient avoir des conséquences graves pour la santé:

N’importe qui peut monter un site Internet et vendre des produits de santé. Si vous commandez ces produits de sources douteuses, rien n’en garantit l’innocuité, l’efficacité et la qualité. Certains produits amaigrissants vendus sur Internet posent de graves risques sanitaires, car ils contiennent des médicaments d’ordonnance ou des traces de métaux lourds. D’autres produits de sources douteuses vendus sur Internet, comme des médicaments d’ordonnance, peuvent être contrefaits ou contenir des ingrédients autres que ceux annoncés.
Il arrive parfois qu’un produit soit utilisé à des fins autres que celles pour lesquelles il est approuvé. Les produits contenant des extraits de la plante éphédra (ou un de ses ingrédients actifs, l’éphédrine) et de zeste d’orange amère (ou un de ses ingrédients actifs, la synéphrine) se vendent souvent pour faciliter la perte de poids. Toutefois, au Canada, l’utilisation de l’éphédra et de l’éphédrine n’est approuvée que dans les décongestifs et en homéopathie. Si vous envisagez d’utiliser un produit amaigrissant, discutez des risques possibles avec votre médecin. Cela est d’autant plus important si vous avez moins de 18 ans, si vous êtes enceinte ou vous allaitez, ou si vous souffrez d’un problème de santé ou d’une maladie grave, notamment si vous êtes atteint d’une maladie cardiovasculaire, d’hypertension artérielle, de diabète ou de toute autre maladie chronique grave. Assurez-vous d’informer votre médecin de tout autre produit de santé que vous prenez, notamment les médicaments prescrits et les médicaments sans ordonnance, les produits de santé naturels tels que vitamines et minéraux, ou toute autre forme de supplémentation.

Plusieurs résultats prometteurs dans la lutte contre le sida

Sunday, March 9th, 2014

Lemonde.fr

Alors qu’une conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) se tient du 3 au 6 mars à Boston, des travaux consacrés à la lutte contre l’infection par le VIH, ou à la guérison des patients infectés, ont été rendus publics. Les résultats sont encourageants.

  • Un traitement précoce efficace pour un nouveau-né séropositif

Des médecins de l’université de Californie (Los Angeles) ont annoncé, mercredi 5 mars, qu’une petite fille née infectée par le virus du sida ne portait désormais aucune trace d’infection après onze mois de traitement avec des antirétroviraux.

Les médecins ont dit avoir commencé à lui donner des antirétroviraux seulement quatre heures après qu’elle fut née d’une mère séropositive. Le traitement n’a pas cessé depuis.

« Ce qui est le plus remarquable avec ce bébé, c’est la rapidité avec laquelle le virus a disparu, les tests d’ADN étaient négatifs quand elle avait 6 jours et le sont restés depuis », a expliqué Dr Yvonne Bryson, professeur de pédiatrie qui a participé aux soins de l’enfant.

« A ce stade, nous ne parlons pas encore de guérison mais de rémission. Cependant la seule façon de [savoir si elle est guérie] serait d’arrêter le traitement antirétroviral », a-t-elle dit, soulignant que la charge virale restait indétectable.

Le premier cas d’un nouveau-né séropositif apparemment guéri à la suite d’un traitement après la naissance avait été rendu public en mars 2013. La petite fille née dans le Mississippi avait reçu des antirétroviraux moins de trente heures après sa venue au monde.

Elle a ensuite été traitée jusqu’à ses 18 mois. Aucun des tests sanguins effectués ensuite n’a détecté la présence du VIH. Des analyses génétiques ont détecté des traces du virus, insuffisantes pour sa réplication.

  •  Des cellules immunitaires génétiquement modifiées

Des chercheurs américains sont parvenus à modifier génétiquement des cellules immunitaires de 12 malades infectés par le VIH pour créer une résistance naturelle au virus. Cela a permis à certains d’arrêter jusqu’à trois mois leur thérapie antirétrovirale, explique une étude publiée mercredi 5 mars dans The New England Journal of Medicine.

« Il est possible de modifier en toute sûreté et efficacement les cellules immunitaires, les lymphocytes T, d’un patient séropositif pour créer une résistance naturelle au VIH », y affirme Dr Carl June, professeur d’immunothérapie à l’université de Pennsylvanie.

« Ces cellules modifiées transfusées dans l’organisme des malades ont persisté dans leur corps et permis potentiellement de réduire la charge virale sans utiliser d’antirétroviraux », poursuit le principal auteur de ces travaux.

Pour cette étude clinique, Dr June et son équipe ont modifié des cellules T de ces patients afin de reproduire une mutation rare dans le gène CCR5, qui empêche le VIH de pénétrer dans les cellules immunitaires. Cette mutation, présente seulement chez 1 % de la population, confère une résistance naturelle au virus du sida.

« [L'étude] renforce notre conviction que des cellules immunitaires T sont la clé pour éliminer le besoin de prendre des antirétroviraux toute sa vie, ce qui peut potentiellement conduire à une forme de guérison », explique Dr June.

  • Protection contre le VIH grâce à des injections mensuelles

Des injections mensuelles d’antirétroviraux contre le virus responsable du sida ont totalement empêché plusieurs singes d’être infectés par le VIH pendant plusieurs semaines, selon des études dévoilées mardi 4 mars et menées par deux équipes différentes de virologues.

Des essais cliniques conduits depuis ces dernières années avaient montré que chez des personnes prenant quotidiennement de petites doses d’antirétroviraux, le risque d’être infecté par un partenaire sexuel séropositif pouvait réduire de plus de 90 %, une approche appelée « prophylaxie avant exposition ».

Mais certains de ces essais cliniques ont eu un taux de succès nettement moindre du fait qu’un grand nombre de participants ne prenaient pas leurs antirétroviraux quotidiennement. Les recherches rendues publiques mardi ouvrent la perspective d’une protection efficace grâce à des injections mensuelles, voire trimestrielles.

Au cours de ces deux études, menées par les centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies et le Centre de recherche sur le sida Aaron-Diamond à l’université Rockefeller, les chercheurs ont donné une injection mensuelle d’un antirétroviral expérimental à effet prolongé, appelé GSK744, à plusieurs macaques femelles.

Après simulation de plusieurs simulations de rapports sexuels avec un mâle infecté, aucune des femelles traitées n’est devenue séropositive. Les femelles du groupe témoin traitées avec un placebo ont quant à elles toutes été infectées rapidement.

Un premier essai clinique avec 175 personnes devrait commencer plus tard cette année aux Etats-Unis, au Brésil, en Afrique du Sud et au Malawi avec ce même antirétroviral, qui a déjà été approuvé par la Food and Drug Administration, l’Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques.

VIH: Le microbiome explique pourquoi la circoncision offre une protection

Friday, April 19th, 2013

Santelog

La circoncision modifie radicalement le microbiome du pénis, des changements qui peuvent expliquer pourquoi la circoncision offre une protection contre le VIH et d’autres infections virales. Ces chercheurs de l’Université de washington montrent dans l’édition du 16 avril de la revue Mbio, qu’un an après la circoncision, la charge bactérienne sur le pénis a considérablement diminué, avec un objectif, trouver des alternatives à la circoncision ayant le même impact biologique.

 

Les chercheurs du Translational Genomics Research Institute (TGen- Arizona) et de la George Washington University ont étudié les effets de la circoncision masculine sur le microbiome ou populations bactériennes qui vivent sous le prépuce avant et après la circoncision. Un an après l’intervention ils constatent que la prévalence des bactéries anaérobies qui se développent dans des sites à oxygène limité a diminué alors que la prévalence d’autres bactéries aérobies a légèrement augmenté. C’est un exemple aussi de recherche sur le microbiome humain -ou ensemble des génomes des microbes nous colonisant-, sur sa structure, sa diversité et ses rôles fondamentaux dans la santé humaine et la maladie.

 

La circoncision réduit le risque d’infection par le VIH chez les hommes de 50-60% et réduit également le risque d’infection par le papillomavirus humain et le virus de l’herpès simplex 2, mais le phénomène biologie sous-jacent reste mal compris.

En utilisant des prélèvements recueillis lors d’une étude sur la circoncision en Ouganda, les chercheurs ont regardé si la circoncision altère de manière significative la population microbienne du pénis. En utilisant la technique PCR, les chercheurs ont comparé des prélèvements d’hommes non circoncis avec des prélèvements d’hommes circoncis recueillis avant l’intervention et une année plus tard.

Un changement significatif dans le microbiome du pénis est constaté à la suite de la circoncision masculine. Un an après, la charge bactérienne chez tous les hommes circoncis a fortement diminué, aboutissant à une réduction de la biodiversité du microbiome. Des conclusions très intéressantes qui montrent comment les bactéries génitales affectent la sensibilité du pénis aux infections sexuellement transmissibles virales mais comment la diminution de certaines d’entre elles peut aussi entraîner l’inflammation. Chez les hommes non circoncis, de fortes charges bactériennes vont ainsi activer des cellules dans le prépuce appelées cellules de Langerhans, les empêchant de mener à bien leur rôle antiviral normal. Activées, ces cellules de Langerhans vont avoir un effet néfaste en liant et en délivrant des particules de VIH directement aux lymphocytes T, entraînant une infection. « Nettoyer » le pénis de certaines bactéries pourrait donc empêcher ces cellules de Langerhans de favoriser l’infection.

Trouver des alternatives à la circoncision avec le même impact biologique : Comprendre ces changements dans le microbiome qui aujourd’hui suivent la chirurgie et pouvoir les reproduire mais sans la chirurgie, serait l’idéal. En identifiant un groupe de bactéries anaérobies qui augmentent le risque d’infection à VIH, on pourrait aussi réduire le risque d’’infection.

La santé de l’homme En bref…

Saturday, April 28th, 2012

L’épilation brésilienne masculine, en plein essor de
part et d’autre de l’Atlantique
Après les faux-cils pour homme surnommés “guylashes” et
les vernis à ongles baptisés “male polish”, les termes “boyzi-
lian” (contraction de “boy” et “Brazilian”), “brozilian” (“bro” signifiant “frère/mec”) et “he-wax” (littéralement “cire pour
lui”) sont entrés dans le vocabulaire des salons de beauté C américains pour désigner la tendance croissante à l’épila-
tion intégrale à destination de ces messieurs.

Les phtalates réduisent à la fertilité des hommes

Des chercheurs avaient déjà constaté l’effet néfaste des ph- talates (contenus dans certaines matières plastiques) sur la fertilité des rongeurs et chez les foetus humains. Mais pour la première fois, une étude parue dans la revue britannique Human reproduction vient de confirmer que ces produits chimiques inhibent la production de testostérone sécrétée par les testicules de l’homme adulte.

ancer de la prostate L’espoir des ultrasons

Le problème du cancer de la prostate est simple: com- ment traiter cette tumeur sans que la thérapeutique soit pire que le mal. La revue britannique The Lancet On- cology, a publié les résultats intéressants d’un essai thé- rapeutique avec des ultra- sons à haute densité pour des patients présentant des

petites tumeurs, puisqu’au bout d’un an, 95% des hom- mes ne présentaient plus de lésions cancéreuses, avec un taux de complications nettement inférieur à celui de la chirurgie. L’essai porte sur 41 hommes âgés de 45 à 80 ans, atteints d’une tu- meur de petite taille, ayant un taux de PSA faible (infé- rieur à 15 ng/ml) et un score de Gleason faible.

La marche régulière… Améliore l’espérance de vie

Saturday, April 28th, 2012

La sédentarité (du latin «sedere» = être assis) est l’un des fléaux du monde actuel. Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou de télévision en est devenu un indicateur classique. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes qui réalisent moins de 30 minutes par jour d’activité physique modérée, peuvent être considérées comme physiquement inactifs. L’inactivité physique aug- mente avec l’âge, aggravée par des facteurs sociologiques et psychologiques. L’homme moderne ignore la marche, ne connaît plus que les déplacements en voiture, les escaliers mécaniques et les ascenseurs.

L’inactivité physique qui va souvent de pair avec une ali- mentation trop riche en calories, favorise le surpoids, l’obé- sité,l’hypertensionartérielle,lesdéséquilibreslipidiqueset le diabète. C’est un facteur de morbidité et de mortalité cardio-vasculaires. Une activité physique régulière diminue lesmarqueursdel’inflammation.Ellediminueaussil’agré- gation des plaquettes sanguines et le risque de thrombose.

Elle augmente le «bon cho- lestérol» HDL, protecteur de la paroi artérielle. Elle favorise la réduction du surpoids, de l’obésité et de la sédentarité qui sont éga- lement des facteurs d’appa- rition des cancers. En huit ans, en comparaison avec celle des individus inactifs, la mortalité totale des per- sonnes ayant une activité physique légère a diminué de

14 %, la mortalité cardio- vasculaire de 19 %, la mor- talité coronaire de 25 %, la mortalité par AVCl de 12 %, la mortalité par diabète de 11 %, la mortalité par can- cer de 10 %. Quinze minu- tes d’activité physique quoti- dienne légère ont augmenté l’espérance de vie de 3 ans, le bénéfice augmentant avec la durée et l’intensité de l’ac- tivité quotidienne.

La santé… En bref de par le monde

Saturday, April 28th, 2012

VIH : pourquoi un vaccin contre le Sida a été partiel- lement efficace ?
Un test clinique en 2009 avait montré qu’un vaccin était partiellement efficace contre le VIH. Pourquoi a-t-il fonc- tionné chez certaines personnes et pas chez d’autres ? Des chercheurs viennent de montrer que deux anticorps peu- vent jouer un rôle fondamental. L’un empêcherait le virus de rentrer dans les cellules, mais cet effet pourrait être an- nulé par un second. Une analyse plus poussée est prévue, et pourrait ouvrir la voie à un nouveau vaccin plus fiable.

Sida : l’essai clinique d’un vaccin se révèle riche d’in- formations
Le premier essai clinique étendu avec un vaccin expérimen- tal contre le virus du sida, mené en Thaïlande sur plus de 16 000 adultes, a fourni d’importantes informations sur les réponses du système immunitaire, révèle une analyse publiée mercredi 4 avril dans le New England Journal of Medicine.

Selon les estimations révélées en 2009, 31,2 % des parti- cipants ayant été vaccinés avec ce produit baptisé RV144 avaient nettement moins de risques d’être infectés par le VIH que le groupe traité avec un placebo. Les chercheurs ont examiné des échantillons de sang des participants vac- cinés avec le RV144 pour analyser leurs réponses immuni- taires. Ils ont découvert que les différents types de réponses des anticorps ont été liés au degré d’infection par le VIH.

Détecter plus facilement le SIDA grâce à des maladies “indicatrices”
Environ la moitié de personnes porteuses du virus du SIDA sont diagnostiquées beaucoup trop tard augmentant ainsi le risque de contamination. L’association UNAIDS estime par exemple que sur les 2.5 millions d’européens malades du SIDA, environ 900.000 d’entre eux ignorent être porteurs de la maladie. Cependant, une infection détectée tôt permet souvent une amélioration des chances de survie du malade ainsi que de leur qualité de vie tout en diminuant les ris- ques de contamination. Une étude internationale, suggère que certaines maladies, plus bénignes, pourrait être utili- sées comme signes potentiels d’une contamination par le virus du SIDA afin de permettre une détection plus efficace

et plus précoce. C’est le sujet qu’ont abordé les plus de 300 docteurs, professionnels de la santé, ONG et décideurs politiques en provenance de plus de 40 pays européens les 19 et 20 mars dernier à l’Université de Copenhague.

Les maladies pouvant servir d’indicatrices de VIH sont: Les maladies sexuellement transmissible, Les Hépatites B et C, les lymphomes ma- lins, Neutropénies inexpli- quées, Herpès à l’âge de 65 ans, certaines dermatites ou des syndrome ressemblant à la mononucléose.

VIH/sida : un composé du cannabis freinerait la progression du VIH dans l’organisme

Si le cannabis est une dro- gue douce dont l’usage est illicite en France, il est par- fois autorisé à la consomma- tion à des fins thérapeuti- ques. Actuellement, les THC (tétrahydrocannabinol) sont d’ailleurs utilisés chez des patients séropositifs afin de les soulager, de stimuler leur appétit ou de réduire

l’état nauséeux. D’après une étude parue dans la revue PLoS ONE, certains com- posés cannabinoïdes pour- raient réellement agir pour lutter contre le VIH/sida. En effet, ils activeraient des récepteurs spécifiques des cellules immunitaires hu- maines qui ralentiraient la progression du virus dans l’organisme avant de passer au stade “sida”.

Traiter dès la primo-in- fection VIH
La question de l’intérêt de la mise sous antirétroviraux dès la primo-infection VIH est un sujet débattu depuis longtemps. Une étude néer- landaise montre qu’un trai- tement précoce et transitoire de vingt-quatre semaines retarde la reprise des anti- rétroviraux et permet d’obte- nir une virémie résiduelle plus faible lors de l’infection chronique.

Cette étude randomisée a concerné 168 participants répartis dans treize centres spécialisés VIH au Pays- Bas.

Effondrement du système québécois

Sunday, March 11th, 2012

Tous les signaux sont réunis au Québec, en 2012, pour en venir à la seule conclusion possible, le système de santé s’est effondré dans ses fondements les plus élémentaires comme l’accès universel et l’État persiste à le cacher.
C’est la profonde conviction exprimée par André V. (qui sou- haite garder l’anonymat) quant à son aventure avec le sys- tème de santé québécois. Il a souhaité nous accorder une entrevue pour dénoncer les problèmes et surtout l’hypocri- sie du système de santé qui, appuyé par ce qu’il déclare être un “je m’en foutisme impérial” du ministre de la Santé Yves Bolduc, ne permet plus de soigner les québécois.
Souffrant de plusieurs symptômes inexpliqués pendant de nombreuses années comme des problèmes cardiaques, des douleurs abdominales, des troubles de la concentration et des résultats d’analyses sanguines toujours hors normes, son médecin de clinique d’urgence, décidait de le référer au département d’hématologie de l’Hôpital Notre-Dame de Mon- tréal pour que l’on cherche l’origine des résultats constatés. André a attendu près de 4 ans et 1/2 avant de pouvoir enfin voir un hématologue qui, après avoir ordonné quelques tests sanguins complémentaires, lui a diagnostiqué une maladie génétique du nom d’hémochromatose.
L’hémochromatose est un trouble génétique qui cause une accumulation de fer dans le sang et qui cause des domma- ges à long terme aux principaux organes. Le seul traitement disponible pour faire baisser le taux de fer est la phléboto- mie, une procédure qui consiste à retirer une grande quan- tité de sang du patient sans le remplacer de manière à for- cer le corps à produire du nouveau sang avec les réserves de fer accumulées, abaissant du coup les réserves totales. Un patient peut subir plus de 20 phlébotomies par an et doit continuer pour le reste de sa vie ces traitements. Pour André, qui habite à quelques pas de l’Hôpital Maisonneu- ve-Rosemont, impossible de recevoir ses traitements à cet hôpital comme son médecin n’y est pas rattaché, pas plus qu’à Notre-Dame où la liste d’attente est de plus de 2 ans.
André a finalement réussi à recevoir des traitements à l’Hôpital du Lakeshore de Pointe-Claire et il doit par- courir plus de 50 kilomètres aller-retour s’il veut se faire traiter.
Pire, la maladie lui cause une atteinte importante de ses glandes productrices de testostérone, une hormone masculine responsable de la libido et du tonus muscu- laire. Or, le seul traitement efficace pour lui, les injec- tions de testostérone (car le gel topique est sans effet pour son cas) est non dispo- nible depuis quelques mois au Québec parce qu’il est en rupture de stock.
André pourrait devoir atten- dre encore quelques mois avant de pouvoir commen- cer son traitement hormo- nal puisque le médicament, normalement disponible au Québec, ne se trouve plus nulle part parce que des compagnies pharmaceuti- ques n’en produisent pas assez de manière à en faire monter le prix. Encore un autre débat qui ne semble pas préoccuper le Ministre Bolduc qui est pourtant confronté à des ruptures de stock pour de nombreux autres médicaments injec- tables contre le cancer par exemple. André doit consa- crer un temps important à la recherche de médecins, pour prendre ses rendez-vous, pour vérifier les atteintes d’organes avec des examens d’échographie demandés par ses médecins mais qui font l’objet de listes d’attente de plus de deux ans à Montréal.
Pendant ce temps, le Minis- tre Bolduc, avec son “je m’en foutisme impérial”, ne sem- ble pas vouloir intervenir pour régler les problèmes d’accès à la santé de pre- mière ligne des québécois qui s’en plaignent au quoti- dien dans les médias, proba- blement parce que les coûts engendrés par une quelcon- que amélioration sont astro- nomiques. Mais est-ce que la solution réside dans de nouveaux budgets ou dans une gestion plus efficace du temps par les professionnels de la santé? La question de- vra se poser tôt ou tard!

La santé de l’homme en bref!

Sunday, September 25th, 2011

Une énigme du sida est résolue grâce à un jeu cé- rébral (Levif.be)
Des adeptes d’un jeu vi- déo en ligne ont réussi en trois semaines à décoder une énigme qui tenait en échec depuis dix ans les plus éminents scientifiques. En jouant pour la science, ils ont réussi à décoder la structure d’une enzyme proche de celle du virus du Sida.
Foldit (littéralement “plie- le”), est un jeu cérébral en ligne et donc accessible à tous qui permet d’aider la science en jouant. Son but est de faire résoudre par les joueurs humains un pro- blème auquel se heurtent les ordinateurs, en l’occurrence comment une molécule se “plie” pour former une struc- ture en trois dimensions et donner ainsi naissance à une protéine.
Les chercheurs ont une ima- ge “écrasée” de la protéine lorsqu’ils l’observent au mi- croscope. Il est souvent très difficile de reconstruire la molécule en 3D. Une démar- che pourtant indispensable pour comprendre une mala- die et identifier les zones ou le médicament pourrait agir.
Le type d’enzyme recons- truit par les joueurs, appe- lée protéase rétrovirale, joue un rôle fondamental dans la manière dont le virus du sida prolifère. Les méde- cins sont convaincus qu’en les inhibant, ils pourraient efficacement lutter contre la maladie mais, faute de connaître la structure exac- te de cette enzyme, il leur était très difficile de trouver les substances capables de la bloquer.
Répartis en équipes concur- rentes, des milliers de joueurs du monde entier ont plié et replié les chaînes d’acides aminés pour arri- vés à des modèles si proches de la réalité qu’il n’a fal- lut que quelques jours aux chercheurs pour établir la structure exacte. Pour célé- brer l’exploit, la revue scien- tifique Nature Structural & Molecular Biology fait ex- ceptionnellement figurer les joueurs de “Foldit” comme co-auteurs de l’étude.
posants du sperme avec les spermatozoïdes, qui eux sont fabriqués dans les tes- ticules. C’est aussi la prosta- te qui, permet l’éjaculation.
Adénome et cancer sont les deux principales pathologies qui touchent la prostate. L’adénome de la prostate est une augmentation du volu- me de la prostate qui sur- vient le plus souvent chez les hommes de plus de 50 ans. Cela entraîne principale- ment des troubles urinaires (soit une difficulté pour uri- ner,soituneenviefréquente et urgente d’uriner).
Le cancer de la prostate est un cancer qui n’entraîne aucun symptôme lorsqu’il est uniquement localisé à cet organe. C’est pourtant à ce stade, avant qu’il n’y ait des métastases, qu’on peut le guérir. D’où la nécessité d’un dépistage précoce.
Brad Pitt ne croit plus en Dieu! Par Gossip.fr
En effet, le jeune homme, exaspéré par la vision parfois trop restrictive de l’église catholique (no- tamment envers le ma- riage homosexuel), s’est aujourd’hui détourné de Dieu!
Brad Pitt, a été éduqué dans la pure tradition catholique. Cependant, l’acteur affirme que la reli- gion ne lui a jamais appor- té aucune réponse: À un moment donné, j’ai réalisé que ma religion ne mar- chait pas pour moi. J’ai des questions à propos de la chrétienté auxquelles personne ne peut m’ap- porter une réponse satis- faisante, des questions que je me pose depuis le jardin d’enfant
Je n’ai rien contre un monde avec des religions. Ce que je ne supporte pas c’est quand les religieux commencent à dire aux autres comment vivre. Tu grandis dans une religion comme ça et tu éloignes les gais. J’éprouve de la tristesse pour les gens qui
font ça

Attention au sperme douteux

Thursday, September 1st, 2011

Canoe
OTTAWA – Les Canadiens qui envisagent de recourir au don de sperme pour avoir un enfant doivent éviter d’utiliser du sperme douteux, susceptible de transmettre des maladies infectieuses comme le sida.

Outre le VIH, on pense à l’hépatite B et C, à la syphilis, à la chlamydia ou encore à la gonorrhée.

Santé Canada a en effet rappelé lundi par communiqué qu’il fallait «se méfier des sites web qui commercialisent du sperme, notamment du sperme frais qui n’a pas été traité et cryoconservé (gelé), et qui prétendent que les donneurs ont été sélectionnés, qu’ils ont subi des tests, car ces allégations peuvent être fausses», a assuré le ministère de la Santé.

Le sperme de donneur doit être mis en quarantaine pendant au moins six mois. Les donneurs doivent être sélectionnés et subir des tests avant le don et six mois après, afin de réduire le risque de transmission de maladies infectieuses, peut-on également lire sur le communiqué. D’où l’intérêt de consulter un professionnel de santé avant d’agir.

Un danger pour la fertilité et pour le cerveau Le téléphone cellulaire pointé du doigt!

Wednesday, June 15th, 2011

Par Wikipédia
[email protected]

Photo Google

Les ondes émises par les téléphones mobiles seraient nuisibles aussi bien pour la fertilité que pour le cerveau. C’est en effet, ce qui ressort des recherches médicales menées par plusieurs experts internationaux et rendues publiques lors d’une conférence portant sur l’impact du téléphone mobile sur la santé, qui s’est achevée en Turquie le 23 mai dernier.

Les conclusions de récents travaux menés sur l’impact des ondes électromagnétiques émises par le téléphone portable sur la fertilité sont inquiétantes.

Certes, il est scientifiquement prouvé que ces émissions contribuent à accroître le taux de testostérone. Mais, en induisant une forte réduction de la LH (hormone luthéïsante) qui catalyse l’activité de la testostérone, les ondes émises par le téléphone mobile contribuent à diminuer les chances de procréer chez l’homme.

Étudiés in vitro, les spermatozoïdes humains contiendraient des espèces réactives à l’oxygène dont la quantité augmenterait grâce à l’action des ondes du téléphone portable. Ces recherches ont été effectuées à la suite de précédentes investigations qui ont montré que ces ondes sont responsables de la réduction de la reproduction chez la drosophile.

Selon d’autres études, une destruction et/ou un dysfonctionnement au niveau des chromosomes des lymphocytes humains seraient constatés du fait de l’exposition à ses ondes.

L’impact des ondes du téléphone mobile sur le cerveau a été mis en évidence par 3 différents travaux. Menée par une équipe grecque, l’une d’entre elles a permis d’exposer 2h durant dans un bassin des souris à une émission d’ondes de 900 MHz. Il s’en suit que ces animaux n’arrivent pas à reconnaître facilement ni à se diriger vers une plaque mise à quelques millimètres sous l’eau et qui leur permettrait de se reposer. Les chercheurs montrent ainsi que la mémoire spatiale de ces souris a été fortement perturbée par les ondes.

Les médecins sont unanimes : bien que les conclusions montrent la nuisance des ondes électromagnétiques sur le cerveau, il importe d’attendre que des travaux complémentaires menés sur une plus grande échelle et sur l’homme afin de prendre les décisions qui s’imposent. Dans ce sens, une étude de grande envergure dénommée « Cosmos » serait déjà entreprise et porterait sur plus de 200 000 personnes. Mais, le hic est qu’il faut attendre environ 25 ans pour que ses conclusions soient disponibles.

Pourquoi le plan Legault en santé ne fonctionnera pas…

Wednesday, May 18th, 2011

Le 16 mai dernier, François Legault, Président de la Coalition pour l’Avenir du Québec, annonçait aux médias québécois les détails de son plan pour la santé au Québec et y allait avec quelques suggestions visant à améliorer la productivité des médecins, à couper dans certains frais en pharmacie et y allait de quelques autres idées visant globalement à améliorer l’accès des québécois à des médecins de famille.

Un des éléments proposé par Monsieur Legault est d’obliger les médecins en hôpital à se constituer une liste de 1000 patients et pour les médecins en cliniques privées, de s’engager à soigner 1500 patients, la théorie voulant que si les 8200 médecins du Québec se constituaient des listes de 1000 et de 1500 patients, tout le monde aurait un accès garanti à des médecins de famille et les choses se porteraient mieux. La théorie est excellente mais voilà, l’idée n’est pas nouvelle et des médecins trichent déjà avec cet type de projet.

Prenons par exemple le cas d’un médecin de la défunte Clinique Médicale de la Promenade, située sur la rue Masson qui, lorsque forcé d’établir une liste de patients qu’il allait prendre en charge comme médecin de famille, a vite compris que le système était facile à coutourner. La méthode était très simple:

1- Le médecin profitait de la visite d’un patient pour lui faire signer, lors de la présentation de sa carte d’assurance-maladie au comptoir, un formulaire où le patient acceptait de considérer le médecin ABC comme médecin traitant et que le médecin allait devenir son médecin traitant.

2- Une fois le formulaire signé, aucune copie n’était remise au patient, l’original se retrouvait quelque part allez savoir où…

3- Une fois l’engagement signé, le patient n’avait pas plus accès au médecin, devait attendre 8 heures pour voir le médecin qui continuait à recevoir des centaines de patients sans rendez-vous, le médecin se foutant carrément de l’engagement puisque le document ne servait qu’à faire plaisir au Gouvernement qui exigeait justement un tel engagement EXACTEMENT COMME DANS LE PLAN LEGAULT.

Quand on regarde l’esprit du plan Legault en santé, c’est du déjà vu et rien n’indique que le projet, piloté par M. Legault, sera plus efficace et produira des résultats sur la productivité des médecins puisque tout ce que requiert le plan Legault, c’est un simple formulaire signé du médecin et du patient. Big deal!

1996- LA SANTE SUR LE NET.

Thursday, January 27th, 2011

Le net est une moyen idéal pour faire des recherches dans le domaine médical ou sur la santé en général. On peut y trouver des tonnes d’adresses sur tous les sujets de A à Z concernant la santé. Quand vous ne connaissez pas vraiment le nom de la maladie mais que vous savez où elle se situe dans le corps humain, je vous suggère d’aller visiter le site http://www.yahoo.com/health/diseases_and_conditions/ vous y trouverez une liste impressionnante de sujets médicaux. On y parle autant de prévention que de la chirurgie elle-même et croyez moi pour l’avoir vécu avec une petite hernie, j’ai pu y lire toute mon opération quelques jours avant de la subir. Si vous connaissez le terme exact de votre maladie en anglais, je vous suggère plutôt le site http://wwwindex.nlm.nih.gov/index/index.html du U.S. National Library of Medicine. Vous pourrez y consulter des milliers de textes portant sur les diverses maladies et conditions de la race humaine. A mon avis, ce dernier site pourrait être grandement simplifié en changeant la méthode de classification mais avec un peu de patience, on arrive à trouver ce qu’on cherche.

Un lecteur nous demande:<<… Quand on utilise un Mac ou un PC compatible, est-ce que les deux versions des mêmes logiciels pour l’Internet ont les mêmes performances?>>. Non. Les logiciels portent peut-être le même nom mais ils ont généralement des résultats fort différents. Prenons l’exemple du logiciel idéal pour aller sur les IRC (Internal Relay Chat); sur PC, le logiciel MIRC semble être très apprécié des utilisateurs alors que pour Mac, le champion est IRCLE suivi de près par Homer qui n’offre toutefois pas toutes les fonctions de base. Il ne faut donc pas hésiter à demander à son serveur quel logiciel est le mieux adapté pour son ordinateur.

Collusion à la Régie régionale de la santé de Montréal?

Friday, January 14th, 2011
Nouvelle enquête à venir: La Régie régionale de Montréal refuse de divulguer ses contrats publicitaires et les membres des comités qui en font l’attribution. Elle annonce pourtant dans sa documentation qu’elle fait des placements publicitaires, mais à qui? À suivre dans l’édition 73 de Gay Globe magazine au http://www.gayglobe.us/

52- L’AMOUR C’EST LA SANTÉ!

Saturday, December 18th, 2010

Le désir sexuel n’a pas d’âge… et le plaisir non plus! À la fois profond antistress et dopant naturel, la sexualité apporte un indispensable équilibre psychique et physique.
Une rencontre très bénéfique
L’être humain a besoin de liens et de preuves d’amour pour avancer dans la vie, avec parfois des bouleversements inattendus. “Rencontrer Aline, quelques années après la disparition de mon épouse, m’a redonné une énergie incroyable. Je fais des semaines entières de randonnée, moi qui me croyais bloqué par l’arthrose, des soirées entre amis, alors que je me sentais si fatigué… pres- que une renaissance !” confie Christophe, 63 ans.
Une vague de bien-être
Sentiment amoureux, amour filial, amitié, complicité, toutes les variations de l’amour renforcent notre équilibre psychologique et éloignent les soucis de santé. L’alchimie du désir déclenche une cascade d’événements hormonaux favorisant notamment l’excita- tion, jusqu’à l’orgasme. Ce feu d’artifice inonde alors le corps des molécules du bien-être, sécrétées par le cerveau durant l’activité sexuelle.
Prévenir certains cancers
À la fois profond antistress et dopant naturel, la sexualité apporte un indispensable équilibre psychique et physique. Une étude publiée en 2000 dans le British Medical Journal confirme que les personnes épanouies sexuellement souffrent moins de maladies cardio-vasculaires. Les relations intimes pourraient aussi jouer un rôle préventif dans certains cancers. L’ocytocine – hormone sé- crétée au cours des caresses préliminaires – aurait un effet protecteur sur le sein chez la femme. Pour l’homme, c’est plutôt l’élimi- nation des toxines et des composants carcinogènes lors de l’éjaculation qui jouerait : le risque de cancer de la prostate diminuerait de 30 % à partir de cinq rapports hebdomadaires (plaisir solitaire inclus), comparé à un homme ayant moins de deux rapports hebdomadaires.
Prime à la fidélité et au poids de l’histoire partagée?
Quand on leur pose la question, ce sont les hommes mariés qui se disent les plus satisfaits de leur vie sexuelle. “Le désir sexuel n’a pas d’âge”, insiste le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre, auteur du Guide du bien vieillir. Le couple adapte ses pratiques au fil des années, il peut entretenir longtemps la flamme du désir et ressentir le plaisir et l’orgasme. L’expérience compense les éventuelles faiblesses (moins de sécrétions chez les femmes, une érection plus longue à venir et moins tonique chez les hommes), et la méde- cine a largement les moyens de pallier les petits problèmes, que l’aide soit psychologique ou médicamenteuse.
Psy, sex and fun
“Contrairement à une idée reçue, on est souvent moins complexé physiquement et on éprouve moins de difficultés pour commu- niquer à trois fois vingt ans qu’à vingt printemps. Ces deux “handicaps” au plaisir sont gommés par les années de vie commune! “ affirme le Dr Catherine Solano, sexologue auteur de Psy, sex and fun.

68- Le ministère de la santé fait erreur!

Wednesday, May 5th, 2010

Par : Carle Jasmin

Le Ministère de la santé du Québec, dans le cadre de la campagne ITSS sur les maladies transmises sexuellement diffusée dans certains médias nationaux et gais, se trompe fondamentalement sur le message. En effet, il parle d’étreintes, d’affection et de caresses comme modes de transmission de maladies comme l’herpès, la gono ou le SIDA alors que depuis plus de 20 ans, les gais se battent justement pour faire comprendre aux monde que ce sont là des comportement sécuritaires. Ce sont les relations non protégées avec échanges de fluides qui sont risquées, pas les simples caresses. On tourne encore et toujours en rond!

Spot / Le Point, le site qui utilise notre nom pour le SIDA

Sunday, May 2nd, 2010

À force de nous faire redemander la même question à chaque semaine, voici un communiqué de presse pour information du public quant à l’utilisation de notre marque de commerce Le Point dans le cadre d’une campagne de prévention qui n’est pas associée à nous.

Le site, offert au public pour une seconde année sur le territoire de Montréal et pour la communauté gaie n’a pas demandé notre avis ni ne nous a consulté avant d’utiliser deux éléments de nos raisons sociales et de nos campagnes de marketing et le public doit le savoir puisque nous recevons régulièrement des demandes de renseignements sur eux et la confusion règne c’est clair.

La Revue Le Point, le blog Le Point et tous les médias du même nom, qui sont des divisions du Groupe National et du Groupe Gay Globe sont des organisations qui n’ont absolument rien à voir avec SPOT/Le Point, “Une place pour faire Le Point” et le site web d’informations spottestmontreal.com sur le sida dirigé principalement par Séro-Zéro.

Il aurait été certainement plus élégant de nous en parler avant d’utiliser le nom d’un média gai connu pour partir un concept gai lié au SIDA, nos médias font en effet la publication de nouvelles sur le SIDA en spécialité, on aura préféré chez cet organisme communautaire agir sans nous en parler en utilisant d’une part le nom de notre magazine et de notre blog, pourtant enregistrés depuis plus de 10 ans mais en utilisant aussi notre phrase marketing, “faire le point” qui est sur nos affiches depuis 2003.

Loin de nous l’idée de reprocher aux organisateurs de ce site quoi que ce soit, il s’agit simplement de dénoncer la confusion engendrée par cette situation…

Le Point est le nom d’un magazine qui est devenu Gay Globe et un blog spécialisé en nouvelles sur la santé gaie (bien connu de Séro Zéro qui publiait des textes chez nous début des années 2000), quant à SPOT/LE POINT, spottestmontreal.com, nous n’en savons rien et nous ne pouvons répondre aux demandes de renseignements car nous ne connaissons pas leurs objectifs. Nous déplorons toutefois avec amitié qu’ils puissent utiliser le nom et les concepts de nos entrprises pour faire leurs affaires.

43- Un site internet santé exceptionnel

Saturday, March 20th, 2010

La seule clinique spécialisée en santé gaie du Canada propose un nouveau site Internet consultatif pour le public et les professionnels de la santé.
La clinique médicale lʼActuel, située coin Amherst et de Maisonneuve à Montréal lançait dernièrement un nouveau format de site Internet orienté vers une information santé très détaillée et consacrée à la santé de lʼhomme gai sous toutes ses formes.
Depuis la fin des années ʻ80, lʼhomme gai a été confronté au SIDA et à toutes ses maladies associées comme les infections, les dérèglements hormonaux et les troubles liés à la gestion de cette maladie grave. De plus, lʼhomme gai cʼest connu, à une activité sexuelle beaucoup plus active que la population moyenne et à ce titre, les grands classiques comme les condylomes, la chlamydia ou la gonorrhée sont très courantes.
Dʼabord conçu pour offrir une information spécifique aux maladies vénériennes, le site Internet de la clinique lʼActuel offre en plus, des informations spécialisées sur le diagnostic, les symptômes et même des photos de la plupart des maladies transmises sexuellement. De plus, le site de la clinique lʼActuel présente de nombreuses chroniques sur la santé des hommes, le résultat de nombreuses recherches médicales et une banque dʼimages de maladies et conditions souvent liées à la sexualité.
On y parle aussi de «vivre avec le VIH», «avant une visite médicale», la santé sexuelle gaie et lesbienne, les difficultés érectiles et on y offre aussi un service très important en matière de maladies graves comme le SIDA, un département strictement réservé à la recherche médicale où lʼon pourra aiguiller les patients vers des protocoles de recherches pertinents à leur condition. Ces recherches servent à démontrer lʼefficacité de nouveaux médicaments ou nouvelles techniques et sont très utiles pour les personnes atteintes de maladies difficiles à traiter qui nécessitent des approches nouvelles.
La clinique lʼActuel, fondée par le docteur Réjean Thomas, propose les services de nombreux médecins spécialisés en santé gaie et SIDA de même que des spécialités médicales comme la gastro-hépatologie, la médecine interne, la physiatrie, la microbiologie et la santé des femmes.
Retour du LGV – ITS rare!
Par: Clinique lʼActuel
Le lymphogranulome vénérien (LGV) est une infection transmissible sexuellement inhabituelle dans les pays développés mais commune dans les pays en voie de développement. Au printemps 2003, les Pays-Bas ont rapporté une recrudescence, et depuis lʼinfection a été constatée dans plusieurs pays dʼEurope, notamment en Espagne, en France et en Angleterre. La bactérie à chlamydia a aussi été identifiée en Amérique du Nord, au Canada ainsi quʼaux États-Unis. En outre, selon la direction de Santé publique, 22 cas ont été rapportés au pays dans les 17 derniers mois.
Tous les cas ont été diagnostiqués chez des hommes, particulièrement ceux ayant des relations sexuelles avec dʼautres hommes. La recrudescence mondiale de cette infection semble attribuable à des comportements sexuels hautement à risque (« fisting ») et à lʼutilisation de drogues récréatives (particulièrement le Crystal Méthamphétamine). Le Laboratoire nationale de microbiologie (Canada) nʼavait identifié aucun cas de LGV entre janvier 1994 et 2004.

Des saunas thérapeutiques?

Monday, February 22nd, 2010

Le principe du sauna est souvent associé au milieu gai mais quelles sont les véritables vertus thérapeutiques des saunas?
Associés depuis les années 70 au milieu gai et à des moeurs plutôt ouvertes, les saunas ne sont pas que des endroits de relaxation sexuelle, ils ont aussi des vertus qui remplacent avantageusement certains traitements médicaux.
Pression sanguine
La chaleur des saunas “sec et vapeur” et les longues séances de relaxation dans le bain tourbillon sont définitivement reconnues depuis des siècles comme des conditions permettant de faire baisser la pression artérielle chez les sujets qui sʼy prêtent régulièrement. On a observé chez certains sujets que la tension pouvait baisser de plus de 20 points en une seule séance de sauna, à condition dʼy rester plus dʼune heure et dʼalterner entre le sauna vapeur et les douches froides.
Soins de la peau
La chaleur humide présente dans les saunas favoriserait dʼaprès les dermatologues, la régénération des couches superficielles de la peau. En effet, la chaleur à lʼintérieur dʼun sauna sec ou vapeur permettrait dʼobtenir le même effet quʼun traitement chez lʼesthéticien. Deux saunas par semaine permettraient dʼailleurs de garder une peau saine, exempte dʼexcès de sébum et de bactéries liées à lʼacnée. Les jeunes seraient avantagés par le traitement.
Effets cardio-vasculaires
Lorsque les sportifs sʼentraînent dans les gymnases, ils tentent souvent de faire un exercice qui viendrait affecter la réponse cardio-vasculaire. Or, les saunas, lorsquʼutilisés de façon régulière, permettraient dʼatteindre facilement un seuil dʼefficacité cardio-vasculaire en augmentant le rythme cardiaque en même temps que la sudation. Chaque séance de sauna permettrait de brûler jusquʼà 300 calories, un parfait adjuvant à lʼentraînement au gym.
Chaleur bactéricide
Un bain tourbillon typique est généralement à une température dʼenviron 104 degrés F et le sauna vapeur à 95 degrés. Or, de nombreuses bactéries et virus ne supportent pas des températures plus élevées que la normale du corps humain, près des 97 degrés. Le corps, avec une fièvre de 101 à 105 degrés, combat efficacement les infections et la chaleur corporelle élevée est souvent synonyme de désinfection. Les saunas combinent toutes les conditions permettant dʼatteindre une température corporelle plus élevée, temporairement, et permet du coup de combattre les petites infections.
La fonte des graisses
On a souvent associé la chaleur des saunas à la fonte des graisses. À lʼépoque des Romains, on croyait que la chaleur avait pour effet de faire fondre la graisse, comme une motte de beurre dans une poêle. Or, ce nʼest pas tout à fait exact. La chaleur corporelle nʼa pas vraiment dʼeffet sur la graisse puisque si tel était le cas, nos vaisseaux sanguins seraient bloqués à chaque visite au sauna et le taux de mortalité associé à ces visites atteindrait des seuils plus quʼinquiétants. La réalité est bien plus simple, lʼeffet cardio-vasculaire discuté plus haut serait amaigrissant, et spécifiquement en présence de chaleur intense puisque le coeur, pour compenser, devrait battre plus vite et cela entraînerait une perte plus importante de calories. Simple comme bonjour! Cet effet cardio-vasculaire serait dʼailleurs un excellent adjuvant à lʼentraînement au gym, la preuve, la plupart des gyms offrent à leurs abonnés des saunas secs dans leurs installations.
Effets positifs de relaxation pour combattre le stress?
En cumulant les effets mentionnés dans cet article, les bienfaits thérapeutiques des saunas sont depuis longtemps prouvés et malgré la croyance populaire voulant que ces établissements, chez les gais du moins, ne servent que de baisodromes, les clients des saunas bénéficieraient de traitements quasi médicaux qui protégeraient la santé et favoriseraient la régénération du corps.
Mode dʼemploi pour une expérience agréable et “santé”
Les règles à respecter pour bénéficier des bienfaits des saunas sur la santé sont peu nombreuses mais essentielles. Dʼabord, lʼhygiène corporelle est très importante et le simple respect de cette règle permet de ne pas se trouver en face dʼinfections liées à la chaleur humide. Une douche bien savonneuse dès son arrivée au sauna sera de mise. Ensuite, dʼaprès les médecins-conseils consultés par Le Point dans le cadre de ce dossier, il faudrait éviter de fumer pendant son séjour au sauna, lʼeffet cumulé de la cigarette et de la chaleur pourrait être nocif et contribuer à la survenue de troubles cardiaques.
Enfin, pour véritablement faire de son séjour au sauna une expérience santé, il faudrait dʼabord sʼassurer de rester dans le bain tourbillon ou le sauna vapeur au moins 30 minutes, sʼassurer de boire au moins 1/2 litre dʼeau chaque demi-heure et éviter les repas lourds dans les heures qui suivent. Quant à la consommation de bière après un sauna, il semblerait que lʼidée soit excellente, la bière permettrait de remplacer certains sels minéraux essentiels perdus lors de la sudation. Une seule bière suffirait toutefois, pas la peine de vider une caisse de 24!

Avant 65 ans, risques de violation!

Monday, February 22nd, 2010

Le gouvernement du Québec prépare une nouvelle stratégie dʼintégration des données sur la santé pour les Québécois. Est-ce que la nouvelle stratégie est sécuritaire pour tous?
Dorénavant, les Québécois seront reliés, sʼils le veulent, à un vaste réseau informatique qui intègrera les médecins, les hôpitaux, les pharmaciens et, règle générale, tous les services de santé offerts habituellement aux Québécois. On nous assure que lʼobjectif est de mieux gérer les services de santé en permettant à tous les professionnels de voir dʼun seul coup dʼoeil, lʼensemble du dossier-patient des personnes.
Dans les faits, rien nʼempêchera qui que ce soit dʼavoir un accès facile et complet à lʼensemble du dossier santé des Québécois, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, dʼoù la décision de rendre facultative lʼadhésion au nouveau programme. Avant lʼâge de la retraite, le dossier médical dʼune personne est un élément important de la vie privée qui est protégé actuellement par la loi et même un médecin qui désire avoir accès aux antécédents dʼun patient doit obtenir une autorisation écrite avant dʼavoir des renseignements.
Dans le nouveau système, nʼimporte quel fournisseur de services pourra, avec nʼimporte quel ordinateur, faire sortir et accéder à lʼensemble des antécédents médicaux dʼune personne et le nouveau système pourrait permettre le trafic dʼinformations,
comme on peut le voir régulièrement avec les dossiers de la Société de lʼAssurance Automobile du Québec. Même chose avec les dossiers des gens aux prises avec des procédures judiciaires. Nʼimporte quel avocat pourrait obtenir, grâce à ses contacts, des renseignements médicaux sur les gens alors que ces renseignements ne sont accessibles actuellement quʼavec la permission écrite dʼun juge, ce qui nʼest pas facile à obtenir.
Le nouveau système de fichier central pour la santé des Québécois pourrait sʼavérer être un désastre pour les personnes de moins de 65 ans alors que pour les personnes âgées, on pourrait mieux contrôler les erreurs médicales en évitant les prescriptions multiples. Sans système de sécurité par code dʼaccès auquel les professionnels nʼauraient accès quʼen présence des patients, le système risque dʼêtre un échec et causer bien plus de peur que de bien, cʼest à lʼÉtat de nous convaincre que le fichier sera sécuritaire!

Roger-Luc Chayer au 1570 AM

Thursday, February 4th, 2010

Syntonisez la radio AM et participez à l’émission de samedi le 13… Avec GGTV!

Suite au lancement de la nouvelle émission de Christian Dominique sur les ondes de Radio Boomers 1570 AM à Montréal, Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Magazine et responsable de Gay Globe TV co-animera l’émission du 13 février 2010 de 23h à 1h du matin qui portera sur le SIDA et l’expérience gaie en milieu échangiste.

L’Émission sera aussi filmée et diffusée sur GGTV la semaine suivante…

Roger-Luc Chayer est mieux connu pour ses nombreuses chroniques sur les ondes de TQS à l’émission “Le Midi avec André Arthur” (voir ses émissions) et pour ses actualités à Gay Globe TV. Il participera à l’émission avec son expertise dans le domaine du SIDA et une ligne ouverte sera offerte pendant l’émission, lui permettant de répondre aux questions des auditeurs.

Chrisitan Dominique est animateur de l’émission et est mieux connu comme administrateur du Sauna et Club échangiste Le 3333 à Montréal.

Syntonisez le 1570 AM samedi le 13 février prochain dès 23h et participez à l’émission… ÉCOUTEZ AUSSI L’ÉMISSION SUR INTERNET EN DIRECT!

Le sauna pour la santé

Saturday, January 23rd, 2010

Depuis des siècles, les avantages de la thérapie par le sauna et la chaleur ne sont plus à répéter. Au sein de la communauté gaie québécoise toutefois, ces avantages sont bien exploités et une grande variété de saunas sont disponibles pour tous les goûts.

Rien qu’au Québec, les hommes gais peuvent compter sur plus de 20 établissements de type sauna répartis entre Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau de par sa proximité à Ottawa.

La communauté bi et hétéro, elle, peut compter sur des clubs échangistes à Montréal et Québec, le 3333 Bélanger étant le plus grand au pays.

Si la popularité des saunas ne se dément plus aujourd’hui c’est que l’apport à la santé de ce type d’entraînement physique est mieux connu et facile à ressentir. Toute visite dans un sauna devrait, pour ceux qui veulent en tirer le maximum de bénéfices, suivre un certain protocole et ne pas en abuser.

Par exemple, le bain tourbillon devrait être la première étape puisqu’il procure une vasodilatation importante des vaisseaux sanguins permettant la relaxation en quelques secondes et permet aux muscles de se relâcher. Le bain tourbillon est aussi efficace sur le système cardio-vasculaire en provoquant, à des températures chaudes, l’élévation des battements cardiaques, un peu comme un coureur ou un cycliste en entraînement.

Ensuite, il est recommandé de poursuivre l’expérience sauna par un séjour soit au sauna sec ou vapeur. La différence est importante entre les deux formules. Les saunas sec ou vapeur sont conçus pour provoquer l’expulsion des toxines du corps via la sueur.

Le sauna sec parvient très bien à provoquer cette expulsion mais l’avantage du vapeur est de permettre en même temps de traiter les voies respiratoires en introduisant de la vapeur chaude dans les sinus, le nez, la gorge et les poumons. C’est connu, la vapeur face à la grippe ou au rhume est un excellent moyen de nettoyer les voies respiratoires et peut couper court à une infection sinusale.

Enfin, la plupart des saunas québécois offrent des services de massages et des chambres ou cabines pour relaxer entre les périodes de chaleur.

Comme toute bonne chose, il ne faut pas abuser des séjours à la chaleur qui, bien que positive sur de courtes périodes de 20 minutes, peut faire chuter la pression sanguine et causer des faiblesses si on s’y prélasse trop longtemps sans boire adéquatement. Les saunas sont excellents pour la santé cardiaque, musculaire et mentale, ils sont peu coûteux, profitons-en  au max!

Un traitement anti-herpès ne réduit pas le VIH
Par : AFP

L’acyclovir, l’antiviral le plus prescrit pour traiter et prévenir les récidives de l’herpès génital, ne réduit pas le risque de transmission du VIH responsable du Sida, selon une vaste étude clinique internationale publiée mercredi.

Cinq études préliminaires avaient montré qu’il était possible de réduire la teneur de VIH dans le sang, ainsi que dans les conduits génitaux, avec de l’acyclovir. Ce médicament est un antivirus efficace contre le virus HSV-2 de l’herpès. Cet essai clinique a été financé par la Fondation de Bill et de Melinda Gates.

Le Haut Conseil de la Santé Publique refuse la demande de Jean-Luc Romero

Sunday, January 17th, 2010

Communiqué: Selon l’ELCS

Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se dit surpris et particulièrement déçu par l’avis du Haut Conseil de la santé publique en date du 27 novembre 2009 sur la révision de la liste des maladies contagieuses portant interdiction de certaines opérations funéraires. Le président d’ELCS regrette que le Conseil n’ait souhaité auditionné ni Elus Locaux Contre le Sida, ni le Conseil national du sida. A noter que le CNS, saisi par ELCS, avait rendu le 12 mars 2009 un avis très clair  réclamant la levée de l’interdiction.

Ce rapport propose une présentation du corps des patients décédés séropositifs, tout en maintenant l’interdiction des soins du corps. Affirmant que « le risque ne peut pas être considéré comme nul », le HCSP justifie sa position en évoquant les cas de deux thanatopracteurs infectés par le VIH et des cas de transmission d’hépatites.

Jean-Luc Romero tient à souligner que ce rapport se base sur des cas documentés de contamination qui proviennent d’enquêtes effectuées il y a plus de 15 ans aux Etats-Unis ! Leur valeur probante doit évidemment être relativisée. Plus globalement, via ce rapport, le HCSP donne l’impression de valider le fait que le sida reste une maladie honteuse, une maladie qui doit être cachée. C’est un très mauvais signal envoyé aux personnes malades  - même décédées, elles sont discriminées ! -, ainsi qu’aux familles des personnes décédées. Il faut imaginer la douleur des proches qui ne peuvent rendre un dernier hommage au défunt !

Le président d’ELCS affirme que les précautions universelles à prendre par les professionnels dans la manipulation des corps sont suffisantes – c’est la position de nombreux pays comme les Etats-Unis qui autorisent les soins de conservation pour les personnes décédées séropositives.

Refuser un dernier hommage aux personnes décédées séropositives est humainement intolérable. Les personnes séropositives méritent le respect.

Discrimination et négligence en santé

Thursday, January 14th, 2010

Une nouvelle étude menée par des cher-
cheurs de lʼUniversité McGill (Canada)
démontre que les seniors homosexuels sont
victimes de discrimination de la part des
organismes de soins de santé et de services
sociaux mandatés pour leur offrir le soutien
dont ils ont besoin.
Échelonnée sur quatre ans, cette nouvelle étude a démontré que les
fournisseurs de soins de santé communautaire entretiennent une atti-
tude discriminatoire à lʼégard des gais et lesbiennes du troisième âge,
ce qui a des répercussions négatives sur le bien-être de ces derniers.
« Nous ne pouvons minimiser le fait que les gais et lesbiennes âgés,
ayant grandi avant la création de mouvements de libération des homo-
sexuels, doivent affronter de sérieux obstacles lorsquʼils ont recours
aux soins de santé. En outre, les aidants naturels qui les soutiennent,
soit leurs conjoints, enfants et amis, sont à leur tour souvent victimes
de marginalisation et de discrimination de la part des professionnels de
la santé et des autres personnes âgées », a indiqué Shari Brotman, co-
auteur et professeur à lʼÉcole de service social de lʼUniversité McGill.
Selon cette récente enquête, encore aujourdʼhui, certains individus
craignent de révéler leur orientation sexuelle à leurs médecins ou au
personnel soignant. Comme lʼindique Shari Brotman « plusieurs ré-
pondants se rappellent avoir subi des traitements médicaux pour les «
guérir » de leur homosexualité ». Et dʼajouter que dans « leur jeunesse,
leur rapport au système de santé était teinté de discrimination et dʼhos-
tilité extrêmes. Maintenant quʼils sont vieux, ils requièrent des soins,
ils perdent de leur autonomie (…) et ils ont très peur dʼavoir affaire au
même système qui les a traités si mal autrefois ».
« Il fallait que personne ne lʼapprenne » témoigne un septuagénaire
qui a vécu toute son existence en cachant son homosexualité. « On se
faisait traiter de tapette. Il me fallait mʼadapter, adopter les comporte-
ments de personnes plus masculines » précise-t-il encore.
Aujourdʼhui les choses ont changé, toutefois, de nombreux cas de dis-
crimination subsistent encore. Une aide-soignante à domicile sʼest pré-
senté un jour chez une femme âgée homosexuelle, une Bible à la main
pour « la sauver ». Autre exemple : une aînée sʼest vue rétorquer quʼelle
nʼavait pas besoin de passer un test pour détecter un éventuel cancer du
col de lʼutérus, puisquʼelle était lesbienne… On comprendra que les
temps changent mais quʼil reste encore pas mal de chemin à parcourir…
Menée en collaboration avec des partenaires de recherche à Vancouver,
Montréal et Halifax et financée à lʼaide de subventions du Conseil de
recherches en sciences humaines et des Instituts de recherche en santé
du Canada, lʼétude est composée de 90 entrevues menées auprès de
personnes âgées, de soignants et de fournisseurs de soins de santé et de
services sociaux.
Est-ce quʼon discrimine au service correc-
tionnel du Canada?
Un abonné du Point nous contactait récemment pour dénoncer les dis-
criminations vécues à la prison Archambault dans le cas des détenus
homosexuels. Les détenus, selon certaines directives fédérales, ont le
droit de recevoir des publications érotiques sous certaines conditions.
Or, dès quʼil sʼagit de publications homosexuelles, on ne jugerait pas le
contenu avec la même ouverture dʼesprit, nous raconte notre contact:
«Quand cʼest des femmes, tout est facile mais dès que ce sont de jeunes
beaux mecs, on affirme que cʼest du matériel pédophile et on nous in-
terdit de recevoir nos magazines».
Interrogé sur cette question, un responsable de la prison, M. Gilbert
Robitaille, a assuré Le Point quʼil allait revoir la décision quant aux
revues érotiques gaies et quʼun système plus stable dʼévaluation serait
en place dʼici juillet. En attendant, M. Robitaille nous a annoncé que la
revue All Boy avait été acceptée et que le Zip serait évalué en fonction
de son contenu. Les revues Le Point, RG et Fugues étant déjà sur la
liste des publications autorisées puisque non érotiques.

La prière serait risquée pour la santé!

Thursday, January 14th, 2010

The American Heart Journal, la bible mensuelle de la cardiologie,
publie dans sa livraison dʼavril une étude qui évalue le rapport béné-
fice-risque de la pratique de la prière. Ce travail est signé de seize pra-
ticiens dirigés par les docteurs Herbert Benson et Patricia L. Hibberd.
Sʼil sʼagit bien ici de prière – cet acte de religion par lequel on sʼadresse
à Dieu pour lʼimplorer ou pour lʼadorer -, il faut préciser quʼil sʼagit
de prières collectives effectuées pour le bénéfice potentiel de tierces
personnes.
Les auteurs de la publication de lʼAmerican Heart Journal précisent,
en introduction de leur article, quʼil sʼagit là de pratiques très répan-
dues dans certaines congrégations religieuses, mais que ces pratiques
nʼont pas, jusquʼici, fait la preuve scientifique de leur efficacité. Le
temps était donc venu de faire la lumière en usant des outils métho-
dologiques habituellement utilisés en médecine pour établir un lien
de causalité et faire la part du hasard. Ce travail a été conduit auprès
de 1 802 personnes ayant subi, entre janvier 1998 et novembre 2000,
dans six établissements hospitaliers américains, un ou plusieurs pon-
tages aorto-coronariens – intervention chirurgicale très répandue qui
consiste à modifier le circuit de la vascularisation du muscle cardia-
que chez des personnes exposées au risque dʼinfarctus du myocard
Trois congrégations religieuses, deux catholiques et une protestante,
ont été chargées de prier pour «la réussite de lʼopération chirurgicale et
une guérison rapide sans complications» des malades dont elles rece-
vaient le prénom et lʼinitiale du nom de famille.
Les auteurs de ce travail en tirent deux conclusions. Non seulement
cette forme de prière nʼa pas, ici et dans cette indication, démontré la
preuve de son efficacité, mais il est désormais établi quʼelle peut avoir
des effets nocifs. Du moins quand les malades savent que des inconnus
sʼadressent à Dieu pour implorer quʼIl oeuvre à prévenir les complica-
tions dʼun pontage aorto-coronarien.
Comment comprendre ? Les auteurs expliquent ce résultat, non sans un
certain bon sens, par le stress subi par des patients inquiets de se savoir
à ce point malades «que lʼon avait dû avoir recours, les concernant, à
un groupe de prière». The New York Times précise que cette étude, qui
nʼétait en aucune manière destinée à «déterminer si Dieu existe ou sʼIl
exauce ou non les prières», a coûté 2,4 millions de dollars. Une somme
pour lʼessentiel fournie par la Fondation religieuse John-Templeton…

Québec Le système de santé se meurt dʼhypocrisie

Friday, December 25th, 2009

Le système de santé québécois, naguère un exemple dʼintégra-
tion et de gratuité dans le monde, nʼest plus que lʼombre de lui-même
et au rythme actuel, ne devrait plus supporter la demande dʼici un
maximum de cinq ans.
Plusieurs signaux nous indiquent que nos conclusions sont inévitables.
le système de santé gratuit du Québec avait pour objectif de permettre à
une population très taxée de conserver la santé, de prévenir les maladies
graves et de traiter adéquatement les personnes qui nécessitaient des soins
puisque ces personnes étaient aussi des contribuables. Or, avec lʼadmi-
nistration successive de gouvernements plus ou moins compétents, le
système sʼest retrouvé à être le pire en Amérique et bientôt, seuls les pays
sans système seront pires.
Le Gouvernement du parti québécois, en forçant les vieux médecins à
prendre leur retraite dans le but dʼéconomiser financièrement pendant une
courte période, en plus de démontrer un mépris pour lʼacte scientifique
médical, en le voyant comme une source de revenus, a fait disparaître de
nombreux scientifiques de la carte. Les vieux médecins qui avaient 30 ou
40 ans dʼexpérience et qui pouvaient facilement diagnostiquer un trouble
médical nʼétant plus là, les jeunes, qui ne savaient pas grand chose, se
sont retrouvés avec la pire pénurie à gérer en temps de vieillissement,
alors quʼils maîtrisaient à peine le métier.
Résultat: de nombreux patients qui décèdent à lʼhôpital ou des personnes
nécessitant des soins de longue durée qui se retrouvent seules chez elles
sans soins et complètement abandonnées.
Et pourtant, le Québec continue à garantir hypocritement lʼaccès à des
soins de santé alors que dans les faits, personne au Québec nʼest en me-
sure dʼobtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste puisque ces
derniers ne prennent plus aucun patient. Il est encore plus difficile de se
présenter à une clinique sans rendez-vous, la nouvelle mode étant que ces
cliniques ne prennent plus de nouveaux patients.
Marc, travailleur autonome dans la quarantaine a vécu dernièrement lʼex-
périence: «Après quelques années sans voir mon médecin traitant, je me
suis retrouvé avec une rechute de mes problèmes de santé quʼil savait
et je me suis simplement rendu à sa clinique pour le rencontrer, lui
parler de ma rechute et lui demander de renouveler mes prescriptions. À
ma grande surprise, la secrétaire ne trouvait pas mon dossier qui com-
portait pourtant de nombreux tests, des résultats importants et surtout,
les prescriptions antérieures. Elle mʼexpliqua alors que si on ne va pas
voir son médecin au moins une fois par année, les dossiers médicaux sont
maintenant détruits, avec tout leur contenu et on redevient un nouveau
patient. Jʼai eu beau lui expliquer que ce médecin mʼavait traité pendant
plus de 15 ans et quʼil savait tout de mon cas, inutile, non seulement elle
ne voulait pas me donner de rendez-vous parce que la clinique ne donne
plus de rendez-vous, elle ne voulait pas me faire examiner parce que
jʼétais considéré comme un nouveau client et que le médecin ne prenait
plus de nouveaux patients,  jʼétais révolté de voir que lʼon pouvait ainsi
détruire le passé médical dʼune personne simplement parce quʼelle ne
sʼétait pas présentée au moins une fois lʼan pour activer son dossier».
Le cas de Marc nʼest pas unique, il serait devenu la norme dʼaprès un
médecin interrogé par le Point mais qui a voulu garder lʼanonymat par
peur de représailles au niveau professionnel. «Nous ne pouvons absolu-
ment pas pratiquer notre métier à cause des limites imposées par lʼétat
sur nos actes. Nous connaissions depuis très longtemps lʼexistence de la
C.Difficile, cette bactérie qui tue dans les hôpitaux, moi-même je savais
quʼil existait une épidémie de C.Difficlle mortelle depuis au moins deux
ans avant que ça nʼéclate au grand jour, mais que voulez vous faire quand
personne nʼécoute plus les médecins?», déclare le jeune spécialiste.
Dans deux cliniques médicales de lʼest de Montréal, les médecins spé-
cialistes ne donnent tout simplement plus leurs horaires aux secrétaires
et évitent ainsi de devoir donner des rendez-vous. Vous voulez un ren-
dez-vous avec votre médecin spécialiste en Gastro-entérologie et vous
contactez la clinique pour une date, voilà ce quʼon répondait à Laurence
«votre médecin nʼa pas donné son horaire pour décembre donc on ne peut
pas vous donner de rendez-vous. Téléphonez en janvier et essayez-vous…
Oui mais je saigne du ventre et il mʼa demandé la dernière fois de le
contacter de toute urgence si ce symptôme arrivait, Présentez-vous à lʼur-
gence madame, ils feront ce quʼils pourront dans les circonstances»…
Si on ne sait pas, on réfère…
«Docteur, jʼai mal au dos, Allez je vous réfère à un orthopédiste. Docteur
jʼai mal au ventre, Allez je vous réfère à un gastro.» Et récemment, dans
une clinique de la rue Masson, alors quʼun patient avait enfin réussi à ob-
tenir un rendez-vous avec un otho-rinho, quelle ne fut pas sa surprise que
dʼêtre référé par ce spécialiste à un autre spécialiste du même domaine:
«il pourra vous faire de meilleurs tests», avait alors déclaré ce médecin à
Murielle, refusant du coup de lʼexaminer pour une simple otite.
Les exemples sont nombreux et le Québec nʼarrive tout simplement plus
à concilier la volonté collective de recevoir des soins de santé de qualité
et simplement dʼy avoir accès. Toute personne a qui lʼon refuse des servi-
ces médicaux couverts, ou à qui lʼon refuse un rendez-vous ou qui nʼar-
rive pas à voir un médecin parce que ce dernier ne prend pas de nouveaux
patients peut contacter en urgence le Ministère de la santé du Québec qui
a lʼobligation dʼouvrir une enquête et de vous offrir une alternative. Les
personnes lésées peuvent aussi porter plainte contre le ministère, au pro-
tecteur du citoyen du Québec, en attendant que lʼétat se réveille et nʼauto-
rise une médecine privée qui viendrait pallier à une partie de ces manques.

Santé Le Parkinson vaincu?

Saturday, December 5th, 2009

Les résultats obtenus chez le primate sont spectaculaires et durables, selon des travaux français.     C’est peut-être une nouvelle alternative thérapeutique pour les patients atteints de maladie de Parkinson. Testée chez des primates, une trithérapie génique a permis à des animaux parkinsoniens de récupérer 80 % de leur motricité. Surtout, le bénéfice s’est maintenu pendant des mois sans apparition d’effets secondaires.

La maladie de Parkinson est due à une dégénérescence du Locus niger, la zone cérébrale où des neurones fabriquent la dopamine. La carence en ce neurotransmetteur entraîne des symptômes très handicapants : tremblement de repos, raideur, difficultés à initier des mouvements… Le traitement de référence, la L Dopa, est utilisé depuis cinquante ans. Ce précurseur de la dopamine permet de stimuler la production du neurotransmetteur.

“Des essais cliniques sont en cours chez six patients”

Mais après une période de «lune de miel», la L Dopa présente l’inconvénient majeur d’induire des mouvements anormaux (dyskinésies) tout aussi gênants que les symptômes de la maladie. L’étude a été menée chez 18 macaques, rendus parkinsoniens par l’injection d’une toxine. «Après un délai de quatre à six semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80 % de leur motricité, mesurée objectivement, raconte le Dr Jarraya. Ce résultat est resté stable pendant les 12 mois de l’expérience.» Il s’est même maintenu pendant 44 mois chez le macaque qui avait été gardé en vie plus longtemps. De plus, contrairement à la L Dopa, la thérapie génique n’a pas entraîné de mouvements anormaux, ni d’ailleurs d’autres effets secondaires. Les chercheurs ont pu vérifier que l’amélioration des signes cliniques correspondait à une augmentation du niveau de dopamine dans la zone d’injection des gènes thérapeutiques. Ils ont aussi pu établir que cette stratégie pouvait être efficace chez des animaux déjà traités par L Dopa, ce qui laisse espérer une diminution des doses du médicament.

Reste à savoir si ces résultats enthousiasmants seront reproductibles chez l’homme. Des essais cliniques ont commencé à l’hôpital Henri-Mondor chez six malades avec un Parkinson évolué. «Avec plus d’un an de recul, il n’y a pas eu de problème de tolérance. Tous les malades, à des degrés variables, ont eu un effet bénéfique, mais nous cherchons encore la dose optimale», précise le Pr Stéphane Palfi. Selon ce neurochirurgien, l’injection des gènes thérapeutiques dans le striatum, qui se fait sous anesthésie générale, est plus facile techniquement que l’implantation d’électrodes de stimulation dans les noyaux sous-thalamiques. Elle présenterait aussi l’avantage d’être plus spécifique, ce qui pourrait peut-être prévenir certains troubles du comportement décrits après stimulation cérébrale profonde.

Des essais cliniques de phase 2 (portant sur douze malades) puis à plus large échelle sont prévus dans les années à venir.

Santé poz Le SIDA à la rescousse

Saturday, December 5th, 2009

Le sida, transformé et inactivé, a été utilisé comme «cheval de Troie». Grâce à la thérapie génique, les médecins ont réussi à freiner l’évolution, en général inéluctable, de l’adrénoleucodystrophie.

Le professeur Patrick Aubourg, directeur d’une unité de recherche à l’Inserm et médecin à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, dans le service du Pr Pierre Bougnères, a voué une grande partie de sa vie à une maladie génétique rare, l’adrénoleucodystrophie. Il peut aujourd’hui avoir toutes les raisons d’être heureux. Et, avec lui, les familles concernées par cette affection grave du cerveau qui peut transformer rapidement de jeunes enfants, apparemment en bonne santé, en grabataires.

Il vient en effet, avec le Dr Nathalie Cartier-Lacave qui travaille avec lui à l’unité 745 de l’Inserm et bien d’autres collaborateurs, d’obtenir des résultats très encourageants pour trois enfants malades soignés avec succès par une thérapie génique leur transférant le gène normal qui leur manquait.

“Le pire fléau des gais peut aussi être la seule source de survie pour certains enfants”

Aujourd’hui, la prestigieuse revue américaine Science publie le détail précis des résultats obtenus pour les deux premiers patients ainsi traités. Ses travaux ouvrent la voie de la guérison pour tous les enfants affectés par ce mal terrible, pour peu qu’ils soient pris en charge précocement. Au-delà, d’autres pathologies pourraient bénéficier de cette thérapie originale utilisant comme support rien moins que le virus du sida totalement désactivé. Bien sûr, pour conjurer le sort, Patrick Aubourg estime qu’il faudra encore plus de recul, suivre encore très longtemps ces enfants pour s’assurer qu’ils n’auront pas de complications à long terme. Mais c’est déjà un début de victoire contre l’adversité qu’il vient de remporter avec son équipe et ceux qui lui ont fait confiance.

Pendant des années, les médecins vont chercher, tester, tâtonner, se tromper parfois, avant de trouver le moyen sûr et efficace de faire pénétrer au cœur de certaines cellules du malade, le gène normal qui bloquera les lésions cérébrales. C’est le virus du sida transformé et inactivé qui jouera ce rôle de «cheval de Troie» ! À la fin des années 1990, des chercheurs du Salk Lake Institute aux États-Unis et des scientifiques français élaborent, de manière expérimentale, un vecteur à partir du VIH expurgé de ses gènes de virulence, capable d’intégrer le gène normal et de le transférer dans le noyau des cellules du malade.

Au total, trois jeunes malades, tous d’origine espagnole, ont reçu le gène salvateur. Le premier a été traité le 11 septembre 2006, le second il y deux ans et demi et le troisième un an plus tard. «Toute la difficulté est de prendre en charge les enfants assez tôt, avant qu’ils ne souffrent de troubles graves, car les lésions, une fois installées, sont irréversibles, explique le Pr Aubourg. Il faut savoir aussi que, comme avec les greffes de moelle osseuse, l’effet thérapeutique n’apparaît qu’environ 14 mois plus tard et que pendant ce temps, les effets pervers de la maladie progressent.» Aujourd’hui, les deux premiers malades traités vont bien, leur état de santé et notamment leurs compétences cérébrales, qui se dégradaient progressivement, se sont stabilisées.

santé générale

Saturday, November 14th, 2009

Pour avoir les idées claires, il faut
boire un petit coup selon une étude
SYDNEY (AFP) – Les personnes qui boivent de lʼalcool modérément ont
une plus grande vivacité dʼesprit que celles qui ne boivent pas du tout
ou qui boivent trop, selon une enquête universitaire australienne publiée
mercredi.
Lʼaisance orale, la mémoire, la compréhension des choses sont meilleu-
res et plus rapides chez les gens qui boivent avec modération quʼau sein
des personnes totalement sobres et de celles qui abusent de lʼalcool,
selon cette étude qui a porté sur 7.000 Australiens de différents groupes
dʼâge.
Les hommes qui consomment entre 14 et 28 verres de boissons alcoo-
lisées par semaine et les femmes qui en absorbent entre 7 et 14 ont été
considérés comme des consommateurs modérés.
Cette étude, réalisée par des chercheurs de lʼUniversité nationale austra-
lienne, a mis en évidence des résultats similaires, quel que soit le groupe
dʼâge des personnes interrogées.
Il a également été découvert que les gens qui boivent modérément sont
en meilleure santé, a indiqué le Dr Bryan Rodgers.
«Nous avons découvert que les gens qui ne boivent pas avaient plus
tendance à avoir une santé mentale et physique plus mauvaise, un niveau
dʼéducation et un cadre de vie inférieurs», ont indiqué les chercheurs, sou-
lignant que ces résultats devaient faire lʼobjet de travaux plus approfondis.
Un livre explique «pourquoi les
hommes ont des mamelons»
NEW YORK (Reuters) – Pourquoi les dents claquent-elles quand on a froid ?
Attrape-t-on vraiment une maladie sur un siège de WC ? Le médecin new-yorkais
Billy Goldberg, importuné des années par des questions bizarres, répond à ce type
dʼinterrogations dans son livre «Pourquoi les hommes ont-ils des mamelons ?»,
qui sort mardi aux Etats-Unis. «Cʼest étonnant comme on est souvent abordé «,
confie Goldberg, 39 ans. «Il y a les questions dʼordre médical de la famille et des
amis, mais aussi les questions scandaleuses de quelquʼun de soûl qui veut par
exemple baisser son pantalon pour vous montrer une rougeur.»
Le livre, qui a pour sous-titre «Des centaines de questions que vous ne pose-
riez à votre médecin quʼaprès votre troisième verre de Martini», est publié par
Three Rivers Press et écrit en collaboration avec lʼhumoriste Mark Leyner.
«Les gens en savent si peu sur leur corps en comparaison de leurs connais-
sances sur leur ordinateur portable ou leur voiture!», note Leyner, 49 ans.

Au fil de leurs recherches, Goldberg et Leyner ont découvert des rapports
faisant état de la présence de gonocoques (microbe de la blennorragie), dʼas-
carides et dʼautres parasites sur des sièges de toilettes, mais il est rare quʼune
maladie en soit contractée. Les auteurs ont constaté quʼun dessus de bureau
pouvait être plus préjudiciable à la santé quʼun siège de WC. Charles Gerba,
microbiologiste à lʼUniversité dʼArizona, estime quʼun bureau standard abrite
400 fois plus de bactéries transmettant des maladies quʼun siège de toilettes.
QUESTIONS BRULANTES
Le livre répond avec humour à des questions brûlantes comme «Quʼest-ce qui
cause la mauvaise haleine du matin ?» ou «Pourquoi les haricots donnent-ils des
gaz ?»
Goldberg explique que la mauvaise haleine matinale provient dʼune bactérie anaé-
robie, la xérostomie (bouche sèche) ou de composés de soufre volatile, déchets de
la bactérie. Parmi les autres facteurs pouvant rendre lʼhaleine désagréable figurent
des médicaments, lʼalcool, le sucre, le tabac, la caféine et les produits laitiers. Les
haricots contiennent, eux, un fort pourcentage de sucres que notre corps nʼest pas
capable dʼassimiler, indique Goldberg. Quand les sucres atteignent les intestins,
la bactérie commence son travail et se met à produire une grande quantité de gaz.
Si vous êtes mordu par un serpent venimeux, aspirer le venin en suçant la plaie,
comme dans les films, est non seulement inefficace mais susceptible de provoquer
une infection. Lʼendroit de la morsure doit plutôt être lavé au savon et à lʼeau et
immobilisé. La zone mordue doit aussi, dans la mesure du possible, être mainte-
nue plus bas que le coeur et… une assistance médicale est souhaitable dans les
meilleurs délais.
Mais pourquoi les hommes ont-ils des mamelons ? Seules les femmes ont
des glandes mammaires, mais nos vies commencent de façon analogue dans
lʼembryon, rappellent les deux auteurs. Lʼembryon se conforme à un modèle
féminin pendant six semaines environ, jusquʼà ce quʼintervienne le chromo-
some du sexe masculin. Les hommes ont alors déjà développé des mamelons.

Nouveau budget fédéral
dès octobre ?
Le gouvernement libéral de Paul Martin plancherait déjà sur son
prochain budget. Le ministre des Finances, Ralph Goodale, le pré-
senterait en octobre. Le Sénat a pourtant adopté le plus récent budget
fédéral il y a à peine deux semaines.
Le Toronto Star affirme ce matin (mardi) quʼune petite équipe dirigée
par M. Goodale prépare depuis le début de lʼété une série de mesu-
res se voulant populaires en vue du scrutin qui doit se tenir lʼhiver
prochain.
Le budget fédéral nʼest normalement pas présenté avant février. Une
mise à jour budgétaire est souvent présentée pendant lʼautomne, mais
ce que fomente Ralph Goodale irait plus loin quʼune simple mise à
jour.
Le premier ministre Paul Martin a promis de déclencher des
élections dans les 30 jours suivant le dépôt, avant la fin de
lʼannée, du rapport final du commissaire John Gomery sur le
programme des commandites. Ce serait lʼimminence de ce scru-
tin qui inciterait le gouvernement à adopter une telle stratégie.
HOMME
Être humain
mâle adulte,
distingué par
des caractères
individuels.
En quête de
lʼérection perpétuelle
Un phallus en pierre taillée, dʼune
longueur de vingt centimètres et vieux
de 28 000 ans, a été découvert dans
une caverne du Bade-Wurtenberg
(Allemagne).
Il est actuellement exhibé au musée de
la Préhistoire de la ville de Blaubeu-
ren, dans le cadre dʼune exposition
intitulée « Lʼart à lʼère glaciaire, un art
au masculin ». Voilà qui laisse rêveur.
On imagine un type couvert de peaux
de bêtes en train de polir la chose pen-
dant les longues nuits dʼhiver, tandis
quʼau dehors souffle un vent mauvais
et rugissent de sales bêtes.
Quelle signification pouvait alors
avoir, pour lui et ses congénères, cette
sculpture dont la forme aujourdʼhui,
à lʼère de la reproduction mécani-
que, trône dans le premier sex-shop
venu ?  Sʼagissait-il donc dʼun culte,
comme plus tard en maintes reli-
gions ignorant encore les délices du
monothéisme, celui-là exclusivement
tourné vers lʼesprit et sʼemployant
à en bannir la seule idée de sexe.
Internet Explorer 7 et le
respect des standards
Pour ceux qui se demandent si Internet Explorer 7 respectera les standards du
W3C (World Wide Web Consortium) au niveau de Firefox, Opera ou Safari, il
ne faudra pas sʼattendre à des miracles, mais tout de même à quelques bonnes
surprises. Dans son blog, lʼéquipe de développement exprime ses objectifs par la
voix de Chris Wilson.
Ce dernier y explique notamment que la priorité des développeurs est la sécurité et
ce, avant tout le reste. La technologie anti-phishing et les droits limités seront les
bases de cette sécurité, qui ne consiste pas simplement à boucher les trous selon
lui. Lʼéquipe a commencé par dresser une liste complète des bugs connus dʼIn-
ternet Explorer, en particulier ceux réellement ennuyeux pour les développeurs
web. Les problèmes mis en avant par PositionIsEverything et Quirksmode étaient
caractéristiques de la mauvaise gestion des CSS par IE6.
Wilson explique également que lʼordre des améliorations est basé sur le retour des
développeurs. Les fonctions sont donc ajoutées suivant leur nombre de demandes.
La Beta 1 lançait les grandes lignes de la nouvelle plate-forme, la Beta 2 sera
quant à elle plus significative dans ses fonctions, son respect de certaines normes
et les corrections de bugs quʼelle apportera.
De son côté, Hakon Lie, directeur technique dʼOpera Software, nʼa pas ex-
primé les mêmes notes optimistes. Selon lui, nous ne verrons pas de nouvelle
version dʼInternet Explorer avant des années, et il sʼagit dʼune belle occasion
de montrer que Microsoft se préoccupe vraiment des standards. Il faudra atten-
dre lʼautomne pour constater les avancées avec la sortie de la Beta 2 dʼIE7.

Syndrôme de Guillain-Barré selon le Dr. Barrette

Tuesday, October 27th, 2009

Le Président d’une association de médecins du Québec déclarait le 27 octobre dernier sur les ondes de TVA à l’émission de Denis Lévesque que le Guillain-Barré était acceptable à comparer aux risques de la grippe.

Voici exactement ce qu’est le Guillain-Barré, est-ce que le Dr. Barrette est de bonne foi?

Syndrome de Guillain-Barré

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Le syndrome de Guillain-Barré ou syndrome de Guillain-Barré-Strohl est une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique. C’est une maladie acquise. On l’appelle également polynévropathie aiguë inflammatoire démyélinisante, polyradiculonévrite aiguë idiopathique, polynévrite aiguë idiopathique ou paralysie ascendante de Landry.

Sommaire

[masquer]

Généralités [modifier]

Le trouble, communément appelé syndrome de Guillain-Barré est une maladie rare qui affecte les nerfs périphériques de l’organisme. Il se caractérise principalement par une faiblesse, voire une paralysie et s’accompagne souvent de sensations anormales. Le syndrome se manifeste de manière sporadique. Il est imprévisible et peut survenir à tout âge, indépendamment du sexe. Sa gravité peut varier considérablement d’un cas moyen pouvant même ne pas être porté à la connaissance d’un médecin, à celui d’une maladie dévastatrice liée à une paralysie presque totale plaçant le patient entre la vie et la mort. On pense aujourd’hui que c’est de cette maladie que souffrait le président américain Franklin D. Roosevelt, paralysé des jambes à partir des années 20, et non de la polio, comme avancé à l’époque.

Historique [modifier]

En 1859, un médecin français, Jean Landry, décrivit en détails un trouble nerveux paralysant les jambes, les bras, le cou et les muscles respiratoires. Plusieurs rapports d’un trouble similaire arrivèrent d’autres pays. La preuve de Quinke en 1891, après un prélèvement du liquide céphalo-rachidien au moyen d’une aiguille placée dans le bas du dos, a ouvert la voie à trois médecins parisiens, Georges Guillain, Jean Alexandre Barré et André Strohl qui montrèrent en 1916, l’anomalie caractéristique d’une augmentation des protéines du liquide céphalo-rachidien avec numération normale des cellules chez deux soldats avec paralysie généralisée transitoire. Depuis lors, plusieurs chercheurs ont rassemblé des informations supplémentaires à ce sujet. Afin de faciliter la communication entre médecins et patients, on utilise simplement le terme « Syndrome de Guillain-Barré ».

Épidémiologie [modifier]

Elle est de 0,4 à 4 pour 100 000 habitants par an[1]. Elle est légèrement plus fréquente chez l’homme et les formes familiales sont exceptionnelles[2]. La récidive est également rarissime.

Cause [modifier]

L’origine du syndrome de Guillain-Barré n’est pas connue. Un certain nombre de manifestations semblent déclencher la maladie. La moitié des cas survient quelques jours, voire quelques semaines après une infection virale[3]. Ces infections peuvent se manifester de diverses manières, d’un refroidissement banal, à des maux de gorge en passant par des douleurs gastriques et intestinales, accompagnées de diarrhées. Certains cas ont été associés à des agents infectieux spécifiques : des infections à Campylobacter jejuni précèdent souvent le syndrome de Guillain-Barré et sont associées avec une dégénérescence des axones avec récupération lente, et un sévère handicap résiduel [4]. Il semble exister une parenté entre certains antigènes du Campylobacter Jejuni et certains gangliosides, molécules présentes dans le système nerveux, ce qui pourrait expliquer l’auto-immunité[5].

Certains cas sont apparus simultanément à une maladie rare des globules rouges, la porphyrie. D’autres sont survenus après des événements apparemment non rapportés tels qu’une chirurgie, une piqûre d’insectes ou diverses injections. Des cas ont été décrits durant l’hiver 1976-77 chez des personnes qui avaient été vaccinées contre la grippe porcine, la vaccination commune anti-grippale elle-même étant responsable d’exceptionnels cas [6].

Le syndrome de Guillain-Barré peut également survenir durant la grossesse. Heureusement, des épisodes répétés ne se représentent habituellement pas lors des grossesses ultérieures.

Quelques éruptions ou cas groupés de ce syndrome ont été rapportés : épidémies estivales chez des enfants du Nord de la Chine, une en Jordanie en 1978 suite à une exposition à de l’eau polluée, une en Finlande à la suite d’une campagne nationale de vaccination orale contre le virus de la poliomyélite. La preuve d’un facteur causal reste cependant difficile à identifier.

Le syndrome de Guillain-Barré et la neuropathie idiopathique chronique peuvent, en de rares occasions, se développer chez des patients atteints d’autres maladies systémiques.

Ce syndrome reste toujours exceptionnel vis-à-vis des différents facteurs causals suspectés, faisant émettre l’hypothèse d’une susceptibilité particulière de certains individus. La possibilité d’une prédisposition génétique unique est assez peu probable car le syndrome de Guillain-Barré ne se manifeste pas au sein d’une même famille.

Bien que le syndrome de Guillain-Barré apparaisse souvent après une maladie virale, il n’ y a aucun argument pour dire que l’atteinte est contagieuse.

Physiopathologie [modifier]

Les nerfs du patient atteint du syndrome de Guillain-Barré sont attaqués par son propre système immunitaire. À la suite de cette attaque, dite auto-immune, la gaine de myéline est endommagée et les signaux sont ralentis ou modifiés. Cette forme concerne presque la totalité des Guillain-Barré des pays occidentaux[7]. Rarement l’axone est lui-même atteint, cette forme étant plus fréquente en Asie[2].

Signes et symptômes [modifier]

La gravité du syndrome de Guillain-Barré peut varier considérablement. Dans sa forme légère, il peut provoquer un gonflement ou une démarche de canard et éventuellement des fourmillements et une faiblesse des membres supérieurs pouvant gêner, brièvement ou durant des jours ou des semaines, le patient dans sa vie de tous les jours. Ces signes, accompagnant ou suivant une maladie virale, comme des maux de gorge ou des diarrhées peuvent être évocateurs de ce syndrome.

À l’inverse de ces formes, un patient peut, à l’autre extrême, être paralysé à un degré plus important et présenter de nombreuses complications, parmi lesquelles l’incapacité de respirer, un pouls anormal, une tension artérielle anormale, une congestion pulmonaire, des infections, et des caillots de sang, le tout pouvant mettre en danger la vie du patient.

Typiquement il existe une apparition rapide, de quelques jours à trois (ou quatre) semaines d’une faiblesse, conduisant parfois à une franche paralysie, affectant les deux côtés du corps de manière relativement identique, et typiquement ascendante pour toucher les jambes, ensuite les bras, et parfois même les muscles respiratoires et le visage.

L’examen clinique montre souvent des anomalies sensorielles, telles que des sensations réduites, des engourdissements, des fourmillements ou des douleurs. Les réflexes ostéo-tendineux sont diminués ou abolis.

Fréquemment, il existe une accélération du pouls (tachycardie), une hypertension artérielle. La difficulté respiratoire peut être latente (sans essoufflement marqué) et peut témoigner d’une forme grave.

Diagnostic [modifier]

Une hyperprotéinorachie (augmentation de la concentration en protides dans le liquide céphalo-rachidien prélevé au cours d’une ponction lombaire) est habituelle au 10e jour suivant l’apparition des symptômes, accompagné d’un compte normal de cellules du liquide céphalo-rachidien (c’est la « dissociation albumino-cytologique »). Sa constatation constitue l’élément de diagnostic le plus discriminant.

L’électromyographie consiste en la mesure de la vitesse de conduction nerveuse (VCN-EMG) et met en évidence un ralentissement ou une absence de conduction nerveuse dans près de 85% des cas[7].

Traitement [modifier]

La prise en charge dans un centre de soins aigus est souhaitable, avec selon les cas, une convalescence dans un centre de rééducation, et un suivi par un programme de rééducation hors hôpital durant 3 à 12 mois.

Les plasmaphérèses [modifier]

Les plasmaphérèses (échanges ou soustractions plasmatiques) ont été utilisées dans plusieurs cas graves du syndrome de Guillain-Barré avec une efficacité démontrée[8].

Les gammaglobulines [modifier]

En 1988 et 1989, quelques chercheurs ont rapporté les effets bénéfiques de doses élevées de gammaglobulines (ou immunoglobulines) dans le traitement de la maladie. Ce traitement serait au moins aussi efficace que la plasmaphérèse, tout en étant plus simple d’administration (absence de nécessité d’un équipement spécialisé et de personnel qualifié)[9].

Autres traitements [modifier]

La cortisone n’a pas démontré d’efficacité[2]. Les immunosuppresseurs (ou immunodépresseurs) comme l’azathioprine sont proposés en cas de corticorésistance ou cortico-dépendance ainsi que dans les cas chroniques.

La plupart des autres traitements ont pour but de prévenir ou de traiter les complications du syndrome : embolie pulmonaire (anticoagulants, bas de contention), complications de l’alitement prolongé…

Les douleurs peuvent nécessiter l’emploi de médicaments morphiniques.

L’indication de la mise sous respirateur artificiel dépend de la gravité de l’atteinte, la décision pouvant être aidée par l’objectivation d’une forte diminution de la capacité vitale mesurée lors d’épreuves fonctionnelles respiratoires[10].

Un traitement antibiotique ou antiviral ciblé sur le germe suspecté comme responsable est inutile, ce dernier ayant, en règle générale, disparu de l’organisme lorsque les premiers signes apparaissent.

Pronostic [modifier]

Le quart des patients requiert une ventilation assistée en raison de la faiblesse des muscles respiratoires[11].

La mortalité est d’un peu moins de 10%[11]. Elle est essentiellement secondaire à des troubles du rythme cardiaque, une infection ou à une embolie pulmonaire[12]. Pour les formes sévères (troubles de la déglutition et paralysie des muscles respiratoires nécessitant une ventilation mécanique), elle atteint 20%[13].

Il existe un risque de séquelles à long terme : de 5 à 15 % des patients demeureront invalides à plus ou moins long terme. 35 % environ se plaignent d’anomalies légères à long terme comme des étourdissements.

Témoignages [modifier]

Claude Pinault a été atteint d’un syndrome de Guillain Barré de forme axonale sévère. De cette maladie, il en a tiré un récit Le Syndrome du bocal, publié chez Buschet Chastel.

Un site internet belge propose un groupe de soutien aux malades et leurs proches : www.guillainbarre.be

L’entraînement régulier activerait plus de 500 gènes

Saturday, October 10th, 2009

Une étude réalisée au Karolinska Institutet de Stockholm et relayée par le
Swedish Research Council, révèle que plusieurs centaines de gènes sont
activés dans les muscles de la cuisse lorsque les sujets pratiquent un cycle
d’entraînement physique régulier. Elle souligne également qu’il existe de
grandes différences dans la réponse à l’activité qui pourraient être dues
à la capacité qu’ont les gens d’activer leurs gènes avec plus ou moins de
vigueur.
Il est couramment admis que la pratique régulière du sport est bénéfique
pour la santé et participerait également à l’augmentation de l’espérance de
vie. Par quels mécanismes ? C’est encore bien flou, pour l’instant, mais
il ne fait pas de doute que l’influence de l’activité des gènes sur le cœur,
les vaisseaux et les muscles est immense. Les groupes de gènes activés
par l’entraînement sont aussi liés à des maladies comme le diabète ou les
troubles cardio-vasculaires.
D’autre part, il ressort aussi que les personnes qui améliorent le plus leurs
performances sont celles qui déclenchent le plus de modifications aux
niveaux de l’expression de leurs gènes.
Pour conclure, les auteurs font un parallèle avec les patients souffrant de
la maladie de Duchenne. Plusieurs des gènes jugés spécifiques à la myo-
pathie sont également activés par l’exercice. Il se pourrait qu’il s’agisse
d’une réaction où la musculature tente par elle-même de reproduire les
effets de l’entraînement pour pallier la fonte musculaire. En tout cas, ces
recherches permettront d’identifier les gènes vraiment spécifiques liés à
cette maladie.

L’artichaut : un aliment santé !

Saturday, October 10th, 2009

En effet, les feuilles d’artichaut contiennent de la cynarine, substance agissant sur la sécrétion de la vésicule biliaire. Elle
en est extraite pour la fabrication de certains médicaments facilitant la digestion.
Par: Julie Choinière, Loblaws Angus
Un aliment nutritif
L’artichaut, ce légume encore méconnu saura vous surprendre
si vous tentez l’expérience de le cuisiner. En plus d’être faible en
calories, il regorge de vitamines A et B et est une grande source
énergétique pour  les sportifs puisque qu’il offre à l’organisme des
sucres naturels directement assimilables.
Comment le choisir
Assurez-vous qu’il soit lourd, compact et ferme. Les feuilles
doivent casser net en laissant s’échapper un peu de sève ( gage
de fraîcheur)
Comment les cuire:

1.  Enlever les petites feuilles à la base
2.  Tremper l’artichaut dans l’eau bouillante citronnée et le cuire
jusqu’à ce que la pointe d’un couteau s’y insère facilement et
que les feuilles du centre s’échappent avec facilité. ( environ
40 minutes, selon la grosseur)
3.   Égoutter l’artichaut, tête vers le bas
4. Déguster, froid ou chaud, en salade, en trempette ou
simplement comme légume d’accompagnement.
5. Prendre le temps de détacher les feuilles une à une puis
de les faire glisser entre vos dents afin de retenir la chair
la plus tendre. Écarter le foin. Le mettre de côté pour
déguster le cœur de l’artichaut, la meilleure partie de ce
légume.
Sachez qu’il existe plusieurs variétés d’artichauts à découvrir;
les mini-artichauts sont parfaits pour les entrées.
L’astuce
Une simple vinaigrette à base de citron, d’huile d’olive et d’ail
accompagne à merveille l’artichaut, que vous choisissiez de le
servir froid, tiède ou chaud. Accompagné d’un croûton de chèvre
chaud, il devient une entrée légère, parfumée et parfaite pour une
chaude journée estivale. Une fois cuits, vous pouvez déposer les
artichauts sur le barbecue afin de leur donner une saveur, une
couleur et une  texture  différente.
Trouvez d’autres conseils et recettes en consultant
le site www.lechoixdupresident.ca
Artichauts avec sauce
aux fines herbes
Ingrédients:
4   Artichauts cuits entiers
Sauce
150 g   Crème sûre
75 ml   Crème 15 %
1 c. à soupe  Vinaigre de cidre
1 c. à soupe   Pesto
1 c. à soupe  Fleur d’ail ou ail haché
3 gouttes  Tabasco
Sel, poivre en quantité suffisante
Méthode:
1 Cuire l’artichaut à la vapeur ou à l’eau bouillante salée
environ 25 à 30 minutes. Ne pas retirer la queue pour
la cuisson, elle empêche l’eau de rentrer à l’intérieur du
cœur.
2 Égoutter les artichauts la tête en bas et laisser tiédir.
Dégager le cœur et retirer le foin (la pointe des feuilles
se mange avec beaucoup de patience!).
3 Mélanger tout les ingrédients de la sauce et servir sur les
cœurs d’artichauts.
Recettes et conseils par:
Chef André-Paul Moreau [email protected]
LE COURS DU MOIS : Le dimanche 12 juin à 13h00
Cours de cuisine pratique (Apportez votre tablier)
Cuisine soleil : le Mexique
Animateur: Globe-Traiteur Coût: 20$ + tx par personne
incluant formation et recettes
Retrouvez l’horaire complet de l’atelier
Inscriptions au (514) 383-8800 poste 7332

Épidémie contagieuse à Montréal

Saturday, October 10th, 2009

Depuis plusieurs années, le nombre annuel de cas  déclarés de syphilis en
phase contagieuse (syphilis  primaire, secondaire ou latente de moins d’un
an)  diminuait progressivement à Montréal jusqu’à atteindre  un seul cas
en 1998. Cependant, à partir de septembre  2000, on a observé une brus-
que augmentation de cas.  Mise à part une accalmie d’une dizaine de mois
(entre le  début d’août 2001 et la mi-avril 2002), l’épidémie a  présenté un
rythme de croissance rapide et soutenu, le  nombre de cas déclarés triplant
chaque année (12 cas en  2001, 36 cas en 2002 et 115 en 2003).
En 2003, le taux d’incidence de cas déclarés de syphilis en  phase con-
tagieuse (SPC) a atteint 6,3/100 000 parmi la  population générale de
Montréal et 260,9/100 000 parmi la  population gaie et bisexuelle de
Montréal.    Depuis le début de l’épidémie (septembre 2000)  jusqu’au
31  décembre 2003, on dénombre un total de 168 cas (38 de  syphilis pri-
maire, 97 de syphilis secondaire et 33 de syphilis  latente de moins d’un
an). Parmi ces 168 cas, 165 sont  survenus chez des hommes et 3 chez
des femmes. Parmi les  cas masculins, la très grande majorité (152/164,
soit 92,7%)  étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec des
hommes (HARSAH).
En contraste avec les données de 2002, on observe en  2003 chez les
HARSAH : une diminution de la  proportion ayant eu des relations
sexuelles avec un  partenaire de l’extérieur du Québec (d’au moins 26,4%
à  au moins 14,4%), ce qui suggère que la transmission  locale prendrait
plus d’importance, une diminution de la  proportion ayant consommé des
drogues illicites (de  17,8 à 8,6%), une légère augmentation de la propor-
tion  des moins de 30 ans (de 5,5 à 8,5 %), et la survenue de  cas chez des
hommes d’orientation bisexuelle (5 cas, soit  4,8% des cas concernant des
HARSAH en 2003).    Au Québec.
Depuis le début  de l’épidémie  (septembre 2000)  jusqu’au 31  décembre
2003,  un total de 221  cas de SPC ont  été signalés au  Québec dont 53
(24,0%) l’ont été  en dehors de la  région de  Montréal. Ces 53  cas dé-
clarés en  dehors de  Montréal sont  survenus dans un total de 11 régions
différentes, dont 18  cas (34,0%) en Montérégie, 11 cas (20,8%) dans
l’Outaouais, 8 cas (15,1%) en Mauricie-Centre du Québec, 5 cas (9,4%)
en Estrie et 3 cas (5,7%) à Québec.  Comme dans la région de Montréal,
on constate que le  nombre de cas triple annuellement.
Le rythme de propagation de la Syphilis ne fléchit pas !
Par: Direction de la Santé Publique – RRSSSM
En contraste avec les données de 2002, on observe en  2003 chez les
HARSAH : une diminution de la  proportion ayant eu des relations
sexuelles avec un  partenaire de l’extérieur du Québec (d’au moins 26,4%
à  au moins 14,4%), ce qui suggère que la transmission  locale prendrait
plus d’importance, une diminution de la  proportion ayant consommé des
drogues illicites (de  17,8 à 8,6%), une légère augmentation de la propor-
tion  des moins de 30 ans (de 5,5 à 8,5 %), et la survenue de  cas chez des
hommes d’orientation bisexuelle (5 cas, soit  4,8% des cas concernant
des HARSAH en 2003).    Au Québec.   Depuis le début  de l’épidémie

(septembre 2000)  jusqu’au 31  décembre 2003,  un total de 221  cas de
SPC ont  été signalés au  Québec dont 53  (24,0%) l’ont été  en dehors de
la  région de  Montréal. Ces 53  cas déclarés en  dehors de  Montréal sont
survenus dans un total de 11 régions différentes, dont 18  cas (34,0%) en
Montérégie, 11 cas (20,8%) dans  l’Outaouais, 8 cas (15,1%) en Mauri-
cie-Centre du Québec, 5 cas (9,4%) en Estrie et 3 cas (5,7%) à Québec.
Comme dans la région de Montréal, on constate que le  nombre de cas
triple annuellement.
Syphilis congénitale – Depuis le début de l’épidémie,  aucun cas de sy-
philis congénitale n’a été déclaré au  Québec. Cependant un total de 6 cas
de syphilis en phase  contagieuse ont été déclarés chez des femmes (dont
5  dans la seule année 2003); toutes ces femmes étaient en âge  de pro-
créer.    Au Canada. Les taux de syphilis en phase contagieuse ont  triplé
entre 1996 et 2002. Vancouver : 127 cas déclarés en  1999  et 186 cas en
2002 et plus de 250 en 2003. L’éclosion  touche surtout une population de
personnes qui s’injectent  des drogues (UDI) et de travailleurs(euses) du
sexe; depuis  quelques mois elle prend de l’ampleur parmi les HARSAH.
Ottawa : 8 cas déclarés en 2001, 16 en 2002 ; 75% de  l’ensemble des cas
sont survenus chez des HARSAH.  Toronto : 30 cas  déclarés en 2001  et
179 en 2002 ;   la majorité des  cas étaient des  hommes et 91%  des hom-
mes  étaient des  HARSAH.  Winnipeg : 41  cas déclarés en   2003 parmi
des  travailleuses du  sexe et leurs  clients ainsi que  parmi des  HARSAH.
(Source : Abrégés et communiqués récents des autorités de santé  publique
des villes  concernés).
Aux États-Unis et en Europe. Au cours des dernières  années, plusieurs
éclosions de SPC ont été décrites dans des  centres urbains aux Etats-Unis
et en Europe touchant une  variété de populations : prostituées, HARSAH,
afro-américains, militaires, utilisateurs de drogues mais aussi  adolescents
hétérosexuels.

Gay Globe Magazine : la revue gaie hautement santé et digestible

Thursday, October 1st, 2009

Gay Globe Magazine, le magazine le plus populaire de la communauté gaie du Québec, grâce à son association avec Gay Globe TV, la WebTV des gais du Québec au http://www.gglobetv.com annonce la sortie de son édition spéciale “santé” pour le 21 octobre prochain, dans le cadre de son numéro 64.

Cette édition spéciale comportera de très nombreux textes exclusifs sur le SIDA et la découverte de deux nouveaux vaccins efficaces et proposera, en plus de l’ensemble des nouvelles, un dossier spécial sur l’Andropause, ce mal hormonal qui afflige tant d’hommes de plus de 40 ans au Québec et qui peut maintenant être traité dans des cliniques spécialisées.

Gay Globe Magazine est le nouveau nom de la Revue Le Point depuis septembre 2009 « nous souhaitions uniformiser le magazine papier avec notre WebTV qui fonctionne de manière exceptionnelle avec plus de 456,187 fichiers, 1,792,787 pages vues en septembre et avec nos 5400 abonnés, sans compter les utilisateurs et lecteurs non abonnés qui totalisent des dizaines de milliers puisque la revue est en distribution gratuite depuis 1998 » déclare Roger-Luc Chayer, éditeur du groupe média.

« Gay Globe Magazine est tellement santé qu’il ne contient aucun cholestérol, ni sucre, ni sel, aucun agent de conservation, 0% de gras saturé ou de gras trans tout en offrant 100% de fibres du Québec. Si cette édition « santé » devait être un repas, elle serait le plat idéal », déclare en riant Roger-Luc Chayer

Vieillir gai Préserver sa mémoire

Thursday, August 27th, 2009

Fonction qui permet de capter, coder, conserver et restituer les stimulations et les informations que nous percevons. Elle met en jeu aussi bien les structures physiques que psychiques. Il n’existe pas une, mais des mémoires.

Les hommes de la communauté gaie sont les plus importants consommateurs de produits naturels et de suppléments qui visent à combattre les effets du vieillissement. C’est aussi vrai qu’ils sont les champions dans la consommation d’anti-inflammatoires et de médicaments divers qui contribuent tous à combattre le vieillissement.

Deux molécules sont particulièrement importantes dans cette volonté de garder ses moyens intellectuels, il s’agit de la coenzyme Q-10 et de la mélatonine. Deux produits en vente libre dans les pharmacies du Québec et qui contribuent à changer de façon spectaculaire la qualité de vie des personnes de plus de 50 ans. Dans sa forme pure, la Co Q-10 est une poudre cristalline jaune orange, sans goût ni odeur. Elle est en partie absorbée avec notre nourriture, mais est également produite dans le corps lui-même. La Co Q-10 est naturellement présente dans toutes les cellules humaines et assure la production de l’énergie corporelle. L’énergie fournie par l’alimentation est transformée en énergie corporelle dans les mitochondries, à l’aide de la Co Q-10. Ce n’est que suite à cette transformation que l’énergie contenue dans la nourriture peut être utilisée par le corps humain. 95% de tous les besoins corporels en énergie sont transformés à l’aide du Co Q-10. Il est dès lors évident que les organes nécessitant le plus d’énergie – tels que le cœur, les poumons et le foie – présentent également les taux de Co Q-10 les plus élevés. Le Co Q-10 ne peut être remplacé par aucune autre substance.

La réduction du taux de Co Q-10 est liée au vieillissement, ainsi que divers facteurs tels que l’effort physique extrême, le stress, une consommation accrue d’alcool et de tabac. Certains médicaments réduisant le taux de cholestérol (appelés “statines”) freinent également la production naturelle de Co Q-10 dans le corps. La coenzyme Q-10 produite par fermentation de levure, la plus biocompatible avec l’humain sur le marché, est en vente libre dans les pharmacies qui annoncent dans Gay Globe Magazine, n’hésitez surtout pas à l’utiliser régulièrement pour garder vos fonctions vitales en bon état.

“Certains ne parviennent pas à devenir des penseurs parce que leur mémoire est trop bonne.” (Friedrich Nietzsche)

La mélatonine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l’hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques, et d’un certain point de vue, de pratiquement l’ensemble des sécrétions hormonales, chez l’homme, chez tous les mammifères et semble-t-il chez la plupart des espèces animales complexes. Cette neurohormone est synthétisée à partir d’un neurotransmetteur, la sérotonine, qui dérive elle-même du tryptophane, un acide aminé essentiel. Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l’absence de lumière. La mélatonine semble avoir de multiples fonctions, autres qu’hormonales chez l’Homme et les mammifères, en particulier comme antioxydant (capture des radicaux libres), participant à la détoxification de l’organisme. Elle semble aussi jouer un rôle important dans le système immunitaire.

On a récemment découvert que diverses algues et plantes produisent aussi de la mélatonine. L’organisme peut en extraire à partir de nombreuses plantes (dont par exemple le riz). Dans les régions à hiver très gris comme l’Europe du Nord, c’est la baisse de luminosité hivernale (jours courts et gris) qui déclencherait une surproduction de mélatonine engendrant chez un grand nombre de personnes une asthénie, voire une dépression saisonnière, qui disparaissent au printemps. Un nouvel antidépresseur (agomélatine]) cible les récepteurs à la mélatonine. Il est selon son fabricant très efficace sur les dépressions saisonnières qu’on estime induite par le manque de lumière en hiver, et ses effets métaboliques semblent positifs (au contraire de nombreux autres psychotropes connus). Des séances de luminothérapie permettent généralement de réguler la production de mélatonine.

Santé Nouveaux blogues gais

Thursday, August 27th, 2009

Gay Globe Média lance deux nouveaux blogues qui s’adressent principalement aux hommes et qui permettent de sortir de la solitude sur certains sujets comme sur la prostate et les troubles érectiles.

(Wikipédia) Un blog ou blogue est un site Web constitué par la réunion de billets agglomérés au fil du temps et souvent classés par ordre antéchronologique (les plus récents en premier). Chaque billet (appelé aussi « note » ou « article ») est, à l’image d’un journal de bord ou d’un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d’hyperliens et d’éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires.

Gay Globe Magazine a souhaité profiter de sa restructuration et de son intégration en une seule entité média pour lancer en même temps, en août dernier, de nouveaux services qui permettent la communication entre lecteurs et utilisateurs sur des sujets importants pour eux. Il s’agit d’une suggestion d’un auditeur de GGTV qui se demandait pourquoi il n’existait pas de blogues francophones gais québécois portant sur les troubles de la prostate. Son idée, excellente d’ailleurs, consistait à offrir un moyen de communiquer pour les personnes intéressées par les questions liées à la prostate en permettant la conversation, l’échange d’idées et la contribution à des pistes possibles de solutions.

“La communication est plus rare que le bonheur, plus fragile que la beauté” (Emmanuel Mounier )

L’idée était si bonne que GGTV a décidé de créer sur son site Internet au http://www.gayglobe.us une section dédiée (sur son blogue) et réservée exclusivement au sujet de la prostate. Tant qu’à avoir une bonne idée, pourquoi ne pas la développer encore plus?

Tant qu’à y être donc, une autre section a été ouverte sur les troubles érectiles chez l’homme et régulièrement, des blogues seront ainsi ouverts sur des sujets qui s’adresseront spécifiquement aux hommes gais. Ce n’est pas que GGTV veuille compartimenter les personnes de sexe masculin, c’est uniquement afin de créer un sentiment d’appartenance dans un contexte où les hommes gais seront à l’aise de parler et de se raconter, à leur façon et selon leur orientation.

Quant au fonctionnement des blogues, auxquels on peut accéder directement par le http://www.gayglobe.us/blog, il sera laissé à l’entière discrétion des utilisateurs en autant que ces derniers respectent les règles de la nétiquette qui proscrivent les attaques personnelles et la vulgarité. Dans le cas du blogue sur la prostate par exemple, un nouveau message général y sera placé de temps en temps et les utilisateurs pourront y répondre et ajouter à ce message les compléments nécessaires.

Dans le cadre de l’intégration des médias constitués par Gay Globe TV, Le Point, Disques A Tempo et les nombreuses autres divisions, un outil de communication moderne et gratuit nous semblait être requis. Venez contribuer dès aujourd’hui à la discussion, c’est gratuit et sans abonnement requis!

Discussion sur les troubles érectiles chez l’homme

Sunday, August 9th, 2009

D’après Erectinfo

Troubles de l’érection > Score d’érection

  • Deux tiers des hommes entre 40 et 80 ans estiment que le sexe est important (voire très important).
  • 13 à 28 %(1) des hommes entre 41 et 80 ans souffrent de troubles de l’érection.
  • 80 % des hommes présentant des troubles de l’érection souhaitent être traités pour ce problème, mais seulement moins de 15% d’entre eux(2) le font effectivement.
  • Il est fréquent que les hommes confrontés à des troubles de l’érection n’osent pas demander d’aide et espèrent que leur médecin généraliste aborde ce problème le premier.

Les troubles de l’érection sont (donc) plus fréquents qu’on ne l’imagine généralement, surtout chez les hommes qui présentent des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, un taux de cholestérol trop élevé, le diabète, l’excès de poids et le tabac. Les troubles de l’érection peuvent même être un signe précurseur de troubles cardiovasculaires non encore diagnostiqués. Les troubles de l’érection peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de vie.

La rigidité de l’érection, la clé d’un rapport sexuel de qualité

Il ressort d’une étude récente réalisée sur 12 563(4) hommes de 27 pays qu’environ 90 % des hommes estiment que la rigidité de l’érection est un élément important pour une activité sexuelle satisfaisante. Plus de la moitié d’entre eux déclarent ne pas être pleinement satisfaits de leur vie sexuelle et seuls 38 % des hommes interrogés sont tout à fait comblés par la rigidité de leur érection. Il existe un lien évident entre la rigidité de l’érection et la durée de l’érection(14). Par ailleurs, il a été prouvé que la rigidité de l’érection est liée à une confiance en soi accrue chez l’homme(15).

Le score d’érection, facile à évaluer !

Début 2007(3), une nouvelle approche a été développée pour traiter les troubles de l’érection. À l’aide de cette répartition simple, l’homme peut facilement évaluer la qualité/rigidité de son érection.

Score fr

Quel est votre SCORE D’ÉRECTION?

Choisissez le chiffre qui correspond le mieux à l’état de votre pénis pendant l’activité sexuelle que vous avez eue au cours des 4 dernières semaines

  1. Le pénis est plus grand, mais il n’est pas dur.
  2. Le pénis est dur, mais pas suffisamment pour la pénétration.
  3. Le pénis est suffisamment dur pour la pénétration, mais il n’est pas complètement dur.
  4. Le pénis est suffisamment dur et totalement rigide.

Un pénis totalement dur et entièrement rigide correspond au score 4. Dans ce cas, il n’y a pas de troubles érectiles et un traitement/une médication n’est pas à l’ordre du jour. Le score 4 est considéré comme l’objectif ultime du traitement pour les hommes atteints de troubles de l’érection.

Le score 3 correspond à un pénis assez dur pour une pénétration, mais pas complètement dur.
Pour ce qui est du score 2, le pénis est dur, mais pas suffisamment pour une pénétration.
Concernant le score 1, le pénis est plus grand, mais pas dur.

« Cette échelle d’évaluation de l’érection ouvre de nouvelles perspectives de traitement des troubles érectiles, étant donné que cela permet aux hommes de se fixer un but de traitement clair, basé sur une mesure simple de la rigidité de l’érection. Cette méthode aide non seulement les patients mais certainement aussi leur partenaire à être à nouveau pleinement satisfaits de leur vie sexuelle. Un pénis entièrement dur et rigide devrait être l’objectif du traitement pour les hommes atteints de troubles érectiles. Même si, pour le moment, ils ont un score de 3, » explique le Dr Bert-Jan de Boer, médecin généraliste à l’origine d’un doctorat sur les troubles érectiles.

Le but du traitement est clair

« Il ressort d’études cliniques et des récentes enquêtes susmentionnées sur les désirs et attentes en matière de sexe que la rigidité optimale du pénis est extrêmement importante pour les hommes dans leur perception d’une activité sexuelle de meilleure qualité » poursuit le Dr De Boer. « Des études préalables ont également montré qu’un pénis dur est associé à un sentiment accru de bien-être et à une meilleure confiance en soi. »
Si vous présentez des problèmes lorsque vous faites l’amour et que c’est un point qui vous préoccupe, discutez-en avec votre partenaire et parlez-en (ensemble) à votre médecin de famille.

EXPRIMEZ-VOUS, COMMENTEZ ET PARLEZ DE VOTRE EXPÉRIENCE PERSONNELLE…

Nouveau: Tout sur les troubles de la prostate

Saturday, August 8th, 2009

Il nous fait plaisir de lancer ce tout nouveau service dédié exclusivement aux hommes qui souhaitent contribuer à mieux connaître les troubles de la prostate et à suggérer diverses pistes de gestion de tels troubles. Il s’agit d’une catégorie qui sera permanente et qui permetra la discussion autour de ce thème par les personnes qui voudraient contribuer à mieux comprendre la situation et parfois, à raconter leur vécu afin que l’ensemble de la communauté puisse y trouver des pistes de solutions.

Ce blogue est offert par Gay Globe TV et toute contribution y est encouragée.

À noter que les messages n’engagent que leurs auteurs et peuvent faire l’objet de modération. Nous invitons donc les utilisateurs à discuter ouvertment du sujet en respectant les règles de la nétiquette qui proscrivent les attaques personnelles. Merci. GGTV

Les traitements médicaux anti-âge

Thursday, May 21st, 2009

Le vieillissement est un processus normal évolutif chez l’homme et comme rien n’est plus naturel, il est normal d’en subir les effets invalidants. Rien n’est plus faux selon de nombreux chercheurs et spécialistes médicaux qui oeuvrent dans une spécialité nouvelle, le rebalancement hormonal anti-vieillissement chez l’homme. Il ne s’agit pas ici de science-fiction mais de médecine technologique disponible au Canada et aux États-Unis. L’être humain, jusqu’au siècle dernier, avait une espérance de vie, dans les meilleures conditions possibles, de 45 à 55 ans, avec de rares exceptions à 60 ou 70. Aujourd’hui grâce à l’évolution génétique, à une meilleure alimentation, aux nombreux médicaments qui combattent le cholestérol, l’inflammation ou la démence, un homme en santé ordinaire peut vivre facilement jusqu’à 82 ans au Canada et souvent jusqu’à 90 ans. Ce phénomène s’accompagne malheureusement par l’apparition de nouvelles conditions que la médecine peut identifier et maintenant traiter, tout se passerait au niveau hormonal.
La plupart des hormones chez l’hommes tendent à être moins présentes avec les années et certaines cessent presque d’être produites probablement, selon les spécialistes du vieillissement, à cause d’une programmation génétique qui ne prévoyait pas qu’un humain puisse vivre aussi longtemps. Il est fréquent que dès l’âge de 40-45 ans, un homme manifeste des baisses plus ou moins marquées de sa production hormonale globale sans que cela ne soit lié à son alimentation ou à ses habitudes de vie. C’est une question de programmation génétique et la médecine peut intervenir afin de rééquilibrer ces taux hormonaux et surtout, faire disparaître les symptômes du vieillissement. Il faut trouver un médecin moderne, ouvert et lucide, ce qui est une denrée rare au Québec mais il en existe quelques-uns à Montréal qui peuvent être intéressés par cette question. Les hormones les plus souvent affectées et sur lesquelles on peut intervenir afin de redonner la vigueur d’un homme de 20 ans à un homme de 60 sont la testostérone (virilité, érections et muscles), l’hormone de croissance humaine (état des os, de la peau et forme physique), le taux de cortisol (stress, état général de bien-être et moral élevé) le tout, associé à un excellent régiment anti-inflammatoire pour éviter tout dommage à long terme sur les tissus et le cartilage. D’après les spécialistes anti-âges qui opèrent des cliniques spécialisées aux États-Unis (New York) et qui prennent même des patients de Montréal, il est possible de recouvrer sa forme et sa vitalité des années passées mais un suivi régulier s’impose puisque ces hormones peuvent aussi causer des dégâts que l’on peut éviter avec des prises de sang de contrôle, faites régulièrement. Il est très important de ne pas confondre le traitement médical anti-âge avec l’esthétique comme il se fait souvent dans les publicités. Exigez des médecins spécialistes hormonaux et non des esthéticiennes… Pour en savoir plus sur les traitements médicaux anti-âge, consultez cet excellent site Internet de la clinique Mayo des États-Unis au http://www.mayoclinic.com/health/male-menopause/MC00058