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VIH : pourquoi un vaccin contre le Sida a été partiel- lement efficace ?
Un test clinique en 2009 avait montré qu’un vaccin était partiellement efficace contre le VIH. Pourquoi a-t-il fonc- tionné chez certaines personnes et pas chez d’autres ? Des chercheurs viennent de montrer que deux anticorps peu- vent jouer un rôle fondamental. L’un empêcherait le virus de rentrer dans les cellules, mais cet effet pourrait être an- nulé par un second. Une analyse plus poussée est prévue, et pourrait ouvrir la voie à un nouveau vaccin plus fiable.

Sida : l’essai clinique d’un vaccin se révèle riche d’in- formations
Le premier essai clinique étendu avec un vaccin expérimen- tal contre le virus du sida, mené en Thaïlande sur plus de 16 000 adultes, a fourni d’importantes informations sur les réponses du système immunitaire, révèle une analyse publiée mercredi 4 avril dans le New England Journal of Medicine.

Selon les estimations révélées en 2009, 31,2 % des parti- cipants ayant été vaccinés avec ce produit baptisé RV144 avaient nettement moins de risques d’être infectés par le VIH que le groupe traité avec un placebo. Les chercheurs ont examiné des échantillons de sang des participants vac- cinés avec le RV144 pour analyser leurs réponses immuni- taires. Ils ont découvert que les différents types de réponses des anticorps ont été liés au degré d’infection par le VIH.

Détecter plus facilement le SIDA grâce à des maladies “indicatrices”
Environ la moitié de personnes porteuses du virus du SIDA sont diagnostiquées beaucoup trop tard augmentant ainsi le risque de contamination. L’association UNAIDS estime par exemple que sur les 2.5 millions d’européens malades du SIDA, environ 900.000 d’entre eux ignorent être porteurs de la maladie. Cependant, une infection détectée tôt permet souvent une amélioration des chances de survie du malade ainsi que de leur qualité de vie tout en diminuant les ris- ques de contamination. Une étude internationale, suggère que certaines maladies, plus bénignes, pourrait être utili- sées comme signes potentiels d’une contamination par le virus du SIDA afin de permettre une détection plus efficace

et plus précoce. C’est le sujet qu’ont abordé les plus de 300 docteurs, professionnels de la santé, ONG et décideurs politiques en provenance de plus de 40 pays européens les 19 et 20 mars dernier à l’Université de Copenhague.

Les maladies pouvant servir d’indicatrices de VIH sont: Les maladies sexuellement transmissible, Les Hépatites B et C, les lymphomes ma- lins, Neutropénies inexpli- quées, Herpès à l’âge de 65 ans, certaines dermatites ou des syndrome ressemblant à la mononucléose.

VIH/sida : un composé du cannabis freinerait la progression du VIH dans l’organisme

Si le cannabis est une dro- gue douce dont l’usage est illicite en France, il est par- fois autorisé à la consomma- tion à des fins thérapeuti- ques. Actuellement, les THC (tétrahydrocannabinol) sont d’ailleurs utilisés chez des patients séropositifs afin de les soulager, de stimuler leur appétit ou de réduire

l’état nauséeux. D’après une étude parue dans la revue PLoS ONE, certains com- posés cannabinoïdes pour- raient réellement agir pour lutter contre le VIH/sida. En effet, ils activeraient des récepteurs spécifiques des cellules immunitaires hu- maines qui ralentiraient la progression du virus dans l’organisme avant de passer au stade “sida”.

Traiter dès la primo-in- fection VIH
La question de l’intérêt de la mise sous antirétroviraux dès la primo-infection VIH est un sujet débattu depuis longtemps. Une étude néer- landaise montre qu’un trai- tement précoce et transitoire de vingt-quatre semaines retarde la reprise des anti- rétroviraux et permet d’obte- nir une virémie résiduelle plus faible lors de l’infection chronique.

Cette étude randomisée a concerné 168 participants répartis dans treize centres spécialisés VIH au Pays- Bas.


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