Archive for the ‘Sasha’ Category

Jean-Paul Huchon (patron du controversé Jean-Luc Romero) pourrait échapper à l’inéligibilité

Friday, July 1st, 2011

La Croix

La menace d’inéligibilité qui pèse sur Jean-Paul Huchon, président PS de la région Île-de-France, pourrait s’envoler. Édouard Geffray, rapporteur public chargé de dire le droit au Conseil d’État, n’a pas réclamé, vendredi 1er juillet 2011, l’inéligibilité de l’élu dans le cadre d’un litige sur les comptes de sa campagne régionale. Il a toutefois demandé qu’il ne bénéficie pas du remboursement de ses frais de campagne.

Jean-Paul Huchon se ridiculisant avec Jean-Luc Romero

Jean-Paul Huchon se ridiculisant avec Jean-Luc Romero

Photo: Jean-Luc Romero

Le Conseil d’État devait dans la foulée statuer sur cette affaire. Mais la haute juridiction a mis ce même vendredi sa décision en délibéré à une date qui n’a pas été précisée.

L’affaire a débuté fin 2010 avec la saisine du Conseil d’État par un militant UMP, Paul Midy, contre deux campagnes de communication organisées par la région six mois avant les élections régionales de mars 2010. Celles-ci auraient, selon le militant, concouru de façon illégale à la réélection de Jean-Paul Huchon contre la candidate UMP Valérie Pécresse.

À noter que Jean-Luc Romero, adjoint de Huchon, a été renvoyé de la revue Le Point pour ses positions incompatibles avec celles de la rédaction quant à l’euthanasie, au SIDA et suite à des procédures pénales introduites contre lui en France.

Pour ou contre le statut de réfugiés aux prostitués gais mexicains

Tuesday, October 20th, 2009

Entrevue exclusive avec un jeune gai mexicain, travaillant comme escorte à Montréal depuis plusieurs années, qui a décidé de demander le statut de réfugié afin de pouvoir continuer à travailler à Montréal avec tous les bénéfices sociaux accordés aux vrais réfugiés…

Dans le cadre de cet article, nous parlerons de Sasha (prénom fictif) sans permettre la divulgation de sa véritable identité car le sujet n’est pas tant lui mais ce qu’il fait à Montréal et les coûts et conséquences qu’engendrent les nombreux cas comme lui pour la société.

Sasha a 23 ans, il a de superbes yeux en amandes, il est d’un petit format, bien mince et découpé avec un look de star. Mexicain, il vient à Montréal depuis environ 4 ans, de février à novembre, pour travailler comme escorte indépendant au tarif de 100$ la relation et recrute la plupart de ses clients sur Internet, grâce au site gay411.com. Il vivait jusqu’à tout dernièrement dans une situation relativement précaire, louant des chambres un peu partout dans le village, rencontrant ses clients dans les saunas mais malgré sa situation et son statut illégal au pays, ne vivait que des revenus de ses clients sans jamais consommer quelque drogue que ce soit. De novembre à février, Sasha retournait au Mexique se payer quelques vacances et revenait sans jamais que les autorités aux douanes ne se questionnent un seul instant sur l’origine de ses revenus lui permettant de vivre au Canada.

“La prostitution est un commerce dont l’enveloppe est plus attrayante que le contenu.” (Moses Isegawa)

Or, depuis quelques mois, le Gouvernement canadien, devant l’afflux des nombreux cas de demande d’asile de la part des mexicains déjà sur le territoire national, a décidé d’exiger un visa à tous les mexicains souhaitant venir au Canada. Sasha, voyant la fin proche de ses possibilités de travailler au Canada et d’avoir des revenus équivalents à ce que fait un médecin au Mexique et sachant qu’il ne recevrait jamais un visa de 10 mois par an vu l’impossibilité de démontrer sa fortune ou ses revenus de l’extérieur lui permettant de résider ici comme touriste à l’année, a demandé la semaine dernière le statut de réfugié, alléguant faussement être l’objet de discriminations et violences basées sur son homosexualité.

Il a automatiquement été accepté comme réfugié, on lui a donné l’aide sociale au tarif maximal, la carte-services lui permettant de recevoir lunettes et services dentaires gratuits, il a maintenant accès à l’aide juridique gratuitement et a reçu une carte d’assurance-maladie lui permettant de recevoir 100% de ses soins médicaux gratuitement. Il peut demander un logement HLM s’il le souhaite aussi.

Si nous parlons de cette affaire dans nos pages aujourd’hui, c’est que la question d’équité soulevée par la demande du statut de réfugié de la part d’un prostitué mexicain met certainement en évidence certaines failles de notre système d’accès à la justice. Pendant  des années, les québécois se sont battus pour que les gais mexicains victimes de violences soient reconnus par le Canada et voilà que comme conséquence, on se sert de cette ouverture pour abuser de nos ressources. (Voir à gauche)

Pour ou contre le statut de réfugié aux prostitués gaies

Par : GGMag

Il ne s’agit pas ici de juger ou de mettre à l’index Sasha, parce qu’il a été assez futé pour trouver un moyen de continuer à pratiquer son métier d’escorte au Canada en se déclarant réfugié. Comme le Canada vit la crise économique mondiale, que le déficit atteint des records et que des gestes comme ceux posés par Sasha coûtent si chers qu’ils obligent la remise en question de nos mesures sociales globales, la question doit être posée: Est-ce qu’un jeune gai mexicain, désirant travailler comme escorte au  Canada et recevoir l’aide sociale (et tous les services sociaux gratuits) doit être pardonné du simple fait qu’il est homo ou est-ce qu’il doit être déporté?
Exprimez-vous sur le blog de GGTV au http://www.gayglobe.us/blog