Posts Tagged ‘prostitués’

Parodie: les prostitués gays de Tampa se tiennent prêts pour la Convention du Parti républicain

Sunday, August 26th, 2012

Yagg

La Convention nationale du Parti républicain (RNC) s’ouvrira lundi à Tampa, en Floride. L’occasion pour le site satirique The Onion de se moquer des petites contradictions des élus conservateurs qui votent des lois homophobes mais n’en sont pas moins, pour certains, clients des prostitués hommes…

Dans ce journal télévisé parodique de la chaîne «ONN», Marie Byron, «analyste politique», explique:

«Cette convention est synonyme de recettes en hausse pour les hôtels, les restaurants, et bien sûr, les hommes qui fournissent du sexe gay de manière anonyme».

S’affiche alors à l’écran une courbe statistique, censée être fournie par le ministère du Travail, sur les revenus des travailleurs du sexe de Tampa durant l’année. Un pic apparaît durant la période de la convention du parti de droite. «Le revenu des escorts sera multiplié par 30», avance la journaliste.

«Ces délégués sont tellement refoulés et remplis de haine d’eux-mêmes qu’ils ont tendance à aimer les actes sexuels les plus dégueulasses et les plus pervers, qui sont les plus chers», explique-t-elle encore. Pour voir la vidéo, cliquez sur l’image ci-dessous:

UNE PARODIE PLUS VRAIE QUE NATURE
Une parodie qui rappelle des faits bien réels. Un exemple parmi tant d’autres: en août 2011, Phil Hinkle, élu républicain à la Chambre des représentants de l’Indiana et fervent opposant au mariage des couples de même sexe, convenait d’un rendez-vous à 80 dollars avec Kameryn Gibson, un escort boy de 18 ans. Lorsque le travailleur du sexe avait voulu mettre un terme à la rencontre, le politicien conservateur s’était montré menaçant. Prévenue par téléphone, la sœur de Kameryn Gibson était alors venue porter secours à son frère (lire États-Unis: L’élu républicain anti-gay était aussi un «sugar daddy»).

http://www.gayglobe.us

Par Laurent Burlet | Rue89Lyon | Comments (6) En tournées pour les prostitués gays

Monday, November 28th, 2011

Rue89
« Tu vends des services sexuels aux hommes. Tu travailles dans la rue, sur les lieux de dragues ou dans les bars, depuis chez toi, par téléphone ou par Internet ». C’est par cette description que l’internaute prend connaissance du site ProstBoyz, la première action de prévention santé spécialement dédiée aux prostitués hommes qui exercent via Internet et dans la rue. Pour les toucher, ProstBoyz part en tournée, sur les lieux de drague et sur les sites de rencontres.
Depuis avril 2011, Cabiria, association lyonnaise de santé communautaire auprès des prostitués, mène cette action baptisée ProstBoyz. Le lancement officiel s’est tenu ce week-end, à la mairie du premier arrondissement de Lyon.

A la baguette, nous dit le site Internet, un « professionnel de la prévention » et, surtout, un « travailleur du sexe », Kevin. Il expose son parcours :

« Ça fait sept ans que je suis travailleur du sexe. Depuis plusieurs années, je cherchais une action de prévention santé comme j’en avais connue au Québec, je n’en ai pas trouvée ».

En France, peu de personnes maîtrisent les ressorts de la prostitution sur Internet et peuvent apporter des réponses adaptées aux problématiques des prostitués, isolés par leur mode d’activité. Seule l’association toulousaine Grisélidis avait lancé il y a trois ans une action Internet d’envergure, mais essentiellement, à cette époque là, à destination des femmes. Depuis une personne prostituée gay a été embauchée. Dans la rue, il n’y avait pas davantage d’action spécifique en direction du public masculin.

Tournées virtuelles et réelles

Kevin a élaboré un projet en direction des hommes qu’il a rencontrés sur les lieux de drague de la « vie réelle » et, surtout, sur Internet.
Derrière son ordinateur, il fait chaque semaine des tournées virtuelles, et notamment en se rendant sur le principal site de rencontres vénales gay, Gayroméo, qui, contrairement aux sites de prostitution hétérosexuelle, a créé une rubrique pour les associations de prévention.
Par le biais de la messagerie instantanée du site, le contact se crée. Les personnes questionnent Kevin autant que lui les interroge. Il apporte principalement des réponses sur les pratiques sexuelles spécifiques et sur la législation.

« Ils veulent savoir par exemple si la prostitution est interdite en France ou s’ils peuvent être inquiétés pour racolage en postant une annonce sur Internet. On va plus loin que le BA-ba que pourrait apporter un travailleur social lambda car je connais leur pratique ».

Cette technique de l’« aller-vers » sur Internet est identique à celle utilisée sur les lieux de drague de la vie réelle. Chaque semaine, une fois en soirée, une fois en journée, Kevin rencontre une dizaine d’hommes, en instaurant progressivement une relation de confiance.

« Ce sont des jeunes de 16 à 25 ans en situation de grande précarité, généralement sans minima sociaux et en rupture familiale. Il y a aussi de nombreux migrants pour qui le principal souci est de trouver un toit pour dormir ».

Une action de santé communautaire

C’est la marque de fabrique de l’association Cabiria : aborder les problématiques liées à la prostitution avec les personnes concernées. De ce point de vue, les prostituées sont les premiers « acteurs de prévention ». Ce qu’on appelle la santé communautaire.
Et pour coller à cette approche, l’action ProstBoyz disposera prochainement d’un comité de pilotage avec la présence de trois prostitués aux côtés d’universitaires et de travailleurs sociaux. « Si on veut partir des vrais besoins, il faut que les travailleurs du sexe soient totalement impliqués dans la démarche », martèle Kevin. L’enjeu est de taille car trop souvent, selon Kevin, la présence de la prostitution est niée dans le milieu gay. Or, le contexte sanitaire est préoccupant, comme il le décrivait dans un entretien à yagg.com :

« Notre projet s’inscrit dans un contexte de recrudescence de l’épidémie à VIH au sein de la population gay, et d’explosion de l’hépatite C parmi les usagers de drogues. De plus, concernant les HSH pratiquant des échanges économico-sexuels, le Net Gay Baromètre 2009 fait état de pratiques à risque plus fréquentes chez les personnes monnayant des relations sexuelles que chez les autres gays ayant eu des rapports sexuels via internet et les lieux de rencontre ».

Le Parc du Désespoir à Montréal

Saturday, February 27th, 2010

Le Parc du Désespoir: Le parc montréalais, de son vrai nom Le Parc de l’Espoir, consacré à la mémoire des personnes décédées du SIDA, était devenu en 2007 un dépotoir à ciel ouvert, un point de vente de drogues et le rendez-vous des putes du centre-ville. Voyez ce document qui prend position pour le respect des personnes qu’il prétend honorer. http://www.gayglobe.us

Pour ou contre le statut de réfugiés aux prostitués gais mexicains

Tuesday, October 20th, 2009

Entrevue exclusive avec un jeune gai mexicain, travaillant comme escorte à Montréal depuis plusieurs années, qui a décidé de demander le statut de réfugié afin de pouvoir continuer à travailler à Montréal avec tous les bénéfices sociaux accordés aux vrais réfugiés…

Dans le cadre de cet article, nous parlerons de Sasha (prénom fictif) sans permettre la divulgation de sa véritable identité car le sujet n’est pas tant lui mais ce qu’il fait à Montréal et les coûts et conséquences qu’engendrent les nombreux cas comme lui pour la société.

Sasha a 23 ans, il a de superbes yeux en amandes, il est d’un petit format, bien mince et découpé avec un look de star. Mexicain, il vient à Montréal depuis environ 4 ans, de février à novembre, pour travailler comme escorte indépendant au tarif de 100$ la relation et recrute la plupart de ses clients sur Internet, grâce au site gay411.com. Il vivait jusqu’à tout dernièrement dans une situation relativement précaire, louant des chambres un peu partout dans le village, rencontrant ses clients dans les saunas mais malgré sa situation et son statut illégal au pays, ne vivait que des revenus de ses clients sans jamais consommer quelque drogue que ce soit. De novembre à février, Sasha retournait au Mexique se payer quelques vacances et revenait sans jamais que les autorités aux douanes ne se questionnent un seul instant sur l’origine de ses revenus lui permettant de vivre au Canada.

“La prostitution est un commerce dont l’enveloppe est plus attrayante que le contenu.” (Moses Isegawa)

Or, depuis quelques mois, le Gouvernement canadien, devant l’afflux des nombreux cas de demande d’asile de la part des mexicains déjà sur le territoire national, a décidé d’exiger un visa à tous les mexicains souhaitant venir au Canada. Sasha, voyant la fin proche de ses possibilités de travailler au Canada et d’avoir des revenus équivalents à ce que fait un médecin au Mexique et sachant qu’il ne recevrait jamais un visa de 10 mois par an vu l’impossibilité de démontrer sa fortune ou ses revenus de l’extérieur lui permettant de résider ici comme touriste à l’année, a demandé la semaine dernière le statut de réfugié, alléguant faussement être l’objet de discriminations et violences basées sur son homosexualité.

Il a automatiquement été accepté comme réfugié, on lui a donné l’aide sociale au tarif maximal, la carte-services lui permettant de recevoir lunettes et services dentaires gratuits, il a maintenant accès à l’aide juridique gratuitement et a reçu une carte d’assurance-maladie lui permettant de recevoir 100% de ses soins médicaux gratuitement. Il peut demander un logement HLM s’il le souhaite aussi.

Si nous parlons de cette affaire dans nos pages aujourd’hui, c’est que la question d’équité soulevée par la demande du statut de réfugié de la part d’un prostitué mexicain met certainement en évidence certaines failles de notre système d’accès à la justice. Pendant  des années, les québécois se sont battus pour que les gais mexicains victimes de violences soient reconnus par le Canada et voilà que comme conséquence, on se sert de cette ouverture pour abuser de nos ressources. (Voir à gauche)

Pour ou contre le statut de réfugié aux prostitués gaies

Par : GGMag

Il ne s’agit pas ici de juger ou de mettre à l’index Sasha, parce qu’il a été assez futé pour trouver un moyen de continuer à pratiquer son métier d’escorte au Canada en se déclarant réfugié. Comme le Canada vit la crise économique mondiale, que le déficit atteint des records et que des gestes comme ceux posés par Sasha coûtent si chers qu’ils obligent la remise en question de nos mesures sociales globales, la question doit être posée: Est-ce qu’un jeune gai mexicain, désirant travailler comme escorte au  Canada et recevoir l’aide sociale (et tous les services sociaux gratuits) doit être pardonné du simple fait qu’il est homo ou est-ce qu’il doit être déporté?
Exprimez-vous sur le blog de GGTV au http://www.gayglobe.us/blog