Lors de son passage aux Etats-Unis, le Dalaï Lama a été interrogé sur la question du mariage gay. Et sa réponse est sans équivoque : il n’y voit pas d’objection pour les athées La question du mariage homosexuel a fait couler beaucoup d’encre en France. Alors que la loi en faveur du mariage gay a été adoptée l’année dernière, nombreux sont encore les opposants à cette loi. Et il n’y a pas qu’en France que le sujet fait polémique : le reste du monde est lui aussi divisé sur la question. Pourtant, certaines figures de proue prennent aujourd’hui position comme le Dalaï Lama. Le moine bouddhiste a en effet affirmé ne pas voir d’objection au mariage homosexuel pour les athées. Le chef spirituel ouvert sur le sujet Le chef des Tibétains était hier en visite aux Etats-Unis, pour rencontrer notamment le président Barack Obama et des élus du Congrès. Lors de son passage, il a accordé une interview au célèbre journaliste Larry King, qui n’a pas hésité à lui demander sa position sur le mariage gay. “C’est une question de choix personnel”, a commencé par répondre le Dalaï Lama avant d’expliquer : ” Bien sûr, les gens qui ont des croyances, des traditions, doivent respecter leurs propres traditions – comme le bouddhisme par exemple – et les comportements sexuels que cela implique.” a -t-il expliqué. ” Mais les non-croyants, ça les regarde ! (…) Si deux personnes, un couple, estime que c’est plus pratique, que cela les satisfait plus et que les deux côtés sont d’accord, alors d’accord !” Le chef des Tibétains est donc clair : selon lui, les athées sont libre de décider de leur orientation sexuelle. Le Dalaï-Lama en a également profité pour condamner l’homophobie : la persécution, la violence, ça ce n’est pas bien. C’est une violation des droits de l’homme, a-t-il ajouté. Une déclaration étonnante, sachant que pour l’instant, aucun pays du monde à prédominance bouddhiste n’accepte le mariage homosexuel. Il y a d’ailleurs une douzaine d’années, le Dalaï-Lama avait un tout autre avis et n’était pas aussi ouvert sur le sujet, puisqu’il avait déclaré au journal Le Point, à propos du mariage gay : “Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons ‘une mauvaise conduite sexuelle‘.” Photo DR @Jim Watson/AFP
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Jeudi dernier, à la veille de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, 52 athlètes retraités ou encore en activité ont soutenu une pétition pour que les autorités russes retirent la loi « anti-gay » qui interdit « toute propagande homosexuelle ». Certains d’entre eux se vêtirent même d’un tee-shirt marqué du chiffre 6 (appelé « Principe Six ») avec comme slogan « le sport ne discrimine pas selon l’origine, la religion, l’opinion politique, le genre ni aucun autre motif », selon les propres termes de la charte olympique.
Le géant Google, sur sa page d’accueil, a paré son Doodle des couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), avec la phrase suivante en bas de page : « La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play. » Une chaîne de télévision anglaise a également produit une vidéo gay-friendly pour les JO, et l’ensemble des associations gay sont en action. Une véritable opération commando !
Discrimination dans le sport, dites-vous ? Les athlètes n’ont pourtant pas leur sexualité affichée sur le front ! Pourquoi vouloir absolument dévoiler, dans le contexte sportif, leur orientation sexuelle ? Comment expliquer cette tendance à se différencier des autres (Gay Pride, magazines communautaires, Gay Games…), tout en se plaignant sans cesse d’être discriminés ?
En Russie, l’homosexualité a été considérée comme un crime jusqu’en 1993 et comme une maladie mentale jusqu’en 1999. Ce n’est plus le cas et j’en suis, bien évidemment, le premier ravi. Chacun a le droit et la liberté de vivre sa sexualité comme il l’entend. Simplement, le gouvernement russe n’en veut pas la promotion, et c’est là aussi son droit le plus strict. Dans le même temps, dans les pays du Proche et Moyen-Orient, les homosexuels encourent prison et persécutions de la part de l’État lui-même ! Au fait, il existe bien des footballeurs homosexuels ? Qui s’en est soucié lorsque la FIFA a attribué l’organisation de la Coupe du monde de football à la Russie pour 2018 et au Qatar pour 2022 ?
Nous faisons face à une véritable communautarisation homosexuelle qui fait plus de mal que de bien, à force d’acharnement médiatique sur ce sujet, et risque au final de nuire à la vie paisible et sereine d’homosexuels qui, eux, n’ont que faire du lobby gay.