Archive for March, 2012

Jean-Luc Romero vecteur de l’échec du dossier de Florence Cassez

Sunday, March 25th, 2012

Il faudrait se questionner sur la responsabilité de Jean-Luc Romero quant aux refus continuels de la part des autorités mexicaines de libérer Madame Cassez, d’autant que Jean-Luc Romero s’est posé en Président de son comité de libération, qu’il a une crédibilité nulle en France depuis quelques affaires scandaleuses récentes et surtout suite à ses insultes répétées et franchement coloniales contre le système de justice et les juges mexicains dont ceux de la Cour Suprême. Je me demande si les actes de Jean-Luc Romero ne seraient pas à l’origine de la réaction des autorités mexicaines, souveraines tout de même face à la France. J’en arrive personnellement à croire que Romero est directement la cause du sort de Cassez, à moins que sa culpabilité ne fasse l’objet de doutes seulement dans la tête de Romero, ce qui est aussi possible.

Quand l’Église veut jouer dans mes culottes

Thursday, March 22nd, 2012

Par: Roger-Luc Chayer
À peine quelques heures après sa nomination au poste d’Archevêque de Montréal, en remplacement de Monseigneur Jean-Claude Turcotte, Cardinal à la retraite, Monseigneur Christian Lépine se retrouve face à une controverse de taille, lui qui a prétendu par le passé qu’il pouvait transformer les gais en hétérosexuels. Je suis toujours fasciné par ces hommes d’Église, ces imams et ces rabbins qui, sous le prétexte de la foi et de leur morale, veulent jouer dans les culottes de leurs ouailles. Changer les gais en hétéros, juger les homosexuels et leur refuser les mêmes droits qu’au reste de la population, interdire aux femmes de se faire avorter suite à un viol, jouer au touche-pipi avec nos enfants quand ils sont en situation d’autorité… Ces exemples me fascinent car peu d’organisations se drapant d’une moralité biblique se mêlent autant de sexualité que l’Église, un paradoxe qui soulève de plus en plus de réactions de la part d’un public qui valorise et exige aujourd’hui la laïcité complète de la sphère publique.
Quelles sont les implications de telles déclarations sur les gais de la part de Monseigneur Lépine? La Charte québécoise des Droits et Libertés prévoit que toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle est illicite et que cette discrimination est génératrice de dommages moraux. Quand l’Église catholique et son plus haut représentant à Montréal déclarent que l’on peut intervenir directement auprès de personnes homosexuelles pour les transformer en hétérosexuels, on cible directement une minorité protégée, sans distinction et on tente de crédibiliser cette thèse en invoquant la liberté de religion pour éviter évidemment les poursuites judiciaires basées sur l’atteinte d’un droit protégé par la Charte.
Or, la liberté de religion elle aussi est partie intégrante à la Charte québécoise, on mentionne d’ailleurs à l’article 3 : Toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association. Mais cette garantie de liberté religieuse entre directement en conflit avec les articles 5 (Toute personne a droit au respect de sa vie privée), l’article 10 (Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle), l’article 10.1 (Nul ne doit harceler une personne en raison de l’un des motifs visés dans l’article 10), et l’article 11 (Nul ne peut diffuser, publier ou exposer en public un avis, un symbole ou un signe comportant discrimination ni donner une autorisation à cet effet).
La Charte prévoit certainement une protection pour l’Église qui souhaiterait convertir des fidèles à sa religion ou à ses croyances mais convertir la nature des humains, vouloir changer leur orientation sexuelle, n’est certainement pas ce qui était prévu par le législateur quand il a voté la loi en y introduisant une protection pour la liberté de religion.
Toute personne qui décide de ne pas pratiquer une religion est, elle aussi, protégée par cette même Charte car sa liberté de conscience est reconnue à l’article 3. Le refus par l’Église catholique montréalaise de reconnaître ce droit est certainement une situation qu’il serait intéressant de tester devant la Commission des Droits de la Personne dans le cadre d’une plainte.
Contactée sur cette question, la Commission hésite à donner son avis en l’absence de recours mais m’informe que règle générale, si une plainte devait être déposée contre Monseigneur Lépine et l’Archevêché de Montréal pour discrimination basée sur l’orientation sexuelle car les déclarations de l’Église quant à la possibilité de changer cette orientation visent un groupe social dans son ensemble, elle serait certainement recevable au stade initial. Est-ce qu’une personne de la communauté gaie montréalaise aura le courage et la détermination de porter ces propos devant la Commission? Ça reste à voir!

L’avocat Noel Saint-Pierre condamné par le Comité de discipline du Barreau

Tuesday, March 20th, 2012

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Accueil > Québec > Conseil de discipline du Barreau du Québec > 2003 CanLII 54656 (QC CDBQ)
Bélainsky c. Saint-Pierre, 2003 CanLII 54656 (QC CDBQ)
Date : 2003-12-02
Dossier : 06-03-01787
URL : http://canlii.ca/t/1s7v9
Référence : Bélainsky c. Saint-Pierre, 2003 CanLII 54656 (QC CDBQ), consulté le 2012-03-20
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COMITÉ DE DISCIPLINE

Barreau du Québec

CANADA

PROVINCE DE QUÉBEC

No :

06-03-01787

DATE :

17 DÉCEMBRE 2003

EN PRÉSENCE DE :

Me Réjean Blais, président

Me Donald Michelin, membre

Me Roger Coulombe, membre

ME MARIE-JOSÉE BÉLAINSKY

Plaignante

c.

ME NOËL SAINT-PIERRE

Intimé

DÉCISION SUR CULPABILITÉ ET SANCTION

[1] Le Comité de discipline du Barreau du Québec s’est réuni le 3 décembre 2003 pour procéder à l’audition de la plainte déposée par Me Marie-Josée Bélainsky, en sa qualité de syndique adjointe du Barreau du Québec, contre l’intimé Me Noël Saint-Pierre;

[2] La plaignante est présente devant le Comité et se représente personnellement;

[3] L’intimé est présent devant le Comité et représenté par son procureur, Me Philippe Trudel;

[4] L’intimé enregistre un plaidoyer de culpabilité en regard des infractions qui lui sont reprochées sous les chefs 1, 2 et 5 de la plainte;

[5] À la suite de l’enregistrement de ce plaidoyer de culpabilité, la plaignante déclare ne pas avoir de preuve à offrir en regard des chefs 3 et 4 de la plainte;

[6] La plaignante informe le Comité qu’à la suite d’un complément d’enquête réalisé après le dépôt de la plainte, elle ne peut maintenir contre l’intimé les reproches d’avoir eu recours à des manœuvres pour induire en erreur son client, M. Valfer, et d’être responsable du délai survenu dans le dossier du grief déposé au nom de ce dernier;

[7] Considérant les explications fournies par la plaignante;

[8] Considérant le plaidoyer de culpabilité enregistré par l’intimé en regard des chefs 1, 2 et 5 de la plainte;

[9] Considérant l’absence de preuve soumise par la plaignante en regard des chefs 3 et 4;

[10] Le Comité déclare l’intimé coupable des infractions qui lui sont reprochées sous les chefs 1, 2 et 5, plus amplement décrites aux conclusions des présentes, et rejette les chefs 3 et 4 de la plainte;

[11] Les parties se déclarent prêtes à soumettre, séance tenante, leurs représentations sur sanction;

[12] Au soutien de ses représentations, la plaignante relate sommairement les circonstances entourant la commission des infractions pour lesquelles l’intimé a reconnu sa culpabilité et dépose une preuve documentaire (SP‑1 à SP‑13);

[13] En défense, l’intimé rend témoignage;

[14] Les parties suggèrent au Comité d’imposer à l’intimé des amendes de 600 $ pour les chefs 1 et 5 et une amende de 1 000 $ pour le chef 2;

[15] Après avoir entendu les représentations des parties, le Comité se retire quelques instants;

[16] À la reprise de l’audience, le Comité informe les parties que la recommandation de sanction soumise conjointement est partiellement accueillie;

[17] Les explications fournies par la plaignante, les pièces déposées et le témoignage de l’intimé amènent le Comité à imposer l’amende minimum prévue à la Loi, soit 600 $, sur chacun des trois (3) chefs d’infraction pour lesquels l’intimé a reconnu sa culpabilité;

[18] Le Comité croit le témoignage de l’intimé lorsqu’il déclare ne pas avoir pris connaissance de la lettre qui lui a été adressée par Me Pierre R. Sicotte le 30 mars 1999;

[19] À cette époque, l’intimé était à l’extérieur du pays et cette lettre ne lui aurait pas été remise à son retour au bureau;

[20] Le Comité souligne également, qu’en mars 1999, l’intimé n’était plus le procureur de M. Valfer dont il avait transmis le dossier, à la demande de ce dernier, à Me Vonnie Rochester en janvier 1999;

[21] Lorsque l’intimé reprend l’administration du dossier de M. Valfer, en avril 1999, à la demande expresse de Me Rochester, il ignore qu’un jugement a été prononcé par Mme la juge Danielle Grenier, le 3 décembre 1997, accueillant une requête en exception déclinatoire;

[22] L’intimé ne s’est pas présenté devant le Tribunal, le 3 décembre 1997, parce que, suivant son témoignage, il ignorait qu’une requête en exception déclinatoire y serait présentée, ignorant même l’existence de cette requête;

[23] L’intimé reconnaît cependant que cette requête a été légalement signifiée à son bureau, à une personne responsable, soit M. Pierre Bernier, secrétaire de Me Bruno Grenier, un associé nominal avec qui il partageait des locaux;

[24] L’intimé assume ses responsabilités et refuse de faire supporter par un personnel clérical inexpérimenté un manque, pour ne pas dire une absence, de structure dans la tenue professionnelle de son étude légale;

[25] Devant le Comité, l’intimé a démontré une grande implication auprès de ses clients et dans la communauté et un profond respect envers sa profession;

[26] En enregistrant des plaidoyers de culpabilité sur les infractions qui lui sont reprochées, et sur lesquelles il aurait pu présenter une défense, l’intimé démontre au Comité qu’il comprend très bien la mission première de son Ordre professionnel soit la protection du public;

[27] Dans l’imposition d’une sanction, le Comité doit poursuivre deux objectifs : un éducatif auprès du professionnel concerné et le second dissuasif auprès des autres membres de la profession;

[28] Le volet éducatif auprès de l’intimé a été atteint et ce, sans l’ombre d’un doute;

[29] Le volet dissuasif auprès des autres membres de la profession se traduit par le caractère d’exemplarité dans le choix de la sanction imposée;

[30] Dans la décision Blanchette[1], le Tribunal des professions, reprenant les enseignements du juge Lamer, alors à la Cour d’appel, dans l’arrêt Lebovitch[2], rappelle l’applicabilité en droit disciplinaire du principe de l’exemplarité dite positive;

[31] Dans l’affaire Lanoue[3], le Tribunal des professions écrit :

« … Le Tribunal des professions s’inspire du critère de l’exemplarité dite positive développé par la Cour suprême en matière criminelle. Il ne faut pas mettre l’accent sur un comportement fautif mais sanctionner un individu qui a eu un tel comportement. De sorte que l’exemplarité ne doit pas être à sens unique mais peut dans certains cas revêtir un caractère positif. »

[32] Le Comité considère qu’il est en présence d’un dossier dans lequel il y a eu à l’application du principe de l’exemplarité dite positive;

[33] Pour cette raison, le Comité réduit de 1 000 $, tel que suggéré par les parties, à 600 $ l’amende imposée à l’intimé en regard du chef 2 de la plainte sur lequel l’intimé a enregistré un plaidoyer de culpabilité;

[34] L’intimé formule une demande de délai pour acquitter ces amendes;

[35] Cette demande de délai non contestée par la plaignante est accueillie par le Comité;

Pour ces motifs, le Comité :

- A, le 3 décembre 2003, DÉCLARÉ l’intimé coupable des infractions qui lui sont reprochées à savoir :

« 1° À Montréal, le 3 décembre 1997, a négligé de se présenter ou de se faire représenter devant le tribunal alors que sa présence était requise pour défendre les intérêts de son client alors que l’action qu’il avait intentée pour ce dernier en Cour supérieure portant le numéro 500‑05‑032756‑973 faisait l’objet d’une requête en exception déclinatoire, contrevenant ainsi aux dispositions de l’article 2.07 du Code de déontologie des avocats;

2° À Montréal, entre le 3 décembre 1997 et le 13 février 2001, a fait preuve de négligence en n’informant pas son client du rejet par requête en exception déclinatoire de son recours en dommages-intérêts intenté devant la Cour supérieure et portant le numéro 500‑05‑032756‑973 des dossiers de la Cour supérieure de Montréal, contrevenant ainsi aux dispositions de l’article 3.03.03 du Code de déontologie des avocats;

5° À Montréal, entre les mois de juin 1997 et décembre 1997, a abusé de la confiance de son confrère, Me Scott Hughes en ne répondant pas à sa correspondance et en ne retournant pas ses appels téléphoniques, contrevenant ainsi aux dispositions de l’article 4.03.03 du Code de déontologie des avocats; »

- A, le 3 décembre 2003, REJETÉ les chefs 3 et 4 de la plainte;

- IMPOSE à l’intimé, sur le chef 1, une amende de 600 $;

- IMPOSE à l’intimé, sur le chef 2, une amende de 600 $;

- IMPOSE à l’intimé, sur le chef 5, une amende de 600 $;

- PERMET à l’intimé d’acquitter ces amendes, totalisant 1 800 $, à raison de versements mensuels égaux et consécutifs de 200 $ à compter du 15 février 2004;

- ORDONNE que tout manquement ou défaut par l’intimé d’acquitter l’un ou l’autre de ces versements de 200 $ entraînera immédiatement l’exigibilité du solde dû;

- CONDAMNE l’intimé au paiement des débours prévus à l’article 151 du Code des professions.

Me Réjean Blais, président

Me Marie-Josée Bélainsky

Me Donald Michelin, membre

Partie plaignante

Me Philippe Trudel

Procureur de la partie intimée

Me Roger Coulombe, membre

Date de l’audience :

Le 3 décembre 2003

[1] Blanchette c. Psychologues, 1996, D.D.O.P., page 325

[2] Lebovitch c. la Reine, 1979, C.A., page 464

[3] Lanoue c. Avocats, 1997, D.D.O.P., page 225

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Noel Saint-Pierre, avocat connu des gais, reçoit une giffle des tribunaux pour incompétence en 2008

Tuesday, March 20th, 2012

Noel Si-Pierre, avocat très connu des gais, reçoit toute une giffle par les tribunaux et se voit poursuivi pour 3,4 millions de dollars.

Selon David Santerre – Journal de Montréal
En furie contre son avocat, qui n’a selon lui rien fait pour le faire acquitter d’agression sexuelle, Jean-
Christophe Chevreuil poursuit Me Noël Saint-Pierre pour 3,4 millions de dollars.
Depuis le 31 mars 2005, date du jugement de culpabilité du juge Jean Sirois, Chevreuil était détenu. Le
23 mars 2006, le promoteur immobilier de 41 ans était condamné à cinq ans de pénitencier.
On lui reprochait alors d’avoir sauvagement agressé à l’été 2002 deux junkies du Plateau Mont-Royal. À
la pointe d’un couteau, il aurait profité de l’intoxication des jeunes hommes pour les violer, rappelait le
juge Sirois. Sauf qu’en janvier dernier, la cour d’appel a annulé la décision du juge Sirois et ordonné que
Chevreuil subisse un nouveau procès.
Comme principal motif, la cour d’appel estimait que les erreurs et l’incompétence de l’avocat qui avait
défendu Chevreuil à son procès étaient si graves qu’elles constituaient un véritable «déni de justice».
Conséquemment, Chevreuil était remis en liberté quelques jours plus tard. Cette semaine, Chevreuil a
déposé une poursuite de près de 3,4 millions de dollars contre cet avocat, Me Noël Saint-Pierre.
Plusieurs fautes reprochées
Chevreuil reproche plusieurs fautes à son ancien avocat. Selon Chevreuil, Me Saint-Pierre misait ainsi
tout sur une défense d’alibi et sur la mise en doute de l’identification de leur agresseur par les victimes.
Sauf que peu de temps avant le procès, la police soumettait une preuve nouvelle mettant sérieusement
du plomb dans l’aile de l’alibi qu’aurait pu avoir Chevreuil. Et comme les agressions étaient déjà admises,
les moyens de défense de l’accusé devenaient quasi inexistants.
«Ces fautes ont causé des dommages au demandeur. En effet, le demandeur a été incarcéré du 31 mars
2005 jusqu’au 25 janvier 2008, à savoir 1130 jours», stipule la poursuite signée par la nouvelle avocate
de Chevreuil, Me Nadia Tucci.

-Selon Pierre Richard – Journal de Montréal
Condamné à sept ans de prison en 2005 pour cinq agressions sexuelles, Jean-Christophe Chevreuil a été victime de l’incompétence de son avocat et a subi un préjudice tellement grave et irréparable que la Cour d’appel a ordonné un nouveau procès.

C’est la décision qu’a rendue jeudi après-midi la Cour d’appel, estimant que Chevreuil a été victime d’un véritable «déni de justice», d’une véritable erreur judiciaire.

Et ces erreurs, explique la cour, sont le fait de son avocat de l’époque, Noël Saint- Pierre.

Chevreuil était accusé d’avoir agressé sexuellement deux jeunes hommes alors que ceux-ci tentaient de se droguer dans un parc. Les gestes reprochés auraient été commis entre le premier juillet et le quatorze août 2002.

Admission
Mis en accusation, Chevreuil voyait son avocat de l’époque admettre, dès les premières procédures, que les deux victimes avaient été effectivement agressées. En plus, il admettait la preuve d’actes similaires qu’offrait la poursuite.

Pourtant, dit la Cour d’appel, il n’avait qu’une vision partielle de l’affaire et tentait de sortir son client de sa mauvaise situation en présentant une preuve d’alibi et une preuve de bonne réputation. Or, quelques semaines avant le procès, la poursuite lui fournissait des preuves démontrant que l’alibi de son client ne tenait pas la route.

Preuves
En plus, la preuve de «bonne réputation», notamment les habitudes sexuelles de l’accusé, a fini le travail, convaincant le juge du procès du bien-fondé des preuves de la poursuite.

Pourtant, dit le juge Bich, ces preuves étaient discutables et un avocat au fait de son art aurait pu malmener les prétentions de la Couronne, tellement il y avait parfois des invraisemblances.

Le nouvel avocat de Chevreuil, Jean Bertrand, tentera cette semaine d’obtenir que son client reprenne sa liberté en attendant les nouvelles procédures.

Nous tentons de savoir ce qu’est advenue la poursuite de Monsieur Chevreuil contre l’avocat Noel Saint-Pierre, à suivre!

Jason Russel nuit à sa cause!

Saturday, March 17th, 2012

JASON RUSSEL, Réalisateur d’Invisible Children, ce projet qui vise à retrouver un dirigeant africain recherché par la Cour Pénale Internationale a été hospitalisé hier après avoir été arrêté pour s’être promené nu à l’extérieur et s’être masturbé publiquement! Son entourage prétend qu’il a été surmené dernièrement et qu’il était déshydraté au moment des faits, expliqant ainsi son comportement. NON, je regrette mais il y a des limites à prendre le public pour des imbéciles. Je ne connais personne qui, surmené et déshydraté, va aller se masturber en public, et se promener nu sur les trottoirs! La confusion est une chose, l’immoralité du geste de masturbation en public est une autre chose. On ne devient pas immoralement irrespecteux en étant fatigué ou en ayant besoin d’un verre d’eau. On devient toutefois comme ça quand on consomme des drogues ou quand on boit à l’extrême, ce qui pourrait aussi expliquer la déshydratation. Certaines drogues comme le Speed ou l’alcool peuvent déshydrater. Jason Russel est un imbécile, il vient de détruire la cause qu’il défendait…

Montréal la tiers mondiste

Friday, March 16th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

VILLAGE: Je circulais hier dans le Village gai de Montréal et j’ai été frappé par l’état d’abandon total des lieux, particulièrement de la rue Ste-Catherine. Est-ce qu’il est encore pertinent de dire qu’il s’agit du Village gai quand en fait, il s’agit du Village des drogués et loosers de la planète Québec. Tout y est moche, gris, sale, les itinérants sont aux portes des commerces et empoisonnent la vie de tous avec leurs quêtes incessantes de financement de leur misère morale. ET ce n’est pas la faute des gais c’est clair. Ils font ce qu’ils peuvent sans recevoir d’aide des autorités qui, volontairement, n’interviennent plus chez les gais. Pourquoi? Je vais traiter de cette question dans la prochaine édition de Gay Globe car je pense que nous connaissons la raison. Il y a une tolérance incohérente pour les activités humaines les plus basses et nuisibles dans ce secteur de la ville qui a pourtant été il y a quelques années un exemple de prise en charge par la population gaie. Cette tolérance vient d’en haut, du pseudo-Maire Gérald Tremblay, maire de l’Arrondissement Ville-Marie mais aussi des conseillers municipaux élus qui sont totalement absents des rues du Village, du député provincial qui se fiche de son secteur et qui n’a pas l’intention de se représenter, du service de police qui dit ne pas avoir les ressources mais qui est drôlement confortable de ne rien faire sourire aux lèvres et des organisations commerciales comme la SDC qui ne s’expriment pas assez sur les vrais problèmes qui empoisonnent la qualité de vie de tous dans ce quartier. Du jamais vu! Que l’on se prenne en charge, il est plus que temps. Par la force s’il le faut, c’est nécessaire. À quand des brigades de sécurité et de salubrité sur la rue Ste-Catherine? À quand des anges-gardiens comme à New York pour sécuriser les résidants et les clients des commerces gais? À quand un nettoyage forcé à la Giuliani à New York qui a nettoyé une ville complète de ses loosers et nuisances en 2 ans? À quand des groupes de citoyens armés de bat de baseball se promenant de rues en rues comme en 95 pour faire fuire les putes et revendeurs de drogues et leur montrer que le pouvoir appartient aux citoyens, pas à la coke, on se souvient tous de la brigade de la rue Champlain. Il est faux de croire que la tolérance des nuisances humaines est un signe de société évoluée, c’est un signe d’incompétence crasse et hier dans le Village, j’ai vu ce qu’on ne voit normalement que dans les villes les plus misérables de la planète!!!!!!! J’étais à Montréal!

Courrier des lecteurs

Sunday, March 11th, 2012

́crivez-nous, livrez-nous vos
observations, commentaires et
transmettez-nous vos informa-
tions à [email protected]
Photo: BD Oubliées
Depuis le retour de votre chronique culinaire, je me sur- prends à avoir faim rien qu’à la lecture non seulement des ingrédients et de la cuisson mais aussi en regardant les photos. Je trouve que votre mise en page met en valeur les recettes et elles sont très simples à réaliser, ce qui fait mon affaire vu le peu de temps que j’ai pour préparer mes repas. Merci à vous pour cette page unique.
Réjean P.
Réjean, vous lire est aussi un délice. Je tiens toutefois à vous
dire que nous n’avons que le mérite de la mise en page car
les recettes avec photos nous proviennent de Franck Hénot, E le propriétaire de l’Intermarché Boyer sur la rue Mont-Royal
Est à Montréal et la visite de cette épicerie hors du commun s’impose si vous voulez de la bière purement montréalaise
(La Métropole), avec de la sauce pour pâtes maison et des centaines de produit EXCLUSIFS qu’on ne retrouvera jamais ailleurs. Merci pour votre commentaire…
Où sont rendues nos actualités mensuelles avec Dom qui est trop drôle en se chicanant toujours avec votre éditeur? Il me semble que je ne vois plus ces émissions sur GGTV, je me trompe?
Gino N.
Pas tout à fait Gino. En fait, Dom n’est jamais très loin. Nous tentons de trouver une nouvelle formule qui permettrait à GGTV de réaliser ces enregistrement le plus simplement pos- sible sans avoir à chaque fois à transporter un lourd matériel. La formule miracle n’a pas encore été trouvée et en attendant, je suis revenu à la formule plus simple du tournage dans les bureaux de GGTV, en solo. Les actus mensuelles reviendront probablement au printemps avec Dom, dès que les tournages en extérieur seront possibles, comme celui fait au stade olym- pique de Montréal l’an passé…
n lisant vos dossiers sur la criminalisation du VIH, ici et en vous écoutant à TVA, je commence à me demander si nous devrions collectivement refuser tout dépistage puisque cela peut servir à nous incriminer comme homosexuels.
(Confidentiel)
La question se poserait lec- teur si nous n’avions pas à notre disposition les outils d’un dépistage totalement anonyme. Cela existe partout au Canada et même si vous allez à l’Actuel, vous pouvez demander au comptoir de rester anonyme. Ceci assure votre protection et permet aussi de prendre vos respon- sabilités. Le dépistage reste la solution contre le VIH!

Julien, toi qui préfères les hommes

Sunday, March 11th, 2012

Qui pouvait être cette nouvelle fille ? Peut-être une fem- me mariée ? La voyait-il en cachette ? Ou alors était-il seul ? Pouvait-on vivre sans amour à vingt-trois ans ? L’ami- tié de ses copains lui suffisait-elle ? A bien y réfléchir, eux non plus n’avaient pas d’amies. Bizarre. Évidemment, avec la révélation de Julien, tout devenait clair et je me deman- de comment j’ai pu être tellement aveugle pendant tout ce temps!
Je pense à toutes ces soirées, où il me disait sortir avec Françoise et il me racontait avoir rencontré tel ou tel autre copain qui s’était joint à eux. Au fur et à mesure que Julien me parlait, Françoise disparaissait de son récit. Si je lui en faisais la remarque, il me répondait toujours qu’il n’était pas amoureux de cette fille et qu’il était donc normal qu’elle ne soit pas au centre de ses soirées. Je me souviens aussi de tous ces week-ends dont je ne savais pas grand-chose :
« Je suis invité chez Nicolas. Il y aura aussi Jean et Ralph. Tu sais combien nous sommes passionnés d’ordinateurs : nous allons être bien occupés pendant ces deux jours. Je dormirai là-bas, c’est plus simple.» Et voilà. J’étais rassurée, je savais où il était.
Impossible d’avoir un partage, un secours moral de la part de mon mari. J’ai essayé de lui en parler dès son retour. J’avais le coeur si lourd, ce problème me semblait énorme.
Philippe m’a regardée en souriant : « Ma chérie, tu ne t’aperçois pas de la gravité de ce que tu me dis là ? Tu devrais être habituée aux provocations idiotes de la part de ton fils : il a toujours essayé de te faire marcher. En ce moment on parle telle- ment d’homosexualité, c’est presque devenu une mode, et Julien veut se faire re- marquer, une fois de plus. »
J’ai eu le souffle coupé. Pen- dant un instant j’ai voulu croire mon mari… Non !
Le comportement de Julien après son aveu démontrait, hélas, la sincérité de ses pro- pos. Furieuse et déçue je me suis énervée. Philippe m’a traitée d’hystérique. Plus tard, je me suis demandée si la réaction de mon mari n’était pas tout simplement un moyen de se préserver, car, j’en suis sûre mainte- nant, il a tout de suite su que Julien disait vrai.
Cela a été dur, mais j’ai fini par convaincre mon fils que, s’il avait choisi cette voie, il fallait qu’il aille jusqu’au bout et que c’était à lui d’en informer son père.
Philippe a commencé par se fâcher très fort. Il a fait semblant de ne pas prendre cette déclaration au sérieux. Énervés, le père et le fils ont échangé des mots très durs et Julien est sorti, en claquant la porte. Julien parti, mon mari s’est tourné vers moi sans un mot. Son désarroi m’a fait peine. Il s’est vite repris et m’a dit d’un ton glacial : « Dis-moi que ce n’est pas vrai ! » Sa colère est revenue, il a pris un air dégoûté et m’a assu- rée que « ça lui passera », ensuite il s’en est pris à la liberté actuelle des mœurs, aux enfants qui font « n’importe quoi » et aux parents qui ne servent plus à rien, puisque de toute façon ils ne sont jamais écoutés. Il s’est déclaré convaincu que tout cela était une mode et que ces garçons étaient des provocateurs. J’ai essayé de le faire réfléchir, calmement, en lui disant combien il était nécessaire de garder le contact avec Julien et combien son fils avait besoin de ne pas se sentir rejeté par lui, par nous. Il s’est tu et m’a ensuite de- mandé, avec beaucoup d’autorité, de ne jamais plus lui par- ler de « ça ».
« Je suis en retard, j’ai un rendez-vous. » Et il est sorti.
Étrangeréactionquededire«C’estunemode,çaluipassera, » alors que mon mari, médecin, a plus de connaissances que moi sur le plan médical et psychologique et pourrait bien mieux comprendre Julien. En se fâchant si fort, en disant n’importe quoi et ensuite, en prenant le parti de se taire, Philippe m’a fait mesurer à quel point cette affirmation de Julien l’a touché au plus profond de lui-même, combien cela lui a fait mal, combien il doit souffrir. Lorsque de temps en temps j’essaie de revenir sur le sujet, il ne prend même plus la peine de me répondre. Moments difficiles à vivre.
J’ai découvert à quel point l’homosexualité de Julien se ré- vélait, pour nous parents, un mode de vie tellement contre nature, totalement incompréhensible, inacceptable. Difficile de raconter à des amis, à des connaissances : « Mon fils est homosexuel ». Dans le cœur de tout parent, cela fait mal et on en a honte : honte d’avoir un enfant différent. Devant un enfant handicapé, on éprouve de la pitié et de la tris- tesse, on partage la douleur. La première réaction devant un homosexuel, c’est le dégoût et la moquerie. On imagine tout de suite un homme efféminé et maniéré dans son com- portement et dans sa façon de parler. La société accepte mal l’homosexuel, qui est caricaturé, ridiculisé, injurié.
Je me souviens de la première fois que j’ai découvert ce rejet. J’étais au cinéma avec des amis et, avant la projection du film que nous avions choisi de voir, il y a eu un court métra- ge : il s’agissait de l’histoire d’une fille très belle qui se pros- tituait. Lorsqu’elle arrivait dans la chambre avec son client, celui-ci s’apercevait que la fille était un travesti.
Le film se voulait drôle, la salle avait l’air de bien s’amuser, moi j’avais envie de pleurer de tristesse : tristesse et dégoût pour cet homme tellement mal à l’aise dans sa tête et dans son corps, qui cherchait des hommes pour avoir des rap- ports sexuels, mais qui éprouvait le désir de se déguiser en femme. Pourquoi ? Avait-il envie de l’être réellement ? Ou bien était-ce un moyen pour trouver plus facilement des clients? Comment Julien allait-il être jugé par nos familles ?
Notre entourage ? Il me sem- blait déjà entendre des peti- tes phrases pleines de sous- entendus, les rires étouffés, les sarcasmes. Dans mon angoisse, je me demandais comment nous pourrions cacher ses tendances, il ne fallait pas qu’on lui fasse mal.
Brusquement, pour me ras- surer, j’appelais mon fils sous un prétexte futile. Je le regardais en me disant: «Tu n’es pas sa mère, tu ne le connais pas, est-ce que tu décèles un comportement anormal ? Comment pour- rait-on voir qu’il est homo- sexuel ?» Ensuite venait un sentiment de honte et cette question: «Si par hasard cela se voit, aurais-tu le cou- rage de sortir avec lui dans des lieux publics ?» Assez ! Où trouver l’apaisement ?
Impossible d’en parler autour de moi. J’ai fait de timides essais avec quelques amis choisis, qui me parais- saient ouverts. Je n’ai pas parlé directement de Julien, cela m’était impossible. J’ai orienté la conversation sur l’homosexualité. Je me suis bien vite rendue compte que je m’étais trompée de route. La première personne m’a déclaré n’avoir jamais eu à faire avec des « gens de ce genre » et que le sujet ne l’in- téressait pas.
Le deuxième ami a prit un air dégoûté et m’a répondu que les homosexuels étaient des détraqués, des malades, qu’il y en avait de plus en plus, signe que notre société n’allait pas bien et que, si par malheur un de ses fils « tournait mal », il le renierait sur le champs et le considé- rerait comme mort.
Cela m’a laissée perplexe. Le problème était là, et il me fallait comprendre pour trouver une certaine paix, mais je tournais en rond. Je passais par des moments de grosse déprime, puis je me révoltais devant ce que je croyais être une grande injustice. Pourquoi cela chez nous ? L’homosexualité de Julien était devenue pour moi une idée fixe, j’y pen- sais constamment. Je voyais des homosexuels partout, les couples d’hommes me fascinaient, mon regard ne les lâchait plus, je me met- tais en position de voyeur et je pensais à mon fils : comment est-il lorsqu’il est avec un copain ? Est-ce que son comportement change ? Reste-t-il le garçon sim- ple, drôle et sympathique que je connais ou bien ses manières changent-elles ? Devient-il efféminé ? Dans sa voix ? Dans ses gestes ?
Suite de cette publication dans notre édition numéro 83
Pour lire le livre gratuitement dans sa version intégrale etletomeII-ÀDieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe. us/julien/

Affaire Steeve Biron CHOI-FM institutionnalise la désinformation!

Sunday, March 11th, 2012

Dans l’art de la désinformation, CHOI-FM/RadioX de Québec vient de se positionner comme championne suite à la diffusion d’une émission portant à l’origine sur l’affaire Steeve Biron mais qui s’est transformée en une exécution publique du principal intéressé. Steeve Biron y est accusé de voies de fait graves pour ne pas avoir mentionné son sta- tut sérologique à ses partenaires, alors qu’il se savait atteint du VIH, selon l’acte d’accusation.
Faisant fi de toute éthique et du Code civil, l’animateur Sté- phane Dupont et ses deux complices y sont allés vendredi le 2 mars dernier d’une charge contre Biron qui n’avait plus rien à voir avec l’information journalistique, qui violait l’en- semble des règles déontologiques en vigueur au Québec et qui, clairement, diffamait Biron par calomnie. Biron a fait les frais de cette envolée de préjugés, de rumeurs et de récits moralisateurs fondés visiblement sur la haine des gais et sur l’incompétence crasse des personnes responsables non seulement du micro de CHOI mais de la mise en ondes.
Par exemple, tout au long de cet échange de trois minu- tes environ qui, malheureusement, était diffusé en direct sur les ondes de CHOI au 98,1 FM, on déclarait que Stee- ve Biron, était un criminel, qu’il possédait un casier judi- ciaire en matière criminelle, qu’il était “homosexuel”, qu’il avait des relations sexuelles avec des “homosexuels”, qu’il avait contaminé quelques hommes du VIH (on le répète tout au long du segment en y mettant toute l’importance possible), que c’était prouvé, qu’il manipulait le système de justice pour éviter un procès. On annonçait comme des faits établis des théories sur la façon de fonctionner de Biron, que Biron avait déjà été jugé pour la même chose (comme s’il était un récidiviste), qu’il avait réussi à obte- nir un report de son procès vu la maternité d’un médecin (on confond d’ailleurs le rôle d’un médecin ordinaire avec celui de médecin-expert) le tout, malgré la présence au dos- sier de deux ordonnances de non-publication émises par la Cour du Québec et la Cour Supérieure de Québec! Les faits énoncés par Dupont (l’animateur) sont d’une gravité
extrême, il fallait donc évi- demment qu’ils aient été vérifiés au préalable avant diffusion. Mais voilà, CHOI a choisi de désinformer ses auditeurs en énonçant une longue série de faux rensei- gnements, donnant à la ru- meur la puissance factuelle d’une information légitime, utilisant la diffamation com- me un outil éthique reconnu tout cela, sans jamais avoir vérifié une seule de ses affir- mations auprès de l’avocat de Biron ou de Biron direc- tement.
Ce qui devait être une émis- sion probablement informa- tive s’est transformée en l’ex- pression d’une haine pure à l’endroit de Biron et des gais, reposant sur des faits fictifs et clairement inventés!
N’importe quel journaliste ordinaire, maîtrisant rai- sonnablement son éthique et son droit aurait procédé à de simples vérifications factuelles avant de lâcher ça au public comme l’ont fait les trois désinformateurs de CHOI. Avec une simple véri- fication au Palais de justice de Québec, auprès de l’avo- cat de Biron Maître Bernier ou auprès d’une organisa- tion gaie ou d’un média gai, on aurait découvert que: N’importe quel média gai ou organisation de la com- munauté aurait pu infor- mer Dupont que le terme “homosexuel” est un terme médical qui n’est plus utilisé pour qualifier les gais, qu’il est méprisant et générale- ment utilisé par les agres- seurs homophobes qui s’en prennent physiquement aux gais. L’employer avec le ton utilisé lors de l’émission montre le mépris qu’ils por- tent envers des personnes, hommes et femmes gais, qui se sont battus pendant des années pour que le terme “homosexuel” ne soit plus utilisé de cette façon et avec ce ton.
De plus, Steeve Biron n’a aucun dossier criminel et n’a jamais bénéficié d’un pardon effaçant un hypothé- tique casier judiciaire anté- rieur. Une simple vérifica- tion téléphonique au greffe criminel et pénal du Palais de justice de Québec l’aurait confirmé.
Dans les procédures contre Steeve Biron, il n’a jamais été question de contamination de qui que ce soit par Biron. Cette information ne repose sur aucun fait réel et Biron n’est pas accusé d’avoir contaminé “quelques hommes”, les procédures au dossier sont claires à ce sujet. Il est inculpé selon l’article 268 et suivants du Code criminel (Voies de fait graves sans lésions corporelles). Cette cause ne concerne donc nullement un cas de transmission de VIH, encore une fois la simple lec- ture des procédures ou des actes d’accusation aurait été facile. L’annonce faite par Dupont “d’hommes contaminés par Biron” est totalement fausse!
Quant à la prétendue manipulation du système pour éviter un procès en invoquant la maternité de son médecin, ceci est d’autant plus faux que le juge responsable de la gestion d’instance a clairement dit qu’il reportait l’audition puisque la Cour Suprême du Canada devait se prononcer sous peu sur les critères de criminalité dans les causes de VIH. La maternité du médecin est secondaire et n’affecte en rien la date de décision de la Cour Suprême, d’autant que le mé- decin en question témoigne pour la Couronne et non pour Biron, tout le contraire de ce qu’a affirmé CHOI!
L’affirmation que Biron serait un récidiviste car il aurait déjà été jugé pour la même chose dans le passé est totalement fausse aussi. Biron n’a jamais été condamné de quelque cri- me que ce soit et encore moins accusé de voie de fait grave! L’ensemble du traitement fait par CHOI le 2 mars quant à Steeve Biron était un gâchis professionnel qui ne peut trou- ver aucun justificatif ni dans la documentation en Cour, ni dans les règles déontologiques du Conseil de Presse du Qué- bec qui oblige les journalistes à vérifier leurs informations avant de les diffuser. Je connais bien le dossier ayant été le journaliste-lead dans cette affaire sur laquelle Gay Globe a enquêté dès les premiers jours. Mais il ne s’agissait pas de la première violation de l’éthique avec CHOI dans ce dossier.
Il y a quelques mois, CHOI invitait une prétendue victi- me de Biron a une entrevue, qui s’est vite transformée en lynchage de l’auteur de ces lignes, responsable de l’en- quête ayant démontré que l’individu avait probable- ment menti dans sa plainte policière et ses déclarations lors de l’enquête policière qui a suivi.
CHOI savait pourtant qu’une ordonnance de non- publication de à l’identité de son invité m’empêchait de répliquer avec les faits précis concernant cette per- sonne sous peine de me voir accusé moi-même. Malgré cela, CHOI laissait faire son invité dans ce qu’elle savait être une violation grave de la déontologie journalisti- que et du droit à la réputa- tion d’un individu. La radio m’accordant par la suite une courte réplique et retirant l’émission de ses archives Internet puisqu’elle avait été avisée de notre intention de la poursuivre.
La réplique actuelle de Steeve Biron ne devrait pas tarder si on se fie à notre entretien du 4 mars. Biron, outré de la nature des faus- ses informations à son sujet et choqué par l’annonce de contaminations qui n’exis- tent pas a demandé à son avocat de mettre en demeure CHOI de se rétracter entiè- rement de ses propos, une action en diffamation est sérieusement considérée.
Le Conseil de Presse du Québec sera aussi consulté via une plainte en éthique. Enfin, le CRTC, responsable du permis de radio donné à CHOI, recevra une plainte officielle sous peu. CHOI ayant déjà fait l’objet d’un retrait de permis en 2004 pour la diffusion de fausses informations et propos hai- neux….
Le public est en droit de rece- voir de CHOI, à tout le moins, une information réelle et exacte. Est-ce que l’affaire Biron en sera le vecteur?

Progression du VIH/SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Le docteur Réjean Thomas est inquiet de constater que de plus en plus de jeunes adultes contractent le VIH/sida, ce qui contribue notamment à faire diminuer la moyenne d’âge des personnes infectées.
Les plus récentes données compilées par la clinique mon- tréalaise l’Actuel, spécialisée dans les traitements du sida et des infections transmises sexuellement (ITS), indiquent que 34% des nouveaux séropositifs n’étaient pas dans la tren- taine en 2011, comparativement à 20% l’année précédente.
C’est toutefois chez les moins de 25 ans que la tendance est plus alarmante: cette tranche d’âge représentait 18% des nouveaux cas de sida, soit une progression de 10% par rap- port à 2010.
Lors de son entrevue avec La Presse Canadienne, le prési- dent de l’établissement a dit craindre que cette tendance ne dresse un portrait de la situation du VIH/sida au Québec, puisque selon lui, 70 à 80% des cas se trouvent à Montréal.
Alors que l’âge moyen des séropositifs était d’environ 38 ans au début des années 2000, le Dr Thomas estime qu’il est maintenant de 35 ans, notamment en raison de la diminu- tion des pratiques sexuelles sécuritaires chez les plus jeu- nes. «C’est la première fois qu’on constate une baisse aussi significative de l’âge moyen des séropositifs, souligne-t-il. Pour que la moyenne chute de trois ans, c’est parce qu’une tendance lourde se dégage.»
LeDrThomasdéplorecechangementdeperceptionconcer- nant les comportements sexuels, notamment parce que le VIH/sida représente une infection grave qu’il est possible de prévenir, comparativement au cancer.
«Pour les plus jeunes, le VIH, c’est une maladie de vieux, observe-t-il. Ils (les jeunes) n’ont pas été élevés alors que le dossier était médiatisé.»
En plus d’un budget de prévention déficient au Québec, le président de la clinique l’Actuel estime que le VIH est de plus en plus perçu comme une «maladie» chronique, traitable, même si l’infection est impossible à guérir, rappelle-t-il.
«Tous âges confondus, c’est environ de 150 à 200 pa- tients par an qui commen- cent une nouvelle trithéra- pie chez nous, souligne le Dr Thomas. On traite ces per- sonnes, mais il s’agit tout de même de destins brisés.»
Estimant que les budgets consacrés à la prévention du VIH/sida n’ont pas beau- coup augmenté au cours des 20 dernières années, le Dr Thomas rappelle que sa clinique prescrit annuelle- ment en moyenne pour 45 millions $ en soins et médi- caments reliés à la trithéra- pie. Il aimerait ainsi que les campagnes de prévention contre le VIH/sida soient aussi imposantes que celles contre le tabagisme ou l’al- cool au volant, par exemple.
PRÉSERVATIF: Les usages incor- rects réduisent de 20% son efficacité
Par: Santélog
Un préservatif mal mis ou mis à l’envers, c’est en fait très courant.
Cette analyse sans précé- dent de 25 études sur l’uti- lisation du préservatif, four- nit une perspective globale sur les erreurs d’utilisation du préservatif et les problè- mes liés, ainsi que sur les facteurs pouvant favoriser l’utilisation correcte du pré- servatif et la promotion du préservatif féminin.
Le préservatif qui promet une efficacité quasi à 100% lors qu’il est utilisé correcte- ment, présente une efficacité réduite si l’adhérence n’est pas parfaite.
Dans la vraie vie, son effica- cité serait considérablement réduite et en moyenne à 80% de son taux maximum.

Ukraine

Sunday, March 11th, 2012

Des thérapies pour «guérir» du
«virus» de l’homosexualité
Photo: Ong Diana/SUPERSTOCK/SIPA
Àtout mal, son remède. En Ukraine, pays encore forte- ment conservateur et patriarcal, l’homosexualité est sou- vent considérée comme une anomalie de la nature, une perversion occidentale, voire comme une maladie. Des as- sociations et médecins proposent assistance et “thérapies” pour y remédier.
Dans un café du centre de Kiev, Igor Medvid, représentant de Health Protection LGBT, une association de défense des droits des homosexuels et transsexuels atteints du Sida, dé- crit le travail de son organisation et la faible prise en charge des malades du Sida en Ukraine. Très vite, la conversation dérive sur les discriminations quotidiennes dont les homo- sexuels peuvent être l’objet, et les clivages mentaux qui persistent dans le pays. Lui-même, ouvertement gay, s’est trouvé confronté de nombreuses fois à une intolérance in- surmontable.
“Au cours d’examens médicaux à la suite d’un problème vasculaire, j’ai parlé ouvertement de ma situation et j’ai dit que je préférais les hommes. Et là, le médecin m’a fortement conseillé d’aller me faire soigner, m’a dit que l’homosexua- lité était une maladie. Il y a encore un stéréotype très fort qui persiste parmi le personnel médical, mais aussi au sein de la police. On nous considère, au mieux, comme des “gens bizarres”.
En Ukraine, l’homosexualité est de longue date perçue par la majorité de la population comme un comportement déviant, voire une maladie. Sur les pages “diagnostics” du portail médical Medicina, elle est d’ailleurs classée comme un “dysfonctionnement sexuel”.
Igor Medvid pointe aussi du doigt l’association “Amour Contre Homosexualité”, groupement chrétien qui promeut les unions hétérosexuelles et les valeurs familiales com- me fondements d’une société harmonieuse. Ses membres prennent en charge des dizaines d’homosexuels désireux de guérir. Porte-parole de “Amour contre Homosexualité”, Yuri Shpirniy rappelle que l’acceptation du phénomène est une tendance récente importée d’Occident, et qui va, d’une part contre les écrits de la Bible, et, d’autre part, contre le développement équilibré d’une société. Il ne se considère pas “homophobe”, mais préfère le qualificatif “d’homo-né- gativiste”.
Pour lui, seule une faible pro- portion d’individus souffrent naturellement d’un dysfonc- tionnement hormonal ou génétique qui les condamne à l’homosexualité. Mais cel- le-ci, en tant qu’orientation sexuelle, n’existe pas. La véritable cause de l’homo- sexualité résiderait dans les troubles sociaux et spiri- tuels de l’époque, ainsi que dans un effet d’imitation des pratiques occidentales.
Nombre d’homosexuels qui s’adressent à l’association sont redirigés vers la psy- chologue Ludmila Gridko- vets, qui anime des séan- ces de thérapies de groupe dans une église gréco-ca- tholique de Kiev. Elle traite de problèmes conjugaux, de maternité ou encore de mal- êtres d’adolescents selon la méthode dite des “constel- lations familiales” de Hel- linger. Forte de son expé- rience dans la résolution des problèmes conjugaux entre mari et femme, Gridkovets est catégorique: il ne peut y avoir d’harmonie dans une relation entre individus du même sexe, dans la mesure où leurs natures s’opposent plutôt qu’elles ne se complè- tent.
Et elle affirme rencontrer un franc succès dans ses thérapies. Début février, pas moins de 48 hommes auraient rejeté leur homo- sexualité grâce à son traite- ment.
En Ukraine et dans d’autres pays de l’ex-URSS, cette division entre homosexua- lités “naturelle” et “sociale” est aujourd’hui utilisée pour tenter d’endiguer le phéno- mène, voir d’en nier la réali- té. En Russie et en Lituanie, des lois adoptées récemment interdisent toute mention de l’homosexualité dans un espace public et a fortiori, médiatique.
La Verkhovna Rada (Par- lement ukrainien) étudie, depuis l’été 2011, un projet similaire.
Dans le bar du centre de Kiev, Igor Medvid finit de si- roter un thé vert de manière pensive. Il se prépare à por- ter devant un tribunal une affaire de discrimination homophobe dont il a été vic- time. Malgré sa détermina- tion à lutter pour faire res- pecter ses droits, il confesse être dépassé par la situation en Ukraine.

Effondrement du système québécois

Sunday, March 11th, 2012

Tous les signaux sont réunis au Québec, en 2012, pour en venir à la seule conclusion possible, le système de santé s’est effondré dans ses fondements les plus élémentaires comme l’accès universel et l’État persiste à le cacher.
C’est la profonde conviction exprimée par André V. (qui sou- haite garder l’anonymat) quant à son aventure avec le sys- tème de santé québécois. Il a souhaité nous accorder une entrevue pour dénoncer les problèmes et surtout l’hypocri- sie du système de santé qui, appuyé par ce qu’il déclare être un “je m’en foutisme impérial” du ministre de la Santé Yves Bolduc, ne permet plus de soigner les québécois.
Souffrant de plusieurs symptômes inexpliqués pendant de nombreuses années comme des problèmes cardiaques, des douleurs abdominales, des troubles de la concentration et des résultats d’analyses sanguines toujours hors normes, son médecin de clinique d’urgence, décidait de le référer au département d’hématologie de l’Hôpital Notre-Dame de Mon- tréal pour que l’on cherche l’origine des résultats constatés. André a attendu près de 4 ans et 1/2 avant de pouvoir enfin voir un hématologue qui, après avoir ordonné quelques tests sanguins complémentaires, lui a diagnostiqué une maladie génétique du nom d’hémochromatose.
L’hémochromatose est un trouble génétique qui cause une accumulation de fer dans le sang et qui cause des domma- ges à long terme aux principaux organes. Le seul traitement disponible pour faire baisser le taux de fer est la phléboto- mie, une procédure qui consiste à retirer une grande quan- tité de sang du patient sans le remplacer de manière à for- cer le corps à produire du nouveau sang avec les réserves de fer accumulées, abaissant du coup les réserves totales. Un patient peut subir plus de 20 phlébotomies par an et doit continuer pour le reste de sa vie ces traitements. Pour André, qui habite à quelques pas de l’Hôpital Maisonneu- ve-Rosemont, impossible de recevoir ses traitements à cet hôpital comme son médecin n’y est pas rattaché, pas plus qu’à Notre-Dame où la liste d’attente est de plus de 2 ans.
André a finalement réussi à recevoir des traitements à l’Hôpital du Lakeshore de Pointe-Claire et il doit par- courir plus de 50 kilomètres aller-retour s’il veut se faire traiter.
Pire, la maladie lui cause une atteinte importante de ses glandes productrices de testostérone, une hormone masculine responsable de la libido et du tonus muscu- laire. Or, le seul traitement efficace pour lui, les injec- tions de testostérone (car le gel topique est sans effet pour son cas) est non dispo- nible depuis quelques mois au Québec parce qu’il est en rupture de stock.
André pourrait devoir atten- dre encore quelques mois avant de pouvoir commen- cer son traitement hormo- nal puisque le médicament, normalement disponible au Québec, ne se trouve plus nulle part parce que des compagnies pharmaceuti- ques n’en produisent pas assez de manière à en faire monter le prix. Encore un autre débat qui ne semble pas préoccuper le Ministre Bolduc qui est pourtant confronté à des ruptures de stock pour de nombreux autres médicaments injec- tables contre le cancer par exemple. André doit consa- crer un temps important à la recherche de médecins, pour prendre ses rendez-vous, pour vérifier les atteintes d’organes avec des examens d’échographie demandés par ses médecins mais qui font l’objet de listes d’attente de plus de deux ans à Montréal.
Pendant ce temps, le Minis- tre Bolduc, avec son “je m’en foutisme impérial”, ne sem- ble pas vouloir intervenir pour régler les problèmes d’accès à la santé de pre- mière ligne des québécois qui s’en plaignent au quoti- dien dans les médias, proba- blement parce que les coûts engendrés par une quelcon- que amélioration sont astro- nomiques. Mais est-ce que la solution réside dans de nouveaux budgets ou dans une gestion plus efficace du temps par les professionnels de la santé? La question de- vra se poser tôt ou tard!

Homosexualité tunisienne

Sunday, March 11th, 2012

Après le printemps arabe,
voici que les homos tunisiens
se paient aussi une révolution
Photos: Wikipédia
En Tunisie, les limites des libertés individuelles viennent d’apparaître plus distinctement. L’actuel gouvernement à majorité conservatrice craint de voir se démocratiser les sites internet consacrés aux gais malgré la loi toujours en vigueur qui condamne l’homosexualité. Mis en service en mars 2011, le e-magazine interactif GayDay a publiquement été menacé d’interdiction par l’actuel ministre des Droits de l’Homme, Samir Dilou, qui s’exprimait sur une chaîne de la télévision tunisienne. Ce dernier s’est fermement opposé à l’idée de voir s’installer ce type de presse en Tunisie: «Il n’est pas question que la perversion sexuelle soit un droit humain. Ces personnes devraient plutôt se faire soigner», déclarait le ministre sur Hannibal TV.
Une forme d’«homophobie» affichée et qui se trouve être par- tagée par la majorité des Tunisiens. «Faites ça chez vous et bouclez-la!», conseillait un internaute au nouveau magazine. Depuis la chute de l’ex-président tunisien, Zine el-Abidine Ben Ali et de son régime de censure, devant l’émergence de médias spécialisés, la Tunisie fait face à une nouvelle polémi- que autour d’un sujet de société pour le moins explosif: la re- présentation de la «communauté homosexuelle» tunisienne.
Les publications de GayDay magazine, la mise en service d’une web radio, Tunisia Gay’s, et l’évolution générale du militantisme LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgen- res) en Tunisie, accréditent une réalité concomitante à la révolution: ces nouveaux supports d’informations ciblent un lectorat bien réel et revendiquent le droit à la liberté d’ex- pression. Concernant la légalité et les autorisations, remises en cause par le ministre des Droits de l’Homme, les respon- sables et activistes précisent en réponse qu’ils «n’ont pas demandé d’autorisation», considérant que «c’est notre droit de nous exprimer sur le net», «en utilisant des ressources gratuites du web». Du point de vue de l’audience, la radio Tunisia Gay’s compte environ 40 à 60 auditeurs les soirs d’émission, tandis que le site du magazine GayDay oscille entre 1000 et 6000 visites en fonction des mises à jour.
En guise d’exemple de paru- tion, le magazine GayDay a révélé au mois de décembre 2011 sa sélection des dix plus beaux hommes tuni- siens avec photos. Particu- lièrement actifs sur les ré- seaux sociaux, les militants ont également demandé à leur membres sur Facebook d’afficher un message sur leur profil en réponse au mi- nistre en charge des droits humains:
«Je suis un homme, mon- sieur le ministre des Droits de l’Homme.»
Car dire que le sujet est tabou en Tunisie est un euphémisme.
En dehors des insultes, peu de Tunisiens désignent ouvertement al-liwatt (l’ho- mosexualité en français). La plupart ont conscience de cette «vieille réalité», sa- vent qu’il y en a «beaucoup en Tunisie», issus de toutes les couches sociales, parfois «mariés depuis plus de 20 ans» ou se rendant «réguliè- rement à la mosquée», mais rares sont ceux qui osent vraiment en parler.
En politique, la question épineuse de l’homosexualité tunisienne -jugée déplacée par les plus modernistes compte tenu de la situa- tion économique critique du pays- a pourtant été relan- cée durant les campagnes et la période post-électorale.
Pour rassurer les électeurs, des membres de partis conservateurs tels que En- nahdha n’hésitaient pas à déclarer qu’ils respecteraient les droits des homosexuels, allant parfois jusqu’à propo- ser comme Riad Chaibi à ces personnes «dévalorisées» de réexaminer le problème de leur «dignité» en société.
En matière de liberté d’ex- pression, le chemin à par- courir pour cette minorité risque d’être beaucoup plus long que pour d’autres. «Une révolution à deux vitesses et une dignité bien délimitée», résumait un internaute.
Car même s’ils ont conscien- ce que la démocratie impli- que ce type de revendica- tions, les Tunisiens ne sont définitivement pas prêts à tout voir et à tout entendre.

Décès de Jean- Louis Freitas

Sunday, March 11th, 2012

Le célèbre barman du Cam- pus et plus récemment gé- rant du Taboo à Montréal, Jean-Louis Freitas (Ricky pour les amis), est décédé le 8 février dernier à l’hôpi- tal Jean-Talon des suites de complications liées au VIH et à la tuberculose. Le décès de Jean-Louis laisse dans le deuil la communauté gaie dans son ensemble. Les dé- tails de ses obsèques ne sont pas connus.

Fonds Mon- dial de Lutte contre le SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Détournement de fonds, cor- ruption, fausses déclarations…
Photo: FMLS
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, éclaboussé par des accusations de corruption en Afrique, tourne une page avec le départ de son directeur exécutif Michel Kazatchkine, dont les relations avec l’épouse du président français ont aussi fait polémique dans la presse française.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a “vivement” regretté dans un communiqué le départ du di- recteur du Fonds mondial contre le sida, le Français Michel Kazatchkine, et salué son “remarquable travail” à la tête de cet organisme. Médecin réputé et expert des questions de santé à l’échelle mondiale, le professeur français Kazatch- kine avait été élu en février 2007 pour un premier mandat. Début 2011, il avait été reconduit à son poste pour trois ans.
Mais ces derniers mois ont été difficiles pour le Fonds, dont l’image a été ternie par des affaires de détournement de sub- ventions, dans plusieurs pays africains ainsi qu’en Chine où l’organisation avait gelé temporairement ses subventions en mai 2011.
Ces accusations ont poussé certains pays donateurs, com- me l’Allemagne et la Suède, à suspendre leurs contributions, obligeant l’organisation à réagir: M. Kazatchkine a parlé de “tolérance-zéro vis-à-vis de la corruption”, tandis que le Fonds annonçait depuis le Ghana l’adoption d’un “plan global de transformation” en vue d’améliorer ses “contrôles fiduciaires”. Mais c’est en France que le scandale est réap- paru ces dernières semaines.
Début janvier, l’hebdomadaire français Marianne a ainsi af- firmé que “des sommes conséquentes” ont été versées par le Fonds aux “activités philanthropiques” de l’épouse du prési- dent français, Carla Bruni-Sarkozy, ambassadrice bénévole du Fonds, et “de plusieurs agences appartenant à l’un de ses amis proches”. Mardi, l’organisation basée à Genève a une nouvelle fois démenti les informations parues.
Malgré ces multiples dé- mentis, M. Kazatchkine a annoncé mardi qu’il préfé- rait quitter le Fonds, qui a consacré depuis sa création 22,6 milliards de dollars pour soutenir différents pro- grammes dans 150 pays. Il quittera ses fonctions le 16 mars prochain, peu après l’arrivée de Gabriel Jara- millo au poste de DG.
“Ancien Président-Directeur général de Sovereign Bank, M. Jaramillo a plus de 35 ans d’expérience à des pos- tes à responsabilités dans le secteur de la finance”, indique le Fonds. “De l’avis général, M. Jaramillo”, qui prendra ses fonctions pour une durée de 12 mois, “est un dirigeant et un adminis- trateur hors pair et particu- lièrement intègre”, souligne- t-il. Créée en 2002 avec les fonds du multimillionnaire Bill Gates, le Fonds est la plus importante source de financement internationale pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le palu- disme, qui ensemble font 4 millions de victimes dans le monde chaque année.

Exposition de tableaux et de sculptures à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal

Sunday, March 11th, 2012

Franck Hénot et Danny Therrien, propriétaires de l’Intermarché Boyer sur la rue Mont-Royal Est nous in- formaient récemment qu’ils contribuaient avec quel- ques oeuvres et sculptures à l’exposition “Hommage à Victor Choquet” dans le cadre d’un événement de la Maison de la Culture du Pla- teau Mont-Royal. Gay Globe est fier d’inviter ses lecteurs à aller visiter l’expo du 13 mars au 17 juin à la Maison de la Culture située au 465, avenue du Mont-Royal Est. Infos: Accesculture.com

Massacres sexuels: le chef du Sentier lumineux ne regrette rien Par 360.ch

Sunday, March 11th, 2012

Arrêté récemment, l’ex- commandant de la guérilla maoïste au Pérou justifie les assassinats massifs de gais et de trans comme des «faits de guerre». Capturé le 12 fé- vrier dernier, l’ancien chef du Sentier lumineux a reconnu sa responsabilité dans le meurtre de 99 personnes entre 1989 et l’année derniè- re, dont 32 civils. Il a précisé que ces derniers «n’étaient pas de simples civils. Il s’agissait d’informateurs, de délinquants de droits com- muns et d’homosexuels.» Il justifie ces crimes comme des «faits de guerre», rap- porte le blog DosManzanas.

Le Krocodile La nouvelle drogue qui tue en trois ans!

Sunday, March 11th, 2012

Appelée l’héroïne «du pauvre», une drogue venue de Rus- sie a fait son apparition en Allemagne. Elle se manifeste physiquement par des plaies purulentes aux endroits des injections et ne laisserait qu’au maximum 3 ans d’espoir de survie.
La drogue «Krokodile», un substitut à l’héroïne produit en Russie et qui fait d’énormes ravages parmi les junkies de ce pays, a fait récemment son apparition en Allemagne. Les autorités sanitaires de la ville de Bochum l’ont identifié chez quatre toxicomanes.
Cette drogue ronge littéralement la peau des consomma- teurs réguliers. Depuis plusieurs semaines, des images, dont certaines sont à la limite du supportable, ont fait leur apparition sur le Net. Elles témoignent des terribles ravages de ce véritable poison. Aux endroits choisis par les toxicoma- nes pour effectuer des injections apparaissent rapidement des destructions de chairs. Ces effets s’apparentent à des morsures de crocodile, d’où le nom donné à cette drogue.
Préparée de façon artisanale dans certaines contrées recu- lées de Russie, dont la Sibérie, cette drogue de mauvaise qualité est constituée d’un mélange de solvants, de phos- phore ou encore de codéïne, une substance qui se retrouve dans certains médicaments contre la douleur, détaille le site Internet de la Radio télévision de la Belgique francophone (RTBF). Les trafiquants russes parviendraient facilement à se procurer cette drogue et à inonder le marché. Des toxico- manes l’auraient massivement acheté à des dealers car elle coûte jusqu’à 10 fois moins cher (5 euros/gr.) que l’héroïne et produit des effets analogues, mais ne laisserait qu’un es- poir de survie limité à 2 ou 3 ans.

Les gais dans le monde

Sunday, March 11th, 2012

Nouvelles brèves
internationales
Photo: Goinsight
Libéria – La peine de mort pour les homosexuels? D
Au Libéria, les gays ont du souci à se faire. Le 26 janvier, le ministère libérien de l’Information a publié un communiqué stipulant que «le gouvernement du Libéria ne permettra pas la légalisation des activités gaies et lesbiennes dans le pays». La sénatrice du comté deBong, l’ex-première dame Jewel Howard Taylor, vient d’y ajouter une nouvelle couche. Elle a introduit au Sénat un projet de loi criminalisant l’homo- sexualité. S’il est adopté, la pratique sera passible de peine capitale.
Si le projet de Jewel Howard Taylor passe, le Libéria réjoin- dra la Mauritanie, le Soudan, ainsi que 12 États du Nigeria et les parties méridionales de la Somalie où l’homosexualité constitue un crime passible de la peine capitale.
Chine – Les jeunes ne désapprouvent pas l’homosexualité
Très peu de jeunes Chinois réprouvent les homosexuels,
selon l’un des sites de rencontre plus populaires du pays.
Selon un sondage mené sur Jiayuan.com, 83% des Chinois nés entre 1980 et 1989 ne désapprouvent pas l’homosexua- lité; à peu près le même pourcentage a été observée chez les personnes nées dans les années 1990. Plus de 85.000 personnes ont été interrogés lors du sondage.
Gambie – Le président Jammeh n’acceptera jamais l’homosexualité
Le président gambien Yahya Jammeh a souligné mardi qu’il n’accepterait jamais l’homosexualité dans son pays, en dé- pit des appels de la communauté internationale au respect des droits des homosexuels en Afrique.
“Si vous pensez que détruire notre culture relève des droits de l’Homme, vous faites une grossière erreur parce que si vous êtes en Gambie, vous êtes au mauvais endroit”, a-t-il ajouté.
es millions de femmes ont épousé des
homosexuels en Chine
Il pourrait y avoir jusqu’à 16 millions de femmes de la partie continentale de Chine qui ont épousé des homo- sexuels, a estimé un expert réputé.
Selon le professeur Zhang Beichuan de l’université de Qingdao, une sommité en matière de sida et de VIH, en raison des valeurs familia- les traditionnelles en Chine, environ 90 % des homo- sexuels se marient à cause de la pression qu’ils subis- sent pour se conformer.
Xiao Dong, un homosexuel de 36 ans qui dirige un or- ganisme civil de prévention et de contrôle du sida et du VIH, déclare : « L’estima- tion du professeur Zhang n’est pas prouvée, et je crois même qu’il est vain de faire des recherches sur cette question. »
Se marier ou non est une question trop complexe au sein de la population gaie, et il est presque impossible de prévoir le nombre d’homo- sexuels mariés par un sim- ple calcul, dit-il.
Déportation d’homosexuels en France sous Hitler
Serge Klarsfeld, défenseur de la cause des déportés, assure qu’il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels en France pendant la Secon- de Guerre mondiale, confir- mant des propos du député UMP Christian Vanneste qui
ont soulevé un tollé.
L’avocat chasseur de nazis a précisé que les lois alleman- des sur le sujet n’avaient pas été étendues à d’autres pays et qu’il n’a jamais été ques- tion de déporter des homo- sexuels français. “Je n’ai jamais vu un document fai- sant état de la déportation d’homosexuels en France”, a-t-il dit à Reuters.

Piétonnisation annulée dans le Village?

Sunday, March 11th, 2012

La Ville et la Police s’opposent
à la fermeture de la Ste-Cath!
Photo: Tourisme Montréal
Suite à la réunion du Conseil d’arrondissement de Ville- Marie de la semaine du 7 mars 2012, la Ville, appuyée du service de police du poste 22 a fait l’annonce que la ferme- ture de la rue Ste-Catherine pour la version 2012 de la pié- tonnisation n’était pas assurée. Le Maire Tremblay a effec- tivement déclaré que rien n’était décidé, que la fermeture n’était pas acquise et qu’il existait une forte possibilité que seuls les trottoirs soient fermés, comme cela se fait déjà sur la rue Mont-Royal Est, de manière à permettre la circulation tout l’été. Les raisons invoquées sont le nombre très élevé de plaintes reliées à la sécurité, aux agressions, aux problèmes d’itinérance et de revendeurs de drogue car selon le Maire, les plaintes ont été très nombreuses en 2011. Le Maire disait toutefois que les discussions continuaient…

Le Cap, si gai et si bon

Sunday, March 11th, 2012

La «carte rose» des lieux gais est distribuée dès l’arrivée à l’aéroport: Le Cap veut officiellement devenir une destination touristique ho- mosexuelle privilégiée, seul sur un continent où le sujet reste tabou.
«Le marché gai est vrai- ment un marché de niche que nous visons», explique Skye Grove, porte-parole de Cape Town Tourism, pour qui la métropole touristi- que sud-africaine doit tenir son rang parmi les destina- tions privilégiées des homo- sexuels, face à San Fran- cisco, Miami, Sydney, Berlin ou Amsterdam. «Le revenu disponible des homos est généralement plus élevé que celui des hétéros», et ils ont été bien moins affectés par la crise mondiale qui a privé Le Cap du quart de ses tou- ristes ces dernières années, ajoute-t-elle.
Entreprise
Gay-friendly?
Un mode d’emploi utile pour
les entreprises
Photo: Gay Globe
Comment permettre à ses salariés d’assumer leur identité sexuelle au travail ? Les entreprises françaises s’emparent timidement du sujet avec un mot d’ordre: “parler, parler, parler” pour dépasser le malaise et les préjugés.
“L’entreprise est encore un milieu essentiellement masculin, macho et hétérocentré”, estime Christophe Falcoz, profes- seur à l’IAE de Lyon, spécialiste de l’homophobie.
Il y a les discussions à la machine à café où l’on parle des “pédés”, les entretiens d’embauche où un “homo” est recalé parce qu’il “ne passera jamais auprès des clients” ou le “pla- fond de roses”, le plafond de verre des gays, qui freine leur ascension professionnelle: l’association L’Autre Cercle pose le décor dans une série de vidéos sur son site.
Selon les estimations, les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) représentent entre 5 et 10% des salariés. Or une grande majorité (67%) ne souhaitent pas être visibles au travail “par crainte de conséquences négatives” pour leur carrière, selon une récente enquête de L’Autre Cercle.
Devant ce constat, certaines entreprises prennent des ini- tiatives. Pas seulement pour lutter contre les discrimina- tions, mais aussi parce que “le temps qu’un employé perd à dissimuler son orientation sexuelle, c’est du temps de tra- vail perdu”, confiait Jean-Louis Carvès, responsable diver- sité chez IBM.
La première étape est donc d’en parler car “le simple fait de prendre la parole fait que le sujet est dépassionné”, note Laurent Depond, directeur de la diversité chez Orange. Ac- compagner les employés en transition sexuelle. Alors les di- recteurs diversité misent sur la communication en diffusant des témoignages d’employés LGBT via des vidéos, le journal interne ou des newsletters.
Passé ce cap, les entreprises misent ensuite sur la forma- tion, des managers notamment, afin de les sensibiliser à l’homophobie, répréhensible pénalement au même titre que le racisme ou l’antisémitisme.
Certaines, comme Orange ou IBM, rédigent également des codes de communica- tion “responsable” à l’inten- tion de l’entreprise comme des clients.
L’américaine IBM, qui s’est emparé du problème il y a 25 ans déjà, tente même d’accompagner ses employés en transition sexuelle. “Un salarié, qui commençait un traitement hormonal pour devenir une femme ne sou- haitait plus être en contact avec la clientèle pendant sa transformation physique.
Il a donc fallu lui trou- ver un job de transition. Aujourd’hui, elle a repris son ancien poste”, rapporte M. Carvès.
Pourtant, se doter d’une image “gay friendly” est utile, pour vendre et recru- ter. “En Afrique, où l’homo- sexualité est très mal consi- dérée, on mise sur le +gay friendly+ pour attirer des talents LGBT”, explique-t- on chez Orange, très présent sur le continent africain.
GAYGLOBE MAGAZINE 14

Entreprise Gay-friendly? Un mode d’emploi utile pour les entreprises

Sunday, March 11th, 2012

Comment permettre à ses salariés d’assumer leur identité sexuelle au travail ? Les entreprises françaises s’emparent timidement du sujet avec un mot d’ordre: “parler, parler, parler” pour dépasser le malaise et les préjugés.
“L’entreprise est encore un milieu essentiellement masculin, macho et hétérocentré”, estime Christophe Falcoz, profes- seur à l’IAE de Lyon, spécialiste de l’homophobie.
Il y a les discussions à la machine à café où l’on parle des “pédés”, les entretiens d’embauche où un “homo” est recalé parce qu’il “ne passera jamais auprès des clients” ou le “pla- fond de roses”, le plafond de verre des gays, qui freine leur ascension professionnelle: l’association L’Autre Cercle pose le décor dans une série de vidéos sur son site.
Selon les estimations, les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) représentent entre 5 et 10% des salariés. Or une grande majorité (67%) ne souhaitent pas être visibles au travail “par crainte de conséquences négatives” pour leur carrière, selon une récente enquête de L’Autre Cercle.
Devant ce constat, certaines entreprises prennent des ini- tiatives. Pas seulement pour lutter contre les discrimina- tions, mais aussi parce que “le temps qu’un employé perd à dissimuler son orientation sexuelle, c’est du temps de tra- vail perdu”, confiait Jean-Louis Carvès, responsable diver- sité chez IBM.
La première étape est donc d’en parler car “le simple fait de prendre la parole fait que le sujet est dépassionné”, note Laurent Depond, directeur de la diversité chez Orange. Ac- compagner les employés en transition sexuelle. Alors les di- recteurs diversité misent sur la communication en diffusant des témoignages d’employés LGBT via des vidéos, le journal interne ou des newsletters.
Passé ce cap, les entreprises misent ensuite sur la forma- tion, des managers notamment, afin de les sensibiliser à l’homophobie, répréhensible pénalement au même titre que le racisme ou l’antisémitisme.
Certaines, comme Orange ou IBM, rédigent également des codes de communica- tion “responsable” à l’inten- tion de l’entreprise comme des clients.
L’américaine IBM, qui s’est emparé du problème il y a 25 ans déjà, tente même d’accompagner ses employés en transition sexuelle. “Un salarié, qui commençait un traitement hormonal pour devenir une femme ne sou- haitait plus être en contact avec la clientèle pendant sa transformation physique.
Il a donc fallu lui trou- ver un job de transition. Aujourd’hui, elle a repris son ancien poste”, rapporte M. Carvès.
Pourtant, se doter d’une image “gay friendly” est utile, pour vendre et recru- ter. “En Afrique, où l’homo- sexualité est très mal consi- dérée, on mise sur le +gay friendly+ pour attirer des talents LGBT”, explique-t- on chez Orange, très présent sur le continent africain.

Criminalisa- tion du VIH La Cour suprême devra se prononcer, à la demande du Québec…

Sunday, March 11th, 2012

La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA), en collaboration avec le Réseau juridique canadien VIH/sida et six autres organisa- tions canadiennes, intervenait devant la Cour suprême, le 8 février dernier, dans le cadre des affaires R. c. D.C. (Québec) et R. c. Mabior (Manitoba). La Cour Suprême sera appelée à décider des modalités d’application du droit criminel en matière de non-divulgation du VIH au Canada.
À l’heure actuelle, une personne vivant avec le VIH a l’obli- gation en vertu du droit criminel de divulguer son statut sérologique avant une activité comportant un risque impor- tant de transmission du VIH. Toutefois, le droit a jusqu’à maintenant été appliqué de façon inégale par les tribunaux canadiens. Certaines personnes ont été déclarées coupables alors qu’il n’y avait pas de risque important de transmis- sion.
La COCQ-SIDA intervient afin de demander à la Cour Su- prême de clarifier le fait que les personnes vivant avec le VIH ne seront pas poursuivies et jetées en prison lorsqu’une relation était protégée par le port du condom ou lorsque la personne séropositive avait une charge virale indétectable. Nous demandons aussi à la Cour Suprême de maintenir l’ac- quittement de D.C. prononcé par la Cour d’appel du Québec.
À l’instar d’ONUSIDA et d’un grand nombre d’organismes à travers le monde, nous continuons à affirmer que la cri- minalisation n’est pas une solution appropriée pour gérer l’épidémie du VIH/sida.
Le recours au droit criminel accentue la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. ONUSIDA indique spécifiquement que la stigmatisation et la discrimination des personnes au motif de leur statut séro- logique réel ou supposé contribuent à alimenter l’épidémie mondiale de sida en nuisant à l’accès à la prévention, au dépistage, aux soins et au traitement.
Avançant à contre-courant, le Canada est actuellement le deuxième pays dans le monde avec le plus de pour- suites criminelles liées à des allégations de non-divulga- tion du statut sérologique au VIH. En ce sens, nous en appelons à la Cour suprême pour qu’elle statut en faveur d’un droit fondé sur les meilleures données scienti- fiques existantes et non des présomptions, des préjugés ou des craintes.
Deux prêtres gais auraient engagé des tueurs à gages pour se faire abattre
Par: AFP
Deux prêtres colombiens, abattus par balles l’an der- nier à Bogota, avaient eux- même engagé les tueurs à gage pour se suicider, selon les conclusions de l’enquête, a-t-on appris mardi de sour- ce judiciaire. Très appréciés dans leurs paroisses, les deux religieux, âgés de 35 et 36 ans, avaient noué un pacte pour se donner la mort après que l’un d’eux eut contracté le virus du sida, a
expliqué le procureur.
Leurs cadavres avaient été retrouvés à l’intérieur d’une voiture et la police avait dans un premier temps privilé- gié la thèse d’une attaque.
Après un an d’investiga- tions, les policiers, qui ont interpellé les meurtriers, se sont aperçus que les prêtres, qui entretenaient des liens très proches, avaient arran- gé leur mort. Les enquêteurs ont également découvert que, dix jours avant d’enga- ger les tueurs, les prêtres avaient tenté de se suicider en précipitant leur voiture dans un précipice. L’enquête a établi que l’un des reli- gieux, qui fréquentait les bars homosexuels, était bien atteint du virus du sida.

L’hyper médiocrité de TVA

Sunday, March 11th, 2012

J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meur- tres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-déve- loppée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent
Photos: TVA
savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hol- lywood, que le sort de la Sy- rie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationa- les, le national et les nou- velles locales avec meurtres etc n’occupaient que quel- ques minutes, on terminait avec les sports et la météo?
C’était logique et la présen- tation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compé- tents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs profes- sionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien. Il y a une place au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice cri- minel québécois et l’insur- montable combat de Claude Poirier contre son dentier.

Le VIH/SIDA En bref de par le monde

Sunday, March 11th, 2012

VIH/sida : un nouveau candidat vaccin relance l’espoir:
C’est de Belgique que vient la nouvelle. En effet, des scien- tifiques du plat pays viennent de tester sur 6 patients béné- voles un nouveau vaccin thérapeutique contre le VIH. Si ce dernier ne permet pas pour l’instant de guérir les malades du SIDA, il aide l’organisme à combattre le virus en amélio- rant sa réponse immunitaire. C’est ce que révèle un article
publié. dans la revue AIDS.
InnaVirVax s’apprête à tester sur l’homme son vaccin thérapeutique contre le VIH:
Dans les semaines à venir, InnaVirVax va tester son candidat vaccin contre le VIH sur 24 patients, à la Pitié-Salpêtrière et à l’hôpital Cochin, après avoir reçu le feu vert de l’Afssaps en octobre 2011. « Cet essai clinique vise à étudier la tolérance du vaccin, ainsi que sa capacité à induire la réponse immu- nitaire attendue », explique Joël Crouzet, PDG de la société créée en 2008 au Génopole d’Evry, qui emploie 7 person- nes. Son premier vaccin thérapeutique, qui amorce la phase clinique après seulement trois ans de R&D, vaut à Inna- VirVax une seconde levée de fonds de 3,7 millions d’euros.
En Afrique, la circoncision contre le sida:
La circoncision diminue de 76 % le risque de transmission du sida lors d’un rapport sexuel, assure Bertan Auvert, pro- fesseur de santé publique à l’Université de Versailles. La surface interne du prépuce est la porte d’entrée majeure du VIH. Avec la circoncision, on la supprime. Cela ne protège que l’homme.
Dans le township, le pourcentage de séropositifs a déjà di- minué de 25 %. Dans les pays africains (au nord, à l’ouest et au centre) où les hommes ont toujours été circoncis, le taux de sida est beaucoup moins élevé. Il a pourtant fallu attendre les résultats des premières recherches, notamment à Orange Farm, pour que l’Organisation mondiale de la san- té recommande, en 2007, la circoncision comme moyen de prévention.
V
pêche le virus de se
GAYGLOBE MAGAZINE
10
IH: La protéine qui em-
reproduire:
Cette protéine pourrait aider certaines cellules du sys- tème immunitaire à résis- ter au VIH en affamant le virus des blocs de construc- tion qui lui permettent de construire son ADN pour se reproduire. Ces chercheurs, qui publient leurs conclu- sions dans la revue Natu- re Immunology, viennent d’identifier une protéine, la SMADH1 qui va affamer le VIH de ces blocs dNTP et l’empêcher ainsi de se pro- pager. Problème, beaucoup d’autres processus vitaux de notre corps utilisent ces dNTP… Il reste cependant à trouver le moyen d’exploiter ce mécanisme pour lutter contre le VIH ou une autre infection virale sans affec- ter négativement les autres processus vitaux de notre corps.
HPTN 052: re- tour sur les ré- sultats que tout le monde attendait
Par: Vih.org
Quels sont ces résultats? L’essai HPTN 052 démontre que le traitement ARV réduit de 96 % la transmission du VIH ! Les investigateurs ont comptabilisé 39 contami- nations, 4 dans le bras de traitement immédiat et 35 dans le bras différé. Quand on s’intéresse au 28 conta- minations linked, c’est-à- dire intervenues au sein du couple, ce qui a été vérifié par des analyses du virus, la différence est encore plus significative. Elle confirme que le traitement protège de la contamination VIH chez ces couples sérodifférents.

Drogue et ho- mosexualité : rumeurs sur le passé de Whitney Houston

Sunday, March 11th, 2012

Des rumeurs circulent affir- mant que Whitney Houston se droguait parce qu’elle n’acceptait pas son homo- sexualité. Le réel amour de sa vie aurait, en réalité, été son assistante et grande amie, Robyn Crawford. Se- lon Peter Tatchell, un acti- viste gai anglais, le mariage de Whitney Houston n’était en réalité qu’une duperie.

Le jour de la mort de Whi- tney Houston, Robyn Craw- ford semble confirmer les rumeurs, en publiant un message émouvant sur le site Internet Esquire.com Elle y désigne la star décé- dée par les termes comme «ange» ou «personne très spéciale».

̂tre gai est un crime! Observations de notre chroniqueur en prison aux États-Unis

Sunday, March 11th, 2012

Les conditions d’incarcération ici ont commencé à se res- serrer et à devenir quasi insupportables depuis qu’en no- vembre dernier, une violente bagarre a éclaté entre détenus dans la cour de récréation. 77 détenus ont été transférés d’urgence le soir même et une vingtaine se sont retrouvés en détention disciplinaire. Il nous est dorénavant interdit de nous parler lorsque nous attendons en ligne ou encore dans la salle à manger. En vérité, les animaux de ferme sont mieux traités que nous, ils mangent certainement mieux aussi!
Pour essayer de fuir tout cela et de trouver un certain récon- fort, de manière à éviter les gardiens, j’ai décidé de fréquenter la Chapelle. Mais voilà, je suis homo, est-ce qu’il existe un péché plus grave que celui d’homosexualité chez les chré- tiens? À la Chapelle de ma prison, il existe un groupe qui a pour but de guérir les homosexuels… Afin d’en savoir plus et comme tout journaliste professionnel, je me suis inscris au groupe et depuis quatre semaines, j’assiste aux rencontres hebdomadaires. Incroyable! Le groupe a pour objectif de se débarrasser du péché d’homosexualité tout en atteignant la “pureté sexuelle”.
Selon mes chefs chrétiens, on ne naît pas homosexuel. Ce n’est pas un choix non plus mais une réponse à un problème de développement survenu dans l’enfance, un père absent, une mère dominante ou de trop grandes affinités avec des soeurs, des tantes ou une grand-mère…
Heureusement, je ne suis pas assez imbécile pour m’être laissé prendre au jeu. En fait selon moi, le véritable péché n’est pas d’être homosexuel mais de perpétuer le mythe que nous sommes déficients, inadéquats, un danger pour l’ordre établi et la société.
Les relations physiques ici en prison au pays de l’Oncle Sam sont strictement interdites et passibles de représailles disci- plinaires. Les gardiens ferment toutefois les yeux, de façon hypocrite, sur nos activités et nos ébats.
GAYGLOBE MAGAZINE 8
Photo: Google.com
Pendant que d’un côté on “tolère” notre réalité homo- sexuelle, à la Chapelle on perpétue le mythe d’un péché contre Dieu et la na- ture. Un crime de société, un danger pour l’ordre… Et voilà qu’on nous affirme en prison ce qui est inac- ceptable de dire en dehors, l’homosexualité serait une aberration du déroulement de l’enfance.
Il se font et se disent en pri- son des choses qui feraient l’objet de manifestations et de poursuites pour propos haineux en dehors mais ici, personne ne peut rien y faire.
Ici, comme tout le reste, on se fout de la réhabilitation des détenus et de ce qu’ils font. Pourvu qu’ils ne se fas- sent pas prendre “les culot- tes baissées”. On nous garde en cage, on nous apprend n’importe quoi et ensuite on est surpris que certains en sortent comme des animaux sauvages et y reviennent en prison peu de temps après…

Ouganda: Peine de mort retirée de la loi…

Sunday, March 11th, 2012

La peine de mort ne figure- ra plus parmi les sanctions prévues par une nouvelle loi anti-homosexualité en Ouganda, où les pratiques homosexuelles sont déjà passibles de lourdes peines.

Roger-Luc Chayer Entre au Huffington Post Québec

Sunday, March 11th, 2012

C’est confirmé, Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur des médias du Groupe Gay Globe, ex-Président de l’Asso- ciation Canadienne des Journalistes de Montréal et mieux connu du public pour ses chroniques à “Le Midi avec André Arthur” sur les ondes de TQS vient d’être confirmé comme journaliste-blogueur au Huffington Post Québec, une divi- sion purement québécoise du célèbre média américain du même nom.
Aux côtés de Chuck Comeau (Batteur de Simple Plan), de David Suzuki (animateur télé CBC), d’Irwin Cotler (ex-Procureur Général du Canada) ou de John Parisella (ex-Délégué Général du Québec à New York), Roger-Luc Chayer contribuera à des dossiers de première impor- tance autant pour la communauté gaie que dans divers sujets comme la santé et les enquêtes. Ses premières contributions porteront d’ailleurs sur le sujet de la crimi- nalisation du VIH et l’affaire Steve Biron. Roger-Luc Chayer a confirmé que ses contributions au Huffington Post Qué- bec n’affecteront pas ses fonctions au Groupe Gay Globe,
“il s’agira en fait d’une nou- velle vitrine pour des sujets très spécialisés qui trou- veront une nouvelle diffu- sion”, déclarait l’éditeur de Gay Globe, heureux de la nouvelle! Roger-Luc Chayer a été le premier journaliste gai à oeuvrer au national à TQS, TVA et au Journal de Montréal.
http://quebec huffingtonpost.ca

Pierre-André Vaillancourt

Sunday, March 11th, 2012

Condamné pour avoir diffamé
et violé une ordonnance de la
Cour Supérieure!
Une partie importante d’une saga judiciaire qui perdure depuis 12 ans vient de connaître un dénouement final avec la condamnation d’un militant gai, Pierre-André Vaillan- court, pour des gestes que le Tribuanl considère graves et en violation avec une entente qu’il signait en 2007.
Cette entente de règlement de 2007 devait mettre un terme définitif à un litige impliquant une association gaie mon- tréalaise et avait été signée par Vaillancourt. Ce dernier déclarait vouloir mettre un terme définitif à tout litige l’op- posant à la Revue Le Point et à son éditeur. Le Tribunal avait alors entériné l’entente, mettant ainsi un terme à une réclamation de plus de 400,000$ et ordonnait aux parties, incluant Vaillancourt, de la respecter.
Or, quelques mois plus tard, Vaillancourt, se servant de l’anonymat de l’Internet, a décidé de poursuivre son combat, dans le maquis, ne sachant pas que le Service de Police de la Ville de Montréal était sur son cas, suite à l’envoi de cour- riels diffamatoires à certains clients de la Revue Le Point.
Poursuivi pour violation de l’accord et atteinte à la dignitié, l’honorable Juge Armando Aznar, de la Cour du Québec, rendait le 13 février dernier une décision punitive contre Vaillancourt et allait jusqu’à mentionner clairement que ce dernier n’avait aucune crédibilité, rejettait entièrement le témoignage de son principal témoin, Éric Vinter, un autre militant associé au Centre Communautaire des Gais et Les- biennes de Montréal, et déclarait que l’Éditeur du Point, Roger-Luc Chayer, n’avait strictement rien à se reprocher dans toute cette affaire.
Selon le jugement publié au http://www.jugements.qc.ca, le Tribunal déclare:
La preuve a révélé que, le 13 août 2009, le défendeur, en uti- lisant un nom qui n’est pas le sien à savoir Manon Legault et en utilisant aussi le nom « [email protected] », a, par courrier électronique, fait parvenir à Mme ABC (confidentiel), une cliente du demandeur, un « copie-collé » d’un article inti- tulé « affaire Chayer », paru en 2001.
Le fait que le défendeur est l’auteur du message trans- mis par courrier électronique a été établi de manière claire et limpide par l’enquête poli- cière qui a été menée par le service de police de la Ville de Montréal et notamment par l’agent de police Benoît Soucy, lequel a témoigné à l’audience. Le fait que le défendeur se soit caché der- rière un faux nom illustre bien qu’il savait vraisembla- blement que ce qu’il faisait n’était pas acceptable.
Au cours de son témoignage devant le Tribunal, M. Vinter a manifesté un partie pris évident en faveur du défen- deur (Vaillancourt) et ce à un point tel que sa crédibilité en a été sérieusement affec- tée. Ceci étant, le Tribunal ne peut retenir le témoignage de M. Vinter. En fait, eu égard à l’ensemble de la preuve, le Tribunal conclut que l’hypo- thèse soumise par le deman- deur voulant que son site Web ait vraisemblablement été piraté ne peut être exclue. De plus, sur cette question, le Tribunal n’a aucune hésita- tion à retenir le témoignage du demandeur de préfé- rence à celui du défendeur et de M. Vinter. Par ailleurs, la preuve a révélé que les agissements du défendeur (transmission du document P-3) étaient principalement guidés par l’animosité qu’il porte au demandeur. L’expli- cation du défendeur à l’effet qu’il n’a pas violé les termes de la Déclaration de désiste- ment et de l’ordonnance pro- noncée en Cour Supérieure parce qu’il ne contrôlait pas le site Web où le document P-3 a été publié est cousue de fil blanc et peu crédible.
Ceci dit, en agissant comme il l’a fait, le défendeur a com- mis une faute génératrice de responsabilité envers le demandeur.
Le Tribunal condamnait finalement Pierre-André Vaillancourt à une sanction de près de 4000$ (incluant frais et dépens). Jusqu’au jour du procès Chayer avait offert de régler sans frais moyennant une lettre d’ex- cuses, ce qu’avait refusé Vaillancourt. Le Tribunal aura été autrement plus sé- vère avec cette sanction!

Nouvelle présen- tation pour le Blogue Le Point

Sunday, March 11th, 2012

Le fil du Presse du Groupe Gay Globe, Le Point, s’est re- fait une beauté toute média- tique et propose désormais ses articles et publications selon un modèle classique de média écrit. Tout y a été étudié afin de permettre la lecture facile des sujets et un classement chronologi- que permettant un accès agréable à cette vaste ban- que de sujets. On peut lire gratuitement les milliers de textes du Point au www. gayglobe.us/blog/

Pourquoi une couverture Betty White?

Sunday, March 11th, 2012

Betty White vient d’avoir 90 ans et ça, c’est déjà un exploit pour un être humain normal. Mais Betty Whyte n’est pas ordi- naire, loin de là. Personnage clé de la série The Golden Girls (Des Femmes en Or), elle est toujours active aujourd’hui à la télévi- sion avec sa participation hebdomadaire à une série américaine Hot in Cleveland.
Mais la couverture de Gay Globe ne lui est pas accordée pour son âge ni pour ses exploits actuels. Personne ne le sait mais la série The Golden Girls, avec Rue McClanahan, Bea Arthur et Estelle Getty (toutes décédée aujourd’hui) a contribuée à dédramatiser de nombreuses questions liées à l’homosexualité et au SIDA dans les années 80, par la dérision.
Quand le jeune Ryan White était banni de partout au début de l’épidémie du SIDA, les Golden Girls passaient un épisode qui expliquait que la maladie n’était pas dangereuse et allaient chercher le coeur du public qui changeait souvent d’opinion par la suite. Les Golden Girls c’est aussi d’avoir été au bout de leurs bonnes inten- tions face aux gais. Personne ne le sait mais les quatre stars avaient tellement à coeur le sort des personnes homosexuel- les que chacune, à sa façon, supportait
Roger-Luc Chayer est journaliste. Il est ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadien- ne des Journalistes (membre en règle), membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est communicateur professionnel inscrit à la Toile des Communicateurs du Québec et journaliste-blogueur
au Huffington Post Québec.
soit la recherche SIDA ou soit d’autres causes visant à améliorer la qualité de vie des gais. Bea Arthur croyait que les jeunes homos abandonnés par leurs parents avaient parti- culièrement besoin de son aide. À son décès, elle léguait 300,000$ au Centre Ali Forney de New York qui offre la résidence aux jeu- nes gais sans abris. Rue McClanahan, elle, supportait activement le droit au mariage des gais et en 2009, participait à une émission spéciale en faveur de l’égalité pour les per- sonnes LGB.
Il ne s’agit en fait que de quelques exem- ples qui prouvent que Betty White, adorée et considérée par les gais américains comme la maman de tous les gais, avait droit à sa couverture-hommage de Gay Globe, pour l’ensemble de son oeuvre.

Cartouche Gay Globe Magazine 82

Sunday, March 11th, 2012

GAYGLOBE Édition #82 GRATUIT
CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436
Courriel
[email protected] Web: www.gglobetv.com
Éditeur
Roger-Luc Chayer
Conseillers spéciaux et journalistes Jean-Marie Pottier Lionel Corlay (photographe) Claude Lussier (Finances) Gilles Schaufelberger (Révision et correction) Michel Cloutier (Relations publiques)
©GAYGLOBE 2012 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 2004 562844 / Bibliothèque natio- nale du Canada.
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L’hyper-médiocrité des actualités de TVA

Thursday, March 8th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

HYPER MÉDIOCRITÉ DE TVA: J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meurtres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue et avec une responsabilité plus large… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-développée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hollywood, que le sort de la Syrie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit et que des recherches santé se font dans tels domaines avec tels résultats tant à Paris qu’à Pékin. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationales, le national et les nouvelles locales avec meurtres etc n’occupaient que quelques minutes, on terminait avec les sports et la météo? C’était logique et la présentation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compétents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs professionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien comme source de nouvelles. Les québécois en sortiront mieux informés sur les grands enjeux du monde et sortiront de leur bulle abrutissante actuelle. Quant à Radio-Canada, vous me demanderez: Mais est-ce la SRC et RDI font exactement ce que vous suggérez? Non, pas du tout car encore ici, la nouvelle est présentée en fonction de critères gouvernementaux reliés au mandat pan-canadien de la télé nationale. Plutôt que de prendre le temps de bien nous faire comprendre ce qui se passe ailleurs et de nous rapporter la nouvelle qui risque d’avoir un impact sur nos vies et nos affaires, de l’importer dans nos foyers, on tente de nous informer du sort des pêcheurs de molusques de la région des grands lacs (Ils sont 23 au pays à faire ce métier), on nous raconte en détails les revendications du conseil inuit de Machinbouctuk à 7500km de nous et on nous explique comment on fait pousser des tulipes au milieu des prairies au mois de Janvier. Voilà de quoi intéresser le public… Il y a une place en or au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice criminel québécois et l’insurmontable combat de Claude Poirier contre son dentier. Il faut voir plus haut, regarder plus loin et peut-être serons-nous alors la sorte de grand peuple que René Lévesque voyait en nous.

Jugement Roger-Luc Chayer contre Pierre-André Vaillancourt

Tuesday, March 6th, 2012

COUR DU QUÉBEC

CANADA

PROVINCE DE QUÉBEC

DISTRICT DE

MONTRÉAL

« Chambre civile »

N° :

500-22-164824-099

DATE :

Le 13 février 2012

______________________________________________________________________

SOUS LA PRÉSIDENCE DE :

L’HONORABLE

ARMANDO AZNAR, J.C.Q.

______________________________________________________________________

ROGER-LUC CHAYER

Demandeur et défendeur reconventionnel

c.

PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT

Défendeur et demandeur reconventionnel

______________________________________________________________________

JUGEMENT

______________________________________________________________________

[1] Le litige opposant le demandeur au défendeur a pour trame de fond un litige antérieur introduit en Cour Supérieure en 2001 (dossier 500-05-067713-014) opposant le demandeur, Roger-Luc Chayer, à une série de défendeurs dont le défendeur en la présente instance.

[2] Dans le dossier de la Cour Supérieure, le demandeur Chayer reprochait aux défendeurs, dont le défendeur Vaillancourt, d’avoir tenu des propos libelleux, mensongers et diffamatoires à son endroit.

[3] La requête introductive d’instance amendée datée du 17 septembre 2003 déposée par le demandeur Chayer contenait 67 paragraphes et réclamait des défendeurs le paiement d’une somme de 400 000 $ en dommages-intérêts.

[4] L’action en dommages intentée par le demandeur Chayer en Cour Supérieure a été réglée en date du 6 novembre 2007. Ce règlement est constaté par un document intitulé « Déclaration de désistements réciproques et de règlement hors de Cour », ci-après désigné « Déclaration de désistements » (pièce P-1).

[5] Le recours du demandeur Chayer devant la Cour du Québec a pour motif le non-respect des termes de l’entente par le défendeur Pierre-André Vaillancourt.

[6] Le litige opposant les parties devant la Cour du Québec a pour origine, selon le demandeur Chayer, le non-respect des termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure entérinant celle-ci qui ordonnait aux parties de la respecter (pièce P-2).

[7] À ce stade-ci, il convient de reproduire les termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure :

« déclaration de désistements réciproques et de règlement hors de cour

Attendu que le requérant et les intimés Association des lesbiennes et des gais sur internet (ALGI), ci-après appelée ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Carrière, Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et Pierre-André Vaillancourt, désireux de mettre un terme définitif à tout litige les opposant, sans admission de responsabilité et afin d’éviter les coûts et inconvénients d’un procès d’une durée de 18 jours, déclarent la présente cause réglée hors de Cour de la façon suivante :

1. Les parties se désistent de leurs procédures respectives, chaque partie payant ses frais;

2. Les intimés ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Carrière, Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et Pierre-André Vaillancourt s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que toutes informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du présent ligie soient mis hors ligne sur les sites internet dont ils ont le contrôle, et ce dans un délai de 24 heures de la signature de la présente entente, et le requérant s’engage à faire de même pour les sites qu’il a sous son contrôle dans le même délai;

3. Les parties se donnent une quittance mutuelle complète et finale, ainsi qu’à leurs représentants, administrateurs, employés, successeurs et ayants droits de toute réclamation de quelque nature que ce soit découlant ou se rapportant aux faits du présent litige.

(…)

ordonnance

(…)

Le Tribunal donne acte et entérine la déclaration de désistements réciproques et de règlement hors cour signée en date du 6 novembre 2007 et ordonne aux parties de la respecter. »

[8] À la requête introductive d’instance déposée devant la Cour du Québec, le demandeur Chayer allègue, entre autres, ce qui suit :

« 1. Le 6 novembre 2007, les parties mettaient un terme à un long litige en Cour Supérieure dans le dossier numéro 500-05-067713-014 (ci-après ”le litige”) en signant une déclaration de désistement réciproque et de règlement hors cour (ci-après ”l’entente du 6 novembre 2007”) dont copie est produite au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-1;

2. Le même jour, une déclaration de règlement hors cour était homologuée par l’Honorable Nicole Morneau, J.C.S., tel qu’il appert dudit jugement d’homologation produit au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-2;

3. Le litige résultait de la diffusion par les intimés en 2001 de messages internet offensants pour lesquels le demandeur réclamait une somme de 400 000$ alors que les intimés, parmi lesquels le défendeur, s’étaient portés demandeurs reconventionnels pour une somme de 95 000$;

4. La considération principale de l’entente du 6 novembre 2007 apparaît au paragraphe 2 et est à l’effet que :

”Les intimés ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Lapierre (sic), Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT (le défendeur en l’instance) s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que toutes informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du litige soient mis hors ligne sur les sites internet dont ils ont le contrôle, et ce dans un délai de vingt-quatre (24) heures de la signature de la présente entente, et le requérant s’engage à faire de même pour les sites qu’il a sous son contrôle dans le même délai”;

5. Depuis le 6 novembre 2007, le vieux contentieux qui opposait les parties dans le litige semblait à toutes fins pratiques réglé, mais à sa grande déception, le demandeur a, le ou vers le 13 août 2009, découvert que des courriels anonymes étaient envoyés à des tiers avec en pièces jointes copie ”d’informations se rapportant aux faits du litige”, le tout à l’encontre de l’entente du 6 novembre 2007, copie d’un des dits courriels étant produite au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-3;

6. Afin de faire cesser ces atteintes à sa réputation pour une affaire réglée depuis presque deux ans, le demandeur a alors demandé l’intervention de la police de Montréal qui a, à son tour, procédé à des vérifications auprès du serveur de l’auteur du message (P-3) à savoir l’entreprise Vidéotron, pour connaître l’identité de l’auteur de ce message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault);

7. Il est apparu que le défendeur, qui a personnellement apposé sa signature sur l’entente du 6 novembre 2007 (P-1) était l’auteur du message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault) qui communiquait à un tiers certaines des ”informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du litige”, le tout en violation manifeste du paragraphe 2 de l’entente du 6 novembre 2007;

8. Le défendeur a agi malicieusement dans le seul dessein de nuire à la réputation du demandeur en faisant resurgir illégalement ”des éléments d’informations et échanges se rapportant au litige” qu’il s’était pourtant engagé à mettre hors de ligne sur les sites internet dont il avait le contrôle;

9. De plus, le défendeur a tenté de camoufler son intervention illégale en agissant de manière anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault), démontrant ainsi clairement la conscience qu’il avait de faire du tort au demandeur;

10. Le demandeur entend prouver à l’audience que le numéro IP correspondant au message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault) est celui du défendeur PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT;

11. Le demandeur demande réparation des dommages moraux que lui cause le défendeur en ramenant à la surface les éléments d’un contentieux qu’il avait en toute bonne foi voulu régler au moyen de l’entente du 6 novembre 2007 (P-2);

12. Le demandeur évalue donc ses dommages moraux à 12 000$ puisque les envois du défendeur par courriel anonyme ciblaient directement des gens qui connaissaient le demandeur, obligeant ce dernier à expliquer de nouveau autant que faire se pouvait, des événements remontant maintenant à plus de huit (8) ans;

13. Le demandeur demande de plus que le défendeur soit condamné à verser à l’organisme de charité suivant: ”Fondation d’aide directe SIDA MONTRÉAL” une somme de 12 000$, le tout à titre de dommages punitifs conformément à l’article 1621 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 49 (2) de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, vu le caractère intentionnel des actes posés par le défendeur strictement dans le but de nuire au demandeur. »

[9] Le défendeur conteste l’action du demandeur et se porte lui-même demandeur reconventionnel.

[10] En fait, le défendeur ne conteste pas le fait qu’il a transmis par Internet la pièce P-3. Il plaide plutôt qu’en se faisant, il n’a pas contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements intervenue entre les parties en Cour Supérieure puisque le texte de la pièce P-3 n’a pas été publié dans un site Internet « qu’il a sous son contrôle ».

[11] De plus, le défendeur reproche au demandeur d’avoir lui-même contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements ainsi qu’à l’ordonnance de la Cour Supérieure l’entérinant et ce en diffusant publiquement sur Internet des informations concernant certains des faits allégués à la poursuite introduite dans le dossier 500-05-067713-014.

[12] Ainsi, aux paragraphes 29, 30, 31 et 32 de la défense et demande reconventionnelle amendée, le défendeur allègue ce qui suit :

« 29. Au contraire, tel qu’il appert du document intitulé « Dénonciation ou Approbation », pièce D-5, si reproduire dans un courriel la pétition pièce D-4 contrevenait aux termes du Désistement P-1, ce serait plutôt le demandeur qui diffuse publiquement sur internet des informations sur la poursuite dans le dossier 500-05-087713-014 dans ce document découvert par le défendeur le ou vers le 28 avril 2009;

30. Si le demandeur prétend que le défendeur est coupable d’avoir diffusé à une tierce personne « des éléments d’informations et échanges se rapportant au litige », alors le demandeur est d’autant plus « coupable » de l’avoir fait puisqu’il publie des textes sur internet répandant le document qui avait été reproduit dans le courriel P-3;

31. Par ailleurs, en décembre 2009 le défendeur a appris que si on mettait son nom « Pierre-André Vaillancourt » dans le moteur de recherche Google, tel qu’il appert de la pièce D-6, son nom apparaît comme faisant l’objet d’une poursuite judiciaire sur un site appartenant au défendeur, www.gayglobe.us, de même que la Déclaration de désistement réciproque pièce P-1;

32. Des recherches plus approfondies sur internet révèlent que le demandeur, en plus d’avoir lui-même diffusé des « informations sur le litige », a aussi créé un lien internet qui associe le nom du défendeur Pierre-André Vaillancourt avec les mots « poursuite judiciaire, outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs » le tout tel qu’il appert de la pièce D-6. »

[13] Le défendeur allègue avoir subi des dommages en raison des agissements qu’il reproche au demandeur et il réclame donc la somme de 66 800 $ à titre de dommages-intérêts détaillés comme suit :

· Dommages moraux : 25 000 $

· Dommages exemplaires suivant les articles 4 , 5 et 49

de la Charte des droits et libertés de la personne : 25 000 $

· Pertes de revenus : 16 800 $

[14] Le Tribunal signale que le procès dans la présente affaire a duré quatre jours et par moments, la preuve présentée de part et d’autre a été peu pertinente et peu utile.

[15] Ceci dit, de la preuve, le Tribunal retient, entre autres, les éléments suivants.

[16] Parmi les écrits qui ont été communiqués par voie d’Internet dont le demandeur se plaint et qui sont visés dans la poursuite intentée en Cour Supérieure dans le dossier 500-05-067713-014, se trouve le courriel produit sous la cote P-3.

[17] Or, à cet égard, la preuve a révélé que, le 13 août 2009, le défendeur, en utilisant un nom qui n’est pas le sien à savoir Manon Legault et en utilisant aussi le nom « [email protected] », a, par courrier électronique, fait parvenir à Mme Sandrine Viel, une cliente du demandeur, un « copie-collé » d’un article intitulé « affaire Chayer », paru en 2001.

[18] La parution sur Internet du susdit écrit avait été l’un des éléments matériels invoqués par le demandeur dans la poursuite intentée contre le défendeur en Cour Supérieure.

[19] Le fait que le défendeur est l’auteur du message transmis par courrier électronique (pièce P-3) a été établi de manière claire et limpide par l’enquête policière qui a été menée par le service de police de la Ville de Montréal et notamment par l’agent de police Benoît Soucy, lequel a témoigné à l’audience.

[20] La preuve révèle clairement, de l’aveu même du défendeur, qu’il a transmis le courriel par Internet (pièce P-3) à Mme Sandrine Viel et possiblement à d’autres personnes et que l’objectif de cette transmission était de faire connaître une série de faits qui se rapportaient au litige qui l’avait opposé au demandeur en Cour Supérieure.

[21] Le fait que le défendeur se soit caché derrière un faux nom illustre bien qu’il savait vraisemblablement que ce qu’il faisait n’était pas acceptable.

[22] La preuve démontre que le défendeur a transmis le courriel (pièce P-3) dans le but, entre autres, de dénoncer les agissements du demandeur. Toutefois, en se faisant, il a aussi porté atteinte à sa réputation et notamment, en portant à la connaissance de Mme Viel le texte de la pièce P-3 dont l’extrait suivant :

« (…)

Toujours à la quête de sensations pour alimenter son propre média et son propre « Conseil de presse gai », Roger-Luc Chayer viole régulièrement les frontières du droit à l’intégrité des personnes et des institutions. Se disant journaliste, il déforme les faits, ajoute des insinuations, des interrogations qui suggèrent des réponses malicieuses, allant jusqu’à l’invention pure et simple d’événements qu’il traite par la suite sur son média électronique Le National. Aussi, il saisira son propre « Conseil de presse gai » d’un litige dans lequel Le National ou lui-même sont impliqués.

(…) »

[23] Le défendeur prétend qu’il a décidé de faire circuler le texte contenu dans la pièce P-3 après qu’il eut lui-même constaté que le demandeur avait, selon lui, violé les termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure ainsi que de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure en faisant paraître, en décembre 2008, sur son site Web, un document intitulé « dénonciation ou approbation » (pièce D-5).

[24] Or, relativement à la parution du susdit document (pièce D-5), le demandeur a témoigné à l’effet qu’il ne l’a jamais fait paraître sur son site. Il affirme catégoriquement que son site a été piraté et c’est comme cela que le document s’y serait retrouvé.

[25] Afin d’établir le fait que le demandeur est seul responsable de la parution, sur son site Web, du document (pièce P-5), le défendeur a appelé comme témoin M. Eric Vinter.

[26] La preuve révèle que M. Vinter connaît le demandeur ainsi que le défendeur depuis 1999 approximativement.

[27] M. Vinter a déclaré que le document publié en décembre 2008 sur le site Web du demandeur (pièce D-5) était en fait une copie trafiquée de la pièce D-4, un des documents qui devaient être retirés des sites Internet sous le contrôle des parties aux termes de la Déclaration de désistements déposée en Cour Supérieure.

[28] Au cours de son témoignage devant le Tribunal, M. Vinter a manifesté un partie pris évident en faveur du défendeur et ce à un point tel que sa crédibilité en a été sérieusement affectée. Ceci étant, le Tribunal ne peut retenir le témoignage de M. Vinter à l’effet que M. Chayer a effectivement publié le texte (pièce P-5) sur son site Web.

[29] En fait, eu égard à l’ensemble de la preuve, le Tribunal conclut que l’hypothèse soumise par le demandeur voulant que son site Web ait vraisemblablement été piraté ne peut être exclue. De plus, sur cette question, le Tribunal n’a aucune hésitation à retenir le témoignage du demandeur de préférence à celui du défendeur et de M. Vinter.

[30] Par ailleurs, la preuve a révélé que les agissements du défendeur (transmission du document P-3) étaient principalement guidés par l’animosité qu’il porte au demandeur.

[31] D’autre part, le Tribunal souligne que, après avoir constaté ce qu’il considérait être une violation par le demandeur des termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure, à savoir la publication de la pièce D-5, il ne l’a jamais mis en demeure de la retirer de son site Web.

[32] La réaction du défendeur, agissant sous le couvert d’un faux nom, a plutôt été de faire circuler le document (pièce P-3) en le transmettant à Mme Sandrine Viel, une cliente du demandeur, et ce bien qu’il savait pertinemment bien que le contenu du document était visé par les termes de la Déclaration de désistements ainsi que par l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure.

[33] L’explication du défendeur à l’effet qu’il n’a pas violé les termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée en Cour Supérieure parce qu’il ne contrôlait pas le site Web où le document P-3 a été publié le 13 août 2009 est cousue de fil blanc et peu crédible.

[34] À la lecture de la Déclaration de désistements, il apparaît évident que l’esprit de l’entente était que les parties s’engageaient à prendre les dispositions nécessaires pour cesser la distribution et la parution sur Internet des articles et des informations ayant mené au litige. Ainsi, en transmettant par courrier électronique le document (pièce P-3) à Mme Viel, le défendeur savait ou devait raisonnablement savoir qu’il violait l’esprit de l’entente.

[35] Ceci dit, en agissant comme il l’a fait, le défendeur a commis une faute génératrice de responsabilité envers le demandeur.

[36] Sur le plan des dommages, le demandeur réclame un montant de 12 000 $ à titre de dommages moraux. Le demandeur demande aussi que le défendeur soit condamné à payer à l’organisme « Fondation d’aide directe SIDA MONTRÉAL » une somme de 12 000 $ à titre de dommages punitifs conformément à l’article 1621 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 49 al. 2 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

[37] Le Tribunal estime que la preuve présentée par le demandeur ne révèle pas que l’envoi, par le défendeur de la pièce P-3 par voie de courrier électronique à l’une de ses clientes lui ait causé des dommages moraux d’une ampleur telle que cela justifierait une condamnation à 12 000 $.

[38] En fait, la preuve du demandeur se limite à son seul témoignage sur l’impact qu’a eu sur lui la circulation du document (pièce P-3). Il dit avoir été très affecté par cet événement et ce par du stress, de la fatigue et des problèmes d’estomac. Toutefois, à cet égard, aucune preuve médicale n’a été présentée afin de corroborer ses dires quant à l’existence de ces malaises et quant à l’existence d’un lien de causalité entre ceux-ci et la faute reprochée au défendeur.

[39] Aucun témoin n’est venu corroborer les dires du demandeur quant à l’impact qu’a eu sur lui la circulation de la pièce P-3 et aucune preuve documentaire n’a été déposée pour appuyer son témoignage peu convaincant quant à l’ampleur des dommages qu’il dit avoir subis.

[40] Ceci dit, le Tribunal ne doute pas que la circulation du document (pièce P-3) a affecté le demandeur et lui a causé des dommages moraux. Cependant, considérant la preuve présentée, le Tribunal fixe le montant de ces dommages à 2 000 $.

[41] Quant aux dommages punitifs réclamés par le demandeur, la preuve révèle que le défendeur a, en faisant circuler par courrier électronique la pièce P-3, aussi porté atteinte à sa réputation. À cet égard, la partie du texte reproduite précédemment au paragraphe 22 constitue une atteinte à la réputation.

[42] Cependant, pour que l’atteinte à un droit garanti par la Charte des droits et libertés de la personne[1] (la Charte) puisse donner lieu à l’octroi de dommages punitifs, il faut que l’atteinte soit illicite et intentionnelle.

[43] À cet égard, l’article 49 al. 2 de la Charte prévoit ce qui suit :

« [Dommages-intérêts punitifs] En cas d’atteinte illicite et intentionnelle, le tribunal peut en outre condamner son auteur à des dommages-intérêts punitifs. »

[44] Or, selon la jurisprudence, pour qu’une atteinte soit intentionnelle, il faut que le résultat du comportement fautif soit voulu. Il faut que l’auteur de l’acte ait un état d’esprit qui dénote une volonté de causer les conséquences de sa conduite ou encore qu’il ait agi en toute connaissance des conséquences, immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables que sa conduite engendrera.

[45] À cet effet, dans l’arrêt Syndicat national des employés de l’Hôpital St-Ferdinand (C.S.N.) et al. c. Le Curateur Public et al.[2], la Cour Suprême du Canada, sous la plume de la Juge L’Heureux Dubé, écrit :

« En conséquence, il y aura atteinte illicite et intentionnelle au sens du second alinéa de l’art. 49 de la Charte lorsque l’auteur de l’atteinte illicite a un état d’esprit qui dénote un désir, une volonté de causer les conséquences de sa conduite fautive ou encore s’il agit en toute connaissance des conséquences, immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables, que cette conduite engendrera. Ce critère est moins strict que l’intention particulière, mais dépasse, toutefois, la simple négligence. Ainsi, l’insouciance dont fait preuve un individu quant aux conséquences de ses actes fautifs, si déréglée et téméraire soit-elle, ne satisfera pas, à elle seule, à ce critère.

En plus d’être conforme au libellé de l’art. 49 de la Charte, cette interprétation de la notion d’«atteinte illicite et intentionnelle» est fidèle à la fonction préventive et dissuasive des dommages exemplaires qui suggère fortement que seuls les comportements dont les conséquences sont susceptibles d’être évitées, c’est-à-dire dont les conséquences étaient soit voulues soit connues par l’auteur de l’atteinte illicite, soient sanctionnés par l’octroi de tels dommages: Roy, Les dommages exemplaires en droit québécois: instrument de revalorisation de la responsabilité civile, op. cit., t. I, aux pp. 231 et 232. J’ajouterais que la détermination de l’existence d’une atteinte illicite et intentionnelle dépendra de l’appréciation de la preuve dans chaque cas et que, même en présence d’une telle atteinte, l’octroi et le montant des dommages exemplaires aux termes du deuxième alinéa de l’art. 49 et de l’art. 1621 C.c.Q. demeurent discrétionnaires. »

[46] En l’espèce, vu l’ensemble de la preuve, le Tribunal ne peut conclure que le défendeur a agi avec un état d’esprit qui dénote une volonté de causer les conséquences engendrées par sa conduite et qui justifierait l’octroi de dommages punitifs. Il appert que le défendeur cherchait plus à dénoncer les agissements du demandeur qu’à porter atteinte à sa réputation.

[47] En conséquence, la réclamation du demandeur pour ce qui est des dommages punitifs est rejetée.

[48] En ce qui concerne la demande reconventionnelle du défendeur, le Tribunal est d’avis que celui-ci n’a pas établi, par prépondérance de la preuve, que le demandeur a effectivement contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure ni aux termes de l’ordonnance prononcée par celle-ci.

[49] Tel que déjà mentionné, la preuve ne permet pas de conclure que la parution sur le site Web du demandeur de la pièce D-5, parution que le défendeur lui attribut, a véritablement été publiée à l’instigation du demandeur.

[50] Aux paragraphes 31, 32, 33, 35, 37, 38, 39, 46, 47, 48 et 49 de la défense et demande reconventionnelle amendée, le défendeur allègue ce qui suit :

« 31. Par ailleurs, en décembre 2009 le défendeur a appris que si on mettait son nom « Pierre-André Vaillancourt » dans le moteur de recherche Google, tel qu’il appert de la pièce D-6, son nom apparaît comme faisant l’objet d’une poursuite judiciaire sur un site appartenant au défendeur, www.gayglobe.us, de même que la Déclaration de désistement réciproque pièce P-1;

32. Des recherches plus approfondies sur internet révèlent que le demandeur, en plus d’avoir lui-même diffusé des « informations sur le litige », a aussi créé un lien internet qui associe le nom du défendeur Pierre-André Vaillancourt avec les mots « poursuite judiciaire, outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs » le tout tel qu’il appert de la pièce D-6.

33. En outre, le demandeur donne l’impression que le défendeur a commis des actes criminels.

(…)

35. Un article dans la revue Le Point publiée le 7 janvier 2010, pièce D-8, et qui apparaît sur le site www.gayglobe.us appartenant au demandeur, invoque que le demandeur a écrit des courriels haineux, ce qui n’est pas le cas, et qu’il y a eu enquête policière permettant de traduire le défendeur devant les tribunaux.

(…)

37. En effet, le fait même d’associer le nom du défendeur avec des termes tels que « outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs, haine, accusations graves » avant même qu’un jugement soit rendu dans le présent dossier, fait preuve de la mauvaise foi du demandeur.

38. En exposant le défendeur dans les articles pièces D-7 et D-8, le demandeur ne cherche qu’à humilier le défendeur et à le harceler.

39. En allant jusqu’à publiquement condamner le défendeur et en introduisant la présente procédure, il appert clairement que le demandeur ne cherche qu’à faire taire les critiques qui osent faire la lumière sur les débordements du demandeur et ainsi empêcher le libre cours des discussions sur internet.

(…)

46. La publication d’articles par le demandeur à propos du défendeur, pièces D-7 et D-8, la diffusion de la requête introductive d’instance sur internet ainsi que la création par le demandeur de mots associant le défendeur avec les mots « outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs, haine, accusations graves » causent de graves dommages à la réputation du défendeur, en plus de lui créer de l’angoisse et du stress.

47. Les allégations vexatoires diffusées par le demandeur dans différentes revues et sites internet ont gravement affecté le défendeur qui souffre d’une forme avancée de la sclérose en plaques, tel qu’il appert de l’évaluation médicale du Dr. Marc Girard, neurologue, pièce D-9.

48. Même si le défendeur était conscient que les allégations du demandeur étaient fausses, le défendeur s’est senti atteint dans sa dignité, puisque son intégrité et sa probité ont été mises en doute aux yeux du public à cause des allégations apportant le discrédit sur le demandeur.

49. En invoquant que le défendeur a commis outrage au tribunal, sans aucune condamnation, le demandeur commet un acte de diffamation intentionnel et a contrevenu de façon expresse aux droits du défendeur prévus aux articles 3 et 35 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 23 de la Charte des droits et libertés de la personne. »

[51] Or, relativement aux susdits faits allégués, la preuve ne permet pas de conclure que le demandeur est responsable, de quelque façon que ce soit, du fait que le nom du défendeur apparaît sur le moteur de recherche « Google » avec références à des hyperliens.

[52] De plus, relativement à cette question, la seule incorporation dans un texte d’un hyperlien renvoyant à des soi-disant propos diffamatoires, s’il en est, n’équivaut pas nécessairement à la diffusion de ceux-ci.

[53] À cet égard, dans Crookes c. Newton[3], la Cour Suprême du Canada, sous la plume de la Juge en chef McLachlin et du Juge Fish, écrit ce qui suit :

« [48] … À notre avis, la combinaison du texte et de l’hyperlien peut, dans certaines circonstances, équivaloir à la diffusion des propos diffamatoires auxquels ce dernier renvoie. Il faut conclure à la diffusion de propos diffamatoires par le biais d’un hyperlien s’il ressort du texte que l’auteur adopte les propos auxquels l’hyperlien renvoie, ou y adhère. Si le texte indique qu’il souscrit au contenu auquel renvoie l’hyperlien, l’auteur sera alors responsable du contenu diffamatoire. Il faut démontrer que le défendeur adopte les mots ou les propos diffamatoires, ou y adhère; le simple renvoi général à un site Web ne suffit pas. Ainsi, le défendeur qui renvoie à un site Web anodin en approuvant le contenu ne verra pas sa responsabilité engagée si ce dernier est ultérieurement modifié par l’ajout de propos diffamatoires.

[49] Conclure à la diffusion dans les cas où l’auteur adopte les propos diffamatoires contenus dans un site Web ou y adhère est conforme aux règles générales du droit en matière de diffamation. Pour reprendre les propos de la Cour dans Hill c. Église de scientologie de Toronto, [1995] 2 R.C.S. 1130 , au par. 176:

L’auteur d’un libelle, celui qui le répète, et celui qui approuve l’écrit, se rendent tous trois coupables de libelle diffamatoire. La personne qui prononce pour la première fois la déclaration diffamatoire et celle qui exprime son accord sont toutes deux responsables du préjudice.

[50] Bref, selon nous, l’hyperlien équivaut à de la diffusion s’il ressort du texte qui le contient, interprété en fonction de son contexte, que l’auteur adopte le contenu auquel il renvoie, ou y adhère.

[51] Certes, la règle traditionnelle en matière de diffusion n’exige pas que la personne qui diffuse le contenu approuve celui-ci; il suffit qu’elle le communique à un tiers. Or, la norme de l’adoption des propos ou l’adhésion à ceux-ci que nous proposons d’appliquer aux renvois diffère de cette règle sur le plan conceptuel. En effet, le simple renvoi à des propos sans pour autant les adopter ou y adhérer n’est rien de plus qu’un renvoi neutre sur le plan du contenu. On peut considérer que l’adoption du contenu auquel mène un lien figurant dans un texte, ou l’adhésion à ce contenu, incorpore effectivement le contenu diffamatoire dans le texte. Il en résulte donc que le texte englobe le contenu diffamatoire auquel renvoie l’hyperlien. Ainsi, l’hyperlien, conjugué aux mots et au contexte qui l’encadrent, cesse d’être un simple renvoi, et le contenu auquel il renvoie devient partie intégrante du texte qui l’incorpore. »

[54] En l’espèce, le défendeur n’a pas établi que le demandeur a posé un acte délibéré afin de diffuser des propos diffamatoires le concernant.

[55] Par ailleurs, en ce qui concerne la parution sur Internet des pièces D-7, D-7.1 et D-8 dont se plaint le défendeur, la preuve révèle que le demandeur a bel et bien publié les documents sur son site Web (gay globe). Cependant, le contenu de ces textes n’est pas diffamatoire pour le défendeur. En substance, ils ne font que référer, sans nuance et parfois de façon erronée, au fait que le défendeur a, selon le demandeur, contrevenu à la Déclaration de désistements et à l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure le 6 novembre 2007 et qu’il est poursuivi en dommages-intérêts en raison de cette violation alléguée.

[56] La preuve ne permet pas de conclure que le demandeur a cherché à humilier le défendeur ni à le harceler ni que l’introduction de l’action devant la Cour du Québec avait pour objectif de priver le défendeur de son droit de discourir sur Internet.

[57] Enfin, même si le défendeur n’a pas établi que le demandeur a commis une faute génératrice de responsabilité, le Tribunal constate qu’il n’a pas démontré que son état de santé s’est détérioré en raison des agissements du demandeur ni qu’il a subi une perte de revenus en résultant.

[58] Enfin, considérant les principes dégagés par la jurisprudence en matière de dommages punitifs, le Tribunal est aussi d’avis que le défendeur n’a pas établi que le demandeur a agi avec l’intention de nuire à sa réputation ou à son honneur ou à sa dignité au sens de l’article 49 al. 2 de la Charte.

[59] Dans ces circonstances, la demande reconventionnelle du défendeur est rejetée.

PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

ACCUEILLE en partie l’action du demandeur.

CONDAMNE le défendeur à payer au demandeur la somme de 2 000 $ avec intérêts au taux légal ainsi que l’indemnité additionnelle prévue à l’article 1619 du Code civil du Québec à compter de l’assignation.

REJETTE la demande reconventionnelle du défendeur.

LE TOUT, avec les entiers dépens.

__________________________________

ARMANDO AZNAR, j.c.q.

Me Claude Chamberland

ASSELIN, CHAMBERLAND

Avocat du demandeur et défendeur reconventionnel

Me Claudette Dagenais

DJB AVOCATS

Avocate du défendeur et demandeur reconventionnel

Dates d’audience :

Les 13, 14, 15 et 16 septembre 2011.

Steeve Biron et la désinformation de CHOI/RadioX FM de Québec

Sunday, March 4th, 2012

Dans l’art de la désinformation, CHOI-FM/RadioX de Québec vient de se positionner comme championne suite à la diffusion d’une émission portant à l’origine sur l’affaire Steeve Biron mais qui s’est transformée en une exécution publique du principal intéressé. Steeve Biron étant accusé de voies de fait graves pour ne pas avoir mentionné son statut sérologique à ses partenaires se sachant atteint du VIH, selon l’acte d’accusation.

Faisant fi de toute éthique et du Code civil, l’animateur Stéphane Dupont et ses deux complices y sont allés vendredi le 2 mars dernier d’une charge contre Biron qui n’avait plus rien à voir avec l’information journalistique, qui violait l’ensemble des règles déontologiques en vigueur au Québec et qui, clairement, diffamaient Biron par désinformation. Biron a fait les frais de cette envolée de préjugés, de rumeurs et de récits moralisateurs fondés visiblement sur la haine des gais et sur l’incompétence crasse des personnes responsables non seulement du micro de CHOI mais de la mise en ondes.

Par exemple, tout au long de cet échange de trois minutes environ qui, malheureusement, était diffusé en direct sur les ondes de CHOI au 98,1 FM, on déclarait que Steeve Biron, était un criminel, qu’il possédait un casier judiciaire en matière criminelle, qu’il était “homosexuel”, qu’il avait des relations sexuelles avec des “homosexuels”, qu’il avait contaminé quelques hommes du VIH (on le répète tout au long du segment en y mettant toute l’importance possible), que c’était prouvé, qu’il manipulait le système de justice pour éviter un procès. On annoncait comme des faits établis des théories sur la façon de fonctionner de Biron, que Biron avait déjà été jugé pour la même chose (comme s’il était un récidiviste), qu’il avait réussi à obtenir un report de son procès vu la maternité d’un médecin (on confond d’ailleurs le rôle d’un médecin ordinaire avec celui de médecin-expert) le tout, malgré la présence au dossier de deux ordonnances de non-publication émises par la Cour du Québec et la Cour Supérieure de Québec! Les faits énoncés par Dupont (l’animateur) sont d’une gravité extrême, il fallait donc évidemment qu’ils aient été vérifiés au préalable avant diffusion. Mais voilà, CHOI a choisi de désinformer ses auditeurs en énonçant une longue série de faux renseignements, donnant à la rumeur la puissance factuelle d’une information légitime, utilisant la diffamation comme un outil éthique reconnu tout cela, sans jamais avoir vérifié une seule de leurs affirmations auprès de l’avocat de Biron ou de Biron directement.

Ce qui devait être une émission probablement informative s’est transformée en l’expression d’une haine pure à l’endroit de Biron et des gais, reposant sur des faits fictifs et clairement inventés!

N’importe quel journaliste ordinaire, maîtrisant raisonnablement son éthique et son droit aurait procédé à de simples vérifications factuelles avant de lâcher ça au public comme l’ont fait les trois désinformateurs de CHOI. Avec une simple vérification au Palais de justice de Québec, auprès de l’avocat de Biron Maître Bernier ou auprès d’une organisation gaie ou d’un média gai, on aurait découvert que:

On parle des membres de la communauté gaie comme des “homosexuels”, qui est le terme médical qui n’est plus utilisé depuis au moins 30 ans pour qualifier les gais, démontrant la mépris qu’ils portent envers des personnes, hommes et femmes gais, qui se sont battus pendant des années pour que le terme “homosexuels”, ne soit plus utilisé. N’importe quel média gai ou organisation de la communauté aurait pu aviser Dupont que le terme est méprisant et généralement utilisé par les agresseurs homophobes qui s’en prennent physiquement aux gais.

De plus, Steeve Biron n’a aucun dossier criminel et n’a jamais bénéficié d’un pardon effaçant un hypothétique casier judiciaire antérieur. Une simple vérification téléphonique au greffe criminel et pénal du Palais de justice de Québec l’aurait confirmé.

Dans les procédures contre Steeve Biron, il n’a jamais été question de contamination de qui que ce soit par Biron. Cette information ne repose sur aucun fait réel et Biron n’est pas accusé d’avoir contaminé “quelques hommes”, les procédures au dossier sont claires à ce sujet. Il est inculpé selon l’article 268 et suivants du Code criminel (Voies de fait graves sans lésions corporelles). Cette cause ne concerne donc nullement un cas de transmission de VIH, encore une fois la simple lecture des procédures ou des actes d’accusation aurait été facile. L’annonces faite par Dupont “d’hommes contaminés par Biron” est totalement fausse!

Quant à la prétendue manipulation du système pour éviter un procès en invoquant la maternité de son médecin, ceci est d’autant plus faux que le juge responsable de la gestion d’instance a clairement dit qu’il reportait l’audition puisque la Cour Suprême du Canada devait se prononcer sous peu quant aux critères de criminalité dans les causes de VIH. La maternité étant secondaire et n’affectant en rien la date de décision de la Cour Suprême, d’autant que le médecin en question témoigne pour la Couronne et non pour Biron, tout le contraire de ce qu’a affirmé CHOI!

L’affirmation à l’effet que Biron serait un récidiviste car il aurait déjà été jugé pour la même chose dans le passé est totalement fausse aussi. Biron n’a jamais été condamné de quelque crime que ce soit et encore moins accusé de voie de fait grave! L’ensemble du traitement fait par CHOI le 2 mars quant à Steeve Biron était un gâchis professionnel qui ne peut trouver aucun justificatif ni dans la documentation en Cour, ni dans les règles déontologiques du Conseil de Presse du Québec qui oblige les journalistes à vérifier leurs informations avant de les diffuser. Je connais bien le dossier ayant été le journaliste-lead dans cette affaire qui a été enquêtée par Gay Globe dès les premiers jours. Mais il ne s’agissait pas de la première violation de l’éthique avec CHOI dans ce dossier.

Il y a quelques mois, CHOI invitait une prétendue victime de Biron a une entrevue, qui s’est vite transformée en lynchage de l’auteur de ces lignes, responsable de l’enquête ayant démontrée que l’individu avait possiblement menti dans sa plainte policière et ses déclarations lors de l’enquête policière subséquente.

CHOI savait pourtant qu’une ordonnance de non-publication quant à l’identité de son invité m’empêchait de répliquer avec les faits précis concernant cette personne sous peine de me voir accusé moi-même. Malgré cela, CHOI laissait faire son invité dans ce qu’elle savait être une violation grave de la déontologie journalistique et du droit à la réputation d’un individu. La radio m’accordant par la suite une courte réplique et retirant l’émission de ses archives Internet puisqu’elle avait été avisée de notre intention de la poursuivre.

La réplique actuelle de Steeve Biron ne devrait pas tarder si on se fie à notre entretien du 4 mars. Biron, outré de la nature des fausses informations à son sujet et choqué par l’annonce de contaminations qui n’existent pas a demandé à son avocat de mettre en demeure CHOI de se rétracter entièrement de ses propos, une action en diffamation est sérieusement considérée.

Le Conseil de Presse du Québec sera aussi consulté via une plainte en éthique. Enfin, le CRTC, responsable du permis de radio donné à CHOI, recevra une plainte officielle sous peu. CHOI ayant déjà fait l’objet d’un retrait de permis en 2004 pour la diffusion de fausses informations et propos haineux….

Le public est en droit de recevoir de CHOI, à tout le moins, une information réelle et exacte. Est-ce que l’affaire Biron en sera le vecteur?

George Clooney

Friday, March 2nd, 2012

George Clooney

George Clooney
Description de cette image, également commentée ci-après

George Clooney à la Mostra de Venise 2010
Données clés Nom de naissance George Martin Timothy Clooney
Surnom Gorgeous George
Naissance 6 mai 1961
Lexington, Kentucky, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Profession Acteur, producteur, réalisateur, scénariste
Films notables Les Rois du désert
O’Brother
Ocean’s Eleven
Confessions d’un homme dangereux
Ocean’s Twelve
Good Night and Good Luck
Syriana
Ocean’s Thirteen
Burn After Reading
In the Air
Les Marches du Pouvoir
Séries notables Urgences

George Clooney, né le 6 mai 1961 à Lexington dans le Kentucky aux États-Unis, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain. Il est devenu célèbre grâce à son rôle du docteur Doug Ross dans la série télévisée Urgences, puis a mené une importante carrière au cinéma à travers Ocean’s Eleven, Confessions d’un homme dangereux, Good Night and Good Luck et Syriana (qui lui a valu l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle).

Son nom est souvent associé à celui du réalisateur Steven Soderbergh avec qui il a tourné six films, ainsi qu’à celui des Frères Coen, sous la direction desquels il a tourné trois films qui constituent « la trilogie des idiots ». Il est classé vingt-troisième plus importante personnalité du monde par le journal Times en 2008.
Sommaire

1 Biographie
2 Carrière
3 Vie privée
4 Politique
5 Filmographie
5.1 Acteur
5.1.1 Télévision
5.1.2 Cinéma
5.2 Réalisateur
5.3 Scénariste
5.4 Producteur
6 Publicité
7 Doublage
8 Distinctions
8.1 Récompenses
8.2 Nominations
9 Notes et références
10 Lien externe

Biographie
Lors de la conférence de presse pour Michael Clayton

La mère de George Martin Timothy Clooney, Nina Bruce (née Warren), était une ancienne reine de beauté, et son père, Nick Clooney, était présentateur de télévision. Clooney est d’ascendance irlandaise du côté de son père : ses arrière-arrière-grands-parents paternels, Nicholas Clooney (de County Kilkenny) et Bridget Byron, ont immigré aux États-Unis depuis l’Irlande. Clooney fut baptisé dans un milieu catholique strict.

Il a une sœur aînée, Adelia (aussi connue comme Ada), et ses cousins incluent les acteurs Miguel et Rafael Ferrer, qui sont les fils de sa tante, la chanteuse et comédienne Rosemary Clooney, célèbre dans les années 19501, et de l’acteur José Ferrer. Il est aussi apparenté à une autre chanteuse, Debby Boone, qui fut mariée à José Ferrer ainsi qu’au fils de Rosemary, Gabriel. Dès son plus jeune âge, Clooney venait sur les plateaux de tournage des émissions de son père, souvent en participant à ses shows, où il s’est avéré être le chouchou de la foule.
Carrière

Arrivé contre l’avis paternel à Los Angeles en 1982 pour se lancer dans une carrière d’acteur, George Clooney court le cachet. Il jouera dans quinze pilotes de séries jamais diffusés, ou dans des nanars tels que Le Retour des tomates tueuses. La première série dans laquelle il apparaît s’intitule E/R, titre très similaire à celui de celle qui en fera une vedette, ER (Urgences en français). Il jouera dans la première saison de Roseanne + une apparition dans la saison 4 épisode 6. On le verra souvent à la télé dans des seconds rôles, notamment dans Facts of Life, Baby Talk, Sisters, Bodies of evidence, Arabesque, Tonnerre mécanique.

Acceptant plusieurs films d’action aux cachets rémunérateurs à ses débuts dans le cinéma à la fin des années 1990, il se permet désormais de jouer pour des cachets bien moindres dans des films d’auteur comme O’Brother, pour lequel il a reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou de comédie. Dans une entrevue avec le journal français Le Monde publiée le 30 août 2000, il avait expliqué pourquoi il avait accepté de jouer pour presque rien par une question : « Combien de fois faut-il toucher 20 millions de dollars pour être heureux ? ».

En 2000, il fonde la société Section Eight avec son complice de Hors d’atteinte, Steven Soderbergh. Leur ambition, créer au sein d’un studio, en l’occurrence Warner Bros., une entité capable de produire des films ambitieux, pas forcément grand public, et de protéger ses auteurs du processus normal d’un studio. En sortiront des films aussi différents que Loin du paradis, Bienvenue à Collinwood, Ocean’s Eleven et Twelve, Confessions d’un homme dangereux, The Jacket, Criminal, etc. Les deux partenaires mettent un terme aux activités de Section Eight en mars 2007.

En 2002, il a réalisé son premier film, Confessions d’un homme dangereux (Confessions of a Dangerous Mind), adapté de l’improbable autobiographie du producteur de télévision Chuck Barris. Il remporta un joli succès critique à défaut de trouver son public.

En mars 2005, il s’est à nouveau attelé à la réalisation avec un film qu’il a co-écrit avec l’un de ses meilleurs amis, Grant Heslov, Good Night, and Good Luck qui raconte le combat de Edward Murrow contre McCarthy au milieu des années 1950. Le film, tourné en noir et blanc, sera en compétition à la Mostra de Venise et fera l’ouverture du festival de New York en septembre 2005. Il bénéficia alors d’une très bonne aura. À l’égal d’un autre de ses films également prévu pour l’automne 2005 : Syriana de Stephen Gaghan (auteur du scénario de Traffic) pour lequel il a dû prendre quinze à vingt kilos afin d’interpréter le rôle de Robert Barnes, agent de la CIA. Au cours d’une scène, il s’est grièvement blessé à la colonne vertébrale, ce qui lui a valu une hospitalisation longue de plusieurs semaines. En décembre 2006, il souffre toujours des séquelles de son accident puisqu’il a avoué porter un corset pendant la promotion de son dernier film The Good German. Suite à cette blessure, les assurances avaient un temps refusé de se porter caution pendant le tournage de Good Night, and Good Luck. Il a alors mis en gage sa maison de Los Angeles. Les assureurs sont alors revenus sur leur décision.

En juin 2005, le festival du film indépendant de Los Angeles lui attribue son premier prix d’esprit indépendant afin d’honorer sa carrière et ses choix en prévalant un cinéma d’auteur ambitieux plutôt que des blockbusters parfois peu savoureux.

Il a retrouvé son complice Soderbergh pour un cinquième film en octobre 2005, The Good German, tourné en noir et blanc. Puis enchaînait en janvier 2006 avec Michael Clayton de Tony Gilroy, tourné à New York. En juillet 2006, il a retrouvé ses compères d’Ocean’s 11 et 12 pour les ultimes aventures de Danny Ocean et de sa bande de braqueurs. Lui et Steven Soderbergh ont affirmé qu’Ocean’s 13 serait l’ultime volet de la trilogie.

En août 2006, il fonde avec son grand ami et co-scénariste de Good Night, and Good Luck, Grant Heslov une nouvelle société de production: Smoke House, sous les mêmes préceptes que Section Eight. Le nom est un clin d’œil au restaurant du même nom situé aux portes du studio de la Warner à Burbank (Californie) et dont George Clooney est un client régulier.

En 2006, l’acteur et réalisateur américain George Clooney est “l’homme en vie le plus sexy”, selon l’hebdomadaire People dans son édition spéciale, institution annuelle de la presse magazine. Il avait déjà reçu cet honneur en 1997. Il est la seule personnalité avec son ami Brad Pitt ainsi que l’acteur Johnny Depp à avoir reçu deux fois ce titre.
Vie privée

Clooney a été marié à l’actrice Talia Balsam de 1989 jusqu’à leur divorce en 1993. Depuis cet épisode, Clooney a déclaré qu’il ne se marierait plus jamais2.

En 1996, durant le tournage du film Le Pacificateur, il rencontre à Paris Céline Balitran, une jeune serveuse française dans un café des Champs-Elysées. Elle s’installera avec lui quelques mois plus tard à Los Angeles et leur idylle durera trois ans, jusqu’en 1999.

Il eut ensuite une relation de cinq ans entrecoupée de périodes de séparation avec le mannequin britannique Lisa Snowdon3, rencontrée sur le tournage d’une publicité pour Martini en 2000. De 2009 à juin 2011, George Clooney est sorti avec Elisabetta Canalis, mannequin italien. En octobre 2011, il officialise sa nouvelle relation amoureuse avec l’ancienne star de catch Stacy Keibler, en posant avec elle lors de la présentation de son film The Descendants au festival de New York4.
Politique

En 2001, il utilise sa célébrité pour lever des fonds pour les victimes des attentats du 11 septembre, puis ceux du Tsunami en 2004 et en 2005 pour ceux du cyclone Katrina. Il a pris aussi position contre la guerre de l’Irak dès 2003. En septembre 2006, il s’est rendu avec George Bush Sr en Louisiane afin de donner les dons recueillis en vue de la réhabilitation d’un hôpital mis à mal par les deux cyclones qui ont saccagé la région un an plus tôt.
George Clooney au Festival de Deauville en 2007

Courant 2006, l’acteur s’est mobilisé pour le Darfour. En septembre, avec Elie Wiesel, il a été reçu par le Conseil de sécurité des Nations unies pour que cesse le génocide au Darfour. En décembre, il a déclaré que les personnes qu’il avait rencontrées (puis aidées financièrement) lors de son voyage dans la région avec son père étaient probablement toutes décédées suite à la mise à sac de leur camp. Dans le même mois, il s’est rendu avec l’acteur américain Don Cheadle ainsi que plusieurs athlètes de haut niveau en Chine et en Égypte. Ils ont rencontré à chaque fois le chef de la diplomatie du pays afin de le convaincre de faire pression sur le gouvernement du Soudan pour que cessent les exactions là-bas et qu’il accepte l’envoi des Casques Bleus. Le 25 mars 2007, il a publié une lettre ouverte en destination de l’Allemagne, en marge du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne qui se tenait ce jour-là, et demandé à la Chancelière et ses homologues européens de faire pression sur le Soudan. Envoyé Spécial qui diffusait une interview exclusive a annoncé qu’il avait eu une conversation téléphonique fin mai avec Bernard Kouchner, le nouveau chef de la diplomatie française. De plus, les avant-premières à Cannes et aux États-Unis d’Ocean’s 13 ont été l’occasion de soirées de charité au profit de Not on our watch, l’association créée par George Clooney, Don Cheadle, Matt Damon, Brad Pitt et Jerry Weintraub au profit du Darfour. l’ONU vient de le nommer « Messager de la paix », plus haute nomination pour un civil. Avec pour ordre de mission la promotion des opérations de maintien de la paix. Le 31 janvier 2008, une cérémonie suivie d’une conférence de presse ont lieu afin de lui donner officiellement son ordre de mission. À cette fin, il a accompagné UN Assistant Secretary General for Peacekeeping Operations Jane Holl Lute pendant une quinzaine de jours au Darfour, au Tchad, au Congo, en Inde.
Brad Pitt, Matt Damon et George Clooney

Fervent démocrate, il soutient Barack Obama pour les élections de 2008. Il a fait partie des donateurs pour sa campagne de 2004 au poste de sénateur de l’Illinois. Tous deux ont participé ensemble à des conférences en faveur du Darfour. Le candidat démocrate a offert, parmi de nombreuses autres personnalités du show business, des médias et de la politique (John Mc Cain y a également participé, notamment) aux enregistrements de félicitations quand il a reçu à l’automne 2006 le prestigieux American Cinematheque Award. Toutefois, George Clooney refuse pour le moment de se montrer à ses côtés lors des meetings électoraux, de peur qu’un tel soutien public soit contre-productif pour son poulain, Hollywood étant accusé par certains détracteurs (émanant surtout du parti républicain) d’être déconnecté de la réalité.

En faveur des sinistrés du séisme qui frappa Haïti le 12 janvier 2010, il organise un Téléthon intitulé « Hope for Haiti Now ». La diffusion a lieu le 22 sur MTV, soit dix jours après le séisme. Plus de cent trente personnalités répondent présent pour l’occasion. Deux jours après la diffusion, il est révélé que le téléthon a récolté la somme record de plus de cinquante-sept millions de dollars.
George Clooney avec l’équipe du film Ocean’s Eleven

En fin d’année 2010, il est à l’origine du The Satellite Sentinel Project et s’associe avec les Nations unies, la faculté de Harvard ainsi que le moteur de recherche Google pour prévenir et/ou dénoncer les éventuels actes terroriste, génocide, crime de guerres, etc. qui pourraient être perpétrés en vue du référendum du dimanche 9 janvier 2011 sur l’autodétermination de l’avenir du Soudan du Sud après l’accord de paix global qui avait mis fin, en 2005, à plus de vingt ans de guerre civile (occasionnant près de deux millions de victimes). Cet accord avait instauré au Soudan du Sud le statut de région autonome en créant une frontière entre le Nord et le Sud du pays. L’opération est intégralement financée par l’association de George Clooney qui a d’ailleurs déclaré : « Le gouvernement de Khartoum a armé des milices dans les régions limitrophes attaquées, l’aviation gouvernementale a bombardé les zones frontalières, et les deux parties ont massé des unités militaires et de l’équipement tout le long de la frontière. […] Nous voulons que les auteurs potentiels de génocide et autres crimes de guerre savent que nous surveillons, le monde les regarde ».
Filmographie
Acteur
Télévision

1984 : Titanic (série TV) – Saison 2, épisode 1 : Lenny Colwell
1985 : Tonnerre mécanique (Street Hawk) (série TV) – Saison 1, épisodes 2 et 7 : Kevin Stark
1984 : E/R (série TV) – Saison 1, épisodes 13, 14, 16 et 18,: Ace
1985 : Harry Fox, le vieux renard (Crazy Like a Fox) (série TV) – Saison 1, épisode 12
1985 : The Facts of Life (17 épisodes) de John Bowab, Jim Drake, Nick Havinga et Asaad Kelada (série TV) : George Burnett
1986 : Hôtel (série TV) – Saison 3, épisode 13 : Nick Miller
1986 : Throb (série TV) – Saison 1, épisode 5 : Rollo Moldonado
1986 : Combat High de Neal Israel (TV) : Major Biff Woods
1987 : Rick Hunter (Hunter) (série TV) – Saison 3, épisode 15 : Matthew Winfield
1987 : Arabesque (Murder, She Wrote) (série TV) – Saison 3, épisode 18 : Kip Howard
1987 : Les Craquantes (The Golden Girls) (série TV) – Saison 2, épisode 24 : Bobby Hopkins
1987 : Bennet Brothers de Will Mackenzie (TV) : Tom Bennett
1988-1991 : Roseanne (Série TV) – 11 épisodes : Booker Brooks
1990 : Knights of the Kitchen Table (TV) : Rick Stepjack
1990 : Sunset Beat de Bill Corcoran et Sam Weisman (TV) : Chic Chesbro
1990 : Sunset Beat (série TV) – Saison 1, épisode 1 : Chic Chesbro
1991 : Rewrite for Murder d’Eric Laneuville (TV)
1991 : Baby Talk (série TV) – Saison 1, épisodes 1, 2, 3, 4 et 12 : Joe
1992-1993 : Enquête privée (Bodies of Evidence) (série TV) : Inspecteur Ryan Walker
1993 : Without Warning: Terror in the Towers d’Alan J. Levi (TV) : Kevin Shea
1993 : The Building (série TV) – Saison 1, épisode 1 : fiancé de Bonnie
1993-1994 : Les Sœurs Reed (Sisters) (série TV) – Saisons 4 et 5 : Inspecteur James Falconer
1994-1998 : Urgences (ER) de Michael Crichton (série TV) – Saisons 1 à 5 : Dr Doug Ross
1995 : Friends (série TV) – Saison 1, épisode 17 : Dr Michael Mitchell
1997 : South Park (série TV) – Saison 1, épisode 4 : Sparky le chien (voix)
1998 : Murphy Brown (série TV) – Saison 10, épisode 22 : Docteur #2
2000 : Point limite (Fail Safe) de Stephen Frears (TV) : Colonel Jack Grady
2009 : Urgences (ER) de Michael Crichton (série TV) – Saisons 15 (épisode 19) : Dr Doug Ross

Cinéma

1987 : Grizzly II: The Predator de David Sheldon
1987 : Return to Horror High de Bill Froehlich : Oliver
1988 : Le Retour des tomates tueuses (Return of the Killer Tomatoes!) de John De Bello : Matt Stevens
1990 : Red Surf de H. Gordon Boos : Remar
1992 : Unbecoming Age de Alfredo Ringel et Deborah Ringel : Mac
1993 : The Harvest de David Marconi : un travesti
1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez : Seth Gecko
1996 : Sang-froid (Curdled) de Reb Braddock : Seth Gecko
1996 : Un beau jour (One Fine Day) de Michael Hoffman : Jack Taylor
1997 : Batman et Robin (Batman and Robin) de Joel Schumacher : Batman / Bruce Wayne
1997 : Le Pacificateur (The Peacemaker) de Mimi Leder : Thomas Devoe
1998 : Hors d’atteinte (Out of Sight) de Steven Soderbergh : Jack Foley
1998 : La Ligne rouge (The Thin Red Line) de Terrence Malick : Capitaine Charles Bosche
1999 : South Park, le film : Plus long, plus grand et pas coupé (South Park: Bigger Longer & Uncut) de Trey Parker : Dr Gouache / Dr Doctor (voix)
1999 : Les Rois du désert (Three Kings) de David O. Russell : Archie Gates
2000 : O’Brother (O Brother, Where Art Thou?) de Joel Coen : Ulysses Everett McGill
2000 : En pleine tempête (The Perfect Storm) de Wolfgang Petersen : le capitaine Billy Tyne
2001 : Spy Kids 1 : Les Apprentis Espions (Spy Kids) de Robert Rodriguez : Devlin
2001 : Ocean’s Eleven de Steven Soderbergh : Danny Ocean
2002 : Bienvenue à Collinwood (Welcome to Collinwood) de Anthony Russo et Joe Russo : Jerzy
2002 : Solaris de Steven Soderbergh : Dr Chris Kelvin
2002 : Confessions d’un homme dangereux (Confessions of a Dangerous Mind) : l’agent de la CIA Jim Byrd
2003 : Spy Kids 3 : Mission 3D (Spy Kids 3-D: Game Over) de Robert Rodriguez : le Président Devlin
2003 : Intolérable Cruauté (Intolerable Cruelty) de Joel et Ethan Coen : Miles Massey
2004 : Ocean’s Twelve de Steven Soderbergh : Danny Ocean
2005 : Good Night and Good Luck : Fred Friendly
2005 : Syriana de Stephen Gaghan : Robert Barnes
2006 : The Good German de Steven Soderbergh : Jake Geismar
2007 : Michael Clayton de Tony Gilroy : Michael Clayton
2007 : Ocean’s Thirteen de Steven Soderbergh : Danny Ocean
2008 : Jeux de dupes (Leatherheads) : Jimmy “Dodge” Connelly
2008 : Burn After Reading de Joel et Ethan Coen : Harry Pfarrer
2010 : Les Chèvres du Pentagone (The Men Who Stare At Goats) de Grant Heslov : Lyn Cassady
2010 : Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson : M. Fox (voix)
2010 : In the Air (Up in the Air) de Jason Reitman : Ryan Bingham
2010 : The American d’Anton Corbijn : Jack / Edward
2011 : Les Marches du Pouvoir (The Ides of March) de George Clooney : Mike Morris
2012 : The Descendants d’Alexander Payne : Matt King

Prochainement :
2012 : Gravity de Alfonso Cuarón

Réalisateur
George Clooney le 18 octobre 2011, à l’avant-première parisienne des Marches du pouvoir.

2002 : Confessions d’un homme dangereux (Confessions of a Dangerous Mind)
2005 : Good Night and Good Luck
2008 : Jeux de dupes (Leatherheads)
2011 : Les Marches du Pouvoir (The Ides of March)

Scénariste

1999 : Kilroy (téléfilm) de Todd Holland
2005 : Good Night and Good Luck de George Clooney
2011 : Les Marches du Pouvoir (The Ides of March) de George Clooney

Producteur

1999 : Kilroy (TV) de Todd Holland
2000 : Point limite (Fail Safe) de Stephen Frears (TV)
2001 : Rock Star de Stephen Herek
2002 : Insomnia de Christopher Nolan
2002 : Bienvenue à Collinwood (Welcome to Collinwood) d’Anthony Russo et Joe Russo
2002 : Loin du paradis (Far from Heaven) de Todd Haynes
2003 : K Street (série TV)
2004 : Criminal de Gregory Jacobs
2005 : The Jacket de John Maybury
2005 : Unscripted (série TV)
2005 : The Big Empty (court-métrage) de Lisa Chang et Newton Thomas Sigel
2005 : Syriana de Stephen Gaghan
2005 : La rumeur court… (Rumor Has It…) de Rob Reiner
2006 : A Scanner Darkly de Richard Linklater
2006 : Pu-239 (The Half Life of Timofey Berezin) de Scott Z. Burns
2007 : Wind Chill de Gregory Jacobs
2007 : Darfour, du sable et des larmes (Sand and Sorrow) (documentaire) de Paul Freedman
2007 : Michael Clayton de Tony Gilroy
2008 : Jeux de dupes (Leatherheads) de George Clooney
2008 : Tony (court-métrage) de Grant Heslov
2009 : Playground (documentaire) de Libby Spears
2009 : The Informant! de Steven Soderbergh
2009 : Les Chèvres du Pentagone (The Men Who Stare At Goats) de Grant Heslov
2010 : Memphis Beat (série TV)
2010 : The American d’Anton Corbijn
2011 : Les Marches du Pouvoir (The Ides of March) de George Clooney
2012 : Argo de Ben Affleck

Publicité

Soucieux des conditions de travail des cueilleurs de café, il joue en 2005 dans la publicité pour le café Nespresso et augmente les ventes du produit (+ 44 % en 2007). Le slogan est « Nespresso, what else? ». De nouvelles séquences ont été tournées en 2008 : John Malkovich y joue le rôle de saint Pierre. Cette publicité est destinée uniquement au marché européen et ne passe donc pas aux États-Unis.

George Clooney apparaît également dans des publicités pour Martini avec pour slogans « No Martini, no party5,6. » puis « Incredibile7. »

On a pu également le voir dans des publicités pour Fiat8, Toyota9, ou Emidio Tucci10.

En plus des spots télévisés, George Clooney apparaît dans quelques campagnes publicitaires. Depuis 2007, il apparaît dans des campagnes de la firme suisse d’horlogerie Omega11. La majorité du revenu lié à ces campagnes est destiné à son association.

En 2011, une campagne militante animée par l’organisation suisse Solidar.ch utilise son image dans un spot publicitaire12 afin de l’interpeler sur le thème de l’exploitation des travailleurs du café et d’inciter Nespresso à mettre en place un commerce équitable.
Doublage

Dans la plupart de ses films, il est doublé en français par Patrick Noerie, Richard Darbois, puis Samuel Labarthe.

Drapeau de France France

Patrick Noérie :
le docteur Douglas Ross dans Urgences (série TV)
le docteur Michael Mitchell dans Friends (série TV)
le docteur Gouache dans South Park, le film (film d’animation)
Bruce Wayne/Batman dans Batman & Robin
Archie Gates dans Les Rois du désert
Colonel Grady dans Point Limite (TV)
Capitaine Billy Tyne dans En pleine tempête
Devlin dans Spy Kids et Spy Kids 3 : Mission 3D
Jerzy dans Bienvenue à Collinwood
Miles Massey dans Intolérable cruauté
George Clooney dans Team America
Ryan Bingham dans In the Air
Samuel Labarthe :
Danny Ocean dans Ocean’s Eleven, Ocean’s Twelve et Ocean’s Thirteen
Kris Kelvin dans Solaris
Jack Byrd dans Confessions d’un homme dangereux
Bob Barnes dans Syriana
Jake Geismer dans The Good German
Michael Clayton dans Michael Clayton
Harry Pfarrer dans Burn After Reading
Lyn Cassady dans Les Chèvres du Pentagone
Jack dans The American
le gouverneur Mike Morris dans Les Marches du Pouvoir
Matt King dans The Descendants
Robert Guilmard :
Thomas Devoe dans Le Pacificateur
Jack Foley dans Hors d’atteinte
Capitaine Bosche dans La Ligne rouge
Richard Darbois :
Seth Gecko dans Une nuit en enfer
Jack Taylor dans Un beau jour
Fred Friendly dans Good Night and Good Luck
Thierry Ragueneau : Matt Stevens dans Le Retour des tomates tueuses
Tom Novembre : Ulysses Everett McGill dans O’Brother
François Berland : Jimmy Connelly dans Jeux de dupes
Mathieu Amalric : Mr. Fox dans Fantastic Mr. Fox (film d’animation)
Gabriel Le Doze : Remar dans Red Surf
Jérôme Rebbot : Kip Howard dans Arabesque (série TV)
José Luccioni : Matthew dans Rick Hunter (série TV)
Antoine Tomé : Inspecteur James Falconer dans Les Sœurs Reed (série TV)
Gérard Dessalles : Inspecteur Ryan Walker dans Enquête privée (série TV)
Bertrand Arnaud : Booker dans Roseanne (série TV)

Au Canada, le comédien Daniel Picard l’a doublé en français dans la plupart de ses films13.
Distinctions
Récompenses
Année Récompense Catégorie Film
1996 Saturn Award Meilleur acteur Une nuit en enfer
2000 Blockbuster Entertainment Award Les Rois du désert
2001 Golden Globes Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie O’Brother
2006 Oscars Meilleur acteur dans un second rôle Syriana
Golden Globes
BAFTA
Festival international d’art cinématographique de Venise Meilleur scénario original Good Night, and Good Luck
2010 St. Louis Film Critics Award Meilleur acteur In the Air
Kansas City Film Critics
Southeastern Film Critics Association
Florida Film Critics Circle
Washington D.C. Area Film Critics Association
Houston Film Critics Society
2012 Critics Choice Awards Meilleur acteur The Descendants
Golden Globes

janvier 2008 : est nommé « Messager de la paix » (plus haute distinction décernée à une personnalité civile) par Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations-Unis14.

2 septembre 2007 : Chevalier des arts et des lettres, distinction remise par la ministre de la Culture Christine Albanel à Deauville lors du festival du cinéma américain.

2006 : Prix de la cinémathèque américaine pour sa contribution au cinéma et ses actions humanitaires.

2005 : Independent Spirit Award pour sa contribution au cinéma, en particulier indépendant.

Nominations
Année Récompense Catégorie Film
1996 Golden Globes Meilleur acteur dans une série télévisée dramatique Urgence
1997
1998
2006 Golden Globes Meilleur réalisateur Good Night, and Good Luck
Meilleur scénario original
Oscars Meilleur réalisateur
Meilleur scénario original
2008 Oscars Meilleur acteur Michael Clayton
Golden Globes
BAFTA
2010 Oscars Meilleur acteur In The Air
Golden Globes
Critics Choice Awards
2012 Oscars Meilleur acteur The Descendants
British Academy Film Award du meilleur acteur
Précédé par Oscar du meilleur acteur dans un second rôle Suivi par
Morgan Freeman
pour Million Dollar Baby
George Clooney pour Syriana
2005
Alan Arkin
pour Little Miss Sunshine
Notes et références

Rosemary Clooney a fait deux apparitions au cours de la première saison de la série télévisée Urgences.
“George Clooney bets Michelle Pfeiffer £50,000 he will NEVER marry”, Daily Mail, October 5, 2007.
Smith, Lizzie : ‘I’ve been celibate for a year… Men don’t think they can match up to Clooney’, say Lisa Snowdon, Daily Mail (August 9, 2008). Consulté le 30 août 2008.
“[1]”

http://fr.youtube.com/watch?v=eKuDCRKzmsk&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=FrIDsC8AMEI

http://fr.youtube.com/watch?v=t3AWCq6xmAE

http://fr.youtube.com/watch?v=76UADeMq-aY

http://fr.youtube.com/watch?v=wgzgqOXcC0A&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=AfNqfzzoLSQ&feature=related

http://www.omega.ch/index.php?id=1022

http://www.doublage.qc.ca/p.php?i=164&idacteuren=1033

Communiqué officiel des Nations Unies

Lien externe

George Clooney sur l’Internet Movie Database – Version plus complète en anglais
George Clooney sur AlloCiné

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George Clooney

Friday, March 2nd, 2012

George Clooney
From Wikipedia, the free encyclopedia
George Clooney

Clooney at the 2009 Venice Film Festival
Born George Timothy Clooney
May 6, 1961
Lexington, Kentucky, United States
Occupation Actor, director, producer, screenwriter
Years active 1978–present
Spouse Talia Balsam (1989–1993)
Parents Nick Clooney
Nina Bruce (née Warren)
Relatives Rosemary Clooney (aunt)
Miguel Ferrer, Rafael Ferrer (cousins)

George Timothy Clooney (born May 6, 1961) is an American actor, film director, producer, and screenwriter. For his work as an actor, he has received three Golden Globe Awards and an Academy Award. Clooney is also noted for his political activism, and has served as one of the United Nations Messengers of Peace since January 31, 2008.[1][2][3]

Though he made his acting debut on television in 1978, Clooney gained fame and recognition by portraying Dr. Douglas “Doug” Ross on the long-running medical drama ER from 1994 to 1999. While working on ER, he started attracting a variety of leading roles in films including Batman & Robin (1997) and Out of Sight (1998), in which he first teamed with long-term collaborator Steven Soderbergh. In 2001, Clooney’s fame widened with the release of his biggest commercial success, Ocean’s Eleven, the first of a profitable film trilogy, a remake of the film from 1960 with the members of The Rat Pack with Frank Sinatra as Danny Ocean. He made his directorial debut a year later with the 2002 biographical thriller Confessions of a Dangerous Mind, and has since directed Good Night, and Good Luck (2005), Leatherheads (2008), and The Ides of March (2011). He won the 2006 Academy Award for Best Supporting Actor for his work in the Middle East thriller Syriana (2005).

Clooney’s humanitarian work includes his advocacy of finding a resolution for the Darfur conflict, raising funds for the 2010 Haiti earthquake, 2004 Tsunami, and 9/11 victims, and creating documentaries such as Sand and Sorrow to raise awareness about international crises. He is also a member of the Council on Foreign Relations.[4]
Contents

1 Early life
2 Career
2.1 Early work, 1978–93
2.2 Breakthrough, 1994–99
2.3 Success, 2000–present
3 Political views
3.1 Humanitarian work
3.2 Darfur
4 Controversy
5 Personal life
5.1 Relationships
5.2 Homes
5.3 Motorcycle accident
5.4 Pets
6 In the media
7 Awards and honors
8 Filmography
9 References
10 External links

Early life

Clooney was born in Georgetown, Kentucky. His mother, Nina Bruce (née Warren, 1939–),[5] is a former beauty pageant queen. His father, Nick Clooney, is a former anchorman, as well as a game show and American Movie Classics host. Clooney’s ancestry includes Irish, German, and English.[6] His paternal great-great-grandparents, Nicholas Clooney (of County Kilkenny) and Bridget Byron, immigrated to the United States from Ireland.[7] Clooney was raised a strict Roman Catholic.[8][9][10][11] He has an older sister, Adelia (also known as Ada); his cousins include actors Miguel and Rafael Ferrer, who are the sons of his aunt, singer Rosemary Clooney, and actor José Ferrer. He is also related to another singer, Debby Boone, who married his cousin Gabriel Ferrer (son of José Ferrer and Rosemary Clooney).

Clooney began his education at the Blessed Sacrament School in Fort Mitchell, Kentucky. Spending part of his childhood in Ohio, he attended St. Michael’s School in Columbus, and St. Susanna School in Mason. In middle school, Clooney developed Bell’s palsy, a debilitating condition that partially paralyzes the face. The malady went away within a year. “That was the worst time of my life,” he told the Daily Mirror in 2003. “You know how cruel kids can be. I was mocked and taunted, but the experience made me stronger.”[12]

His parents eventually moved to Augusta, Kentucky, where Clooney attended Augusta High School. He has stated that he earned all As and a B in school,[13] and was an enthusiastic baseball and basketball player. He tried out to play professional baseball with the Cincinnati Reds organization in 1977, but was not offered a contract. He did not pass the first round of player cuts.[14] He attended Northern Kentucky University from 1979 to 1981, majoring in Broadcast Journalism, and very briefly attended the University of Cincinnati, but did not graduate from either.[15] He had such odd jobs as selling men’s suits and cutting tobacco.[16]
Career
Early work, 1978–93

Clooney’s first role was as an extra in the TV series Centennial in 1978. The series was based on the novel of the same name by James Michener, and was partially filmed in Clooney’s hometown of Augusta, Kentucky. Clooney’s first major role came in 1984 in the short-lived sitcom E/R (not to be confused with ER, the better-known hospital drama, on which Clooney also co-starred a decade later). He played a handyman on the series The Facts of Life, and appeared as Bobby Hopkins, a detective, on an episode of The Golden Girls. His first significant break was a semi-regular supporting role in the sitcom Roseanne, playing Roseanne Barr’s supervisor Booker Brooks, followed by the role of a construction worker on Baby Talk, and then as a sexy detective on Sisters. In 1988, Clooney also played a role in Return of the Killer Tomatoes.
Breakthrough, 1994–99

Clooney achieved stardom when he played Dr. Doug Ross, alongside Anthony Edwards, Julianna Margulies, and Noah Wyle, on the hit NBC drama ER from 1994 to 1999. After leaving the series in 1999, he made a cameo appearance in the 6th season and returned for a guest spot in the show’s final season.[17]

Clooney began appearing in films while working on ER. His first major Hollywood role was in From Dusk till Dawn, directed by Robert Rodriguez. He followed its success with One Fine Day with Michelle Pfeiffer, and The Peacemaker with Nicole Kidman. Clooney was then cast as Batman in Joel Schumacher’s Batman & Robin,[18] which was a moderate box office success, but a critical failure (with Clooney himself calling the film “a waste of money”). In 1998, he starred in Out of Sight opposite Jennifer Lopez, marking the first of his many collaborations with director Steven Soderbergh. He also starred in Three Kings during the last weeks of his contract with ER.
Success, 2000–present
George Clooney cast his hands and shoes in the Grauman’s Chinese Theatre in 2007.[19]

After leaving ER, Clooney starred in commercially successful projects including The Perfect Storm and O Brother, Where Art Thou?. In 2001, he teamed up with Soderbergh again for Ocean’s Eleven, a remake of the 1960s Rat Pack film of the same name. As of 2011, it was Clooney’s most commercially successful film, earning more than $450 million worldwide.[20] The film spawned two sequels starring Clooney, Ocean’s Twelve in 2004 and Ocean’s Thirteen in 2007.

In 2001, Clooney and Soderbergh co-founded Section Eight Productions, for which Grant Heslov was president of television. Clooney made his directorial debut in the 2002 film Confessions of a Dangerous Mind, an adaptation of the autobiography of TV producer Chuck Barris. Though the film didn’t do well at the box office, Clooney’s direction showed promise.[21]

In 2005, Clooney starred in Syriana, which was based loosely on former Central Intelligence Agency agent Robert Baer and his memoirs of being an agent in the Middle East. Clooney suffered an accident on the set of Syriana, which resulted in a brain injury with complications arising from a punctured dura.[22] The same year he directed, produced, and starred in Good Night, and Good Luck, a film about 1950s television journalist Edward R. Murrow’s famous war of words with Senator Joseph McCarthy. At the 2006 Academy Awards, Clooney was nominated for Best Director and Best Original Screenplay for Good Night, and Good Luck, as well as Best Supporting Actor for Syriana. He won the Oscar for his role in Syriana.
George Clooney at the premiere of The Men Who Stare At Goats in the 2009 Toronto International Film Festival

Clooney next appeared in The Good German (2006), a film noir directed by Soderbergh that is set in post-World War II Germany. In August 2006, Clooney and Heslov started the production company Smokehouse Pictures. In October 2006 Clooney also received the American Cinematheque Award, which honors an artist in the entertainment industry who has made “a significant contribution to the art of motion pictures”.[23]

On January 22, 2008, Clooney was nominated for an Academy Award (and many other awards) for Best Actor for his role in Michael Clayton (2007). Clooney then directed his third film, Leatherheads (2008), in which he also starred. It was reported on April 4, 2008, in Variety that Clooney had quietly resigned from the Writers Guild of America over controversy surrounding Leatherheads. Clooney, who is the director, producer, and star of the film, stated that he had contributed in writing “all but two scenes” of the film and requested a writing credit, alongside Duncan Brantley and Rick Reilly, who had been working on the project for 17 years. In an arbitration vote, Clooney lost 2–1. He decided to withdraw from the union over the decision. Clooney became a “financial core status” non-member, meaning he no longer had voting rights, and cannot run for office or attend membership meetings, according to the WGA’s constitution.[24]

Clooney next co-starred with Ewan McGregor and Kevin Spacey in The Men Who Stare At Goats, which was directed by Heslov and released in November 2009. Also in November 2009, he voiced Mr. Fox in Wes Anderson’s animated feature Fantastic Mr. Fox. The same year, Clooney starred in Up in the Air, which was initially given limited release, and then wide-released on December 25, 2009. For his performance in the film, which was directed by Jason Reitman, he was nominated for a Golden Globe, a Screen Actors Guild Award, BAFTA, and an Academy Award.

2010 saw the release of The American, based on the novel A Very Private Gentleman by Martin Booth and directed by Anton Corbijn. Clooney played the lead role, and was a co-producer of the film.

As of 2011, Clooney was represented by Bryan Lourd, co-chairman of Creative Artists Agency (CAA).[25]

2011 saw the release of The Descendants, in which Clooney starred as a husband whose wife has an accident that leaves her in a coma. He earned critical praise for his work as Matt King, and won the Broadcast Film Critics Association Award for Best Actor and the Golden Globe Award for Best Actor – Motion Picture Drama and was nominated for the Screen Actors Guild for Best Actor. He was also nominated for the BAFTA Award for Best Actor and the Academy Award for Best Actor.
Political views

Clooney supported then-Senator Barack Obama’s campaign in the 2008 presidential election.[26]
Humanitarian work
Clooney in Abéché, Chad, in January 2008 with the UN

Clooney is involved with Not On Our Watch, an organization that focuses global attention and resources to stop and prevent mass atrocities, along with Brad Pitt, Matt Damon, Don Cheadle, and Jerry Weintraub.[27]

In February 2009, he visited Goz Beida, Chad, with NY Times columnist Nicholas Kristof.[28] In January 2010, he organized the Telethon Hope for Haiti Now,[29] which collected donations for the 2010 Haiti earthquake victims.
Darfur

Clooney has advocated a resolution of the Darfur conflict.[30]

He spoke at a 2006 Save Darfur rally in Washington, D.C. In April 2006, he spent ten days in Chad and Sudan with his father to make the TV special “A Journey to Darfur” reflecting the situation of Darfur’s refugees, and advocated for action. The documentary was broadcast on American cable TV as well as in the UK and France. In 2008, it was released on DVD with the sale proceeds being donated to the International Rescue Committee.[31][32][33][34] In September of the same year, he spoke to the UN Security Council with Nobel Prize-winner Elie Wiesel to ask the UN to find a solution to the conflict and to help the people of Darfur.[35] In December, he visited China and Egypt with Don Cheadle and two Olympic winners to ask both governments to pressure Sudan’s government.[36]
Clooney discusses Sudan with President Barack Obama at the White House in October 2010.

On March 25, 2007, he sent an open letter to German Chancellor Angela Merkel, calling on the European Union to take “decisive action” in the region given the failure of Sudan President Omar al-Bashir to respond to UN resolutions.[37] He narrated and was co-executor producer of the 2007 documentary Sand and Sorrow.[38] Clooney also appeared in the documentary film Darfur Now, a call-to-action film released in November 2007 for people all over the world to help stop the Darfur crisis.[39] In December 2007, Clooney and fellow actor Don Cheadle received the Summit Peace Award from the Nobel Peace Prize Laureates in Rome. In his acceptance speech, Clooney said that “Don and I … stand here before you as failures. The simple truth is that when it comes to the atrocities in Darfur … those people are not better off now than they were years ago.”[40][41] On January 18, 2008, the United Nations announced Clooney’s appointment as a UN messenger of peace, effective January 31.[1][2]

Clooney conceived of and, with human rights activist and co-founder of the Enough Project John Prendergast, initiated the Satellite Sentinel Project (SSP), after an October 2010 trip to South Sudan. SSP aims to monitor armed activity for signs of renewed civil war between Sudan and South Sudan, and to detect and deter mass atrocities along the border regions there.[42]

Clooney and Prendergast co-wrote a Washington Post op-ed piece in May 2011, titled “Dancing with a dictator in Sudan”, arguing that:

President Omar al-Bashir has been indicted by the International Criminal Court for genocide, is escalating bombing and food aid obstruction in Darfur, and he now threatens the entire north-south peace process … the evidence shows that incentives alone are insufficient to change Khartoum’s calculations. International support should be sought immediately for denying debt relief, expanding the ICC indictments, diplomatically isolating the regime, suspending all non-humanitarian aid, obstructing state-controlled bank transactions and freezing accounts holding oil wealth diverted by senior regime officials.[43]

Controversy

In January 2003, Clooney made a controversial joke about the fact that Charlton Heston was suffering from Alzheimer’s, and Clooney initially refused to apologize.[13][44][44][45] While speaking at a National Board of Review event as he accepted an award on television, Clooney said: “Charlton Heston announced again today that he is suffering from Alzheimer’s.”[46] Charlton Heston was suffering from Alzheimer’s disease at the time.[46][47] When syndicated columnist Liz Smith asked Clooney whether he wasn’t “going too far” with his remark, he responded: “I don’t care. Charlton Heston is the head of the National Rifle Association; he deserves whatever anyone says about him.”[48][45]

Heston himself commented, “It just goes to show that sometimes class does skip a generation,” referring to Clooney’s aunt, Rosemary Clooney.[48] Heston further commented on the Clooney joke: “I don’t know the man – never met him, never even spoken to him, but I feel sorry for George Clooney – one day he may get Alzheimer’s disease. I served my country in World War II. I survived that – I guess I can survive some bad words from this fellow”.[49] Clooney later said, “It was a joke… They got the quote wrong. What I said was ‘The head of the NRA announced today …’ (Filmmaker) Michael Moore had just gotten an award. Anyway, Charlton Heston shows up with guns over his head after a school shooting and then says in the documentary it’s because of ethnic diversity that we have problems with violence in America. I think he’s going to have to take whatever hits he gets. It was just a joke.”[50] Clooney said in 2008 he subsequently apologized to Heston in a letter, and that he received a nice response from Heston’s wife.[13]

On January 16, 2006, during his acceptance speech for the Golden Globe Award for Best Performance by an Actor in a Supporting Role for Syriana, Clooney paused to sarcastically thank disgraced lobbyist Jack Abramoff before adding, “Who would name their kid Jack with the word ‘off’ at the end of your last name? No wonder that guy is screwed up!”[51] Abramoff’s father wrote a letter to The Desert Sun, calling Clooney’s comment “glib and ridiculous”.[52] Larry King asked Clooney on CNN if he would apologize, but Clooney declined.[52]
Personal life
Relationships
Clooney and Elisabetta Canalis at the 66th Venice International Film Festival

Clooney was married to actress Talia Balsam from 1989 until they divorced in 1993. He has said that he will never marry again.[53] After meeting British model Lisa Snowdon on the set of a Martini advertisement in 2000, he had a five-year on-again, off-again relationship with her.[54] In June 2007, he started dating reality personality Sarah Larson, but the couple broke up in May 2008.[55] From July 2009 to June 2011, Clooney was in a relationship with Italian actress Elisabetta Canalis.[56][57] Since July 2011, Clooney has been dating former WWE Diva Stacy Keibler.[58]

Often featured in People magazine’s “Sexiest Man Alive” issue, Clooney’s marital status and availability are a running joke among female fans who still fantasize they have a chance to bring him to the altar. Madame Tussaud’s Wax Museum in Las Vegas has a “Marrying George Clooney” photo-op, in which museum visitors can put on a wedding gown and stand next to a wax statue of the actor in a tuxedo.[59]
Homes

Clooney’s main home is in Los Angeles. He purchased the 7,354 square feet (683.2 m2) house in 1995 through his George Guifoyle Trust. His villa in Italy is in the village of Laglio, on Lake Como,[60] near the former residence of Italian author Ada Negri.[61]
Motorcycle accident

On September 21, 2007, Clooney and then-girlfriend Sarah Larson were injured in a motorcycle accident in Weehawken, New Jersey. Clooney’s motorcycle was hit by a car. The driver of the car reported that Clooney attempted to pass him on the right,[62] while Clooney said that the driver signaled left and then decided to make an abrupt right turn and clipped his motorcycle. Clooney was treated and released from the Palisades Medical Center in North Bergen, New Jersey.[63] On October 9, 2007, more than two dozen staff at the hospital were suspended without pay for looking at Clooney’s medical records in violation of federal law.[64] Clooney said: “[W]hile I very much believe in a patient’s right to privacy, I would hope that this could be settled without suspending medical workers.”[65]
Pets
Clooney and Max in 1989

“Max” (1987 – December 1, 2006) was Clooney’s pet Vietnamese black bristled potbellied pig, often referred to as “Max the star” by Clooney.[66] The pig shared Clooney’s Hollywood Hills home, as well as Clooney’s bed, and frequently made cameos in interviews, mostly because of his enormous size.[67] He is often credited with saving Clooney’s life by waking him up before the Northridge earthquake on January 16, 1994.[66] In 2006, the pig was taken for a flight on John Travolta’s private jet.[68]

Max was bought by Clooney in 1988 as a gift for his then-girlfriend Kelly Preston, Travolta’s current wife.[69] The pig used to have a special cattle-pen and his own corner in the garage of Clooney’s manor.[70] Max was seriously injured in 2001 when one of Clooney’s friends accidentally ran him over with his car.[71] Weighing ca. 300 pounds (over 130 kg), Max died in Los Angeles of natural causes, as has been stated by Clooney’s press secretary Stan Rosenfield. Because he was known to have arthritis, and was partly blind, the animal was falsely reported to have died in January 2005. Clooney dotingly recalls that Max would squeal every morning until he was fed.[68] A column on Max by Clooney’s father, Nick, appeared in The Cincinnati Enquirer.[citation needed]

He also owned two bulldogs, named Bud and Lou, after the famous comedy team Abbott and Costello. Both dogs have died; one from a rattlesnake bite.[72][73]
In the media
Clooney in January 2012

Clooney is one of three people to have been given the title of “Sexiest Man Alive” twice by People Magazine; first in 1997 and again in 2006.[74] He appeared in commercials outside the US for products such as Fiat, Nespresso, and Martini vermouth, and lent his voice to a series of Budweiser ads beginning in 2005.[75] Clooney was named one of Time magazine’s 100 Most Influential People in the World in 2007, 2008, and 2009.[76][77][78]

South Park creators Matt Stone and Trey Parker lampooned Clooney, among other stars, in their feature film Team America: World Police. Clooney later said that he would have been offended if he hadn’t been made fun of in the film.[79] He was also mentioned in the South Park episode “Smug Alert!”, which mocks his acceptance speech at the 78th Academy Awards. Clooney has also lent his voice to South Park, however, appearing in the episode Big Gay Al’s Big Gay Boat Ride as Sparky the Dog, and as the emergency room doctor in South Park: Bigger, Longer & Uncut. Clooney was also caricatured in the American Dad! episode Tears of a Clooney, in which Francine sees her plans to destroy Clooney materialize.[citation needed]

Director Alexander Cartio made his debut feature film entitled Convincing Clooney about a Los Angeles artist, who faced with rejection as an actor and screenplay writer, arrives at his master plan to get Clooney to star in his first-ever low-budget short film. The story was released on DVD in November 2011.[80][81]
Awards and honors
Main article: List of awards and nominations received by George Clooney
Filmography
Actor Year Title Medium Role Notes
1984–85 E/R TV Mark “Ace” Kolmar
1985 Street Hawk TV Kevin Stark
1985–86 The Facts of Life TV George Burnett
1987 Return to Horror High Film Oliver
1987 Grizzly II: The Predator Film Uncredited[citation needed]
1987 Combat Academy Film Maj. Biff Woods
1987 Murder, She Wrote TV Kip Howard Episode: “No Laughing Murder”
1987 The Golden Girls TV Detective Bobby Hopkins Episode: “To Catch a Neighbor”
1988 Return of the Killer Tomatoes Film Matt Stevens
1988–91 Roseanne TV Booker Brooks 11 episodes
1990 Red Surf[citation needed] Film Remar
1992 Unbecoming Age Film Mac
1992-93 Bodies of Evidence TV Ryan Walker 16 episodes
1993 The Harvest Film Lip-synching transvestite
1993–94 Sisters TV Detective James Falconer
1994–99, 2009 ER TV Dr. Doug Ross 107 episodes
Nominated—Emmy Award for Outstanding Lead Actor – Drama Series, 1995, 1996
Nominated—Golden Globe Award for Best Actor – Television Series Drama, 1995, 1996, 1997
1995 Friends TV Dr. Michael Mitchell Episode: “The One with Two Parts, Part Two”
1996 From Dusk till Dawn Film Seth Gecko MTV Movie Award for Best Breakthrough Performance
Saturn Award for Best Actor
1996 One Fine Day Film Jack Taylor
1996 Curdled Film Seth Gecko Uncredited; only photo shown
1997 Full-Tilt Boogie TV Himself Documentary
1997 The Peacemaker Film Thomas Devoe
1997 Batman & Robin Film Bruce Wayne/Batman Nominated—Razzie Award for Worst Screen Couple (with Chris O’Donnell)
1997 South Park TV Sparky the Dog Voice only; episode: “Big Gay Al’s Big Gay Boat Ride”
1998 The Thin Red Line Film Captain Bosche
1998 Out of Sight Film Jack Foley Nominated—MTV Movie Award for Best Kiss(with Jennifer Lopez)
1998 Waiting for Woody[citation needed] Film Himself Comedy short
1999 Three Kings Film Major Archie Gates
1999 The Book That Wrote Itself Film Himself
1999 South Park: Bigger, Longer & Uncut Film Doctor Gouache Voice only
1999 The Limey Film Archive footage, uncredited
2000 The Perfect Storm Film Billy ‘Skip’ Tyne
2000 Fail Safe TV Col. Jack Grady
2000 O Brother, Where Art Thou? Film Ulysses Everett McGill Golden Globe Award for Best Actor – Motion Picture Musical or Comedy
2001 Ocean’s Eleven Film Danny Ocean Nominated—MTV Movie Award for Best Dressed
2001 Spy Kids Film Devlin
2002 Confessions of a Dangerous Mind Film CIA Officer Jim Byrd Also director
2002 Solaris Film Chris Kelvin Nominated—Saturn Award for Best Actor
2002 Welcome to Collinwood Film Jerzy Also producer
2002 Starbuck Holger Meins[citation needed] Film Documentary
2003 Intolerable Cruelty Film Miles Massey
2003 Spy Kids 3-D: Game Over Film Devlin
2004 Ocean’s Twelve Film Danny Ocean Nominated—Broadcast Film Critics Association Award for Best Cast
2005 Good Night, and Good Luck Film Fred Friendly Nominated—BAFTA Award for Best Actor in a Supporting Role
Nominated—Gotham Award for Best Cast
Nominated—Screen Actors Guild Award for Outstanding Performance by a Cast in a Motion Picture
2005 Syriana Film Bob Barnes Academy Award for Best Supporting Actor
Golden Globe Award for Best Supporting Actor – Motion Picture
St. Louis Gateway Film Critics Association Award for Best Supporting Actor
Nominated—BAFTA Award for Best Actor in a Supporting Role
Nominated—Broadcast Film Critics Association Award for Best Supporting Actor
Nominated—Screen Actors Guild Award for Outstanding Performance by a Male Actor in a Supporting Role
2006 The Good German Film Jake Geismar
2007 Michael Clayton Film Michael Clayton National Board of Review Award for Best Actor
San Francisco Film Critics Circle Award for Best Actor
Washington D.C. Area Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Academy Award for Best Actor
Nominated—BAFTA Award for Best Actor in a Leading Role
Nominated—Broadcast Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Chicago Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Golden Globe Award for Best Actor – Motion Picture Drama
Nominated—Irish Film and Television Award for Best International Actor
Nominated—London Film Critics Circle Award for Best Actor
Nominated—Online Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Screen Actors Guild Award for Outstanding Performance by a Male Actor in a Leading Role
2007 Darfur Now Film Himself
2007 Ocean’s Thirteen Film Danny Ocean
2008 Leatherheads Film Jimmy “Dodge” Connelly Co-writer, director
2008 Burn After Reading Film Harry Pfarrer
2009 Fantastic Mr. Fox Film Mr. Fox Voice only
Central Ohio Film Critics Association Award for Actor of the Year(also for The Men Who Stare at Goats and Up in the Air)
New York Film Critics Circle Award for Best Actor (and Up in the Air)
2009 The Men Who Stare at Goats Film Lyn Cassady Central Ohio Film Critics Association Award for Actor of the Year(also for Up in the Air and Fantastic Mr. Fox)
2009 Up in the Air Film Ryan Bingham Central Ohio Film Critics Association Award for Best Actor
Central Ohio Film Critics Association Award for Actor of the Year(also for The Men Who Stare at Goats and Fantastic Mr. Fox)
Dallas-Fort Worth Film Critics Association Award for Best Actor
Florida Film Critics Circle Award for Best Actor
Kansas City Film Critics Circle Award for Best Actor
National Board of Review Award for Best Actor (tied with Morgan Freeman for Invictus)
Phoenix Film Critics Society Award for Best Actor
New York Film Critics Circle Award for Best Actor (and Fantastic Mr. Fox)
Southeastern Film Critics Association Award for Best Actor
Washington D.C. Area Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Academy Award for Best Actor
Nominated—BAFTA Award for Best Actor in a Leading Role
Nominated—Broadcast Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Chicago Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Golden Globe Award for Best Actor – Motion Picture Drama
Nominated—Online Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Satellite Award for Best Actor – Motion Picture Drama
Nominated—Screen Actors Guild Award for Outstanding Performance by a Male Actor in a Leading Role
Nominated—Toronto Film Critics Association Award for Best Actor
2010 The American Film Jack Nominated—Saturn Award for Best Actor
2011 The Ides of March Film Governor Mike Morris Nominated—Broadcast Film Critics Association Award for Best Acting Ensemble
2011 The Descendants Film Matt King Broadcast Film Critics Association Award for Best Actor
Golden Globe Award for Best Actor – Motion Picture Drama
Hollywood Film Festival Award for Best Actor
National Board of Review Award for Best Actor
Oklahoma Film Critics Circle Award for Best Actor
Southeastern Film Critics Association Award for Best Actor
St. Louis Gateway Film Critics Association Award for Best Actor
Washington D.C. Area Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Academy Award for Best Actor
Nominated—AACTA International Award for Best Actor
Nominated—BAFTA Award for Best Actor in a Leading Role
Nominated—Chicago Film Critics Association Award for Best Actor
Nominated—Detroit Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Houston Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Online Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Phoenix Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Screen Actors Guild Award for Outstanding Performance by a Male Actor in a Leading Role
Nominated—San Diego Film Critics Society Award for Best Actor
Nominated—Satellite Award for Best Actor – Motion Picture Drama
2012 Gravity Film Matt Kowalsky Post-production
Director Year Title Notes
2002 Confessions of a Dangerous Mind Nominated—Golden Bear
Nominated—Chicago Film Critics Association for Most Promising New Director
2005 Good Night, and Good Luck Film Critics Circle of Australia Award for Best Foreign Film
Pasinetti Award for Best Film
Nominated—Academy Award for Best Director
Nominated—BAFTA Award for Best Direction
Nominated—Broadcast Film Critics Association Award for Best Director
Nominated—David di Donatello for Best Foreign Film
Nominated—Directors Guild of America Award for Best Director
Nominated—Golden Lion
Nominated—Golden Globe Award for Best Director – Motion Picture
Nominated—Independent Spirit Award for Best Director
Nominated—Online Film Critics Society Award for Best Director
2005 Unscripted 5 episodes
2008 Leatherheads
2011 The Ides of March Nominated—Golden Globe Award for Best Director – Motion Picture
Producer Year Title Notes
1999 Kilroy[citation needed] TV; also writer
2000 Fail Safe Executive producer
2001 Rock Star Executive producer
2002 Insomnia Executive producer
2002 Welcome to Collinwood Executive producer
2002 Far from Heaven Executive producer
2003 K Street Executive producer, 10 episodes
2004 Criminal
2005 The Jacket
2005 Unscripted 10 episodes
2005 The Big Empty Executive producer
2005 Syriana Executive producer
2005 Rumor Has It… Executive producer
2006 A Scanner Darkly Executive producer
2006 Pu-239 Executive producer
2007 Michael Clayton Executive producer
2007 Sand and Sorrow Executive producer
Documentary
2007 Wind Chill Executive producer
2008 Leatherheads
2009 The Informant! Executive producer
2009 Playground Executive producer
2009 The Men Who Stare at Goats
2010 Hope for Haiti Now
2011 The Ides of March Nominated—Producer’s Guild Award for Motion Picture Producer of the Year Award – Theatrical Motion Pictures (with Brian Oliver and Grant Heslov)
2012 Argo
Writer Year Title Notes
2005 Good Night, and Good Luck Satellite Award for Best Original Screenplay
Nominated—Academy Award for Best Original Screenplay
Nominated—BAFTA Award for Best Original Screenplay
Nominated—Golden Globe Award for Best Screenplay
Nominated—Writers Guild of America for Best Original Screenplay
2008 Leatherheads
2011 The Ides of March Pending—AACTA International Award for Best Screenplay
Nominated—Academy Award for Best Adapted Screenplay
Pending—BAFTA Award for Best Adapted Screenplay
Nominated—Golden Globe Award for Best Screenplay
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^ IMDb: Convincing Clooney page
^ Convincing Clooney by Alexander Cartio – Official movie trailer

External links

George Clooney at the Internet Movie Database
George Clooney at People.com
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George Clooney on Red Carpet in Oscar Awards 2012

Text, audio and video of speech to the United Nations Security Council on Darfur, December 14, 2006, NYC
Clooney, Google, UN Team Up To Watch Sudan Border, NPR, December 29, 2010
INTERVEIW with George Clooney on Red Carpet Oscar Awards 2012

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George Clooney se fiche que l’on pense qu’il soit homo

Friday, March 2nd, 2012

Cinetelerevue.be
Malgré les rumeurs qui courent sur les préférences sexuelles de l’acteur, le comédien file le parfait amour avec Stacy Keibler et se moque de ce que les médias peuvent bien penser.

Selon le magazine américain “People”, George Clooney n’a que faire des ragots qui courent sur ses préférences sexuelles. “Si je réagissais, ça reviendrait à dire qu’être gay est une mauvaise chose. Ma vie privée doit rester privée, et je la vis parfaitement bien. Qui ça peut bien déranger que l’on pense que je suis gay ? Très longtemps après ma mort, on dira encore que je l’étais !”, a raconté le comédien à “The Advocate”.

Particulièrement ouvert sur le sujet, l’acteur considère le mariage homosexuel comme “l’aboutissement final du mouvement en faveur des droits civils”. Il a notamment toujours défendu les droits en faveur des gays. “J’ai toujours été persuadé qu’à chaque fois que l’on s’opposait à l’égalité, on se trouvait du mauvais côté de l’histoire. Il s’agit des mêmes arguments évoqués à l’époque où l’on refusait que les Afro-Américains entrent dans l’armée, où que l’on refusait qu’ils épousent des femmes blanches. Un jour, le combat pour l’égalité du mariage semblera archaïque”, a expliqué George.

L’acteur se dit même prêt à incarner un personnage gay au cinéma si l’occasion s’offrait à lui. “Je ne suis pas contre. Qu’il s’agisse de passer pour un homosexuel ou d’incarner un gay au cinéma, si le scénario est bon, je suis partant.”

Le baiser gay d’un Marine fait le tour du Web

Friday, March 2nd, 2012

Le Matin
Environ 15’000 «likes», près de trois mille partages, des milliers de commentaires, la plupart positifs… Le baiser échangé par un Marine et son compagnon, posté samedi sur une page Facebook de soutien aux soldats gays de l’armée US, est en train de créer un buzz phénoménal. Sur l’image, on y voit le soldat dans les bras de son ami, lors d’un retour au pays à Hawaï, alors qu’en arrière-plan un immense drapeau américain occupe l’espace.

«A tous ceux qui ont répondu d’une manière positive à cette image, mon partenaire et moi vous disons merci», s’est exprimé le sergent Morgan. Qui précise ne pas avoir fait démonstration de ses sentiments pour son amoureux afin de devenir célèbre, mais parce qu’après plusieurs déploiements sur le terrain et quatre ans à aimer Dalan Wells, il était temps de laisser libre cours à ses sentiments, même en public.

Plutôt bien accueillie par les internautes, la photo marque symboliquement la fin du « Don’t ask, don’t tell », une législation qui, de 1993 à 2010 permettait aux gays de combattre pour leur pays pour autant qu’ils ne manifestent pas de «comportements homosexuels manifestes », selon les termes du Pentagone, à l’époque. L’année dernière, l’image de lesbiennes s’embrassant à leur retour de mission avait déjà suscité, mais dans une moindre mesure, des réactions sur le Web.

«En tant que vétéran de l’armée et gay, cette photo m’a mis les larmes aux yeux, a commenté un homme sur la page Facebook des «Gay Marines », rapporte le New York Daily New. «Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru voir ça de mon vivant. »