Archive for May, 2013

90- Courrier des lecteurs

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe

Je vous écris pour vous parler de la triste situation de mon conjoint, atteint d’une forme sévère d’une maladie associée à l’Alzheimer et qui ne peut obtenir aucune aide à domicile ou quoi que ce soit malgré mes demandes faites depuis 3 ans. J’aurais aimé vous parler de sa situation et obtenir un coup de pouce nous permettant la reconnaissance de notre statut de couple gai par le CLSC.
A.P., Montréal

Malheureusement A.P., nous ne pouvons intervenir avec un reportage dans ce genre de situation avant que des procédures aient été déposées et soient arrivées à terme car nous agirions alors comme justiciers privés et ce n’est pas notre mission. Nous connaissons toutefois très bien la situation que vous invoquez pour la vivre en privé avec un membre de la famille d’un employé de Gay Globe mais le problème est très vaste et semble dépasser largement votre situation personnelle. Il est à espérer que l’État et les québécois réaliseront bientôt que tout notre système social est définitivement malade.                                                         La Rédaction

Je remarque que vous ne consacrez que très peu de place dans le magazine à la communauté lesbienne ou aux trans et je me demandais pourquoi?
L.L., Laval

Excellente question L.L., Gay Globe Magazine est une publication s’adressant aux hommes gais et à ceux qui s’intéressent à eux. Voilà notre mission. Le mélange des genres dans la communauté gaie ne passe jamais bien auprès des lecteurs et des expériences ont été tentées par le passé avec Fugues qui a essayé avec Gazelle et Gay Globe qui publiait dans les années 2002-2004 une importante section réservée aux femmes. Le problème est que les femmes lesbiennes n’aiment pas annoncer dans des revues gaies, toutes les expériences se sont soldées par des fermetures ou des retraits de section. C’est probablement culturel, social bref, il y a certainement une raison profonde qui fait que les personnes lesbiennes n’aiment pas les médias gais…

Quant à la question des trans, notre position est claire et a souvent été exprimée dans ces pages, la revoici: Nous ne croyons pas que les personnes trans doivent être regroupées avec la communauté gaie et lesbienne. D’une part les GLB sont unis par le fait culturel et sexuel jusqu’à un certain point alors que les trans relèvent d’une question médicale.

Quand on dit trans, on ne parle pas évidemment des travesties ici mais des transsexuels et transgenres. Les gais se sont battus pendant des années pour faire retirer l’homosexualité des dictionnaires psychiatriques et médicaux et n’y sont parvenu que tout récemment.

Selon moi il s’agit d’une erreur que de vouloir être trop inclusif au point d’inclure une condition médicale comme partie ou couleur de notre communauté. Il y a des limites et dans ce cas-çi, la limite doit être observée.

Julien, toi qui préfères les hommes 12

Thursday, May 30th, 2013

Caroline Gréco

Qui aurait pu prévoir qu’à la fin de ce siècle l’homosexualité serait reconnue et acceptée par la loi ? On ne s’étonne plus de voir la cohabitation de deux homosexuels, de savoir qu’ils ont leurs lieux de rencontre, qu’ils peuvent louer une chambre dans un hôtel, ouvrir un compte en banque ensemble, vivre enfin normalement, sans se cacher!

Aujourd’hui, si un homosexuel est beaucoup plus libre de montrer ses tendances et d’exprimer ses sentiments, il ne faut pas oublier le danger terrible que représente le sida. Que dire de tous ces garçons qui n’ont pas su comprendre la menace de cette maladie, qui se sont crus invulnérables et sont maintenant séropositifs … ou bien morts!

On a commencé à parler du sida il y a seulement dix ans, et les campagnes de sensibilisation n’étaient pas très importantes au début. Plusieurs copains de Julien sont séropositifs : l’information est arrivée trop tard.

Beaucoup vivent dans l’angoisse de cette maladie et sont très documentés sur son évolution. Ils tremblent dès qu’un bouton suspect apparaît sur leur peau et sont effrayés au moindre amaigrissement. Ils ont tout lu sur la maladie, ils connaissent bien les réactions de leur corps. Dans leur angoisse, ils se font des peurs terribles, en diagnostiquant eux-mêmes la maladie dont ils souffrent. Est-ce que cette connaissance de l’évolution du sida ne leur sert pas aussi de moyen de défense?

Ils se préparent au pire, alors que souvent le pire n’est pas encore là et ne viendra peut-être jamais. Mais quel désarroi, quelle panique, lorsque le sida frappe un être cher, lorsqu’il devient tangible! «Maman!» crie Julien en ouvrant la porte de l’appartement. Sa voix est angoissée. Il arrive vers moi, en courant. «Maman, Éric est mort! Le sida, tu comprends? Hier soir, j’étais avec des copains, lorsque nous l’avons appris. Nous savions qu’il était malade, mais si vite ! C’est fini! Plus jamais nous ne reverrons son sourire, nous n’entendrons plus sa voix. Comment l’oublier? Nous avons parlé d’Éric et de sa maladie tard dans la nuit, nous avons peut-être un peu trop bu, mais nous avions besoin de courage. L’alcool nous a rendu encore plus angoissés. Luc a avoué sa séropositivité et il a commencé à pleurer.

Nous étions atterrés, je n’ai pas dormi de la nuit. Quelle vie, quel monde, quelle malédiction! Que faire? Maman, tu m’écoutes? À quoi penses-tu , maman?»

Le désarroi de Julien m’a impressionnée. J’ai lutté contre ma peur, il ne fallait pas qu’elle gagne, que je me laisse étouffer par cette panique que Julien me transmettait. Que lui dire?

Il y a ceux qui pensent qu’avec des précautions sérieuses ils ne risquent rien. D’autres sont tellement inconscients qu’ils se croient invulnérables, au-dessus de tout, et ont des relations avec un ou plusieurs partenaires comme si le sida n’existait pas. Lorsque les problèmes sérieux arrivent et que la mort est inévitable, il est bien trop tard pour le désespoir!

Julien fait des contrôles réguliers. Entre le moment où il sort du laboratoire et le résultat des examens, il y a toujours une semaine un peu angoissante à vivre : difficile de savoir ce qui se passe exactement dans la tête de mon fils. Inquiétude ? Optimisme ? Je suis certainement aussi soucieuse que lui. Et si le résultat était positif, que dire, que faire?

Fabien, Christophe, Éric sont morts du sida. Maintenant c’est Marc qui ne va pas bien : la maladie évolue tout doucement et bien sournoisement; «Marc, c’est l’ami complice de ma jeunesse, dit Julien. C’est à lui, en premier que j’ai osé parler de mon homosexualité, c’est lui qui m’a emmené pour la première fois dans un bar gay puis dans une boîte.»

«Nous nous sommes toujours tout raconté : nos amours, nos déceptions. Il n’y a jamais eu d’amour entre nous, mais une solide amitié qui, pour moi, vaut de l’or. Marc n’a jamais eu la vie facile, mais il toujours le sourire. Il est très chaleureux avec sa façon de me taper sur l’épaule pour me dire bonjour lorsque nous nous rencontrons : “ Ca va, petit?”

«Quoi qu’il arrive, je sais que je peux, à tout moment, compter sur lui : Marc est là. Mais plus tard?» À Noël, Marc a eu plusieurs malaises et a dû être hospitalisé plusieurs fois. C’est à cette époque qu’un médecin lui a annoncé brutalement qu’il était en phase finale, qu’il n’avait plus que trois mois de vie. Un jour il se trouverait brusquement paralysé: ce serai le signe de sa fin imminente. Comment décrire l’angoisse de Marc et dire mon mépris envers ce docteur qui a donné des délais qui se sont révélés faux et qui traumatisent tellement Marc! Même si ce médecin avait un compte à régler avec les homosexuels, c’est trop ignoble de parler de cette façon à un malade!

Nous sommes maintenant de nouveau bientôt en hiver et la vie de ce garçon n’a pas changé. Il continue à travailler, à faire la fête, à vivre un maximum. Mais, lorsqu’il se retrouve seul, l’angoisse, l’horrible angoisse est là!

J’ai découvert un autre monde, un monde étrange et parfois déroutant. Petit à petit, je change mes repères, j’accepte des idées nouvelles, même si parfois je m’y perds un peu. Quand je suis trop découragée, quand je ne sais plus comment avancer, je pense à Julien et je me sermonne : je dois y arriver, je dois le faire pour Julien, par amour pour lui et parce que je ne veux pas le perdre.

J’arrive à considérer comme tout à fait normales des situations qui, il y a quelques temps, m’auraient scandalisées. Normales?
Hier, j’étais en voiture. Je roulais lentement dans les rues étroites et encombrées du centre ville. Je cherchais une place pour me garer. A un coin de rue, j’ai laisser passer un jeune qui traversait juste devant moi. Ce garçon avait apparemment aperçu quelqu’un et se dirigeait vers cette personne avec un regard si heureux et amoureux, que cela m’a frappée. Tout en lui exprimait son bonheur: sa démarche, le balancement de ses bras, son port de tête. J’ai pensé… «Si c’était la nuit, on pourrait voir son aura, si je dois un jour représenter l’amour, je me souviendrai de lui.» Jamais encore un amoureux ne m’avait autant impressionnée, par la joie qu’il dégageait.
Plus tard, lorsque débarrassée de ma voiture je parcourais les ruelles de la vieille ville, j’ai revu à nouveau le garçon avec son partenaire : c’était un couple d’homosexuels! Garçon ou fille, quelle importance? Tout me paraissait simple et beau. J’ai pensé à Julien : quelles auraient été mes réactions, si c’était lui que j’avais rencontré à la place de cet inconnu? Cela m’a laissée perplexe : est-ce que cela m’aurait choquée? Est-ce que j’aurais eu mal? Ou bien, cet amour, qui me paraissait si beau, aurait-il réussi à me réconcilier avec les tendances de mon fils? Difficile à dire, à imaginer. Sur le moment, ce couple d’amoureux ne me dérangeait pas du tout et il restera, dans mes souvenirs, comme un des beaux visages de l’amour.

Sébastien a vingt-deux ans. Il est moyennement grand, ses cheveux blonds et bouclés entourent un visage aux traits réguliers. Les yeux sont gris, le nez est fin mais un peu trop long et la bouche entrouverte laisse apercevoir une rangée de dents bien sagement alignées. Sébastien est très nerveux, toujours en mouvement, on dirait qu’il ne sait pas rester immobile: lorsqu’il est assis, ses jambes se balancent constamment et ses mais sont toujours occupées à tripoter sont paquet de gauloises ou son briquet. Il fume beaucoup, avec des gestes saccadés et gauches. Son regard m’intrigue. On le dirait perpétuellement effrayé par quelque chose. Ses yeux sourient et il semble être plus calme lorsque Florent vient à côté de lui. Toute son angoisse semble alors disparaître et il parle plus facilement. Sébastien a vécu dans un petit bourg. Ses parents, des gens aisés, n’ont jamais voulu admettre l’homosexualité de leur fils.

Il avait dix-sept ans lorsque son père l’a surpris avec un ami. La scène a été terrible. Il n’a pas supporté que son fils unique prenne ce chemin. Combien de tristesse dans ces cris, de déception, de rage de ne pouvoir rien faire pour changer une telle situation, combien de peur aussi du qu’en dira-t-on, en ville. Le père n’a pas su ouvrir le dialogue, il a voulu s’imposer avec toute son autorité: il a pris son fils avec lui dans sa voiture. Ils ont roulé un moment en silence vers la ville voisine, chacun plongé dans ses pensées. Sébastien était surpris par cette balade en voiture, mais aussi heureux d’être seul avec ce père qu’il ne voyait pas souvent, toujours sur les routes pour son travail.

Peut-être pouvaient-ils enfin avoir une conversation d’homme à homme, sans la mère au milieu? Elle était gentille, sa mère, mais encombrante, elle voulait tout savoir, tout contrôler…

La stupidité rendrait plus accro que la coke ou le sucre

Thursday, May 30th, 2013

Futura Sciences

Voici une découverte qui pourrait bien changer notre regard sur l’addiction. Une étude suisse menée durant 3 ans sur des milliers de cobayes vient de mettre à jour une nouvelle addiction dont on ignorait tout jusque là. Après l’alcool, le tabac ou même le sucre, c’est au tour de la stupidité de faire son entrée dans le cercle très fermé des produits entraînant une dépendance aussi bien psychique que physiologique. Et une dépendance qui ne serait pas des moindres puisque qu’elle serait même plus forte que celle entraînée par les drogues classiques.

«Il s’agit là d’une drogue qui agit de manière classique mais avec une force bien plus grande. Les biologistes suisses qui ont mené cette étude sur plus de 3000 volontaires ont remarqué que les propos stupides, à l’instar des drogues les plus dures, viennent activer le «système de récompense» qui crée un sentiment éphémère de satisfaction ou de plaisir. Mais cette impression n’étant que temporaire, les gens stupides recherchent en toute logique à reproduire cette sensation une fois le manque revenu.» Cette sensation de manque est, selon Arthur Minassian, encore plus forte que dans les cas d’addictions dites classiques: «Le plaisir éprouvé après avoir fait preuve de stupidité est 4 à 5 fois plus grand que celui provoqué par la prise de drogues comme la cocaïne ou de produits alimentaires addictifs comme le sucre. Le manque qui en découle est de fait plus fort lui aussi. La personne stupide se retrouvant ainsi encore plus vite prisonnière d’un cercle vicieux.»

Le Dr Minassian est ferme sur les solutions possibles. Pour ceux qui seraient addict aux pensées, paroles ou actes stupides, et qui souhaiteraient s’en sortir, le processus à accomplir est le même que pour un toxicomane conventionnel: «La première étape consiste à admettre qu’il y a bien un problème. Le déni de stupidité est quasi systématique chez les personnes vraiment dépendantes. Il est donc indispensable de commencer toute démarche en prenant conscience de sa propre stupidité.» Minassian parle d’une maladie qui fait des ravages mais qui n’est pas une fatalité: «On peut lutter contre la dépendance à la stupidité.
Pour cela je conseille personnellement de réduire ses prises de parole, ses prises de position, garder le silence quand on pense qu’on a quelque chose à dire. Se renseigner de manière minutieuse si malgré tout on souhaite vraiment s’exprimer sur tel ou tel sujet. Enfin, essayer si possible de s’entourer d’amis plus intelligents que soi pour créer une sorte d’émulation collective, un cercle vertueux. »

VIH et SIDA Piste pour empêcher les réservoirs viraux

Thursday, May 30th, 2013

Futura sciences

Si l’on ne parvient pas à guérir les patients séropositifs au VIH, c’est parce qu’une partie de la population de virus du Sida échappe aux traitements en entrant dans une phase de latence dans certaines cellules. La protéine SAMHD1 aurait la capacité d’empêcher la formation de ces réservoirs viraux, mais elle ne le fait pas systématiquement. On vient désormais de comprendre pourquoi : elle n’est active que sous une certaine forme.

Bien que les traitements antirétroviraux parviennent à bien contrôler l’infection au point de rendre le virus indétectable par les techniques de dépistage, le moindre arrêt des médicaments se traduit par une hausse de la charge virale dans les jours suivants. Pourquoi ?

Parce que le VIH trouve refuge dans certaines cellules immunitaires, comme les lymphocytes T mémoire, en restant dans une phase de latence. Il en ressort dès qu’il n’est plus agressé.

Les scientifiques cherchent donc désormais à éliminer ces réservoirs viraux afin de libérer l’organisme du VIH. Plusieurs pistes sont envisagées. L’une d’elles focalise son attention sur une protéine nommée SAMHD1.

Par une analyse au spectromètre de masse, appareil permettant de révéler la composition moléculaire d’un échantillon, ils ont montré dans la revue Cell Host & Microbe que SAMHD1 pouvait exister sous deux configurations différentes: soit elle est phosphorylée (liée à un groupement phosphate), soit elle ne l’est pas. Et cela aurait son importance.

Les auteurs ont remarqué que dans les cellules qui ne se divisent plus, comme les macrophages, la protéine se retrouve sous la forme non phosphorylée. Dans ce cas, pas d’infection par le VIH. En revanche, dans les cellules immunitaires qui pratiquent toujours la division, comme les lymphocytes T mémoire, SAMHD1 est présente sous forme phosphorylée. Dans ce cas, le Sida peut pénétrer à l’intérieur et se répliquer, ou au moins intégrer le génome et rentrer en phase de latence.  Les auteurs ont donc l’ambition de bloquer la phosphorylation dans ces cellules en division afin de prévenir la formation de ces réservoirs viraux, voire les détruire chez les patients chez qui ils sont déjà constitués. Leurs prochaines recherches s’orienteront dans cette direction. Mais la victoire n’est pas encore à portée de main. Si celle-ci aboutit à la destruction du système immunitaire, ses cellules devenant incapables de se diviser, le remède serait encore plus nocif que le mal, étant donnée l’efficacité des traitements actuels.

Contrôle du microbiome Grâce à la circoncision préventive du VIH

Thursday, May 30th, 2013

La circoncision modifie radicalement le microbiome du pénis, des changements qui peuvent expliquer pourquoi la circoncision offre une protection contre le VIH et d’autres infections virales. Ces chercheurs de l’Université de Washington montrent dans l’édition du 16 avril de la revue Mbio, qu’un an après la circoncision, la charge bactérienne sur le pénis a considérablement diminué, avec un objectif, trouver des alternatives à la circoncision ayant le même impact biologique.

La circoncision réduit le risque d’infection par le VIH chez les hommes de 50-60% et réduit également le risque d’infection par le papillomavirus humain et le virus de l’herpès simplex 2, mais le phénomène biologie sous-jacent reste mal compris. En utilisant des prélèvements recueillis lors d’une étude sur la circoncision en Ouganda, les chercheurs ont regardé si la circoncision altère de manière significative la population microbienne du pénis. En utilisant la technique PCR, les chercheurs ont comparé des prélèvements d’hommes non circoncis avec des prélèvements d’hommes circoncis recueillis avant l’intervention et une année plus tard.

Des conclusions très intéressantes qui montrent comment les bactéries génitales affectent la sensibilité du pénis aux infections sexuellement transmissibles virales mais comment la diminution de certaines d’entre elles peut aussi entraîner l’inflammation.

Comprendre ces changements dans le microbiome qui aujourd’hui suivent la chirurgie et pouvoir les reproduire mais sans la chirurgie, serait l’idéal. En identifiant un groupe de bactéries anaérobies qui augmentent le risque d’infection à VIH, on pourrait aussi réduire le risque d’infection.

En 1750 Quand les homos finissaient au bûcher

Thursday, May 30th, 2013

FranceTV infos

Si les débats actuels ont un mérite, c’est de permettre de rappeler qu’avant de parler de mariage, la dépénalisation de l’homosexualité fut longue à venir. Encore la France fut-elle le premier pays au monde à supprimer le crime de sodomie de son arsenal juridique, en 1791. Jusqu’à cette date, “sodomites”, “pédérastes” et “bougres” risquaient leur vie. Retour sur la dernière exécution capitale d’un couple d’homosexuels, en 1750.

Au milieu du XVIIIe siècle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’affiche guère ses préférences sexuelles quand elles ne sont pas « conformes ». Si la puissance publique ne punit plus que rarement les “gens de la manchette” – le surnom donné aux homosexuels de sexe masculin -, elle déploie des trésors d’inventivité pour les dissuader de se rencontrer en public – ce n’est pas tant l’acte qui pose problème aux yeux de la justice du Roi que l’exhibition. Pour cela, le guet déploie tout un réseau d’espions, les “mouches” : des agents de surveillance expédiés dans tout Paris pour repérer les lieux de rencontre et réaliser des flagrants délits – quitte à provoquer la chose en s’exhibant. Une fois identifiés, les coupables sont conduits devant un officier qui relève leur identité et alimente un fichier toujours utile. La plupart du temps, les malheureux s’en sortent au prix d’un interrogatoire musclé, d’un fichage à vie et d’une belle frayeur. La morale publique est sauve et le Roi content. Jusqu’en janvier 1750.

Le soir du 4 janvier, vers 23h30, deux hommes sont surpris par les agents du guet rue Montorgueil, à deux pas des Halles actuelles. Le sergent Dauguisy déclare – on dispose toujours du texte de son rapport – qu’il a “vu deux particuliers en posture indécente et d’une manière répréhensible, l’un desquels lui a paru ivre”. Le témoignage d’un “particulier passant” sera décisif, l’homme jurant qu’il a vu les deux individus “commettre des crimes que la bienséance ne permet point d’exprimer par écrit”.

Les deux hommes sont conduits au Châtelet. Le premier, Bruno Lenoir, est un cordonnier de 20 ans. Le second, un domestique, a une quarantaine d’années et s’appelle Jean Diot. Lenoir, fou de terreur, nie en bloc et jure ses grands dieux qu’il ne connaît pas Diot. Il déclare que Diot “est venu l’accoster et lui a proposé l’infamie, qu’il l’a même prié de le lui mettre par derrière, que pour cet effet (lui-même) a défait sa culotte et que lui déclarant le lui a mis par derrière, sans cependant finir l’affaire”. Jean Diot n’admet pas grand-chose de son côté, concédant tout juste qu’il a pu défaire sa culotte “pour faire de l’eau”. Le procès se tient dès le mois d’avril 1750. Le procureur est décidé à faire un exemple et demande que les accusés soient brûlés vifs. La sentence est confirmée en appel le 5 juin 1750 : “ont été déclarés dûment atteints et convaincus du crime de sodomie; pour réparation ils ont été condamnés à être conduits dans un tombereau à la place de Grève, et là y être brûlés vifs avec leur procès, leurs cendres ensuite jetées au vent, leurs biens acquis et confisqués au Roi (…). Le 6 juillet 1750, un avocat raconte la scène qui s’est déroulée comme prévu place de Grève, sans émotion particulière, et ajoute que “l’exécution a été faite pour faire un exemple, d’autant que l’on dit que ce crime devient très commun et qu’il y a beaucoup de gens à Bicêtre pour ce fait. (…) On n’a point crié le jugement pour s’épargner apparemment le nom et la qualification du crime.” S’il note cette exécution, c’est simplement pour rappeler que la précédente remontait à 1720, dans une affaire où les condamnés avaient été reconnus coupables du même acte, mais également de blasphème. Jusqu’au 4 août 1982, ce n’était pas celui-ci qui était puni par le Code pénal, mais bien cet “attentat infâme contre la nature” (l’expression est de… Voltaire) resté longtemps un crime, en France comme ailleurs – moins longtemps qu’ailleurs, en fait.

Don de sang autorisé après 5 ans d’abstinence chez les gais

Thursday, May 30th, 2013

Libération

Jusqu’alors, avoir eu un seul rapport avec un autre homme depuis 1977 entraînait une interdiction de donner son sang dans ce pays.

Les hommes qui n’auront pas eu de rapports sexuels avec d’autres hommes depuis cinq ans pourront désormais donner leur sang au Canada à partir de cet été, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.

Jusqu’à présent, tout homme homosexuel ou bisexuel ayant eu ne serait-ce qu’une relation avec un autre homme depuis 1977 se voyait interdire d’offrir son sang pour une période indéterminée, autrement dit pour toujours.

Cette modification de la réglementation réduisant la période d’exclusion à cinq ans a été proposée en décembre dernier par deux organismes qui collectent les dons de sang, la Société canadienne du sang et Héma-Québec.

Ces derniers ont présenté au ministère des données scientifiques démontrant que tous les dons de sang sont analysés rapidement, parfois en l’espace de quelques jours, afin d’y détecter la présence d’agents pathogènes, et notamment du VIH – le virus de l’immunodéficience humaine, responsable du sida.

Le Canada, ajoute le communiqué, est considéré par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme ayant les normes les plus strictes en la matière, et le ministère est «convaincu que ce changement ne compromettra pas la sûreté de l’approvisionnement en sang».

Le président de Gai Écoute, centre d’aide des gays et lesbiennes du Québec, Laurent McCutcheon, a estimé que cette mesure marquait «un progrès, un pas dans la bonne direction». Interrogé par l’AFP, il a toutefois ajouté qu’à son avis, l’admission au don de sang devrait être fondée non pas sur une période d’abstinence, mais sur l’estimation du facteur de risque, certaines relations homosexuelles, notamment avec le recours au préservatif, pouvant être considérées comme présentant des «risques très faibles». En France, un arrêté ministériel a reconduit l’exclusion du don de sang des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Il ne s’agit pas d’une discrimination, précise l’Établissement Français du Sang, mais d’une précaution fondée sur des données épidémiologiques : le risque d’exposition au VIH est 200 fois plus élevé lors d’une relation sexuelle entre hommes que lors d’une relation hétérosexuelle ou d’une relation sexuelle entre femmes. Ce risque serait toutefois sensiblement plus faible chez les hommes ayant un seul partenaire masculin dans les 12 derniers mois.

Nouveautés GGTV 90

Thursday, May 30th, 2013

Le très célèbre Calendrier de la Fierté de Gay Globe Média revient cette année dans l’édition de juillet et présente, comme à chaque année ou presque, les plus beaux hommes du monde Web, dans un format permettant d’utiliser le calendrier comme agenda. Les espaces publicitaires étant limités à 5, il est recommandé de réserver son espace dans l’encart valide pour un an le plus vite possible, en date du 12 mai il ne restait que 3 espaces.

Les nouveautés cinéma du mois sur GGTV au www.gayglobe.us sont les films: Rabbi Jacob (1973), avec Louis de Funes, Vertigo (1958) d’Alfred Hitchcock, 2001: L’Odyssée de l’Espace (1968), Starman (1984) et James Bond: Skyfall (2012).

Gay Globe Média est à la recherche de représentants des ventes avec expérience afin de développer son marché à Montréal, Sherbrooke, Laval, Rive-Nord et Sud et Saguenay. Les personnes intéressées peuvent soumettre leur CV à la rédaction (voir la publicité dans cette édition). Le poste est disponible pour le magazine, la Web TV et la division Disques A Tempo. À noter que seules les personnes avec une réelle expérience avec la communauté gaie seront contactées et tous les CV sont vérifiés. Références requises.

Ma vie en prison Une lumière au bout du tunnel

Thursday, May 30th, 2013

Stéphane G.

Voilà, je m’y attendais, ma requête en libération vient d’être rejetée par le tribunal floridien sur la base des arguments frauduleux et manipulateurs du Procureur de l’État. Le Tribunal statuant que ma requête était sans fondement.

J’ai donc commencé véritablement à me concentrer sur le scénario le plus probable et inévitable; ma libération à la fin de ma sentence purement et simplement. Au moment où j’écris ces lignes, il ne me reste que neuf mois à purger avant la date prévue de ma libération, le 12 janvier 2014, soit 288 jours. J’ai peine à croire après dix ans de pénitencier, que très bientôt je serai hors d’ici. Bien que la logique soit irréfutable, elle me semble irréelle…

Aurais-je certaines craintes quant à la perspective de mon retour dans la société? Absolument! Comment vais-je être reçu par ma famille, mes amis, mes anciens collègues de travail, mes fans et le public en général? Est-ce que je pourrai reprendre ma carrière là où je l’ai laissée ou devrais-je faire autre chose? De quoi sera fait le reste de ma vie? Qu’est-ce qui m’attend?

Le fait d’avoir un dossier criminel aux Etats-Unis ne m’en donne pas un automatiquement au Canada, reste qu’avec l’Internet, il sera très facile d’avoir accès à mon dossier américain. Une simple recherche sur mon nom et voilà mon dossier accessible à tous. C’est donc le temps de me préparer mentalement au fait de devoir vivre avec les conséquences des erreurs de mon passé. J’aurai certainement à faire face à des gens qui ne pardonneront pas mes crimes et ce, même si j’en aurai payé chèrement le prix. En vérité, ma crainte est due au fait que non seulement je devrai repartir à zéro, mais que je devrai le faire avec un lourd bagage lié à mon passé.

Il me faudra rétablir un lien de confiance avec mon entourage et poursuivre le cheminement amorcé durant ma période d’incarcération afin de devenir un être meilleur, prêt à faire face à l’adversité.

Finalement il s’agira pour moi de garder le focus sur cette lumière intérieure qui marque la route à suivre pour devenir celui que je veux devenir.

Un être libre oui, mais libre dans tous les sens du mot. Libre de mon passé, de mes erreurs de pensée et aussi libre de mon avenir, de ma façon d’être et d’agir. Libre de vivre le moment présent, d’être moi-même et libre d’être aimé et d’aimer librement, sans arrière-pensée, sans chercher à combler un manque ou à remplir un vide, le mien ou celui des autres. Libre de ma prison…

L’Hémochromatose et la baisse de testostérone chez l’homme

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe Magazine / Roger-Luc Chayer

Michel en a assez de sombrer dans un état très intense de fatigue tous les midis, allant jusqu’à voir un voile blanc devant ses yeux et perdre sa capacité de concentration, lui qui doit être performant au travail sur le plan intellectuel. Il décide donc de consulter et pendant 3 ans, de vivre les dédales de la médecine québécoise pour finir avec une explication simple, l’hémochromatose, une maladie génétique commune chez les francophones…

Ses principaux symptômes étaient d’ailleurs la perte de libido et l’impossibilité d’obtenir une érection lors de ses activités sexuelles et comme gai, Michel avait de quoi s’inquiéter puisqu’il n’avait que 38 ans. Confronté à ce problème, son médecin de famille, visiblement mal à l’aise de parler sexe avec un gai, lui a indiqué qu’il ne pouvait pas l’aider, sans se donner la peine de faire quelques vérifications de routine via des prises de sang.

Déçu de la réaction de son médecin, Michel décide d’aller consulter un médecin de l’Institut québécois d’Andropause dont il avait entendu parler par un ami. Dès la première visite, le médecin lui prescrit quelques analyses sanguines et détecte rapidement une très faible production de testostérone, l’hormone masculine responsable de la libido et du désir sexuel de même que de la force musculaire et de l’énergie. Il lui prescrit alors un supplément hormonal sous forme de gel de testostérone. Les mois passent et malgré la médication, rien à faire, le niveau de testo dans le sang ne monte pas. La normale étant à 25, Michel reste à 7, que faire?

Et soudain son médecin à une bonne idée, et si cette attaque contre la testo était causée par une Hémochromatose? Une maladie génétique causant une forte accumulation de fer dans le sang qui a pour effet de nuire au fonctionnement de nombreux organes comme le coeur, le foie, les intestins, l’hypophyse et qui attaque directement les gonades, ces glandes masculines productrices de testostérone.
Petit test génétique à l’hôpital et Bingo! Le résultat est clair: Positif et porteur de deux allèles génétiques hétérozygotes causant l’hémochromatose! Voilà qui change la donne et permet une nouvelle approche pour Michel qui doit dorénavant se faire retirer 500ml de sang à l’hôpital toutes les 6 semaines, à vie ou du moins, jusqu’à ce que ses niveaux de fer redeviennent normaux dans le sang, réglant du coup la cause de ses problèmes de fatigue et ses problèmes sexuels. L’hémochromatose serait selon de nombreux chercheurs la principale cause de la baisse de production de la testostérone chez les hommes québécois, ces gènes défectueux étant présents principalement à cause de nos origines françaises.

Avec des phlébotomies (saignées) régulières et un supplément hormonal, Michel est redevenu l’homme de sa jeunesse avec une excellente forme et une vie sexuelle plus épanouie.

Si vous soupçonnez une baisse de production de la testostérone, il suffit de demander au médecin une mesure sanguine, une mesure du taux de fer et s’il le faut, une analyse génétique de l’hémochromatose et vous aurez ainsi un portrait exact de la situation…

Ces grands homosexuels qui ont fait le monde d’aujourd’hui!

Thursday, May 30th, 2013

Wikipédia

Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand, (24 janvier 1712, Berlin – 17 août 1786, Potsdam), de la maison de Hohenzollern, est simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786).

Il fait entrer son pays dans la cour des grandes puissances européennes. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, il devient célèbre pour être l’un des porteurs de l’idéal du prince du siècle des Lumières en tant que « despote éclairé ». À l’âge de seize ans, Frédéric se prend d’amitié pour le page du roi, Peter Christopher Keith d’un an son aîné. Wilhelmine écrit, dans ses mémoires que les deux «deviennent rapidement inséparables. Bien que je remarque qu’avec ce page, il soit en des termes plus familiers que sa position l’exige, j’ignore jusqu’où allait leur amitié.» Toujours est-il que le roi exile Keith et assigne auprès du jeune prince un jeune soldat, le lieutenant Borcke. Si le jeune Frédéric lui « ouvre son cœur » dans une lettre qui s’est conservée, on ignore si le contraire est vrai. En revanche, peu après, il rencontre Hans Hermann von Katte, le fils d’un général, alors âgé de 22 ans avec lequel, à peine âgé de 18 ans, Frédéric prévoit de s’enfuir en Angleterre (rappelons que les Hanovre, sa famille maternelle, est montée sur le trône d’Angleterre).

Pour punir son fils, le roi ordonne l’exécution de Katte et condamne le jeune prince à la prison. Le jeune officier meurt dignement, le 6 novembre 1730, devant la forteresse de Custrin. Il est décapité sous les yeux horrifiés de Frédéric qui s’effondre avant que tombe l’épée. En juin 1740, Frédéric a vingt-huit ans quand il monte sur le trône d’un royaume morcelé avec à l’est la Prusse-Orientale avec Königsberg, au centre le Brandebourg, le duché de Magdebourg et la Poméranie avec Berlin. L’homosexualité de Frédéric de Prusse est longtemps restée un secret que la décence des manuels d’histoire, la pudeur des biographes, les préjugés des historiographes prussiens passent sous silence. Elle est euphémisée: «une rumeur pouvant expliquer le mystère entourant sa vie privée fait état d’une blessure mal soignée ayant provoqué une impuissance.» Mieux valait un roi eunuque qu’inverti. Toujours est-il que les médecins légistes ont spécifiquement noté que le corps du monarque n’était en rien émasculé. L’homosexualité était considérée comme contre-nature au dix-huitième siècle.

Patrick De Grâce s’éteint à l’âge de 42 ans!

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe Magazine

Le célèbre animateur des soirées mondaines montréalaises s’est éteint le 19 avril dernier des suites d’une longue maladie à l’âge de 42 ans. M. De Grâce a été inhumé à St-Jérôme, sa ville d’origine. Très populaire auprès du jet-set, Patrick vivait difficilement ses dernières années.

Méningite virulente Une ALERTE SANTÉ chez les gais

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe Magazine

Le décès d’un homme gay de 33 ans a entraîné des déclarations alarmistes au sein de la communauté gay de Los Angeles.

Le quartier gay de West Hollywood, à Los Angeles, est en ébullition depuis qu’un de ses habitants est tombé dans le coma à la suite d’une méningite foudroyante. Brett Shaad a succombé à l’infection samedi soir. Or le 30 mars dernier, l’homme de 33 ans s’était rendu à la White Party de Palm Springs, une fête gay géante rassemblant des milliers de participants. Il n’en a pas fallu plus pour que la presse et les politiciens locaux s’emballent, craignant le début d’une épidémie qui se propagerait via les rapports homosexuels. Un élu du comté a réclamé une campagne de vaccination au sein de la communauté, invoquant «les conséquence du retard dans la réponse au sida». «Nous tirons la sonnette d’alarme, a déclaré John Duran. Les hommes gay sexuellement actifs doivent être conscients que nous faisons face à une souche bactérienne qui est mortelle.»

Les autorités sanitaires ont tenté de calmer le jeu. A ce jour, aucun autre cas n’a été signalé dans la communauté gay de Los Angeles. De son côté, la famille a précisé n’avoir aucune idée de où et comment le jeune homme a contracté la maladie. En 2011-2012, la méningite bactérienne avait fait sept morts à New York, dont plusieurs homosexuels.

NDLR: À noter qu’une forte présence de méningite avait été signalée dans le Nord-Est des Etats-Unis il y a quelques mois, ceci incluant New York, Washington, Boston et Montréal bien que dans ce dernier cas, aucune alerte n’ait encore été signalée. Toutefois, il est important d’avoir conscience que la forme actuelle de méningite impliquée dans cette vague d’infections est plus virulente que la normale et semble se propager principalement à cause de la promiscuité dans certains types d’établissements gais. Chez les adultes, un mal de tête sévère est le symptôme le plus commun de la méningite. Ce dernier survient dans presque 90 % des cas de méningite bactérienne, suivi d’une raideur de la nuque. La triade classique des signes diagnostiques se compose d’une raideur de la nuque, d’une subite forte fièvre et d’un état mental altéré.

Brèves internationales Des nouvelles de la planète gaie!

Thursday, May 30th, 2013

Au Liban, les homosexuels encore loin d’être tolérés… (France24)

Au Liban, réputé pour être l’un des pays les plus libéraux d’un Moyen-Orient conservateur, les homosexuels sont moins persécutés qu’ailleurs dans la région mais restent ostracisés par la société sauf dans les milieux aisés de la capitale. “Si tu veux être gay au Liban, tu as intérêt à être puissant et célèbre comme Yves Saint-Laurent”, confie à l’AFP Marwan, homme d’affaires d’une quarantaine d’années. Il dit militer pour l’abrogation de l’article 534 du code pénal libanais, selon lequel les relations sexuelles “contre nature” sont illégales, avec une peine allant jusqu’à un an de prison.

Philippe Meunier met les homosexuels, les loups et les requins dans le même sac (Europe 1)

On le sait farouchement opposé au mariage pour tous, on ignorait qu’il avait également une position très tranchée sur les animaux dangereux. “Les requins préférés aux Réunionnais, les loups aux bergers, les homosexuels aux enfants adoptés, retrouvons vite le chemin du bon sens!”, pouvait-on lire sur le compte Twitter de Philippe Meunier. Repris par un internaute, le message a été effacé par son auteur 15 minutes plus tard. Pas assez rapide pour échapper au Lab d’Europe 1.

La folle rumeur
(Voici.fr)

Un tweet de E Online! révélant que Justin Bieber était gay a enflammé la toile. Le compte de la chaîne avait en fait été piraté. «Breaking : Justin Bieber vient d’avouer qu’il est gay !». Durant quelques minutes, le cœur des amoureuses transies du chanteur a arrêté de battre.

L’homosexualité naturelle: 450 espèces animales concernées!
(L’Internaute)
Les éthologues savent depuis longtemps que les dauphins ont des relations homosexuelles, comme les zèbres, les éléphants de mer, ou les caméléons. En réalité, des dizaines d’espèces ont une sexualité bien plus large que celle constituée de simples rapports hétérosexuels.

Dominique De Mari fait le portrait de l’Éditeur de GGMag

Thursday, May 30th, 2013

Responsable et concepteur du projet “Sur les traces des anciens Ritmiks”, Dominique De Mari a passé une matinée avec l’éditeur de GGMag, qui est aussi corniste et chef d’orchestre, pour brosser un tableau historique de sa carrière. Le texte avec de nombreuses photos peut être lu au http://www.lifestyleimages.ca. Dominique De Mari est principalement photographe professionnel oeuvrant au Québec et à l’étranger.

Éditorial 90: Bientôt un monde SANS SIDA…

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe et Roger-Luc Chayer

Gay Globe publie depuis près de 12 ans des nouvelles qui concernent toujours, autant que possible, l’évolution de la recherche particulièrement face au virus du SIDA. La recherche de traitements curatifs est si intense et les résultats si intéressants que la plupart des gouvernements et surtout des représentants de l’industrie de la recherche pensent que d’ici 1 an, nous pourrions être en possession d’un traitement efficace, vaccinal et moléculaire, qui viendraient à bout de toutes traces du virus dans le sang et dans les réservoirs naturels.

Nous pourrions bientôt assister à une révolution scientifique et y assister des premières loges, comme communauté fortement touchée par ce virus qui aura décimé depuis son identification au début des années 80, près du tiers de toutes les personnes homosexuelles au Canada.

Imaginez un monde sans SIDA où toutes et tous pourraient espérer vivre normalement l’amour sans la peur d’en mourir, comme le dit si bien Céline dans nos pages. On y est presque…

On l’attendait celle-là, la photo officielle de la remise de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine, remise lors d’une cérémonie militaire en présence du Lieutenant-Gouverneur du Québec à Roger-Luc Chayer, signataire de cet éditorial, le 11 novembre 2012.

Dossier Hitler: Le parti nazi est à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf

Monday, May 27th, 2013

Normand Lester – Yahoo Actualités

Cent vingt mille livres ont été écrits sur Hitler et le nazisme. Plus que sur Napoléon. Et on continue de découvrir des choses sur l’homme le plus monstrueux du XXe siècle.
Les recherches les plus récentes indiquent qu’Hitler était probablement un ex-prostitué sadomasochiste coprophile et bisexuel, assassin de sa nièce qui était aussi sa maîtresse.

Normand Lester fait le point sur la vie secrète du Führer.

1-    Pourquoi Hitler a tué l’amour de sa vie (3 août)
2-    Hitler, ses femmes et ses fouets (10 août)
3-    Eva Braun : avec son Hitler jusqu’en enfer (17 août)
4-    Le parti nazi: à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf (24 août)

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1939- Hitler félicitant Rudolf Hess. Les historiens attribuent une liaison entre Hitler et ce dernier. (Photo : …Hitler n’aimait pas seulement les adolescentes, il était aussi attiré par les homosexuels machos. Quiconque en doute n’a qu’à regarder l’iconographie nazie de l’époque. En fait, Hitler jusqu’en 1934 s’entourait continuellement d’homosexuels et cela depuis son adolescence. Le parti nazi lui-même à ses débuts était un véritable club social gay.

Le professeur Lothar Machtan de l’Université de Brême écrit dans son livre The Hidden Hitler, que c’est par la fréquentation des cercles homosexuels de Munich dans les années 1920 qu’il a développé son charisme érotique particulier. À ses débuts, toute la direction du parti nazi était constituée de déviants sexuels ou d’homos. C’est le cas de Ernst Röhm, qui a organisé, financé et armé les redoutables sections d’assaut (SA) du parti, les « chemises brunes ». Seuls des homosexuels pouvaient accéder au poste d’officier dans les SA.

Le parti nazi se réunissait alors souvent à la brasserie Bratwurst Glöckl, fréquentée par des homos, où Röhm avait sa table. Un des principaux lieutenants de Hitler à l’époque, Julius Streicher, était un pédophile sadique bisexuel et un tortionnaire. Lui aussi se déplaçait toujours avec un fouet. Comme Röhm, Streicher était un violeur d’enfants. Les deux étaient des amis intimes de Hitler. Streicher éditait des revues pornographiques dans lesquelles paraissaient régulièrement des récits impliquant des meurtres rituels d’enfants et des viols de femmes.

Les historiens ont découvert beaucoup d’indices selon lesquels Hitler lui-même aurait eu des relations homosexuelles. On lui attribue des liaisons avec trois hommes, Ernst Röhm
dont on vient de parler, Rudolf Hess, son secrétaire particulier, et Albert Forster, le gauleiter de Danzig que Hitler appelait affectueusement « Bubi », un sobriquet que les homosexuels allemands de l’époque réservaient à leur amant. Quant à Hess, il serait devenu l’amant de Hitler alors qu’ils étaient emprisonnés ensemble à la forteresse de Landsberg dans les années 1920.

Libéré avant Hess, Hitler parlait de sa tristesse d’être séparé de « son Rudy », qui était surnommé « Fraulein Anna » dans les cercles homosexuels. Hitler considérait comme une de ses possessions les plus précieuses une lettre d’amour manuscrite de Louis II de Bavière à son valet.

Le chef des SA Ernst Röhm aurait eu des preuves de l’homosexualité de Hitler et aurait voulu le faire chanter. C’est ce qui expliquerait son assassinat et le massacre sur ordre du Führer de tout l’état-major homosexuel des SA lors de la « Nuit des longs couteaux » en 1934. Les derniers mots de Röhm furent, semble-t-il, pour crier son amour pour son Führer. À compter de cette date, l’Allemagne nazie mènera une campagne de répression contre l’homosexualité et des milliers d’homosexuels se retrouveront dans des camps de concentration, portant sur le bras de leur chemise un triangle rose à l’endroit où les Juifs portaient l’étoile jaune.

L’auteur juif Samuel Igra, dans son livre Germany’s National Vice, soutient qu’Hitler n’a pas gagné misérablement sa vie seulement comme artiste avant la Première Guerre mondiale, mais qu’il s’est régulièrement prostitué auprès de clients homosexuels à Vienne de 1907 à 1912 et, ensuite, à Munich de 1912 à 1914.

Pendant plusieurs années Hitler a vécu dans des maisons de chambres et des hôtels connus pour accueillir des homos. Il a vécu notamment à l’Hôtel Mannheim, fréquenté par des homosexuels juifs bourgeois. « Der Schone Adolf » — « le beau Adolf » comme on l’appelait — était fiché à la police de Vienne comme un « pervers sexuel » et comme un individu qui s’adonnait à des « pratiques homosexuelles ». L’expression utilisée dans le dossier de police s’appliquait à des jeunes hétéros sans le sou qui se prostituaient auprès de riches homos. Quand il ne se prostituait pas, Hitler peignait et dessinait pour gagner sa vie. Il existe plusieurs nus féminins de lui.

En 1914, il se porta volontaire pour servir dans l’armée du Kaiser. Son dossier militaire de la Première Guerre mondiale l’identifiait comme « pédéraste ». C’est ce qui expliquerait que, malgré sa bravoure et ses capacités de leadership, il ne dépassa jamais le grade de caporal.

Les explications sexuelles de son antisémitisme et de ses crimes abondent. Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de nazis, croit que le fait pour Hitler d’avoir contracté la syphilis d’une prostituée juive dans sa jeunesse à Vienne expliquerait sa haine des Juifs.

Certains affirment qu’il les détestait parce qu’il était lui-même en partie d’origine juive. Sa grand-mère, Anna-Maria Schikelgruber, a en effet donné naissance à son père, enfant illégitime, alors qu’elle était domestique chez un riche financier juif viennois qui serait donc son grand-père. Il serait maintenant possible de confirmer ou d’infirmer cette légende par des tests d’ADN sur un morceau du crâne d’Hitler conservé à Moscou depuis son autopsie de 1945. On dit que Staline s’en servait comme cendrier.

En 2010, le journal britannique The Daily Telegraph a révélé qu’une étude menée à partir de salive prélevée sur 39 parents connus d’Hitler pour déterminer leur ADN indique qu’Hitler pourrait avoir des origines juives.

Le journal a rapporté qu’un historien et un journaliste belge, Jean-Paul Mulders, et Marc Vermeeren ont traqué des parents d’Hitler en Autriche pour faire les prélèvements qui révèlent qu’ils possèdent un chromosome appelé haplogroupe E1b1b1, rare Europe occidentale, trouvé plus fréquemment chez les juifs ashkénazes et séfarades ainsi que chez les Berbères d’Afrique du Nord. L’haplogroupe E1b1b1, qui représente les chromosomes d’environ 18 à 20% des la population ashkénaze et de 8.6 à 30% des séfarades, semble être l’une des principales lignées fondatrices de la population juive.

VIH : les rapports non protégés augmentent chez les séropositifs

Monday, May 27th, 2013

NouvelObs

La fréquence de personnes séropositives rapportant au moins un rapport non protégé, dans les six mois, a pratiquement doublé ces dix dernièrs années.
SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Depuis plusieurs années, les enquêtes montrent un relâchement individuel des pratiques de prévention vis à vis du risque de transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles. Une étude récente confirme ce risque, y compris chez les personnes VIH+. Présentée vendredi dernier lors d’un séminaire de recherche de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), elle a suivi 967 personnes séropositives homosexuelles et hétérosexuelles des deux sexes pendant 9 ans. Les résultats sont sans appel : entre 2000 et 2009, la fréquence de personnes déclarant au moins un an rapport sexuel non protégé dans les six mois précédents est passée de 19,5% à 36,3%.

 

Le plus inquiétant est que cette fréquence des rapports non protégés dans la population séropositive ne cesse d’augmenter. En effet, l’équipe de chercheurs qui vient de présenter ces résultats, semble indiquer que les premières données sur les années 2010 à 2012 vont dans le même sens. Il y aurait bel et bien une poursuite de l’augmentation de ces rapports non protégés chez les personnes infectées par le VIH. Cette augmentation a été observée chez les homosexuels, qu’ils aient des partenaires réguliers ou occasionnels, et chez les femmes. En revanche, chez les hommes hétérosexuels, ces chercheurs constatent plutôt une stabilisation de cette pratique à risque.

 

Ces chercheurs ont essayé de comprendre les raisons d’une telle augmentation. Ils ont notamment tenté de voir si elle était liée au développement récent du concept de Traitement comme Prévention de la transmission (Treatment As Prevention, TASP). Une méthode qui consiste à mettre les séropositifs qui le souhaitent plus tôt sous traitement antirétroviral. De plus, ces scientifiques ont voulu vérifier si l’affirmation en 2008, par les autorités suisses que le risque de transmission du virus était négligeable chez les séropositifs dont la charge virale était indétectable sous traitement, avaient pu avoir une influence sur les comportements.  Dans leur étude, ces chercheurs révèlent qu’il n’y avait pas de lien entre la charge virale des participants et le risque qu’ils aient des rapports non protégés.

D’autre part, une autre étude menée par l’ANRS sur 2633 séropositifs ne montre pas non plus de différence de fréquence des rapports sexuels non protégés entre les patients à charge virale indétectable et ceux qui étaient plus risque de transmettre. Pour les auteurs de cette dernière, ces résultats suggèrent que ce n’est pas le concept de non-transmission qui a conduit à cette désinhibition des comportements sexuels ces dernières années.

Les homosexuels canadiens pourront donner leur sang après cinq ans d’abstinence

Monday, May 27th, 2013

Libération

Jusqu’alors, avoir eu un seul rapport avec un autre homme depuis 1977 entrainait une interdiction de donner son sang dans ce pays.

Par AFP

Les hommes qui n’auront pas eu de rapports sexuels avec d’autres hommes depuis cinq ans pourront désormais donner leur sang au Canada à partir de cet été, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.

Jusqu’à présent, tout homme homosexuel ou bisexuel ayant eu ne serait-ce qu’une relation avec un autre homme depuis 1977 se voyait interdire d’offrir son sang pour une période indéterminée, autrement dit pour toujours.

Cette modification de la réglementation réduisant la période d’exclusion à cinq ans a été proposée en décembre dernier par deux organismes qui collectent les dons de sang, la Société canadienne du sang et Héma-Québec.

Ces derniers ont présenté au ministère des données scientifiques démontrant que tous les dons de sang sont analysés rapidement, parfois en l’espace de quelques jours, afin d’y détecter la présence d’agents pathogènes, et notamment du VIH – le virus de l’immunodéficience humaine, responsable du sida.

Le Canada, ajoute le communiqué, est considéré par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme ayant les normes les plus strictes en la matière, et le ministère est «convaincu que ce changement ne compromettra pas la sûreté de l’approvisionnement en sang».

Le président de Gai Ecoute, centre d’aide des gays et lesbiennes du Québec, Laurent McCutcheon, a estimé que cette mesure marquait «un progrès, un pas dans la bonne direction».

Interrogé par l’AFP, il a toutefois ajouté qu’à son avis, l’admission au don de sang devrait être fondée non pas sur une période d’abstinence, mais sur l’estimation du facteur de risque, certaines relations homosexuelles, notamment avec le recours au préservatif, pouvant être considérées comme présentant des «risques très faibles».

En France, un arrêté ministériel de 2009 a reconduit l’exclusion du don de sang des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Il ne s’agit pas d’une discrimination, précise l’Etablissement Français du Sang, mais d’une précaution fondée sur des données épidémiologiques : le risque d’exposition au VIH est 200 fois plus élevé lors d’une relation sexuelle entre hommes que lors d’une relation hétérosexuelle ou d’une relation sexuelle entre femmes. Ce risque serait toutefois sensiblement plus faible chez les hommes ayant un seul partenaire masculin dans les 12 derniers mois.

L’Eglise d’Ecosse vote en faveur de l’ordination d’homosexuels

Monday, May 27th, 2013

Le Monde

L’Eglise d’Ecosse a voté lundi 20 mai en faveur de l’ordination d’homosexuels, après des années de débats entre le camp libéral et le camp traditionaliste. Des défenseurs écossais des droits des homosexuels se sont réjouis du vote, mais l’Eglise libre d’Ecosse, issue d’un schisme survenu dans l’Eglise d’Ecosse à la fin du XIXe siècle, a déclaré que la motion adoptée était contradictoire et confuse.

L’assemblée générale de l’Eglise d’Ecosse devait choisir entre trois motions : rejeter l’ordination d’hommes et de femmes homosexuels, permettre cette ordination, ou bien permettre cette ordination tout en autorisant aux communautés qui le souhaiteraient de ne pas appliquer la décision. C’est finalement une quatrième motion, proposée par le révérend Albert Bogle, qui a été adoptée par 340 voix contre 282. Ce texte confirme “la doctrine historique et actuelle de l’Eglise et sa pratique en ce qui concerne la sexualité humaine”, mais “permet néanmoins à celles des communautés de l’Eglise qui le souhaitent de s’écarter de cette doctrine et de cette pratique”.

L’Eglise d’Ecosse réaffirme ainsi son opposition de principe à l’ordination d’homosexuels tout en autorisant les communautés qui le désirent à procéder à de telles ordinations.

L’application de cette décision ne devrait pas être immédiate. L’assemblée générale a décidé de la réexaminer lors de sa prochaine réunion l’année prochaine et d’adopter des règles pour la mise en œuvre du vote historique de lundi.

“UN PAS POSITIF VERS UNE SOCIÉTÉ PLUS ÉGALITAIRE”

“Nous saluons cette décision de l’Eglise d’Ecosse, qui est particulièrement importante pour les nombreuses personnes LGBT qui sont dans l’Eglise ainsi que pour leurs amis et leurs familles”, a déclaré Tom French, un responsable de l’association Equality Network. “C’est un pas positif vers une société plus égalitaire, et cela reflète les valeurs progressistes de l’Ecosse du XXIe siècle”, a estimé ce militant des droits des homosexuels.

L’Eglise libre d’Ecosse, pour sa part, a relevé un manque de lisibilité de la décision. “La motion qui l’a emporté dit qu’elle affirme la doctrine historique de l’Eglise, qui bien sûr est opposée à l’ordination de personnes ayant des relations homosexuelles”, a déclaré un porte-parole. “Pourtant dans le même temps la motion permet aux communautés de nommer ministres du culte des personnes ayant des relations homosexuelles. La chose dans son ensemble reflète une confusion totale”, a dit le porte-parole de l’Eglise libre d’Ecosse.

4 homosexuels condamnés au Maroc : L’ambassadeur des Pays Bas « attristé »

Monday, May 27th, 2013

Yabiladi.com

Gérard Strikker, l’ambassadeur des Pays Bas au Maroc se dit « attristé » par la condamnation de 4 hommes, en mai, pour homosexualité au Maroc. Il estime que la criminalisation de l’homosexualité est un « anachronisme ».

« Je suis attristé par le fait que les autorités marocaines ont récemment condamné deux couples homosexuels (à Temara et à Souk al Arbaa) à des peines de prisons, allant jusqu’à trois ans de prison ferme », indique l’ambassadeur des Pays Bas au Maroc, Gérard Strikker, dans un communiqué publié via Facebook, aujourd’hui, vendredi 24 mai. Il fait référence aux deux condamnations pénales successives et récentes contre 4 hommes pour homosexualité, près de Rabat.

Un premier couple a été condamné, le 6 mai, à Souk Al Arbaa, à 3 ans d’emprisonnement et 1000 dirhams d’amende pour avoir entretenu, pendant 10 ans une relation homosexuelle. Le second couple, dont la condamnation est intervenue le 20 mai, après la médiatisation des premiers et après la journée internationale de lutte contre l’homophobie, a été condamné à, Temera, à quatre mois de prison ferme.

Anachronisme

« Les peines de prison vont même, à mon avis, à l’encontre du premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui statue que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » », ajoute l’ambassadeur dans son communiqué. Ces peines ont été réalisées en application de l’article 489 du Code pénal marocain dont le texte précise : « est puni d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1 000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ».

« Pour moi, c’est un anachronisme que l’homosexualité soit toujours considérée comme un crime au Maroc, presque 25 ans après cette décision de l’Organisation Mondiale de la Santé de ne plus la considérer comme une maladie. […] J’espère qu’un jour, les homosexuels au Maroc seront acceptés comme des citoyens à part entière, qui ne sont ni malades, ni criminels », se permet même d’ajouter l’ambassadeur.

Dans le contexte marocain, son communiqué est assez audacieux étant donnée sa position politique, puisqu’il représente les Pays Bas au Maroc, et alors que les deux pays sont aux prises avec une affaire délicate : la suppression des allocations aux MRE des Pays Bas. Il donne directement son opinion sur une décision de justice et même sur un article du code pénal marocain.

 « Non » à l’homophobie!

Cette prise de position fait écho aux interventions de l’ambassade des Pays Bas, le 17 mai, pour la journée internationale de lutte contre l’homophobie. Sur Facebook, elle a écrit : « à cette occasion nous souhaitons réaffirmer l’importance de lutter contre les violations des droits de l’homme fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre et l’engagement des Pays-Bas dans ce combat. Nous disons « non » à l’homophobie! »

L’ambassade indique également qu’elle « est fière d’avoir pu apporter son soutien à la lutte contre l’homophobie au Maroc, à travers une exposition à l’Institut Néerlandais. » Cette exposition de photographie était organisée par le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI) surtout connu pour ses actions coups de poing. Cet événement a connu la participation et le soutien de personnalités connues dans le monde de l’art et de la culture: Naïma Zitan, Lamia Berrada-Berca, Sonia Terrab, Jean Zaganiaris, Fatym Layachi et Hicham Tahir, rapporte Media24.

Une clinique pour homosexuels ouvre au Paraguay

Monday, May 27th, 2013

Eilico

Une clinique dédiée aux homosexuels a ouvert vendredi dans le centre d’Asuncion, capitale du Paraguay, un pays où l’homophobie complique la prise en charge médicale des gays.

Dans ce pays où le poids du machisme fait qu’on dissimule son homosexualité, Horacio Cartès, élu président en avril, a dit pendant la campagne électorale qu’il se “tirerait une balle dans les couilles” si son fils était homosexuel, avant de s’excuser.

“Nous voulons combattre cette forme de discrimination. Nous sentons qu’il y a une grande discrimination dans le secteur de la santé au Paraguay”, a expliqué Sergio Lopez, le directeur de l’organisation non gouvernementale Somos Gay (nous sommes gays), à l’initiative du projet.

L’ONG, qui a reçu le soutien de la fondation américaine America Healthcare Foundation (AHF), garantit la gratuité et la confidentialité des soins et des consultations dans ce centre qui offre attention médicale et psychologique.

La clinique Kuimba’e compte pour l’instant un médecin généraliste, un proctologue, un urologue, des psychologues, des assistantes sociales, du personnel para-médical et des nutritionnistes.

“Nous aurons les moyens de faire des tests de dépistage du Sida, de vacciner contre l’hépatite A et B, entre autres”, précise Sergio Lopez.

L’organisation américaine AHF a déjà contribué a ouvrir des centres de ce type au Mexique et en Equateur.

Ségolène Royal préfère “l’union civile” au “mariage” gay

Monday, May 27th, 2013

Terrafemina

Ségolène Royal marque sa différence. Invitée samedi dans l’émission « La voix est libre » sur France 3 Poitou-Charentes, l’ex-candidate à la présidentielle a affirmé qu’elle préférait le terme d’« union civile » à celui de « mariage » gay, soulignant qu’elle n’était pas « favorable à des confrontations sur des sujets de société ».

Elle avait été particulièrement discrète sur le mariage homosexuel jusque-là. Samedi, invitée dans l’émission « La voix est libre » sur France 3 Poitou-Charentes, Ségolène Royal s’est exprimée sur le sujet. « Je ne suis pas favorable à des confrontations sur des sujets de société. Les manifestations ont duré trop longtemps, les débats ont duré trop longtemps. » L’ex-candidate à la présidentielle a ainsi rappelé qu’elle n’avait jamais évoqué le mariage gay. « Il n’était ni dans mon projet de 2007, ni dans mon projet des primaires ». « Mon programme, a-t-elle ajouté, c’était l’égalité des droits mais pas en donnant le nom de « mariage », en faisant l’« union civile » avec égalité des droits, mais pas avec le mot de « mariage », parce que ça faisait des étapes et que ça n’aurait pas conduit à des confrontations comme cela ».

 

« Le mariage pour tous aurait dû être fait l’été dernier »

Quelques heures plus tard, Ségolène Royal a précisé sa pensée sur Twitter : « Ce que j’ai dit : le mariage est voté, il faut que les manifestations cessent. J’ai même dit qu’il aurait fallu que ce soit plus rapide ! ». Dans Le Monde du 14 mai, la présidente de la région Poitou-Charentes avait en effet déclaré : « Le mariage pour tous aurait dû être fait l’été dernier, de même que la réforme de la décentralisation. Il fallait réformer par ordonnances dès le début. » Face aux réactions suscitées par sa petite phrase, l’ex-candidate à la présidentielle a tenu à rappeler son action lorsqu’elle était ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, sous le gouvernement Jospin. « Et je n’autorise personne à me brûler en place publique ! C’est moi qui ait reconnu l’assoc des parents gays et lesbiens à la famille et qui ait intégré pour la première fois la lutte contre l’homophobie au collège et lycée quand j’étais ministre ! Je n’autorise personne à utiliser mes propos de façon raccourcie dans un sens ou dans l’autre et j’assume tout ce que j’ai dit et fait. »

Bruno Laprade a été moralement malhonnête avec RDI et la société québécoise

Sunday, May 19th, 2013

Par Gay Globe

Bruno Laprade, qui se présente dans ce reportage de RDI comme une victime de la loi P-6 à Montréal qui interdit les manifestations sans trajets, a été moralement malhonnête avec RDI et la société. Pourquoi? Parce que pendant qu’il refuse de respecter la loi P-6, il réclame et a obtenu de très nombreuses subventions gouvernementales pour ses activités à Jeunesse Lambda, groupe de jeunes gais et pour d’autres projets qui ont fait l’objet d’articles par le passé. Il a aussi été renvoyé de son emploi dans un centre de santé il y a quelques années pour une question de loyauté… Il travaillait pour le centre de jour et le soir, militait pour boycotter le centre à cause de mes articles qui impliquaient son groupe de jeunes (finances douteuses), sachant que son centre était annonceur à Gay Globe. Il aperdu sa job et j’ai conservé mon client. Laprade veut recevoir l’argent du public d’un côté et de l’autre, en refuse les lois. Il a une drôle d’éthique non? Matière à réflexion:O)

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/05/17/002-p6-manifestation-contraventions.shtml

VIH : des chercheurs danois ouvrent un nouvel espoir

Sunday, May 5th, 2013

Le Journal International

Guérir du VIH sera-t-il bientôt possible ? Une équipe de chercheurs danois de l’hôpital universitaire d’Aarhus mène actuellement des essais cliniques d’un traitement curatif de l’infection au VIH. L’équipe danoise aurait créé un vaccin capable d’expulser le virus de l’ADN des cellules.

 

VIH : des chercheurs danois ouvrent un nouvel espoir
Ce n’est pas la première fois qu’on entend ce genre d’annonce. Différentes équipes à travers le monde s’intéressent à cette problématique, avec des approches curatives très différentes. Les progrès effectués en 30 ans sont spectaculaires, particulièrement sur les traitements et les trithérapies aujourd’hui capables de maitriser l’infection au VIH. Un séropositif traité a presque la même espérance de vie qu’une personne séronégative. Cependant, malgré de nombreuses tentatives, on ne guérit toujours pas d’une infection au VIH.

L’approche de l’équipe danoise consiste à attaquer le VIH dans les réservoirs viraux. Les réservoirs du VIH correspondent à certains compartiments anatomiques et cellulaires où le virus rentre dès les premières semaines de l’infection et où il est impossible pour les trithérapies actuelles de le déloger. Ces réservoirs produisent par la suite de nouvelles copies du virus qui rendent l’infection permanente.

Grâce à une nouvelle molécule, que l’équipe danoise est en train de tester, ce traitement serait donc capable d’entrer dans ces réservoirs et d’expulser le VIH de l’ADN. Cette activation des réservoirs permettrait ensuite au système immunitaire, aidé par d’autres traitements, de supprimer définitivement le virus du corps humain. Les tests en laboratoire se sont révélés très prometteurs, ce qui a permis à cette équipe de chercheurs d’obtenir un financement public de 12 millions de couronnes danoises (1,6 million d’euros) du Conseil danois de recherche, dépendant du ministère des Sciences.

Les chercheurs passent maintenant aux essais cliniques sur 15 patients séropositifs. Les premiers résultats sont attendus pour la fin de l’année 2013. L’équipe espère ainsi que ces essais permettront de prouver qu’il est possible d’activer les réservoirs du VIH et de traiter définitivement les personnes séropositives.

Aujourd’hui, la seule personne guérie définitivement du VIH est le « patient de Berlin ». Séropositif et atteint d’une leucémie, ce patient, après avoir reçu un greffe de moelle osseuse, a été guéri. La moelle osseuse provenait de donneurs possédant une mutation cellulaire rendant impossible chez ces personnes l’infection au VIH. Cette mutation est présente dans 0,3 % de la population mondiale. La greffe a donc permis de « transmettre » cette mutation au patient et son système immunitaire a ainsi pu éliminer définitivement le virus qui ne pouvait plus pénétrer dans de nouvelles cellules. Cependant, une greffe de moelle osseuse n’est pas envisageable à grande échelle pour le traitement d’une infection VIH. L’opération est extrêmement risquée et les donneurs sont rares.

Cette recherche ouvre donc un nouvel espoir dans la lutte contre le VIH. Il faut cependant se méfier de l’effet d’annonce, car ce n’est pas la première fois que des chercheurs essaient de s’attaquer aux réservoirs viraux du VIH et à chaque fois ces tentatives ont échoué. L’équipe danoise sera-t-elle capable de prouver le contraire ?

Le Président Gambien aux homosexuels: «Si on vous prend, vous regretterez d’être nés»

Sunday, May 5th, 2013

Cameroon Info

Alors que le reste du monde débat sur le mariage des personnes du même sexe, le discours n’est pas le même en Gambie.

En fin de semaine dernière, devant le Parlement de Banjul, le président gambien, Yahya Jammeh, a exprimé son ressenti sur les homosexuels. Pendant son discours, il a déclaré officiellement que gays et lesbiennes ne sont pas autorisés à fouler le sol de la Gambie. Même traitement pour les touristes en vacances dans le pays.

Selon le président, les homosexuels seront immédiatement emprisonnés dans les prisons de femmes. Il ajoute que l’homosexualité est contraire à Dieu, que cela ne respecte pas les principes d’humanité et de civilisation. Il ajoute qu’il souhaite que beaucoup d’enfants naissent en Gambie et qu’il refuse l’homosexualité.

Enfin, il termine par une menace d’une extrême violence: «Si on vous attrape, vous regretterez d’être nés».

Une bible pour homosexuels

Sunday, May 5th, 2013

Direct.cd

La Bible Queen James est dîte comme étant la première Bible à destination de la communauté homosexuelle. Elle est uniquement éditée en anglais. Elle comporte les couleurs de l’arc-en-ciel, celles choisies pour mettre en avant l’acceptation des choix sexuels de chacun.

 

Qui était Queen James ?

La Bible Queen James, aussi dîte King James, serait née par extension des désirs du Roi James I. Ce dernier a été successivement Roi d’Irlande et d’Angleterre dans les années 1600. Il était aussi connu comme étant bisexuel.

Toutefois il maria une femme et continua à entretenir des relations homosexuelles hors mariage. C’est pour cela que de Roi, on le surnomma « Reine ». Il avait toujours souhaité une Bible en anglais que tous pourraient lire, au language plus simple. Et c’est là qu’intervient la première Bible homosexuelle, la Bible « Queen James ».

L’homosexualité dans la Bible

Il apparaitrait qu’il n’y aurait dans la Bible qu’une seule vraie référence à l’homosexualité et celle-ci daterait de 1646. Seules des interprétations ont été faîtes depuis lors. Cependant la Bible « Queen James », si elle n’en change pas les écrits, met volontiers en exergue des images homosexuelles au fil de ses pages.

Les critiques

Les critiques des chrétiens viennent essentiellement du fait que dans cette Bible, 8 passages ont été détournés de la Bible originelle du Roi James I, des passages où il serait fait référence à l’homosexualité. Or ce que l’on appelle homosexualité aujourd’hui n’a jamais été cité à proprement parler dans la Bible si ce n’est en 1646. La première Bible homosexuelle aurait donc elle-même rapportée sa propre interprétation de quelques lignes de l’époque.

 

« Je pense que cette nouvelle Bible pourrait semer la confusion dans l’esprit des gens. Toutefois l’initiative est bonne puisqu’elle en appelle à plus de tolérance. Et la tolérance devrait être notre leitmotiv à tous. »

des homosexuels marocains lancent un cyber appel à manifester

Sunday, May 5th, 2013

Musiqueray.org

Dans le sillage des ?révolutions? homosexuelles de par le monde et à la veille de la célébration, le 17 mai prochain, de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, les homos marocains appellent à manifestation publique pour leurs ?droits?.

Une cyber-compagne a été lancé cette semaine par des LGBT marocains, sous le titre ?L?Amour pour Tous?.

Ainsi un appel à des manifestations paisibles des homosexuels au Maroc, a été émis pour revendiquer la dépénalisation de l?homosexualité au Maroc et pour promouvoir les droits à la reconnaissance sociale et légale de l?homosexualité et des pleines libertés de ses sujets.

Par voie de communiqué diffusé par la revue pour homos Aswat, les LGBT marocains lancent une pré-manifestation sur internet, par les publications sur les réseaux sociaux de messages et de photos prises par les homosexuels avec des pancartes de slogans.

Les porteurs de cette compagne y ont indiqué qu?ils appellent le peuple marocain à les reconnaître dans leurs droits et leur reconnaître leur liberté.

«Libérer et protéger par le droit, les minorités sexuelles de la société, n?est en rien violation des libertés, des droits ou des valeurs religieuses d?autrui» indique-t-on au communiqué.

Des photos d?homosexuels marocains avec pancartes inscrites dessus, leurs revendications, sont également destinées au ministre de la justice et des libertés, le PJDiste Mustapha Ramid, lui demandant d?abroger l?article 489 du code pénale marocain incriminant l?homosexualité.

De même est pour les responsables du pôle public audiovisuel, auxquels les LGBT marocains adressent leurs revendications pour leur droit à la visibilité médiatique et à la détabouisation de leur ?nature? et de leur existence au Maroc.

Les LGBT ont enfin annoncé être protégés par le droit international notamment la reconnaissance en 1993 par l?OMS que l?Homosexualité était une nature humaine et non une pathologie physique ou psychique.

Italie : une ministre perd son poste après des propos sur les homosexuels

Sunday, May 5th, 2013

Le Monde

Moins de 24 heures après avoir prêté serment, Michaela Biancofiore, la secrétaire d’Etat à l’égalité des chances du nouveau gouvernement italien formé par Enrico Letta, a perdu, samedi 4 mai, son poste pour des déclarations jugées intempestives sur les homosexuels. Membre du Parti de la liberté (PDL, centre droit) de l’ancien président du conseil Silvio Berlusconi, Michaela Biancofiore a été redéployée au ministère du service civique.

Vendredi, des associations de défense des homosexuels ont protesté contre sa nomination en l’accusant d’avoir tenu des propos jugés homophobes, ce qu’elle a nié. Répondant à ses détracteurs, la ministre a déclaré samedi à des journaux italiens : “Pour une fois, j’aimerais bien que les associations gay condamnent, au lieu de ‘s’enfermer elles-mêmes dans un ghetto’, la récente vague de meurtres de femmes [dans la Péninsule]. Toute ce qu’elles font, c’est de défendre leurs propres intérêts.”

Selon les médias transalpins, ces propos ont déplu au président du conseil, notamment parce qu’il avait invité la veille à ses ministres à faire preuve de “sobriété” dans leurs déclarations publiques et à travailler en équipe.

Royaume-Uni : licencié pour avoir appelé l’homosexualité un péché

Sunday, May 5th, 2013

Riposte-Catholique

Un professeur de sciences qui a été interdit d’enseigner pour avoir déclaré en classe que l’activité homosexuelle constitue un “péché” a perdu son recours devant la Haute Cour de Londres. Robert Haye (photo ci-dessus), 43 ans, n’avait pourtant fait que répondre à la question d’un de ses élèves du secondaire à la Deptford Green School en Angleterre ; on suppose que le jeune homme s’est empressé de dénoncer son professeur pour « homophobie ». C’est en tout cas un enseignant assistant qui est allé se plaindre à la direction. Une campagne sur Facebook a suivi…

D’emblée, Robert Haye a été écarté de toute activité enseignante par l’Agence de l’enseignement pendant une durée indéfinie. La sanction a été confirmée par le ministre de l’Education britannique, Michael Gove.

La Haute Cour, invitée pour la première fois à connaître d’un tel type d’affaire, a refusé de donner raison au professeur en assurant que sa réponse avait été « inappropriée » et qu’il s’était rendu coupable d’une conduite professionnelle inacceptable. Le juge King a souligné que l’école où enseignait Robert Haye avait un cahier des charges obligeant les professeurs à « fournir des informations positives sur l’homosexualité » en vue de « permettre aux élèves de récuser les stéréotypes négatifs et les préjugés ».

L’avocat de l’enseignant eut beau signaler que les croyances religieuses et la liberté d’expression de son client étaient ainsi mises à mal, le juge y a opposé le fait que cette politique de l’école fait partie des « valeurs britanniques modernes de tolérance ». L’enseignant va pouvoir cependant pouvoir demander à reprendre un poste devant une classe dans deux ans.

Robert Haye est un adventiste du Septième jour, et à ce titre il a également expliqué à ses élèves que les chrétiens qui sanctifient le dimanche rendent un culte au démon dans leurs temples et églises, mais cela n’a jamais dérangé personne. Ce sont les opinions obligatoires sur l’activité homosexuelle qui reçoivent la protection des tribunaux.

« Je ne renierai pas ce que crois. Dieu premier servi », a déclaré Robert Haye qui pense devoir abandonner sa carrière d’enseignant au Royaume-Uni : car en cas de retour devant les élèves, il devra faire amende honorable pour son « homophobie » en démontrant qu’il est prêt à comprendre la nécessité pour les professeurs de « promouvoir la tolérance et le respect pour les droits, les religions et les croyances d’autrui ». « Les chrétiens sont aujourd’hui persécutés dans ce pays parce qu’ils croient en la Bible », s’est-il indigné. Actuellement au chômage, Robert Haye doit quelque 4 200 livres pour ses frais de justice.

Le responsable de l’Agence de l’enseignement, Alan Meyrick, l’avait bien résumé à l’audience :

« Partager vos opinions avec des élèves n’était ni responsable ni approprié. Vous avez des croyances fortes et sincères qui ne sont pas fondamentalement incompatibles avec l’enseignement. Cependant, l’expression de ces opinions, de cette manière, n’est tout simplement pas appropriée pour un professeur travaillant au sein du système anglais d’éducation qui réunit des jeunes de sexualités, d’origines et de croyances diverses. »

C’est la dictature du relativisme identifiée par Benoît XVI.

Et largement partagée par la presse britannique qui parle du professeur « homophobe »