Ces grands homosexuels qui ont fait le monde d’aujourd’hui!

Wikipédia

Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand, (24 janvier 1712, Berlin – 17 août 1786, Potsdam), de la maison de Hohenzollern, est simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786).

Il fait entrer son pays dans la cour des grandes puissances européennes. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, il devient célèbre pour être l’un des porteurs de l’idéal du prince du siècle des Lumières en tant que « despote éclairé ». À l’âge de seize ans, Frédéric se prend d’amitié pour le page du roi, Peter Christopher Keith d’un an son aîné. Wilhelmine écrit, dans ses mémoires que les deux «deviennent rapidement inséparables. Bien que je remarque qu’avec ce page, il soit en des termes plus familiers que sa position l’exige, j’ignore jusqu’où allait leur amitié.» Toujours est-il que le roi exile Keith et assigne auprès du jeune prince un jeune soldat, le lieutenant Borcke. Si le jeune Frédéric lui « ouvre son cœur » dans une lettre qui s’est conservée, on ignore si le contraire est vrai. En revanche, peu après, il rencontre Hans Hermann von Katte, le fils d’un général, alors âgé de 22 ans avec lequel, à peine âgé de 18 ans, Frédéric prévoit de s’enfuir en Angleterre (rappelons que les Hanovre, sa famille maternelle, est montée sur le trône d’Angleterre).

Pour punir son fils, le roi ordonne l’exécution de Katte et condamne le jeune prince à la prison. Le jeune officier meurt dignement, le 6 novembre 1730, devant la forteresse de Custrin. Il est décapité sous les yeux horrifiés de Frédéric qui s’effondre avant que tombe l’épée. En juin 1740, Frédéric a vingt-huit ans quand il monte sur le trône d’un royaume morcelé avec à l’est la Prusse-Orientale avec Königsberg, au centre le Brandebourg, le duché de Magdebourg et la Poméranie avec Berlin. L’homosexualité de Frédéric de Prusse est longtemps restée un secret que la décence des manuels d’histoire, la pudeur des biographes, les préjugés des historiographes prussiens passent sous silence. Elle est euphémisée: «une rumeur pouvant expliquer le mystère entourant sa vie privée fait état d’une blessure mal soignée ayant provoqué une impuissance.» Mieux valait un roi eunuque qu’inverti. Toujours est-il que les médecins légistes ont spécifiquement noté que le corps du monarque n’était en rien émasculé. L’homosexualité était considérée comme contre-nature au dix-huitième siècle.


Comments are closed.