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Plainte TVA, Avanti et Normand Brathwaite

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
H1X 3B7
Téléphone·Fax: (514) 728-6436 Courriel: [email protected]
http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

 

Montréal, le 19 avril 2000

OBJET: Plainte du Conseil de Presse Gai du Québec contre le Groupe TVA Inc., Avanti Ciné Vidéo et monsieur Normand Brathwaite.

DÉCISION

Lors de son assemblée régulière du 15 avril 2000, le Conseil de Presse Gai du Québec a étudié une plainte contre les personnes et compagnies en titre pour permettre la diffusion de propos vexatoires, humiliants, discriminatoires et haineux à l’endroit des gais.

Cette plainte fait suite à la sortie publique de monsieur Daniel Pinard quant au traitement de l’humour à l’émission Piment Fort et aux propos répétitifs que monsieur Normand Brathwaite décide d’exprimer quant à sa vision de la communauté gaie dans son ensemble.

RECEVABILITÉ:
Le Conseil a longuement discuté de la question puisque la plainte concerne 3 mis-en-cause et que la documentation relative à cette cause est abondante. Le plainte a été déclarée recevable.

ÉTUDE
D’abord, le Conseil souhaite souligner ici la collaboration de TVA qui répliquait rapidement. Toutefois, nous notons l’absence de répliques d’Avanti et de monsieur Brathwaite pourtant lui-même visé par la situation. Monsieur Brathwaite démontre par son manque de collaboration envers un organisme consultatif gai le peu de cas qu’il fait des conséquences de ses propos à son émission pour l’ensemble des gais et lesbiennes du Québec.

Dans la réplique de TVA, monsieur Philippe Lapointe, vice-président à la programmation, témoigne quant à la plainte:

Nous accusons réception de la vôtre en date du 19 mars dernier et vous en remercions.

Nous avons pris bonne note de son contenu de même que du fait que le Conseil de Presse Gai du Québec est à la fois plaignant et, comme vous l’écrivez, se saisira du dossier et rendra une décision.

Après analyse, nous sommes convaincus avoir respecté nos obligations de diffuseur eu égard aux dispositions de la Loi sur la diffusion et du Réglement de 1997 sur la télédiffusion.

FAITS:

Le Groupe TVa invoque certains réglements et le Conseil a obtenu ces réglements lui permettant d’évaluer le bien fondé de la réplique.

Quant au RÉGLEMENT DE 1987 SUR LA TÉLÉDIFFUSION, en date du 30 septembre 1998, l’article 5 définit ainsi le contenu de la programmation:

5.1 Il est interdit au titulaire de diffuser: b) des propos offensants ou des images offensantes qui, pris dans leur contexte, risquent d’exposer une personne ou un groupe ou une classe de personnes à la haine ou au mépris pour des motifs fondés sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge ou la déficience physique ou mentale;

c) tout langage ou toute image obscène ou blasphématoire;

Quant à la CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS du Québec, les articles suivants sont éloquents:
4) Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation.
5) Toute personne a droit au respect de sa vie privée.

Quant au CODE CIVIL du Québec:
Art 35. Toute personne a droit au respect de sa réputation et de sa vie privée.
Art.36. Peuvent être notamment considérés comme des atteintes à la vie privée d’une personne les actes suivants: 5) Utiliser son nom, son image, sa ressemblance ou sa voix à toute autre fin que l’information légitime du public.

ÉTUDE:
Dans son analyse, le Conseil a du tenir compte des propos concernant les gais de la part de monsieur Brathwaite mais aussi du contexte permettant la diffusion de ces propos. Monsieur Brathwaite se présente comme un “humoriste”. À ce titre, il prétend pouvoir tenir un discours public qui ne serait pas soumis aux lois puisqu’il pratiquerait une forme d’art.

Le Conseil considère que monsieur Brathwaite ne respecte pas les droits normaux de la personne quand il traite la question homosexuelle en public.

Le Conseil regrette que monsieur Brathwaite n’ait pas daigné répondre à sa demande de justification et considère que les propos de monsieur Brathwaite sur les gais et sur la vie privée des gais sont irrespectueux, offensants, dégradants et qu’ils permettent de nourrir l’homophobie et la violence envers les gais.

Le Conseil se questionne aussi sur le refus de la part de monsieur Brathwaite de s’expliquer auprès d’un organisme consultatif gai alors qu’il a accepté d’accorder de nombreuses entrevues sur cette même question. Monsieur Brathwaite semble ignorer qu’il joue à sa façon un rôle d’éducateur et que par ce fait, il détient une responsabilité énorme envers les jeunes québécois qui font de la télévision leur médium d’intégration sociale. Monsieur Brathwaite, en tenant les propos qu’on lui connaît sur les gais, devient un vecteur direct de l’homophobie.

 

Devant l’ensemble du dossier, le Conseil a décidé à l’unanimité de porter un blâme sévère contre monsieur Normand Brathwaite pour avoir contribué, par ses propos, à engendrer des problèmes dans l’affirmation des jeunes gais du Québec. Le Conseil souligne ici que la majorité des cas de suicides viennent de la découverte de l’homosexualité chez les jeunes et que monsieur Brathwaite devrait tenir compte de ce fait dans son émission.

le Conseil porte aussi un blâme contre le Groupe TVA et le producteur Avanti pour permettre la diffusion de tels propos. Il s’agit d’ailleurs d’un second blâme pour l’émission Piment Fort.

À noter que le Groupe TVA a droit à la procédure d’appel dans cette décision, dans les 10 jours de la réception des présentes, si un nouvel élément était susceptible de changer la décision. Monsieur Normand Brathwaite et Avanti n’ont pas droit à l’appel vu leur non collaboration.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et ses procédures en général, nous vous invitons à visiter le site web au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

Dossier Hitler: Le parti nazi est à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf

Monday, May 27th, 2013

Normand Lester – Yahoo Actualités

Cent vingt mille livres ont été écrits sur Hitler et le nazisme. Plus que sur Napoléon. Et on continue de découvrir des choses sur l’homme le plus monstrueux du XXe siècle.
Les recherches les plus récentes indiquent qu’Hitler était probablement un ex-prostitué sadomasochiste coprophile et bisexuel, assassin de sa nièce qui était aussi sa maîtresse.

Normand Lester fait le point sur la vie secrète du Führer.

1-    Pourquoi Hitler a tué l’amour de sa vie (3 août)
2-    Hitler, ses femmes et ses fouets (10 août)
3-    Eva Braun : avec son Hitler jusqu’en enfer (17 août)
4-    Le parti nazi: à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf (24 août)

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1939- Hitler félicitant Rudolf Hess. Les historiens attribuent une liaison entre Hitler et ce dernier. (Photo : …Hitler n’aimait pas seulement les adolescentes, il était aussi attiré par les homosexuels machos. Quiconque en doute n’a qu’à regarder l’iconographie nazie de l’époque. En fait, Hitler jusqu’en 1934 s’entourait continuellement d’homosexuels et cela depuis son adolescence. Le parti nazi lui-même à ses débuts était un véritable club social gay.

Le professeur Lothar Machtan de l’Université de Brême écrit dans son livre The Hidden Hitler, que c’est par la fréquentation des cercles homosexuels de Munich dans les années 1920 qu’il a développé son charisme érotique particulier. À ses débuts, toute la direction du parti nazi était constituée de déviants sexuels ou d’homos. C’est le cas de Ernst Röhm, qui a organisé, financé et armé les redoutables sections d’assaut (SA) du parti, les « chemises brunes ». Seuls des homosexuels pouvaient accéder au poste d’officier dans les SA.

Le parti nazi se réunissait alors souvent à la brasserie Bratwurst Glöckl, fréquentée par des homos, où Röhm avait sa table. Un des principaux lieutenants de Hitler à l’époque, Julius Streicher, était un pédophile sadique bisexuel et un tortionnaire. Lui aussi se déplaçait toujours avec un fouet. Comme Röhm, Streicher était un violeur d’enfants. Les deux étaient des amis intimes de Hitler. Streicher éditait des revues pornographiques dans lesquelles paraissaient régulièrement des récits impliquant des meurtres rituels d’enfants et des viols de femmes.

Les historiens ont découvert beaucoup d’indices selon lesquels Hitler lui-même aurait eu des relations homosexuelles. On lui attribue des liaisons avec trois hommes, Ernst Röhm
dont on vient de parler, Rudolf Hess, son secrétaire particulier, et Albert Forster, le gauleiter de Danzig que Hitler appelait affectueusement « Bubi », un sobriquet que les homosexuels allemands de l’époque réservaient à leur amant. Quant à Hess, il serait devenu l’amant de Hitler alors qu’ils étaient emprisonnés ensemble à la forteresse de Landsberg dans les années 1920.

Libéré avant Hess, Hitler parlait de sa tristesse d’être séparé de « son Rudy », qui était surnommé « Fraulein Anna » dans les cercles homosexuels. Hitler considérait comme une de ses possessions les plus précieuses une lettre d’amour manuscrite de Louis II de Bavière à son valet.

Le chef des SA Ernst Röhm aurait eu des preuves de l’homosexualité de Hitler et aurait voulu le faire chanter. C’est ce qui expliquerait son assassinat et le massacre sur ordre du Führer de tout l’état-major homosexuel des SA lors de la « Nuit des longs couteaux » en 1934. Les derniers mots de Röhm furent, semble-t-il, pour crier son amour pour son Führer. À compter de cette date, l’Allemagne nazie mènera une campagne de répression contre l’homosexualité et des milliers d’homosexuels se retrouveront dans des camps de concentration, portant sur le bras de leur chemise un triangle rose à l’endroit où les Juifs portaient l’étoile jaune.

L’auteur juif Samuel Igra, dans son livre Germany’s National Vice, soutient qu’Hitler n’a pas gagné misérablement sa vie seulement comme artiste avant la Première Guerre mondiale, mais qu’il s’est régulièrement prostitué auprès de clients homosexuels à Vienne de 1907 à 1912 et, ensuite, à Munich de 1912 à 1914.

Pendant plusieurs années Hitler a vécu dans des maisons de chambres et des hôtels connus pour accueillir des homos. Il a vécu notamment à l’Hôtel Mannheim, fréquenté par des homosexuels juifs bourgeois. « Der Schone Adolf » — « le beau Adolf » comme on l’appelait — était fiché à la police de Vienne comme un « pervers sexuel » et comme un individu qui s’adonnait à des « pratiques homosexuelles ». L’expression utilisée dans le dossier de police s’appliquait à des jeunes hétéros sans le sou qui se prostituaient auprès de riches homos. Quand il ne se prostituait pas, Hitler peignait et dessinait pour gagner sa vie. Il existe plusieurs nus féminins de lui.

En 1914, il se porta volontaire pour servir dans l’armée du Kaiser. Son dossier militaire de la Première Guerre mondiale l’identifiait comme « pédéraste ». C’est ce qui expliquerait que, malgré sa bravoure et ses capacités de leadership, il ne dépassa jamais le grade de caporal.

Les explications sexuelles de son antisémitisme et de ses crimes abondent. Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de nazis, croit que le fait pour Hitler d’avoir contracté la syphilis d’une prostituée juive dans sa jeunesse à Vienne expliquerait sa haine des Juifs.

Certains affirment qu’il les détestait parce qu’il était lui-même en partie d’origine juive. Sa grand-mère, Anna-Maria Schikelgruber, a en effet donné naissance à son père, enfant illégitime, alors qu’elle était domestique chez un riche financier juif viennois qui serait donc son grand-père. Il serait maintenant possible de confirmer ou d’infirmer cette légende par des tests d’ADN sur un morceau du crâne d’Hitler conservé à Moscou depuis son autopsie de 1945. On dit que Staline s’en servait comme cendrier.

En 2010, le journal britannique The Daily Telegraph a révélé qu’une étude menée à partir de salive prélevée sur 39 parents connus d’Hitler pour déterminer leur ADN indique qu’Hitler pourrait avoir des origines juives.

Le journal a rapporté qu’un historien et un journaliste belge, Jean-Paul Mulders, et Marc Vermeeren ont traqué des parents d’Hitler en Autriche pour faire les prélèvements qui révèlent qu’ils possèdent un chromosome appelé haplogroupe E1b1b1, rare Europe occidentale, trouvé plus fréquemment chez les juifs ashkénazes et séfarades ainsi que chez les Berbères d’Afrique du Nord. L’haplogroupe E1b1b1, qui représente les chromosomes d’environ 18 à 20% des la population ashkénaze et de 8.6 à 30% des séfarades, semble être l’une des principales lignées fondatrices de la population juive.

1996- LA CAVERNE DE NORMAND CHAMBERT, ALIAS ALI BABA!

Thursday, January 27th, 2011

Quand on entre chez un collectionneur, peu importe le type de collection, c’est toujours un peu magique que de voir les objets et la valeur qu’on leur donne. L’effet a été plutôt saisissant quand je suis allé rencontrer notre invité Normand Chambert, collectionneur de disques mais aussi, de tout ce qui concerne le monde du spectacle et du music-hall des années passées.

C’est sous une immense colonne à l’effigie de Marilyn Monroe que nous prenons quelques clichés montrant une partie de sa collection. Bien que dans la fin de la trentaine, Normand n’a pas toujours été un collectionneur conscient de l’être. Tout petit, il préférait utiliser son argent de poche pour acheter des 45 tours plutôt que de faire comme ses copains et de s’acheter des bonbons. Plus les années passaient, plus le jeune Normand ramassait tous les disques qui lui tombaient sous la main. C’est seulement depuis une dizaine d’années que Normand a pris conscience qu’il était le propriétaire d’une des plus imposante collection de disques à Montréal. Ne comparez pas à monsieur Edgar Fruitier qui affectionne les classiques, Normand lui, est un spécialiste de la musique moderne, de la chanson française et du music-hall.

8000 disques de toutes les époques, dans tous les formats à la mode (33, 45, 78 tours), 300 à 400 livres sur le music-hall et la chanson francaise de même que quelques centaines de revues (After Dark, Salut les copains, etc…) portant sur le monde du spectacle avec de superbes photos comme on ne sait plus en faire aujourd’hui.

Parmi ses bijoux, il faut compter des originaux de Marilyn Monroe, Marlène Dietrich, Judy Garland, Alys Robi, James Dean et quelques Elvis. Il avoue porter une affection particulière aux stars vénérées par les gais:«Pourquoi penses-tu que les gais aiment mieux Marilyn Monroe que Doris Day? Parce que Marilyn était marginale, hors des sentiers battus, comme eux finalement. Ils peuvent s’identifier plus facilement à elle, la femme ouverte plutôt qu’à la mère de famille qu’était Doris Day…»

Difficile d’évaluer la valeur financière d’une telle collection. A maintes reprises, Normand s’est fait poser la question mais sans dire de chiffre, n’importe qui peut facilement voir qu’il se trouve chez lui près de 100,000$ de disques et revues. Est-ce qu’il a de bonnes assurances? Aucune. les compagnies n’arriveraient jamais à évaluer une telle quantité de disques et quel serait le montant des primes selon vous???

Normand est un vrai mordu du monde du disque. Pour lui, un disque c’est plus qu’un support sonore, c’est aussi une pochette:«… Souvent les photos sont superbes, c’est comme regarder un tableau, une oeuvre d’art. J’ai l’impression de voyager dans le temps et de retrouver un peu certains plaisirs que j’ai connu à l’époque…»

On peut contacter facilement Normand qui se fera un plaisir de vous faire partager sa passion car son plus grand bonheur est de retrouver dans sa pièce de musique, avec un copain et d’écouter ses petits trésors. Pour ceux qui seraient plutôt intéressé à faire des échanges ou quelque commerce? Une fois l’an, Normand organise avec des copains une vente trottoir sur la rue Amherst, avis aux intéressés.

On pourra rejoindre Normand Chambert au 525-3103