Posts Tagged ‘décès’

RAYMOND GRAVEL Tourmenté jusqu’à la fin malgré tout…

Tuesday, September 9th, 2014

Roger-Luc Chayer

L’abbé Raymond Gravel, ce personnage connu et respecté de nombreux québécois, est décédé des complications d’un cancer des poumons récemment, à l’âge de 61 ans.

Malgré une façade très souriante jusqu’à la toute fin, Raymond, qui avait été collaborateur à la Revue Gay Globe il y a quelques années, souffrait d’une anxiété terrible à l’idée de ne pas pouvoir régler quelques affaires qui le tourmentaient depuis longtemps comme, par exemple, le fait de savoir que les organisations qu’il poursuivait en Cour supérieure, en diffamation, retardaient le plus possible l’avancement des dossiers, espérant sa mort avant qu’il ne puisse témoigner. C’est ce qui sera finalement arrivé. Raymond Gravel avait aussi manifesté un sincère regret à l’idée d’avoir été impliqué, malgré lui, dans une autre affaire en Cour, une histoire de faux journaliste qui avait attaqué notre magazine et qui avait finalement été condamné à plus de 12,000$ de dommages. Raymond s’était excusé auprès du magazine, personnellement, pour ses gestes dans cette affaire. Dossier clos…

VAGUE DE DÉCÈS Chez les danseurs exotiques du Village

Sunday, October 27th, 2013

La Presse

Pierre-Alexandre Charette, 27 ans, est le premier de quatre danseurs du Stock Bar à avoir perdu la vie au cours de la dernière année. Le jeune homme est mort à l’hôpital de Saint-Eustache le 21 août 2012 d’un arrêt cardiaque. Ses reins ne fonctionnaient également plus.

Un an plus tard, les proches de Pierre-Alexandre sont encore atterrés. Et quand La Presse leur a appris que trois autres jeunes hommes ayant travaillé au Stock étaient morts dans la dernière année, tous ont été renversés. Pierre-Alexandre, qui se faisait appeler Sean quand il travaillait, dansait au Stock depuis 10 ans. Au fil des ans, la pression pour conserver un corps d’Adonis montait. Pour entretenir son corps d’athlète, Pierre-Alexandre consommait des stéroïdes. Et plusieurs autres substances. Selon Mme Charbonneau, Pierre-Alexandre contrôlait strictement son alimentation. « Il mangeait des steaks de cheval. Il pesait tout. Il fallait qu’il soit cute pour bien paraître », dit-elle.

Sunny Deblois, 22 ans, est mort subitement chez son ami, le 8 mars à Longueuil. Le jeune homme originaire de Saint-Georges-de-Beauce mangeait chez son ami après une soirée mouvementée quand il est tombé face première dans sa nourriture.

Plusieurs substances ont été retrouvées dans son sang. Le coroner Jacques Ramsay, qui enquête sur cette mort, s’apprêtait à conclure à une mort par « effet cumulatif de toutes les médications qu’il avait pris ». Car M. Deblois consommait entre autres des antidépresseurs et des opiacés pour soulager la douleur liée à une luxation de l’épaule. Mais le coroner Ramsay a décidé de pousser son investigation plus loin quand il a appris par La Presse que M. Deblois était le deuxième de quatre danseurs du Stock à mourir au cours de la dernière année.

Le 15 mai 2013, c’était au tour de Louis-Philippe Nadeau, 21 ans, de perdre la vie. M. Nadeau est mort d’un arrêt cardiaque. Lui qui dansait sous le nom de Luis, travaillait occasionnellement au Stock Bar depuis décembre 2012. Il était un adepte du culturisme, comme le démontrent les nombreuses photos de lui participant à des compétitions sur sa page Facebook. À la Coupe Espoir Québec de culturisme de 2012, M. Nadeau avait terminé premier de la catégorie « Heavyweight Junior ».

Selon un athlète du milieu du culturisme québécois, Louis-Philippe était reconnu comme étant un grand consommateur de stéroïdes. « Mais il les prenait en continu. Ce n’est pas surprenant si son corps a pété au frette ». La responsable des communications de l’Association québécoise des médecins sportifs ne peut commenter directement la mort de ces jeunes hommes. Mais elle confirme que les stéroïdes ont des effets indirects sur le cœur. Le dernier danseur du Stock à avoir perdu la vie est Steeven Grenier, 24 ans. Le jeune homme de Terrebonne, qui a dansé sous le surnom de Steev Gold pendant plusieurs années avant de se retirer en 2012, a été retrouvé pendu dans un bois près de Saint-Jérôme.

Le propriétaire du Stock Bar, est au courant de ces quatre morts survenues au cours de la dernière année. Mais selon lui, son établissement n’a aucun lien avec ces événements. « Certains des gars ne travaillaient plus ici depuis plus d’un an », dit-il. « Le seul lien qui unit ces garçons, c’est qu’ils étaient jeunes et qu’ils faisaient beaucoup d’argent », tout en reconnaissant que les danseurs du Stock ont un certain « style de vie » commun.

Patrick De Grâce s’éteint à l’âge de 42 ans!

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe Magazine

Le célèbre animateur des soirées mondaines montréalaises s’est éteint le 19 avril dernier des suites d’une longue maladie à l’âge de 42 ans. M. De Grâce a été inhumé à St-Jérôme, sa ville d’origine. Très populaire auprès du jet-set, Patrick vivait difficilement ses dernières années.

Décès de Bernard Gadoua

Sunday, February 3rd, 2013

Le journaliste Bernard Gadoua, mieux connu pour ses activités à Orientations, un journal d’idées publié quelques années à Montréal, est décédé début janvier des suites d’un cancer généralisé.

Parfois présenté par ses amis comme un innovateur, Bernard Gadoua a plutôt oeuvré dans la controverse et l’extrémisme gai, souvent dans l’adversité de ses pairs.

Décès de Bernard Gadoua d’Orientations

Wednesday, January 16th, 2013

Commentaires à suivre.

Décès de Jean- Louis Freitas

Sunday, March 11th, 2012

Le célèbre barman du Cam- pus et plus récemment gé- rant du Taboo à Montréal, Jean-Louis Freitas (Ricky pour les amis), est décédé le 8 février dernier à l’hôpi- tal Jean-Talon des suites de complications liées au VIH et à la tuberculose. Le décès de Jean-Louis laisse dans le deuil la communauté gaie dans son ensemble. Les dé- tails de ses obsèques ne sont pas connus.

Sida : les décès ont diminué de 21 % depuis 2005

Sunday, November 27th, 2011

Futurasciences
La lutte contre le Sida porte ses fruits. La prévention paie et les malades bénéficient d’un meilleur accès aux traitements antirétroviraux. Moins de décès, moins d’enfants infectés, mais la crise économique menace les donations. État des lieux du Sida dans le monde.

Le nombre de décès imputables au Sida dans le monde, a diminué de 21 % depuis 2005. Quant au nombre des nouvelles infections constatées, il a chuté de 21 % depuis 1997. Dans son dernier rapport publié ce 21 novembre, l’Onusida fait état de tendances littéralement historiques dans l’évolution de l’épidémie.

« L’année 2011 a changé la donne pour la riposte au Sida, expliquent les auteurs du rapport. Les nouvelles infections à VIH et les décès liés au Sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie », à la fin des années 1990.

Les chiffres du Sida

Au niveau des chiffres, les Nations unies estiment que :

34 millions de personnes vivent avec le VIH en 2010. Soit 700.000 de plus qu’en 2009 ;
2,7 millions de nouvelles infections ont été constatées au cours de l’année 2010 ;
le VIH – et les pathologies qui lui sont liées – ont provoqué 1,8 million de décès en 2010. Par rapport à 2004, ce chiffre traduit une baisse de plus de 15 %. Cette année-là en effet, le VIH avait été à l’origine de 2,1 millions de morts.

Augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH, depuis 1990. Cela traduit une hausse des infections mais un accroissement de l’accès au traitement.
Augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH depuis 1990. Cela traduit une hausse des infections mais un accroissement de l’accès au traitement. © Onusida

Un meilleur accès aux antirétroviraux

Premier constat : l’élargissement de l’accès aux antirétroviraux. Les malades vivent donc plus longtemps, et grâce aux antirétroviraux les décès liés au Sida continuent de diminuer. Le Dr Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, fait valoir que « nous avons vu un élargissement massif de l’accès aux traitements du VIH, avec un effet spectaculaire sur la vie des gens, partout dans le monde ». En 2010 en effet, 6,6 millions de patients ont bénéficié d’une thérapie antirétrovirale. Ils n’étaient que 5,25 millions dans ce cas en 2009.

Au cours des six dernières années donc, le nombre total de malades sous traitement a été multiplié par plus de neuf, puisque seulement 700.000 patients y avaient accès en 2004. Sur la seule année 2010, plus de 1,3 million de patients supplémentaires ont été pris en charge.
Le nombre de nouvelles infections ne baisse pas assez, mais l’accès au traitement fait reculer les chiffres des décès dus au Sida.
Le nombre de nouvelles infections ne baisse pas assez, mais l’accès au traitement fait reculer les chiffres des décès dus au Sida. © Onusida

Sida : prévention et circoncision portent leurs fruits

L’Onusida salue également d’importants progrès dans le domaine de la prévention. Notamment en Afrique subsaharienne où le nombre de nouvelles infections a chuté de 26 % depuis 1997. En Asie du Sud et du Sud-Est, les chiffres ont diminué de plus de 40 % entre 2006 et 2010. En revanche, « le nombre de nouvelles infections continue de croître en Europe orientale, en Asie centrale, en Océanie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».

L’agence onusienne revient également sur « l’intérêt accru suscité par la circoncision masculine. Celle-ci commence déjà à contribuer au déclin des nouvelles infections à VIH ». À tel point que le fait de circoncire 20 millions d’hommes supplémentaires à travers l’Afrique orientale et l’Afrique australe pourrait éviter 3,4 millions de nouvelles infections à VIH d’ici à 2015 !

Un dernier point : environ 400.000 nouvelles infections à VIH chez l’enfant auraient été évitées depuis 1995. « En 2010, près de la moitié (48 %) des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des schémas thérapeutiques destinés à éviter que leur enfant ne soit infecté par le virus », souligne l’Onusida.

La guerre est toutefois loin d’être gagnée, surtout en période de crise économique mondiale. « Le financement en provenance des donateurs a été réduit de 10 %, passant de 7,6 milliards de dollars en 2009 à 6,9 milliards de dollars en 2010. Dans un climat économique difficile, l’avenir du financement pour le Sida dépend des investissements intelligents », concluent les auteurs du rapport.

Faillite de l’Académie Cur et décès de François Douville

Thursday, September 8th, 2011

Par Roger-Luc Chayer
La rédaction de Gay Globe Média recevait hier le 7 septembre 2011 un avis de faillite pour l’Académie Cur, survenue suite au décès de son Président M. François Douville et à la demande de Gaétane Gagné. Un beau cas d’abus contre la communauté gaie et nous en ferons le suivi car suite à l’interrogatoire des responsables de cette faillite où on ne déclare que 1$ d’actifs pour la compagnie, nous exigerons que la GRC dépose des accusations criminelles contre les personnes responsables éventuellement de la disparition des actifs.
Pour voir les documents de faillite rendez-vous au http://www.gayglobe.us/faillite-cur2011.pdf

Décès: Gay Globe Média apprenait la triste nouvelle en juillet

Saturday, July 30th, 2011

Monsieur François Douville, qui avait annoncé dans ces pages à de nombreuses reprises. L’équipe de Gay Globe sou- haite à la famille et aux pro- ches le plus grand courage en cette période de deuil.

54- “Poppers” Décès d’un homme gai en France

Saturday, December 18th, 2010

Le poppers fait une victime dans la communauté gay de Toulouse. Pour ceux qui mili- tent pour les poppers à la suite d’une nouvelle comme quoi le gouvernement français inter- dirait la vente et la production des poppers, voilà qu’on ap- prend un décès d’un homme à la suite d’une dose trop élevée de poppers.
Un homme de 29 ans a été dé- couvert le 25 février dernier dans la ville de Tournefeuille, une banlieue de Toulouse. La brigade criminelle aurait re- mis en liberté son partenaire sexuel à la suite d’un long in- terrogatoire. À l’arrivée des enquêteurs à l’appartement de l’homme décédé, un flacon de poppers a été découvert à proximité du corps.
Une enquête de la police de Montréal démontrait récem- ment que certaines bouteilles de poppers en vente actuel- lement ne contenaient même pas… de poppers. Prudence!

53- Dalida : les mots de la fin

Saturday, December 18th, 2010

«Elle est avant tout un être humain, un regard sincère, une fièvre ardente de pureté, une soif de connaître, une volonté de parfaire son travail. Mais son travail n’est-il pas sa vie?» Maurice Béjart « Dalida laissera le souvenir d’une grande artiste qui a marqué la chanson francaise, celui aussi d’une femme de cœur, généreuse et malheureuse». Francois Mitterrand à Orlando au moment de l’annonce du décès de Dalida « Emouvante et lumineuse, Datida était une très grande dame de la chanson francaise». Jacques Chirac, message de condoléance à ta famille « C’était une femme au fond d’elle-même merveilleuse, grave, intelligente et bourrée de talent. Elle était belle et semblait avoir pris à la vie tous les atouts de la réussite. Elle est partie désespérée sans amour véritable, à la recherche de l‘absolu. J’étais quelque part sa sœur, sa jumelle, je la pleure, je la pleurerai car elle était et restera unique. » Brigitte Bardot « Dalida est un personnage extraordinaire dans la chanson francaise. Voilà une femme dont j’ai suivi toute la carrière, c’est la pharaonne de la chanson, la voyante extralucide de la chanson et la sirène de ma Mer. » Charles Trenet « Elle en a dans le ventre. Comme moi c’est une gagneuse. » Edith Piaf, 1961 « C’était la plus grande comédienne de la chanson francaise. » Jean-Jacques Gautier, académicien francais, 1975 « C’était une très belle femme, toujours d’actualité, elle n’a jamais été démodée, je l’admirais beaucoup. Johnny Hallyday « Nous avons grandi ensemble, dans un quartier du Caire qui s’appelait Choubrah, moi avec quelques années d’avance sur elle. L’Égypte a eu une influence importante sur nos deux caractères, sur la facon dont nous ressentons l’amitié, cette amitié très orientale, très méditerranéenne, très profonde et qui est une amitié qui dure toute la vie. Nous sommes des gens extrêmement sentimentaux, même mélodramatiques. » Omar Sharif «Je l’aimais beaucoup. C’était une femme exceptionnelle. » Alain Delon «Son œuvre était un hymne chaleureux à la vie. Cette grande dame de la chanson francaise était aussi une amie qui avec pudeur et délicatesse savait apporter aux autres la tendresse et la générosité. Dalida est enfin le symbole de la splendeur rayonnante, du métissage
des cultures. » Jack Lang

Encore confronté à la mort…

Sunday, August 1st, 2010

Il y a quelques mois, je vous parlais de la mort immientte d’un ami et de mon conflit personnel entre l’inaction et le désir de lui donner toutes les chances. Il est finalement décédé.

Ces jours-ci, je suis à nouveau confronté à la condition de santé d’une amie qui semble être grave et qui pourrait mener vers un décès. Cette amie est loin de moi mais je peux aller la rejoindre par avion facilement mais cette situation me confronte à nouveau avec la mort, ce phénomène pourtant naturel qui vient chercher chaque être humain dans ce qu’il a de plus profond et de secret.

J’ai pourtant une triste liste d’amis et de membres de ma famille sur le sujet. J’ai vécu la mort de ma tante Éva, de ma grand-mère, de mon ami Jean Veillette, de ma voisine Thérèse Charbonneau, de Madeleine Martineau, de Fernand DesGroseillers, de M. Paul-Émile Paul, d’Alain Lepage, de Guy Barrette, de Jacques Soutières, de ma tante Lulu, de ma tante Fleurette, de mes oncles Léon, Normand et j’en passe.

Chaque décès provoque une réaction différente. Ce n’est pas vrai que la mort d’une personne proche se traduit toujours par un deuil et des moments difficiles. J’ai souvent cotoyé la mort, je l’ai parfois accompagnée et dans certains cas, je n’ai pas trop souffert alors que dans celui de mon amoureux Pascal Coste, j’ai vécu un deuil si difficile que j’ai perdu 40 livres et que je me suis enfermé pendant quelques mois espérant que l’isolement allait être protecteur.

Si je réfléchis aujourd’hui à la question c’est que je tente de savoir quelles sont les diférences entre les morts et je tente d’identifier pourquoi dans certains cas ça a été plus facile à vivre que dans d’autres. Est-ce que la distance affective peut être un facteur, l’effet de surprise, la différence d’âge, la façon de mourir? Je pense que ce sont là les questions qui en fait sont le début d’une réponse.

Mon amie qui est très malade actuellement sait dans son esprit que sa condition actuelle peut mener à la mort. Elle me le dit avec les silences que les mots ne peuvent remplacer pendant nos conversations téléphoniques. Elle le sait et sa respiration me l’indique. Comment aborder cette question? Ça c’est une toute autre affaire.

Ce que je sais, c’est que le deuil le plus difficile à vivre pour moi a été celui causé par la mort de mon amour Pascal et la surprise de le savoir mort. Il avait fait juré sa mère de ne pas me dire qu’il était malade car il avait honte de sa condition et ne voulait pas me décevoir. Je le croyais en parfaite santé, il devait venir me rejoindre à Montréal, lui qui vivait à Marseille, j’ai reçu une lettre de sa mère m’annoncant son décès, le choc a été terrible.

Je ne souhaite pas repasser par cet effet de surprise et j’ai l’intention, si confronté à nouveau avec le décès d’un être cher, de lui dire ce que je pense d’elle avant la mort. On verra…

Décès du Pasteur Réal Murray

Tuesday, July 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo : Mariageavotreimage.com
Selon : Mariageavotre image.com

Nous sommes au début d’une semaine ordinaire en mai dernier et je reçois un courriel de mon ami Stéphane Gendron, le Maire d’Huntingdon et animateur télé qui me demande si je suis informé du décès du pasteur Réal Murray.

Sur le coup, sans même me poser quelque question que ce soit, j’ai été envahi d’un grand sentiment de tristesse. Elle était brute, sincère et elle s’exprimait en moi par un baisse de tension comme si mon corps voulait se replier un moment sur lui-même pour se protéger de ce que je venais de lire.

Le pasteur le plus populaire et surtout le plus aimé de la communauté gaie et lesbienne venait donc de mourir. Je le savais atteint depuis longtemps de troubles neurologiques graves consécutifs à un diabète qu’il combattait depuis des lustres mais il était loin de se savoir si malade et en danger puisqu’il devait justement rencontrer Stéphane pour un café la semaine suivante et il venait de me parler d’un mariage qu’il avait célébré il y a près d’un an pour des amis.

Si d’ailleurs vous souhaitez voir un document unique sur Internet, Réal Murray justement en train de célébrer un mariage gai à Montréal, en exclusivité sur Gay Globe TV, nous rediffusons ce document tourné il y a près d’un an, en hommage à sa mémoire au http://www.gayglobe.us/mariagedom08.html

Né à Montréal en 1950, le Pasteur Réal Murray quitte le Québec en 1969 pour entreprendre ses études auprès d’instituts protestants presbytériens en France, puis en Belgique et finalement en Suisse.  Après 3 ans d’absence, il quitte à nouveau pour entreprendre un travail de missionnaire d’environ 8 années auprès des différents départements français dans le monde. Il œuvre dans les domaines de l’éducation, la santé, l’évangélisation, notamment en Guadeloupe, dans les Antilles, puis outre-mer, soit à Hong Kong, au Vietnam, au Japon et en Thaïlande.

Après quelques années, il décide d’aller chercher encore plus de connaissances en obtenant un certificat en immigration, en gérontologie ainsi qu’en animation.

Le Pasteur Réal Murray a décidé, par la suite, de se lancer dans une aventure audacieuse à tout le moindre, celle des mariages auprès de personnes de même sexe, sans permis, sans droit et à l’époque, sans l’espoir de pouvoir faire valider légalement ces mariages.

Il célébrait donc, selon le rite de son église qui n’était évidemment pas l’Église catholique, des unions homosexuelles à une époque où l’État ne reconnaissait pas ces unions et ne permettait même pas aux conjoints de même sexe de recevoir une rente de survivants ou même d’avoir quelque droits civiques.

Pendant 20 ans il a fait fi de l’aspect légal de ses unions et a été de tous les combats pour exiger le droit à l’union civile puis au mariage officiel selon la loi. Il aura gagné son pari puisqu’il aura vu, avant de mourir, la proclamation officielle de la loi autorisation le mariage des personnes de même sexe et a même obtenu son droit de marier les couples, légalement.

Il nous a fait un cadeau d’une grande valeur pour l’histoire du Québec et nous a manifesté une générosité qui a fait honneur à la soutane qu’il portait fièrement. Réal Murray n’a jamais tenté de convertir, il s’est joint aux autres, imposant tout simplement l’amour qu’il avait pour ce que nous sommes. Merci Réal Murray et Adieu!

EXCLUSIF: Le Pasteur Réal Murray s’éteint à Montréal.

Wednesday, May 19th, 2010

Le pasteur Réal Murray, pionnier du mariage gai au Québec et responsable de l’union de milliers de personnes de la commuanuté gaie s’éteint le 16 mai dernier à Montréal. Une cérémonie spéciale se tiendra au Salon Yves Légaré, 2590 de Rouen à Montréal dès 13 ce dimanche 23 mai 2010. Réal Murray a contribué à l’émancipation des gais dans leur quotidien, en cela il a droit à notre respect le plus sincère. Dossier spécial à suivre sur GGTV et dans Gay Globe Magazine.

Thérèse Perron nous quitte beaucoup trop tôt

Saturday, March 6th, 2010

La bâtisseuse de la communauté lesbienne du Québec, qui voulait bâtir la communauté
autour de thèmes communs et du respect, nonobstant les opinions individuelles, nous quitte
subitement avant de pouvoir nous dire “au revoir”…

Dans l’édition 66 de Gay Globe
Magazine, celle juste avant
celle-ci, nous vous parlions de
l’état de santé de Thérèse Perron,
fondatrice de la revue lesbienne
Entre Elles sans nous
douter qu’elle vivait ses derniers
instants. Nous lui souhaitions un
prompt rétablissement mais le
destin a voulu qu’elle nous quitte
rapidement, des suites d’un
cancer agressif et fulgurant.
Je n’aime pas quand on dit aux
nouvelles qu’une personne
meurt parce qu’elle perd son
combat. C’est ‘looser” comme
affirmation et beaucoup de personnes
atteintes de maladies
graves et mortelles décident
de cesser leur combat pour se
concentrer sur les derniers instants
de la vie. Il ne s’agit alors
certainement pas de combat
perdu, nous devrions parler
plutôt de sage décision et aussi
de voir en la mort, une solution
inévitable et moralement acceptable.
Voir notre dossier sur
l’euthanasie dans ces pages…
Thérèse Perron est de ces grandes
dames du Québec qui concrétisait
la révolution tranquille
au quotidien. Elle n’était pas
médaillée de l’Assemblée nationale
du Québec ni de l’Ordre
du Canada, on ne lui consacrait
Thérèse Perron maniait avec
brio l’art de la diplomatie, n’acceptant
jamais que les idées
séparent les coeurs et espérant
toujours une communauté unie
autour de débats évolutifs.
Elle me rencontrait régulièrement
pour parler des mauvais
coups de la communauté mais
ne voulait pas les dénoncer,
elle ne voulait que mieux les
comprendre.
Elle me téléphonait souvent
aussi pour me proposer des
idées que nos médias pourraient
développer en commun.
Quand elle avait besoin du logo
d’un client qui était déjà chez
nous, elle me disait “hey Roger,
si tu me prêtes le logo, je
te paie un souper chez Donnatella”,
comment résister à une
telle collaboration? Car souper
avec Thérèse était de ces moments
où même si elle était bien
humble, pouvait nous donner
le sentiment d’être quelqu’un.
Madame Thérèse Perron est
décédée le 5 février dernier à
sa résidence laissant dans le
deuil ses enfants et surtout, la
communauté gaie et lesbienne
et nous la remercions pour
l’ensemble de son oeuvre. Bon
voyage Thérèse…
pas de plaques ou de statues
dans les parcs ni de bourses à
son nom dans les universités et
pourtant, elle accomplissait au
quotidien des actes de grande
bravoure et de révolution culturelle
en publiant un petit truc
tout simple, un magazine pour
femmes lesbiennes.
Non seulement elle réussissait
à le faire au péril parfois de sa
qualité de vie et devant une adversité
toute macho de la part
d’une société pas tout à fait
prête à reconnaître les femmes
lesbiennes comme de simples
femmes ordinaires, elle réussissait
à fonctionner au mieux
de ses capacités, en coupant
parfois les coins, pour sortir
une revue pas toujours rentable
mais qui célébrait toujours
le fait d’être une femmes libre,
une femme épanouie qui voulait
faire de l’acceptation de la
“différence” un acte banal et
ordinaire.
Elle avait une belle base d’annonceurs
qui l’aimaient et qui
voulaient la suivre dans cette
aventure. C’est à posteriori que
nous devons lui dire qu’elle a
bien fait, que son oeuvre a été
bénéfique pour nous tous et que
pour cela, nous avions pour elle
une affection intense.

Cremation Une affaire d’économies

Tuesday, October 20th, 2009

Les québécois ont une longue histoire d’enterrement de leurs morts, souvent liée à l’Église catholique, mais les temps changent et l’économie actuelle permet l’émergence d’un concept de plus en plus populaire, la crémation directe ou célébrée.

Aborder la question de la disposition de son corps une fois le décès survenu est, pour bien des gens, quelque chose de difficile à faire et l’aborder dans le cadre d’un article l’est encore plus. J’ai décidé de traiter de cette question en utilisant la première personne du singulier, le “Je”, car dans ce domaine, c’est par mon propre jugement que je souhaite susciter le questionnement.

Depuis de nombreuses années, je me questionne sur les consignes que je devrais laisser dans mon testament sur la disposition de mon corps. J’hésite encore et toujours entre l’enterrement complet, l’incinération avec service ou la crémation directe. D’une part, et je ne suis certainement pas le seul à penser ainsi, l’enterrement complet de mon corps m’inquiète car je n’ose pas penser à ce qu’il adviendra, laissé ainsi à lui-même et, par contre, j’ai un terrible sentiment à l’idée d’incinérer mon corps, comme si je voulais le punir et faire disparaître toute trace de mon passage sur terre.

“Mais il faut apprendre à vivre tout au long de sa vie, et, ce qui t’étonnera davantage, il faut, sa vie durant, apprendre à mourir.”
(Séneque)

Afin de démystifier les différents choix qui s’offrent à nous quant à la disposition du corps après le décès, voici de manière un peu directe mais franche, les distinctions qui s’imposent quant aux différentes méthodes auxquelles il faudra évidemment ajouter les rites particuliers selon les croyances.

Quelles sont les différences entre l’incinération et la crémation? C’est simple, elles sont linguistiques puisque quand on parle de déchets, on doit dire incinération et lorsqu’on parle de corps humain, on doit dire crémation. L’utilisation du mot “incinération” lorsqu’on parle d’un être cher est donc une erreur très fréquente qu’il me fait plsisir de corriger avec affection aujourd’hui.

La crémation est l’acte de soumettre le corps d’une personne décédée à des températures de plus de 850 degrés Celsius pendant au moins 1h30 dans le but de le vaporiser. Contrairement aux croyances populaires, les restes ne sont pas constitués des cellules du corps carbonisées avec des restes du cercueil ou des vêtements, ils ne sont constitués que des os. En effet, les vêtements, le bois de cercueil et la presque totalité du corps sont vaporisés par le niveau de chaleur intense de l’appareil crématoire et il ne subsiste que quelques fragments d’os. La crémation est souvent recherchée parce qu’elle permet une grande économie d’espace dans les cimetières tous en permettant un deuil plus rapide selon le cas.

Originaire des Indes, la crémation s’est répandue en Amérique du nord seulement depuis les années 60 et constitue la solution la plus biologique à la disposition des corps. L’enterrement quant à lui a le mérite de limiter la désintégration des cellules en ne détruisant pas l’ADN, ce qui contribue selon certains à un deuil plus doux, mieux étalé dans le temps et moins soudain.

Aujourd’hui au Québec, la plupart des entreprises funéraires offrent des services de crémation avec ou sans service funéraire et cette solution a le mérite, pour ceux qui ne possèdent pas de pré-arrangements, de limiter les dépenses tout en permettant de disposer de la dépouille de façon respectueuse. Comme dans tous les domaines, il y a différentes formules selon les compétiteurs, il est recommandé de bien s’informer et de ne transiger qu’avec des institutions reconnues. Les annonceurs du domaine présents dans la page de droite sont fortement recommandés.

Pierre Falardeau est mort

Saturday, September 26th, 2009

Le décès de Pierre Falardeau a été confirmé ce samedi 25 septembre 2009 au matin et fait suite à un long combat contre le cancer. Traité à Notre-Dame de Montréal depuis au moins 2 ans, M. Falardeau ne cachait pas sa condition mais n’aimait pas en parler publiquement, souhaitant consacrer ses derniers mois de vie à expliquer ses idées, son art et sa culture.

Pierre Falardeau a été un ardent défenseur de l’indépendance du Québec non pas dans un contexte de souveraineté-association comme le voulait René Lévesque mais selon la tradition des patriotes du passé, par le discours intellectuel d’abord et les muscles si nécessaires. Pierre Falardeau aura payé de sa qualité de vie ses opinions politiques, se voyant refusé régulièrement des subventions du Canada pour des films pourtant très populaires et rentables, il laisse en héritage au peuple québécois le goût de renouer avec les patriotes, exécutés par les anglais par le passé, parce qu’ils revendiquaient des droits pour la collectivité.

Selon Wikipedia

Pierre Falardeau (28 décembre 1946 à Montréal25 septembre 2009 à Montréal[1]) fut un cinéaste, écrivain et militant indépendantiste québécois.

Biographie

Falardeau raconte qu’il aurait eu son premier contact direct avec la politique en 1962, dans le contexte de la campagne électorale qui allait mener à la réélection de Jean Lesage. Son père l’aurait emmené à une assemblée publique au Monument national organisée par « les Amis du docteur Philippe Hamel », qui appuyaient le projet de nationalisation de l’électricité proposé par le gouvernement libéral sortant[2]. « Ce fut ma première leçon de politique. Avec mon père, je découvrais la détermination, l’acharnement et la patience. Il m’apprenait qu’il n’y avait rien de facile. Plus l’enjeu était grand, plus c’était difficile.[3] »

Dès les années 1960, Falardeau s’implique dans le Rassemblement pour l’indépendance nationale. Sa passion pour le projet indépendantiste québécois sera un thème récurrent dans la majorité, sinon la totalité de ses films.

Après avoir complété des études d’ethnologie à l’Université de Montréal, il réalise le court métrage Continuons le combat. Au cours des années 1970, ayant découvert « la vidéo et sa souplesse d’intervention[4] », il se joint à son ami comédien Julien Poulin dans la réalisation de plusieurs autres documentaires, au nombre desquels on compte Le Magra, Pea Soup (contenant la fameuse scène du PFK Kid[5]) et Speak White.

Ces premiers films, moins connus du public, culmineront avec la série des Elvis Gratton, mettant en scène un admirateur d’Elvis Presley, caricature de la petite bourgeoisie canadienne-française fédéraliste. Le film Elvis Gratton : le king des kings demeure aujourd’hui une œuvre marquante de la cinématographie québécoise et son personnage principal est entré dans le folklore québécois.

À partir de la fin des années 1980, Falardeau réalisera surtout des longs métrages de fiction, à l’exception du Temps des bouffons, un documentaire pamphlétaire d’une quinzaine de minutes dont la réalisation s’étalera sur plusieurs années. On retrouve des films plus sérieux tels que Le Party (1989), Le Steak (1992), Octobre (1994) et 15 février 1839 (2001). Falardeau poursuivra aussi dans la comédie en réalisant deux suites au premier Elvis Gratton : Elvis Gratton II: Miracle à Memphis (1999) et Elvis Gratton 3: Le retour d’Elvis Wong (2004).

Il a écrit également plusieurs textes, discours et lettres ouvertes, dont quelques-uns ont été publiés dans les recueils La liberté n’est pas une marque de yogourt (Stanké, 1995), Les bœufs sont lents mais la terre est patiente (VLB, 1999) et Il n’y a rien de plus précieux que la liberté et l’indépendance (VLB, 2009). Il a aussi eu l’occasion de collaborer comme chroniqueur dans plusieurs publications, notamment Le Couac et Le Québécois.

Depuis 2008, il est chroniqueur à l’hebdomadaire Ici. Il est décédé le 25 septembre 2009 à la suite d’un cancer.

Style et pensée politique

Remarqué pour son caractère et son franc-parler, Falardeau se réclame, entre autres, de l’œuvre de pionniers du cinéma direct québécois comme Pierre Perreault, Gilles Groulx et Michel Brault. Il estime les poètes Pablo Neruda et Gaston Miron, qu’il a beaucoup cités.

Falardeau fait une analogie entre l’indépendance du Québec et d’autres luttes pour l’indépendance nationale et la décolonisation dans le monde :

« L’histoire nous enseigne que la défaite de 1760 marque le début de l’occupation militaire de notre territoire. La défaite de 1837-38, elle, marque le début de notre mise en minorité collective et l’annexion définitive de notre pays, annexion préparée par le Union Act de 1840 et consacrée par le système néocolonial de 1867. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : notre pays a été conquis par la force et annexé par la force. Et ce système féroce d’exploitation coloniale puis néocoloniale dure encore. Il dure depuis 238 ans.[6] »

Son style mélange à la fois la réflexion intellectuelle, le joual et parfois même la vulgarité. En partie en raison de cette façon colorée de s’exprimer, les médias, en quête de sensationnalisme, font souvent appel à ses opinions.

Controverse

À compter de 1995, son projet de film sur Chevalier de Lorimier, un notaire pendu lors des révolutions manquées de 1837-1838, suscite la polémique. Le financement du projet est bloqué par les instances publiques pour des motifs politiques. Une grande pétition d’intellectuels québécois et des manifestations publiques ont finalement raison du refus.[réf. nécessaire]

Les propos que tient Falardeau dans les médias québécois créent souvent la controverse. Si plusieurs applaudissent son discours, soulignant son courage et son intégrité, d’autres, au contraire, lui reprochent sa vulgarité et ses positions extrémistes. Les positions parfois radicales de Falardeau sont en effet loin de faire l’unanimité, et ses détracteurs lui reprochent notamment :

  • D’avoir brandi le drapeau du Hezbollah pendant une manifestation de soutien au Liban tenue à Montréal le 6 août 2006[8].
  • D’avoir traité en octobre 2008 le biologiste et environnementaliste David Suzuki de « petit japanouille à barbiche » dans les pages de l’hebdomadaire Ici, après que ce dernier se soit dit déçu des Québécois ayant appuyé le Parti conservateur[9].

Honneurs

Filmographie

Bibliographie

  • Le temps des bouffons (1994)
  • Octobre (1994)
  • Cinq intellectuels sur la place publique (1995)
  • Je me souverain (1995)
  • Trente lettres pour un oui (1995)
  • La liberté n’est pas une marque de yogourt (1995)
  • 15 février 1839 (1996)
  • Elvis Gratton, le livre (1999)
  • Les bœufs sont lents mais la terre est patiente (1999)
  • Elvis Gratton 2: Miracle à Memphis, le livre (2000)
  • 15 février 1839: Photos de tournage (2001)
  • Le party (2001)
  • Presque tout Pierre Faladreau (2001)
  • Québec libre! (2004)
  • Il n’y a rien de plus précieux que la liberté et l’indépendance (2009)

Décès de Richard Franck

Monday, August 3rd, 2009

Nous apprenions aujourd’hui la triste nouvelle à l’effet que l’artiste Richard Franck était décédé fin juin 09 des suites d’un cancer du poumon. Découvert par RG et moi-même alors qu’il travaillait au resto “Les Entretiens” à Montréal, Richard avait la passion du corps masculin et aimait créer des oeuvres visuelles utilisant le découpage et le collage de photos de modèles de manière à exploiter leur beauté.

Richard Franck était très sincère dans tout ce qu’il accomplissait et son sourire était partie intégrante de sa marque de commerce personnelle qui nous manquera beaucoup. L’article d’origine (1994) sur Richard Franck publié dans le Magazine RG sous la plûme de Roger-Luc Chayer peut être consulté sur Internet au http://www.gayglobe.us/Chayer-rg1994.html, le texte est dans le menu et disponible en PDF.

La divine Farrah nous quitte…

Wednesday, July 15th, 2009

Le grand public, du moins ceux et celles âgés de plus de 30 ans  vivent, pour beaucoup, les tristes effets de la mort de l’actrice Farrah Fawcett, décédée le 25 juin dernier des suites d’un cancer difficile à traiter. Nous ne reviendrons pas sur la couverture habituelle de sa carrière ni sur les causes de cette tragédie, les autres médias font un excellent travail dans ce domaine. Nous voulions plutôt vous parler de Farrah à titre de bénévole et de supporter de quelques causes importantes pour elle. Supporter avec son coeur, son temps et son argent.

Celle qui a été déclarée “plus belle fille” de son école, celle qui sera devenue la plus belle femme au monde selon la presse people dans les années ‘70 savait exploiter ses charmes de façon intelligente et efficace de manière à créer un engouement autour des causes qui l’intéressaient comme justement la lutte contre le cancer du canal anal, qui touche une très forte proportion d’hommes de la communauté gaie du fait du type de relation sexuelle.

D’après la recherche et le réseau canadien CATIE, Il peut se produire plusieurs types de cancers dans le canal anal, mais le principal type de cancer anal est le cancer des cellules squameuses. Ce type de cancer est associé au virus du papillome humain (VPH). Le VPH cause des problèmes très semblables chez les deux sexes. Certaines souches provoquent les verrues, y compris les verrues génitales (condylomes).

Farrah Fawcett souhaitait profiter positivement de son état et de sa condition pour faire avancer la recherche et venir en aide directement aux autres personnes atteintes, dont les hommes de la communauté gaie en offrant son corps à la recherche, de son vivant. De nombreux traitements expérimentaux sont en phase de développement grâce à elle et en rendant ce type de cancer mieux connu du public, surtout en ce qui concerne son mode de transmission principal, qui consiste en des relations sexuelles anales non protégées, la belle Farrah a peut-être été la bouée de sauvetage de nombreux hommes gais.

Un souvenir in memoriam en création!

Le Point se proposait de sortir une édition spéciale en l’honneur de Farrah Fawcett, avec le récit de sa carrière et de son support à diverses causes mais l’annonce du décès de l’actrice nous imposait un changement majeur puisque l’ensemble de l’article avait été rédigé croyant qu’elle serait encore des nôtres à sa publication. Malheureusement le destin en aura voulu autrement. Farrah Fawcett a été très impliquée dans diverses causes sociales et beaucoup face au SIDA, ce que peu de gens savent. Nous préférions lui dédier à titre posthume cette page et rendre hommage à une icône de la télévision et du cinéma pour une action caritative exemplaire tout au long de sa vie. Ce qui devait être une couverture deviendra une affiche gratuite dans une prochaine édition du Point.

Michaël Jackson meurt à Los Angeles

Wednesday, July 15th, 2009

C’est confirmé, CNN l’annonçait à 19h26 le 25 juin dernier, Michaël Jackson était définitivement mort, des suites probablement d’un arrêt cardiaque dont on connaîtra probablement la cause d’ici quelques jours.

Jackson a été l’artiste ayant vendu le plus de disques dans l’histoire de l’humanité et ses déboires financiers de même que ses ennuis légaux mettent en évidence que nul n’est à l’abri de la pire chute aux enfers.

Lors de son procès pour de supposés gestes sexuels à l’endroit d’un jeune garçon, Le Point avait invité ses lecteurs, dans l’édition 34 (2005), à exercer une certaine retenue face à ces accusations qui, finalement, se sont avérées fausses. Jackson étant acquitté de toutes accusations. Son décès ferme définitivement la porte d’une grande ère culturelle pour les amoureux du motown et du disco.

Décès du comédien Benoît Marleau

Wednesday, July 15th, 2009

Par : Le Point
Photo: Théâtre du Nouveau Monde
Le célèbre comédien qui a incarné un très grand nombre de rôles et de voix à la télévision dont celles de Dino dans les Pierreafeu, de Mo dans les Simpsons et qui a aussi prêté sa voix dans Nic et Pic, les Chiboukis et le Petit Castor, est décédé récemment des suites d’une longue maladie, la famille préférant ne pas en donner les détails.

Entrevue : Roger-Luc Chayer L’avant et l’après trithérapie en 1996 pour les jeunes…

Thursday, December 4th, 2008

“J’ai vécu au premier degré l’avant 1996 alors que les personnes de la communauté gaie tombaient comme des mouches et l’après 1996, alors que les 18-24 sont aujourd’hui les premiers contaminés par le VIH-SIDA parce qu’ils n’ont aucune image de la mort liée à cette maladie”, déclare Roger-Luc Chayer, éditeur du Point et de Gay Globe TV.

“Je livre aujourd’hui ce témoignage car sans les témoins de l’apparition du VIH/SIDA dans notre communauté, entre 1984 et 1996, nous ne pourrons jamais faire comprendre aux jeunes les dangers qui les guettent car la mort est toujours présente”. Roger-Luc Chayer, qui collaborait de 1993 à 1998 à la revue RG, a été profondément marqué par son passage au magazine. Seulement que dans l’entourage de la publication, il a été témoin de la lutte et de la mort du correcteur de textes Guy, du graphiste, de deux amis de l’éditeur Jacques et Alain et c’est sans parler de son ami Pascal de Marseille et de nombreuses autres personnes qui sont toutes mortes avant l’arrivée de la trithérapie.

“Inutile de vous dire que ça laisse un goût amer que de repenser à tout cela mais il faut malheureusement le faire et en parler le plus possible car je suis aussi le témoin du comportement de la plupart des jeunes de moins de 30 ans qui n’ont rien vu de l’époque où près de 30% des gais sont morts du SIDA et qui ont des comportements sexuels tels qu’ils sont potentiellement condamnés”, explique Roger-Luc Chayer qui ne cache pas son impatience quand il donne des exemples de comportements dont il est témoin auprès des jeunes qu’il croise comme éditeur et personne impliquée dans la communauté.

“Si seulement nous pouvions revenir en images dans le passé et faire voir à ceux qui pensent que l’on peut guérir du SIDA aujourd’hui que cette maladie peut encore et toujours tuer, briser des vies et détruire toute qualité de vie pour certains qui en survivent, nous pourrions peut-être arriver à une prise de conscience équivalente à celle de la communauté gaie en 1996, juste avant que la trithérapie n’arrive, lorsqu’il était de rigueur et de bon goût d’utiliser le condom pour toute relation intime, c’est d’ailleurs à cette seule époque que le taux de transmission du SIDA a vraiment baissé au Québec”. “Si je ne suis pas atteint personnellement, c’est que j’ai vu l’horreur causée par la maladie chez les autres, je leur dois un peu la vie. C’est le message que nous pourrions livrer aux jeunes!”, conclut l’éditeur du Point.