Posts Tagged ‘guérir’

GUÉRIR DU SIDA Une nouvelle piste de traitement…

Tuesday, September 9th, 2014

Lesechos.fr

Un anti-cancéreux de la biotech américaine Celgene a été testée sur six patients traités par anti-rétroviraux. Il permet de débusquer les virus pour mieux les tuer.

C’est peut être une piste pour la mise au point d’un futur traitement qui permettrait de guérir du Sida. Une molécule de la société américaine de biotechnologie Celgene, la romidepsine, commercialisée sous le nom d’Istodax pour le traitement de certaines leucémies, a été testée sur six patients traités par anti-rétroviraux. Selon l’étude présentée à la conférence AIDS 2014 de Melbourne, chez cinq de ces patients dont la charge virale était indécelable du fait de leur traitement, on a vu, après l’injection d’Istovax, des particules virales réapparaître dans le sang à un niveau à nouveau détectable.

Ici, l’activation des CD4, entraîne en même temps une réactivation du virus qu’elles abritent. Il se répand alors à nouveau dans la circulation sanguine. Or, en quittant leur abri les virus laissent une trace à la surface des cellules CD4 qui ainsi marquées comme «anormales», devraient déclencher une attaque d’autres cellules « tueuses » du système immunitaire, les lymphocytes T.

C’est pourquoi l’équipe danoise de l’hôpital universitaire de Aarhus qui a mené cette étude envisage maintenant un nouvel essai à plus grande échelle. Les patients sous traitement se verront administrer, outre l’Istodax, un vaccin actuellement développé par la société norvégienne Pharma qui renforce l’action des lymphocytes T. «C’est un pas dans la bonne direction mais le chemin à parcourir est encore long et les obstacles nombreux avant que nous puissions évoquer une guérison du Sida». De maladie chronique qu’il est aujourd’hui, le Sida deviendrait une maladie curable. De quoi faire rêver les 35 millions de personnes qui vivent actuellement avec le virus. Ce type d’approche dite « kick-and-kill » – littéralement « expulser et tuer » pourrait aussi être appliqué à d’autres virus qui persistent en se dissimulant dans des cellules « réservoir » comme celui de l’herpès dans les ganglions nerveux.

Nouvel espoir pour la douleur chronique
(Radio-Canada)

Des chercheurs de l’Université Laval travaillent à mettre au point une nouvelle méthode pour guérir les personnes atteintes de douleurs chroniques qui engendrent l’hypersensibilité.
L’équipe du Dr Yves De Koninck a découvert qu’il serait possible de traiter l’hypersensibilité reliée à une douleur en «réveillant» cette douleur pour ensuite l’effacer en ayant recours à certaines substances. Le chercheur prévient qu’il ne s’agit pas d’enlever la sensibilité à la douleur, mais plutôt de remettre le seuil de la douleur à son état normal.

VIH : des chercheurs danois ouvrent un nouvel espoir

Sunday, May 5th, 2013

Le Journal International

Guérir du VIH sera-t-il bientôt possible ? Une équipe de chercheurs danois de l’hôpital universitaire d’Aarhus mène actuellement des essais cliniques d’un traitement curatif de l’infection au VIH. L’équipe danoise aurait créé un vaccin capable d’expulser le virus de l’ADN des cellules.

 

VIH : des chercheurs danois ouvrent un nouvel espoir
Ce n’est pas la première fois qu’on entend ce genre d’annonce. Différentes équipes à travers le monde s’intéressent à cette problématique, avec des approches curatives très différentes. Les progrès effectués en 30 ans sont spectaculaires, particulièrement sur les traitements et les trithérapies aujourd’hui capables de maitriser l’infection au VIH. Un séropositif traité a presque la même espérance de vie qu’une personne séronégative. Cependant, malgré de nombreuses tentatives, on ne guérit toujours pas d’une infection au VIH.

L’approche de l’équipe danoise consiste à attaquer le VIH dans les réservoirs viraux. Les réservoirs du VIH correspondent à certains compartiments anatomiques et cellulaires où le virus rentre dès les premières semaines de l’infection et où il est impossible pour les trithérapies actuelles de le déloger. Ces réservoirs produisent par la suite de nouvelles copies du virus qui rendent l’infection permanente.

Grâce à une nouvelle molécule, que l’équipe danoise est en train de tester, ce traitement serait donc capable d’entrer dans ces réservoirs et d’expulser le VIH de l’ADN. Cette activation des réservoirs permettrait ensuite au système immunitaire, aidé par d’autres traitements, de supprimer définitivement le virus du corps humain. Les tests en laboratoire se sont révélés très prometteurs, ce qui a permis à cette équipe de chercheurs d’obtenir un financement public de 12 millions de couronnes danoises (1,6 million d’euros) du Conseil danois de recherche, dépendant du ministère des Sciences.

Les chercheurs passent maintenant aux essais cliniques sur 15 patients séropositifs. Les premiers résultats sont attendus pour la fin de l’année 2013. L’équipe espère ainsi que ces essais permettront de prouver qu’il est possible d’activer les réservoirs du VIH et de traiter définitivement les personnes séropositives.

Aujourd’hui, la seule personne guérie définitivement du VIH est le « patient de Berlin ». Séropositif et atteint d’une leucémie, ce patient, après avoir reçu un greffe de moelle osseuse, a été guéri. La moelle osseuse provenait de donneurs possédant une mutation cellulaire rendant impossible chez ces personnes l’infection au VIH. Cette mutation est présente dans 0,3 % de la population mondiale. La greffe a donc permis de « transmettre » cette mutation au patient et son système immunitaire a ainsi pu éliminer définitivement le virus qui ne pouvait plus pénétrer dans de nouvelles cellules. Cependant, une greffe de moelle osseuse n’est pas envisageable à grande échelle pour le traitement d’une infection VIH. L’opération est extrêmement risquée et les donneurs sont rares.

Cette recherche ouvre donc un nouvel espoir dans la lutte contre le VIH. Il faut cependant se méfier de l’effet d’annonce, car ce n’est pas la première fois que des chercheurs essaient de s’attaquer aux réservoirs viraux du VIH et à chaque fois ces tentatives ont échoué. L’équipe danoise sera-t-elle capable de prouver le contraire ?

«Guérir» l’ho- mosexualité par la torture

Saturday, February 4th, 2012

En Équateur, près de 200 établissements illégaux feraient encore subir des «thérapies» inhumaines à leurs patients, surtout à des jeunes femmes. La nouvelle ministre de la Santé, ouvertement lesbienne elle-même, promet de prendre les choses en main.
C’est une première en Amérique latine: une femme ouver- tement homosexuelle a rejoint le gouvernement. Ancienne dirigeante d’une organisation LGBT, Carina Vance Mafia a promis, entre autres, d’en finir avec un phénomène qui dé- fraie la chronique en Équateur depuis près de dix ans: celui des cliniques religieuses qui prétendent «guérir» les homo- sexuels. Le plus souvent, elles se livrent à ces «traitements» sous couvert de programmes de désintoxication.
Plus de 200 établissements de ce type ont été recensés. La plupart clandestins et non inscrits auprès des autorités sa- nitaires, ils auraient recours à la torture physique et psy- chologique envers leurs patients.
Le plus souvent, les victimes sont des jeunes femmes, mais également des gais et des personnes transgenres. Séques- trées – parfois pendant plusieurs années – elles seraient soumises à des privations et des humiliations constantes dans le but de les «rééduquer». Au début de l’année dernière, une femme de 24 ans a raconté ses deux ans de calvaire. Elle a témoigné avoir été, à plusieurs reprises, aspergée d’eau et d’urine pendant qu’elle était menottée et enchaînée. Ses parents ont tenté, en vain, de la faire libérer. Seuls 27 centres ont été fermés, à ce jour, dans un nombre réduit de régions.
L’Équateur a dépénalisé l’homosexualité en 1997, inscri- vant dans la foulée la protection contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle dans sa Constitution. C’était le premier État latino-américain à le faire. Il reconnaît les couples de même sexe depuis 2009.

Depuis la conférence de Rome 2011, l’avenir est positif pour le VIH Guérir du SIDA: Objectif atteignable

Saturday, July 30th, 2011

Selon Renaud Per- siaux – Têtu.com [email protected]

Photo DR. Jacques Galipeau (McGill)

Cet article est publié avec l’aimable autorisation de Têtu. com. INTERVIEW. La confé- rence de Rome a été l’occasion de relancer les recherches d’un traitement curatif contre le VIH. Françoise Barré-Sinoussi, qui avait co-découvert le virus en 1983, explique à TÊTU pour- quoi il faut le faire maintenant.

La recherche d’un traitement curatif, avec l’utilisation des trai- tements comme moyen de pré- vention, est l’un des points forts de cette conférence avec la pu- blication lundi d’une «déclara- tion de Rome pour un traitement curatif contre le VIH», et de très

scientifiques. TÊTU a rencon- tré Françoise Barré-Sinoussi (photo), prochaine présidente de la Société Internationale sur le sida, qui est à l’initiative de cette alliance scientifique inter- nationale.

TÊTU: Pourquoi les antirétrovi- raux ne permettent pas de gué- rir du VIH ?
Françoise Barré-Sinoussi: Les antirétroviraux (ARV) agissent en bloquant la réplication du virus. Or celui- ci a la particu- larité de s’installer dans certai- nes cellules et d’y rester dans un état «dormant». C’est ce qui oblige le traitement à vie. Or, pour l’instant, on n’a pas trou- vé de méthode pour vider les réservoirs une bonne fois pour toute.

La guérison du VIH est un vieux rêve, pourquoi le relancer maintenant?
C’est le bon moment sur le plan scientifique.

Ces dernières années, on a eu de nombreux résultats dont certains montrent que cet ob- jectif est atteignable.

Le premier objectif, ce serait l’éradication, l’élimination totale du virus…
Oui, c’est l’objectif le plus ambi- tieux: parvenir à supprimer tous les virus, au plus profond de l’organisme. Ce n’est plus tout à fait un rêve: on sait depuis peu que c’est possible, avec un premier cas de guérison d’un séropositif connu sous le vocable « patient de Berlin ». Cet homme souffrait d’une leu- cémie que ses médecins «Une guérison fonctionnelle, où les personnes ne prendraient pas de traitement, ne seraient pas malades, auraient un risque in- fime de transmettre le virus, se- rait formidable.» ont soigné en 2007 par une greffe de moelle osseuse.

Parmi les donneurs possibles, il y avait une personne por- teuse d’une mutation génétique extrêmement rare (double delta 32) qui confère une résistance naturelle à l’infection. Les per- sonnes qui en sont porteuses ne peuvent être infectée car leurs cellules ne présentent pas les «serrures» (appelées CCR5) utilisée par le VIH. Tou- tes les cellules immunitaires du patient ont été remplacées par les cellules non infectables du donneur. Quatre ans plus tard, on ne trouve plus aucune trace de VIH dans son organisme.

Mais cette approche de greffe, très lourde et complexe, ne pourra concerner que quelques cas isolés.

C’est pourquoi on essaie de trouver d’autres solutions. Ici à Rome, plusieurs pistes ont été discutées, des cocktails de mo- lécules qui pourraient permet- tre de réactiver les réservoirs.

C’est pourquoi, on poursuit une seconde voie, celle d’une gué- rison fonctionnelle… Çaneviseplusl’éliminationdu virus, mais son contrôle par le système immunitaire. Là, en- core, on a un modèle: les HIV- controllers (moins de 0,3 % de la population) qui ont une char- ge virale (la quantité de virus dans le sang) indétectable alors qu’ils ne prennent pas d’anti- rétroviraux. Notre objectif est de comprendre comment, de s’en inspirer pour élaborer des nouvelles stratégies thérapeuti- ques, des vaccins par exemple. Une guérison fonctionnelle, où les personnes ne prendraient pas de traitement, ne seraient pas malades, auraient un ris- que infime de transmettre le virus, serait formidable.

Quand verra-t-on des résul- tats?
Nous comptons publier la stra- tégie globale à la conférence
sur le sida de Washington en juillet 2012. Le travail sera de longue haleine. Impossible de prédire quand on verra des résultats, les annonces fracas- santes qu’on a connu au sujet du vaccin incitent à la prudence.

Guérir du VIH? «Des résultats montrent que cet objectif est atteignable»

Thursday, July 21st, 2011

Têtu

Guérir du VIH? «Des résultats montrent que cet objectif est atteignable»

La recherche d’un traitement curatif, avec l’utilisation des traitements comme moyen de prévention (lire notre article), est l’un des points forts de cette conférence avec la publication lundi d’une «déclaration de Rome pour un traitement curatif contre le VIH», et de très nombreuses présentations scientifiques. TÊTU a rencontré Françoise Barré-Sinoussi (photo), prochaine présidente de la Société Internationale sur le sida, qui est à l’initiative de cette alliance scientifique internationale.

TÊTU: Pourquoi les antirétroviraux ne permettent pas de guérir du VIH ?
Françoise Barré-Sinoussi: Les antirétroviraux (ARV) agissent en bloquant la réplication du virus. Or celui- ci a la particularité de s’installer dans certaines cellules et d’y rester dans un état «dormant». Ces cellules «réservoirs du VIH» sont très rares (un lymphocyte CD4 sur 100 000 à 1 000 000) mais ont le plus souvent une très longue durée de vie. Le problème, c’est qu’elles peuvent se réveiller, et recommencer à redisséminer le virus si on arrête le traitement. C’est ce qui oblige le traitement à vie. Or, pour l’instant, on n’a pas trouvé de méthode pour vider les réservoirs une bonne fois pour toute.

La guérison du VIH est un vieux rêve, pourquoi le relancer maintenant?
C’est le bon moment sur le plan scientifique. Ces dernières années, on a eu de nombreux résultats dont certains montrent que cet objectif est atteignable. Et si ce champ de recherche est devenu très actif, il n’y a pas encore de stratégie globale. Nos connaissances s’accumulent, notre compréhension de la biologie du virus s’améliore, cela transparait ici à Rome. Mais trouver un traitement curatif qui puisse être utilisé pour tous est un défi d’une incroyable complexité. Pour le surmonter, il faut réunir les meilleurs scientifiques, les plus réputés et les innovants !

Le premier objectif, ce serait l’éradication, l’élimination totale du virus…
Oui, c’est l’objectif le plus ambitieux: parvenir à supprimer tous les virus, au plus profond de l’organisme. Ce n’est plus tout à fait un rêve: on sait depuis peu que c’est possible, avec un premier cas de guérison d’un séropositif connu sous le vocable « patient de Berlin ». Cet homme souffrait d’une leucémie que ses médecins «Une guérison fonctionnelle, où les personnes ne prendraient pas de traitement, ne seraient pas malades, auraient un risque infime de transmettre le virus, serait formidable.» ont soigné en 2007 par une greffe de moelle osseuse. Parmi les donneurs possibles, il y avait une personne porteuse d’une mutation génétique extrêmement rare (double delta 32) qui confère une résistance naturelle à l’infection. Les personnes qui en sont porteuses ne peuvent être infectée car leurs cellules ne présentent pas les «serrures» (appelées CCR5) utilisée par le VIH. Toutes les cellules immunitaires du patient ont été remplacées par les cellules non infectables du donneur. Quatre ans plus tard, on ne trouve plus aucune trace de VIH dans son organisme.

Mais cette approche de greffe, très lourde et complexe, ne pourra concerner que quelques cas isolés.
C’est pourquoi on essaie de trouver d’autres solutions. Ici à Rome, plusieurs pistes ont été discutées, des cocktails de molécules qui pourraient permettre de réactiver les réservoirs. On ne sait pas si ça marchera. Il faudra travailler avec des scientifiques d’autres domaines, des cancérologues, des spécialistes d’autres infections persistantes, comme l’herpès ou les hépatites virales. Il y a d’autres pistes, comme supprimer les CCR5 par thérapie génique [des sortes de ciseaux moléculaires viendraient couper les gènes correspondants], mais il faudra une efficacité quasi absolue pour vraiment éradiquer le virus.

C’est pourquoi, on poursuit une seconde voie, celle d’une guérison fonctionnelle…
Ca ne vise plus l’élimination du virus, mais son contrôle par le système immunitaire. Là, encore, on a un modèle: les HIV-controllers (moins de 0,3 % de la population) qui ont une charge virale (la quantité de virus dans le sang) indétectable alors qu’ils ne prennent pas antirétroviraux. Notre objectif est de comprendre comment, de s’en inspirer pour élaborer des nouvelles stratégies thérapeutiques, des vaccins par exemple. Une guérison fonctionnelle, où les personnes ne prendraient pas de traitement, ne seraient pas malades, auraient un risque infime de transmettre le virus, serait formidable.

Quand verra-t-on des résultats?
Nous comptons publier la stratégie globale à la conférence sur le sida de Washington en juillet 2012. Ce sera une véritable feuille de route avec les objectifs scientifiques, l’organisation des recherches et le financement, puisque les budgets de recherches diminuent tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Le travail sera de longue haleine. Impossible de prédire quand on verra des résultats, les annonces fracassantes qu’on a connu au sujet du vaccin incitent à la prudence.

Guérir l’homosexualité? Une Journée de rêve controversée

Thursday, July 7th, 2011

985fm

La 17e Journée de rêve de Roger Monderie soulève la controverse, cette année!

C’est que le motard bien connu à Gatineau a décidé, cette année, d’aider non pas une famille défavorisée, mais un centre chrétien aux idées religieuses plutôt douteuses…

La Fraternité Sainte-Famille s’apprête à ouvrir un Centre Espoir-Jeunesse qui offre différentes formations de guérison par la prière, notamment l’homosexualité, l’adultère et la masturbation.

M. Monderie dit avoir récolté 30 000 $ pour meubler le centre en question destiné aux 18-35 ans.

La députée néo-démocrate de Gatineau, Françoise Boivin, qui appuyait encore cette année Roger Monderie, a dit au Droit être tombée des nues lorsqu’elle a été informée des fameux cours offerts par la Fraternité.

L’Église catholique veut «guérir» ses homos

Saturday, January 23rd, 2010

L’archidiocèse du Minnesota propose à ses fidèles «attirés par une personne du même sexe» une thérapie pour les «guérir» de leurs penchants.

Lancé dans les années 80, le programme «Courage» vise, à travers un processus en douze étapes calqué sur les AA, à aider les participants à « dépasser les limites de l’homosexualité pour atteindre une identité plus complète, en accord avec le Christ», selon le site du programme. «Les gens sont soulagés de savoir que leur état est curable et évitable. La science n’a jamais révélé l’existence d’un gène homosexuel, souligne le Révérend Paul Check